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C’est un prix quelque peu élevé qui a été relevé pour cet ASUS ROG Gaming NUC, il s’agit certes d’une version musclée de l’appareil, mais cela positionne tout de même l’engin à un niveau de prix difficilement accessible.
Le ROG Gaming NUC en question est un modèle Core Ultra 9 185H avec un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070, 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage SSD NVMe PCIe. Autrement dit une version musclée du concept qui, pour rappel, reste dans un format très compact avec 27 cm de large, 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Si tout cela à évidemment un coût, il faudra vraiment qu’Asus excelle dans la réalisation de son produit pour que la machine tire son épingle du jeu. Sans cela, sans une réalisation exemplaire tant au niveau des performances que du refroidissement, le produit aura bien du mal a se positionner face à la concurrence.
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Car pour 2500€ aujourd’hui on peut avoir des machines assez sympathiques sur les segment portables comme des tours plus « classiques ». En portable il existe pas mal de matériels disponibles avec le même niveau de performances a priori, en tour Mini-ITX également. Si ces options n’auront évidemment pas la compacité de ce que propose le ROG Gaming NUC, ces engins proposeront d’autres avantages. Le « tout-en-un » du portable pour l’un. Des possibilités d’évolution plus avancées avancées pour l’autre. Des détails qui devraient parler aux joueurs les plus motivés pour assurer la pérennité de leur machine. L’engin d’Asus se retrouve donc dans une position assez inconfortable au final. Pas plus évolutive qu’un ordinateur portable et pas forcément beaucoup plus compacte qu’une solution Mini-ITX.
Il faudra vraiment que le refroidissement soit excellent en terme de températures pour assurer d’excellentes performances. Le bruit généré doit également être très limité pour que l’investissement ait du sens. La ventilation ne doit vraiment pas être trop présente à l’usage. Il faut impérativement que l’engin parvienne à se faire totalement oublier. Sans quoi j’ai bien peur que ce type de MiniPC soit restreint à un usage plus spectaculaire que pratique : pour des professionnels sur des salons, pour des usages embarqués où chaque centimètre compte, pourquoi pas. Pour un particulier, à ce tarif, je ne suis pas certain que ce soit le meilleur choix.
Le NUC 13 Extreme
C’est probablement pour cela que Intel avait choisi de déplacer le curseur d’encombrement de sa gamme vers des machines plus large lors de la sortie des NUC 13 Extreme. Des engins de 14 litres plus proches de la tour Mini-ITX que des MiniPC classiques comme les NUC Dragon Canyon en 8 litres. Ces derniers pouvaient embarquer une carte graphique classique et des solutions Compute Element. Ils proposaient donc une évolution sur plus de postes : processeur, circuit graphique, mémoire et stockage. La marque apportait alors son expertise et son réseau de distribution à des machines classiquement disponibles en Mini-ITX en passant par des artisans monteurs. Pas le meilleur format pour un particulier mais une excellente formule pour des pros.
Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070
Source : Videocardz
Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ? © MiniMachines.net. 2024.
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Velo AI est une startup assez classique qui témoigne du fort engouement pour le deux roues ces dernières années. Son idée, proposer un Copilot – c’est le nom de son produit – qui va permettre de surveiller le trafic derrière vous pendant que vous pédalez.
Personnellement, quand je grimpe sur un vélo, j’aime bien l’idée de me déconnecter. Si j’apprécie l’aide d’un GPS, j’aime également beaucoup le fait d’être loin de toute technologie. Mais l’idée de ce Copilot de Velo AI est assez intéressante et pourrait être utile pour certains utilisateurs.
Copilot c’est un petit boitier que l’on fixe à l’arrière du vélo, il propose deux lampes à LEDs rouges pour se signaler efficacement mais abrite surtout un Raspberry Pi Compute Module 4, une camera et une batterie. Cet ensemble permet de faire tourner une IA entrainée à reconnaitre les évènements qui se passent derrière vous. Une voiture vous colle d’un peu trop près ? Une alerte sera envoyée. Un dépassement est en cours, même chose. Le système Velo AI peut faire la différence entre un dépassement trop proche qui vous met en danger et un conducteur qui ne vous colle pas pour doubler.
L’alerte peut être donnée de deux manière différente. Soit avec un son spécifique qui signale à coup de bips les évènements en cours. Soit avec une liaison sur votre smartphone avec le Copilot Companion App disponible sur Android et iPhone pour projeter une vue très schématique de votre parcours et les éléments d’alerte. L’idée est donc de vous permettre de « sentir » la circulation derrière vous, d’être alerté en cas de dépassement douteux ou de véhicule en approche rapide.
Mais le dispositif jouera aussi le rôle de « Dashcam » et enregistrera vos trajets en vidéo FullHD. Ajoutant au passage des code couleurs sur les véhicules signalant le bon ou le mauvais comportement de leurs conducteurs. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder un passage d’un geste via l’application pour immortaliser des moments et même de partager le résultat via votre smartphone. Enfin, l’auto située derrière vous recevra des signaux lumineux en cas de comportement inapproprié : s’il vous colle de trop près ou si il commence à vous dépasser sans laisser l’espace de sécurité nécessaire.
Un prototype de 2021
Vela AI est capable d’identifier les deux roues, vélos, scooters et motos, afin d’éviter des accidents avec ce type de véhicule. Il n’identifiera pas les différents usagers de la route de la même manière ce qui vous laissera la possibilité de rouler en groupe de cycliste, par exemple, sans entendre des bips continuels. Le dispositif sait également identifier les piétons. Je ne suis pas sûr que le dispositif soit très utile dans une ville aux pistes cyclables très encombrées mais pour des trajets sur des petites routes départementales, pourquoi pas. Peut être que ce type de dispositif serait utile pour des déplacements avec des charges lourdes comme des vélos cargo, des remorques électriques et autres gros volumes ne permettant pas une vision facile de ce qu’il se passe derrière le conducteur.
Le choix d’un Raspberry Pi CM4 s’est fait en raison de sa capacité suffisante pour faire tourner Copilot mais aussi de sa maitrise énergétique. L’ensemble à une autonomie de 5 heures, ce qui correspond à beaucoup de trajets. L’ensemble mesure 9.2 x 9.5 cm pour 3.5 cm d’épaisseur, il pèse 330 grammes et se recharge en USB Type-C. Il est proposé à 399$ uniquement aux US pour le moment.
Source : Raspberry Pi
Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo © MiniMachines.net. 2024.
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Les Bons Plans du Week-End : 16/17/03/2024 © MiniMachines.net. 2024.
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Lors de la présentation du K8, je vous demandais avec beaucoup d’humour anglophone ce que serait la puce du futur NucBox K9. On connait désormais la réponse à cette question puisque l’engin vient d’être présenté sur le marché Chinois.
Coeurs | Fréquence P | Fréquence E | TDP | Cache | GFX | NPU | |
Core Ultra 5 125H | 14 (4 P + 8 E+ 2 LPE) | Max 4.5 GHz | Max 3.6 GHz | 28/64-115 Watts | 18 Mo | Intel ARC 7 cœurs Xe 2.2GHz |
2 x Intel Gen 3 Neural Compute Engines |
Il s’agira d’un Intel Core Ultra 5 125H, une puce Meteor Lake déployant 14 cœurs et 18 threads dans une combinaison de 4 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE. Cette solution mobile embarque un circuit graphique Intel ARC et proposera un petit NPU Intel pour piloter des tâches liées aux calculs d’IA. La puce serait ici limitée à un TDP de 65 watts… Ce qui est déjà beaucoup.
Le NucBox K9 se distingue donc du K8 qui propose un Ryzen 7 8845HS d’AMD même si les deux engins sont identiques d’un point de vue châssis. Des nuances sont évidemment présentes comme le passage d’un USB4 pour le K8 à un Thunderbolt 4 pour le K9. La machine sous puce Intel est fondamentalement calquée sur le même moule et offrira donc uniquement une nuance de processeur et des éléments qui en découlent.
On retrouvera donc deux slots SODIMM en DDR5-5600 pour monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 pour un stockage rapide. Pas de baie 2.5″ SATA3 sur ce modèle, faute de place. Le système de refroidissement occupe toute la partie inférieure de l’engin.
A ce propos, je suis tout aussi dubitatif sur ce placement que pour le modèle K8. Les câbles de la connectique, assez nombreuse, viennent coiffer l’extraction d’air chaud de la machine. Ce qui n’est clairement pas optimal pour un placement classique sur un bureau. Cela ne devrait pas poser de gros soucis en mode VESA une fois accroché à un écran, par exemple, mais pour une disposition à plat il faudra veiller à attacher les câbles et laisser l’air chaud s’évacuer librement. Ce qui ne sera pas forcément très simple.
En effet, à l’arrière du NucBox K9 on retrouve une ribambelle de ports : un Antivol type Kensington Lock, deux USB 3.2 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et l’arrivée d’alimentation 19V / 6.35A en 120W au format Jack. Un paquet de câbles donc, qu’il faudra dompter.
Sur la partie avant de l’appareil, le bouton de démarrage de l’engin, un jack audio combo 3.5 mm, le port Thunderbolt 4 et deux USB 3.2 Type-A.
On ne connait pas les tarifs de cette version NucBox K9 pour le moment, ITHome parle de 2599 yuans en précommande soit 335€ HT pour le modèle barebone livré sans mémoire, sans stockage ni système. La version 32Go / 1 To est, quant à elle, à 3769 Yuans soit 487€ HT. Ce qui correspond à un prix promotionnel puisqu’il est conditionné à des codes promos limités à 300 et uniquement valables pour les commandes en Chine1. On peut extrapoler a partir du prix du K8 qui est officiellement proposé à 467€ TTC en version barebone. Et à 605€ TTC en version 32 Go / 1 To. Des tarifs qui ont déjà largement dévissés puisque ces engins ont été présentés à des tarifs respectifs de 549€ et 699€ au début du mois de février. Le NucBox K9 sera livré sous Windows 11.
Le GMK NucBox K9 s’annonce sous Core Ultra et Thunderbolt4 © MiniMachines.net. 2024.
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Plus musclée que le précédent modèle sorti en 2022, la InkNote X Color est une liseuse ressemblant fortement à une tablette Android classique mais qui exploite de l’encre numérique couleur.
Cette nouvelle version de 1.3 pouces embarque un SoC ARM Mediatek Dimensity 900. Une puce qui développe 8 cœurs composés de 2 ARM Cortex-A78 à 2.4 GHz et 6 Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G68 MP4. Le précédent modèle de cette solution, lancé il y a deux ans, employait un Helio P35 beaucoup moins puissant. Je ne sais pas si la performance globale est l’argument majeur pour ce type d’appareil. Son écran Kaleido 3 ne lui offrira pas vraiment une interface de rêve pour le jeu vidéo. Mais c’est une assurance d’un peu de pérennité d’un point de vue matériel, surtout pour un engin livré sous Android 13.
Pour le reste, c’est un copié collé du précédent modèle, la InkNote X Color propose toujours 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base, extensibles avec un lecteur de cartes MicroSDXC. On retrouve deux cameras en 8 MP au dos et 5 MP en frontal, un lecteur d’empreintes digitales et un port USB Type-C qui servira à transférer des données et recharger la batterie 4000 mAh.
La dalle Kaleido 3 proposera une densité plus importante avec 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleur. Quelques 4096 coloris seront disponibles avec un rafraichissement plus élevé que la liseuse de base mais encore insuffisant pour des usages ludiques ou vidéo dans de bonnes conditions. Un support de stylet actif sera également proposé.
La campagne de promotion du précédent modèle
On ne sait pas encore si cette InkNote X Color sera proposée en Europe. La précédente était passée par la case du financement participatif. Le nouveau modèle est en tout cas annoncé en chine à partir de 4799 Yuans soit environ 613€ HT.
Source : Notebookcheck
Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur © MiniMachines.net. 2024.
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Quelques témoignages de première main, des commentaires de billets et autres remarques faites sur divers forums, tout cela m’a intrigué. La console Steam Deck ne rentre pas dans les cases habituelles des produits pour « Gamers ». Elle n’est pas sous Windows mais exécute un Linux sur-mesure. Elle ne cherche pas à briller avec des caractéristiques délirantes mais fait plutôt des compromis techniques. Des éléments qui ne collent pas avec l’image « haut de gamme » du matériel destiné au jeu habituel. Pourtant, ces éléments n’ont pas empêché son succès.
Ce constat m’a orienté vers un aspect de la console que je n’avais pas saisi jusqu’alors. Le Steam Deck est plébiscité par un public assez classique, des joueurs PC souvent déjà bien équipés en matériel. Mais la raison pour laquelle ils ont choisi d’investir dans un Steam Deck est un peu inattendue.
« Je n’avais pas réellement joué autant depuis des années. » C’est en substance ce que disent de nombreux messages butinés sur la toile sur des forums généralistes ou spécialisés. On y retrouve des acheteurs ravis de leur console pour la simple et bonne raison qu’ils sortent d’un tunnel parfois très long d’abstinence vidéoludique. Avec des catalogues de jeux jamais lancés, savamment accumulés sur leurs divers comptes depuis des années. Des tonnes de « j’y jouerais plus tard » contrecarrés par une vie professionnelle devenue plus exigeante, ou une simple vie d’adulte. De nombreux utilisateurs redécouvrent le plaisir de jouer sur PC grâce à leur console portable.
Quand je regarde mon propre catalogue de jeux sous Steam, GoG ou Epic, je croise des titres étranges. Des noms qui m’évoquent des choses, d’autres sans aucune consistance dans ma mémoire. Et puis, de loin en loin je vois des jeux qui sonnent comme des regrets. Des titres que j’aimerais finir, d’autres que j’aimerais lancer. Un Disco Elysium par exemple. Un « piège à temps » qui me hante à moitié car je sais que je ne pourrais pas le terminer. Faute d’avoir la place dans un emploi du temps déjà trop chargé. Et je louche sur ces consoles PC à mon tour car si elles ne proposeront pas un niveau de performances suffisant pour lancer les titres du futur, elles seront à même de rattraper le passé.
En plus de la détente et du plaisir que le jeu propose, il y a ce sentiment de retrouver un peu de temps à soi. Du temps libre. Des minutes gagnées au détriment d’autre chose et en particulier du trou noir des réseaux sociaux. Comme si on avait trouvé une formule magique, un artefact assez puissant pour faire bifurquer des minutes à nouveau pour soi au lieu de les perdre chez les autres. Un flux de temps perdu jusqu’alors dans des labyrinthes aux couleurs d’Instagram, de Youtube ou de leurs complices. Assez de temps pour finir des jeux. Chose qui, pour certains, n’avait pas été possible depuis des lustres. Un internaute me concède qu’il avait pu jouer « un peu pendant le confinement ». Tout simplement parce que les heures de transport s’étaient transformées en temps de jeu. « Mais depuis je n’avais pas lancé une seule partie ». D’autres indiquent avoir du tirer un trait sur leurs loisirs PC et console pour des raisons classiques de parentalité. « Difficile de trouver le temps de jouer tout seul quand on se retrouve avec un petit ». Et retrouver un peu de ce loisir avec ce format ultramobile qui occupe des interstices dans la parentalité.
Le bureau de Goston
L’arrivée du Steam Deck – et probablement des formats équivalents chez les concurrents – a changé la donne. Non pas que ces parents ou adultes n’aient pas déjà une console mobile comme la Switch de Nintendo, un ordinateur portable capable de lancer des jeux gourmands ou une machine de bureau encore plus performante. Simplement les éléments nécessaires au jeu ne s’alignaient plus forcément ensemble. Le catalogue de la Switch ne correspond pas à tous les moments, les formats classiques du monde PC ne sont pas forcément pratiques au quotidien tout comme le côté « Windows » peut avoir quelque chose de rébarbatif. Et, plus simplement, certains titres de jeux PC ne peuvent pas être joués dans toutes les conditions.
Un nouveau possesseur de Steam Deck
« En ce moment c’est pas mal de rendez-vous en salle d’attente avec mon fils » me confie un Steamdeckeur. « Et j’apprécie ma console en salle d’attente, j’ai pu avancer dans des titres qui me faisaient vraiment envie depuis des années. » Ce fond de catalogue de jeux à nouveau accessibles est un des attraits les plus puissants de ces consoles PC. Ces titres amassés au fil des ans, au gré des promotions, est devenu un sujet de plaisanterie en ligne. Beaucoup d’utilisateurs des plateformes Steam, GoG ou Epic ont fini par accumuler des dizaines et des dizaines de jeux. Des catalogues qui représentent des mois et des mois de loisir intensif pour juste finir les quêtes principales… Et énormément de ces titres, payés au gré d’un rabais ou de soldes, ne sont finalement jamais lancés. Certains me confient qu’ils ont l’impression d’un excellent retour sur investissement avec ce nouveau format de machine à cause de cet accès à ces archives.
Death Stranding est un bon exemple, ce jeu particulier est revenu plusieurs fois pendant que j’interrogeais des joueurs. Avec une phase d’introduction assez longue et parfois rebutante, le jeu était abandonné assez vite à cause d’une vie de famille. Le côté répétitif de certains passages, l’ambiance assez monotone… « Quand on joue en tant que parent c’est avant tout pour se divertir rapidement » me confie en substance un internaute. On veut se plonger dans une ambiance et avoir un retour immédiat en tant que joueur. Les titres qui réclament un investissement trop long et parfois trop complexe posent alors problème. On aimerait s’y plonger mais on n’a pas le temps de le faire. Le format console arrive alors comme une alternative, un moyen de se plonger petit à petit dans le scénario. Au final, le cap de ce début très particulier de Death Stranding a été surmonté grâce au Steam Deck.
A propos du Steam Deck
L’autre élément intéressant dans cette redécouverte des titres déjà en la possession des joueurs et liée au fait que l’engin n’est pas taillé pour les titres les plus récents. Cela pousse à lancer des jeux anciens, à redécouvrir des pépites. A comprendre pourquoi tel ou tel titre est toujours vu comme un phénomène ou une œuvre majeure. Faute des entrailles nécessaires à hacher des kilos de pixels chaque seconde, le format surprend à offrir autre chose. Retrouver une petite dose de nostalgie qui plane sur des titres mythiques. Des jeux que l’on retrouve alors dans une très agréable jouabilité. Tout cela mélangé avec un sentiment rédempteur. Celui de rentabiliser des achats précédents honteusement accumulés sans y avoir touché. Un internaute me confie n’avoir jamais pu finir certains de ces jeux mais n’avoir jamais pu en commencer d’autres ajoutés dans son panier sur un coup de tête. Des titres ayant pris la poussière par la très pardonnable faute d’un bébé arrivé entre deux sauvegardes.
Et voilà que la console permet de retrouver ces univers au gré d’un petit break, d’une pose aux toilettes ou d’une soirée canapé. On m’explique que cette capacité de sortir sa console pour une petite demie heure chronométrée, de pouvoir la mettre en pause à tout moment sans se poser de question mais aussi de ne pas être interrompu par l’objet lui même, change la donne. C’est un tout autre exercice qu’une séance devant un PC où la nécessité de s’attabler devant sa machine impose un autre rythme. Quand ce n’est pas une énième mise à jour ou les alertes en provenance de votre boite mail, de réseaux sociaux ou autres qui vous sortent de votre envie de jouer.
