Donald Company / marchés Lire la suite »
URGENT: The access code to listen live to this morning’s hearing is now published on the court website. https://www.scotcourts.gov.uk/coming-to-court/public-access-to-a-virtual-hearing Last night my lawyers told me that the hearing had been moved forward to 09.45 from 10.00, but that is not reflected on the court website at the minute.
I tried to do a public service in making available to everybody key facts from the Julian Assange extradition hearing and the Alex Salmond trial, which revealed a picture very different from that portrayed in the mainstream media. I find myself wishing now I had somebody to perform the same service for me.
I am particularly constrained about what I can say in my own case. The last week has been incredibly hectic, with our reply to the Crown’s submissions (written arguments) due in last Thursday, and our responses to the Crown’s amendments in view of our responses, due in today. I previously published the indictment, called the “petition”; the written arguments are called the “submissions”. I cannot publish these at present but I think I can publish this brief extract from the Crown’s submissions, paras 48 to 50. They are slightly edited, on legal advice, to remove even the remotest possibility that the Crown might claim that in some esoteric way they could lead to the identification of witnesses [you should see the rest of the rubbish in the Crown’s submissions!], and I publish with little comment but they are followed by some not irrelevant images of publications that are not being prosecuted for potentially influencing the jury. I can think of no reason you cannot comment, but please say nothing that might in any way reference specifically anybody with a protected identity.
Extract from the Submission of the Crown:
48. … The characters talk about how they can fabricate allegations of sexual offending against a previous minister, including attempted rape, in order to destroy his reputation. The script suggests that there was never any such offending and despite a large team of police working on the investigation for months, they did not find any evidence of serious offending. The characters suggest that more women from their organisation should be found to fabricate allegations against the former minister and that the criminal investigation has been orchestrated by the minister and his or her colleagues.
49. It is respectfully submitted that there are undeniable and crucial similarities with the prosecution of Alex Salmond and his readers note this in the attached comments section (production 2). The Respondent has not explicitly named Alexander Salmond … but the Website hosts comments attached to the article which do name him in connection with the content. The tenor of the article is that Alex Salmond has been the victim of a false campaign, motivated by political gain and that all of the criminal allegations against him have been concocted by members of government in order to damage his reputation.
50. It is respectfully submitted that such commentary from the Respondent … meet the test set out in the 1981 act. These articles carry a severely prejudicial risk to the course of justice. Should any potential jurors have read these articles, there is the clear implication that the witnesses are lying and the criminal investigation is at best, flawed or at worst, corrupt. Any potential jurors exposed to such material carry the risk of being prejudiced against the witnesses prior to hearing their evidence.
My personal blog. Influenced the jury. I am facing jail for that.
Tomorrow’s (Tuesday 7 July) hearing is at 10am. It will again be a procedural one dealing with management of the case, but again I should be very grateful indeed if any of you are able to listen in and follow the process, as matters vital to the course of the case are often determined in these procedural hearings.
You will be able to access the case via the link given at the bottom of this page. https://www.scotcourts.gov.uk/coming-to-court/public-access-to-a-virtual-hearing
The password for the case should be posted on that page on Tuesday morning.
Finally, again I do apologise that I am finding it very difficult to keep up regular blog posts on other subjects while this case against me is in train.
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Une nouvelle page du quinquennat Macron est donc en train de s’écrire sous nos yeux pas du tout ébahis : comme prévu depuis plusieurs mois (il suffit de relire quelques titres de la presse people pour s’en souvenir), Ed l’épicier est donc reparti dans son Havre. Le remplaçant est exactement à la hauteur de ce qu’on pouvait prévoir.
Ici, je me contenterai de constater ce que beaucoup d’autres ont déjà noté depuis vendredi : Jean Castex, c’est l’exemple type de l’exécutant, le bureaucrate de l’ombre qui ne risque pas, sur le papier du moins, de prendre un peu trop de cette lumière que le président Macron recherche toujours avec gourmandise.
Le choix de Philippe comme précédent Premier ministre correspondait d’ailleurs aux mêmes critères, et ce dernier doit plus que probablement son départ à la bonne popularité dont il a joui ces dernières semaines malgré la gestion absolument calamiteuse de la crise sanitaire. Au passage, ceci illustre le pouvoir des médias au mieux pour façonner l’opinion, au pire pour leur capacité à déformer la réalité au point de conférer une popularité à cet homme falot dont les performances furent objectivement nulles.
Dans ce cadre, Castex ne dépare donc pas : selon que la presse le prendra en grippe ou non, peut-être assistera-t-on à une amusante bataille de popularité entre lui et le président, ce qui ne manquerait pas de sel dans une vie politique qui en est d’autant dépourvue qu’elle est de plus en plus peuplée de gamélards, d’imbéciles et d’incompétents dont les crises, qui se succèdent maintenant à un rythme soutenu, mettent en exergue les défauts les plus saillants pour la consternation renouvelée de la partie la plus contribuable du peuple français…
En effet, au-delà des considérations quasi-pipolesques sur le nouveau Premier ministre, force est de constater que les « ténors » politiques actuels sont d’une extraordinaire homogénéité. Pour citer les plus en vue actuellement, notons que Philippe sort – étonnement !- de SciencePo et l’ENA, après avoir pantouflé chez Areva, que Bruno Le Maire, qui a lui aussi fait – surprise !- SciencePo et l’ENA, n’a jamais travaillé dans une entreprise privée, que Macron lui-même, sorti lui aussi – coïncidence !- de SciencePo et l’ENA, a pantouflé chez Rothschild, et que notre brave Castex sort – c’est original !- de SciencePo et l’ENA et, comme Bruno Le Maire, n’a jamais bossé dans le privé (ce qui ne l’a pas empêché d’encaisser jusqu’à présent de coquettes rémunérations, même si le passage par Matignon va amoindrir ses émoluments).
Ceci indique assez clairement qu’on poursuit avec application la tendance, déjà entamée depuis plusieurs années, de recruter toujours dans le même vivier d’approximatifs coûteux et surtout d’individus dont le formatage intellectuel à l’étatisme centralisateur est total. Il n’a d’ailleurs pas fallu attendre longtemps pour que Castex confirme la tendance dans laquelle toute solution proposée passera d’abord et avant tout par l’État : apparemment, la crise sanitaire trouvera son dénouement grâce à l’État (vu l’historique, merci du cadeau !) et en ce qui concerne la crise économique, que même le Président Macron envisage maintenant comme « très dure » dans les prochains mois, l’État sera indispensable pour la surmonter ; apparemment, les étincelles qu’il a faites les dernières années justifient amplement de continuer à lui faire confiance. Vous allez voir, ça va super bien se passer, mais prévoyez tout de même un peu de vaseline, ça pourrait aider.
Et si officiellement, la mission du Premier ministre consistera donc à accompagner les Français dans le calvaire qui les attend, il n’en reste pas moins qu’on devine aussi sa mission officieuse : en choisissant ainsi un tel bureaucrate, avec une telle formation, de tels faits d’armes passés et, déjà, de telles première déclarations, il ne fait aucun doute que le but inavouable mais parfaitement clair de Castex sera de conserver, par tous les moyens, la mainmise de l’administration sur le pays ; l’Occupant intérieur veut continuer à toucher ses rentes. Les privilèges ne seront pas modifiés, les petites habitudes ne changeront surtout pas, la mise en coupe réglée continue.
Certes, on conviendra qu’on ne devait pas s’attendre, compte-tenu des derniers événements politiques, à un soudain virage libéral voire une baisse (même modeste) des impôts ou un vent de liberté dans le pays : tout a été fait, ces six derniers mois, pour au contraire augmenter les impôts courants et futurs avec une explosion de la dette publique et réduire nos libertés en invoquant la crise sanitaire afin d’assigner plusieurs dizaines de millions de Français à résidence.
Ici et d’évidence, Castex jouera donc les prolongations… Sur du velours parce que les Français, en réalité, semblent assez manifestement d’accord pour cet agenda : il suffit de voir les sondages s’empiler qui indiquent tous, avec une belle cohérence, cet amour inaltéré de l’interventionnisme d’État pour comprendre que l’accroissement permanent de ses prérogatives ne les gêne pas. L’inculture économique étant maintenant distillée avec application dès les âges les plus jeunes à chaque petit Français, il n’est pas étonnant qu’aucune connexion n’ait été faite entre l’appauvrissement global de ceux-ci et l’augmentation parallèle de la place de l’État et de ses ponctions toujours plus grandes pour un résultat, lui, toujours plus médiocre : dès lors, si la situation s’aggrave de mois en mois dans le pays, c’est évidemment qu’il n’y a pas assez d’État, pardi !
Dans ce contexte, le nouveau Premier ministre n’aura donc aucun mal à continuer l’oeuvre de ses prédécesseurs. Les impôts, prélèvements, taxes, interdictions, obligations, contraintes, formulaires et vexations administratives de tous ordres continueront donc de s’abattre sur le peuple qui, à la prochaine crise, constatera la nullité (voire la létalité) des services qu’il paye pourtant fort cher… Ce qui lui permettra d’en vouloir encore plus, dans un cercle vicieux que l’Occupant intérieur ne pourra que trouver tout à son avantage.
Ce pays est foutu.
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Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
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Leçon de monétarisme 2 : zone euro et coronavirus Lire la suite »
Une magnifique leçon d'usage de la cartographie pour mettre sur la piste de relations de causalité qui devront ensuite être analysées et prouvées par d'autres méthodes. En quoi le fait d'être catholique ou "evangélico" peut-il influer sur le nombre de cas de Covid-19 ?
- Amérique du Sud / Amérique du sud , Brésil , Cartes géopolitiques, Géopolitique, Religions, Cartographie, Amérique latine, Santé, Géographie humaine, 2020, Coronavirus COVID-19Leçon de monétarisme 1 : USA et coronavirus Lire la suite »
Que du bonheur. Dans quelques jours, la direction d’Air France va confirmer entre 8 000 et 10 000 suppressions d’emploi. Celle du groupe Airbus devrait emboîter le pas – normal, pourquoi construire des avions si l’on vole de moins en moins ? Ces jours-ci encore, le constructeur automobile allemand BMW programme 6 000 départs. De même, après Renault, c’est Renault Trucks (filiale poids lourd du suédois Volvo) qui devrait « dégraisser », notamment en France. Globalement, la production dans la zone euro est prévue pour chuter de plus de 10% cette année.
Champagne, donc, pour les partisans de la décroissance. Champagne pour les adversaires des poids lourds et des « bagnoles au diesel », celle de « Jojo le Gilet jaune » en particulier dont Emmanuel Macron se moquait naguère avec une si élégante morgue de classe. Champagne pour ceux qui rêvent d’en finir avec « l’aviation de masse », sans doute pour mieux revenir à l’aviation d’élite.
Le cas d’Air France est emblématique. Certes, comme ses consoeurs, la compagnie nationale a subi un choc violent du fait du confinement. Mais les sept milliards d’argent public qu’elle va percevoir pourraient parfaitement permettre d’attendre, avec l’ensemble du personnel, le retour de la pleine activité. Las, le transporteur aérien est pris entre deux feux convergents. D’un côté, une politique qui entend rendre l’entreprise plus « compétitive », moyennant des plans de restructuration antérieurs à l’apparition du virus. Le nouveau PDG avait été choisi avec une mission simple : plus de rentabilité, avec plus de remplissage sur bien moins de liaisons. Et d’autre part, les talibans du climat, qui voient le kérosène comme le symbole de l’apocalypse. Comme le hasard fait décidément bien les choses, ladite « convention citoyenne » – un des plus abominables exemples dans l’histoire des manipulations idéologiques d’Etat – propose l’abolition des vols courts courriers, une idée que le gouvernement s’est bien sûr empressé de reprendre. Au vol.
Voilà à l’état chimiquement pur l’illustration des fariboles de tous ceux – ils sont nombreux – qui prétendent pouvoir conjuguer écologie et social : comment justifier de garder l’ensemble du personnel – navigant, au sol, de maintenance – dès lors que la plupart des lignes intérieures sont rayées d’un trait de plume (et ce n’est qu’une étape) ? Ah, mais il y a aussi les « emplois verts »… Car naturellement, on va reconvertir toutes les hôtesses en poseuses de carreaux isolants, les techniciens motoristes en nettoyeurs de panneaux photoélectriques, et les pilotes en « auxiliaires de vie » dont nos anciens ont tant besoin…
Mais il n’y aura pas de « licenciement sec » argue-t-on du côté de Bercy. Et alors ? Un emploi supprimé, c’est, au bout du compte, toujours un chômeur en plus, bien souvent un jeune qui voit se boucher sa perspective de vie.
L’aérien n’est qu’un exemple. Dans la ligne de mire, et même déjà sous le feu, figurent l’automobile, donc, mais aussi la sidérurgie, les raffineries, la chimie, et tant d’autres secteurs pas assez « verts ». Ceux-ci ne disparaîtront pas (heureusement), mais seront (et sont déjà) accueillis sous des cieux plus cléments. La seule Chine (1,4 milliards d’habitants) prévoit un quadruplement de l’activité aérienne d’ici quinze ans. Mais, bien sûr, supprimer les vols Paris-Bordeaux va sauver la planète…
Moins loin, moins vite, moins haut – telle semble être l’ambition d’un système en bout de course, incapable d’envisager l’avenir de manière conquérante
Il faudrait ainsi « consommer moins, produire moins et donc travailler moins », selon la formule initiale de ladite Convention citoyenne traduisant ainsi l’air (idéologiquement irrespirable) du temps. Moins loin, moins vite, moins haut – telle semble être l’ambition d’un système en bout de course, incapable d’envisager l’avenir de manière conquérante. Comment s’étonner que ce soient les plus éminents représentants dudit système qui plaident le plus vigoureusement pour la « transition écologique », comme le fait un appel tout récent de banquiers centraux (dont le gouverneur de la Banque de France), ou bien le patron du Medef ?
