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Aujourd’hui — 20 avril 2024MiniMachines.net

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

J’ai cru comprendre que Benjamin était fan du jeu Cyberpunk 2077, logique pour lui de construire un objet à l’image de celui-ci. Une bonne excuse pour apprendre de nouvelles choses autour de la conception, de l’impression 3D, de l’électronique et de la programmation.

Son idée est de construire une petite horloge sur un petit écran tactile qui permettra d’avoir l’heure mais également la date ainsi que la température et l’humidité de la pièce où l’objet se trouve. Le tout piloté par un ESP32 et la solution logicielle WLED pour piloter des LEDs RGB programmables du logo. Un capteur de température et d’humidité BME280 a été ajouté à l’ensemble pour permettre de faire les relevés nécessaires.

L’ensemble du projet est présenté en détail sur Github, de l’impression du logo en PLA noir pour la base et en PETG transparent pour la partie supérieure. La soudure des différentes LEDs pour s’accorder au format de l’enseigne. L’intégration de l’écran et la programmation de ses différentes fonctions dans un châssis adapté. Et la conception de l’ensemble avec le support pour tenir le tout debout.

Rien de véritablement révolutionnaire mais un apprentissage par la pratique que j’encourage toujours. Benjamin a monté ce projet pour se remettre dans le bain de la programmation mais également parce qu’il faut souvent un but à tenir pour apprendre de nouvelles choses utile. Peut importe le projet à réaliser, parvenir à transformer une idée en quelque chose de concret a de multiples vertus. Cela permet de se forcer à tenir un cap et c’est surtout très gratifiant une fois terminé.

Que dire au final sinon bravo à Benjamin qui a pas mal hésité à me contacter pour me présenter son projet. Personnellement, je suis toujours flatté quand des lecteurs – petits ou grands – me présentent leurs créations. Je n’ai pas vraiment de leçons à donner à qui que  ce soit en électronique, en programmation ou en conception et impression 3D. Je me débrouille dans ces domaines mais sans aucune expertise. Par contre, je suis resté un grand gosse face à ce type de projet. Parce que j’aime l’enthousiasme que cela suscite chez leurs auteurs comme chez mes lecteurs. Et je sais pertinemment que c’est ce genre d’expérience qui donne à certain l’envie de se jeter dans le grand bain en réalisant que ce n’est pas sorcier et à la portée de tout le monde de bidouiller un projet dans son coin.

Comme me l’écrit Benjamin, l’accès à l’information pour des projets open source et la création de circuits électroniques à bas coût est aujourd’hui clairement facilité. Autant en profiter.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 19 avril 2024MiniMachines.net

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box

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Les ZBox Pro External Graphics Box sont une proposition très intéressante du fabricant Zotac. A destination des professionnels, ces trois nouveaux boitiers graphiques externes reprennent les codes du MiniPC pour développer un service graphique plus évolué.

Avec des cartes graphiques Nvidia RTX Ada, les petits boitiers peuvent facilement être disposés sur un bureau en complément d’une tour classique ou d’un MiniPC. Ils peuvent également être fixés à un écran en VESA pour transformer ses capacités avec un ordinateur portable en mode sédentaire. On retrouve trois modèles distincts avec les ZBOX PRO AD2000 sous RTX 2000, le AD3500 sous RTX 3500 et enfin le AD5000 sous RTX 5000. Toutes ces solutions sont proposées sous un format MXM3.1 Type B avec leurs capacités respectives.

  ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD5000 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD3500 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD2000
SKU ZP-EGB-AD5000 ZP-EGB-AD3500 ZP-EGB-AD2000
Circuit graphique NVIDIA RTX 5000 Ada
16 Go GDDR6 256bit
MXM3.1 Type-B
2115 MHz Boost Clock – 115W TGP
NVIDIA RTX 3500 Ada
12 Go GDDR6 192 bit
MXM3.1 Type-B
2250 MHz Boost Clock –  115W TGP

NVIDIA RTX 2000 Ada
8 Go GDDR6 128-bit
MXM3.1 Type-B
2395 MHz Boost Clock – 115W TGP

Connectique 3 x DisplayPort 1.4a (7680×4320@60Hz)
1 x Thunderbolt 3
Kensington Lock Oui
LED  Signal d’alimentation
Alimentation DC 20V/180W
Refroidissement Dissipateur et ventilateur
 Dimensions 184.6mm x 184.6mm x 65.2mm
Compatibilité VESA Oui 100×100
Systèmes Compatibles Windows 11, Windows 10 IoT ENT LTSC, Ubuntu 22.04.3 LTS Linux
Accessoires Boitier secteur
Kit VESA et vis
Câble Thunderbolt
Manuel 

Je trouve l’ensemble de cette proposition très intéressante. Je ne connais pas le tarif demandé par Zotac pour ce modèle et vu le public visé, les différents ZBox Pro External Graphics Box ne seront probablement pas donnés. Mais l’idée est excellente et si le succès  est au rendez-vous, Zotac aura peut être envie de porter cette idée vers des modèles plus grand public.

 

J’aime particulièrement l’idée d’un boitier de ce format que l’on pourrait accommoder à plusieurs usages. L’ajout de cette option au dos d’un écran en VESA permettait une utilisation simple avec de multiples sources : MiniPC, portable ou tour plus classique. Il manque peut être un peu de connectique sur le boitier pour retrouver un système plus confortable pour un particulier, par contre l’emploi de cartes graphiques ADA n’est pas forcément la meilleure solution. Je pense plutôt à des produits graphiques plus milieu de gamme comme les RTX 3060 / RTX 4060 ou évidemment des solutions AMD ou Intel.

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box © MiniMachines.net. 2024.

Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H

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Deux processeurs ont été retenus sur ce Geekom GT13 Pro, un Core i7-13620H et un Core i9-13900H. Deux puces performantes qui se déploient ici dans une configuration en 35 watts de TDP et profitant d’un circuit graphique Intel Iris Xe pour de multiples usages possibles.

Le nouveau MiniPC de Geekom devrait sortir dans les semaines à venir et proposer deux variantes de base. Le Core i9-13900H qui est un 14 Coeurs (6P et 8E) proposant 20 Threads avec 24 Mo de Cache et une fréquence oscillant de 2.6 à 5.40 GHz. Et le Core i7-13620H qui propose 10 Coeurs (6P et 4E), 16 Threads, toujours 24 Mo de cache et de 2.4 à 4.90 GHz au maximum. Le premier embarque un Intel Xe  avec 96 EU à 1.5 GHz et le second un Xe 64 EU à 1.5 GHz. Deux puces très performantes même si, ici, Geekom les limite quelque peu en les faisant tourner à 35 watts au lieu des 45 watts maximum de leur capacité habituelle.

Autour de cette puce, le choix d’un support double SODIMM DDR4-3200 a été fait. Probablement pour des raisons de coût également. La DDR5 aurait évidemment été possible mais aurait alourdi la note. On pourra donc monter la mémoire vive à 64 Go. Le stockage du GT13 Pro est confié à deux unités M.2. Un 2280 de base en NVMe PCIe Gen4 x4 qui embarquera le système Windows 11 préinstallé et un 2242 supplémentaire en SATA3.

Pour le reste, on retrouve une connectique standard sur une base de Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211 et une face avant qui propose un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage et sur la partie arrière un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A supplémentaires, un double port USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et deux sorties vidéo HDMI 2.0. Invisibles sur les images, on retrouve également un port Antivol type Kensington Lock et un lecteur de cartes SDXC. La machjne pourra piloter 4 écrans en même temps avec les capacités DisplayPort des ports USB4.

Le tout mesure 11.24 cm de large comme de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur. Cela en fait une configuration très honnête sur le papier, d’autant que Geekom semble avoir soigné la ventilation avec un dispositif assez complet. Je suppose qu’il sera possible de remonter le TDP du processeur au dessus de la limitation des 35 watts dans le BIOS mais le constructeur garantit le GT13 Pro pendant 3 années et je comprends sa volonté de limiter la chauffe de l’ensemble.

Pas de prix et une date de commercialisation encore assez floue mais je mettrai le billet à jour lorsque j’en saurais plus.

 

Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H © MiniMachines.net. 2024.

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300

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Avec 5 cœurs, le U300 est une formule proposée par Intel à l’apparition des puces de 13e Gen « Raptor Lake ». le HUNSN BJ03 l’intègre pour proposer une alternative aux plus classiques « Alder Lake-N » plus largement présents sur le marché.

La formule de ce U300 est assez simple. Prenez un processeur comme le Intel N100 et ses 4 cœurs « E » pensés pour leur sobriété énergétique et ajoutez lui un cœur « P » pensé pour les performances. Enfermez le tout dans une enveloppe thermique « classique » de 15 à 55 watts et vous obtenez cette nouvelle formule. Le résultat est donc une solution 5 cœurs et 6 Threads, avec une gravure Intel 7, 8 Mo de mémoire cache, une fréquence maximale des cœurs E à 3.3 GHz et du cœur P à 4.4 GHz. Ajoutez à cela la prise en charge de deux canaux de mémoire vive pour un total maximal de 96 Go et un circuit graphique Intel UHD de 13e Gen à 1.1 GHz avec 48 EU… Et vous obtenez un « Intel N100 » boosté aux hormones de croissances.

Le HUNSN BJ03 embarque donc cette puce qui fera surtout des étincelles en single Core. Si sur la partie multi cœurs la puce se positionne au niveau des performances d’un Intel N305, le passage à un cœur P en single cœur joue évidemment à son avantage. On se retrouve a côtoyer des puces comme le Core i3-1305U soit quelque chose comme 50% plus rapide que le même Intel N305. La prise en charge PCIe évolue également avec une norme qui peut atteindre la Gen4 et un nombre de lignes qui passe de 9 à 20… Dernier point ? Le U300 prend en charge nativement le Thunderbolt 4 au contraire du Alder Lake-N.

Evidemment, il y a un bémol. On ne connait pas les prix exacts des puces Alder Lake-N mais il est assez clairs que Intel ne vise pas un segment très haut de gamme avec elles. Qu’il s’agisse des N95, N97, N100 mais également des N300 et N305 les prix semblent assez bas. Le Intel U300 est par contre fléché à un tarif indicatif de 193$ US. Soit plus que ce que demandent certains constructeurs pour un PC complet sous N95 ou N100 avec boitier, mémoire, stockage, alimentation et tout ce qu’il faut pour fonctionner. Evidemment, les tarifs publics d’Intel sur ces puces n’ont rien d’officiel mais il est vraisemblable que nous ne nagions pas du tout dans les mêmes eaux.

Ce U300 est ici intégré dans un MiniPC très « noname » baptisé HUNSN BJ03. La marque HUNSN propose pléthore de PC industriels qu’elle revend sous son nom de par le monde. Elle prend en réalité des catalogues de PC fabriqués par une usine tierce qu’elle décore de son logo. Le U300 a pour le moment surtout été utilisé dans ce type de machines et son apparition sur ce modèle pourrait aussi bien être un nouveau débouché qu’une « erreur d’aiguillage » du vrai fabricant.

Le boitier est assez classique avec un encombrement de 12 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur. On retrouve en interne un port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 et une baie 2.5″ pour un stockage SATA 3.0. La mémoire vive est confiée à deux slots SoDIMM DDR5-5200 pour un total annoncé de 64 Go. L’équipement interne est classique avec un port M.2 2230 pour un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique plus amusante qu’originale.

En façade, on retrouve deux ports USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière, un duo de ports USB Type-C avec DisplayPort, deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226V qui sont bizarrement disposés et deux sorties HDMI 2.0. On note que le refroidissement se fait via une aération et des ailettes sur le côté de l’appareil et non pas vers l’arrière. Sous l’engin, on retrouve les 4 supports d’une accroche VESA.

Pour le moment, l’engin est proposé à partir de 434.99€ en version 16/256 Go sous Windows 11 Pro sur Amazon, bien qu’il s’agisse à mon avis que d’un « lancement » du MiniPC que l’on devrait trouver sous plein de marques différentes. Les photos proposées ressemblent plus à des images de synthèse qu’à de vrais clichés. Le PC est stocké en Asie et la date de livraison est située entre le 30 avril et le 13 mai… Je pense que, comme souvent, il est assez urgent d’attendre. Le HUNSN BJ03 et tous les clones qui reprendront exactement ce même Intel U300 devraient débarquer tous en même temps dans quelques semaines avec probablement des solutions plus abouties ou plus intéressantes.

On trouve déjà un « Glovary » absolument identique ainsi qu’un « MNBOXCONET » et un « Rouafit » avec exactement ce même équipement, boitier et drôle de connectique Ethernet sur Amazon. J’imagine que la concurrence va sévir sur ces modèles assez rapidement.

Source Androidpc.es

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300 © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

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Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus  exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.

Un PC de bureau « Workstation » chez HP

L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.

Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.

Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.

Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.

En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel  avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.

Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.

Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.

Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.

 

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF © MiniMachines.net. 2024.

OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur

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OpenWRT One est la suite logique d’un projet porté par des programmeurs chevronnés. Il s’agit d’un écrin matériel destiné à recevoir la partie logicielle qu’est OpenWRT.

Sous ce nom étrange d’OpenWRT One se matérialisent en réalité deux projets. D’abord un projet logiciel très complet qui existe depuis des années qui est OpenWRT. Pour résumer simplement, il s’agit d’une distribution Linux extrêmement spécialisée et construite pour piloter des appareils spécifiques. Des routeurs dont ils vont remplacer le système originel pour une solution souvent plus compétente et surtout moins propriétaire. Une solution mise à jour de manière régulière et qui corrige des failles dont certains fabricants se moquent rapidement lorsqu’ils sortent les « vieilles » gammes de routeurs de leurs catalogues.

OpenWRT est libre, gratuit et s’appuie sur une architecture malléable pour s’adapter aux différents matériels rencontrés dans les routeurs. C’est un travail exceptionnel, encore une fois porté par une poignée de volontaires, qui a su libérer des centaines d’appareils de dizaines de marques différents. D’ailleurs si vous voulez savoir si votre materiel est compatible avec OpenWRT, une base de données regroupe l’ensemble des routeurs compatibles.

OpenWRT One

Le travail mené par OpenWRT est donc toujours le même depuis des années. On prend un materiel existant, un routeur la plupart du temps, parfois des choses un peu plus exotiques. Puis on l’analyse pour comprendre comment il fonctionne et enfin on implémente une image du système Linux pour coller à ses compétences afin de lui porter la distribution la plus adaptée à ses capacités. Son SoC est analysé, sa mémoire vive mais également les puces qui gèrent ses réseaux. C’est un travail de haute couture qui est probablement ingrat, enrichissant mais aussi frustrant. Frustrant car au delà de l’excitation liée au fait d’arriver à ses fins, il y a également la découverte d’un materiel parfois mal calibré, mal développé ou tout simplement pensé pour être limité dans ses capacités. Certaines marques fabriquent quasiment la même électronique pour toute leur gamme mais limitent artificiellement les capacités de certains produits en désactivant des fonctions.

C’est probablement de cette frustration qu’est née l’idée OpenWRT One. Un materiel conçu en amont pour coller aux besoins de la partie logicielle. Construit en offrant à la marque Banana Pi un cahier des charges des besoins, cette carte mère est un prototype de ce premier materiel censé devenir le routeur par excellence. On y retrouve un SoC MediaTek MT7981B sous double cœur ARM Cortex-a53 cadencé à 1.3 GHz accompagné par 1 Go de mémoire vive DDR4 et un stockage de type SPI NAND de 128 Mo. 4 Mo de stockage supplémentaire protégés sont également intégrés comme sauvegarde du système et enfin un port M.2 2230/2242 NVMe PCIe 2 X1 est disponible pour ajouter un stockage externe. On retrouve évidemment un support de pile pour l’horloge interne et toute une connectique dédiée au travail de routeur.

L’OpenWRT One présenté propose ainsi un USB 2.0 Type-A et un port d’extension mikroBUS ouvrant la voie à énormément de possibilités techniques. La partie réseau a proprement parler comprend deux ports Ethernet. Le premier en Gigabit classique et le second en 2.5 Gigabit. Un SoC Mediatek MT7976C prend en charge la partie Wi-Fi6 du dispositif. On peut supposer que l’ensemble de ces puces a été choisi par les deux parties que sont les développeurs d’OpenWRT et Banana Pi pour leurs comptabilité avec le projet. 

Sur les 14.8 cm de large et 10.1 cm de haut de la carte, on note la présence d’un port USB Type-C pour piloter le système embarqué et le programmer ainsi que des boutons spécifiquement conçus pour les développeurs et les mises à jour. On peut ainsi retrouver des boutons Reset et d’autres programmables. Un interrupteur pour distinguer les stockages internes est également présent pour faciliter les mises à jour. L’alimentation est assuré par une entrée 12 volts et une possibilité d’utilisation en Power over Ethernet via un module optionnel est également possible. 

Pas d’informations techniques plus détaillées sur un produit plus « classique » avec un enrobage qu’on jugera plus consensuel… On imagine qu’il sera possible de trouver rapidement des plans pour imprimer un boitier en 3D. Le prix de la carte devrait se situer sous les 100$. C’est plus cher qu’un routeur classique de grande marque mais l’objectif ici n’et pas spécialement de leur faire concurrence. Il sera toujours plus rentable d’acheter ou de récupérer un routeur fabriqué en masse par un fabricant tiers et de lui injecter OpenWRT que d’acheter l’OpenWRT One pour de simples raisons d’échelles commerciales. Mais les utilisateurs aguerris, programmeurs et bidouilleurs en tous genres seront probablement d’avoir un outil qui servira a accueillir du mieux possible la suite Linux plutôt que de devoir la contorsionner pour la faire rentrer dans un materiel pas prévu pour elle.

On note au passage l’excellent opération que ce produit représente pour Mediatek, deux puces ont été retenues ici. En suivant les recommandations proposées par ce prototype,  la marque peut établir de son côté un cahier des charges pour que ses futurs clients puissent construire des routeurs commerciaux compatibles du mieux possible avec OpenWRT.

Source : CNX Software

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Ô surprise, l’AI Pin n’est pas une expérience formidable

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Je ne vous ai pas parlé de l’AI Pin de Humane par le passé, plus par manque de temps qu’autre chose. Il faut dire que la commercialisation réservée aux Amériques ne faisait pas de ce produit une de mes priorité.

Aujourd’hui cependant je ne résiste pas à l’envie de vous faire un petit retour sur ce gadget car il met en lumière deux aspects intéressants du marché actuel. La communication autour de l’IA et les usages de cette technologie au détriment de toute logique.

Commençons rapidement par une présentation sommaire de l’objet. L’AI Pin est un assistant portable qui exploite à 100% une « Intelligence Artificielle » pour fonctionner. Il doit son nom à cette « AI » et au mot « Pin » qui désigne son côté broche. Le petit objet est en effet fixé à la poitrine à la manière d’un gros pins. Il est accroché soit par un système magnétique soit par une pince. Placé de façon a écouter vos ordres et avoir le même « point de vue » que vous. Sa caméra embarquée a le même regard que le porteur sur le monde. L’AI Pin contient une batterie, un SoC sommaire et une connexion à internet via une ligne mobile ou Wi-Fi. Il ne fait pas grand chose de lui même, toutes les données collectées et toutes les informations transmises proviennent d’un serveur dans les nuages. Ce qui implique un abonnement mensuel pour exploiter ces serveurs propriétaires. Un abonnement qui coute tout de même 24$ HT par mois est qui est totalement nécessaire pour l’utiliser. Avec un prix d’achat de 699$ HT, l’ensemble revient donc à un coup d’exploitation sur la première année de quelque chose comme 990$ HT soit 1 115€ TTC. Ce n’est pas donné, c’est le prix d’un excellent smartphone « classique » avec un abonnement très correct auprès d’un opérateur. Sans oublier que si vous ne voulez pas payer pour cet abonnement à 24 $ HT pièce vous transformez votre AI Pin en un mauvais presse-papier.

En échange de ces sommes conséquentes, Humane explique que vous aurez un assistant virtuel intelligent toujours et partout avec vous. Son principal argument est que l’objet vous permettre de vous passer de sortir votre smartphone de votre poche. Si « sur le papier » cela semble très prometteur, en pratique c’est totalement catastrophique. Les équipes de Humane ont surtout travaillé l’objet en tant qu’objet mais son IA est largement perfectible.

Les sites US ont reçu les appareils qu’ils avaient commandé pour test et dire que l’AI Pin souffre en ce moment d’un sévère retour de bâton est un doux euphémisme. L’appareil est médiocre dans la majorité de ses usages. Les fonctions de base comme demander des informations classiques sont peu pratiques. La météo ou le trafic sont mal compris quand ils sont questionnés et on se retrouve avec des informations concernant le mauvais lieu au mauvais moment en retour. Des éléments de guidage sont mal interprétées, la caméra embarquée ne sait littéralement pas lire de manière systématique l’image qui lui est présentée. Les usages les plus simples comme demander de jouer une musique sont totalement aléatoires.

Tant et si bien que la plupart des retours montrent un agacement très rapide à l’usage de l’objet. On passe très vite du côté assistant virtuel à dresseur d’une IA en Beta. Les testeurs essayent de corriger l’objet en lui répétant la question, en articulant mieux leurs phrases, en détachant les mots… Avant de sortir leur smartphone pour un résultat plus convaincant. Le petit appareil propose un petit projecteur laser 720p monochrome qui permet en théorie de pousser une information sur le creux de votre main, afin de pouvoir la lire. Ce projecteur est faiblard et l’image produite est souvent difficile à déchiffrer. L’autonomie globale est risible avec des batteries qui ne tiennent que 2 à 3 heures et un appareil qu’il conviendra de penser a recharger en permanence grâce à l’étui livré. Pire encore, la position accrochée à un vêtement laisse un sentiment de chaleur à l’utilisateur qui sent à son contact que la batterie le réchauffe. Et parfois assez fort, probablement à cause de la gestion de la recharge sans fil proposée.

