Vous avez probablement déjà entendu parler de sportifs qui réalisent des prouesses dont personne ne les croit capables, et notamment d’Axel Alletru, ex-champion au niveau olympique de moto-cross, qui a réussi à remarcher après un accident qui devait le laisser paralysé, selon les dires de tous les spécialistes.
Dans le sport, il paraîtrait que les exploits résideraient à 90% dans le mental et à 10% dans le physique.
Mais alors, comment font ces sportifs pour augmenter leurs chances de réussite via leur mental ? Existe-t-il une méthode pour multiplier ses chances de succès ?
Oui. Cela s’appelle la projection positive ou encore la préparation mentale. Et pour bien commencer 2018 et vous aider à atteindre vos objectifs pour cette année qu’on vous souhaite fabuleuse, nous avons voulu vous partager cette méthode souvent utilisée par les plus grands champions et certains professionnels qui ont du succès.
La projection mentale positive (utilisée notamment par Zinedine Zidane) est le fait de se projeter dans un futur positif, toujours en situation de réussite.
Le principe est simple : au niveau neurologique, notre cerveau a le pouvoir de conditionner notre corps. Pour s’en convaincre, pensons par exemple à la douleur que peut supporter une femme lors d’un accouchement : son organisme libère certaines hormones telles que l’endorphine, un opiacé qui permet de maintenir la douleur à un niveau supportable. Axel précise :
Il faut que les objectifs soient réalisables. Lors de ma rééducation, j’ai d’abord eu une infime récupération musculaire dans les quadriceps. Je m’y suis raccroché et c’est dans un deuxième temps, que la visualisation m’a permis de récupérer encore davantage.
On peut aussi penser à l’effet anti-stress des endorphines, qui fait des grands sportifs des gens moins stressés que la moyenne.
Eh bien, aussi fou que cela puisse paraître, notre cerveau peut de la même façon conditionner notre corps pour réaliser des objectifs que l’on s’est fixés, si on les visualise assez précisément et assez régulièrement.
La première étape consiste à vous fixer un objectif clair, réalisable, avec une date butoir. Par exemple : “Je souhaite réussir à courir un semi-marathon dans 6 mois”. Pour Axel, l’important a été de fonctionner par paliers.
Lors de ma première séance de rééducation, j’ai compris que mon objectif de remarcher était trop énorme, que cela demanderait beaucoup de temps. Pour ne pas perdre ma motivation, j’ai donc découpé ce challenge en plusieurs petits objectifs, ainsi chaque palier atteint représentait une petite victoire qui m’encourageait à progresser encore.
L’étape suivante vous fait entrer dans le vif du sujet : prenez l’habitude d’imaginer votre objectif (ou le palier vers votre plus grand objectif) atteint. Et quand je vous dis “imaginer”, cela signifie visualiser de façon précise, concrète, détaillée. Comme si vous y étiez ! C’est en effet en vous forçant à le voir que votre cerveau vous donnera les moyens de le réaliser.
En pratique, cela donne quoi ? Vous imaginez avec le plus de détails possibles votre environnement. N’hésitez pas à imaginer le circuit du semi-marathon, les coureurs autour de vous, votre tenue, vos proches derrière les barrières en train de vous encourager, la cadence de votre souffle, l’intensité de l’effort…
Vous pouvez le faire de deux manières :
Il n’y a pas de règle, prenez la perspective qui vous vient en tête le plus spontanément, c’est sûrement celle qui vous paraîtra la plus confortable et réelle.
Les meilleurs arrivent à se transposer 20 minutes dans une situation projetée. Certains sportifs assurent même qu’ils transpirent et ressentent des crampes ou des courbatures après leur séance d’entraînement mental, alors même qu’ils sont tranquillement assis sur leur canapé ! C’est donc que le corps arrive à se déconnecter du réel pour aller vers la situation imaginée.
Pour Axel, la visualisation était quelque chose de familier puisqu’on lui en avait enseigné les bienfaits pour la préparation de grandes compétitions :
J’ai mis à profit pendant ma rééducation ce que j’avais appris dans le monde du sport. Je faisais plusieurs séances de 10 minutes environ chaque jour. Cela devait être des temps calme, de relaxation voire de somnolence au cours desquels j’ancrais dans mon subconscient les images de moi debout ou en train de courir. Je sentais mon cerveau être de plus en plus réceptif au point de ressentir l’émotion provoquée par la marche ou la course dans mon corps.
En effet, c’est un exercice qui demande de la concentration : pratiquez cela chez vous, au calme, sur un lit ou un canapé confortable. Et s’il ne se passe rien la première fois, c’est normal ! Plus vous pratiquerez, plus vous aurez de résultats. Vous devrez donc faire preuve de patience et de persévérance.
Mais en tout cas, à en croire les sportifs et d’autres champions, si vous pratiquez cela quelques minutes tous les jours, vous parviendrez à changer votre mode de pensée et à conditionner votre organisme pour qu’il vous donne les moyens de réussir ce qui vous semble a priori irréalisable.
Et rendre atteignable l’impossible, c’est ce qu’on vous souhaite pour votre carrière et vos projets personnels.
L’article Projetez-vous de manière positive pour réussir est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
“ Il n’y a qu’une façon d’échouer : abandonner avant d’avoir réussi ”. Georges Clémenceau.