Le chef de la confédération syndicale européenne IndustriAll alertait récemment : le « Pacte vert » promu par la Commission européenne menace onze millions d’emplois directs dans l’UE. Onze millions. Et le « plan de relance » de la Commission européenne prévoit de rajouter 30 milliards au « Fonds de transition juste », censé indemniser les régions qui seront sinistrées. Cela donne une idée du massacre à venir.
A moins que le peuple des ronds-points ne surgisse à nouveau. Et ne fasse, pour de bon, changer le climat. Social.
Cet article Air France, terrifiant cas d’école (éditorial paru dans l’édition du 03/07/20) est apparu en premier sur Ruptures.
Swaps : fin du coup de chaud des banksters européens ? Lire la suite »
Certes, la situation n’est pas toute rose : petites tensions sociales, légères frictions économiques, sentiment d’insécurité, le pays a connu des jours plus pimpants et la crise sanitaire qu’il vient de traverser – avec un brio survitaminé, avouons-le – n’a guère amélioré la tendance un peu maussade.
Le fier gouvernement du président Macron, volant de succès économiques, politiques et sociaux en succès électoraux, s’est donc décidé de monter au créneau pour annoncer fièrement à tout le pays que, non, tout n’était pas gris et qu’il y avait même d’excellentes nouvelles. Pensez-donc ! Olivier Véran, l’actuel ministre de la Santé, a même pris la parole pour s’exclamer, frétillant :
« Nous avons préparé un plan en cas de rebond de l’épidémie. »
Le bruit de décompression qu’on entend nettement à la suite de cette exclamation est celui des millions de Français qui poussent un « ouf » de soulagement sonore, tant il est clair qu’une telle information les rassure évidemment. Ça sent d’ici l’odeur du cigare de Hannibal de l’Agence Tous Risques, tiens !
Véran est limpide. Il maîtrise la situation. Tout est sous contrôle, vous pouvez donc relâcher vos sphincters, dont la tension n’était allée que crescendo ces quatre derniers mois alors que s’accumulaient d’abord les petits soucis de stocks, puis le nombre de malades en réanimation, puis le nombre de morts, puis le nombre de chômeurs, puis le nombre de faillites, puis le nombre de milliards d’euros que l’État, dans sa grande mansuétude, décidait de mobiliser pour sauver un peu tout le monde et ses miches.
Parce que, soyons honnête, au moins l’État a-t-il été présent sur toute la ligne : acteur essentiel dès le départ de la crise en utilisant toute sa puissance parasitaire pour transformer instantanément les stocks de gel hydroalcoolique en denrée introuvable, après avoir utilisé toute sa ventripotente omnipotence pour faire disparaître plusieurs centaines de millions de masques, après avoir littéralement assigné à résidence 80% de sa population en bonne santé tout en oubliant de protéger la plus à risque, l’État est maintenant sur tous les ponts et ne loupera aucune occasion de sévir d’agir pour améliorer encore son impact.
Forcément, les Français jubilent.
Cependant, à part les indéboulonnables thuriféraires du pouvoir en place, il n’aura échappé à personne l’aspect particulièrement étonnant des déclarations de Véran pour lequel ce « On a un plan ! » ressemble furieusement à ce « On a les droits ! » exclamé avec joie par un François Pignon survitaminé.
En réalité, une analyse objective des documents historiques de cette lointaine époque (de mars à mai 2020) permettent de prendre les déclarations de Véran avec un petit grain de sel à côté duquel le météore Apophis ressemble à un petit caillou coincé dans sa chaussure : en effet, l’État s’est montré ridiculement incompétent dans sa gestion de la crise, depuis ces fameux stocks de masque que Véran semble aussi incapable de retrouver que ses prédécesseurs, jusqu’aux mesures prophylactiques alors que la crise s’annonçait en passant par la mise en place des tests ou la réquisition des gels.
Ainsi donc, après le célèbre tube « Le virus n’arrivera jamais jusqu’en France » qu’Agnès Buzyn nous avait effrontément menti début mars dans le village de Contamines (taquin de sort), après l’amusante comptine « Les masques ne servent à rien » que Sibeth Ndiaye nous narrait avec cet aplomb caractéristique des cuistres et des arracheurs de dents, après la polka endiablée « Il n’y a pas eu de pénurie de masques » immédiatement enchaînée par « La crise a été très bien gérée » d’un Emmanuel Macron dont la consommation personnelle d’euphorisants provoque des effets stupéfiants, le tout saupoudré des inénarrables « C’est la faute au réchauffement climatique et au néolibéralisme mondialisé » d’une presse résolument tournée vers la fine analyse, le pompon est en tout cas maintenant décroché par notre ministre de la Santé et les institutions derrière lui avec leur « plan » : pour s’assurer que tout le monde sera bien prêt en cas de seconde vague, la secrétaire d’État à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé qu’il sera demandé aux entreprises d’avoir pas moins de dix semaines de stocks de masques d’avance pour leurs salariés.
En somme, pour être sûr qu’il y aura un stock de masques, les sbires de l’État vont simplement imposer que tout le monde se constitue lui-même son propre stock. Comme c’est malin !
Après plus de 1000 milliards d’euros de prélèvements annuels, après plus de 300 milliards d’euros d’emprunts divers pour surmonter une crise dont il est en grande partie directement responsable, l’État met donc en place une machine à compter sur les autres.
Mieux encore : après avoir amplement démontré l’étendue de son incompétence criminelle sur les six derniers mois, c’est la même équipe de clowns coûteux qui nous explique maintenant ce que nous allons tous devoir faire, et nous l’impose. Vu leur track-record, il y a de quoi frémir.
Exactement comme prévu, on passe donc de « Les masques, ça sert à rien » à « Les masques sont indispensables » immédiatement suivi par « Les masques sont obligatoires » assorti d’un « vous m’en prendrez deux tonnes » histoire d’écouler les stocks maintenant surnuméraires dont les entreprises françaises ne savent plus quoi foutre.
Le constat est sans appel mais reste malgré tout assez peu lu dans la presse qui continue de s’embourber dans ses remarques insignifiantes et ses petites excitations sur la politique politicienne du moment : cette crise, comme chacune des précédentes, a été l’occasion de mesurer l’étendue du mépris dans lequel ces politiciens tiennent le reste du peuple, mais cette fois-ci, elle donne une autre dimension au foutage de gueule qui accompagne la parole politicienne et que ne semblent absolument pas vouloir commenter ces chroniqueurs et ces journalistes qui ont pourtant noté la désaffection des Français pour la politique…
Il n’y a pourtant rien d’étonnant à ce que les individus normalement cortiqués se refusent maintenant à prendre part à ces mascarades, ce spectacle consternant d’hypocrites, de menteurs et d’incompétents dont tout indique qu’ils ne sont là que pour mettre tout le pays en coupe réglée, pour leur propre profit et après eux le déluge.
Et cette désaffection n’augure plus rien de bon : le pays, maintenant laissé dans les mains de clowns prévaricateurs ou, pire encore, d’idéologues collectivistes de tous crins, s’enfonce droit vers une crise bien plus profonde que seulement économique.
Ce pays est foutu.
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Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
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Repos au repos Lire la suite »
Compte tenu de la débâcle mise en évidence durant le premier semestre 2020 dans le contexte de la pandémie de COVID-19, il est plus que temps de se saisir de cette oeuvre à la fois prémonitoire et visionnaire.
- États membres / France , Géopolitique, Souveraineté, 2020, Economie, 2019Les gens de la BCE ont publié le 30 juin son bilan arrêté au vendredi 26 juin qui montre que la banque centrale de la zone euro a prêté pour un total de… 1 590 milliards d’euros à des banksters de son ressort pour qu’ils puissent ne pas faire faillite tout de suite, rubrique 5 de l’actif, en augmentation de plus de 500 milliards par rapport à la semaine précédente, dans le cadre de ses prêts dits géants (les TLTROs),
Document 1 :
Par ailleurs, les gens de la BCE ont racheté pour… 3 365 milliards d’euros de titres (dont des bons de Trésors de pays de la zone euro) à ces mêmes banksters pour leur apporter des liquidités sans qu’ils soient obligés de les vendre sur les marchés, ce qui aurait eu l’inconvénient de faire remonter leurs taux.
Les gens de la BCE ont donc dépensé… 5 000 milliards d’euros pour apporter des liquidités à des banksters qui en manquent car ils sont surendettés.
Ils sont surendettés et donc au bord de la faillite parce qu’ils ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Le gros problème, le très, très gros problème est surtout que la BCE n’avait pas les 5 000 milliards d’euros lorsqu’elle a fait ces opérations !
Quand on veut prêter de l’argent à quelqu’un, et quand on veut acheter quelque chose, il faut avoir l’argent pour le faire, ou sinon, il faut emprunter l’argent nécessaire.
Tout le monde comprend ça.
Le gros problème, le très, très gros problème est surtout que les gens, presque tous les plus de 300 millions d’Euro-zonards ne comprennent pas que la BCE n’avait pas les 5 000 milliards d’euros lorsqu’elle a fait ces opérations !
Comme pour toutes les entreprises, les actifs de la BCE sont financés par ses capitaux propres et par ses dettes, c’est-à-dire par le passif.
Comme la BCE n’a pratiquement pas de capitaux propres, elle n’a que des dettes pour financer ses actifs.
Là où se trouve le gros problème, le très, très gros problème, c’est que les gens de la BCE ont conclu un accord avec leurs amis banksters pour qu’ils redéposent à la BCE presque tous ces milliards d’euros qui leur auront été prêtés (ou donnés en échange de la vente de titres), ce qui apparait dans la rubrique 2 du passif,
Document 2 :
Ainsi, le bilan de la BCE donne l’illusion que tout est normal, c’est-à-dire que toutes les règles comptables ont été respectées, débit = crédit, actif = passif alors qu’il n’en est rien !
Les gens de la BCE n’avaient pas en compte l’argent nécessaire pour prêter des milliards d’euros ni pour racheter des titres pour des milliards d’euros lorsque ces opérations ont été faites.
Financer ainsi de telles opérations, c’est faire ce qu’on appelle de la cavalerie financière.
C’est un délit condamnable mais évidemment pas condamné !
Les banksters de la zone (euro) et les Euro-zonards sont donc sauvés du naufrage, pour l’instant, mais sauver des banques en leur apportant de l’argent qui n’existe pas, c’est très grave, et même gravissime pour l’avenir !
L’avenir est par définition incertain mais il est possible de réduire son incertitude.
Un tel système monétaire basé sur une gigantesque création monétaire indue, ex nihilo, se termine toujours très mal comme ce fut le cas avec l’Allemagne de l’entre-deux-guerres.
Aucun média ne traite de ces problèmes monétaristes.
Les Euro-zonards ne comprennent rien à ces problèmes monétaristes, et ils ont tort.
Ils sont et ils en seront les premières victimes.
Les gilets jaunes ont déjà manifesté leurs mécontentements mais ce qu’ils ont vécu n’est rien par rapport à ce qu’ils vont subir.
Dans un monde dépendant de plus en plus de la Phynance, l’ignorance en la matière a des conséquences très graves.
© Chevallier.biz
BCE : historique du déroulement de la création monétaire indue Lire la suite »
BCE : le pire après le plusse pire avec les TLTROs à 1 308 milliards d’euros ! Lire la suite »
Lorsqu’on parcourt les fils d’actualités, les réseaux sociaux et les médias traditionnels, une conclusion s’impose d’elle-même : l’été 2020 sera chaud… Et ce ne sera que très partiellement dû à la météo, au climat et tous ces prouts de vache qui le réchauffent forcément.
Difficile ainsi de passer à côté du mouvement antiraciste que la presse relaie, partout, avec gourmandise. Bien qu’aussi artificiel que piloté au départ par les Démocrates américains afin de copieusement savonner la planche du président républicain sortant avant les prochaines élections de novembre, le mouvement est en train de tourner à la tragi-comédie oscillant, selon le moment et le lieu qu’on observe, entre le ridicule et l’incohérent.
La version américaine, excitant sans le moindre complexe les pires passions tristes des populations, nous offre le spectacle d’une société en déliquescence morale et intellectuelle où les polarisations politiques sont devenues si fortes que leurs caricatures deviennent pastelles. L’abandon des élites intellectuelles aux revendications les plus collectivistes de la frange la plus bruyante de la population laisse réellement perplexe sur la capacité de l’Amérique à conserver son leadership, au moins à court terme.
Quant à la version française, à la faveur d’une République devenue complètement molle et stupide, elle hésite entre le burlesque et le grotesque en essayant d’importer des concepts américains à un pays dont l’histoire et le passé diffèrent tellement que le placage de cette idéologie étrangère sur les réalités françaises étouffent complètement toute crédibilité aux revendications indigénistes des protestataires.
Du reste, de revendications virulentes en couinements agressifs, on en arrive à la situation ubuesque où se met en place une nouvelle ségrégation qui aurait déclenché des hurlements outrés chez les mêmes militants il y a quelques années seulement.
Ces mouvements ne sont pas étrangers aux confinements qui en furent peut-être sinon un déclencheur, au moins un catalyseur, en ce qu’ils auront mis à jour les graves problèmes économiques que le monde, baigné de dettes étatiques astronomiques, traverse actuellement.
Or, si ces confinements ont bien prouvé une chose, c’est que réduire notablement l’activité économique se traduit très clairement par une augmentation du chômage et des tensions sociales galopantes, avec un accroissement marqué de la misère et de la pauvreté pour toute une partie de la population.
