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Découvrez l’univers de la cybersécurité : entretien avec Yann Bonnet

La cybersécurité, ça vous parle ? Vraiment ? Ce n’est pas qu’un antivirus ou un mot de passe complexe. Un champ de bataille, certainement, mais pas seulement. La cybersécurité est, avant tout, incarnée par des professionnels qui veillent sur les individus et les organisations, les protègent, parfois dans l’ombre. Des métiers du « care » qui ont le vent en poupe ! Alors, prêt à dépasser les clichés et à découvrir l’univers de la cybersécurité et ses acteurs qui œuvrent chaque jour pour la protection numérique ?

Qui est notre invité du jour ? 

Yann Bonnet est Directeur Général délégué du Campus Cyber, lieu totem de la cybersécurité en France. Nantais d’origine (et fier de l’être), il se déplace rarement sans son vélo. Il était, dès son plus jeune âge, curieux de comprendre le fonctionnement d’Internet et ses limites. Il a notamment été directeur de cabinet du DG de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) pendant 3 ans, a accompagné Cédric Villani dans ses travaux sur l’Intelligence Artificielle au Conseil National du Numérique et donne des cours sur les enjeux de la cybersécurité dans de grandes institutions françaises comme Sciences Po. 

OpenClassrooms : Bonjour Yann ! Merci de prendre le temps de répondre à nos questions aujourd’hui. On a plein de choses à vous demander mais, avant de plonger dans le vaste sujet de la cybersécurité (ou la « cyber » pour les intimes), partons des fondations. Quelle est votre définition de la cybersécurité ?

Yann Bonnet : J’aime bien citer le philosophe Bernard Stiegler avec lequel j’ai pu travailler et qui dit que la transformation numérique est, à la fois, un remède et un poison pour notre société. On se forme en ligne, on améliore la détection du cancer du sein grâce au numérique, on se transporte avec des voitures de plus en connectées : c’est très positif tout ça. Mais, plus notre monde se numérise, plus on doit faire face à de nouvelles menaces, notamment celle de la cybercriminalité.

« Il y a une attaque toutes les 11 secondes dans le monde. »

Attention, on ne parle pas de petits jeunes dans leur chambre mais d’une véritable industrie de la cybercriminalité. Au niveau mondial, il y a une attaque toutes les 11 secondes pour un coût total estimé à 5 500 milliards de dollars par an. Et tout le monde est concerné ! Par exemple, quand un hôpital est attaqué, les infirmiers et les médecins n’ont plus accès aux informations qui concernent les patients et, tout simplement, ne savent plus quel médicament a été prescrit ou non. Alors, les acteurs de la cybersécurité travaillent pour éviter ces attaques et faire en sorte que, quand attaque il y a, nous soyons tous protégés. Autrement dit, la cybersécurité est un état recherché pour un système d’information lui permettant de résister à des événements susceptibles de compromettre sa disponibilité, son intégrité ou sa confidentialité. 

Si les cyber-rançons qui touchent les hôpitaux font parfois la une des journaux, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. En quoi une entreprise de petite ou moyenne taille doit-elle aussi se sentir concernée par la cybersécurité ? 

Petites ou grandes entreprises, on est de plus en plus dépendants vis-à-vis du numérique. La cybersécurité permet aux organisations de fonctionner sereinement, sans redouter qu’un grain de sable ne vienne enrayer le système. Si nous ne prenons pas nos précautions, les conséquences peuvent être dramatiques : un logiciel va bloquer le système d’information d’une PME, demander une rançon et, très rapidement, cette même PME peut faire faillite parce que son business est au point mort, que son fichier client a fuité ou que la relation de confiance avec ses partenaires est brisée. Heureusement, de plus en plus d’entreprises mettent en place des dispositifs pour se protéger. Mais on a constaté, ces derniers mois, qu’il y a de plus en plus d’attaques qui ciblent les PME, probablement parce qu’elles sont moins matures sur le sujet et qu’elles investissent moins dans la cybersécurité. 

Si vous deviez dresser un état des lieux de la cybersécurité en France, quel serait-il ? 

On est tous concernés, quel que soit le pays, par la cybersécurité. C’est difficile de se comparer aux autres pays mais, au niveau européen, on peut dire que la France est plutôt un bon exemple. Cependant, il faut toujours rester humble dans ce domaine. Les enjeux sont importants : on doit former massivement, innover pour in fine mieux se protéger et faire rayonner l’excellence française. C’est tout le rôle du Campus Cyber.

« Il y a aujourd’hui 44 000 emplois dans le domaine de la cybersécurité en France dont 15 000 postes non pourvus alors que nous ambitionnons d’atteindre les 75 000 emplois d’ici 2025. »

Revenons un peu au Campus Cyber justement : est ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce grand projet et ses missions ? 

Face à cette menace grandissante, il faut travailler collectivement pour se renforcer, mieux se protéger et inverser le rapport de force avec les attaquants. C’est ce que nous faisons avec le Campus Cyber. Nous avons tout juste fêté sa première année d’existence mais c’est déjà un vrai succès que nos amis à l’étranger nous envient. Il se passe quelque chose, la dynamique est intéressante et nous sommes en train de l’étendre avec des campus au niveau régional.

💡 L’aventure du Campus Cyber a commencé en 2019 suite à une demande du président de la République Emmanuel Macron qui a confié la mission à l’entrepreneur Michel Van den Berghe de fédérer l’écosystème cybersécurité et de faire rayonner l’excellence française. Pour plus d’informations sur le Campus et ses actions, rendez-vous ici.


Trois grandes missions nous animent. La première, la plus importante actuellement, c’est la formation :
on doit faire face à une pénurie de talents importante, améliorer l’attractivité de nos métiers, former massivement et attirer des profils divers. Notamment des femmes qui ne composent aujourd’hui que 11 % de nos effectifs. Il faut casser les clichés ! Notre deuxième mission porte sur l’innovation et la recherche. Tous les acteurs de la recherche en France travaillent main dans la main pour avoir un coup d’avance sur ceux qui nous attaquent. C’est un peu le jeu du chat et de la souris. Les cybercriminels sont, malheureusement, très performants, ils savent s’adapter et innover. Côté défense, on doit en faire de même ! Enfin, la troisième et dernière mission concerne ce qu’on appelle « les opérations ». Très concrètement, le Campus Cyber est un bâtiment de treize étages auquel plus de 4 000 acteurs privés et publics ont accès. Dans ce lieu, on trouve notamment des enseignants-chercheurs, des responsables de la cybersécurité, des développeurs ou encore des « cyber-pompiers » prêts à intervenir 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en cas d’attaque.

Vous avez abordé le sujet de la pénurie de talents qui est considérable. Auriez-vous quelques chiffres à nous présenter ? 

Il y a aujourd’hui 44 000 emplois dans le domaine de la cybersécurité en France et 15 000 postes non pourvus. Et, d’ici 2025, nous ambitionnons d’atteindre les 75 000 emplois ! À titre de comparaison, au Japon, 85 % des emplois sont non pourvus. Nous ne sommes donc pas des si mauvais élèves mais il faut travailler et garder en tête que notre société va continuer à se numériser et que les besoins en cybersécurité seront de plus en plus importants


💡 Objectif 75 000 emplois d’ici 2025 : le gouvernement français a annoncé, en 2021, débloquer 1 milliard d’euros pour répondre aux enjeux de la cybersécurité. L’objectif : faire émerger des champions français de la cybersécurité et garantir à la France la maîtrise des technologies essentielles pour sa souveraineté.

Comment expliquer le problème d’attractivité de la filière cybersécurité et comment s’y attaquer pour attirer de nouveaux profils, notamment des profils féminins ? 

Alors il y a, plus largement, un vrai sujet sur la féminisation des métiers dans la tech. On doit s’attaquer à des conceptions mentales qui se forment quand on est très jeunes et qu’il faut s’efforcer de déconstruire. C’est à nous parents, enseignants, conseillers pédagogiques ou autres prescripteurs d’agir.

« Les femmes ne composent aujourd’hui que 11% des effectifs. Il faut casser les clichés ! Il y a de la place pour tout le monde et les métiers de la cybersécurité sont accessibles à tous. »

Les métiers de la cybersécurité ne sont pas réservés aux hommes, ingénieurs, geeks à capuche. On doit travailler les imaginaires. On a vraiment besoin de plus de diversité dans les équipes, et pas seulement d’une diversité de genre. Une équipe composée exclusivement d’hommes blancs qui pensent tous de la même manière, ça ne peut pas être efficace !

Il y a d’ailleurs une quarantaine de métiers différents dans le secteur, techniques et non-techniques : des métiers de la communication de crise, de la géopolitique, du droit et bien d’autres. 


💡 Architecte sécurité, cryptologue, gestionnaire de crise, développeur de solutions de sécurité, auditeur de sécurité, etc. : découvrez le panorama complet des métiers de la cybersécurité.

C’est donc dans cette logique que vous avez participé à l’élaboration du nouveau cours dédié à la cybersécurité sur la plateforme OpenClassrooms ? 

Oui, complètement. J’ai cette conviction qu’il y aura les pays qui réussiront à former massivement à la cybersécurité et il y aura les autres. On doit se donner les moyens, dans les prochains mois, d’attirer et de former plus de gens. Les métiers de la cybersécurité sont accessibles à tous ! On doit sensibiliser les jeunes et les moins jeunes, ceux qui vont se lancer sur le marché du travail et ceux qui sont peut-être déjà bien avancés dans leur carrière, aux métiers de la cybersécurité. 

« Au-delà des enjeux techniques, les métiers de la cybersécurité sont avant tout des métiers de l’humain et de la résilience. Ce sont des métiers nobles et porteurs de sens. »

OpenClassrooms peut nous aider à former plus de gens, à faire monter en compétences des personnes déjà salariées, ou à encourager des reconversions ! Le nouveau cours Découvrez l’univers de la cybersécurité permet de comprendre les fondamentaux de la cybersécurité. On étudie des cas très concrets et très intéressants, notamment celui de l’attaque d’un hôpital (fictif) pour mieux saisir les enjeux. J’espère que ce cours créera des vocations et motivera des personnes à se former plus en profondeur sur le sujet. 

C’est vrai que quand on pense « cybersécurité », on imagine des geeks à lunettes, des hommes le plus souvent, matheux bien sûr. Mais, comme vous le dites, les métiers de la cybersécurité, c’est bien plus que ça. Et, surtout, ce sont des métiers d’avenir !

Exactement, pas besoin d’être un expert en maths ou un ingénieur pour se lancer ! Il y a de la place pour tout le monde (15 000 postes non-pourvus en France !) dans des métiers bien rémunérés et challengeants. Par exemple, on parle beaucoup d’intelligence artificielle en ce moment. Les cybercriminels sont les premiers à utiliser cette technologie que nous devons, nous aussi, maîtriser pour mieux nous protéger, mieux détecter les attaques et mieux y répondre. Ce sont des défis technologiques importants et stimulants. Mais, au-delà des enjeux techniques, je veux insister sur le fait que les métiers de la cybersécurité sont avant tout des métiers de l’humain et de la résilience.

On parle beaucoup, en effet, de quête de sens depuis quelques années, et encore plus depuis la crise sanitaire. Et, selon vous, les métiers de la cybersécurité sont, justement, porteurs de sens.

Les acteurs de la cybersécurité font en sorte que la transformation numérique se passe pour le mieux en protégeant les individus, les organisations, la nation. La question n’est pas de savoir si on va être attaqué mais plutôt quand on va être attaqué et si nous serons assez résilients pour y faire face. Dans la cybersécurité, on doit gérer des situations qui peuvent parfois être dramatiques puisqu’il peut y avoir des vies humaines en jeu. Alors, quand on pense « cybersécurité », on devrait beaucoup plus penser à des métiers de l’humain, du relationnel, de la psychologie, de la diplomatie. J’insiste : le facteur humain est absolument essentiel. Finalement, la cybersécurité est un métier du « care » et, personnellement, je trouve que ça a du sens et que c’est très gratifiant.

 

Envie d’explorer l’univers de la cybersécurité ? De comprendre les mécaniques en jeu et de partir à la rencontre de ses acteurs et actrices ? Rendez-vous sur le nouveau cours Découvrez l’univers de la cybersécurité avec Yann Bonnet pour découvrir le domaine de la cybersécurité et ses métiers, une filière d’avenir et de sens aux opportunités formidables qui n’est pas réservée, vous l’avez compris, qu’aux ingénieurs à capuche (mais si vous êtes ingénieur à capuche, vous êtes, vous aussi, le bienvenu !).

 

Pour aller plus loin et vous former aux enjeux de la cybersécurité, nous proposons une vingtaine de cours disponibles gratuitement et deux formations diplômantes :

 

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Data Science : ces experts de la prise de décision stratégique en entreprise

Par : Claire

Si par le passé la prise de décision en entreprise se faisait avec une bonne dose de flair et de pragmatisme, aujourd’hui elle s’appuie plus que jamais sur des données scientifiques. Nouveau graal des entreprises, le Big Data a propulsé les experts de la data sur le podium des métiers les plus convoités. On les appelle Data Scientist, AI Engineer ou Machine Learning Engineer. Qui sont ces différents professionnels de la Data Science ? Quelles sont leurs spécialités ? Quelles formations mènent à ces jobs d’avenir ? C’est parti pour une plongée au cœur de la Matrice.

La Data Science : une discipline en vogue

En 2012, il est qualifié de « job le plus sexy du XXIe siècle » par la Harvard Business Review. En 2023, il se situe tout en haut du classement LinkedIn des métiers les plus en demande dans le monde. L’expert en IA et en Data Science est depuis quelques années la rockstar du marché de l’emploi et l’un des profils les plus recherchés. En France, une étude de l’OPIIEC  prévoyait une hausse de 59 % des demandes de spécialistes en IA et Data Science sur la période 2019-2023.

Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que le volume de données générées à l’échelle mondiale a été multiplié par plus de trente au cours de la dernière décennie. Avec le développement rapide d’outils d’IA génératives, comme ChatGPT ou Dall-e, et des objets connectés : la Data Science a encore de beaux jours devant elle !

Mais qu’est-ce que la Data Science ou « science des données » ? Du fait de son appellation trompeuse, on pourrait penser qu’il s’agit d’observer des données au microscope. C’est presque ça… Il s’agit de traiter, d’analyser et d’interpréter les données pour prendre de meilleures décisions business. Selon Olivier Chotin, consultant et mentor chez OpenClassrooms, « le rôle de la Data Science est de donner du sens à la donnée, afin de créer de la valeur pour l’entreprise ».

La data science permet à toutes les entreprises, des grands groupes de distribution jusqu’aux start-ups tech, d’avoir une connaissance très pointue de leurs clients et des usages qu’ils font de leurs produits/services : qui achète quel produit, à quelle fréquence, dans quelle tranche de prix ? Quel type de promotions fonctionne le mieux ? Quels sont les signaux faibles et les tendances émergentes ? 

Grâce à ces informations précieuses, les entreprises sont en mesure de prendre des décisions optimales, notamment dans les domaines du marketing et de la vente, pour améliorer leurs performances. Mais qui sont ces acteurs de la Data Science capables de transformer des grands volumes de données en or ?

Dessine-moi les métiers de la Data Science

Spoiler alerte : la Data Science ne comprend pas que des data scientists. En fait, c’est une grande famille qui réunit d’autres professionnels aux appellations un peu plus énigmatiques, comme le Machine Learning engineer et le AI engineer. Ces titres vous échappent ? Pas de panique : on vous aide à y voir plus clair. 

Comme nous l’explique Olivier Chotin : « Le data scientist, le Machine Learning engineer et l’AI engineer ont tous comme point commun de mettre en place des algorithmes et de s’appuyer sur les possibilités offertes par le Machine Learning ou le Deep Learning (deux formes d’intelligence artificielle) pour créer des modèles et mieux tirer profit des données. Mais, au-delà de ça, ils ont des domaines de spécialité différents. » Zoomons tout de suite sur ce qui les rend uniques.

Le data scientist, l’interprète de la data

Véritable touche-à-tout, il intervient tout au long du parcours des données – de leur collecte à leur mise à disposition auprès des équipes. C’est un caméléon qui est capable de se glisser, tour à tour, dans la peau d’un statisticien, mathématicien, programmeur, chef de projet et consultant. Dans l’équipe, c’est lui qui collabore de manière étroite avec les métiers ; il se doit donc d’être un excellent communicant.

  • Son rôle ? Récupérer des données brutes, les traiter et les interpréter.
  • Son but ? Rendre une information exploitable et la valoriser pour apporter des réponses aux métiers (ex : marketing, ventes, logistique…). 
  • Ses compétences ? Selon Olivier Chotin : « Ce métier demande des compétences variées : il faut savoir coder, élaborer des modélisations d’algorithmes mais aussi rédiger des rapports et les communiquer aux responsables d’une entreprise… En fait, c’est un vrai mouton à 5 pattes. » Les « social skills » sont essentielles dans ce poste axé sur la capacité à comprendre les besoins, à communiquer des résultats et à travailler de manière transversale avec tous les métiers. Cette vision globale de l’entreprise, couplée à une expertise pluridisciplinaire (ex: algorithmique, statistique, analytique, stratégique…), fait du data scientist un acteur clé de l’entreprise. Un profil idéal pour chapeauter les équipes data.
  • Exemples de projets ? Il peut être amené à traiter les données pour implémenter un modèle de crédit scoring dans une banque et restituer les résultats aux chargés de clientèle sous forme de dashboard. 

N.B : Attention à ne pas confondre le data scientist avec le data analyst. Ce dernier est moins généraliste, et se concentre sur l’analyse de données une fois que celles-ci ont été récoltées et traitées par le Data Scientist. Voilà… Maintenant vous savez !

Machine Learning engineer, l’entraîneur d’algos

Tel un coach qui préparerait un athlète pour une compétition, le Machine Learning engineer entraîne des algorithmes à faire des prédictions ou à automatiser certaines tâches avec toujours plus de précision. La machine « apprend » à devenir meilleure au fil du temps, c’est pourquoi on parle de Machine Learning. Doté de compétences techniques plus avancées que le Data Scientist, c’est un vrai pro des algos !

  • Son rôle ? Entraîner et déployer des modèles d’apprentissage automatiques en utilisant une palette d’algorithmes : supervisés, non supervisés ou encore réseaux de neurones profonds (Deep Learning).
  • Son but ? Faire des prédictions/recommandations et automatiser des tâches.
  • Ses compétences ? « Par rapport au Data Scientist, il est moins orienté métier et est plus pointu sur la conception de modèles auto-apprenants et la mise en place d’algorithmes complexes en Deep Learning », comme l’explique Olivier Chotin. Il doit savoir implémenter une démarche MLOps complète de gestion du cycle de vie des modèles de bout en bout, pour automatiser les processus d’entreprise et améliorer leur efficacité. Ainsi, il doit posséder des compétences avancées en modélisation de données et en architecture des données, maîtriser les langages de programmation (Python, R et Java) et les frameworks de Machine Learning (TensorFlow ou Keras). 
  • Exemple de projets ? Il peut, par exemple, être amené à faire des prédictions pour améliorer les ventes d’une entreprise ou réaliser un moteur de recommandations pour une plateforme de vidéos à la demande.

AI engineer, le connecteur de neurones

À la question « les machines peuvent-elles penser comme un être humain ?», l’AI engineer répond par un grand oui. Pourquoi ? Parce qu’il est capable de créer des programmes informatiques intuitifs qui imitent l’intelligence humaine. Un métier très technique, parfait pour tous les passionnés d’IA qui rêvent d’un monde où humains et machines vivraient (et communiqueraient) en parfaite harmonie.

  • Son rôle ?  Concevoir, mettre en place et optimiser des systèmes d’IA.
  • Son but ? Apprendre aux machines à raisonner comme un être humain.
  • Ses compétences ? Selon Olivier Chotin : « On lui demande autant qu’un ingénieur Machine Learning au niveau technique, mais avec une plus forte spécialisation en intelligence artificielle ». Ainsi, il doit posséder une expertise variée en développement logiciel, programmation, science des données et ingénierie des données. Un profil très complet et de haut niveau, qui doit être en mesure de concevoir et mettre en œuvre des modèles d’algorithmes sophistiqués qui utilisent des réseaux neuronaux (Deep Learning). Il doit aussi avoir de bonnes capacités de communication pour travailler en équipe et expliquer les concepts techniques aux non experts.
  • Exemple de projets ? Il va, par exemple, participer à la conception d’une voiture autonome ou d’un outil d’IA générative comme ChatGPT.

Comme vous l’aurez compris : alors que le data scientist a une approche généraliste et orientée métier, le Machine Learning engineer et l’AI engineer ont des profils plus spécialisés et techniques. Tandis que le rôle du Machine Learning engineer sera de concevoir des programmes auto-apprenants, celui de l’AI engineer sera d’apprendre aux machines à réfléchir comme un être humain. Ainsi, selon votre tempérament et vos affinités (plus métier ou plus technique), il est possible de vous orienter vers des métiers aux spécialités différentes au sein même de la data science. 

Un parcours adapté aux nouveaux enjeux

Après avoir lu tout cela, vous réfléchissez sérieusement à vous former à un métier de la Data Science ? Ça tombe bien : chez OpenClassrooms, nous venons tout juste de lancer une nouvelle version de notre formation Data Science qui comprend trois parcours d’apprentissage distincts. On vous explique…

Vous avez le choix entre trois formations 100 % en ligne : data scientist (9 mois), Machine Learning engineer (9 mois) et AI engineer (12 mois). Que vous soyez passionné de nouvelles technologies, en reconversion ou que vous souhaitiez vous former à un métier d’avenir ; chaque formation est accessible à partir d’un BAC+3 et délivre un titre RNCP de niveau 7.

Co-développées avec des experts du secteur, qui ont mis en commun leurs compétences et leurs expériences, nos formations répondent aux nouvelles attentes des entreprises. Ainsi, les trois parcours intègrent de nouveaux modules sur :

  • La mise en production (MLOps). Avec les avancées dans le domaine du Machine Learning et de l’intelligence artificielle, les professionnels de la data science doivent avoir des compétences techniques toujours plus poussées pour assurer l’automatisation des modèles et leur déploiement à grande échelle. C’est pourquoi, ils doivent être mieux formés aux pratiques MLOps.
  • La gestion de projet. Alors que les équipes data ne cessent de croître et que les projets deviennent de plus en plus complexes, les entreprises recherchent des spécialistes de la data science toujours mieux formés aux méthodes de gestion de projet (Agile et Scrum) ainsi qu’à la gestion des risques, notamment en matière de protection des données et d’éthique.

Pour vous donner une idée plus précise du contenu des programmes de formation, le tronc commun des trois cursus couvre l’ensemble des compétences que tout expert en Data Science se doit de posséder à l’heure actuelle, à savoir :

  1. Préparation des données : collecter, pré-traiter, analyser des données et créer des variables pertinentes (feature engineering) pour l’entraînement d’un modèle.
  2. Élaboration de modèles : concevoir des modèles d’apprentissage automatique à partir de données structurées (ex : noms, adresses, numéros de téléphone…) et de données non structurées (ex : textes et images).
  3. Mise en production : gérer le cycle de vie et le déploiement en production d’un modèle (MLOps) ou d’une application dans des environnements classiques et Big Data.
  4. Gestion de projet/d’équipe : manager des projets IA et de data science complexes en intégrant les contraintes légales et les valeurs d’éthique.

En fonction du cursus (data scientist, machine learning engineer ou AI engineer), vous approfondirez certains enseignements liés à votre domaine de spécialité aux côtés d’un mentor, expert du métier. Des sessions individuelles d’échanges sont même organisées toutes les semaines en parallèle des cours en ligne : de quoi vous aider à dépasser vos blocages, progresser plus vite et surtout rester motivé !

Dernier point (et non des moindres !) : chaque parcours repose sur des projets concrets d’entreprise, qui vous permettent de mieux assimiler les connaissances et de développer rapidement toutes les compétences essentielles au métier choisi. Par exemple, le cursus data scientist comprend 10 cas pratiques, parmi lesquels :  

  • Analyser des données de systèmes éducatifs
  • Segmenter des clients d’un site e-commerce
  • Implémenter un modèle de scoring
  • Réaliser un dashboard et assurer une veille technique
  • Réaliser un traitement dans un environnement Big Data sur le Cloud
  • Réaliser le cadrage d’un projet IA

 

Envie d’en savoir plus ? Découvrez les formations.

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UX designer, un métier de plus en plus convoité

En seulement quelques années, l’UX design est devenu crucial dans le succès des entreprises de la tech. Mais cette spécialité n’est pas que le monopole du secteur du numérique : de plus en plus d’entreprises ont compris l’importance de fournir la meilleure expérience utilisateur possible pour rester compétitives sur le marché. C’est là que l’UX designer entre en scène.

Alors que la mise à jour du parcours UX designer vient de paraître sur notre plateforme, découvrez les nouvelles caractéristiques de ce parcours et les opportunités offertes par ce métier de plus en plus convoité. 

 

 

Pour s’assurer de la bonne compréhension de la suite de cet article, il est essentiel de définir les fondamentaux. Alors avant toute chose, commençons par le commencement. 

L’UX design, qu’est ce que c’est ? 

Sous l’abréviation UX se cache le terme anglais User eXperience. En bon français, on parle d’« expérience utilisateur », mais on utilise aussi l’abréviation UX, prononcée à la française. Une fois qu’on a dit ça, on n’est pas forcément plus avancé, donc on vous apporte plus de précisions : l’expérience utilisateur désigne l’expérience vécue par l’utilisateur dans toute situation d’interaction.

Cette méthode de conception, apparue aux États-Unis il y a plusieurs années, est centrée sur l’humain et fondée sur la science. Elle  repose sur des principes clés que sont la clarté, la simplicité, la convivialité et la cohérence

Les bases sont maintenant posées, donc entrons dans le vif du sujet : quel est le rôle de l’UX designer ?

L’UX designer est un ergonome, un architecte de l’expérience utilisateur. Sa mission, lorsqu’il l’accepte, est d’identifier les besoins et les désirs des utilisateurs et de les satisfaire en concevant des produits et des services pratiques, accessibles et attrayants. 

Son travail consiste donc à comprendre les utilisateurs, à anticiper leurs besoins et à concevoir des interfaces utilisateurs innovantes pour les satisfaire. Pour ce faire, il effectue des recherches auprès des utilisateurs passés, présents et futurs, en mobilisant des connaissances très variées – de la psychologie jusqu’à la conception d’interfaces utilisateurs.

Pour Jordane Lacroix, UX designer depuis 10 ans, « l’objectif principal de l’UX Design est de rendre les systèmes, les produits et les services faciles à utiliser (ce qui implique la notion d’inclusivité), efficaces et agréables pour les utilisateurs finaux et ce à 360° ».

Mais pour y parvenir, comment l’UX designer s’y prend ? L’UX design implique un processus collaboratif de recherche, d’idéation (ou brainstorming), de prototypage, de test et d’itération. Les designers utilisent des techniques telles que la recherche utilisateur, l’analyse de tâches et les tests d’utilisabilité pour comprendre les besoins des utilisateurs et créer des produits qui répondent à leurs attentes.

« Les gens ne veulent pas d’une perceuse. Ils veulent un trou dans leur mur ! » – Theodore Levitt

Les designers travaillent également à créer une expérience utilisateur qui reflète l’image de marque de l’entreprise et crée une connexion émotionnelle avec les utilisateurs.

 

Quels enjeux ?

Dans un monde en constante évolution où la qualité de l’expérience occupe une place de plus en plus importante, l’expérience utilisateur est un élément incontournable de la conception de systèmes, de produits et de services tant numériques que physiques. 

Nous avons tous été victimes de mauvais design : l’information non trouvée sur un site Internet, une application qui ne fonctionne pas aussi simplement et rapidement qu’escompté… Toutes ces expériences génèrent de la confusion, de la frustration, et de l’incompréhension. Elles peuvent aussi être à l’origine de conséquences néfastes pour les entreprises telles que la perte de revenus. En effet, nous sommes de moins en moins tolérants à l’égard d’un produit ou d’un service procurant une mauvaise expérience utilisateur. Les entreprises l’ont bien compris en mettant le besoin des utilisateurs au cœur de la création de valeur. 

Pour preuve, d’après une étude de The Product Crew et Designers interactifs, menée auprès de 1 200 personnes, entre septembre et octobre 2022, 71 % des design managers ont recruté des profils design en 2022 et les équipes de design ont augmenté de 58 %. 

Pour Jordane Lacroix, les enjeux du marché en matière d’UX Design sont nombreux et complexes mais on peut en lister quelques uns auxquels les entreprises et les UX designers sont confrontés en 2023 : 

  • L’explosion des technologies de l’IA (intelligence artificielle) et de l’IoT (Internet des objets). Ces technologies ont le potentiel de transformer l’expérience utilisateur, mais elles peuvent également poser des défis en matière de sécurité, de vie privée et de convivialité.
  • La nécessité de concevoir des expériences utilisateur omnicanales. Les utilisateurs s’attendent à pouvoir accéder aux produits et aux services sur une variété de canaux : les applications mobiles, les sites web, les réseaux sociaux et les chatbots. Les UX designers doivent donc être capables de créer des expériences cohérentes et efficaces sur tous ces canaux.
  • L’importance de la personnalisation. Les utilisateurs s’attendent de plus en plus à ce que les produits et les services soient personnalisés en fonction de leurs besoins et de leurs préférences. Les UX designers doivent donc être en mesure de concevoir des produits qui permettent une personnalisation facile et efficace.
  • La diversité. Les entreprises doivent s’assurer que leurs produits sont accessibles et conviviaux pour un large éventail d’utilisateurs (personnes en situation de handicap, personnes âgées, utilisateurs de différents horizons culturels). Pour les designers, la prise en compte de ces enjeux de diversité et d’accessibilité, dès le début du processus de conception, est cruciale.
  • L’innovation. Les entreprises et les designers doivent être en mesure de concevoir des produits innovants en s’appuyant sur des signaux faibles et de les tester rapidement pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins en constante évolution des utilisateurs tout en proposant une expérience exceptionnelle.
  • La sécurité. Les enjeux de sécurité sont de plus en plus importants dans le monde numérique et les entreprises doivent s’assurer que les données personnelles des utilisateurs sont protégées pendant l’utilisation de leurs produits. Les designers doivent être conscients des enjeux de sécurité et intégrer des mesures de sécurité dans leurs produits dès le début du processus de conception.

Évolution des technologies, attentes des utilisateurs de plus en plus grandes, protection des données, accessibilité… Vous l’avez compris, l’UX designer doit faire preuve d’agilité et collaborer de manière transversale pour offrir la meilleure expérience possible. Les entreprises qui réussissent à intégrer l’UX Design dans leur stratégie commerciale ont de meilleures chances de fidéliser les clients, d’augmenter les ventes et de se démarquer de la concurrence.

Envie d’en savoir plus sur le métier de UX designer ? Écoutez notre podcast dédié à cette profession.

 

Et demain ? 

L’UX design est un domaine qui exige de faire preuve d’agilité pour rester compétitif. Nous l’avons vu précédemment, les enjeux actuels sont nombreux. Ceux à venir le sont tout autant. Envie de les découvrir ? Suivez le guide et plongez dans le futur. 

Selon Jordane Lacroix, voici les tendances et les problématiques phares à venir en matière d’UX Design :

  • Inclusivité. Les designers prendront de plus en plus en compte la diversité des utilisateurs et s’efforceront de créer des expériences répondant aux besoins et préférences des personnes ayant des capacités différentes, des besoins linguistiques et culturels différents, ainsi que d’autres facteurs. Les designers chercheront à créer des expériences accessibles pour tous.
  • Intelligence artificielle et automatisation. Avec l’augmentation de l’IA et de l’automatisation, les designers devront adapter leur travail à ces technologies en constante évolution. Il s’agira d’explorer de nouvelles méthodes pour créer des expériences utilisateur fluides, naturelles et intelligentes, en utilisant l’IA pour améliorer la personnalisation et la prédiction des besoins des utilisateurs.
  • Conception de la voix. Avec la popularité croissante des assistants vocaux et de la commande vocale, la conception de la voix devient de plus en plus importante. Les designers devront créer des interactions vocales naturelles et intuitives, en utilisant des techniques visant à renforcer l’engagement des utilisateurs.
  • Éthique.  Les designers devront s’assurer de l’impact éthique et social de leur travail. Ils devront alors en évaluer les implications dans leur processus de conception, en prenant en compte les préoccupations de confidentialité, de sécurité et de responsabilité sociale. Ils devront aussi prendre en compte les biais dans les algorithmes utilisés. 
  • Éco-responsabilité. L’impact environnemental n’aura plus de secret pour les designers. Cette notion fera partie intégrante de leur travail. La création d’expériences utilisateur durables et respectueuses de l’environnement sera la nouvelle norme. Il s’agira de réduire la consommation d’énergie des sites web et des applications, d’utiliser des matériaux éco-responsables pour la fabrication de leurs produits, et de favoriser une utilisation durable de leurs produits. Certains designers parlent même d’approche « planet centric design » (conception centrée sur la planète) et non plus seulement « user centric design » (sur l’humain).
  • Nouvelles technologies. Réalité augmentée, réalité virtuelle… Rester à la pointe des dernières technologies et les intégrer dans les expériences utilisateurs sera un enjeu de taille pour les designers. 

 

 

Un parcours à la hauteur des attentes du marché

Pour répondre aux enjeux actuels et anticiper ceux de demain, chez OpenClassrooms, nous avons travaillé à une nouvelle version de notre parcours UX designer.

Publiée en janvier 2023, la nouvelle version de notre parcours répond aux dernières exigences en matière de conception d’interface utilisateur. Co-développée avec des experts du domaine, qui ont mis en commun leurs compétences et leurs expériences, cette nouvelle version a permis de renforcer les compétences liées notamment : 

  • au cadrage projet, en intégrant la prise en compte des enjeux business au même niveau que ceux des utilisateurs. Cela pousse le curseur de l’UX design plus loin en l’emmenant dans la sphère du product design là où les indicateurs de performance sont pris en considération ;
  • aux moyens de restituer les résultats de recherche ;
  • à l’itération produit basée sur des méthodes de projet (comme le Lean UX), avec une stratégie de priorisation et de planification.

Nous avons également profité de cette mise à jour pour : 

  • intégrer des notions d’accessibilité et d’éco-développement (comprenant l’éthique), notamment dans les modalités et critères d’évaluation (à la pointe, on vous a dit !) ;
  • actualiser les outils pour les aligner avec ceux principalement utilisés sur le marché (comme par exemple l’outil de co-conception Figma).

Last but not least, nous avons aussi consolidé les compétences comportementales indispensables au métier d’UX designer comme l’empathie et l’écoute active. 

Aujourd’hui, notre parcours repose sur 11 projets concrets d’entreprise, qui permettent de développer les compétences essentielles du métier, parmi lesquelles : 

  • Mener une étude utilisateur
  • Auditer l’expérience utilisateur d’un service digital
  • Élaborer un brief UX en suivant des objectifs business
  • Définir l’architecture d’information
  • Prototyper une application mobile  

Ça vous tente ? Découvrez la formation 

 

 

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Vers plus de diversité et d’inclusion dans la tech : notre enquête

Dire que la diversité et l’inclusivité c’est important, ça ne suffit pas. Chez OpenClassrooms, nous croyons que chaque individu, quels que soient son genre, son origine ou son handicap, doit avoir accès à une éducation de qualité et avoir toutes les chances de réussir dans sa carrière. Après avoir réalisé une étude auprès de nos employés pour mesurer la diversité, nous avons mené une enquête auprès de nos étudiants pour mieux comprendre leur expérience de formation et leur expérience sur le marché de la tech. 