Et ce genre de témoignage est fait spontanément en ligne. Dans des commentaires variés et déclinés à l’envi. Sur le ton de l’humour la console est mise en avant comme une manière de dédramatiser les heures de veille de la parentalité. Un passage de cap qui est bien identifié comme un abandon du loisir qu’est le jeu vidéo. Tout cela est à prendre au second degré bien entendu, mais l’objet permet tout de même de ne pas sombrer dans une certaine déprime. Des jeunes parents qui n’ont pas à faire une croix sur une partie importante de leur vie. Certains se sont rencontrés sur des jeux en ligne. Ils ont emménagés avec leurs consoles ou leur PC en continuant de jouer ensemble en ligne et se retrouvent privés de ce loisir. La console PC devient alors une solution de repli. Elle permet de faire un break en tant que parent. Une petite partie de 10 minutes avant de laisser l’engin sur la table avec un petit mot pour que son conjoint puisse la retrouver pendant une sieste du nouveau né. « Histoire de se vider la tête. » Et le couple d’avancer sur un Rogue-lite joué en duo. Des cap franchis à deux, des decks accumulés, des runs partagés… Autant d’expérience passées en commun dans un canapé qu’en solo à tour de rôle quand le moment s’y prête. « Je me suis vue jouer à Celeste avec la cuillère dans la bouche » me confie une jeune maman qui finissait des petits pots de bébé entamés comme goûter. Son partenaire de jeu et jeune papa étant occupé à changer l’enfant après lui avoir dit qu’il n’arrivait pas à passer ce niveau. Des travaux de couple partagés en somme.
Je vois également le bouche à oreille fonctionner à plein sur ce thème. Un acheteur redécouvre les joies du jeu en postant un commentaire pour expliquer qu’il a lancé une petite partie de tel ou tel titre sur sa console, assis à une table avec un café pendant que son bambin s’éclate sur les tremplins d’une salle de jeu urbaine. « Autant de temps récupéré sur des heures de scroll débile sur des réseaux sociaux » m’explique t-il. Le smartphone rangé dans la poche c’est la console qui est privilégiée dans ces nouveaux moments de liberté. Ce type de commentaire fait mouche, d’autres témoignages sont lus et des joueurs ne jurant d’habitude que par les mégahertz et leur sainte carte graphique ouvrent les yeux sur le potentiel de l’objet dans leur propre quotidien. L’effet boule de neige se fait alors largement sentir.
Je ne sais pas si les décisionnaires qui ont appuyé sur le bouton Go pour lancer les opérations du Steam Deck chez Valve ont eu conscience de ce potentiel pour leur appareil. Ou si, inconsciemment, le format est simplement né d’un fantasme de réponse à un manque qu’ils ressentaient eux même comme joueurs. Mais le pari est réussi. La console a créé un marché en comblant ce vide que les appareils classiques ne savaient pas gérer. Lire le témoignage de trois trentenaires qui bossent ensemble dans la même boite et qui se covoiturent à tour de rôle chaque matin est assez édifiant. Pendant que le premier conduit, les deux autres jouent. Le conducteur change chaque matin, les joueurs aussi. Un rite mis en place assez vite et qui a poussé les différents protagonistes à investir dans des solutions pour recharger les consoles sur l’allume cigare. Le jeu est devenu un rituel pour eux, faisant passer ce moment auparavant déplaisant du « auto-boulot-dodo » en un « ludo-boulot-dodo » bien plus agréable. Et l’un de m’expliquer qu’il retrouvait là ses années passées, quand, plus jeune il jouait avec ses copains de lycée ou de FAC. Que la console créait de l’émulation et de la camaraderie au lieu d’isoler les joueurs. De grands éclats de rire et une arrivée au boulot de bonne humeur.
Canapé + Steam Deck par Rob Allen
Un détail qui n’a pas échappé à d’autres parents qui, au lieu de voir leur enfant s’enfermer pour jouer dans une chambre, ont préféré l’orienter dans cette autre voie. Le Steam Deck devenant alors un objet partagé en famille. Avec, parfois, quelques disputes mais également là encore des moments d’émulation. Et la possibilité plus facile de mettre l’accent sur certains jeux ou de limiter les heures d’usage. Certains me confiant même y prendre du plaisir alors que le jeu vidéo ne leur a jamais vraiment parlé. D’autres parents de trouver un modèle intéressant par rapport à leur propre pratique du jeu. Difficile de reprocher à un ado de jouer très longtemps si on passe soi même des heures devant son écran. Les nouveaux parents sont dans des dilemmes complexes vis à vis de leurs loisirs. Le format console ne résout pas tout mais il permet une approche plus familiale du jeu, moins enfermée qu’une tribu éclatée devant autant d’écrans.
J’ai toujours vu le Steam Deck comme un bon alignement de planètes pour Valve. Une console qui est née au bon moment avec d’excellents choix techniques. Des choix différents de la concurrence qui a toujours voulu soigner son image avec des arguments techniques sonnant comme des superlatifs inutiles. Grosses définition, gros processeurs, plus de ceci ou de cela. Valve a vu simple et juste, ce n’est pas la puissance de cet objet qui en fait le succès. C’est son approche. La marque a capté un besoin qui était dans l’air du temps et en a fait un outil véritablement pertinent. C’est là la clé de son succès.
Un grand merci à Thomas pour son aide pour ce billet.
Steam Deck : une console de parents ? © MiniMachines.net. 2024.
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On connaissait les modules de 8 et de 16 Go, celui de 12 Go est tout neuf. Ces modules SODIMM DDR5-5600 présentés par Crucial sont une alternative intéressante qui se positionne entre les deux capacités classiques du genre.
Avec ces barrettes il sera possible de passer un portable ou un MiniPC équipé de deux slots SODIMM DDR5 en 12 ou 24 Go de mémoire vive. Possible également de transformer un portable avec un seul emplacement et 4 ou 8 Go de mémoire soudée en une version 16 ou 20 Go de mémoire vive. Les machines disposant de 4 slots SODIMM DDR5 pourront grimper jusqu’à 48 Go.
Prévus pour la fin mars, ces modules Crucial seront proposés en simple ou en kit de deux. Le module 12 Go DDR5-5600 est déjà listé sur Amazon France à 59.99€ mais pas encore disponible. Le kit n’est pas encore annoncé sur Amazon France mais il est listé à 87.99£ sur la version Anglaise du marchand soit environ 117€ TTC si on applique le même ratio que la différence entre le prix de la 12 Go en Livres et en Euros. Mais ce n’est clairement pas une méthode fiable t il faut garder en tête le fait que la mémoire fluctue énormément chaque jour.
Les prix de la SODIMM DDR5-5600 de la marque en 16 Go est de 72.73€ en France et le kit 32 Go en 2 x 16 Go DDR5-5600 est à 123.43€ aujourd’hui.
Modules de SODIMM DDR5-5600 | Prix |
8 Go | 48,82€ |
12Go | 59,99€ |
16 Go | 72,73€ |
2X8Go | 119,46€ |
2x12Go | 87.99£ |
2x16Go | 123,43€ |
Le tarif de la solution 2 X 12 Go est affiché en Livres faute de référent en France. On peut voir ici que pour la solution 12 Go, cela permet de se positionner entre les 8 et 16 Go avec une alternative de tarif intéressante. Pour qui veut construire une machine pas forcément si haut placée en mémoire, c’est une proposition qui peut avoir du sens. Reste qu’avec les échos actuels de flambée des tarifs de la mémoire et du stockage, ce genre de solution ressemble à du « Damage Control ». Le fabricant veut sans doute permettre à ses clients de continuer à garder une même enveloppe de tarif psychologique malgré un équipement légèrement dégradé.
Source : Videocardz
Crucial présente des modules SODIMM DDR5 en 12 Go © MiniMachines.net. 2024.
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Avec le Paperlike Color 12, la marque Dasung veut proposer une dalle mobile de 12 pouces qui pourra vous accompagner partout, et même en extérieur, sans craindre les reflets.
Profitant d’une dalle Kaleido 3 Color, cet écran mobile est annoncé en chine pour 4999 Yuans, soit 635€ HT, ce qui n’est pas donné mais beaucoup moins cher qu’anticipé. Les tarifs de Dasung étant en général très haut placés. En témoigne cet écran sédentaire de 25.3″ en niveau de gris annoncé en 2023 à 1900€ HT. Une version couleur du même écran fixe a été lancée aux prix publics oscillant entre 1730 et 1850€.
La marque est connue pour ses moniteurs exploitant des dalles à encre numérique. Des produits très haut de gamme et souvent réservés à un marché professionnel. Rares sont les marques à s’aventurer dans ce genre de produits, ce qui n’offre pas beaucoup de résistance concurrentielle à la marque. La percée de l’encre numérique couleur semble donner de nouvelles ambitions à Dasung qui lance ce format plus mobile.
Le Paperlike Color 12 proposera un éclairage frontal mais son principal atout sera de pouvoir fonctionner même dans une ambiance très lumineuse grâce à la réflectivité du procédé d’encre numérique. Evidemment, ses couleurs seront un peu délavées face à une dalle IPS ou OLED, sa réactivité sera moindre également, mais pour certains usages, ce type d’affichage sera parfait. La consultation de documents, de plans, de schémas techniques pourront se faire dans toutes les conditions. Ajouter cet écran 12″ à un ordinateur portable et vous aurez un poste de travail très reposant pour consulter des données toute la journée.
Les 4096 couleurs disponibles sur la dalle ne seront pas parfaites pour afficher une image ou un film mais pour distinguer des circuits différents sur un plan d’architecte cela sera bien suffisant. La définition du mode couleur n’est pas annoncée mais l’écran mobile proposera un 2560 x 1600 pixels en niveau de gris. Les modes colorés sont en général sabrés niveau définition mais devraient rester assez élevés en ratio au vu de la diagonale proposée. Le rafraichissement, sans être parfait, sera suffisant pour afficher des vidéos avec des artefacts et des perturbations dans l’image pour les scènes les plus rapides. L’objectif n’étant pas de prétendre à un rendu « cinéma » mais plutôt de vous laisser la possibilité de scroller sans vous brûler les rétines ou de pouvoir regarder une vidéo pour vous guider dans une tâche.
Le Paperlike Color 12 mesure 28.83 cm de large pour 19.61 cm de haut et 5.3 mm d’épaisseur. Il pèse 439 grammes et s’alimente en image comme en énergie grâce à un seul port USB Type-C DisplayPort et Power Delivery. Pour le moment, il n’est prévu qu’en Chine mais il pourrait être disponible à l’import ou trouver son chemin vers l’Europe à terme.
Source ITHome via Liliputing
Dasung Paperlike Color 12 un écran mobile à encre colorée © MiniMachines.net. 2024.
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Le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router n’est pas vraiment un nouveau produit. Son développeur et fabricant a en effet sorti sa carte mère il y a un an sous forme de kit avec des antennes pour une intégration très MacGyverienne de l’ensemble.
Un produit qui réclamait donc quelques bons soins et attentions pour se transformer en un routeur classique. L’idée de le proposer dans un format complet est donc venue à l’esprit de ses concepteurs et voici que le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router est né. Un objet qui ressemble beaucoup aux autres modèles du marché. Design angulaire, antennes Wi-Fi imposantes et connectique d’un côté pour LEDs clignotantes de l’autre.
Vendu 35€ plus quelques euros de port, le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router propose du Wi-Fi6 et trois ports Ethernet Gigabit dans une version prête à l’emploi très classique d’un engin de ce type. A l’intérieur, on retrouve la même puce que la version carte à savoir un SoC Triductor TR6560, un double coeur Cortex-A9 cadencé à 1.2 GHz associé à 512 Mo de DDR3 et un stockage de 128 Mo SPI NAND. Des antennes en 5 GHz et 2.4 GHz fonctionnant par paires sont pilotées par un chipset TR5220 de la même marque. Pas de port USB sur le routeur, pas de stockage secondaire, la possibilité de monter une alimentation POE via un module complémentaire et 6 broches de contrôle UART. Un bouton WPS externe et rien de plus. Le prix de l’ensemble explique sans doute ces choix limités.
L’intérêt de cet accessoire est plutôt lié au système embarqué puisqu’il s’agit d’un fork d’OpenWRT signé par Banana Pi et adapté à cette machine et ses composants. Sur le papier, la partie logicielle est donc intéressante puisque très documentée. En pratique, je n’ai absolument aucune idée de la possibilité laissée à l’utilisateur de la modifier et l’adapter à ses besoins. Les puces Triductor ne sont pas les plus connues du marché. Du coup, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Niveau sécurité des données ? Suivi et documentation dans le temps par rapport aux puces employées ? Je n’en suis pas certain.
Source : CNX Software
Banana Pi BPI-WiFi 6 Router : un routeur sous « OpenWRT » à 35€ © MiniMachines.net. 2024.
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Rien ne change d’un point de vue format, le MeLE PCG02 Pro de 2024 est identique au modèle de 2022. Simplement la puce embarquée n’est plus la même et le nouveau modèle profite des avancées d’Intel proposées par la gamme de processeurs Alder Lake N.
On reste sur une des minimachines les plus compactes du marché malgré la présence d’une dissipation purement passive. Le MeLE PCG02 Pro mesure toujours 14.6 cm de long pour 6.1 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format de poche et facilement escamotable pour être intégré dans tout type de de dispositif. Ce qui change, c’est donc la gamme de puces avec un Intel N100 plus performant et une mémoire plus rapide. Le nouveau modèle embarque de 8 à 16 Go de LPDDR4x-4266 quand les précédents étaient au mieux en LPDDR4-2933. Le stockage fait toujours appel à un eMMC 5.1 livré en 128 ou 256 Go. Pas des capacités folles, donc, mais l’objectif premier de ce genre de machine est une intégration pour des usages assez simples et notamment par des pros. Malheureusement pour ce nouveau modèle, il ne sera plus possible d’ajouter un SSD à l’intérieur. Le port M.2 2280 NVMe PCIe compatible SATA 3.0 présent dans la précédente référence a tout simplement disparu !
La connectique ne bouge pas avec toujours la ribambelle de ports : deux sorties HDMI 2.0, deux USB 3.2 Type-A, un Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Antivol type Kensington Lock et une alimentation via un port USB Type-C en 12V/2A. Le module Wi-Fi évolue passant d’une solution 5.0 et Bluetooth 4.2 à une solution Bluetooth 5.0.
La marque propose toujours un boitier en plastique et non pas en métal. Ce qui est très bien pour le module sans fil mais très étonnant pour la partie fanless. Le processeur est simplement en contact en interne avec un petit dissipateur en métal et le tout enfermé dans un boitier en plastique ajouré. Je suppose que l’objectif de MeLE ici est vraiment de contenter uniquement des usages basiques : affichage de films ou de pages web, bureautique basique… Le stockage en eMMC est tout de même un frein majeur dans les usages possibles de ces machines.
La disparition du SSD M.2 étant à mon avis plus lié à des soucis de chaleur qu’a des problèmes d’encombrement. Le choix de MeLE est donc de poursuivre avec un châssis en plastique parce que c’est suffisant pour ce type de processeur mais ce n’est pas vraiment un choix glorieux. Avec un boitier en métal, il aurait probablement été possible de proposer un stockage amovible mais cela aurait également augmenté le tarif de l’engin.
Dernier point, si le système est toujours livré sous Windows 11 Pro, MeLE ne précise plus la compatibilité avec Ubuntu et Debian. Pour le moment, l’engin n’est pas dispo en France, sur Amazon, seul le modèle sous Celeron N5105 est listé. Mais il devrait bientôt y apparaitre, je suppose.
Le modèle Intel N100 est bien disponible et lancé à 299.99€ chez nous en vbersion 8/256 Go.
MeLE PCG02 Pro : Plus gros mais compatible M.2 2280 NVMe (MAJ)
Source : Fanlesstech
Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2 © MiniMachines.net. 2024.
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La Volla Tablet est une solution qui va être proposée en financement participatif sur Kickstarter en avril prochain. Elle a la particularité de se projeter dans un avenir sous Linux même si elle sera au départ livrée sous Android.
Volla est une société Allemande qui propose des smartphones, la marque a décidé d’aller plus loin et de vendre la Volla Tablet, une solution au départ assez classique qui propose une dalle de 12.3 pouces en QHD compatible avec les stylets à plusieurs niveaux de pression. Elle sera pilotée par un SoC Mediatek Helio G99. Une puce composée de deux cœurs Cortex-A76 capables de grimper à 2.2 GHz et de six Cortex-A55 à 2 GHz. La partie graphique est, quant à elle, confiée à une solution Mali-G57 MP2. Cette puce sera accompagnée de 12 Go de mémoire vive non détaillée (probablement de la LPDDR4x-4266) et d’une base de 256 Go de stockage.
On sait que l’ensemble sera proposé avec un module Bluetooth et Wi-Fi mais sans le détail de ceux-ci, une option 2G/3G/4G sera également possible. Le tout sera intégré dans un châssis en aluminium avec quatre enceintes et les habituels systèmes de capteurs photo (13 et 5 MP au dos et 5 MP en façade) et audio du format. Un clavier détachable sera proposé en option. La batterie annoncée est une 10 000 mAh.
Le tout sera piloté par Volla OS, une version modifiée par une légère surcouche d’Android… Mais ce qui différencie surtout la Volla Tablet des concurrentes sera la possibilité de basculer l’OS vers Ubuntu Touch comme système alternatif grâce à une option permettant de gérer deux systèmes au démarrage. On n’a pas de date de livraison pour le moment et encore moins de prix. Les possibilités offertes par Ubuntu Touch sont également assez floues. On ne sait pas vraiment quels éléments seront pris en charge matériellement par la puce.
Cette idée d’une tablette Android que l’on pourrait basculer vers Linux est une requête faite par de nombreux lecteurs depuis de longues années. Le nombre de tablettes et autres dispositifs Android abandonnés par les constructeurs après quelques mises à jour est une honte autant économique qu’écologique. Ces appareils délaissés se transforment petit à petit épaves échouées et délaissées par les utilisateurs. Faute de mises à jour, elles deviennent dangereuses ou inexploitables d’un simple point de vue logiciel alors que leur matériel est toujours parfaitement opérationnel. L’idée de cette Volla Tablet parait encore totalement illusoire mais devrait être la norme chez les constructeurs. Chacun d’eux devrait s’engager à libérer leurs matériels vers des systèmes plus ouverts et accessibles aux utilisateurs au bout de leur garantie. Cela de manière à assurer à leurs clients la possibilité de continuer à les exploiter.
Source : Volla via Liliputing
Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch © MiniMachines.net. 2024.
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Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.
Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.
Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.
Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.
Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.
Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie.
Source VideoCardz
Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.
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On se souvient du HatDrive! présenté en novembre 2023, cette extension au format HAT a été une des premières à proposer d’exploiter un SSD M.2 NVMe PCIe sur un Raspberry Pi 5. La marque pouruit son travail autour de ce concept et propose 5 nouvelles cartes dans le même esprit.
Orientées autour du stockage mais également de cartes d’extension AI ou de connexion réseau, ces nouvelles extensions PineBerry proposent une gamme très complète de produits.
On retrouve donc dans ce listing :
HatDrive! 2023 / HatDrive 2024 V2
Au passage, PineBerry fait évoluer sa carte d’origine avec une version plus « aérée » qui offre une encoche dans le PCB pour permettre une exploitation plus facile des connecteurs MPI CSI et DSI. Toutes ces options PineBerry sont intéressantes pour conserver un montage compact autour du format de base des Raspberry Pi 5.
Touts ces cartes sont en précommande chez Pineberrypi.com
PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.
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Les portables SecureBook ne sont pas les machines de monsieur et madame tout le monde. D’ailleurs, même si ils étaient mis en vente pour le grand public, personne n’en voudrait. Il s’agit d’un de ces nombreux produits destinés au marché carcéral américain. Des produits que l’on reconnait facilement parce qu’ils sont… transparents.
Un magnétophone transparent, sans fonction d’enregistrement
L’administration US juge plus pratique de forcer des fabricants spécialisés à proposer des produits employant des plastiques transparents plutôt que d’implanter des yeux à rayons X aux gardiens. Voir au travers d’un de ces engins permet de voir si aucun produit illégal y transite. Cela permet également de voir la différence entre les machines. Le magnétophone ci dessus existe en deux versions. La première en plastique classique avec une possibilité d’enregistrer. La seconde en plastique transparent sans bouton Record. En enlevant cette fonction, on est sur que la voix d’un détenu ne puisse pas sortir sans être contrôlée par l’administration. Eviter que des ordres directs d’un chef mafieux à ses hommes puissent être donnés. Cela permet également de créer un marché spécifique, facile à identifier, de produits qui ont le droit d’être vendus et utilisés en prison. Au passage, les détenus qui souhaitent ces produits sont forcés de les acheter au prix fort au système pénitentiaire… De nombreux produits « transparents » sont ainsi proposés à ce public captif : téléviseurs, liseuses, lecteur de CD, casques audio, radios… et même machines à écrire.