Autrement dit, ce que prônent avec véhémence tous les écologistes (même les moins hystériques) vient d’être tenté en grandeur réelle, et le résultat, s’il ne surprend que les plus naïfs, ne peut que consterner : c’est la débâcle. Bien évidemment et comme d’habitude lorsqu’un collectivisme est sauvagement rattrapé par l’horrible réalité, si l’effondrement économique suit l’application forcenée des propositions écologistes, c’est non parce qu’il en est la conséquence logique, mais plutôt parce qu’on n’en a pas fait assez : les écolos ont donc mis le mode turbo, notamment en France où leurs délires avaient largement obtenu gains de cause.
C’est donc l’avalanche de convention citoyenne et d’interdictions tous azimuts, lois consternantes et de décisions politiques liberticides voire économiquement et écologiquement stupides
Arrêté suite à la foudre ce matin, le réacteur n°2 de la centrale de #Fessenheim va être remis en service à 3 jours de son arrêt définitif, à la demande de @rte_france, pour ne pas mettre sous tension notre réseau #électrique ce week-end. C'est bien le témoignage de son utilité !
— Raphaël Schellenberger (@RSCactu) June 26, 2020
Le constat est sans appel : l’année 2020 marque le moment où l’Occident a choisi de se radicaliser un bon coup, en commençant par ceux qui se revendiquent ouvertement du progressisme.
Ainsi, on ne se contente plus de demander l’égalité en droits, mais on exige à présent l’égalité en résultats, nonobstant les parcours individuels qui seront consciencieusement niés. Ainsi, on ne se contente plus d’appeler à la lutte contre la pollution et le respect de l’environnement, on exige que tout le monde vive suivant un standard de plus en plus strict que seule une poignée d’individus édicte sans que la discussion ne soit plus possible.
Dans tous les cas, ce sont les mêmes mécanismes qui se mettent en place, incluant notamment une désignation et une caractérisation spécifique des ennemis : côté climat, ce seront les climato-sceptiques, les pollueurs, ou les suppôts du Grand Capital stipendiés par les industriels pourvoyeurs de pesticides, de pétrole ou de nucléaire (panachage possible, même si ça n’a pas de sens). Côté mouvements indigénistes et ségrégationnistes, leurs opposants sont irrémédiablement classés dans les fachos, placé dans la cage aux phobes, celle qui contient tous ceux incapables d’ouverture d’esprit et de tolérance.
Tous, climato-réalistes ou simples résistants à l’autoflagellation démonstrative, sont condamnables et donc condamnés bruyamment et doivent surtout être bâillonnés, moqués et si possible ostracisés de toutes les façons possibles, en toute ouverture d’esprit et en toute tolérance bien sûr. Bisous.
Pendant que les prochains conflits se mettent discrètement en place – il n’est qu’à voir les dernières manœuvres concernant la Russie, la Syrie, la Turquie, l’Inde, la Chine et le Pakistan pour s’en convaincre, l’Occident semble arqué sur son propre nombril et n’est plus préoccupé que par les nuages, les températures, les mots autorisés ou non, son passé réel ou fantasmé et ses petits problèmes de sexe.
Si vous avez l’impression que ce phénomène s’accélère, vous avez raison : quand les choses changent, elles changent toujours beaucoup plus vite que ce qu’on pouvait imaginer. Or, une partie des élites a bien compris tout l’intérêt qu’elle avait à laisser ainsi s’installer cette atmosphère toxique, tant il est plus facile de raboter les libertés quand la sécurité disparaît…
La légende veut que Constantinople tomba alors que le concile qui s’y tenait discutait du sexe des anges. Espérons que l’Occident actuel n’est pas dans la même situation. Le précédent fut tragique, avec des milliers de morts et la fin d’une civilisation…
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Les faits les plus marquants de l'actualité internationale de juin 2020 : élections, défense, Lybie, Balkans, OTAN, Asie, pandémie, GAFA... Pour porter l'estocade lors de vos entretiens de concours à venir.
- Transversaux / Monde, Asie , Géopolitique, Etats membres de l'OTAN, Balkans occidentaux, Afrique, Actualité, Europe géographique, 2020, Coronavirus COVID-19Et voilà : la farce municipale vient de s’achever et elle confirme que le but des médias français et de l’Éducation nationale est atteint : les repères politiques classiques ont enfin complètement disparu.
La gauche est devenue l’hémicycle des Bonnes Intentions. La droite, comme prévu, est devenue l’Antre des Racistes Identitaires Puants et Corrompus. Plus personne ne votant à droite, l’extrême-droite n’étant plus qu’une extrême-gauche vernissée d’un nationalisme surtout pas trop patriote, et la gauche, nouvelle essence même du conformisme bien-pensant, étant éclatée en mille morceaux, le temps était venu de passer à autre chose : comme ces municipales, le combat des prochaines élections sera donc celui des politiques classiques, surannés, opposées aux nouvelles idées victorieusement acceptées par presque tous sauf les salauds (puisqu’elles sont bonnes) !
Tout comme les grandes corporations qui ont récemment et bruyamment déclaré être contre les mauvaises choses et hystériquement en faveur des bonnes, les Français sont maintenant contre ce qui est vilain et pour ce qui est gentil : ils aiment donc sauver la planète et aider les pauvres. Et c’est tout.
Heureusement, pour ça, ils ont l’État.
Le volet politique du communisme n’est pas attractif, et il est surtout inconnu de la plupart. En revanche, les Français ont parfaitement intégré les paramètres du socialisme d’État : tout dedans, rien en dehors, des aides monétaires issues de bonnes intentions, et des bonnes intentions qui concernent tous les sujets. L’objectif strictement régalien de l’État n’est plus envisagé. Pour les Français, l’État doit tout, car l’État peut tout.
Hélas, en ce moment, l’État n’est pas bisou, il est même devenu drôlement méchant, va jusqu’à empêcher les jeunes de faire « la fête » dans la rue, et permettre aux méchantes corporations de se gaver d’argent non taxé, de vendre des masques au lieu de les donner, tout cela pendant que Gaïa se meurt.
Il faut donc agir, et agir c’est voter, et voter gentil c’est voter vert. Forcément.
Certes, 2000 ans d’Histoire et de politique réduits à cette simple expression, cela a demandé un travail de sape intellectuelle vigoureux, mais reconnaissons que le résultat est là.
Malheureusement, telle l’asperge, le vote vert donne une forte odeur à l’urne : les écologistes ont exactement deux idées, pas trois, pas quatre, deux : la première est de sauver Gaïa. La seconde est de forcer tous les Français à le faire. Et pour cela, les écologistes disposent d’une large panoplie de concepts et d’outils qui vont leur permettre de remodeler efficacement le paysage industriel français : subventionner (taxer), proposer (interdire), guider (forcer), conseiller (forcer), instruire (interdire et forcer), financer (taxer), encadrer techniquement (forcer), encadrer législativement (taxer), et promouvoir (forcer). Avec une telle capacité, impossible de ne pas aller vers une réussite totale !
Devant ce constat, on ne peut que noter l’état pathétique de la psyché française, résultat de ces décennies d’inculturation et de nivellement par le bas évoqués en introduction : l’État français n’est plus l’administrateur du territoire mais il est devenu celui qui dorlote, qui borde, qui écoute et réalise les attentes des Français. Il est le Dieu qui donne, une fois la prière entendue.
Pourquoi voter pour préserver les libertés individuelles et les fondements de la société de droit ?
Ce sont des sujets ennuyeux, techniques et philosophiques qui n’intéressent pas ceux qui votent, au moment où Gaïa est menacée d’extinction, pardi ! Il est par exemple beaucoup plus intéressant de demander niaisement, tout ignorance bue, qu’on éteigne l’éclairage public la nuit pour réduire la consommation (et pour les distraits, ce qui aura pour effet de faire exploser la criminalité).
Au début du XXe siècle, les communistes savaient très bien où ils allaient : chez le koulak pour tout lui prendre. L’écologiste français du XXIe est, lui, presque totalement perdu. Il ne sait pas où il va, mais il connait heureusement la route pour y aller et elle passe par la confiscation complète de tout ce qu’il a par l’État : la décroissance organisera les bien-intentionnés en armées de Gaïa qui sauront faire cracher son opulence au koulak et oups! pardon je m’emporte la décroissance saura ramener les inconscients pollueurs dans le cadre d’une opulence ADAPTÉE à Gaïa .
J’exagère ? Vous pensez que je vois trop derrière ces élections à la représentativité minable ? Pourtant, une analyse des deux dernières années ne laisse guère de doute.
Revoyons l’action au ralenti : le prix délirant de l’essence à la pompe, résultat de taxes d’État et de surtaxes écologiques, déclenche une contestation d’ampleur nationale, des bagarres, des blessés, une prise de conscience gouvernementale, une consultation, un comité, des débats, et un résultat splendide : plus de taxes, et plus d’écologie. Et le tout, apparemment défendu d’un coté par les élites, et de l’autre par le peuple. On ne peut, malgré l’effet euphorisant de toutes les asperges ingérées précédemment, se départir de la sensation qu’une bonne part de l’information importante a été perdue en route.
Heureusement, la technologie moderne entièrement à base d’asperges bio nous permet de synthétiser l’action dans son intégralité :
Comme on peut le voir, l’expression de l’écologie en politique est vraiment un gage majeur d’efficacité : enfin, la parole du peuple est entendue !
Les signaux clairs sont clairement écoutés et compris, puis une réponse claire leur est apportée. Enfin, tel l’agriculteur bienveillant se penchant avec amour sur son jardin d’asperges, l’État français sait acheminer entre les sans-dents le peuple et lui l’essence fondamentale des mesures nécessaires à la sauvegarde d’une France propre, pure, éco-consciente, diverse, multiculturelle, féministe, et Européenne, pour un règne franchement digne de durer au moins mille ans !
Franchement, l’avenir qui se dessine dans ce pays est vraiment réjouissant. Faites comme moi, reprenez des asperges !
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L'auteur présente avec clarté les multiples facettes d'un moment difficile pour la monarchie saoudienne, à cause de la convergence de plusieurs crises. Un tournant ?
- Moyen-Orient / Russie , Arabie saoudite, Etats-Unis, Géopolitique, Politique, Hydrocarbures, Crises, 2020, Economie rentière, Coronavirus COVID-19Le n°97 de Ruptures est paru (*)
Au sommaire :
– l’éditorial qui pointe le cas d’école que constitue Air France, où des milliers de suppressions d’emplois sont annoncées à la faveur de l’épidémie, mais du fait de la politique de « compétitivité » promue par l’ultralibéralisme et de la pression des talibans du climat
– un entretien avec Jean-Pierre Page, ancien responsable international de la CGT, qui estime que la direction de celle-ci est « de plus en plus hors sol » et qui pointe l’influence de la CES pour promouvoir un syndicalisme « d’accompagnement »
– un état des lieux des enjeux après le Conseil européen du 19 juin qui n’a pu trouver de compromis sur le plan de relance, du fait des contradictions entre les Vingt-sept ; les marchandages se poursuivent cependant sous la menace d’une implosion de la zone euro
– un retour sur les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE sur un futur traité de coopération : celles-ci n’ont pas été débloquées par la téléconférence au sommet du 15 juin entre Bruxelles, qui continue à afficher son arrogance, et Londres, qui refuse de se soumettre aux règles dont le peuple a décidé de sortir
– une analyse du premier tour de l’élection présidentielle en Pologne du 28 juin
– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves
Pour recevoir cette édition, il n’est pas trop tard pour s’abonner.
(*) l’édition est expédiée en tarif urgent, et devait arriver le 3 juillet chez les abonnés. Cependant, en raison des circonstances sanitaires, La Poste peut avoir des retards. En cas de non-distribution au 6 juillet, merci de signaler ce dysfonctionnement au journal.
Cet article Ruptures : l’édition de juin est parue est apparu en premier sur Ruptures.
L’avenir du pays n’est décidément pas très bon. Les signaux s’accumulent, et les prochains mois semblent bien sombres pour le pays. L’économie continue de faiblir et les chiffres évoqués par le FMI ne font pas plaisir à voir. MAIS CE N’EST PAS UNE RAISON POUR SE LAISSER ABATTRE !
Vite, continuons l’hystérie écologiste !
Peu importe que le peuple français croule sous les interdictions, sous les obligations, sous les taxes et les grosses vexations, le tout au sortir d’une crise mémorable : s’il y a bien des individus qui sont réellement imperméables à ces réalités de terrain, ce sont bien nos chers (très chers !) sénateurs pour lesquels tout indique que c’est même le moment d’en ajouter une petite lichette !
En plus, ça tombe bien, ce sont de grands connaisseurs et utilisateurs du monde numérique, ce qui les autorise donc à proposer des solutions à la fois innovantes et totalement appropriées pour réduire la production de CO2 français dans l’atmosphère : et si on interdisait les « forfaits Data Illimité » de téléphonie mobile pour protéger l’environnement ?
Le raisonnement est aussi simpliste qu’idiot et donc tout juste à la portée des politiciens de la Chambre Haute : comme internet consomme de l’énergie, comme cette consommation produit du CO2, comme le CO2 est méchant, rien de tel que ralentir l’usage d’internet pour améliorer la situation, par exemple en multipliant les petits coups de poings dans la figure de l’utilisateur ou, alternativement, en lui interdisant les forfaits de données mobiles illimités, pardi.
Redoutable de logique et d’efficacité, n’est-ce pas ?
Attendez, ce n’est pas tout : et si, pour changer, on taxait un bon coup les plus gros émetteurs de données, comme les plates-formes de streaming ? Ce serait à la fois innovant (une taxe, quelle idée originale !) et puis tellement efficace, tant il est vrai que depuis que l’essence est monstrueusement taxée, plus personne n’en achète !