Deux vidéos très critiques sur les usages de l’appareil a contraster avec la promesse faite par la marque.

Pire que tout, les interrogations que l’on formule à son appareil vous laissent en suspend. Quand on arrive à se faire comprendre, quand l’engin entend bien votre question et la traite correctement, le temps de la réponse varie entre 5 et 10 secondes. Cela n’a pas l’air très long comme cela mais c’est absolument énorme au quotidien. Attendre ne serait-ce que 5 vraies secondes ce que votre smartphone affiche en un instant c’est le jour et la nuit quand c’est multiplié encore et encore tout au long de la journée. Et pour peu que AI Pin comprenne mal votre question, que vous soyez obligé de la reformuler comme cela semble arriver souvent, les 5 secondes se transforment en une demie minute voir pire.

AI Pin n’emploie pas d’applications, cela vous rappellera sans doute le Rabbit R1

Les réponses aux questions sont régulièrement totalement fausses et cela de manière très grossière. L’IA en place ne comprenant pas forcément bien votre interrogation. Il arrive également qu’il réponde à côté ou… pas du tout. L’objet perdant la question dans les méandres du réseau sans jamais vous le signaler. Un élément qui est d’autant plus agaçant que le délai de réponse variant régulièrement, l’utilisateur reste dans l’attente sans aucun signe d’avancée ou de traitement. Il arrive qu’un smartphone mette du temps a traiter une information, souvent à cause d’un problème de connexion. Mais les outils sont pensés pour vous faire patienter en donnant un signe de vie, une icône qui tourne en rond ou autre élément qui montre qu’il y a un travail effectué en cours. Sur l’AI Pin, rien mis à part des LEDs qui clignotent assez confusément avant d’arrêter. Et cela semble nerveusement épuisant.

L’appareil dans son boitier de recharge

Il arrive également que l’ensemble des opérations soit fluide et que vous posiez une question et obteniez une réponse dans un délai assez court. Rendant l’AI Pin plus pratique que de sortir un smartphone. Mais ces interactions réussies sont loin d’être la norme. Si il est possible de faire traduire une simple phrase d’une langue vers une autres assez efficacement, certains usages pourtant des plus logiques pour ce type d’appareil ne sont tout simplement pas pris en charge. On ne peut pas demander à son assistant de lancer un minuteur par exemple. Il ne sait pas le faire. Impossible de lui demander de jouer une musique sur Spotify, Deezer, Amazon Music ou autre, il ne connait que Tidal qu’il gère… très mal. Demander à votre appareil de créer une liste de course est possible mais cela ne fonctionne pas vraiment de manière régulière. La caméra embarquée permet de « piloter » l’appareil via des gestes mais qui ne sont pas forcément faciles a retenir et parfois mal interprétés. Pourquoi cela ? Parce que tout est géré par une IA, rien n’est piloté par des voies pré-écrites à l’avance comme avec une application. L’IA peut mal comprendre, mal interpréter ou se comporter très bêtement…

Pour finir, la batterie semble au mieux médiocre en terme de durée de vie malgré la possibilité d’ajouter plus d’autonomie via un système de remplacement assez malin. La partie intérieure qui vient accrocher magnétiquement l’AI Pin à votre vêtement est également une batterie qui fonctionne sans fil pour alimenter l’appareil. Une autre batterie est intégrée dans l’objet lui même ce qui permet de remplacer l’unité secondaire « à chaud », sans rien éteindre.

L’AI Pin pour quoi faire ?

La grande question est là. A quoi sert réellement cet AI Pin qui « raisonne » mal, coute fort cher et ne parvient pas a être suffisamment efficace pour qu’on ne lui préfère pas son smartphone au bout de quelques essais ? A rien. Enfin, à rien de plus que ce que permet déjà de manière plus intéressante, intime et efficace, un smartphone. Poser une question à une IA est déjà possible oralement avec une oreillette Bluetooth depuis des années. Prendre une photo également avec l’avantage de pouvoir la… cadrer ? Le point de vue d’une photo prise d’une poche de chemise un peu au hasard n’étant pas forcément le meilleur pour documenter les choses ou faire de la reconnaissance d’objet assistée par une IA. Sans compter la qualité moyenne de la prise de vue liée à une lentille poussant assez fort les déformations périphériques.

Et pour tout le reste, rien ne semble plus efficace avec l’AI Pin qu’avec un smartphone. Objet que l’utilisateur conservera de toutes façons dans sa poche quoi qu’il advienne. Personne avec un AI Pin fera une croix sur son téléphone. Même si le gadget était parfaitement efficace, il ne remplacera pas d’autres appareils et ne fera au mieux qu’ajouter du confort en libérant vos mains. Il est de toutes façons nécessaire d’employer un périphérique avec un écran pour surfer sur le site de Humane et lire le résultat de vos demandes : photos, petits films de 15 secondes max et listes y sont affichés. C’est donc un achat gadget par excellence qui ne sera jamais aussi indispensable qu’un smartphone aujourd’hui. Jamais un assistant de ce type ne vous permettra de remplacer les produits existants, ce n’est qu’une voie détournée pour arriver à une expérience déjà possible.

Que retenir de cet AI Pin ?

L’AI Pin est à mon avis plus une expérience sociale qu’un véritable objet intelligent. Tout l’objectif de Humane étant de vendre ce premier lot d’appareils avant de disparaitre dans les limbes des sociétés oubliées. Je ne sais pas réellement quel sera leur avenir mais le fait d’avoir oser livrer cet engin dans ces conditions est suicidaire pour une société. Personne ne va avoir envie d’acheter cet appareil hors de prix. Le coût de l’infrastructure ne sera pas viable et je ne donne pas beaucoup de temps  avant que ces joujoux à 700$ soient inexploitables parce que Humane aura mis la clé sous la porte.

Comme d’habitude le marketing a ici joué avec un mot clé à la mode. La promesse d’une « Intelligence Artificielle » a semble t-il fait des merveilles et de nombreux internautes en Amérique du Nord se sont laissés séduire par un discours plus proche de la science-fiction que du réel. Et en se penchant sur le projet d’un peu plus près on comprend que les motivations de nombreux internautes n’étaient pas vraiment d’acheter un assistant virtuel pratique mais plutôt d’acquérir un nouveau marqueur social. Le gadget à la mode du moment.

Pouvoir exhiber son AI Pin sur sa veste était sans doute vu comme un « must have » par certains utilisateurs. Un moyen de se démarquer tout en faisant l’étalage de ses richesses. En toute logique cet appareil n’apporte rien à qu’on ne puisse pas retrouver sur un smartphone déjà dans notre poche. Smartphone qui dispose d’outils fiables pilotés par des sociétés indépendantes. Smartphone qui, malgré son côté parfois gadget, est totalement admis socialement.  

Ce qui me fascine surtout c’est de voir a quel point ce produit a été pensé avant tout pour son exubérance. Il est là pour s’étaler, se montrer, faire voir à tout le monde que vous le possédez. Qui veut vraiment poser une question à l’oral à sa poche de veste ? Qui va prendre un rendez-vous avec cet objet en lui parlant ? Avec ce niveau d’intimité ? Qui va accepter de se former à un nouvel usage, a séparer calmement les syllabes de ses phrases, a dompter un langage des signes pour un résultat aléatoire et couteux ? Qui veut avoir un truc accroché sur soi en permanence, chromé en option (à 100$) et peu discret. Surtout quand il coute aussi cher ? Avec le risque de le décrocher et de le faire tomber, de l’écrabouiller dans un endroit un peu bondé ? La réponse a cette question est simple : Deux catégories de personnes sont susceptibles de céder à cette promesse. D’abord les gens qui ont y trouver un intérêt économique a l’exhiber. Des « influenceurs » ravis d’avoir un nouveau joujou a adorer ou à haïr, peu importe du moment que cela leur permettre de construire une « story » autour. Ensuite des gens qui sont en attente d’un retour permanent des autres, totalement insécures dans leurs choix de vie et qui vont avoir envie qu’on les voie au travers de ce nouveau prisme social. 

L’important de la promesse de Humane n’était pas tant de fournir un service mais de promettre aux possesseurs de cet objet d’avoir en leurs mains un artefact du futur. Un objet a exhiber à leur poche de veste exactement comme une médaille technologique. La preuve de leur technologisme en quelque sorte. Du même acabit que les pseudos robots d’intérieur aux compétences promises absolument folles mais qui n’ont jamais pu faire mieux que doucher les plus enthousiastes. Les « wearables » inexploitables et autres produits du genre.

Le problème pour Humane n’est pas très grave. La marque a réussi a vendre un tas de ces gadgets peu aboutis à une floppée de gens qui seront ravis de pouvoir s’en plaindre. Je suppose qu’il n’y aura pas d’AI Pin 2.0 et que la douche a été suffisamment froide pour tout le monde. La boite a déjà commencé a licencier en janvier dernier et ses dirigeants « anciens d’Apple » sauront se recaser ailleurs sans prendre en compte la casse humaine et écologique de leur entreprise. C’est le problème de ces appareils qui surfent sur une mode ou un terme technique. La frontière qui sépare l’objet à la mode de l’objet ridicule est bien mince. Il ne faut parfois qu’un instant pour que l’on passe de la fierté d’arborer un appareil à l’envie irrépressible de le faire disparaitre par peur de passer pour un imbécile. Il fût une époque où tout le monde avait un smartphone Blackberry et ou les plus tendance arboraient des Google Glass. Et, du jour ou lendemain, ces appareils sont devenus synonymes de ringardise. Porter un AI Pin est déjà le meilleur moyen de passer pour quelqu’un qui cède un peu trop facilement aux sirènes du marketing. Et il sera dur de prouver le contraire en faisant une démonstration technologique à son interlocuteur.

Comme d’habitude avec ces objets « magiques » présentés au détour d’une nouvelle technologie. Ils sont là pour faire gagner de l’argent à ceux qui vont raconter leur histoire, pas spécialement pour que les gens puissent s’en servir un jour.

 

Le Rabbit R1 est un presse papier en puissance

Ô surprise, l’AI Pin n’est pas une expérience formidable © MiniMachines.net. 2024.

Les cartes Odroid-H4 débarquent sous Intel Alder Lake-N

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La gamme Odroid-H4 prend donc le relais de la Odroid-H3 sortie sous processeur Jasper Lake en 2022. La nouvelle venue reprend donc le flambeau d’une gamme complète de solutions qui a débuté en 2018 avec la Odroid-H2 sous Celeron J4105. 

Cette nouvelle gamme comporte trois cartes Odroid-H4. Les deux premières son équipées d’un processeur Intel N97 et la plus haut de gamme  un Core i3-N305. Toutes font la même taille avec un format de 12 x 12 cm et sont dissipées passivement. Hardkernel propose un kit pour adapter ce format particulier sur un plus classique Mini-ITX d 17 x 17 cm. L’équipement secondaire en mémoire et stockage de base est identique avec une information assez intéressante au passage.

Les trois cartes affichent un slot de mémoire vive DDR5-4800, les processeur Alder Lake-N ne gérant pas le double canal. Mais Hardkernel indique que ses solutions sont compatibles avec des modules de 48 Go de mémoire vive. Pour rappel, officiellement cette gamme de processeur est limité à 16 Go de mémoire vive. Officieusement des tests ont été faits sur certains produits avec des modules de 32 Go mais je n’avais jamais vu de confirmation d’un support d’autant de mémoire vive.

La partie stockage est confiée à un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 x4 et un socket pour accepter un eMMC présents sur toutes les cartes mais la Odroid-H4+ et Odroid-H4 Ultra proposent en plus 4 ports SATA 3 pour des stockages supplémentaires. 

La connectique et les capacités des cartes en détail

  • A. CPU (Intel N97 or N305 )
  • B. 1 x DDR5 SO-DIMM slots (Single channel memory support)
  • C. 1 x M.2 PCI Express Module Socket (NGFF-2280)
  • D. 1 x eMMC (Embedded Multimedia-Card) Socket
  • E. 4 x SATA Power Connectors (2.5mm pitch, JST-XH compatible connector)
  • F. 4 x SATA3 6.0 Gb/s Data Connectors
  • G. 1 x DC Power Jack
  • H. 2 x USB 3.0
  • I. 2 x USB 2.0
  • J. 1 x HDMI 2.0
  • K. 2 x DisplayPort 1.2
  • L. 2 x RJ45 Ethernet Ports (10/100/1000/2500)
  • M. 5 x System LED Indicators
  • N. 1 x Peripheral Expansion Header (24-pin)
  • O. 1 x Power Switch
  • P. 1 x Reset Switch
  • Q. 1 x Backup Battery Connector (2-pin)
  • R. 1 x Active Cooling Fan Connector (4-pin)
  • S. 1 x Audio out, 1 x Audio in, 1 x SPDIF out

 

La connectique est assez large avec trois sorties vidéo : un HDMI 2.0 et deux DisplayPort 1.2. Le reste des ports comprends 4 USB Type-A, une paire de USB 3.0 et une en USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 Gigabit piloté par un chipset Intel I226-V, une sortie SPDIF audio ainsi que des ports jack 3.5 mm casque et micro séparés. Les version H4+ et H4 Ultra proposent en plus un second port Ethernet 2.5 Gigabit.

Les trois cartes proposent également 24 broches avec 2 I2C, 1 UART, 1 HDMI-CEC et 3 broches USB 2.0 supplémentaires ainsi qu’un support pour connecter un bouton de démarrage. Au final, la carte peut donc être facilement intégrée et se transformer suivant les modèles en pseudo NAS, en routeur et même en lecteur multimédia avec en prime une sortie audio numérique pour piloter un ampli A/V un peu ancien. Si on additionne en plus des fonctionnalités sympathiques comme la gestion du Wake On Lan par exemple font de ces solutions des modèles très intéressants pour de nombreux usages. 

Harkernel a publié un très long document montrant les performances de ces cartes dans divers scénarios. Un ensemble d’informations qui permet de faire son choix entre les différents modèles.
La différence de prix entre les cartes: 

La Odroid-H4 est proposée à 99$ HT, le modèle H4+ est proposé à 139$ HT et la version Odroid-H4 Ultra à 220$ HT. Comme d’habitude les frais de port ne seront pas donnés chez Hardkernel.

 

  ODROID
H2+  
(‘2020 Jun)
ODROID
H3  
(‘2022 Oct)
ODROID
H3+  
(‘2022 Oct)
ODROID
H4  
(‘2024 Apr)
ODROID
H4+ 
(‘2024 Apr)
ODROID
H4 Ultra  
(‘2024 Apr)
Processor            
CPU (Intel) Celeron J4115 Celeron N5105 Pentium N6005 Processor N97 Processor N97 Core™ i3 Processor N305
Code name Gemini Lake Jasper Lake Jasper Lake Alder Lake-N Alder Lake-N Alder Lake-N
Launch date Q4’17 Q1’21 Q1’21 Q1’23 Q1’23 Q1’23
Microarchitecture Goldmont Plus Tremont Tremont Gracemont Gracemont Gracemont
Cores / Threads 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 8C8T
Cache 4 MB 4 MB 4 MB 6 MB 6 MB 6 MB
AVX2 (Advanced Vector Extensions) No No No Yes Yes Yes
TDP 10W 10W 10W 12W 12W 15W
Single Thread Burst Frequency (GHz) 2.5 2.9  3.3 3.6 3.6 3.8
Memory            
Max. Memory address space (GB) 32 64 64 48 48 48
Max. Memory Speed (MT/s) DDR4-2400 DDR4-2933 DDR4-2933 DDR5-4800 DDR5-4800 DDR5-4800
iGPU (Intel UHD Graphics)            
Burst Frequency (MHz) 750 800 900 1200 1200 1250
Execution Units 12 24 32 24 24 32
Video outputs            
HDMI 1 1 1 1 1 1
DisplayPort 1 1 1 2 2 2
PCIe (via NVMe slot)            
Generation Gen 2 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3
Lanes 4 4 4 4 4 4
Compatibility with optional 
4-ports 2.5GbE
Net Card
Yes Yes Yes Yes Yes Yes
IO ports            
USB 2.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
USB 3.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
2.5GbE 2 ports 2 ports 2 ports 1 port 2 ports 2 ports
SATA III 2 ports 2 ports 2 ports No 4 ports 4 ports
24pin IO Expansion ports I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2
  USB 2.0 x 1 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3
  UART x 2 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1
  HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1
  Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1
Others            
Optional Cooling Fan 92 mm 5 Volt
mini 4pin connector
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Dimensions 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in)
Recommended Power Supply 1 60W 60W 60W 60W 60W 60W
Recommended Power Supply 2
for supporting booting
with 3.5″ hard disks
133W 133W 133W 133W 133W 133W
Unlimited Performance Mode No Yes Yes Yes Yes Yes
Security (TPM 2.0) Couldn’t be supported fTPM enabled
(Will run Windows 11 out of the box)
Hardkernel H-series cases DIY assembly
Translucent Blue Acrylic
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
A classic GameCube-style case will be released in May or June separately.
Certifications FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS
Pricing $119 $129 $165 $99 $139 $220

 

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GMK G5 : un MiniPC sous Intel N97 dans un châssis de 2022

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Le GMK G5 embarque une puce Intel N97, on retrouvait exactement le même engin il y a quasiment un an en mai 2023 avec le Topton M6S sous Intel N100. Mais ce n’était pas la première sortie de ce format puisque le boitier était déjà à l’ouvrage en 2022 avec un Celeron N5105 à bord

Le logo « Celeron » toujours présent…

Ici, le GMK G5 se distingue donc par l’emploi d’un Intel N97, une puce très proche du N100 mais qui pousse un peu plus loin ses fréquences avec notamment un circuit graphique tournant à 1.2 GHz contre 750 MHz. En échange, elle a la mauvaise idée de doubler son TDP qui passe de 6 à 12 watts. Une chaleur que le petite boitier de 7.2 cm de côté pour 4.5 cm d’épaisseur va devoir encaisser avec une ventilation probablement plus intense.

On retrouve également un total de 12 Go de mémoire vive LPDDR5-4800 soudée à la carte mère ainsi qu’un stockage M.2 2242 SATA3. Vendu en barebone comme en versions allant de  256 Go à 1 To de stockage, le MiniPC ne semble pas proposé avec un système d’exploitation.

Pour le reste, c’est très classique. Outre le module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 intégré, on retrouve un double port USB 3.2 Type-A à l’avant, un port USB 3.2 Type-A à l’arrière ainsi qu’un Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, deux HDMI 2.0 et même un lecteur  de cartes MicroSDXC sur le côté. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 est également présent.

Rien de vraiment neuf et une machine pas très intéressante pour le moment. Outre la peur d’un processeur qui fera souffler très fort la ventilation, le prix de l’engin est totalement injustifié. Il est fort probable que ce GMK G5 ne soit tout simplement pas encore sorti de l’usine qui le fabrique et que la marque l’annonce d’abord sur AliExpress pour tâter le terrain. Le site officiel de GMK ne le propose pas pour le moment. Le prix du modèle Barebone est de plus de 231€ avec un code promo de 29€ ce qui reste très cher pour un N97 avec 12 Go de mémoire sans stockage. D’autant plus que la marque s’assure que personne ne le commandera avec des frais de port de plus  de… 85€.

Il faudra regarder d’ici la mi mai quel sera le véritable tarif de cette machine.

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La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande

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La tablette Windows Minisforum V3 tente un tour de force en intégrant un processeur Ryzen 7 8840U dans un châssis ultracompact de 14 pouces. Un exercice difficile qui se solde par un tarif assez élevé.

C’est assez logique, l’objet est assez intriguant et on a bien envie de voir ce que donne cette combinaison d’un processeur assez puissant dans un format de ce genre. L’intégration n’a pas du être une tâche aisée et les personnes intéressées par ce format seront sans doute intriguées. C’est néanmoins un pari assez complexe pour le constructeur qui joue ici loin de sa zone de confort. On connait Minisforum pour ses MiniPC. Une galaxie de minimachines assez séduisante que la marque propose depuis des années, mais la voir débarquer sur le marché des tablettes est un autre défi à relever. La Minisforum V3 va donc devoir séduire et le fait d’être proposée dans une unique version haut de gamme ne va pas rendre la tâche facile. 

Qu’est ce qu’on a au final pour cette coquette somme de 1359€ ? D’abord un écran de 14″ donc, qui affiche en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie certifiée 100% DCI-P3 pour 500 nits de luminosité maximum. Tactile, la dalle est également compatible avec la norme MPP2 pour exploiter un stylet actif. Minisforum en offre un d’ailleurs pour les premières réservations de sa tablette avec une protection d’écran et une pochette en plus.

Un clavier amovible à la manière des Surface de Microsoft est systématiquement proposé. Il est disponible en deux formats, le QWERTZ Allemand ou le traditionnel QWERTY Anglais. Pas de version AZERTY de prévue pour le moment et il n’est pas possible de commander l’engin sans clavier.

Le processeur est un AMD Ryzen 7 8840U qui propose 8 cœurs Zen 4, 16 Threads et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Un NPU Ryzen AI développant 16 TOPS d’accélération de calculs d’IA est également présent, ce qui autorise le calvier à arborer la fameuses touche Copilot de Microsoft sur certains clichés et le logo de Minisforum sur d’autres… Ce processeur performant est refroidi grâce à un double ventilateur intégré au châssis lui même fabriqué en alliage aluminium-magnésium. De quoi encaisser 28 Watts de TDP en continu. Soit le TDP moyen du processeur qui peut évoluer de 15 à 30 watts suivant les scénarios. 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 sont intégrés par défaut, associés à un stockage NVMe de 1 To au format M.2 2280 même si je doute que l’accessibilité de l’ensemble soit formidable pour pouvoir faire évoluer ce poste.

