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Hier — 18 mars 2024Le courrier des stratèges

Mais alors : les troupes françaises sont-elles déjà en Ukraine ou pas ?

Depuis la semaine dernière, la polémique sévit pour savoir si oui ou non Macron a dissimulé la présence de troupes françaises en Ukraine, ou bien sur leur envoi prochain. Le Courrier a d’ores et déjà publié des indiscrets sur le sujet. Depuis, les langues se sont déliées, et les informations s’accumulent sur le renforcement de notre dispositif, tout spécialement en Roumanie, à l’approche de l’armée russe. Dans notre nouveau numéro de Chaos Global, nous revenons sur ce sujet en détail. Et, pour l’instant, la situation semble bien opaque…

Plusieurs informations essentielles sont donc à enregistrer :

  • des troupes spéciales de l’OTAN, dont des troupes françaises, et des troupes de soutien, sont déployées en Ukraine depuis le début du conflit
  • des troupes françaises sont par ailleurs pré-positionnées en Roumanie, en Pologne et dans les pays Baltes
  • ce dispositif est en voie de renforcement
  • il est fortement question d’un déploiement préventif en Moldavie pour dégager des régiments ukrainiens postés à la frontière avec la Transnistrie
  • des rumeurs récurrentes évoquent une intervention future à Odessa pour éviter une prise de la ville par l’armée russe
  • il faudra suivre la réalité de la stratégie de l’OTAN, et tout spécialement celle de la France, dans l’hypothèse d’un recul rapide de l’armée ukrainienne

Rappelons l’importante interview de Jacques Myard dans le Courrier (voir ci-dessous) qui détaille l’illégalité et l’anti-constitutionnalité de l’accord bilatéral avec l’Ukraine.

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En direct de Moscou : le coup de gueule de Yannick Urrien contre la propagande et les normies

Yannick Urrien nous a informé chaque jour sur sa mission d’observation pour les élections présidentielles russes. Il nous dresse un bilan de cette mission sous forme d’un coup de gueule contre la propagande de l’OTAN, et contre les normies qui refusent d’aborder la réalité factuelle en dehors des oeillères fortement “conseillées” par le pouvoir.

Dans cette interview, Yannick Urrien, fondateur de La Baule +, nous confie son ras-le-bol vis-à-vis de ce que Cass Sunstein appelle la “crippled epistomology” des normies : ceux-ci ont une confiance aveugle dans les processus les plus faisandés des pays occidentaux, et une méfiance sans limite, jusqu’à la caricature, pour tout ce qui vient de Russie.

Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois Yannick Urrien, et pour récapituler ses interventions sur notre chaîne depuis vendredi.

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La hausse du baril de pétrole pourrait-elle accélérer en France un “scénario argentin” ?

Par : Rédaction

Dans cette capsule d’alerte, Machabert analyse le mouvement haussier du pétrole et ses conséquences potentiellement dramatiques sur les déficits budgétaire et courant de la France, qui pourrait, dans un scénario extrême, faire défaut sur sa dette et ainsi aller au tapis comme l’Argentine à la fin des années 90.

Dans cette capsule, Machabert met en garde contre les risques sérieux que représente le mouvement haussier du prix du pétrole pour l’économie française. Il appelle à une vigilance accrue et à des mesures préventives pour atténuer les effets négatifs potentiels sur les déficits budgétaire et courant, et pour éviter un scénario extrême de défaut sur la dette, qui pourrait placer la France dans une situation similaire à celle de l’Argentine à la fin des années 90.

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Macron a le temps de recevoir le CRIF, mais pas les paysans…

Ce soir, Emmanuel Macron, en plein agenda international chargé, met l’Elysée à disposition du CRIF pour fêter les 80 ans de cette étrange organisation très proche d’intérêts étrangers. Mais il annonce que, la même semaine, il n’aura pas le temps de recevoir les paysans, comme il l’avait pourtant promis lors de son mouvementé salon de l’agriculture. Voilà qui s’appelle avoir le sens des priorités : mieux vaut flatter un mouvement communautaire qui soutient un massacre massif de populations civiles, que traiter le problème de ceux qui nous nourrissent. On en prend bonne note.

On se souvient qu’en décembre déjà, en plein massacre à Gaza, Emmanuel Macron avait reçu le CRIF à l’Elysée pour célébrer Hanouca… Par quelle urgence particulière le Président reçoit-il à nouveau le CRIF à l’Elysée, quatre mois après une première invitation ? Visiblement, certaines communautés ont, plus que d’autres, leur rond-de-serviette au plus proche du pouvoir.

Bref, pour les 80 ans du CRIF, Macron organise une petite fête à l’Elysée.

En revanche, il n’aura pas le temps de recevoir le lendemain les paysans en colère, quoiqu’il leur ait promis cette rencontre à l’Elysée lors de son passage au Salon de l’Agriculture. Entretemps, il semblerait que rien n’ait vraiment bougé dans les discussions avec la FNSEA. La rumeur court même selon laquelle le plan “Phyto” serait relancé en avril. Bref, on comprend que Macron a roulé les paysans dans la farine, qu’il les a baladés, et qu’il compte réellement ne rien faire pour défendre l’agriculture française.

En revanche, soutenir Israël et Zelensky, ça, il a le temps.

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Vladimir Poutine réélu président par deux tiers des électeurs inscrits

Vladimir Poutine a été réélu président de la Fédération de Russie par deux électeurs inscrits sur trois. Il a obtenu en effet 87% de 77% de votants. C’est de loin le meilleur score qu’il ait obtenu, avec une participation en hausse. En Occident, beaucoup crient à l’insincérité du scrutin. Mais de deux choses l’une: soit Nord-Américains et Européens de Bruxelles avaient sous-estimé l’emprise du pouvoir poutinien sur la société russe; soit les gouvernants occidentaux se sont trompés sur la société russe. Dans les deux cas, l’objectif principal de la prolongation de la Guerre d’Ukraine, en mars 2022, malgré l’envie de paix de Zelensky – à savoir renverser Vladimir Poutine – a lamentablement échoué. Ce ne sont pas seulement les Ukrainiens, ce sont les peuples d’Europe, embarqués dans une guerre qui n’est pas la leur par l’oligarchie occidentale, qui demandent des comptes.

Les dirigeants occidentaux étaient unanimes, hier soir: pas question de féliciter Vladimir Poutine pour sa réélection. Il faut dire que le score est historique: 87% des suffrages pour 77% de participation électorale. Le tableau ci-dessus montre que jamais Vladimir Poutine d’avait atteint un tel score, avec une participation en hausse de dix points!

La réélection de Poutine est une lourde défaite occidentale

Elections truquées disent beaucoup de commentateurs, dans les médias subventionnés. Admettons que le système russe soit plus proche du régime de Napoléon III que de la Vè République. Mais alors quelle erreur de calcul des Occidentaux, qui étaient persuadés que la guerre d’Ukraine allait ébranler le pouvoir de Poutine et permettre une “révolution de couleur”.

Si l’on respecte le résultat des élections, le problème d’anticipation des Occidentaux n’est pas moindre. La guerre devait détacher la population russe du président en place. Elle semble avoir eu l’effet inverse.

Le raisonnement s’applique aux républiques annexées d’Ukraine, qui ont voté à l’unisson de la Russie. Et si vous pensez que c’est un vote truqué, vous avez toujours un gros problème: le régime russe vient de vous faire savoir qu’il n’a pas du tout l’intention de quitter ces régions.

Pour un tel fiasco stratégique occidental, Au moins 300 000 soldats ukrainiens sont donc morts pour rien. Et les économies européennes sont menacées de ou déjà en récession!

Les peuples européens vont demander des comptes à leurs dirigeants.

Faut-il investir dans l’hydrogène ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Panneaux photovoltaïques, éoliennes, véhicules électriques : pas un jour ne s’écoule dans les médias sans que ne soient évoquées la « crise environnementale » et la nécessité d’opérer une « transition énergétique » pour « sauver la planète ». Pourtant, l’hydrogène fait rarement partie des options vantées pour « décarboner » le monde, et ce, alors même que le conflit en Ukraine a brutalement contraint l’Europe à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes. A tort ? Oui, si l’on en croit un rapport d’une banque d’affaires qui prétend que cette molécule pourrait représenter en 2050 quelque 15% du mix énergétique de l’UE et un marché mondial de plusieurs centaines de milliards d’euros.

Avec cet opus, nous renouons avec une classe d’actifs que nous avons quelque peu délaissée au fil des dossiers : les actifs tangibles, dont nous sommes pourtant des inconditionnels, tant ils sont une pièce maîtresse de toute stratégie de « sécession patrimoniale », comme en témoignent les dossiers N°2 (l’or), N°3 (les métaux blancs), N°4 (les matières premières), sans oublier l’« or numérique » que constitue le bitcoin (N°9).

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Des chercheurs identifient un gène qui protégerait les hommes du Covid-19 grave

Une étude récente américaine menée par des chercheurs de la NYU Langone School of Medicine met en lumière une variante génétique anti-inflammatoire qui semble protéger les hommes de moins de 75 ans contre les formes graves de la COVID-19. Cette découverte offre un nouvel éclairage sur les facteurs biologiques qui influencent la gravité de l’infection par le virus SARS-CoV-2.