Une radio transparente
Tout ces appareils sont collectionnés, certains apprécient leur design transparent et si ils n’ont pas envie de s’en servir, ils aiment apercevoir les entrailles de ces machines. Si la justice US a décidé de cette transparence, c’est évidemment pour des raisons de sécurité et de contrebande. Mais pour d’autres, cela provoque sans doute une certaine émotion esthétique.
Evidemment, l’informatique est au programme. Beaucoup de détenus essayent de passer des diplômes pendant leur incarcération et y parviennent grâce à des programmes d’enseignement spécifiques mais également des cours « classiques ». Ces cours étant devenus dématérialisés pour la plupart, il leur faut un outil informatique. C’est là que les « SecureBook » entrent en action.
Cette gamme d’ordinateurs portables a été pensée de A à Z pour être sécurisée. Le BIOS est protégé, la machine n’offre pas de liaison vers l’extérieur, elle embarque un matériel un peu vieillot qui se justifie amplement par les usages limités qu’elle est censée octroyer. Sa connectique est ultra limitée avec aucun port USB, sa mémoire est soudée et… l’engin n’avait pas de stockage interne. Il n’est pas vraiment question que ce SecureBook puisse être volé et atterrisse dans une cellule non prévue pour son usage. Il n’est donc possible de s’en servir que sur un dock fixé dans un lieu identifié. Personne ne voudrait évidemment d’un engin pareil. D’autant que ces engins sont vendus probablement au prix d’un portable haut de gamme aux détenus.
Il y a peu, un de ces SecureBook 5 s’est retrouvé dans la nature. Un internaute l’a acheté sur Ebay et s’est pris au jeu de le hacker. Un challenge intéressant puisque le constructeur a tout fait pour le rendre impénétrable. Son BIOS, par exemple, avait la capacité de se remettre « par défaut » à chaque démarrage. Empêchant ainsi d’altérer sa séquence de démarrage. Son absence de stockage était également un gros challenge et le fait que l’engin n’ait aucune connectique classique un véritable casse tête. Cependant, @zephray_wenting est parvenu à ses fins. Il a d’abord été nécessaire de trouver le mot de passe du BIOS puis de remplacer la puce physique de celui-ci à chaud1. Il a ainsi pu modifier la machine de manière à lui faire conserver ses réglages en mémoire. Il a également fallu souder un hub USB sur l’engin et trouver un disque dur compatible. Une liste limitée de modèles spécifiques agréés par le BIOS étant obligatoire.
Le Hub USB soudé sur la carte mère
Tout cela a été documenté sur un long thread sur Twitter qui n’est plus accessible car son auteur a depuis limité l’accès à son compte… mais cela a été sauvegardé par une de ces applications en ligne qui permettent de faire apparaitre les Threads sur une longue suite de posts2. On y retrouve l’ensemble des processus mis en œuvre qui a permis au final d’installer une distribution Linux Ubuntu MATE sur la machine (et de jouer à FreeDOOM).
Même si au bout du compte le résultat n’est pas accessible à un prisonnier quel qu’il soit, le hack a semble t-il alerté les autorités US. Plus de 1200 machines ont ainsi été reprises à des prisonniers US. Ce qui va mettre évidemment en péril les efforts éducatifs de ceux-ci. Les étudiants ne pourront plus forcément poursuivre leurs travaux de manière aussi facile qu’avant et surtout le calendrier d’études tombe assez mal à cette période puisque les étudiants doivent rendre leurs travaux à cette période.
Cette réaction des prisons américaines est assez compréhensible si on suit leur logique. Je ne pense pas qu’ils aient peur qu’un prisonnier US puisse procéder aux longues expérimentations réalisées par notre internaute hacker. Mais tout simplement que des groupes externes fassent appels à des hackers hors de prison pour leur modifier des SecureBook de la même manière. Afin que ces machines puissent utiliser un système d’exploitation complet, ce qui est interdit en prison. Il ne suffirait plus alors qu’a introduire une de ces machines pour remplacer un ordinateur intact et permettre à un prisonnier des usages totalement proscrits par la justice US.
@zephray_wenting s’est dit désolé des conséquences de son hack et surtout de sa publication. Si il avait su la tournure des évènements, il ne l’aurait pas rendu public. Les risques sont assez lourds, en plus d’avoir procédé à la confiscation des machines, avec parfois un enfermement à l’isolement du prisonnier pour le faire, les SecureBook pourraient ne pas être rendus aux prisonniers ou être restitués altérés. Les stockages pouvant être effacés ou remplacés par d’autres, ce qui amènerait à réduire à néant le travail de ces étudiants.
1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel © MiniMachines.net. 2024.
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Les Bons Plans du Week-End : 09-10/03/2024 © MiniMachines.net. 2024.
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Si l’inspiration du SZBOX FN60G est assez clairement à aller chercher du côté d’Apple, le PC se différencie facilement par une évolutivité sans complexe. La machine propose un châssis de 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm d’épaisseur qui lui permet d’embarquer un socket LGA1700. De quoi accueillir des puces Intel Core de 12e, 13e et 14e Gen dans un TDP maximum de 100 watts.
Cette évolutivité permise par la carte mère intéressera ceux à la recherche d’une solution souple et pouvant s’adapter à différents cas de figure. Même si, d’un autre côté, le SZBOX FN60G fait appel à un circuit graphique externe mais… mobile. Ainsi la carte mère semble livrée avec un circuit graphique intégré avec quatre solutions proposées. On aura au choix et par ordre croissant de performances, un AMD Radeon RX 500 4 Go, un Intel ARC A380 6 Go, un AMD Radeon RX 6600M 8 Go ou une solution Nvidia RTX 4060 8 Go. Cette option là ne semble pas être interchangeable, si le constructeur avait utilisé des puces montées sur des solutions MXM ou autre pouvant être modifiées, il en aurait fait la publicité.
L’ensemble est refroidi évidemment activement avec l’emploi d’une distribution de 8 caloducs distribués par groupes de 4 pour la partie graphique et le processeur. Ces éléments transporteront la chaleur émise par ces composants jusqu’à des ailettes refroidies par une circulation d’air ventilée repoussant la chaleur par les minuscules petits trous sur les côtés. Une solution très classique qui ne dit rien de son silence de fonctionnement. Le boitier embarque également une alimentation externe de type GaN en 20 volts. Avec 2.5 lites de volume, le SZBOX FN60G pourrait ne pas être une bonne affaire d’un point de vue… acoustique.
Autour de cette base on retrouvera deux slots SODIMM de DDR5 et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour pousser 64 Go de mémoire vive et jusqu’à 8 To de stockage NVMe. Il ne semble pas y avoir de baie 2.5″ dans le châssis.
La connectique propose deux ports USB Type-C 3.2 Gen 2 avec DisplayPort, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0 Type A, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et des sorties vidéos HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4 distribuées par paires. L’engin pourra afficher sur 5 écrans en parrallèle en utilisant le DisplayPort d’un USB Type-C et ses sorties vidéo.
Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX200 est également intégré avec, je suppose un support d’antennes positionnés sur la partie haute de la connectique arrière qui doit être en plastique argenté.
On se souvient que la marque SZBOX n’est pas un fabricant, elle ne fait que proposer des produits issus de différents catalogues de constructeurs tiers. Il est donc possible que l’on découvre ce SZBOX FN60G au détour d’autres pages, à différents tarifs et avec des présentations plus détaillées. Pour le moment sur AliExpress on a l’impression de voir que la vente de ce produit est faite par des poulets sans tête. Les machines sont étalées pages après pages avec zéro info sur le circuit graphique embarqué.
Les Barebones sont livrés sans processeur, mémoire ni stockage mais à différent prix sans préciser quel circuit graphique est intégré… Ce qui laisse clairement perplexe. Comme si le SZBOX FN60G était apparu sur les pages de la marque comme une référence disponible et que les revendeurs l’avaient affiché sans réfléchir ni prendre en compte ses particularités. Autrement dit, pour le moment il est surtout urgent d’attendre qu’un revendeur compétent s’intéresse au produit. Voir qu’une autre marque distribue le même engin avec des éléments techniques plus aboutis.
On le trouve entre 675€ et 880€ avec de 0 à 250€ de frais de port… sans plus d’informations techniques. Ce qui n’est clairement pas un début très encourageant… En comptant sur le prix du processeur, de la mémoire vive et du stockage, la note sera au final extrêmement salée. Il est probablement nécessaire de voir un peu comment les entrailles de l’engin sont construites, l’état de la carte mère et de la ventilation, avant d’investir une somme pareille. J’ai demandé des infos à SZBOX ainsi qu’à d’autres contacts sur cette machine.
Source : AndroidPC
SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA © MiniMachines.net. 2024.
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Pas encore de tarifs pour cette gamme 2024 des HP ZBook Firefly G11, des stations de travail déclinées en deux diagonales. HP continue de proposer des gammes différentes suivant les puces embarquées avec des modèles 14 et 16 pouces chez Intel mais uniquement 14 pouces chez AMD.
Plusieurs options d’affichage seront proposées avec des dalles IPS 120 Hz ou OLED pour le modèle 16 pouces, des options tactiles et une fonction HP SureView pour limiter l’angle de vision de l’écran afin de préserver la confidentialité des données en public.
On retrouvera donc à bord des puces « optimisées » pour l’IA, maitre mot du marketing actuel des vendeurs de PC. Le clavier arborera la petite touche Copilot de Microsoft et des fonctions supplémentaires tenant compte des capacités de calcul des NPU embarqués dans les processeurs. La gestion des fonctions de vidéoconférence sera ainsi améliorée. La webcam 5 mégapixels pourra s’appuyer sur les NPU pour optimiser l’image, flouter ou remplacer l’arrière, suivre votre visage ou cadrer l’image. La capture du son se fera en éliminant les bruits ambiants… Bref tout ce qui se faisait déjà avant mais qui se fera aujourd’hui avec le NPU embarqué par les nouveaux processeurs Intel Core Ultra d’Intel et Ryzen Pro d’AMD.
C’est ce qui m’amuse le plus dans ces annonces où l’IA est mise en avant… Ces fonctions de vidéoconférence ne changent pas vraiment de capacité mais sont justes traitées autrement. Comme si l’utilisateur en pleine réunion allait vraiment profiter des ressources libérées par le NPU de ces nouvelles puces pour s’engager dans des calculs lourds tout en discutant avec ses collègues ou ses clients…
Ces puces Intel et AMD seront entourées d’un maximum de 64 Go de mémoire vive DDR5 et 2 To de stockage NVMe PCIe Gen4 x4. Une option permettant d’embarquer un circuit graphique Nvidia RTX A500 sera également disponible. On retrouvera une connectique assez classique avec deux Thunderbolt 4 pour les versions Intel et USB4 pour les machines AMD. Deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0b et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un capteur d’empreintes, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un module 4G LTE ou 5G optionnel.
Pas de prix pour le moment.
Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril © MiniMachines.net. 2024.
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Le Simply NUC Onyx Pro tente un tour de passe passe classique du monde de l’informatique d’avant. Quand les marques revendaient des produits sous leur nom en taisant leur source d’approvisionnement. Un monde d’avant Internet et surtout avant la possibilité de distribuer facilement ses produits.
Il s’agit ici d’un Minisforum MS-01 qui a été simplement appelé Simply NUC Onyx Pro. Les deux machines sont strictement identiques à un petit détail près. La version Simply NUC est beaucoup plus chère. Le site propose des options graphiques avec des cartes orientées vers des usages pro comme la AMD Radeon Pro WX3200, la Nvidia T1000 ou la Arc A40 d’Intel.
Elle propose également une ribambelle d’options montées en usine en terme de stockage avec 3 SSD internes ou de mémoire avec jusqu’à 96 Go de DDR5-5600.
Mais il n’empêche que leur modèle de base de Core i9-13900H avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage NVMe PCIe 4.0 est annoncé à 1199$ HT sans stockage. Là où Minisforum vend son barebone avec le même processeur à 679$ HT. Cela fait tout de même assez cher la barrette de mémoire vive et le SSD… Alors il faut probablement prendre en compte les services que pourra rendre Simply NUC, son conseil et ses garanties mais pour de l’entrée de gamme je suppose que leur offre n’a que peu d’intérêt. Si vous voulez vraiment acheter un MiniPC de ce type comme particulier, l’offre du vendeur d’origine aura plus d’attrait. Si vous voulez investir dans une solution complète, avec une carte graphique intégrée et un montage plus complexe pour un parc d’entreprise, l’offre peut avoir du sens.
Minisforum MS-01 | |
Sub Models | S1390/S1290/S1245 |
CPU | S1390: Intel® Core i9-13900H(With vPro® Enterprise Support) |
S1290: Intel® Core i9-12900H(With vPro® Enterprise Support) | |
S1245: Intel® Core i5-12450H | |
GPU | S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible |
S1245: Intel® UHD Graphics | |
Memory Types | DDR5 SODIMM |
Max Memory Size | 64GB |
Max # of DIMMs | 2 |
Max # of Memory Channels | 2 |
ECC Memory Supported | NO |
Storage | 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4) |
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4) | |
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2) | |
Wireless | YES |
Bluetooth | YES |
Video Output | HDMI ×1 |
USB4 ×2 | |
Audio Output | HDMI ×1 |
Audio Jack ×1 | |
Ports & Buttons | 10G SFP+ Port×2 |
2.5G Ethernet RJ45 Port x2 | |
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2 | |
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2 | |
USB2 Type-A Port x2 | |
USB4 Port ×2(Alt DP) | |
HDMI ×1 | |
Audio Jack ×1 | |
Expansion | 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8) |
Power | DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A) |
System | Windows 11 Home |
Support System | Windows 11/Linux |
Product Dimension | 196mm*189mm*48mm |
Net Weight | 1.42/KG |
Packet Weight | 2.64/KG |
Launch Date | janv.-23 |
Source : SimplyNUC
Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure © MiniMachines.net. 2024.
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La Pimoroni NVMe Base Duo c’est une évolution Pokemon de la Pimoroni NVMe Base lancée en décembre de l’année dernière. La marque a « simplement » ajouté un deuxième port M.2 NVMe pour doubler les possibilités du modèle d’origine.
Avec la mention « Base », il faut comprendre que cette extension se place sous la carte Raspberry Pi 5, laissant la possibilité de la refroidir avec une solution ventilée mais.. étouffant quelque peu les SSD embarqués. Il ne servira de toutes façons à rien de monter les éléments les plus hauts de gamme sur un Pi5, il n’en profiterait pas spécialement. Compatible avec des SSD Gen3, l’extension offrira des débits moyens en lectue de 850 Mo/s et de 750 Mo/s en lecture. Les SSD de Générations 1 et 2 seront moins rapides avec respectivement 230/190 Mo/s et 410/380 Mo/s.
La Pimoroni NVMe Base Duo propose deux emplacements compatibles M.2 2230 à 2280 et se relie à la carte avec une petite nappe souple classique. L’ensemble de la visserie est fournie pour positionner la carte facilement. De nombreux SSD ont été testés avec l’ensemble et si votre Pi 5 est à jour avec un firmware datant au minimum du 6 décembre 2023 alors la reconnaissance de la carte devrait se faire sans soucis.
Annoncé en précommande pour le moment, le kit est vendu une trentaine d’euros tout compris. C’est une alternative au Geekworm X1004 qui a son placement au dessus du Pi5.
Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.
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L’engin est proposé par Hefei LCFC qui semble être une filiale d’un acteur plus connu, à savoir Lenovo. Son Gemini se présente comme un concept de portable double écran tactile de 7.8″ employant des écrans à encre numérique. Il permet une prise en main de portable classique avec un clavier virtuel, une solution de prise de notes ou un usage plus proche du livre.
Le Gemini n’est qu’un concept et rien ne nous dit qu’il sera un jour commercialisé. Le fait qu’il ait été présenté au « concours » IF Design et qu’il y ait été primé peut tout aussi bien être un moyen de tirer un peu la couverture vers ses créateurs qu’une envie d’aller plus loin. Mais rien ne nous dit que son ingénierie ait été pensée. Pas mal de concepts présentés en « 3D » sur ce genre de pages n’a rien de véritablement viable. Que ce soit au niveau de leur pilotage électronique, de leur intégration logicielle ou plus simplement de leur viabilité économique. Il faut donc prendre Gemini pour ce qu’il est : une idée, modélisée en 3D.
L’idée est donc d’accrocher deux écrans de 7.8″ exploitant de l’encre numérique par une charnière s’ouvrant sur 360°. On pourrait ainsi ouvrir l’engin comme un portable, le positionner debout en format « tente » ou le replier couverture dos à dos pour en faire une tablette. Ce qui aurait du sens puisque les dalles sont compatibles avec un stylet actif. Le format permettrait la prise de note de manière très classique. Autre usage, celui d’un livre double page avec les deux écrans côte à côte dans un format très classique. Ou encore la prise de notes sur un écran et la lecture sur l’autre, parfait pour annoter des documents de travail.
Le confort proposé semble évident en lecture mais peut être moins parfait en mode portable ou en prise de notes. Les claviers virtuels restent une plaie à utiliser et l’usage « à plat » peu confortable pour lire et écrire des annotations. Pour la consultation de documents, par contre, on retrouverait le format classique du bouquin qui pourrait ne pas être désagréable dans certaines conditions tout en pouvant replier l’écran quand on manque de place.
L’ergonomie globale est améliorée par des éléments assez inhabituels. Sur le côté du Gemini on retrouve un ensemble de boutons ainsi qu’une molette destinée à piloter l’affichage. Pratique pour tourner des pages par exemple. Cette partie plus épaisse servira de repose poignets en mode portable mais pourrait être un peu envahissante en mode lecture. On se doute qu’il s’agit de proposer une prise en main plus facile à la manière d’une Kindle Oasis mais cela peut également être un défaut sur un engin déjà assez lourd à cause de son double affichage.
Autre gadget ajouté au produit et qui me fait véritablement penser à un exercice de style plus qu’à un engin réellement destiné à une commercialisation, un micro est intégré au stylet. De manière à pouvoir dicter des notes, par exemple, à une IA qui les retranscrira sur la machine. Ou à passer des appels avec un casque en détachant le micro et en l’accrochant à son revers de veste.
On ne sait rien des entrailles de l’engin, le IF Design ne s’intéresse qu’à la forme et n’exige pas de produits fonctionnels pour les juger. N’importe quel studio de design peut envoyer des rendus 3D pour les faire examiner par le site qui les publiera ensuite sur ses pages. Ne vous attendez donc pas à voir Gemini débarquer un jour ou l’autre. Ce n’est à mon avis qu’une piste de travail.
Source : IF Design via Liliputing
Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces © MiniMachines.net. 2024.
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Si vous avez une application Android dont vous êtes très dépendant, Windows 11 vous offre la possibilité de l’utiliser nativement. Le système WSA permet de piloter des applications Android directement dans son interface. Mais cette fonctionnalité va disparaitre à l’horizon 2025 avec la fin de son support par Microsoft.
L’éditeur indique que cette fonction expérimentale cessera d’être prise en charge dans Windows 11 dans un an, le 5 mars 2025. D’ici là les choses ne changeront pas pour les utilisateurs et toute installation d’une application Android sous Windows 11 faite avant le 5 mars dernier continuera de fonctionner. Mais toutes les applications cesseront de tourner après la date fatidique du 5 mars 2025.