Vous avez bien l’intention de réussir vos études ou à trouver un emploi si vous êtes déjà diplômé. Pour vous aider à garder le cap, nous avons mis en place, entre autres :
En plus de cela, nous voulions vous partager cinq conseils pour vous motiver au quotidien, et être dans les meilleures dispositions pour réussir. Suivez le guide !
Ne perdez pas de vue votre objectif final, c’est le plus important !
La clé, c’est pourquoi vous travaillez.
Vous voulez acquérir de nouvelles compétences ? Vous voulez vous reconvertir ? Vous êtes passionné par votre futur métier ?
Vous avez fini vos études et cherchez l’emploi qui vous rendra épanoui ?
Votre formation vous permettra d’être épanoui au quotidien dans votre emploi. Et suite à une recherche d’emploi organisée, vous trouverez votre futur patron.
Si vous visualisez votre objectif, vous allez donner à votre cerveau l’impression que vous avez déjà réussi. Si vous regardez mentalement votre réussite comme si vous étiez au cinéma, votre cerveau va se conditionner pour mettre en place toutes les conditions de votre réussite : il créera les ressources (le courage, la patience, la motivation) pour vous aider.
Vous fixer des objectifs à long terme est important. Mais ayez aussi des objectifs intermédiaires, plus facilement accessibles. Quelles sont les 3 à 5 grandes compétences que cette formation vous permettra d’acquérir ? Y a-t-il des grandes étapes à passer ?
Dans les cours, vous avez des chapitres et une barre de progression pour voir où vous en êtes. Dans les parcours, nous avons découpé les projets pour créer des étapes qui vous motiveront.
Si vous en êtes à la recherche d’emploi, quelles sont les grandes étapes à passer pour réussir ? Par exemple :
Chaque fois que vous aurez atteint l’une de ces étapes, ce sera l’occasion de fêter vos progrès et de vous réjouir.
Pas de secret, pour bien travailler, il faut vous créer un espace où vous vous sentirez bien et pourrez vous concentrer. Certains étudiants ou diplômés travaillent uniquement de chez eux, d’autres préfèrent l’effervescence d’un café ou d’un espace de coworking. À vous de voir !
Si vous travaillez de chez vous, ayez un espace bien délimité de travail, par exemple votre bureau ou une table, pour pouvoir “couper” avec la formation ou la recherche d’emploi lorsque vous arrêtez de bosser.
Une autre solution est d’aller dans un espace de coworking, pour pouvoir travailler en émulation avec d’autres personnes qui sont à leur compte, sont consultants ou suivent une formation en ligne tout comme vous. Choisissez un endroit où vous vous sentirez bien (c’est très personnel). Si vous habitez à Paris, vous pouvez consulter cet article pour avoir des idées de coworkings à tester.
Quand on travaille seul ou qu’on cherche un job, il est facile de procrastiner ou d’arrêter un moment sa formation ou recherche, et de prendre du retard.
Pour éviter cela, nous vous conseillons de vous fixer un objectif quotidien, et de vous y tenir.
L’une des façons les plus efficaces de rester motivé est de prendre du recul régulièrement pour voir tout votre avancement.
Votre mentor ou coach peut vous aider à faire l’inventaire des compétences acquises et du chemin parcouru pour trouver votre emploi. Prenez le réflexe de vous réjouir !
Vous allez commencer ou avez entrepris cette formation seul, mais vous ne l’êtes plus.
Si vous étudiez dans un parcours ou cherchez un emploi :
Et voilà, vous connaissez maintenant les 5 secrets pour maintenir votre motivation au top, que vous soyez encore étudiant ou déjà en recherche d’emploi.
Et vous, quels sont vos meilleurs conseils pour rester motivé ?
On attend des nouvelles de vos belles réussites très bientôt !
L’article Études ou recherche d’emploi : 5 astuces pour rester motivé est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.
The TED Fellows program is excited to announce the new group of TED2020 Fellows and Senior Fellows! This year’s class represents 13 countries across four continents, and they’re making strides in an impressive range of fields — from astrobiology and ethnomusicology to maternal healthcare and beyond. This group is taking a hard look at the world’s most pressing issues and offering bold, fresh ideas to create meaningful impact.
The TED Fellows program supports extraordinary, iconoclastic individuals at work on world-changing projects, providing them with access to the global TED platform and community, as well as new tools and resources to amplify their remarkable vision. The TED Fellows program now includes 492 Fellows who work across 99 countries, forming a powerful, far-reaching network of artists, scientists, activists, architects, entrepreneurs, journalists and more, each dedicated to making our world better and more equitable.
Below, meet the group of Fellows and Senior Fellows who will join us at TED2020, April 20-24, in Vancouver, BC, Canada.
Zahra Al-Mahdi
Multimedia artist (Kuwait)
Artist using satire, dark humor and tactile collage techniques to reveal the unintended impacts humans have on their societies and ecosystems.
Feras Fayyad
Documentary filmmaker (Syria | Germany | Denmark)
Filmmaker documenting the lives of his fellow Syrian citizens as they struggle to survive and save their neighbors.
Madame Gandhi
Activist (US)
Electronic musician and gender-rights advocate blurring the boundaries between art, performance and activism.
Kathy Hannun
Geothermal entrepreneur (US)
Cofounder of Dandelion, a green energy startup pioneering novel drilling techniques to make geothermal installations less expensive and intrusive.
Just ten feet below the frost line, the ground is a constant 55 degrees Fahrenheit year-round. Dandelion Energy, founded by Kathleen Hannun, harnesses this reservoir of renewable energy to heat and cool homes.