Pendant la crise Covid-19, il est fréquent de constater que des personnes considérées comme fragiles surmontent l’infection avec de simples symptômes légers. Certaines demeurent même asymptomatiques. On a même constaté que les hommes étaient plus susceptibles de développer la forme grave de maladie et d’en mourir. Mais certains d’entre eux ont réussi à résister à l’attaque du virus. Les chercheurs de la NYU Grossman School of Medecine ont trouvé une explication à cela. Ils ont découvert un gène anti-inflammatoire qui protège les hommes de moins de 75 ans contre le Covid-19 grave.

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Crise du fentanyl : mise en place d’un système d’alerte précoce au Royaume-Uni

La montée en puissance des opioïdes synthétiques, notamment du fentanyl, constitue une préoccupation croissante au Royaume-Uni. Pour contrer cette menace imminente, les ministres britanniques travaillent sur la mise en place d’un système d’alerte précoce afin de détecter la présence de drogues synthétiques et de prévenir une crise similaire à celle observée aux États-Unis. Le fentanyl, dont la Chine est le principal exportateur mondial (et aux USA), est une drogue à propriété analgésique 50 fois plus forte que l’héroïne. Selon le rapport  de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), on a recensé 107 622 décès par overdose liés au fentanyl aux États-Unis en 2021.

Pour prévenir une crise du fentanyl comme aux Etats-Unis, la Grande-Bretagne a décidé de suivre la présence d’opioïdes synthétiques et d’autres drogues en mettant en place un système d’alerte précoce. Le fentanyl, dont la Chine est le principal exportateur aux États-Unis, est une drogue à propriété analgésique 50 fois plus forte que l’héroïne. Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains, plus de 100.000 américains seraient décédés d’une overdose aux opiacés de synthèse comme le fentanyl en 2021.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

En direct depuis Moscou : des élections présidentielles russes truquées ? Vraiment ?

Après notre direct d’hier depuis des magasins moscovites, Yannick Urrien, journaliste français observateur du processus électoral en Russie, nous livre un nouveau direct depuis un bureau de vote dans la banlieue de Moscou. Il nous explique ce qu’il a vu sur les élections et donne la parole à d’autres observateurs francophones, dont des élus locaux français et un dirigeant congolais.

Comme on le voit, les observateurs peuvent circuler librement et “capturer” les images de leur choix dans les bureaux de vote.

Cet instantané est très éloigné des représentations données en France par la presse subventionnée ou d’Etat, qui représente le processus électoral comme manifestement truqué.

Nous laissons chacun se faire son idée. Rappelons le reportage dans les magasins moscovites hier, qui illustre l’abondance de la société russe malgré les sanctions.

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Les matières premières prennent leur revanche sur Bruno Le Maire, par Florent Machabert

L’info de la semaineCroissance 2024 : Le Maire désavoué… par la Banque de France ! Nous vous avions prévenus dans Finance & Tic : la Banque de France a récemment ajusté à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2024, la fixant désormais à 0,8%, contre 0,9% jusque-là. Cette correction, qui découle principalement d’un « moindre acquis de croissance » constaté à la fin de l’année 2023, n’explique toutefois pas l’écart entre cette projection et celle de Bercy, qui maintient la sienne à 1%, contre, on le rappelle, 0,6% selon l’OCDE. Pour les années suivantes, la Banque de France anticipe une accélération de la croissance, avec des prévisions atteignant 1,5% en 2025 et 1,7% en 2026. Cette dynamique se fonde sur des hypothèses combinées de conditions financières plus favorables et d’une baisse du taux d’intérêt directeur rendue possible par la désinflation.

En ce qui concerne l’évolution de l’emploi, la Banque de France prévoit une légère hausse du taux de chômage, passant de 7,5% de la population active en 2023 à 7,8% d’ici la fin de l’année 2025. Ces ajustements montrent les incertitudes qui entourent les conditions économiques mondiale et nationale et auxquelles doivent faire face les autorités financières et économiques pour orienter leurs politiques. Bruno Lumière©, lui, persiste et signe. A quand la démission ?

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En direct de Moscou : l’opulence de la vie russe malgré les sanctions, par l’image

Yannick Urrien est journaliste français (Kernews, La Baule Plus, Bourse Plus) et observateur pour les élections russes à Moscou. Il inaugure des reportages pour le Courrier. Ce soir, il nous présente un instantané de la vie à Moscou à 22h30, qui permet de mesurer la portée des paroles prononcées il y a deux ans par notre ministre de l’Economie : “nous allons mettre l’économie russe à genoux” ! Un contraste saisissant !

Les spectateurs auront bien noté les taux de change approximatifs suivants :

100 roubles = 1€

1.000 roubles = 10€

Comme on le voit, la vie moscovite ressemble étrangement à la vie parisienne ou dans n’importe quelle capitale occidentale. Une leçon à méditer longuement, après les déclarations d’Emmanuel Macron annonçant les sept plaies d’Egypte en cas de victoire de la Russie en Ukraine.

Ne manquez pas les autres reportages de Yannick Urrien durant ce week-end d’élection.

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De plus en plus de murmures contre François au Vatican…

Dans ce nouveau numéro d’Urbi et Orbi, Edouard Husson revient sur la lettre des évêques européens consacrée aux élections de juin, mais aussi sur la sortie d’un nouveau pamphlet anonyme dénonçant les méthodes de François…

Dans cet entretien, Edouard Husson rappelle son article publié hier, sur la lettre des évêques européens.

Il évoque aussi les brulôts qui circulent contre le pape François au Vatican.

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Qui sera le prochain roi de France ?

Avec Yves-Marie Adeline, nous inaugurons une nouvelle chronique hebdomadaire, consacrée à la monarchie, et plus encore au retour de la royauté en France. Cette série est particulièrement destinée à ceux qui s’intéressent au sujet et qui souhaitent en savoir plus… Nous commençons par faire le point sur les prétendants légitimes à la couronne de France.

De cet entretien, on retiendra plusieurs points :

  • la famille la plus proche du trône reste la famille d’Orléans, conduite par le prince Jean, comte de Paris, largement ruiné par son grand-père
  • les Bourbon sont installés en Espagne et l’héritier en titre se tient éloigné de la France
  • au fond, c’est par la famille Bonaparte qu’un prétendant légitime pourrait survenir, puisque les liens tissés au cours du temps entre les descendants de Napoléon et la noblesse d’Ancien Régime rapprochent plus les Bonaparte de Louis XIV que les Orléans ne peuvent le prétendre.

La semaine prochaine, nous évoquerons les relations du général De Gaulle avec le comte de Paris.

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Derrière l’Ukraine, l’affrontement de deux mondes, par Jean Goychman   

Prenons un peu de champ et éloignons-nous des médias qui se nourrissent de l’instant et sur les plateaux desquels se produisent ne nombreux experts ou spécialistes, souvent auto-proclamés, dont le discours se résume souvent à encenser les Ukrainiens et dénigrer la Russie.Cette communication de degré zéro passe à côté de ce qui est essentiel. Existe-t-il une volonté occulte qui souhaiterait égarer l’opinion publique et lui cacher la réalité ?

Depuis 1991, le monde est dominé par la puissance américaine. Celle-ci est l’héritière de la puissance britannique qui avait régné sur la planète durant la « pax britannica », et avant elle d’autres puissances européennes l’avaient précédée. Toutes avaient en commun une chose : elles étaient des puissances maritimes.

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Les contradictions économiques du RN devant l’immigration, par Yves-Marie Adeline

Dans la perspective des élections européennes qui auront lieu le 9 juin, la liste M. Bardella caracole en tête, tandis que celle du président baisse constamment au profit des anciennes formations comme les LR et les Socialistes : on a le sentiment qu’un trou se creuse dans le centrisme macroniste, que les rats quittent déjà le navire – ce qui explique les gesticulations du Président pour détourner l’attention des Français vers autre chose, quitte même à les conduire vers la guerre.

Il reste à décortiquer un peu le programme du RN, et l’on trouvera rapidement une contradiction fondamentale entre son projet économique et la lutte qu’il voudrait mener contre l’immigration.

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En Ukraine comme à Gaza, l’Occident teste le point de non-retour

Israël aurait toutes les raisons de négocier avec son adversaire palestinien: Tel-Aviv n’a plus rien à gagner en refusant de traiter avec le Hamas pour obtenir la libération des otages israéliens – sinon de finir faire basculer l’opinion mondiale définitivement contre l’Etat hébreu en cas d’attaque à Rafah. Et pourtant, Benjamin Netanyahu vient de rejeter une nouvelle offre de cessez-le-feu tandis que Tsahal intensifie ses bombardements sur le territoire libanais. De même, en Ukraine, tout devrait pousser à une négociation avec la Russie pour sauver le maximum du territoire ukrainien de la conquête russe. Pourtant, là aussi, c’est la politique du pire qui est choisie: l’armée ukrainienne recommence à bombarder la centrale nucléaire de Zaporojie; une tentative d’incursion sur le territoire russe à Belgorod s’est terminée en fiasco; tandis que l’OTAN joue sérieusement avec l’idée que certains de ses membres interviennent plus massivement sur le territoire russe. Au fond, Emmanuel Macron, dans sa démesure, nous a donné la clé: il accuse Vladimir Poutine de “n’avoir aucune limite”; alors qu’en réalité, c’est le refus occidental de quelque limitation que ce soit à ses désirs de domination qui vient buter, dans la bande de Gaza comme dans les plaines d’Ukraine sur le principe de réalité.

