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Persian Patience, Flexibility & Encirclement Pushed to Direct Deterrence

Par : AHH

Why does Iran behave the way it does? What geopolitical strategy drives her? What are the secret origins of how the Iranian leadership sees the world? Parables of mountain climbing, wrestling and highways in Persian history..

Lait de vache, de soja, d'araignée… Que peut-on réellement qualifier de "lait" ?

De l’entier à l’écrémé, en passant par les alternatives sans lactose, les différentes options de laits ne manquent pas dans les rayons de nos supermarchés.

Les laits de chèvre et de brebis sont également de plus en plus courants, tout comme les laits végétaux à base d’avoine, de soja, d’amande, de noix de cajou, de coco, de riz, de chanvre, ou encore de pois.

Du côté du monde naturel, des preuves indiqueraient même que certaines espèces d’araignées, d’amphibiens, de fourmis et d’oiseaux seraient capables de sécréter des liquides similaires au lait caractéristique des mammifères.

Ces boissons moins célèbres peuvent-elles néanmoins réellement être qualifiées de « lait » ? Et d’ailleurs, comment pouvons-nous définir le lait ?

« Nous pouvons mesurer presque tout ce qu’il y a dans le lait », explique Michael Power, spécialiste des sciences animales qui gère une collection au Smithsonian’s National Zoo and Conservation Biology Institute, qui regroupe environ 15 000 échantillons de lait provenant de pas moins de 200 espèces de mammifères.

« Nous pouvons mesurer tous les peptides et les microbes présents dans le lait, mais aussi en examiner tous les éléments génétiques », révèle Power, qui est également l’auteur de l’ouvrage Milk: The Biology of Lactation.

Voici ce que nous savons (et ce que nous ignorons encore) de cette boisson si essentielle à notre évolution.

 

AVANT LE LAIT, IL Y AVAIT DU POISON

Selon Power, pour mieux comprendre le lait, il nous faut remonter à une époque qui précède son existence.

Il y a 250 à 300 millions d’années vivaient les synapsides, de petites créatures à la peau recouverte d’écailles qui constituent une ancienne lignée qui a donné lieu à la naissance des mammifères. Les synapsides auraient été les premiers de nos ancêtres à développer la capacité de nourrir leurs petits par le biais de sécrétions provenant de glandes situées sur leur abdomen.

Bien entendu, il ne s’agissait cependant pas de l’allaitement que nous connaissons aujourd’hui. Les synapsides pondaient des œufs, puis les enduisaient de ces sécrétions.

« Nous pensons qu’à l’origine, l’objectif était surtout d’équilibrer l’eau », explique Power.

En plus de l’eau, les scientifiques supposent que les liquides des synapsides contenaient des minéraux essentiels, tels que le calcium, le phosphate et le sodium, mais aussi des poisons qui protégeaient les œufs délicats contre les bactéries et les champignons.

Quel que soit son contenu, ce breuvage maison semble avoir porté ses fruits, car les synapsides ont survécu à l’extinction Permien-Trias, qui a provoqué la disparition de 90 % de toutes les espèces végétales et animales de notre planète.

« Pour moi, cela indique que la lactation constitue une évolution et une adaptation incroyablement importantes », commente Power.

 

L’ALIMENTATION DES PETITS MAMMIFÈRES

Aujourd’hui, il existe autant de laits que d’espèces de mammifères, et chacun est unique.

Le lait de phoque à capuchon contient jusqu’à 60 % de matières grasses, tandis que le lait de rhinocéros noir n’en contient que 0,2 %. Le lait de baleine bleue, quant à lui, a une consistance similaire à celle d’un fromage blanc coulant, ce qui est idéal pour une transmission sous-marine du liquide de la mère à son baleineau.

Les ornithorynques et les échidnés ne disposent pas de mamelons apparents, mais émettent leur lait par des pores présents sur leur peau, un peu comme les glandes sudoripares, dont le rôle est de produire la transpiration.

Chaque espèce de mammifère a suivi sa propre voie évolutive qui lui a permis de survivre jusqu’ici, et qui a ainsi entraîné une évolution de la chimie, de la consistance et du mécanisme d’administration de son lait.

 

LE LAIT N’EXISTE-T-IL QUE CHEZ LES MAMMIFÈRES ?

Selon la communauté scientifique, certaines preuves commencent à suggérer que la production de ce liquide essentiel ne se limite pas aux mammifères.

« Servez-vous un bon verre glacé de lait de pigeon… ou peut-être pas », écrit Rosemary Mosco dans son ouvrage A Pocket Guide To Pigeon Watching.

Pendant les premiers jours de la vie d’un jeune pigeon, son père et sa mère des vomissent une sécrétion semblable à du lait caillé dans la bouche de leurs petits, un liquide qui partage le même objectif que l’allaitement dans les premiers jours des bébés humains. Les manchots, les flamants roses et plusieurs autres espèces d’oiseaux produisent également cette substance connue sous le nom de « lait de jabot ».

De même, les araignées sauteuses, les nématodes et les poissons discus produisent des sécrétions riches en nutriments destinées à nourrir leurs petits, et selon une récente découverte, au moins une espèce d’amphibiens vermiformes, connus sous le nom de cécilies, sécrèterait également du lait, mais à partir de leur oviducte, lorsque les petits sont encore à l’intérieur de la mère. Les grands requins blancs utiliseraient une méthode similaire en émettant un liquide utérin blanc laiteux destiné à nourrir leurs petits.

Ces substances peuvent-elles être qualifiées de « lait » ?

Carlos Jared et Marta Antoniazzi, les scientifiques à l’origine de la découverte du liquide produit par l’oviducte des cécilies, admettent avoir été surpris de constater que celui-ci contenait des protéines, des glucides et des lipides, tout comme le lait des mammifères.

« Les acides gras sont très similaires à ceux que l’on trouve dans le lait ordinaire », révèle Antoniazzi, qui travaille à l’Instituto Butantan, un centre de recherche biologique brésilien.

Power souligne toutefois que seul un nombre limité d’espèces d’amphibiens, d’arachnides, d’oiseaux ou de poissons sont capables de produire ces substances.

« Les mammifères sont entièrement définis par leur capacité à produire du lait », explique-t-il. Selon le spécialiste, le lait des mammifères est donc unique.

 

DÉFINIR LE TERME « LAIT »

Le marché laitier mondial devrait dépasser les 1 200 milliards de dollars d’ici 2028, c’est pourquoi il est important que les autorités réglementaires déterminent quels produits peuvent être qualifiés de « lait » dans nos épiceries et supermarchés.

En France, lorsqu’il est utilisé seul sans indication concernant l’espèce animale dont il provient, le terme « lait » est strictement réservé au lait de vache. Tout produit laitier provenant d’un autre animal, tel que le lait d’ânesse ou le lait de brebis, doit préciser le nom de l’espèce dans sa dénomination commerciale. Aux États-Unis, une règle similaire est appliquée, le lait étant défini comme « la sécrétion lactée, pratiquement exempte de colostrum, obtenue par la traite complète d’une ou de plusieurs vaches en bonne santé », avec quelques subtilités relatives aux niveaux de pasteurisation et de matières grasses du produit.

Se pose également la question de l’appellation des laits végétaux. Au sein de l’Union européenne, la loi interdit la dénomination commerciale « lait » pour la majorité des alternatives végétales au lait d’origine animale, comme les laits de soja ou d’avoine, cette appellation étant susceptible de créer de la confusion chez les consommateurs. C’est pourquoi, malgré l’usage, les emballages des produits végétaux présentés dans les rayons présentent désormais les appellations « boisson » et « jus », plutôt que « lait ».

Du côté des États-Unis, la situation est différente. Après avoir examiné plus de 13 000 commentaires provenant du public, la Food and Drug Administration (FDA) a conclu en 2018 que les consommateurs comprenaient généralement que les « laits » végétaux ne contenaient pas de lait de vache, et que ce terme ne prêtait donc pas à confusion. L’agence américaine recommande néanmoins que tout produit dont le nom comporte le mot « lait » présente des informations relatives à sa différence nutritionnelle avec le lait de vache.

D’un point de vue technique, les laits végétaux peuvent-ils réellement être qualifiés de laits ? « Pour moi, le lait est, par essence, un produit créé par des parents pour nourrir leur petit », commente Katie Hinde, bioanthropologue à l’Université d’État de l’Arizona et corédactrice de la publication Splash! Milk Science Update de l’International Milk Genomics Consortium. Selon Hinde, les laits de soja et d’avoine ne correspondent pas à cette définition.

 

UNE SOURCE D’INFORMATIONS

Les scientifiques le réalisent un peu plus chaque jour : le lait s’avère bien plus complexe que nous ne le pensions auparavant.

« Pour moi, le lait constitue une sorte de canal d’information entre une mère et son enfant », affirme Power.

Grâce à un équilibre de nutriments, d’hormones et même de microbes, le lait guide la croissance et le développement du bébé, mais reflète également l’état corporel de la mère : certains des ingrédients qui le composent, comme le calcium, proviennent littéralement des os de celle-ci.

Par ailleurs, « le lait peut se transformer avec le temps », ajoute Power. La structure biochimique du lait maternel n’est pas la même le matin et le soir, et peut même changer entre le début et la fin d’une tétée.

Hinde cite également le cas du wallaby de l’île d’Eugène, dont les organes internes ne sont que partiellement développés à la naissance. « Le lait des marsupiaux contient des protéines qui les aident à développer leurs poumons afin de leur permettre de commencer à respirer de l’air par les poumons, plutôt que par la peau. »

Les chercheurs s’efforcent d’identifier ces protéines afin de déterminer si elles pourraient contribuer à la conception de traitements pour les bébés humains prématurés, qui souffrent souvent d’un sous-développement pulmonaire et de pneumonies.

 

DES MYSTÈRES PERDURENT

Les humains n’existeraient pas sans le lait maternel qui, chaque jour, continue d’étonner les scientifiques par sa complexité, sa flexibilité et son potentiel médical. Pourtant, selon Power, ce liquide essentiel a lui aussi ses défauts.

« Certaines personnes affirment que le lait est l’aliment parfait. À cela, je réponds qu’aucun fruit de l’évolution n’est parfait. »

Le lait manque naturellement de fer et de vitamine D, souligne le spécialiste. Il constitue également un compromis entre ce dont le bébé a besoin et ce que la mère peut se permettre de produire. En d’autres termes, pour être « parfait », il faudrait que le lait contienne encore plus de ressources nutritionnelles, mais cela mettrait en danger la mère qui le produit. « On ne peut pas tuer la mère pour nourrir le bébé. »

Enfin, le lait se compose de nombreux éléments que nous demeurons bien incapables de comprendre.

« Parfois, lorsque nous trouvons de nouveaux éléments dans le lait, ces derniers peuvent nous laisser perplexes... Ont-ils une raison d’être ? »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Okinawa, le pays des immortels

Au Japon, un rapport du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales indique que le nombre de centenaires a atteint un nouveau record en 2022 : plus de 90 000 personnes auraient ainsi dépassé l’âge de 100 ans, soit environ 4 000 de plus qu’en 2021 ! Et c’est dans le sud-ouest du pays, dans l’archipel d’Okinawa, qu’on en compte le plus. Différentes études sur cette étonnante longévité ont montré que même les habitants d’un âge avancé – souvent surnommés « les immortels » – bénéficient d’un corps et d’un esprit fonctionnels et alertes. Ce qu’ils doivent en grande partie à la combinaison de plusieurs facteurs favorables : un environnement protégé, un mode de vie qui cultive le bien-être, et des habitudes alimentaires spécifiques.

Le positionnement de l’archipel – similaire à celui de pays situés sur le pourtour méditerranéen, caractérisés par un climat chaud et un environnement insulaire – est peut-être l’une des clefs de ce phénomène. Ainsi, la Grèce et la Sardaigne abritent deux des cinq zones bleues (régions du monde connues pour la longévité de leurs habitants) actuellement recensées. Ce positionnement pourrait notamment expliquer des similitudes dans les régimes alimentaires de ces différents pays.

À l’instar du régime okinawaïen, le régime crétois repose sur l’équilibre nutritionnel de ses principaux composants (fruits, légumes, céréales complètes…). Il favorise la consommation de végétaux, la diversité et la saisonnalité des aliments, mais limite la viande rouge, les sucres et les graisses saturées. 

Contrairement à une idée largement répandue, ce régime alimentaire ne vise pas spécifiquement la perte de poids – même s’il peut y contribuer. Scientifiquement reconnu pour favoriser l’amélioration de la qualité de la vie de ceux qui l’adoptent, il connaît le même retentissement positif sur la population qui développe moins de maladies chroniques, cardiovasculaires et dégénératives, et dont l’espérance de vie est bien supérieure à la moyenne mondiale. 

 

SANTÉ ET LONGÉVITÉ DANS L'ASSIETTE 

La santé et le bien-être des centenaires d’Okinawa peuvent être expliqués par des facteurs génétiques, psychosociaux et environnementaux, issus d’un mode de vie basé sur un concept philosophique : le nuchigusui, qui se traduit par « médecine de la vie ». 

Ce qu’ils apportent à leur corps – et à leur esprit – est une réelle préoccupation, ils s’alimentent avec modération et leur régime, hypocalorique, est pauvre en graisses et riche en nutriments.

Proche de la cuisine japonaise en général, celle d’Okinawa en diffère malgré tout par certains aspects. Rigoureusement basés sur l’équilibre alimentaire, la qualité nutritionnelle et la préservation du goût, de nombreux plats traditionnels à base de poissons et de fruits de mer sont préparés dans des bouillons de soupe (des dashis), réalisés avec des algues marines (konbu, wakame, mozuku…). Ingrédients essentiels de la cuisine japonaise, les algues marines sont fortement recommandées et utilisées pour leurs saveurs très prononcées et leur faible teneur en sel. Peu consommées, les viandes sont souvent réservées aux grandes occasions. Avec une préférence pour le porc, peu onéreux. Mais sa viande, très grasse, doit mijoter assez longtemps pour pouvoir en extraire la graisse et lui permettre d’atteindre une tendreté idéale sans perdre sa saveur. 

Le régime quotidien fait la part belle aux légumes, aux fruits et aux légumineuses, comme les graines de soja, et à la patate douce. Cette dernière est à l’habitant d’Okinawa ce que le pain est à la population française. Son indice glycémique est si bas qu’on peut la consommer sans restriction. Mais pas d’excès dans l’archipel, où l’on pratique le hara hachi bu, qui consiste à cesser de s’alimenter dès que le sentiment de satiété est atteint.

Autres aliments essentiels dans le régime quotidien de l’archipel nippon : les légumes verts, le soja et le tofu, qui participent à une bonne santé cardiaque et à l’équilibre de la flore intestinale ; sans oublier la salade qui éloigne les troubles cognitifs. On retrouve également des superaliments riches en fibres, en vitamine C, en fer, en calcium, en potassium, en polyphénols, en minéraux, et de puissants antioxydants. Ils sont produits et cultivés par les habitants d’Okinawa eux-mêmes, ce qui leur permet de bénéficier à la fois d’une alimentation saine et d’une activité physique quasi quotidienne au grand air. 

Dans les champs et les potagers, on retrouve donc le goya (concombre amer), le shikuwasa, un agrume local, le sucre de canne (la plus importante culture de l’archipel), l’acérola (fruit originaire des Caraïbes), le konjac, le curcuma d’Okinawa, appelé « curcuma de printemps », le moringa, petit arbre originaire de l’Inde, qualifié de « plante miraculeuse » pour les 90 nutriments qu’il contient, alliés des fonctions vitales du corps humain. 

Pour parfaire cette alimentation saine et équilibrée, le thé (noir, rouge ou vert, dont le matcha) – un excellent antioxydant – fait partie intégrante des repas et souvent consommé à la fin car doté d’importantes propriétés digestives.

 

BIEN-ÊTRE MORAL, SANTÉ PSYCHIQUE ET PHYSIQUE ESSENTIELS

De récentes études effectuées dans les cinq zones bleues répertoriées dans le monde indiquent que se donner un but, une raison de se lever chaque jour (une activité intellectuelle, artistique ou physique, un animal dont il faut prendre soin…) procure un sentiment de bien-être qui diminue le stress, aide à vivre plus longtemps et améliore la qualité de vie. Et c’est justement le ikigai, que l’on peut traduire par « raison d’être », que les habitants d’Okinawa pratiquent. 

À Okinawa, la réputée rigueur japonaise se vit de façon moins intransigeante : « Ce qui n’est pas réalisé maintenant le sera plus tard. » De plus, la bienveillance et l’attention portées aux autres font partie des valeurs fondamentales dans les familles, les cercles d’amis et le voisinage. Avoir un moai (groupe social permettant d’entretenir des liens avec autrui, amicaux, sociaux ou familiaux) est essentiel et contribue à l’équilibre et au bonheur de tous. Autant dire que quel que soit son âge, son état de santé et sa configuration familiale, un habitant est loin d’être isolé dans l’archipel ; en cas de besoin, il sera soutenu par sa communauté, comme lui la soutient en retour.

Une enquête sur le bien-être et la satisfaction des besoins menée en 2022 par le Brand Research Institute auprès d’environ 23 000 hommes et femmes habitants les 47 préfectures du Japon, révèle que c’est l’archipel d’Okinawa qui, pour la deuxième année consécutive, obtient le meilleur indice de bonheur. 

 

UNE APPROCHE SPIRITUELLE DE LA VIE

La spiritualité tient une place importante dans la vie des habitants d’Okinawa, dans la plus pure tradition japonaise de la religion Shintô, mais néanmoins empreinte de pratiques chamaniques locales. Celles-ci sont traditionnellement dirigées par des femmes prêtresses, qui ont hérité leur statut d’une autre femme, en ligne directe ou non. Leurs croyances intègrent le fait que la communication avec le surnaturel leur appartient. C’est donc à elles qu’il revient de communiquer avec les dieux, de prier et de méditer devant de petits autels rustiques édifiés en pleine nature, ici une cabane ou un tas de pierres au pied d’une colline, là au bord de l’eau.

De même, croyant en la continuité de la vie après la mort et en une énergie spirituelle qui interagit avec les deux plans d’existence, un lien étroit est entretenu avec les proches disparus, à qui il faut rendre visite et parler comme s’ils étaient présents. Ces moments participent au positivisme légendaire et au bonheur des habitant d’Okinawa. Une autre clef de leur extraordinaire longévité ? 