Aparna Hegde
Maternal health innovator (India)
Urogynecologist and founder of ARMMAN, an organization leveraging mobile technology to empower, inform and serve the more than 14 million Indian women and children plagued by gaps in healthcare infrastructure.
Daniel Alexander Jones
Theater artist (US)
Performance artist creating unique and ritualistic dramatic experiences through music, monologue and improvisation by channeling Jomama Jones, a mystical alter ego.
Katie Mack
Cosmologist (US)
Theoretical cosmologist and scientific storyteller unraveling connections between the smallest particles, largest interstellar objects and various ways the universe might end.
Itamar Mann
Human rights lawyer (Israel)
Author and litigator defending the rights of refugees who flee their countries and cross violent borders.
Barbara Maseda
Data transparency advocate (Cuba)
Data journalist exploring and creating ways to collect and share data in places where information is often manipulated and restricted, especially in Cuba.
An artificial cloud hanging over this pavilion rains whenever someone sits inside. Cloud House, an installation by Matthew Mazzotta, provides an experience that replicates the sensory and ecological effects of rainfall. (Photo: Tim Hawley)
Matthew Mazzotta
Artist + activist (US | Canada)
Artist and activist creating unexpected built environments in order to engage communities in public dialogue.
Aaron Morris
Immunoengineer (US)
Scientist developing implantable technology to create an early-warning system for autoimmune disorders, organ transplant rejection and cancer.
Naomi Mwaura
Transportation activist (Kenya)
Transport entrepreneur working to end sexual harassment on Kenyan public transit by advocating for a gender-balanced workforce and training transit workers.
Rohan Pavuluri
Legal aid entrepreneur (US)
Founder of Upsolve, an organization helping low-income Americans file bankruptcy for free and navigate an increasingly complex and expensive legal system.
“I am fascinated by the way a king cobra locks eyes with me,” says Gowri Shankar, coming face to face with a king cobra. Concerned by the encroachment of human dwellings deeper into forests that serve as the king cobra’s natural habitat, his mission is to conserve and rescue while educating people about the highly venomous and deadly snakes. (Photo: Sujan Bernard)
Gowri Shankar
King cobra conservationist (India)
Ecologist studying the king cobra and educating the people of India on the importance of this feared, maligned and now threatened reptile species.
Khalil Ramadi
Medical hacker (US)
Biomedical researcher developing hair-thin brain probes, ingestible medical devices and other innovative technologies to help us better understand how the gut and brain are interconnected.
Sarah Rugheimer
Astrophysicist (UK | US)
Astrophysicist studying the telltale chemical signatures on distant planets that could someday reveal the presence of extraterrestrial life.
Peter Schwartzstein
Climate journalist (UK | US | Greece)
Journalist reporting on the immediate, present-day violence and disruption caused by climate-related environmental change.
In the besieged town of Ghouta, Syria, doctors have built a subterranean hospital known as the Cave, protected from the dangers of the ongoing conflict above. Feras Fayyad’s Oscar-nominated documentary “The Cave” follows the courageous work of the hospital’s doctors as they contend with daily bombardments, chronic supply shortages and the ever-present threat of chemical attacks.
Almudena Toral
Visual journalist (US | Spain)
Journalist reporting stories about migration, violence and trauma through documentary films. Currently tracking the difficulties and exploitation faced by immigrants and asylum seekers in the US and Latin America.
Bianca Tylek
Criminal justice advocate (US)
Criminal justice advocate and founder of Worth Rises, a national nonprofit working to dismantle the prison industry through policy advocacy, corporate activism and community organizing.
Brittany Young
STEM educator (US)
Engineer-turned-teacher creating pathways for young people to careers in science, technology, engineering and extreme sports — all around a shared passion for dirt bikes.
TED2020 Senior Fellows
Senior Fellows embody the spirit of the TED Fellows program. They attend four additional TED events, mentor new Fellows and continue to share their remarkable work with the TED community.
Kyra Gaunt
Ethnomusicologist (US)
Digital ethnomusicologist illuminating the prevalence of gender-based exploitation and violence against marginalized girls in digital spaces.
Alison Killing
Architect + technologist (UK | Netherlands)
Architect and open source investigator using journalism and mapping tools to help people better understand the impacts of surveillance and the built environment on human rights.
Adam Kucharski
Epidemiologist (UK)
Infectious disease scientist creating new mathematical and computational models to understand how epidemics like Zika and Ebola spread — and how they can be controlled.
When Burçin Mutlu-Pakdil detected the galaxy LEDA 1000714, she produced the first-ever observation and description of a double-ringed elliptical galaxy. The galaxy, illustrated above, is now known as “Burçin’s galaxy.”
Jae Rhim Lee
Designer + entrepreneur (US | South Korea)
Designer developing new rituals and objects around death to point us toward a more sustainable future, including a mushroom burial suit that converts our unused bodies efficiently into clean compost.
Sonaar Luthra
Water risk forcaster (US | India)
Environmentalist measuring climate-related water risk and implementing solutions for organizations and communities facing 21st-century water security challenges.
Majala Mlagui
Politician (Kenya)
Elected Deputy Governor of one of Kenya’s counties, championing the socioeconomic advancement of women, youth in government, ethical mineral value chains and environmental conservation.
Burçin Mutlu-Pakdil
Astrophysicist (Turkey | US)
Astrophysicist studying extreme objects — including a rare double-ringed elliptical galaxy she discovered — to help us understand how galaxies form and evolve.