L’Occident continue de courir à la catastrophe, en Ukraine comme à Gaza.

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La Légion étrangère s’entraîne-t-elle en vue d’une intervention en Ukraine?

Des manœuvres d’envergure ont eu lieu en Creuse, au camp de La Courtine, ces derniers jours. Nos confrères de Southfront.press croient savoir que les troupes se tiennent prêtes à se rapprocher du front ukrainien dans la seconde quinzaine d’avril. Exactement le type d’informations que nous avons reçues hier et dont nous vous avons expliqué qu’il fallait les examiner sérieusement mais avec toute la prudence qui s’impose. En tout cas, malgré le silence du président de la République hier soir 14 mars, il y a des”insiders” désireux que l’opinion soit alertée: l’envoi de troupes au sol en Ukraine est bien envisagé par le président et l’Etat-major français.

Hier et ce matin nous vous parlions déjà du 2è Régiment Etranger d’Infanterie. Après avoir poursuivi notre investigation dans la presse régionale, nous avons trouvé cet article du 6 mars dans La Montagne:

Le 2e régiment de la Légion étrangère basé à Nîmes s’exerce actuellement au camp militaire de La Courtine et se prépare à un exercice d’ampleur dans toute la Creuse. Près de 800 légionnaires vont s’entraîner dans la campagne et les rues de Guéret les prochains jours.

De quoi rompre une certaine quiétude à laquelle les Creusois sont habitués. Si le camp militaire de La Courtine est habitué à recevoir des soldats venir s’entraîner depuis de nombreuses années, la population creusoise l’est moins. Et c’est en partie dans cet objectif de faire manœuvrer un régiment dans un environnement réaliste, hors des camps militaires, que le 2e régiment étranger d’infanterie, unité de la Légion étrangère basée à Nîmes, et présent à La Courtine depuis le 19 février, va se déployer dans les deux tiers du département du 8 au 14 mars.

La Montagne, 6 mars 2024

Alors, pour prendre Guéret?

Ce que disent nos confrères de Southfront.press

Visiblement, l’entrainement de la Légion Etrangère ne laisse pas indifférent. Nos confrères de Southfront.press, un des meilleurs médias sur les conflits contemporains écrivent: :

Les dirigeants militaires français ont déjà commencé à former et à entraîner des unités de combat à envoyer sur le front ukrainien.

Fin février, le président Macron a chargé le Ministère des Armées d’étudier la question de l’envoi de forces de la Légion Etrangère française en Ukraine.

Le 27 février 2024, sur ordre du commandement de la Légion, la formation de trois compagnies de combattants de la Légion a commencé.

Le 5 mars 2024, le commandement militaire français et le commandement de la Légion ont approuvé les nombre du personnel du groupe tactique de bataillon, qui devrait inclure 1 500 militaires. Ce groupe tactique de bataillon contiens trois compagnies de la Légion, qui ont été assignées pour ce but en avance. Ce sont :

une compagnie de soutien matériel;
deux compagnies d’ingénierie.

Le groupe tactique du bataillon devrait également inclure:

  • jusqu’à 6 compagnies d’infanterie motorisée et blindées
  • ainsi que l’équipe opérationnelle.

Le commandement français n’a pas réussi à assurer le nombre du personnel déclaré du groupe tactique de bataillon auprès des membres de la Légion. La direction militaire française a décidé de remplir les rangs du groupe avec du personnel du Ministère des Armées.

Le ratio supposé de membres de la Légion Etrangère par rapport au personnel militaire régulier du Ministère des Armèes dans le groupe tactique du bataillon est d’environ 1 pour 2.

Au cours de la première quinzaine de mars, le groupe tactique du bataillon a commencé la coordination des combats au camp d’entraînement de la Courtine. Le personnel est chargé d’achever la coordination des combats à la mi-avril. Le personnel devrait attendre l’ordre et être prêt à être envoyé sur le front en Ukraine.

Le deploiement du groupe en Ukraine peut avoir lieu dans la deuxième quinzaine d’avril.

southfront.press, 15.3.2022

Retenons donc que Le Courrier des Stratèges et SouthFront ont reçu séparément le même type d’informations. Officiellement tout est nié. Mais il y apparemment des “insiders” qui ne voudraient pas qu’on essaie de faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes.

Flicage Internet des opposants : l’Assemblée Nationale franchit une première étape

Nous avons récemment alerté sur le texte scélérat que la Commission des Lois examinait, en l’espèce une proposition de loi déposée par le macroniste de gauche Sacha Houlié destinée à fliquer au jour le jour les adversaires de la vassalisation de la France aux USA. Le compte-rendu de la réunion de la commission n’est pas encore publié, mais nous savons déjà que ladite commission a validé le texte sans barguigner ou presque. Reste à passer l’étape de l’examen en séance publique, mais nous voyons bien l’objectif final de l’opération : à l’approche d’une intervention directe en Ukraine, il faut passer au crible les opposants pour pouvoir mieux les réprimer et les criminaliser.

Nous avons récemment alerté sur les dangers totalitaires de la proposition de loi déposée par Sacha Houlié, dans le cadre de la prétendue lutte contre les “ingérences étrangères”, grâce à laquelle les services de renseignement pourront transformer les ordinateurs des opposants en une armoire de cristal. Sans intervention du juge, ou presque, il sera possible de tout savoir de l’activité Internet de quiconque émet la moindre critique contre la politique macroniste de soumission aveugle au complexe militaro-industriel américain.

Finalement, la Commission des Lois n’en a fait ni une ni deux. Elle a adopté le fameux article 3 que nous évoquions, dans les termes que nous reproduisons ci-dessus.

Le texte devrait être adopté en séance publique le 27 mars. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ces travaux lugubres.

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Macron s’énerve contre la résistance passive grandissante de ses administrations

Mardi dernier avait lieu une “convention managériale” qui a permis à Emmanuel Macron d’admonester les 700 plus hauts fonctionnaires (les 800, en réalité, car certains étaient en “visio”, nous souffle-t-on dans l’oreillette) accusés de faire de la résistance passive. De fait, face au pilotage de plus en plus vertical de l’Etat, l’Administration se crispe, se bloque et désobéit de plus en plus. Les réformes autoritaires ont du mal à passer. Par exemple, la réforme de l’assurance-chômage.

Bien sûr, il y a la guerre en Ukraine, et les grands shows présidentiels devant les caméras, avec une pluie d’annonces tonitruantes sur les réformes, les décisions, les mesures. Et puis il y a la réalité en salle des machines : à force de vouloir tout gérer à la baguette et dans un isolement hautain et déconnecté des réalités, à force de réduire les états-majors de la bureaucratie à de simples rôles d’exécutants, la machine se bloque.

Donc, mardi, Emmanuel Macron a convoqué les 700 fonctionnaires-clés qui tiennent la machine étatique pour leur dire de se mettre au travail. Selon les insiders, le malaise est, il faut le dire, profond.

Vu du point de vue d’Emmanuel Macron, il se formalise ainsi :

« Nous avons un devoir qui est de nous remettre en question collectivement pour aller plus vite, pour que notre travail soit plus perceptible et pour associer mieux les gens […]. Je sens une urgence parce que sinon les gens n’écouteront plus que la colère », a averti le chef de l’Etat. La grande crise des démocraties occidentales est « avant tout une crise de l’efficacité de l’action publique »

Emmanuel Macron

Vu du point de vue des hauts fonctionnaires qui nous parlent discrètement de leurs malheurs, la désobéissance se cache de moins en moins.

C’est par exemple le cas de l’étatisation de l’assurance-chômage, que Bruno Le Maire a annoncée avant même la ministre du Travail. Les fonctionnaires du ministère du Travail savent qu’elle servira à réduire les droits à indemnisation des chômeurs. Dans un biotope de gauche, l’idée passe mal. Alors les fonctionnaires du Travail font tout pour retarder l’opération.

Les mêmes phénomènes surviennent (on y reviendra dans d’autres éditions) au sein de l’Education Nationale, où les groupes de niveau voulus par Gabriel Attal sans concertation poussent l’administration de la rue de Grenelle à faire la tortue.

En réalité, Macron a contre lui les “bureaux”, à qui il évite pourtant une douloureuse cure d’amaigrissement.

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Hogard : “Macron a accéléré l’affaiblissement de l’armée française”

Dans une interview donnée à l’occasion de la sortie de son livre, le colonel Hogard nous livre son analyse de la politique belliciste de l’OTAN depuis l’implosion du bloc soviétique. Depuis la guerre en ex-Yougoslavie jusqu’au conflit ouvert en Ukraine, il nous montre comment les USA instrumentalisent l’OTAN pour mener une guerre sans concession aux intérêts russes, jusqu’à forcer la Russie à ouvrir un conflit direct avec le “proxy” ukrainien.