Another Nail in Israel’s Coffin

Par : AHH

The IRGC’s Operation ‘True Promise,’ much like the Palestinian Al-Aqsa Flood before it, is poised to be recorded in history as a pivotal, perhaps even terminal, moment for the brief history of the Israeli occupation state…

By Khalil Harb at The Cradle.

The ‘Isfahan incident’: a nail in Israel’s coffin

Tel Aviv’s underwhelming military counter to Iran’s 13 April military strike has destroyed decades of Israel’s carefully cultivated deterrence posture.

Iran’s Operation True Promise strikes on 13 April have reopened the deep wounds Israel incurred during Hamas’ 7 October attack. While Operation Al-Aqsa Flood shook the occupation state’s security bubble at its core, a single night of Iranian rockets and drones left Israelis straggling to hold on to even a sliver of their famed deterrence posture.

As military spokesman for Hamas’ Qassam Brigades Abu Obeida succinctly highlighted in his 23 April speech:

Iran’s response, in its size and nature, established new rules and confused the enemy’s calculations.

This is the region’s new status quo. And Israel’s mysterious ‘Isfahan attack’ has done nothing to shake Iran’s confidence. In short, the alleged Israeli counter has reaffirmed the regional view – militarily, at least – that Tehran has checkmated Tel Aviv and rewritten the rules of engagement.

After years of provocations, and for the first time in its history, Iran has launched a direct offensive against Israel, confidently claiming that it utilized only a fraction of its military capabilities – many of these “obsolete” missiles within its fast-evolving arsenal.

Iran targeted Israel’s key Nevatim and Ramon air bases precisely, despite the spectacular display of lights from intercepted decoy explosions that lit up the skies. Many, quick to judge, misinterpreted the massive salvo as a sign of a broader strategic offensive from the Unity of Fronts – the Resistance alliance that poses a multi-front dilemma for Tel Aviv – aimed at devastating Israel in one blow. 

A slap in the face 

In fact, Iran conducted the operation alone, which makes the seriousness of Iran’s “slap” all the more significant.

The night of the Iranian missile attack also demonstrated the limits of Iranian patience and Tehran’s strategic shift from caution to calculated aggression, necessitating the intervention of three western nuclear powers and the “Arab fig leaf,” Jordan, to counteract the assault.

The Iranians backed their military actions with public statements and shared images of their commanders orchestrating the operations. Conversely, Israel’s response to the events in Isfahan was ambiguous and poorly communicated, with only sporadic information leaking to the US and Israeli press in a feeble attempt to project resolve.

Iranian Foreign Minister Hossein Amir-Abdollahian mocked the Israeli response in an interview with NBC News, where he dismissed the Israeli drones as trivial, likening them to “toys that our children play with.”

Israel’s ‘ridiculous’ comeback

Israel’s military counter is now widely perceived as a dud, derided even within Israel itself by figures such as Minister of National Security Itamar Ben-Gvir, who describes it as “ridiculous.”

Despite Tel Aviv’s formidable military arsenal, which includes undeclared nuclear weapons, and its historical posture as a reliable western ally in the region, the events of 13 April have exposed gaping vulnerabilities in its ability to respond to credible threats, especially from Iran.

This ineffectiveness was highlighted amidst the symbolism of Isfahan – home to Iran’s Natanz nuclear facility – where Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has long positioned himself as a stalwart against Iran’s nuclear ambitions, appeared uncharacteristically passive.

The Israeli PM’s lack of any tangible response was a departure from his usual hyperbole, painting a picture of Israel as unprepared and hesitant – retreating rather than confronting.

Furthermore, Iran’s nuclear program has paradoxically also emerged as a potent tool in Tehran’s strategic arsenal. The explicit warning from the Islamic Republic about possibly revising its nuclear doctrine in response to an escalated Israeli threat suggests a bold new stance, despite Supreme Leader Ali Khamenei’s fatwa (Islamic decree) against nuclear arms.

“On the Road to Quds”: Artwork depicts a Qassam Brigades paratrooper & motorcycle fighter armed with Al-Yassin 105, a Hezbollah fighter firing an anti-tank missile, a drone of the Islamic Resistance in Iraq, and Yemeni ballistic missiles all converging on Al-Quds. The sunken British ship “Rubymar” is included off the Yemeni shore.

Is Israeli deterrence dead?

The Isfahan incident did little to bolster Israel’s deterrence posture, which has been eroding since Al-Aqsa Flood and further weakened by Hezbollah’s operations in the north and Iran’s True Promise. These events have deeply impacted the Israeli psyche, challenging the foundational sense of security that underpins the Zionist vision of a “secure Jewish state” established on the lands of Palestine.

Against this backdrop, the conventional rules of engagement that have long governed regional interactions are being re-evaluated. Iran’s bold moves – despite US and Israeli warnings – signal a recalibration of power dynamics, indicating a potentially transformative period in West Asian geopolitics.

The Israeli response, both present and future, must now consider the possibility of a united front from the Axis of Resistance if it chooses to escalate further. This adds a layer of complexity to any military planning against Iran, likely prompting Israel to revert to its characteristic approach of covert operations. These may involve sabotage or targeted assassinations attributed to local agents rather than direct military strikes.

Meanwhile, the US, amid its own internal political issues and upcoming elections in November, is likely to play a dual role. It will monitor its ally’s actions closely while trying to moderate the regional tensions to prevent any significant escalation that could destabilize its broader strategic interests.

A point of no return 

Today, it is Iran – not the US, not Israel, and certainly not the Isfahan attack – which has restabilized the regional balance, even temporarily, pending the crystallization of the new rules of engagement.

Tel Aviv’s counterstrike tried hard to mitigate the possibility of any further Iranian retaliation – especially as Tehran’s next move would likely come without warning, involve Iran’s superior missiles, and potentially the mobilization of Iranian allies toward Israel’s borders.

The Axis of Resistance was happy to allow their Iranian ally to take center stage on 13 April and exact revenge for Israel’s miscalculated 1 April bombing of Iran’s diplomatic mission in Damascus. Any further bold moves from Tel Aviv would ensure that the Axis would activate on every front to swarm Israel.

So, for the moment, Tel Aviv does not dare to compromise Iran’s security directly, instead turning their impotent rage toward vulnerable Rafah, where over a million Palestinian civilians are stranded without food, shelter, and water.

The Hebrew media is already spinning for all its worth, promoting Tel Aviv’s “gains” from demonstrating restraint against Iran – whether from last week’s UN Security Council veto of a Palestinian state or the new $26 billion aid package the US Congress just approved for Israel, or obtaining White House support for the occupation army’s Rafah invasion.

Dr Hussein al-Musawi, the spokesman for the Iraqi Harakat al-Nujaba, tells The Cradle that Israel has, in effect, received a blank check for bad behavior from Washington:

It is not surprising that the US supports and defends Israel, regardless of its violation of international norms, and this undoubtedly embarrasses the Iraqi government, which seeks to take a clear position on the US military presence in Iraq.

For these and many other reasons, Israeli leaders are now acutely aware that any overtly aggressive action will not go unnoticed in the current geopolitical climate. The region is embroiled in what could be described as a ‘mini-international-regional war,’ characterized by intermittent flare-ups and periods of relative calm.

True Promise, much like Al-Aqsa Flood before it, is poised to be recorded in history as a pivotal, perhaps even terminal, moment for the brief history of the Israeli occupation state, which now finds itself more isolated than ever and facing an increasingly uncertain future.

Au cœur de l’Amazonie, cette région immaculée témoigne de la résilience de la nature

Au milieu du brouhaha des récits dramatiques évoquant la dégradation de l’environnement en Amazonie, il existe d’autres histoires, moins bruyantes mais non moins convaincantes, qui témoignent du simple pouvoir de la nature à prospérer lorsqu’elle est laissée à l’état brut.  Celle du Rio Napo, rivière qui coule au nord du parc national Yasuni, en Équateur, en est l’exemple même. 

Selon Lucas Bustamante, biologiste, écologiste et photographe environnemental : « C’est un endroit où tous vos sens sont en ébullition. Vous ne voyez pas seulement la vie partout, vous entendez les cris des oiseaux, le coassement des grenouilles, le bruit du vent ; vous sentez le pollen des plantes, le sol, la pluie. C’est bouleversant. Pour toute personne amoureuse de la nature, c’est comme être un enfant dans un magasin de jouets. » 

Établi en 1979 dans le nord-ouest amazonien, le parc national Yasuni constitue la plus grande zone de conservation de l’Équateur. Il protège près de 1,1 million d’hectares de forêt amazonienne, soit une superficie équivalente à celle de la Croatie. Cette forêt est l’une des plus riches de la planète en termes de biodiversité. Le Rio Napo est, quant à lui, une des artères qui insuffle la vie en son cœur. 

Cette rivière prend naissance dans les hauts versants de la Cordillère des Andes, à l’est, et marque la frontière nord du parc. Puis, elle se jette dans l’Amazone, à l’ouest, après avoir traversé le Pérou. 

Lucas Bustamante est originaire de l’Équateur et organise des expéditions photographiques à Kichwa Anangu, un village situé au bord du Rio Napo et habité par des familles indigènes kichwas. Voici vingt ans, ces dernières ont décidé de remplacer l’exploitation forestière et la chasse par l’écotourisme en tant que principale source de revenus. Ce projet, couronné de succès, a permis à la nature de prospérer. 

« Il a fallu quelques années pour que les animaux se mettent à revenir et que la forêt commence à se repeupler », indique Lucas Bustamante. « Aujourd’hui, c’est comme un petit paradis, une oasis de biodiversité. »

 

LA « TOILE D’ARAIGNÉE AQUATIQUE »

Cet espace immaculé constituait l’endroit idéal pour le photographe Thomas Peschak qui souhaitait saisir les liens profonds entre les animaux de l’Amazonie et ses cours d’eau. Explorateur pour National Geographic, il travaille sur un projet à long terme visant à documenter la forêt équatoriale depuis l’eau en naviguant sur sa « toile d’araignée aquatique », un réseau hydrographique composé de vastes rivières aux centaines d’affluents et de milliers de ruisseaux. 

Lucas Bustamante et lui ont passé des semaines en canoë à pagayer sur ces derniers, autour du Rio Napo, à la recherche d’espèces endémiques telles que la loutre géante (Pteronura brasiliensis). Ces mammifères en danger font partie des cinq principaux prédateurs de l’Amazonie, engloutissant plus de trois kilogrammes de poissons en une seule journée. Leur présence constitue un indicateur très significatif de la « bonne santé » de l’écosystème aquatique

Thomas Peschak explique : « Dans toute l’Amazonie, nous assistons à une détérioration de la situation mais le Rio Napo va vraiment à contre-courant de cette tendance. Comme il n’y a ni braconnage ni exploitation forestière ou minière illégale, une grande partie de la faune présente autour de la rivière est incroyablement sereine vis-à-vis des Hommes. » 

Cette quiétude lui donne une occasion unique de capturer et de mettre en valeur le comportement de nombreux animaux dans la nature, comme un papillon buvant le liquide lacrymal des yeux d’une podocnémide de Cayenne, une loutre géante attrapant un poisson et des singes hurleurs roux (Alouatta seniculus) se nourrissant de feuilles au-dessus d’un ruisseau. 

Tout n’est cependant pas si simple. Dans les jours qui ont précédé l’expédition de Thomas Peschak, de fortes pluies ont gonflé les cours supérieurs andins. Le niveau du Rio Napo a augmenté de façon spectaculaire, faisant déborder les ruisseaux et les déversant dans la forêt. 

Bien que cette inondation ne soit pas inhabituelle pour la rivière et son écosystème, elle a rendu la recherche de loutres beaucoup plus difficile pour les explorateurs. Cela a en effet permis aux animaux de nager loin à l’intérieur de la forêt inondée, à l’écart des principaux cours d’eau. Thomas Peschak et Lucas Bustamante ont donc passé sept jours à pagayer sans aucune loutre en vue, jusqu’à ce que, le dernier jour, ils en aperçoivent un groupe en plein festin.  

« Dans ce métier, vous devez faire preuve d’une patience à toute épreuve », déclare l’explorateur. « Lorsque tout votre corps vous crie d’abandonner, c’est à ce moment-là qu’il faut continuer. La patience et la persévérance sont récompensées par la nature. »

 

L’AUTOROUTE DES GRAINES

L’incroyable biodiversité qui entoure le Rio Napo reflète le chemin qu’il parcourt, de sa descente depuis les contreforts de la Cordillère des Andes jusqu’au bassin amazonien. Ces écosystèmes se mélangent sur ses rives d’une manière unique, permettant ainsi au parc national Yasuni d’abriter en son sein un vaste éventail d’espèces. 

Le Rio Napo est également chargé de nutriments provenant des Andes, notamment des cendres volcaniques, matériaux très riches. Les cours de ces eaux vives transportent de grandes quantités de sédiments leur donnant une couleur boueuse. Il s’agit aussi d’un moyen efficace de dissémination des graines. « Le Rio Napo est comme une autoroute sur laquelle des millions de graines circulent depuis les Andes à travers la région, permettant aux espèces de se propager », explique le biologiste Gonzalo Rivas-Torres. 

Ce flux de graines constitue également une source de nourriture essentielle pour la grande diversité de poissons se trouvant dans ses eaux. Cela se répercute sur le reste de la forêt, bien au-delà des méandres de la rivière.

Il poursuit : « Les poissons dépendent de la quantité de nutriments, de fruits et de graines présents dans l’eau. Si les forêts riveraines ne sont pas en "bonne santé", les populations de poissons seront peu nombreuses et les loutres n’auront pas assez de nourriture. Tout est lié. »

Gonzalo Rivas-Torres est le directeur de la station biologique de Tiputini, une station de terrain gérée par l’Universidad San Francisco de Quito, en collaboration avec l’université de Boston, à des fins de recherche, d’enseignement et de préservation. 

Leur base se situe sur les rives de la rivière Tiputini, un affluent du Rio Napo. À cet endroit, Gonzalo Rivas-Torres se dit être toujours émerveillé de voir la faune et la flore si proches, tout autour d’eux. Ses étudiants ont par exemple pleuré en voyant pour la première fois un jaguar dans la nature ou en relâchant une podocnémide de Cayenne dans la rivière.

« Ils disent qu’ils ne s’attendaient pas à voir cela ou qu’ils ne savaient pas que l’Équateur c’était aussi cela », rapporte-t-il. « C’est une expérience qui change une vie. »

Cet article a été réalisé avec le soutien de Rolex, qui s’associe à la National Geographic Society dans le cadre d’expéditions scientifiques visant à explorer, étudier et documenter les changements dans des régions uniques de la planète.

Il a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Mutual Respect Benefit and Harmony Without Unification Are Important Principles of Interstate Relations

Russian-Chinese cooperation in global and regional affairs has accumulated rich experience and has an effective platform such as the Shanghai Cooperation Organisation and the BRICS mechanism. In 2024, Sino-Russian strategic interaction will be even more colourful, writes Li Yongquan, Director of the Institute for the Social Development of Europe and Asia of the Research Centre of the State Council of the People’s Republic of China

Iran, Russia Finalizing Agreement for Constructing Rasht-Astara Railway

Tehran and Moscow are finalizing the draft of a contract for the implementation of the agreement to construct the Rasht-Astara Railway

Russian Universities Foster Dialogue on BRICS Cooperation

Russian universities are taking the lead in exploring cooperation opportunities within the BRICS (Brazil, Russia, India, China, South Africa) grouping and its expanded BRICS+ format

Une nuit au musée : il est possible de rester dormir dans ces sept musées

Qu'il s'agisse de dormir à côté d'un squelette de dinosaure à Londres ou bien d'observer les danseurs de rue dans la capitale maltaise, il existe de nombreuses façons pour les familles de prolonger l'initiation culturelle au-delà des heures de visite diurnes.

 

1. LE MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE DE LONDRES

Idéal pour : les amoureux des animaux
À deux pas du Science Museum, les billets pour les fameuses soirées pyjama « Dino Snores » sur le thème de la préhistoire destinées aux enfants de sept à onze ans se vendent rapidement. Les familles ont l'occasion d'explorer les galeries avec des lampes torches, de créer des t-shirt dinosaures et d'assister à un spectacle pour enfants présenté par un chercheur en résidence. Les bénéficiaires du titre VIP (Very Important Palaeontologists, ou « Paléontologues très importants » en français) ont également droit à un lit de camp à côté de Sophie le Stégosaure. Ils ont aussi accès à une présentation des animaux ainsi qu'à des encas pour les petits creux de fin de soirée.

 

2. LE CENTRE SPATIAL KENNEDY (KSC) EN FLORIDE

Idéal pour : les passionnés d'espace
Le centre d’accueil de la NASA situé au Cap Canaveral, depuis lequel de nombreux lancements spatiaux ont été réalisés, organise des soirées pyjama dans deux lieux différents mais tout aussi passionnants l'un que l'autre : la navette spatiale Atlantis, un véhicule orbital qui n'est plus utilisé, et le centre Apollo/Saturn V, où une fusée lunaire Saturn V est exposée. Ce programme s'adresse à des petits groupes d'enfants et adolescents âgés de dix à quatorze ans accompagnés d'un adulte. Il comporte des éléments éducatifs, notamment des défis et des chasses au trésor axés sur les sciences et technologies.

 

3. LE SCIENCE MUSEUM DE LONDRES

Idéal pour : les astronautes en herbe
Conçu pour les enfants de sept à onze ans, ce vaste musée dédié au génie humain propose des Astronights sur le thème de l'espace. Ce programme comprend des ateliers, ainsi que des expositions et séances dans la salle de cinéma IMAX du musée et dans son Wonderlab, dont les sept zones sont dédiées aux divers phénomènes scientifiques. Si vous choisissez l'expérience VIP, vous aurez accès à un matelas gonflable au lieu d'un tapis de sol, ainsi que des petites douceurs supplémentaires au petit-déjeuner.

 

4. LE BRITISH MUSEUM DE LONDRES

Idéal pour : les amateurs d'Histoire
Créées pour les enfants de huit à quinze ans, les expéditions nocturnes sont organisées dans ce grand musée, où sont entreposés des milliers d'artefacts venant du monde entier. Le thème historique de chacune de ces aventures change constamment. Les ateliers, les activités et les narrations permettent de faire revivre le passé de manière éclatante. Les familles couchent dans les galeries égyptiennes et assyriennes, entourées par des rois et des dieux de l'Antiquité. Le lendemain, après le petit-déjeuner, les visiteurs ont accès à une visite privée des galeries avant l'ouverture du musée au public.