Paul Rucker’s “Forever” imagines figures from the civil rights movement in the style of commemorative postage stamps, including these young victims of the 1963 Birmingham church bombing. As Rucker says: “‘Forever’ brings into question who makes the criteria, whether for being an official civil rights martyr, or chosen for a commemorative stamp — and what if our criteria had a different objective?”
Paul Rucker
Multidisciplinary artist (US)
Multidisciplinary artist exploring issues related to mass incarceration, racially motivated violence and the continued impact of policies that sustain inequity.
Edsel Salvana
Molecular biologist (Philippines)
Physician studying the genetics of HIV, developing an affordable test for HIV drug resistance and fighting the spread of misinformation around vaccines and immunization.
Kibwe Tavares
Filmmaker + architect (UK)
Filmmaker and cofounder of Factory Fifteen, a studio collective using dance and live performance to help understand design and our built environment.
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De nombreuses actualités immobilières viennent rythmer ce début d'année 2020. Faisons un tour complet de toutes les informations à ne pas manquer sur le marché immobilier en France : des évolutions du prix des logements anciens et des volumes de ventes, un point sur les taux de crédit immobilier, les problèmes liés au taux d'usure très bas, le boom des rachats de prêts immobiliers, le décalage du nouveau calcul des APL à avril, le nouvel indice de référence des loyers, etc.
Au sommaire de cette page :
1. Le taux d'usure bas va limiter les prêts immobiliers
2. Quelques hausses des taux immobiliers début 2020
3. De plus en plus de rachats de crédit immobilier
4. Des prix qui augmentent mais plus bas qu'il y a 8 ans
5. La réforme des APL encore repoussée
6. +0.95 % pour les loyers en un an avec le nouvel IRL
Mise à jour : découvrez l'actualité de l'immobilier en mars 2020.
Content, SEO, CRM, trafic, social media manager, growth hacker, responsable relations presse et communication, CMO… Les jobs en marketing et communication ont tellement d’appellations et de colorations différentes qu’il est difficile de s’y retrouver.
Les puristes vous diront que les deux domaines n’amènent PAS aux mêmes métiers. Et ils auront raison dans un sens, car plus l’on se spécialise dans ces fonctions, plus l’on traite de problématiques distinctes. À haut niveau, la communication gère la construction d’une marque, son influence, sa notoriété et sa réputation. Le marketing est plus orienté data, conversion et de fidélisation client.
Pourtant, notre école en ligne forme aux deux disciplines dans une même formation en ligne. Et pour cause : comprendre leurs enjeux est un atout. Car en entreprise, les actions marketing et communication sont liées. D’ailleurs, dans les petites structures (PME ou startups), il n’est pas rare que la même personne soit responsable de ce large périmètre.
1- Savoir sonder ce qu’on attend d’un poste
2- Les postes de couteaux suisses
3- Les postes spécialisés
Alors, au sortir de ses études en marketing et communication, comment choisir le job qui :
Les métiers listés ci-dessous sont amenés à s’enrichir avec les évolutions digitales et sont recherchés par les recruteurs. Ils sont représentés pour les plus généraux dans toutes les entreprises et pour les plus spécialisés, généralement dans des entreprises plus installées.
Pour trancher, voici quelques questions utiles :
Pour aller plus loin, voici les informations sur les métiers.
Quoi ? Sa mission : améliorer le chiffre d’affaires de l’entreprise par l’acquisition et la fidélisation clients. Cette mission se cristallise à travers la création d’un mix marketing pertinent (prix, distribution, promotion, produit). Pour ce faire, il élabore la stratégie publicitaire, coordonne les actions nécessaires pour faire connaître ses gammes, les vendre et prendre soin des clients (par exemple le CRM, les campagnes social media et adwords, le SEO, les opérations promotionnelles et partenariats, etc). Pour la diffusion, il crée et déploie le planning opérationnel. Il mesure ses résultats et reste en veille des innovations du marché et de la concurrence. En début de carrière, c’est un job souvent très opérationnel, surtout dans une équipe large.
[À lire : Le marketing opérationnel selon Amandine Richardot]
Où ? Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux que le produit intéresse, avec une appétence pour tous les outils du numérique, qui veulent échanger avec des clients et des partenaires et qui n’ont pas froid aux yeux en termes de data et d’analyse de résultats.
Perspectives de carrière : à terme, CMO (Chief Marketing Officer).
Synonymes : Marketing manager, marketing officer, chargé de marketing, responsable digital, responsable marketing opérationnel.
Quoi ? Sa mission : faire croître rapidement la base clients d’une startup, à l’aide d’un mix de compétences, allant du marketing d’acquisition au code, en passant par le CRM, le social media, le content marketing et la data science.
Où ? Presque exclusivement en start-up, c’est-à-dire les entreprises faites pour croître de manière exponentielle et à la recherche de la rentabilité. Pour autant, certains grands groupes se dotent de ces profils hybrides pour dynamiser leurs départements marketing.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Urban Linker, 2018).
Pour qui ? Pour les couteaux suisses intéressés par la tech, l’acquisition, le marketing digital et la fidélisation client.
Perspectives de carrière : directeur du CRM, CMO.
Synonymes : Traffic manager, responsable acquisition.