Plusieurs éléments sont à retenir de cette importante interview, que nous prolongerons prochainement avec Jacques Hogard par un entretien plus long :

  • l’OTAN poursuit, depuis la chute du bloc soviétique, une “course vers l’Est” visant à affaiblir la Russie
  • cette stratégie est menée de façon cohérente dans la durée
  • 2015 est une année-pivot, avec une intervention russe en Syrie qui a permis à la Russie de revenir sur la scène internationale
  • depuis 2015, l’intensité de l’hostilité américaine à la Russie s’est donc accrue
  • dans le même OTAN, les alliés européens des USA n’ont cessé d’augmenter leur vassalisation
  • alors que la Russie a fortement augmenté sa capacité de production en armements divers, la France a fortement réduit la sienne
  • l’hypothèse d’une intervention directe en Ukraine, confirmée hier par Macron, est donc suicidaire

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Thierry Breton : jeu de hasard entre guerre et dette, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Europe s’équipe, surtout en paroles, mais aussi progressivement en actes. Thierry Breton a de grands projets pour l’avenir de la politique de défense européenne. Dans l’idéal, il deviendrait commissaire dans un nouveau portefeuille de la défense à créer par Ursula von der Leyen après les élections. Pour cela, il faut beaucoup d’argent, que l’on souhaite visiblement trouver à Bruxelles par le biais de la Banque européenne d’investissement et de la dette. C’est dans ce contexte, mais pas seulement, qu’il faut voir la politique ukrainienne actuelle des élites de Bruxelles et de certains États membres. Cette guerre est nécessaire comme prétexte pour faire avancer les structures autoritaires et centralistes.

Le budget de l’Allemagne est serré. Le ministre des Finances Christian Lindner a demandé aux ministères de présenter leurs propositions d’économies d’ici la mi-avril. On ne sait pas exactement combien il manque pour présenter un plan propre pour 2025. On parle d’une somme comprise entre 15 et 25 milliards d’euros.

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Intervention au 20h: Macron joue avec une boîte d’allumettes près d’un tonneau de poudre

Emmanuel Macron est comme un enfant jouant avec une boîte d’allumettes à côté d’un tonneau de poudre. Dans l’entretien d’une demi-heure qu’il a accordé à TF1 et France 2, le président est resté droit dans les bottes enfilées le 26 février dernier: l’envoi de troupes au sol en Ukraine n’est pas exclu – et le Courrier vous annonçait cet après-midi que des troupes françaises feraient route vers la Roumanie; “la Russie ne doit pas gagner cette guerre” a martelé le Président. Pour autant, quand les journalistes lui ont fait remarqué que la France fabriquait chaque jour suffisamment de munitions pour quelques minutes de combat des troupes ukrainiennes, le Président a eu ce mot….désarmant: nous n’avions pas anticipé un conflit de ce type? Est-ce à dire qu’à nouveau, aujourd’hui, le Président anticipe mal et met surtout les Français en danger?

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Les évêques européens: “l’UE n’est plus très catholique mais on continue quand même!”

La COMECE, conférence des conférences épiscopales (catholiques) des pays membres de l’Union Européenne, vient de publier un texte à propos des prochaines élections au Parlement Européen. Trois messages: (1) Il faut aller voter. (2) L’UE n’est plus toujours fidèle à l’inspiration des pères fondateurs chrétiens de la construction européenne. (3) Il faut pourtant exclure de voter contre des partis qui ne seraient pas favorables à l’UE. On est loin de la clarté évangélique.

Les conférences épiscopales catholiques des pays membres de l’Union Européenne coopèrent au sein de la COMECE, Cette “Conférence des évêques européens” est connue pour son encouragement non critique à l’Union Européenne depuis des années.

Pourtant, à un moment où l’Union Européenne a particulièrement mal géré la crise du COVID, où l’UE soutient un pays européen en guerre contre un autre et où le président français prétend faire entrer l’avortement dans la Charte Européenne des droits fondamentaux, on était curieux de voir ce que les représentants des évêques des pays membres de l’UE allaient publier.

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TTU – des régiments français seraient en route pour la Roumanie, avant d’aller à Odessa

Emmanuel Macron pourrait le confirmer ce soir lors de son intervention télévisée ce soir (dont Edouard Husson vous fera le compte-rendu). Selon nos informations, des régiments français seraient en route pour la Roumanie. Il s’agirait d’un pré-positionnement dans l’attente d’un déploiement à Odessa.

La nouvelle est encore à prendre au conditionnel, mais elle est confirmée par plusieurs sources. Cette confirmation n’est pas simple à obtenir : les interlocuteurs, qui craignent les écoutes, répondent simplement, à l’américaine, par un oui ou par un non. Mais tout indique que les “ballons d’essai” lancés par Emmanuel Macron sur le déploiement de troupes au sol en Ukraine n’étaient pas des paroles en l’air…. et que dès le lendemain des discussions parlementaires sur l’accord bilatéral avec l’Ukraine, il est bien décidé à pousser des feux sur la mise en pratique de son projet belliciste.

En l’espèce, selon nos informations, au moins un régiment serait en route pour la Roumanie. Il s’agirait du 2è REI de Nîmes (Régiment Etranger d’Infanterie). Sa destination finale serait Odessa, où il interviendrait pour rétablir l’ordre et pacifier la ville. Selon des rumeurs persistantes, l’armée russe fomenterait en effet une guerre de partisans pour chasser les troupes ukrainiennes et ainsi livrer cette cité-clé d’un point de vue géostratégique. Ce choix permettrait aux Russes de ne pas bombarder la ville et donc de ne pas s’aliéner le soutien de la population dans l’hypothèse d’une annexion.

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Faillites en cascade dans les médias américains, par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

Comme chacun sait, ce qui se passe aux Etats-Unis prédit ce qui se passera en France, et plus généralement en Europe occidentale, qui après tout n’est jamais qu’une marche de l’Empire américain, ceci expliquant cela.

Dans les médias d’outre-Atlantique, les licenciements ont bondi de 98% durant l’exercice écoulé, ce qui correspond à plus de 720.000 suppressions de postes. Time magazine élague dans la rédaction, les studios, la technologie. Le Los Angeles Time a supprimé plus de 20% de sa rédaction. La Paramount procède à 1000 licenciements, NBC News une centaine, et même le magazine Sports illustrated, qui pourtant vise une clientèle de niche ; et l’on pourrait continuer à citer des titres.

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Jacques Myard détaille l’illégalité et l’inconstitutionnalité de l’accord avec l’Ukraine

L’accord avec l’Ukraine pouvait-il être signé par le Président de la République sans autorisation préalable de l’Assemblée Nationale ? Peut-il entrer en vigueur sans un vote formel de ratification ? Son contenu viole-t-il non seulement notre Constitution mais aussi les traités sur le droit de la guerre dès lors qu’il prévoit la confiscation des avoirs privés russes ? Jacques Myard nous dresse ici un plaidoyer implacable contre les forfaitures commises par le Président de la République dans ce dossier, c’est-à-dire par le passage en force d’un texte en violation de notre Constitution. Il est évident que, face à un tribunal, ce traité n’aurait aucune valeur juridique…

Dans cette très importante interview de Jacques Myard, qui soulève des arguments juridiques peu contestables, on retiendra plusieurs éléments qui semblent condamner lourdement l’accord bilatéral avec l’Ukraine :

  • la Constitution n’autorise pas le Président de la République à signer seul un traité. Il ne peut le faire sans autorisation préalable de l’Assemblée Nationale…
  • ce traité impliquant des dépenses, il doit forcément être soumis à un vote de ratification en bonne et due forme. L’invocation de l’article 50 est ici un cas de forfaiture
  • le traité par lui-même prévoit la confiscation de biens privés, ce qui est contraire à notre bloc de constitutionnalité, mais aussi aux traités sur le droit de la guerre
  • la valeur juridique du traité paraît bien faible
  • il semble être une traduction d’un texte anglais… le Quai d’Orsay ne l’a même pas relu !
  • le Président de la République se rend coupable de forfaiture, au sens juridique du terme, ce qui constitue un motif de destitution…

On rappellera ici les termes de la Constitution de 1958 :

Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité.

Article 50-1 de la Constitution

Le Président de la République négocie et ratifie les traités.

Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification.

Article 52 de la Constitution

Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.

Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés.

Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées.

Article 53 de la Constitution

Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l’une ou l’autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après la révision de la Constitution.

Article 54 de la Constitution

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L’espérance de vie mondiale a diminué de 1,6 an à cause du COVID, selon une étude Lancet

Selon une nouvelle étude publiée dans The Lancet, pour la première fois en 30 ans, l’espérance de vie mondiale a connu une baisse significative entre 2019 et 2021, principalement en raison des décès liés au Covid-19. Le COVID-19 a réduit l’espérance de vie globale. Toutefois, l’étude n’a pas fourni les détails sur les origines des décès. Origine qui est la source de nombreux questionnement, notamment sur le lien entre taux de vaccination et mortalité ?