Du reste, ce sera là l’occasion de taxer Netflix, Amazon et autre Google/Youtube, ce qui est encore une fois une idée aussi nouvelle que pratique et bien trouvée !
Rassurez-vous : ce plan machiavélique et si génialement pensé ne s’arrête pas là ! Puisque l’aspect tabassage du consommateur est maintenant couvert avec le combo mortel Taxe + Interdiction, il faut en outre ajouter l’aspect distribution d’argent gratuit des autres, incitations et autres bricolages publics plus ou moins subtils pour parfaire le tableau. Par exemple, en appelant les centres de données à s’installer en France, en toute décontraction.
Eh oui : selon la fine analyse de nos sénateurs décidément affûtés comme du beurre chaud, les hébergeurs pourraient en effet bénéficier d’une empreinte carbone plus faible grâce à un bouquet énergétique fortement dépendant du nucléaire, moins émetteur de CO2 que les centrales thermiques.
La puissance de l’analyse laisse pantois.
Il faut avouer que le positionnement des sénateurs est proprement ahurissant dans un pays où on fait tout pour se débarrasser de notre parc nucléaire, où l’on est en train d’inventer de la taxe verte à tour de bras et de cuisantes vexations pour tous les consommateurs qui osent niaisement essayer de vivre heureux au lieu de se terrer dans des grottes classe thermique A climatisées à 13°C…
Et pour rappel, ces flagellations sénatoriales forcenées sur les Français sont mises en place pour tenter de réduire les émissions de CO2 liées au numérique en France, soit 2% de toutes les émissions françaises alors même que celles-ci ne représentent péniblement que 0.9% du total des émissions humaines dans le monde…
Très concrètement, les sénateurs veulent donc taxer les Français et contraindre encore une fois leurs habitudes de consommation pour tenter de réduire un peu ces 0.0018% d’émissions de CO2 que le numérique français représente dans le monde… Oui, vous avez bien lu, il s’agit de moins de 2 millièmes de pourcent des émissions humaines de CO2.
Au moment même où le pays explose les 120% de dette par rapport à son PIB, où on compte très officiellement plus de 6 millions de chômeurs, où la vague de faillites n’en est qu’aux premiers frémissements, au moment où la misère se répand sur tout le territoire, le Sénat, complètement fou, tente coûte que coûte de jouer sur deux millièmes de pourcent des émissions de CO2.
C’était indispensable, évidemment.
Et puis au delà de l’aspect complètement crétin de ces distributions compulsives de taxes, d’interdictions et de bisous ambigus, on doit absolument se demander pourquoi la France, par son Sénat, choisit ainsi de vouloir « ralentir la croissance des usages sur internet » alors que tout le reste de l’Humanité s’emploie à faire exactement le contraire…
Encore une fois, on assiste, hébété devant tant d’idiotie, à ce positionnement grotesque qui feint de croire que les Français ont raison contre tout le reste du monde et pour des motivations d’une futilité consternante (deux millièmes de pourcent, les enfants, de la dentelle microscopique !).
Apparemment, il semble indispensable pour la politicaillerie française de – littéralement – rendre les échanges d’informations plus pénibles, plus mous, plus lents et plus chers dans le pays : des milliers d’années d’Histoire et des décennies de théories de l’information jetées aux orties pour feindre de sauver les ours polaires (même pas en danger).
Mais qu’est-ce que vous voulez aussi ? Disposer d’un pays qui tente de conserver son rang dans le concert des nations, qui donne à son peuple de quoi se battre dans les guerres commerciales et informationnelles qui se pointent, qui crée de la valeur, de la richesse, des emplois, ou vous préférez un État obèse, surtaxant tout ce qui bouge et qui entraîne tout son peuple dans l’abîme du chômage, de la misère et du collectivisme ?
Pour le Sénat, je crois la question elle est vite répondute…
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Beaucoup d’Allemands ne sont pas comme les Français et autres cochons du Club Med : ils savent lire et comprendre un bilan, en particulier celui de la BCE.
Ils ont compris que l’Etat allemand finance la BCE (par les impôts des Allemands) en lui apportant une bonne part des 800 milliards d’euros que les Etats membres de la zone (euro) y déposent généreusement pour combler les trous de cette BCE, rubrique 5 du passif…
Document 1 :
… pour racheter des titres (pour un total supérieur à 3 300 milliards d’euros) c’est-à-dire des bons des Trésors de la zone (euro) en particulier pour racheter l’équivalent de l’émission supplémentaire de la dette italienne, rubrique 7 de l’actif de la BCE,
Document 2 :
En d’autres termes, ce sont les Allemands qui paient (par leurs impôts) l’augmentation des dettes de l’Italie et de ces cochons de pays du Club Med !
Les gens de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe n’étaient pas d’accord avec cette politique monétaire de la BCE dite du QE (Quantitative Easing) depuis plusieurs mois.
Avec cette histoire de coronavirus, la situation s’est considérablement aggravée.
Seule la Kaiserin de l’€mpire germanique défend encore cette monnaie unique contre nature qu’est l’euro.
Le grand désordre qui règne dans cette zone (euro) s’accentue et tout peut dégénérer à tout moment ou perdurer tant bien que mal dans une crise larvée de plus en plus difficile à supporter pour les gilets jaunes européens.
Les gens de la BCE essaient de jouer la montre et d’étouffer les critiques de leurs opposants.
L’avenir est par définition incertain mais il est sombre.
© Chevallier.biz
In a genuinely outrageous piece of victim blaming, BBC News just blamed Palestinian intransigence in refusing to accept Israeli annexation of the West Bank for the deaths of Palestinian children caused by the Israeli blockade of medical supplies to Gaza.
This is a precise quote from the BBC TV News presenter headline at 10.30am:
“The lives of hundreds of sick Palestinian children are being put at risk because of the latest downturn in relations between their leaders and Israel last month. The Palestinian President said his government was giving up on past peace agreements because of Israeli plans to annex parts of the West Bank. That decision stopped co-operation on many security and civil matters including medical and travel permits.”
There followed a heart rending piece by BBC Middle East correspondent Yolande Knell featuring Palestinian children in Gaza dying of varous medical conditions and their distraught mothers.
The entire piece very plainly blamed Palestinian officials for the situation.
The BBC did not blame Israel for placing a blockade illegally preventing pharmaceuticals and medical supplies from entering Gaza – the basic reason the children cannot be treated at home.
The BBC did not blame Israel for blockading in illegally the civilian population of Gaza, so that these children cannot freely leave for treatment in Europe without Israeli clearance.
The BBC did not point out that the proposed annexation of the West Bank is illegal, has been condemned by the UN Secretary General and by 95% of the governments of the world, and will precipitate great violence.
No, the BBC blamed the Palestinians.
“Accept the illegal annexation of still more of your land, or small children will die and it will be your fault”.
That is a line the BBC are perfectly happy to push out on behalf of Israel. It is an astonishing moment for the UK state propagandist. It is important we do not ourselves become complacent at this absolutely unacceptable behaviour.
——————————————
Unlike our adversaries including the Integrity Initiative, the 77th Brigade, Bellingcat, the Atlantic Council and hundreds of other warmongering propaganda operations, this blog has no source of state, corporate or institutional finance whatsoever. It runs entirely on voluntary subscriptions from its readers – many of whom do not necessarily agree with the every article, but welcome the alternative voice, insider information and debate.
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The post Truly Shameful BBC Israeli Propaganda appeared first on Craig Murray.
Le Conseil européen du 19 juin a exposé au grand jour les contradictions et empoignades entre les Vingt-sept à propos du « plan de relance » de 750 milliards proposé par la Commission européenne, et du prochain « budget pluriannuel ».
Les chefs d’Etat et de gouvernement se revoient les 17 et 18 juillet.
* Toutes les infos et une analyse complète dans l’édition de Ruptures à paraître le 30 juin
* Sur la chaîne Le Point de Ruptures, un débat contradictoire entre François Poulet-Mathis (ancien rédacteur en chef Europe à France 3) et Pierre Lévy (rédacteur en chef de Ruptures) :
Important : L’équipe de Ruptures a décidé de consacrer des moyens importants à la production régulière de l’émission. Or le journal n’a d’autres ressources que le produit des abonnements. Pour aider à financer cet investissement, le moyen le plus efficace est de s’abonner sans attendre !
Cet article Empoignade historique au sein de l’UE : un nouveau débat contradictoire proposé par Le Point de Ruptures est apparu en premier sur Ruptures.
I never write to shock. But I do relish making people think, and consider arguments out of the comfort zone of a set of group shared opinions. I am very aware that many people find this intensely annoying.
A good example is that I believe that Russian actions in Syria have been legal, and helpful in preventing a still more massive conflagration in the Middle East. But I believe that the Russian occupations of Crimea and a section of Georgia are illegal, acts of military aggression. The accepted political view in mainstream western politics at the moment is that Russia is always wrong and the West is always right. Those who dissent form a smaller group, but find strength in the line that Russia is always right and the West is always wrong. Both opinions are nonsensical.
I expect that the vast majority of people who support my website identify as left wing and take the position that the Tory decision to abolish the Department for International Development and move it inside the Foreign and Commonwealth Office is a bad thing. I do not however think the massive praise for DFID now being deployed in the media stands up to close inspection. DFID is in fact a toxic institution that dispenses astonishing sums of money, in a way that provides greater practical benefit to the wealthy members of the Aid Industry in the UK than it does to those it is supposed to help lift out of poverty abroad.
It does not have to be like that. I entirely support the giving of 0.7% of the UK’s gross national income to international development. But at the moment it is being sluiced away. The greatest concentration of economic benefit from British aid lies in the leafier parts of North London (and not, incidentally, in East Kilbride. It is not DFID staff who are milking the system).
It is a very good discipline to ask yourself how much cash those employees of charities campaigning to keep DFID make personally from DFID. It is an interesting paradox that if they appear not to be employed by DFID, they are almost certainly lining their own pockets with a very great deal more DFID cash than actual DFID employees.
When I travel around the rural areas of both Ghana and Nigeria, I frequently pass over rivers and streams on iron and concrete bridges built by DFID’s predecessor the Overseas Development Administration (ODA). Often the road itself was first built by ODA. I am sure academic papers have been written, but I cannot sufficiently convey to you the massive positive impact such infrastructure has had over decades on rural communities, transforming access to markets for agricultural and cottage industry products and helping social mobility.
You realise the importance of a bridge in rural Africa when you see the devastating social consequences when one disappears. This is an extract from my memoir The Catholic Orangemen of Togo. I had not recalled before looking for this passage on the bridge, what an extended discussion on DFID ensues. It was written ten years ago and describes the situation still further back in 2001, but the key points remain true and I will explain what has changed.
Travelling North West from the city of Sunyani, I visited the town of Tainano. (Footnote in book: I think it was Tainano but my notes are not quite clear which of a number of towns I visited that day it was. I intend to explore this region again…) This had been a renowned market gardening centre, but had gone into a dreadful economic decline some ten years earlier following the collapse of its bridge in a storm. I arrived at the fallen bridge, a simple concrete structure spilling down into a river, a major tributary of the Black Volta, some 40 metres across, its brown surge flowing fast enough for there to be little eddies flecked with flashes of white. We were only an hour’s drive from Sunyani, but I was told that the drive to the next bridge was some four hours on a very rough road. The alternative was to cross by canoe.
I walked down to where a jumble of four or five canoes was pulled onto the steeply sloping bank. The rare sight of a white man wanting to cross caused huge amusement and there followed some excited competition as to which canoe I should take. I eyed them dubiously – they were all of local dugout construction, hewed from a single trunk with rough pieces of wood nailed across as seats. Each already contained a fair amount of water slopping about in the bottom. I chose the largest looking one and we set off. One paddler in front and one at back. They were incredibly muscled; their torsos would have been the delight and envy of any Californian gym, and they were soon sheathed in gold as the sun reflected off a mixture of sweat and river water. I was continually wiping my glasses clear.
We set off more or less straight upstream, the men paddling like crazy with huge muscular strokes but still making very little headway, the force of their efforts rocking the canoe from side to side so that water poured in and I had to lift my feet clear of the floor while gripping the slimy canoe sides to try and retain my balance. That didn’t feel safe, so I reluctantly planted my feet again, the water in the well of the canoe now over my ankles. We had started straight upstream in order to come back to a point opposite our starting one in a graceful arc. As we were broadside to the current in the middle of this manoeuvre, the water flowed over the side and along my seat, thoroughly wetting my arse.
I was in danger of wetting myself anyway. I have a terrible and irrational fear of drowning – I can bath but get scared in a shower for example, and even get scared in very heavy rainfall. Unsurprisingly, I have never learnt to swim. There was one other passenger, an old lady who had hoisted up her brightly flowered dress and knotted it beneath her loins, while balancing an improbably large cloth bundle of goods on her knees. I told myself that if she could do it, I should not be pathetic, but she didn’t improve my mood by screwing up her eyes and yelling out “Lord have mercy” throughout the entire passage. This rather cancelled out my efforts to tell myself that the boatman must make this crossing scores of times a day and it must have been completely routine for the local villagers.
After turning at the top of the arc, we were racing down with the current on the other side of the stream at a quite alarming rate. As we sped past the road, the rear boatman threw a rope to someone on the bank who whipped it round a tree trunk, pulling the canoe up with a jolt that nearly pitched me into the water. I disembarked on shaky legs, deeply conscious of my wet trousers.
I had been vaguely aware of flashes of fluorescent orange in a large tree that was growing to the right of the collapsed bridge on the bank on which we had now arrived. After wiping my glasses again I could now see about a dozen life jackets, hung high in the tree. The effect was rather macabre.
I turned to the boatman and asked why they didn’t use the life-jackets.
He flashed me a wide grin.