Quoi ? Sa mission : mettre en œuvre la communication externe et interne de l’entreprise. Gérer les relations presse et influenceurs. Améliorer la notoriété de l’entreprise par des événements, des campagnes de marque ou du contenu viral. Imaginer et créer ce contenu. Être le garde-fou de la réputation de l’entreprise.
Où ? Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui échangent et se lient facilement avec les autres. Qui aiment discuter, argumenter, et rédiger. Qui sont à la fois créatifs et stratégiques.
Perspectives de carrière : manager une équipe puis accéder aux fonctions de directeur de la communication.
Synonymes : Chargé de communication, communications officer / manager.
Quoi ? Sa mission : dans un contexte où le marketing de contenus est roi, ce stratège décide du sujet, des formats et de la fréquence des contenus partagés aux consommateurs et prospects. Parmi eux, les articles, livres blancs, guides pratiques, vidéos, podcasts… Son métier est à mi-chemin entre la stratégie (que partager à qui et quand) et l’opérationnel (créer lui-même ou à l’aide de prestataires les contenus nécessaires). C’est en quelque sorte un journaliste qui a refusé de se spécialiser sur un média
Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne (où il y a déjà plusieurs personnes au pôle communication), au sein des grands groupes ou en agence.
Salaire : Jeune cadre : 40 à 45K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui aiment écrire et communiquer et qui veulent un emploi créatif, à la fois stratégique et opérationnel.
Perspectives de carrière : rédacteur-en-chef, directeur de la communication.
Synonymes : Responsable contenus numérique, concepteur-rédacteur, marketing content strategist, rédacteur en chef.
Quoi ? Sa mission : imaginer et développer les caractéristiques et messages de la marque en ligne avec les objectifs de l’entreprise. Puis garantir leur cohérence sur tous les supports et marchés (cela va de la marque employeur en lien avec les RH, aux événements de l’entreprise, aux partenariats…). Il définit la mission, vision, les valeurs et messages clés de la marque au sein du livre de marque. Pour son développement, il sonde les marchés et les opportunités pour repérer les tendances et se positionner en fonction. Il co-crée des stratégies d’influence et d’e-réputation et des campagnes de communication pour améliorer la notoriété.
Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne (où il y a déjà plusieurs personnes au pôle communication) et les grands groupes, ou en cabinet de conseil en communication.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui sont passionnés par les marques et leurs écosystèmes, sont créatifs et aiment être la plaque tournante entre plusieurs équipes.
Perspectives de carrière : manager d’une équipe, directeur de la communication.
Synonymes : Brand manager, head of brand, directeur de la marque.
Quoi ? Sa mission : être la voix d’une entreprise sur les réseaux sociaux externes ou internes. C’est lui qui crée (ou met en place, en fonction de la structure) la stratégie de communication sur les réseaux et les contenus dédiés (posts, vidéos et articles).
[À lire : le métier de community manager par Amandine Gleyzes]
Où ? Dans tous types d’entreprises. Dans les plus petites, cet emploi est souvent fusionné avec le poste de responsable contenus (social content manager).
Salaire : Jeune cadre : 30 à 40K (source : Robert Half, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui aiment représenter leur entreprise, discuter avec les clients, gérer des communautés, écrire, créer des contenus et ont du sang-froid pour gérer les crises et les cas clients épineux. Ceux aussi qui sont passionnés de digital et en veille constante.
Perspectives de carrière : dans cet ordre, social media manager, content manager, responsable communication, directeur de la communication.
Synonymes : Responsable social media, responsable médias sociaux, responsable communauté, head of community. Abrégé en CM.
Quoi ? Sa mission : il préconise, imagine et pilote des événements, dans un but d’acquisition ou de fidélisation client ou en ligne avec le produit. Tout d’abord, il problématise l’événement : dans quel but, quoi, pour qui, quand, pour quel budget et avec quels KPI. Il établit le rétro-planning et conçoit l’événement. Cela inclut le choix du lieu, des prestataires, la conception et la mise en forme du contenu (musique, conférences…) et la supervision des aspects logistiques (accueil, sécurité, personnel, matériel technique). Il gère aussi les intervenants externes et internes en mode projet et établit le cahier des charges des intervenants. Il gère aussi la relation avec le public cible : choix des invités, invitations, actions de communication… Et enfin, il mesure les retombées pour mesurer le succès.
Où ? Dans les grands groupes ou les entreprises de conseil événementiel. Dans les PME et startups, ces missions sont souvent sous la responsabilité du responsable communication.
Salaire : Jeune cadre : 26 à 40K (source : Glassdoor, 2019).
Pour qui ? Pour ceux qui aiment l’action, le contact humain et l’organisation au millimètre. Qui n’ont pas peur de gérer l’imprévu et aiment être dans l’anticipation. Pour ceux aussi qui sont créatifs et veulent gérer des projets de A à Z, dans toutes leurs dimension (de la stratégie aux actions opérationnelles les moins épanouissantes).
Perspectives de carrière : responsable communication, head of community…
Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé events manager, responsablement événements, et parfois happiness manager quand il s’agit d’événements internes à de grands groupes.
Quoi ? Sa mission : améliorer la notoriété et la réputation de l’entreprise au travers des relations presse. En clair : avoir d’excellentes relations avec les journalistes et organiser les actualités de l’entreprise autour d’infos chaudes ou froides pour faire le buzz.
[À lire : RP : comment monter sa stratégie et mobiliser les journalistes ?]