 

5. LE MUSÉE NATIONAL DE CARDIFF

Idéal pour : les paléontologues en herbe
Comme alternative au fameux programme du Musée d'histoire naturelle de Londres, ce site gallois invite les enfants de six à douze ans à des soirées pyjama centrées sur les expositions permanentes de géologie et d'histoire naturelle. Ce programme comprend une marche aux flambeaux, des ateliers manuels inspirés par les fossiles de la collection et un film avant d'aller se coucher. L'expérience VIP comprend également la visite du « Ranger Chris » avec l'un de ses reptiles, puis celle d'un paléontologue et une visite privée de la collection d'ossements de dinosaures du musée.

 

6. LE GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

Idéal pour : les étudiants en théâtre
Institution suisse construite en 1879 et ayant conservé sa façade originale de style Beaux-Arts, cette maison d'opéra et de ballet organise des soirées pyjama ouvertes pour tous les âges. Les séjours comprennent une visite du bâtiment et de ses coulisses labyrinthiques sur fond de musique d'époque. Ensuite, vous vous coucherez sur votre matelas, avec votre sac de couchage ou votre couette, dans le grand foyer doté de lustres, fait de dorures, de fresques, de boiseries et de peintures somptueuses.

 

7. L'INTREPID MUSEUM DE NEW YORK

Idéal pour : les fans de Top Gun
Les voyageurs qui se rendent à New York peuvent dormir dans ce musée sur l'Hudson, installé à l'intérieur d'un porte-avions de la Seconde Guerre mondiale. Les expositions sont axées sur l'histoire militaire et maritime des États-Unis. L'opération Slumber permet aux familles ayant des enfants âgés de six à dix-sept ans de découvrir les consignes permettant de vivre, manger et dormir à bord d'un porte-avions. Ce programme comprend une visite guidée du pont d'envol avec des lampes torches, des simulateurs et l'accès à un planétarium.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

What Russia's deployment of long-range missiles means for Scandinavia?

When taking only the 9M723 hypersonic missiles into account, the immediate danger for any larger troop concentrations in Finland lies in its speed and destructive power. However, this is only one of the two notable versions of the missiles that "Iskander-M" uses. The other is the 9M729, essentially a land-based iteration of the "Kalibr" family of cruise missiles. Its range has been a matter of debate for quite some time now, but it could be around 2500 km, meaning that the entire Scandinavia would be covered, including Sweden and Norway.

UK entering ‘war footing’ economy

Western countries are being deceived by their own propaganda about an “inevitable” war with Russia in the near future.

Cette maman ourse attaque un tigre pour sauver son petit

Les tigres du Bengale sont des tueurs impitoyables, capables de pointes de vitesse à 55 km/h. Ce sont de puissants chasseurs nocturnes qui parcourent de nombreux kilomètres pour trouver des buffles, des cerfs, des cochons sauvages et d'autres grands mammifères, dont ils se nourrissent.

Le tigre que l'on peut voir dans la vidéo ci-dessous a repéré un jeune ours lippu égaré, âgé d'environ trois ans. Mais alors qu'il se préparait à attaquer, la mère du jeune ours s'interpose et défend sauvagement son petit. Le tigre vise sa gorge pour y planter ses crocs acérés. Se libérant de l'étreinte, l'ourse se grandit pour tenter d'impressionner ce fauve deux fois plus lourd qu'elle...

Il existe aujourd'hui six sous-espèces de tigres : le tigre de Chine méridionale, le tigre de Malaisie, le tigre d'Indochine, le tigre de Sumatra, le tigre de Sibérie et le tigre du Bengale. On peut retracer leur histoire évolutionnaire sur deux millions d'années environ, période à laquelle leur ancêtre a quitté l'Afrique pour explorer l'Asie. 

La population des tigres du Bengale est la plus nombreuse, elle représente environ 50 % de la population mondiale de tigres vivant à l'état sauvage.

Les tigres du Bengale vivent seuls et marquent agressivement de leur odeur de vastes territoires pour éloigner leurs rivaux. Les tigres utilisent leur pelage distinctif comme camouflage (il n'existe pas deux tigres ayant exactement les mêmes rayures). Ils se tiennent à l'affût et s'approchent suffisamment près pour attaquer leurs victimes d'un bond rapide et fatal. Un tigre affamé peut manger jusqu'à 30 kilogrammes en une nuit, bien qu'il mange généralement moins.

Malgré leur redoutable réputation, la plupart des tigres évitent les humains, mais certains d'entre eux deviennent de dangereux mangeurs d'Hommes. Ces animaux sont souvent malades et incapables de chasser normalement, ou vivent dans une région où leurs proies traditionnelles ont disparu.

Les femelles donnent naissance à des portées de deux à six petits, qu'elles élèvent avec peu ou pas d'aide de la part du mâle. Les petits ne peuvent pas chasser avant l'âge de dix-huit mois et restent avec leur mère pendant deux à trois ans, après quoi ils se dispersent pour trouver leur propre territoire.

Ces informations de référence ont initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Blinken en visite de trois jours en Chine

blinken chine

blinken chineLe 24 avril, le secrétaire d’État américain Antony Blinken entamera sa visite de trois jours en Chine. Selon le Département

L’article Blinken en visite de trois jours en Chine est apparu en premier sur STRATPOL.

Sciences des rêves : les troubles du sommeil à l'heure de la lumière bleue

Ce grand reportage a paru dans le magazine National Geographic dans le numéro d'août 2018.

La nuit, nous nous métamorphosons. Notre cerveau change d’activité et de but.

Pendant quelques heures, nous sommes quasi paralysés. Mais, derrière nos paupières closes, nos yeux s’agitent comme s’ils voyaient encore, et les muscles de notre oreille moyenne remuent, comme percevant des sons en dépit du silence. Hommes ou femmes, nous sommes sexuellement stimulés à plusieurs reprises. Il nous arrive de croire que nous volons. Et d’approcher les frontières de la mort. Nous sommes endormis.

Vers 350 av. J.-C., dans son traité Du sommeil et de la veille, Aristote s’interrogeait: que faisons-nous quand nous dormons, et pourquoi ? Il a fallu attendre 2300 ans pour obtenir une réponse correcte. En 1924, le psychiatre allemand Hans Berger a inventé l’électroencéphalogramme, capable d’enregistrer les impulsions électriques du cerveau. Dès lors, la science a pris le relais de la philosophie dans l’étude du sommeil. Mais ce n’est qu’avec les récentes techniques d’imagerie médicale que nous avons pu étudier en profondeur les mécanismes cérébraux en jeu.

Tout ce que nous savons du sommeil prouve qu’il est essentiel à une bonne santé mentale et physique. Le cycle veille-sommeil est un trait central de la biologie humaine –une adaptation à une planète où alternent le jour et la nuit. Le prix Nobel de médecine 2017 a été remis à trois chercheurs qui, dans les années 1980-1990, ont identifié l’horloge moléculaire qui, dans nos cellules, nous règle sur le soleil. Des études récentes ont montré que la perturbation du rythme circadien augmente le risque de diabète, d’accident cardiovasculaire et de démence.

Cependant, le déséquilibre entre nos modes de vie et le cycle solaire prend les proportions d’une épidémie. «C’est à croire que le monde entier teste les conséquences néfastes d’une privation de sommeil », s’étonne Robert Stickgold, directeur du Département du sommeil et de la cognition à la faculté de médecine de Harvard.

Un Français dort en moyenne 7h05 par nuit en semaine et 8h10 le week-end (1h30 de moins qu’il y a cinquante ans). Et c’est encore pire aux États-Unis. En cause: la généralisation de l’éclairage électrique, puis la prolifération des écrans. Nous considérons souvent le sommeil comme un adversaire qui nous empêche de produire ou de nous divertir. « Le sommeil est une absurdité, une mauvaise habitude », affirmait Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule électrique.

Nous parons au plus pressé, luttons contre l’insomnie à coups de somnifères, avalons des litres de café, sans égards pour le voyage complexe que nous sommes programmés à faire tous les soirs. Dans de bonnes conditions, nous effectuons chaque nuit quatre à cinq cycles de sommeil, chacun divisé en plusieurs phases, différentes par leur qualité et leur fonction.

 

PHASES 1 ET 2

Quand nous nous endormons, le cerveau reste actif. Il traite l'information. Quels souvenirs conserver de la journée ? Et que faut-il mettre à la poubelle ?

La première transformation est rapide. Le corps humain n’aime pas stagner entre deux états. Nous éteignons la lumière, nous nous allongeons et fermons les yeux. Si notre rythme circadien est en phase avec le flux de la lumière du jour et de l’obscurité, si notre glande pinéale (à la base du cerveau) sécrète de la mélatonine, signe que la nuit est venue, sans compter d’autres facteurs, alors nos neurones vont prendre le relais.

Nos 86 milliards de neurones sont les cellules qui constituent l’Internet du cerveau. Ils communiquent entre eux par des signaux chimiques ou électriques. À l’état de veille, l’activité neuronale s’apparente à une foule en pleine cohue, à une tempête d’éclairs cellulaires. Mais, quand les neurones agissent en harmonie et en rythme (ce qui, sur un électroencéphalogramme, se traduit par des ondulations nettes), c’est que le cerveau se recentre sur lui-même. En parallèle, nos récepteurs sensoriels se déconnectent et, bientôt, nous dormons.

Cette phase 1, l’endormissement, dure environ cinq minutes. Puis, une série d’ondes électriques d’une demi-seconde, venues des couches profondes du cerveau, atteignent le cortex cérébral (la substance grise plissée qui recouvre la couche externe du cerveau), site du langage et de la conscience. C’est le début de la phase 2.

Le cerveau n’est pas moins actif quand nous dormons, mais il agit différemment. On estime que, dans la phase 2, le cortex est stimulé afin de préserver les informations récentes, et peut-être aussi de les relier au savoir déjà acquis de la mémoire à long terme. Lors d’expériences en laboratoire, les sujets ayant réalisé des exercices mentaux ou physiques auxquels ils n’étaient pas habitués voyaient la fréquence d’ondes cérébrales augmenter pendant la nuit suivante. Il semble que plus celles-ci sont nombreuses, plus les sujets se montrent performants le lendemain. Selon des spécialistes, la force des ces ondes nocturnes pourrait même fournir des indices sur l’intelligence générale d’un individu. Durant le sommeil s’établissent des connexions que l’on n’aurait peut-être jamais consciemment formées –ce dont nous avons tous fait l’expérience.

À l’état de veille, le cerveau excelle à collecter des stimuli externes. Durant le sommeil, il effectue le tri parmi les données recueillies. Ce changement peut se mesurer à l’échelle moléculaire. Quand nous dormons, le cerveau ne se contente pas de classer mécaniquement nos pensées ; il réalise un choix décisif entre ce qu’il garde en mémoire et ce qu’il rejette.

Mais les choix du cerveau ne sont pas forcément judicieux, tant le sommeil renforce la mémoire. Par exemple, explique Gina Poe, chercheuse en neurosciences à l’université de Californie à Los Angeles, des soldats qui reviennent tout juste d’une mission harassante auraient tout intérêt à attendre six à huit heures avant de se coucher, afin de prévenir un état de stress post-traumatique.

Un cycle de sommeil dure 90 min. Lors du premier, la phase 2 peut atteindre 50 min. Pendant un temps, des séries d’ondes peuvent survenir de façon rapprochée, espacées de quelques secondes. Puis, leur fréquence baisse, et notre rythme cardiaque aussi. La température du corps diminue. Toute conscience de l’environnement extérieur s’efface. Nous entamons alors la longue plongée dans les phases 3 et 4 –le sommeil profond.

 

PHASES 3 ET 4

Le sommeil profond est aussi essentiel au cerveau que la nourriture l'est au corps. C'est le moment du ménage physiologique, mais pas encore celui du rêve.

Tout animal, sans exception, connaît au moins une forme primaire de sommeil –dix heures par jour pour le paresseux tridactyle et jusqu’à vingt pour de petites chauves-souris frugivores, mais moins de cinq heures chez la girafe. Le cheval dort une partie de la nuit sur ses pattes, et une partie, allongé. Chez le dauphin, chaque hémisphère du cerveau s’endort à son tour, et il peut ainsi continuer à nager, tandis que la frégate du Pacifique peut dormir en plein vol.

Le sommeil (en tant que comportement caractérisé par une diminution des réflexes et une mobilité réduite dont on peut s’extraire rapidement, à la différence du coma ou de l’hibernation) existe même chez des créatures sans cerveau. La méduse dort, ralentissant fortement ses mouvements de propulsion; des organismes unicellulaires, comme le plancton et la levure, montrent des cycles d’activité et de repos parfaitement différenciés. Cela signifie que le sommeil est ancien, et que sa fonction originelle et universelle ne consiste pas à organiser notre mémoire ou à favoriser les fonctions cognitives. 

Il s’agit d’abord de préserver la vie elle-même. Nulle créature, peu importe sa taille, ne peut vivre vingt-quatre heures d’affilée sans faire une pause. « Vivre éveillé est exigeant, souligne Thomas Scammell, professeur de neurologie à Harvard. Vous êtes en concurrence pour la survie avec tous les autres organismes vivants. Résultat, vous avez besoin d’une période de repos pour aider vos cellules à récupérer. »

Chez les êtres humains, cette période correspond surtout au sommeil profond, lors des phases 3 et 4. Celles-ci se distinguent par la proportion de puissantes vagues d’ondes delta dans l’activité du cerveau – jusqu’à être présentes plus de la moitié du temps en phase 4. C’est lors du sommeil profond que nos cellules produisent le plus d’hormones de croissance, nécessaires à l’entretien des os et des muscles.

Le sommeil joue aussi un rôle crucial dans la santé du système immunitaire, le maintien de la température corporelle et la pression sanguine. Un manque de sommeil nuit à la régulation de l’humeur et à la capacité à guérir des blessures. Chez certains animaux, observe Steven Lockley, du Brigham and Women’s Hospital de Boston, la privation de sommeil entraîne la mort plus vite que la privation de nourriture.

Il semble aussi qu’un bon sommeil réduise les risques de démence. Une étude sur des souris menée par Maiken Nedergaard, de l’université de Rochester (New York), suggère que, à l’état de veille, les neurones restent étroitement regroupés. Mais, durant le sommeil, le volume de certaines cellules du cerveau diminue de 60 %. Ce qui accroît l’espace entre les neurones. Et ces espaces servent de décharge pour les déchets métaboliques des cellules –notamment pour la bêta-amyloïde, qui interrompt les connexions entre les neurones et est mise en cause dans la maladie d’Alzheimer. Or, pour balayer les bêta-amyloïdes, le liquide rachidien ne peut agir que lors du sommeil profond, dans les circuits alors élargis du cerveau.

Durant ces processus de nettoyage et de réparation, nos muscles sont totalement détendus. L’activité mentale est à son minimum. On rêve rarement. Parfois, on ne ressent pas la douleur.

« Il s’agit là d’un niveau de désactivation du cerveau plutôt intense, dit Michael Perlis, directeur du programme de médecine comportementale du sommeil à l’université de Pennsylvanie. La phase 4 n’est guère éloignée d’un état comateux ou de mort cérébrale. Si elle permet de récupérer et de se régénérer, il ne faudrait pas en abuser. »

Nous ne pouvons pas demeurer en phase 4 plus d’une demi-heure avant que le cerveau ne s’en extraie (chez les somnambules, ce renversement peut s’accompagner d’un raidissement du corps). Souvent, nous retraversons alors prestement les phases 3, 2 et 1, puis nous réveillons. Même les personnes qui ne soufrent pas de troubles du sommeil se réveillent plusieurs fois par nuit, bien que la plupart n’en aient pas conscience. Il suffit de quelques secondes pour se rendormir. Mais alors, plutôt que de réitérer les différentes phases, le cerveau se réinitialise pour aborder un épisode totalement différent –une plongée dans le monde du bizarre.

Seulement voilà, le manque de sommeil est fréquent. Un Français sur trois estime qu’il dort mal. Aux États-Unis, plus de 80 millions de personnes souffrent d’un déficit de sommeil chronique. La fatigue y est à l’origine de plus de 1 million d’accidents de la route par an. Elle engendre aussi des erreurs médicales.

Même des réajustements mineurs peuvent être un souci. Le lundi qui suit le passage à l’heure d’hiver ou d’été, le nombre d’infarctus augmente de 24 % aux États-Unis par rapport à un lundi ordinaire, et les accidents de la route font un bond. Au cours de sa vie, environ un Américain sur trois souffrira d’au moins un trouble du sommeil diagnosticable – insomnie chronique, apnée du sommeil, syndrome des jambes sans repos, voire des maux bien plus rares et étranges.

Le syndrome de la tête qui explose se caractérise par la perception de sons violents, qui semblent résonner dans votre cerveau alors que vous essayez de dormir. Selon une étude menée à Harvard, la paralysie du sommeil (l’incapacité à bouger quelques minutes après s’être réveillé d’un rêve) est à l’origine de bon nombre d’histoires d’enlèvements par des extraterrestres. Les épisodes de narcolepsie (soudaine et irrépressible envie de dormir) sont souvent l’effet de très fortes émotions positives –apprécier une blague, être chatouillé, goûter un mets délicieux. Le syndrome de Kleine-Levin est un cas d’hypersomnie: à des périodes parfois espacées de plusieurs années, des personnes dorment pendant une semaine ou deux sans interruption. Elles retrouvent le cycle normal veille-sommeil sans que l’on ne remarque aucun effet secondaire.

Le trouble du sommeil le plus répandu est –de loin– l’insomnie. Elle affecte 15 à 20 % des Français, de façon sévère pour la moitié d’entre eux. En général, les insomniaques mettent plus de temps à s’endormir, demeurent éveillés pendant de longues périodes au milieu de la nuit –ou les deux à la fois.

Si le sommeil est un phénomène commun à toutes les espèces, pourquoi sommes-nous si nombreux à mal dormir ? Est-ce la faute de l’évolution ? de la vie moderne ? ou d’un déséquilibre qui s’est instauré entre l’une et l’autre ?