Difficile de voir pourquoi Microsoft ne veut plus supporter ces applications, cela permettait notamment aux tablettes Surface de profiter d’un écosystème particulièrement adapté au tactile. Mon petit doigt me dit qu’il s’agit d’un constat lié au manque d’usages de cette pratique. Finalement, les utilisateurs sous Windows cherchent à utiliser des applications Windows et pas forcément des solutions Android. Ainsi, malgré un partenariat signé avec Amazon et son magasin d’applications Android, les retombées positives pour Microsoft du développement et du maintient de WSA ne seraient pas forcément positives. La majorité des usages que j’ai pu voir de cette fonctionnalité consistant à lancer des jeux sans retombées financières pour Windows… je ne suis pas certain que l’éditeur y trouve son compte.
Il restera des outils spécialisés dont le célèbre BlueStacks pour piloter des outils Android sous Windows mais cet usage « transparent » n’aura finalement pas fait long feu. J’avoue que je serais curieux de savoir qui parmi mes lecteurs a déjà utilisé cette fonction sous Windows 11 ?
Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11 © MiniMachines.net. 2024.
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La distribution OpenMediaVault acte son passage vers Debian 12 et se lance sur le marché des systèmes OpenSource dédiés à un pilotage de NAS et autres serveurs de sauvegarde. Disponible au téléchargement, elle apporte son lot de nouveautés et pourrait intéresser tous les acheteurs de minimachines particulières proposant des baies 3.5″.
Le MiniPC R3 Pro avec 2 emplacements M.2 et 2 baies 2.5/3.5″
On pense aux minimachines R1 et R3 Pro qui embarquent des processeurs Intel N100 ou AMD Ryzen 5700U et qui proposent des emplacements de stockage SATA3 de ce type mais également toutes les solutions classiques en MiniITX et autres montages permettant d’agglomérer des grappes de stockage.
Pour ces machines OpenMediaVault 7 aka « Sandworm » en hommage à Frank Herbert et à la saga de Dune, représente un système adapté, libre et Open Source. Il est désormais basé sur Debian 12 et permet de stocker, sauvegarder et profiter de vos contenus de manière automatisée. Un nombre important de changements techniques a eu lieu et les développeurs en font le détail en suivant ce lien.
Le téléchargement du système se fait en suivant les informations de cette page. Une image du système à implanter sur une clé USB de manière classique est possible tout comme il est possible de le mettre à jour (pensez aux sauvegardes de vos données) ou de transformer une Debian 12.
Arthur, qui a acheté un R3 Pro donc, me dit le plus grand bien de cette distribution par email. N’hésitez donc pas à y jeter un coup d’oeil.
La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible © MiniMachines.net. 2024.
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Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.
Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD 256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.
Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.
Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…
Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.
Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.
Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.
Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».
Samsung relance le format SD Express, au bon moment ? © MiniMachines.net. 2024.
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Le Wistron Dynamic Airflow n’est pas très… dynamique. Il s’agit surtout d’une solution qui propose une meilleure surface d’aspiration pour les ventilateurs intégrés dans les portables. L’idée de base est assez simple, il suffit d’ouvrir le capot de son ordinateur et de le déployer pour entrainer une extension de la partie arrière de celui-ci.
Cette ouverture permettra d’améliorer l’aspiration pour faire circuler de l’air frais dans votre PC. Cela permet également d’imaginer des mailles plus larges aux ouïes d’aspiration puisque, une fois refermé, votre PC restera protégé des poussières au fond de votre sac.
Ce mécanisme n’aura donc de dynamique que l’ouverture et la fermeture qui coïncideront à celles de votre écran, provoquant du même coup l’éloignement de ce que Winstron appelle le « heat module » et qui doit correspondre à l’échangeur thermique du caloduc vers les ailettes de dissipation. L’idée n’est pas mauvaise en théorie même si elle me fait un peu sourire. En fait cela suppose un portable plus profond pour être moins épais. Un choix qui se conjugue avec un effet « waouh » lors du déploiement du portable. Cela peut être également une solution pour assumer des systèmes de pus en plus gourmands en ressources sur des designs classiques.
Le dispositif pourrait également profiter d’une évacuation de l’air vers le haut, plus directe, juste derrière l’écran. Cette idée, combinée à des dispositifs plus classiques pourrait permettre à des solutions passives ou semi passives de mieux se comporter. Le tout en profitant d’un mécanisme simple qui n’use pas de technologies complexes puisque ce sont les muscles de l’utilisateur qui activent l’ensemble.
Pour rappel, Winstron est un fabricant qui ne vend pas en direct ses machines mais fabrique pour d’autres. Leurs designs de ce type peuvent ou non être retenus par leurs clients. Rien ne dit que ce type de produit se retrouve un jour sur le marché. A moins que ? A moins qu’un prototype ne prouve une efficacité redoutable et donne envie à des marques de l’employer. Ce qui amènerait des clients à Winstron qui n’a pas manqué de breveter cette idée.
Source IF Design via Liliputing
Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables © MiniMachines.net. 2024.
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Des spywares, ou logiciels espions, ont été retrouvés dans des MiniPC AceMagic. La marque a fini par prendre des mesures pour s’en débarrasser et propose une procédure pour régler le soucis.
AceMagic, qui pour rappel n’est qu’une marque de façade pour des engins fabriqués par une autre entité au même titre que AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi ou encore T-Bao. Cette liste n’étant pas exclusivement fournie par un seul fabricant, elle peut partager d’autres designs avec d’autres usines. Mais c’est AceMagic qui a été pris la main dans le sac avec des MiniPC infestés de deux Spywares et c’est donc AceMagic qui se fend d’un communiqué pour expliquer ce qu’il s’est passé.
La marque indique que les images utilisées pour intégrer le système Windows dans sa chaine de production ont été infectées par la faute d’une volonté d’optimisation. Les personnels de l’équipe de AceMagic ayant téléchargé des éléments pour accélérer le démarrage des engins depuis une source tierce mais sans vérifier la signature logicielle de celle–ci. Cette signature logicielle permettant de vérifier que les divers éléments ne sont pas infectés… L’idée étant de modifier le code source de Windows en changeant des paramètre dans la partie réseau. En parallèle de ce problème, le logiciel de gestion de l’éclairage RGB aurait également été infecté1. L’image du système aurait ensuite été intégrée dans la partition de récupération telle quelle et proposé à la vente ainsi.
J’ai beaucoup de mal avec cette version. Tout simplement parce que la découverte de l’infection s’est faite directement par le système Windows lui même et son logiciel antivirus intégré Microsoft Defender. Ce qui veut dire que les ingénieurs en charge de l’optimisation du système auraient ajouté des modifications dans le code source de l’engin sans jamais démarrer le système pour vérifier leur impact sur ce démarrage. C’est un peu comme si vous changiez de recette au dernier moment mais que jamais vous ne goûtiez le plat avant de servir. Si ils avaient fait, ne serait-ce qu’un démarrage après leurs réglages initiaux, la machine aurait tout simplement signalé la présence des Spywares. Je reste donc persuadé que l’infection a eu lieu ailleurs, probablement en usine comme je le précisais dans le premier billet sur le sujet.
Pour rattraper le coup, AceMagic annonce rembourser les machines infectées fabriquées entre septembre et novembre dernier. Cela concerne les AD08, AD15 et S1 de la marque. Mais attention, ne rêvez pas trop, cela ne concernera que les MiniPC vendus par AceMagic sur son site et non pas ceux commercialisés ailleurs. Les autres marques proposant des MiniPC identiques sous d’autres noms ne sont pas concernées par ce remboursement. A noter qu’il est bien difficile de savoir quelles machines ont été fabriquées à ces dates puisque rien ne permet de l’authentifier après l’achat. Ni numéro de série ni date de fabrication ne sont précisés sur les engins. Une promesse qui ne coûte donc pas bien cher à la marque.
Autre élément, les propriétaires de machines infectées peuvent prétendre à une remise de 60$ pour leur prochain achat de MiniPC sur le site de la marque. Site où les prix ne sont pas forcément les meilleurs… et où il suffira d’appliquer le code ACEDMFS60 pour en bénéficier. Sans avoir à prouver l’infection de votre machine. Ce qui ressemble bel et bien à un code promo classique et donc à un moyen de transformer un problème en une bonne affaire marketing…
AceMagic propose enfin des mises à jour logicielles pour réinstaller leurs machines « au propre » avec des images système et un guide en vidéo. Tout le principe est de créer une clé USB bootable dont le contenu sera ensuite « injecté » en lieu et place de votre système. A noter que cette vidéo date du tout début janvier 2024 et donc un mois avant la publication de la vidéo qui a déclenché l’affaire. Si la réponse officielle de AceMagic a été longue, la réponse technique a été beaucoup plus rapide.
Vous trouverez trois images disponibles pour trois modèles de MiniPC différents.
Ces images peuvent ne pas fonctionner sous d’autres versions d’autres marques des même machines, je n’en ai aucune idée. Je n’ai pas vérifié ces images et il s’agit du stockage en ligne de la marque.
Pour ce qui est des logiciels internes infectés comme le gestionnaire RVB, la réponse de la marque est beaucoup plus récente puisqu’elle date du 24 février dernier. Il s’agit de télécharger une version « propre » du logiciel à cette adresse : https://www.acemagic.com/pages/drivers-downloads et de suivre le guide ci dessus.
Vous y trouverez les images des systèmes mais aussi les liens vers le logiciel de gestion de l’écran du modèle S1 et du logiciel de contrôle RVB des AMR5/AD08/AM08 ainsi que l’ensemble des pilotes des produits de la marque. Si vous décidez d’installer un de ces pilotes sur une machine différente, et que ça fonctionne ou non, vous pouvez laisser l’info en commentaires pour les autres.
Dans tous les cas je vous invite à relire le précédent papier sur le sujet pour savoir exactement ce qu’il en est et la meilleure façon de se comporter avec un engin de ce type.
AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares © MiniMachines.net. 2024.
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Le bruit autour de la marque au MWC 2024 n’a laissé que peu d’espace au Tecno Mega Mini Mi. Son grand frère « gaming » qu’est le G1 et sa manette de jeu Pocket Go couplée à des lunettes lui ont évidemment volé la vedette.
Pourtant le Tecno Mega Mini Mi semble être une minimachine intéressante même si elle est plus habituelle dans le format. C’est peut être l’absence de détails techniques qui ont éloigné les projecteurs. Le communiqué de presse de la marque est en effet très flou. L’engin est décrit comme équipé d’un processeur Intel Core 13e Gen sans plus de détails tandis que le site web annonce un processeur Core i5-12450H de douzième génération. Seule assurance donc, les puces pourront grimper jusqu’à 45 watts de TDP.
Il sera équipé de deux slots SODIMM DDR4 et livré en 16 ou 32 Go de DDR4 double canal en mémoire vive. Le stockage sera de 512 Go, en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Il abritera une licence de Windows 11. Le boitier occupera 0.38 litre pour 410 grammes mais on ne connait pas ses dimensions exactes. Le refroidissement est classique avec des caloducs et un dissipateur au dessus du processeur. Le tout ventilé activement pour évacuer la chaleur sur les ailettes arrière. On note la présence d’une plaque métallique sous la carte mère avec ce qui ressemble à des supports permettant l’ajout d’un stockage 2.5″ mais aucun élément en ce sens n’est indiqué par le constructeur et il ne semble pas y avoir la place nécessaire sur le châssis.
La connectique est standard avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur l’arrière, un USB 2.0, un USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaire, deux ports USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0.
Sur le côté du châssis, on retrouvera également un bienvenu lecteur de cartes SDXC. Le tout sera enfermé dans un boitier en métal ajouré sur les côtés par des ouïes de ventilation. Sur l’arrière, un élément en plastique de manière à laisser les antennes Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 communiquer.
Pas d’autres infos, en particulier sur les tarifs ou les canaux de distribution. La marque semble faire un gros focus sur les MiniPC et ce Tecno Mega Mini Mi semble être un bon cheval de bataille pour pénétrer le marché des MiniPC. Les ventes des autres modèles seront surement plus anecdotiques. La marque Tecno est avant tout orientée sur le marché du smartphone et elle tout à faire en terme de distribution sur le marché PC en Europe. Cela pourrait passer par un partenariat ou plus simplement par une place de marché.
Si elle désire se faire un nom sur ce segment chez nous, ce Tecno Mega Mini Mi est à mon avis une bonne solution, l’engin semble bien fini, complet et peut être distribué pour convenir à divers profils. Aussi bien grand public que pour des usages pros. Il faut juste assurer un tarif convenable et faire en sorte que le suivi soit bon.
Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique © MiniMachines.net. 2024.
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Le GPD Win Mini 2024 évolue en profondeur mais garde le même concept de netbook 7″ avec des accessoires de jeu intégrés à son châssis. Il change également de processeur et propose des améliorations techniques assez intéressantes. Mais le plus intéressant pour moi est une mutation connectique et d’affichage.
Intéressant car si cette évolution choisie par GPD ne va pas me permettre de répondre à la question qu’on me pose régulièrement en ce moment sur la pérennité de l’Oculink. Elle explique en tout cas que le format est encore jeune et en pleine mutation. Le précédent modèle de GPD Win Mini lancé en 2023 proposait un de ces ports spécifiques qui permet un dialogue à 63 Gbps de bande passante avec un élément externe. La plupart du temps un circuit graphique. Le nouveau modèle a abandonné cette idée pour le remplacer par un plus classique port USB4 (40 Gbps) au format Type-C. Pourquoi ce changement ? Mystère. Plusieurs scénarios sont envisageable et le premier vient du format particulier de la machine. Le fait de proposer un engin pensé pour jouer sur son petit écran avec les joysticks et boutons de son interface ne colle pas vraiment à l’usage d’un dock relié par un câble. GPD s’est peut être dit que l’Oculink était de trop sur cette configuration.
L’autre possibilité vient peut être de l’impact du tarif de l’OCulink qui reste un matériel peu utilisé et donc plus cher qu’un USB4 qui s’est plus largement démocratisé et qui continuera à le faire dans le temps. Enfin, il est possible que la marque, qui propose un Dock GPD G1 fonctionnant sous Oculink et USB4, ait eu le retour des usages de son appareil et se soit rendu compte de la probable écrasante majorité des usages en USB4. Et ait décidé de ne plus embarquer cette connectique encore très très confidentielle dans ses futurs produits.
Tout cela n’est que conjecture et je n’aurais probablement pas plus d’informations sur le format avant un bon moment. Quand on pose la question aux fabricants, on a une réponse en général très positive sur l’Oculink. Sans jamais avoir de bilan plus négatif. Difficile de savoir exactement où en est le format. Sur le nouveau netbook de GPD, ce port Oculink est remplacé par un port USB 3.2 Type-C prenant en charge le Power Delivery et le DisplayPort.
Pour en revenir au GPD Win Mini lui même, les changements sont assez significatifs sur d’autres postes. On passe ainsi du Ryzen 7 7840U au Ryzen 7 8840U. Non pas que cela évolue énormément entre les deux processeurs d’un point de vue technique. Les deux sont des processeurs 8 cœurs et 16 Threads en Zen4 avec un Radeon 780M 12 unités en circuit graphique. Le nouveau venu est plus performant en calcul d’IA ce qui ne sera pas forcément utile sur ce type d’engin. Sa consommation devrait être identique à l’usage.
Ce qui commence à changer la donne entre les deux générations de ce netbook de jeu est dans l’affichage qui reste de 7 pouces mais qui évolue sensiblement en interne. On reste sur du 1920 x 1080 pixels mais avec le support du VRR (60 – 120 Hz ) pour prendre en charge l’AMD Freesync et donc adapter le nombre d’images par seconde à l’écran. Mais aussi et surtout la distribution du signal évolue grandement. Auparavant GPD employait un transfert de données vidéo du DisplayPort vers un module MIPI qui envoyait ensuite le signal vers l’affichage interne. Ce tour de passe passe lui permettait de recycler des dalles de tablettes moins chères dans son dispositif. Cela fonctionnait bien mais posait trois soucis techniques.
D’abord le transfert de données vers ce MIPI était consommateur d’énergie. Très gourmande, la puce avait la particularité d’émettre pas mal de chaleur à l’usage. Ce qui n’est ni bon pour l’autonomie de l’engin ni pour le confort de l’utilisateur. Ensuite, cela demandait l’initialisation de différentes routines logicielles parce que, par défaut, le MIP envoyait un signal en mode portrait et non pas en mode paysage, ce qui explique souvent pourquoi certains périphériques de ce type proposent un démarrage dont l’affichage est basculé à 90°. Enfin, la transition du signal empêchait de tirer parti des solutions comme le FreeSync qui nécessite un signal direct depuis la puce graphique vers l’écran.
Ce mouvement de GPD va donc permettre un meilleur affichage, une meilleure autonomie, moins de chauffe sous les doigts et un meilleur confort auditif. Il est probable que la marque ait réussi à sécuriser un écran adapté à un bon prix pour ensuite décider d’abandonner l’Oculink pour se concentrer sur la jouabilité en mobilité avec le VRR et FreeSync. La multiplication des références de consoles PC en tous genre a du décider plus de constructeurs à proposer ce type d’affichage 7 pouces et tout le marché en profite aujourd’hui. Autre point positif de ce changement de dalle, le nouvel écran profite d’un traitement oléophobique pour éviter les traces de doigts et d’un traitement anti reflet. Elle propose 500 nits de luminosité, 10 points de contact et une résistance accrue avec un verre Gorilla Victus de Corning.
Prévu au lancement via une distribution sous Indiegogo, le GPD Win Mini sauce 2024 devrait être disponible en avril prochain sous plusieurs configurations. Le prix pique un peu. La version 32/512 Go serait proposée à 879$ HT pendant le financement. Le modèle 32 Go / 1 To à 999$ sur la même période. Des versions combinées au Dock GPD G1 embarquant un Radeon RX 7600M XT sont également prévues. Une version Ryzen 5 8640U est également listé mais aucun détail n’a fuité sur son prix ou sa disponibilité réelle, ce modèle sous Radeon 760M sera évidemment moins performant mais pourrait satisfaire beaucoup de monde.
GPD Win Mini 2024
Écran : 7 pouces, orientation paysage native, 1080P, prend en charge VRR
Processeur : AMD R7-8840U / R5-8640U
Circuit graphique : AMD Radeon 780M / 760M
Mémoire vive : 16 Go / 32 Go / 64 Go LPDDR5
Stockage : 512 Go / 2 To PCIe Gen4 M.2 NVMe
Réseau sans fil : Wi-Fi 6E Bluetooth : 5.2
Connectique : 1 x USB4 40 Gbps / 1 x USB Type-C 3.2 Gen2 / 1 x USB A / Lecteur microSDXC UHS-I A2, U3, V30
Autres : Mini joystick à effet Hall – Gâchettes à moteur bilinéaire – ABXY – Croix directionnelle – Boutons personnalisables.
Batterie : 44,24 Wh
Source : GPD
Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR © MiniMachines.net. 2024.
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Sur la forme, les deux machines sont très proches. Entre le Aoostar GEM12 Pro et le GEM10, on retrouve un boitier noir, assez compact et partagé sur sa partie haute en deux zones.
Sur le fond, il y a également des similarités même si les propositions sont différentes. On passe ainsi à la dernière génération de puces AMD avec un Ryzen 7 8845HS. La puce sera épaulée par deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Le stockage est, quant à lui, confié à un duo de ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Le précédent modèle proposait 3 ports M.2 2280.
La ventilation semble assez complexe avec une aspiration d’air frais sur le dessus de la machine pour qu’il soit repoussé au travers des ailettes à l’arrière de l’engin. Un second ventilateur est situé en dessous de la machine pour aspirer de l’air frais des côtés et le repousser vers le bas de manière à refroidir les composants mémoire et stockage.
La connectique est aussi assez proche avec des éléments très semblables comme les deux ports USB Type-A en façade accompagnés d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un connecteur Oculink et d’un USB4 en plus du bouton de démarrage. L’engin pourra donc profiter d’un dock Oculink avec une carte graphique standard à l’intérieur mais aussi des solutions en USB4. Le GEM10 proposait la même chose avec toutefois une disposition alternative.