 

Diversité et inclusion dans la Tech : on en est où ?

Institutions, entreprises et écoles, tous s’accordent à dire que ce sont des enjeux cruciaux pour l’industrie tech en France et, pourtant, les chiffres montrent que le secteur est encore loin de refléter la diversité de la population française.

Voici un bref état des lieux de l’univers tech français, selon une étude menée par Pôle emploi et Diversidays en 2022 : 

  • Bon point : un jeune de moins de 35 ans qui vit en QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville) montre un intérêt presque aussi proche qu’un jeune en dehors de cette zone. C’est une hausse significative de 13 % en trois ans. Pas rien. 
  • De plus en plus de femmes recherchent un métier dans la tech, on constate une hausse des demandeuses d’emploi dans le secteur de 11% entre 2018 et 2021. Oui mais : 77 % des demandeurs d’emploi dans le numérique sont des hommes. Un chiffre écrasant. 
  • Seulement 7 % des demandeurs d’emploi dans le numérique sont en situation de handicap. Ces personnes sont 1,2 fois moins enclines à rechercher un métier dans la tech. Pire encore : l’écart se creuse (+ 5 %) par rapport à 2018.

Des politiques de recrutement et de promotion équitables pour toutes les personnes, la sensibilisation des employeurs et des professionnels des ressources humaines à l’importance d’adapter leurs processus de recrutement et de créer un environnement de travail inclusif : voilà des solutions concrètes pour améliorer les choses. Bien sûr, l’éducation joue là aussi un rôle majeur. Pour aller vers plus de diversité et d’inclusivité dans les entreprises tech, il faut avant tout pouvoir garantir que tous les individus ont accès à ces métiers spécialisés, quel que soit leur genre, leur milieu social ou leurs conditions de santé. C’est là tout le projet d’OpenClassrooms.

 

Et chez OpenClassrooms, comment ça se passe ?

Rendre l’éducation accessible. Partout et pour tout le monde, voilà notre priorité. Depuis 2018, les équipes d’OpenClassrooms, quel que soit leur métier, travaillent main dans la main pour faire avancer ce projet collectif. Cinq ans plus tard, il est essentiel de faire un point : quel est notre impact réel sur la vie des étudiants et quel chemin nous reste-t-il à parcourir ? 

« Connais-toi toi-même ». Pour répondre à ces questions, il faut d’abord répondre à celle-ci : qui sont nos étudiants ? 

Mieux connaître celles et ceux pour lesquels nous nous engageons est essentiel. Pendant 5 semaines, nous avons donc interrogé nos étudiants sur leur rapport à la diversité pendant leur formation et au-delà. Plus de 3 000 personnes étaient au rendez-vous pour partager leur expérience et les obstacles rencontrés dans les mondes de l’éducation et du travail. Ces informations sur leur parcours sont des données précieuses. Elles nourrissent nos ambitions et déterminent notre plan d’action pour continuer à mener à bien notre mission.

→ Pour aller plus loin : chaque année, nous publions un rapport de mission complet (édition 2022) qui évalue et mesure l’impact de notre travail.

 

 

Les chiffres clés de notre enquête diversité et inclusion

 

La formation en ligne, une (nouvelle) chance pour beaucoup

Sur plus de 3 000 étudiants qui ont répondu à nos questions, près de la moitié (41 %) s’identifient à une forme de diversité. Un chiffre dont nous sommes fiers compte tenu des freins, financiers et sociaux, qui subsistent pour ces personnes et le manque de visibilité et d’incarnation qui les empêchent de se projeter dans l’univers de la tech. 

La formation en ligne OpenClassrooms, c’est aussi une seconde chance. D’abord, pour les personnes n’ayant pas eu accès à une formation auparavant : lorsqu’ils ont débuté leur formation avec nous, 30 % de nos étudiants n’étaient titulaires d’aucun diplôme. Mais aussi pour les personnes qui n’ont pas réussi à aller au bout de leurs précédentes études et à décrocher leur diplôme : 12 % de nos étudiants ont étudié dans un établissement d’enseignement post-secondaire, sans diplôme à la clé. 

Ce diplôme, d’ailleurs, ils sont plus de la moitié (55 %) à être les premiers de leur famille à en obtenir un dans l’enseignement supérieur grâce à leur formation. Une fierté pour leur famille, pour eux (et pour nous). Un modèle pour les autres. 

 

Des inégalités qui persistent parmi les étudiants

Si les résultats de notre enquête sont très positifs en termes de diversité, des freins subsistent et empêchent certaines personnes d’aller au bout de leur projet de formation dans la tech et, au final, d’accéder à un emploi dans le secteur. 

  • Des obstacles de genre : les inégalités liées au genre sont encore très présentes et sont également visibles dans la formation. Parmi les étudiants qui ont répondu à notre enquête, la moitié des femmes (49,5 %) a un ou des enfants à charge, contre 36 % des hommes. Une situation qui demande davantage de capacité d’adaptation et de résilience. 

 

  • Des obstacles financiers : difficile de se consacrer pleinement à sa formation quand on travaille à côté. Pourtant, près d’un tiers des hommes cumulent emploi et formation, ce qui est également le cas de 24 % des femmes. 

💬 Ces inégalités et ces difficultés sont l’une des principales raisons d’être de notre modèle d’éducation : s’adapter aux besoins de chaque étudiant, lui permettre de progresser à son rythme et s’insérer dans son emploi du temps, quelles que soient ses contraintes personnelles ou professionnelles. Une fois en formation, il est capital que les outils nécessaires à l’apprentissage soient accessibles aux personnes qui en ont le plus besoin.

 

  • Des obstacles de santé : 19 % des répondants déclarent être en situation de handicap ou être dans un état de santé qui a un impact sur leurs études. C’est beaucoup plus que les 2 % d’étudiants dans l’enseignement supérieur en 2020, ce qui est très encourageant. Ce que cela signifie ? Un besoin plus fort d’accompagnement pour ces personnes, pour faire en sorte qu’elles aillent au bout de leur formation.

💬 C’est un nombre significatif et c’est pourquoi nous avons à cœur de rendre la plateforme d’OpenClassrooms conforme aux standards pour l’accessibilité des contenus Web, et formons nos équipes pour accompagner les personnes en situation de handicap.

 

  • Des freins sur le marché du travail : les difficultés ne s’arrêtent malheureusement pas aux portes de la formation. Parmi les répondants à notre enquête, un tiers des étudiants qui s’identifient à une forme de diversité (33 %) considèrent avoir déjà été victimes de discrimination à l’embauche. C’est moins que les chiffres de l’Ifop en 2021 (42 % des personnes se percevant comme non-blanches , 53 % des musulmans et 50 % des salariés d’origine étrangère disent en avoir été victimes), mais c’est toujours trop.

💬 Rendre l’éducation accessible, c’est participer à la lutte contre toutes les discriminations, y compris celle à l’embauche. Et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous accompagnons nos étudiants dans leurs recherches d’emploi au-delà de leur formation avec l’aide d’équipes dédiées.

 

La diversité est une richesse et nous avons la chance de la constater quotidiennement parmi nos étudiants. Nous sommes fiers de voir que nos engagements portent leurs fruits et permettent à de plus en plus d’étudiants issus de milieux différents d’accéder à un diplôme dans l’enseignement supérieur. Souvent les premiers de leur famille à le faire, ces étudiants sont une source d’inspiration.

Mais des inégalités persistent encore. Nous sommes conscients que certaines personnes sont confrontées à des obstacles dans la formation et l’accès à l’emploi en raison de leur genre, de leur handicap ou de leur origine. Mais nous sommes convaincus que nous pouvons faire bouger les choses et, déjà, les mesures mises en place pour lutter contre ces inégalités commencent à payer.

Nous sommes déterminés à offrir à tous nos étudiants les mêmes chances de réussite. Nous savons que c’est une mission ambitieuse, mais nous sommes prêts à relever ce défi pour construire une éducation et une tech plus accessibles et plus inclusives.

 

 

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Bienvenue dans le futur : 10 métiers tech qui recrutent aujourd’hui (et demain)

2030, ce n’est pas si loin. Pourtant, selon une étude de Dell et de l’Institut pour le futur, 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore. Ça vous fait flipper ? Pas nous ! 

 

On rembobine : vous vous souvenez d’où vous étiez en 2013 ? Le développement était réservé à une poignée de connaisseurs. La data et l’intelligence artificielle, ça ne voulait absolument rien dire. La réalité virtuelle, ça sonnait comme un bon titre de bouquin. Mais nous voici, 10 ans plus tard et ces métiers sont devenus des incontournables. Alors oui, ça va vite, le marché de l’emploi évolue rapidement, les compétences les plus demandées aussi et il y a de quoi avoir le tournis mais, chez OpenClassrooms, on est plutôt du genre à voir le verre à moitié plein : tous ces changements sont surtout sources de nouvelles opportunités ! La preuve : le secteur recrute en masse depuis plus de 10 ans et ça ne s’essouffle pas : 230 000 recrutements sont à prévoir d’ici 2027 selon des estimations de Numeum

Alors, quels sont les métiers tech d’aujourd’hui et ceux qui feront demain ? Embarquement immédiat pour le futur.

 

Welcome back to the future : les métiers tech qui recrutent le plus

Développeurs front end, back end, full stack, DevOps et cie

C’est du charabia pour vous ? Aujourd’hui, les recruteurs manient à merveille le vocabulaire du développement pour attirer des pépites de plus en plus spécialisées. Il faut dire que ces métiers sont bien ancrés dans notre quotidien. Les développeurs d’applications mobiles sont en première ligne pour répondre à nos besoins d’utilisateurs nomades. Ils créent des applis qui nous aident à communiquer, travailler, nous divertir, nous alimenter etc.

  • Les développeurs front-end sont les artistes du web, ils maîtrisent les langages de programmation tels que HTML, CSS et JavaScript pour créer des interfaces utilisateur sexys et faciles à utiliser. 
  • Les développeurs back-end travaillent en coulisses pour garantir que tout fonctionne parfaitement. Ils conçoivent des bases de données solides et assurent la gestion de la logistique.
  • Les développeurs full stack sont des touche-à-tout ! Ils maîtrisent à la fois le front-end et le back-end. Tout simplement.
  • Les développeurs mobiles créent toutes les applications qu’on collectionne sur nos smartphones et nos tablettes.
  • Les DevOps sont des experts en automatisation et en gestion de configuration. Ils sont chargés de l’intégration, de la livraison et du déploiement des applications. 

 

UX is the new cool

Si tu veux que tes clients soient heureux, fidèles et qu’ils recommandent tes produits ou tes services à leurs amis, alors tu as intérêt à leur offrir une expérience de qualité. Et qui est-ce qui s’occupe de ça ? Les UX designers ! (Pour les novices, UX signifie User eXperience). Ils analysent les comportements des utilisateurs, font des tests et des recherches pour comprendre ce qu’ils aiment ou non. Puis ils utilisent leur créativité pour concevoir des designs, des interfaces et des parcours qui répondent aux besoins des utilisateurs et en font des clients fidèles. 

 

Big data, big opportunités

Les spécialistes de la data sont plus que jamais en vogue ! Les entreprises ont compris que les données sont l’or noir de notre époque, et elles ont besoin de ces talents pour les exploiter à leur plein potentiel. Les spécialistes de la data sont des personnes clés pour aider les entreprises à mieux comprendre leur marché, à améliorer l’expérience utilisateur, à optimiser les processus et à voir plus clair dans leur univers complexe et en constante évolution.

Les trois métiers de la data – le data analyst, le data engineer et le data scientist – sont étroitement liés :

  • Le data analyst est un peu le détective de l’équipe. Il analyse les données pour découvrir des tendances cachées et des informations utiles qui peuvent aider l’entreprise à prendre les meilleures décisions.
  • Le data engineer est, surprise, l’ingénieur de l’équipe. Il s’assure que toutes les données sont stockées, traitées et gérées de manière efficace pour que les data analysts et les data scientists puissent y accéder facilement et en toute sécurité.
  • Le data scientist voit plus loin encore et utilise des modèles prédictifs et des algorithmes sophistiqués pour aider l’entreprise à prendre des décisions éclairées et à anticiper les tendances futures. Rien que ça. 

 

L’intelligence artificielle, nouvel eldorado

Les ingénieurs en intelligence artificielle sont les cerveaux derrière les robots et les systèmes autonomes. Ils programment les machines pour qu’elles apprennent et agissent comme des humains. À quand les voitures volantes ? Ils ont un rôle clé à jouer pour que ces technologies deviennent une réalité : ils développent des algorithmes et des modèles qui permettent aux machines de « penser » et de prendre des décisions. Très concrètement, en entreprise, ils permettent d’automatiser des processus, d’optimiser des systèmes et de résoudre des problèmes complexes.

 

Hacker le futur : le monde de la cybersécurité

Avec la hausse des cyberattaques, les entreprises ont besoin de vrais pros pour sécuriser leurs systèmes et leurs données. Les experts en cybersécurité utilisent des outils high-tech pour déceler les menaces et défendre les systèmes contre les hackers malveillants. Ces enquêteurs plongent dans les systèmes informatiques en profondeur, trouvent les failles de sécurité et déploient des solutions pour protéger les données et les réseaux d’entreprise. 

 

“Where we’re going, we need testing”

Le testing, c’est un mot un peu moche (vous ne trouvez pas ?) pour désigner des professionnels d’une rigueur implacable. Car si les développeurs sont capables de créer des apps en un clin d’œil, ou presque, rien ne peut être lancé sans le travail des testeurs logiciel qui ont pour mission de détecter les erreurs et les défauts d’une app avant sa mise en production. Les entreprises veulent à tout prix améliorer leur expérience utilisateur, leur sécurité et leur fiabilité. Le rôle des testeurs est donc devenu crucial dans beaucoup de secteurs. 

 

Rendez-vous en 2053 : les métiers tech de demain

L’intelligence artificielle : les robots n’ont pas dit leur dernier mot

Les emplois liés à l’intelligence artificielle sont en pleine expansion, et ça ne va pas s’arrêter là ! Les spécialistes de l’apprentissage automatique, les ingénieurs en IA, les analystes de données, et les concepteurs de chatbots sont déjà de plus en plus recherchés par les employeurs. Mais de nouveaux métiers très spécialisés pourraient apparaître, comme les avocats en IA ou les évaluateurs d’impact de l’IA sur la société. Bref, l’avenir est prometteur pour ce secteur !

 

La cybersécurité : toujours plus puissante

Avec la hausse du stockage d’informations en ligne et la multiplication des menaces de cyberattaques, les postes de spécialistes de la sécurité informatique, ingénieurs en sécurité, IAM engineers et analystes de la sécurité deviennent des piliers fondamentaux pour les entreprises. Le marché de l’IAM (gestion des identités et des accès) devrait atteindre 46 milliards de dollars d’ici 2028 grâce aux avancées de la technologie blockchain qui stimulent l’innovation dans ce domaine. Les experts en la matière vont donc rapidement devenir indispensables pour aider les entreprises à protéger leurs informations et à gérer l’accès aux données de manière sécurisée. 

 

Le cloud computing : la tête dans les nuages

Le cloud computing, ou informatique en nuage en bon français messieurs dames, désigne l’accès à des ressources informatiques à distance. Il peut par exemple s’agir de solutions Saas (Software as a Service) comme des ERP, CRM, solutions e-commerce, plateformes de visioconférence ou outils de messagerie. Ces outils ont explosé ces dernières années, certains portés par l’essor du télétravail. Architectes, ingénieurs, administrateurs : les experts du cloud computing sont des professionnels spécialisés dans l’utilisation de la technologie du cloud pour aider les entreprises à stocker, gérer et traiter leurs données de manière efficace et sécurisée. 

 

La blockchain : la technologie de demain 

Les développeurs de blockchain ont pour mission de concevoir et de mettre en place des applications qui utilisent cette technologie dont on a beaucoup entendu parler ces dernières années (le bitcoin, vous connaissez). Ces professionnels seront de plus en plus convoités car de plus en plus d’entreprises cherchent à adopter la technologie de la blockchain pour garantir la sécurité et l’intégrité de leurs données. Avec un marché qui devrait atteindre plus de 57 milliards de dollars d’ici 2025, les développeurs de la blockchain peuvent envisager une carrière prospère et prometteuse.

 

IoT : Alexa, Siri, quel avenir pour les objets connectés ?

L’Internet des objets (IoT) est l’une des tendances technologiques les plus importantes des prochaines années. Les ingénieurs spécialisés dans l’IoT sont très demandés pour leur capacité à développer et déployer des technologies qui permettent aux objets physiques de se connecter et d’interagir sur Internet. On imagine que vous connaissez déjà. Plus besoin de bouger du canap’ pour allumer les lumières, contrôler le chauffage et j’en passe. Avec plus de 30 milliards d’appareils connectés prévus d’ici 2025, les perspectives d’avenir pour les ingénieurs en IoT sont très prometteuses.

 

Et sinon ? On aurait pu vous parler d’architecte en terraformation planétaire, qui s’occuperait de rendre une planète habitable pour les humains, de pilote de voiture volante autonome pour superviser les vols et intervenir en cas de problèmes, de technologue d’immortalité numérique pour stocker les souvenirs et émotions en format numérique. Mais on est plus convaincus par les métiers de la tech : un secteur en pleine croissance qui offre de nombreuses opportunités pour les personnes qui cherchent à travailler dans un domaine passionnant et innovant. Avec des avancées constantes en matière de technologie, les possibilités sont infinies !

 

 

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Quel télétravailleur êtes-vous ?

Nos collègues sont tous uniques. En télétravail, il y a celui qui passe sa journée en chemise en haut, en pyjama en bas, celui qui n’arrive jamais à allumer sa caméra ou celui qui choisit de ne jamais la mettre, celui qui appelle ses collègues toute la journée ou celui qu’on n’arrive jamais à joindre. Celui qui. Et vous, qui êtes-vous ?

 

Celui qui est une machine 

La machine du multi-tasking, c’est cette collègue qui peut faire mille choses à la fois sans se perdre (ou presque) en chemin : répondre à ses mails du matin au soir, cold-caller des dizaines de prospects pendant qu’elle nettoie sa cuisine, double-checker le travail de ses collaborateurs, participer à une réunion et faire sa lessive, bosser sur deux, trois, quatre autres projets en même temps. S’il y en a une qui peut le faire, c’est elle. Appelons-la Monica. 

Équipée de son casque-micro dernier cri et de son fauteuil ergonomique, Monica est aussi complètement accro aux outils de gestion de projet. Elle peut passer des heures à configurer ses tableaux Trello, son calendrier Asana et son Notion, et ne manque jamais une occasion d’expliquer à collègues comment et pourquoi se servir du label jaune et du label rouge sur ce tableau, de l’étiquette « priorité » sur celui-ci, etc. 

Super organisée, Monica est d’un caractère plutôt (ou même carrément) stressé : c’est une travailleuse acharnée, super impliquée dans le projet de l’entreprise, très exigeante envers elle-même et envers les autres. Avec tout ça, elle peut facilement oublier de souffler. Il faut dire que son emploi du temps est réglé à la minute près : des pauses de 10 minutes avant une réunion pour préparer l’ordre du jour, 10 minutes après pour écrire son compte-rendu, des pauses-déjeuner de 45 minutes chrono chaque jour, des blocs de travail « focus » chaque matin de 10h à 12h et l’après-midi de 15h à 17h et des sessions « Slack et emails » de 8h à 9h et de 17h à 18h. Carré. 

Leader naturelle, elle a le souci du détail et aime que les choses soient faites à sa manière. Pour y arriver, elle collabore étroitement avec ses équipes. Parfois un peu trop étroitement, ce qui peut se transformer en tempête de messages spams sur Slack quand elle est trop stressée par un projet. Mais sous cette couche d’exigence et de stress, il y a un manager bienveillant et très à l’écoute de ses équipes dans le but de les faire progresser rapidement. 

 

Celui qui est un fantôme

Dans chaque entreprise il y a, en télétravail, un absentéiste chronique qui va, vient, se fond dans la masse, est toujours hors-ligne sur Slack, se connecte au meeting sans mettre sa caméra, et se déconnecte sans avoir envoyé un seul message ou posé une seule question. Ou bien ne se déconnecte pas alors que la réunion est terminée, mauvais signe. On ne sait jamais vraiment ce qu’il fait, on en oublierait même qu’il est là et sur quoi il travaille. Chandler, enchanté. 

En matière de télétravail, c’est un personnage unique en son genre. Chandler est un véritable créatif mais il a parfois du mal à se concentrer sur ses tâches et peut être facilement distrait par d’autres choses. Il peut passer des heures à regarder des vidéos sur Youtube, à jouer à FIFA ou à passer des appels perso pendant les heures de travail, quand il n’est pas tout simplement en train de jouer au babyfoot chez son voisin. 

Avec tout ça, on peut se demander s’il travaille. Mais oui, on vous rassure, il travaille. Bien inspiré (et sans doute régulièrement rappelé à l’ordre par ses managers), Chandler se montre très efficace et atteint ses objectifs. Il préfère travailler seul sur des projets qui exigent de la créativité et, même s’il ne respecte pas toujours les délais, sait les mener à bien. 

Si son retard systématique aux conf-calls a tendance à exaspérer certaines personnes, il se rattrape auprès d’eux avec son sens de l’humour qui met rapidement à l’aise n’importe quel collègue et détend l’atmosphère dans n’importe quelle situation de stress. Une blague hilarante en réunion et on oublie qu’il est arrivé avec 12 minutes de retard. Il maîtrise aussi parfaitement les codes de Slack, son terrain de jeu préféré. Un meme par-ci, un GIF par là, un nouvel emoji… Son grand atout, c’est véritablement son côté sociable.

 

Celui qui télétravaille en pyjama

On l’a tous déjà fait non ? Pas eu le temps de passer à la douche ce matin et d’enfiler un jean avant la première réunion ou juste pas envie de quitter ce super bas de pyjama en coton à l’extérieur et polaire à l’intérieur pour un confort optimal. On le comprend nous ce collègue qui a décidé de dire définitivement au revoir au pantalon (le vrai) pour n’adopter que le jogging ou le pyj’. Il passe sa journée affalé dans son énorme fauteuil, dans son bas de pyjama préféré, un thermos de café à distance de lever de coude, l’ordinateur posé directement sur les genoux, la télé toujours allumée. Voici Joey. 

Vous vous dites que dans ces conditions de travail il ne doit pas faire grand chose Joey, non ? Sous ses allures de paresseux, il sait pourtant trouver de la motivation et apprécie le travail d’équipe qu’il trouve plus stimulant. Bon, il n’est pas toujours très organisé, ne tient pas vraiment son agenda à jour et zappe parfois de venir en réunion… Mais, bien cadré, il est aussi super créatif et toujours de bonne volonté pour faire avancer les projets et travailler main dans la main avec ses collègues.

Surtout, Joey entretient l’esprit d’équipe dans l’entreprise malgré le télétravail. Parce qu’il est persistant et qu’il croit dur comme fer en la réussite de l’entreprise et de sa mission, il est un pilier pour les autres salariés. Même en période de crise ou de difficultés économiques, il sait trouver les mots pour inspirer, remotiver, rassembler les troupes et incarner les valeurs et la culture de l’entreprise. Avec ses talents d’orateur, Joey est d’ailleurs l’animateur parfait des grandes réunions Zoom et trouve toujours de nouvelles façons d’introduire les meetings rituels de l’entreprise (même si, très souvent, cela implique l’apparition d’un canard ou d’un poulet à la caméra). 

 

Celui qui anime les pauses café 

Elle pourrait être élue à l’unanimité Chief Happiness Officer de l’entreprise. Phoebe, c’est la collègue tout le temps joyeuse qui adore discuter avec ses collègues en ligne ou au téléphone et organiser des team buildings connectés. Extravertie, elle est super à l’aise dans les interactions sociales et très à l’écoute de ses collègues, ce qui en fait un membre de l’équipe apprécié de tous. 

Les pauses cafés virtuelles, c’est elle. Le book club sur Zoom une fois par mois, c’est elle. Les sessions Yoga en ligne du mercredi midi, c’est elle. Les recos cinéma de la semaine sur Slack, encore elle. Toujours assise sur son ballon de gym quand elle travaille, Phoebe est un élément clé de l’entreprise. Elle prend la température des équipes, veille à ce que chaque personne se sente bien intégrée, même à distance, et s’assure que tout le monde ait bien le moral. Très, peut-être un peu trop, bavarde, elle multiplie les appels et les réunions Zoom pour discuter avec ses collègues et, quand même, travailler sur des projets. 

Son enthousiasme peut parfois la rendre un peu distraite ou désorganisée, c’est vrai. En réunion, il faut aussi, de temps en temps, la rappeler à l’ordre pour ne pas prendre de retard quand elle commence à raconter l’une de ses nombreuses expériences de vie ou ce qu’elle a fait le week-end dernier avec sa bande d’amis. Mais Phoebe est véritablement appréciée de tous pour sa jovialité et sa bienveillance

Parce qu’elle sait que travailler à distance peut être isolant, elle veut s’assurer que tout le monde reste connecté et engagé. Bien sûr, certains peuvent parfois trouver ses initiatives un peu envahissantes, mais dans l’ensemble, ses collègues sont tous heureux de pouvoir compter sur elle, d’écouter ses folles histoires (et de pouvoir participer gratuitement à un cours de yoga chaque semaine). 

 

Celui qui glande (avec ruse)

Peut-on être un peu flemmard et très productif à la fois ? Oui, demandez des conseils à Ross, ce collègue au grand potentiel mais qui manque de motivation et préfère passer du temps à automatiser un maximum son travail pour se concentrer sur ses activités persos. Certains diront de lui que c’est un génie, d’autres un arnaqueur. Choisissez votre camp. 

Ross, c’est un peu le roi de la procrastination au boulot. Il se distrait très facilement et a toujours mieux à faire que de se concentrer sur un projet. Pourtant, il sait faire preuve de professionnalisme et être très méticuleux dans son travail. Seulement, il a tendance à fournir des efforts sur des tâches insignifiantes. Il peut, par exemple, passer des heures à choisir son bureau modulable pour travailler debout, son siège de gamer, sa caméra, son double écran, son casque, son clavier etc. pour être sûr d’obtenir les produits au meilleur rapport qualité-prix, tableau excel à l’appui. Ou prendre deux jours de travail pour automatiser, avec succès, une tâche qui lui prenait auparavant 10 minutes par jour. Ou encore prendre presque une semaine de travail pour préparer un Powerpoint sur un projet qu’il n’a pas encore terminé. Bon, il n’a pas trop le sens des priorités, vous l’aurez compris. 

Mais avec ses 37 automatisations Zappier, c’est vrai que Ross est plus efficace que certains de ses collègues qui perdent du temps sur des tâches répétitives. Son travail est fait, c’est aussi simple que ça, et il peut profiter de plus de temps libre pour se concentrer sur ses passions (qu’il aime bien partager sur la messagerie de l’entreprise #passionpaléo #teamunagi). Ingénieux : il maximise son temps et sa productivité en mettant au point la meilleure méthode pour travailler efficacement. Mais sympa aussi : Ross fait preuve de pédagogie et d’esprit d’entraide en partageant ses méthodes de travail avec ses collègues lors de longs (parfois très très très longs) ateliers Zoom à base de tutos et de questionnaires. 

 

Celui qui panique avec la technologie

Le meeting commence, tous les invités se connectent peu à peu. Bonjour ! Salut tout le monde !  Vous m’entendez ? Oui Rachel, on t’entend. Ah non, plus maintenant. Ah c’est revenu. Rachel, tu es là ? On te voit mais on t’entend pas. Rachel ? Elle a freezé. Rachel a quitté la réunion.

Peut-être qu’elle n’a pas toujours de chance mais Rachel a surtout un peu de mal avec la technologie. Pour elle, l’informatique, c’est comme la cuisine moléculaire : c’est intéressant, mais très compliqué à comprendre. Elle a déjà appelé le support technique pour demander comment faire un copier-coller et harcèle souvent ses amis pour qu’ils viennent l’aider quand elle a peur de cliquer sur des boutons qu’elle ne comprend pas. Un peu débordée par tout ça, elle aime revenir aux basiques : en réunion (quand elle arrive à se connecter), elle prend des notes à la main, et elle tient toujours un calendrier papier. Simple et efficace.

Malgré ses appréhensions, Rachel fait preuve de bonne volonté et essaie vraiment de s’adapter pour prendre en main tous les outils technologiques mis en place par l’entreprise. Sa maladresse numérique ne l’empêche d’ailleurs pas de livrer un travail absolument impeccable : très impliquée et très rigoureuse, elle gère parfaitement son emploi du temps et mène ses missions en parfaite autonomie, ce qui en fait une salariée très appréciée par la direction, assurée qu’elle peut compter sur elle. Manager très proche de ses équipes, elle les accompagne avec bienveillance au jour le jour, répondant rapidement à leurs demandes, faisant des points réguliers sur leurs projets et n’hésitant jamais à les appeler ou à organiser des meeting improvisés pour les aider et les conseiller.

On lui pardonne donc facilement ses boulettes sur Trello, ses fichiers effacés sur le Drive ou ses mails envoyés à toute l’entreprise par erreur. Après tout, ça arrive à tout le monde. 

 

À chacun son style, à chacun ses habitudes. Il y a autant de télétravailleurs qu’il y a d’individus (ou de personnages d’une certaine sitcom à succès). Peut-être que vous êtes plus productifs en pyjama comme Joey. Aucun problème tant que vous n’oubliez pas d’enfiler une chemise pour le prochain rendez-vous client. Ou peut-être que vous avez besoin de garder le contact avec vos collègues en multipliant les calls comme Phoebe. Vous avez raison : la cohésion c’est important. Le plus important, c’est de trouver la méthode qui fonctionne le mieux pour vous, pour vous épanouir en télétravail. Se réunir avec ses collègues dans un espace de co-working près d’un parc avec un bon café, c’est sympa aussi. 

 

 

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Reskilling, upskilling, cross-skilling : comment s’y retrouver ?

Nos ancêtres en tomberaient de leur chaise : en 2023, occuper le même poste durant toute sa carrière est devenu rare. D’aucuns iraient même jusqu’à affirmer que c’est ringard !

En effet, ces dernières décennies, le travailleur 2.0 est devenu de plus en plus flexible et polyvalent. Capable de se glisser dans un nouveau métier et d’adopter de nouvelles compétences, tout comme il enfilerait un nouveau T-shirt ! Plus qu’une tendance, c’est devenu une réelle nécessité : dans un contexte de constante évolution du marché du travail, 72 % des employeurs déclarent que cette capacité à s’adapter, se recycler même et assumer de nouveaux rôles est déterminante. 41 % ajoutent que le développement de leurs collaborateurs à travers le reskilling, l’upskilling et le cross-skilling est leur priorité absolue. 

 

Mais quelle réalité se cache derrière ces anglicismes barbares ? Sont-ils simplement de nouveaux termes à la mode, ou des concepts réellement essentiels à comprendre ? Spoiler alert : le reskilling, l’upskilling et le cross-skilling sont bel et bien des notions importantes. Ils désignent chacun une approche de la formation continue et des compétences, qu’il vous faut maîtriser pour naviguer dans un futur du travail complexe… Reste à savoir laquelle est adaptée à votre situation et peut vous aider à avancer sereinement dans votre carrière. Pas de panique : dans cet article, nous vous aidons à décrypter ces termes et à vous les approprier !

 

Quest-ce que le reskilling ?

Commençons par le reskilling. Ce dernier consiste à se former pour acquérir de nouvelles compétences. En bon français, on pourrait le traduire par « requalification ». L’idée, lorsque vous effectuez un reskilling, c’est que vous apprenez quelque chose de totalement nouveau. En général, ce dernier permet d’évoluer dans sa carrière et d’endosser un rôle différent. 

Et dans un monde où les métiers changent à toute vitesse, c’est une approche très importante. En effet, le Forum économique mondial prévoit que 50 % des travailleurs devront se reskiller au cours des cinq prochaines années ! 

Le reskilling est une méthode privilégiée par les entreprises pour renforcer les compétences et les capacités de leurs équipes. Face à des contraintes de recrutement toujours plus intenses, les employeurs préfèrent en effet contribuer à la reconversion de leurs collaborateurs plutôt que de chercher de nouveaux talents en externe. Une bonne nouvelle pour vous, puisque cela vous donne la possibilité d’explorer de nouveaux domaines au sein de votre entreprise ! 

Plus concrètement, le reskilling est souvent une démarche enclenchée par votre employeur. C’est souvent lui qui vous proposera un parcours de formation et des ressources pédagogiques pour vous accompagner tout au long de votre apprentissage. 

 

Quels sont les avantages du reskilling ?

Pour votre entreprise, le reskilling, c’est un peu la stratégie du couteau suisse. Plutôt que d’embaucher une nouvelle personne (surtout sur des postes mixtes, pour lesquels la quête du mouton à 5 pattes est franchement difficile), le reskilling ouvre la porte à l’évolution de profils en interne. 

Pour vous, le reskilling est l’occasion d’opérer une reconversion professionnelle en douceur. Vous en aviez marre de votre job ? Bonne nouvelle : vous allez pouvoir acquérir de nouvelles compétences et préparer tranquillement la prochaine étape de votre carrière ! Si vous souhaitez évoluer au sein de votre entreprise, le reskilling est parfait pour prétendre à une palette plus large de compétences, de missions et de responsabilités. Si au contraire, vous avez plutôt en tête de prendre la tangente, il vous permettra de voguer vers de nouveaux horizons avec plus de sérénité (ohé ohé – pardon, on n’a pas résisté à l’envie de vous mettre cette chanson dans la tête). 

Quoi qu’il en soit, si le reskilling vous paraît pertinent, il existe plusieurs dispositifs pour vous lancer !

 

Quels sont les dispositifs en place pour assurer le reskilling ?

Un bonus indéniable pour le candidat comme pour son employeur, c’est que les formations de reskilling sont souvent prises en charge par Pôle emploi (pour les demandeurs d’emploi) ou via le CPF( pour les personnes en poste). Cela peut être intégralement ou partiellement, en fonction de votre situation. D’autres dispositifs en lien avec la mobilité choisie ou contrainte peuvent également s’inscrire dans cette démarche de  reskilling.

Du point de vue pratico-pratique, votre parcours de reskilling prendra généralement la forme d’une formation longue. Une étape nécessaire pour acquérir des compétences techniques, ou très éloignées de votre profil actuel ! C’est le cas par exemple si vous voulez découvrir des métiers liés à la data comme celui de Data Analyst. Chez OpenClassrooms, plus de 50 parcours de formation diplômants existent, pour se réorienter vers les métiers de demain.

D’un point de vue plus pédagogique, le reskilling suppose souvent d’alterner les supports théoriques et les exercices pratiques de mise en application. L’idée est d’évoluer progressivement et de vous permettre d’être très rapidement opérationnel sur vos nouvelles compétences. Bref, avec le reskilling : on vous jette dans le bain le plus tôt possible !

Le reskilling reste cependant une démarche lourde et exigeante. Après tout, elle consiste à apprendre un nouveau métier et repartir à zéro ! Si ce n’est pas votre objectif, l’upskilling et le cross-skilling sont peut-être plus adaptés pour vous…

 

 

Upskilling : qu’est-ce que c’est ?