L’évolution nous a dotés d’un sommeil dont la durée peut varier et qui peut s’interrompre en fonction des nécessités. Le cerveau possède un système de contournement, opérationnel à chaque phase du sommeil, qui peut nous réveiller quand il perçoit un danger (le cri d’un enfant, le bruit des pas d’un prédateur qui approche). Hélas, dans le monde actuel, ce très ancien système d’alarme est sans cesse déclenché par des situations qui ne constituent en rien un danger immédiat (anxiété à la veille d’un examen, soucis financiers, alarme de voiture au bas de chez nous). Avant la révolution industrielle, qui nous a offert le réveille-matin et l’emploi du temps fixe, nous contrecarrions simplement les effets de l’insomnie en continuant à dormir.

Cette époque est révolue. Et, si vous comptez parmi ces personnes fières de leur capacité à s’endormir à volonté rapidement et à peu près n’importe où, ne vous réjouissez pas trop : c’est le signe caractéristique – surtout si vous avez moins de 40 ans– que vous manquez terriblement de sommeil.

Siège de la décision et de la résolution des problèmes, le cortex préfrontal est le premier à flancher dans le cerveau en cas de déficit de sommeil. Les personnes qui ne dorment pas assez se montrent plus irritables, d’humeur lunatique, et ont un comportement irrationnel.«Dans une certaine mesure, chaque fonction cognitive semble être affectée par le manque de sommeil », souligne Chiara Cirelli, neuroscientifique à l’Institut du sommeil et de la veille du Wisconsin. Lors des interrogatoires policiers, on sait que les suspects empêchés de dormir sont prêts à avouer n’importe quoi en échange de quelques moments de repos.

Quiconque dort souvent moins de six heures par nuit augmente fortement le risque d’être victime de dépression, de psychose ou d’infarctus. Il existe aussi un lien direct entre le manque de sommeil et l’obésité : l’estomac et d’autres organes produisent alors un excès de ghréline, l’hormone qui fait naître la sensation de faim. Les siestes ne résolvent rien, pas plus que les produits pharmaceutiques. «Le sommeil n’est pas monolithique», décrit Jefrey Ellenbogen, spécialiste du sommeil à l’université Johns Hopkins. Il y dirige le Sound Sleep Project (« projet pour un sommeil sain »), qui conseille des entreprises sur la façon d’améliorer les performances de leurs employés grâce à un sommeil plus réparateur.

« Ce n’est pas un marathon, c’est plutôt un décathlon. C’est un millier de choses différentes, précise Ellenbogen. Il est tentant de vouloir tripatouiller le sommeil avec des médicaments ou des appareils, mais nous n’en comprenons pas encore assez bien les mécanismes pour prendre le risque d’en manipuler artificiellement les phases. »

Jefrey Ellenbogen et d’autres experts s’opposent à la tentation d’emprunter des raccourcis, et notamment à l’idée que nous pourrions vivre quasiment sans dormir. Une fameuse idée, certes ! Nous débarrasser des phases censément superflues du sommeil reviendrait à prolonger notre existence de plusieurs décennies. Dans les années 1930-1940, lorsque la science du sommeil était encore balbutiante, des chercheurs estimaient que la seconde moitié de la nuit était une zone de calme plat; certains avançaient même qu’elle était carrément inutile.

On le sait aujourd’hui : c’est tout le contraire. Ce moment de la nuit est propice à un sommeil totalement différent, mais tout aussi essentiel – en réalité, une autre forme de conscience.

 

LE RÊVE

Lors du sommeil paradoxal, nous rêvons, volons, tombons - même si nous ne nous en souvenons pas. Nous régulons notre humeur et consolidons notre mémoire.

C’est en 1953 que le sommeil paradoxal, ou sommeil à mouvements oculaires rapides (MOR), a été découvert par Eugene Aserinsky et Nathaniel Kleitman. Auparavant, ce stade était souvent perçu comme une variante peu significative de la phase 1. Rien de singulier n’apparaissait sur les premiers électroencéphalogrammes. Puis, on s’est rendu compte d’une caractéristique de cette phase : l’œil est très actif. Et, simultanément, les organes sexuels connaissent un afflux de sang. On a alors compris qu’à peu près tous les rêves les plus frappants se déroulent à ce stade. Un séisme dans l’étude du sommeil.

D’une façon générale, un bon sommeil débute par une spirale qui nous conduit à la phase 4, un réveil momentané, puis une période de cinq à vingt minutes de sommeil paradoxal. À chaque nouveau cycle, la durée du sommeil paradoxal double, ou peu s’en faut. Le sommeil paradoxal occupe donc environ un cinquième de la durée totale du sommeil chez les adultes. Les chercheurs avancent que chaque séquence de sommeil, paradoxal ou non, permet d’optimiser notre récupération mentale et physique, d’une façon ou d’une autre. Au niveau cellulaire, pendant une phase de sommeil paradoxal, la synthèse des protéines connaît un pic d’activité, ce qui assure le bon fonctionnement de notre organisme. Il serait aussi essentiel pour réguler nos humeurs et renforcer notre mémoire.

Hallucinations et délires caractérisent la psychose. Donc, lors du sommeil paradoxal, nous devenons littéralement fous. Le rêve est bien un état psychotique, selon des scientifiques, car nous sommes persuadés de voir ce qui n’est pas là, et acceptons que gens, temps et espace se métamorphosent sans crier gare.

De nos jours, nombre de spécialistes du sommeil ne s’intéressent pas aux images et aux événements propres aux rêves. Ils estiment que l’activité onirique est la conséquence d’une lutte chaotique au sein des neurones –une lutte vide de sens, malgré sa résonance émotionnelle. Ce que d’autres chercheurs contestent. «Le contenu des rêves, affirme Robert Stickgold, de l’université Harvard, fait partie d’un mécanisme évolué, qui aide à examiner la signification plus vaste des souvenirs nouveaux, et la façon dont ils pourraient nous être utiles dans l’avenir. »

Tout le monde rêve. Y compris ceux qui n’en gardent aucune image. L’oubli des rêves est même une caractéristique des dormeurs exempts de troubles du sommeil. Lorsque nous rêvons, l’action se déroule dans les profondeurs du cerveau. L’électroencéphalogramme ne peut pas l’enregistrer correctement.

Des rêves surviennent également en dehors du sommeil paradoxal, surtout lors de la phase 2 –mais on les considère plutôt comme de simples préludes. Notre folie nocturne n’exprime tout son potentiel que dans le sommeil paradoxal. On dit souvent, à tort, que les rêves sont de simples flashes. En réalité, ils occupent presque toute la phase du sommeil paradoxal (environ deux heures par nuit, en général). 

Cette durée a tendance à décroître avec l’âge. Les nourrissons dorment jusqu’à dix-sept heures par jour, dont la moitié dans un état de sommeil actif proche du sommeil paradoxal. Et, lors de la grossesse, à partir de la vingt-sixième semaine, il semble que le fœtus connaisse un état très similaire à celui du sommeil paradoxal pendant un mois de façon continue. Une hypothèse est que ce stade corresponde pour le cerveau à une sorte de test de son logiciel avant mise en ligne.

Lors du sommeil paradoxal, le processus de thermorégulation du corps est inactif. Notre température interne est au plus bas. Par rapport à d’autres phases du sommeil, le rythme cardiaque s’accélère. La respiration est irrégulière. Nos muscles, à quelques exceptions près (yeux, oreilles, cœur, diaphragme), sont immobiles. Hélas, cela n’empêche pas les ronflements. Ceux-ci surviennent lorsqu’un flux d’air mal contrôlé fait vibrer les tissus relâchés de la gorge ou du nez. Le phénomène est fréquent lors des phases 3 et 4. Mais, en sommeil paradoxal, que nous ronflions ou non, nous sommes incapables de la moindre réaction physique. Nos mâchoires sont relâchées, et nous ne pouvons même pas réguler notre pression sanguine. Pourtant, notre cerveau parvient à nous convaincre que nous sommes en train de voler au-dessus des nuages ou de combattre des dragons.

Pourquoi croyons-nous à l’invraisemblable lors du sommeil paradoxal? Parce que ce ne sont plus les centres des fonctions logiques et de contrôle des impulsions qui régissent le cerveau. La production de la sérotonine et de la norépinéphrine cesse. Or ces deux neurotransmetteurs sont essentiels, permettant aux cellules du cerveau de communiquer. Sans eux, notre capacité à apprendre et à nous souvenir est très affaiblie. Bref, nous sommes dans un état de conscience chimiquement modifié. Toutefois, à l’inverse de la phase 4, notre cerveau est tout à fait actif et consomme autant d’énergie qu’à l’état de veille.

Le sommeil paradoxal est contrôlé par le système limbique. Dans cette région profonde du cerveau se manifestent certains de nos instincts les plus sauvages et les plus bas. Freud a vu juste: les rêves font appel à nos émotions primitives. Le système limbique est le foyer de nos pulsions sexuelles, de la peur, de l’agressivité. Mais il nous donne aussi accès à des sentiments d’allégresse, de joie et d’amour. Nous avons parfois l’impression de vivre plus de cauchemars que de rêves plaisants, mais c’est sans doute faux. Simplement, les rêves effrayants ont plus de chances de déclencher notre système de contournement, ce qui nous réveille.

Dans le tronc cérébral, une petite protubérance annulaire, le pont, est suralimentée lors du sommeil paradoxal. Le pont envoie des impulsions électriques, souvent dirigées vers la partie du cerveau qui contrôle les muscles des yeux et des oreilles. En général, nos paupières restent closes. Mais nos globes oculaires roulent d’un côté à l’autre, sans doute en réponse à l’intensité d’un rêve. Nos oreilles internes sont aussi actives. Voilà pour les parties du cerveau qui provoquent le mouvement. Cela explique la fréquente sensation de voler ou de tomber dans les rêves. Nous rêvons également en couleur –sauf les aveugles de naissance, chez qui les rêves ne sus - citent pas d’images, mais demeurent intenses sur le plan émotionnel.

Un homme a une érection à chaque fois qu’il rêve –même si le contenu du rêve n’est pas de nature sexuelle. Chez les femmes, les vaisseaux sanguins du vagin sont très dilatés. Et, peu importe l’absurdité du rêve, nous sommes presque toujours persuadés d’être éveillés. Par bonheur, nous sommes paralysés quand nous rêvons. Le cerveau tente de déclencher des mouvements. Mais un système du tronc cérébral condamne la porte du moteur neuronal.

En cas de parasomnie, un trouble du sommeil affectant le système nerveux, la porte ne se ferme pas bien. Le dormeur traduit ce qu’il vit en rêve de façon spectaculaire. Il a les yeux fermés et dort profondément, mais peut boxer ou donner des coups de pied –et, parfois, se blesser ou blesser celui ou celle qui partage son lit.

En général, la fin de la phase de sommeil paradoxal, comme celle de la phase 4, se signale par un bref réveil. Faute de réveille-matin, notre nuit s’achève souvent avec notre dernier rêve.

La durée du sommeil est un facteur essentiel pour déterminer le bon moment de se réveiller. Toutefois, la lumière du jour déclenche aussitôt des alertes. Quand elle franchit nos paupières et atteint notre rétine, elle envoie un signal au noyau suprachiasmatique, une région profonde du cerveau. Pour beaucoup d’entre nous, c’est le moment où nos derniers rêves s’effilochent. Nous ouvrons les yeux et revenons à la réalité.

Est-ce bien sûr ? Car le plus remarquable, dans le sommeil paradoxal, est peut-être ceci : il nous prouve que le cerveau est capable de fonctionner indépendamment de toute stimulation sensorielle. Tel un artiste bien installé dans son atelier secret, notre esprit semble effectuer ses propres expériences, sans aucune inhibition.

Lorsque nous sommes éveillés, le cerveau est absorbé par les tâches routinières –contrôler nos mouvements, conduire, faire des courses, écrire, parler. Gagner sa vie. Éduquer les enfants. Mais, quand nous dormons, dès l’amorce de notre première phase de sommeil paradoxal, l’instrument le plus complexe et le plus pointu que nous connaissions, se sent libre d’agir à sa guise.

Alors, le cerveau s’active tout seul. Il rêve. On pourrait dire qu’il s’accorde des récréations. Selon des théoriciens du sommeil, c’est dans la phase paradoxale que nous nous montrons les plus intelligents, perspicaces, créatifs –et libres. C’est alors que nous vivons pour de bon.« Peut-être ne sommes-nous jamais aussi humains que dans le sommeil paradoxal, allègue Michael Perlis, à la fois par ce qu’il fait pour le cerveau et pour le corps, et aussi pour les authentiques expériences qu’il nous procure. » 

Dès lors, un doute surgit : ne nous tromperions-nous pas de question depuis Aristote ? Au lieu de nous demander pourquoi nous dormons, ne devrions-nous pas nous demander pourquoi nous nous donnons tant de mal pour demeurer éveillés? Et la réponse pourrait être : nous devons assurer les fondements de la vie –nous nourrir, nous reproduire, nous défendre– afin que notre corps soit fin prêt à dormir.

Michael Finkel est journaliste et auteur. Il a notamment écrit Le Dernier Ermite, publié en France en 2017. Le photographe suédois Magnus Wennman a conçu un livre et une exposition itinérante sur les enfants réfugiés : Where the Children Sleep.

Le système du crédit social fait-il son entrée dans le système médical français

L’Assurance Maladie a proposé le 8 février dernier la mise en place d’un « forfait médecin traitant unique ». Ce forfait détermine un prix forfaitaire pour chaque patient selon sa situation sociale (détenteur de l’ACS, de la CMU…) et la bonne réalisation de vaccins et d’examens de dépistage (vaccination antigrippale, vaccination anti-HPV, dépistage du cancer colorectal, réalisation du fond d’œil pour les diabétiques…). Autrement dit, plus le patient réalise les vaccins et les dépistages proposés, plus son médecin reçoit d’argent de la Sécurité Sociale.

Il existe déjà trois forfaits pour la rémunération du médecin traitant. Cette rémunération forfaitaire représente environ 10% de son chiffre d’affaires annuel, le reste étant constitué par la rémunération à l’acte. L’un de ces forfaits est la fameuse ROSP (« rémunération sur objectifs de santé publique »), refusée par certains médecins pour des raisons déontologiques, qui établit des pourcentages conditionnant une certaine rémunération. Par exemple, pourcentage de patients s’étant fait vacciner contre la grippe, pourcentage de prescriptions d’antibiotiques.

Il faut souligner que, dans le cadre de la ROSP ces  restent anonymes. Si le nouveau « forfait médecin traitant » est mis en place (ce qui va être compliqué d’un point de vue administratif au vu du nombre de renseignements qu’il va falloir gérer), l’anonymat sera rompu, le médecin saura combien tel ou tel patient lui rapporte, et pourquoi. Plus un patient aura bien fait ce que les autorités sanitaires lui demandent, plus son médecin traitant sera payé. Ainsi que l’indique Thomas FATOME, le Directeur Général de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) : « On bascule d’une logique par patientèle à une logique par patient ». Le secret médical sera rompu lui aussi puisque les autorités administratives seront au courant du dossier de chaque patient.

Un médecin peu scrupuleux pourra ainsi prioriser les patients qui lui seront le plus rentables. La relation médecin-patient, déjà bien mise à mal suite au désastre vaccinal covidien, va encore se dégrader. La déontologie est atteinte dans ses bases les plus élémentaires. Ainsi que le dénonce sur X (Twitter) le Dr Guillaume BARUCQ : « On monétise les patients selon leur degré d’obéissance, non plus au médecin, mais à l’administration ».

Ce nouveau forfait est requis par la CNAM en échange d’une hausse du tarif de la consultation (passage à 30 euros) demandé par les syndicats de médecins généralistes (qui se disent représenter les intéressés). La CNAM demande également « l’amélioration de l’accès aux soins » par l’augmentation de l’installation de généralistes dans les zones sous-dotées, et la réduction de certaines prescriptions d’examens biologiques et d’arrêt de travail. Pour l’instant les moyens que la CNAM compte mettre en œuvre pour cela ne sont pas détaillés…

Tout cela indique une mise en place progressive d’une rémunération salariale des médecins (en particulier généralistes), comme l’a d’ailleurs souhaité Macron : il faut « quitter le modèle de la rémunération à l’acte ». Les médecins perdront leur indépendance. De même la mise en place progressive d’une rémunération en fonction des objectifs des autorités pseudo-sanitaires mondialistes accroîtra le contrôle des prescriptions et la soumission des médecins et des patients. La menace d’une forme de crédit social se précise peu à peu.

Dr Marie 

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LA LIBERTE D’EXPRESSION NE SE DIVISE PAS !!!

La convocation par la police de Mathilde Panot est d’une gravité exceptionnelle.Aucun démocrate ne peut accepter ce qui est en train de se produire. La présidente du groupe parlementaire LFI est convoqué dans , le cadre d’une procédure pour apologie… Lire la suite

Hezbollah wades in

Par : AHH

Garland Nixon interviews Laith Marouf — Tuesday’s West Asia update.
Israel (and the combined West) can’t go left.