Sur la face arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226-V, deux USB 3.2 Gen2. Le connecteurs diffèrent mais on retrouve quasiment les mêmes éléments. Le châssis a d’ailleurs les mêmes dimensions avec 13 cm de large comme de profondeur et 6 cm d’épaisseur. A l’intérieur, on retrouvera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. L’alimentation se fera au travers d’un port USB Type-C en 19V et 6.32 A pour 120 Watts.
Par contre, les ouïes de refroidissement sont différentes, sur toute la hauteur pour le Aoostar GEM12 Pro, elles percent les deux côtés de l’engin. A l’arrière, on note la présence d’ailettes de refroidissement classique et sur la partie supérieure les trois quarts de la zone arrière sont ajourés pour laisser l’engin respirer.
Sur la partie avant, le constructeur proposera un petit écran optionnel qui donnera les infos habituelles de ce type de dispositif : date et heure. Cet écran proposera également les autres infos habituelles de ce type d’intégration. Soit les éléments liés au fonctionnement de l’engin : usage du processeur, température, mémoire et autres. Personnellement, je ne vois pas trop l’intérêt de retrouver cet écran sur ce modèle destiné à un usage de bureau performant classique. Le fait qu’il soit en option est donc une excellente chose. A ses côtés, on retrouvera également un lecteur d’empreintes digitales qui sera, quant à lui, intégré par défaut et autrement plus pratique..
Le Aoostar GEM12 Pro semble également être prévu avec des puces Ryzen 7 7840HS et Ryzen 9 6900HX. Des puces de générations précédentes mais qui semblent être à la fois encore très disponibles et de moins en moins chères.
Point de vue tarif, rien n’est encore annoncé pour l’Europe. Le Aoostar GEM12 Pro n’est proposé qu’en Chine pour le moment. Comptez 2499 Yuans ( 320€ HT) pour un modèle Barebone sous Ryzen 8845HS sans petit écran sur le dessus. Et 2699 Yuans ( 345€HT ) pour le même modèle avec 32 Go de DDR5 et un SSD de 1 To. Ce prix en Yuans est, je suppose, une simple annonce du prix local relevé par Notebookcheck. Il ne prend pas en compte les taxes ni les marges demandées par les exportateurs en général. Vous pouvez donc compter sur un minimum de 20 à 30% de plus en import.
Un modèle Ryzen 7 7840HS en 16 Go / 32 Go pourrait être une excellente affaire, avec ce type de boitier certes un peu moins compact que d’habitude, il y a moyen de fabriquer un engin qui sache proposer de bonnes performances sans avoir à doper le processeur en permanence avec trop de watts. Histoire d’obtenir un engin qui puisse être relativement discret au quotidien.
Aoostar GEM12 Pro : Ryzen 7 8845HS, écran technique et Oculink © MiniMachines.net. 2024.
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JSaux, que l’on connait pour ses accessoires et notamment son stand pour Steam Deck et autres consoles, lance le FlipGo. Un double écran pensé pour la mobilité.
Proposé à partir de 351€ HT, le FlipGo est donc constitué de deux dalles séparées par une charnière classique. Il suffira d’un seul câble USB Type-C avec un signal DisplayPort pour alimenter les deux écrans indépendamment. L’idée est de proposer un double affichage en mobilité. Soit pour un portable afin de se retrouver avec trois écrans différents.
Soit en doublant la diagonale afin d’étaler le signal sur les deux écrans pour avoir un affichage plus large. Ce type de dispositif permettra également de se positionner en mode sédentaire pour apporter un écran aérien à une station de travail ou de venir à la rescousse d’un poste ultramobile comme un MiniPC ou une console.
Le FlipGo propose une base magnétique qui permet de positionner l’engin sur un pied adapté ou de transformer n’importe quel pied VESA en support. Avec l’avantage de pouvoir le décrocher facilement pour l’emporter partout avec vous.
Un pied adapté permettra de le positionner sur un bureau en mobilité pour l’utiliser avec un portable. Ces éléments sont proposés en option.
Le FlipGo est autoalimenté en USB Type-C, propose une dalle tactile ou non et assure une compatibilité maximale aussi bien avec Windows que Linux ou MacOS. Il embarque un petit USB basique et peut s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.
Le FlipGo 13.5 à côté d’un MacBook Air 13″
Deux modèles Standard et Standard Tactile sont disponibles avec des caractéristiques différentes suivant les tailles. Le premier est un double 13.5″ qui affiche en 2256 x 1504 pixels 60 Hz en 3:2 avec ne dalle IPS de 400 nits et un contraste de 1500:1. Il pèse 1.1 Kg et son châssis est en alliage d’aluminium.
La fonction tactile est en option mais l’écran est 100% sRGB et propose un dock assez complet avec Un USB Type-C pour l’alimentation, un USB 3.2, deux entrées MiniHDMI, des ports USB 2.0, un USB Type-C OTG. Une molette de navigation dans les menus et un bouton de mise en route sont disponibles également. Ce modèle mesure 30.69 cm de large pour 22.2 cm de profondeur.
La version Pro est quelque peu différente avec un seul MiniHDMI, deux USB 3.2 Type-C suivant que l’on branche une machine Windows ou MacOS et le reste est identique. Ces connecteurs utilisent la capacité DisplayLink de la machine qui ne nécessite qu’un seul port USB Type-C pour alimenter les deux écrans.
Le FlipGo 16 côté d’un MacBook Air 13″
Les modèles 13.5 et 16″ emploient les mêmes docks mais leurs capacités diffèrent. Ainsi le modèle 16″ affiche en 2560 x 1600 pixels avec un écran en 16:10 et une luminosité de 500 nits. Son contraste baisse à 1200:1 et son poids grimpe à 1.6 Kg. Sa taille est de 36.7 cm de large pour 23.5 cm de profondeur ce qui commence à en faire un assez beau bébé si on considère l’étalon qu’est la feuille de papier A4 en 29.7 x 21 cm.
Prévus pour une expédition au mois d’avril, les écrans sont proposés à partir de 351€ HT pour le 13.5″ standard en financement participatif sur KickStarter. Le modèle 16″ standard n’est déjà plus disponible mais le modèle tactile est à 507€ HT. Les prix commerciaux sont annoncés comme étant beaucoup plus élevés…
Je trouve le concept sympathique et surtout cette possibilité d’une accroche magnétique qui permet d’utiliser facilement et rapidement son écran en toutes circonstances. De la position de bureau sur un support VESA à la sacoche pour l’emporter en cas de besoin en passant par le support pour le déployer en mobilité, l’offre est assez pertinente.
Source : Liliputing
Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif © MiniMachines.net. 2024.
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57 millions de cartes Raspberry Pi « classiques » et de tous genres confondus. 4 millions de Pi Pico, le micro contrôleur de la marque. Pas mal pour une entité qui avait au départ prévu de produire 10 000 Raspberry Pi première du nom.
Ventes de Raspberry Pi tous modèles confondus de 2012 à 2024.
Raspberry Pi 3B / 3A+ / 3B+ | 23 millions |
Raspberry Pi Pico | 4 millions |
Autres Raspberry Pi | 34 millions |
Total | 61 millions |
Tomshardware a demandé à le direction de Raspberry Pi le bilan des ventes depuis son lancement et les chiffres ont été confirmés. Le composant RP2040 n’est pas inclus dans ces chiffres mais pourrait largement doubler le résultat du Pico. On apprend au passage que les diverses Raspberry Pi 3 ont été les « best sellers » de la marque. Vendus de 2016 à 2018, ils ont été l’âge d’or de la marque avec l’explosion des guides et tutos de tous types. C’est le moment où les Pi sont sortis d’une certaine confidentialité de spécialistes pour se transformer en produits plus généralistes. Avec de nombreux usagers qui achetaient les cartes non pas pour développer des solutions mais bien pour suivre pas à pas une méthode pour créer un produit. Certains les ont transformés en borne d’arcade, d’autres en lecteur multimédia, en gestionnaire de réseau ou en outil domotique. Evidemment, beaucoup profitaient également de ces cartes pour découvrir le monde de l’informatique sous Linux, pour programmer divers appareils ou simplement pour se fabriquer un petit PC d’appoint pour quelques dizaines d’euros.
C’est cette gamme qui a apporté le Wi-Fi et le Bluetooth à la solution, rendant plus facile tous ces usages. En 2019, le Pi 4 est sorti et a subi de plein fouet les effets de la pandémie de COVID. Impactant sa production et faisant la joie de malandrins qui achetaient des stocks en masse pour les revendre une fortune ensuite. L’année dernière, contre toute attente, le Pi 5 a été annoncé par la fondation comme la nouvelle référence de la marque.
Cela fait de la solution Raspberry Pi 3 l’ordinateur le plus vendu dans le monde, loin devant des machines mythiques comme le Commodore 64… Même si la comparaison n’est pas vraiment juste puisque le Commodore était autosuffisant et fournissait l’ensemble des composants nécessaire à son exploitation quand les différentes Pi ne proposent que la base. Ce qui permet évidemment d’avoir un autre impact sur le salaire de l’acheteur. Investir dans un Commodore 64 à sa sortie en 1982 était un premier pas dans un monde encore incertain de l’informatique et surement un gros trou dans son budget. Proposé à 595$ pièce, soit environ 1800$ d’aujourd’hui, acheter un ordinateur était alors un sacré défi. Bien plus que d’investir dans un Raspberry Pi 5 à 60$ d’aujourd’hui.
Si je souhaite le meilleur pour Raspberry Pi pour les 12 ans a venir, j’espère que la production et la tarification de ces solutions iront dans des sens opposés et que les récents développements boursiers ne lui feront pas perdre son âme.
12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus © MiniMachines.net. 2024.
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En 2020 Lenovo lançait le ThinkVision M14t, un écran mobile qui pouvait se transformer en tablette tactile avec stylet. L’objet était haut de gamme et vendu à 449$. Quatre ans plus tard, la marque a décidé de mettre à jour son produit avec une toute nouvelle dalle.
Cette seconde génération de ThinkVision M14t ne change pas sur le fond. On reste avec la même optique de services, un écran secondaire permettant un contrôle tactile 10 points et une saisie au stylet avec 4096 niveaux de pression. Se démarquant ainsi de l’offre pléthorique d’écrans mobiles du marché. Mais cet été la marque lancera un nouveau modèle toujours en 14 pouces mais avec une autre diagonale.
Exploitable en portrait ou en paysage, le nouveau ThinkVision M14t Gen 2 fonctionnera désormais en 2240 x 1400 pixels à 60Hz contre un FullHD pour le premier. Un affichage qui passe du 16:9 au 16:10 et qui change de modèle de dalle IPS. Le contraste est ainsi largement supérieur puisque si le modèle de 2020 affichait un 700:1 le nouveau venu grimpe à plus du double avec 1500:1. Le résultat d’une probable remontée des utilisateurs jugeant la dalle trop peu contrastée. Par contre la luminosité ne bouge pas et reste à 300 nits ce qui est classique pour une dalle IPS d’engin portable.
Le dispositif est toujours proposé avec une partie secondaire montée sur une charnière permettant diverses inclinaisons. De 5 ) 90° et en mode portrait comme en mode paysage. De telle sorte qu’il sera possible de prendre des notes, dessiner, lire ou exposer des données facilement.
Autre nuance, c’est le cas de le dire, la gamme de couleur bascule de 72% NTSC à un 100% sRGB. Un détail colorimétrique qui sera apprécié des créateurs même si cette qualité d’affichage est assez faible comparée aux offres actuelles du marché souvent au delà des 100% sRGB ou tablant sur la norme DCI-P3. L’écran mesure désormais 31.5 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4.6 mm d’épaisseur. Il pèse environ 700 grammes. La connexion au PC de base et l’alimentation se font toujours avec des ports USB Type-C.
Prévu pour cet été il est annoncé à 399$ soit 50$ HT de moins que l’ancien modèle à sa sortie. A noter que le modèle FullHD de 2020 est à 339€ directement sur Lenovo France soit 26% de moins que son prix de départ de 459€. Un tarif intéressant pour un affichage permettant la saisie au stylet actif.
Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage © MiniMachines.net. 2024.
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On a parlé de Tecno récemment à cause de leur manette de jeu embarquant un Ryzen couplé à une paire de lunettes AR. Mais la marque avait d’autres surprises dans son chapeau comme le Tecno MEGA Mini Gaming G1.
Le Tecno MEGA Mini Gaming G1 est un engin de 24.9 cm de haut pour 13.2 cm de large comme de profondeur, une petite tour qui ressemblerait en taille à la superposition de 6 MiniPC classiques et qui met en valeur son équipement par le recours à moult LEDs RGB et de petites fenêtres.
Cette mise en scène est là pour mettre en valeur l’équipement particulier de cette solution qui propose un processeur Core i9-13900H associé à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060 mobile. L’ensemble des composants est refroidi par un système de watercooling et les LEDs RGB proviennent d’un gros ventilateur qui illumine les tuyaux faisant circuler le liquide au cœur d’un bloc métallique. Un double slot SODIMM de DDR5 permettra de monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et le stockage sera confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second slot M.2 proposera d’embarquer un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.
On retrouvera donc les performances d’un portable de jeu haut de gamme sur une solution sédentaire au design original. La connectique semble très complète avec un port Thunderbolt 4 et un Oculink pour monter des solutions de docks externe et, pourquoi pas, une carte graphique de bureau.
On note également la présence de deux ports Ethernet, deux USB Type-C, 6 ports USB Type-A 3.x et un petit écran LCD détaillant la santé de la machine avec températures, mémoire, usage du processeur et autres.
Pas de prix ni de trace de commercialisation de l’engin pour le moment.
Pour une fois, je trouve ce genre d’appareil assez mignon. Je ne suis pas sur qu’il soit l’engin proposant le meilleur rapport performances/prix du marché, d’autant que je ne connais pas son prix, mais la proposition est originale. Elle me fait penser à certains MiniPC montés par des amateurs et croisés ici ou là autour de carte mères de NUC d’Intel. A noter que si Tecno communique sur ce produit depuis l’année dernière avec une première version sous Ryzen 7 7840HS et Radeon RX 7600M XT, la marque n’a pour le moment toujours pas commercialisé cet engin. Il n’est d’ailleurs présent que dans leur communication et nulle part ailleurs. Pas sur donc qu’il soit distribué un jour, il ne sert peut être que d’appât publicitaire pour le reste de ses produits. C’est à dire essentiellement des smartphones.
Source : Videocardz
Tecno MEGA Mini Gaming G1 : une minimachine watercoolée © MiniMachines.net. 2024.
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Le Beelink SER6 6900HX poursuit une déjà longue lignée de machines puisque la marque lançait le premier SER6 en 2022. Un premier modèle sous Ryzen 7 6800H qui a évolué en 2023 avec le SER6 Pro+ et le SER6 Max. A court de superlatifs, le constructeur a décidé de moins employer les « Pro » ou « Max » mais se contente plus logiquement d’ajouter le modèle de puce à son produit.
Ce nouveau modèle SER6 6900HX proposera donc la puce 8 cœurs et 16 Threads sur une architecture Zen3+ avec des fréquences de 3.3 à 4.9 GHz et un TDP de 45 watts. Une puce qui embarque un circuit graphique Radeon 680M RDNA2 avec 12 cœurs fonctionnant à 2.4 GHz. Le processeur est refroidi par une solution de ventilation classique et un double caloduc. La marque promet des températures et une nuisance sonore très basses même dans des usages assez lourds.
Ce processeur sera épaulé par 32 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux slots SODIMM et un double port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour embarquer deux SSD. Par défaut, le SER6 6900HX embarque 500 Go de stockage NVMe. Ces éléments seront également refroidis par une ventilation spécifique destinée à les maintenir à une température maitrisée.
La connectique en façade est simple et Beelink a peut être été un peu chiche avec les ports USB Type-A. On retrouve ici un unique port USB 3.2 Gen 1, il est secondé par un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage classique.
Sur la partie arrière, on note un port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 2.0 et un USB 3.2 Gen1, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, un port USB4, un second jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation. On s’aperçoit au passage de la hauteur importante des ailettes de refroidissement du dispositif situées au dessus des câbles de la connectique. Le recours à un dock USB semble être la meilleure solution pour profiter de cette machine, soit sur son port USB 3.2 Gen1 arrière, soit sur son USB4. De manière à retrouver une plus large connectique.
L’ensemble mesure 12.6 cm de large comme de profondeur avec une coque en plastique entourée d’ouïes d’aération métalliques. L’épaisseur est de 4.46 cm mais ne laisse pas la place à l’ajout d’une solution 2.5″. Le SER6 6900HX embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 classique et propose des fonctions de démarrage réseau (WOL) et de démarrage programmé.
L’engin vient d’apparaitre sur la boutique de Beelink en version 32 Go / 500 Go, il est listé à 429€ HT . La version 32 Go / 1 To est à 629€ mais bénéficie d’un code promo SER6-80 qui baisse sa note de 80€ pour un total de 549€ HT au final.
Le Beelink SER6 Max
A noter que le modèle SER6 Max de Beelink a évolué également vers le Ryzen 9 6900HX et qu’il est depuis peu disponible sur Amazon France à 769€ dans une version 32 Go / 1 To. Cet engin a une architecture très similaire au Beelink SER6 6900HX (double DDR5, double SSD NVMe) mais sa connectique comme son format sont très sensiblement différents.
Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9 © MiniMachines.net. 2024.
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Prévue à 400$, la TCL NXTPAPER 14 propose une diagonale plus grande mais moins bien définie que la 14 Pro annoncée en janvier. Avec 14.25″ pour 2400 x 1600 pixels, elle profite d’un écran 3:2 avec une luminosité de 400 nits en NXPAPER 3.0.
Cette technique d’affichage est censée se comporter plus comme du papier comme comme un écran standard, ce qui en fait le principal intérêt de ces tablettes. La nouvelle venue reprend donc ce dispositif avec un positionnement tarifaire à mi chemin entre les propositions précédentes. Elle se situera autour des 400$ HT pour une solution assez complète.
On retrouvera à bord un Helio G99 de Mediateck, 8 Go de mémoire vive, 256 Go de stockage et… pas de lecteur de cartes MicroSDXC. La tablette proposera un Android 14 avec des applications tirant partie de la technologie d’affichage. Une batterie 10 000 mAh et un chargement 33 watts devraient offrir une autonomie convenable et le reste du matériel embarqué un modèle très classique.
La TCL NXTPAPER 14 proposera deux cameras frontales en 13 et 5 MP (avec fonction de reconnaissance faciale) ainsi qu’un modèle au dos en 8MP AF avec flash LED. Son module sans fil sera un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 et son unique connecteur externe un USB 2.0 Type-C. TCL n’a pas jugé pertinent d’intégrer un port jack. On retrouvera par contre 4 haut parleurs et 2 microphones intégrés directement sur les tranches de la tablette. La nouvelle venue pèsera 750 grammes pour 32.2 cm de large et 22.2 cm de profondeur. Son épaisseur sera de 7 mm.
Pas de date ni de prix prévu pour le moment en Europe.
TCL annonce une nouvelle tablette 14″, la NXTPAPER 14 © MiniMachines.net. 2024.
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Le nouveau Lenovo Thinkbook 14 2-en-1 Gen 4 est un ordinateur portable souple de 14″ de diagonale qui permet tous les usages du genre : en tablette, dans un format présentation ou tente ou en machine classique. Il propose une dalle tactile et un équipement très classique hormis un passage aux puces Intel de nouvelle Gen.
Et Lenovo n’est pas très bavard sur l’équipement en puces de cet engin avec une annonce laconique décrivant uniquement la présence de Core Ultra sans préciser lesquels. La marque se concentre sur les autres éléments de la machine comme une hausse de la surface d’écran correspondant désormais à 90% de la place disponible. Un meilleur clavier avec une course de touche de 1.5 mm et un pavé tactile plus large et profond.
Un stylet actif accompagnera la dalle tactile qui sera apparemment déclinée en plusieurs versions. Ce stylet permettra la prise de notes mais aussi le dessin de schémas avec une prise en charge de niveaux de pression. Il pourra se fixer magnétiquement sur le côté de l’engin. Le Thinkbook 14 sauce 2024 proposera un lecteur d’empreintes, une webcam infrarouge optionnelle et un œilleton de confidentialité. La marque annonce une assez large évolutivité avec deux slots SODIMM de DDR5, un port M.2 NVMe et un port M.2 pour la partie réseau.