Parmi les fonctionnalités les plus intéressante du dispositif, on note la possibilité de l’employer commun un écran secondaire grâce à un connecteur VLink. De telle sorte que si vous utilisez un ordinateur portable par exemple, vous pourrez l’associer à celui-ci pour obtenir un écran DisplayPort de 14″ en plus. On note également la présence d’un ensemble de quatre haut parleurs, d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un lecteur d’empreintes digitales, d’un capteur frontal de 5 mégapixels avec autofocus, d’un lecteur de cartes SDXC UHS-II bienvenu et de deux ports USB4. Ces ports permettront de connecter un circuit graphique externe pour profiter de performances supérieures… On pourra donc retrouver un dock graphique complet pour un usage sédentaire très performant ainsi que la possibilité de se servir d’une puce nerveuse en mobilité. Une béquille offre enfin la Minisforum V3 de se tenir debout de manière classique. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également de la partie.

Le constructeur annonce une autonomie de 8 heures en continu grâce à une batterie 50.82 Wh sans plus de précision sur son mode de calcul. L’autonomie sera le nerf de la guerre sur ce modèle, l’usage d’un engin de ce calibre en vraie mobilité peut avoir du sens pour certains utilisateurs mais il faut pouvoir retrouver la performance de son circuit AMD pendant assez de temps sur une journée pour que cela aie vraiment du sens. La  recharge sera assurée par un bloc secteur PowerDelivery de 65 watts et l’ensemble tournera sous Windows 11 Pro.

Le tout mesure 31.8 cm de large pour 21.3 cm de haut et 9.8 mm d’épaisseur pour un poids total – hors clavier – de 930 grammes.

D’un point de vue plus pragmatique, l’engin est proposé à 1359€ au lieu des 1699€ affiché comme prix public. La tablette devrait être expédiée d’Asie à la fin du mois de mai et vous pouvez grignoter 30€ supplémentaires sur son prix avec le code V3EBB1A1YQVA, ce qui fait descendre son tarif à 1329€ avec les petits cadeaux offerts pour cette version 32Go/1To.  Pas un mauvais prix mais un engin qui a encore tout à prouver d’un point de vue technique et fonctionnalités.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande © MiniMachines.net. 2024.

SolidRun Bedrock R8000 : un Ryzen 9 8945HS fanless

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Dans la continuité de leur précédent travail, les Bedrock R8000 se positionnent comme des solutions professionnelles construites désormais avec des processeurs AMD Ryzen Hawk Point. Dans un format compact, ces engins proposent un fonctionnement totalement passif.

Les Bedrock R8000 visent des usages industriels et ne seront pas des plus abordables à priori. Ils peuvent fonctionner 7 jours sur 7, 24H sur 24 et sans risquer grand chose d’un point de vue environnement de travail. Trois formats de ces machines sont annoncés en fonction de la puce intégrée. Les processeurs jusqu’à 30 watts de TDP s’intégreront dans un châssis de 16 cm de haut pour 13 cm de profondeur et 4.5 cm de large pour 0.9 litre seulement. Les puces avec un TDP de 60 Watts nécessiteront des ailettes de dissipations plus massives avec 7.3 cm de large pour 1.5 litre. Enfin, des versions « light » sans ailettes ne feront que 21.9 cm de large pour 0.6 litre. Comparez cela avec une brique de lait de 1 litre pour vous aider à vous rendre compte du rapport compacité/performance de l’ensemble.

Les deux modèles les plus épais fonctionnent de manière très classique avec des ailettes qui, dirigées vers le haut, vont fonctionner par convection classique. Le plus petit se servira juste de l’aluminium de la paroi de son châssis comme d’un dissipateur. Un ensemble de caloducs viendra dans tous les cas coiffer le processeur pour transférer la chaleur sur un maximum de la paroi disponible d’un côté tandis que de l’autre, un système de conduction de chaleur optimisera les transferts des autres composants.

La série Bedrock R8000 pourra embarquer des Ryzen 8840U comme solutions de base mais également des Ryzen 8845HS et même des Ryzen 9 8945HS dans le modèle de châssis le plus encombrant. La carte mère acceptera deux slots SODIMM DDR5-5600 compatible avec la mémoire ECC et pouvant accepter jusqu’à 96 Go de RAM. On retrouvera également trois ports NVMe M.2 PCIe Gen 4 x4 que le constructeur pourra orienter au choix vers des stockages NVMe ou des accélérateurs d’IA. 

Le reste est classique mais très complet avec une connectique assez impressionnante. On retrouve trois ports USB 3.2 Type-A 5 Gbps, un port USB 3.2 Type-A 10 Gbps, un USB4, deux sorties vidéo au format Mini DisplayPort, un DisplayPort classique et un HDMI. La partie réseau n’est pas en reste avec pas moins de deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226. Intel que l’on retrouve également dans le module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 AX210 en interne. Enfin, une option modem 4G/5G sera également disponible. Des supports d’antennes amovibles permettront de passer la barrière du châssis en aluminium. Les boitiers pourront s’utiliser tels quels, debout, sur un support VESA ou être montés sur un rail DIN.

Pas de date ni de tarif pour le moment. SolidRun réserve ses Bedrock R8000 pour des acteurs industriels et il ne faut pas s’attendre a voir ces magnifiques joujoux aux prix habituels du marché.

SolidRun Bedrock R8000 : un Ryzen 9 8945HS fanless © MiniMachines.net. 2024.

Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To…

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Avec des cartes SDUC de 4 To, Sandisk (qui appartient  à Western Digital) propose de tenir au creux de sa main des centaines de milliers de clichés, de musiques ou autres documents numériques mais aussi de longues heures de vidéo. Une évolution logique qui suit les capacités toujours plus folles des appareils de notre quotidien.

Cette première carte de si haute capacité est évidemment un énorme tour de force. Même si le format SDUC n’est franchement pas répandu. La probabilité que votre appareil photo numérique, votre camera ou votre ordinateur soit capable de la prendre en charge est quasi nulle et outre le tarif du média lui même – que l’on ne connait pas pour le moment – il faudra donc compter sur une mise à jour de votre équipement pour en profiter. La carte Sandisk SDUC sera au format UHS-I Class 10 avec un débit officiel de 104 Mo/s ce qui nécessitera donc quelques bonnes minutes pour la vider.

Des modèles SDUC en 128 Go et jusqu’à 2 To seront également proposés. Sandisk a également mise  en avant des nouvelles cartes Extreme Pro UHS-I de 2 To en SDXC et MicroSDXC, tout comme il a présenté des modèles SD Express de 128 et 256 Go dans les deux formats. Des modèles pas encore détaillés mais dont les débits devraient être équivalents à des SSD NVMe avec entre 700 et 800 Mo/s en lecture séquentielle. De quoi apporter des capacités supérieures à de nombreux produits. Si l’arrivée de solutions très rapides sont une bonne chose à mon avis, comme je vous le disais avec les annonces de Samsung en Mars dernier, je suis plus circonspect pour les cartes de très haute capacité.

En 2019, j’ai rencontré un photographe, un vrai. Un qui vadrouille de par le monde à la recherche de beaux clichés. Un qui fait des livres, qui illustre des magazines et qui s’envole en reportage sur des sujets incroyables, terrifiants ou tout simplement magnifiques. Et face à son équipement et ses compétences, je lui ai posé pas mal de questions. Une de celles-ci était liée à son approche de la sauvegarde. Dans ma tête, l’arrivée des cartes mémoire de plus en plus hautes en capacité était une excellente nouvelle. Pas forcément pour lui.

Sa principale peur était de perdre ses clichés à cause d’une carte défectueuse. Un problème qui lui était déjà arrivé par le passé, tout comme il a pu perdre des images à cause de pellicules problématiques. Entre les cartes abimées, les soucis de formatage, les conditions atmosphériques ou autres impondérables, son objectif n’était surtout pas de centraliser toutes ses données sur un seul poste au risque de tout perdre mais plutôt de privilégier des cartes numérotées de taille correctes, réputées pour leur résistance. Il préférait ne pas remplir à fond une carte et la changer chaque jour pour avoir des archives plus « propres » avec une carte par jour plutôt que de faire tenir une semaine de reportage sur un seul support.

Un prototype de carte SD Express de Sandisk en 2018

Sa principale anxiété au niveau des supports était de trouver un point d’accès au réseau pour sauvegarder ses clichés dans les nuages. Là où il serait sûr qu’ils seraient en sécurité. Et ce n’est pas toujours facile car les réseaux peuvent être très lents et les accès à des machines compliqués. Le fait de devoir compter sur un système de sauvegarde trop complexe est également un souci car certaines machines ne savent pas reconnaitre son lecteur de carte mémoire format clé USB qu’il emmène avec lui. Il possède bien un ordinateur portable durci pour ses reportages mais c’est là aussi parfois compliqué de le garder toujours avec soi. Etre obligé de lire une carte de 128 Go avec un lecteur local en USB 2.0 est une expérience assez traumatisante. Son choix est donc de privilégier des cartes mémoire de 64 ou 128 Go, très résistantes, d’acheter des protections pour les mettre à l’abri de la poussière, du sable et de l’humidité et de ne pas chercher à tout regrouper. Le poids d’une carte n’étant pas un souci, les multiplier n’est pas non plus un problème. Même si les modèles qu’il choisit sont assez chers, en perdre une n’est pas une catastrophe. C’est pour toutes ces raisons que dans son cas il ne voyait pas forcément les annonces du format SD Express qui théorisaient des cartes 128 To dès 2018 comme la panacée pour son travail.

Reste les autres usages. Comme signalé avec les annonces SD Express de Samsung. Des portables, smartphones, ConsolePC et autres appareils pourraient largement profiter des nouveaux débits et des énormes capacités de ces cartes pour le futur.

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To… © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM690 Pro : un barebone Ryzen 9 6900HX abordable

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On ne change pas une recette qui marche, le Minisforum UM690 Pro est bien la preuve que ce vieil adage est toujours d’actualité puisqu’il s’agit du troisième « 690 » de la marque.

Minisforum UM690 Pro

En 2022 sortait le UM690 de base, déjà sous Ryzen 9 6900HX mais proposé à l’époque comme un modèle très haut de gamme. La puce était récente, le constructeur a capitalisé dessus pour mettre en avant son modèle. Fin 2023, un second modèle baptisé 690S embarquait toujours le même processeur mais avec la promesse d’un refroidissement plus efficace. Voici donc le Minisforum UM690 Pro, une version qui apporte quelques modifications en plus sur le modèle de 2023.

Outre la mise à jour du système de refroidissement hérité de la version « 690S », on retrouve des changements majeurs. La base est toujours la même, le Ryzen 9 6900HX embarque 8 cœurs et 16 Threads allant de 3.3 à 4.9 GHz pour 45 watts de TDP. Il propose un circuit graphique Radeon 680M en RDNA2 avec 12 coeurs qui propose d’excellentes performances en 2D et 3D comme en vidéo. Un duo de ports SODIM DDR5 est toujours présent pour embarquer officiellement jusqu’à 64 Go de mémoire vive. 

Là où l’engin commence à se démarquer, c’est au niveau du stockage. L’ancien modèle mélangeait un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et une baie 2.5″ SATA3. Le nouveau proposera deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Les SSD 2.5″ n’étant plus aussi intéressants qu’en 2022 aujourd’hui, l’évolution semble logique. Autre mouvement interne, le module Wi-Fi a été mis à jour pour une solution Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 contre un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 auparavant. Toujours d’un point de vue réseau, un second port Ethernet 2.5 Gigabit apparait à l’arrière du châssis pour piloter deux réseaux distincts.

Ce dernier point change évidemment la disposition de la connectique globale de la machine et Minisforum en, profite pour un petit ravalement technique. On passe ainsi à quatre sorties vidéo, par exemple, avec un HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 et deux USB4 Type-C, un en façade et un à l’arrière. L’engin propose également quatre ports USB 3.2 Gen 2 distribués par paires en façade et au dos de l’appareil. Un jack audio combo 3.5 mm complète cet équipement.

Même si l’usage quadruple écran ne sera pas formidable, l’idée d’avoir un câble qui passe devant la machine reste toujours assez compliquée pratiquement parlant, Minisforum a raison de proposer l’option. Elle peut dépanner dans des situations complexes ou temporaires. 

Pour le reste, l’engin garde sa compatibilité VESA, reste facilement accessible pour changer mémoire vive et stockage, profite d’une ventilation efficace et peu bruyante en usage classique et devrait être de dimensions équivalentes aux modèle précédents. Je dis devrait car Minisforum a perdu sa bonne habitude d’indiquer la taille de ses MiniPC… C’est très bête de proposer une fiche technique pour un engin dont l’argument de base est la compacité en omettant d’indiquer ses dimensions. Le UM690 de base mesurait 12.8 cm de large pour 12.7 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur. Le nouveau venu devrait être dans les mêmes eaux.

Question tarif enfin, sur le site Européen de la marque, le modèle « Barebone » n’est pas encore disponible. Il est listé à 429€ ce qui est assez correct pour une machine de ce type. La version 32 Go / 1 To avec Windows 11 est à 609€ depuis l’enstrpôt Allemand. Le modèle 64 Go / 1 To est quand à lui proposé à 719€ mais  en stock à Hong-Kong.

A noter que le Minisforum 690S est quant à lui disponible dans les 3 versions à des prix respectifs de : 389€ en barebone, 569€ en 32Go/1To et 649€ en 64Go / 1 To. Attention cependant, ce second modèle n’est pas en stock direct chez Minisforum mais à Honk-Kong qui transitera d’abord via le  stock Allemande de la marque avant d’atterrir chez vous .Les délais seront donc plus proche des 20 jours que des 7 jours.

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Avec Battlemage, Intel conforte sa position

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Alors que le marché et ses commentateurs ont eu bien du mal à cerner l’offre d’Intel quand les cartes graphiques ARC Alchemist sont sorties, on parle d’une nouvelle salve de circuits avec les Intel Battlemage d’ici la fin de l’année. 

Début 2022, dans un marché encore en crise d’approvisionnement, Intel commercialise les cartes ARC Alchemist. Cette architecture est alors scrutée avec une vision très classique du marché graphique. C’est à dire par le petit bout de la lorgnette qui juge les produits concurrents depuis la plus haute marche du podium. Et, évidemment, l’offre d’Intel n’arrive pas au niveau des meilleurs produits signés Nvidia et AMD. 

L’objectif d’Intel n’était pas là. Proposer en quelques années un circuit qui aurait réussi à rattraper, voir surpasser, les cartes concurrentes qui bénéficient de décennies de recherche et développement, parait être un fantasme un peu puéril. Intel ne cherchait pas à battre ses concurrents mais plutôt à mettre le pied dans la porte. La marque ne visait non pas l’excellence mais l’alternative. Si beaucoup d’acteurs du monde de la carte graphique ou du portable mettent en avant des machines d’exception en envoyant à la presse les plus belles déclinaisons de leurs appareils, les clients font, quant à eux, des compromis. Quand Intel sort Arc Alchemist, Intel vise un milieu de gamme correct et abordable. C’est à dire ce que cherche la majorité des utilisateurs.

Cette première étape était indispensable pour se frotter au marché, montrer le sérieux de l’offre et la capacité a la faire exister. Montrer aux constructeurs que ce n’était pas une passade et aux utilisateurs que les pilotes seraient à la hauteur. Sur ces deux postes ARC Alchemist a fait un incroyable travail de défrichage avec une augmentation continue des performances et une amélioration de la qualité de son affichage. Les fabricants de cartes en ont également profité pour proposer ces puces dans des formats délaissé par les autres circuits graphiques. Des cartes graphiques compactes, des modèles low profile ou au format MXM, De quoi rassurer tous les acteurs pour la seconde partie de l’opération. Alors que beaucoup de pseudo experts pariaient sur un abandon d’Intel après cet « échec » d’une offre en dessous de celle de ses concurrents, là encore une vision très orientée par la performance plus que l’usage réel, la marque serait sur les rangs pour proposer ARC Battlemage.

Intel aurait dans le collimateur une sortie pour la fin de cette année, afin de profiter des fêtes et des budgets qui sont généralement alloués à cette période. Une date où le fondeur aurait a lutter au coude à coude avec Nvidia et AMD qui sortiront leurs prochaines générations avec les GeForce RTX 5000 « Blackwell » et les Radeon RX 8000 en RDNA 4. Une date donnée par le passé lors de présentations de son calendrier de sorties à ses investisseurs. Intel avait annoncé une disponibilité sur 2023-2024 et il ne restera alors plus beaucoup de temps pour respecter ce calendrier.

Je ne me fais pas du tout d’idée sur ces nouveaux circuits graphiques, ce seront encore des solutions milieu de gamme. Mais je suis sûr de deux choses. Les cartes les plus haut de gamme font très plaisir aux commentateurs qui les reçoivent gratuitement modèle après modèle et qui jugent le marché au travers de l’unique prisme d’une performance que le commun des mortel ne peut pas suivre. Je pense donc que ce nouveau circuit est une excellente nouvelle pour le marché parce qu’il proposer une meilleure concurrence. 

Mais aussi et surtout, je suis persuadé que c’est cette seconde génération de puces graphique qui sera la vraie période critique pour Intel. Battlemage a pour tâche de convaincre les utilisateurs à la recherche d’un compromis entre performances et prix, une alternative aux modèles milieu de gamme de ses concurrents. Mais le circuit doit également séduire les fabricants de cartes graphiques et de machines portables de son potentiel. Si la mayonnaise n’arrive pas a prendre avec cette seconde génération de circuit, c’est là qu’Intel pourrait se questionner pour la suite. On sait que le fondeur a d’autres circuits en préparation avec Celestial et Druid mais en cas d’échec critique en terme de ventes, la suite de l’aventure sera peut être plus compliquée. Pour Alchemist, Intel avait sous traité la gravure des puces à TSMC qui avait des outils industriels plus adaptés. Est-ce que Battlemage sera également confié à un tiers ? Intel pourra peut être cette fois-ci utiliser ses propres usines. Raja Koduri, en charge de la division graphique chez Intel expliquait qu’en 2022 le fondeur ne disposait pas des capacités suffisantes. A la fin 2024 la donne aura peut être changé. Cela serait pour Intel un bon moyen d’être encore plus agressif en terme de prix mais surtout de pouvoir gérer sa production avec plus de souplesse qu’auparavant. 

Intel : le pari réussi des circuits graphiques ARC

Source : ComputerBase via VideoCardz

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Geekom XT13 Pro, le MiniPC passe au Raptor Lake

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Le constructeur n’a pas eu à chercher bien loin pour lancer le Geekom XT13 Pro. La machine reprend le design du XT12 qui vient lui même des solutions NUC d’Intel. Dans ce boitier ont été intégrées des puces Raptor Lake et en font un excellent MiniPC compact et performant.

Deux puces ont été retenues pour ce modèle. Le Core i7-13620H et le Core i9-13900H. Deux solutions calibrées en 35 Watts de TDP et qui embarquent un circuit graphique Intel Xe. Elles sont associées à deux slots de mémoire vive DDR4-3200 pour un total maximal de 64 Go et à deux stockages. Le premier est un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et le second un port M.2 2242 au format SATA. A l’intérieur du MiniPC, on retrouve également un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211. Le tout est enfermé dans un boitier de 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.85 cm d’épaisseur.

Une connectique très classique est proposée : en façade deux ports USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de démarrage rétro éclairé. A l’arrière, un port USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, deux USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit Intel, deux sorties vidéo HDMI 2.0 et un antivol type Kensington Lock. L’engin pourra donc piloter quatre écrans grâce au deux sorties HDMI et USB4.

Le boitier est entièrement en aluminium avec des ouvertures alvéolées sur les cotés et une extraction de l’air chaud vers l’arrière. Seul le capot supérieur, la partie blanche, est en ABS. Elle permettra ainsi à la machine de laisser passer les signaux sans fil. L’engin sera livré sous Windows 11 Pro avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage NVMe par défaut.

Ce nouveau MiniPC est donc encore un clone du design NUC d’Intel de 13e Gen qui n’a pas été retenu par Asus lors de la reprise de flambeau. La petite nuance étant que si Intel avait intégré des puces Raptor Lake, il s’agissait de Core P et non pas de Core H. Des processeurs aux TDP plus bas. Probablement la raison pour laquelle le Geekom XT13 indique des puces Core-H à 35 Watts au lieu de 45 watts de TDP.

Pas encore de prix ni de date de sortie. Le Geekom XT12 est actuellement en promotion à environ 710€ en Core i7-12900H sur le site Français de la marque.

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H est dispo

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Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés

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Creality est un constructeur chinois qui a connu un heureux alignement de planètes lors de leur développement. Fondée en 2014, la société fait partie de ces nombreuses marques qui s’intéressent à l’impression 3D au tout début de l’existence grand public de ce marché. Conscients que ces nouveaux appareils ont un fort potentiel pour les hobbyistes, concepteurs et bricoleurs en tous genre, les quatre fondateurs de la marque s’attellent au développement d’un premier modèle.

Un an plus tard, leurs premières imprimantes se vendent déjà correctement. Avec 20 employés, ce sont 1500 machines qui sont écoulées sur l’année. Mais c’est en 2016 que tout se joue. La Creality CR-10 est lancée et avec elle une certaine reconnaissance de la marque. Les chiffres de ventes exposent avec plus de 17 000 imprimantes vendues. La société compte, 2 ans après son lancement, pas moins de 90 employés. Cette bonne trajectoire se poursuit un an plus tard avec la naissance des modèles « Ender » qui deviennent extrêmement populaires. Portés par des communautés entières d’utilisateurs séduits par le rapport qualité/prix de ces modèles et leur souplesse d’usage, les Ender deviennent des symboles de l’avenir de l’impression 3D. La barre des 100 000 unités vendues est atteinte. L’équipe fait désormais confiance à 270 salariés et ses locaux occupent 6000 m².