🔹Iran’s exposure of western air defenses was exploited by Lebanese Hezbollah in the last 48 hours. Send swarms of drones to saturate ADs, followed by the pinpoint kamikaze drones/missiles..
🔹Zionists have switched from direct Iran confrontation (for now) to the non-state actors, starting a spade of Hezbollah assassinations in last week and resuming culling Palestinians, in their fine traditional style.
🔹Hezbollah has matched the raised intensity of attacks — jumping to obliterate command bases 25-30 km from the border with high-value targets (at least one general admitted killed, see Salon)
🔹Israel has been totally defeated on all fronts, including intelligence gathering, with secret commands being taken down several times, including those skulking in arab-israeli community centers used as human shields (!). The only remaining card remains: drag in USUK somehow, but now to save their necks from Hezbollah
🔹a tit-for-tat liquidation of Israeli/Hezbollah commanders is underway in last week, with Hezbollah having acquired unprecedented up-to-date surveillance capability of enemy movements, in addition to precision projectiles.
🔹the zionists, supported to the hilt by western elites, will continue to perpetuate massacres and abominations against Palestinians, until physically stopped by the Resistance. That is the only recourse left.
🔹The masks have been dropped by combined West. This war will continue, and intensify, through at least the US Elections.. (he doesn’t anticipate inclusion of Iran again as a direct front, until after elections)
🔹There was a feeble, symbolic response by Israel on Isfahan, driven by US fear of repercussions, given severe depletion in 404. Most likely they used a few quadcopter drones hoisted by MEK terrorists from within Iran, given their ranges.
🔹instability in CONUS will be driven by fuel prices … and continuing student protests which will continue as Genocide in Palestine will certainly continue, in echoes of Vietnam, with similar hit pieces by the national guard (NG) to soon play their knuckle-dragger roles… the chaos and agony of West Asia comes home.. and will those NG really turn their guns on their own class?? 👇🏽👇🏽

🔹Sunni-Shiite shism, carefully curated by Anglo-Zionists since 2006 Hezbollah victory over Zion, is now kaput. Billions upon billions invested in Hate between sects was exposed by the Shiite led Resistance being sole members coming to defense of Sunni Hamas and Palestinians. The Lie was exposed. Youth are now immunized against these divide et impera lies. The totering criminal compradore regimes are more exposed than ever. The Sunni street can not be tricked now to join a crusade against Iran or Hezbollah or Houthis or Iraqi Resistance — seeing who the real enemies are. The Empire is bereft and isolated in the region.
🔹The Victories of Russia and China will happen in Palestine. As with Napolean and Hitler, obsession over defeating Russia has severely weakened USUK in West Asia, critical center of global trade and commodities and silk/maritime roads…..
🔹Soleimani’s genius: Bury yourself 70m and you cannot be touched by a casualty-averse Empire with insufficient boots. This has been the secret strategy (in addition to cheap tech precision dronification, patience and attrition warfare) to outlast and beat the Last Satanic Empire, as exemplified by Yemen.
🔹Yemen’s gift to mankind: its resolute chokehold over the Bab El Mandeb has sped up the fall of the thalassocratic Anglo-Zionist Empire.
🔹Geography largely determines fate. Sea-based will lose out to land-based that is immovable. The owners and friends of the Holy Land will move the World (take that Mackinder! This is the real Heartland), not those who in senseless futility went to die in the rich black soil of Novorossiya
🔹The Cradle of Civilization, the Triangle between Iraq, Egypt and Yemen, were the land-based empires and powers. As the USUK collapses, this region will regain its traditional heft and role in relations of nations, as China has regained hers in last decades
🔹Yemen, Iran and the West Asian Axis of Resistance have got China’s back in applying commensurate pressure on USUK’s SLOCs if the deranged dare to shut down Malacca and SCS… China has defeated USUK without a single battle
🔹The bluster of USUK has been called by Iran, shown to be weaker than a spider’s web, which will lead to further dominos toppling in Korea, Monroe-lands, etc…

Cette musique envoûtante retranscrit trente ans de changements climatiques

Avez-vous déjà pleuré en écoutant un morceau de musique particulièrement touchant ? Si oui, vous n’êtes pas seul. Grâce à ses mélodies, ses rythmes et ses nuances, la musique a la capacité exceptionnelle d’émouvoir, de détendre, mais aussi d’encourager à l’action, un pouvoir qu’un scientifique japonais tente aujourd’hui d’exploiter dans le but d’inciter à la lutte contre le changement climatique.

Son projet prend la forme d’un quatuor à cordes intitulé No. 1, Polar Energy Budget. À l’aide d’un processus connu sous le nom de sonification, le géoscientifique et musicien Hirota Nagai a transformé des données satellitaires recueillies dans l’Arctique et l’Antarctique en un morceau de six minutes destiné non pas à faire comprendre, mais à faire ressentir les effets de l’activité humaine sur notre planète et sa biodiversité.

« Je cherche à transmettre non seulement les questions environnementales, mais aussi les systèmes complexes qui composent la Terre et les 4,5 milliards d’années d’histoire qui ont mené à leur création », explique Nagai, qui est chercheur en géo-environnement à l’Université Rissho. Alors que la sensibilisation à la protection de l’environnement est de plus en plus urgente, le scientifique espère « attirer l’attention sur la complexité et le magnifique équilibre des mécanismes de la Terre ».

Le projet de recherche qui a abouti à cette composition a été publié ce 18 avril dans la revue iScience.

 

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN MUSIQUE

Les mélodies qui composent le quatuor, conçu pour deux violons, un alto et un violoncelle, correspondent aux données recueillies entre 1982 et 2022 dans quatre lieux situés dans des zones polaires : un site d’observation sur la calotte glaciaire du Groenland, une installation de communication par satellite dans l’archipel du Svalbard et deux stations de recherche en Antarctique. Grâce à un programme informatique de sonification, le scientifique et compositeur a traduit les données relatives au rayonnement solaire, au rayonnement infrarouge de l’atmosphère, à la température de surface, à l’épaisseur des nuages et aux précipitations en différentes tonalités musicales afin de représenter les nombreuses transformations survenues au fil des années.

La composition est basée sur le concept de l’équilibre énergétique polaire, explique Nagai. Les régions polaires étant très sensibles aux effets du changement climatique, elles peuvent révéler les effets profonds de ce dernier, mais aussi de l’énergie solaire, sur l’ensemble de la planète.

« Nous portons généralement notre attention sur le réchauffement climatique. Pourtant, derrière celui-ci se cachent des mécanismes complexes d’échange d’énergie », affirme Nagai. « Lorsque cet équilibre se retrouve perturbé par l’augmentation des gaz à effet de serre, tout commence à dysfonctionner. »

Le morceau de six minutes a été interprété en direct pour la toute première fois en mars 2023 à l’Université Waseda de Tokyo. Une représentation filmée du quatuor japonais PRT Quartet a également été diffusée sur YouTube.

 

MOINS INTELLECTUALISER POUR MIEUX RESSENTIR

Ce n’est pas la première fois que la sonification des données ou, en d’autres termes, la conversion d’informations en sons, est utilisée dans le cadre scientifique. La NASA y a par exemple eu recours pour sonifier des éléments astronomiques, tels que des galaxies et des nébuleuses.

« On dit que la musique est un langage universel. Je pense qu’elle peut toucher un grand nombre de personnes d’une manière dont les outils utilisés habituellement par les climatologues sont le plus souvent incapables », affirme le climatologue Scott St. George. Avec le compositeur Daniel Crawford et une équipe de l’Université du Minnesota, St. George est à l’origine de deux des toutes premières compositions populaires basées sur des données climatiques, intitulées Song of Our Warming Planet et Planetary Bands, Warming Worlds.

« Nous avons essayé de sensibiliser au changement climatique en recourant à des méthodes traditionnelles et, bien que celles-ci fonctionnent dans une certaine mesure, leur efficacité ne s’est pas montrée à la hauteur de l’urgence », admet St. George.

« Bien souvent, nous réfléchissons au changement climatique. Nous en entendons parler. En transformant les données climatiques en sons ou en musique, nous pouvons désormais le ressentir. Ce type de projet est efficace grâce aux réactions viscérales qu’il provoque. »

Dans ce nouveau morceau, Nagai élargit le rôle et l’importance de l’interprétation artistique. Son processus de travail, qu’il qualifie de « musification », consiste à utiliser des stratégies classiques de composition, telles que la variation des nuances, l’allongement des tons, l’accentuation des lignes mélodiques et le développement des rythmes pour faire monter la tension et libérer les émotions de ses auditeurs.

« En réalité, l’atmosphère de la mélodie peut être grandement manipulée pour correspondre aux paramètres définis par le compositeur, sans pour autant altérer les données d’origine. »

Nagai espère que son travail inspirera d’autres personnes à convertir des données climatiques en œuvres artistiques.

« En proposant et en appliquant concrètement une méthode de création musicale basée sur des données, j’espère sensibiliser le public au potentiel inexploité des données fournies par les sciences de la Terre, qui constituent une source d’inspiration inépuisable pour les artistes », confie-t-il. « Je pense qu’il est essentiel de commencer à permettre aux non-scientifiques de manipuler librement les données des sciences de la Terre pour la conception de tout nouveaux types de projets. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

‘All for one and One for all’

Par : AHH

Of occult, entangling alliances…

“So gorgeous was the spectacle on the May morning of 1910 when nine kings rode in the funeral of Edward VII of England that the crowd, waiting in hushed and black-clad awe, could not keep back gasps of admiration. In scarlet and blue and green and purple, three by three the sovereigns rode through the palace gates, with plumed helmets, gold braid, crimson sashes, and jeweled orders flashing in the sun. After them came five heirs apparent, forty more imperial or royal highnesses, seven queens – four dowager and three regnant – and a scattering of special ambassadors from uncrowned countries. Together they represented seventy nations in the greatest assemblage of royalty and rank ever gathered in one place and, of its kind, the last. The muffled tongue of Big Ben tolled nine by the clock as the cortege left the palace, but on history’s clock it was sunset, and the sun of the old world was setting in a dying blaze of splendor never to be seen again.” 

“Thereafter the red edges of war spread over another half of the world. Turkey’s neighbors, Bulgaria, Rumania, Italy, and Greece, were eventually drawn in. Thereafter, with her exit to the Mediterranean closed, Russia was left dependent on Archangel, icebound half the year, and on Vladivostok, 8,000 miles from the battlefront. With the Black Sea closed, her exports dropped by 98 per cent and her imports by 95 per cent. The cutting off of Russia with all its consequences, the vain and sanguinary tragedy of Gallipoli, the diversion of Allied strength in the campaigns of Mesopotamia, Suez, and Palestine, the ultimate breakup of the Ottoman Empire, the subsequent history of the Middle East, followed from the voyage of the Goeben.”

“SOME DAMNED FOOLISH THING in the Balkans,” Bismarck had predicted, would ignite the next war. The assassination of the Austrian heir apparent, Archduke Franz Ferdinand, by Serbian nationalists on June 28, 1914, satisfied his condition.”

“in the midst of war and crisis nothing is as clear or as certain as it appears in hindsight”
― Barbara W. Tuchman, The Guns of August

By Yang Sheng at Global Times.

Xi meets Lavrov, reaffirms China’s emphasis on partnership with Russia

Chinese President Xi Jinping met with Russian Foreign Minister Sergey Lavrov on Tuesday in Beijing. Chinese analysts said the meeting sends a strong signal that China will firmly develop its strategic partnership with Russia, despite pressure from the West. The China-Russia partnership continues to be key for the global strategic balance and the hope for promoting a multipolar world in which countries of the Global South will have greater roles to play.

Xi asked Lavrov to convey his sincere greetings to Russian President Vladimir Putin. Noting that this year marks the 75th anniversary of the establishment of diplomatic ties between the two countries, Xi said China and Russia have embarked on a new path of harmonious coexistence and win-win cooperation between major countries and neighbors, which has benefited the two countries and their peoples and contributed wisdom and strength to international fairness and justice, the Xinhua News Agency reported on Tuesday.

Earlier in the day, Chinese Foreign Minister Wang Yi held talks with Lavrov in Beijing, and both sides expressed hope for strengthening practical cooperation in various fields, Xinhua reported.

Wang, also a member of the Political Bureau of the Communist Party of China Central Committee, said that China is willing to work with Russia, in accordance with the consensus reached by the two heads of state, to strengthen the synergy of the two countries’ development plans and promote practical cooperation in various fields.

The top diplomats of the two countries held a joint press conference after their meeting. Wang mentioned “five always” at the press conference. For example, he said that the two countries should always follow the strategic guidance of head-of-state diplomacy, and should always adhere to the principle of no-alliance, no-confrontation and no-targeting at any third party.

China and Russia should always stay on the right course on major matters of principle. As permanent members of the UN Security Council and major emerging countries, China and Russia actively respond to the common aspirations and legitimate concerns of the people of all countries, advocate a new path of state-to-state relations featuring dialogue and partnership rather than confrontation and alliance, and actively promote the building of a community with a shared future for humanity, said Wang.

Yang Jin, an associate research fellow at the Institute of Russian, Eastern European and Central Asian Studies at the Chinese Academy of Social Sciences, told the Global Times on Tuesday that the remarks made by Xi and the “five always” raised by Wang provide a “framework and outline” for the future development of the China-Russia comprehensive strategic partnership of coordination.

Yet many voices from the West, mainly from the US as well as some senior NATO officials, insist on depicting the China-Russia relationship as akin to an “anti-West alliance,” which is completely wrong. By reaffirming the principles of “non-alignment, non-confrontation, and not targeting any third party,” China and Russia are refuting those voices with a clear stance, experts said.

Dress down at the dilapidated Captain Cook Hotel in Anchorage, Alaska, March 18, 2021.

Multipolar world

China always attaches great importance to the development of China-Russia relations, and stands ready to strengthen bilateral communication with Russia and enhance multilateral strategic coordination in BRICS and the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), Xi said when meeting with the visiting Russian top diplomat.

Xi said that the two countries will show more responsibility, unite countries in the Global South in the spirit of equality, openness, transparency and inclusiveness, promote the reform of the global governance system, and vigorously lead the building of a community with a shared future for humanity.

China and Russia are trying to promote a multipolar world where developing countries and emerging economies of the Global South will play a greater role, which is the antithesis of the unipolar world dominated by the US, analysts said.

“China and Russia will not target any third party, but if hegemonic forces threaten China and Russia, or threaten world peace, China and Russia will stand together and fight to protect their own interests and safeguard world peace together,” said Li Haidong, a professor at the China Foreign Affairs University.

This is why China and Russia, as well as other members in the UN Security Council, are pushing an immediate cease-fire and the resumption of humanitarian aid to Gaza, even as the US vetoed these attempts time and again, before the Ramadan cease-fire resolution eventually passed on March 25, experts said.

Wang said at the joint press conference that Russia will hold the BRICS presidency this year, and China will take over the rotating presidency of SCO this year. The two sides will support each other’s chairmanship and light up the “moment of South” global governance.

Richard Sakwa, professor of Russian and European politics at the School of Politics and International Relations of the UK’s University of Kent, told the Global Times at a forum in Beijing on March 28 that China-Russia relations are “one of the key axes for international politics, and it’s not only very important but also necessary” to maintain the global strategic balance.

Lavrov said at the meeting with Wang that Russia supports the China-initiated Global Security Initiative, and is willing to deepen cooperation with China on multilateral platforms to promote the establishment of a more just and democratic international order.

The two sides also had in-depth exchanges on the Ukraine issue, the Palestinian-Israeli conflict, the situation in the Asia-Pacific region and other international and regional issues of common concern.


Ukraine crisis and counterterrorism

Wang said at the joint press conference with Lavrov that on the Ukraine issue, China hopes to see a “cease-fire and an end to the war as soon as possible.” China supports the timely convening of an international conference recognized by both Russia and Ukraine, with equal participation by all parties, and a fair discussion of all peace options, whether it is track one or track two, Wang noted.

Cui Heng, a scholar from the Shanghai-based China National Institute for SCO International Exchange and Judicial Cooperation, told the Global Times on Tuesday that “some Western countries have always blamed China for its ‘pro-Russia’ stance, but actually we are just asking for a mechanism that can be accepted by all parties and can treat everyone equally.”

“China’s stance is based on the desire to stop the bloodshed, but the US’ stance is to use the [Russia-Ukraine] conflict to weaken Russia as much as possible. The development of the crisis to some extent depends on the US presidential election later this year,” Cui noted “If Donald Trump is elected, there will be a chance to break the deadlock, but if Joe Biden gets reelected, we might also see some changes, as Washington and its allies might not be able to afford the war anymore.”

Xi stressed at the meeting with Lavrov that China supports the Russian people in following a development path that suits their national conditions, and supports Russia in combating terrorism and maintaining social security and stability.

At the joint press conference with Lavrov on Tuesday, Wang stressed that China must also pay attention to the resolution of other global and regional hot spot issues, including continuing to counter terrorism. “China once again reiterated its condemnation of the terrorist attack in Moscow and its condolences and support for Russia,” said Wang.

“The Chinese people are also victims of terrorism, and terrorism has always been a common threat facing mankind. The international community should resolutely combat all forms of terrorism with a ‘zero tolerance’ attitude, firmly support the efforts of all parties to maintain national security and stability, strengthen international anti-terrorism cooperation, coordinate development and security, and eliminate the breeding grounds for terrorism,” Wang remarked.

“I want to thank China for their condolences in connection with the terrorist attack in the Moscow Region on March 22, and for their support of Russia’s fight against terrorism,” Lavrov said during the meeting with Wang.

All those involved [in the terrorist attack] will be certainly punished, Russia’s top diplomat stated. “Our [Russia-China] cooperation on counter-terrorism will continue, including within the framework of multilateral institutions.”

China and Russia are two major powers in the SCO, and counter-terrorism cooperation between them and other SCO members is significant for regional peace and stability, especially when the threat of terrorism has reemerged in relevant regions, experts said. Apart from the discussion on the diplomatic level, the militaries, law-enforcement and intelligence agencies of the two countries will promote cooperation on combating terrorism, experts said.

BRICS: Here's Why the Alliance and Several Countries Reject the Dollar

Times are tough for the US dollar. Once a symbol of stability and a pillar of the global economy, it now faces a gradual erosion of its supremacy. Amid fluctuating monetary policies and geopolitical tensions, the foundations of its dominance are being questioned. Like the BRICS, many countries are abandoning the US dollar for various reasons

Nigeria's Plans to Join BRICS in Line with Its Philosophy

Akabueze expressed that when several countries were invited to join BRICS but Nigeria was not, "it raised a lot of eyebrows"

India Aims to Boost Imports of Russian Coal Via Vladivostok

New Delhi demands Washington to stop interfering in its internal affairs.

Pourquoi se parle-t-on à soi-même ?

En écrivant ces lignes, je me suis surprise à discuter… avec moi-même. Entre deux frappes sur mon clavier, je me suis rendu compte que j’étais en train d’avoir une conversation avec moi-même à propos d’une rencontre faite la nuit précédente. Pourquoi ai-je soudainement interrompu mon travail pour discuter intérieurement d’une chose visiblement sans importance ?

Si je posais cette question à des experts du « monologue intérieur », ou de ce qu’on appelle plus communément « le fait de se parler à soi-même », ils pourraient me dire qu’il ne s’agissait pas pour moi d’une façon de me dérober à la tâche, mais que j’étais (ce qui est bien plus intrigant) peut-être en train de faire l’expérience d’une rencontre étroite avec le vrai « moi » par le biais d’un dialogue interne profondément personnel.

Russell Hurlburt, psychologue à l’université du Nevada, à Las Vegas, dirait que les mots que j’ai employés lors de mon monologue pourraient avoir été un « parfait exemple d’expérience intérieure » qui m’aurait amenée, sur le moment, dans les « coulisses de [ma] propre conscience ». Je préparais le terrain pour une découverte de soi, comme si je passais un entretien professionnel.