Disponibilité prévue pour mars 2024, pas de prix en Europe mais un tarif de base de 1169$ HT aux US.
Écran | 14 pouces – 16:10 – IPS – 300 nits |
Processeur | Intel Core Ultra |
Mémoire vive | 64 Go DDR5 Max sur 2 SODIMM |
Stockage | 2 To NVMe PCIe |
Multimédia | HP 2 x 2W Harman – 2 Micros – Webcam FHD ou FHD IR |
Batterie | 60 Wh |
Connectique | 1 x Thunderbolt 4 1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C (avec mode DisplayPort 2.1 Alt et USB-PD 3.0) 2 x USB 3.2 Gen 1 Type-A 1 x HDMI 2.1 1 x jack audio combo 3.5 mm 1 x lecteur de carte microSDXC |
Wi-Fi et sécurité |
Wi-Fi 6E Lecteur d’empreintes digitales Webcam IR (optionnelle) Obturateur de confidentialité pour webcam |
Dimensions Poids |
312 x 224 x 19 mm 1.64 Kg |
Disponibilité | Mars 2024 |
Le nouveau Thinkbook 14 de Lenovo bascule sous Core Ultra © MiniMachines.net. 2024.
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Ces processeurs seront déployés dans des portables à destination des professionnels, ces nouveaux Core Ultra avec fonction vPro ont une assez belle amplitude de compétences et surtout un vaste champ de consommation. Les premiers d’entre eux ne demandant que 9 watts en fréquence de base.
Ces nouvelles puces Meteor Lake d’Intel proposent elles aussi un assemblage de cœurs Performance, Efficience et les Low Power Efficient jouant entre de la puissance et de l’efficacité pour proposer à la fois de l’autonomie et des capacités de calculs. Ajouté à cela un NPU dédié aux calculs d’IA et un circuit graphique variant en fonction de la consommation de chaque processeur. Les fonctions vPro apportant en plus de manière matérielle des éléments clés pour la sécurité et le pilotage des machines.
En entreprise, il sera possible d’authentifier son parc et d’empêcher ainsi toute machine externe de se connecter à un réseau. L’arrivée du NPU permet également de piloter des algorithmes dédiés à la détection de risques de sécurité ou de mieux identifier chaque engin. Intel assure qu’entre un PC d’il y a 4 ans et une machine Meteor Lake vPro la probabilité d’une attaque baisse drastiquement. Evidemment d’une simple génération à l’autre la performance progresse et la consommation fond de 36% dans le meilleur des cas.
Intel met l’accent sur les fonctionnalités annexes de sa gamme comme l’implantation aisée d’un module sans fil de type Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Bluetooth LE Audio, de ses puces Ethernet Gigabit et 2.5 Gigabit ou du Thunderbolt 4. La marque fait aussi l’emphase de son IA qui aura certes des usages plus rapides dans un contexte pro mais qui peine encore à montrer tout l’intérêt de son déploiement en local. Elle assure proposer des premières « suites » prenant en charge son NPU pour piloter des performances et, donc, de la sécurité.
L’arrivée des PC Microsoft Copilot, avec la touche dédiée, est également mise en avant. Intel expliquant que ces machines seront parfaitement adaptées à cet environnement. J’étais persuadé que les pros n’étaient pas sensibles à ce genre de communication jusqu’à ce que je rencontre deux distributeurs spécialisés… Ceux-ci m’ont expliqué que suivant la taille de l’entreprise concernée, ce genre d’argument influe sur les investissements. Une sorte de corollaire de salaire. Plus l’entreprise est grande, plus son responsable IT est compétent et bien payé et moins un argument comme la formule « AI PC » n’a d’impact. Mais pour beaucoup de petites et moyenne entreprises. Quand le responsable IT a également deux ou trois autres casquettes dans la boite ou qu’il est arrivé à ce poste en s’autoformant grâce aux stages « offerts » par ses fournisseurs, et plus ces arguments font mouche.
Pr
ocesseur |
Cœurs / Threads | Cache | Fréquence Max ( P / E) | GFX | RAM | Fréquence base / Turbo | Intel vPro |
Core Ultra 9 185H | 16 /22 6P + 8E + 2LPE |
24Mo | 5,1 GHz / 3,8 GHz | Intel Arc (8 Xe cores @ 2,35 GHz) | 64/96Go | 45W / 115W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 7 165H | 16 / 22 6P + 8E + 2LPE |
24Mo | 5 GHz / 3 GHz | Intel Arc (8 Xe cores @ 2,3 GHz) | 64/96Go | 28W / 64-115W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 7 155H | 16 / 22 6P + 8E + 2LPE |
24Mo | 4,8 GHz / 3,8 GHz | Intel Arc (8 Xe cores @ 2,25 GHz) | 64/96Go | 28W / 64-115W | Oui (Essentials) |
Core Ultra 5 135H | 14 / 18 4P + 8E + 2LPE |
18Mo | 4,6 GHz / 3,6 GHz | Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) | 64/96Go | 28W / 64-115W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 5 125H | 14 / 18 4P + 8E + 2LPE |
18Mo | 4,5 GHz / 3,6 GHz | Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) | 64/96Go | 28W / 64-115W | Oui (Essentials) |
Core Ultra 7 165U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,9 GHz / 3,8 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 2 GHz) | 64/96Go | 15W / 57W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 7 155U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,8 GHz / 3,8 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,95 GHz) | 64/96Go | 15W / 57W | Oui (Essentials) |
Core Ultra 5 135U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,4 GHz / 3,6 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,9 GHz) | 64/96Go | 15W / 57W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 5 125U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,3 GHz / 3,6 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,85 GHz) | 64/96Go | 15W / 57W | Oui (Essentials) |
Core Ultra 7 164U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,8 GHz / 3,8 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,8 GHz) | 64Go | 9W / 30W | Oui (Entreprise) |
Core Ultra 5 134U | 12 / 14 2P + 8E + 2LPE |
12Mo | 4,4 GHz / 3,6 GHz | Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,75 GHz) | 64Go | 9W / 30W | Oui (Entreprise) |
Ces éléments n’intéresseront probablement pas tout le monde et beaucoup des fonctionnalités n’ont d’intérêt que dans la vie d’une entreprise ayant un département informatique piloté. Mais elles permettent de creuser un écart avec les processeurs grand public et servent en général de fondation à la création de machines pro intéressantes. Intel assure que plus de 30 portables sont prévus dès cette année avec des puces vPro de 14e Gen.
Dans ce listing de puces, deux sont toutefois assez particulières, les Core Ultra 5 134U et Core Ultra 7 164U qui ressemblent beaucoup aux puces Meteor Lake présentées par Intel en fin d’année dernière. Là où toutes les autres sont présentées en Core Ultra X xxU5, elles sont en Core Ultra X xx4 U. Ces modèles ont la particularité de ne consommer que 9 watts en fréquence de base et 30 watts en Turbo. De quoi construire des machines légères et autonomes. Si ce ne seront pas forcément des engins fanless en permanence, on peut tout à fait imaginer des BIOS adaptés à un déplacement en basse fréquence sur batterie qui ne demanderait pas de refroidissement actif et un usage sédentaire avec une ventilation très discrète.
Pour nous autres, ces machines préfigurent ce que le marché de l’occasion reconditionné nous fournira dans « quelques » années à un prix record. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur les bonnes affaires de AFBShop pour s’en convaincre.
Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso © MiniMachines.net. 2024.
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Sur le papier, la liseuse Onyx BOOX Leaf 3C fait rêver. Proposée à 1799 Yuans en Chine, soit 230€ HT environ, elle propose tout ce qu’il faut pour une lecture agréable de livres, documents, BD et magazines virtuels.
Avec une dalle E Ink Kaleido 3 Color de 7″ de diagonale en 1264 x 1680 pixels tactile, la liseuse propose une interface pilotée par un Android 11 modifié pour permettre l’affichage optimisé des contenus spécifiques à ce type de produit dans une suite baptisée NeoReader. L’engin propose un Chipset Qualcomm indéterminé (probablement un Snapdragon 662) associé à 4 Go de LPDDR4 et 64 Go de stockage de base en eMMC 5.1. Un stockage qu’il sera possible d’accompagner par une carte mémoire MicroSDXC pour en étendre largement les capacités avec une compatibilité assurée jusqu’aux modèles de 1 T0. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 sera également présent pour charger des données en mémoire en plus du port USB Type-C non détaillé. En général, ces ports sont en USB 2.0, les fabricants estiment que les formats texte des liseuses se contentent de ce type de transfert. Il est possible qu’il s’agisse au final d’un USB 3.0 au vu des formats magazine et BD plus « lourds » en volume.
La dalle permettra la lecture de contenus couleurs avec l’effet délavé classique de ce type de technologie réflective. La définition couleur sera de 150 points par pouce, définition qui doublera en niveaux de gris. Un éclairage frontal permettra une lecture agréable même dans un environnement sombre.
La présence d’une marge pour saisir confortablement la liseuse avec des boutons programmables pour tourner les pages est évidemment un gros point positif pour l’objet, cela permet de la manipuler d’une main. Un atout que tous les lecteurs dans les transports en commun apprécieront largement. L’engin mesure 15.6 cm de haut pour 13.7 cm de large et 6 mm d’épaisseur. Il pèse 190 grammes. La batterie 2300 mAh offrirait 40 heures d’autonomie en lecture et 20 jours en veille.
Pas d’info sur une date de sortie de cette Onyx BOOX Leaf 3C en Europe ni aucun prix pour le moment.
Onyx BOOX Leaf 3C : une liseuse couleur et confort © MiniMachines.net. 2024.
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Deux familles, trois affichages et une date de sortie prévue pour le mois de mars. Le dernier HP Envy x360 14 est une machine ultraportable à charnière 360° pouvant s’utiliser comme une tablette ou comme un PC classique.
Le point le plus intéressant dans ce rafraichissement technique est dans l’approche impartiale de la marque entre AMD et Intel. Alors que beaucoup de constructeurs font encore un distinguo technique entre les marques, préférant l’une ou l’autre – et en général Intel – avec des composants plus avancés pour certains engins, HP a choisi de proposer les mêmes compétences à quelques exceptions techniques près.
On retrouve ainsi pour les modèles Intel Core Ultra 5 125U et Core Ultra 7 155U trois écrans possibles. Un 1920 x 1200 pixels IPS tactile de base en 300 nits, un autre en 400 nits ou un modèle 2880 x 1800 pixels OLED toujours tactile et 400 nits avec un rafraichissement de 120 Hz. Un trio identique sera accessible aux AMD Ryzen 5 8640HS et Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive et le stockage seront également les même sur les deux versions avec de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 soudée et un SSD NVMe PCIe Gen4 de 512 Go, 1 ou 2 To.
On retrouvera également une webcam 5 mégapixels avec infrarouge associée à un double micro, une paire d’enceintes stéréo DTS:X, une batterie 59 Wh qui se chargera avec un bloc secteur 65 Watts. Même les prix sont quasiment égaux : le ticket d’entrée chez Intel est de 960$ pour 950$ chez AMD.
Quelles différences alors entre les HP Envy x360 14 ? Les versions Intel hériteront d’un port Thunderbolt 4 tandis que les AMD se contenteront d’un USB 3.2 Type-C à 10 Gbps… Les circuits résaux sans fil seront également différents mais proposeront les mêmes certifications. Un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sur le haut de gamme et Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sur le modèles de base. Avec un chipset Intel d’un côté et un Mediatek de l’autre.
Le reste de la connectique ne changera pas et on retrouvera un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec DisplayPort 1.4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A permettant la recharge au travers du PC éteint, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 plein format et un jack audio combo 3.5 mm.
HP Envy x360 14 : un 14″ Intel Meteor Lake et AMD Hawk Point © MiniMachines.net. 2024.
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La recette est quasiment la même mais le fait de troquer un ventilateur à la place d’un dissipateur métallique assez massif permet de baisser le prix final du Minix Z100-AERO. Ainsi le Minix Z100 fanless est annoncé au prix de 269.90$ HT en version 16/512 Go et on le trouve à 269€. Le modèle ventilé est annoncé à 20$ de moins en version 16/512 Go. Une différence de tarif qui semble minimale mais qui représente tout de même un bon pourcentage du coût global de la machine.
Il est beaucoup moins cher de fabriquer un MiniPC ventilé qu’une solution fanless. Outre la proportion de métal et sa mise en forme, l’intégration est bien plus complexe. Si la majorité du marché a choisi d’embarquer une ventilation active comme sur le Minix Z100-AERO, c’est parce que c’est bien plus facile à vendre car plus concurrentiel. Il faut posséder une marque reconnue pour proposer une machine fanless dans laquelle les clients pourront avoir confiance.
Le Minix Z100-AERO est donc une version revisitée plus classique du Minix Z100-0Db toujours construite autour d’un Intel N100 épaulé par 4 à 32 Go de DDR4-3200 et de 256 à 512 Go de stockage M.2 2280 NVMe PCIe sur lequel on retrouvera une installation de Windows 11 Pro.
L’engin mesure 12.7 cm de large pour autant de profondeur et 4.3 cm d’épaisseur. Il propose une connectique classique avec en face avant un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec signal DisplayPort et deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A. A l’arrière, on retrouve deux autres USB 3.2 Gen 1 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1, deux ports Ethernet en Gigabit (RTL8111H) et 2.5 Gigabit (RTL8125BG-CG) et enfin une alimentation jack. Le petit boitier propose également un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1. Des nuances donc avec la version fanless qui ne propose qu’un port Ethernet, deux HDMI, moins de ports USB 3.2 et un lecteur de cartes MicroSDXC.
Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)
Minix Z100-AERO : un MiniPC Intel N100 très classique © MiniMachines.net. 2024.
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Avec le Lenovo ThinkPad X12 Detachable Gen 2, la marque propose une concurrence solide sur le segment des ordinateurs / tablette avec clavier amovible. On y retrouve les éléments classiques du monde Lenovo mélangés avec ce qui a fait le succès des Surface de Microsoft.
La présence du TrackPoint et d’un clavier aux touches Accufeel, signatures emblématiques des machines de la marque, mais également d’une béquille dans la coque de la tablette et d’un stylet actif, accroché par magnétisme au côté de l’engin, font du ThinkPad X12 Detachable un véritable engin multi tâche. Son écran de 12.3″ IPS 1920 x 1200 en 3:2 pourra aussi bien se transformer en portable classique avec le clavier qu’en tablette. Des capteurs biométriques d’empreintes et de reconnaissance faciale avec un module webcam frontal de 5 MP et un œilleton de confidentialité seront présents. Un second capteur 8 MP sera également intégré tout comme une paire de micros et d’enceintes avec des normes Dolby Voice et Audio.
A l’intérieur, on retrouvera une gamme de puces Intel Core Ultra Meteor Lake U avec Intel vPro sans que la marque ne détaille précisément l’ensemble des puces disponibles. La destination pro de ces engins limitera sans doute les choix à des solutions précises mais on peut s’attendre à diverses options. La mémoire pourra grimper à 32 Go de LPDDR5 et le stockage sera confié à un SSD NVMe PCIe Gen4 x4.
La connectique est assez large au vu du format. Un port Thunderbolt 4 accompagné d’un USB 3.2 Gen2 Type-C, un DisplayPort 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes nano SIM pour profiter de l’option modem 4G ou 5G embarqué n plus du module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.
La partie tablette pèsera 760 grammes et le clavier 340 grammes pour un ThinkPad X12 Detachable de 1.1 Kg au complet. L’engin mesurera 28.3 cm de large pour 20.4 cm de profondeur et de 9 mm pour la tablette seule à 1.4 cm avec son clavier. La batterie est une 42 Wh mais pas un mot n’a filtré sur l’autonomie de l’engin qui devrait être mis en vente en avril prochain.
Lenovo pousse son ThinkPad X12 Detachable sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.
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Prévu pour la fin du mois de mars, le Dell Precision 3280 CFF se propose d’enfermer dans un châssis à mi chemin entre les MiniPC et la tour Mini-ITX, tout ce qu’il faut pour des usages avancés.
L’engin proposera des puces Intel de 14e Gen en 65 watts de TDP poussés à 80 watts. Dell explique que les puces en 125 Watts de TDP ne parviennent pas à tenir dans ce format mais que pousser une puce 65 Watts à plus haut régime est une alternative fonctionelle et pourra accueillir des puces graphiques Nvidia RTX 4000 Ada. Un duo qui permettra de nombreux usages plus orientés vers les professionnels que les particuliers. Cette station particulière bénéficiera d’une construction sur mesure de Dell pour lui permettre d’accueillir 64 Go de mémoire vive DDR5 évolutive et jusqu’à 8 To de stockage. Le détail des composants embarqués n’est pas encore spécifié mais on peut imaginer facilement deux slots SODIMM et un duo de stockage NVMe M.2 2280.
La connectique semble très vaste avec un USB4, pas moins de 5 USB 3.2 Gen2 Type-A et 2 USB 3.2 Gen 1 Type-A, 3 sorties DisplayPort, un Ethernet Gigabit non détaillé et un jack audio combo 3.5 mm.
L’alimentation se fera au travers d’un boitier externe. On constate la présence de nombreuses ouïes de ventilation et la présence de ports libres dans la coque. Notamment un port pouvant accueillir un second Ethernet au dessus du premier mais également deux découpes rondes permettant le passage de support d’antenne pour un module Wi-Fi et Bluetooth.
Parmi les caractéristiques intéressantes de cet engin, la possibilité offerte par la marque de le monter en Rack pour agglomérer jusqu’à 7 Dell Precision 3280 CFF les uns aux autres. L’idée étant sans doute de pouvoir utiliser le même matériel pour un poste fixe que pour une unité serveur afin de n’avoir qu’un seul type de poste à gérer pour les responsables informatique.
A suivre.
Dell Precision 3280 CFF : une mini station sous Nvidia RTX 4000 © MiniMachines.net. 2024.
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Il fût un temps pas si lointain où il était impossible de proposer un PC portable sur le marché qui n’aurait pas laissé une moyen d’accès à des composants facilement rempalcables. Le Thinkpad T14 renoue avec cette tradition.
La mode des Ultraportables a tué ces capots que l’on ouvrait facilement et ces petites trappes maintenues par deux vis. Lorsque le marché s’est dit que plus c’était fin, plus c’était joli. Lorsque tout le monde s’est mis à copier les solutions d’Apple. Les constructeurs ont réagi avec des designs plus fermés, monocoques et n’autorisant plus vraiment d’interventions techniques. Les trappes et autres capots vissés ont purement et simplement disparu. L’aubaine d’une machine fermée étant trop belle pour être boudée par les grandes marques.
On m’a tout argumenté pour cette disparition : que c’était mieux pour le consommateur. Que personne ne mettait à jour son matériel et que c’était un fantasme de journaliste. Que « 128 Go de SSD » c’était suffisant. Que « la-structure-des-portables » était plus solide dorénavant. Que c’était « mieux ». Que ça allait faire baisser le coût de production. Et même que c’était toujours accessible… même si il y avait quand même 37 vis à retirer dorénavant. Bref, les accès ont disparu et avec eux la possibilité de mettre à jour simplement les ordinateurs portables. Si on ajoute à cela de plus en plus de composants soudés et des tombereaux de colle déversés pour maintenir le tout en place…
Sauf que le marketing, le même qui a fait que les constructeurs ont préféré jouer la finesse, est peut être en train de s’inverser. Il faut dire que le jetable commence à avoir mauvaise presse, surtout quand les puces embarquées proposent de durer beaucoup plus longtemps qu’auparavant. Pourquoi ne pas jouer la carte de la réparabilité qui a de la visibilité désormais ? C’est avec cette logique que Lenovo présente le Thinkpad T14 Gen 5 a. Un engin beaucoup plus accessible que son prédécesseur. Ifixit le détaille sobrement, l’engin ne présente que peu de risque d’altérer les composants embarqués en l’ouvrant. Beaucoup d’éléments sont clairement identifiés pour être faciles à remonter. On peut accéder simplement à la mémoire vive, deux slots SODIMM de DDR5 sont immédiatement visibles. Un port de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et même la carte Wi-Fi montée également sur un slot M.2 peuvent également être échangés. Mieux encore, en cas de batterie qui commence à être un peu faiblarde, il sera possible de la remplacer par une neuve. Pas de colle pour empêcher ce changement, juste des supports destinés à le maintenir en place une fois l’accès refermé.