Entre 2019 et 2021, l’espérance de vie mondiale a diminué à cause des décès dus à la pandémie du Covid-19, d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet. Elle a en revanche augmenté dans les pays qui ont enregistré des cas d’infection au Covid-19 plus faibles. Selon l’étude, la crise du Covid-19 a eu un impact majeur sur la santé publique à l’échelle mondiale depuis son apparition en 2019. Cette crise sanitaire a entraîné des perturbations significatives dans de nombreux domaines de la société, et entrainé des variations de l’espérance de vie. C’est la première fois que les chercheurs constatent une baisse de l’espérance de vie au niveau mondial depuis le début de l’étude dans les années 1990. Pour rappel, l’étude frauduleuse sur les effets de l’hydroxychloroquine, a été publiée par la revue scientifique The Lancet le 22 mai 2020 (puis retiré le 04 juin) montrant que l’hydroxychloroquine était soit-disant inefficace et dangereuse. Cette situation soulève un certain nombre d’interrogations concernant les mécanismes de supervision des recherches scientifiques publiées dans les revues les plus prestigieuses, comme Lancet.

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L’autorégulation, une piste thérapeutique contre le Covid long

Le Covid long concerne de plus en plus de personnes. De nombreuses études ont déjà été menées dans le but d’identifier les facteurs qui favorisent cette persistance des symptômes après la guérison. Si certains scientifiques prétendent que les symptômes du Covid long sont essentiellement psychologiques. Selon une étude récente menée par l’UCLA publiée dans le Journal of Psychosomatic Research, certaines personnes atteintes d’un Covid long ont pu soulager certains de leurs symptômes grâce à la thérapie d’autorégulation à court terme. Des améliorations significatives ont été signalées six au bout de six semaines de traitement et elles ont duré trois mois.

Le COVID-19 (ou les effets de la vaccination selon les médecins de l’Alliance FLCCC) a entraîné l’émergence d’un ensemble de symptômes persistants chez de nombreux patients, communément appelés COVID long. À cet effet, une étude menée par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) offre des perspectives. Publiée dans le Journal of Psychosomatic Research, cette recherche explore l’efficacité des thérapies autorégulées chez les patients souffrant de COVID long.

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Après un débat sur Gaza à Sciences Po, Macron met en cause la liberté des universités

Dans tous les domaines, le gouvernement révèle son visage liberticide. La tenue d’un amphithéâtre pro-palestinien à Sciences Po- où l’on nous dit, sans apporter d’informations plus précises, qu’il y a eu des déclarations antisémites (ce qui serait évidemment critiquable) – est l’occasion pour le gouvernement de se pourvoir en justice et pour le président de mettre en cause l’autonomie des universités. Tous les prétextes sont bons pour détruire les libertés.

J’avais longuement parlé, il y a quelques semaines, de la démission forcée de la présidente de Harvard, à qui le Congrès des Etats-Unis reprochait de ne pas avoir su empêcher des manifestations contre la violence de masse perpétrée par Israël contre la population civile de Gaza.

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Denécé : “Macron fait de la France le premier ennemi de la Russie”

Eric Dénecé, fondateur du CF2R, a bien voulu nous réagir au débat parlementaire d’hier sur le traité de coopération avec l’Ukraine. Il nous parle de son désarroi face à la résignation des élus de la nation dans une course au suicide politique du pays. La France n’a pas les moyens de la politique prônée par le Président… mais rien n’y fait.

Nous vous rappelons ici les différentes interventions déjà publiées dans nos colonnes :

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Poutine: “Macron surréagit à cause de ses déboires en Afrique”

Vladimir vient d’accorder un entretien de plus d’une heure et demi au journaliste russe Dimitri Kiselev. Au passage, il a commenté les propos du président français. En quelques phrases car les menaces d’Emmanuel Macron n’ont pas l’air de l’émouvoir beaucoup. Malgré tout, le président russe a pris le temps de rappeler à Emmanuel Macron comment on se comporte entre chefs d’Etat soucieux d’éviter l’escalade.

Vladimir Poutine a donné un long entretien de plus d’une heure et demi au journaliste Dimitri Kiselev, à quelques jours des élections présidentielles. Il vaut la peine de le suivre en entier. Vous pouvez la suivre (avec un VPN) sur Rumble.

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Aux ordres des néo-cons, Macron veut connaître la liste de tous les sites visités par les gaullistes français

La caste mondialisée et ses sbires, dont Sacha Houlié, représentant “l’aile gauche” de la macronie, déjà connu pour essayer de “réprimer” Raoult, adorent noyer leur soif de surveillance totalitaire derrière des euphémismes incompréhensibles pour le grand public. C’est ainsi que la proposition de loi discutée aujourd’hui à l’Assemblée, pour lutter contre les ingérences étrangères, propose d’étendre la technique dite de l’algorithme, à “toute forme d’ingérence ou de tentative d’ingérence étrangère”. Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites ! En réalité, il s’agit tout simplement de permettre à la police de connaître la liste de tous les comptes et mots de passe, et la liste de tous les sites visités, des opposants au régime. Au nom de la sécurité nationale, bien entendu.

Donc, selon la proposition de loi de Sacha Houlié, la technique de l’algorithme devrait être étendue aux “ingérences étrangères”, expression fourre-tout qui devrait assez facilement désigner tous les ennemis des néo-conservateurs américains et de leurs ramifications. Voici ce que préoit l’article 3 de ce texte :

Autrement dit, tous ceux qui contestent la soumission de la France à l’OTAN seront catalogués comme d’éventuelles menaces pour “les intérêts majeurs de la politique étrangère”, et seront donc potentiellement ciblés par la technique de l’algorithme. L’expression peut paraître anodine. Il faut se plonger dans l’article L851-1 du code de sécurité intérieure, pour comprendre de quoi il s’agit :

Dans les conditions prévues au chapitre Ier du titre II du présent livre, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et des personnes mentionnées à l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des personnes mentionnées aux 1 et 2 du I de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications.

L 851-1 du Code de Sécurité Interieure

Autrement dit, critiquer la soumission à l’OTAN voux exposera au recueil “des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications”.

Bref :

  • la liste des sites que vous consultez
  • la liste de vos adresses mails
  • la liste de vos abonnements divers
  • l’épluchage en bonne et due forme de vos factures téléphoniques

La fin de la vie privée pour les opposants, donc. Sans que vous n’en soyez informés, et sans que vous ne puissiez vous y opposer.

Il paraît que nous sommes le camp de la démocratie.

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Selon la Cour des Comptes, il faudra 50 milliards d’économies pour tenir nos engagements européens

Macron et son bloc conformiste adorent parler d’Europe et en vanter les mérites… à condition, bien entendu, d’en profiter sans payer le billet au prix normal. Alors que Bruno Le Maire a validé une nouvelle version du pacte de croissance et de stabilité qui nous oblige à limiter à le déficit budgétaire à 3% du PIB, la Cour des Comptes, dans son rapport annuel, vient de dire qu’elle n’y croyait tellement pas qu’elle s’inquiétait même de voir le financement des retraites se dégrader plus vite que prévu. Une thématique que nos lecteurs connaissent bien, puisque nous leur annonçons depuis plusieurs mois que le financement des retraites est beaucoup plus compromis que le gouvernement n’ose le dire.

Les positions de la Cour des Comptes, affichées en exorde de son rapport annuel, sont ici parfaitement claires : pour revenir à un déficit public de 3% en 2027, le gouvernement devra trouver 50 millliards € d’économies nouvelles, par rapport aux 20 milliards annoncés pour 2024. Compte tenu des politiques affichés depuis 2017 au travers des différentes lois de programmation annuelle (preuve est faite que la programmation annuelle repose sur du vent et non sur une stratégie intelligente), cet objectif paraît impossible à tenir.

Bref, la France ne pourra pas tenir ses engagements européens. On le sait déjà.

Elle est pourtant, comme le montre ce schéma contenu dans le rapport, un très mauvais élève :

La Cour ajoute que le déficit du Fonds de Solidarité Vieillesse (qui finance les “retraites de solidarité” versées à ceux qui n’atteignent pas le minimum contributif) devrait atteindre des proportions astronomiques. Rappelons que nous publions une série pour préparer sa retraite à l’approche des baisses prévisibles (mais cachées par le gouvernement) qui se profilent à l’horizon.

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Le réseau Telegram bientôt obligé de censurer les opposants ?

Le fondateur russe de Telegram, Pavel Durov, installé dans la Silicon Valley, envisage d’introduire son entreprise à la bourse de New York. C’est l’occasion pour le “milieu” financier américain de vouloir “prendre le contrôle” du réseau et de mener une campagne pour l’instauration d’une censure en bonne et due forme dans des échanges présentés comme criminels et relevant du Dark Web. La loi du profit aura-t-elle raison de ce dernier espace de liberté ?

Pour le fondateur russe de Telegram, Pavel Durov, le choix est cornélien. Selon le Financial Times, qui mène une discrète campagne peu sympathique contre ce réseau bien connu de nos lecteurs, Telegram entame les opérations pour son introduction en bourse.

Créé en 2013, Telegram est aujourd’hui installé juridiquement à Dubaï, ce qui lui permet d’échapper aux différentes lois de “régulation” des réseaux sociaux. Créé pour permettre une libre expression sans censure, le réseau est aujourd’hui crédité de 900 millions d’utilisateurs actifs. La valeur estimée du réseau est 11,5 milliards $.