En 2018, Creality passe  à 270 000 unités vendues et investit largement en recherche et développement tout en capitalisant sur ses Best Sellers. De nombreuses variantes des séries Ender voient le jour. Avec l’explosion des usages de l’impression 3D liée à des manipulations de plus en plus simples, les chiffres s’affolent. En 2019, c’est un demi millions d’imprimantes 3D qui sont fabriquées. En 2020, la marque emploie 1700 personnes sur plusieurs sites totalisant 50 000 m² dédiés à la production et la recherche. Un millions de machines sont proposées1.

Pour ses 10 ans donc, Creality voulait marquer les esprits. Pour cela elle a annoncé plusieurs produits sur différents segments. En 10 ans, la marque a eu le temps d’investir dans de nouveaux produits. Outre l’impression 3D à filament classique, elle a également proposé des imprimantes à résine et des graveuses laser.

La Creality K2 Plus

Je vous ai parlé des Creality K1 par le passé, des imprimantes 3D fermées qui suivent ce que proposent depuis fort longtemps les machines industrielles. Plusieurs marques se sont lancées dans ce type de produit comme Bambu Lab, Qidi ou Flashforge pour n’en citer que quelques unes. Le fabricant annonce donc la Creality K2 Plus qui est une version plus poussée de la K1 déjà déployée en une version mise à jour mais aussi des variantes K1C et K1 Max. La K1 avait été annoncée pour les 9 ans de la société et c’est donc à sa date anniversaire, un an plus tard, que ce modèle K2 est présenté officiellement au public. Parmi les points forts de ce modèle, la possibilité d’imprimer en 350 x 350 x 350 mm. C’est beaucoup plus que la K1 qui se limite à un classique 220 x 220 x 250 mm. Si le modèle K1 Max monte à 300 x 300 x 300, ce nouveau pas dans la capacité d’impression est un argument fort pour la marque.

Un nouvel extrudeur est introduit avec cette Creality K2 qui fonctionnera toujours sous Creality OS et profitera d’une surveillance d’impression par IA pour reconnaitre des problèmes d’impression et avertir l’utilisateur grâce à une webcam interne. Enfin, la chambre fermée de l’appareil est associée à un système de chauffage pour maintenir une température idéale d’impression. On ne connait pas plus de détails sur cette nouvelle imprimante Creality K2 qui devrait être commercialisée en Asie cet été pour une distribution à l’international pour la rentrée.

L’autre grosse annonce de la marque en plus de ce nouveau modèle, c’est l’arrivée d’une solution de gestion multi filaments Creality Filament System ou CFS. Un boitier externe qui jouera le rôle à la fois de stockage, de régulateur d’humidité et de distributeur de matériaux avec 4 emplacements pour bobines de 1 Kg.  Ce système permettra d’imprimer avec la Creality K2 des objets de plusieurs couleurs. le constructeur compte également le rendre compatible avec les précédents modèles K1. Mieux encore, le boitier pourra être couplé avec d’autres, jusqu’à 4, pour proposer de choisir jusqu’à 16 filaments différents. Beaucoup de promesses donc et une évolution intéressante qu’il faudra juger sur pièce pour se faire une idée précise des réelles capacités de cette offre.

Le Week-End camping sur gazon synthétique…

La Creality Ender-3 V3 Plus

La Ender-3 n’en finit plus de se décliner et Creality capitalise sur ce modèle depuis des années en relançant encore et encore de nouvelles versions. On ne peut pas lui en vouloir et si certains jugent que la marque tire un peu trop sur la corde avec cette imprimante 3D, ils ne s’aperçoivent pas en général que ses concurrents sortent beaucoup de modèles au designs quasi identiques et qui ne s’appuient que sur un changement de nom ou de numéro. Si Creality avait voulu jouer à ce jeu, on serait peut être à la version Ender 18. En attendant , la marque propose des modèles d’imprimantes 3D abordables, efficaces et bien maintenues.

La Ender 3 V3 Plus est donc une version de la V3 normale mais qui propose un plus grand volume. Avec une surface de 300 x 300 et une hauteur de 330 mm la V3 promet une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s théorique. Des éléments on été renforcés pour tenir le rythme. On retrouve donc un double moteur sur l’axe Y et un nouvel extrudeur tri-métal à maintenance facile. Le prix situe ce modèle sur un segment haut de gamme puisque l’engin dépasserait de peu les 500€ avec une disponibilité par encore déterminée.

Creality Halot-Mage S 14K

Autre annonce faite pour cet anniversaire, l’arrivée d’une imprimante à résine « 14K ». La norme haut de gamme actuelle qui suit les précédentes Halot-Mage en 8K. Une imprimante ultrafine en détails avec un écran d’impression de 10.1 pouces qui permettra d’imprimer en 223 x 126 mm sur une hauteur de 230 mm à une vitesse de 150 mm/h. Elle profitera d’une connexion Ethernet et Wi-Fi mas pourra également s’utiliser en USB. Une pompe à résine permettra de faire le plein du bac de réserve pour éviter d’être à court de matériau pour les gros volumes. Une filtration de l’air est également proposée pour traiter les émanations de résine internes. Pas de date précise ni de tarif.

Graveur laser Creality Falcon Pro 60W

Enfin, une graveuse laser 60W a été également annoncée dans la gamme Falcon. L’ambition du constructeur est bien de devenir une marque forte sur les trois segments : impression filament et résine ainsi que la découpe laser. Cette nouvelle graveuse 60 watts fait donc mieux que la Falcon 40 watts actuelle et promet de découper plus épais en une seule passe. On parle ici d’un engin assez haut de gamme avec un tarif de plusieurs milliers d’euros, ce qui le rend uniquement nécessaire à des utilisateurs professionnels ou de véritables passionnés. Le constructeur livrera avec ce modèle un second laser de 1.6 watts pensé pour la gravure. Les modèles 60 watts étant un peu brutaux pour graver finement. La disponibilité devrait être plus rapide puisque ce modèle reprend en grande partie l’architecture des graveuses précédentes.

 

Creality K1 : Imprimez en 3D vite et bien pour 370€ (MAJ)

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés © MiniMachines.net. 2024.

LattePanda Mu : un module Intel N100 pensé pour l’intégration

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Le LattePanda Mu est une excellente idée pour qui cherche une solution informatique à intégrer dans des environnements complexes et qui voudrait pouvoir le faire éventuellement évoluer dans la durée. Proposée pour le moment à moins de 100€, la carte se démarque par son approche.

Le principe est simple et fait penser aux versions modulaires de beaucoup de cartes de développement. La carte LattePanda Mu est une carte qui embarque un processeur Intel N100, 8 Go de mémoire LPDDR5-4800 et 64 Go de stockage eMMC 5.1. Elle peut donc proposer un système complet mais… ne dispose pas de connecteurs classiques. A la place, on retrouve l’équivalent d’un connecteur de mémoire vive qui va distribuer des interfaces variées. Avec 9 lignes PCIe 3.0, deux SATA 3.0 et jusqu’à trois affichages en parallèle, la solution se connecte à une carte mère pour exploiter une connectique plus classique.

LattePanda propose deux solutions pour accueillir cette carte. D’abord une version « Lite » à 39€ avec des fonctions de base de 14.6 x 10.2 cm. Une seconde carte, plus complète et plus encombrante, est également proposée à 89€, elle mesure 17 x 17 cm. Chacune de ces cartes proposera des capacités différentes.

La carte de base propose un slot PCIe 3.0 X4 un port M.2 2230 PCIe 3.0 x1, un autre port M.2 2230 PCie 3.0 X1 et USB 2.0, deux ports USB 3.2, deux ports USB 2.0 un Ethernet Gigabit, une sortie HDMI 2.0 et un USB Type-C qui servira à l’alimentation. Le  tout dans une surface de 6.96 sur 6 cm.

La version complète est évidemment plus riche à la fois en connectique mais également en intégration. En façade on retrouve deux jacks audio séparés pour casque et micro, deux USB 2.0, quatre USB 3.0, un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort, , un port RS232 et un lecteur de cartes SIM. Sur l’arrière, on note deux Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0, et deux formats d’alimentation classiques en plus d’un bouton de démarrage.

La carte en elle même propose une suite complète de connecteurs et de ports puisqu’on retrouve un slot PCIe 3.0 x1, un slot PCIe 3.0 x4, un M.2 2230 pour une carte réseau, un M.2 3042/3052 pour une carte 4G/5G et deux ports SATA3. Attention toutefois, en raison de lignes PCIe limitées, certains de ces éléments ne peuvent pas forcément tous fonctionner ensemble. Par exemple, le port M.2 2230 partage la ligne PCIe d’un des ports Ethernet.

L’idée est donc assez simple, suivant vos besoins vous intégrez la carte mère de votre choix dans votre projet. Il sera ensuite possible de changer la carte fille avec le système pour une éventuelle évolution. En cas de mise à jour logicielle, ce type de déploiement est également efficace. Pour une intégration dans un projet peu facile d’accès, l’idée peut être d’avoir une carte mère sur son bureau et une autre à bord d’un véhicule, d’un outil ou autre. En cas de mise à jour système, il sera sans doute plus facile d’extraire la carte LattePanda Mu pour opérer sur son bureau que dans un atelier. Pour un industriel, la possibilité d’échanger une carte avec une mise à jour ou une correction de bug et de la proposer à son client en l’installant directement au cœur de sa machine est également un service appréciable.

Compatible aussi bien avec des distributions Linux qu’avec Windows 10 et 11, la carte peut être utilisée avec une énorme variété de système. On notera enfin qu’il est possible de régler le BIOS de la solution afin de limiter la chaleur dégagée par le processeur et donc de l’exploiter de manière passive facilement. Tout comme il sera possible de monter un ventilateur alimenté par l’une ou l’autre des cartes mère.

LattePanda n’est pas à son coup d’essai avec ce type de produit et la marque est très sérieuse dans ses développement comme dans son suivi. Ces produits sont  comme d’habitude distribués par DFRobot.

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BeagleY-AI : une SBC sous SoC TI AM67A Vision

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La BeagleY-AI est une carte open-source hardware au format habituel de la carte de crédit et piloté par un SoC Texas Instruments AM67A. Une puce quadruple cœur ARM Cortex-A53 qui propose un circuit graphique et un DSP capable de délivrer 4 TOPS de calcul.

La carte est très classique dans son approche et propose 4 Go de mémoire vive et  s’appuie sur un lecteur de cartes MicroSDXC pour le stockage. Sa connectique comprend un Ethernet Gigabit, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4 avec deux broches externes, une sortie MicroHDMI, un LVDS, et un MIPI DSI pour piloter trois écrans en parallèle. Deux MIPI CSI permettront de gérer des capteurs photo et vidéo. Pas moins de 4 ports USB 3.0 seront disponibles ainsi qu’un USB 2.0 Type-C chargé d’alimenter l’ensemble. Les 40 broches GPIO sont présentes et un connecteur PCIe FPC 16 broches permettra de piloter un périphérique PCIe Gen3 x1 via une nappe souple. La carte propose des broches PoE ainsi qu’un connecteur pour piloter un ventilateur, des connecteurs de debug, une LED RGB et un bouton de démarrage.

La BeagleY-AI fera tourner une distribution Debian sous XFCE et, particularité de cette carte open-source hardware, on retrouvera la documentation et le design de l’implantation des composants sur le site de OpenBeagle. Même si pour le moment les éléments de documentation ne sont pas vraiment fournis. Seul un guide de démarrage est disponible. Annoncée pour le mois de juin à 70$ HT, la carte est en précommande sur Element14 et Seeed Studio.

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Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000

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Le Morefine M700S est le premier du genre mais ne pourrait pas être le dernier, la marque fait partie de ces entreprises « noname » qui proposent des engins fabriqués par d’autres sous leur logo. 

Si jusque là Morefine s’est contenté de proposer des machines aux puces américaines signées AMD ou Intel, ce nouveau modèle tend à répondre à un cahier des charges différent du public local. Il est donc fort possible que d’autres marques s’approprient cette puce et décident de proposer ce type d’architecture sur le marché local. Si il est peu probable que les exportations de ce modèle soient excellentes, il répond à une politique Chinoise qui tend à privilégier la voie d’une puce nationale.

En décembre dernier, je vous parlais du processeur Loongson 3A6000 comme d’une solution « suffisante » pour le public Chinois. Dans le sens où si cette puce n’est pas la plus puissante du marché, notamment en terme de capacités graphiques, elle va être probablement à la hauteur des tâches demandées à de nombreux corps administratifs. Ainsi, alors que le gouvernement et les régions demandent de plus en plus aux fonctionnaires d’utiliser des systèmes sans composants en provenance des Etats Unis, il est possible que ce type de MiniPC soit choisi pour équiper de nouveaux postes ou ceux à renouveler. Les Etats-Unis font en effet la guerre à la Chine et empêchent celle-ci d’importer certaines puces et composants. En retour la Chine a décidé de basculer une partie de son parc de machines vers des solutions conçues et fabriquées en Chine.

Le Moresfine M700S sera donc un MiniPC dont les performances seront adaptées à un usage bureautique, web et autres tâches classiques. Ce ne sera pas une solution orientée jeu ou autres besoins vidéo. Il est également vraisemblable que dans cette configuration compacte la puce ne donne pas le meilleur d’elle même. Avec un TDP de 50 watts en fréquence maximale, il est probable que le processeur soit légèrement ralenti en fréquence pour éviter de trop hautes températures. L’engin est indiqué comme pouvant tourner de 2 à 2.5 GHz mais je doute qu’il soit très confortable de rester longtemps à côté d’un MiniPC à 50 watts d’un point de vue ventilation.

Pour le reste, on retrouvera un maximum de 64 Go de DDR4 en double canal, un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0, une baie 2.5″ SATA3 libre, , du Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 et une connectique classique. Deux ports HDMI sont présents, chacun d’eux pouvant sortir un signal UltraHD en 30 Hz. Quatre ports USB 2.0, deux USB 3.0, un Ethernet Gigabit et un USB Type-C avec prise en charge du Power Delivery 30 Watts. L’alimentation est assurée par un port dédié; et un jack audio combo 3.5 mm est également visible.

L’ensemble mesurera 14.5 cm de côté pour 5 cm d’épaisseur et pèsera 812 grammes. D’un point de vue tarif, l’engin en version 16/256 Go est annoncé à 2799 Yuans soit l’équivalent de 490€ HT. Pas le meilleur prix possible donc mais pas un problème pour Morefine qui pourra compter sur un client plus soucieux de politique économique que de promotions ou de vitesse de calcul. Pour le gouvernement chinois , cette alternative pourrait être un argument massue, tarir la consommation interne de l’administration Chinoise ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour les fabricants de PC ni pour les vendeurs de puces.

Loongson 3A6000 : un processeur « suffisant » pour la Chine ?

Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000 © MiniMachines.net. 2024.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public

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Vues depuis des années comme des produits de luxe à cause de factures très très salées, les liseuses couleur deviennent plus accessibles. La Clara Colour met par exemple un pied dans la porte avec un prix de base de 159.99€ pour un modèle très bien équilibré.

Avec un écran de 6 pouces en 1072 x 1448 pixels proposant 4096 couleurs et 16 niveaux de gris, la Clara Couleur emploie la technologie Kaleido de E Ink. Elle embarque une capacité de stockage de 16 Go suffisante pour de nombreux livres et revues mais aussi avec des formats audio pour écouter des livres au casque. 

Elle dispose d’un éclairage frontal réglable pour une lecture en basse lumière, d’une classification IPX8 qui permet de la faire tomber dans son bain sans craintes, d’un module Wi-Fi et Bluetooth mais également d’une grande autonomie. Comme d’habitude sur ce segment, le calcul de cette autonomie est particulièrement capillotracté. On parle de plusieurs semaines d’usage quand on ne se sert de la liseuse que d’une demie heure par jour. Impossible de mettre la main sur un chiffre en continu de capacité de lecture pour ce modèle 1500 mAh. La recharge se fera en USB Type-C et l’ensemble mesurera 15.9 cm de haut pour 11.2 cm de large et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 174 grammes.

On note l’emploi d’un plastique recyclé pour réaliser la coque de cette Clara Colour. A 159.99€ c’est un modèle intéressant pour pas mal d’usages. Entre la BD et la lecture de documents techniques en plus des fonctions audio de lecture et de l’usage traditionnel de textes en noir et blanc, cette liseuse couleur se rapproche fortement d’un modèle grand public généraliste. Un modèle qui, au détour d’une promotion, pourrait avoir un effet assez fort sur la concurrence. La disponibilité est prévue pour le 30 avril mais les précommandes sont ouvertes. Un modèle identique, la Kobo Clara BW avec de l’encre numérique classique en 16 niveaux de gris sera également proposée pour 20€ de moins.

Kobo annonce également la Libra Colour équipée d’un écran couleur Kaleido 3 de 7 pouces à 229.99€. Disponible à la même date, elle proposera le double de capacité de stockage et un écran de 1264 par 1 680 pixels toujours avec 16 niveaux de gris et 4096 couleurs.

Ce second modèle propose des boutons de navigation pour tourner les pages sans avoir recours à l’écran tactile. A noter que ce modèle est compatible avec le stylet Kobo Stylus 2 pour prendre des notes directement sur vos documents. Ce modèle évolue vers une batterie 2050 mAh avec les mêmes capacités d’autonomie.

Ces modèles pourraient faire un peu d’ombre à Amazon et ses Kindle toujours désespérément en noir et blanc.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public © MiniMachines.net. 2024.

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre

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Plus on part de bas et plus la remontée est facile, après les années COVID qui avaient boosté les ventes puis une période « creuse » comme un assez logique retour de bâton. S’en sont suivis la guerre en Ukraine et une jolie inflation pendant deux ans jusqu’en 2023, voilà que le marché PC repart à la hausse. 

Une hausse timide de 1.5% au total et un passage de 58.9 millions de machines expédiées Q1 2023 à 59.8 millions Q1 2024 mais une évolution tout de même. A noter également de belles disparités entre les différents acteurs.

Ainsi la plus grosse progression est assurée par Apple qui croit de 14.6% passant de 4.2 millions de machines à 4.8 millions. Loin des volumes des leaders avec 8.1% de parts de marché mais en nette hausse. Le plus impressionnant est peut être Lenovo qui poursuit son ascension et se sépare plus nettement d’un HP qui semble faire du sur-place. Quand Lenovo passe de 12.7 à 13.7 millions de machines expédiées avec une croissance de 7.8 points, HP stagne à 12 millions pour une évolution positive de 0.2 points seulement. 

C’est toujours mieux que Dell qui, si il reste en volume largement devant Apple sur le Q1 2024 avec 9.3 millions de machines baisse de 2.2% d’une année sur l’autre. Pour le reste la situation ne change pas vraiment dans l’organisation du podium. Acer est toujours 5e avec une belle croissance de 9.2%, la meilleure du marché PC « Windows » hors Apple. Sa part de marché passe de 5.7 à 6.2% avec 3.7 millions de PC expédiés. Preuve que les choix faits par la marque sur ses différents segments ont fonctionné. Asus est au coude à coude avec 3.6 millions de machines vendues mais en baisse de 4.6% par rapport à 2023. Le reste du secteur se partage désormais 21.1 % du marché, en baisse de 5% par rapport à 2023.

Cette année les constructeurs comptent sur l’attrait de l’Intelligence Artificielle pour donner envie aux clients d’investir dans de nouvelles machines. Je ne connais pas exactement le sentiment de la clientèle mais je pense que ce pari est assez fumeux pour le moment. Les « spécialistes » vont se rendre compte de la faiblesse de l’offre actuelle en terme de logiciels à usage local. Les néophytes ne sauront pas vraiment par quel bout prendre cette information. Je suppose qu’il faudra quelques années pour voir un véritable intérêt quand à la présence de puces spécialisées dans ce type e calcul sur les PC. Evidemment, comme beaucoup des machines de 2024 seront équipées de ces puces dédiées à l’IA, les constructeurs ne manqueront pas d’expliquer que leur stratégie est un véritable succès. Ce qui sera sans doute plus proche d’un hommage à la méthode Coué qu’à un réel intérêt pour leur marketing.

Reste également a voir l’impact que provoquera les choix commerciaux Chinois visant a basculer une grande partie de ses administrations et services sur des ordinateurs dotés de processeurs locaux. Des PC qui n’entreront probablement pas en positif dans les statistiques des analystes mais auront surement un impact en creux dans les chiffres des différents acteurs a moyen terme.

Source : IDC

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre © MiniMachines.net. 2024.

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point

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Le nouvel Acer Nitro 14 AN14-41 embarque l’utilisateur dans une formule Ryzen/GeForce assez solide et beaucoup de points communs avec le Predator Helios Neo 14 sous Intel Meteor Lake. Un des élément qui les différencie énormément n’est ni dans la forme ni dans les options mais dans le tarif. Le prix US annoncé pour ce modèle AMD est de 1300$ contre 1800$ HT comme ticket d’entrée avec Intel.

Evidemment des différences existent pour expliquer ce changement de tarif. Si on retrouve des Ryzen 5 8645HS et Ryzen 7 5545HS à la place des Core Ultra, il ne s’agit pas de la même génération de puces Nvidia GeForce RTX sur le modèle entrée de gamme. On débute avec un circuit graphique RTX 3050 (6 Go) pour monter ensuite en RTX 4050 (6 Go) et RT 4060 (8 Go). Je doute que les prix des modèles à puces équivalentes soient si éloignés que cela de leurs versions Intel.