L’upskilling (ou la « montée en compétences ») consiste, comme son nom l’indique, à monter d’un cran votre bagage professionnel. L’idée, c’est de booster le niveau de vos connaissances théoriques et pratiques dans votre domaine de prédilection. Et ce, afin de vous adapter aux évolutions et aux savoirs nécessaires dans votre rôle actuel. 

Toujours selon le Forum Économique Mondial (on a pris un abonnement), l’upskilling est un enjeu crucial pour les entreprises et les organisations en raison du contraste de plus en plus frappant entre les compétences réelles des travailleurs et les besoins des entreprises. En gros, ce qu’on nous apprend sur les bancs de l’école n’est pas franchement en phase avec la réalité du monde du travail (prends ça dans les dents, l’hypoténuse). Lorsque l’on est en poste, il faut donc continuer à apprendre pour rester à la page dans son secteur d’activité.

PwC a même constaté que les entreprises qui intègrent l’upskilling dans leur stratégie de formation en interne peuvent augmenter de 10 à 15 % les avantages de leurs initiatives de transformation à grande échelle ! Une bonne nouvelle pour votre employeur (et pour la pérennité de votre job…).

 

Quels sont les avantages de l’upskilling ?

Contrairement au reskilling, l’upskilling est plutôt une démarche continue que ponctuelle. L’idée, c’est de continuer d’évoluer avec votre industrie et de mettre constamment à jour vos compétences. C’est d’autant plus vrai pour les métiers techniques ou qui sont en constante évolution, comme le marketing ou le développement web par exemple. 

L’avantage pour vous ? En élargissant votre champ de compétences, vous devenez essentiellement plus performant à votre poste. C’est un peu comme mettre vos compétences sous stéroïdes. Vous vous ouvrez aussi à de nouvelles opportunités et gardez un œil sur votre secteur, ses évolutions et son avenir à moyen et long terme. 

 

Quels sont les dispositifs d’upskilling ?

Vous l’avez compris : l’upskilling vous permet de booster votre employabilité (un avantage majeur). À ce titre, vous pouvez vous lancer dans cette démarche après un bilan de compétences (pour identifier celles à renforcer). Ensuite, il vous est possible de bénéficier de dispositifs comme le CPF ou le FONGECIF pour vous former. 

Étant donné que vous disposez déjà d’un solide bagage pédagogique et d’une expérience professionnelle significative, vous pourrez plus facilement intégrer l’upskilling à vos responsabilités actuelles

Selon vos besoins, vous pourrez par exemple opter pour : 

  • Une formation courte et à distance, qui répondra à vos besoins en autonomie et en souplesse tout en s’adaptant à votre emploi du temps. Les programmes d’OpenClassrooms permettent par exemple de donner un coup de peps à vos compétences, en approfondissant des sujets comme Excel, la transformation digitale ou la data science.
  • Une formation-action, centrée sur le travail, qui facilitera la mise en pratique de vos nouvelles compétences. 

L’upskilling, c’est donc un petit lifting ponctuel de vos connaissances dans votre domaine d’expertise. Mais qu’en est-il si vous souhaitez développer des compétences transversales, ou sur un sujet connexe à votre métier ? C’est tout l’enjeu du cross-skilling…

 

Qu’est-ce que le cross-skilling ?

Après le reskilling et l’upskilling, place au cross-skilling. Vous connaissez le crossfit : et bien c’est un peu la même chose. Mais plutôt que de travailler tous vos muscles en suant à la gym, vous allez développer des compétences complémentaires, couvrant un large spectre de rôles, de fonctions et de domaines d’applications. Autrement dit, le cross-skilling consiste à développer des « compétences polyvalentes ».

C’est tout bénéfice pour les entreprises, qui cherchent de plus en plus des profils polyvalents. Des talents qui comprennent à la fois les exigences de la conception d’un produit, les différentes stratégies de mise sur le marché et de marketing, mais aussi les besoins en maintenance et en support clients sont en effet ultra précieux. Qui n’aimeraient pas avoir dans ses rangs des personnes avec une vision à 360° de ses activités ?

Pour vous, c’est aussi tout bénef : fini le travail en silo et le bore-out. Vous êtes à l’aise dans plusieurs domaines, collaborez avec des départements différents et développez donc une vie professionnelle ultra riche et tout sauf monotone. Et plus vous vous rendez indispensable, plus votre place est assurée et valorisée ! Tout bénef on vous dit…

Cette approche de la formation continue est indéniablement bénéfique pour vous comme votre entreprise. Mieux vous comprenez votre organisation, plus vous êtes à même d’optimiser ses processus, de l’aider à innover, et donc d’évoluer avec elle

Et si l’envie vous prend d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, les recruteurs sont eux aussi très intéressés par les profils de slasheurs (tant que les compétences multiples que vous possédez forment un tout cohérent). 

 

Quels sont les dispositifs de cross-skilling à votre portée ?

La bonne nouvelle, si vous êtes intéressé par le cross-skilling, c’est que vous aurez l’embarras du choix. Toutes les disciplines vous ouvrent les bras ! À condition, bien sûr, qu’elles aient une complémentarité avec vos compétences actuelles et soient alignées aux besoins de votre secteur. 

Le marché de la formation regorge aussi de formats et d’offres dans ce domaine. 

  • Pour tester un nouveau domaine (avant de creuser plus en profondeur) : optez pour des formats courts (webinaires, MOOC).
  • Pour vous perfectionner, intégrez le cross-skilling dans votre quotidien grâce au microlearning.
  • Le cross-skilling se pratique idéalement à plusieurs. Confrontez vos compétences et développez-en de nouvelles, plus transversales, en collaborant  avec d’autres experts. Misez par exemple sur des méthodes collectives comme le design thinking ou les travaux de groupe. 

Et si vous souhaitez découvrir de nouvelles compétences porteuses, pourquoi ne pas faire un tour du côté de nos programmes? Vous y trouverez de nouvelles cordes à ajouter à votre arc comme des cours sur le leadership, la cybersécurité ou la prise de parole en public.

 

Reskilling, upskilling et cross-skilling : quelle approche choisir et comment se lancer ?

Maintenant que vous arrivez à faire la différence entre reskilling, upskilling et cross-skilling (et ce n’était pas gagné), vous vous posez peut-être encore la question : quelle voie choisir ? En effet, pas si simple d’identifier quelle méthode est la plus adaptée à votre profil.

Un bon bilan de compétence peut se révéler nécessaire pour faire le point sur vos compétences actuelles et vos aspirations. Cela vous permettra aussi d’identifier les besoins concrets de votre marché et les compétences de demain à vous approprier ! Voyez-le comme une cartographie de vos connaissances et un bon socle pour déterminer les domaines que vous souhaitez explorer. Il vous servira également par la suite pour mesurer vos progrès et accompagner votre carrière… 

Si vous êtes actuellement en poste, c’est une démarche que vous pouvez entamer avec votre service RH. À l’inverse, si vous cherchez un travail, n’hésitez pas à vous faire aider par l’OPCO le plus proche (l’opérateur de compétences chargé d’accompagner la formation professionnelle).

Ensuite, une fois le bilan effectué et la bonne approche (reskilling, upskilling ou cross-skilling) identifiée, il ne vous restera plus qu’à vous lancer ! Croyez-en notre (longue) expérience, le plus important est de diversifier les canaux d’apprentissage afin de trouver la formule qui vous convient. Et puis, varier les plaisirs rend la formation plus fun et plus tenable sur le long terme…

Pour choisir le format, tenez compte : 

  • Des besoins de votre industrie et des perspectives stratégiques de votre entreprise.
  • De la nature (générale ou technique) des compétences que vous désirez développer.
  • Du temps dont vous disposez et de la durée idéale de la formation pour être réellement opérationnel.
  • Du budget dont vous disposez ou qu’est prête à investir votre entreprise.
  • Et de vos préférences personnelles, of course.

 

Quelle que soit la voie que vous choisissez, vous former en continu est un enjeu crucial pour rester pertinent. Alors bon apprentissage !

 

 

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Numérique : nouvelle éducation, nouveau travail, nouvelle vie ?

Il est loin le temps des lourds manuels scolaires glissés dans le sac à dos et de l’incessant métro-boulot-dodo. Certains diront, comme toujours, que « c’était mieux avant », avant l’avènement des technologies, avant la révolution numérique. On vous l’accorde, c’est vrai que les K7 avaient un certain charme. Mais la transformation numérique, c’est aussi des barrières qui tombent. Pour le mieux. 

 

Le numérique a transformé et continue de transformer la société : il s’immisce dans tous les aspects de nos vies, à tous les âges, et révolutionne nos manières de communiquer, d’interagir, de s’informer et de s’amuser. Mais aussi de se former et de travailler.

Car depuis les années 90, et évidemment accéléré par la désormais historique crise sanitaire du Covid-19, le développement d’outils formidables a fait tomber les murs de la salle de classe et des bureaux. Rien que ça, oui. Grâce au numérique, plus de personnes peuvent accéder à une éducation de qualité et intégrer le marché du travail. Bref, la révolution numérique porte bien son nom : elle révolutionne l’éducation et le travail pour réinventer la formation, transformer l’entreprise, créer de nouvelles opportunités… et transformer nos vies ?

 

Je rêvais d’une autre éducation : l’e-learning pour se former partout, tout le temps

Le numérique, c’est un meilleur accès à l’éducation : la formation pour tous, partout, tout le temps, pour peu qu’on ait une simple connexion Internet. Le savoir n’est plus contenu que dans les seuls livres ou dispensés dans les grandes universités. 

 

L’accès illimité aux ressources

Plus besoin de passer sa journée à la BU ou de dépenser tout son livret A dans des livres recommandés par les professeurs. C’est la beauté d’Internet (pour peu qu’on sache où chercher, c’est vrai). Tous les étudiants, d’où qu’ils viennent, ont accès à une grande variété de ressources en ligne aux formats variés qui permettent d’être consommés à tout moment : cours, tutos, livres, vidéos, podcasts. Souvent gratuites (ou au moins peu coûteuses), ces ressources permettent à chacun d’approfondir ses connaissances sur un sujet ou d’en explorer de nouveaux. Les bases du code, la philosophie dans l’Antiquité Grecque, l’histoire de la mode : peu importe ce qui vous plaît, vous trouverez des informations sur le sujet. 

 

Un moindre coût

Plus besoin, aussi, de déménager à l’autre bout du pays, voire du monde, seul et sans argent, pour aller dans une université super renommée. Les plateformes d’apprentissage en ligne (comme Openclassrooms, coucou !) ont démocratisé l’accès à l’éducation : elles proposent des formations reconnues, diplômantes et dispensées par des experts du domaine, à suivre depuis son canapé, sans avoir besoin de casser la tirelire pour un studio à Paris. C’est cadeau. 

 

À chacun son rythme

Pas besoin non plus de squatter les bancs de l’amphi toute la journée, 5 jours sur 7. C’est peut-être là LE grand atout de l’e-learning : les acteurs de l’éducation numérique proposent des formations ultra flexibles à suivre quand bon nous semble. Peu importe où l’on vit, si l’on travaille déjà ou pas, si l’on a des enfants à charge etc. : chacun s’adapte en fonction de ses contraintes personnelles. 

 

Se former tout au long de la vie

Évidemment, puisque l’on peut se former partout et tout le temps, la formation ne s’adresse plus qu’aux seuls jeunes. On peut être étudiant à 30, 40, 50 ans.  Grâce aux outils numériques, on se forme à n’importe quel âge et dans n’importe quelle situation, que l’on soit étudiant ou déjà salarié d’ailleurs. Car, en tant que salarié, l’e-learning permet de se perfectionner et de se reconvertir quand on veut.

 

Des formations sur-mesure

Vous avez déjà entendu parler de l’IA, non ? On la retrouve aussi dans l’éducation : l’intelligence artificielle permet de personnaliser l’expérience d’apprentissage. Terminées les formations uniformes et (parfois) ennuyeuses. L’IA crée des formations adaptées aux besoins individuels et au niveau de chaque étudiant en déterminant son niveau de compréhension et en ajustant le contenu des cours en conséquence. De quoi l’aider à progresser plus rapidement et à atteindre ses objectifs plus facilement. 

 

Notre liste de ressources éducatives à checker

  • Les formations en ligne d’Openclassrooms pour se former aux nouvelles compétences du numérique les plus convoitées sur le marché du travail.
  • Les cours du prestigieux Collège de France pour explorer la littérature, la physique ou les sciences humaines avec les plus grands professeurs.

 

 

Je rêvais d’une nouvelle entreprise : une organisation plus flexible, plus stimulante

La transformation numérique, et plus encore la crise du Covid-19, a accéléré l’adoption des outils digitaux par les entreprises en changeant profondément leur organisation et leurs modes de travail. Qu’est-ce que ça change pour les salariés ? De plus en plus d’entreprises se métamorphosent en environnements plus flexibles et plus stimulants. 

 

Des entreprises plus décentralisées

On a beaucoup (trop) parlé de Zoom ces derniers temps. Mais ce n’est pas pour rien. Tous ces outils de stockage de données et de messagerie d’entreprise permettent une meilleure gestion des informations, où que soient les salariés. Plus question de se réunir à 15 dans une salle sans fenêtres ou de stocker des dossiers aux archives du sous-sol. On peut accéder aux informations à tout moment et en tout lieu. Ce qui permet au final de développer la flexibilité pour les travailleurs (à vous le télétravail et les horaires flexibles !) et de leur fournir un environnement de travail de meilleure qualité. 

 

Des entreprises plus collaboratives

Les outils de communication à distance et de gestion de projet ont révolutionné le travail collaboratif : messageries instantanées, e-mails, vidéoconférences, réseau social d’entreprise, planificateurs et j’en passe, permettent aux salariés d’interagir en temps réel, de partager des informations et de travailler en collaboration. Même à distance. Vous nous voyez venir : là encore, ces outils numériques permettent plus de flexibilité et développent la pratique du télétravail sans rien gâcher du team spirit !

 

Des entreprises plus agiles et plus performantes 

Comment améliorer à la fois la qualité du travail ET la qualité de vie au travail ? Les outils de gestion de projet en ligne permettent une meilleure organisation, une meilleure collaboration, une meilleure communication. Ce qui permet aussi aux talents de se concentrer sur ce qui importe vraiment : des missions plus stratégiques et plus enrichissantes sur le plan professionnel. Parce qu’ils ont accès à des outils ultra-performants au quotidien, les salariés sont plus autonomes, plus responsabilisés et ont toutes les cartes en main pour s’adapter rapidement à des changements imprévus, ajuster leurs méthodes ou leur stratégie.

 

 

Je rêvais d’un autre boulot : le digital, des opportunités pour tous

Les technologies évoluent rapidement (vous voyez l’iPod ?), les compétences, les métiers et la manière dont nous les exerçons en entreprise aussi. 

 

Un accès facilité au marché de l’emploi

Dans un monde de plus en plus numérique, les compétences tech, digitales ou numériques (choisissez votre camp) sont essentielles pour réussir dans presque tous les emplois. Ça, les recruteurs le savent. Une chance pour les plus jeunes générations, j’ai nommé les Millenials et les Gen-Z, qui baignent dans les technologies depuis leur plus tendre enfance. Les salariés sachant les manier sont mieux préparés pour le marché du travail et peuvent plus facilement s’adapter aux évolutions technologiques à venir. 

 

Des compétences super convoitées 

Les compétences numériques sont toujours plus convoitées par les recruteurs qui cherchent à attirer des talents ayant développé une maîtrise approfondie des technologies (programmation, analyse de données, digital marketing ou cybersécurité pour ne citer qu’eux). Ces compétences sont aujourd’hui super sexy sur le marché du travail car essentielles pour la réussite d’une entreprise dans un monde de plus en plus numérique. Pour les talents possédant ces atouts, c’est le jackpot : ils peuvent accéder à des emplois bien rémunérés dans une grande variété de secteurs. 

 

Un secteur en perpétuel mouvement 

Les technologies évoluent sans cesse et rapidement. Logiquement, les compétences et les outils à maîtriser aussi. Les salariés doivent donc se former régulièrement et les entreprises n’hésitent pas à investir dans leur formation. Travailler dans le secteur du numérique, c’est travailler dans un secteur super stimulant et avoir l’occasion de toujours apprendre de nouvelles compétences, d’améliorer ses connaissances pour rester à jour avec les dernières tendances. 

 

Des profils très divers 

Les métiers du numérique sont souvent liés à la conception, au développement et à la mise en œuvre de solutions innovantes et créatives pour répondre aux besoins des utilisateurs et des clients. De quoi satisfaire tous les profils ! Les créatifs peuvent devenir designers, social media managers ou rédacteurs de contenu. Les stratèges peuvent se spécialiser en digital marketing, en data analyse et ou en transformation numérique. Les plus techniques, eux, feront de bons développeurs ou ingénieurs en informatique. En bref : avec une grande variété de postes, tous les profils peuvent s’épanouir dans les métiers du digital. 

 

 

Je rêvais d’une autre vie : métro, boulot, dodo, c’est fini

Arriver au boulot à 8h, bosser jusqu’à 18h, rentrer chez soi. Et si ce n’était plus la norme ? Le numérique, on l’a tous vécu pendant la crise sanitaire, permet aux salariés de travailler à distance : une flexibilité qui leur permet d’accéder à un meilleur cadre de vie et de trouver un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. 

 

Le télétravail

Vivre en Provence tout en travaillant à Paris, c’est possible. Le travail à distance est en train de devenir la norme pour de nombreuses entreprises, permettant aux salariés de travailler de n’importe où dans le monde. Les outils de communication en ligne permettent de maintenir des interactions professionnelles à distance et le lien avec les collègues. Plus besoin de passer autant de temps dans les transports ou de vivre dans un petit studio pour garder son boulot. Une autre vie est possible grâce à la flexibilité, au télétravail partiel ou même à 100 %. 

 

Le freelancing

Parcourir la planète en travaillant, c’est possible aussi ! Une connexion internet et le tour est joué pour les talents maîtrisant des compétences numériques. De plus en plus conscientes de la valeur ajoutée apportée par les travailleurs indépendants, les entreprises font appel à ces spécialistes pour des missions ponctuelles ou de longue durée, pour les conseiller ou les soutenir dans certains projets quand elles n’ont pas les compétences en interne. La flexibilité à l’extrême, des responsabilités énormes et de l’autonomie totale. 

La transformation numérique a révolutionné notre vie et a considérablement transformé l’éducation et le monde du travail pour offrir de nouvelles opportunités pour tous, faisant tomber les barrières et permettant à chacun de s’épanouir dans son travail et sa formation.

 

 

Et demain ? Les évolutions numériques ne vont pas s’arrêter là. La réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificielle et bien d’autres technologies pas encore inventées viendront améliorer les expériences des étudiants, pour créer des formations plus personnalisées et plus stimulantes encore, et des salariés, pour leur offrir un cadre de travail plus épanouissant. Les mondes de l’éducation et du travail continueront de se transformer, encore et encore. À quand des cours de marketing dans le métavers avec Mark Zuckerberg ? 

 

 

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Nos 5 conseils pour devenir ceinture noire du full remote !

Que de chemin parcouru depuis 2020, quand le télétravail forcé a contraint certains d’entre nous à adopter leurs toilettes comme nouveau lieu de conférence, faute d’un espace suffisamment grand, tandis que d’autres apprenaient à mener des conférences tout en gérant les apparitions impromptues des fesses de leur chat à l’écran.

 

Depuis, bon nombre d’entre nous sont devenus de véritables cadors du travail à distance. Le télétravail est même devenu une généralité :  en 2021, en France, ce sont 22 % des salariés qui ont télétravaillé chaque semaine !

Bref – le full remote a bouleversé nos habitudes de travail, apportant du bon comme du mauvais (certains lui préférant le travail hybride). Car lorsque l’on est à distance, c’est non seulement le cadre de travail qui change, mais aussi la nature des dynamiques d’équipe ! Et gare à la mauvaise organisation, qui peut rapidement avoir des conséquences sur votre productivité et votre équilibre…

Alors, que vous pratiquiez déjà le full remote ou que vous veniez de rejoindre une entreprise qui le pratique, nous vous avons préparé la checklist ultime des choses à savoir pour devenir ceinture noire du travail à distance !

 

Devenir un maître kung-fu de l’organisation

Lorsqu’on travaille dans une entreprise en full remote, la planification et la priorisation du quotidien sont des éléments clés pour être efficace . En effet, à distance, il peut être difficile de se concentrer sur les tâches importantes, de gérer les interruptions (que ce soit votre chat qui a décidé que votre clavier d’ordinateur était l’endroit le plus confortable de votre domicile, les voisins qui font des travaux ou votre enfant qui ne tient pas en place). Parfois, aussi, la motivation chute subitement – et il peut être difficile de se relancer. 

Heureusement, l’organisation de vos journées peut vous aider à clarifier vos objectifs et vous concentrer sur ces derniers ! Elle vous aidera aussi à mieux gérer votre temps, en évitant de gaspiller des heures sur des tâches secondaires ou peu utiles (et ce faisant, de réduire le stress lié à l’absence de clarté dans vos responsabilités). Vous l’aurez compris, une approche rigoureuse est donc tout bénef pour vous ! 

De nombreux outils et méthodes existent pour vous approprier une bonne discipline de planification et de priorisation. D’abord, bien évidemment, il vous faudra faire la liste de tous vos objectifs et leur attribuer un ordre de priorité. Ensuite, listez les tâches à accomplir pour atteindre ces derniers et le temps que chacune vous prendra. Tadaaa ! Vous allez alors pouvoir les intégrer dans un calendrier qui vous donnera une belle visibilité sur votre emploi du temps quotidien.

Les meilleures méthodes et outils pour bien s’organiser

Pour un suivi efficace de chacune de vos tâches, vous pouvez utiliser des outils de gestion de projet. Il en existe de nombreux disponibles en ligne, qui s’appuient sur des approches diverses : 

  • Le diagramme de Gantt :  cette méthode de planification permet de visualiser l’ensemble des tâches à réaliser ainsi que leur progression dans le temps. Organisé sur un mode linéaire, le diagramme de Gantt permet de mieux comprendre les dépendances entre les différentes tâches et d’anticiper les retards éventuels. Il existe de nombreux outils en ligne pour créer des diagrammes, comme GanttProject ou Smartsheet.
  • La matrice d’Eisenhower. Cette dernière est une méthode de priorisation des tâches, qui se base sur leur importance et leur urgence. Les tâches sont classées en quatre catégories : urgent et important, urgent mais non important, important mais non urgent, et ni urgent ni important. Cette approche permet de mieux comprendre les priorités et de mieux gérer son temps.
  • La liste des tâches à accomplir. Simple mais redoutablement efficace, cette approche consiste tout simplement à… Lister les choses à faire ! Plusieurs options visuelles s’offrent à vous : les tableaux horizontaux pour les puristes, la vision Kanban, etc. Des outils tels que Asana, ou monday.com vous permettent de créer des tableaux de tâches, d’attribuer des responsabilités, de suivre les délais, et de communiquer avec les membres de votre équipe. En les utilisant, vous pourrez au passage mieux collaborer avec vos collègues à distance !

 

Repenser l’organisation du travail en équipe 

La collaboration avec vos collègues, justement, parlons-en ! Travailler dans une entreprise en full remote peut être très pratique pour vous, mais peut également poser des défis en matière de communication et de flux de travail. À distance, vous courrez en effet plus le risque de ne pas avoir une vision claire des responsabilités de chacun, de louper certaines informations importantes, voire de générer et d’alimenter des tensions qui auraient pu être facilement résolues en présentiel. Un programme pas très alléchant, somme toute.

Pas de panique, vous pouvez éviter de tomber dans ces pièges ! La première règle, lorsque l’on travaille dans une entreprise en full remote, c’est de prioriser la communication avant tout. Communiquez sur tout, tout le temps, sur-communiquez, même ! Cela vous permettra de vous assurer que tous les membres de votre équipe sont au même niveau d’information. Pour ce faire, évitez les canaux de discussion individuels avec un collègue et prenez le réflexe de privilégier les canaux collectifs de conversation, qui incluent toute l’équipe. Des outils comme Notion permettent aussi de centraliser le savoir, mais également de documenter les processus et les tâches réalisées par chacun.

Afin de vous assurer une communication optimale, n’hésitez pas à mettre le paquet sur les routines et les points d’équipe. Et ce, quitte à ce que ces derniers soient très courts ! Plutôt que de vous cantonner au traditionnel point hebdo, vous pouvez par exemple encourager vos collègues chaque matin à publier sur votre Slack, votre Teams ou votre Discord d’équipe les choses qu’ils ont accomplies la veille et ce sur quoi ils comptent travailler le jour-même. Communication is key, on vous a dit ! 

 

Le pouvoir des rituels : se créer une routine et s’y tenir

Outre le bon fonctionnement d’équipe et une communication renforcée, il est aussi important de vous créer vos propres routines. Ces dernières peuvent vous aider à lutter contre le potentiel chaos qu’amène parfois le full remote (on sait bien que vous aussi, parfois, vous restez en pyjama toute la journée…). 

Les routines de travail permettent une meilleure organisation du temps, du stress et également une meilleure qualité de vie professionnelle. Elles sont surtout très utiles pour vous aider à mieux équilibrer vie professionnelle et vie personnelle. Si l’on en croit la BBC, la pratique de rituels quotidiens permettrait même de réduire l’anxiété

Chaque routine est unique et la vôtre doit vous ressembler. Cependant, vous pouvez y intégrer un ou plusieurs des éléments suivants :

  • Commencer la journée par une note positive. Que cela soit un gros petit déj, la lecture de quelques pages de votre livre préféré, la pratique du journaling ou un peu d’exercice physique, essayez de pratiquer une activité qui vous apporte du plaisir dès le matin, plutôt que de débuter la journée en consultant vos e-mails.
  • Identifier les moments les plus productifs de votre journée. Chaque personne a un rythme de travail différent. Mais il est essentiel de connaître les moments de la journée où vous êtes le plus productif, afin de planifier vos tâches les plus importantes sur ces créneaux !
  • Fixez-vous des horaires clairs de travail. Entre vie professionnelle et vie personnelle, quand le canapé est aussi votre bureau, la ligne peut rapidement devenir floue ! Faites attention à ne pas trop laisser le travail prendre le dessus sur vos loisirs (ni l’inverse, d’ailleurs).

N’oubliez cependant pas de rester flexible : une routine quotidienne doit être adaptée à vos besoins et à votre mode de vie. N’hésitez pas à l’ajuster en fonction de vos besoins quotidiens.

 

Gérer les distractions et rester concentré

Lorsqu’on travaille en full remote, il est facile de se laisser distraire par les nombreuses distractions qui nous entourent… Les réseaux sociaux en sont notamment l’une des principales sources ! Parfois, vous pouvez aussi être tenté de passer des appels personnels ou de faire un peu de ménage chez vous en pleine réunion Zoom.

Pour éviter de tomber dans ces pièges, voici quelques conseils : 

  • Établissez un environnement de travail dédié. Il est important d’avoir un espace adapté, qui vous permette de vous concentrer et marque clairement la distinction entre votre lieu de vie et celui où vous travaillez.
  • Bloquez les notifications. On le sait, ne pas utiliser les réseaux sociaux pendant les heures de travail est quasiment mission impossible. Cependant, vous pouvez vous aider d’applications pour bloquer les notifications ou vous forcer à mettre votre téléphone de côté sur des blocs horaires spécifiques !
  • Planifiez des moments de décompression. Dans la journée, pensez à bloquer une demi-heure ou une heure pour vous dégourdir les jambes, aller faire des courses ou pratiquer un peu de yoga. Les pauses régulières peuvent aider à maintenir votre concentration.

 

Prendre soin de soi 

Préserver son corps 

Si le full remote offre de nombreux avantages, tels que la flexibilité, l’autonomie, ou encore l’économie de temps (et d’argent) en termes de déplacements, il présente aussi un défi majeur : celui de la santé physique et mentale des télétravailleurs. En effet, en travaillant à distance, n’oubliez pas que vous vous exposez à plusieurs types de risques.

Premiers en tête, les problèmes de posture. Qui n’a jamais travaillé depuis son lit ou son canapé ? Certainement pas nous. Mais le problème, c’est que ce type de mauvaise habitude peut être très préjudiciable ! Une mauvaise posture peut entraîner dans la durée des douleurs lombaires, des maux de tête, voire des problèmes de circulation sanguine… Pour éviter ces soucis, il est important d’avoir un espace de travail dédié avec une chaise ergonomique et de vous tenir droit en travaillant (on sait, c’est dur…).

Ensuite, vient le souci du manque d’exercice physique. Le problème, quand on travaille en pyjama et sur son canapé, c’est qu’il peut être difficile de s’en décoller… Si vous travaillez de longues heures et que vous ne vous déplacez plus, le manque d’exercice peut entraîner une prise de poids et une diminution de la forme ! Il est donc important de trouver des moyens de rester actif. Essayez d’aller à la salle de sport avant le travail ou sur votre pause déjeuner, ou de pratiquer des activités douces comme le yoga ou la marche dans votre quartier. Oui, on sait, on est très branchés yoga.

Entretenir sa santé mentale

Outre les soucis physiques, le télétravail peut aussi avoir de lourdes conséquences sur la santé mentale. En full remote, vous aurez deux ennemis à éviter à tout prix. 

D’abord, gare à l’isolement social ! Le travail à distance peut entraîner une perte de lien social, en particulier si l’on travaille seul. Un français sur quatre éprouverait d’ailleurs de la solitude en télétravail ! Et malheureusement, une telle situation peut entraîner une diminution de la productivité, ou pire : de l’anxiété, voire de la dépression. Pour éviter cela, il est important de rester en contact avec vos collègues, de participer à des réunions en ligne et de vous joindre à des groupes de travail à distance ! Vous pouvez aussi travailler depuis des espaces de coworking, avec vos collègues ou d’autres télétravailleurs. 

Restez aussi à l’écoute de votre niveau de stress. Le travail à distance amène parfois son lot de stress supplémentaire, en particulier si vous devez concilier charge de travail, tâches ménagères et responsabilités familiales. Pour éviter une implosion, il est important de définir des limites claires entre votre travail et votre vie personnelle (comme nous vous l’avons conseillé précédemment).

Avec tous ces conseils, vous êtes prêt à passer expert ès télétravail !

 

 

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Télétravail : quels impacts sur nos vies et nos relations sociales ?

Par : Claire

Souvenez-vous, en 2019, vous en rêviez. Vous auriez tout donné pour travailler ne serait-ce qu’un jour par mois chez vous, en jogging, avec votre chat sur les genoux. Puis 2020 est arrivé, la pandémie, les marathons Zooms… Du jour au lendemain, le télétravail est devenu monnaie courante. Aujourd’hui, salariés et étudiants le pratiquent quotidiennement. Mais il semblerait que ce mode de travail longtemps fantasmé ne soit pas si idyllique – notamment parce qu’il nuirait à nos relations sociales. Alors, plus de trois ans après le début de la pandémie, un bilan s’impose : où en sommes-nous dans notre pratique du télétravail ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ce mode de travail ? Et est-ce que le télétravail rime nécessairement avec perte de lien social ? Décryptage.

 

Retour sur une révolution éclair

Aujourd’hui, le télétravail n’a rien d’atypique. C’est même la base, me direz-vous ! Depuis la pandémie de covid-19, cette pratique s’est généralisée et est désormais solidement ancrée dans notre culture du travail. Mais il suffit de revenir quelques années en arrière pour se rappeler qu’il n’en a pas toujours été ainsi… Selon une étude de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), en 2017, seuls 3 % des salariés français le pratiquaient au moins un jour par semaine. Autant dire une minorité ! 

La crise sanitaire a accéléré à vitesse grand V l’adoption du télétravail. En l’espace de quelques semaines, ce mode de travail, qui jusque-là était considéré comme marginal, est devenu la norme. Les entreprises de toutes tailles ont déployé en un temps record tout un arsenal technologique pour permettre à chacun de pouvoir travailler à distance. Même si cette pratique ne concerne pas tous les métiers, la DARES estime qu’en 2021 le télétravail est pratiqué par 27% des salariés, soit presque un salarié sur trois. 

Cette progression fulgurante du travail à distance n’a pas épargné le secteur de l’éducation. Pendant la pandémie, les étudiants ont dû suivre tous leurs cours sur Zoom. S’ils ont depuis repris le chemin de l’université, beaucoup continuent d’assister à des classes virtuelles. De même, la pandémie a entraîné une explosion du e-learning. Mais, pourquoi le travail (ou l’apprentissage) à distance a-t-il tant de succès auprès des salariés et des étudiants ?

 

Liberté, agilité, productivité : les joies du télétravail 

Gain de temps, de flexibilité, d’efficacité… On ne va pas se mentir : sur le papier, le télétravail a tout pour plaire. Petit tour d’horizon de ses principaux avantages : 

Autonome comme jamais

Un des avantages incontestables du télétravail est la grande flexibilité et l’autonomie qu’il offre aux salariés comme aux étudiants. À distance, les managers ou les professeurs ont moins la possibilité de « micro-manager », c’est-à-dire de surveiller les moindres faits et gestes de leurs employés ou élèves. Chacun dispose donc d’une plus grande marge de manœuvre pour gérer son emploi du temps et ses projets. L’idéal pour travailler à son rythme et répartir ses heures de travail en fonction de ses contraintes personnelles !

Vis ma vie de travailleur nomade

Travailler à la maison c’est bien, mais pouvoir le faire où on veut c’est encore mieux. Que ce soit à la terrasse d’un café, dans le train ou sous les cocotiers ; le télétravail vous offre cette chance inouïe de pouvoir travailler à peu près n’importe où – du moment que vous disposez d’une bonne connexion WIFI et d’une prise. Les digital nomads en savent quelque chose !

Adieu le stress des transports

Autre avantage, et non des moindres ; le travail à distance vous permet de gagner un temps précieux au quotidien. Fini les trajets interminables en métro, la galère pour trouver un Vélib ou les bouchons titanesques sur l’autoroute pour se rendre au bureau. En restant chez vous, vous pouvez grignoter du temps de sommeil (chaque minute est bonne à prendre !) et finir le travail plus tôt. Résultat ? Vous avez plus de temps libre et surtout, vous êtes plus zen. 

Fini le brouhaha de l’open-space

Nous avons tous déjà vécu cette situation : vous êtes en plein flow quand soudain votre collègue Virginie vous demande si vous avez vu la nouvelle coupe de cheveux de Bertrand du juridique. Face à un tel scoop, vous stoppez immédiatement votre réflexion pour foncer au département juridique et juger par vous-même de ce relooking qui, en fait, n’est pas si impressionnant… En plus d’être déçue, vous avez interrompu une session de travail qui s’annonçait pourtant productive. Dommage ! La bonne nouvelle, c’est qu’en télétravail, vous ne risquez pas de vous faire interrompre par Virginie ou par qui que ce soit (enfin, tant que vos enfants sont à l’école bien sûr). Il vous suffit d’éteindre votre portable, fermer votre boîte mail et Slack pendant une heure, et c’est parti pour une session de travail ultra-efficace ! D’ailleurs, selon une étude du Conseil national de la productivité publiée en mai 2022, les télétravailleurs engendreraient à long terme un gain de productivité de 5 à 9%. Pas mal !

À ce propos… Vous aimeriez être plus productif en télétravail ? Bonne nouvelle : notre article Comment être efficace en télétravail ? est truffé de conseils pour y arriver.