Pour mémoire, Durov avait aussi créé le réseau russe VK avec son frère. C’est en le revendant à des oligarques russes qu’il s’est enrichi. Le prix de la vente lui a permis de s’exiler à Dubaï pour échapper aux pressions poutiniennes. Le réseau fut d’ailleurs interdit pendant deux ans en Russie, en 2018.

Pour se développer, Telegram a levé 2 milliards $ ces dernières années, sous forme de dette. Le réseau s’appuie sur 80.000 serveurs propriétaires, gérés par une petite équipe de 7 ingénieurs, ce qui semble ridiculement bas. L’entreprise Telegram n’emploie que 50 personnes aujourd’hui. L’ensemble s’appuie sur la blockchain TON, développée désormais en open source, mais initiée par Durov lui-même. Durov a progressivement développé des produits pour monétiser son audience, et revendique désormais un quasi-équilibre financier.

Selon le même Financial Times, Durov envisage désormais une introduction de Telegram en bourse. Toute la difficulté tient aux contraintes légales qui s’exerceront sur ce réseau à ce moment-là : compte tenu des tartines et des tartines que le Financial Times recouvre sur le sujet de “Telegram = dark web” qui abrite tous les criminels, terroristes, complotistes et extrémistes de la planète, Durov devra prendre des mesures désagréables…

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Nouvelle reconnaissance d’un effet secondaire du vaccin

Selon le discours officiel, les injections anti-Covid sont présentées comme efficaces, empêchant les formes graves de la maladie. Cependant, cette affirmation suscite des inquiétudes réelles du fait que les effets indésirables des vaccins sont largement sous-déclarés. Selon une étude récente publiée dans Research and Practice in Thrombosis and Haemostasis, la vaccination anti-Covid est à l’origine de caillot sanguin parfois fatal, tels que le syndrome de thrombocytopénie induit par le vaccin (VITT) et la thrombocytopénie immunitaire (PTI).

Une nouvelle étude canadienne vient de mettre à jour un problème lié aux vaccins contre le Covid-19. En effet, selon l’étude des personnes ayant reçu un vaccin ont souffert du syndrome de thrombocytopénie induit par le vaccin (VITT) et la thrombocytopénie immunitaire (PTI). Cette étude rétrospective monocentrique examine la prise en charge de ces événements chez les patients vaccinés contre le COVID-19, mettant en lumière les défis cliniques et les stratégies thérapeutiques employées pour y faire face. Les vaccins COVID malgré leurs effets secondaires ont été minimisés par l’industrie pharmaceutique, les autorités de régulation sanitaire et les médias subventionnés.

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Les biomarqueurs fibrinolytiques permettent d’identifier la gravité du COVID, selon une étude

Pendant la pandémie, les tests conventionnels ne permettaient pas d’évaluer si un patient risque de développer la forme grave du Covid-19. Les facteurs de comorbidité pouvaient entraîner une hospitalisation ou un décès chez un plus grand nombre de personnes reconnues comme vulnérables. Mais une nouvelle étude a révélé que les protéines régulant les niveaux de plasminogène et de plasmine pourraient devenir des indicateurs importants. L’étude menée par l’Université Juntendo au Japon a ouvert de nouvelles perspectives dans la recherche de biomarqueurs pour prédire la gravité du COVID-19.

Si le Covid-19 peut toucher tout le monde, ses formes graves sont plus courantes chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par une autre maladie. On entend par comorbidité, la présence de maladies et divers troubles aigus ou chroniques s’additionnant à la maladie initiale (obésité, diabète,hypertension, maladie cardiovasculaire…). Une récente étude menée par l’Université Juntendo au Japon a exploré le potentiel des biomarqueurs fibrinolytiques, en se concentrant sur les protéines régulant les niveaux de plasminogène-plasmine, pour identifier les patients à risque. Une compréhension des réponses immunitaires déclenchées au fur et à mesure de l’évolution de la maladie est donc essentielle pour déterminer quels patients sont les plus à risque de souffrir de graves complications ou de mourir à la suite de celles-ci.

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Myard : “Sur l’Ukraine, Attal a servi du salmigondis pour chat”

Nous avons interrogé Jacques Myard sur le débat à l’Assemblée Nationale concernant l’accord bilatéral de coopération militaire avec l’Ukraine. Il relève le mauvais discours de Gabriel Attal, et les prises de position confondantes des groupes de l’Assemblée. En dehors du groupe communiste et du groupe LFI, la parole propre à la politique étrangère française traditionnelle semble s’être perdue.

Nous rappelerons ici l’intervention d’Edouard Husson sur le même sujet.

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Husson : “Le débat sur l’Ukraine est un contretemps pour Macron”

Dans la stratégie de “remontada” à l’approche des européennes, Emmanuel Macron a décidé d’utiliser l’Ukraine comme un “marqueur” pour cornériser l’opposition, tout particulièrement celle du Rassemblement National. La stratégie a-t-elle fonctionné ? Edouard Husson réagit à chaud et nous explique pourquoi, selon lui, le débat constitue plutôt un contretemps pour le Président de la République.

Dans cette capsule, Edouard Husson commente à chaud le débat à l’Assemblée Nationale sur l’accord bilatéral avec l’Ukraine.

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Comment Washington utilise Macron pour camoufler sa défaite en Ukraine

Washington est à la manœuvre: le complexe militaro-industriel américain est en difficulté sur trois fronts (Ukraine, Gaza, Taïwan); mais le pouvoir américain a encore la ressource de la manipulation de ses alliés pour créer des écrans de fumée. Emmanuel Macron se présente comme libre de ses actions quand il prend la posture du va-t-en-guerre. En réalité, il agit dans un cadre très bien balisé par Washington et par l’OTAN. Et il jour sa partition dans un orchestre dont Washington garde la direction. Washington espère encore geler le conflit sur un mode “partition de la Corée”. Dans ce cadre, Macron joue le mauvais rôle, celui de l’annonce d’un engagement de l’OTAN, qui empêcherait la Russie de franchir le Dniepr, en particulier pour prendre Odessa. Regardé de près ce scénario apparaît cependant fragile. Le président français a pourtant un autre avantage aux yeux des Américains: il crée un écran de fumée qui dissimule l’échec de Washington. Et puis il sera toujours temps de désavouer le va-t-en-guerre….

La carte ci-dessus montre ce qu’on pourrait imaginer comme “troupes au sol”: des contingents de différents pays de l’OTAN (sans que l’organisation intervienne directement): remplacer les troupes ukrainiennes qui tiennent le front nord face à la Biélorussie pour que celles-ci puissent aller renforcer le front; d’autre part dissuader, par une menace d’intervention ( rôle de la France) les troupes russes d’entrer à Odessa

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Pourquoi le pape François demande un cessez-le-feu en Ukraine

Le pape François préconise une trêve entre l’Ukraine et la Russie. Quelle est la signification réelle de cet appel ? Edouard Husson nous en dit plus…

Le pape appelle à un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie. Edouard Husson nous décrypte le sens de cet appel.

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Politique énergétique : black-out à Berlin ? par Ulrike Reisner

Rares sont les gouvernements fédéraux qui ont fait autant de tapage autour de la politique énergétique que le cabinet d’Olaf Scholz. Le ministre en charge du dossier, Robert Habeck, est notamment passé maître dans l’art de l’auto-convocation et du déni de réalité. Selon les plans du gouvernement fédéral, 80 pour cent de l’électricité devrait provenir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2030. Alors qu’Habeck se croit déjà dans la dernière ligne droite, il reçoit une nouvelle gifle sous la forme d’un rapport spécial cinglant de la Cour des comptes allemande : la sécurité d’approvisionnement de la République fédérale est sérieusement menacée, l’extension impérative du réseau a sept ans de retard sur le calendrier et ne comprend pas moins de 6000 kilomètres.

« Les mesures prises jusqu’à présent pour mettre en œuvre le tournant énergétique sont insuffisantes et comportent donc de graves risques pour les objectifs de la politique énergétique. Le gouvernement fédéral est en retard dans le développement des énergies renouvelables et des réseaux électriques ainsi que dans la mise en place de capacités de secours. »

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Pourquoi Satan est un allié important de Macron

Je reviens aujourd’hui sur un thème que j’ai déjà abordé, mais qui prend une actualité nouvelle à l’approche des élections : l’utilisation du “satanisme” par l’infiltration cognitive au service de Macron pour nourrir ses opposants dans un sentiment d’impuissance. En matière de satanisme de Macron, les rumeurs les plus excentriques courent sur les réseaux sociaux. Elles sont savamment activées à l’approche de chaque grande échéance par les agents de la contre-influence macroniste, notamment pour promouvoir l’abstention aux élections. Une technique assez peu coûteuse qui permet de neutraliser quelques millions de voix “populistes” aux élections.

Les élections approchent, et l’on voit refleurir dans une certaine prétendue “résistance” la thématique de Satan et du satanisme de Macron. Nous ne citerons pas ici l’impressionnante liste de ces influenceurs téléguidés par le régime, qui sont chargés à la fois de simuler une haine sans limite pour le Président et de lui faciliter la tâche en le présentant comme doté de pouvoirs diaboliques qu’aucun humain ne peut vaincre.