Encore que, une différence annexe sépare les machines. Les dalles 14.5″ sont proposées en IPS 1920 x 1200 pixels ou 2560 x 1600 pixels seulement Toutes deux en 120 Hz. L’option très haut de gamme du Predator Helios Neo 14 n’est donc pas disponible. Pour le reste c’est très semblable avec toujours 32 Go de LPDRR5 soudée à la carte mère, le même SSD NVMe PCIe Gen 4 soudé, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3, une batterie 76 Wh et une connectique qui s’adapte. Le Thunderbolt 4 s’efface au profit d’un USB 4, le port USB 3.2 Type-C supplémentaire est toujours présent ainsi que les deux USB 3.2 Type-A. La sortie HDMI passe au format 2.1, le jack audio combo 3.5 mm et le lecteur de cartes MicroSDXC également. La webcam régresse en revenant à un 720p classique mais on garde le  clavier rétroéclairé RGB trois zones, l’énorme pavé tactile et la prise en charge audio DTS-X.

Un peu plus lourd puisque le Nitro 14 AN14-41 atteint ici les 2 kilos, ce modèle est également un tout petit peu plus encombrant. Il mesure toujours 32.4 cm de large mais passe à 25.6 cm de profondeur et 2.3 cm d’épaisseur. La solution d’un refroidissement situé derrière la charnière de l’écran est toujours présente avec double ventilation et une large circulation d’air sur le haut du châssis.

Annoncé pour mai prochain, l’engin combine un bon rapport encombrement et performances.

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point © MiniMachines.net. 2024.

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake

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Le Predator Helios Neo 14 se distingue par un nom à rallonge et son châssis très ramassé au vu de la dalle d’écran proposée. Livré sous processeurs Intel Meteor Lake, équipé d’un circuit Graphique GeForce RTX 40×0 et doté d’écrans de 14.5″ de diagonale pour un encombrement de vieux 13.3″, ce modèle est assez impressionnant sur le papier.

Le Predator Helios Neo 14 mesure 32.4 cm de large pour 25.5 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur. La profondeur plus importante que d’habitude s’explique par le choix de proposer une protubérance derrière la charnière de l’écran qui permet d’intégrer un dispositif de refroidissement  à double ventilateur optimisée. Ce gabarit assez dense atteint tout de même les 1.9 kilo avec sa batterie 76 Wh intégrée.

Prévu pour le mois de mai prochain, il propose une certaine nervosité qui pourra intéresser les joueurs et les créateurs à la recherche d’une machine assez musclée. La dalle sera toujours en IPS mais déclinée en plusieurs options. L’entrée e gamme sera un classique 1920 x 1200 pixels en 120 Hz mais des variations en 2560 x 1600 px 120 Hz et 3072 x 1920 px 165 Hz seront également possibles.

Pour piloter cet affichage, trois puces de chez Intel seront proposées : le Core Ultra 5 125H, le Core Ultra 7 155H et même le Core Ultra 9 185H. Pour coller aux besoins de jeu de l’ensemble, trois circuits graphique Nvidia seront intégrés. Les GeForce RTX 4050 (6Go), 4060 (8Go) et 4070 (8Go) seront ainsi proposés. Un duo de puces qui devrait permettre une jouabilité plus que correcte sur la plupart des titres gourmands du marché mais pas dans la définition native des écrans proposés. Les 1080/1440 seront de rigueur.

La mémoire vive du Predator Helios Neo 14 est confiée à 32 Go de LPDDR5 pour tous les modèles, une manière de ménager la chèvre et le choux assez intéressante. Acer intègre de la mémoire soudée à la carte mère et ne permet pas d’évolutivité mais d’un autre côté le montant alloué est confortable avec 32 Go à bord. Ce qui évite d’avoir le besoin de chercher des modules amovibles. La partie stockage de son côté pourra évoluer, le 14″ est livré avec un SSD NVMe PCIe Gen4 de 1 To sur un port M.2 non détaillé.

L’ensemble des interfaces annexes est excellent, qu’il s’agisse de la connexion sans fil qui fait appel à un Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel Killer 1675i, la webcam 1080p, le clavier rétro éclairé RGB trois zones, le large pavé tactile ou la partie sonore compatible DTS-X. La connectique n’est pas en reste puisqu’on retrouve deux ports USB Type-C dont un en Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et une entrée d’alimentation au classique format jack.

Pas de prix en euros ou de date précise de sortie pour le moment. L’engin est attendu à partir de 1800$ HT outre atlantique.

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué

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Que vous utilisiez un Mac studio ou un autre type de MiniPC, cette idée d’habillage de l’engin pour le transformer en Macintosh est aussi inattendue que séduisante. L’auteur, @bbbigdeer, a tout simplement eu l’idée de la coiffer avec un capot imprimé en 3D.

Le résultat est très original puisqu’en plus de cacher le studio, le dispositif permet de positionner un iPad Mini sur le devant afin de se servir de l’ensemble comme d’un support. Au dessus de l’écran, un petit espace permet de conserver un stylet Apple Pencil pas loin de la tablette. La partie basse de l’engin est toujours visible afin de laisser l’accès à la connectique. Sur le côté, un petit support de casque rétractable est également inclus. A l’arrière, l’espace est occupé par un petit tiroir.

J’aime  beaucoup la réalisation de l’ensemble et si le Mac Studio n’est pas le plus laid des MiniPC, le côté charmant de l’ensemble au format Macintosh est également assez séduisant. Je ne suis pas sûr, par contre, d’un éventuel impact de cette seconde peau sur le refroidissement de la machine. Le studio @bbbigdeer fonctionne en proposant des designs sur ses réseaux sociaux puis en les fabricant suivant le succès qu’ils rencontrent en ligne. Ainsi il est possible que  ce type de coque voit le jour et soit ensuite distribuée en ligne.

Cette idée de transformation « douce » peut en donner d’autres et je vois bien comment certains designs de MiniPC pourraient en tirer partie. En modifiant leur coque supérieure pour remplacer un ventilateur de base par une solution cumulant un effet de convection naturel et l’ajout d’un ventilateur plus grand tournant à bas régime.

Merci à Nico pour l’info

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AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake

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A la suite de la MSI Claw, la Console PC AOKZOE A2 Ultra fait le choix d’un processeur Intel Metor Lake comme moteur pour un format consolePC. Un choix intrigant puisque tous les tests de la Claw la mettent en retrait des solutions Ryzen pour un tarif supérieur.

C’est justement sur le tarif que pourrait jouer la AOKZOE A2 Ultra, si on ne connait pas encore le détail de celui-ci il est sans doute logique d’espérer un effort sur ce poste. La politique de MSI de proposer un engin moins rapide mais plus cher que la concurrent parait quelque peu compliqué. Et, du reste, les chiffres de vente que j’ai pu avoir sous le manteau ne semblent pas excellent pour la console Claw. Si un espoir d’optimisation de la solution est tout à fait envisageable, il est difficile de comprendre qui aurait vraiment l’intention de payer plus cher un engin de ce type, dédié au jeu et juste potentiellement aussi rapide que la concurrence sous AMD Ryzen.

La console est très classique dans son approche, on retrouve un dispositif assez sobre avec deux joysticks, des gâchettes, une croix directionnelle et des boutons ABXY qui entourent un écran de 7 pouces de diagonale. Il sera probablement en 1920 x 1200 pixels comme le modèle précédent du fabricant. Un choix toujours aussi discutable qui se veut « proche » de ce que propose un ordinateur portable sans réelle plus value pour  ce type d’engin. La leçon du Steam Deck n’est toujours pas apprise. Le recours à un écran de moins haute définition n’aura que des points positifs pour cet engin. La puce embarquée ne parviendra que rarement a proposer des jeux vraiment jouables dans cette définition, l’utilisateur devra donc baisser la définition pour avoir un rendu exploitable. L’idée d’utiliser le format console comme un PC portable « comme les autres » portée par cette dalle de 1200 pixels de haut reste totalement anecdotique et illusoire. Et, enfin, l’impact de cette définition sur l’autonomie de la AOKZOE A2 Ultra sera plus que sensible.

La puce choisie, le Core Ultra 7 155H, propose un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Intel Xe. On peut supposer que la console ressemblera à l’offre de la marque sous processeur AMD. Une AOKZOE A2 version AMD Ryzen 7 7840U a été proposée en 2023 via un financement participatif. Elle était vendue avec 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage sur un SSD pour 699$. Un tarif qui la place désormais sur une grille de lecture compliquée face aux offres internationales comme la ROG Ally d’Asus. Qui voudrait encore investir dans une console AOKZOE sans garantie quand Asus propose une solution alternative garantie 2 ans et disponible partout.

Le terme « Ultra » employé ici pour distinguer ce modèle peut faire référence à la puce Core Ultra d’Intel comme à un positionnement tarifaire. Dans un cas comme dans l’autre, la partie ne va pas être facile pour cet engin. 

AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit

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Vous pouvez activer les sous titres de la vidéo ci-dessus.

Pas encore disponible en import, mais j’ai déjà demandé à mes contacts de s’intéresser à lui, la gamme de MiniPC Maiyunda M1 propose un équipement très intéressant dans une coque qui allie compacité et praticité. Je ne connais ni la marque ni le modèle, je n’ai aucune idée de la qualité des finitions pour le moment, mais cette minimachine semble être assez pertinente pour certaines utilisations.

L’idée du Maiyunda M1 c’est de proposer une base de MiniPC classique, sous Intel Alder Lake-N  qui va du classique N100 au Core i3-N305, mais qui sera accompagné par un équipement beaucoup moins classique. On retrouve évidemment un seul slots de mémoire vive DDR5-4800 au format SODIMM pour un maximum théorique de 16 Go de mémoire vive. C’est sur le poste du stockage que les choses deviennent un peu plus inhabituelles. 

L’engin propose deux variantes, toutes deux avec la même carte mère qui embarque pas moins de 5 port NVMe PCIe. Le premier port est au format M.2 2280 classique et servira vraisemblablement a intégrer un système d’exploitation. Les 4 autres ports M.2 sont au format 22110 et compatibles avec les formats plus classiques en M.2 2280. Au total on pourra donc intégrer 5 SSD dans la machines dont 4 qui pourront fonctionner dans des scénarios de sauvegarde différents. Evidemment, les puces Alder Lake-N n’ont pas un nombre de lignes PCIe1 très important. Aussi les ports M.2 embarqués n’ont pas vocation a proposer des performances extraordinaires. Il ne servira a rien d’embarquer sur cet engin des SSD très haut de gamme, le système n’en tirera pas parti. L’idée est plutôt de proposer des solutions de stockage robustes et de faire de la sauvegarde de données sur celles-ci.

Autre fonctionnalité originale pour ce modèle, dans sa version « Pro » on retrouve en façade quatre petites baies pour extraire facilement les ports M.2 22110/2280. Une excellente idée pour  qui a besoin de « préparer » des SSD régulièrement plus que de faire de cet engin une sauvegarde quelconque. Attention, ce ne sont pas des systèmes Hot-Swap et i faudra donc éteindre la machine avant de les extraire ou de les réinsérer. L’idée est surtout de pouvoir les changer sans avoir a démonter le châssis métallique.

Les baies de stockage des SSD permettent de les fixer facilement et proposent un petit pad thermique pour faire entrer en contact les composants avec le châssis en métal. Une fois fixé, le SSD laisse tout simplement dépasser sa connectique M.2 au bout du support et c’est elle qui viendra se connecter sur le connecteur de la carte mère. Le « loquet » en façade maintenant l’ensemble en place. Sur les modèles « Plus » la fixations sera plus classique.

Le Maiyunda M1 « Plus » ne propose pas de baie d’extraction

Sur le dessous de l’engin on peut en effet acceder aux composants SSD de manière classique et les 4 slots M.2 NVME sont visibles. En dessous de ce support, on distingue le port M.2  2280 du système et le slot SODIMM DDR5. Ces deux derniers seront donc assez difficiles d’accès. Invisible sur cette image mais pourtant bien présent, un ventilateur de type portable est positionné au dessus des SSD. Un ajout logique qui dirigera vers l’arrière de l’engin la chaleur du système. Piloté par le système, ce ventilateur ne se mettra en marche que si cela est nécessaire.

Le tout entre dans un solide boitier en métal de 16.5 cm de large pour 14.8 cm de profondeur et 5.9 cm d’épaisseur. Des pieds assez épais permettent de décoller le MiniPC de son support pour proposer une dissipation de la chaleur par le châssis.

Les deux versions du Maiyunda M1 proposent la même connectique assez complète. En plus des éléments en façade composés d’un USB 3.2 , de deux USB 2.0 et d’un lecteur de cartes SDXC, on retrouve à l’arrière deux USB 2.0 supplémentaires, des sorties HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, une alimentation 19 Volts au format Jack et, bien sûr, quatre port Ethernet 2.5 Gigabit. Il s’agit là encore d’une « bizzareri » par rapport à un MiniPC classique mais c’est également ce qui fait le charme de cette solution. Chaque port Ethernet est piloté par un chipset Intel i226 et pourra piloter un réseau différent. Les usages de ce type de solution sont très variés et peuvent aller de la gestion de multiples réseau à la création d’une machine entre le NAS et la gestion de flux vidéo.

Ce ne sera pas le MiniPC classique de bureau, sa connectique a de bons côté – j’apprécie vraiment l’ajout d’un lecteur de cartes SDXC par exemple – mais elle est un peu légère pour une utilisation comme PC classique. Mais cet engin a le mérite d’être à la fois robuste et original. Ses finitions sont excellentes et les premiers retours en vidéo sont clairement unanimes quand à la question de la qualité d’assemblage.  Je suppose qu’ici des choix ont été fait pour un usage plus orienté vers l’industrie que vers le grand public. Mais c’est également ce que j’apprécie dans les MiniPC. Pouvoir oser des engins de ce type sur un petit marché et trouver une clientèle qui sera ravie d’y implanter une distribution linux sur-mesure.

Cela d’autant que le prix ne me semble pas trop exagéré. Le Maiyunda M1 est proposé en entrée de gamme (barebone et N100) à partir de 1380 Yuans soit 176€ HT.

Source : Chiphell via Liliputing

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum MSS-A156, un écran mobile 15.6″ 2560 x 1440 pixels

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Minisforum continue sa diversification et propose à son tour un écran mobile baptisé MSS-A156. Il s’agit d’un modèle de 15.6″ de diagonale assez classique pensé pour être utilisé avec un ordinateur portable ou un MiniPC.

Avec une dalle IPS rafraichie à 144 Hz affichant en 2560 x 1440 pixels, l’offre n’est pas spécialement originale même si les écrans de cette diagonale et dans cette définition ne sont pas si courants. On trouve beaucoup de modèles en 15.6″ FullHD et quelques modèles 16.1″ en QHD mais ce type de diagonale dans cette définition cela reste assez rare. L’écran est très fin avec de bonnes caractéristiques générales : couche tactile 10 points de contact, prise en charge du format HDR, luminosité de 400 nits, bonne gestion de couleurs et ensemble connectique assez complet.

Les connecteurs classiques du genre sont présents avec une entrée MiniHDMI et deux ports USB Type-C proposant l’alimentation Power Delivery et un signal vidéo DisplayPort. Un port MicroUSB sera également présent ainsi qu’un port casque audio 3.5 mm. Une paire d’enceintes 1 watt sera également intégrée. Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium de 900 grammes mesurant 35.7 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4 mm seulement d’épaisseur pour la partie la plus fine. Une béquille permettra de le positionner debout ou en mode portrait facilement.

Bref, un écran très classique signé par la marque de MiniPC dont la réelle plus value technique par rapport à ses concurrents déjà sur le marché est uniquement concentrée sur la définition. Ce MSS-A156 est proposé dès aujourd’hui à 209€ sur son site Européen mais avec une livraison prévue pour la fin du mois de mai seulement. De nombreux concurrents mobiles en 15.6″ sont disponibles autour des 100€ en FullHD sur Amazon. Des modèles 16″ en 260 x 1600 pixels sont également proposés au même prix comme ce Arzopa par exemple.

Minisforum MSS-A156, un écran mobile 15.6″ 2560 x 1440 pixels © MiniMachines.net. 2024.

PCIe to USB 3.2 HAT+ : 4 ports USB 3.2 en plus pour le RPi5

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Waveshare lance l’extension pour Raspberry Pi 5 PCIe to USB 3.2 HAT+ » qui permet d’ajouter pas moins de quatre ports USB 3.2 à sa carte. Proposée à 29.99€ sur Amazon, elle permet de transformer sa petite carte en centre de commande de divers périphériques.

La solution n’est pas qu’un HUB classique puisqu’elle propose un logiciel de contrôle d’énergie des différents ports. Une puce VL805 prend en charge la gestion des différents ports et permettra divers montages qui pourront aller d’une station PC standard avec plusieurs périphérique à des solution de stockage plus massifs grâce à l’ajout de stockages externes. Un composant INA219 prendra en charge la partie alimentation des divers périphériques. L’ajout d’une alimentation externe sera nécessaire pour certains éléments, notamment si vous souhaitez connecter des stockages. Un port USB Type-C servant uniquement à alimenter l’ensemble est donc présent.

L’extension PCIe to USB 3.2 HAT couvre la totalité de la carte de Raspberry Pi avec des dimensions classiques de 8.5 x 4.9 cm. Mais elle réserve un espace au dessus du SoC afin de permettre à une ventilation de rester efficace. La connexion avec le Pi5 se fait via la nappe PCIe. L’accroche entre les deux cartes se fait via quatre entretoises classiques. Une LED signalant la bonne alimentation de l’engin est visible. Aucune installation logicielle particulière n’est à faire pour profiter de cette extension PCIe to USB 3.2 HAT. Un guide d’installation indique l’ensemble des éléments de contrôle logiciel et comment prendre en compte la carte depuis son système.

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Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL

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Le Razer Blade 18 n’est pas ne minimachine, son écran de 18″ le pousse dans des dimensions au delà des habitudes du genre. Si les 16″ sont apparus parce que les bordures fines les ont rabaissés aux dimensions des 15.6″ d’avant, ce très grand écran pousse cet engin dans une autre catégorie.

Il manque 1 millimètre de large au Razer Blade 18 pour atteindre les 40 cm. En profondeur il mesure 27.54 cm, ce qui nous fait – grosso-modo – l’encombrement de deux feuilles A4 posées côte à côte. Le tout mesure 2.19 cm d’épaisseur et pèse 3.1 kilo. Ce ne sont pourtant pas ces chiffres les plus impressionnants que propose cet engin puisque le tarif demandé par le constructeur est tout aussi élevé. Comptez 3599€ pour le modèle entrée de gamme et jusqu’à 5899€ pour la version poussée au maximum. C’est beaucoup et le Razer Blade 18 le justifie en intégrant des éléments évidemment haut de gamme sur une diagonale où la concurrence est assez faible pour ne pas avoir à jouer des coudes sur les prix.

Qu’avons nous donc sous le capot ? Pour commencer, il aura droit à un processeur Core i9-14900HX. Une puce puissante qui sera secondée par la galaxie des cartes graphiques Nvidia GeForce RTX de dernière génération : 4060 8 Go 140W, 4070 8 Go 140W, 4080 12 Go 175 W et 4090 16 Go 175W. Du muscle donc et une combinaison activement refroidie par un dispositif complexe de ventilateurs et une très large vapor chamber qui jouera le rôle de caloduc. Cet ensemble est associé à un double support SODIMM de DDR5-5600 qui pourra grimper à 64 Go maximum chez le constructeur. Les données seront stockées sur deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0.

Tout cela expulsera moult pixels vers un affichage Mini-LED QHD+ en 2560 x 1600 pixels rafraichi à 300 Hz. Une option permettra de choisir un écran UltraHD en 200 Hz qui vous fera automatiquement basculer vers une GeForce RTX 4090 avec 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage dans un châssis forcément noir parce que pourquoi pas. Pour le reste, on retrouve une ribambelle de fonctions et d’accessoires, du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Thunderbolt 5, de l’Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie HDMI 2.1, de l’USB 3.2, 6 enceintes et une webcam 5 MP IR avecun clavier RGB et un pavé tactile en verre. Le tout enfermé dans un châssis en aluminium usiné. La batterie proposée est une 91.7 Wh associée à un chargeur GaN de 280 à 330 watts suivant les modèles de solution graphique.

Bref, une très belle machine mais un engin difficile à assumer financièrement et loin de répondre à un souci d’ultramobilité.

Voir l’offre chez Razer

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Radxa Zero 2 Pro : une SBC compacte sous Amlogic AM311D

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Des fois j’imagine un collectionneur de SBC qui aurait des cadres chez lui comme un entomologiste encombre ses murs avec ses accumulations de coléoptères et de papillons. Il poserait de petites épingles autour des quatre trous de ses SBC pour pouvoir les admirer à son aise. Cette Radxa Zero 2 Pro serait d’ailleurs du plus bel effet.

Je dis ça parce que le rythme de sortie des cartes de ce type est quand même affolant. Des fois, on a l’impression d’être dans une production « Panini ». Vous savez ces cartes à collectionner avec des joueurs de foot ou des coureurs cyclistes. Les cartes sont un peu plus épaisses mais il y’en a tellement qui sortent qu’au final on se demande si ce n’est pas plus pour la collectionnite que pour réellement s’en servir.

La Radxa Zero 2 Pro propose donc un SoC ARM Amlogic A311D avec quatre cœurs Cortex-A73 et deux plus petits Cortex-A53.  Son circuit graphique est un Mali-G52 MP4 et le circuit propose un petit NPU qui délivre 5 TOPS pour  des usages d’Intelligence Artificielle. La puce est intégrée sur un PCB de 6.5 cm sur 3.6 ce qui est un tout petit peu plus large que la Pi Zero 2 W. La mémoire vive proposée monte à 4 Go de  LPDDR4 et un stockage interne optionnel sur support eMMC 4.1 qui offrira de 16 à 64 Go d’espace libre.