Où ? Dans toutes les entreprises, même si dans les plus petites, cette responsabilité incombe au responsable communication. Plus l’entreprise est développée, et plus ce poste aura des enjeux critiques et spécialisés. Par exemple, une entreprise comme Uber ou Facebook a tout un pôle relations presse, et ce dans plusieurs pays.
Salaire : Jeune cadre : 38 à 45K (source : Glassdoor, 2019).
Pour qui ? Pour ceux dotés d’une aisance relationnelle et d’un sens de l’écoute hors norme. Qui ont aussi l’âme commerciale et n’ont pas peur de décrocher leur téléphone ou de réseauter. Aussi pour les diplomates et les fin psychologues, qui manient les relations avec doigté. Et ceux qui ont le sens de l’organisation, sont inventifs et persévérants.
Perspectives de carrière : directeur de la communication ou parfois responsable mécénat ou partenariats stratégiques, si l’on se dirige plus vers des fonctions commerciales.
Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé responsable RP, chargé de relations publiques, public relations officer, press relations manager…
Quoi ? Sa mission : souvent au sein d’ONG ou d’institutions culturelles, il signe des partenariats stratégiques nécessaires à la santé financière de l’organisation. C’est un job au croisement entre plusieurs fonctions : responsable RP, communication, événementiel. Il a une composante commerciale et de communication.
Où ? Au sein d’institutions culturelles, d’ONG ou de fondations d’entreprises, mais aussi dans le monde du sport.
Salaire : Cadre confirmé : 35 à 65K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui veulent un emploi au croisement de missions commerciales, de communication, d’événementiel et de service client.
Perspectives de carrière : Directeur grands donateurs, directeur du développement des ressources, responsable grands comptes, directeur des partenariats stratégiques…
Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé responsable partenariats stratégiques.
Quoi ? Sa mission : établir la transparence et faire circuler les principales informations au sein de l’entreprise. Selon les entreprises, cette communication inclura aussi la communication marque-employeur.
Où ? Plutôt au sein de grands groupes.
Salaire : Jeune cadre : 27 à 35K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui ont veulent être au cœur de la vie de l’entreprise, pour y établir un dialogue fluide et transparent entre la direction et entre les services. Et qui ont un excellent relationnel et une organisation au poil, ce sont les deux indispensables à ce métier.
Perspectives de carrière : responsable communication, responsable ressources humaines.
Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé chargé de communication interne et intranet, chargé de communication ressources humaines, internal communications officer…
Quoi ? Sa mission : flairer les tendances pour apporter à ses clients les coups d’avance qui vaudront le buzz à leurs campagnes de communication. Un job au croisement entre la communication, la veille stratégique, le conseil et la pub.
Où ? En agence de communication.
Salaire : Jeune cadre : 19 à 30K (source : Cidj, 2019).
Pour qui ? Pour ceux qui veulent un job polyvalent, au cœur des tendances, pour plusieurs clients très différents. Et qui peuvent résister à un environnement stressant et une charge de travail dense et exigeante (clients oblige !).
Perspectives de carrière : planneur stratégique senior, directeur de la communication chez l’annonceur.
Synonymes : Aucun ! C’est une chasse gardée très spécifique des agences de comm.
Quoi ? Sa mission : à la fois d’acquérir de nouveaux clients, et d’assurer la satisfaction et fidélisation des plus anciens. Il gère la relation clientèle via des outils tels que les e-mails, SMS ou appels et crée des scenarii en fonction des personas ou des parcours clients afin de générer des ventes.
Où ? Plutôt dans les entreprises où le département marketing est déjà formé, a fortiori dans les grands groupes.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017).
Pour qui ? Pour ceux qui veulent avoir un impact direct sur la fidélisation client et être au contact avec eux. Et qui ont un appétit indiscutable pour l’écriture, le numérique et la tech, car le job évolue de plus en plus vers du développement.
Perspectives de carrière : directeur marketing, directeur du service client, directeur CRM et fidélisation.
Synonymes : responsable marketing relationnel, responsable campagnes CRM, responsable fidélisation, customer relationship manager, marketing automation officer…
Quoi ? Sa mission : mettre en place des visites qualifiées (des potentiels clients) afin d’augmenter le taux de conversion d’un site (soit le nombre de prospects transformés).
Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne ou les grands groupes ou en agence marketing.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Orientation.com, 2019).
Pour qui ? Pour ceux qui aiment la tech, la data et l’analyse.
Perspectives de carrière : transversales (responsable acquisition, growth hacker) ou verticales vers le poste de CMO.
Quoi ? Sa mission : réaliser des études marketing qualitatives et quantitatives pour faire des recommandations marketing à ses clients. Pour ce faire, il a recours aux focus groupes (quali) et aux études via formulaires (quanti).
Où ? Au sein de cabinets d’études marketing ou attaché à la direction marketing d’un grand groupe, notamment dans la grande distribution.
Salaire : Jeune cadre : 30 à 38K
Pour qui ? Pour ceux qui ont des qualités relationnelles, de synthèse, en pédagogie ; sont analytiques, rigoureux, curieux intellectuellement, et à l’aise avec les chiffres ainsi qu’avec le fonctionnement en mode projet (qui peuvent parfois tirer en longueur : la résilience est de mise !). Et qui veulent travailler pour des clients différents sur un bon nombre de problématiques.
Perspectives de carrière : chef de produit marketing, directeur clientèle.
Quoi ? Sa mission : penser, développer et diffuser un produit. En amont, veiller les tendances pour recueillir les désirs des consommateurs. En phase de développement, être en contact avec les équipes R&D, merchandising et communication pour piloter la communication et le lancement produit. En aval, mettre en place les évolutions produit.