“Oh,” he said, “We don’t use them since people drown in them.”The poverty and squalor of the town were as bad as I had seen in Ghana. Unlike most rural towns, which smell earthy but clean, this one had a palpable smell of sewage and the buildings were visibly decaying; the orange blooms of rust on the corrugated tin roofs were spreading, and in places the ensuing holes had gone rampant, reducing the covering to a fragile latticework of fern-like iron oxide tendrils.
As usual, I chatted with the local schoolmaster, and he firmly alleged that the government’s failure to replace the bridge was because it was an opposition town which the government was happy to see dwindle. In his school I was impressed to find the electoral commission personnel with their cameras set up, quietly and methodically issuing photo ID cards to a queue of several hundred people. They had lost some film stock on the crossing but still had plenty.
I took a trip around the surrounding countryside in an old plum and orange coloured taxi, which had lost a door and whose bodywork was battered beyond recognition, but had a Peugeot badge on the steering wheel. The chrome front bumper was rather bafflingly tied across the roof, secured to the window struts either side with ties made from strips of old fertiliser sacks. The driver, Aaron, was a bright man who was going to vote NDC on the grounds that Rawlings’ willingness to hold a free election meant that he deserved support.
But my trip showed the surrounding farmers to be as impoverished by the loss of the bridge as the town, and I determined on return to try to persuade DFID to rebuild the bridge. It seemed to me that the resulting benefit to an area which had been effectively cut off from economic interaction with the rest of the country, would justify the expenditure.
In fact I was to get nowhere with this. DFID were in the throes of changing from project work to a doctrine which is now the basis of their philosophy, that of budget support. The idea is that no longer will the UK do something for the aid recipient, like building a bridge, a hospital or some schools, or providing inputs and training to farmers. Instead we help the government, together with its civil society, to plan its budget and its programmes to maximise poverty alleviation. We then pump money into its budget to help it to achieve these agreed aims.
This has several advantages. It is more democratic, with the African country pursuing its own objectives. The consultation structures included boost the role of civil society. It also builds up the capacity of the African administration and African professionals to deliver goods to the people.
Unfortunately, these happy ideas are hopelessly unrealistic. With the greatest will in the world, the capacity of African ministries to deliver anything to the people is in practice highly constrained – even in Ghana, which probably has the best civil service in Africa.
There are numerous factors behind this. There is a lack of middle management capability, and a lack of incentive for ordinary civil servants to deliver. African bureaucracies almost entirely lack any link between performance in the job and reward or discipline, with family and tribal linkages almost always being much more crucial to your career than ability or performance.
There is also the sadly unavoidable fact that African governments are corrupt – all of them, to a greater or lesser degree. Now that is not to say that Western governments are not corrupt – of course they are, all of them, to a greater or lesser degree. But African governments are more corrupt. Why they are more corrupt, and whose fault that is, opens up another range of very interesting questions touched on from time to time in this book. But the sad truth is that African governments are rather intensely corrupt, and so simply to hand them over in effect large wodges – amounting to billions of pounds – of the British public’s cash as “Budget support” is not a policy that is going to strike the man in the street as glaringly sensible.
DFID would argue, with some justice, that they then carefully monitor the spending of the African government and the achievement of the objectives of the programmes, to make sure the money is being well used.
There are two problems with this. The first is a wonderful DFID word, fungibility. It means the ability to switch around funds and I think the meaning is clear if you think of it as fudge-ability. Put simply, it means that you put the £100 million DFID gave you for education, into education. Meanwhile you put the £40 million of your own taxpayers’ money, that you had for education, into your own pocket. Nobody will notice amid the flood of resources coming from donors.
Fungibility – where would the Swiss banks and London property market be without it?
The second problem is that in its decade of re-orienting to budget support, DFID has vastly reduced the percentage of funds it devotes to monitoring and evaluation – so it doesn’t really know how much fungible leakage is occurring.
Anyway, Ian Stuart, the head of DFID’s Ghanaian operations, advised me that there was no way DFID would do something as old-fashioned as building a bridge, and though I continued to try for another year, he was right.
Despite what I have written, there is a role for budget support in aid policy – an element of it is essential to have a real effect on primary education, for example. And other approaches can also be fraught. In 1999 the British Council organised for DFID the delivery of basic textbooks to every single primary school in Ghana – a programme of which I was proud. Again I made a point of journeying to the most remote locations to make sure they had got through, and in almost every case they had.
But in a significant number of cases they were not being put to use. One headmaster proudly showed me that the books were “safe” in a locked steel container in a locked cupboard in his locked office. The packets had not been opened. Another teacher told me they read to the children from the books but did not let them see them as “They would get them dirty.”
But in deep rural districts the biggest problem in education I had found was teacher absenteeism. Talking to those teachers present, to local priests and others, I reckoned teacher absenteeism in rural areas ran at over 60%. Often schools would have no teacher present at all, or a single teacher holding the fort for all the others – I suspect they took turns. The simple truth was that educated teachers were not prepared to live in villages with no running water, little electricity and none of the delights of urban society.
I found DFID remarkably ignorant of the true state of affairs. The problem was that neither permanent nor visiting DFID staff nor consultants would dream of calling in to a village school ten hours drive from Accra, certainly not without first giving warning and almost certainly arranging the visit through, and being accompanied by, officials from the local regional office. That would give plenty of time for absent teachers to get there and everything to be in order. Whereas I would be driving through the bush and simply see a school and call in. DFID also credited official figures which, while acknowledging the problem, hid its true extent.
That describes the situation under New Labour, when unrealistic ideology dominated DFID’s approach. David Cameron then came in to power and made this situation still worse, by effectively applying Tory privatisation doctrine to aid. Cameron speeded up a process which was already under way, of spending the aid budget through what he called the “Third Sector” and you and I call charities. This was a part of his “Big Society” initiative.
The worst effect of this was to turn previously worthy charities into corporations devoted to making cash for the elite who run them. Rather than conduits for public philanthropy, major charities became primarily an arm of private sector provision for government, as motivated by altrusim as SERCO or G4 are. Those that were most favoured by DFID started to show the most alarming effects on their corporate ethos.
It would be an interesting study to discover at precisely what point it became generally accepted that the executive staff of charities had to be paid according to the market for executives of rapacious capitalist corporations, and that it was ludicrous to even consider that those who devote their lives to working for charities might do so in part for reasons of altruism that did not require them to become incredibly rich personally. Little old ladies who slave away as volunteers in charity shops or rattling tins at events might be expected to do it for little or nothing for charity, but executive staff – heaven forfend!
I think one of the most morally disgusting statements I have read in my life can be found today on the website of the Save the Children Fund, stating that it is for the good of the poorest children of the planet, racked by poverty and disease and dying in their hundreds of thousands, that the executives of the Save the Children fund need to be paid at levels that enable them to lead lifestyles of the fabulously wealthy. If this monstrously hypocritical sentence does not make you want to vomit, you are not a good person.
We are serious about being the best we can be for the world’s children. That means we place a premium on attracting the best people to work for us and to lead our organisation.
The best people to help starving and sick children are, by this definition, those who want to be paid the most money to do it. There is a more rational argument that those who want to be paid the most money are the worst people to help the world’s children.
So this is what Save the Children ladle out to their UK executives. REMEMBER, MUCH OF THEIR INCOME IS DFID MONEY.
That is whithout even considering the salary of the “Global Head” of such charities. Helle Thorning-Schmidt, wife of Stephen Kinnock, skimmed £284,000 a year plus expenses as global head of Save the Children. Her successor, Inge Asher, somehow scrapes by on £188,900 a year. The utterly shameless David Miliband, Chief Executive of the International Rescue Committee, gets an eye watering US $911,000 a year for his work for a “charity” that gets £100 million a year from DFID.
Compare Save the Children UK and Islamic Relief UK. Islamic Relief is the slightly larger charity by turnover, despite being unusual in UK development agencies in getting a scarcely significant part of its income from DFID. Islamic Relief’s Chief Executive gets a salary approximately 60% of that of his Save the Children UK counterpart, and would not be in the top 20 highest paid employees at Save the Children UK. This precisely because the Islamic Relief trustees feel that working for the charity should in itself contain an element of sadaqah, or charitable giving. Here the Muslim community has maintained a much greater sense of morality than the DFID bloated rest of the British development “charitable” sector. The UK large scale “charitable” sector is a scam on an epic scale. DFID is responsible for much of that development.
So when you hear the UK aid sector screaming at the threat to DFID, do not be shocked. Thousands of luxurious lifestyles across London are potentially at threat.
It astonishes me that there is complete denial about the link between the deliberate entrenchment of corporate macho management structures, with their vastly inflated financial reward systems, into the charity sector from the 1990s onwards, and the ensuing rash of incidents of appalling sexual abuse by charity executives and staff, of which the behaviour of Save the Children senior executives Justin Forsyth and Brendan Cox were among the worse. If you base your recruitment policy on the reward structures of large capitalist enterprises, you will get nasty people. Overpaid, over-entitled and arrogant jumped up arses are going to behave like overpaid, over-entitled and arrogant jumped up arses.
When Save the Children produced their report on why its senior male executives felt entitled to physically molest any female employee who crossed their path, understandably the current overpaid crew avoided blaming either over-payment or over-entitlement. But the truth of the matter is that the entire ethos of the charity sector has been ruined by the massive pump through of DFID cash. I genuinely can’t begin to understand the mindset of people who believe they should personally take these mind-boggling sums from a supposed charity to help the poorest. DFID have created the situation whereby the sector is full of highly paid individuals, in it for the money, who would rather sexually exploit the poor than help them.
This overpayment and excess of self-regard feeds directly into what is generally recognised in international development as “White Saviour Syndrome”
When you have reached the stage where there needs to be a parliamentary report on “Sexual Exploitation and Abuse in the Aid Sector”, you know that things have gone very wrong indeed. The fault lies at base with DFID and their massive hosepipe of high pressure money. Charities have been allowed to argue that they need reward criteria the same as would be employed by the Wolf of Wall Street, because the money motive is what brings good staff. You cannot therefore be surprised they started to behave socially like the Wolf of Wall Street.
DFID’s own direct staff costs are comparatively modest, at around £212 million in 2018/9 including pension and other costs, which is a commendable 1.4% of its total budget. Its very top salaries are broadly the same as the very top salaries at Save the Children, although the DFID executives are managing a budget 50 times greater.
The salary of the four highest paid executives at DFID represents 0.03% of DFID’s turnover. The salary of the four highest paid executives at Save the Children UK represents 0.15% of Save the Children UK’s income.
This is even more acute in the field. When I worked alongside the Overseas Development Agency in the British High Commission in Nigeria, a portfolio of projects totalling hundreds of millions of pounds were managed by two ODA officers, of whom the most junior, who did most of the project management, would earn the equivalent in today’s salaries of about £25,000 a year. He would pay tax on that, pay for his own private vehicle, live in a small flat and have access to the High Commission Land Rover Defender pool when on official duty.
Today, the management of that portfolio of projects would no longer be undertaken directly by DFID. It would be split between a dozen different charities. Each would employ a minimum of one expat on a minimum of £50,000 a year tax free, plus their plush detached house, return holiday tickets and full time use of a $100,000 Toyota Land Cruiser. Sometimes the take home pay of an ultimately DFID funded charity aid worker in Africa, managing a single project, is higher than that of the tax paying British ambassador who is in charge of all UK interests in that country.
I want you to understand I am not pontificating from an armchair. I am speaking from four decades of direct involvement and experience in African development of this transformation, which I have witnessed up close and in detail.
You will scour in vain the 196 page DFID Annual Report and Accounts for a breakdown of what percentage of DFID aid is paid to UK charities. The accounts are scrupulous in detailing DFID’s direct salary and administrative costs for its aid, but then take all the money paid out to charities as effective aid to the intended final purpose and destination, without any accounting for the administrative costs of the charity.
The £50,000 salary, the Land Cruiser and the luxury house of the charity worker helping administer a DFID project in Malawi will count as aid to Malawi, even though Malawi gets no benefit. So will the fat fee, air fares and expenses of the British consultant who will fly out from time to time to evaluate the project. The White Saviour syndrome reaches its apogee in projects which consist entirely of sending out British experts for “advocacy”. There are entire tranches of “aid to Africa” which consist entirely of paying members of the UK Aid Industry large sums of money to go out and patronise Africans on the subject of human rights and women’s rights. I have witnessed this in Ghana where society is perfectly capable of tackling these subjects and the general position on both sets of rights is no worse than in the UK.
The DFID annual report is equally silent on what percentage of aid is provided as direct budget support. It details what sectors and geographical locations allegedly benefit, but has very little to say on the medium of provision.
There are entire DFID programmes that consist of nothing but paying particularly wealthy British people to go out and talk down to Africans. As though African countries do not contain extremely educated people concerned with gender and other rights. It is the modern, politically correct version of the Victorian Society for the Propagation of Christian Knowledge. It reflects the attitude of “Over the seas there are little brown children”, who we need to enlighten. Plan UK are one of many British charities who are main DFID conduits for this type of well paid activity. The DFID money given to the bank accounts of the wealthy British people who undertake this work all counts as “Aid to Africa”.
Ghana gave us Kofi Annan; sent us Afua Hirsch; it has a real human rights lawyer – and friend of mine – as its President. It does not need lectures on rights as “aid”. But it gets them.
Many people whose world view I broadly share will be horrified by my criticism of DFID. One of those is Owen Barder, whose work I generally admire and not only because his late father Brian was something of an intellectual mentor to me (and my boss in Nigeria). There is a fascinating discussion between Owen and Ian Birrell on the effectiveness of aid, centred on a report of the DFID £11 million backed Millennium Villages Project in Northern Ghana, which essentially said it was a waste of money. This evaluation report is truly unusual because normally the consultants evaluating projects are also employed managing other projects. It is all a part of the Aid Industry and they do not normally produce reports that rock the mutual gravy train. I am not sure that ITAD will get much more DFID work after this honesty.