« Les gens sont très intéressants, et je pense que les gens se trouvent eux-mêmes très intéressants », explique Hurlburt, qui se décrit comme un « chercheur d’expériences intérieures ».

« À quoi penses-tu ? » est probablement la question la plus intéressante au monde, selon lui.

Pour les comportementalistes, les conversations intérieures peuvent révéler des émotions refoulées, bonnes ou négatives, suscitées par un appel téléphonique ou déclenchées par un événement ou une rencontre. Prenons comme exemple l’auto-accusation : « Oh, j’ai eu l’air si stupide ! » Ou encore l’affirmation de soi : « Je me sens toujours valorisé lorsqu’elle et moi travaillons ensemble. »

Il n'y a rien d'étonnant à ce que le monologue intérieur soit un sujet de conversation sur les médias sociaux, où les gens se questionnent sur leur identité et demandent aux autres utilisateurs de ces plateformes si tout le monde possède un monologue intérieur.

Nous avons interrogé des experts sur ce curieux phénomène naturel et sur les raisons pour lesquelles vous pouviez ou non avoir ce genre de conversation intime. Bien que nos experts ne soient pas d’accord sur le caractère universel du monologue intérieur, ils sont unanimes sur le fait qu’il s’agisse d’un outil précieux pour la découverte de soi.

 

QUELLES SONT LES PERSONNES LES PLUS SUSCEPTIBLES DE SE PARLER À ELLES-MÊMES ?

Se parler à soi-même n’a rien de nouveau. Hamlet le fait sept fois, sous forme de soliloques, dans la célèbre pièce qui porte son nom, écrite il y a quatre siècles. Le fait de répondre à sa petite voix intérieure peut prêter à rire, pourtant être surpris à le faire à voix haute est socialement condamnable.

Ce n’est que dans les années 1970 que les psychologues ont commencé à considérer le monologue intérieur comme un réel domaine d’étude, en s’inspirant des travaux du psychiatre Aaron Beck, le père de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Des décennies plus tard, en 2009, le psychologue Thomas Brinthaupt a publié l’un des rares outils analytiques utilisés aujourd’hui pour mesurer le monologue intérieur chez ses patients. Baptisé Self-Talk Scale (STS), soit littéralement « échelle de dialogue intérieur », ce questionnaire en 22 points vise à identifier la fréquence du monologue intérieur et à refléter quatre catégories de bavardage mental : l’évaluation sociale, l’autocritique, l’auto-renforcement et l’autogestion.

La STS a été utilisée par des « dizaines de milliers » de personnes dans le cadre d’études menées dans le monde entier, explique Brinthaupt, qui se définit aujourd’hui comme un « psychologue de la personnalité » à la Middle Tennessee State University et qui travaille avec des chercheurs en TCC pour trouver la signification profonde de la santé mentale d’une personne selon sa voix intérieure. Son questionnaire permet d’obtenir des données et d’asseoir la crédibilité de la recherche sur un sujet aussi éphémère que la pensée.

(À lire : Neuf façons simples d’améliorer votre santé mentale)

De manière générale, il a constaté que les enfants se parlaient à eux-mêmes dans le cadre de leur processus d’apprentissage. Parmi les enfants les plus susceptibles de se parler à eux-mêmes, il cite les enfants introvertis, ceux qui n’ont pas de frères et sœurs (qui continuent à discuter avec eux-mêmes à l’âge adulte), et les enfants qui ont des amis « invisibles ».

En ce qui concerne les adultes, il explique que les personnes qui se retrouvent soudainement seules ou qui souffrent de la solitude sont plus susceptibles de se parler à elles-mêmes. Par ailleurs, même si cela n’a pas encore été étudié, Brinthaupt pense que les gens ont commencé à se parler davantage et plus souvent à haute voix lors des confinements mis en place pendant la pandémie de COVID-19.

En outre, les personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) se parlent à elles-mêmes d’une manière qui reflète leur maladie : encore et encore, et à maintes reprises. Par ailleurs, les sourds et les malentendants qui utilisent la langue des signes se serviraient de leurs mains pour se parler à eux-mêmes, explique Brinthaupt.

Autrement, des personnes ayant souffert d’une lésion cérébrale ou d’un accident vasculaire cérébral et qui rencontrent des difficultés à s’exprimer ont également déclaré « ne plus avoir de monologue intérieur » ; mais ce phénomène n’a pas encore fait l’objet d’études plus approfondies.

 

TOUT LE MONDE A-T-IL UN MONOLOGUE INTÉRIEUR ?

Mais alors, le monologue intérieur n’est-il que l’apanage des catégories de personnes citées plus haut, ou est-il commun à tous ? Sur ce point-là, les experts ont des avis différents.

Brinthaupt soutient que le monologue intérieur est universel et accessible à tous. « Nous nous parlons à nous-mêmes en réponse à des événements et à des stimuli spécifiques à notre environnement social ou à des événements imaginaires », explique-t-il, ajoutant que certaines personnes « ne savent pas qu’elles en ont la capacité ».

Hurlburt est d’un avis contraire. En 2020, le blogueur Ryan Langdon a écrit un article intitulé « Aujourd’hui, j’ai appris que tout le monde n’a pas de monologue intérieur et cela a gâché ma journée » en réponse à un tweet de Hurlburt sur ses recherches. L’article a généré plus d’un million de réponses en l’espace d’un mois, explique Hurlburt, qui a ensuite rencontré et interviewé Langdon.

« Les gens croient se parler à eux-mêmes », soutient Hurlburt, et « il arrive que certains individus se parlent en effet à eux-mêmes. Mais sur tous les échantillons que j’ai recueillis en cinquante ans, il y en a peut-être environ un quart qui impliquent des mots ou des paroles. »

Au lieu de se parler, certaines personnes se « voient ». L’une des patientes les plus mémorables de Hurlburt, qu’il appelle Fran, ne se parlait pas à elle-même. Aujourd’hui rétablie, Fran utilisait son imagination pour visualiser ce qui s’est avéré être un dialogue émotionnellement dévastateur, pris dans le temps : elle se repassait intérieurement la scène animée de son propre suicide, étape par étape.

 

LES IMPLICATIONS DU MONOLOGUE INTÉRIEUR

Les catégories de bavardage intérieur de Brinthaupt reflètent nos principales préoccupations intérieures. Par exemple, le monologue intérieur dit d’« évaluation sociale » (correspondant par exemple à la réflexion « je n’aurais vraiment pas dû l’interrompre comme je l’ai fait ») peut passer pour une critique de soi, mais peut aussi contribuer à améliorer les interactions sociales. Les orateurs se parlent souvent à eux-mêmes à des fins d’« auto-renforcement » et d’« autogestion » avant de prendre le micro.

Le monologue intérieur peut également être un outil : les psychologues qui pratiquent la célèbre TCC se servent du monologue intérieur comme d’un traitement pour inverser les pensées négatives qui découlent de maladies comme la dépression. Selon les praticiens de la TCC, la dépression est intensifiée par un monologue intérieur critique et négatif, ce qui implique qu’elle peut être atténuée par des pensées positives et encourageantes.

Hurlburt ne s’intéresse pas au monologue intérieur en tant qu’outil comportemental, mais en tant que lien direct avec notre moi intérieur ; un voyage mental qu’il effectue depuis 1971. À l’aide d’une méthode d’échantillonnage et d’un bipeur portable qu’il a conçu et breveté, Hurlburt demande à ses clients de noter ce à quoi ils pensent quand le signal sonore se déclenche, dans l’espoir de capter une pensée pure.

Selon Hurlburt, les enquêtes et les questionnaires classiques sont subjectifs et polluent ce qui devrait être une réponse personnelle absolue.

« Si vous voulez vraiment savoir ce qui se passe en vous, dit-il, vous devez utiliser une méthode qui ne soit pas invasive pour votre expérience intérieure. »

Mais si vous pensez ne pas avoir de monologue intérieur, ne vous inquiétez pas. « Il n’est pas inhérent à votre condition d’être humain », affirme-t-il. « Certaines personnes ne songent pas à la vie avec des mots et des phrases. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Faut-il réellement faire 10 000 pas par jour ?

Marcher 9 000 à 10 000 pas par jour réduit de plus d'un tiers le risque de mortalité et d'au moins 20 % le risque de maladie cardiovasculaire, mais une légère augmentation même inférieure à ce seuil présente déjà des bénéfices, d'après une étude impliquant plus de 72 000 participants.

« Toute activité est bonne à prendre. Nous avons constaté que plus le nombre de pas augmente, plus le risque de mortalité et de maladie cardiovasculaire diminue », déclare Matthew Ahmadi, épidémiologiste à l'université de Sydney en Australie et coauteur de l'étude. « Le seuil des 10 000 pas est une excellente cible, mais même si vous n'êtes pas capable de l'atteindre, toute activité permettant d'augmenter votre nombre de pas quotidien peut avoir un impact considérable sur l'amélioration de votre santé et la diminution du risque de maladie. »

D'après Ashley Goodwin, spécialiste de l'activité physique au sein des Feinstein Institutes for Medical Research de Manhasset, aux États-Unis, cette étude confirme ce que nous savions déjà sur les bienfaits de la marche dans la réduction du risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité.

Ce que Goodwin trouve particulièrement intéressant dans cette nouvelle étude, c'est la faible différence de bénéfices entre les personnes qui passent un long moment assises chaque jour et celles qui s'assoient moins.

« C'est vraiment génial, car cela montre qu'il suffit de marcher un peu plus que d'habitude pour obtenir des résultats bénéfiques sur la santé, peu importe le point de départ. »

De précédentes études avaient montré qu'un plus grand nombre de pas était associé à une meilleure condition cardiaque et à une vie plus longue, alors qu'un corpus de recherche distinct avait mis en évidence le risque accru de maladie cardiovasculaire et de mortalité en cas de sédentarité prolongée. L'étude qui nous intéresse a donc rassemblé ces deux corpus pour déterminer si un supplément de pas quotidien suffisait à contrebalancer les risques associés à la sédentarité, même chez les individus assis une grande partie de la journée.

L'équipe d'Ahmadi a fixé à 10,5 heures par jour le seuil caractérisant une « sédentarité élevée », car leurs données montraient que les risques associés au fait de s'asseoir plus longtemps chaque jour commençaient à croître de manière exponentielle. Ils ont comparé les risques de mortalité et de maladie cardiovasculaire associés à différents quotas de pas quotidiens par rapport à une référence de 2 200 pas par jour, le maximum pour 5 % de la population étudiée.

 

CHAQUE PAS COMPTE

D'après leurs résultats, les réductions de risque occasionnées par l'augmentation du nombre de pas étaient statistiquement similaires pour les sujets hautement sédentaires et les sujets moins sédentaires. Cependant, l'étude révèle également une relation proportionnelle : plus une personne effectuait de pas chaque jour, plus son risque de maladie cardiaque ou de décès chutait, et ce jusqu'au seuil de 9 000 à 9 700 pas quotidiens pour les sujets hautement sédentaires.

En réalité, l'étude a constaté des bienfaits pour le cœur chez les sujets hautement sédentaires dès 4 300 pas par jour, seuil à partir duquel le risque de maladie cardiaque diminuait de 10 %. En doublant ce quota pour atteindre 9 700 pas par jour, ces bienfaits étaient multipliés par deux.

De la même façon, les personnes hautement sédentaires présentaient une réduction de 20 % du risque de décès à partir de 4 100 pas par jour. Là encore, ce bénéfice était presque multiplié par deux (39 %) lorsque le nombre de pas augmentait pour atteindre 9 000. À partir de 6 000 pas par jour environ, les bienfaits sont identiques pour les individus hautement sédentaires et les individus plus actifs.

Le citoyen américain moyen effectue environ 4 000 pas par jour, indique Mario Garcia, cardiologue au Montefiore Medical Center de New York, ce qui laisse une belle marge de progression. En France, la moyenne nationale se situe autour de 7 000 pas par jour.

« À l'heure où le télétravail gagne du terrain dans le sillage de la pandémie, il est d'autant plus important de prendre conscience du temps que nous passons à ne pas être physiquement actifs pour essayer de compenser ce manque d'activité par une chose simple : la marche », déclare Garcia. Il précise que ceux qui ont le plus bénéficié de cette marche dans l'étude étaient les plus de 60 ans, probablement parce que la condition physique se perd très rapidement à cet âge.

 

OÙ TROUVER CES PAS ?

Pour Ahmadi, ce qu'il faut retenir de l'étude, c'est la possibilité pour les personnes qui ne peuvent pas réduire leur temps de sédentarité d'obtenir des bénéfices en augmentant simplement leur nombre de pas au quotidien.

« Avec la prolifération des appareils portables au sein de la population, il est devenu très facile de suivre son nombre de pas quotidien », indique Ahmadi.

Il n'est toutefois pas nécessaire de passer du jour au lendemain de 2 000 à 10 000 pas par jour, précise Goodwin. D'ailleurs, la scientifique mène actuellement une étude qui encourage les participants à augmenter de 1 000 pas leur moyenne quotidienne habituelle. D'après une analyse systématique de 17 études publiée en 2020, ce petit supplément de mille pas quotidiens suffirait à réduire le risque de maladie cardiaque et de mortalité, toutes causes fondues, pendant quatre à six ans.

Pour ceux qui n'aiment pas la marche, Goodwin suggère d'autres façons de glaner ces pas supplémentaires. « La meilleure activité physique, c'est celle que vous ferez », résume-t-elle.

Cela peut prendre la forme d'autres types d'activités ou de pas ajoutés au cours de la journée, par exemple en garant votre voiture plus loin sur le parking, en prenant les escaliers au lieu de l'ascenseur pour quelques étages ou en quittant les transports en commun un ou deux arrêts plus tôt pour finir votre trajet à pied. Finalement, comme le fait remarquer Goodwin, 1 000 pas supplémentaires ne représentent que 10 minutes de marche, ce qui peut facilement être intégré à la journée classique d'une personne mobile.

Une autre façon d'augmenter le nombre de pas est de les comptabiliser sur la semaine au lieu de la journée. Selon Evan Brittain, cardiologue au centre médical de l'université Vanderbilt qui étudie depuis des années les bienfaits de nos pas quotidiens, d'autres données issues de cette même étude de population montrent que « les "week-end warriors" rivalisent avec les sujets régulièrement actifs » en termes de bénéfices récoltés. Ces « guerriers du week-end » rassemblent les personnes qui condensent sur deux jours l'activité de la semaine.

Cependant, la persévérance est essentielle, ajoute-t-il, surtout après l'élan de motivation induit par l'utilisation nouvelle d'un podomètre, car nous avons tendance à modifier notre comportement lorsque nous nous savons observés. Les données issues d'une étude non publiée, ayant suivi pendant plusieurs années l'activité de ses participants, montrent que seule la moitié des « week-end warriors » parvenaient à maintenir un haut niveau d'activité le week-end à un stade ultérieur.

Par ailleurs, en raison de l'étendue limitée des données, Brittain reste sceptique quant à la légitimité de l'étude pour clore le débat sur la possibilité de compenser un comportement sédentaire en augmentant le nombre de pas effectués chaque jour.

« L'idée selon laquelle un suivi de trois à sept jours refléterait un comportement général sur des semaines, des mois ou des années me semble difficile à extrapoler », indique Brittain. « C'est peut-être vrai pour certains, probablement pas pour tout le monde. »

 

PROTOCOLE DE L'ÉTUDE

Dans le cadre d'une vaste étude réalisée au Royaume-Uni et toujours en cours, les chercheurs ont fourni à plus de 100 000 adultes un podomètre extrêmement précis à porter au poignet en permanence pendant une semaine. Ils ont ensuite analysé les données des 72 174 participants qui avaient porté l'appareil au moins trois jours, dont un jour de week-end, pendant au moins 16 heures par jour, y compris la nuit. La moyenne d'âge des participants était de 61 ans et les chercheurs ont évalué le critère de maladie cardiovasculaire et de décès pendant une moyenne de sept ans.

Ils ont ensuite ajusté leur analyse pour refléter les différences entre les participants, notamment l'âge, le sexe, l'origine ethnique, le niveau d'éducation, l'usage du tabac, la consommation d'alcool, la quantité de fruits et de légumes par jour, les antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ou de cancer, le nombre d'heures de sommeil par nuit, l'utilisation d'insuline pour les diabétiques et le recours à des médicaments contre l'excès de cholestérol ou l'hypertension artérielle.

« Parfois, on ne sait pas si une personne qui fait plus d'activité physique présente de meilleurs résultats grâce à cette activité physique ou uniquement parce qu'elle souffre moins de diabète, d'hypercholestérolémie, d'hypertension artérielle ou d'autres facteurs qui augmentent le risque d'événement cardiovasculaire », indique Garcia. Cette étude a tenu compte de ces variables, précise-t-il.

En revanche, les chercheurs n'ont pas pu tenir compte d'un potentiel changement du niveau d'activité des participants dans les années qui ont suivi, reconnaît Ahmadi. Ils ont tout de même examiné les données d'un sous-groupe de participants qui ont à nouveau porté les podomètres deux à quatre ans plus tard. Leur niveau d'activité était resté stable.

Cela ne signifie pas pour autant que les niveaux d'activité de l'ensemble de la population sont restés stables au fil du temps, indique Brittain. Malgré cette limitation, il rejoint Ahmadi sur le point fort de l'étude : « Plus on marche, mieux c'est ; et le seuil à dépasser pour en tirer des bénéfices est plus bas que beaucoup le pensent », conclut Brittain. « Et ça, c'est une source de motivation. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

US 'aid' won't bring victory to Neo-Nazi junta, but prolong and sustain bloodshed

Hundreds of thousands of Ukrainians will be sent into yet another bloodbath, but there will be no victory. Even the mainstream propaganda machine doesn't deny it anymore. The Wall Street Journal says that the "US aid is a lifeline for Ukraine's struggle to hold off defeat".

Europe willing to pursue proxy war against Iran through Israel

We live in an age of “tension management”: The West acts as a sponsor to allies and fuels conflicts, but won’t commit to full-blown war. It might feel easier to outsource wars, so to speak, through proxies and allies. This model of warfare and foreign policy however could show itself to be unsustainable.