Et ce sont plein d’autres petits détails du genre : pas de colle pour les haut parleurs, des câbles audio qui ne se baladent pas partout au dessus des autres composants, une pile de BIOS facilement accessible, des vis de maintien du dissipateur processeur qu’on pourra facilement enlever pour éventuellement changer la pâte thermique. Même les éléments d’affichage sont intelligemment montés pour faciliter la réparabilité de l’engin. Il est par exemple possible de remplacer une charnière, la webcam ou même le panneau LCD indépendamment du reste. Même chose pour le lecteur de cartes ou le module NFC. Chaque élément est indépendant. La note de 9 sur 10 a été attribuée par Ifixit à cette machine contre un 7/10 pour le modèle précédent. Une évolution qui va donc dans le bon sens et qui pourrait avoir des répercussions positives sur le reste du marché ? Ce serait pas mal, par exemple, de retrouver simplement un accès via une petite trappe pour les éléments les plus classiques : SSD, mémoire et module sans fil.
Lenovo redécouvre les trappes de portable avec le Thinkpad T14 © MiniMachines.net. 2024.
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Proposition originale même si je ne suis pas sûr d’y adhérer totalement, la TECNO Pocket Go vous coupe de l’univers qui vous entoure pour vous plonger littéralement dans vos jeux.
Une ergonomie très classique
Au cœur de cette manette PC on retrouve un équipement évolué. Un processeur 8 cœurs 35 watts AMD Ryzen 7 8840HS épaulé par son circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. L’ensemble profite de 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et d’un stockage SSD NVMe PCIe de 1To. Le tout est refroidi par une ventilation classique avec caloducs et ailettes. La grosse différence entre cette TECNO Pocket Go et les concurrents que sont les Consoles PC, c’est l’absence d’affichage sur la manette. Le signal vidéo est transmis vers une paire de lunettes spécifiquement développées pour la solution.
L’affichage se fait sur deux petits écrans de 0.71″ de type OLED qui proposent un affichage global équivalent à un écran de… 215 pouces vu à 6 mètres de distance suivant ce qu’annonce le fabricant. Une manière de se mettre en avant car on aurait pu dire que la diagonale aurait été plus courte à plus faible distance comme devant un écran de PC traditionnel par exemple…
La manette proposerait un retour haptique et les lunettes permettraient d’avoir un suivi assurant un usage de réalité augmentée. Elles seraient également compatibles avec des smartphones. Le constructeur ne précise pas grand chose de détaillé mais on peut voir sur la manette une connectique de base comprenant deux ports USB Type-C et un jack audio 3.5 mm. La batterie située sous la machine est remplaçable, ce qui signifie sans doute qu’en ôtant la petite trappe, on peut changer la batterie et continuer à jouer si on a rechargé les lunettes.
Rien n’est précisé sur le transfert du signal audio vidéo vers les lunettes. Une prise USB Type-C semble visible sur ces dernières mais il est possible qu’il ne s’agisse que d’une solution de recharge pour ses batteries au vu de son emplacement dans une branche de lunette. Mais, à quoi bon une batterie remplaçable sur la manette si le signal vidéo ne peut pas être transmis à des lunettes ayant elles aussi des batteries remplaçables? A moins que la manette puisse alimenter les lunettes avec un câble qui transporterait également le signal vidéo. Ou que la manette puisse également se connecter à un écran externe de manière classique. Des molettes de réglage et des boutons de volume / allumage sont également visibles. Aucune communication d’autonomie n’a été faite pour l’un ou l’autre des dispositifs.
Pas de prix ni de date de commercialisation, pour l’instant ces TECNO Pocket Go ressemblent juste à un ensemble d’images 3D destiné à pointer vers le site de la marque. Rien d’autre.
TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED © MiniMachines.net. 2024.
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Après la couverture médiatique folle dont a bénéficié une Intelligence Artificielle aux usages pas toujours très clairs, après Intel avec Meteor Lake et AMD avec Hawk Point qui ont annoncé l’intégration de NPU dédiés aux calculs d’IA dans leurs processeurs, voici la réponse de Qualcomm, le Snapdragon X Elite.
Ce nouveau SoC fait comme tous les autres SoC, il accumule des compétences très spécialisées pour faire mieux que ce que font ses camarades de jeu concurrents sur des postes précis. Quand AMD et Intel promettent respectivement 39 et 34 TOPS de puissance de calcul pour l’IA sur leurs puces haut de gamme, le Snapdragon X Elite annonce fièrement développer 45 TOPS à lui tout seul. L’idée étant d’amener des applications à ne plus dépendre de la puissance de traitement de serveurs dans les nuages pour effectuer certaines tâches mais de pouvoir compter sur une machine totalement autonome.
Alors Qualcomm a fait comme d’habitude, sa puce est l’accumulation de compétences spécifiques et le constructeur a ajouté un gros NPU Hegagon à son offre pour se démarquer. On se souvient de la claque donnée par les puces ARM en matière de lecture vidéo avec des SoC capables de prendre en charge des formats impossibles à atteindre même pour le haut de gamme Intel et AMD il y a quelques années. Et cela sans dépenser trop d’énergie. C’était simplement du fait que les éléments prenant en charge cette lecture vidéo étaient optimisés au mieux pour ces tâches. Des bouts de silicium pouvant gérer le décodage de tel ou tel format sans aucun problème mais absolument incapables de faire quoi que ce soit d’autre.
Cette logique a été reprise en partie par AMD et Intel qui on ajouté des NPU à leurs processeurs mais qui annoncent des chiffres tirant partie de l’ensemble de leurs ressources. Pour arriver aux scores promis en calculs dédiés à l’IA tout entre en jeu : la partie processeur classique, la partie graphique et le NPU. Ce ne sera pas le cas chez Qualcomm, son NPU travaillera seul pour délivrer des compétences supérieures. Ce qui implique un meilleur rendement en terme de puissance de calcul en terme d’énergie mais également un impact sur la taille de la puce avec un élément performant mais qui ne saura pas faire autre chose.
En clair, un PC sous Snapdragon X Elite pourra prendre en charge des tâches liées à l’IA de manière plus rapide que les machines sous Intel ou AMD sans avoir besoin en plus de mettre à genoux l’ensemble des autres usages. La partie calcul classique pourra continuer à tourner et à proposer une interaction fluide quand l’impact des calculs d’IA sur les processeurs traditionnels du monde PC pourrait ralentir fortement leurs usages. Qualcomm donne un exemple. Le logiciel GIMP dédié à la création et la retouche d’images peut accueillir une extension Stable Diffusion qui permet de générer des images à partir d’une phrase descriptive. Sur cette tâche le SoC ARM parvient à générer une image en 7.25 secondes quand la même tâche est effectuée en 22.26 secondes par un Intel Core Ultra 7 155H.
L’intérêt de l’offre de Qualcomm viendrait également du fait que pendant cette génération d’image, il serait donc possible de continuer à travailler avec le logiciel pendant que la machine Intel serait totalement consacrée à la génération de cette image. L’autre point viendrait de la consommation du SoC dédié qui serait moins lourde que la mise en marche des puces classiques. Ce qui pourrait rendre l’autonomie des solutions Qualcomm supérieure.
Snapdragon X Elite | |
---|---|
Gravure | TSMC 4nm |
CPU | Qualcomm Oryon, 12-coeurs – 3.8 à 4.3 GHz |
GPU | Qualcomm Adreno – 4.6 TFLOPs |
NPU | Qualcomm Hexagon – 45 TOPs |
Mémoire | Jusqu’à 64 Go LPDDR5x-8533 |
Stockage | SSD NVMe PCIe Gen 4 – UFS 4.0 – Lecteur SDXC V3.0 |
Photo | Qualcomm Spectra ISP – 64 MP max, Double cpateur 2 x 36 MP – Fonction vidéo 4K HDR |
Modem | Snapdragon X65 5G |
Connectivité | Qualcomm FastConnect 7800 – Wi-Fi 7 – Wi-fi 6E – Wi-FI 6 – Bluetooth 5.4 |
Pour Qualcomm c’est un enjeu important, les précédentes générations de puces ne parvenaient pas à séduire le public avec des niveaux de performances trop en dessous des propositions d’AMD et Intel. L’arrivée d’un NPU solide pourrait être une solution qui les différencierait suffisamment. Pourraient car je ne suis pas sûr que le grand public soit aussi enchanté de l’arrivée de l’IA que la presse et les constructeurs. Si pour ces derniers l’Intelligence Artificielle est avant tout une belle histoire à raconter mais qui manque encore un peu d’épaisseur dans les usages quotidiens, je ne suis pas sur que le grand public la voie autrement que comme un gadget. L’émergence des IA n’aura lieu qu’avec une apparition consistante dans les usages les plus classiques. Traitement de texte, tableur, retouche d’image ou jeux. En attendant l’arrivée de cette génération de produits logiciels, cette « mode » est regardée avec prudence par les acheteurs.
Tout l’enjeu pour Qualcomm est d’arriver à convaincre des éditeurs car pour le moment les mastodontes du secteur sont trop contents d’avoir l’IA comme argument supplémentaire pour leurs offres sur abonnement. Que ce soit Adobe ou Microsoft, l’IA est un bon moyen de faire passer la pilule d’une offre en ligne en ajoutant un service que le PC de monsieur et madame tout le monde ne sait pas gérer. Pas sur que ce soit si rapide de voir apparaitre la gestion locale d’un NPU sous Photoshop ou Word sir l’IA est un argument en faveur des abonnements chez Adobe et Microsoft. Si Qualcomm met en avant la simplicité et la confidentialité de son offre avec des documents qui restent en local, il va lui falloir développer des partenariats avec des éditeurs spécifiques. Le recours à GIMP, logiciel libre, pour mettre en valeur les capacités de sa puce est un bon exemple de cette problématique.
Pour favoriser cette émergence de nouveaux produits logiciels tirant parti localement de son NPU, la marque lance le Qualcomm AI Hub. Un centre de ressources pour développer des produits exploitant les solutions Snapdragon. Pas moins de 75 Intelligences Artificielles optimisées y sont disponibles. De quoi déployer de nombreux types de services au cœur de ses programmes avec des vitesses de traitement élevées. Une IA optimisée étant quatre fois plus rapide qu’un modèle classique selon le constructeur.
Est-ce que l’IA fera enfin naitre un intérêt pour ces solutions ? Peut être. Si le Snapdragon X Elite est suffisamment puissant dans les autres tâches et si son tarif n’est pas si éloigné de la concurrence à performance égale, pourquoi pas. En 2024/2025 je ne vois pas pour le moment qui troquerait de la performance globale au profit d’un service d’IA. L’offre n’est pas encore entrée suffisamment dans les mœurs pour être un atout indispensable aux utilisateurs. Surtout en mobilité. Cela changera peut être à l’avenir avec des programmes de plus en plus assistés par des IA. Mais cela veut dire que AMD et Intel, ainsi que d’autres concepteurs de solutions ARM comme… Apple, auront plus de temps pour proposer des puces plus matures sur ces segments.
Qualcomm Snapdragon X Elite : Plein gaz sur l’Intelligence Artificielle © MiniMachines.net. 2024.
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Le Magic Computer de CWWK intrigue. Avec un design en forme de pont, un châssis tout en aluminium et sans ventilation active, une connectique complète et la présence d’un port PCIe, il sort totalement des sentiers battus.
L’idée de CWWK est de créer un engin moins dédié à un usage classique qu’une solution pouvant remplir différents cahiers des charges. Son design très ouvert est son premier argument. La carte mère est ainsi accrochée à la partie haute du boitier qui lui sert de dissipateur passif. Pas de ventilation mais un jeu d’ailettes qui dissipera passivement la chaleur des processeurs embarqués. Le Magic Computer pourra accueillir aussi bien un Intel N95, N97, N100 ou un Intel N200. Son haut de gamme sera constitué d’un Intel Core i3-N305. Toutes ces puces à faible TDP pouvant se suffire de cette solution totalement silencieuse et robuste.
Mais la partie basse de la carte mère est laissée à nu, ce qui n’aura pas que des effets positifs puisque cela peut poser problème dans certains environnements. Mais cette solution a le gros avantage de permettre l’accès simple et rapide au port M.2 2242/2280 NVMe PCIe 3.0 X1 du MiniPC ainsi qu’à son slot SODIMM DDR5-5600. Deux ports SATA 3.0 sont également disponibles pour alimenter des stockages externes 2.5 ou 3.5″. Cela permettra des usages variés qui vont de la vérification de supports physiques au clonage de ceux-ci en passant par tout type d’opérations du genre. Il sera possible de transformer ce MiniPC en station de stockage multimédia ou même en magnétoscope numérique parfaitement silencieux.
En plus de ces connecteurs traditionnels du monde des MiniPC – encore que le double port SATA3 soit très rare faute de place – le Magic Computer propose un port PCIe x8 sur le côté qui permettra l’exploitation de cartes externes. On pense à des solutions de stockage NVMe supplémentaires, des solutions réseau, une carte son évoluée ou autre ajout d’acquisition ou de traitement.
Cette extension nécessitera du jus de cerveau pour sa mise en place. Soit le design d’un boitier spécifique afin de porter le dispositif, soit un support quelconque, soit le recours à une nappe ou un riser PCIe afin de le déporter à la verticale.
Le reste de la connectique est plus classique avec deux sorties HDMI 1.4, un DisplayPort 1.4, un USB Type-C non détaillé, 4 USB 2.0 Type-A, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset Intel i226-V et un lecteur de cartes MicroSDXC. La carte mère laisse également apparaitre des broches pour des ports USB 2.0, COM et TPM. Pas de prise jack audio 3.5 mm ni de port Antivol type Kensington Lock.
Si pour le second poste, ce n’est pas un vrai souci puisqu’on peut attacher un dispositif de sécurité à une des jambes du châssis, l’absence de jack audio peut s’avérer plus problématique. A noter qu’un ventilateur contrôlé peut également être mis en place si la dissipation passive ne suffit pas à refroidir le dispositif. Une alimentation de 12 à 19 V via une prise jack dédiée est livrée et des LEDs témoins signaleront l’activité et les accès au stockage de la machine. L’absence d’USB 3.0 gâche un peu le tableau, pour certaines utilisations cela sera un vrai problème.
Le tout mesure 14.4 cm de large pour 10 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. La carte mère peut être extraite du châssis et mesure seule 14 cm de large pour 9 cm de profondeur. J’espère que CWWK va fournir les côtes précises du châssis inhabituel du Magic Computer de manière à faciliter la création de boitiers. Il devrait être possible de modéliser et d’imprimer quelque chose de parfaitement adapté pour venir épouser le dessous du boitier.
Les machines sont censées être disponibles sur la page de CWWK sur AliExpress. Le prix de base est de 249€ pour une version Barebone du N100. Ce qui n’en fait pas du tout une bonne affaire d’un simple rapport performances/prix par rapport à la concurrence. Il faut avoir spécifiquement besoin du côté ouvert et des éléments particuliers de ce modèle pour qu’il ait du sens. Si vous recherchez un engin plus traditionnel en fanless sous Intel N100 16/512 Go, le Minix Z100 est à 20€ de plus seulement. Les versions N200 et N305 ont pour le moment disparu de la boutique de la marque.
Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)
Source : Liliputing
Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique © MiniMachines.net. 2024.
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Avec Nvidia App, la marque a repensé de fond en comble l’expérience proposée par ses anciens logiciels de gestion. Une approche assez rare et plutôt saine qui devrait être observée de prés par d’autres constructeurs.
Le Panneau de contrôle de Nvidia en 2024 sous Windows 10…
Nvidia App, c’est un outil logiciel à priori assez classique. Il permet de mettre à jour ses pilotes facilement mais également de régler finement l’usage de sa carte graphique. Un programme qui efface le GeForce Experience mais qui prendra en charge sans doute aussi un jour le panneau de contrôle de la marque. Ces deux outils sont devenus assez confus, au fil du temps l’offre de Nvidia s’est étoffée et les fonctionnalités sont de plus en plus larges et complexes. Certains choix fait par le passé pesaient également assez lourdement sur l’expérience globale. Le panneau de contrôle a vu passer plusieurs versions de Windows et son design était plus proche de XP que de Windows 10 ou 11. Décider de faire table rase du passé et proposer un outil neuf était donc la meilleure chose à faire.
L’idée est de coller aux besoins des utilisateurs aujourd’hui. Si les plus anciens regretteront peut être de perdre leurs habitudes, Nvidia App remplit mieux sa fonction désormais que les précédents outils. L’interface reste familière avec une approche assez dépouillée, basée sur une barre de navigation présentant les divers outils à notre disposition. Un accueil, une gestion des pilotes, les réglages graphiques, un onglet « Utiliser » avec une icône de cadeau qui servira sans doute à de l’autopromo et pour finir un accès aux paramètres de l’application.
Point essentiel de cette offre, il est parfaitement possible de l’employer sans jamais s’identifier auprès du constructeur. On peut tout à fait profiter des mises à jour de pilotes que des optimisations proposées en restant totalement incognito. Sans même ouvrir un compte.
L’onglet de base permet d’accéder à différents outils : Les jeux et programmes que vous utilisez sont, par exemple, détaillés et leurs réglages proposés. Un clic sur l’un d’eux vous ouvre les choix que l’on retrouvera dans l’onglet Graphismes.
Un outil comme VLC peut ainsi être optimisé puis réglé suivant vos besoins. Idem pour des logiciels de montage vidéo ou de retouche d’images prenant en charge CUDA et les accélérations proposées par votre carte graphique.
Pour les jeux, même topo. On pourra piloter les réglages pour une optimisation optimale adaptée à votre profil. Tous les paramètres peuvent être pilotés facilement, sans avoir forcément à rentrer dans chaque jeu et les profils déterminés par les équipes de Nvidia suivant votre matériel sont automatiquement appliqués si vous le souhaiter. La gestion du RTX, du HDR, du G-Sync et autres, tout peut être réglé finement. C’est simple et pratique.
Les paramètres globaux permettent de piloter vos outils. Ici, on peut activer ou désactiver les diverses options de manière plus générique. Latence, Synchronisation, performances, mise à l’échelle… Là encore, c’est simple et dynamique. Avec le gros avantage de pouvoir regarder en ligne, sur une page web, à quoi correspondent ces divers éléments, chose qui n’est pas toujours si aisée dans les jeux. Cela facilite la compréhension de certains éléments dans tout ce charabia technique.
Si vous devez aider quelqu’un à régler un jeu suivant sa carte graphique à distance, par exemple au téléphone, c’est également très pratique de pouvoir l’orienter au travers de ce panneau. En optimisant directement le titre avec les réglages de Nvidia puis en modifiant les différents éléments. La possibilité de rétablir les réglages par défaut est également un gros point positif… Enfin, pour toute personne ayant choisi des réglages incompatibles avec son matériel et qui rendrait le titre inaffichable – cela arrive encore pour certains jeux – il sera possible de reprendre la main facilement via ces tableaux.
La gestion des pilotes est un plaisir avec une installation qui se fait automatiquement, en quelques clics. Le téléchargement se déroule en tâche de fond, sans accroc, avec un choix simple du pilote à récupérer. Ici, j’ai préféré le pilote Nvidia Studio au pilote orienté jeux. Mais je n’ai pas à me questionner sur quel pilote choisir pour ma machine, Nvidia App le fait à ma place.