 

Les pièges du télétravail à éviter

Même si le travail à distance a de nombreux avantages, il comporte aussi son lot de désagréments… On en a identifié quelques-uns pour vous aider à les surmonter. 

Un espace de travail pas à la hauteur 

On l’a vu pendant le confinement : travailler de chez soi quand on n’a pas de pièce isolée ou de bureau digne de ce nom, est loin d’être un cadeau ! Les experts de santé reconnaissent que l’ergonomie du siège, du bureau et du matériel informatique à la maison n’est souvent pas adaptée à un rythme de travail prolongé. De plus, il peut être (très) tentant de travailler avec son ordinateur portable sur les genoux dans le canapé voire le lit – surtout si on ne dispose pas d’un vrai coin bureau. Ces postures inadaptées associées aux gestes répétitifs sont alors source de troubles musculo-squelettiques divers. Alors oui, le télétravail c’est bien, mais pas dans n’importe quelles conditions ! 

Les overdoses de vidéoconférences 

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Zoom fatigue (nommée après l’outil de visioconférence Zoom). Mais finalement, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de la sensation d’épuisement que vous pouvez ressentir en fin de journée, après avoir passé beaucoup (trop) d’appels vidéos (sur Zoom ou d’autres outils de visioconférences). Alors pourquoi les visioconférences impactent-elles négativement les travailleurs à distance ? Difficultés à lire les émotions et le langage corporel, interruptions constantes, mode de communication invasif… Ce type d’outil digital tend à épuiser notre système nerveux et à être source de stress quand il est utilisé à outrance. À utiliser avec modération donc ! 

Pas de séparation nette entre vie pro et vie perso

Comme le rappelle un rapport d’information du Sénat publié en octobre 2021, le télétravail constitue un bouleversement plus profond qu’on ne pourrait le penser. Cette modalité de travail « rompt avec la séparation physique entre les lieux des activités professionnelles et les lieux de vie personnelle et familiale, qui prévaut depuis la révolution industrielle ». En fait, avec le télétravail, c’est toute une organisation sociale qui vole en éclats ! Et s’y ajuster est loin d’être une évidence… Sans délimitation claire entre espace professionnel et personnel ; certains ont tendance à travailler plus, toujours plus, jusqu’au burn-out. Autre problème lié à l’effacement des frontières entre vie pro et vie perso : les femmes ont tendance à s’occuper davantage des tâches ménagères et familiales, et donc à supporter une charge mentale plus importante que les hommes. Une mauvaise nouvelle pour l’égalité des sexes !

La communication ne passe plus (ou mal)

Enfin, l’un des inconvénients majeurs du télétravail est l’isolement et la perte du lien social. Pourquoi ? Parce que nous sommes des êtres sociaux et que le travail constitue le premier vecteur de socialisation dans notre société. Ainsi, les petits commérages, les discussions à la machine à café, les apéros du jeudi… Tous ces moments, anodins en apparence, font le sel de la vie en entreprise (ou de la vie étudiante). D’ailleurs, souvenez-vous, l’une des premières raisons qui a poussé un grand nombre de salariés à revenir au bureau à la suite des confinements, était la perspective de revoir leurs collègues (oui, même Virginie). En supprimant toute forme d’interaction sociale directe, le télétravail peut rapidement devenir l’ennemi de la circulation de la parole, de l’intelligence collective, de la créativité, de la sérendipité… Et peut même, à terme, mettre en péril la survie de l’entreprise.

Heureusement, avec le temps et l’habitude, nous avons trouvé des solutions pour limiter les effets pervers du télétravail et surtout garder le lien avec les autres. 

 

Vers une redéfinition des relations sociales

Au fil du temps, le télétravail nous a amené à adopter de nouvelles habitudes pour continuer à travailler et socialiser, même à distance. Plus de trois ans après le début de la pandémie, nos relations sociales se redessinent peu à peu à travers un mix présentiel/distanciel. 

Voici quelques bonnes pratiques, qui mêlent interactions sociales directes et virtuelles, pour garder le lien avec ses collègues et mener une vie sociale épanouie en télétravail :

 

  • Privilégiez une forme de travail hybride. Vous en avez fait l’expérience pendant les confinements : il n’est pas évident de travailler seul chez soi tous les jours de la semaine, avec pour seul compagnon votre chat (pas très bavard). Très vite, le besoin de voir et d’échanger avec d’autres vous gagne… Et on vous comprend ! La plupart des salariés s’accorde à dire que le rythme idéal de télétravail s’établit à 2 jours par semaine. Ce mode de travail hybride vous permet de profiter du meilleur des deux mondes ; des joies du télétravail et de la vie au bureau avec vos collègues.

 

  • Cultivez une cohésion d’équipe à distance. En télétravail, il est important d’instaurer de nouveaux rituels de socialisation avec vos collègues ou camarades de classe. Organiser des apéros ou cafés virtuels, créer un groupe whatsapp informel ou lancer un canal #animauxmignons ou #sériesdumoment sur Slack sont des bons moyens de partager des moments conviviaux lorsque chacun travaille de chez soi.

 

  • Retrouvez une ambiance de bureau dans des tiers-lieux. En télétravail, il peut arriver qu’on se sente coupé du reste du monde ou qu’on ait pour seule envie de s’affaler dans son canapé pour binger des séries. On est tous passés par là ! La solution : trouver un espace de travail partagé. Coworkings, cafés ou bibliothèques ; il existe de nombreux lieux où on peut côtoyer d’autres personnes et retrouver une ambiance studieuse. En plus, cela peut être l’occasion de faire des rencontres !

 

  • Ne comptez pas que sur vos relations de travail ! En pratiquant le télétravail plusieurs jours par semaine, vous voyez certainement moins vos collègues qu’avant. Ainsi, beaucoup de télétravailleurs prennent peu à peu conscience qu’il est important de faire plus d’efforts pour aller vers les autres – notamment en dehors de la sphère professionnelle. Pour cela, vous pouvez, par exemple, rejoindre une association, pratiquer un sport collectif, faire du théâtre… À vous de choisir !  

 

Ces dernières années, nous avons souvent oscillé entre amour et désamour du télétravail. Avec le temps, nous avons appris à mieux tirer parti de ses avantages et éviter de tomber dans ses pièges. Et même si certains peuvent encore souffrir d’un manque d’interactions sociales en télétravail ; cela n’est pas une fatalité. Il existe de nombreuses solutions pour maintenir le lien avec ses collègues à distance et aller vers l’autre, même en dehors du cercle professionnel. Mais parce que nous sommes tous différents, et que nous n’avons pas tous le même besoin de socialisation, il revient à chacun de trouver son équilibre ! 

 

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La data dans la supply chain : nouveau métier ? nouvelles opportunités ?

Alors qu’OpenClassrooms se lance dans la supply chain en proposant de nouveaux cours et un premier parcours de supply chain analyst, l’expert capable de faire parler la donnée de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, découvrez les opportunités de ce secteur aux perspectives florissantes.

 

 

Mais déjà, la supply chain, qu’est-ce que c’est ?

Commençons par le commencement, qu’est-ce que la supply chain ? En bon français, on pourrait traduire supply chain par chaîne d’approvisionnement.

La supply chain est le pilotage des mouvements d’entrées et de sorties des informations, de la matière et d’argent de l’entreprise pour livrer le client en temps et en heure.

Dit comme ça, ce n’est peut être pas très clair. En réalité, tout ce qui nous entoure est issu d’une ou de plusieurs chaînes d’approvisionnement : l’écran sur lequel vous lisez cet article, les céréales que vous avez mangées au petit déjeuner, le métro que vous avez pris ce matin ou même l’essence que vous êtes allé chercher à la station service.

La supply chain représente les flux de ces différents produits, des matières premières jusqu’à la livraison au client final : vous-même dans les exemples ci-dessus.

Pour rendre cela encore plus concret, voici un exemple d’une chaîne d’approvisionnement automobile :

L’ensemble de ces étapes font partie de la supply chain automobile, c’est large non ?

 

 

Envie d’approfondir le sujet ? Découvrez le cours sur les fondamentaux de la supply chain

 

Et alors la supply chain 4.0, késako ?

La supply chain est en pleine mutation. Avec la transformation numérique et la digitalisation, une nouvelle chaîne d’approvisionnement, la supply chain 4.0, fait son apparition.

La supply chain 4.0, aussi appelée « supply chain connectée », est le processus d’intégration de technologies, de méthodes de production et de gestion des stocks technologiquement avancées qui améliore la productivité et l’efficacité des opérations.

Ce processus possède plusieurs avantages :

  • Pour le client final, cela permet d’offrir un service encore plus performant : des livraisons en moins de 24h, un suivi en temps réel de sa commande, une expérience client omnicanale, par exemple.
  • Pour l’entreprise, des processus optimisés, plus productifs et plus fiables, des niveaux de stocks optimisés, une traçabilité totale et digitale des produits… Tout cela représente des économies financières conséquentes.

 

La supply chain 4.0 repose sur quatre piliers :

  • L’automatisation des processus : des opérations répétitives comme la préparation de commandes ou la réalisation d’inventaire ou encore les livraisons autonomes par drone.
  • La transformation digitale : cette transformation s’appuie sur les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, le machine learning, le cloud ou même l’Internet of things (IoT).
  • L’analyse de la donnée : avec les systèmes d’information, les données internes ou externes, les sources de données sont multiples et le besoin de les analyser est stratégique pour optimiser les activités de la chaîne d’approvisionnement. On parle d’exploitation big data.
  • La supply chain durable : avec les récentes crises et pénuries, de nombreuses chaînes logistiques ont été mises à mal. La résilience, l’éthique, le local et la durabilité deviennent essentiels.

 

La data, une compétence rare

Nous vivons une période où l’exploitation des données devient stratégique pour toutes les entreprises, et encore plus pour celles ayant des activités logistiques. La donnée est au cœur de la supply chain 4.0. D’ailleurs, on parle de big data lorsque cette exploitation de données est massive, et certaines entreprises ont même recours à du machine learning pour faire de la segmentation client, par exemple. Mais tout cela étant relativement nouveau, la supply chain est l’un des secteurs les moins dotés en termes de ressources pour exploiter ce volume de données.

Dans le secteur de la logistique, les exigences toujours plus fortes des clients et les problématiques de plus en plus nombreuses – maîtrise du niveau de stock de l’entreprise, gestion des flux de transports, choix des fournisseurs, prévision des ventes sur les mois à venir, gestion des surfaces de stockage, etc. – sont à l’origine d’une très forte demande de data analysts. En France, 12 284 offres d’emploi ont été publiées en 2022 : +47 % par rapport à 2021 ! La profession a le vent en poupe ! Et la tendance n’est pas près de s’arrêter. 

Maintenant qu’on a éveillé votre curiosité, que vous avez compris le lien entre la supply chain et la donnée, vous vous demandez sûrement si ça vaut le coup de se lancer dans une telle formation. Suivez le guide, on vous apporte des éléments de réponses ! 

 

C’est une bonne situation supply chain analyst ?

Le métier de supply chain analyst fait appel à des compétences techniques en exploitation de données et des compétences métiers. Il est capable de penser global et d’analyser les données des différents services pour proposer des optimisations au niveau de la chaîne d’approvisionnement. Vous l’avez compris, c’est un métier où l’on joue un rôle transversal majeur avec un besoin marché critique. 

Le cabinet de recrutement Michael Page identifie le supply chain analyst comme un nouveau métier sur lequel il y a une forte tension sur le marché : « La pénurie de profils disponibles amène également à considérer et à former des professionnels externes aux métiers de la supply chain mais déjà familiarisés au maniement de la data et avec une culture des modèles prédictifs ».

Alors que très peu de formations répondent à cette forte demande d’experts de la donnée dans le domaine de la chaîne d’approvisionnement, OpenClassrooms propose désormais un nouveau parcours qui vous permettra de développer toutes les compétences nécessaires au métier de supply chain analyst. Vous êtes prêt à vous lancer ? Découvrez la formation 

 

 

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Pourquoi choisir l’alternance : les 10 bonnes raisons

Vous avez entendu parler de l’alternance mais vous n’êtes pas encore sûr que ce modèle de formation soit fait pour vous ? Si l’alternance a le vent en poupe depuis quelques années, ce n’est pas pour rien. Les étudiants, les entreprises et les recruteurs, encouragés par le gouvernement français, plébiscitent les contrats de professionnalisation et les contrats d’apprentissage. Reconnue comme la formation la plus professionnalisante, l’alternance peut être considérée comme une voie royale vers l’emploi. 

Dans cet article, on vous passe en revue les 10 bonnes raisons de choisir l’alternance. Si après ça vous n’êtes toujours pas convaincu, on ne comprend pas.

 

1. Indépendant financièrement tu seras

Il est fini le temps de l’étudiant fauché. D’abord, notez que les frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise, pas besoin de casser la tirelire. Ensuite, l’alternant perçoit chaque mois, en tant que salarié de l’entreprise, une rémunération selon une grille de salaire publique et normalisée. Bref, la formation en alternance permet d’éviter les situations d’endettement : à vous l’autonomie financière. Mais ça ne s’arrête pas là : au-delà du salaire, l’alternant bénéficie également des autres avantages salariés que sont (en fonction de l’entreprise) les congés payés, les primes, le 13e mois, les chèques restaurants et les offres du comité d’entreprise. On est pas bien là ?

 

2. Les « soft skills » tu développeras

Les « soft skills » sont des compétences comportementales (ou savoir-être professionnel) qu’on ne développe généralement pas à l’école mais en entreprise, au fil du temps et des projets. Savoir résoudre un problème, faire preuve d’empathie, prendre des initiatives ou gérer efficacement son temps : c’est plutôt utile, non ? Dans la tête de vos futurs recruteurs, oui, c’est certain. 

 

→ Selon une étude menée par WeSuggest et ParlonsRH en 2022, les « soft skills » les plus recherchées par les recruteurs sont : 

      1. L’esprit d’équipe (69 %)
      2. L’adaptabilité (67 %)
      3. La capacité de communication (60 %)

 

D’ailleurs, vous avez déjà entendu parler des entretiens « culture fit » ? Après les traditionnels entretiens techniques et RH, certaines entreprises organisent des entretiens « culture fit » entre le candidat et des salariés pour répondre à une question : cette personne est-elle compatible avec l’entreprise, sa culture et ses valeurs ? Là encore, vos « soft skills » (le savoir-être) doivent charmer vos interlocuteurs ! Et peut-être vos « mad skills »* aussi. 

* « Mad skills » : oui, c’est nouveau ! Les « mad skills » sont des compétences atypiques, celles qui vous font sortir du lot. Vous faites partie d’une troupe d’impro, vous avez appris à jouer de la trompette tout seul, vous avez fait un long voyage en Antarctique ou vous avez remporté une médaille olympique (on peut toujours rêver, non ?). Bref, tout ce qui fait de vous un talent unique. 

 

3. Les « hard skills » tu pratiqueras

Vous n’êtes pas perdu j’espère ? Les « hard skills » sont les compétences techniques et opérationnelles que l’on développe en pratiquant, en pratiquant, en pratiquant. Grâce à l’alternance, l’étudiant profite de son temps en entreprise pour mettre en pratique ce qu’il apprend en formation et apprendre auprès de salariés plus expérimentés. Ainsi, il progresse plus vite, monte rapidement en compétences et gagne en responsabilité.

C’est cette expérience professionnelle solide, adaptée aux besoins actuels du marché du travail, qui fera la différence au moment de la recherche d’emploi. Parce que l’alternant connaît réellement son métier, développe des compétences absolument nécessaires et requises dans son secteur, il sera plus attractif auprès des recruteurs.

 

→ Selon une étude de Zety publiée en 2020, voici le top 3 des « hard skills » plébiscités par les recruteurs : 

      1. Les compétences analytiques (53 %)
      2. Les compétences informatiques de haut niveau (49 %)
      3. La compétences informatiques de base (47 %)

 

4. Les recruteurs tu séduiras

Entre un candidat qui a, à son actif, un stage de 6 mois en entreprise et un candidat qui a effectué une alternance pendant plus d’un an, que choisissez-vous ? (Attention, on ne dit pas que les stages ne sont pas utiles, loin de là) 

On vous a déjà parlé des « soft skills » et des « mad skills » qui séduisent les professionnels RH, mais ce n’est pas tout. Les alternants bénéficient aussi d’une image positive auprès des recruteurs car ils ont déjà un premier pied sur le terrain, sont familiarisés avec les codes et les rythmes en entreprise et font généralement preuve de plus de maturité et d’agilité. Que demander de plus ? Ah si : ils sont aussi plus à même d’être force de proposition car ils connaissent déjà leur métier et les enjeux du secteur.

 

→ La preuve en chiffres : d’après l’Apec, près des trois quarts des jeunes en emploi ayant effectué au moins une partie de leurs études en alternance bénéficient d’un CDI, contre 6 sur 10 des non alternants.

 

5. Vers l’emploi tu iras

L’expérience des alternants séduit les recruteurs, oui. Mais ce n’est utile que si vous avez besoin de chercher une autre entreprise pour votre premier emploi. Vous voyez où l’on veut en venir ? 

Pendant votre alternance, vous êtes un salarié à part entière de votre entreprise. Votre manager va vous confier de plus en plus de responsabilités, de projets à gérer en autonomie et vous allez vite (on espère) devenir indispensable à ses yeux. Au bout de quelques mois, à la fin de votre contrat, qui sait ? Votre employeur pourrait bien se décider à vous embaucher en CDI s’il en a la possibilité. Pour vous, c’est jackpot, l’essai est transformé. Pour lui aussi : il s’assure d’embaucher quelqu’un de confiance qui connaît déjà tout de l’entreprise, du métier et du secteur et qu’il n’aura donc pas besoin de former.

 

→ D’après une étude de Studyrama, 48 % des recruteurs pensent que l’alternance constitue une méthode efficace de pré-recrutement et 21 % des entreprises offrent systématiquement un CDI à leurs alternants.

 

6. Le carnet d’adresse tu rempliras 

Network work work work work 🎵

Se constituer un carnet d’adresse, c’est indispensable pour faire avancer sa carrière professionnelle. Les premiers membres de votre réseau, ce sont bien sûr vos collègues. Avec déjà un pied en entreprise, l’alternant peut lier des connexions précieuses pour la suite. C’est peut-être ce collègue avec qui vous avez l’habitude de parler des matchs du weekend, ce manager qui vous a félicité pour votre boulot au dernier entretien semestriel ou ce membre du Codir qui a apprécié votre dernière présentation qui vous permettra d’accéder à des opportunités de carrière.

 

→ D’après une étude de Kantar pour Linkedin (2019),  plus d’un quart des actifs disent avoir trouvé un emploi grâce à leur réseau.

 

7. Sûr de toi tu deviendras

On est tous passé par là : comment être certain que ce métier est fait pour nous ? En faisant le choix de l’alternance, l’étudiant se confronte à la réalité terrain et peut répondre réellement à cette question pour valider (ou non, pas de pression) son choix d’orientation professionnelle. Une véritable application de la méthode « test and learn ».

 

8. Le choix tu auras

Entre janvier et juillet 2022, en France, 478 320 offres d’emploi en alternance étaient publiées. Pour quels métiers ? Honnêtement, on ne va pas tous vous les citer tant ils sont variés. Car l’alternance s’est largement développée ces dernières années et les étudiants ont accès à des cursus très divers et des formations variées. Devenir web designer, développeur, architecte ou commercial en alternance : c’est possible. Du Bachelor au Master, en passant par la licence pro ou le DUT, l’alternance concerne tous les niveaux d’études.

 

→ Le top 5 des métiers qui recrutent le plus en alternance selon Adecco

      1. Assistant RH
      2. Vendeur
      3. Chargé de communication
      4. Assistant commercial
      5. Chargé de développement commercial

 

9. Plein d’avantages tu obtiendras

En tant qu’alternant vous êtes considéré comme apprenti étudiant salarié (contrat d’apprentissage) ou salarié tout court (contrat de professionnalisation). Ce statut spécial vous confère à la fois les obligations et les droits des salariés, et ceux des étudiants : vous êtes gagnant à tous les coups ! En tant que salarié à part entière de votre entreprise, vous avez évidemment droit aux congés payés, à la protection sociale, à la mutuelle, à la cotisation retraite et (dans certaines entreprises) aux offres du comité d’entreprise, aux tickets restaurants. En tant qu’étudiant, vous pouvez brandir la magique carte d’étudiant et ainsi bénéficier de nombreuses réductions. Gagnant-gagnant.

 

10. Stimulé tu seras

C’est bien beau tout ça, mais le plus important c’est aussi d’être satisfait de son quotidien en formation et en entreprise, non ? 

Le format hybride qu’offre l’alternance suit un rythme soutenu mais stimulant. Pas de place pour la routine : entre les cours théoriques et les moments passés en entreprise, on peut mettre en pratique ce que l’on apprend, développer beaucoup plus rapidement nos compétences et se voir confier des missions qu’on n’aurait sans doute pas obtenues en tant que stagiaire. Un format qui semble satisfaire la très grande majorité des alternants : 

 

→ 82 % des alternants sont satisfaits selon l’Observatoire de l’alternance

 

Vous avez besoin d’autres bonnes raisons pour vous lancer ? La formation en alternance est un véritable tremplin de carrière. En combinant savoir théorique et expérience terrain, les alternants développent les compétences clés dans leur domaine et se démarquent des autres talents auprès des recruteurs. Bref, en optant pour l’alternance (à lire avec la voix de Yoda) : tout casser tu vas. Et pour aller plus loin, on vous a préparé un guide pour trouver la formation en alternance qui vous convient.

 

 

 

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Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation : le guide pour tout comprendre

Depuis la réforme de l’apprentissage menée par le gouvernement français, l’alternance a retrouvé ses lettres de noblesse et séduit de plus en plus d’étudiants et de salariés. Mais entre contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation, il y a de quoi se perdre (eh non non non, ce n’est pas la même chose). Pas de souci, on comprend que vous soyez un peu perdu dans vos recherches. Ne paniquez pas, suivez le guide !

 

Avant de commencer, revenons aux bases : le contrat de professionnalisation et le contrat d’apprentissage sont deux types de formations en alternance.. Les deux permettent de se former à des compétences métiers en alternant des temps de théorie à l’école et des temps de pratique en entreprise. En revanche, ces deux contrats ont des objectifs différents et visent des publics différents. Comment ? C’est là qu’on intervient pour vous aider. 

Dans cet article, on vous explique ce qu’est le contrat d’apprentissage en bref, ce qu’est le contrat de professionnalisation en bref, les différences majeures (et les points communs, car il y en a) entre les deux dans notre tableau comparatif et les avantages de chaque contrat et comment choisir entre les deux. Accrochez-vous !

 

Le contrat d’apprentissage en bref 

 

Le contrat d’apprentissage relève de la formation initiale : c’est la suite logique du parcours éducatif classique (maternelle-primaire-collège-etc, vous voyez). Ce type de contrat permet aux jeunes de 16 à 30 ans (ou 15 ans sur dérogation, ou plus de 29 ans dans certains cas précis) de se former au métier ou au domaine d’activité de leur choix. À l’issue de sa formation, l’alternant obtient un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, licence, master, etc.) ou un titre inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Côté pratique, un contrat de travail est conclu entre l’employeur et l’apprenti. Côté théorique, l’étudiant suit une formation dans un Centre de formation d’apprentis (CFA) conventionné par la région ou dans une Section d’apprentissage (SA). 

🔍 Pour plus de détails, rendez-vous dans le tableau comparatif plus bas

 

Le contrat de professionnalisation en bref 

 

Le contrat de professionnalisation (ou « contrat pro ») relève de la formation continue : il s’adresse aux personnes qui sont déjà sur le marché du travail mais veulent développer de nouvelles compétences. Concrètement, on peut se lancer dans un contrat de professionnalisation tout au long de la vie active. Ce type de contrat permet aux alternants (jeunes âgés de 16 à 25 ans ou certains publics âgés de plus de 26 ans) d’acquérir une qualification professionnelle validée par un diplôme ou un certificat. 

Côté pratique, un contrat de travail est conclu entre l’employeur et le salarié. Côté théorique, l’enseignement est assuré par un organisme de formation externe ou interne à l’entreprise. 

🔍 Et beaucoup plus de détails dans le tableau comparatif juste en-dessous

 

Contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation : le tableau comparatif

 

Vous y voyez un peu plus clair ? Non, toujours pas ? C’est normal, il y a de quoi se perdre. Mais avec ce tableau comparatif, plus d’excuses. Vous trouverez ici toutes les caractéristiques de chaque contrat. C’est cadeau !

 

Contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage : qui remporte le match ? 

 

La réponse peut se résumer en une question (ni vu ni connu, j’t’embrouille) : qui êtes-vous et que voulez-vous ? 

  • Vous êtes étudiant et vous souhaitez apprendre les bases solides du métier pour ensuite vous lancer dans le merveilleux monde du travail : l’apprentissage est pour vous.
  • Vous êtes déjà sur le marché du travail mais vous voulez changer de cap et vous reconvertir ou vous souhaitez acquérir de nouvelles compétences pour séduire les recruteurs et trouver du travail : le « contrat pro » est fait pour vous. 

Ceci étant dit, le contrat pro et le contrat d’apprentissage ont chacun des avantages à considérer. 

 

Les avantages du contrat de professionnalisation

Le contrat pro a pour objectif de favoriser l’insertion professionnelle des alternants : on passe plus de temps en entreprise qu’en formation et on est considéré comme un salarié à part entière avec les mêmes obligations et les mêmes droits. Et, parce que l’on passe plus de temps en entreprise, le salaire est aussi (a priori) plus élevé. Évidemment, cela dépend de chaque contrat, de chaque entreprise et de chaque profil.

Récap’ des aides pour les contrats de professionnalisation en 2023

Beaucoup d’aides exceptionnelles ont été mises en place par les institutions françaises pour booster les embauches en alternance. Un bon argument pour convaincre votre futur employeur !

Pour l’alternant salarié 
  • Une aide au logement pour les jeunes de moins de 30 ans, sous certaines conditions (via ActionLogement)
Pour l’employeur, sous certaines conditions
  • 6 000 EUR pour l’embauche d’un jeune de moins de 30 ans 
  • 2 000 EUR pour l’embauche d’un demandeur d’emploi de 26 ans et plus en contrat pro (via Pôle Emploi)
  • 5 000 EUR pour l’embauche d’un demandeur d’emploi de 45 ans et (via Pôle emploi)
  • Jusqu’à 5 000 EUR pour l’embauche d’une personne handicapée (via l’Agefiph)

 

Les avantages du contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage vise à favoriser l’entrée sur le marché du travail mais il permet également d’envisager la poursuite des études. Parce qu’il s’adresse à un public plus jeune, il est aussi plus encadré en entreprise : un maître d’apprentissage est obligatoirement désigné pour prendre l’apprenti en charge. Cette personne va l’accompagner au plus près pendant toute l’alternance, va construire son plan de formation et faire le lien avec l’organisme de formation. 

Récap’ des aides pour les contrats d’apprentissage en 2023

Beaucoup d’aides exceptionnelles ont été mises en place par les institutions françaises pour booster les embauches en alternance. Un bon argument pour convaincre votre futur employeur !

Pour l’apprenti
  • Une aide au logement pour les jeunes de moins de 30 ans, sous certaines conditions (via ActionLogement)
  • Une aide de 500 EUR pour passer son permis B
Pour l’employeur, sous certaines conditionS
  • 6 000 EUR pour l’embauche d’un jeune de moins de 30 ans 
  • 4 000 EUR pour l’embauche d’un apprenti handicapé (via l’Agefiph)

 

 

Si vous nous avez bien suivis, finalement, le choix entre contrat pro et contrat d’apprentissage dépend avant tout de votre profil, de vos besoins et de vos aspirations. 

Vous avez fait votre choix et vous êtes prêt à passer aux prochaines étapes ? Découvrez les avantages de la formation 100% en ligne pour l’alternance et suivez nos conseils pour décrocher votre prochain contrat. 

 

 

L’article Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation : le guide pour tout comprendre est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Bonnes résolutions : le guide pour (enfin) les tenir

Chaque année, c’est la même histoire : on est surmotivés, on se sent pousser des ailes et on prend de nouvelles bonnes résolutions que l’on finit par abandonner quelques semaines plus tard. Pas la peine de faire semblant avec nous, on sait (parce qu’on fait pareil). 

 

Pour 2023, vous avez décidé d’arrêter de fumer pour prendre soin de votre santé, de ne plus vous coucher après minuit, d’écouter 10 livres audio par mois, de tester le miracle morning, de vous inscrire dans une nouvelle salle de sport et, cette fois-ci c’est sûr, vous irez vous entraîner ? Bravo (et courage) ! Et côté pro ? Quand débute la nouvelle année, c’est le moment idéal pour réfléchir à ce qu’on a accompli jusque-là, prendre le temps de se poser les bonnes questions (où est-ce que je veux aller et comment y arriver ?) et se projeter sur le long-terme. Oh et, si besoin, on a plein d’exemples de bonnes résolutions en stock. 

Maintenant que toutes vos bonnes résolutions sont notées dans votre joli carnet, on vous explique comment faire partie des 8 % de gens (oui, seulement) qui arrivent à les tenir ! Cette année, promis, c’est la bonne.

 

Pourquoi personne (ou presque) ne les tient jamais ? 

Les bonnes résolutions, c’est bon pour le moral (et hop, vous avez la chanson en tête). Nous sommes des êtres de projet qui aspirons à nous développer personnellement et professionnellement. C’est pourquoi faire le bilan de l’année passée et se fixer des objectifs à atteindre permet de se donner une nouvelle impulsion pour lancer, véritablement, les projets qui sommeillent en nous depuis des mois. C’est plutôt positif tout ça. 

Oui mais, vous avez bien lu, 92 % des gens abandonnent leurs bonnes résolutions.

« Je ne comprends pas, j’étais pourtant super motivé, j’avais fait un plan sur six mois et rempli tous les formulaires d’inscription… Comment j’en suis arrivé là ? »

Cinq raisons possibles :

  • Trop vite, trop haut, trop loin : et si vos résolutions étaient finalement trop ambitieuses ? Plus nos objectifs sont élevés, plus on a de chance de se décourager et d’abandonner.
  • Je m’y mets demain : oui, c’est bien de la procrastination dont on vous parle, quand le fameux « je le ferai plus tard » devient, au fil du temps, un « je ne le ferai jamais ». On reporte à demain, on reporte à lundi, on reporte à mars, puis on abandonne parce qu’on n’a pas assez progressé ou pas assez vite. Ou tout simplement parce qu’on a oublié.
  • Je ne vais jamais y arriver : la peur de l’échec est notre plus grand ennemi, elle nous paralyse et on préfère abandonner avant même d’avoir essayé. 
  • J’ai plus urgent à faire aujourd’hui : quand les distractions et les tentations vous empêchent de vous concentrer sur vos objectifs. Avez-vous vraiment besoin de binge-watcher la dernière saison de Peaky Blinders ? (Oui, mais après avoir dédié du temps à votre objectif alors.) 
  • Je ne sais pas par où commencer : le manque de planification, et d’organisation pour atteindre nos objectifs vous empêche d’avancer et génère de la frustration.
  • J’en vois pas le bout : c’est vrai, vous ne serez pas récompensé tout de suite et ça peut être très frustrant. Pour atteindre votre objectif lointain, il faut vous projeter et imaginer du mieux possible la récompense future

Avant de vous lancer tête baissée vers vos nouveaux grands projets de l’année, prenez bien en compte tous ces freins psychologiques et organisationnels et suivez nos conseils.

 

Cette fois-ci, c’est la bonne : nos 6 conseils pour tenir ses bonnes résolutions 

Conseil n°1 : pas plus de deux ! 

Soyez modeste. C’est déjà assez difficile comme ça de tenir ses bonnes résolutions, pas la peine de se compliquer la tâche avec une liste de 10 objectifs intenables. À voir trop grand, vous n’irez pas au bout de toutes vos résolutions, ce qui générera de la frustration. 

Il faut choisir vos batailles : deux bonnes résolutions ambitieuses (mais pas impossibles), point.

Conseil n°2 : se fixer des objectifs SMART

Fixez-vous des objectifs réalisables et mesurables pour pouvoir suivre et constater, (avec satisfaction évidemment) vos progrès. Méthode approuvée par toute l’équipe Openclassrooms : la méthode SMART. Vous avez besoin d’un rappel ? On est là pour ça : 

  • S – Specific (Spécifique) : votre objectif doit être clairement défini et détaillé. « Je veux développer de nouvelles compétences », c’est non. « Je veux me former à la méthode Shape Up », c’est ok. 
  • M – Measurable (Mesurable) : votre objectif doit être quantifiable, il est important de pouvoir mesurer vos progrès. « Je veux réduire le temps passé sur mon téléphone de 2 heures par jour », ça nous va. 
  • A – Attainable (Atteignable) : votre objectif doit être réalisable, vous devez être sûr qu’il est possible de l’atteindre avec les ressources dont vous disposez. En gros, ne vous dites pas « je veux devenir astronaute » après avoir vu un reportage sur Thomas Pesquet et Sophie Adenot. Sauf si vous êtes Thomas Pesquet ou Sophie Adenot.
  • R – Relevant (Réaliste) : votre objectif doit être pertinent et en lien avec votre mode de vie, votre travail, votre entreprise. En bref, décider de passer moins de 3 heures par jour sur un ordinateur quand on est développeur n’est peut-être pas la meilleure idée que vous ayez eue.
  • T – Time-bound (Temporel) : votre objectif doit être limité dans le temps. Il est important de vous fixer une date butoir pour l’atteindre, faute de quoi vous repousserez sans cesse vos tâches ! (Procrastinateurs, on vous voit) Non à « je veux changer de boulot ». Oui à : « je veux avoir passé au moins 3 entretiens avant juin et changé de boulot d’ici septembre ».

Conseil n°3 : adoptez la technique des petits pas

Pour éviter de procrastiner, la clé c’est la pla-ni-fi-ca-tion. Rien ne sert de courir, allez-y petit à petit et intégrez votre bonne résolution à votre routine

Au moment de vous lancer, établissez un plan d’action détaillé. Divisez votre objectif en sous-objectifs plus facilement atteignables, programmez des étapes intermédiaires et faites une liste de tâches à effectuer chaque semaine ou chaque mois pour y arriver. 

Concrètement, ça donne quoi ? 

Notez tout ça dans votre emploi du temps, sur un calendrier à afficher sur le frigo, dans un bullet journal, peu importe : ayez toujours vos objectifs sous les yeux, ça aide.

Conseil n°4 : quand vous doutez, posez-vous les bonnes questions

On ne va pas vous mentir, il y aura des temps de démotivation et de découragement. Quand ces temps arriveront, posez-vous les bonnes questions : 

  • Pourquoi je me suis lancé là-dedans ?
  • Mon objectif est-il toujours réaliste ou faut-il l’ajuster ? 
  • Qu’est-ce que tout ça m’apporte de positif sur le court et le long terme ? 
  • Est-ce que j’ai vraiment envie d’abandonner maintenant ?
  • Où ai-je échoué et comment ne pas répéter mon erreur ?

Ne vous découragez pas et, si nécessaire, n’hésitez pas à faire preuve de flexibilité en vous adaptant aux changements et en réévaluant vos objectifs

Conseil n°5 : ne restez pas seul

À deux, c’est toujours mieux. Pour rester concentré et motivé, trouvez-vous un partenaire de galère, un ami, un collègue ou un mentor : quelqu’un avec qui vous pouvez partager vos objectifs, vos progrès, vos difficultés et vos doutes. Avec qui vous pouvez partager vos petits et grands succès aussi (c’est important). Et, plus largement, parlez de vos objectifs autour de vous ! Au boulot et dans le perso.