Russia destroys TV tower used by the Ukrainian military in Kharkov

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Palestinian Resistance Continues

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Jon Elmer takes a look at last week’s videos from the resistance in Gaza and the West Bank. As in 404, to the last zionazi invader …. the Holy Land, the eternal Black Hole devourer of Empires beyond count

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It needs to be understood there’s calculated purpose behind ostentatious bestiality. Listen to this very short piece. If you have imagination, and understand what is being done in a traditional region with ancient sense of honor, justice, and chivalry, and that Palestinians are not alone but enveloped in a larger matrix, everything becomes clear about the nature of the provocation. I omit the visual horrors and details, ubiquitous throughout social media… this is how to detonate the Earth and ensure the end of the Old Order

BRICS Expansion and the Political Positions of Possible Candidates

It remains unclear whether a new round of BRICS enlargement will occur or not. Should this happen, the BRICS leaders would utilize their own criteria, which are not public. It is likely that a decision will be reached by consensus, implying that the interests of all BRICS members would be considered, writes Valdai Club Programme Director Oleg Barabanov

Kiev regime about to recruit children in schools

Having to keep fighting due to Western pressure, Ukraine is desperately trying to enlist young people.

As frontline losses pile up, Neo-Nazi junta escalates propaganda about 'shootdowns'

The video of the Tu-22M3 falling clearly shows one of its engines burning, suggesting that the Russian MoD's claims hold without any chance of seeming illogical. On the other hand, the S-200 is (in)famous for its enormous missiles. These are equipped with a massive warhead weighing well over 200 kg and containing 21,000 3.5 g fragmentation pellets triggered by a radar proximity fuse or command signal. If such a monstrosity hit any aircraft or just close enough to it, there would be very little left (if anything at all). In the best-case scenario, there would be massive, clearly visible damage to the Tu-22M3.

David Sacks and Elon Musk slam new US aid: “Ukraine will collapse anyway”

Congress-approved aid for Ukraine will not change the situation on the battlefield.

Comment créer sa propre "zone bleue" (et vivre plus longtemps)

Ces six recommandations ont le pouvoir de créer un cycle vertueux qui allie la nourriture, des relations sociales viables, une grande liberté de mouvement, une vie spirituelle et, surtout, le bien-être. Les intégrer dans votre routine quotidienne pourrait vous aider à créer votre propre « zone bleue », où vous vivrez une vie longue et saine.

 

UN CARACTÈRE SACRÉ

Savoir quel genre de nourriture manger et en quelle quantité est le premier pas vers une alimentation qui vous permettrait d'atteindre les cent ans. Les habitants des zones bleues ont bien plus à nous apprendre en matière d'alimentation. Pour eux, cultiver, préparer, servir et manger sont des pratiques sacrées qui leur permettent de réunir leur famille, leur foyer, leur communauté, dans une harmonie et un rythme quotidiens. Après avoir vu la manière dont les principes des zones bleues prennent vie dans les communautés d'Amérique du Nord, je me suis concentré sur les six pratiques alimentaires les plus importantes de ce cycle vertueux. Les voici, accompagnées de quelques réflexions sur leur mise en pratique.

 

PETIT-DÉJEUNER COMME UN ROI

Un adage adventiste rappelait de « déjeuner comme un roi, dîner comme un prince, et souper comme un mendiant ». En d'autres termes, il faut que votre premier repas de la journée soit le plus conséquent et manger seulement trois repas par jour. C'est la même routine dans presque toutes les zones bleues. Leurs habitants petit-déjeunent copieusement avant le travail, déjeunent, puis terminent la journée par un souper léger. De temps à autres, ils mangent un fruit en milieu de matinée ou une poignée de noisettes en milieu d'après-midi. Mais la majorité d'entre eux ne grignote pas. Un repas normal contient environ 650 calories, alors avec seulement trois repas par jour et un petit encas, ils absorbent toutes les calories dont ils ont besoin dans la journée. Ajouter un quatrième repas, même léger, peut faire grimper votre apport calorique journalier. La plupart de ces aliments sont consommés avant midi. Les Nicoyens mangent souvent deux petit-déjeuners et un dîner léger. Le déjeuner a au contraire tendance à être le repas le plus important pour les Icariens et les Sardes. Les Okinawaïens aiment sauter le dîner. De nombreux Adventistes suivant la règle de « déjeuner comme un roi » ne mangent que deux repas par jour, un en milieu de matinée et un autre aux alentours de seize heures. Des recherches récentes confirment l'intérêt de concentrer la majorité des apports caloriques en début de journée.

 

CONTRÔLER SES ALIMENTS

Dans leur immense majorité, les résidents des zones bleues mangent chez eux. Manger à l'extérieur y est considéré comme un événement, une célébration, habituellement réservée pour un mariage ou quelque autre occasion festive. Quand on cuisine chez soi, on peut contrôler son alimentation. On peut choisir des ingrédients frais de qualité et éviter de consommer les aliments transformés bon marché qui finissent dans la majorité des plats servis au restaurant. Même les restaurants cinq étoiles ont pris l'habitude d'ajouter du beurre et du sel. Cuisiner encourage aussi à être actif puisque vous devez vous tenir debout, mélanger, mixer, pétrir, hacher... Toute cette activité physique compte plus que ce qu'on pourrait penser, surtout comparée au fait de rester assis dans un restaurant. Une étude a suivi les habitudes alimentaires et les apports caloriques de mille personnes pendant une semaine. Par cette étude, on a découvert que les personnes qui mangeaient à l'extérieur consommaient en moyenne 275 calories de plus par jour que celles qui mangeaient chez elles. Pourquoi ? Parce que les restaurants servent des plats qui contiennent plus de calories. Selon la plupart des estimations, 200 calories supplémentaires par jour peuvent représenter un gain de dix kilos au cours d'une année.

 

LE JEÛNE PARTIEL

Les catholiques fervents sardes et nicoyens jeûnent pendant le carême, c'est-à-dire les quarante jours qui précèdent Pâques, pendant lesquels ils s'abstiennent de manger de la viande. Des études montrent que jeûner une fois de temps en temps, même pour une journée, peut être bénéfique pour la santé. Cela peut rééquilibrer le taux d'insuline, ce qui permet au pancréas de faire une pause. Cela peut aussi réduire temporairement le taux de cholestérol et la pression sanguine. Il s'agit d'un moyen à court terme pour perdre du poids, pour rompre les cycles de dépendances alimentaires et peut-être même pour nettoyer le système digestif. Les jeûnes modérés sur des périodes plus longues peuvent créer une forme de restriction calorique et peuvent ralentir le vieillissement. Cela fait passer nos cellules en mode survie, ce qui présente au moins deux avantages. D'abord, les cellules produisent moins de radicaux libres, des agents oxydants qui font « rouiller » notre corps de l'intérieur. Des niveaux plus faibles de radicaux libres renforcent les artères, les cellules cérébrales et même la peau. Jeûner partiellement semble également réduire les niveaux des facteurs de croissance 1 ( IGF-1), une hormone importante pour la croissance des cellules mais potentiellement dangereuse après l'âge de vingt ans puisque des niveaux élevés peuvent favoriser le cancer de la prostate et le cancer du sein, entre autres.

 

SE FAIRE UN PEU PLAISIR

Aucun de ces rituels ne doit être une restriction, une limitation ou une privation. Ne vous méprenez pas. Faites-vous plaisir avec de bons petits plats et des fêtes occasionnelles. On mange environ 1 100 repas par an. Si on se fait plaisir quelques fois par semaine et qu'on mange ce qu'on aime, il nous reste quand même 1 000 repas par an à manger à la manière des zones bleues. « Ce que les personnes qui suivent un régime oublient, c'est que manger est l'un des plus grands plaisirs de la vie », déclare Antonia Trichopoulou, l'une des plus grandes expertes du régime méditerranéen. Si cela vous rend heureux, ne passez pas à côté de cette part de bûche à Noël, ou de cette part de gâteau d'anniversaire, ou même de ce steak-frites hebdomadaire. Cela ne semble pas forcément sain mais, comme nous l'ont démontré les résidents des zones bleues, le corps possède une certaine capacité à s'équilibrer après un petit plaisir occasionnel. L'astuce, c'est de trouver sans peine ce juste équilibre entre le fait de se faire plaisir et celui de se comporter de manière à préserver notre santé le plus longtemps possible. Dans notre monde, ces deux forces sont en conflit mais, dans les zones bleues, ces deux forces s'harmonisent. Alors, n'hésitez pas à faire la fête de temps en temps.

 

FAITES DES REPAS UN MOMENT DE PARTAGE

Les repas dans les zones bleues sont un moment de gratitude, de partage, de résolution de problèmes et de renforcement des liens familiaux. Voici la règle : personne ne mange seul, debout ou une main sur le volant. Comme l'a souligné Thea Parikos, ma guide icarienne, lorsque sa famille se met à table, elle laisse derrière elle le stress de la journée. Les Icariens, dit-elle, mangent lentement en conversant avec leur famille, un bon rituel pour renforcer les liens familiaux mais aussi pour des corps plus sains. Votre manière de manger peut s'avérer aussi importante que ce que vous mangez. Manger vite favorise la suralimentation et, comme le montrent les recherches, peut doubler le risque d'obésité. Une étude a démontré que les enfants et les adolescents qui prennent des repas en famille au moins trois fois par semaine ont plus de chances d'avoir un poids normal et des habitudes alimentaires saines. Un rapport du National Center on Addiction and Substance Abuse souligne également que les adolescents qui dînent en famille plus de trois fois par semaine sont moins susceptibles d'avoir de mauvais résultats scolaires. Assurez-vous d'avoir une table conviviale, ronde de préférence, assez petite pour encourager les conversations familiales.

Des parties de cet article sont précédemment apparues dans Blue Zones, The Science of Living Longer, de Dan Buettner. Copyright ©2021 National Geographic Partners, LLC. Disponible dans n'importe quelle bibliothèque et librairie anglophone.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

La natation, une activité physique aux bienfaits incomparables

Bien que la plupart des gens soient conscients des avantages pour la santé que comporte la pratique de la course à pied, du cyclisme ou de la musculation, moins nombreux sont ceux qui comprennent les avantages que procure une bonne séance de natation : affermissement et renforcement musculaire, réduction des inflammations, dynamisation de la santé du cœur et des poumons et de la santé mentale.

Il s’avère que le fait de propulser sa propre masse corporelle dans l’eau active une multitude de systèmes à travers le corps et fait ainsi de ce sport par nature doux mais hautement efficace une activité à nulle autre pareille. 

« La natation offre une gamme de bienfaits spécifiques, par exemple une aptitude cardiovasculaire et respiratoire accrue, une plus grande force et endurance musculaire, une masse maigre plus optimale, une réduction du risque de lésions traumatiques telles que celles qui peuvent survenir lors d’activités à impact élevé, mais aussi une meilleure santé mentale et un accroissement du bien-être », explique Mitch Lomax, pneumologue et physiologiste du sport de l’Université de Portsmouth, au Royaume-Uni.

Il s’agit d’un sport qui présente également l’avantage de pouvoir être pratiqué par des personnes de tous âges pour qui la pratique d’activités comme la course à pied ou le cyclisme pourrait s’avérer plus difficile, même si elles souffrent de limitations physiques.

« La natation est une activité que l’on peut pratiquer au-delà des limites d’âge et de capacités qui existent dans d’autres sports », affirme Lori Sherlock, professeure de physiologie du sport, coureuse du triathlon Ironman et coordinatrice des thérapies aquatiques à la Faculté de médecine de l’Université de Virginie.

 

BON POUR LE CŒUR

Le principal bénéfice de la natation est probablement qu’elle favorise la santé cardiaque. Des recherches montrent que cette activité améliore également la circulation sanguine et l’efficacité cardiovasculaire et fait ainsi diminuer le risque de crises cardiaques et d’AVC.

« La natation est une activité rythmique et dynamique qui sollicite l’ensemble du corps, qui fait augmenter votre rythme cardiaque et qui fait baisser votre tension artérielle efficacement », indique Hirofumi Tanaka, co-auteur de plusieurs études sur la natation et directeur du Laboratoire de recherche sur le vieillissement cardiovasculaire de l’Université du Texas à Austin. Une autre étude montre que la natation fait baisser la tension artérielle, en partie en atténuant le durcissement ou le raidissement des vaisseaux sanguins et en réduisant le taux de stress oxydant et d’inflammation dans l’ensemble du corps.

La natation a également une influence sur la relation entre votre système cardiovasculaire et votre système respiratoire, car vos poumons travaillent davantage pour répondre aux exigences d’un rythme cardiaque en hausse.

« La pression hydrostatique qui s’exerce lorsque l’on nage dans l’eau, associée à l’augmentation du volume sanguin central, met le système respiratoire à l’épreuve et rend l’inhalation plus difficile qu’à terre », explique Lori Sherlock.

Ce processus accroît la capacité pulmonaire et renforce le muscle cardiaque, « et renforce de manière importante l’efficacité du système cardiovasculaire », selon John Whyte, médecin généraliste de Washington et directeur médical chez WebMD.

 

BON POUR TOUS LES MUSCLES DU CORPS

La natation a également un effet important sur le système musculosquelettique, car la viscosité et la densité de l’eau opposent une résistance à chaque mouvement de nage et exigent donc le recruteent et le renforcement des muscles.

« En natation, pour vous propulser vers l’avant, il faut utiliser la plupart des groupes musculaires importants du corps », note Heather Massey, maîtresse de conférences et scientifique spécialiste de l’exercice physique de l’Université de Portsmouth.

Parmi ceux-ci figurent les abdominaux, les fléchisseurs des hanches, les muscles du cou, des bras, des mains, des épaules, de la poitrine et du dos, mais aussi les fessiers et les muscles des jambes et des pieds. « On peut probablement affirmer sans prendre de risques que tout muscle que vous êtes capable de nommer intervient à un moment ou à un autre lors de la nage », déclare Mitch Lomax.

Selon John Whyte, cette résistance propre à l’eau a l’avantage supplémentaire de renforcer et d’affermir les muscles « sans l’usure associée à la musculation ». On considère aussi souvent que c’est un avantage que de pouvoir affermir ses muscles sans le désagrément de la transpiration, qui coule dans les vêtements ou sur le visage, « chose qui décourage vraiment certaines personnes de faire de l’exercice plus souvent », selon Christopher Travers, physiologiste du sport à la Cleveland Clinic, dans l’Ohio.

Des études montrent que la natation accroît également l’amplitude de mouvementréduit la douleur articulaire, augmente la flexibilitéaméliore la posture et ralentit le vieillissement. Il est également prouvé qu’elle aide les personnes souffrant de sclérose en plaques et d’arthrite et qu’elle a un effet positif sur la régulation de la glycémie.

« La natation facilite l’absorption et l’utilisation de glucose par les mécanismes insulino-dépendants et améliore la sensibilité à l’insuline », explique Heather Massey.

Une étude montre que la natation est également bonne pour stimuler son métabolisme et que chaque mouvement de nage peut brûler de grandes quantités de calories. Une analyse de santé publique a montré qu’une personne de 70 kg brûle 281 calories par heure en avançant ou en nageant à rythme modéré dans l’eau et qu’elle peut brûler jusqu’à 704 calories de l’heure en effectuant des longueurs en nage libre à un rythme soutenu. La nage papillon peut quant à elle permettre de brûler jusqu’à 774 calories par heure. Ainsi, et comme le fait remarquer Matthew Anastasi, médecin généraliste et spécialiste de médecine du sport à la Mayo Clinic, dans l’Arizona, la natation peut « contribuer favorablement aux objectifs de gestion du poids ».

Un inconvénient notable est toutefois que la natation en eau froide est connue pour refroidir le sang qui circule dans l’hypothalamus, région cérébrale qui contrôle l’appétit, ce qui rend les nageurs plus susceptibles de grignoter après leur séance que les pratiquants d’autres sports.

En plus de l’effet de l’eau froide sur l’hypothalamus, le corps doit également travailler davantage pour conserver sa température, « ce qui suscite une sensation de faim accrue », met en garde John Whyte. Selon lui, cette tendance est une chose dont vous pouvez devenir conscient pour apprendre à y résister si vous nagez pour perdre du poids.

 

BIENFAITS SOCIAUX ET MENTAUX

La natation affecte également le cerveau et les relations de façons parfois inattendues. Des études montrent que le fait de se déplacer dans l’eau accroît le flux sanguin vers le cerveau et entraîne la sécrétion de sérotonine et de dopamine, des hormones. La natation améliore ainsi les troubles de l’humeur et même, ainsi que le prouve une étude, la mémoire.

« Il est également prouvé que la natation réduit le stress, améliore les états émotionnels négatifs et même atténue les symptômes de l’anxiété et de la dépression grâce à la nature méditative de la respiration rythmique et à l’effet apaisant de l’eau », explique John Whyte. Elle aide certaines personnes à mieux dormir, probablement grâce à ses bienfaits anti-stress et à l’effort physique qu’elle demande.

Selon Matthew Anastasi, la natation est non seulement bonne pour votre santé mentale, mais c’est également un moyen formidable de créer du lien et d’aller vers les personnes de votre communauté. Elle peut également contribuer au renforcement de relations plus intimes. Hirofumi Tanaka mentionne une étude dont il est co-auteur, qui a consisté à analyser près de 200 nageurs et qui montre que les personnes qui nagent souvent ont une vie sexuelle plus active et satisfaisante et souffrent moins de problèmes liés à la performance sexuelle, comme la dysfonction érectile et la dyspareunie par exemple.

 

DES AVANTAGES ACCESSIBLES À TOUS

Selon les scientifiques du sport, le meilleur aspect de la natation est que ces bienfaits cardiovasculaires, neurologiques et musculosquelettiques ne sont pas réservés aux jeunes athlètes.

« La natation est une activité physique qui peut être pratiquée à n’importe quel âge », affirme Lori Sherlock. Une raison à cela est que la densité de l’eau réduit la tension exercée sur les joints des muscles et sur le tissu musculaire, ce qui en fait un exercice accessible au plus grand nombre. « La natation transcende les limites physiques si bien que même les individus présentant des troubles ou des maladies neurologiques, orthopédiques, cardiovasculaires, respiratoires ou musculosquelettiques peuvent y trouver leur compte », affirme-t-elle.

La densité de l’eau assure un certain maintien et annule le risque de chute qui existe dans des activités plus courantes telles que la course ou la pratique de sports prenant place sur la terre ferme.