La partie paramètres est également très intéressante. Elle liste le matériel de votre machine et permet de savoir exactement où vous en êtes. Cela n’a l’air de rien mais en cas de bug ou d’appel à un SAV, vous avez d’un seul coup d’oeil le détail de votre configuration. La version de votre système et autres éléments techniques. Sur cette machine qui m’a été offerte par TopAchat1 il y a quelques années pour me sauver la vie suite à la mort de mon ancien PC, on peut donc lire l’ensemble des éléments embarqués à bord. Un onglet « notifications » permet de décider des informations remontées par le logiciel sous Windows, à savoir les mises à jour de pilotes et les promos et récompenses disponibles.
Enfin, sur la page d’accueil un menu permet de découvrir les différents éléments optimisés par Nvidia : GeForce Now pour le jeu en streaming mais aussi Nvidia Broadcast pour diffuser des contenus, Omniverse, Canvas, ICAT et Frameview suivant les possibilités offertes par votre carte graphique.
A terme, Nvidia souhaite intégrer directement dans cette suite la totalité des fonctions du Panneau de contrôle de l’affichage et la gestion vidéo complète. Le GeForce Experience, le RTX Experience, les fonctions d’overclock et même la possibilité de revenir aux pilotes précédents si nécessaire seront également rapatriés dans cette suite.
Dernière modification, la fonction « Overlay » de Nvidia a été largement modifiée. Les différentes statistiques sont affichées de manière claire et lisible mais peuvent être également modifiées finement. On peut choisir quoi afficher, où l’afficher sur l’écran et dans quelles conditions. tout cela se fait très facilement avec le raccourci habituel.
Je trouve intéressant l’approche de la marque qui n’a pas hésité à reprendre son logiciel de zéro au lieu de rajouter une rustine sur l’ancien et ajoutant un énième sous menu. C’est plus simple, plus clair et plus unifié. Ma maigre expérience s’est parfaitement bien passée et je trouve mon compte à ce changement. J’espère que cette approche donnera l’idée à d’autres constructeurs de se pencher sur leurs pilotes afin de proposer des univers aussi lisibles et soignés. Certaines marques en ont bien besoin.
Si vous voulez essayer la version Beta de Nvidia App, elle est disponible en suivant ce lien.
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Intel Foundry, c’est le nouveau nom de l’IFS, l’Intel Foundry Service. L’offre de gravure de microprocesseurs de la marque. Derrière cette entité se cache un jeu de domino enclenché depuis 2021, date à laquelle Intel a retrouvé un véritable stratège.
L’arrivé de Gelsinger a été un tournant pour Intel. Parce que au moment de son retour la majorité des analystes spécialisés dans le secteur des semi conducteurs encourageaient Intel a revendre son activité de fabrication de puces1 pour se concentrer sur leur développement. Un modèle qu’avait choisi AMD des années auparavant, en 2009, en revendant ce qui allait devenir GlobalFoundries. Le N°2 mondial de la gravure de processeurs derrière TSMC.
Intel n’a pas choisi cette voie et a décidé au contraire de mettre l’accent sur le développement de ses usines en changeant son approche. De fondeur exclusif des processeurs maison, l’idée a été de s’ouvrir à d’autres fabricants. Ainsi est né l’Intel Foudry Services avec la volonté de fabriquer des puces pour des tiers. Ce premier choix, ce premier domino devait en enclencher beaucoup d’autres. A commencer par des investissements colossaux dans de nouvelles technologies de gravure.
On se souvient d’un Intel faisant du sur-place dans les années 2010, la marque avait abandonné son rythme « tick-tock » en 2016 en expliquant vouloir travailler plus longtemps l’optimisation de ses processeurs plutôt que de changer d’architecture régulièrement. Un choix qui lui sera reproché par le grand public qui redécouvrira au passages l’existence d’un AMD volontaire et agressif avec des gammes Ryzen faisant largement oublier les mauvaises années Athlon. Pour revitaliser son offre Intel a du mettre les bouchées doubles. Ressusciter son processus Tick-Tock par exemple et, au lieu de revendre son activité de gravure, a donc décidé d’investir en masse dans ce segment.
5 Nœuds en 4 Ans. Il faut comprendre ce code pour ce qu’il est réellement. Ces « noeuds » sont des avancées en terme de gravure. Des évolutions de finesse mais également des bouleversements techniques importants. En 2021 Intel accusait un retard important en terme de finesse de gravure et promettait donc de le rattraper avec un plan ambitieux de développement. Plan qui est aujourd’hui sur les rails et assez impressionnant avec des promesses tenues. En 2024 le fondeur devrait offrir son Intel 20A et annonce que son 18A est également sur de bons rails pour prendre la suite. Cette avancée rapide n’est pas illogique ou surprenante, elle rattrape le retard accumulé auparavant quand Intel piétinait sur des finesses de plus en plus éloignée de ce que proposait un graveur concurrent comme TSMC. Les 14 et 10 nanomètres notamment ont été largement exploités sur les processeurs Core.
Au delà de cette finesse, de nombreuses évolutions techniques sont en marche. Si l’Intel 4 est déjà disponible sur le marché et si l’Intel 3 semble mûr, le plus impressionnant vient des fonctions annoncées autour de ces finesses.
Pour séduire, l’Intel Foundry propose un calendrier encore plus ambitieux et surtout une ouverture de tout son savoir faire aux autres marques. La promesse d’une innovation qui va se poursuivre avec la mise en place de technologies avancées avec, pour certaines d’entre elles, de l’avance sur les concurrents.
Mais surtout, Intel Foundry change radicalement de philosophie en proposant un service complet autour de ses nombreux savoir faire. L’ensemble de ses services sera ouvert aux autres marques, même concurrentes. Besoin de tester un processeur ? De réaliser des samples ? De fabriquer des puces avec les dernières technologies d’Intel ? Tout sera possible. L’idée n’est plus de seulement fabriquer des puces grâce à des machines et un savoir faire mais d’accompagner les marques dans toutes les étapes de la conception à la production de celles-ci. Des partenariats avec plusieurs universités américaines en Californie et au Michigan permettra aux étudiants de comprendre et de piloter la technologie Intel 18A. De futurs ingénieurs quitteront donc l’université diplôme en poche avec une maitrise des outils de l’IFS.
L’écosystème complet sera à la disposition des autres concepteurs de puces qui n’ont pas d’usines de production en propre. L’assemblage des produits finis sera également possible et non plus juste la gravure des wafers. Ces galettes de silicium qui nécessitent ensuite l’imbrication des circuits sur un support. En d’autres termes on pourra demander à Intel Foundry de produire des puces de A à Z qu’on n’aura plus qu’à mettre en boite ou à souder sur un circuit imprimé. Tout comme on pourra uniquement demander l’assemblage de composants tiers ou la gravure d’un élément.
Et cette offre est ouverte à tous : Microsoft et ARM ont déjà indiqué vouloir faire fabriquer des SoC chez Intel Foundry mais les portes sont ouvertes pour Qualcomm, Nvidia et même… AMD. En se positionnant ainsi, l’offre vient concurrencer directement ce que proposent des acteurs comme TSMC, GlobalFoundries ou encore Samsung.
Pour marquer le coup, Intel annonce sa première production sous sa technologie 18A avec Clearwater Forest. Une puce pas vraiment grand public puisqu’il s’agit d’un processeur Xeon. Mais un processus de fabrication qui démontre l’efficacité des capacités des usines d’Intel. La puce rassemble en effet de nombreux éléments novateurs. Elle emploie l’Intel 3 pour son DIE, l’EMIB et la technologie Foveros Direct. C’est la marque de la bonne voie du premier processeur grand public en Intel 18A que sera Panther Lake en 2025.
C’est l’objectif du 18A de permettre au fondeur de redevenir le leader en terme d’avancées techniques. Pour le moment on reste sur une production de masse en Meteor Lake et donc en Intel 4. L’Intel 3 qui sert à la fabrication du DIE de base de Clearwater Forest n’est pas employé dans un processeur grand public même si il serait déployable dans des volumes plus importants selon le fondeur. Reste à savoir si la feuille de route de la marque pourra être réellement tenue comme annoncée. Si Intel a toujours spécifié que son objectif 5N4Y ne concernait que des étapes internes de production et non pas la fourniture de produits finis en masse, il y a toujours des risques d’une distance diplomatique entre les annonces et la réalité.
Comprenez qu’il serait du plus mauvais effet pour la stratégie actuelle de Geslinger d’annoncer un retard sur ses nœuds de production. Promettre que tout va bien et que le calendrier de développement interne est parfait reste plus confortable que de sortir des produits. Même si pour l’année 2023 pas moins de deux générations de processeurs ont été proposées. Le fait que Microsoft ait signé un partenariat avec Intel pour développer une puce 18A est un bon indice du développement de la technologie. On se doute que Microsoft n’aurait pas signé – et engagé des fonds – sur une simple promesse. Idem pour ARM qui a annoncé et suivi les efforts de la marque depuis avril 2023.
Intel EMIB
Aure point clé, la signature de partenariat avec de nombreux architectes du silicium. On retrouve des noms prestigieux associés aux services de l’Intel Foundry. Des marques comme Ansys, Siemens, Synopsys, Cadence ou Keysight qui vont travailler avec des outils mis en place par Intel pour profiter de ses nouvelles technologies comme l’EMIB. Cette solution qui permet de construire des puces plus efficacement à partir de différents éléments. Pour ces marques, l’EMIB est la promesse d’un développement plus rapide et plus souple que les technologies classiques.
On retrouve également une myriade de marques spécialisées qui pourront profiter des services de l’Intel Foundry pour proposer des éléments techniques très spécifiques. On peut considérer cela comme un assemblage de plusieurs composants différents, comme un microscopique puzzle. Si une marque développe un élément de sécurité qu’un client final veut absolument obtenir pour ses matériels, Intel ne sera pas en mesure de le remplacer par un composant maison mais pourra tout à fait l’implémenter sur une puce dans ses usines. Beaucoup de ces éléments sont des points clés pour pouvoir répondre à des appels d’offres précis et le fait de les intégrer à son catalogue de partenaires est un énorme avantage pour le service. Intel pourra même proposer ses propres puces comme des éléments a intégrer dans d’autres productions. Un autre point capital de cette offre à mon sens car un industriel qui aurait besoin d’un processeur hyper spécifique pourrait choisir d’assembler un élément de sécurité X avec une mémoire Y, un microcontrôleur Z et un cœur Intel dans un seul et même « SoC » final.
C’est la question que l’on me pose en général en commentaire ou dans la vraie vie. Intel Foundry c’est super mais ça change quoi pour nous ? La réponse est assez évidente. Plus Intel trouvera de partenaires pour son service de fondeur, moins le coût de développement – un coût totalement astronomique qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars – sera reporté sur la seule production d’Intel. Et donc sur les processeurs vendus à tout le monde. Le prix de la course à l’innovation voulue par Intel sera également épongée en partie par ces clients professionnels. Si Microsoft signe une production de masse de puces Intel 18A, il paye de son côté une part des frais de développement de celle-ci.
La qualité globale des puces et la possibilité de voir la feuille de route d’Intel être tenue est également clairement impactée par le développement de ce service. Plus il sera populaire auprès de différents acteurs, plus les investissements seront rapides et massifs. Plus la rentabilité de ceux-ci sera grande et le prix des technologies baissera.
Le fait d’avoir également un concurrent à TSMC sur les puces haut de gamme a également un intérêt concurrentiel et, beaucoup plus prosaïquement, de calendrier. Les prévisions de production de TSMC sont telles qu’il faut parfois attendre plusieurs trimestres pour bénéficier de certaines de ses technologies… Ou alors s’engager au prix fort sur des volumes très importants. L’arrivée d’un acteur concurrent pourrait avoir des effets positifs sur ce calendrier mais aussi sur le coût de ces gravures spécifiques.
*C’est une Private Joke.
Intel Foundry : une renaissance complète du service © MiniMachines.net. 2024.
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Sur le papier le Ryzen 7 8840U est quasiment un clone du Ryzen 7 7840U. Comme on l’a vu lors de l’apparition de la gamme Hawk Point chez AMD, l’arrivée de ces modèles ne changeaient pas forcément la donne en terme de puissance de calcul avec une architecture très similaire.
On reste sur une solution 8 cœurs et 16 threads pour les deux puces, l’architecture du 8840U est toujours en Zen 4 et les fréquences et la mémoire cache sont identiques d’une puce à l’autre. La partie graphique du 7840U a également été reprise avec un Radeon 780M qui ne change pas d’un poil. L’accent mis sur l’IA sur le nouveau venu ne semble pas pour le moment l’élément le plus important pour un particulier comme pour une PME standard et n’enflamme que les communiqués de presse des constructeurs. Alors que reste t-il à l’avantage du Ryzen 7 8840U ?
Et bien si les performances de la solution risquent d’être les mêmes quand on poussera les performances au maximum, la nouvelle génération de processeurs pourrait bien être plus performante en basse consommation. Un état qui a du sens pour certains usages et en particulier pour ceux qui recherchent une solution parmi les plus endurantes en mobilité.
Sur des TDP élevés, ces puces sont calibrées pour fonctionner entre 15 et 30 Watts, les deux processeurs devraient avoir des comportements quasi identiques. Encore que la nouvelle génération pourrait être plus stable et générer moins de chaleur à température égale. Mais à plus bas TDP le Ryzen 7 8840U serait plus efficace que la génération d’avant.
Ce sont des tests préliminaires effectués sur un prototype de console PC GPD équipée d’un Ryzen 8840U et exécutés par Gary Colomb. La nouvelle génération de processeurs lancés en très basse consommation serait devant les anciennes puces 7840U mais également les Ryzen Z1 Extreme, Z1 et même l’Aerith. Le processeur construit spécialement par AMD pour le Steam Deck.
Sur le jeu Batman Arkham Knight, le score en 10 Watts de TDP serait sensiblement meilleur pour le nouveau processeur Hawk Point. On passerait de 51 images par seconde en moyenne à moins de 50 pour toutes les autres machines. L’échantillon et le test restent faibles évidemment et peut être que ce Delta à l’avantage du nouveau processeur face à la puce du Steam Deck est lié à divers autres éléments. Le fait que la ConsolePC utilisée soit un prototype est, par exemple, un élément à mettre dans la balance. La réactivité de la puce sur un unique jeu n’établit pas un schéma suffisant pour en faire une règle. Mais c’est néanmoins encourageant pour la suite. Si les nouvelles machines équipées de ces puces peuvent proposer un bon niveau de performances en très basse consommation, cela permettra d’obtenir de meilleures autonomies et, peut être des engins fort peu bruyants à l’usage.
Mais la vraie question de l’arrivée de ces puces Hawk Point reste liée au positionnement tarifaire des constructeurs. Passer d’un Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U ne doit pas s’accompagner d’un alourdissement de la facture. Il n’y a pas de raison qu’un PC vendu au prix public de 700€ sous la génération précédente soit proposé plus cher à équipement équivalent avec ces nouvelles puces. Et le matraquage autour de l’IA supposée changer la vie de l’utilisateur « en local » me parait être aussi pertinente que l’arrivée des écrans 3D dans les foyers. Beaucoup de promesses pour le moment mais pas vraiment de résultats probants.
Le Ryzen 7 8840U plus performant en basse consommation ? © MiniMachines.net. 2024.
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Le Bosgame E1 est un MiniPC assez classique dans son équipement puisqu’il embarque un processeur Intel N100 accompagné de 16 Go de mémoire vive DDR4 sur un port SODIMM et 512 Go de stockage sur un port M.2 2280 NVMe PCIe et un emplacement 2.5″ SATA3.
Il pourra faire évoluer ces postes facilement pour accepter plus de mémoire vive (32 Go max) et un SSD M.2 2280 de 4 To maximum. Ce n’est donc pas son équipement qui le rend différent des autres offres du marché mais plutôt son design qui ressemble assez à une solution d’entreprise qui aurait pu être signée par Lenovo, HP ou Dell. Le logo enfermé dans un rond dessiné sur son capot fait d’ailleurs largement penser à ce dernier constructeur.
La façade avant, arrondie, propose deux port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB Type-C avec prise en charge du DisplayPort, des données et d’un Power Delivery 3.0. A l’arrière, on retrouve deux ports USB 3.2 Gen2 supplémentaires, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un duo de ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation. L’engin propose des fonctions de démarrage programmable, de réveil via le réseau Ethernet et de redémarrage après une coupure de courant. En interne, on retrouve une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.
Bref, tout ce qu’il faut pour un MiniPC classique qui offrira de très bonnes performances dans un usage d’entreprise comme chez des particuliers. Cette minimachine n’a rien de révolutionnaire mais propose un équipement adapté à de nombreux usages bureautique, multimédia et autres besoins créatifs basiques. Le fait de pouvoir piloter deux réseaux séparés, d’être pilotable à distance et de pouvoir afficher sur 3 écrans en font une solution assez souple pour de nombreux usages. Avec 13 cm de large pour 11 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur, il peut se fixer facilement à l’arrière d’un écran en VESA ou se positionner de manière très classique sur un bureau.
Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent © MiniMachines.net. 2024.
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Après la sortie des modèles Intel en décembre dernier, le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est annoncé pour avril en version Ryzen 8040. Il sera accompagné du modèle 16″ Swift Edge 16 SFE16-44.
Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est un excellent modèle 14″ qui sera proposé dans de multiples versions sur la même base technique et esthétique. On retrouve un engin fin, léger et très bien fini qui proposera diverses puces AMD de dernière génération allant du Ryzen 5 8645HS au Ryzen 9 8945HS en passant par le Ryzen 7 8840HS. Des puces proposant des circuits Radeon 760M ou 780M largement capables d’alimenter l’écran choisi.
Suivant les modèles, on retrouvera ici des dalles OLED en 2880 x 1800 pixels et des IPS en 2240 x 1400 pixels ou 1920 x 1200 pixels. Toutes se rafraichiront en 90 Hz et seule la version la plus basse définition proposera une option tactile. Toutes les dalles pourront s’ouvrir à 180°.
Un clavier rétro éclairé AZERTY, large pavé tactile en verre recyclé, un systeme audio DTS:x
La mémoire vive sera soudée et déclinée jusqu’en 32 Go de LPDDR5, elle sera accompagnée par un SSD NVMe PCIE de 2 To au maximum monté sur un port M.2 non détaillé. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également présent avec une webcam 1440P.
La connectique est assez complète grâce aux deux ports USB4 qui pourront se connecter à un dock mais aussi à deux USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.1. Un port jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC complèteront l’équipement. Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 mesurera 31.3 cm de large pour 21.8 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. Son poids devrait être de 1.32 Kg avec une batterie qui sera déclinée de 50 à 65 W et un chargeur disponible en 65 ou 100 W.
Le SFG14-63 est attendu pour avril au prix public de base de 949€, probablement dans une version Ryzen 5 16/512 Go en 1920 x 1200 pixels IPS et sous Windows 11.
Le Acer Swift Edge 16 SFE16-44 est annoncé à la même date avec un prix de base de 1249€ mais n’est pas constitué de la même manière. Il s’agit d’un portable 16′ » avec une seule finition d’écran OLED 3200 x 2000 pixels 120 Hz True Black 500 pilotée par un Ryzen 5 8640U sous Radeon 760M ou Ryzen 7 8840U sous Radeon 780M. La mémoire pourra là aussi grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR5, toujours aussi soudée. Le stockage est identique avec un port M.2 NVMe capable d’abriter 2 To maximum.
La batterie sera une 54 Wh rechargée par un bloc 65 Wh, deux options sans fil sont proposées avec du Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et la connectique sera identique au modèle 14″. Le poids annoncé de l’engin est bizarrement moins élevé que pour le modèle 14″ avec 1.23 Kg mais cela est probablement du à la batterie plus légère qui est embarquée. Les dimensions sont de 35.76 cm de large pour 24.59 cm de profondeur et 12.95 mm d’épaisseur.
Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril © MiniMachines.net. 2024.