→ D’après une étude d’Adecco, plus de 8 Français sur 10 souhaitent être aidés et accompagnés pour concrétiser leurs bonnes résolutions. Et 6 sur 10 sont séduits par l’idée d’un programme de soutien au sein de l’entreprise. 

Conseil n°6 : have fun! 

Franchement, qui a envie d’être stressé à cause de ses bonnes résolutions ? Elles ne doivent pas devenir un mauvais devoir de math à faire en fin de journée et dont on veut se débarrasser le plus rapidement possible. 

Essayez de trouver du plaisir dans ce que vous faites pour atteindre votre objectif. Vous avez décidé de vous améliorer en anglais ? Regarder vos films préférés en VOSTFR (facile). Vous voulez améliorer vos prises de parole en public ? Essayez le théâtre (sympa). Vous voulez apprendre à coder ? Mettez vous au jeu vidéo Roblox (oui, on a réponse à tout). Vous voulez devenir astronaute ? Eh non, on a dit que ce n’était pas SMART.

Bonus : 5 apps pour vous aider à tenir vos bonnes résolutions

C’est cadeau ! On vous a préparé une liste d’applications testées et approuvées par les accros de la productivité et de l’organisation de notre équipe. Ces apps vous aideront à prendre du recul, planifier vos tâches et atteindre vos objectifs : 

  • Habitify (disponible en 🇬🇧) est un tracker d’habitudes qui vous aide à ne pas perdre vos bonnes résolutions de vue.
  • Todoist (disponible en 🇫🇷) est une app super simple et pratique pour gérer vos tâches du quotidien
  • Reflection (disponible en 🇬🇧) est une app d’écriture guidée pour vous aider à vous lancer dans la journalisation
  • Trello (disponible en 🇫🇷), si vous le ne connaissez pas encore, est un outil de gestion de projet 
  • Rescuetime (disponible en 🇬🇧) vous permet de mieux organiser votre temps 

Sinon, vous pouvez toujours opter pour le bon vieux calendrier accroché sur le frigo, ça marche aussi.

 

Vous avez toutes les cartes en main pour concrétiser vos bonnes résolutions en 2023. Ne vous découragez pas, prenez votre temps et relativisez vos échecs : vous avez le droit de faire des erreurs, vous avez le droit de procrastiner (mais juste un peu, hein) et vous avez évidemment le droit d’abandonner si la tâche est trop lourde pour vous. Bref, soyez bienveillant avec vous-même. L’important, c’est d’avancer et d’apprendre. 

On se donne rendez-vous dans 365 jours pour faire le bilan de votre année et, une fois de plus, personne n’y échappera, faire une nouvelle liste de bonnes résolutions que nous n’allons pas tenir nous allons tenir.

 

 

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Nouvelle année : les (vraies) bonnes résolutions 2023

On entend souvent que les bonnes résolutions ne servent à rien. « De toute façon, personne ne les tient ». Pourtant, 2023 sera une année différente. L’année durant laquelle vous allez (vraiment) devenir une meilleure version de vous-même grâce à vos résolutions… Suivez le guide !

 

Manger plus sainement. Arrêter les écrans le soir. Commencer un nouveau projet professionnel. Boire 1,5L d’eau par jour. Se mettre au sport. Dormir 8h par nuit. Cette liste pourrait être aussi longue que celle des courses pour le repas de Noël. Une vie saine, dynamique et équilibrée ; un travail passionnant : sur le papier, ces projets font rêver. Mais pour 2023, on veut du vrai, du réaliste, du concret !

L’objectif : définir des résolutions qui auront un réel impact sur votre année, au niveau pro comme perso. Comment les choisir alors ? Nous avons analysé pour vous toutes les résolutions possibles et imaginables. Dans cet article, retrouvez une liste d’actions, simples mais puissantes, à mettre en place en 2023. Écoresponsabilité au bureau, santé, état d’esprit, développement personnel, productivité, épanouissement en entreprise : c’est pile ce qu’il vous fallait. Prêt ?

 

Devenir le plus écolo du bureau

2023 sera green ou ne sera pas ! À la maison, c’est en cours. Mais au travail, il y a des progrès à faire. Entre l’utilisation de papier, de déchets plastiques et les services numériques, la vie de bureau est énergivore, que vous soyez en télétravail ou en entreprise. Le secteur numérique est même responsable de 4 % de l’ensemble des gaz à effet de serre. Mais quelques gestes simples peuvent tout changer en 2023 : 

  • Ramener sa gourde et sa tasse au bureau pour éviter bouteilles en plastique et gobelets jetables. Vous allez même devenir celui qui offre un beau mug à ses collègues pour leur anniversaire !
  • Utiliser un moteur de recherche écoresponsable.
  • Garder un minimum d’onglets ouverts en même temps et mettre ses sites préférés en favoris pour éviter de faire de nouvelles recherches à chaque fois.
  • Trier sa boîte mail : se désabonner de toutes les newsletters non ouvertes, supprimer les mails déjà lus ou non pertinents, et vider sa corbeille.
  • Envoyer moins d’emails, à moins de personnes et avec moins de pièces jointes.
  • Privilégier le seconde main : pour les appareils électroniques (reconditionnés) mais aussi tous les prochains achats à venir.

 

 

Gagner deux heures par jour

Pendant les fêtes de fin d’année, vous vous êtes amusé à comparer vos temps d’écran en famille. Sauf que vous avez vite déchanté en constatant que vous obteniez la palme d’or et passiez en moyenne cinq heures par jour sur votre smartphone. Cela ne peut plus durer ! Le temps, vous voulez en gagner. En 2023, à bas le scroll, à vous la productivité. 

Vous les gardez pour vous hein, mais voici nos meilleures astuces #digitaldetox et #efficacité au quotidien : 

  • Utiliser une application pour limiter le temps d’écran.
  • Laisser le téléphone dans le salon le soir et utiliser un bon vieux réveil pour se lever.
  • Arrêter de croire que la tâche sera moins compliquée si elle est effectuée le lendemain : elle le sera tout autant, le stress en plus ! 
  • Utiliser un tracker de temps pour mieux visualiser le temps passé.
  • Découper chaque tâche et commencer par la plus petite action à effectuer.
  • Faire toutes les tâches qui prennent moins de deux minutes tout de suite.

 

Entraîner sa mémoire (d’éléphant)

Ces derniers temps, la mémoire de nos téléphones se remplit souvent bien plus vite que… notre propre cerveau. Vous aussi vous avez parfois l’impression d’avoir perdu en capacité de mémorisation à force de tout confier à vos acolytes électroniques ? Pas de panique. En réalité, vous avez bien plus de mémoire que vous ne le pensez. Il vous faut juste quelques petites astuces… Alors en 2023, c’est objectif mémoire pleine (la vôtre hein). 

C’est pas compliqué : nous retenons plus facilement les images, souvenirs et émotions associées que les informations brutes. Et il existe même des techniques pour vous aider à le faire, comme la table de rappel, le palais mental ou les associations d’idées. Elles consistent à se représenter mentalement une information, pour la codifier. Exemples : un chiffre devient une image, un mot est rangé dans un lieu connu dans votre esprit, un prénom est associé à une personne qui lui ressemble. Grâce à ça, plus d’excuses, vous allez connaître les dates d’anniversaire de tous vos collègues par coeur !

 

Commencer une laughing-list

Les to-do list, c’est ennuyeux. Fait. Au suivant. Vous avez envie de plus de fun. On ne vit qu’une fois après tout ! 

Alors, oui bien sûr, il y aura toujours des choses à faire. Mais pour les rendre plus agréables, à partir de janvier 2023, vous entamez une « laughing-list ». En français ça donne : « liste-de-moments-où-vous-avez-bien-rigolé ». Votre but : rendre cette liste plus longue que celle des courses pour le repas de Noël ! Vous voulez rire, vous amuser, faire des blagues et en écouter. En bref, voir la vie du bon côté. Ça tombe bien, c’est même bon pour la santé ! Et en fin d’année, fou-rire assuré en relisant la liste dans son intégralité…

 

 

Avoir (enfin) son heure de gloire sur LinkedIn

Vous avez plein de choses à dire et le monde attend de les découvrir. Alors, et si en 2023, vous preniez la parole sur LinkedIn ? Bien plus qu’un simple réseau professionnel, cette plateforme vous permet désormais de travailler votre personal branding (aka marque personnelle). En bref, (bien) parler de vous. L’objectif ? Connecter avec des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt que vous, montrer votre expertise, créer de nouvelles opportunités personnelles ou professionnelles (que vous cherchiez un travail ou pas d’ailleurs). Quelques conseils pour démarrer et dépasser l’appréhension :

  • Travaillez votre bannière, votre titre et votre texte de présentation : ils doivent refléter votre expertise et donner envie d’en savoir plus sur vous.
  • Soignez votre photo : elle doit être de bonne qualité et incarner votre personnalité.
  • Listez les sujets sur lesquels vous aimeriez vous exprimer : qui vous êtes, ce que vous faites, ce que vous maîtrisez, ce que vous défendez, ce que vous découvrez.
  • Passez du temps sur la plateforme pour vous imprégner des codes.
  • Suivez toutes les personnes qui vous inspirent et enregistrez leurs meilleurs posts pour vous constituer une bibliothèque d’archives.
  • Soignez l’accroche de vos posts. Elle doit être énigmatique, voire surprenante.

Et surtout : n’ayez pas peur. Au pire, que peut-il arriver ? Alors, 3, 2, 1… c’est parti !

 

En finir avec les conflits

Le “Gandhi” en vous ne demande qu’à s’exprimer ! La communication non violente (CNV de son petit nom) est une méthode développée aux États-Unis dans les années 60’s. Elle repose sur quatre grands piliers, et elle peut tout changer dans vos relations en 2023 : en famille, au travail, avec ses proches, et même avec vous-même. Vous n’aimez pas les conflits ? Vous vous laissez facilement submerger par vos émotions ? Bingo, grâce à la CNV, à vous le dialogue et la sérénité. Voici la recette magique : 

  • Observer les faits (plutôt qu’interpréter) : « Lorsque je vois / entends / perçois… »
  • Exprimer ses ressentis (plutôt qu’accuser l’autre) : « Je me sens… »
  • Exprimer ses besoins : « Parce que j’ai besoin de… »
  • Formuler précisément ce que l’on attend de l’autre : « Je te demande… »

Les jugements laissent place à une collaboration mutuelle. Les relations deviennent plus authentiques et sincères. La CNV va faire des miracles dans votre vie cette année !

 

 

Dépasser le syndrome de l’imposteur 

Cela fait des mois que vous y pensez mais en 2022, les doutes et le manque de temps auront eu raison de vos projets. Et vous savez quoi ? C’est OK ! Mais cette année, vous avez vraiment envie d’essayer. Lancer un blog, apprendre le dessin, proposer à votre manager de créer un podcast en interne, démarrer une formation, poser les premiers mots de votre roman, fabriquer vos propres cosmétiques, vous mettre enfin à la cuisine, apprendre une langue ou vous former à une nouvelle compétence.

La vie est trop courte pour ne pas essayer ! Pour tenir cette belle résolution et vaincre votre syndrome de l’imposteur, la clé consiste à avancer sans avoir peur de l’échec ou du regard des autres.

  • Si vous échouez ? Vous en tirerez des leçons, vous recommencerez, vous évoluerez.
  • Si les autres vous en dissuadent ? Ils projettent en réalité souvent leurs propres peurs sur vous. 

Plus vous vous épanouirez en dehors du travail, plus vous serez heureux et efficace au bureau. Plus vous oserez sortir de votre zone de confort, plus vous gagnerez confiance en vous. Ça vaut le coup d’essayer, non ?

 

 

S’inspirer (vraiment) des meilleurs

Qu’ils soient sportifs de haut niveau ou entrepreneurs à succès, les meilleurs dans leur domaine partagent souvent un point commun : ils ont appris à entraîner leur cerveau. Et s’ils l’ont fait, vous en êtes capable aussi. Oui, oui ! Alors, pour que 2023 soit l’année de tous les possibles, nous allons vous indiquer le chemin.

Voici les noms de code : programmation neuro-linguistique (PNL), préparation mentale, visualisation, auto-hypnose. Derrière ces mots barbares se cachent en fait des techniques pour améliorer votre concentration, votre motivation, votre estime de vous-même et la gestion de vos émotions. L’objectif ? Être plus à même de prendre du recul, vous affirmer, reprendre le contrôle sur les événements, gagner en adaptabilité. En bref : développer votre potentiel. C’est tout ce qu’on veut ! Alors, pour hacker votre cerveau en 2023, n’hésitez pas à vous tourner vers des livres, vidéos, contenus sur Internet dédiés ou même des professionnels pour vous former. Par quelle technique allez-vous commencer ?

 

Alors, vous avez fait votre choix ? Quelles seront vos (vraies) bonnes résolutions pour 2023 ? Last but not least, ces résolutions, nous voulons que vous les teniez vraiment ! Alors voici quelques dernières petites astuces : 

  • Choisissez deux résolutions prioritaires 
  • Inscrivez-les quelque part de manière à les avoir sous les yeux le plus régulièrement possible (fond d’écran de l’ordinateur ? mur du bureau ? agenda ?)
  • Mettez en place un tracker (papier ou digital) sur 30 jours et cochez assidûment les cases pour vous motiver à réaliser ce projet / cette habitude.
  • Lancez-vous !

Prêt ? Nous vous souhaitons, en tout cas, une très belle année, et vous donnons rendez-vous en décembre pour faire le point sur vos projets.

 

 

 

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Présenter ses vœux de nouvelle année au travail : un jeu d’enfant (ou pas !)

« Bonne année ! ». 2023 a commencé sous les paillettes et les cotillons. Une nouvelle année pleine de projets et de bonnes résolutions. Et d’ailleurs, de retour au bureau, vous souhaitez la même chose à vos collègues. Mais cette fois, finie la page blanche. À vous les vœux mémorables et personnalisés. Vous allez même prendre goût à l’exercice ! Prêt ? Suivez le guide.

 

Quel collègue serez-vous cette année pour les vœux de rentrée ? Le procédurier aura programmé des mails personnalisés, prêts à partir le 1er janvier, tandis que le retardataire attendra le 31 janvier. Le solennel vous adressera ses meilleurs vœux avec un « immense honneur ». Le marginal préfèrera ne pas les souhaiter (#anticonformisme), tout comme le fantôme qui, lui, fera l’autruche. Le complotiste est persuadé que les vœux ont été inventés pour détourner l’attention des salariés. Le généreux offrira des cadeaux à tous ses collègues, pendant que l’humoriste répètera son « bananééé et pommes sautées ! ». L’artiste, lui, aura passé ses vacances à dessiner des cartes de vœux.

Mais la grande majorité se contentera d’un simple « bonne année ». Pas vrai ?

Alors, dans cet article, on a pensé à tous ceux qui manquent d’idées. Ceux qui ont besoin d’un petit coup de pouce pour devenir les « pro des vœux » au travail. Vous n’aurez jamais autant aimé présenter vos vœux de bonne année !

Première étape : ne pas rater le coche

Cette étape ne sera pas un problème pour les procéduriers. Mais c’est un vrai sujet pour les retardataires et les indécis ! En bref, tous ceux qui attendront le dernier moment et se rassureront en se disant qu’ils ont jusqu’à la fin du mois. Dans les faits, c’est vrai. Mais en réalité, le plus tôt sera le mieux dans un contexte professionnel. Dans certains pays, il est même mal vu d’envoyer ses vœux trop tard. 

Premier conseil : privilégiez donc plutôt les deux premières semaines de janvier. L’idéal sera même de présenter vos vœux dès le premier contact de cette nouvelle année. 2023 démarre et avec elle les projections, bilans et nouveaux projets. Vos vœux tomberont à pic dans cette énergie de rentrée. Pour être dans les temps, n’hésitez pas à vous inspirer du procédurier et à préparer vos vœux avant les fêtes de Noël. De quoi aborder le mois de janvier sereinement !

Et si vous managez un collaborateur ou une équipe ? Alors, c’est à vous de prendre l’initiative avec des messages individuels ou en organisant un événement de rentrée (petit déjeuner ou déjeuner d’équipe par exemple). 

La date, c’est OK. Intéressons-nous maintenant au support le plus adapté pour vos vœux de nouvelle année.

Deuxième étape : laisser parler sa créativité

Sur ce point, l’artiste va tous vous inspirer ! Les fêtes de Noël lui ont donné plein d’idées et il passe ses soirées à décorer des cartes personnalisées pour chacun de ses collègues. Mythe ou réalité ?

Vous avez bien lu, c’est une réalité. Les fans de la bonne vieille carte de vœux résistent ! Bien que moins courante, cette attention fera toujours son petit effet. Une carte personnalisée, donnée en mains propres ou déposée sur le bureau des collèges dont vous êtes le plus proche, marquera les esprits.

Mais il faut reconnaître que les outils numériques, c’est pratique.  Un mail, un SMS ou un message sur WhatsApp, et hop ! Simple et efficace. Interactif, rapide et pas cher. Il est vrai que c’est tentant. Quelques petites règles sont tout de même à respecter : 

  • pas de carte de voeux électronique trop décalée
  • pas de mail ou de SMS sur des canaux personnels
  • pas de vidéo trop familière ou sortie de son contexte

L’humoriste et son « Banané et pommes sautées » restera plutôt dans un environnement privé !

 

Vous êtes plus orateur qu’écrivain ? Dans ce cas, vos mots pourront faire leur effet : 

  • lors des éventuels événements de rentrée
  • lorsque vous croisez vos collègues dans les couloirs du bureau
  • au début d’une réunion de travail par téléphone ou en visioconférence

Pour bien choisir votre approche, faites confiance à votre sensibilité personnelle. Elle sait ! Avec quel support êtes-vous le plus à l’aise ? Quel est votre degré de proximité avec tel collègue ? De combien de temps disposez-vous ? Quel message voulez-vous faire passer ?

Que vous soyez artiste, geek, orateur ou écrivain : à vous de jouer !

 

Troisième étape : personnaliser, c’est gagné

L’humoriste vous dira qu’une petite blague, ça marche toujours. Mais le solennel lui répondra que dans un contexte professionnel, la distance est de mise. Alors, comment aller plus loin qu’un simple « bonne année, meilleurs vœux » tout en respectant les codes de l’entreprise ?

Pour adapter au mieux vos vœux à votre interlocuteur, vous pouvez jouer sur votre relation hiérarchique, le poste de la personne et le contexte.

  • Relation hiérarchique : manager ou collègue proche, le message ne sera pas le même.
    • Le manager qui présente des vœux à ses équipes sera attendu sur des propos motivants, des prévisions sur l’année à venir, des encouragements et remerciements pour le travail effectué, des axes d’amélioration. Son ton sera confiant et rassurant.
    • Le collaborateur, lui, évoquera son enthousiasme à l’idée de commencer la nouvelle année, pourra faire des retours sur le management et insister sur le travail d’équipe et les projets à venir. Son ton sera plus conventionnel tout en partageant des ressentis personnels.

 

  • Type de poste : à chaque métier ses spécificités et ses succès. Vos vœux ne porteront pas sur les mêmes thématiques pour une personne des RH ou du Marketing. Le domaine d’expertise de votre interlocuteur vous donnera de précieuses clés pour personnaliser votre message. Bonus : en évoquant les particularités de son métier, vous établissez un vrai lien avec la personne concernée. Vous la faîtes se sentir spéciale et considérée. Si vous devez présenter vos vœux à une personne des ressources humaines par exemple, vous pourrez insister sur son implication à favoriser un environnement de travail agréable et une culture d’entreprise saine.

 

  • Contexte : n’hésitez pas à rebondir sur les dernières actualités de l’entreprise, au global ou par service. 

Alors, qu’est-ce qui vous a inspiré !

Bonus : puisque « bonne année, meilleurs vœux » c’est so 2022, voici une petite liste d’adjectifs utiles pour souhaiter à vos collègues une année 2023… : 

  • … florissante 
  • … fructueuse
  • … prospère
  • … enrichissante
  • … épanouissante
  • … joyeuse
  • … heureuse
  • … productive
  • … enthousiasmante
  • … merveilleuse
  • … stimulante
  • … pleine de succès !

 

Les erreurs à éviter 

Hop, hop, hop, pas si vite ! Vous avez toutes les cartes en main pour présenter des vœux mémorables à vos collègues cette année. Mais prenons quand même le temps de parcourir les erreurs les plus fréquentes, pour être sûr de ne pas tomber dans le panneau. 

Dans un contexte professionnel, ces erreurs concernent surtout les termes utilisés, le ton employé et la forme.

 

Les termes utilisés

Entre le « solennel » et le « familier », il y a un fossé ! Vous vous situerez pile au milieu et éviterez donc : 

  • tout propos sortant du contexte professionnel, comme les références religieuses : « je prie pour »
  • les souhaits trop personnels, relatifs à la santé, l’intime, la vie de couple ou familiale par exemple, à part si votre relation et vos précédentes discussions le justifient. Même l’allocution “bonne santé” pourra être mal reçue par certains, sauf si l’un de vos collègues / collaborateurs a évoqué ses problèmes de santé durant l’année. Manifester votre soutien avec un “« bon rétablissement » pourra alors convenir. 

Le « business man », lui, essaiera de freiner un peu ses ardeurs et d’éviter les vœux du type : « que cette année nous apporte de nombreux contrats / de belles hausses de salaires ».

Il en est de même pour « l’acharné ». Plutôt que de souhaiter à ses collègues de « continuez à vous démener comme vous le faîtes ! », il mettra en avant le bien-être personnel et l’épanouissement professionnel.

 

Le ton employé

  • Privilégiez l’authenticité, la générosité, l’empathie, et mettez de côté les formulations hésitantes, les propos hypocrites ou le langage trop familier. 
  • Ne tutoyez pas la personne si votre relation ne le justifie pas.
  • Un peu d’humour est toléré, mais attention au dosage. Le ton doit rester professionnel. Les jeux de mots douteux ne seront pas les bienvenus. Vous hésitez ? Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute !
  • Ne soyez pas trop directif dans vos propos avec des phrases comme : « gardez les bons souvenirs de l’année qui vient de s’écouler ».

 

La forme

  • Si vous présentez vos vœux à l’écrit, n’oubliez pas de vous relire pour éliminer les coquilles ou éventuelles fautes d’orthographe.
  • Mentionnez toujours le nom de la personne dans vos vœux.
  • Bannissez les mailings de masse propageant un message identique à tous vos contacts.
  • N’oubliez pas de répondre aux vœux que vous recevez !

À savoir : l’expression « souhaiter les vœux » est incorrecte, puisque « vœu » est déjà synonyme de souhait. Préférez lui « présenter des vœux » ou « souhaiter le meilleur ».

 

Last but not least : formulations types

Vous avez encore besoin d’un petit coup de pouce ? On ne va pas vous laisser comme ça ! Voici quelques modèles utiles pour vos vœux professionnels. Ceux-ci sont bien sûr à inclure dans un message global personnalisé, reprenant les différents conseils ci-dessus.

 

Exemple 1 : présenter ses vœux à un collègue proche

Cher [prénom],

En cette nouvelle année, je tenais à t’adresser mes meilleurs vœux. 

J’en profite pour te remercier pour ta bienveillance. Tu as toujours été présent pour m’encourager et me soutenir dans tous nos projets professionnels communs. [Exemples]. Je garde un très bon souvenir de [exemple]. 

Que cette nouvelle année soit riche en réussite professionnelle.

Bien à toi,

[prénom]

 

Exemple 2 : souhaiter les vœux de manière plus conventionnelle à un collègue

[prénom],

Cette année s’est déroulée sous le signe d’une parfaite collaboration, enrichissante et motivante.

Que la nouvelle année continue de nous faire grandir ensemble ! Je vous présente à cette occasion mes meilleurs vœux de bonheur et de réussite.

Cordialement,

[signature]

 

Exemple 3 : souhaiter les vœux à son supérieur hiérarchique

[prénom],

Je vous souhaite une bonne et heureuse année. Je vous remercie sincèrement pour votre confiance tout au long de l’année écoulée. Travailler sur [exemple] m’a permis de [argumentaire]. Je me réjouis déjà à l’idée des projets qui nous attendent en [année]

Cordialement,

[signature]

 

Exemple 4 : souhaiter les vœux en tant que supérieur hiérarchique

[prénom],

Tous mes vœux de bonheur et de réussite professionnelle pour cette nouvelle année. Je te souhaite de continuer dans la même voie que l’année écoulée car tu nous as vraiment démontré que tu étais un collaborateur hors pair. Merci pour tout ton investissement, notamment sur [projet] où j’ai beaucoup apprécié [exemple]. J’en suis certain, [année] sera l’occasion pour toi de développer de nouveaux talents. 

Bien à toi, 

[signature]

 

Et les vœux génériques alors ? Il convient tout de même de préciser que dans certains cas, ils peuvent dépanner. Si vous croisez un collègue que vous connaissez peu ou répondez au mail d’un collaborateur avec qui vous échangez rarement, vous pouvez simplement marquer le coup avec un message du type : « Meilleurs vœux. Je vous souhaite une belle année pleine de succès à tous les niveaux ! ».  

Désormais, nous ne pouvons que vous souhaiter… de bien formuler vos vœux de nouvelle année ! Que vous soyez procédurier, retardataire, solennel, marginal, fantôme, complotiste, généreux, humoriste ou artiste, vous avez de quoi faire pour laisser votre personnalité s’exprimer. Vos collègues vont être impressionnés. 

À vous de jouer !

 

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« Accompagner des étudiants est une expérience très enrichissante », Loïse, mentor

Bonjour Loïse ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis originaire de Nice et j’y habite encore. Je suis mentor développeur web et front end react. Après avoir eu mon master 2 mobiquité base de données et système d’intégration en apprentissage au W3C, j’ai travaillé pendant cinq ans en tant qu’ingénieur web et Scrum Master, puis tech lead node JS/React. J’ai finalement créé ma propre SAS Super Responsable, dont je suis co-dirigeante et associée. Je donne également des cours dans des écoles d’enseignement supérieur.

Quelle est la réalisation professionnelle dont tu es la plus fière ?

La création de ma propre entreprise !

Quelles sont tes passions ?

J’adore le dessin, les mangas et mes tortues ! Je fais de la peinture sur verre, sur des coques de téléphone, des bureaux, des tables…

Comment es-tu devenu mentor ?

J’avais besoin d’un job qui soit modulable pour continuer à gérer mon entreprise, celle-ci n’étant pas mûre financièrement pour subvenir à mes besoins, donc après plusieurs années à être scrum master/chef d’équipe, et avoir eu plusieurs positifs retours sur ma pédagogie, j’ai eu envie de me jeter à l’eau !

Qu’est-ce que t’apporte le mentorat ?

C’est une expérience très enrichissante, je suis particulièrement fière de pouvoir accompagner tous mes étudiants en reconversion, j’adore pouvoir leur apprendre mon métier qui me passionne.

Qu’est-ce que tu conseillerais aux nouveaux mentors ?

D’être à l’écoute des besoins de l’étudiant qui peut parfois manquer de confiance, et a besoin d’être validé dans leurs démarches.

Une anecdote te concernant ?

Mes étudiants peuvent avoir la surprise chaque jour de me voir avec une nouvelle couleur de cheveux ! Rose, vert, bleu, orange, j’adore m’amuser avec mon style haut en couleur.

 

Vous aimeriez apprendre le développement avec Loïse ou d’autres mentors développeurs ? Rendez-vous sur les formations diplômantes en développement informatique pour faire votre choix. Ou suivez les cours en libre accès en développement pour décider quel métier vous intéresse.

Si vous aussi vous travaillez dans le milieu du développement, devenez mentor !

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Cybersécurité offensive : s’exercer avec Root-Me et OpenClassrooms

OpenClassrooms publie aujourd’hui de nouveaux cours en cybersécurité, élaborés en partenariat avec la plateforme d’entraînement Root-Me et de nombreux experts. Retour sur la genèse de cette collaboration, les activités et les compétences visées.

Augmenter significativement le nombre d’experts en cybersécurité : nos premiers travaux

En 2021, pour la cinquième année consécutive, le Forum économique mondial classait les cyberattaques dans le classement des principaux risques auxquels le monde est confronté. La même année, la France annonçait la nécessité de doubler les effectifs en créant 37 000 postes d’ici 2025, et des projections au niveau mondial annonçaient l’ouverture de 3,5 millions de postes dédiés à la cybersécurité.

En 2021 toujours, OpenClassrooms et Root-Me se rapprochaient pour trouver de nouvelles réponses à une question simple, mais cruciale : comment augmenter significativement le nombre d’experts en cybersécurité ?

Nous partagions alors un constat : quand on souhaite s’initier dans ce domaine, le sujet peut paraître vaste. Il touche à de nombreuses expertises, allant des systèmes et réseaux aux développements applicatifs, en passant par la gestion des risques, la gestion des identités, la réponse à incidents, etc. Bonne nouvelle, les ressources publiques sont d’ores-et-déjà nombreuses sur ces différents sujets. Moins bonne nouvelle, il est très souvent nécessaire d’en parcourir un grand nombre pour acquérir l’ensemble des compétences à mobiliser sur le terrain, pour chaque sujet.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous présenter les premières briques de nos travaux, avec la publication de deux cours dédiés à la réalisation d’un test d’intrusion et à la sécurité de l’Active Directory, ainsi que de trois environnements virtuels d’entraînement conçus pour l’occasion.

Ces cours et ces environnements virtuels d’entraînement sont gratuits, accessibles à tout moment, depuis un simple navigateur web. Ils combinent théorie, retours d’expériences et mises en pratique, pour rassembler autour d’un même fil rouge l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le sujet. Ils ont été conçus par des professionnels passionnés. Nous espérons qu’il vous plairont autant que nous nous sommes appliqués à les faire.

Réalisez un test d’intrusion web

Un test d’intrusion ou “penetration test”, souvent raccourci à “pentest”, c’est quoi ? 

C’est un test qui permet aux entreprises et aux organisations d’identifier une série de failles qui pourraient être exploitées par un hacker malveillant sur un périmètre donné, l’impact que ces failles pourraient avoir sur l’entreprise et comment le réduire ou le mettre sous contrôle.

Et pourquoi un cours sur les “pentests” web en particulier ? 

D’abord, parce que c’est le périmètre le plus courant pour un pentester : le nombre de sites Internet augmente constamment et le fonctionnement ainsi que l’administration de beaucoup d’infrastructures reposent sur des applications web. Ensuite, commencer par le pentest web, c’est le bon moyen d’adopter les réflexes et la posture du pentester, sur des technologies standardisées et avec un outillage mature. C’est une excellente première étape pour mettre un pied à l’étrier avant de s’attaquer à d’autres périmètres plus complexes. 

Ainsi, à la fin de ce cours, les personnes qui l’auront suivi seront donc capables de :

  • Préparer un test d’intrusion web.
  • Se familiariser avec l’écosystème d’une application web.
  • Analyser en détail le contenu d’une application web.
  • Identifier les vulnérabilités spécifiques à une application web.
  • Restituer les résultats d’un test d’intrusion web. 

Elles auront, au passage, réalisé plusieurs challenges Root-Me avec deux environnements virtuels créés spécialement pour l’occasion, à tester au gré du cours.

“Réalisez un test d’intrusion web” disponible sur OpenClassrooms en accès libre, pour les personnes souhaitant faire leurs premiers pas dans la cybersécurité offensive, comme pour les professionnels souhaitant consolider leurs connaissances. Environnements virtuels OpenClassrooms – DVWA et OpenClassrooms – Juice Shop disponibles sur Root-Me en accès libre, pour des entraînements en toute simplicité.

Assurez la sécurité de votre Active Directory et de vos domaines Windows

Les attaques par rançongiciels peuvent paralyser des entreprises entières pendant plusieurs semaines. Systématiquement, les domaines Windows et les Active Directory qui les portent sont visés et compromis à un moment ou à un autre du processus. Être capable d’évaluer et d’améliorer continuellement leur niveau de sécurité est donc la clé de toute stratégie de cybersécurité.

Comprendre les techniques des attaquants permet de corriger les vulnérabilités qu’ils exploitent, et de surveiller les environnements pour détecter d’éventuelles tentatives d’intrusion.

Ainsi, à la fin de ce cours, les personnes qui l’auront suivi seront donc capables de :

  • Identifier les faiblesses et les objectifs d’attaque dans l’environnement Windows.
  • Exploiter les chemins d’attaque sur environnement Windows.
  • Protéger et surveiller l’environnement Windows.

Là encore, un espace virtuel d’entraînement à été conçu pour l’occasion et vous permettra de mettre en pratique l’ensemble du cours via Root-Me.

Assurez la sécurité de votre Active Directory et de vos domaines Windows” disponible sur OpenClassrooms en accès libre, pour les administrateurs Windows devant acquérir des compétences en matière de cybersécurité Active Directory, ainsi que pour les analystes cybersécurité et pentesters devant approfondir leur connaissance d’Active Directory pour leurs activités offensives et défensives.

Et après ?

Ces cours et ces environnements virtuels sont les premiers d’une longue série à venir dans le domaine de la cybersécurité !

N’hésitez pas à échanger avec nous, que vous soyez débutants ou experts, pour nous partager vos retours ! Nous les prendrons en compte avec attention.

 

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Formation en alternance : la grande gagnante de l’apprentissage

Dans un monde du travail en pleine mutation, la capacité des étudiants à s’adapter aux besoins de leur future entreprise est cruciale. Les attentes en matière de parcours ont donc considérablement évolué. Et d’un cursus qui avait autrefois tendance à être négligé, la formation en alternance est aujourd’hui prisée par un nombre toujours plus important d’apprenants, d’entreprises, mais aussi d’établissements. 

Dans cet article, nous vous proposons de faire un zoom sur les avantages concrets de l’alternance. Mais aussi, sur les mécanismes qui ont permis d’en augmenter la popularité, dont la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage. 

La réforme de la formation en alternance : qu’est-ce qui a changé pour les alternants ?

Passée en 2019, la réforme de l’apprentissage n’a en réalité été mise en œuvre que depuis le 1er janvier 2021. La bien nommée “Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a introduit plusieurs nouveautés pour les étudiants en alternance. Mais elle a surtout permis de redonner ses lettres de noblesse à une formation qui souffrait d’un manque de popularité et de reconnaissance.  

Via quels leviers ? 

Tout simplement, en commençant par repousser la limite d’âge pour se lancer dans une formation en alternance. Après une première phase d’expérimentation, l’âge maximum pour être éligible à un contrat d’apprentissage est désormais passé définitivement de 25 à 29 ans révolus (sauf pour les sportifs de haut niveau, créateurs d’entreprise et  RQTH). Une avancée qui permet aux apprenants de poursuivre leurs études, ou de les reprendre après une première incursion dans le monde du travail. Cette modalité ne concerne pas le contrat de professionnalisation.

Autre coup de pouce donné aux alternants : une aide financière de 500 € pour apprendre à conduire. En finançant en partie le passage du permis (à condition d’avoir démarré son contrat depuis moins d’un an), la réforme de l’alternance permet également aux étudiants de gagner en mobilité. Et d’ajouter une nouvelle ligne à leur CV, très appréciée des recruteurs ! 