 

On retrouve autour de la carte les 40 broches GPIO classiques des SBC, un USB 3.0 Type-C Host, un USB 2.0 Type-C OTG, une sortie vidéo MicroHDMI 2.0, un lecteur de cartes MicroSDXC et des entrées et sorties MIPI CSI et DSI. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 est également présent avec un support pour une antenne extérieure.

 

Un petit support d’alimentation de ventilateur est également présent, Radxa vend un dissipateur équipé d’un ventilateur parfaitement adapté à l’ensemble pour 8$. 

Annoncée comme compatible avec de nombreux systèmes Linux dont Armbian, Ubuntu, Manjaro et Debian, la Radxa Zero 2 Pro est également censée supporter Android à terme. Question tarif, le prix public de la version de base avec 4 Go de mémoire et sans eMMC est proposée à partir de 55$ HT en import de Chine. Mais seule la version 4/16 Go semble pour le moment disponible à 65$ HT pièce 

Radxa Zero 2 Pro : une SBC compacte sous Amlogic AM311D © MiniMachines.net. 2024.

Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ?

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En décembre 2023, Intel détaillait une longue liste de processeurs de 14e Gen et le Core Ultra 5 115U n’en faisait pas partie. Aujourd’hui pourtant, la puce est bien listée comme débutant sa carrière à cette date. Alors, oubli de la part d’Intel ou volonté de se concentrer sur d’autres modèles ? Difficile à dire. Moi, je vois dans cette puce un vilain petit canard.

Vous la connaissez l’histoire du vilain petit canard ? Vous vous demandez probablement ce que le Core Ultra 5 115U vient faire dans tout cela. Et bien c’est une histoire de jugement. Tant que l’on considère le vilain petit canard comme un canard, il est gauche, malhabile, laid et trop différent de ses frères et sœurs pour devenir un jour un magnifique volatile. Et, au bout de quelques mois la supercherie est levée, l’œuf que maman cane a couvé avec amour n’était pas le sien. Le petit canard est en fait un bon gros cygne des familles et il s’envole, superbe, rejoindre le siens. Laissant les autres anatidés les papattes palmées dans la flotte et le bec dans la vase.

Bref, cette merveilleuse image pour dire que si on considère ce Core Ultra 5 115U comme un Core Ultra classique, au milieu des autres modèles, il parait bien faiblard. Mais si on le juge dans la gamme des puces d’Intel, d’un point de vue équipement pur, c’est une autre histoire. Je détaille.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 7 165U 12 (2 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.9 GHz Max 3.8 GHz 15/57 Watts 12 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 2 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines
Core Ultra 5 115U 8(2 P + 4 E+ 2 LPE) Max 4.2 GHz Max 3.5 GHz 15/57 Watts 10 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 1.8 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Le nouveau venu est donc une puce mobile à basse consommation d’énergie, un processeur fonctionnant en 15 watts de TDP avec un mode Turbo à 57 Watts. Il est composé de 8 cœurs au total. 2 cœurs P et 4 cœurs E et 2 cœurs LP-E1 pour un total de 10 threads. Il propose 10 Mo de mémoire cache, des fréquences allant jusqu’à 4.2 GHz et un circuit graphique Intel à 1.8 GHz. C’est sur que comparé au Core Ultra 7 165U avec 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 LP-E il parait un peu léger mais… c’est juste un vilain petit canard.

Parce que si on le compare à une solution Alder Lake-N comme le N100 par exemple, c’est une autre vision qui apparait. Ce processeur Alder Lake-N très entrée de gamme et à très faible consommation a su démontrer une large capacité d’emplois dans de nombreuses minimachines. Et avec seulement 4 cœurs E, le N100 vient à bout de la très grande majorité des usages d’un PC aujourd’hui. En prenant ce Core Ultra 5 115U comme un N100 amélioré par l’ajout de cœurs P et LP-E… cela devient un magnifique cygne.

Outre le fait qu’il n’est pas si éloigné du haut de gamme de cette série qu’est le Core Ultra 7 165U, il devrait surtout apporter plus de compétences qu’un N100 de base pour certains usages. La grande inconnue reste son positionnement tarifaire. Si son prix est contenu, disons à mi chemin entre un N100 et un Ultra 7, cette « nouvelle » puce de fin 2023 mais tout juste annoncée, peut s’avérer être un excellent moteur technique pour une machine grand public aux larges usages. 

Meteor Lake : présentation de la nouvelle offre processeur d’Intel

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Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ? © MiniMachines.net. 2024.

GPD Win Max 2 2024 : un passage au Ryzen 7 8840U

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Alors que le marché de la console mobile devient de plus en plus difficile, GPD dégaine son ébouriffante alternative avec le Win Max 2 2024. On y retrouve ce condensé de services propre aux netbooks dans une version survitaminée avec une formule « Hawk Point ». 

Le GPS Win Max 2 2024 ne change pas spécialement sa  forme, c’est toujours le même engin condensé autour d’un écran de 10.1″ de diagonale qui propose mini joysticks, manettes et boutons en plus des claviers et pavés tactiles habituels. Le premier modèle de cette gamme date de 2022 et le constructeur l’a toujours fait évoluer pour coller aux puces du marché. Il faut dire que c’est une machine assez chère et donc pas forcément facile à vendre si elle ne propose pas un niveau de performances élevé.

Après le 6800U d’AMD donc, qui a évolué en 2023 vers le Ryzen 7040U, la version 2024 pousse le concept sous les compétences du Ryzen 8040U. Cela passera encore une fois par l’étape d’un financement participatif qui devrait permettre au constructeur d’auto financer un premier lot avant de poursuivre la commercialisation de cette version jusqu’à l’annonce de la prochaine puce. Il est probable que les possesseurs des précédents modèles ne soient pas particulièrement émus par cette annonce puisqu’en dehors du fait d’un matraquage autour du NPU, le processeur n’a pas spécialement évolué.

Pour le reste, c’est une copie quasi à l’identique du précèdent modèle : de la mémoire vive LPDDR5x-7500 soudée en 32 ou 64 Go, un M.2 2280 et un second M.2 2230 en NVMe PCIe Gen 4.0, la même connectique avec un Oculink et un USB4, les mêmes contrôles et le même châssis en alliage de magnésium de 22.7 cm de large pour 16 cm de profondeur et 2.3 cm d’épaisseur de 1 Kilo seulement.

Pas de prix ni de date pour une disponibilité hors Asie. On connait tout juste le tarif en Chine pour trois modèles annoncés : le Ryzen 5 7640U en 16 Go / 1 To sera 4999 Yuans (650€HT) en crowdfunding et 5899 Yuans (770€HT) en magasin. Le modèle Ryzen 7 8840U 32 Go / 2 To à 6399 Yuans (833€ HT) en financement participatif et 7999 Yuans (1041€ HT) en boutique. Et enfin le modèle Ryzen 7 8840U en version 64 Go / 2 To atteindra 7399 Yuans (943€ HT) et 8999 Yuans (1170€HT) dans les mêmes conditions.

Des variantes différentes pourront apparaitre plus tard. Il me tarde de voir à combien les modèles actuels seront proposés dans le futur.

Le GPD WIN Max 2 évolue vers les Ryzen 7000 et baisse de tarif

 

GPD Win Max 2 2024 : un passage au Ryzen 7 8840U © MiniMachines.net. 2024.

AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ?

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AMD a annoncé hier les processeurs de la série Ryzen Embedded 8000. Les premières puces AMD embarquées qui vont proposer la technologie Ryzen AI avec un NPU. Cette gestion d’une unité de traitement neuronal AMD XDNA fonctionne de la même manière que celle des processeurs classiques AMD Ryzen 8000.

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Les Ryzen Embedded 8000 Series sont à vocation industrielle. Ce sont des puces qui n’apparaissent pas ou très peu1 dans les machines grand public mais servent à faire tourner des matériels embarqué dans des outils de production. AMD a toute  une galaxie de fabricants de cartes mères capables de proposer des solutions sur mesures autour de ces puces pour répondre à des appels d’offre de fabricants qui produiront ensuite des outils exploitables. De la machine à sous en passant par la presse d’imprimerie en passant par des machines CNC haut de gamme.

Ces Ryzen Embedded 8000 sont construits autour de cœurs Zen 4 déployés en 6 et 8 cœurs et 12 à 16 threads. Le processus de fabrication est le même que pour les dernières puces de la marque puisqu’on retrouve une gravure 4nm de TSMC identique aux Ryzen 8000G. Suivant les modèles de puces, les TDP sont très différents. L’entrée de gamme démarre à 15 watts quand le haut de gamme atteint 54 watts.

  Fréqufence  Turbo Coeurs Threads TDP
AMD Ryzen Embedded 8845HS 3.8 GHz 5.1 GHz 8 16 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8840U 3.3 GHz 5.1 GHz 8 16 15-30W
AMD Ryzen Embedded 8645HS 4.3 GHz 5GHz 6 12 35-54W
AMD Ryzen Embedded 8640U 3.5GHz 4.9 GHz 6 12 15-30W

AMD met en avant l’arrivée de son NPU dans cette offre sans que l’on sache trop si c’est un argument purement marketing ou si des constructeurs sont déjà à la recherche de ce type de prestation au vu du public visé. AMD parle d’IA industrielle et d’une réponse adaptée en mettant en avant ses pilotes Linux open-source pour XDNA. C’est évidemment le jeu de l’œuf et de la poule habituel. Sans puces avec un BPU de ce type, aucun développeur ne pensera à se pencher sur des solutions exploitant nativement l’IA dans ce type de machine. Aussi, il faut surement attendre quelques générations de processeurs de ce type avant que l’on puisse compter sur des propositions logicielles viables.

Le secteur visé par ces Ryzen Embedded 8000 Series, celui de l’industrie, n’est pas du genre à changer de matériel à la légère. Les outils utilisés sont généralement très chers et liés à une maintenance sur le long terme. Il faut vraiment avoir un argument majeur pour décider une entreprise à basculer son parc de machines ou à faire l’acquisition de nouvelles. Si l’exploitation de l’IA dans un processus industriel se solde par de meilleurs rendements, une gestion  plus efficace ou autre point central comme une meilleur optimisation de l’énergie par exemple, le marché commencera à se pencher sur le sujet d’ici quelques années.

Difficile donc de critiquer AMD pour cette mise en avant des NPU, elle est nécessaire pou que des fabricants se penchent sur ces nouvelles possibilités. Mais il y a peu à parier que cette première salve de puces Ryzen Embedded 8000 Series serve réellement à piloter des IA en masse dans leur secteur d’activité. Elles ne font probablement que préparer le terrain des prochaines générations.

AMD Ryzen Embedded 8000 Series : de l’IA pour l’industrie ? © MiniMachines.net. 2024.

Zotac ZBOX edge MI672 : passage au Meteor Lake

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Chez Zotac, il y a les ZBox edge Mi pour Intel et les Zbox edge Ma pour AMD. Ne vous étonnez donc pas des similitude de format entre ces Zotac ZBOX edge MI672 et 652 et le Zotac ZBOX edge MA762 présenté hier. Les bases sont similaires, ce sont les entrailles qui changent.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 5 125H 14 (4 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.5 GHz Max 3.6 GHz 28/64-115 Watts 18 Mo Intel ARC
7 cœurs Xe 2.2GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines
Core Ultra 7 155H 16 (6 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.8 GHz Max 3.8 GHz 28/64-115 Watts 24 Mo Intel ARC
8 cœurs Xe 2.25 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Sur le Zotac ZBOX edge MI672, on retrouve un Core Ultra 7 155H tandis que le 652 embarque un Core Ultra 5 125H. Des puces Meteor Lake très récentes qui proposent un circuit graphique Intel Arc et un NPU embarqué. Ces deux processeurs ont des TDP assez larges mais qui correspondent à des phases limitées de leur usage. Ainsi le TDP normal est de 28 watts avec un minimum de puissance garanti à 20 watts tandis que le mode Turbo peut aller de 64 à 115 Watts pour de très très courtes périodes. Au final, ces processeurs sont prévus pour fonctionner correctement jusqu’à 110°C. Je suppose que le système de refroidissement est identique à la version AMD qui est prévu pour tourner à 100°C. Les résultats de températures et refroidissement devraient être équivalents.  Le boitier ne mesurant que 2.85 cm d’épaisseur pour 14.95 cm de large comme de profondeur, on retrouve une solution typique de portable avec une circulation d’air au travers d’ailettes métalliques pour refroidir le processeur grâce à un système de caloducs.

Pour le reste, c’est super classique avec deux slots SODIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive, deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4. Le second port étant également compatible SATA3 pour plus de choix de stockage à embarquer. Un point notable puisque le modèle AMD ne propose qu’un seul port M.2 2280.

La connectique n’est pas du tout la même que celle intégrée sur le modèle AMD. De manière assez étonnante, Zotac a intégré un port USB4 en façade du modèle Zotac ZBOX edge MA762 tandis que le modèle Intel, censé être plus facile à intégrer en Thunderbolt, n’a pas droit à un simple port USB Type-C. En façade, sur ces MiniPC Meteor Lake on ne retrouve donc que des ports USB 3.2 Type-A et le classique jack audio combo 3.5 mm. Assez décevant.

Sur la partie arrière d’autres changements ont eu lieu. Si on retrouve les sorties HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4, le second port Ethernet Gigabit a disparu. Il n’en reste plus qu’un seul. A la place, on retrouve un duo de ports USB 3.2 en Type-A et Type-C. La partie sans fil est confiée à un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Un Antivol type Kensington Lock est visible sur le côté gauche du châssis.

Je suppose qu’avec ces engins, Zotac vise surtout un segment professionnel à la recherche de minimachines discrètes et abordables pour des usages très classiques. Cela explique l’abandon des fonctionnalités comme le second port Ethernet ou l’absence de Thunderbolt. Des options pas indispensables pour un engin surtout orienté Web et travail bureautique. Suivant la qualité du BIOS, ses fonctions de gestion du TDP ainsi que la capacité de la ventilation à ne pas se faire entendre, ces Zotac ZBOX edge MI672 et MI652 peuvent être des options à garder en tête pour se construire un petit parc pro par exemple.

Il faudra également surveiller le prix, les options en mode barebone et machine complète et la disponibilité de l’engin. Pour le moment, je n’ai aucune réponse à ces questions.

Zotac ZBOX edge MA762 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS ultrafin

Zotac ZBOX edge MI672 : passage au Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Orange Pi 5 Pro : L’agrume passe au RK3588S et au PCIe

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La carte Orange Pi 5 Pro est une solution de développement devenue un classique dans l’offre des « Pi-Like » qui reprennent le format carte de crédit. Avec 8.9 cm de long pour 5.6 cm de large, elle se positionne dans la peloton de la Raspberry Pi 5 et de la Radxa ROCK 5C

Pour suivre le rythme imposé par cette concurrence, la Orange Pi 5 emploie un SoC Rockchip RK3588S avec 4 cœurs Cortex-A76 cadencés à 2.4 GHz et 4 cœurs Cortex-A55 à 1.8 GHz. C’est également une puce qui embarque un petit NPU qui développe 6 TOPS de performances de calcul et déploie un circuit graphique Mali-G610 MP4. Proposée en 4, 8 ou 16 Go de mémoire vive LPDDR5, la carte sera équipée de plusieurs solutions de stockage.

On retrouve le classique lecteur de cartes MicroSDXC mais également un connecteur M.2 2280 PCIe 2.0 x1 compatible NVMe et SATA3 ainsi que la possibilité d’employer de l’eMMC ou un SPI NOR en option. Cette intégration directe d’un port M.2 évite d’avoir à encombrer les 40 broches GPIO de la carte avec un HAT d’extension. On vient simplement intégrer le SSD sur le port sous la Orange Pi 5 Pro. Attention, seul le format M.2 2280 est accessible même si on doit pouvoir monter des SSD M.2 plus petits avec des extensions de taille.

On retrouve également un support sans fil mais bizarrement assez daté. Il s’agit d’un module Broadcom AP6256 en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 alors que la majorité des cartes actuelles sont en Wi-Fi6 ou plus. C’est le cas de nombreuses cartes avec ce SoC mais je ne crois pourtant pas qu’il y ait une limitation technique.

On retrouve une connectique classique avec deux HDMI. Le premier en 2.1 et le second en 2.0. Un USB 3.1 Type-A, trois USB 2.0, un Ethernet Gigabit avec PoE, un jack audio combo 3.5 mm et une alimentation 5V/5A via USB Type-C. La carte propose également des broches USB 2.0 supplémentaires, deux MIPI-CSI et un MIPI-DSI. Divers éléments sont également intégrés comme un petit micro, une LED RGB, et des boutons.

Pas de prix ni de date de sortie pour le moment.

Orange Pi 5 Pro : L’agrume passe au RK3588S et au PCIe © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum HN14X, un PC gaming sous i9-14900HX et RTX 4070

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Et de deux, Minisforum reprend sa recette déjà déployée en 2022 avec le NUCXI7. Une machine construite à l’époque avec un processeur Tiger Lake-H et une GeForce RTX 3070. Ce nouveau venu propose la même approche globale mais avec à son bord des puces Core i9-14900HX et une GeForce RTX 4070.

Le NUCXI7 de 2022

Qu’est ce que ce format de machine ? C’est assez simple. En 2022, Minisforum reprenait la carte mère d’un portable Intel NUC, dépouillait ce dernier de son clavier et de son écran et le montait à la verticale. Avec le HN14X, la marque fait de même mais avec un portable proposant un équipement plus récent et plus performant. Un Intel Core i9-14900HX watts et un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070 140 watts. Le tout est sans nul doute également une base de carte mère de portable équipée d’un système de ventilation composé de 5 caloducs et de deux ventilateurs pour évacuer la chaleur de ces deux puces.

Ce Core i9 est un monstre. Avec 24 cœurs en tout, 32 Threads grâce à 8 Coeurs P, et 16 cœurs dans des fréquences allant de 1.36 à 4.1 GHz pour les E et 2.2 à 5.8GHz pour les P. Une puce proposant 36 Mo de mémoire cache et fonctionnant à 55 Watts de TDP de base, 45 Watts minimum et jusqu’à 157 Watts en mode Turbo. Il embarque également un circuit graphique Intel UHD de 14e Gen avec 32 EU en plus du circuit GeForce de Nvidia. Ce petit monstre sera alimenté par un bloc chargeur externe à la hauteur de sa gourmandise de 280 Watts.

Deux slots de mémoire vive SODIMM seront présents à bord du HN14X et pourront embarquer jusqu’à 96 Go d mémoire vive DDR5-5600 pour un total de 96 Go. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe  PCIe 4.0 X4. Sans surprise la connectique sera celle d’un ordinateur portable gaming classique. On retrouvera un port USB4, deux USB 3.2 Gen 1  Type-A, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm et un port Ethernet Gigabit. La partie sans fil sera pilotée par une solution Intel BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. 

Pas de prix pour le moment, aucun doute sur une tarification très pimentée pour ce HN14X. Des modèles plus légers avec un équipement sur base de puces Raptor Lake Corei5 et i7 pourraient également voir le jour avec des circuits graphiques Nvidia différents. Le tout intégré dans le même châssis à la manière des déclinaisons des portables gaming classiques. On retrouvera d’ailleurs un paquet de LEDs RGB sur le châssis annoncé à 39.7 cm de haut, 23.6 cm de profondeur et 3.3 cm d’épaisseur. Châssis qui semble être exploité sur un support vertical même si on peut probablement l’imaginer à plat.

Si je me doute que lorsque le NUCXI7 est sorti, Intel a vu chez Minisforum une solution pour  écouler un stock de cartes mères de portables d’une manière originale, je suis prêt à parier qu’ici c’est le même développement qui aboutit à cet engin. Le fabricant propose un engin avec un format trop particulier pour être un choix volontaire. Il s’agit sans doute d’une référence produite en masse par une marque et qui n’a peut être pas trouvé son public. Référence qui se retrouve donc exploitée dans ce format original.

Minisforum NUCXI7, un MiniPC sous Tiger Lake-H et RTX 3070

Minisforum NUCXI5 : la marque confirme un matériel signé Intel

Source : ITHome

Minisforum HN14X, un PC gaming sous i9-14900HX et RTX 4070 © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Rock 5C : une SBC très complète avec PCIe 2.1 pour 50$

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Equipée d’un SoC Rockchip RK3588S2, capable d’embarquer jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR4x et pourvue d’une large connectique, la carte Radxa ROCK 5C est une nouveauté intéressante à surveiller dans la galaxie des SBC « RPi-Like » du marché.

Le SoC de Rockchip est un huit cœurs composé de 4 Cortex-A76 et 4 Cortex-A55 associé à un circuit graphique Mali-G610 MP4 et à un NPU déployant 6 TOPS de performances. Il peut être épaulé par 2 à 32 Go de mémoire vive et profitera de multiples solutions de stockage : le traditionnel lecteur de cartes, un connecteur eMMC mais aussi un port PCIe 2.1 pour connecter une des nombreuses extensions NVMe ou SATA disponibles sur le marché. Cela fait de la carte un outil intéressant pour de nombreux scénarios.

Si on ajoute à cela un format « carte de crédit » de 82 x 56 mm, le support d’un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4 et une connectique plus que convenable, on a une solution à surveiller d’assez près. La Radxa Rock 5C propose en effet un port Ethernet Gigabit avec PoE, une sortie HDMI 2.1, un MIPI-DSI, un MIPI-CSI, deux USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 et un USB Type-C pour une alimentation en 5 volts. Un jack audio combo 3.5 mm et les classiques 40 broches de communication externe sont présentes. Le tout fera tourner Ubuntu, Android ou la distribution maison Raxda. 