Both Owen and Ian are genuinely knowledgeable, and they have entirely different conclusions on DFID and aid, as brought out in these twitter threads of Ian here and Owen here – each thread having lots of bifuractions and interjections that lead into interesting areas.
But still more enlightening is the perspective of President Nana Akuffo Addo:
Personally, I support the idea of 0.7% of Gross Domestic Income being given by the UK and other wealthy states in aid to developing countries. This is both morally correct and an exercise of enlightened self-interest. I believe that this aid should overwhelmingly be given in the form of delivered turnkey projects. That could take the form of building and furnishing complete factories to provide the processing and added value to African commodity exports which Nana Akuffo Addo outlines in the above speech. Building and handing over cocoa processing plants and gold refineries would be a good start.
I understand why project aid was discredited by disastrous dam projects in the 1980’s. But the provision now of solar energy power stations and the infrastructure to integrate them with the local grid, or indeed of rural roads and bridges, remains for me the most effective way to provide aid. It should be delivered turnkey. You identify what factory or infrastructure is needed and you build it and hand it over. Of course this should take account of long term project sustainability and include the ancillary materials, connections, training and technology transfer required. But at the end of the day, you will have given something concrete to the people of the country. This is certainly how I wish to see Scottish aid develop post Independence.
I am well aware that the current danger from the Tory move to disestablish DFID is that aid funds will be diverted to the military, security services, armaments industry and to boost the profits of Tory donor companies. My expectations of anything getting better in any sector under the current rulers of the last days of the United Kingdom are close to zero. But contriving a worse system for managing aid than DFID is going to be quite hard to achieve. There are excellent left wing arguments against DFID as it has developed institutionally under the ideologically driven right wing governments that dominate the UK.
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The post Do Not Mourn the White Saviours of DfID appeared first on Craig Murray.
Pendant que la France tente de se remettre très doucement de son confinement sanitaire puis économique, le gouvernement, lui, continue sur sa lancée maniaco-écologique : la convention citoyenne pour la taxe et les interdictions à prétextes climatiques va bientôt s’achever et après elle viendra le temps des décisions musclées auquel le président Macron réfléchit déjà avec gourmandise.
Pensez donc : c’est qu’il va y avoir du méga-pain sur la giga-planche avec toutes ces propositions écoloïdes dont le but affiché (rétrécir l’énergie disponible par Français) va durablement grignoter le pouvoir d’achat des citoyens, leur capacité à se mouvoir, se chauffer, se vêtir et se nourrir.
Et il ne semble effleurer l’esprit d’aucun folliculaire germanopratin, d’aucune rédaction journaliste parisienne ou assimilée, que ces palpitants projets de repli intérieur ne correspondent finalement qu’assez peu aux aspirations réelles d’une majeure partie du peuple.
Il faut en effet être bien aveugle pour ne pas voir, ou bien borné pour ne pas vouloir regarder, ce qui se joue devant nous : alors que la France traverse un nouvel épisode de déconfiture économique, politique et social majeur, le pouvoir semble coincé dans un rail de coke l’emmenant résolument sur des sujets parfaitement perpendiculaires aux préoccupations du moment.
Avec un sens du timing qui laisse un peu ébahi, tout indique en effet qu’Emmanuel Macron et sa clique continuent de dérouler leur tactique politicienne pour achever de détourner et récupérer le mouvement des Gilets jaunes alors que l’actualité imposerait non seulement d’en tenir compte d’une façon diamétralement opposée, mais de prendre aussi en considération la nouvelle donne actuelle, brûlante.
Ainsi, l’émergence des Gilets jaunes doit tout au ras-le-bol et à la frustration que la France périphérique doit supporter devant l’arrogance des élites parisiennes qui ne comprennent rien des contraintes de la province. Sur les dix dernières années, ce sont en effet les villes petites et moyennes qui ont vu leur population augmenter, les villes comme Paris voyant les citadins les quitter. Les politiques nationales, pilotées par des citadins de métropoles pour des citadins de métropoles commencent à coûter fort cher aux citadins des villes périphériques et font sortir de leurs gonds les campagnards, les banlieusards et les navetteurs.
Ainsi, les problèmes de sécurité dans certains quartiers voire certaines villes, la criminalité et la délinquance en hausse constante depuis dix ans, les incivilités de plus en plus violentes sont autant de problèmes qui semblent bien plus préoccupants pour toute cette population dont une petite partie s’est retrouvée sur des ronds-points à l’hiver 2018-2019.
Ainsi, les hausses délirantes de taxes et d’impôts, les charges sociales étouffantes, la bureaucratie aussi tatillonne qu’encombrante (et mortifère depuis la crise sanitaire) sont autant de soucis que tous les salariés, les chefs d’entreprise, les indépendants, les professions libérales, les artisans et les commerçants doivent supporter depuis des années, et qui sont des motifs récurrents de grognes, en plus d’être des raisons solides d’un chômage persistant et d’une pauvreté indéboulonnable de pans entiers du pays.
Tout ceci est aggravé par la crise récente : les inscriptions à Pôle Emploi explosent et ne vont pas se résorber de si vite ; le sentiment d’insécurité est si concret dans certaines villes que cela en devient un tantinet caricatural ; la misère s’étend dans le pays au point que des associations caritatives spécialisées dans l’aide aux pays du tiers-monde jugent nécessaire d’agir en France…
Et alors que ce marasme est quelque peu couvert par les braillements d’enfants gâtés de la République et autres repris de justice en manque de virginité judiciaire dont le but semble être une réécriture grotesque d’une Histoire qu’ils ne connaissent même pas, le président décide donc de continuer à nous faire avaler la soupe écolo, coûte que coûte, vaille que vaille. Apparemment, pour Macron et sa fine équipe de clowns, il semble bien plus important de taxer les voitures, interdire les herbicides et imposer le bio hors de prix plutôt que faire revenir l’ordre dans nos cités, baisser les dépenses de l’État et avoir des administrations un minimum efficaces pour les 1000 milliards d’euros de prélèvements annuels.
Manifestement, on va devoir se brosser longtemps pour avoir une Convention Citoyenne sur la Pression Fiscale, un grand Grenelle de la Sécurité intérieure ou un retour à l’ordre du jour du régalien, le cœur de métier de l’État (sur le papier constitutionnel en tout cas)…
Devant ce constat, devant ce quasi-autisme ou cette obstination ahurissante à enfin prendre en compte les vrais problèmes du pays, on en vient à se demander si ces manœuvres d’écologisme outrancier du président Macron ne visent pas précisément à décrédibiliser le mouvement écologiste ou à le récupérer habilement.
Force est de constater qu’en laissant libre cours à l’hystérie climatique, Macron met potentiellement en place une stratégique politique qui lui serait directement profitable : n’oublions pas qu’il n’a plus vraiment de compétiteur ni sur sa droite (dans les vapes depuis Fillon), ni sur la gauche (éparpillée façon puzzle) ; les extrêmes font, encore et toujours, d’excellents repoussoirs (qui expliquent l’apparition régulière de sondages anxiogènes, pratique pour réveiller les castors).
Reste l’idolâtrie verte, réelle inconnue des prochaines élections, qu’il va pouvoir exploiter facilement : dans le cas où l’écologisme n’est pas un vrai désir populaire, le grotesque achevé de la plupart des propositions de la Convention Citoyenne Machin Bidule, habilement accouplé avec des référendums que le président évoque déjà, permettrait au peuple de rejeter plus ou moins bruyamment ces âneries. Si, en revanche, l’écologisme a gagné le cœur des Français (et que ceux-ci désirent effectivement tabasser de taxes les voitures, le nucléaire et l’individu bêtement heureux de vivre), alors la tenue de ces référendums sera la démonstration éclatante du démocratisme raffiné du Grand Timonier Français, ainsi que son souci réel pour une planète plus verte et plus moelleuse.
Dans les deux cas, il se retrouve en bien meilleure position pour son prochain mandat. Bien évidemment, tout ceci sera au frais du citoyen et, surtout, de l’avenir français : le pays se meurt de ce genre de bidouilles politiciennes, se fragmente complètement sous les coups de boutoirs des totalitarismes verts, indigénistes ou revendicatifs de tous ordres.
Mais est-ce important si cela permet d’être réélu, hein, sérieusement ?
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Aux frontières de la Chine, comment le Parti-État adapte-t-il ses plans de développement ? Avec quels résultats ? 3 cartes pour comprendre.
- Asie / Chine , Cartes géopolitiques, Géopolitique, Territoires, Frontière, Minorités, Eau, Croissance économique, Infrastructures, Electricité, Tourisme, 2020, EnergieEn attendant la publication du bilan de la BCE mardi 23 juin dans l’après-midi, il est important d’analyser celui de la Fed pour comprendre le fonctionnement du système bancaire des États-Unis…
Les banques américaines regorgent de liquidités : elles ont déposé au 17 juin plus de 3 000 milliards de dollars de liquidités excédentaires, rubrique Other deposits held by depository institutions, ce qui constitue des moyens de financement particulièrement importants pour la Fed,
Document 1 :
La Fed bénéficie aussi du dépôt de 1 500 milliards du Trésor obtenus grâce aux emprunts lancés sur les marchés et de 1 900 milliards de la mise en circulation de billets qui se trouvent pour plus de la moitié hors des États-Unis dans des mains généralement sales mais finalement utiles…
Les gens de la Fed disposent donc de ressources de l’ordre de 7 000 milliards de dollars !
Qu’en faire ?
Une bonne solution est de consacrer ces ressources à l’acquisition de titres publics (Securities held outright), c’est-à-dire de bons du Trésor et de titres hypothécaires pour plus de 6 000 milliards de dollars, ce qui permet de faire circuler cet argent sans création monétaire,
Document 2 :
Les gens de la Fed peuvent même prêter des centaines de milliards de dollars aux banksters européens, japonais et autres dans le cadre des accords de swaps entre banques centrales (Central bank liquidity swaps).
C’est simple. Tout est simple.
Seuls les pires idiots inutiles continuent à prétendre que la Fed fait marcher la planche à billets comme la BCE qui est obligée en outre de prêter des centaines de milliards d’euros qu’elle n’a pas à ses banksters qui sont au bord de la faillite.
Le tandem du Donald et de Jerome Powell fonctionne à merveille.
***
Je suis le seul, à ma connaissance du moins, à analyser et à publier les données de base du système économique et financier, en l’occurrence ici celui des comptes des banques centrales de façon à en comprendre son fonctionnement au lieu de rabâcher bêtement ce que tous les idiots inutiles répètent à tort.
Les charlatans qui proposent de telles prestations à des prix dérisoires, voire gratuitement racontent n’importe quoi. Ils peuvent être dangereux en cas de fortes turbulences financières.
Rares sont les économistes et analystes financiers fiables qui permettent aux titulaires d’un capital de la sauver et de le valoriser.
Pour rappel, je publie ces analyses et leurs conclusions dans le cadre de mes offres d’abonnement…
La formule de base, Premium, permet d’avoir accès à la plupart de ces articles tels que ceux je publie depuis des années.
L’offre Hebdo permet de lire un article par semaine généralement, et l’offre Basique deux articles par semaine.
L’offre Gold donne la possibilité de communiquer et de fournir dans une certaine mesure des conseils d’investissement pour sauver et valoriser son capital.
L’offre Platinum ouvre la voie à davantage de collaboration et de conseils pour investir à bon escient son capital.
© Chevallier.biz
I rarely discuss financial markets these days. Although I pay attention, it's not in the obsessive manner I did a decade ago. I mainly keep my eyes out for potential big macro turning points, and if I see something interesting in that regard, I try to share it with readers. This means I might not mention markets for months at a time, if not longer. I think the setup right now is unique enough to provide a few thoughts.
The only chart or ratio I really pay attention to is SPY/GLD, which is a proxy for the S&P 500 priced in gold. In my view, a real equity bull market is characterized by equities rising and hitting new highs in gold terms, not just in nominal terms.
Let's take a longer-term look at this ratio.
Poussé par le Président Macron et parrainé par le CESE, le Conseil Econotruc, Sociamachin et Enviromentable pendant plus de neuf mois, la « Convention Citoyenne pour le climat », assemblage hétéroclite de citoyens prétendument tirés au hasard, est en train d’accoucher de ses premières propositions.
Comme tout accouchement après neuf mois de gestations intestines et picrocholines, la douleur est déjà sensible dans les rapports qu’en font les folliculaires : le choix des propositions qu’il a fallu écarter montre déjà quelques fractures dans nos citoyens conventionnés, et on sent que celles qui ont pour le moment été retenues promettent d’apporter du grain à moudre aux rédactions journalistiques, aux frémissants plateaux-télé et aux trépidantes émissions de radio dont on va inévitablement nous abreuver les prochains jours.
Le mandat, définit en fin d’année dernière, était aussi clair qu’on peut l’être lorsqu’on parle environnement, climat, pollution, énergies « renouvelables » et autres gimmicks acidulés du moment : proposer des mesures visant à « réduire d’au moins 40% les émissions des gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans une logique de justice sociale ». Difficile de faire à la fois plus large, plus inclusif, plus conscientisé et plus pertinent au moment où le pays peine à se relever d’une crise sanitaire puis économique mémorable et dont on imagine sans mal qu’elle va laisser de profondes blessures.