Alors que près de 30 % des contrats d’apprentissage sont rompus chaque année avant leur terme, cette nouvelle loi empêche désormais qu’une telle rupture se solde par une année perdue pour l’alternant. Il pourra ainsi prolonger de 6 mois sa formation, et donc terminer son année. Son CFA recevra même une aide pour l’aider à financer la période non couverte par son employeur. 

Plus de souplesse, et plus d’informations 

Une autre nouveauté introduite par la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage est d’abaisser la durée minimale du contrat d’apprentissage. Elle allait jusqu’alors de 1 à 3 ans, et passe désormais à 6 mois. Une différence notable, qui permet de faire entrer dans le giron de la formation en alternance d’autres cursus plus courts. Le contrat de professionnalisation pourrait quant à lui se voir étendu d’une année (en passant de 2 ans à 3 ans maximum). 

Afin d’accompagner la montée en popularité de la formation en alternance, des efforts ont également été concédés en matière d’orientation. La réforme de l’apprentissage se propose par exemple d’organiser dès la classe de quatrième des journées d’information. Chaque année, les collégiens pourront ainsi se renseigner sur les filières d’apprentissage concernées. Mais aussi, sur les métiers auxquels ils peuvent accéder par ce biais !

La campagne de communication #DémarreTaStory, lancée par le gouvernement, a également participé à redorer l’image de l’apprentissage aux yeux des étudiants et de leurs parents. 

Pour finir, la création de France Compétences est venue chapeauter l’ensemble de ces efforts. Cette nouvelle instance est chargée de répartir au niveau national les contributions des entreprises. Elle veille également à la qualité des formations. 

La prime apprentissage : un coup de pouce pour les entreprises qui accueillent les alternants 

Une aide est également accordée désormais aux entreprises qui recrutent des alternants. Cette prime permet d’inciter les employeurs à s’engager dans la formation de leurs potentiels futurs salariés.

Pour ce qui concerne les contrats d’apprentissage signés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, l’aide est la suivante

  • 5 000€ maximum pour la première année, si l’apprenti est mineur ;
  • 8 000€ maximum pour la première année, si l’apprenti est mineur ;

Attention : pour bénéficier de cette aide, le diplôme ou le certificat professionnel préparé en contrat d’apprentissage ne doit pas être supérieur au niveau Bac +5.

Pour les contrats de professionnalisation, l’aide, d’un montant de 8 000€ maximum, dépend de plusieurs facteurs et notamment celui de l’âge de l’alternant :

Si l’alternant a moins de 30 ans : 

  • la prime s’applique jusqu’au 31 décembre 2022 ;


Si l’alternant a 29 ans révolus, il doit être :

  • âgé d’au moins 30 ans pour les contrats conclus du 1er novembre 2021 au 31 décembre 2022 ;
  • inscrit comme demandeur d’emploi en recherche active d’emploi ;
  • et, pendant au moins 12 mois au cours des 15 derniers mois, avoir été demandeur d’emploi et n’avoir exercé aucune activité professionnelle ou avoir exercé une activité professionnelle d’une durée maximale de 78 heures mensuelles ;
  • préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au niveau 7 (c’est-à-dire, à l’exception du niveau 8 de diplôme, équivalent à celui du Doctorat) ou préparant un certificat de qualification professionnelle (CQP) ;
  • âgé d’au moins 30 ans pour les contrats de professionnalisation conclus entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2022, à l’issue d’une préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) ou d’une formation nécessaire à l’acquisition des compétences requises pour occuper un emploi correspondant à une offre déposée par une entreprise auprès de Pôle emploi.

D’autres aides peuvent également être octroyées à l’entreprise si l’étudiant recruté est en situation de handicap. 

Pourquoi de plus en plus d’étudiants choisissent-ils la formation en alternance ?

Forte de cette réforme, et des aides accordées aux entreprises pour embaucher des alternants, la formation en alternance n’a jamais été aussi populaire auprès des étudiants. 

D’après les chiffres publiés par le ministère du Travail, elle aurait battu un nouveau record en 2021 ! La barre des 700 000 contrats d’apprentissage a en effet été dépassée l’année dernière. Cela représente une hausse de plus de 40 % par rapport à l’année 2019, précédant la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage. 

Cette hausse est d’autant plus positive qu’elle ne se limite ni à un secteur, ni à un cursus ou diplôme. Les entreprises privées représentent en effet l’écrasante majorité des employeurs d’alternants. Sur un total de 718 000 contrats signés, 698 000 l’ont été dans le secteur privé. C’est une multiplication par 2,4 qui a eu lieu entre 2017 et 2021 ! 66 % des contrats d’apprentissage signés dans le privé émanent de plus des startups, TPE et PME. 

Tous les secteurs d’activité sont également concernés. Si c’est celui des services qui mènent la marche (71 % des contrats signés), ce dernier englobe des verticales très différentes. Le commerce a généré plus de 160 000 contrats. Viennent ensuite le conseil et l’ingénierie, puis la banque, l’assurance et l’immobilier. 

La formation en alternance représente donc de plus en plus une voie privilégiée vers des métiers d’avenir. C’est aussi une première porte d’entrée sur le monde du travail, et une excellente opportunité de booster son employabilité. Le tout, à moindre frais…

Une formation rémunérée 

L’un des premiers avantages de la formation en alternance est la rémunération. Elle permet en effet aux étudiants de travailler et de se former en parallèle. Un point important qui les aidera à assumer un loyer et leurs charges. Les frais de scolarité sont également nuls pour l’alternant, puisqu’ils sont couverts par son centre de formation et son entreprise. 

Allier théorie et pratique 

Alors que les études démontrant l’intérêt d’expérimenter et de pratiquer une compétence pour se l’approprier se multiplient, l’alternance s’impose comme une formation concrète et efficace. 

Cette formule hybride, qui permet aux étudiants d’étudier dans un cadre à la fois théorique et concret, est clairement l’un de ses plus gros points forts. Les alternants se frottent ainsi directement au monde du travail. Ils peuvent alors mettre en pratique les enseignements qui leur ont été transmis au sein de leur centre de formation. Mais ils ont surtout la possibilité de vérifier en direct si la voie qu’ils ont choisie leur correspond réellement !

Contrairement aux autres cursus de formation traditionnelle, ils n’ont pas à attendre de décrocher leur premier poste pour découvrir si leur futur métier est épanouissant ou plutôt monotone. La mise en pratique de leurs compétences est également un puissant vecteur de confiance en soi et d’autonomie. Deux atouts qu’il leur sera très facile de valoriser dans leur parcours professionnel, mais aussi et surtout en entretien de recrutement !

Un premier pas dans le monde de l’entreprise 

Ce n’est pas un mythe : la formation en alternance permet réellement de renforcer l’employabilité des étudiants.

D’après les chiffres du ministère du Travail, 60 % des alternants en moyenne ont déjà trouvé un emploi dans les 6 mois suivants la fin de leur apprentissage ! Dans certains secteurs, ces taux d’insertion sont encore plus élevés. Ils atteignent 69 % dans l’énergie, et 64 % pour la finance et la comptabilité.

Une autre étude menée par le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) en 2021 montrent également que les alternants décrochent plus facilement un CDI. Et ce, aussi bien dans l’entreprise qui les a accueillis dans le cadre de leur formation en alternance que dans une autre organisation. 

Ces chiffres s’expliquent très facilement par le format spécifique de l’alternance. Contrairement aux autres étudiants, les alternants ont en effet une bien plus grande compréhension du monde de l’entreprise. En plus de leurs connaissances théoriques, ils ont acquis une véritable expérience professionnelle. Ce qui les rend naturellement plus attrayants que les autres candidats. 

L’employabilité des alternants sera d’autant plus forte dans les prochaines années que les entreprises intègrent désormais l’apprentissage dans leur stratégie de recrutement. Le réseau de magasins spécialisés dans le multimédia Hubside Store a par exemple lancé sa propre Académie. Une école d’entreprise avec son propre parcours de formation en alternance, qui permet de répondre à ses besoins spécifiques. Et de pré-sélectionner les futurs employés qui viendront occuper les 164 postes vacants. 

La formation en alternance : des horizons toujours plus larges

L’alternance attire également toujours plus d’étudiants en raison des nouvelles portes qu’elle peut désormais leur ouvrir. Son principal atout est de proposer des cursus extrêmement diversifiés. Et ce, aussi bien en termes de niveaux des diplômes, de la durée des études, ou encore des disciplines enseignées. 

Afin de répondre à une demande toujours croissante des apprenants comme des entreprises, de nombreuses filières se sont ouvertes à la formation en alternance. Cette dernière s’est d’ailleurs fortement développée auprès des grandes écoles, qui font la course en tête en matière d’apprentissage. 

De fait, un étudiant sur 5 sortant d’une école de commerce a aujourd’hui suivi son cursus en alternance. C’est le cas notamment à l’Essec, qui fut la première business school à proposer l’alternance en 1993. Un pari gagnant pour les établissements, comme pour leurs étudiants. Ces derniers trouvent en effet un emploi en moins de 6 mois après avoir obtenu leur diplôme dans 90 % des cas !

L’alternance, pas un choix par défaut

La formation par alternance sort donc grande gagnante aussi bien en termes d’engouement auprès des étudiants que de leur insertion sur le marché du travail. Elle est désormais plébiscité par les jeunes. Pour 86 % d’entre eux, il s’agit d’un véritable choix. Mais aussi, d’un véritable ascenseur social…

30 % des alternants révèlent ainsi qu’ils n’auraient pas poursuivi leurs études en formation initiale s’ils n’avaient pas eu accès à un contrat d’apprentissage. Une option qui profite grandement aux jeunes dont les parents ne sont pas issus des CSP+. Ces derniers, qui ne peuvent pas forcément compter sur leur famille pour financer leurs études, ou sur leur réseau personnel pour décrocher un emploi, font de l’alternance un véritable levier de développement professionnel !

Vous envisagez de suivre une formation en alternance ? Chez OpenClassrooms, nous pouvons vous accompagner et vous former aux métiers d’avenir du numérique ! Nos formations réalisées 100 % en ligne vous permettent d’obtenir un diplôme équivalent bac +2 à bac +5 reconnu par l’État. Développement web, data, RH et gestion, systèmes et réseaux, marketing et communication, ingénierie pédagogique, gestion de projet, business, design… Les domaines de compétences que nous proposons sont variés !

Bénéficiez d’un suivi personnalisé : dès que votre dossier est validé, nous mettons à votre disposition un coach professionnel OpenClassrooms, pour vous aider dans votre recherche d’entreprise d’accueil. 

Pour en savoir plus et postuler, rendez-vous sur la page de formation en alternance d’OpenClassrooms !

 

Alternance atouts

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Étudier et travailler : le salaire en alternance

L’apprentissage est une formidable opportunité de se former concrètement à sa future profession. Mais au-delà des avantages en termes d’apprentissage, c’est aussi un excellent moyen de toucher en salaire pendant ses études. Le salaire d’alternance, soit la rémunération que touchera l’alternant, est strictement encadré par la loi. 

Il est ainsi calculé en pourcentage du salaire minimum conventionnel (SMC), ou du SMIC. Mais il dépend également du type de contrat, de l’âge de l’alternant, ainsi que des conventions collectives ou accords de branche applicables à son entreprise. En ce qui concerne le contrat d’apprentissage (voir plus bas pour la distinction), l’année d’exécution du contrat entre également en jeu.

Cet article vous permettra d’y voir plus clair dans les différents facteurs qui peuvent influer sur le salaire en alternance, et ainsi le calculer facilement. Nous y partageons également quelques conseils pour le négocier avec votre entreprise d’accueil !

Salaire en alternance : que dit la loi ? 

Le salaire d’un alternant dépend avant tout de la nature de son contrat. Il existe donc des subtilités et des différences entre le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation (le premier relève de la formation initiale, le second de la formation continue). Attention, donc, à bien tenir compte des variations (notamment en ce qui concerne les taux et critères appliqués) entre ces derniers.

Le contrat d’apprentissage

Lorsqu’il est recruté par son entreprise d’accueil, l’alternant peut signer un contrat d’apprentissage. C’est ce dernier qui va formaliser la relation professionnelle avec son employeur, mais aussi le montant de son salaire en alternance. En effet, l’apprenti  a un statut de salarié. Son employeur est donc tenu de lui verser une rémunération, encadrée par l’article L6222 du Code du travail.

C’est cet article qui va fixer les tranches du salaire en apprentissage, en fonction de l’âge de l’apprenti et de l’année d’exécution de son contrat. Cela implique donc que la rémunération ne sera pas la même d’un apprenti à l’autre.

L’entreprise peut également retenir un certain montant sur ce salaire, en contrepartie d’avantages comme le logement ou la nourriture. Ces retenues (qui s’appliquent également au contrat de professionnalisation) ne peuvent néanmoins pas dépasser 75 % du salaire minimum de l’alternant.

Depuis 2018, le salaire en apprentissage est également encadré par la loi “Avenir Professionnel”. Cette dernière permet en effet de relever la rémunération des apprentis en l’indexant à l’augmentation annuelle du SMIC. Dans cet article, nous vous partageons ainsi les barèmes du salaire d’un apprenti valables en 2022.

Quel est le salaire en contrat d’apprentissage ?

La rémunération d’un apprenti dépend de plusieurs critères. A commencer par son âge, et le nombre d’années d’exécution de son contrat d’apprentissage. Le calcul de son salaire en apprentissage se fera donc sur la base du SMIC mensuel brut. Depuis le 1er mai 2022, ce dernier s’élève précisément à 1645,58 euros. Il peut aussi être calculé sur le salaire minimum conventionnel de votre branche (si applicable et si ce dernier est plus favorable à l’alternance, à partir de 21 ans). 

La rémunération d’un apprenti est également progressive en fonction du nombre d’années sur lequel s’étend son contrat. D’une année sur l’autre, il peut ainsi passer de 27 % du SMIC à 39 %, puis 55 %.

Si l’apprenti partage son temps de travail entre plusieurs entreprises, le taux de son salaire sera calculé en fonction du nombre d’heures réalisées dans chaque organisation. Les heures supplémentaires respecteront quant à elles les mêmes règles que pour les autres salariés de l’entreprise.

Grille de salaire en contrat d’apprentissage à partir du 1er mai 2022

Afin de compenser l’inflation, le SMIC est recalculé sur une base annuelle. À compter du 1er mai 2022, le salaire d’un alternant en contrat d’apprentissage s’établit comme suit  :

Salaire apprenti en 2022 (Montant brut) Moins de 18 ans  18 à 20 ans  21 à 25 ans  26 ans et plus
1er année 444,31 € (27 % SMIC) 707,60 € (43 % SMIC) 872,16 € (53 % SMIC) 1645,58 € (100 % SMIC)
2ème année  641,78 € (39 % SMIC) 839,25 € (51 % SMIC) 1003,80 € (61 % SMIC) Idem
3ème année  905,07 € (55 % SMIC) 1102,54 € (67 % SMIC) 1283,43 € (78 % SMIC) Idem

Quel salaire en apprentissage en cas de prolongation du contrat ou de contrats successifs ?

Si le contrat d’apprentissage est prolongé, le salaire de l’apprenti sera équivalent à sa rémunération de l’année précédente.

En cas de succession de plusieurs contrats d’apprentissage, même si ces derniers ont été signés avec différentes entreprises, son salaire devra être au moins égal au dernier salaire reçu la dernière année de son précédent contrat. Le Code du travail ne donne néanmoins aucune précision concernant le délai légal entre deux contrats d’apprentissage. Cette mesure ne prend de plus pas en compte les contrats de professionnalisation.

Quelle variation du salaire d’apprenti en fonction du diplôme ?

Un autre point à prendre en compte pour calculer son salaire en alternance est le niveau de formation de l’ apprenti. En effet, si la durée de son contrat d’apprentissage n’est pas égale à celle de la formation qui le prépare au diplôme visé, le calcul de sa rémunération se fera sur la base d’un cycle normal de formation. 

  • Bac pro : un apprenti qui intègre une terminale en Bac pro après 2 années de formation continue percevra un salaire calculé sur la base de sa deuxième année d’exécution de son contrat.
  • Licence : un apprenti préparant sa troisième année de Licence générale en alternance sera rémunéré sur la base de la troisième année de son contrat d’apprentissage.
  • Bachelor : en première année d’un Bachelor (qui équivaut à un niveau bac +3), l’apprenti touchera un salaire sur la base du principe de l’année contractuelle, et ce tout au long de son cycle de formation.
  • Master : la préparation d’un Master en apprentissage ouvre un nouveau cycle de formation pour  l’apprenti. Pour une première année de Master, il touchera une rémunération équivalente à la première année d’un contrat d’apprentissage.

Quand le salaire en apprentissage peut-il être majoré ?

Le Code du Travail prévoit également l’éventualité d’une majoration du salaire de l’apprenti. Cette dernière est possible dans le cas où une convention collective aurait été adoptée par l’entreprise et que celle-ci définit une rémunération supérieure à la rémunération minimum légale. Elle est également possible en cas d’un accord de branche définissant un salaire plus élevé. C’est le cas dans certains secteurs, comme le BTP, par exemple. 

Une majoration peut également être appliquée au salaire de l’apprenti en cas de durée de formation réduite. Par exemple, si une Licence est préparée en 2 ans au lieu de trois. Ce dernier sera alors rémunéré comme s’il avait accompli un cycle de formation complet. 

Le pourcentage de rémunération peut également être majoré de 15 points si 3 conditions sont réunies :  

  • Le contrat est conclu pour une durée inférieure ou égale à 12 mois ;
  • L’apprenti prépare un diplôme de même niveau que celui qu’il a obtenu précédemment ;
  • La qualification recherchée est en rapport direct avec celle de son précédent diplôme.

Exonérations appliquées au salaire en apprentissage  

L’apprenti en contrat d’apprentissage est exonéré de la totalité des cotisations salariales avant ses 26 ans. Au-delà, sa cotisation sera plus faible (environ 60 €). Le salaire de l’apprenti n’est également pas sujet à l’impôt sur le revenu.   

Les salaires versés aux apprentis ne bénéficient d’une exonération d’impôt qu’à une seule condition. Leur montant doit être inférieur au SMIC annuel. Si ce plafond est dépassé, seul le montant supérieur à cette somme sera imposé. Si l’apprenti touche une prime d’activité, celle-ci ne sera pas non plus imposable.

A noter : le contrat de professionnalisation ne bénéficie plus d’exonération des charges sociales depuis le 1er janvier 2019. Le salaire net d’un alternant en contrat de professionnalisation sera donc calculé sur la base des mêmes cotisations salariales que les employés de droit commun.

Salaire en apprentissage : quand intervient l’augmentation entre deux tranches d’âge ?

Comme on vient de le voir, le montant d’un salaire en contrat d’apprentissage est majoré entre deux tranches d’âge. Cette majoration est effective à compter du premier jour du mois suivant le jour où l’apprenti atteint ses 18, 21 ou 26 ans. Pour le dire plus simplement, il est augmenté le mois suivant son anniversaire. 

Quant à la majoration du salaire d’une année à l’autre, elle intervient à la date anniversaire de la signature de son contrat.

Salaire de l’apprenti : les cas particuliers 

L’article D6272-2 du Code du travail stipule qu’un apprenti qui exerce dans le secteur public non industriel et commercial peut bénéficier d’une majoration dans certains cas :

  • 10 % s’il prépare un diplôme de niveau IV
  • 20 % s’il prépare  un diplôme de niveau III

Pour les travailleurs handicapés, il est également possible de réaliser une année d’alternance supplémentaire. Le salaire d’apprentissage sera alors majoré à raison de 15 points.

 

Le contrat de professionnalisation

Le titulaire d’un contrat de professionnalisation est, quant à lui, protégé par l’Article L6325 du Code du Travail. Ce dernier stipule que sa rémunération ne peut être inférieure à un pourcentage déterminé du salaire minimum de croissance ou du SMC (le salaire minimum conventionnel de sa branche) si ce dernier est plus favorable. 

Ce pourcentage évolue en fonction de l’âge ainsi que du titre ou diplôme professionnel que détient l’alternant. 

L’ensemble de ces dispositions, prévues dans le Code du Travail, forment donc une protection pour les alternants (quel que soit leur type de contrat). Il est très important pour eux de les connaître afin de se prémunir contre les potentielles mauvaises pratiques de certaines organisations. 

L’ alternant pourra s’en prévaloir si son employeur lui propose une rémunération inférieure au montant minimum, ou s’en servir comme d’une base de départ pour entamer d’éventuelles négociations. Il est aussi important de savoir que si le salaire ne respecte pas les minimums légaux, l’OPCO refusera la prise en charge du dossier jusqu’à modification de ce dernier.

Maintenant que vous connaissez les différences entre contrat d’apprentissage et de professionnalisation, découvrez concrètement le montant du salaire auquel vous pouvez prétendre, en fonction de votre situation !

Quel est le salaire d’un alternant en contrat de professionnalisation ?

Le calcul du salaire en alternance en contrat de professionnalisation se fera sur la même base que celui pour un contrat d’apprentissage. En clair, il sera lui aussi indexé sur le SMIC (ou le SMC, si favorable). 

Le salaire  en contrat de professionnalisation sera en revanche différent en fonction de l’âge de l’alternant et de son niveau de qualification (inférieur, équivalent ou supérieur à un baccalauréat professionnel).

Grille de salaire en contrat de professionnalisation à partir du 1er mai 2022

Le salaire d’un alternant sous contrat de professionnalisation s’établira ainsi  :

Salaire alternance en 2022 (Montant brut) Moins de 21 ans Entre 21 et 25 ans  26 ans et plus
Diplôme inférieur au bac (ou niveau IV) 905,07 € (55 % du SMIC) 1151,91 € (70 % du SMIC) 1645,58 € (100 % du SMIC ou 85 % du SMC)
Diplôme supérieur ou égal au Bac 1069,63 € (65 % du SMIC) 1316,46 € (80 % du SMIC) Idem 

Contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage : Peut-on négocier son salaire en alternance ? 

Le salaire d’un alternant, en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage, dépend ainsi de nombreux facteurs légaux (comme la durée de son contrat ainsi que son âge). Mais sa rémunération peut également, au même titre que n’importe quel autre employé, varier selon d’autres critères. Son employeur peut ainsi lui octroyer un salaire plus élevé en fonction de sa formation, de son expérience, mais aussi de ses compétences. 

A partir des barèmes que nous venons de vous présenter, il vous est donc parfaitement possible de partir du salaire minimum en alternance et de négocier votre rémunération. Bien sûr, votre marge de manœuvre sera plus ou moins forte en fonction de votre profil et de l’entreprise auprès de laquelle vous postulez. 

On conseille généralement de donner une fourchette d’environ 10 % autour du salaire minimum. En effet, si vous demandez un montant trop élevé, vous risquez de froisser le recruteur. Et donc, de menacer votre entrée dans l’organisation !

En plus de vos précédentes expériences de travail, et des compétences que vous pouvez mettre au service de votre futur employeur, tenez également compte de la structure auprès de laquelle vous postulez. Une petite ou très petite entreprise, de même qu’une startup qui vient de se lancer, n’auront pas forcément la possibilité de vous proposer un salaire très élevé. Les plus grandes organisations possèdent quant à elles une grille de salaire fixée par la convention collective. Il sera donc assez difficile d’en déroger.

Les avantages autres que le salaire de l’alternant 

Tenez compte de ces facteurs pour vous préparer à une éventuelle négociation au moment de votre entretien. En cas d’estimation trop faible de votre part, le recruteur peut avoir la sensation que vous vous dévaluez. Et donc, que vous n’êtes pas à la hauteur pour le poste. 

A l’inverse, évitez d’avoir des exigences trop élevées. Au lieu de demander un salaire plus élevé, vous pouvez ainsi prétendre à d’autres types d’avantages ! La plupart des employeurs offrent en effet des avantages matériels à leurs salariés. Ces derniers peuvent inclure le remboursement de logements en déplacement, des frais de repas professionnels, l’accès à des offres de formation, des services de bien-être… 

Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’un coach pour vous aider dans votre recherche d’alternance ? Chez OpenClassrooms, lorsque vous débutez un projet de formation en alternance, nous mettons à votre disposition un coach expert dans l’accompagnement vers l’alternance et l’emploi, pour vous aider à trouver votre entreprise d’accueil. 

 

Bénéficiez du soutien de notre communauté et de nos experts pour garantir votre succès professionnel ! 

Pour en savoir plus et postuler, rendez-vous sur OpenClassrooms !

 

Stephanie Alternance

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Les avantages de la formation en ligne pour l’alternance

Peu d’étudiants le savent, mais il est parfaitement possible de faire sa formation d’alternance en ligne.
Comme n’importe quel cursus ou établissement, l’alternance et les centres de formation qui la dispensent sont accessibles à distance ! Une accélération que l’on doit à la réforme de la formation de septembre 2018, autorisant la formation en alternance à se dérouler entièrement en ligne. En 2020, la pandémie est venue accentuer la tendance, et désormais, l’alternance a le vent en poupe… 

La formation en alternance et en ligne séduit autant les étudiants que les entreprises d’accueil, qui y voient tous les deux une opportunité pour les jeunes talents de se former de manière plus autonome et flexible. Mais cette option est-elle vraiment la mieux adaptée à vos besoins ? Et surtout, est-elle disponible dans votre filière ? 

Nous vous proposons de vous apporter des éléments de réponse dans cet article. 

Quels sont les avantages de la formation en ligne pour les alternants ?

Les étudiants sont de plus en plus nombreux à opter pour la formation en ligne dans le cadre de leur alternance. Cette option leur permet en effet de se former de manière concrète à un métier, le tout en gardant une flexibilité sur leur agenda et en avançant à leur rythme. 

Si vous considérez l’apprentissage numérique pour valider votre alternance, voici les principaux avantages dont vous pourrez bénéficier. 

Plus d’autonomie et de liberté

La formation en ligne, qu’elle se fasse en alternance ou non, est le meilleur moyen d’étudier en gardant le contrôle sur votre emploi du temps ainsi que votre organisation. Vous pourrez en effet décider par vous-même comment vous souhaitez organiser votre travail, sans vous faire imposer des horaires par votre centre de formation. Si vous recherchez plus d’autonomie, ou que vous devez tenir compte de contraintes horaires spécifiques, c’est certainement la meilleure option qui s’offre à vous. 

Réaliser votre alternance sur une plateforme de formation en ligne vous permettra également d’être plus productif et efficace, aussi bien dans le volet scolaire que professionnel. Par ailleurs, cette dernière offre une certaine souplesse en comparaison avec la formation en présentiel, car lors de la mise en place de votre contrat en alternance, vous pouvez décider avec votre employeur, des journées qui seront consacrées à la formation et de celles passées en entreprise chaque semaine.

Une formation 100 % financée et en ligne pour s’affranchir des contraintes financières

Vous n’êtes pas sans savoir que la formation en alternance est non seulement financée, mais qu’elle vous permet également de percevoir un salaire. Elle est ainsi réputée pour être accessible à tous, quelle que soit la situation économique de l’alternant. 

En optant pour la formation en ligne, vous pourrez également vous affranchir des autres contraintes matérielles qui entourent votre scolarité. Vous n’aurez par exemple plus besoin de vous déplacer au sein de l’établissement pour suivre vos cours. Cela représente un gain financier, mais aussi un gain de temps que vous pourrez utiliser à meilleur escient. 

En s’affranchissant des contraintes géographiques, les alternants n’ont également plus l’obligation de déménager dans la ville de leur centre de formation. Vous pourrez ainsi continuer de travailler au calme chez vous ou chez vos proches. 

Se former et progresser à son rythme

En optant pour la formation en ligne, l’alternant peut également suivre ses cours à son propre rythme. Vous ne vous verrez donc plus imposer celui de vos camarades de classe et pourrez progresser en fonction de votre disponibilité, mais aussi de vos appétences et de vos capacités. 

La formation en ligne est ainsi un excellent moyen de s’émanciper du groupe, et de reprendre le contrôle sur son apprentissage. Si vous êtes plus à l’aise sur une matière, vous pourrez avancer bien plus rapidement que dans un environnement d’enseignement classique. À l’inverse, les points que vous avez plus de mal à maîtriser pourront recevoir une attention plus particulière, dans le respect de la temporalité de votre formation. 

Avec l’apprentissage en ligne, vous aurez aussi accès via votre plateforme d’apprentissage (comme OpenClassrooms) à des outils d’auto-évaluation qui facilitent cette progression sur mesure. Vous pourrez par exemple répondre à des quizz pour évaluer vos connaissances, et déterminer si vous pouvez sereinement ou non passer au module suivant. 

Par ailleurs, l’entraide entre camarades de promotion ne disparaît pas complètement avec le format en ligne. De nombreux établissements proposent à leurs élèves de se rencontrer (et d’échanger avec leurs professeurs) de manière hebdomadaire ou mensuelle. Des forums en ligne sont également disponibles pour poser ses questions, ou demander un coup de main aux autres alternants. Par exemple, chez OpenClassrooms, la plateforme WorkPlace fait office d’espace de discussion et d’échanges, ouvert à tous les étudiants et les mentors. Un excellent moyen de maintenir sa motivation et de se faire épauler en cas de blocage ! 

Une formation en ligne et ouverte à tous… sans sacrifier la qualité de l’enseignement 

Comme nous l’avons déjà mentionné, la formation en alternance (qu’elle soit en ligne ou en présentielle) est 100 % financée. Vos frais de scolarité seront en effet pris en charge par l’État ainsi que par votre entreprise d’accueil. 

Par ailleurs, les alternants touchent un salaire et peuvent donc bénéficier d’une indépendance financière (en plus d’une plus grande indépendance dans la gestion de leurs études). 

Mais formation en ligne ne veut pas pour autant dire formation au rabais. Les cursus disponibles bénéficient d’une qualité d’enseignement équivalente à celle dispensée dans les centres de formation en présentiel. Les cours sont en effet conçus par des experts dans leur métier, et doivent respecter les référentiels de l’éducation nationale et du marché du travail. Le diplôme délivré est lui aussi équivalent à celui obtenu en suivant une formation en présentiel. 

Un suivi personnalisé

L’une des principales appréhensions que l’on peut avoir concernant la formation en ligne est qu’elle soit anonyme et donc générique. Contrairement à ce que les étudiants pourraient penser, elle leur permet en réalité de bénéficier d’un suivi tout aussi qualitatif, avec parfois un accompagnement personnalisé et des sessions de formation en individuel. 

En parallèle des référents, certains organismes de formation comme OpenClassrooms s’appuient sur un autre outil choc : le mentorat. Cette pratique permet de renforcer de manière significative l’engagement des étudiants et de les soutenir dans leur formation, par le biais de plusieurs leviers efficaces : 

  • des rendez-vous hebdomadaires entre l’étudiant et le mentor ;
  • des objectifs personnels fixés d’une session à l’autre ;
  • un compte-rendu de chaque session rédigé par le mentor, qui permet à l’étudiant de suivre son évolution.

Le mentorat est également une excellente manière pour les étudiants de se confronter aux réalités de leur futur métier, en discutant et en apprenant d’un profil ayant une vaste expérience du terrain.

Le mentor, qui est un professionnel du métier sur lequel l’étudiant se forme, fait donc un travail de suivi régulier, via des séances d’accompagnement individuel chaque semaine. Son expérience  professionnelle lui permet d’offrir une perspective concrète sur les réalités de son métier et de son industrie, afin d’ aider l’étudiant à se projeter au-delà de la théorie des cours. 

Le mentor joue aussi un rôle de coach, accompagnant l’étudiant dans la préparation de ses soutenances ou dans la fixation d’objectifs d’apprentissage réalistes d’une semaine sur l’autre. Son rôle est également clé pour le maintien de la motivation des étudiants dans le cadre d’un apprentissage autonome.

Enfin, grâce à son expertise technique et son sens pédagogique, le mentor est en mesure de reformuler les concepts techniques les plus complexes afin de faciliter leur acquisition par ses étudiants

Des facilités pour décrocher son contrat d’alternance en entreprise 

En réalité, la formation en ligne n’est pas seulement avantageuse pour l’alternant. Elle présente aussi de nombreux bénéfices concrets pour les entreprises qui les emploient ! En effet, l’alternance au format numérique permet aux organisations d’accéder à des groupes plus larges et diversifiés de candidats. 

D’autre part, elles valorisent de plus en plus les profils autonomes, qui ont naturellement tendance à se tourner vers la formation à distance. L’apprentissage en ligne incite fortement l’alternant à développer son autonomie, et donc à la mettre à profit dans le cadre de ses missions professionnelles. Ce choix prouvera également aux recruteurs que vous savez faire preuve de détermination et de maturité. Cela rendra votre CV plus attrayant et vous permettra de sortir du lot dans un contexte où les contrats en alternance sont de plus en plus demandés !

La flexibilité que vous allez acquérir grâce à la formation en ligne vous sera ensuite très utile en entreprise. Vous pourrez mieux vous adapter aux exigences et échéances, parfois très serrées, de votre employeur, de ses partenaires et clients. Si vous êtes amené à vous déplacer régulièrement pour des raisons professionnelles, le numérique sera là encore un atout qui peut faire la différence en faveur de votre candidature. 

Pour finir, vous pourrez plus aisément adapter votre programme de formation aux défis que vous rencontrerez en entreprise. Il vous sera ainsi très facile de prioriser les sujets qui sont directement en lien avec vos missions. Et ainsi, d’être plus efficace et réactif que si vous deviez suivre les modules et le rythme imposé par votre professeur !

Suivre une alternance chez OpenClassrooms : un format flexible et d’excellence !

L’option de la formation en ligne est disponible dans pratiquement toutes les filières d’alternance classique. Les modalités d’inscription et de validation des acquis pour décrocher votre diplôme dépendent de l’organisme que vous sélectionnez.

Et si vous vous formiez avec OpenClassrooms à un métier du numérique qui a de l’avenir ? Découvrez à quoi ressemble le quotidien de nos apprenants, et quelles filières s’ouvrent à vous…

À quoi ressemble une formation en alternance en ligne chez OpenClassrooms ?

Vos cours vous sont délivrés via une plateforme de formation en ligne mise à disposition par l’école OpenClassrooms. Avec vos identifiants, vous pouvez y accéder quand vous voulez, où vous voulez, depuis tous vos supports numériques !

Par ailleurs, même en étant étudiant en ligne, vous pouvez également vous intégrer pleinement à votre école et à votre vie étudiante. Chaque mois, ce sont 300,000 étudiants connectés à travers le monde qui apprennent avec notre école en ligne. 

Par ailleurs, une formation en alternance avec OpenClassrooms, c’est : 

  • une formation tournée vers l’emploi, qui vous apprend les connaissances et les compétences essentielles pour vous épanouir dans votre futur métier ;
  • un mentor dédié qui vous épaule chaque semaine, pas à pas dans votre formation. Chaque semaine, cet expert dans votre futur métier vous accompagnera pour assurer une progression constante et une bonne compréhension des enjeux liés au secteur auquel vous vous réservez ;
  • un diplôme reconnu par l’État, allant du niveau bac + 2 à bac + 5, pour renforcer l’attractivité de votre profil ;
  • un choix des jours de formation flexible. Dès le début, vous définissez avec votre futur maître d’apprentissage ou tuteur, les jours dédiés à votre présence au sein des équipes. Ainsi vous pouvez vous adapter aux besoins de votre entreprise d’accueil. C’est un véritable atout de la formation en ligne.
  • une communauté d’étudiants disponible en permanence sur la plateforme Workplace. Entre camarade de classe, vous pouvez demander de l’aide, échanger sur les projets, vous motiver. 