A noter que la Radxa Rock 5C ne sera pas la seule de la gamme avec une variante beaucoup plus abordable mais également plus spécialisée. La Radxa Rock 5C Litre. Cette version reprend les grandes bases de la carte mais change de SoC pour un Rockchip RK3582 (2 cœurs Cortex-A76 et 4 coeurs Cortex-A55) qui ne  propose pas de circuit graphique. Purement accessible en réseau, elle proposera un NPU plus léger avec 5 TOPS et surtout de 1 à 16 Go de mémoire seulement pour un prix de base de 30$ en version 1Go. Ce modèle ne sera pas compatible Android.

Source : Radxa

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Minisforum AtomMan UM890 WE : un Ryzen 9 8945HS watercoolé

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Le UM890 WE de Minisforum ressemble à une tour Mini-ITX calibrée pour la performance. Avec 3.5 litres d’encombrement, elle reste largement compacte surtout  au vu de ses composants. On retrouve un engin de 17.5 cm de large, 15.5 cm de profondeur mais surtout 13.2 cm de haut. Pourquoi un tel format pour une machine équipée d’une puce de portable ? Parce que l’engin est refroidi par un système pompant un liquide.

Un design vraiment charmant.

Alors soyons bien clairs, un système de pompe qui fait voyager du liquide dans un bloc métallique pour refroidir le processeur de ce UM890 n’est absolument pas indispensable. Une solution classique de ventilation de portable pourrait venir à bout des 35 à 54 watts du Ryzen 9 8945HS embarqué. D’ailleurs, un ventilateur est également embarqué dans le châssis, un modèle de 12 cm qui brasse l’air intérieur de l’engin vers l’extérieur de celui-ci. Ce qu’offre ce système de dissipation particulier est un fonctionnement particulièrement discret. Le processeur ne dépasse pas les 75°C et le niveau de bruit de l’engin reste dans les 40 décibels. Une performance élevée et une nuisance minimale niveau sonore donc, l’assurance d’un emploi discret pour peu que vous déportiez suffisamment l’engin loin de votre bureau.

Avec un duo de slots SODIMM DDR5-5600, le UM890 WE pourra embarquer 64 Go de mémoire vive et profitera également de deux ports M.2 2280 NVMe PCIe. De quoi monter une solution assez solide dans le boitier. Il n’y a évidemment pas la place de monter une carte graphique PCIe classique mais l’engin présente un port Oculink 63 Gbps et deux USB4 40 Gbps qui permettront éventuellement d’ajouter un dock graphique externe. Le reste de la connectique est classique avec quatre ports USB 3.2 Type-An un duo de sorties graphiques DisplayPort 1.4 et HDMI 2.1, des jacks audio casque et micro séparés et deux Ethernet 2.5 Gigabit. En  plus de ces deux connecteurs réseau, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera disponible sur un port M.2 2230 accessible.

On remarque que le Minisforum AtomMan UM890 WE s’appuie sur  un design assez agressif. La tête de mort illuminée d’une LED et la forme géométrique légèrement proéminente rappellent les propositions d’Intel sur ses NUC orientés jeux. La machine devrait être mise en vente d’ici la fin mai mais on ne sait pas exactement quand elle sera réellement en stock. Minisforum proposera juste de la réserver à cette date à des tarifs encore inconnus.

Au passage, on découvre cette nouvelle marque parapluie : AtomMan qui semble viser diverses machines de Minisforum.

Sources : Liliputing, MyDriversVideoCardzet Portaltele

Minisforum AtomMan UM890 WE : un Ryzen 9 8945HS watercoolé © MiniMachines.net. 2024.

Zotac ZBOX edge MA762 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS ultrafin

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Avec presque 15 cm de côté – 14.95 cm pour être exact – le MA762 n’est pas le moins large ni le moins profond des MiniPC du marché mais c’est une solution très peu épaisse pour un équipement assez impressionnant au final.

Au coeur de cette minimachine, on retrouve l’excellent Ryzen 7 7840HS et ses 8 cœurs Zen 4 associé au nom moins excellent circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Une puce entourée par deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive d’un côté et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 de l’autre. Cet ensemble donnera au MA762 les ressources nécessaires pour la majorité des usages ne requérant pas les compétences d’un chipset graphique supplémentaire. A bord de cette puce AMD, il est également fait mention d’un NPU dédié au calculs sépcialisés nécessaires aux solutions employant des IA. AMD promet 10 TOPS de performance à lui seul.

L’ensemble est donc enfermé dans un châssis assez plat mais évidemment très confortable pour cette puce pensée pour des ordinateurs portables. Les 0.64 litre d’encombrement nécessitent évidemment le recours à une ventilation active et un ventilateur de portable est en place pour évacuer la chaleur générée par le processeur. On note au passage que le MA762 est particulièrement ouvert sur l’extérieur avec des ouïes d’aération classiques sur les côtés mais également une large aération sur le dessus. La partie supérieure de la machine abrite mémoire et stockage qui profiteront également du flux d’air généré par le ventilateur.

La connectique proposée est assez complète. On retrouve d’abord un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2. Le chipset Wi-Fi n’est pas détaillé – il y a de fortes chances historiques que ce soit un Intel – et il ne semble pas spécialement accessible sans que l’on sache si il est soudé ou non. Pour le reste la face avant propose un port USB 3.2 Type-A et un USB4 ainsi qu’un jack audio combo 3.5 mm. Un petit bouton illuminé d’une LED est également visible. Sur le côté gauche, on remarque la présence d’un Antivol type Kensington Lock.

A l’arrière, le MA762 fait des choix intéressants. On note le port HDMI 2.1 et le DisplayPort 1.4, deux USB 3.2 Type-A supplémentaires et deux port Ethernet Gigabit.  L’alimentation est confiée à un bloc secteur externe de 65 Watts en 19 volts très classique. Un port d’antenne externe est visible et il est probable qu’une antenne Wi-Fi interne soit également implantée. Le MiniPC est livré complet avec un kit VESA pour le monter facilement derrière un écran.

Pas de date de commercialisation ni de tarif pour le moment. On sait juste que la machine sera proposée en barebone ou en PC complet sous Windows 11.

Zotac ZBOX edge MA762 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS ultrafin © MiniMachines.net. 2024.

La menace XZ ou comment le ciel a failli tomber sur nos têtes

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Asseyez vous confortablement, prenez une boisson chaude et fermez vos réseaux sociaux. Il y a quelques jours, dans l’indifférence générale du grand public, un internaute découvre qu’une des brique logicielle de la sécurisation des données du web mondial est infectée : XZ. La grande majorité des sites web auraient pu être gravement menacés par une backdoor, une porte d’entrée cachée, qui aurait pu servir à injecter des logiciels espions, bloquer les sites, lire le données transférées ou détruire purement et simplement ces données.

L’histoire de cette infection XZ n’est pas forcément très complexe mais elle demande de saisir quelques éléments importants pour en mesurer la gravité. C’est une excellente parabole au passage sur la manière dont est gérée la plateforme internet aujourd’hui.

Pour bien comprendre ce qu’il s’est passé avec XZ, il faut commencer par le comprendre ce qu’est XZ. Il s’agit d’un composant logiciel utilisé par OpenSSH sur certains systèmes Linux. OpenSSH qui n’est rien d’autre qu’un des outils les plus massivement employés dans la sécurisation des connexion internet. C’est avec OpenSSH que de nombreux gestionnaires de serveurs pilotent leurs machines à distance. Vous savez que les serveurs, les ordinateurs qui gèrent les données des sites web que vous utilisez au quotidien, sont regroupés dans des endroits spécialisés. Des bien nommées « salles serveur » maintenues par des hébergeurs qui louent leurs machines. On utilise donc OpenSSH comme une passerelle de communication pour prendre la main sur une de ces machines à distance. Comme si on était devant en utilisant son clavier et son écran et un « tunnel » sécurisé et chiffré pour  ses données et éviter toute intrusion. OpenSSH est également intégré par défaut dans une grande majorité de distributions Linux.

XZ est une petite brique de OpenSSH, un élément qui sert à gérer la compression des données de manière sécurisée. OpenSSH ayant été construit en assemblant divers éléments regroupés ensemble dans une suite logicielle. En installant OpenSSH (ou en utilisant un système Linux intégrant OpenSSH), on dispose d’un ensemble d’outils pour communiquer de manière sécurisée avec un autre réseau distant. XZ a été infecté par une Backdoor mettant en péril la très très grande majorité des liaisons sécurisées de la planète web. Voilà, c’est fini pour les présentations, passons à l’histoire.

 

XZ, un développement amateur sur… 22 ans

Le « coupable » est donc XZ. Ou plutôt un programmeur derrière XZ. Et c’est là que cela commence à devenir intéressant. OpenSSH c’est une tour de Jenga, vous savez ces petits blocs de bois empilés les uns sur les autres qui forment un ensemble cohérent et structuré. Et le jeu consiste à en retirer des morceaux tout en faisant en sorte que la tour tienne toujours debout. XZ est un des blocs de bois de la tour, un de ceux qui tient bon malgré un parcours assez chaotique.

Parce que XZ a été développé et maintenu par une seule personne. Lasse Collin, un développeur qui lance ce projet de compression de données sécurisé en 2000, tout seul et de manière totalement désintéressée. Il travaille dessus en le mettant à jour, l’améliorant, le faisant évoluer tout aussi bénévolement pendant deux décennies. Vous avez bien lu, une partie de la sécurité du web mondial, le truc qui permet de piloter des ordinateurs à distance de manière fiable, tient en partie au travail d’un unique et obscur bénévole sur son temps libre. Si il doit y avoir un côté grisant à se sentir partie d’un morceau du pilier qu’est OpenSSH mais aussi de milliers d’autres projets qui utilisent cette ressource de compression. De tenir à bout de bras une telle responsabilité. Je ne doute pas une seule seconde qu’il doit y avoir un côté usant également. Et, en juin 2022, Lasse Collin craque. Il annonce dans l’email ci-dessus qu’il a besoin d’aide pour continuer à s’occuper de XZ. Il est usé. Il annonce ne plus avoir l’énergie pour gérer cette brique d’OpenSSH. Vous imaginez vos Week-Ends, vacances, soirées et tout moment de la journée avec une sorte d’astreinte permanente en cas de pépin pendant des dizaines d’années ? De manière bénévole ? Dans l’ombre et en gérant sa vie personnelle et professionnelle en parallèle ? Lasse Collin est exténué et il le fait savoir avec cet email. 

La communauté Open-Source est grande et pleine de talents. Son appel ne reste pas lettre morte et un volontaire se présente alors pour venir reprendre le flambeau. Son pseudo/nom est Jia Tan et si on peut s’interroger sur la motivation d’une personne à s’intéresser bénévolement à une telle « galère » il ne faut pas oublier les défis qu’elle représente. Outre le côté très motivant de reprendre un tel élément de la tour Jenga qu’est OpenSSH pour améliorer un éventuel CV. Il y a un énorme défi intellectuel à se mesurer avec ce genre de projet.

Jia Tan semble être la personne de la situation. Il n’est pas un « vieux » programmeur avec un long CV public mais semble motivé. Son compte GitHub1 a été ouvert en 2021 seulement et rien n’a été publié dessus. Mais il dialogue avec Lasse et en juin 2022, il publie sa première participation au projet XZ sous le pseudo JiaT75. Début 2023, il prend du galon et teste des nouveautés qu’il apporte lui même au code de XZ. Relâchant la pression sur son mainteneur principal. Peu à peu, il fait « ce qu’il veut » de XZ pendant que Lasse Collin s’efface et prend du repos. Plus personne ne vérifie le code en amont avant que cela soit implémenté dans XZ en général. Et donc personne ne contrôle ce qui a, petit à petit, basculé dans la « suite » OpenSSH.

En mars 2023, un changement important est fait, l’ancien email de contact du projet passe de Lasse à Jia. Désormais les requêtes, bugs et autres questions seront remontés directement vers lui. Le flambeau est passé. Plus tard dans l’année les choses avancent dans l’ombre. Des éléments sont modifiés dans le code de manière à rendre opaques de futures manipulations, des fichiers dont la vocation n’a plus rien à voir avec l’objectif de XZ sont ajoutés. Ils servent à préparer quelque chose mais cela reste totalement sous le radar. 

XZ infection

Cliquez pour agrandir : image de @fr0gger

En février 2024, avec des stratagèmes techniques élaborés2, Jia Tan implante dans le code de XZ une porte dérobée permettant de trouer la sécurité d’OpenSSH. Les fichiers sont cachés et chiffrés. Ils sont très difficiles à débusquer car ils fonctionnent comme un poison dont on obtiendrait les effets qu’en mélangeant deux éléments à la préparation. A l’état natif, dans le code source de XZ, ils sont inoffensifs. Ils ont été ajoutés petit à petit au code dans la durée de mise à jour en mise à jour.

Pour que personne ne se rende compte du changement, puisque le code est open source et publié sur Github, la méthode employée se doit d’être d’une discrétion absolue. Ce n’est pas tous les matins qu’un programmeur émérite se lève en se disant « Tiens si j’allais auditer du code OpenSource !? » mais il suffirait qu’un curieux se penche sur le code pour que tout le plan tombe à l’eau. Autant utiliser des subtilités techniques. Le code de XZ est donc totalement propre. Il ne s’infecte que lorsqu’il est mis en place sur un serveur. XZ va alors piocher dans des fichiers annexes et se modifier pour devenir dangereux une fois en place. Vous pouvez analyser XZ de fond en comble sans rien trouver mais une fois intégré sur une machine dans OpenSSH, XZ devient la porte d’entrée du pirate. Mieux encore, le code malicieux est prévu pour être éventuellement mis à jour. Le ver est alors dans le fruit.

Si on regarde en arrière, on a donc un internaute sous le pseudo de Jia Tan qui reprend le travail de bénévole d’un autre programmeur au bout du rouleau pour maintenir un engrenage d’un des éléments de sécurité les plus importants du web mondial. Cela sans aucun autre contrôle puisque tout le monde travaille de manière décentralisée et de son propre chef. Pendant des mois, voir des années, Jia ne fait rien d’autre que ce qu’il s’était plus ou moins engagé à faire. Maintenir XZ. Il ne gagne pas d’argent, il travaille gratuitement et prépare son coup. Il semble peu probable que Jia soit un vrai nom et une vraie personne. Et c’est encore pire.

Le nom Jia Tan semble correspondre à un internaute d’origine Asiatique. Mais plusieurs experts ont noté que les fuseaux horaires de ses interventions sur le code ne collaient pas avec ceux de cette région du globe. Ils semblent plutôt viser des pays d’Europe de l’Est. On aurait voulu forger un pseudo à consonnance asiatique pour cacher un travail effectué par un groupe mafieux des pays de l’Est que l’on n’aurait pas fait autrement. Car il faut des ressources pour préparer une opération dormante sur plusieurs années. Si les intentions d’un Jia Tan étaient de simplement « faire un coup » rapide pour se faire de l’argent, il y a bien plus simple que cette opération XZ. Deux ans et demi de travail pour capter l’attention du programmeur en chef avec un compte dormant, reprendre le flambeau et intégrer un code malicieux, ce n’est pas un projet de « pirate du dimanche ». C’est une opération commanditée par un structure beaucoup plus vaste. Soit un groupe mafieux, soit un état, soit l’un employé par l’autre.

La découverte du problème XZ

Comment cette faille a-t-elle été découverte est un miracle. OpenSSH est utilisé en permanence à travers le globe, les banques, sites de eCommerce, organismes publics, armées et autres utilisateurs privés comme public emploient ce système en permanence. Et malgré cela, la faille  a été découverte par « hasard » via un développeur. Si le web est gigantesque et utilisé par des milliards d’individus, le nombre d’internautes capables de trouver cette faille XZ est évidemment beaucoup plus restreint. Et, sur le total d’utilisateurs du web, un seul a su la déceler : Andres Freund.

Andres est un salarié de Microsoft, il est développeur évidemment, et c’est quelqu’un de vraisemblablement très attentif. Il travaille à l’amélioration d’un logiciel et effectue des tests variés pour cela. En faisant une mise à jour de OpenSSH – elles sont régulières – il note que sa connexion sécurisée est plus lente qu’avant. Alors pas vraiment beaucoup plus lente mais Andres est quelqu’un d’attentif et il a les outils pour le remarquer. Avant la mise à jour, la connexion sécurisée était 500 millisecondes plus rapide. Cette évolution vers la lenteur le surprend et il cherche à savoir ce qu’il se passe.

En analysant méticuleusement OpenSSH, il découvre que XZ a été modifié et qu’il contient désormais la fameuse porte dérobée mis en place par « Jia »3. Devant l’ampleur du problème, il rédige d’abord un message d’alerte à la communauté sur OpenWall qui sert à alerter les divers responsables réseau et webmestres du monde entier. Ce type de message d’alerte critique fait vite le tour du monde et des mesures de sécurité sont immédiatement prises.

Deux versions de XZ sont concernées, la 5.6.0 et la 5.6.1. Et elles ne sont pas déployées en masse. Les responsables réseaux prenant en général le temps de vérifier le bon fonctionnement des mises à jour avant de basculer les machines de production. Cette mise à jour de février n’a pas été énormément installée.  « Jia » comptait probablement sur une dissémination plus ample avant de passer à l’attaque. Andres publie également sa découverte sur Mastodon. Github qui héberge le code de XZ le désactive très rapidement pour éviter qu’il ne soit exploité ou installé inopinément.

Le résultat de cette découverte évite donc le pire, les serveurs qui avaient basculé vers les dernières versions de XZ rétropédalent. Les particuliers sous une distribution Linux infectée font un retour en arrière et tout rentre dans l’ordre… On l’espère tout du moins.

Les leçons à retenir de cette histoire XZ

La première leçon est plutôt un constat. Celui d’un web mondial qui tient sur les épaules de particuliers. Quand je parle de web mondial, je ne plaisante pas. En installant une porte dérobée dans OpenSSH, les personnes derrière « Jia » avaient une arme logicielle terrifiante. Outre la possibilité de récupérer des données évidemment , il y a le risque de faire tomber des serveurs en cascade. Imaginez si plus aucun système bancaire, ferroviaire ou de santé ne fonctionnaient en même temps. Si des machines protégeant des intérêt nationaux comme de la production d’Energie ou l’armée étaient inopérantes. Si tous les hopitaux de France étaient sous le  coup d’un Ransomware4.

Ce scénario est catastrophique et il est totalement plausible si l’objectif du groupe derrière « Jia » n’est pas l’argent mais plutôt à visée politique. La déstabilisation d’un pays est très facile avec une faille de cette ampleur.

Ce qui est ahurissant, c’est de se dire que la responsabilité de OpenSSH est portée par de simples particuliers. Des personnes comme Lasse Collin qui porte pendant 22 ans XZ, tout seul et sans y gagner un centime, alors que son code sert à des millions d’entreprises, établissement financiers, états et autres. Je ne pense pas que Lasse ait jamais demandé un salaire pour son travail mais cela semblerait logique qu’il soit en partie rétribué. Que les organismes qui utilisent des outils Linux mettent en pace un système de fondation permettant de maintenir les projets ne serait-ce que pour les sécuriser. Si Andres Freund n’avait pas perçu cette différence d’une demie seconde et fait le rapprochement de la mise à jour d’OpenSSH, cela aurait été un massacre. Et pourtant XZ a passé la main de son développement d’un internaute à un l’autre sans même connaitre son identité.

Andres Freund explique avoir eu énormément de chance de trouver cette Backdoor sur Mastodon.

Je ne suis pas sûr que les développeurs d’OpenSSH ou les programmeurs du monde des logiciels libres en général aient envie de devenir salariés d’une ONG globale travaillant au maintien de leur code. Je pense que beaucoup sont bien dans la situation actuelle que représente leur statut de développeurs libres. Mais il serait peut être prudent de constituer un moyen de pouvoir venir en aide ponctuellement à certains d’entre eux. Pour éviter qu’ils ne craquent comme Lasse Collin, qu’ils ne passent la main à un compte qui n’a eu à présenter aucune pièce d’identité pour devenir le rouage principal d’un élément aussi critique. Pour que l’audit des codes employés par tous les services d’assurance ou d’analyse médicale du monde soit fait régulièrement par des experts et non pas au petit bonheur en comptant sur la chance d’un programmeur attentif.

Avoir été à deux doigts d’infecter le web mondial, de récupérer toutes les données et même d’attaquer les smartphones, objets connectés et autres machines du genre, devrait faire réfléchir le monde entier sur le fonctionnement actuel du web. Le célèbre dessin de XKCD ci-dessus n’est pas neuf mais il illustre bien la situation. Toute l’infrastructure moderne du web ne tient en équilibre uniquement parce qu’un internaute le maintient seul, gratuitement et sans même un seul coup de projecteur, son bout de code dans son coin sur son temps libre. Le « gag » de cette image parle d’un internaute lambda qui ferait cela depuis 2003… La réalité c’est que Lasse Collin l’a fait pour XZ de 2000 à 2022… La réalité est plus crue que la plaisanterie et pourtant rien n’a jamais bougé.

Si cela ne vous fait pas peur, imaginez votre travail et votre vie demain si le web était par terre. Et maintenant imaginez combien d’autres pièces de ce Jenga moderne sont dans la même situation de précarité que XZ. Saisissez bien qu’une nouvelle tentative de ce genre passera par la case optimisation du code afin que ces 500 millisecondes soient ramenées au minimum également. Rendant l’acuité d’un analyste curieux inopérante. Imagines tout cela et faites de beaux rêves.

On me signale cet article de ArsTechnica qui entre dans les détails techniques de l’opération si cela vous intéresse.