Et pour s’en convaincre, il suffit de parcourir la liste des fameuses propositions citoyennes (150, sapristi, faisons péter la volumétrie) qui devraient réduire les gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030 : contraindre la durée légale du travail à 28 heures par semaine (proposition étonnamment rejetée en ces temps de déroute économique complète), interdire dès 2025 la vente de véhicules neufs « très émetteurs » de CO2, taxer pour lever des fonds afin d’améliorer le forfait mobilité durable, les bonus-malus écologiques, les aides à la location longue durée pour véhicules propres, interdire les centres-villes aux véhicules « polluants », limiter la vitesse à 110km/h sur l’autoroute, contraindre fortement la publicité et interdire leurs panneaux dans l’espace public extérieur, bannir la publicité pour des produits à fort bilan carbone, taxer lourdement l’alimentation ultra-transformée, interdire les semences OGM, taxer fortement les engrais azotés, contraindre une forte diminution de leur utilisation ainsi que celle des pesticides et interdire les plus dangereux d’ici 2035, interdire les terrasses chauffées ou l’éclairage des magasins la nuit, taxer les dividendes des sociétés pour financer la transformation de l’outil productif, taxer, interdire, contraindre, etc…
On le comprend : le citoyen ne s’est pas laissé berner par les discours ultra-libéraux de tous les journaux, toutes les radios, toutes les télévisions, de tous les politiciens qui n’en peuvent plus de vouloir toujours plus de liberté et de laisser-aller ou de laisser-faire. Au moins les propositions de ces citoyens conventionnés pour le climat sont, elles, enracinées dans le bon sens paysan de l’interdiction tous azimuts, de la taxe en pluie drue et des contraintes multiples qui ne laissent enfin plus libre cours aux idées libérales folles dans lesquelles (à l’évidence) se meurt le pays !
150 propositions dont le potentiel à se transformer en autant de belles lois bien solides, avec sanctions, interdictions, obligations et taxations à la clé, c’est du pain béni pour un Emmanuel Macron qui, autrement, était acculé à devoir réformer un pays dont tout indique qu’il ne le veut surtout pas.
Cerise constitutionnelle sur le gâteau citoyen : la Convention penche lourdement pour l’inscription dans la Constitution de la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de la lutte contre le dérèglement climatique, d’une part parce que cette préservation est à la fois simple à définir et encore plus simple à mettre en oeuvre, et surtout parce que le principe de précaution, précédente modification constitutionnelle d’importance, n’a en effet pas suffit pour paralyser totalement le pays pendant la crise sanitaire où toutes les administrations, tétanisée par la peur de n’avoir justement pas pris assez de précautions, ont noyé tout le monde dans les règlements et interdictions.
Un monde à l’arrêt total est possible, ne nous laissons pas stopper en si bon chemin !
Parions que cette idée géniale de constitutionnaliser un concept flou remportera un vif succès, tout comme il était évident – comme je l’avais prédit il y a quelques temps déjà – que nous n’échapperons pas à la sanctuarisation du concept dangereusement idiot d’écocide avec inscription dans le code pénal et sanctions afférentes.
Ah, décidément, cette Convention citoyenne machin-bidule va probablement débouler au mieux sur des douzaines d’articles de lois mal torchés écrit par quelques Tâcherons En Marche, au pire sur un référendum bancal et ajouter plusieurs paires de lourds boulets législatifs à un pays qui n’en peut plus de sombrer dans des contraintes, des taxes et des interdictions délétères.
Le pompon est que, sachant qu’un arrêt presque complet de l’économie pendant 3 mois n’a pas réussi à faire baisser les gaz à effet de serre (ils ont benoîtement continué d’augmenter, lançant un joli pied de nez aux écolos hystériques), on se doute que l’empilement de ces bondieuseries (bien plus communistes qu’écolos au passage) n’aura aucun impact de ce côté-là.
Dans un monde où chaque gain de richesse se traduit directement par une baisse de la pollution, la France et son peuple contrariant a paradoxalement choisi l’appauvrissement, la décroissance, le repli sur soi et la misère (énergétique, industrielle et surtout intellectuelle) en feignant de croire que ça lui permettrait d’être plus « verte », plus « propre », plus « conscientisée ».
Pour cette France totalement déconnectée du réel, le « Monde d’Après » sera résolument serein, tendre et cotonneux, rempli de cette délicieuse insouciance que les enfants partagent lorsque les soucis n’existent plus. En attendant, il semble que la seule solution pour y arriver soit de taxer, d’interdire, d’obliger et (bientôt, ne vous inquiétez pas) de passer par les armes ceux qui s’y opposeront.
En toute gentillesse solidaire, bien sûr.
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Un espace politique s'ouvre aujourd'hui pour que l'Europe puisse donner la pleine mesure de son « soft power », en mobilisant les ressources d'une culture entendue dans une acception large.
- Institutions / Union européenne, Puissance, Soft power, 2020Décidément, le monde d’après n’est vraiment pas différent du monde d’avant. Dans le monde d’avant, l’État était ce pachyderme obèse tétanisé par les souris numériques ; dans le monde d’après, c’est toujours un pachyderme obèse (il a même encore grossi !) et il est toujours autant tétanisé par les souris.
Pourtant, certains, dans les médias, dans les ministères, voulaient vraiment y croire à cette application mobile de recherche des contacts épidémiques dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid19 : nombre d’articles étaient donc parus, dans le courant et à la fin du mois de mai, au moment de son lancement officiel, pour en louer les capacités et l’évidente nécessité, ainsi que l’impact évident d’une telle réalisation sur le futur du fier politicien qui porterait cette réalisation.
Interrogé, Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, n’y était d’ailleurs pas allé par quatre chemins en expliquant calmement que l’outil informatique, destiné à un succès fulgurant et 45 millions d’installations fébriles, permettait d’éviter des malades et des morts dès les premiers téléchargements ! Avec un peu de persuasion, le secrétaire d’État aurait probablement pu nous faire la retape de son produit sur le mode « en cliquant sur Stopcovid à chaque repas, vous retrouverez peps et bonne humeur ! »… N’hésitant d’ailleurs pas à se lancer dans l’emphase, le brave Cédric a même déclaré que « l’application fonctionne très correctement ». Pas seulement « bien », « comme prévu » ou « de façon optimale » ni même « super top », mais « très correctement » ce qui se situe entre « ça le fait » et « globalement, on est dans les clous », ce qui correspond au score « pas dégueu-et-demi » sur l’échelle officielle d’Assurance Qualité Des Projets Informatiques Pilotés Avec Brio Par l’État.
Bref, Cédric O et l’État français ont donc lancé une application mobile bien testée sur plein de téléphones différents, bien propre sur elle, qui fonctionne « très correctement », le tout pour un coût général de fonctionnement qui n’a même pas fait de vagues tant on parle de petits montants rikikis.
Nous voilà deux semaines après un lancement en fanfare largement analysé par nos serviles médias : déchargée plus de 600.000 fois en quelques heures, dépassant le million d’installations dans les jours qui suivent, le gouvernement, les autorités de santé et Cédric O peuvent respirer puisque ce n’est pas un four…
Évidemment, passés ces quelques jours où tous ceux qui voulaient l’installer l’ont fait, les frétillements d’aises ministériels se réduisent : non seulement, le nombre d’installations se tasse très vite, mais en plus constate-t-on avec tristesse que ce nombre dépasse à peine les 2% de la population, loin des chiffres d’autres pays décidément plus enthousiastes dans le pistage du cheptel de la population. Zut alors.
Malheureusement, les déceptions ne s’arrêtent pas là : petit-à-petit, on découvre que la collecte de données, qu’on promettait aussi minimale et peu intrusive que possible, est nettement plus étendue que prévu.
Alors que, normalement, les interactions sociales des uns et des autres devaient rester privées, un chercheur a découvert que les données de toutes les personnes croisées par les utilisateurs sont collectées par la plateforme : tous les contacts croisés pendant les quatorze derniers jours sont ainsi directement collectés par le serveur ce qui n’a en pratique aucun intérêt sur le plan épidémiologique (mais en a certainement sur d’autres plans, ne vous inquiétez pas).
Deux semaines après son lancement, c’est donc un constat d’échec que s’empressent d’ailleurs de dresser certains médias dont l’épine dorsale, d’une souplesse véritablement légendaire, permet toutes les torsions et tous les retournements les plus prompts : voilà que, par exemple, même France24 feint de confirmer un « échec annoncé »…
Cependant, reconnaissons que si les évidences de maintenant n’apparaissaient guère dans leurs colonnes (ou celles de leurs confrères), il n’y avait pas besoin d’être grand devin pour imaginer le sort funeste de cette nouvelle incursion étatique balourde dans le domaine du numérique.
Certes, ce four-ci nous coûtera moins cher que tous les calamiteux échecs précédents qui comptèrent, je vous le rappelle, celui de Louvois (dont la facture finale doit largement dépasser le demi-milliard d’euros à présent), l’Opérateur National de Paie pour l’Education Nationale (des centaines de millions d’euros au drain), les aventures de Gide et Genesis pour la Justice (des douzaines de millions d’euros partis en fumée), Faeton, le système de gestion du permis de conduire (nouveau salto arrière double carpé pour les finances publiques) ou celui des cartes grises (bonheur sucré de tous les particuliers tentant de vendre leur véhicule), ou même le magnifique « cloud souverain » qui s’est terminé avec le feu d’artifice financier qu’on connait.
Néanmoins, et compte-tenu de cet historique aussi coûteux que navrant, il était raisonnable d’imaginer qu’une fois encore, l’État allait se gameler avec élan pour cette énième réalisation numérique et cramer une nouvelle piscine olympique de billets en provenance directe de la poche du contribuable. Si l’on évite les dizaines de millions d’euros de gabegie, on devrait malgré tout dépasser le million, sans que cette application puisse prétendre éviter des contaminations.
Parions cependant que la perte ne sera pas totale pour ceux qui récupéreront discrètement les données collectées…
Oui, certes, c’est impossible puisque l’État nous a assuré que cette application était carrée, propre sur elle. Conservons cependant un sain scepticisme, et ce d’autant plus qu’à la suite de cet échec attendu, observé et finalement lamentable, Cédric O, ragaillardi devant le désastre, veut maintenir le système étatique d’identité numérique fourni par l’État (comprenant notamment une reconnaissance faciale, comme en Chine, miam !).
Tout ceci est extrêmement rassurant, ne trouvez-vous pas ?
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Pour Thierry de Montbrial, le coronavirus devrait accentuer les directions déjà esquissées par le système international avant la crise. Il présente successivement le déclin américain face à l'essor chinois et le passage d'une mondialisation à l'autre.
- Vidéo / Monde, Etats-Unis, Chine , Géopolitique, Mondialisation, Vidéos géopolitiques sur Internet, Coronavirus COVID-19Der Fall hat zu Recht Lärm verursacht. Am 11. Juni gab die Geschäftsleitung des Automobilkonzerns PSA (Peugeot) die Ankunft von 531 polnischen Mitarbeitern im Werk Hordain (Nordfrankreich) bekannt. Es ging darum, die Nachfrage nach Nutzfahrzeugen zu bewältigen: Diese ist im Rahmen der Lockerungsmassnahmen stark angestiegen. Die Geschäftsleitung deutete auch die mögliche Ankunft von Arbeitskräften aus spanischen Standorten an.
Der Aufschrei kam unmittelbar, im Werk selbst natürlich, aber auch weit darüber hinaus: Bislang hatte PSA in solchen Fällen lokal angeworbene Zeitarbeiter eingesetzt, die mit einer Wiedereinstellung rechnen konnten. Ihnen wurde jetzt gesagt, dass sie bei Wiederaufnahme der Produktion mit einer dritten Schicht zuhause bleiben müssten, obwohl 230 von ihnen in dem Werk noch unter Vertrag, jedoch in Kurzarbeit waren.
Angesichts der wachsenden Wut und Empörung, und angesichts des Schreckgespenstes des « polnischen Klempners », der 2005 zum Sieg des Nein über den europäischen Verfassungsentwurf beigetragen hatte, legte der Wirtschaftsminister diskret dem CEO der Gruppe, Carlos Tavares, nahe, dass es klug wäre, den Rückwärtsgang einzulegen. Das hatte Erfolg: Am 13. Juni wurde erfahren, dass der Hersteller endlich seine « üblichen » Zeitarbeitskräfte in Anspruch nehmen würde und teilweise auf den Import von Arbeitskräften aus seinem Werk in Gleiwitz (Schlesien, Südpolen) verzichtete.
Zu diesem Zeitpunkt sind mehrere Bemerkungen erwähnenswert. Zunächst natürlich die Schädlichkeit der « Entsendung von Arbeitnehmern », ein Begriff, der in Brüssel zur Bezeichnung der vorübergehenden Beschäftigung von Personal aus einem anderen EU-Land verwendet wird. Diese zum Sinnbild für die EU gwordene Praxis ist so unerträglich, dass sie mehrfach geregelt wurde – aber das Prinzip bleibt: die Arbeitnehmer innerhalb der Europäischen Union in Konkurrenz zueinander zu bringen. Es versteht sich von selbst, dass z.B. die Arbeitgeber in Frankreich auf der Suche nach « Einsparungen » vor allem Arbeitskräfte aus osteuropäischen Ländern suchen.
Offiziell muss die Entlohnung mit der von einheimischen, lokal beschäftigten Arbeitnehmern identisch sein… aber die Sozialversicherungsbeiträge entsprechen denen des Herkunftslandes – ein Unterschied, der westlichen Arbeitgebern offensichtlich gefällt. Man sollte auch noch hinzufügen, dass die Bereitschaft für das Aufstellen von Forderungen nicht genau die gleiche ist, wenn man – wenn auch auf freiwilliger Basis – für einige Monate Tausende von Kilometern von seiner Heimat in ein Land versetzt wird, dessen Sprache und Arbeitskampftraditionen einem unbekannt sind.