Où ? Plutôt dans les grands groupes, notamment dans les secteurs des cosmétiques et de la mode.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Glassdoor, 2019).
Pour qui ? Pour ceux qui veulent être au cœur de la stratégie et du développement produit de l’entreprise et la plaque tournante entre de nombreuses équipes.
Perspectives de carrière : directeur marketing.
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Le contexte est très bon pour les particuliers qui veulent vendre un bien immobilier en 2020. Comme nous le verrons ci-dessous, le marché immobilier est très dynamique grâce aux taux de crédit immobilier très bas. De plus, les prix sont en augmentations dans certaines villes, mais attention ce n'est pas le cas partout en France.
Découvrez tous nos conseils pour réussir votre vente immobilière en 2020 en tenant compte du marché immobilier actuel et des opportunités que cela présente.
Au sommaire de cette page :
1. 2020, une année immobilière aussi dynamique ?
2. Obtenir une bonne estimation immobilière
3. 7 choses à savoir avant de vendre de l'immobilier en 2020
Le Data Scientist est l’expert qui se cache derrière les algorithmes qui régissent l’organisation de l’entreprise. Féru de mathématiques, il traque l’optimisation et la moindre erreur dans les bases de données. Si l’aspect technique de ce métier représente un véritable défi, il a des applications très concrètes dans la vie de l’entreprise. Laura Mandon est data scientist depuis plus de deux ans et elle nous raconte son métier.
J’ai suivi une classe préparatoire maths et physique, puis je suis entrée en école d’ingénieur généraliste. Je ne savais pas à l’époque que le métier de Data Scientist existait. Sur la fin de mon parcours, je me suis spécialisée en informatique et productique (ce qui correspond aux techniques informatiques pour optimiser les systèmes de production industrielle et automatisée). J’ai acquis quelques notions en bases de donnée et en recherche opérationnelle, mais c’était encore assez général. Ensuite, j’ai eu l’occasion de réaliser un double au diplôme au Québec. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me familiariser avec les métiers de la Data. J’ai obtenu l’équivalent d’une maîtrise en informatique et je me suis initiée à ce qu’ils appellent là-bas” la fouille de données” en prenant des cours.
La data se trouve à la croisée de plusieurs de mes centres d’intérêt. Je n’aime pas du tout la physique, alors ce n’était pas idéal pour évoluer en tant qu’ingénieure généraliste. En revanche, j’ai toujours eu un goût pour les maths et la programmation.
La dimension résolution de problèmes, prédiction et optimisation de la data science m’a séduite.
Je trouve cela fascinant à maîtriser. Au départ, je n’avais que quelques connaissances basiques en informatique. J’ai mis un peu de temps à m’y familiariser davantage et maintenant, j’y vois surtout de la logique.
On obtient le résultat de chaque manipulation sur l’écran, c’est magique. Si on fait un changement, il apparaît tout de suite, c’est très satisfaisant.
Pour mon stage de fin d’études, je cherchais de façon large une expérience dans la Data ou la recherche opérationnelle, qui est assez proche et nécessite aussi des maths et de la programmation. J’ai été prise comme Data Scientist chez Decathlon avec justement une dimension de recherche opérationnelle car ils cherchaient à ouvrir ce domaine.
Je pense que c’est un métier qui exige d’être curieux. Au-delà de ce qui est demandé, il est important d’avoir un regard, d’anticiper sur les optimisations qui sont possibles, de prédire ce qui pourrait être amélioré.
Il faut être rigoureux évidemment et assez tenace pour faire face aux bugs et problèmes techniques qui sont fréquents. Les bases mathématiques sont nécessaires pour comprendre ce qu’il y a derrière les algorithmes, pour pouvoir les choisir et les améliorer. Avoir des connaissances en Machine Learning et connaître son fonctionnement est nécessaire aussi. Le langage de base de données que l’on utilise est généralement SQL et en terme de programmation, on utilise le langage R et le langage Python, qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.
J’ai été embauchée à la suite de mon stage et cela fait deux ans et demie maintenant que je travaille comme Data Scientist chez Decathlon.
Mon métier consiste à dégager les éléments les plus intéressants de la donnée, puis en faire quelque chose d’intelligent. Le défi est de créer une information à partir de la donnée, qui ne soit pas forcément dans la donnée elle-même initialement.
Je passe beaucoup de mon temps à nettoyer la donnée. Comme c’est la base de notre travail, nous devons être rigoureux. La culture de la donnée n’est pas encore très présente en entreprise en général, même si on est plutôt avancés chez Decathlon. Il est rare de trouver de la donnée qui soit 100% propre et fiable. Il faut donc commencer par faire ce travail. Ensuite, nous rencontrons les personnes de l’entreprise qui ont des problématiques métier, puis nous essayons d’y répondre avec un algorithme qui leur permettra de mieux travailler. Pour cela, il y a une partie modélisation, puis compréhension des métiers et de leur langage. De plus en plus, dans notre équipe data, nous tentons d’être spécialisés par corps de métier pour justement répondre le plus efficacement possible aux demandes.