Dans cette capsule, je rappelle quelques éléments fondamentaux de cette stratégie d’infiltration cognitive désormais très bien rodée, et qui est “ressortie” à chaque moment majeur de la mandature (ici, les élections européennes et la possible guerre en Ukraine) :

  • la référence à Satan est une manipulation de type Nudge qui permet de “tuer” tout débat politique et de transférer le débat vers des thématiques religieuses et eschatologiques qui sont du domaine de la foi et non de la délibération démocratique. Il s’agit ni plus ni moins que d’une fanatisation (au sens étymologique) du débat public
  • l’intervention de Satan dans le débat permet de nourrir le sentiment d’impuissance dans l’opposition “populaire” à Macron : il convainc que le combat à mener est inaccessible pour le commun des mortels
  • son thème est déployé par des infiltrés cognitifs, tels la cinquième colonne, selon les propositions bien connues de Cass Sunstein

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Après le Covid, Sérum Institute of India mise sur les vaccins contre le paludisme et la dengue

Le Serum Institute of India (SII), plus grand fabricant de vaccins au monde, va étendre sa production vers de nouveaux vaccins contre des maladies telles que le paludisme et la dengue. Cette décision stratégique s’inscrit dans le contexte d’une demande en baisse de vaccins COVID-19 et permet à l’entreprise d’utiliser pleinement ses capacités de production. À titre de rappel, le Serum Institute of India, a fabriqué les doses du premier vaccin anti-Covid AstraZeneca. Il a été distribué sous la marque Covishield. La question de l’efficacité du vaccin AstraZeneca a toujours été posée, avant même son autorisation de mise sur le marché. Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans plusieurs pays, après la survenue de plusieurs cas mortels de thrombo-embolie.

Serum Institute India a produit le vaccin contre le Covid-19 AstraZeneca sous la marque Covishield et les injections Covid à base de protéines de Novavax. En raison de la chute des demandes des vaccins Covid-19, le Serum Institute a annoncé son intention de réaffecter ses installations de fabrication de vaccins contre le COVID-19 pour produire des vaccins contre le paludisme et la dengue.

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Enquête COVID- Pays de Galles : l’ancien ministre de la Santé esquive les questions cruciales

Dans le cadre de l’enquête Covid, la commission d’enquête a entendu le témoignage de l’ancien ministre de la Santé de Pays de Galles, Vaughan Gething. L’ancien ministre a fait l’objet d’une attention accrue après avoir déclaré que la suppression de messages WhatsApp de son téléphone pendant la pandémie était un “véritable embarras”. Ces commentaires interviennent alors que Gething se présente pour devenir le prochain Premier ministre du Pays de Galles. Son témoignage lors de l’enquête Covid a révélé des informations sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire dans la région.

Dans le cadre de l’enquête publique sur le Covid-19, les anciens messages WhatsApp des ex-dirigeants sont passés au crible. L’objectif est de comprendre si les décisions prises durant la crise étaient adéquates.Au cours de son témoignage, l’ancien ministre de la Santé du Pays de Galles, Vaughan Gething a exprimé des regrets quant à l’indisponibilité de certains messages lors de l’enquête Covid. Il a été interrogé sur les messages WhatsApp manquants de son téléphone. Il a déclaré que cela constitue un « véritable embarras ».

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Un “Frexit” n’aurait pas de sens sans “Lexit”! (avec Michel Goldstein)

LES BILLETS D’HUMEUR DE LA LISTE “NON! PRENONS-NOUS EN MAINS” – Paris fait de la surenchère sur Bruxelles. On se plaint à juste titre de la tendance de la Commission Européenne à tout réglementer. Mais que dire de la surtransposition parisienne, accompagnée d’une logorrhée législative censée camoufler la perte de souveraineté? Éminent juriste, Jean Carbonnier (1908-2003) disait à ce propos, il y a trois décennies : « À peine apercevons-nous le mal que nous exigeons le remède ; et la loi est, en apparence, le remède instantané. Qu’un scandale éclate, qu’un accident survienne, qu’un inconvénient se découvre : la faute en est aux lacunes de la législation. Il n’y a qu’à faire une loi de plus. Et on la fait. Il faudrait beaucoup de courage à un Gouvernement pour refuser cette satisfaction de papier à son opinion publique. » Le constat n’a rien perdu de sa pertinence. Et il nous conduit à comprendre que le “Frexit”, conçu par certains comme un coup de baguette magique, ne nous débarrasserait pas de l’inflation législative. Or peut-il y avoir un “Frexit” sans “Lexit”, sans sortie de l’inflation législative?

“Mode éphémère”, égaline, steak végétal….

En France et en Europe les lois se succèdent à un rythme effréné. De grandes décisions se prennent à Bruxelles et Strasbourg avec des répercutions sur le quotidien des Français sans avoir mot à dire. Encore plus grave, on a le sentiment que députés européens et nationaux sont dépassés.

Sur la session 2021/2022 69 lois ont été votées sur 89 jours de séances à l’assemblée nationale. Une nouvelle loi toutes les dix heures!

Le 14 mars prochain, les députés débattront du projet de loi visant à pénaliser la mode éphémère, dite en anglais “fast-fashion”. L’objectif est de voter un malus sur la fast-fashion, une loi de plus pour tenter de compenser les effets jugés pervers du marché.

Il y a déjà beaucoup de lois qui ne servent à rien. Le projet de la loi sur la “mode éphémère” illustre une fois de plus la folie du gouvernement à vouloir légiférer pour exister.

La loi égaline 1, 2, et puis 3 qui est appliquée depuis deux semaines, prévoit de limiter à 34% les promotions dans les supermarchés sur les produits d’entretiens, d’hygiènes et beautés.

 

Pourquoi porter un tel coup au pouvoir d’achat des Français ? Pour protéger les marges des petits industriels Français. Vous y croyez ? Le problème, c’est que le marché est dominé par des multinationales Américaine ou Britannique comme Unilever.

Ce sont leurs actionnaires qui vont remercier nos élus avec leurs grands principes. La loi protège les profits des grandes entreprises.

Autre exemple. Récemment un décret interdit l’appellation steak végétal afin de protéger la viande et notre filière d’élevage. Le décret ne s’appliquera qu’aux produits Français qui seront pénalisé par la concurrence européenne, concurrence qui aura toujours le droit de vendre des nuggets ou des lardons végétaux.

Cette foison de règles absurdes avec leurs effets pervers s’applique par une simple méconnaissance des mécanismes du marché et par la frénésie législative française.

Pas de “Frexit” sans “Lexit”

On nous demande souvent, à l’occasion de notre campagne européenne, si nous sommes pour “le Frexit”. Mais de quelle réalité parle-t-on?

Nous sommes les premiers à dénoncer la micro-légifération bruxelloise. Et sur tous les sujets on a au fond envie d’y échapper. Mais qu’est-ce qui nous garantit que l’inflation législative arrêtée à Bruxelles ne continuera pas en France?

Quoi qu’on pense sur le Brexit, du ^point de vue européen continental, remarquons que les députés britanniques ont su, par exemple dans le domaine de l’écologie, simplifier les règles bruxelloises.

Un rapport du Sénat de 2015 le disait déjà:

La longueur moyenne du J ournal Officiel est ainsi passée de 15 000 pages par an dans les années 1980 à 23 000 pages annuelles ces dernières années, tandis que le Recueil des lois de l’Assemblée nationale passait de 433 pages en 1973, à 2 400 pages en 2003 et 3 721 pages en 2004 (Conseil d’État, Rapport public 2006 : Jurisprudence et avis de 2005. Sécurité juridique et complexité du droit, Paris, La Documentation française, 2006). En 2000, on dénombrait 9 000 lois et 120 000 décrets… Chaque année, ce sont plus de 70 lois, 50 ordonnances et 1 500 décrets qui viennent « enrichir le droit français »… 15 719 modifications des textes (lois, décrets, arrêtés) opérées en une année en 1993, 23 000 en 2005. Le code du travail compte plus de 2 000 pages et le code des impôts plus de 2 500…

Rapport sénatorial (Alain Marc) du 29 janvier 2015

Voilà pourquoi notre travail sur l’avenir de la France dans l’UE ne s’en prend pas seulement )à ce que fait Bruxelles. La France doit être réformée si elle veut, de manière crédible, metttre en cause les contraintes européennes.

   

Macron place la France et l’Europe en situation de risque maximal, par Jean Goychman 

Par : Rédaction

Changement de ton dans la guerre d’Ukraine. En deux ans, Emmanuel Macron est passé, vis-à-vis de la Russie,  de la position prudente qui sied aux circonstances à celle du jusqu’au-boutisme que plus rien n’arrêtera. Nombreux sont ceux qui, comme moi, s’interrogent sur cette évolution. La France, comme la Russie, sont des puissances nucléaires. Kennedy en son temps, et plus récemment Poutine, ont déclaré « qu’il ne pouvait y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire ».

Chaque puissance nucléaire possède sa doctrine d’emploi, et même si elles sont différentes, elles ont toutes un point commun : leurs intérêts vitaux doivent être menacés. De cette notion, volontairement floue, de Gaulle avait donné une image plus précise.