Quels sont les programmes en alternance disponibles ?

Nos formations en alternance se concentrent sur les métiers du numérique, qui offrent de belles perspectives professionnelles à nos étudiants. Les domaines d’études sont variés : développement, data, RH et gestion, systèmes et réseaux, marketing et communication, pédagogie, gestion de projet, business ainsi que design – à vous de choisir l’activité qui correspond le plus à vos compétences et à vos envies professionnelles ! Nous nous occupons ensuite du reste… 

Par ailleurs, vous bénéficiez d’une rémunération salariale dès le 1er jour de votre contrat d’alternance. Cette dernière peut varier en fonction de la nature de votre contrat :

  • Si vous avez un contrat d’apprentissage, votre rémunération variera en fonction de votre âge et de l’année d’étude que vous réalisez. Le salaire minimum perçu est un pourcentage du Smic ou du SMC (salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé) pour les plus de 21 ans. Par ailleurs, chaque nouvelle année d’exécution de votre contrat, votre rémunération augmente ;
  • Si vous bénéficiez d’un contrat de professionnalisation, votre rémunération dépendra du niveau de votre formation initiale et de votre âge.

Comment postuler à une formation en alternance OpenClassrooms ?

Pour devenir alternant chez OpenClassrooms, rien de plus simple ! Il vous suffit de commencer par postuler au programme que vous souhaitez suivre. Dans un délai de 7 jours maximum, nos conseillers vous contactent pour discuter et valider votre admission. 

Ensuite, nous mettons à votre disposition un coach d’insertion professionnelle OpenClassrooms, pour vous aider à trouver votre entreprise d’accueil. Par ailleurs, notre équipe d’experts recherche activement des offres d’emploi en alternance, qui vous seront proposées en fonction de vos préférences et de votre profil. Ainsi, vous bénéficiez du soutien de la communauté OpenClassrooms tout au long de vos démarches, pour garantir votre succès ! 

Et bien sûr, votre parcours apprenant ne s’arrête pas là : même après votre formation, qui dure entre 12 et 36 mois en fonction du diplôme choisi, vous rejoignez la communauté de nos alumni, mentors, experts et étudiants, qui vous accompagnera dans votre démarche d’employabilité tout au long de votre parcours professionnel !

Pour en savoir plus et postuler, rendez-vous sur la pages alternance d’OpenClassrooms !

 

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Comment nous mesurons l’impact des formations OpenClassrooms

En tant que co-fondateur d’OpenClassrooms, j’ai voulu créer un type d’entreprise différent qui a un impact réel et concret sur la vie des gens. C’est pour cela qu’OpenClassrooms est une entreprise avec une mission claire : rendre l’éducation accessible. C’est ce qui nous motive et nous pousse au quotidien à aller plus loin.

Mais comment savoir si on réussit à rendre l’éducation accessible ? Quel est l’objectif concret que l’on doit suivre et mesurer ?

Nous avons donc fait un choix clair chez OpenClassrooms : nous voulons que nos étudiants voient un impact positif sur leur vie professionnelle. Nous voulons les rendre employables ou qu’ils créent eux-mêmes leur emploi.

Nous voulons le vérifier, nous voulons le mesurer, nous voulons le prouver. Et quand cet impact n’est pas suffisant (spoiler alert : on peut toujours faire mieux ! 😅), alors nous travaillerons sans relâche à l’améliorer.


Nos mesures d’impact

Nous avons choisi 2 mesures pour guider notre impact chez OpenClassrooms :

  • Le taux de diplomation (ex : « 72% des étudiants décrochent leur diplôme »)
  • Le taux d’insertion dans l’emploi (ex : « 79% des diplômés trouvent un emploi »)

Note : ces mesures d’impact concernent les étudiants sur les parcours d’OpenClassrooms qui visent un diplôme.

Ces 2 mesures sont liées : les étudiants se forment dans le but d’avoir un diplôme, puis ensuite cherchent à trouver un emploi grâce à ce diplôme.

⚠ Le problème est qu’il y a 1 million de façons différentes de calculer ces taux. Bien souvent, cette méthode de calcul n’est pas explicitée, elle n’est pas vérifiée par un organisme indépendant. Selon la méthode utilisée, je peux vous présenter un taux d’insertion dans l’emploi de 90% comme un taux de 55%. Il est donc impossible de comparer les chiffres d’une école à une autre car la formule n’est jamais vraiment la même… et il est tentant pour chacun de montrer les meilleurs chiffres.

Chez OpenClassrooms, nous nous sommes interrogés sur la bonne formule longuement, en analysant les bonnes pratiques des standards émergents comme CIRR et EQOS.
Avec beaucoup de travail et de rigueur, voici comment nous calculons nos chiffres.

Taux de diplomation

Le taux de diplomation nous permet de savoir si nos formations sont vraiment accessibles, c’est-à-dire qu’un taux acceptable d’étudiants arrivent à obtenir leur diplôme.

La formule est la suivante :

Nombre d'étudiants ayant obtenu leur diplôme dans les délais annoncés
---- divisé par ----
Nombre d'étudiants ayant démarré la formation

Exemple : 100 étudiants démarrent une formation de 1 an. 60 d’entre eux la finissent en 1 an ou moins. 10 la finissent en plus d’1 an. Les 30 autres ne vont pas jusqu’au bout. Dans ce cas, le taux de diplomation est de 60% (60% de l’ensemble des étudiants a fini la formation dans les temps).

👆 Il est important de noter que tous les étudiants qui démarrent la formation sont pris en compte, même s’ils ne participent qu’un seul jour avant de changer de formation.

Cela veut dire qu’il est quasi-impossible qu’une formation puisse atteindre les 100% de diplomation (cela voudrait d’ailleurs dire que le diplôme est donné à tout le monde, ce qui serait un très mauvais signal !).

Taux d’insertion dans l’emploi

Le taux d’insertion dans l’emploi nous permet de vérifier qu’en ayant rendu l’éducation accessible, nous avons bien un impact positif sur la vie des étudiants.

La formule est la suivante :

Nombre de diplômés ayant trouvé un travail dans les 6 mois
---- divisé par ----
Nombre de diplômés

Exemple : sur 100 diplômés, 70 trouvent un travail dans les 6 mois, 10 trouvent un travail après 6 mois et le reste ne trouve pas de travail. Le taux d’insertion dans l’emploi est de 70%.

« Trouver un travail » signifie soit :

  • Obtenir un contrat de travail salarié
  • Monter son entreprise
  • Obtenir une évolution de poste dans l’entreprise.

Il doit donc y avoir un changement clair dans la vie de l’étudiant.

Dans tous les cas, « avoir trouvé un travail » signifie avoir un travail dans le métier que l’on a appris. Si vous vous formez au digital marketing et que vous prenez un poste de vendeur, soyons clairs : cela ne comptera pas.

Certains diplômés sont exclus du calcul. Nous pensons qu’il est normal de ne pas prendre en compte tous les diplômés et nous sommes basés sur les standards CIRR et EQOS pour cela. Voici donc en toute transparence les diplômés non pris en compte :

  • Ceux qui ne répondent pas à nos sondages
    (nous essayons de les joindre mais nous n’avons pas de réponse)
  • Ceux qui continuent leurs études
    (ils ont fait la formation pour que ça soit un tremplin pour une autre formation)
  • Ceux qui n’ont pas le droit de travailler
    (pour des raisons de visa, d’âge)
  • Ceux qui avaient indiqué au début de la formation qu’ils ne comptaient pas chercher de travail
    (ils font la formation pour le plaisir par exemple).

Nos chiffres

Dès aujourd’hui, nous sommes heureux de publier l’impact des formations OpenClassrooms suivantes :

Impact de la formation Conseiller en évolution professionnelle (diplômés de 2021)

Pourquoi ces formations ? Parce que nous avons travaillé récemment pour nous assurer de la rigueur des chiffres de ces 2 formations (et je peux vous dire que cela a demandé du travail !).

Notre objectif sera d’étendre ces informations pour l’ensemble de nos formations par la suite. Nous sommes preneurs d’ores et déjà de tous vos retours, questions et réactions !

Nous faisons déjà un constat clair : bien souvent, les étudiants en alternance ont les meilleurs taux de réussite et les meilleurs taux de placement dans l’emploi.

Vous le verrez, ces chiffres ne sont pas parfaits et ils n’ont pas vocation a l’être : nous souhaitons nous améliorer en continu et pensons qu’engager la conversation avec vous est le meilleur moyen de faire progresser les formations ! 


Nous espérons que vous apprécierez ces détails et cette rigueur. Nous en avons besoin pour améliorer en continu l’efficacité de nos formations.

Plus important encore : nous pensons que nous vous devons ces informations. Il est normal que vous y ayez accès pour choisir votre formation !

 

 

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Comment trouver une formation en alternance ?

La formation en alternance est de plus en plus populaire auprès des étudiants. En effet, elle valorise l’expérience professionnelle et permet à ces derniers de découvrir le monde de l’entreprise. Bénéficiant du statut de salarié, les étudiants peuvent ainsi se former de manière concrète à leur futur métier. Un bon moyen de s’insérer plus facilement sur le marché du travail, notamment en étoffant son réseau et ses compétences ! Mais déterminer comment trouver une formation et son alternance n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît…

Il existe en effet différents types d’établissements, de cursus et même de formules. Et une fois le choix porté sur une option, il reste encore à bien préparer son CV et trouver son entreprise d’accueil en alternance !

Si vous aussi vous envisagez de suivre une formation en alternance, ce guide complet répondra à toutes vos questions. Il vous permettra surtout d’optimiser vos recherches, et de vous lancer sereinement dans votre alternance.  

 

Comment trouver une formation en alternance

  1. Définir son projet professionnel et ses objectifs
  2. Identifier le secteur dans lequel on souhaite faire son alternance ;  
  3. Choisir la bonne formation en fonction de ses objectifs et aspirations professionnelles, puis définir comment trouver une formation en alternance ; 
  4. Sélectionner une école, 
  5. Préparer un CV qui cartonne pour décrocher un contrat d’alternance, 
  6. Définir les entreprises qui vous intéressent.

 

Qu’est-ce qu’une formation en alternance ?

Avant de vous demander comment trouver une alternance, il est important de comprendre la formation en elle-même.

La formation par alternance associe l’expérience professionnelle au sein d’une entreprise à un cursus au sein d’un établissement d’enseignement. L’alternant partage donc son temps entre ses études et l’entreprise dans laquelle il exercera son futur métier en tant que salarié ou stagiaire.

Selon les conventions entre l’employeur, l’alternant et le centre de formation, le rythme d’une formation d’alternance est très différent. Il peut être long, allant jusqu’à 2 mois en entreprise et 2 passées en formation. Certaines alternances fonctionnent sur des rythmes beaucoup plus courts (allant de quelques jours à une semaine en entreprise).

Quel que soit son rythme, le système de l’alternance permet d’obtenir rapidement des qualifications et une expérience professionnelle. Ces dernières sont deux atouts de taille face aux recruteurs ! Par ailleurs, les frais de formation sont également pris en charge par l’entreprise et son OPCO, ce qui rend la formation en alternance beaucoup plus accessible.  

L’alternance peut s’effectuer sous l’égide de deux contrats, en fonction du statut et de la situation de l’alternant : 

  • le contrat de professionnalisation ;
  • et le contrat d’apprentissage. 

Différences entre le contrat d’apprentissage et de professionnalisation

L’alternance peut également s’effectuer dans le cadre d’un large éventail de formations (du CAP au master spécialisé), et dans quasiment toutes les filières (comptabilité, communication, science humaine en passant par les sciences). 

 

Comment savoir si on a le profil pour trouver une formation en alternance ?

Il n’y a pas de portrait type de l’alternant. Néanmoins, les étudiants qui peuvent être les plus attirés par ce type de formation sont ceux à la recherche d’une expérience professionnalisante, ou les profils en cours de reconversion.

Quoi qu’il en soit, de par son attractivité d’un point de vue de l’insertion rapide dans le monde du travail, mais aussi de ses conditions avantageuses en termes de salaires et d’encadrement, la formation par alternance s’est largement imposée comme un choix mûrement réfléchi pour de nombreux étudiants et profils en reconversion ces dernières années. 

 

Les avantages et les inconvénients de la formation en alternance 

Parmi les nombreux avantages de l’alternance, on peut citer : 

  • La prise en charge par l’entreprise et son OPCO, ce qui fait de l’alternance une formation 100 % financée pour les étudiants ;
  • Un choix toujours plus large : de nombreuses formations se sont ouvertes à l’alternance et donnent accès à des métiers très divers ; 
  • La possibilité de confronter la théorie à la pratique. Beaucoup d’élèves apprécient de pouvoir mettre en pratique leurs cours, et affirment même mieux les comprendre en situation. 
  • Une insertion plus facile vers le monde du travail. Et ce, notamment en décrochant un emploi dans l’entreprise dans laquelle on a effectué son alternance. 
  • La rémunération versée par son entreprise, qui peut aider à financer sa vie étudiante ou sa reconversion professionnelle.

 

Avant de réfléchir à comment trouver une alternance, prenez néanmoins le temps de considérer les contraintes de cette formation. 

L’alternance exige un fort investissement et une organisation rigoureuse de la part des élèves. Il faudra en effet assurer vos cours, le travail en entreprise, et le passage de vos examens. Votre statut de salarié aura également pour conséquence de réduire vos vacances (plus que 5 semaines de congés payés par an). Pour les jeunes étudiants, il faut également prendre en compte leur capacité d’adaptation dans le monde de l’entreprise et avec des collègues souvent plus âgés. 

Si la formation en alternance ne vous semble pas adaptée à votre profil et vos objectifs, pas de panique ! Il est en effet toujours possible de bifurquer vers une formation classique en cours de route (et inversement). Et pour commencer, il est nécessaire de formuler un projet concret d’alternance… Dans la prochaine partie, nous vous expliquons comment faire !

 

Formuler son projet d’alternance 

Avant de vous lancer dans la recherche d’une formation en alternance, il vous faut commencer par identifier votre projet de métier. En effet, c’est en ayant une idée claire de votre projet professionnel que vous pourrez choisir le bon établissement et la bonne entreprise dans lesquels effectuer votre alternance !

Premier conseil : choisissez de préférence une filière qui soit alignée avec vos appétences, vos valeurs, et vos aptitudes. Renseignez-vous sur le métier que vous souhaitez occuper, et tenez compte de tous ses aspects, aussi bien positifs que négatifs. 

Pour bien construire votre métier, pensez donc à :

  • Définir vos centres d’intérêt, votre personnalité, vos capacités et vos envies ;
  • Vous informer sur les métiers et les secteurs qui vous intéressent ; 
  • Rencontrer des professionnels pour confronter vos préconceptions et la réalité du métier. 

 

Comment choisir votre établissement d’alternance ?

La seconde étape pour trouver une alternance consiste à trouver l’établissement dans lequel vous allez vous former. 

Vous aurez notamment le choix entre : 

  • Les CFA : (Centres de Formation d’Apprentis). Ces établissements peuvent être publics ou privés. La formation dispensée y est à la fois générale, pratique et technologique. Elle sera complétée par celle reçue en entreprise. 
  • Les unités de formation. Il peut s’agir d’une unité dédiée au sein d’un lycée ou d’une université. Elles sont le plus souvent publiques ; 
  • Les sections d’apprentissage. Si vous choisissez cette option pour suivre votre alternance, vos cours auront lieu dans un établissement d’enseignement public (ou privé sous contrat avec l’État). Il peut également s’agir d’une section spéciale d’un établissement de recherche relevant d’un ministère autre que celui de l’Éducation Nationale ;
  • Les organismes de formation interne à l’entreprise. L’entreprise avec laquelle vous avez signé votre contrat en alternance peut également disposer de son service de formation interne. Elle y dispensera une formation générale, professionnelle et technologique. 

 

Trouver son établissement de formation en alternance 

Plusieurs sites existent pour vous aider à accéder facilement à la liste des établissements qui proposent votre formation en alternance. 

Vous pouvez par exemple trouver une alternance sur : 

  • Le site de l’ONISEP (Office National d’Information Sur les Enseignements et les Professions) ; 
  • L’Étudiant
  • Le CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse) ; 
  • Auprès des CIO (Centres d’Informations et d’Orientation) ; 
  • A l’occasion des nombreux salons qui sont organisés chaque année sur la formation en alternance. 
  • Sur OpenClassrooms : l’école numérique qui forme aux métiers de demain propose de nombreuses formations en alternance. 

Les meilleures plateformes pour trouver une alternance

 

Quels sont les critères pour bien sélectionner son établissement ?

Avant de choisir l’établissement dans lequel vous allez suivre votre formation en alternance, prenez le temps d’effectuer vos recherches. 

Les règles de création des CFA ont été simplifiées, et certaines formations sont très récentes. Vérifiez par exemple que votre diplôme soit reconnu par une branche professionnelle ou par l’État. Mais aussi – et surtout – qu’il soit homologué ! Intéressez-vous également au taux de réussite et d’emploi des diplômés. Cette information devrait être disponible sur le site de l’établissement, ou vous être communiquée après l’avoir contacté. 

Renseignez-vous aussi sur la réputation de la formation auprès des employeurs ou d’une éventuelle association d’anciens élèves. Enfin, n’oubliez pas de vous pencher sur les indicateurs de poursuite d’études et d’insertion ! 

Vous pouvez par ailleurs tenir également compte des éléments suivants, en fonction de vos appétences et de vos objectifs : 

  • le programme de formation ;
  • la durée et le rythme de l’alternance ;
  • le suivi personnalisé offert aux élèves ; 
  • l’alignement entre la formation délivrée et votre projet professionnel :
  • la possibilité de suivre votre alternance en ligne. En 2020, elle représente plus de 16 % de nouveaux contrats d’apprentissage signés en France. Le digital learning sera en effet la meilleure option pour les alternants qui valorisent leur autonomie et leur liberté !

 

Comment préparer son CV pour trouver une entreprise et décrocher un job en alternance ?

Une fois que vous aurez choisi votre centre de formation, il ne vous reste plus qu’à réfléchir à comment trouver une entreprise en alternance. 

Et pour convaincre votre futur employeur, vous devez préparer un CV qui valorise votre profil et vos compétences. La concurrence est rude pour décrocher son contrat d’alternance, et les recruteurs ont peu de temps à consacrer à la lecture de votre CV. L’idée est donc de leur présenter de manière succincte toutes les informations dont ils ont besoin pour arriver à la conclusion que votre profil est idéal ! 

 

Voici quelques conseils pour vous aider à sortir du lot

Donnez un titre à votre CV

C’est le meilleur moyen d’attirer l’attention du recruteur, et de lui présenter clairement vos intentions. Ce titre sera souvent l’intitulé du poste que vous convoitez, pour que le recruteur sache d’emblée que vous recherchez un contrat d’alternance. 

 

Ajoutez un encadré descriptif

Cet encadré vous permettra de présenter votre situation, et notamment de résumer votre parcours et vos aspirations professionnelles. Vous pouvez par exemple revenir sur vos diplômes, préciser le rythme d’alternance qui vous convient le mieux, ou encore les compétences que vous souhaitez renforcer. 

 

Mettez en avant vos précédentes expériences professionnelles

N’hésitez pas à indiquer les stages que vous avez déjà réalisés, à quel poste et dans quelle organisation. Si possible, ajoutez les projets sur lesquels vous avez travaillé ou vos réalisations les plus notables, pour plus de concret. Vous pouvez aussi valoriser vos autres expériences professionnelles, comme vos jobs étudiants ou vos missions en intérim. 

 

Valorisez vos compétences

C’est la clé pour étoffer votre CV, en particulier si vous n’avez pas beaucoup d’expérience professionnelle. Misez sur vos savoir-faire, mais aussi sur votre savoir-être (vos soft skills, qualités personnelles, etc.) et les situations dans lesquelles vous les avez acquises.  

 

Ajoutez vos références 

Si vous avez eu de bonnes expériences lors de vos précédents stages ou expériences professionnelles quelconques, n’hésitez pas à ajouter les coordonnées de vos anciens maîtres de stage, collègues, etc. Attention cependant, ne le faites évidemment pas sans leur accord ! L’entreprise dans laquelle vous envisagez de faire votre alternance pourra les contacter pour vérifier vos compétences. 

 

Soignez la forme 

La forme de votre CV compte également pour trouver une entreprise en alternance. Soignez la mise en page, afin que la lecture soit la plus agréable et la plus fluide possible pour le recruteur. Cela vous permettra aussi de mettre en valeur les éléments les plus importants, et ainsi de refléter au mieux votre personnalité. 

 

Comment trouver un contrat en alternance

La dernière étape consiste à décrocher votre travail en alternance. Il existe aujourd’hui une multitude de plateformes qui peuvent vous faciliter vos recherches et vous aider à trouver votre futur employeur. 

Vous aurez notamment la possibilité de trouver un contrat en alternance sur des sites nationaux comme 1 jeune 1 solution ou encore Alternance.emploi.gouv.fr. Ce dernier recense plus de 12,000 offres en apprentissage et en professionnalisation, aussi bien dans le privé que le public. L’Apec et Pôle Emploi (via la Bonne Alternance) proposent eux aussi des offres en contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation, à partir de Bac + 2. 

Des plateformes privées comme Walt existent également pour vous aider dans vos recherches d’une formation et d’un travail en alternance. N’hésitez pas également à être actif sur LinkedIn et à contacter directement les entreprises qui vous intéressent sur le réseau social. 

Dernière option : les sites dédiés à l’alternance dans votre région (comme la Bretagne ou le PACA). Mais aussi ceux spécialisés dans votre filière professionnelle (par exemple l’hôtellerie-restauration, ou encore l’artisanat

 

Combien de temps pour trouver un contrat en alternance ?

Le temps moyen de recherche d’un contrat d’alternance est d’environ 3 mois. Cette durée moyenne peut néanmoins énormément varier d’un étudiant à l’autre. 

Retenez cependant que ce dernier devra être signé au plus tard trois mois après le début de votre formation. Essayez donc de commencer vos recherches le plus tôt possible (en mars ou avril pour une rentrée en septembre). Même si les recrutements ne s’arrêtent pas pendant l’été et que parfois, les recruteurs sont plus disponibles à cette période, une bonne partie des postes est déjà pourvue avant le début des vacances de juillet-août ! Prenez donc de l’avance, mais ne baissez pas les bras pour autant si vous ne trouvez pas le contrat idéal tout de suite…

Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement dans la recherche de votre alternance et tout au long de votre formation ? Avec OpenClassrooms, vous pouvez vous lancer dans un programme d’alternance 100% en ligne, profiter d’un coaching dédié, mais aussi trouver votre future entreprise parmi notre réseau de partenaires et obtenir un diplôme de niveau 5, 6, 7 (équivalent bac +2 à bac +5) reconnu par l’État. Pour en savoir plus, rendez vous sur notre page alternance !

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Développement web : se former dès maintenant à un métier d’avenir

Deux métiers phares se cachent derrière nos sites Internet : le développeur WordPress et l’intégrateur web. Pour former au mieux ces profils, particulièrement recherchés par les entreprises, OpenClassrooms propose deux nouvelles formations, accessibles même sans avoir codé avant.

Le métier de développeur attire les talents de tous âges. Avec la diversification des technologies de développement, le marché évolue vers une spécialisation des compétences. Les entreprises ont besoin de développeurs performants dans un langage ou un outil précis. C’est pour répondre à cette demande qu’OpenClassrooms lance deux nouveaux parcours de formation en ligne, conçus pour les développeurs débutants. La voie d’entrée vers votre future carrière ? Décryptage.

Choisir un métier d’avenir

Les caractéristiques, compétences requises et champ d’action propres à chaque métier vont vous permettre d’identifier celui qui correspond le plus à vos envies de carrière.

Le développeur WordPress va se spécialiser dans la création de sites web grâce à un CMS. Il rejoindra plutôt des agences web ou se lancera en freelance ; tandis que l’intégrateur web travaille sur la partie visible d’un site : son interface, et il sera très recherché en ESN ou startup tech. 

Une fois l’orientation choisie : comment apprendre concrètement un métier ?

Se former au mieux selon les attentes du marché

Pour permettre à chaque futur développeur d’acquérir les connaissances les plus précises, techniques et actuelles, OpenClassrooms a conçu ses formations avec des experts métiers et les met à jour très régulièrement. Les parcours Développeur WordPress et Intégrateur Web permettent d’apprendre les bases des langages et outils techniques les plus courants : PHP, HTML, CSS, Git & GitHub, JavaScript, ainsi que le SEO, la gestion de projets web et la maintenance de sites. Les acquis propres à chaque métier sont ensuite approfondis dans les formations dédiées.

Se former au développement WordPress

Cette formation s’adresse à toutes les personnes souhaitant être rapidement autonomes dans le développement de sites web performants et sur-mesure avec WordPress (le CMS le plus utilisé). Les étudiants apprendront, en plus des langages courants, les bases d’Elementor, Gutenberg, ainsi que des notions de jQuery et de Responsive design.

Se former à l’intégration Web

L’intégration web  plaira à des profils techniques qui s’intéressent au front-end et ont envie de maîtriser React : l’un des frameworks JavaScript les plus utilisés. Une fois la formation terminée, les apprenants sont capables de créer des applications & interfaces web complètes et optimisées, et de dynamiser des pages web. Ils découvrent, en plus des langages courants, Redux, SASS, les appels API, Visual Studio Code et Figma. 

Informations pratiques & débouchés 

Ces deux formations permettent, en 9 mois, de décrocher un diplôme de niveau 5 (bac +2), reconnu par l’État, et de se constituer un portfolio technique particulièrement utile pour valoriser son expertise. Le but d’OpenClassrooms : rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior. Un coaching à l’emploi est même proposé en fin de cursus pour ceux qui le désirent.

Que vous soyez étudiant, demandeur d’emploi ou en reconversion, si le métier de développeur vous attire, n’attendez plus ! Les parcours sont même finançables avec vos crédits CPF, selon statut, et peuvent être effectués en alternance (18 mois). La date de démarrage ? C’est vous qui choisissez !

Alors, pourquoi pas vous ? Osez faire un travail qui vous plaît.

RDV ici et ici pour obtenir toutes les informations et décider de la suite pour votre carrière.

Vous pouvez faire confiance à OpenClassrooms pour vous donner toutes les chances de réussir.

La pédagogie innovante d’OpenClassrooms

OpenClassrooms est un acteur majeur de la formation en ligne en Europe. Plus de 10 000 personnes se sont déjà formées au développement web avec notre école, et des millions d’autres sur tous types de compétences techniques. Depuis 2013, notre mission est votre réussite, et nous avons, pour cela, mis au point une pédagogie spécifique.

L’approche unique d’OpenClassrooms pour monter en compétences rapidement :

  → FLEXIBILITÉ : des cours 100 % en ligne & un rythme adaptable à son emploi du temps

  → CONCRET : un minimum de théorie et un maximum de pratique avec la réalisation de projets issus de scénarios professionnels

  → MOTIVATION : le soutien hebdomadaire d’un mentor, lui-même développeur, et l’accès à une communauté d’entraide virtuelle avec d’autres étudiants

Prêt à vous lancer dans le développement web ?

 

INSCRIPTIONS DÉVELOPPEUR WORDPRESS


INSCRIPTION INTÉGRATEUR WEB

Intégrateur web développeur wordpress
Tableau comparatif

Devenez développeur en 5 étapes

 

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Devenez Développeur en 5 étapes

Le métier de développeur figure en tête des plus recherchés par les recruteurs, selon une analyse de l’Apec. Cette première place a d’ailleurs été renforcée par la crise sanitaire, qui a accéléré la transformation numérique de l’économie. De plus en plus, les entreprises comptent en effet sur l’expertise technique de profils spécialisés dans le code. Le défi désormais pour ces profils : acquérir les bonnes compétences. OpenClassrooms, acteur majeur de la formation en ligne, partage ses meilleurs conseils pour aider les futurs développeurs à se lancer. Alors, comment percer dans le développement informatique ?

 

Si les envies de reconversion se multiplient, le développement web attire de plus en plus. Passionnés de nouvelles technologies, candidats à l‘aventure freelance : les talents sont nombreux. Et ça tombe bien : ce métier ne connaît pas la crise. Les entreprises ont besoin de développeurs, mais pas n’importe lesquels ! Une véritable tendance se dessine sur le marché du travail et certaines compétences Tech très précises deviennent bien plus prisées que d’autres. En s’appuyant sur de solides données marché ainsi que les retours d’expérience de développeurs experts, OpenClassrooms a identifié les plus recherchées actuellement. 

Et si vous pouviez acquérir ces compétences, même sans avoir codé avant, à votre rythme, et sans retourner sur les bancs de l’école, avec un diplôme à la clé ?

Découvrez, en cinq étapes-clés, la marche à suivre pour apprendre les codes de votre future carrière.

1. Identifier le métier de développeur correspondant à son profil 

Que vous soyez étudiant, en recherche d’emploi ou déjà en poste, vous êtes en plein questionnement autour de votre carrière. Vous ne savez pas coder, ou avez quelques connaissances en développement. Mais ce secteur vous plaît et vous sentez que vous pourriez vous épanouir dans un métier technique.

Alors vous êtes au bon endroit. Pour aider un maximum de personnes à obtenir un emploi d’avenir dans la création de sites web, OpenClassrooms propose de nouvelles formations accessibles quel que soit l’âge ou le parcours. Ces formations ont été lancées pour répondre à une véritable demande, comme l’explique Nicolas Patschkowski, Learning designer en charge de ce projet : « Le marché recherche des développeurs spécialisés, car les technologies de développement, langages et outils, sont de plus en plus diversifiés. Les entreprises ont besoin de développeurs performants, spécialisés dans un langage. » 

Quel métier sera le plus adapté à vos envies de carrière ?

Le Développeur WordPress est autonome, créatif, technique et aime la diversité de projets. Il est capable de créer facilement des sites sur-mesure de A à Z sur WordPress, le CMS sur lequel sont hébergés 42,9 % des sites web aujourd’hui. Mais il dispose également de solides compétences techniques pour rendre un site performant et le personnaliser au mieux selon les besoins des clients (blogs, sites e-commerce ou vitrines).

L’intégrateur web travaille également sur des projets variés, avec une forte expertise dans le code. C’est la partie la plus visible des sites web dont il est en charge : l’interface. Il maîtrise React : l’un des frameworks JavaScript les plus utilisés. Sa mission : intégrer les éléments visuels demandés par un client dans les pages d’un site web pour créer une interface harmonieuse, dynamique et facilement navigable.  

Vous y voyez plus clair désormais ! Mais alors comment passer du choix théorique d’un métier à son apprentissage concret ? Là est toute la force de la formation. Mais attention : pas n’importe laquelle. 

2. Choisir la bonne école pour se former 

De nombreuses formations existent dans le digital. Elles promettent toutes de vous apprendre vite et bien le métier de vos rêves. Comment s’y retrouver ? Il convient d’être très vigilant quant au sérieux de l’organisme choisi. Pourquoi OpenClassrooms serait l’école la plus adaptée à votre évolution de carrière ?

Historique. Parmi toutes les écoles existantes, OpenClassrooms occupe une place de choix dans la formation aux métiers du numérique depuis 2013 (et même dès 1999 avec le Site du Zéro !). Les chiffres sont évocateurs : nous avons déjà permis à des millions de personnes d’apprendre tous types de compétences techniques, dont 10 000 ayant suivi notre parcours “Développeur web”. Nos cours en ligne sont même utilisés dans plusieurs écoles d’informatique et d’ingénieurs, et plébiscités par de nombreux développeurs désireux de mettre à jour leurs acquis. 

Contenu. Comment être sûr de bénéficier d’un enseignement de qualité ? La correspondance entre le contenu des formations OpenClassrooms et les compétences recherchées par les entreprises, est primordiale. Nous analysons en permanence l’évolution des métiers et mettons ainsi à jour un quart de l’ensemble de notre catalogue chaque année. 

Reconnaissance. C’est grâce à cette expertise que la plupart de nos formations permettent désormais d’obtenir des diplômes de niveau reconnu par l’État : un gage de confiance supplémentaire. Et pour poursuivre notre mission de rendre l’éducation accessible à tous, nos formations sont éligibles à plusieurs types de financement, selon le statut de chacun. 

Notre promesse : vous transmettre les connaissances les plus précises et actuelles possibles.

3. Se spécialiser dans un des métiers du développement informatique 

En tant que futur développeur, votre expertise fera toute la différence. Pour garantir un haut niveau technique dans ses deux nouvelles formations, OpenClassrooms a fait le choix de produire l’intégralité de ses contenus en interne, en s’entourant de profils dûment sélectionnés.

« Pour élaborer ces deux parcours, nous nous sommes appuyés sur des outils très puissants, permettant d’analyser de nombreuses données marché relatives à la recherche d’emploi, en vue de développer des référentiels de compétences. Nos ingénieurs pédagogiques travaillent également en continu avec des experts métiers, interrogés sur leur quotidien, pour identifier les méthodes, outils & acquis indispensables à leur métier. » Nicolas Patschkowski, Learning designer.

Ainsi, en 9 mois, les compétences que vous maîtriserez en tant que Développeur WordPress et Intégrateur Web sont :

Développeur WordPress :

  • Créer des sites personnalisés de manière efficace dans le cadre de développement d’activité ou de lancement de nouvelles offres de l’entreprise ou d’un client
  • Personnaliser des thèmes et des plugins WordPress afin de développer des sites aux fonctionnalités avancées et à l’interface sur-mesure.
  • Maîtriser les technologies et les langages techniques les plus demandés : WordPress, PHP, HTML, CSS, Git & Github, JavaScript, Elementor, Gutenberg, ainsi que des notions de jQuery et de Responsive design.

Intégrateur web :

  • Créer une application web complète et responsive pour permettre à l’entreprise ou au client de vendre ses produits et services en ligne, sur tous types d’appareils.
  • Dynamiser des pages web pour mieux mettre en valeur les produits / services d’une entreprise. 
  • Créer des interfaces communiquant avec le back-end du site pour créer des applications dynamiques et permettre aux clients de s’identifier sur le site.
  • Maîtriser les technologies et les langages techniques les plus demandés : HTML, CSS, SASS, JavaScript, React & Redux, les appels API, et quelques notions de Visual Studio Code, le responsive design, Figma, Git & GitHub.

Chacun de ces deux parcours permet également de maîtriser la gestion de projet web, les outils de veille technologique, et les bases du SEO.

Mais rentrons dans le vif du sujet : comment notre école va-t-elle vous former, vous, à votre futur métier ?