« Étant donné que la natation se pratique dans un environnement hypogravitaire et qu’il s’agit d’une activité à impact faible, elle présente un moindre risque de fractures traumatiques par rapport aux activités à impact élevé », explique Mitch Lomax. Ainsi que le fait remarquer Christopher Travers, c’est une des raisons pour lesquelles la natation et l’hydrothérapie sont utilisées pour aider des patients à soigner une blessure ou à résoudre certains problèmes médicaux.

Selon lui, le maintien que procure l’eau fait également de la natation une solution plus aisément accessible aux personnes en surpoids ou obèses.

 

COMMENT S’Y METTRE

Aussi accessible soit-elle, la natation met du temps à s’apprendre, car les mouvements et les techniques appropriées doivent être répétés. Si vous ne savez pas nager, « un bon endroit pour démarrer est de suivre un programme de natation au sein d’une association ou d’un club local ou dans votre piscine municipale », conseille Matthews Anastasi. Selon lui, la plupart de ces lieux proposent des leçons de natation pour débutants et certains proposent même des programmes pour les personnes ayant déjà un bon niveau ou souhaitant faire de la compétition. Il est également tout à fait envisageable de s’attacher les services d’un coach si l’on souhaite bénéficier d’une aide plus personnalisée.

De nombreux établissement proposent également des cours d’aérobic à part qui ne nécessitent pas de savoir nager mais qui apportent néanmoins le soutien et de nombreux bienfaits propres au fait de faire de l’exercice dans l’eau. Certains experts recommandent de mélanger à la fois la natation et d’autres entraînements dans l’eau lorsque l’on débute. « Effectuer une ou deux longueurs puis aller marcher ou courir dans l’eau, et répéter cette séquence, peut sembler plus abordable pour les débutants », commente Lori Sherlock.

Parce que la natation peut être particulièrement éprouvante physiquement, Mitch Lomax recommande d’incorporer des jours de repos dans votre programme d’exercices une fois que vous vous êtes lancé afin de donner à vos muscles le temps de se reposer et de récupérer. « Une fois que vous serez plus en forme et que vous vous serez habitué aux exigences de la natation, le fait de faire des séances d’affilée posera bien moins problème », rassure-t-elle.

Surtout, comme pour toute forme d’exercice, il est crucial de faire en sorte que l’expérience soit agréable si vous souhaitez continuer à la pratiquer dans la durée. « La natation n’est pas qu’un exercice, c’est aussi une expérience agréable et rafraîchissante susceptible d’améliorer votre santé physique, votre bien-être mental et la qualité de votre vie, précise John Whyte. Plongez et lancez-vous dans ce voyage transformateur. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Bootstrapping Greater Romania

Par : AHH

As the Ukraine expires, urgent moves are afoot to raise new “Anti-Russias” to maintain Forever Wars on Russia in the European direction. France and Romania make moves

Editorial at KATEHON.COM.

Is Bucharest Planning To Rebuild “Greater Romania”?

The draft law that the Romanian Ministry of Defense just introduced for allowing the armed forces to deploy abroad in defense of their country’s compatriots raises very serious questions about Bucharest’s geopolitical intentions. The neighboring countries of Moldova and Ukraine have Romanian minorities within them, some of whom have Romanian citizenship such as the 1.3 million in the first-mentioned. Parts of both of them also used to constitute so-called “Greater Romania” during the interwar period.

The polity included all of modern-day Moldova apart from its unrecognized separatist Transnistrian region as well as Ukraine’s Budjak and Northern Bukovina regions. During World War II, Romania also participated in the Nazis’ Operation Barbarossa and occupied Odessa Oblast, which was ruled as the “Transnistria Governorate”. That historically Russian city is also at the center of speculation about France’s geopolitical plans nowadays too.

President Emmanuel Macron claimed in late February during a meeting with EU leaders in Paris that a conventional military intervention in Ukraine cannot be “ruled out”, later specifying that his country could take the lead in this respect if Russia advances on Kiev once again or moves on Odessa. France already has troops and tanks in Romania and even signed a security pact with Moldova last month. It’s therefore already positioned to conventionally intervene in Ukraine if the decision is made.

Romania has emerged as a crucial conduit for NATO arms to Ukraine over the past two years to complement routes through Poland, which have become blocked in recent months as a result of farmers’ protests in response to Brussels’ “Green Deal” and the influx of cheap and low-quality Ukrainian grain. Arms and equipment are sent to Greece and then pass through Bulgaria and Romania en route to Western Ukraine. The “Moldova Highway” that’s being built in Romania will facilitate this flow.

Romanian President Klaus Iohannis said in mid-March that “Troops cannot be sent to Ukraine under NATO’s mandate because Ukraine is not a NATO ally. But in general, if Ukraine has bilateral agreements with a certain state in any sphere, these issues are a matter of bilateral relations. Romania will not send soldiers to Ukraine.” Reading between the lines, he essentially signaled that a so-called “coalition of the willing” could intervene there instead of it being a formal NATO mission.

As was earlier written, France is already positioned to conventionally do so via its troops and tanks in Romania if the decision is made. Although Iohannis said that “Romania will not send soldiers to Ukraine”, that was before the pro-Western Balkan Insight drew attention to Bucharest’s growing religious dispute with Kiev. Their article titled “Religious Rivalry Threatens Romania-Ukraine’s Close Partnership” was published at the end of last month and is very relevant in light of the latest draft law being tabled.

In brief, the Romanian Orthodox Church announced its support in late February for a separate church for ethnic Romanians in Ukraine. Most of them belong to the Ukrainian Orthodox Church and not Kiev’s newly created schismatic “Orthodox Church of Ukraine”, and they’ve since come under pressure following a serious of “suspicious incidents” for refusing to defect to that false religious body. The proposed separate church is apparently designed to protect them from further harassment.

The unspoken intent is for ethnic Romanians to physically distance themselves from the Ukrainian Orthodox Church and thus avoid more fascist attacks against the latter’s congregation, which Ukrainian radicals carry out due to the former’s ties with the Moscow Patriarchate. The model that could be employed would emulate that which was already applied towards the Moldovan Orthodox Church in basically bribing priests to defect towards that country’s newly created autonomous local diocese.

If the ethnic Romanians’ request to register their proposed religious entity is denied by Kiev and more “suspicious incidents” follow as punishment for their refusal to defect towards its false religious body, then a Romanian military intervention in defense of its compatriots there also can’t be ruled out either. Most live in modern-day Chernivsti Oblast but there’s still a small community in southern Odessa Region’s Budjak region as well, which overlap with the land previously controlled by interwar Romania.

The likelihood of Romania unilaterally intervening in Ukraine is low, let alone intervening only in that country and not in Moldova where a much larger percentage of the local population holds Romanian passports. Therefore, if any military intervention occurs, it’ll probably be a joint operation with France. Paris would try to seize control of the Black Sea coast around Odessa while Romania would seize Budjak and Chernivsti Oblast, or at least the mostly Romanian-inhabited parts of those regions.

The trigger for this scenario could be a Russian military breakthrough across the front lines sometime later this year that would then serve as the pretext for France to lead a “coalition of the willing” of at least itself and Romania to raise the costs of Russia potentially crossing the Dnieper River. Russian Defense Minister Sergei Shoigu warned his French counterpart in a conversation on Wednesday that intervening in Ukraine could cause problems for France itself, thus hinting at immediate retaliation.

That likely isn’t a bluff either since Russia already killed several dozen French mercenaries in Kharkov in late January so the precedent has been established proving that it could also act against French troops too. In fact, some or perhaps even all of those mercenaries might have even been undercover members of the French military, the possibility of which might explain Macron’s reluctance to follow through on late February’s threat since he fears a humiliating military defeat in that event.

Nevertheless, if he decides to go through with it anyhow irrespective of whether it’s intended to preempt the previously mentioned trigger for this scenario or occurs immediately afterwards, then Romania would probably join France in those two Ukrainian regions and Moldova as well. The casus belli that Bucharest could rely on for intervening in Ukraine might be its growing religious dispute with Kiev while the Moldovan dimension could be attributed to alleged Russian threats from Transnistria.

Russia has previously bombed Ukrainian military targets in Budjak’s southernmost Danuban region like the town of Izmail so it would probably also bomb any Romanian military units that deploy there too. Furthermore, if Russia’s peacekeepers in Transnistria are attacked, blockaded, or threatened by Romania and/or France, then that could also prompt Russia to attack the aggressors in Moldova and possibly within Romania itself, which would amount to strikes within NATO territory for self-defense reasons.

Bucharest’s plans to rebuild “Greater Romania”, arguably in joint partnership with France to a large degree, are therefore fraught with danger and should be reconsidered by responsible policymakers. World War III could be sparked by miscalculation since the escalation cycle could easily spiral out of control in that scenario. If the Ministry of Defense’s draft law passes, then Bucharest would regard itself as having the subjectively defined legal pretext for risking this, which raises the chances of a wider war.

Quels sont les cinq plus petits pays du monde ?

LE VATICAN - 0,43 km2

Le Vatican est le support territorial du Saint-Siège, enclavé dans la ville de Rome en Italie. Il est devenu indépendant le 11 février 1929. Sa superficie totale est de 0,439 km2, ce qui en fait le plus petit État au monde, ainsi que le moins peuplé. C’est aussi le seul État au monde où l’une des langues officielles est le latin.

Selon les informations du site de l’État du Vatican, les citoyens sont au nombre de 618. Parmi eux, seuls 246 vivent à l’intérieur des murs, et cela inclut 104 membres de la garde suisse, qui prennent la citoyenneté du Vatican pendant leur période de garde. Qui plus est, des femmes pourraient d’ailleurs rejoindre la garde Suisse, historiquement réservée aux hommes, à partir de 2027, d’après un article du journal suisse Le Temps. Plus de la moitié de la population du Vatican vit donc hors des murs de l’État, dans des nonciatures apostoliques, nom qui désigne les ambassades du Saint-Siège dans les pays avec lesquels il entretient des relations diplomatiques.

Le Vatican se compose de deux entités juridiques distinctes, une entité spirituelle, le Saint-Siège, et une entité temporelle, l'État de la Cité du Vatican. Le Pape fait le lien entre ces deux entités. Il est le chef du spirituel et du temporel, et dispose du pouvoir absolu (exécutif, législatif et judiciaire).

Depuis 2013, le Pape est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, qui a choisi le prénom de François en référence à Saint-François d’Assise. Il est le premier souverain pontife non-européen depuis plus de 1 200 ans, le premier Latino-Américain et le premier jésuite à accéder au pontificat.

 

MONACO – 2,02 km2 

Souvent surnommée « Le Rocher », la principauté de Monaco est une cité-État située au bord de la mer Méditerranée, sur la côte d’Azur et le long de la riviera française. Elle dispose d’un accès aux eaux internationales, elle n’est donc pas un territoire enclavé.

Le territoire appartenait à l'origine à la République de Gênes dont les Grimaldi étaient l'une des familles patriciennes. Relativement indépendante depuis le 8 janvier 1297, en la propriété de François Grimaldi, sa souveraineté est assurée par le traité franco-monégasque de 1861. Devenue monarchie constitutionnelle depuis 1911 après la révolution monégasque, la principauté est dirigée par le prince souverain Albert II depuis 2005. Ce dernier est un descendant de la famille des Grimaldi, l’une des plus anciennes dynasties régnantes au monde. 

Au 31 décembre 2022, la population estimée en Principauté était de 39 050 habitants, selon l’Institut Monégasque de la Statistique et des Études Économiques (IMSEE). Parmi eux, moins de 10 000 étaient Monégasques. Cela en fait l’un des pays les plus densément peuplés du monde

Le Rocher est également célèbre pour sa fortune. Le casino de Monte-Carlo ainsi que la société des bains de mer de Monaco, mis en place par Charles III de Monaco, ont largement contribué à cette richesse. Pour l’anecdote, les citoyens monégasques n’ont pas le droit de jouer dans le célèbre casino depuis son ouverture en 1863, une loi qui est toujours en vigueur aujourd’hui. 

 

NAURU – 21 km2

Petit État insulaire d’Océanie situé en Micronésie, Nauru est situé à 42 km au Sud de l’équateur. L’île est considérée comme la plus petite république du monde, alors même qu’elle est la plus densément peuplée d’Océanie. C’est également le seul pays à ne pas avoir de capitale officielle

Nauru a été successivement colonisée par l’Allemagne puis l’Australie. L’île est devenue célèbre sur le plan international pour son exportation massive de phosphate à partir des années 1900, une roche utilisée pour produire du phosphore, qui sert le plus souvent à la fabrication d'engrais ou d'explosifs. À partir de l’indépendance de l’île, le 31 janvier 1968, les Naruans veulent jouir eux-mêmes de leurs ressources naturelles. En trente ans, le pays devient l’un des plus riches du monde grâce à ses exportations, avec un record en 1974 avec un bénéfice de 225 millions d’euros et le deuxième PIB par habitant le plus élevé au monde, trois fois plus élevé qu’aux États-Unis. Dans le but de préparer l’avenir du pays une fois les réserves de phosphate épuisées, le gouvernement investit dans l’immobilier en Australie et aux États-Unis. 

Dans les années 1990, tout s’effondre. Les réserves de phosphate s’épuisent, les investissements immobiliers ont été infructueux, et les caisses de l'État ont été vidées par la corruption. Le pays est en faillite nationale. Avec la modification très rapide et drastique de l’hygiène de vie des habitants, de nouvelles maladies sont apparues. À ce jour, le pays a le plus important taux d’obésité et le deuxième taux de tabagisme au monde. Et la situation économique du pays est aussi très compliquée. Les habitants, qui n’avaient plus à travailler durant des années tant l’État pouvait subvenir à leur besoin, se retrouvent massivement au chômage. 

Aujourd’hui, Nauru sert de prison pour les migrants illégaux arrivés en Australie, en échange de quoi l’île reçoit 415 millions de dollars australiens par an, soit 284 millions d'euros. Cette mesure est appelée « solution du Pacifique. » 

 

TUVALU – 26 km2

Les Tuvalus sont un État et un archipel polynésien, situé dans l’ouest de l’Océan Pacifique au sud de l’équateur. Ils sont formés de neuf atolls, dont huit habités. Le nom même du pays fait d’ailleurs référence à cette géographie, « Tuvalu » signifiant « huit îles ensemble » en tuvaluan. L’île la plus peuplée est Fongafale, située sur l’atoll de Funafuti, qui habite notamment l’aéroport international. Ce dernier est l’un des lieux principaux de sociabilité du pays, qui s’y rejoignent pour pratiquer des activités sportives. Il est d’ailleurs le lieu d’entraînement de l’équipe de football de Tuvalu

L’île accède à l’indépendance sous forme de dominion en 1978, après avoir été une colonie britannique depuis 1892. Ainsi, l’île est un royaume du Commonwealth à part entière, sous l’égide du roi Charles III d’Angleterre. Ayant peu de ressources agricoles et économiques, le pays reste relativement dépendant à l’aide étrangère. En 2021, il avait le PIB le plus faible du monde, d’un total de 60 millions de dollars.

Au niveau économique, les Tuvalu possèdent d’ailleurs une source de revenu insolite. Le micro-État possède en effet 20 % du nom de domaine « .tv », qui synthétise le nom de l’archipel. Cette extension est très utilisée, car « TV » désigne la télévision dans de nombreuses langues. En 2016, le nom de domaine rapportait deux millions de dollars au gouvernement des Tuvalu.  

La population de Tuvalu était estimée à un peu plus de 11 000 habitants en 2020. Mais avec l’accroissement des effets du dérèglement climatique et notamment la montée du niveau des océans, l’archipel pourrait être totalement submergé d’ici à quatre-vingts ans. Selon un rapport du gouvernement australien datant de 2011, le niveau des eaux a augmenté d'environ 0,5 centimètre par an depuis 1993. En 2002 aussi, Koloa Talake, Premier ministre, a porté plainte devant la Cour internationale de Justice de La Haye contre les États-Unis et l'Australie pour avoir contribué au réchauffement climatique, mais sa non-réélection a effacé la procédure. Aujourd’hui, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont accepté d’offrir l’asile climatique aux habitants de Tuvalu

 

SAINT-MARIN – 61 km2

Perché au sommet du Mont Titano, Saint-Marin est la plus ancienne république du monde. Le micro-État est enclavé à l’intérieur de l’Italie, entre l’Emilie-Romagne et les Marches. En 2022, il comptait plus de 33 000 habitants, dont plus de 80 % de Saint-Marinais selon les données de The World Bank. Malgré ses deux millions de touristes annuels et le fait qu’une grande partie de son centre historique soit classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il reste le pays le moins visité d’Europe.

Selon la légende, un modeste tailleur de pierres nommé Marinus se serait réfugié sur le mont Titanos vers l’an 303 pour fuir les persécutions contre les chrétiens lancées par l’empereur romain Dioclétien. Il fut suivi par d’autres persécutés et fondèrent ensemble une communauté chrétienne. L’Édit de Milan de 313 mit fin aux persécutions et la communauté put s’établir définitivement en 366, année du décès de son fondateur. Sur son lit de mort, il aurait prononcé les mots suivants : « je vous laisse libre des deux hommes », soit l’Empereur et le Pape. Ces paroles sont le fondement de l’indépendance de la République de Saint-Marin.

Membre de la zone euro depuis 2002, le petit État ne fait pas partie pour autant de l’Union européenne. Cela a parfois pu poser quelques difficultés aux Saint-Marinais notamment durant la pandémie de Covid-19. « La majorité de la population a dû faire le vaccin russe Spoutnik, mais celui-ci n’a jamais été reconnu par l’Union européenne, donc un Saint-Marinais étudiant ou travaillant dans un pays appartenant à l’UE devait à chaque fois expliquer sa problématique », explique Ludovica Stefanelli, jeune étudiante Saint-Marinaise en littérature et langue française à l’Université de Bologne, en Italie.

Le sport national de Saint-Marin est l’arbalète. En effet, les arbalétriers étaient autrefois chargés de défendre les murs et la liberté de la République de Saint-Marin. Aujourd’hui, les neuf communes de Saint-Marin se rencontrent chaque année dans un tournoi national. À contrario, San Marin brille moins pour ses résultats sportifs en football. Le micro-État n’a gagné qu’un seul match depuis la création de son équipe en 1985 et est actuellement la dernière nation au classement FIA.

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