Sources : 


La menace XZ ou comment le ciel a failli tomber sur nos têtes © MiniMachines.net. 2024.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO]

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DFGJHHT est une jeune société française spécialisée dans le marketing en ligne et surtout la création de marques. Marc Assin, son créateur est un solo entrepreneur situé à Biarritz. Après un Master en commerce international à la prestigieuse School of Business de Ploemeur, il se frotte d’emblée à la vie active. 

Malheureusement, son handicap n’est pas très bien vu par les recruteurs et malgré son CV  impressionnant et ses excellentes appréciations lors de ses stages, il ne trouve pas d’emploi. Marc souffre en effet de narcolepsie et s’endort régulièrement au travail. Un problème encore mal vu des ressources humaines qui prennent souvent les personnes atteintes de cette maladie pour des gros tire-au-flanc paresseux qui font la bamboche toute la nuit et ne s’investissent pas dans leur travail. Malgré tout ses efforts, ses périodes d’essais ne mènent à rien. Ses collègues voyant d’un mauvais oeil le fait de le retrouver affalé sur son clavier.

Après deux ans de recherches infructueuses, Marc décide de créer DFGJHHT sur une idée simple. Faire de sa maladie un atout. C’est ainsi qu’il propose à des dizaines de marques chaque année de s’occuper de la création de leur nom pour pénétrer de nouveaux secteurs en particulier en Europe. Les fameuses places de marché étant devenues un atout de développement important, l’entreprise les aide a trouver une identité pour se différencier. DFGJHHT s’occupe de toute la mise en place du choix d’un nom de marque et parfois également de la traduction des fiches produits. Ne cherchez pas un acronyme à DFGJHHT, il n’existe pas. La technique de Marc est simplement liée à la technologie qu’il a mise en place dès la création de son propre établissement.  « Au moment de remplir la fiche de création de l’entreprise, je me suis endormi sur mon clavier. A ma grande surprise la société avait été enregistrée sous le nom DFGJHHT à mon reveil. » Sans le vouloir il avait inventé la marquolepsie.

Et cela fonctionne très bien. De nombreux exportateurs voient dans l’approche décomplexée de Marc une chance pour la leur. Le site de la DFGJHHT propose un formulaire simple qui sert d’interface pour des sociétés internationales. De son côté, le jeune entrepreneur de la cote Basque explique que son travail est harassant. Dès qu’une marque fait appel à ses services, il doit trouver l’inspiration. « Je ne triche jamais » confie t-il. Il peut rester parfois plus de 16 heures devant un clavier avant de s’endormir dessus et de trouver LA bonne idée qui fera toute la différence.

« Je suis très fier de certaines de mes trouvailles » déclare Marc, CEO de DFGJHHT. 

Parmi ses coups de cœur et ses tours de force, des marques emblématiques comme PXWAXPY ou KSAMWJF qui se sont fait un nom sur Amazon. La marque EUBEVOLI est aussi une de ses créations. « C’est un travail difficile, il faut séparer le bon grain de l’ivraie ». Avec sa technique, ses clients sont ravis explique t-il. Pour eux les recherches sur les moteurs de recherche sont primordiales et avec DFGJHHT chaque nom de marque amène des résultats probants.

« Tapez KNADGBFT sur Google, vous verrez ! » indique Marc sûr de lui. Et effectivement quand on pianote KNADGBFT, on tombe exclusivement sur cette petite marque qu’il a aidé à prospérer

Le futur s’annonce radieux pour Marc et la DFGJHHT. L’ouverture de places de marché toujours plus nombreuses semble être un Eldorado pour le jeune entrepreneur. Il se frotte les mains en faisant défiler la boutique de La Poste qui propose désormais aussi bien des brouettes que des kits de manucure. « Le marché du naming est en plein boom ». Ce patron dynamique cherche à embaucher mais il a bien du mal à trouver des profils du bon type. « On ne m’envoie que des CV à côté de la plaque » se désole t-il. Les candidats semblent tous se ressembler et veulent vraiment aller de l’avant. Tous  semblent courir un marathon par semaine ou s’occupent de mille manière différentes. Ils n’arrêtent pas de vouloir bouger. Marc cherche pourtant des profils plus posés, des gens avec de la bouteille. 

A la question de l’arrivée des I.A sur ce marché particulier, Marc est parfaitement serein. Pour lui, ce n’est pas un problème. « L’IA manque de savoir faire, ce sont des logiques qui font peur aux industriels, pas aux artisans comme moi. Pour trouver une marque comme FVOAGAOU il faut un certain talent » Et il est certain qu’un Chat-GPT ne sera pas suffisamment original pour lui faire peur. Se contentant souvent d’assembler des évidences, sans aucune poésie dans son approche. Rien qui ne fasse de l’ombre au futur de la jeune pousse.

[Billet sponsorisé par DFGJHHT]
Images Denys Golub pour Gstockstudio.

DFGJHHT : la société qui fait rimer narcolepsie et marketing [SPONSO] © MiniMachines.net. 2024.

Le Steamdeck wheel : Pilotez votre console au volant !

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L’idée du Steamdeck wheel est de proposer un divertissement supplémentaire dans l’habitacle de sa voiture. En proposant un support capable de fixer et d’alimenter une console PC sur la majorité des volants du marché, l’objet ajoute un peu de fun à votre conduite.

La compatibilité avec un maximum de volants est à l’étude mais tous ne sont pas concernés.

Compatible avec toutes les consoles actuelles et même avec la Nintendo Switch, le Steamdeck wheel offre la possibilité de jouer lorsque vous êtes en voiture sans lâcher votre volant. La console se positionnera fermement grâce à une accroche rapide qui suivra les mouvements de vos mains. Un système optionnel relié à l’allume cigare de votre véhicule permettra en outre de recharger la batterie facilement.

Evidemment, la société derrière le Steamdeck wheel indique qu’il n’est pas envisageable de rouler en jouant et qu’il faut rester attentif à la route et au trafic. L’idée est plutôt de pouvoir jouer dans les bouchons, aux feux rouges ou quand on et coincé à attendre quelqu’un garé en double file ou sur une piste cyclable. Jamais personne n’aurait l’idée de regarder un petit écran pendant qu’il roule. Pas plus qu’on n’aurait envie de conduire avec un smartphone en main pour répondre à un message vraiment super super urgent et  qui ne peut pas attendre quitte à avoir  un accident tant pis.

Il n’est pas certain que le Steamdeck wheel fasse cependant que des heureux et il est fort possible que les autorités le bannisse rapidement en Europe. Il est en effet probable que certains salariés décident de s’engouffrer volontairement dans les chemins les plus bouchonneux afin de passer plus de temps sur leur console le matin. Ce qui ruinerait effectivement la productivité des pays concernés.

Un financement participatif est à l’étude pour une distribution prévue pour la première moitié de l’année. Aucun prix n’a été indiqué pour le moment.

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Zotac ZBOX CI651 nano : un MiniPC Meteor Lake inaudible

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Les ZBOX CI651 nano et 671 nano sont des mises à jour techniques des modèles précédents avec un passage de puces Intel Alder Lake à Meteor Lake. Ce sont les premiers AI PC de la marque puisqu’ils suivent la recette proposé par Intel sur ce poste. Ils proposent respectivement des processeurs Intel Core Ultra 5 125U et Intel Core Ultra 7 155U qui embarquent chacun un NPU.

Dans un châssis de 20.4 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 6.8 cm d’épaisseur, Zotac embarque sur ces modèles un dissipateur suffisamment imposant pour encaisser le TDP des puces Intel. Il s’agit de processeurs quasiment identiques. Avec un TDP oscillant ici de 15 à 57 watts, les deux puces proposent un fonctionnement sur 12 cœurs : 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 LPE pour un total de 14 Threads. Leur système graphique est basé sur le même groupe de 4 cœurs Intel Xe et tous deux proposent un NPU. La différence vient comme souvent des fréquences tenues par les deux puces qui sont plus importantes pour le modèle Ultra 7.

Les processeurs sont ici accompagnés par un duo de slots SODIMM pour accueillir jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 et le MiniPC proposera deux slots M.2 2280 dédiés au stockage. Le premier, un modèle NVMe PCIe 4.0 x4 pur et dur et un second au même format mais proposant également une compatibilité SATA3.

Comme souvent chez Zotac, la connectique est complète avec une façade assez sobre proposant deux USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage. Un trio de LEDs témoin d’activité pour la mise en marche de l’engin, les accès au stockage et l’activité Wi-Fi seront visibles afin de compenser le manque de signaux auditifs de fonctionnement classiques. L’absence de ventilation laissant toujours le doute sur la bonne marche de ces engins.

A l’arrière, on retrouve un jack d’alimentation, deux USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C, un USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4 en plus d’un port Ethernet Gigabit et d’un support antenne pour le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 intégré.

Comme d’habitude, les ZBOX CI651 nano et CI671 nano seront proposés en modèle barebone sans mémoire ni stockage. Mais également en versions complètes dont on ne connait pour le moment pas le détails ni les tarifs. Ils seront livrés avec un bloc secteur, une antenne Wi-Fi, une clé USB de pilotes et un support VESA classique.

Source : Zotac 

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Ctrl Technique : la nouvelle émission vidéo hardware de Canard PC

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Elles sont rares les émissions sur le materiel informatique aujourd’hui, il y a pléthore de chaines Youtube qui balancent des tombereaux de contenus chaque jour. Mais si vous voulez savoir autre chose que ce que donne techniquement « La pire machine de chez Wish » ou « Comment j’ai Overcloqué mon gestionnaire RGB« , l’offre s’étiole considérablement. Ctrl Technique présenté par Furolith de Canard PC Hardware est donc une excellente nouvelle.

Ce premier numéro diffusé hier, avec la complicité tonitruante de l’ineffable Ackboo et une réalisation assurée par Monsieur Chat, montre une voie à suivre pour des émissions de qualité. Comprenez par là un contenu ni pédant ni pénible, vulgarisateur mais sans prendre les spectateurs pour des neuneus et suffisamment informée pour ne pas avoir l’impression que les intervenants découvrent les produits en arrivant face à la caméra.

Une heure de vidéo (qui est également disponible en podcast car ça peut se regarder avec les oreilles) sympathique qui décortique un peu d’actu, un peu de technique et fait un petit tour sur les sujets du moment. C’est simple, généraliste, sympathique et efficace. On passe un bon moment pour pas cher et en prime on peut apprendre des trucs. Bravo à eux.

Au menu de ce premier épisode de Ctrl Technique : 

  • Intel vient de lancer le Core i9-14900KS
  • Le grand retour du minage de crypto monnaies
  • le JEDEC a officialisé la GDDR7
  • De l’upscale par IA pour la PS5 Pro
  • En 2024 les moniteurs oled passent la seconde
  • On a testé le SSD le plus rapide du monde

Le prochain épisode aura lieu le 17 avril, d’ici là vous avez le temps de vous abonner à Canard PC.

Ctrl Technique : la nouvelle émission vidéo hardware de Canard PC © MiniMachines.net. 2024.

Pas de chipset dans le Deskmeet X600 d’ASRock ?

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Approche originale de la part d’ASRock pour son Deskmeet X600, le constructeur livre dans cet engin 8 litres une carte mère Mini-ITX dépourvue de chipset AMD. La raison n’est pas spécialement économique, elle est plus dans une recherche de compacité globale et de facilité d’intégration.

Les processeurs sont en général livrés avec des chipsets par les fabricants. Ils assurent le rôle du dialogue entre le processeur et la carte mère pour un bon nombre de poste. De la connectique la plupart du temps. Ils permettent de profiter d’USB, de lignes PCIe qui dériveront ensuite vers des ports M.2, des fonctions Wi-Fi ou Ethernet et les traditionnels lignes PCIe et SATA liées au stockage. En gros, ils traduisent les ordres des ligne PCIe du processeur en outils exploitables sur la carte mère.

Sur un engin comme le Deskmeet X600, il s’agit de faire un arbitrage entre l’espace disponible et la connectique que l’on veut à bord. L’engin propose un panel assez complet de possibilités avec un PCIe 4.0 x16, des sorties DisplayPort et HDMI. Un Ethernet 2.5 Gigabit, deux ports SATA3, un M.2 2280 PCIe Gen5 x4, un M.2 2280PCIe Gen4 x4, un USB 3.2 Gen1 Type-C, 4 ports USB 3.2 Gen1 Type-A , 4 USB 2.0et même un M.2 2230 pour un module Wi-Fi. Et c’est plutôt complet pour une machine de ce type.

Comment ASRock a t-il fait  pour adresser autant de composants sans chipset ? La réponse est assez simple. Le processeur propose par défaut suffisamment de connexions pour ne pas avoir à compter dur ce que le chipset propose en plus sur ce type d’engin. Avec 4 lignes USB 10 Gbps, 28 lignes PCIe 5.0 et un port USB 2.0, la puce Ryzen 7000 ou 8000 qui sera montée sur le socket AM5 du PC pourra assurer l’ensemble des fonctions choisies.

A vrai dire sur beaucoup de minimachines actuelles, il n’ y a pas de Chipset pour des raisons d’espace. Les puces occupent de la place que les engins les plus compacts n’offrent pas. Mais comme leurs possibilités et leur connectique sont limitées, cela n’est pas un souci. Ce que ce choix permet surtout pour le X600, c’est de ne pas occuper un espace unique mais d’éclater les composants de contrôle sur la carte mère. Les contrôleurs USB ou les gestionnaires SATA sont déportés dans des endroits variés. Là où il y a de la place et au plus près des éléments à contrôler. Cela a un avantage indéniable par rapport à l’espace concentré du chipset unique qui occupe une part importante de l’espace.

La démarche permet aussi de piocher dans un large catalogue de produits concurrents. Les fabricants de contrôleurs USB par exemple sont nombreux, idem pour les solutions SATA. Un choix qui peut permettre de faire jouer la concurrence. Je ne suis pour autant pas persuadé que ce soit une histoire de tarif qui soit ici en jeu. C’est plutôt une histoire de souplesse d’intégration et de logique. Intégrer un gros Chipset peu utile n’a pas de sens sur une carte mère de 17 x 17 cm. L’empreinte de ces puces est régulièrement supérieure à 2.8 cm de côté sur la carte mère.

Reste un détail qui me chagrine. La possible multiplicité des composants peut devenir un souci. Pour avoir testé un bon paquet de MiniPC fonctionnant de cette manière, je me suis maintes fois retrouvé face à des systèmes employant des puces très exotiques et fort peu documentées. Ce qui posait rapidement un problème lors de la réinstallation du système. Pire, ces machines pouvaient changer de composants dans la durée et le MiniPC du début d’année avec un gestionnaire réseau X pouvait le transformer sans crier gare en version Y. Cela ne facilite pas le travail de gestion globale de ces engins ni leurs éventuelles mises à jour.  Si on peut compter sur ASRock pour proposer un suivi régulier de ses machines en fournissant les pilotes afférents, cette voie pourrait être responsable de nombreux maux de tête si elle était suivie par des constructeurs moins attentionnés.

Le ASRock DeskMini X600 sous Ryzen 8000 en approche

Source : Wccftech

Pas de chipset dans le Deskmeet X600 d’ASRock ? © MiniMachines.net. 2024.

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour

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Comme je vous l’expliquais à nouveau début février, la marque AceMagic n’est pas un fabricant mais un distributeur qui achète ses MiniPC sur catalogue à un constructeur chinois qui reste dans l’ombre : Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. Ce constructeur fourni plein de marques différentes pourvu qu’il soit payé en conséquence. N’importe qui peut lui commander des MiniPC en optant pour diverses options et notamment un logo sur l’engin, sur la boite, sur la doc ou sur l’étiquette. Un logo au démarrage est également possible ainsi que l’ajout d’un système.

Shenzhen Shanminheng Tech fabrique donc à la demande des machines 100% identiques. Le fabricant s’adapte juste aux désidératas de son client d’un point de vue processeur, mémoire, stockage et « enrobage ». Problème, lorsque AceMagic annonce que ses machines sont infectées et cela même si elles n’utilisent pas les mêmes images systèmes que les autres constructeurs, toute la galaxie des marques qui emploient ces designs s’en trouvent affectées. Les clients ont peur, à juste titre, d’acheter ces MiniPC. Si la solution pour ne pas se faire  contaminer est simple et si de nombreuses marques n’ont pas eu ce problème, certaines ont décidé de prendre les devants comme nous le montre Ouvis.

Divers scans des machines par des antivirus sont présentés par Ouvis

La marque annonce une mise à jour globale de tous ces MiniPC en une version « 2024 » absolument identique aux précédents modèles mais garantie sans virus. Si j’ai bien compris le mouvement effectué, Shenzhen Shanminheng Tech a revu de fond en comble son processus d’injection de système et garantit que toutes les images injectées de Windows ne contiennent plus d’éléments « indésirables ». Pour Ouvis qui n’a plus de « vieux » stock de minimachines, ces versions sont donc absolument saines. 

On retrouve donc pas moins de 4 modèles estampillés « 2024 » avec la même promesse : « Our current stock exclusively comprises upgraded models from 2024, ensuring they are devoid of any viruses, spyware, malware, or backdoor software. Your purchase is guaranteed to be worry-free!« . Soit l’assurance par la marque d’avoir fait le ménage dans son offre.

Je ne serais pas surpris de voir que les autres marques proposent à leur tour le même genre de « mise à jour » pour rassurer leurs clients. Ouvis est le premier mais les AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, NiPoGi et T-Bao devraient faire de même. Je pense qu’il s’agit d’un service qui leur est offert par le fabricant qui a tout intérêt à assurer la « propreté » de ses machines si il ne veut pas voir son carnet de commandes fondre à très court terme.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour © MiniMachines.net. 2024.

Le Snapdragon X Elite donne des signes de performances

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Qualcomm prépare un Snapdragon X Elite qu’il annonce prometteur pour les PC Windows. Une démarche intéressante que beaucoup espèrent au niveau de la plateforme Mx d’Apple. Des démonstrations abreuvent régulièrement les réseaux sociaux où l’on voit le processeur proposer des performances intéressantes. Dernière en date ? Une machine qui fait tourner Baldur’s Gate 3.

Un jeu sorti à la fin de l’année dernière, assez gourmand et qui demande donc une certaine capacité de calcul. Surtout pour s’afficher comme ici en FullHD à 30 images par seconde sans sourciller. Ce jeu, déjà piloté par les puces Apple Silicon que sont les M1, M2 et M3 serait donc un excellent point de comparaison pour Qualcomm.

Le  fabricant indique que la majorité des jeux Windows devraient fonctionner sur sa nouvelle plateforme et surtout ils devraient le faire sans devoir redévelopper les jeux spécifiquement pour la puce. Qualcomm aurait mis  en place, comme Apple, des routines capables de prendre en charge les jeux nativement. On parle de performances équivalentes à ce que propose un Radeon 680M, le GPU intégré dans les circuits AMD Ryzen des séries 6000U. Une énorme avancée par rapport aux précédentes puces de la gamme. Mais pas forcément un coup d’éclat puisque les puces AMD ont largement évolué depuis, tout comme les puces Intel d’ailleurs. On parle ici de quelque chose qui se situe entre un circuit Intel Iris Xe avec 96 EU, un Nvidia MX450  et une GTX 1650.


Le Ryzen Z1 de la ROG Ally à l’oeuvre

Depuis que le Radeon 780M est disponible chez AMD, des puces comme le Ryzen 7 7840HS ou le Ryzen Z1 proposent 10 images de plus sur le même jeu avec plus de 40 IPS en FullHD. Cela ne fera donc pas du Snapdragon X Elite un champion du jeu vidéo mais une machine capable de lancer des jeux.

C’est néanmoins un effort à saluer, d’autant que Qualcomm semble sur la bonne voie avec le Snapdragon X Elite. Les développeurs ne sont plus forcés de retravailler leurs jeux pour qu’ils fonctionnent, en utilisant l’émulation x64, cela pourrait changer le point de vue sur cette plateforme. Qualcomm indique une prise en charge des pilotes DirectX11, DirectX12, OpenCL et Vulkan du Circuit Arduino de ses puces ARM Snapdragon X Elite. Cette compatibilité pourrait se faire nativement – avec un travail en amont par les studios de développement – ou passer par différentes formes d’émulation.
Soit en employant l’émulateur x64 de Qualcomm pour la totalité du jeu. Soit en utilisant un format hybride qui s’appuierait en partie sur les pilotes de Windows eux même compatibles avec ARM64 et sur l’émulation pour le reste. Seuls certains titres avec des fonctions particulières auront besoin d’un peaufinage de leurs développeurs. C’est le cas des jeux proposant par exemple des fonctionnalités pour éviter la triche. 

Difficile de voir comment le marché du jeu va s’adapter à cette offre. On a vu beaucoup de studios retravailler leurs catalogues pour les porter sur Nintendo Switch le plus efficacement possible par exemple. Un travail de programmation pour les rendre compatibles avec cette plateforme ARM Nvidia Tegra X1 datant de 2015. Ce qui a, au passage, donné d’excellents résultats. Mais la grosse nuance entre la Switch et les machines sous Snapdragon X Elite vient évidemment du parc installé. Là où il est évidemment très rentable de porter un jeu chez Nintendo, il est beaucoup moins certain que l’on rentrera dans ses frais avec les machines sous puces Qualcomm. 

Il faut donc espérer que l’émulation naturelle soit excellente et la plus large possible pour la plateforme. Même si je ne suis toujours pas persuadé que la course au jeu soit l’argument le plus fort pour cette plateforme. On ne connait toujours pas le niveau tarifaire des machines qui embarqueront les puces Snapdragon X Elite. Par le passé, les prétentions de Qualcomm et de ses partenaires étaient fort élevées. Si la tendance se poursuit, il faudra d’autres arguments qu’un niveau de jeu basique pour séduire. 

Le Snapdragon X Elite donne des signes de performances © MiniMachines.net. 2024.

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