Die Leitung von PSA behauptet ihrerseits, dass sie durch ein solches Vorgehen keine Einsparungen erzielt. Sie wollte wahrscheinlich nur den touristischen Charme des französischen Flanderns fördern…
Sie wagt es sogar, von « industrieller Solidarität » zu sprechen, da einige ihrer polnischen Mitarbeiter derzeit unterbeschäftigt seien. Dies ist ein neuerliches Kunststück der Verdrehung und sogar der Umwertung der Sprache. Der französische Präsident hatte schon einmal solche Umwertungen mit den Wörtern « fortschrittlich » und « Souveränität » versucht. Der jetzt verwendete Begriff der « Solidarität » bezieht sich normalerweise auf die gemeinsamen Kämpfe innerhalb der Arbeitswelt und wird nun zur Bezeichnung der Interessen des Kapitals benutzt.
Sobald sich die Wirtschaft verlangsamt, werden zunächst die Zeitarbeitnehmer draussen gelassen
Eine zweite Bemerkung betrifft die Praxis vor allem großer Konzerne, die Leiharbeit auszuweiten und praktisch zur Normalität werden zu lassen. Theoretisch ist dies für Fälle plötzlicher und vorübergehender Zunahme der Arbeit vorgesehen. Aber tatsächlich wird sie ständig auf ganz normale und vorhersehbare Produktionssituationen ausgeweitet. Und dies mit dem Ziel, eine « flexible » Belegschaft zu haben, deren Entlassung nichts kostet. Sobald sich die Wirtschaft verlangsamt, werden zunächst die Zeitarbeitnehmer (und die mit befristeten Verträgen) draussen gelassen. So ist es nicht notwendig, einen Sozialplan zu erstellen. Das Ganze geschieht ohne Aufsehen zu erregen.
Diese Zunahme der Prekarität ist zweifellos eine der brutalsten Ausdrucksformen des sozialen Krieges, den die Mächtigen gegen die Arbeitswelt führen. Im Fall von Hordain wäre es schwieriger gewesen, sie durch polnische Arbeiter zu ersetzen, wenn alle Arbeiter unbefristete Verträge gehabt hätten.
Viele politische Kräfte haben diese « Freizügigkeit von Personen » gelobt
Die dritte Beobachtung betrifft das eigentliche Prinzip der « Mobilität » von einem EU-Land zum anderen – eine « Mobilität », die seit langem als Vorteil angesichts der Arbeitslosigkeit angepriesen wird. Brüssel hat jahrelang nicht an Werbekampagnen gespart, indem es beispielsweise die « Chance » für einen rumänischen Arbeitnehmer hervorhob, einen Arbeitsplatz in Irland zu finden. Für junge Menschen, fügte die Kommission zynisch hinzu, sei dies eine großartige Gelegenheit, Erfahrungen zu sammeln. Und viele politische Kräfte haben diese « Freizügigkeit von Personen » gelobt, die untrennbar mit dem freien Verkehr von Waren, Dienstleistungen und Kapital – die von Geburt an zur Wirtschaftsgrundlage der Europäischen Union seit 1958 gehören – verbunden ist.
Tatsächlich ist es der Konzernleitung nicht verboten, eines Tages französische Mitarbeiter nach Polen oder anderswohin zu entsenden, wenn PSA aus Gründen der Dringlichkeit und Rentabilität dies für richtig halten würde. Dann wäre diese kontinentale Mobilität erreicht, die sich die Befürworter der « Vereinigten Staaten von Europa » erträumt haben, ganz nach dem Vorbild ihres Modells jenseits des Atlantiks: sich ständig von einem Ende des Kontinents zum anderen zu bewegen, je nach den « Arbeitsmöglichkeiten », die sich hier oder dort bieten.
Schließlich ist es wichtig, die Folgen für die Denkweise derjenigen zu beachten, die auf diese Weise in Konkurrenz zueinander gebracht werden. Natürlich sind die polnischen Arbeitnehmer in keiner Weise für die Strategie der Unternehmensleitung verantwortlich. Aber wie sollte man die Verzweiflung, die Erbitterung und die Wut hunderter Familien, die sich oft in unsagbaren Schwierigkeiten befinden, die mit einer Wiedereinstellung rechneten und die sehen, wie polnische Mitarbeiter « an ihnen vorbeigehen » nicht auch verstehen? Schwer zu verhindern, dass sich der Groll zuerst gegen diese wendet.
Wieder einmal wird die EU-Integration zum gegenteiligen Effekt beitragen: zu mehr Konkurrenz und Ressentiments zwischen ihnen
Das « Abenteuer Europa » sollte offiziell die Menschen einander näher bringen. Wieder einmal wird die europäische Integration zum gegenteiligen Effekt beitragen: zu mehr Konkurrenz und Ressentiments zwischen ihnen. Das „soziale Europa“ hört nicht auf, seine paradiesischen Aussichten zu offenbaren…
Am 28. Juni wird die erste Runde der polnischen Präsidentschaftswahlen stattfinden. Vielleicht könnte man vorschlagen, dass der Herr des Elysée-Palastes, der in Frankreich zum Klang der Europahymne gewählt wurde, seine Kandidatur dort erklärt. Ein Fünf-Jahres-Zeitvertrag in Warschau als entsandter Arbeiter, wäre das nicht etwas, Emmanuel?
Cet article Entsendete Arbeiter: Peugeot musste (teilweise) zurückrudern est apparu en premier sur Ruptures.
BCE avis de très fortes turbulences dans la zone ! Lire la suite »
The BBC plumbed the depths of hypocrisy in dressing up the final episode of the Salisbury Poisonings as a homage to Dawn Sturgess while systematically lying about the facts of her death, yet again to cover up the implausibility of the official narrative.
As I noted yesterday, the BBC drama appeared to show Charlie Rowley fishing the perfume bottle out of the charity bin at least two months ahead of when this really occurred, to make it more plausible that it had been dropped in there after the alleged attack on the Skripals. The question of how it had managed to sit in a charity bin for three months, when that bin was emptied regularly, was thus dodged.
The next alteration of a timeline by the BBC is just as crucial. The BBC had the discovery of the perfume bottle containing novichok happening before Sturgess’s death, whereas in fact the perfume bottle was not “discovered” until 11 July 2018, three days after Dawn’s death. The extraordinary thing about this is that the police had been searching Rowley’s flat intensively for “novichok” for over a week before coming across a perfume bottle sitting on the kitchen counter. As they were specifically looking for a phial of liquid, you would have thought that might have caught the eye somewhat sooner.
The final episode was more open in its attempts to provoke Russophobia than previous episodes, with images of Putin, Russia, and Boshirov and Petrov appearing. It is of course the case that the military, security service and arms manufacturing complex needs Russophobia to justify sucking away so much of our national wealth. So we should not be surprised this kind of propaganda is produced. We should also realise that those in the service of the elites that benefit from the political system will do everything they can to maintain the propaganda. It is possible to understand all of that, and still be very disappointed that so very many ordinary people fall for it. The sad fact is, propaganda works, and always has.
It is worth reminding ourselves that the Skripal incident was a propaganda initiative from day 1. The role of the Integrity Initiative and its Skripal group – in which the BBC was very much included – puts this BBC propaganda piece in its proper perspective.
I do not know what happened in Salisbury. I know that the British government story makes no sense whatsoever, and I know that the Russian government has not told us the truth about the identities of Boshirov and Petrov, otherwise their true identities would have been firmly documented and reported by now. What the Russians were doing remains a mystery, with possibilities ranging from assassination through liaison to extraction. What the British government was doing is equally murky, and whether the Skripals are willingly a part of MI6’s plans is by no means clear. Sergei’s continuing work for MI6 and his relationship with Pablo Miller are evidently key, while I suspect that Sergei’s role in Christopher Steele’s baroque, fabricated dossier on Donald Trump is probably the motive for the action.
The prosecutions of Julian Assange and Alex Salmond, and subsequently of myself, have stood in the way of my declared intention to make a documentary about the Skripal case, while the money you have so kindly contributed to my legal defence fund is almost as much as I needed to raise for the film. Attempting to counter the propaganda of the state while the state employs its legal mechanisms to drain your energy and resources is not easy. That is of course the standard lot of dissidents around the globe. It will not stop us.
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Voilà, ça y est, c’est officiel, c’est le déconfinement français. Et le déconfinement, c’est ♩ la joie des retrouvailles ♪ et le plaisir de partager à nouveau cet ♫ art de vivre français ♬ qui permet ce vivrensemble chaleureux à base de battes de baseball, de barres de fer, de couteaux, d’armes à feu festives, de combats de rue citoyens et d’expéditions punitives inclusives.
Oui, certes : il y a eu le sentencieux délicieux discours du Président de la République – celui où il a dit qu’on n’allait déboulonner aucune statue historique un peu avant que Sibeth Ndiaye rétorque en substance « bon, on va voir » – suivi du petit débat actuel sur l’opportunité ou non de relancer les statistiques ethniques, lancé par la même Sibeth – ce à quoi Marine Le Pen a répondu en substance « bon, faut voir »…
Résultat : la presse n’a pas consacré trop de temps pour les petits désagréments de certains quartiers subitement très émotifs de Dijon, petite ville provinciale française, capitale de cette moutarde qui est montée au nez d’une certaine communauté tchétchène lorsqu’elle a découvert que l’un des siens avait été malencontreusement tabassé par les dealers maghrébins locaux.
À mesure que parvenaient enfin aux rédactions parisiennes les informations en provenance des lointaines contrées dijonnaises, massivement relayées par des réseaux sociaux un peu moins prudes et germanopratins, la population française a pu découvrir le fond exact de la petite bousculade qui a eu lieu ce dernier week-end : plusieurs dizaines de personnes, se revendiquant donc Tchétchènes, se sont rendues, munies de différents objets contondants, dans le quartier des Grésilles pour vouloir y régler le petit différend avec les « dealers » locaux qui auraient passé à tabac un jeune Tchétchène.
Entre un blessé par balle dans la nuit de samedi à dimanche et un violent accident de la route dans la nuit suivante, on comprend que la capitale des ducs de Bourgogne a su retrouver son côté festif que le confinement avait quelque peu endormi.
Saisi par ces soucis de sécurité civile, le procureur de la ville a fait part de sa préoccupation devant ce qu’il a qualifié hardiment de « dérive inquiétante » : sapristi, des gens qui froncent violemment les sourcils dans cette belle cité d’habitude si calme, voilà qui peut effectivement déclencher une ferme inquiétude. Rassurez-vous cependant, ce n’est pas encore la guerre, juste des événements « très graves » qui n’ont pour le moment pas débouché sur des interpellations, tout ceci se déroulant de façon probablement trop feutrée et trop discrète pour que la maréchaussée ne sache exactement qui appréhender pour les rituelles questions d’usage et l’enquête de voisinage qui ne manquera pas de débusquer les petits freluquets auteurs de ces dérives préoccupantes.
Malgré tout, voilà qui nous rassure.
Et ce d’autant plus que cet événement est, bien évidemment, totalement unique, isolé et parfaitement maîtrisé. Ce n’est pas comme si le pays était en proie à des fusillades régulièrement (comme à Nice, Avignon, Nîmes, Perpignan ou Villeurbanne pour la semaine écoulée) ou comme si d’autres quartiers, eux aussi émotifs et un peu tendus suite à un confinement très strict, avaient eux-mêmes quelque peu perdu leurs repères républicains comme à Besançon.
Ces dérives inquiétantes dijonnaises amènent cependant quelques observations : on se demande pourquoi les braves Tchétchènes sont ainsi allés chercher directement les auteurs du tabassage initial, celui qui a donc mis le feu aux poudres dijonnaises.
Deux hypothèses tiennent la corde.
La première serait qu’ayant jugé la justice française grossièrement inefficace pour remettre à leur place certains impétrants un peu trop turbulents, ils aient donc décidé de faire eux-mêmes le travail qui lui incombait. Dans cette hypothèse, on pourrait presque imaginer que cette réaction constitue un petit appel du pied aux forces de l’ordre officielles de la République : peut-être ces dernières devraient-elles faire appel aux solides Tchétchènes pour débarrasser certains quartiers de leurs dealers ?
La seconde serait qu’en fait, il ne s’agisse que d’une petite bisbille essentiellement commerciale : les uns empiétant malencontreusement sur la zone de chalandise des autres, des frictions contractuelles seraient apparues et certains auraient cru bon de régler le différend transactionnel autrement que devant un tribunal républicain officiel. Là encore, on pourrait interpréter ceci comme une petite lacune de notre État à fournir des institutions efficaces pour calmer les troubles de voisinage…
En tout cas, devant ces faits divers de plus en plus violents, on peut raisonnablement en déduire la tendance globale impulsée par une crise économique qu’on redoute un peu plus profonde que ce que beaucoup envisagent pourtant. Or, comme dans toute crise, les profits de certains trafics seront plus âpres à récolter. Imaginer que ces tensions entre quartiers et communautés iront donc en grandissant n’est donc pas un pari particulièrement audacieux, surtout lorsqu’en face, les forces de l’ordre officielles semblent surtout tétanisées par la peur d’être taxées de racisme, leitmotiv indépassable de ces dernières semaines, et une bureaucratie gluante noyant la moindre opération dans un flot de procédures et de cerfas minutieusement agrafés à d’épais dossiers administratifs.
Le potentiel d’aggravation des tensions est heureusement annihilé grâce à l’ensemble de nos autorités qui, heureusement, veillent au grain et sauront faire les bons choix de société pour nous garantir cette sécurité indispensable qui justifie d’ailleurs les levées d’impôts chaque jour plus importantes dont le contribuable français s’acquitte en bêlant de bonheur.
D’ailleurs, les priorités ont été définies et les jalons sont posés : on ne va déboulonner que certaines statues, pas toutes, et on ne fera surtout pas de statistiques ethniques (sauf pour enfin montrer qu’existent des discriminations à l’embauche).
La République est donc sauvée.
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