Chez Decathlon, les enjeux data sont multiples. J’ai récemment travaillé sur un projet qui consistait à détecter les aberrations dans nos données poids/dimensions des articles. Si on trouve une chaussure qui mesure trois mètres par exemple, il y a aura de nombreuses conséquences. En magasin, la fiche de produit fera rire, mais ne sera pas très crédible. Sur le site web, la dimension de la chaussure induit le coût de la livraison, qui risque de vous sembler exorbitant si elle mesure trois mètres. Dans nos entrepôts, une partie du stockage est automatisée donc par défaut, la chaussure de trois mètres se verra refuser l’accès. Et en cas de transport à l’international, c’est une information qui peut aussi poser problème à la douane. Ces erreurs dans la donnée peuvent donc avoir des répercussions monétaires énormes.
J’évolue essentiellement au sein de l’équipe qui traite de l’approvisionnement et des transports. Donc, je fais face justement aux problématiques internationales concernant les usines de production, les entrées des produits dans les pays, etc. Je travaille par exemple depuis 3-4 mois sur le projet est l’optimisation des flux de transports internationaux.
J’aime beaucoup le fait qu’il y ait des applications réelles derrière la technique.
J’ai des retours concrets sur ce que je fais et sur les optimisations apportées. Je suis toujours motivée de réfléchir aux problématiques, d’imaginer quel algorithme je vais utiliser. Il y a un aspect casse-tête théorique avec de vraies conséquences pratiques.
Quand je suis arrivée chez Decathlon, nous étions une petite dizaine au sein du data center. L’équipe était assez récente, très centrale sans vraiment de spécialité attribuée. Nous faisions essentiellement de l’analyse et nos projets étaient relativement limités. La frontière était encore floue entre la Data Science et la Data Analyse. Aujourd’hui en France, nous sommes une trentaine de Data Scientists chez Decathlon et nous avons des pôles internationaux. Dans chaque pays où nous sommes présents, il y a un petit pôle Data science qui traite des problématiques locales du pays et nous en France nous agissons sur les problèmes plus génériques.
Notre corps de métier évolue très rapidement donc nous sommes très investis dans la formation continue. C’est indispensable de connaître les nouveaux outils, d’apprendre quels algorithmes fonctionnent le mieux etc.
Nous dédions une partie de notre temps de travail à la formation. Pour la partie technique, ce sont souvent des MOOCs en ligne, puis en interne, nous nous transmettons les articles pertinents entre Data Scientists.
Je pense qu’à terme, la qualité de la donnée va s’améliorer dans les entreprises. Aujourd’hui, c’est quelque chose sur lequel on passe du temps, il faut tout vérifier, s’assurer que l’on a rien oublié. En termes d’infrastructure, nous avons des projets et des objectifs ambitieux à l’échelle industrielle mais des serveurs qui ne suivent pas forcément. L’objectif dans le futur est vraiment de devenir meilleur techniquement. Pour l’instant, on réalise beaucoup d’expérimentations et de démonstrations de faisabilité (ou POC pour Proof of Concept), et à l’avenir il faut réussir à les implanter réellement de façon industrielle. À ce jour, nous sommes aux prémices, ce qui est très enthousiasmant pour la suite où nous pourrons être davantage impliqués dans la structure de l’entreprise.
C’est vraiment le moment de se lancer dans la Data car la demande est énorme. Il y a beaucoup de choses à mettre en place et à structurer, c’est exaltant.
Les recruteurs ne cherchent pas de profils types, beaucoup de gens se forment ou apprennent en autodidactes pour se reconvertir dans ce domaine. Avec de la motivation, de la passion et un minimum de bagage technique, tout le monde peut tenter sa chance !
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Assisterons-nous à de nouveaux records sur les taux de crédit immobilier en 2020 ? Les banques vont elles, au contraire, augmenter les taux pour refaire leurs marges ? C'est la grande question de ce début d'année.
Pour le moment, les banques ont freiné un peu les fortes demandes en fin d'année 2019 et les taux moyens affichés par les courtiers ont arrêté de baisser sur toutes les durées.
Nous verrons dans cette analyse des taux immobiliers en janvier 2020, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Les conditions de financement vont rester très bonnes cette année. Il faudra surtout, plus qu'auparavant, faire attention à son assurance de prêt immobilier.
Au sommaire de cette page :
1. Des banques moins impliquées fin 2019
2. Des taux immobiliers moyens qui augmentent un peu sur certaines durées
3. Le taux d'assurance plus important que le taux d'intérêt ?
4. Tendance d'évolution pour les taux de crédit immobilier en 2020
Mise à jour : découvrez les taux de prêt immobilier en mars 2020.
Vous êtes sur le point d'acheter un bien immobilier. C'est un projet important pour vous et il vous reste une étape importante à franchir : l'obtention d'un accord de banque pour votre crédit immobilier.
Avant de vous accorder un prêt immobilier, chaque banque va devoir mesurer les risques de votre dossier de financement. C'est ce qu'on appelle le crédit scoring pour mesurer votre solvabilité bancaire.
Un calcul de score de la qualité de votre dossier permet d'évaluer votre risque bancaire et de décider d'accepter ou de refuser votre demande de crédit immobilier. Cela peut également servir à une banque pour accepter de baisser votre taux d'intérêt ou de vous faire bénéficier d'autres avantages pour votre financement.
Découvrez tout sur le crédit scoring pour savoir si vous allez obtenir votre prêt immobilier facilement.
Au sommaire de cette page :
1. L'étude détaillée de vos revenus
2. Le principe du crédit scoring pour mesurer le risque bancaire
3. Un outil pour connaître votre calcul de risque pour votre crédit