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Faut-il ou non supprimer des lits d’hôpitaux ?

La machinerie de la protection sociale est devenue si compliquée que peu de gens s’y retrouvent encore. Beaucoup de Français sont convaincus que le budget de la santé en France baisse parce que des lits d’hôpitaux sont fermés chaque année. Les deux sujets sont pourtant très différents : les lits d’hôpitau ferment parce que les progrès de la chirurgie rendent de moins en moins utiles les hospitalisations longues pour un oui ou pour un non. Dans le même temps, le nombre de lits en soins critiques ne cesse d’augmenter, de même que le budget général des hôpitaux. Nous nous concentrons aujourd’hui sur la question des lits… et nous rappelons que la France reste une “grande puissance hospitalière et sanitaire” dans le monde…

Pour bien comprendre la question de la fermeture des lits d’hôpitaux, il faut avoir à l’esprit plusieurs points.

  • la France est à la troisième place, dans le monde, de la dépense de santé rapportée au PIB
  • il faudrait s’inquiéter de la baisse relative du PIB par habitant en France, car cette dépense globale est plus modeste de ce point de vue
  • la France ne cesse d’augmenter le nombre de places dans ses hôpitaux publics
  • mais elle baisse les lits “ordinaires”, rendus inutiles par les progrès de la chirurgie
  • dans le même temps, le nombre de lits en soins critiques n’a cessé d’augmenter
  • nous assistons donc à une réorganisation de l’offre hospitalière plutôt qu’à sa diminution
  • d’une manière générale, les moyens des hôpitaux publics augmentent
  • les hôpitaux publics sont, en France, pénalisés par le grand nombre de personnels non-soignants (notamment les administratifs)

La semaine prochaine, nous continuerons notre exploration des dépenses de santé…. rendez-vous lundi prochain.

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Cette paix pour l’Ukraine et l’Europe qu’il faut négocier maintenant, par Michel Pinton

Par : Rédaction

Il est encore temps de négocier une paix honorable pour L’Ukraine. Ce serait la première pierre du retour à la stabilité pour l’ensemble de l’Europe. Quel est le but de l’Occident dans la guerre indirecte qu’il mène en Ukraine? Trois objectifs sont proclamés par nos dirigeants : d’abord rétablir l’intégrité du territoire ukrainien dans ses frontières reconnues par la communauté des nations, en expulsant l’agresseur russe du Donbass et de la Crimée. Ensuite, faire respecter la souveraineté du gouvernement de Kiev, qui doit être libre d’adhérer  à l’OTAN et à l’Union européenne, s’il persiste à le vouloir.  Enfin briser l’impérialisme du Kremlin avant que son ambition insatiable ne le pousse à des aventures qui mettraient toute l’Europe en danger. « La chute du bastion avancé qu’est l’Ukraine confronterait le reste de l’Europe à des menaces immédiates » écrivent deux géopoliticiens renommés.

Michel Pinton, ancien député au Parlement européen  

Deux ans après le commencement de la guerre, aucun des trois objectifs de l’Occident n’a été atteint. Ni les « sanctions » financières et commerciales contre la Russie ni la livraison d’armements de plus en plus sophistiqués aux troupes de Kiev n’ont fait reculer le Kremlin. L’actualité n’apporte que de mauvaises nouvelles. L’armée ukrainienne cède du terrain ; son moral est ébranlé ; ses effectifs fondent ; le Président américain ne parvient pas à débloquer les ressources budgétaires indispensables pour la réarmer. L’Europe voit avec inquiétude que la défaite de la Russie dépend désormais de son soutien au gouvernement de Kiev. Mais que peut-elle faire ? Elle n’a guère les moyens d’aller plus loin dans sa participation indirecte au conflit : ses stocks d’armes disponibles sont presque épuisés et son aide financière a atteint un palier qui ne peut être franchi sans passer d’une organisation de paix à une économie de guerre.  Pour échapper à l’échec, certains de nos dirigeants, Emmanuel Macron en tête,  imaginent l’envoi « ambigu » de nos soldats sur le sol ukrainien : ils ne combattraient pas, mais appuieraient au plus près les troupes kiéviennes. Intimidées par un déploiement de forces qu’elles n’oseraient détruire, les armées russes seraient obligées de reculer. L’idée est confuse et sa mise en œuvre risquée. Les objectifs que l’Europe s’est fixés nous entraînent dans un engrenage d’implication croissante à mesure qu’ils s’éloignent.

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Chaos global : Macron aurait-il besoin d’une crise en Ukraine pour gagner les élections ?

Dans ce nouveau numéro de Chaos global, nous nous concentrons sur l’enjeu des élections européennes. Emmanuel Macron ne peut pas se permettre d’afficher une défaite monumentale par rapport au Rassemblement National. Comment réussir la remontada de la liste “Renaissance” conduite par Valérie Hayer ? Nous vous disons tout sur le contexte et ses coulisses…

Comme on le voit, la “remontada” de la liste conduite par Valérie Hayer est tout sauf garantie. Pour limiter les dégâts, Emmanuel Macron doit faire feu de tout bois, ce qui suppose plusieurs passages obligés :

  • Emmanuel Macron organise la stratégie du bloc conformiste face aux décentrés, en l’espèce face au Rassemblement National
  • pour ce faire, il clive autour de la prétendue menace russe et de l’impératif d’aider l’Ukraine
  • la stratégie d’envoi de troupes en Ukraine participe de cet objectif de clivage et d’activation des blocs
  • il affaiblit celui-ci en soutenant la constitution de petites listes rivales, comme nous l’avons évoqué hier (voir la vidéo ci-dessous), susceptibles d’éroder la base électorale de Jordan Bardella
  • il braconne ouvertement sur les terres de la “gauche libérale”, notamment sur celles de Raphaël Glucksmann, susceptibles de lui rapporter des “points supplémentaires”
  • c’est dans cet esprit qu’il faut comprendre la proposition de texte sur la “fin de vie” qui constitue une véritable ouverture vers la gauche, destinée à élargir la base électorale de Renaissance avant les élections

Chaos global suivra de semaine en semaine l’avancée des opérations électorales. Rendez-vous chaque lundi soir pour un point d’actualité.

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Police morale sur Internet : le gouvernement veut franchir une nouvelle étape

Nous avons évoqué la semaine dernière les révélations de la Cour des Comptes sur l’utilisation des fonds publics pour mener des opérations de contre-influence sur Internet à destination des citoyens ordinaires. Il est désormais acté que cette pratique existe sous le couvert trompeur de la lutte contre l’islamisme. Visiblement, le gouvernement ne se satisfait pas de cette surveillance généralisée et de ces pratiques d’infiltration cognitive destinées à neutraliser les opposants “complotistes”. La ministre Sarah El-Hairy vient d’annoncer des “maraudes numériques” où des internautes fonctionnaires viendront alerter les jeunes filles sur les risques de prostitution. Une fois de plus, c’est sous le couvert de la protection que l’Etat avance pour justifier une banalisation de l’ordre moral.

Bien sûr, il est utile de lutter contre la prostitution des mineures. Le sujet ne fait pas débat.

Le projet de la ministre El-Hairy, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, est toutefois un peu particulier. Il ne vise pas les femmes mineures qui offrent leur corps contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il vise les mineures qui envoient des images d’elles, dénudées, contre de l’argent, sur Internet. La pratique est évidemment illégale, mais elle repose, de fait, sur un consentement de la jeune fille.

La ministre, sans surprise, y voit de la prostitution pure et simple, et annonce la mise en place de “maraudes numériques” payées par l’Etat pour expliquer aux jeunes filles qui pourraient être tentées par cette pratique que tout cela, ce n’est pas bien.

Comme lors de maraudes classiques dans la rue, les agents de ces maraudes numériques iront “sur des tchats pour parler, alerter” les jeunes. Ils pourront par exemple “rappeler que vendre une vidéo dénudée, c’est grave”.

Sarah El-Hairy

Donc, l’Etat va payer des fonctionnaires pour expliquer aux habitants de ce beau pays ce qui est grave et ce qui n’est pas grave. S’agissant des mineures, le gouvernement ne voit pas d’inconvénient à passer par-dessus l’épaule des familles pour s’adresser directement aux adolescentes et leur dire ce qu’elles doivent faire ou non.

La suite des propos de la ministre montre bien qu’il s’agit là du début d’un engrenage dont les frontières sont appelées à s’élargir sans cesse :

La ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles alerte également sur “un nouveau risque qui se développe”, celui du “petit copain qui devient proxénète, dans une relation d’emprise”. Pour Sarah El Haïry, “il faut briser le tabou de la prostitution”.

Sarah El Hairy

On a bien compris la logique. On commence par mettre en garde sur la diffusion consentie de vidéos payées. Puis on glisse vers la “relation d’emprise” du petit copain. Les étapes suivantes, c’est quoi ? Donner des conseils conjugaux ou matrimoniaux ? Des conseils vestimentaires ? Alimentaires ? Pour protéger la jeunesse, puis, progressivement toute la population.

La théorie du Nudge bat son plein, décidément.

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