4. Apprendre son futur métier de manière (vraiment) efficace 

Se former demande un véritable engagement. Pourtant, même si l’envie de faire évoluer sa carrière est là, la motivation peut manquer pour mener à bien ce projet de vie. Chez OpenClassrooms, nous avons étudié tous les mécanismes de l’apprentissage et élaboré une pédagogie innovante avec un seul objectif : faciliter et optimiser la formation, pour tous. Tout a été pensé pour que vous alliez au bout de nos parcours, et viviez une belle expérience personnelle et professionnelle. Se former ne ressemble alors en rien à ce que vous avez expérimenté à l’école auparavant. Les spécificités de nos formations sont :

  • Praticité. Tous les cours se déroulent en ligne pour garantir un maximum de flexibilité physique et temporelle. Vous apprenez à tout moment, de n’importe où, et adaptez donc votre formation à votre emploi du temps.
  • Alternance. Tous les parcours peuvent être effectués en alternance avec un format hybride (en ligne / en présentiel), et l’aide d’OpenClassrooms et de son réseau pour trouver son entreprise (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage).
  • Mode projets : Savoir c’est bien, savoir-faire c’est mieux ! Comme l’explique Nicolas Patschkowski, Learning designer : « Tout ce qui est enseigné aux étudiants est fait dans le but d’acquérir les compétences-clés du métier : pas de théorie superflue, ni d’initiation. Notre pédagogie est active et repose sur la réalisation de projets issus de scénarios professionnels. Chaque apprenant vit une expérience immersive dans son futur métier ! ». Apprendre par la pratique renforce la vitesse de mémorisation et les capacités professionnelles.`« Tout ce qui est enseigné aux étudiants est fait dans le but d’acquérir les compétences-clés du métier : pas de théorie superflue, ni d’initiation. Notre pédagogie est active et repose sur la réalisation de projets issus de scénarios professionnels. Chaque apprenant vit une expérience immersive dans son futur métier ! » Nicolas Patschkowski, Learning designer. 
  • Soft skills. Interactions professionnelles, présentation synthétique d’une solution à un client : ces compétences sont indispensables pour être un bon développeur. Plusieurs jeux de rôle sont organisés au fil du parcours, pour vous permettre d’incarner au mieux votre future posture de développeur. 
  • Suivi individuel. Tous les étudiants sont accompagnés par un mentor, expert du métier choisi, tout au long de leur formation. Des sessions individuelles d’échanges sont organisées chaque semaine en parallèle des cours en ligne : de quoi rester motivé,, dépasser les blocages, ancrer les nouvelles connaissances et permettre une véritable passation d’expérience.
  • Soutien. Les professeurs et conseillers pédagogiques OpenClassrooms sont dédiés à votre réussite et disponibles si besoin, tout comme la communauté d’étudiants sur Facebook Workplace.
  • Ressources. Des cours optionnels vous sont accessibles pour aller plus loin.

Alors, oui, certains diront que se former en ligne demande beaucoup d’autonomie. Mais Nicolas Patschkowski, Learning designer, précise : « C’est un challenge utile pour tous les futurs développeurs, car ce métier nécessite d’être autonome avec les outils digitaux, d’être capable de se former sur internet, trouver ses réponses par soi-même, demander à d’autres professionnels. »

5. Être épanoui dans le développement informatique

S’il y a bien un  métier qui ne connaît pas la crise : c’est celui de développeur ! Mais quel environnement de travail vous attire le plus ? Les développeurs WordPress sont très recherchés en agences web et sont nombreux aussi à se lancer en freelance. Les intégrateurs web se retrouvent beaucoup dans les start-ups et entreprises Tech, mais aussi en ESN.

De débutant à développeur, il n’y a qu’un pas. Alors, une fois votre formation diplômante dans le développement web terminée : que se passe-t-il ? OpenClassrooms met tout en œuvre pour favoriser votre employabilité. « Nos formations sont professionnalisantes. Elles ont pour but de rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior ! », explique Nicolas Patschkowski.

« Nos formations sont professionnalisantes. Elles ont pour but de rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior ! »
Nicolas Patschkowski, Learning designer.

Tout au long du parcours, vous avez réalisé une succession de projets concrets, avec l’aide de votre mentor, et les avez présentés à des experts métiers dans le cadre de sessions d’évaluation. Ces projets sont désormais rassemblés au sein d’un portfolio : véritable vitrine de vos capacités techniques ! Après avoir validé toutes les étapes requises, vous obtenez votre diplôme : une certification RNCP de niveau 5 (équivalent bac +2) reconnue par l’État. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour commencer votre nouvelle vie professionnelle et être épanoui dans un travail qui vous plaît.

OpenClassrooms propose, à la fin de la formation, un parcours de coaching à l’emploi pour tous les étudiants qui le désirent. Des coachs spécialisés en insertion professionnelle peuvent alors les aider à préparer leurs CV, leurs lettres de motivation et leurs entretiens, en vue d’optimiser leur recherche d’emploi. De quoi mettre toutes les chances de votre côté !

Alors, pourquoi pas vous ?

Faites un bond dans votre carrière grâce au développement informatique et avec OpenClassrooms !

Postulez pour vous former à votre futur métier :

Découvrez également ici tous nos parcours de formations diplômants dans le développement informatique.

 

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Développement web : se former dès maintenant à un métier d’avenir

 

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« Une de mes étudiantes a créé son agence de comm », Julien, mentor

Par : Nora Leon

Consultant senior et expert en stratégie de communication, Julien Hervy accompagne également les étudiants des parcours OpenClassrooms en marketing et communication et community management en tant que mentor. Portait.

Comment et pourquoi êtes-vous devenu mentor ? 

Ma spécialité, c’est l’expérience client. J’ai été diplômé en 2014, puis j’ai travaillé dans une grande entreprise. Ensuite, j’ai été dans une start-up spécialisée dans les avis clients où je suis devenu directeur marketing.

J’ai aussi contribué à pas mal de médias, et un jour j’ai voulu devenir indépendant. 

Je suis devenu mentor chez OpenClassrooms après avoir écouté le podcast Nouvelle école avec Mathieu Nebra. J’ai toujours aspiré à enseigner et ce rôle m’a permis de le faire, d’une certaine façon.

OpenClassrooms m’a également apporté un revenu stable dans le cadre du lancement de mon activité de freelance, ce qui a été très précieux. Les équipes m’ont fait confiance au fur et à mesure en me donnant progressivement de plus en plus d’étudiants. Je suis parti à Vancouver, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Allemagne et j’ai mentoré depuis l’étranger.  

Que vous a apporté le mentorat ?

Le mentorat, cela renforce le leadership ! Et c’est très gratifiant de voir tes étudiants évoluer.

L’accompagnement est complexe, nous tissons des liens parfois assez forts avec les étudiants mais il faut garder la posture de mentor. Une forme de leadership dont ils peuvent s’inspirer pour leur future activité. C’est sensible car il faut à la fois être un atout pour l’étudiant mais ne pas passer la ligne. Il y a une partie soft skills qui est ultra importante.

Je ne suis pas là pour faire le projet à leur place mais pour leur apporter de bons conseils, c’est passionnant de m’entraîner à leur expliquer tout cela.

Quelle relation avez-vous avec vos étudiants, justement ?

J’aime beaucoup la session de découverte, où on apprend à faire connaissance. Je leur demande s’ils aiment lire et écrire : c’est très important dans la communication d’aujourd’hui. C’est un peu la revanche des littéraires (rires !). D’ailleurs, j’ai même participé à un concours de nouvelles avec une étudiante !

Honnêtement, mes étudiants sont très impressionnants. Je mentore sur les parcours Expert en stratégies marketing et communication et Responsable Marketing Opérationnel et Marketing. Les profils sont assez experts, justement. 

Je retrouve le fait de faire des retours constructifs, qui me plaît particulièrement, dans mon expérience en tant que mentor.  Tout au long de la relation, il faut aussi lutter contre le syndrome de l’imposteur des étudiants, insuffler la motivation et l’envie de terminer le parcours. Une fois qu’ils ont réussi, c’est également formidable de rencontrer les étudiants en vrai.

Enfin, les relations vont au-delà des échanges de bonnes pratiques sur le métier et les soft-kills. On s’échange aussi des conseils de lecture : c’est très riche. C’est l’occasion de faire ressortir ce que l’étudiant a de particulier, et comment on peut l’utiliser pour sa carrière.

L’aboutissement de la formation et de notre accompagnement, c’est qu’ils trouvent un métier qui leur plaise. 

Outre les compétences techniques, que transmettez-vous aux étudiants ?

Je cherche à les rassurer, à leur montrer qu’ils comprennent le sujet. Je les aide à monter en compétences, à trouver les bonnes informations. Il faut aussi les rassurer sur leur choix de formation : le métier est passionnant !

J’aime aussi les amener à mettre en avant leur plus-value, quelle qu’elle soit : visuelle, éditoriale ou même, de réflexion sur la société. Cette dernière est très différente d’un étudiant à un autre, sur un même parcours.   

Qu’est-ce que vous trouvez particulièrement grisant dans ce rôle ?

Il y a un côté inspirant dans le fait d’être mentor. Suite à la formation, on est appelé pour recueillir quelques conseils. C’est une relation toute particulière, qui nourrit aussi mon activité de consultant en stratégie.

Mes étudiants ne sont ni des collègues, ni des amis. Je leur mets la pression, je suis très exigeant, peut-être un peu dur, mais aussi bienveillant. Je fais aussi un peu de maïeutique : je leur dis « tu peux avoir confiance en toi ». Le plus grisant, au final, c’est lorsque mes étudiants trouvent des débouchés qui correspondent à leurs projets, valeurs et personnalités. Cela rend immensément fier !

Racontez-nous une histoire d’étudiant dont vous êtes fier, justement.

J’ai tellement de belles histoires en tête… Une de mes étudiantes a lancé sa propre agence de communication juste après son parcours, qui a d’ailleurs créé la charte graphique (cf. logo, etc.) de sa ville. Une autre étudiante est passée CXO chez la Redoute pendant sa formation. 

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Si vous rejoignez l’une des formations en ligne en marketing, vous pourrez être accompagné par Julien.

Comme lui, vous aimeriez devenir mentor OpenClassrooms dans votre expertise métier ? Rejoignez cette aventure humaine pour compléter vos revenus en nous soumettant votre CV.

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« En alternance, je suis responsabilisée », Victoire, communicante

Par : Nora Leon

Victoire se forme en alternance sur le parcours expert en stratégies marketing chez OpenClassrooms. Portrait.

Que faisais-tu avant OpenClassrooms ?

Après le Bac, j’ai fait une licence en sciences du langage & sciences sociales. C’était à Descartes mais cela ne me convenait pas vraiment,  j’étais entourée dans la promo par des gens qui voulaient devenir professeurs, pas forcément ma vocation même si c’est un beau métier.

J’ai eu ma licence, et je suis rentrée en école de communication.
Dans ma classe, plein de gens n’ont pas trouvé d’alternance et ont dû enchaîner deux stages. On ne te prend pas forcément, car même pour être alternant ou stagiaire on te demande de l’expérience. 

Comment as-tu choisi OpenClassrooms ?

J’en avais déjà pas mal entendu parler. En pleine période Covid, j’ai fait l’entretien chez OpenClassrooms, j’ai trouvé que le poste de cheffe de projet digital était intéressant, j’aime bien faire ça. J’ai été prise et ça s’est enchaîné.

Le descriptif du poste me plaisait, il y avait des missions que je ne connaissais pas encore, et des missions d’engagement d’étudiants. Je suis curieuse, j’aime bien découvrir des nouveaux milieux pour voir ce que j’aime ou pas. Venant du luxe, l’éducation, c’était le grand écart.

Ce que je retrouve entre OpenClassrooms et mon ancienne expérience, c’est le côté porté par leur histoire, et ça m’a séduite dès les entretiens, le fait qu’on ait une histoire à raconter. C’est cool de se dire que le Site du Zéro a fait ce chemin en  20 ans, ou qu’une petite petite dame a un jour ouvert une petite boutique qui a laissé place à une marque emblématique française une centaine d’année plus tard.  il y a plus de 100 ans. J’adore ce côté historique, il donne envie de parler de son travail !

Chez OpenClassrooms, je suis encore plus indépendante que dans mes précédentes expériences. J’avais déjà pas mal de responsabilités, mais là, je me sens plus en « CDI ». Je ne sais pas si c’est le fait que je sois en 2ème année de master, ou si j’ai accumulé assez de compétences, mais je suis garante de A à Z d’un projet. On m’a fait complètement confiance dès le départ, j’ai trouvé cela gratifiant. 

Qu’est-ce que tu aimes dans ta formation ?

Je suis en formation experte marketing. On a beaucoup de créa au final, en parallèle de la stratégie. En agence, il y a des personnes pour gérer cela. Mais là on doit penser au projet de manière 360°. Cela me met vraiment dans la peau de plusieurs personnes d’un projet de communication, et c’est très professionnalisant.

Et le mentorat ?


Ça se passe super bien avec mon mentor. Il est très sympa. Il a une expérience de fou. Il a réponse à toutes mes questions, il sait me rassurer. Il me met la pression comme il faut, sans que je me sente mal, sans m’engueuler. Il est compréhensif et il m’encourage. C’est vraiment un soutien. Après ma formation, il gardera cette place de mentor. Il m’accompagne dans la fin de mes études. 

Que préfères-tu chez OpenClassrooms ?

La force des formations OpenClassrooms, c’est l’autonomie. Cela pourrait aussi être un défaut pour certaines personnes qui aiment être plus accompagnées. Mais moi à qui ce format convient très bien, je vois cela comme quelque chose qui te prépare vraiment au monde du travail ! Tu es seule devant ton projet, OK, tu as ton mentor pour t’aider, mais tu le fais quand même toi. Il faut savoir se documenter, aussi bien en interne qu’en externe dans la vie professionnelle, et les parcours préparent énormément à cela ! 

Et dans le marketing et la communication ?

Ce qui m’intéresse dans le marketing et la comm, c’est qu’on doit convaincre. Pour le faire, il faut se mettre à leur place. On a des étapes d’introspection, il faut être empathique… Et dans la gestion de projet, c’est la polyvalence. Tu te retrouves à faire une tâche digitale, puis un message de comm, envoyer une campagne mailing, animer des réseaux sociaux. C’est d’avoir tellement de tâches différentes dans un même métier que je trouve intéressant.

Comment organises-tu ton rythme en alternance ?

Pour l’alternance, j’essaie de bosser régulièrement, un peu tous les jours mais je ne peux pas forcément le faire. Je consacre en tout cas toutes mes journées de formation au parcours OpenClassrooms, et quand j’ai du temps libre je ne l’utilise pas que pour voir mes copines. Je prépare bien ma session de mentorat, car je n’ai pas envie que mon mentor perdre son temps.

Le conseil pour ceux qui galèrent à trouver son alternance ?

Pour trouver son alternance, il ne faut pas se décourager. C’est un peu bête, mais si on ne te prend pas, ce n’est pas forcément de ta faute. Il y a tellement de personnes, de profils sur le marché du travail… Parfois, j’arrivais au dernier stade du recrutement, et ça se jouait à rien du tout. J’ai fait  tellement d’entretiens , et tel produit ou parce que je ne connaissais pas tel logiciel. Cela veut pas dire que je n’étais pas le bon profil, que je n’avais pas les compétences…  Je pense qu’à ce stade, plein de gens se démotivent. Mais il faut tenir le coup et garder espoir !

Quelle est la suite pour toi ? 

À court terme, j’aimerais terminer ma formation, et continuer chez OpenClassrooms. Cette boîte m’apporte énormément et pourrait m’apporter encore plus. à moyen terme, j’aimerais me lancer dans l’événementiel, des événements à thèmes, avec des artistes. J’aimerais le faire en Afrique de l’ouest, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Cameroun… Je pense qu’il y a une grosse communauté d’artistes qui vaut le coup. Et quelque chose à jouer dans tout ce qui est diaspora… Moi en tant qu’Ivoirienne en France, je connais peu la Côte d’Ivoire. Ce serait beau de créer des événements récurrents pour découvrir les différents pays. En France, cela pourrait être une réunion de plein d’artistes qui viennent… Un festival culturel ou quelque chose comme ça !

 

Podcast Joboscope épisode #16 : Expert en stratégie marketing

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« Le métier de CM, une superbe découverte », Raphaëlle, diplômée

Par : Nora Leon

Raphaëlle Fasquelle, passionnée d’art, s’est cherchée après une licence de généalogie. Suite à un bilan de compétences, elle a trouvé sa voie, CM. Et qui sait, peut-être deviendra-t-elle Community Manager d’un musée ou d’une fondation artistique ? Portrait.

Que faisais-tu avant OpenClassrooms ? Tu as un diplôme de généalogie, n’est-ce pas ?

Après mon Bac (en 2010) j’ai eu une licence en Histoire de l’art et un BTS notariat avec le CNED. Puis j’ai fait une formation de généalogie à distance. 

Donc je suis une habituée des formations à distance. M’inscrire à OpenClassrooms était dans la continuité, car je sais travailler seule. Je suis passionnée d’histoire. J’avais choisi un métier dont on entend pas parler, généalogiste. Cela n’a pas fonctionné, mais tant mieux pour moi car aujourd’hui j’exerce un métier qui est plus ouvert et qui recrute plus. 

Généalogiste, on en entend beaucoup parler à la télé, on appelle ça des ‘chasseurs d’héritiers’. Tu peux soit rechercher les ancêtres d’une personne ou chercher les héritiers dans le monde entier, et tu peux apporter une nouvelle très bonne à quelqu’un qui n’avait pas connaissance d’une famille.

Mais c’est rare que les personnes aient une vocation, cherchent activement à devenir généalogistes. Cela va être d’anciens juristes, notaires, historiens. Il n’y a aucun diplôme d’État pour cela. C’est un métier de personnes qui ont déjà pas mal d’années d’expérience : on m’a reproché d’être trop jeune.

Personne ne comprenait ma passion pour les archives… Fouiller dans les vieux documents n’intéresse pas tout le monde. 

Bref, je n’ai pas trouvé d’emploi. À partir du moment où je me suis dit que je n’allais pas réussir, ça a été assez dur d’être face à un mur. Je me suis laissée le temps de réfléchir, de trouver ce qui pouvait correspondre à ma personnalité. Ma vie ne peut pas s’arrêter à mon travail ! Je fais du piano, beaucoup de sport. Je voulais avoir le temps nécessaire pour consacrer du temps à ça.

J’ai une personnalité plutôt créative, avenante, et je voulais un métier qui me permettait de temps en temps d’avoir accès à un milieu sportif, artistique. Je ne savais pas trop où me diriger.

Comment as-tu fait pour trouver ta voie ?

Le temps de trouver, j’ai travaillé dan une galerie d’art, dans l’habillement pour bébé, j’ai été auto-entrepreneure en immobilier… Au bout d’un moment, j’étais perdue. J’ai rencontré une coach en développement personnel. À ses côtés, j’ai compris ce dont j’avais besoin et que le métier de CM était tout à fait moi.

On a conclu que ça me correspondait bien car une facette de ma personnalité c’est que je suis assez dynamique. Je n’aime pas trop faire traîner les choses. Il y a pas mal de choses dans mon comportement, ma personnalité, comme le fait que je sois autonome, indépendante, j’adore rencontrer des gens, j’aime pas rester sur un seul projet, qui collait.

Ma coach m’a fait rencontrer le CM avec lequel elle travaillait. Finalement, ça allait de soi.

C’était une évidence car je me suis dit : « si je trouve une marque qui me correspond, je saurai véhiculer les bonnes valeurs, faire ressortir le cœur de l’entreprise ».

C’était aussi, parce que vivant à Nantes, les postes y en a beaucoup. Pas comme généalogiste. 

Comment as-tu connu OpenClassrooms ?

 

J’ai choisi OpenClassrooms parce que mon conjoint a suivi la formation « développeur Web » et a trouvé du travail avant d’avoir fini sa formation. Je le voyais avec son mentor, à fond dans ses projets. Il m’a dit « rappelle-toi, j’ai fait cette formation », regarde pour toi. J’ai jeté un coup d’œil et la formation CM convenait.

L’avantage, c’est qu’on peut s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Je me suis inscrite en avril 2020, à savoir que j’ai mis 2 mois à décider quelle école prendre, ce qui est très court.

En plus, c’était en plein confinement. Je voyais plein de personnes qui étaient perdues, et je ne voulais pas attendre que les choses arrivent, je voulais être actrice de mon orientation et aller de l’avant.

Je n’avais pas le niveau pour la formation CM, j’ai dû faire une vidéo de motivation, j’ai dû demander des lettres de référence. 

Comment s’est passée la formation ? Le mentor ? Les soutenances ? Comment jonglais-tu ?

J’ai l’une de mes dernières soutenances vendredi. 

J’arrive à la fin, je pense que d’ici un mois et demi, c’est fini !

La semaine dernière, je disais à mon mentor que j’étais triste… C’est le problème des gens qui aiment apprendre. C’est la fin, tu as hâte, mais dans cet environnement, tu apprends, tu évolues…

Se voir évoluer, grandir, c’est super ! 

Le fait de savoir qu’après je vais être sur le marché du travail, ça fait un peu peur. Mais c’est l’avantage, car le côté théorique est là, mais ce n’est pas le plus important. Être au cœur du boulot de ton futur métier t’oblige à te dépasser. 

Malgré toutes les formations que j’avais faites, j’ai moins peu moins peur grâce à celle-ci d’aller sur le marché du travail. Après un BTS ou une licence, t’as un stage de deux mois si t’as de la chance… Là j’ai déjà pratiqué, je sais ce qu’on attend de moi, ce qu’on va me demander, et même si c’est pas évident de s’imaginer devant un vrai patron, j’ai quand même moins peur.

Et le coaching, c’est nickel. J’ai trop hâte ! C’est le truc qui me manque parce que ce n’est pas évident de passer des entretiens.

Avec mon mentor, ça s’est super bien passé. J’ai fait une pause dans la formation pour travailler l’été, et le mentor est top. Ce n’est pas une relation de mentor à élève, c’est plutôt de collègue à collègue. Plus expérimenté, qui apporte des réponses à un collègue moins expérimenté.

C‘est une relation très solide, qui ne met pas trop la pression. Il est détente, il y a aussi ce côté motivant, on a envie de faire plaisir à son mentor, on a envie de travailler. Et d’avoir son expérience, c’est énorme ! Car avoir son expérience de spécialiste, c’est incroyable car il me fait comprendre, il me dit que j’ai ma place dans ce milieu. Il me fait des retours constructifs, quand je fais quelque chose de bien, de mal et il n’y a pas de faux semblants. Ce n’est pas formel, on parle pas que boulot ! 

Que t’apporte le mentorat ? 

J’ai beaucoup plus confiance en moi, en mes capacités à apprendre et à apprendre vite.

Ça m’a aussi appris à être autonome. 

Et j’ai aussi appris à mieux m’exprimer à l’oral car on fait quand même pas mal de soutenances avec des mentors évaluateurs. Le fait de jouer ce rôle de CM, cette mise en situation, ça m’a permis d’apprendre à communiquer de manière plus professionnelle. Et aussi à être beaucoup moins stressée parce que c’est pas la même chose d’être derrière un écran, rencontrer une personne différente. Ça m’a permis de dédramatiser les présentations professionnelles.

Mon mentor me dit souvent qu’il faut apprendre à être convaincante. CM, on entend souvent que c’est juste « publier sur les réseaux sociaux ». En fait, il faut convaincre quand on présente ton projet. Et rebondir sur des questions déstabilisantes des personnes qui  ne pensent pas que c’est un enjeu important. 

Ce que tu préfères chez OpenClassrooms ? 

L’autonomie. La possibilité de travailler à mon rythme. C’est indispensable à ma façon de vivre. Et la deuxième chose, le mentorat.

Et la suite ?

Je suis déjà en recherche d’emploi ! Normalement, fin août-début septembre j’espère avoir du travail dans l’ouest de la France. Je préférerais travailler en agence, mais si une petite entreprise me plaît, je n’hésiterai pas à postuler, un petit CDI ce serait pas mal ! Tout ce qui est musées, j’aimerais beaucoup. Mais j’aimerais m’exercer en agence pour bien me faire la main, quitte à attendre un peu pour aller dans le milieu de l’art. 

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Adrian, diplômé Career coach sur OpenClassrooms

Par : Nora Leon

Adrian Di Prospero s’est reconverti en tant que career coach sur OpenClassrooms. Il raconte.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Adrian Di Prospero, je suis italo-argentin et j’habite à Nîmes. 

Vous avez suivi le parcours Career Coach, c’est exact ? 

Effectivement, je viens de finir mon parcours de Career coach.

Qu’est-ce que vous faisiez avant ?

J’étais directeur commercial au sein d’une multinationale hollandaise. Dès mon jeune âge, j’ai toujours été attirée par le monde et la découverte de nouvelles cultures. J’ai vécu pendant un certain temps à Londres pour améliorer mon anglais et en 2002, j’ai décidé de quitter mon emploi à HSBC Bank Argentina, après 7 ans de carrière, pour me lancer dans l’international. J’ai fait un MBA en commerce international en Italie qui m’a ouvert la porte pour travailler en Chine pour une entreprise italienne de café. Depuis ce jour, j’ai travaillé dans différents pays et secteurs et j’ai toujours été passionnée par le fait de découvrir de nouvelles cultures qui me permettent d’élargir mes horizons, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. Nous vivons dans un monde si grand, mais en même temps si petit. 

Que vous apporte votre expérience professionnelle dans votre reconversion ? 

C’est une bonne question. 

Je vais te répondre très sincèrement. Quand je suis arrivé en France en 2017, j’avais cette envie de changer de métier et le domaine du vin m’attirait énormément. Comme je suis né à Buenos Aires, en Argentine, pays très connu pour son vin, je me suis dit que j’allais essayer cette reconversion professionnelle. 

J’habite à Nîmes, c’est une région viticole, donc j’ai voulu tenter ma chance. 

Je suis retourné faire des études, j’ai fait un Master en “Wine International Business” à Montpellier et c’est là que je me suis trouvé aux côtés d’étudiants qui avaient la moitié de mon âge. J’ai compris que je pouvais aider les étudiants grâce à mon expérience et mes connaissances professionnelles. 

Quand la crise sanitaire est arrivée, je me suis dit que j’allais en profiter pour partager cela et aider les étudiants ou les professionnels à construire leur carrière. 

Aujourd’hui, la différence, c’est que j’ai 47 ans, 48 pardon. Au-delà de l’âge, je suis arrivé à un tournant de ma vie professionnelle où j’ai eu envie de transmettre à mon tour, aussi bien mes connaissances que mon expérience. Je peux partager beaucoup de choses, qu’on ne sait pas encore quand on est plus jeune.  

Pourquoi et comment avez-vous choisi ce métier ? 

L’humain a été la première raison. Aider les professionnels à se sentir mieux dans leur travail, à gagner en productivité et surtout à trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

Quand je me suis décidé à devenir coach, j’ai commencé à chercher des formations. Celle d’OpenClassrooms a retenu mon attention, notamment parce qu’elle est 100 % en ligne, à distance. C’était parfait pour débuter rapidement. 

J’aimais bien l’idée d’être suivi par un mentor aussi, et donc que je puisse bénéficier de son partage d’expérience. C’est plus concret pour moi. 

Et aujourd’hui, qu’est-ce que cela vous apporte d’être coach certifié ? 

Le fait d’être certifié m’apporte justement ce côté professionnel et donne un cadre à ce métier. 

Il me fallait connaître et maîtriser tous les outils pour bien développer mon activité en tant que coach. OpenClassrooms m’a précisément donné ces méthodes et cette légitimité pour exercer ce métier.

Pensez-vous que vous avez pu, avec OpenClassrooms, faire le tour de ce que vous vouliez ? 

J’ai déjà vu beaucoup de choses à travers les 10 projets réalisés en effet : créer des webinaires, apprendre à coacher, comprendre comment aider à résoudre les conflits dans le milieu professionnel, constituer une base de données, nouer des partenariats. Je pense sincèrement qu’on a couvert les sujets les plus importants pour mon métier. 

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le fait d’accompagner des individus ? 

C’est de faire en sorte que l’autre atteigne son ou ses objectif(s). C’est vraiment gratifiant de voir que je peux mettre en place, moi-même, des choses pour aider la personne à réaliser ses projets dans les meilleures conditions.

Vous accompagnez des personnes dans le cadre de votre formation, d’ailleurs ? 

Oui, deux pour l’instant. Ce sont des professionnels que j’épaule bénévolement.

Cela prend combien de temps ? 

J’organise des coachings vidéo une fois par semaine avec chacun, puis cela dépend ensuite des personnalités. Dans tous les cas, j’ échange beaucoup avec eux.

Par exemple, en ce moment, j’aide un client dans sa recherche d’emploi. Je partage avec lui des techniques de préparation aux entretiens et je peux aussi le conseiller quand il doit rédiger une lettre de motivation. On échange parfois quotidiennement. C’est très gratifiant cet échange humain. Ça me nourrit beaucoup !

Quelle est pour vous la finalité du métier de coach ? 

Cela dépend un peu de chaque cas, qu’il s’agisse d’une recherche d’emploi, d’une envie de reconversion ou d’une reprise d’études. Quoi qu’il en soit, ma mission est de les guider vers la réussite et de leur montrer que c’est possible à travers mon parcours.

Cela passe par quoi ? Des exercices, du conseil ? 

Je fais passer un premier entretien au cours duquel on commence à tracer ensemble le chemin à parcourir, selon les objectifs définis. À partir de là, je propose des plans d’action, j’établis des calendriers de missions et je peux même aller jusqu’à recommander quelques lectures. 

Dans tous les cas, tout commence par un plan d’action.

Selon vous, quelle serait la bourde à éviter ? L’erreur à ne pas faire quand on accompagne un bénéficiaire ?

Je pense que l’erreur à ne pas commettre est d’outrepasser la confiance que les personnes s’accordent, même si des fois, on crée des liens forts. Il faut conserver et respecter une certaine distance professionnelle. 

Oui, c’est logique. En fait, d’abord vous vous entretenez avec le bénéficiaire et ensuite, vous définissez les actions. Si vous deviez donner conseil à une personne pour trouver une alternance, que lui diriez-vous ? 

Qu’il faut rester optimiste, ne pas lâcher, pour finalement y arriver. 

Quelque chose à ajouter ?

Pas forcément si ce n’est que j’aime beaucoup ce que je fais désormais. Le coaching m’apporte énormément. Chaque personne est unique, chaque problème est différent, et même si des fois je me retrouve face à des problématiques similaires, chaque personne réagit à sa manière, donc c’est très enrichissant. Moi, ça me plaît énormément. 

C’est vrai qu’on n’arrête jamais, parce qu’on est en constante évolution. Chaque étape de notre vie est un défi ou un changement : des fois, nous y sommes préparés, et parfois, ce n’est pas le cas.

Avoir eu un coach lorsque j’étais étudiant m’a aidé. Cela offre une autre vision, une nouvelle façon de voir les choses.

Envie de suivre le même parcours que Adrian ?
Career coach existe en anglais, ou conseiller en évolution professionnelle en français.

Christelle, de Conseillère Beauté à Conseillère en Évolution Professionnelle : il n’y a qu’un pas 

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« Mon but ? Faire matcher étudiants & entreprises », Timandra, coach

Par : Nora Leon

Après quinze ans en agences de communication et design, Timandra Bréot décide de devenir coach certifiée en insertion professionnelle. Ni une ni deux, elle commence une activité de coaching à l’emploi avec OpenClassrooms et d’autres institutions ; et elle devient également équicoach, c’est-à-dire coach qui accompagne autour de travail à pied avec les chevaux. Portrait.

Timandra, voulez-vous brièvement vous présenter ?

Oui, bien sûr. Je m’appelle Timandra. J’ai passé près d’une dizaine d’années dans la communication. Ce que j’aimais dans ce domaine, c’étaient principalement les rapports humains, les échanges. 

En 2019, j’ai voulu aller encore plus loin, c’est-à-dire exercer à plein-temps une activité centrée sur l’humain. Le coaching est devenu une évidence. J’ai passé une certification pour l’exercer de manière professionnelle, et j’ai aussi exploré l’équicoaching, étant une amoureuse des chevaux.

Justement, qu’est-ce que c’est, l’équi-coaching ?

C’est un coaching basé sur du travail à pied autour du cheval. Vous avez peut-être entendu parler des neurones miroirs, ces neurones qui font qu’on va s’adapter au comportement de la personne en face. Les chevaux sont des animaux sensibles et perceptifs, qui entrent en osmose avec leurs cavaliers. 

Ce que nous faisons à pied, c’est vraiment voir dans les réactions du cheval quel comportement, quelle attitude, quelle énergie nous renvoyons. Cela permet de travailler sur de nombreuses problématiques en coaching — professionnelles comme personnelles.

Si un étudiant OpenClassrooms est curieux de voir à quoi ressemble une séance, il est le bienvenu.

Comment se structure une séance de coaching avec un étudiant ?

Ça dépend de l’étape de la recherche d’emploi du candidat. Précisons déjà que tout se passe en ligne : on se retrouve en visioconférence. 

Au début de la recherche, on travaille sur le projet, sur la définition des entreprises à contacter et surtout les outils : CV, lettre de motivation, page LinkedIn…

Ensuite, on attaque la constitution du réseau (contacter des personnes via LinkedIn notamment) et l’envoi des candidatures, évidemment personnalisées à l’entreprise et au poste à chaque fois.

La troisième étape, c’est vraiment des entretiens blancs et des retours sur les entretiens. Comment se positionner, que répondre à certaines questions, faire des retours à la personne si un entretien s’est mal passé, et ce pour qu’elle trouve un emploi ou une alternance le plus rapidement possible.

Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans le rôle de coach ?

L’accompagnement bien sûr, car j’adore aider les personnes à trouver un emploi qui leur correspond. Mais j’essaie aussi et surtout de faire matcher un candidat et une entreprise autour de valeurs communes ; ainsi la collaboration a le plus de chances d’être fructeuse. 

Un conseil à transmettre aux personnes en recherche ?

Restez authentique. En entreprise, soit les masques tombent vite, soit vous êtes malheureux de devoir jouer un rôle. Les recruteurs ne cherchent pas des clones, au contraire. Ils veulent certes des professionnels compétents, mais surtout et aussi des personnes singulières, qui vont apporter leur personnalité à l’équipe.

Je répète toujours aux étudiants que j’accompagne l’adage d’Oscar Wilde : ‘soyez vous-même, les autres sont déjà pris‘. Car par expérience, c’est souvent par l’originalité d’une candidature et les reliefs d’une personnalité que le coup de cœur mutuel entre une entreprise et un candidat surviennent. 

Envie de bénéficier du coaching pour trouver un emploi ?

Direction le programme Alternance ou nos parcours diplômants.

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« La recherche d’emploi est un job à plein-temps », Pascal, coach

Par : Nora Leon

Chez OpenClassrooms, chaque étudiant qui recherche une alternance ou un emploi peut bénéficier des conseils personnalisés d’un coach en insertion professionnelle. Rencontre de Pascal, coach spécialisé dans la recherche d’alternance et PDG d’une entreprise. 

Pascal, voulez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Pascal Goursaud, j’ai  30 ans d’expérience dans les Télécoms. Depuis 2010, je suis Directeur général de Bacarau, une entité de conseil spécialisée dans le support aux PME / ETI pour le développement au travers de collaborations B to B. 

Puisque j’ai une expérience considérable dans les Télécoms, j’ai voulu aider des jeunes et des professionnels en cours de reconversion professionnelle. Cela fait 3 ans que je suis coach en insertion professionnelle chez OpenClassrooms et que j’accompagne donc de nombreux talents OpenClassrooms dans leur recherche d’alternance.

Que faites-vous avec ces personnes ? 

Je les accompagne en tant que coach sur plusieurs séances individuelles, par visioconférence.

Je commence par être très sévère ; en leur faisant bien comprendre que la recherche d’alternance ou d’emploi n’aboutit qu’au prix d’efforts répétés, 5 jours sur 7 et 35 heures par semaine. 

Il y a un vrai travail à effectuer sur les outils de la recherche, c’est-à-dire le CV, la page LinkedIn, la lettre de motivation… Qui doivent être irréprochables et personnalisés pour faire mouche. Mais aussi un travail de fond sur le projet professionnel, l’argumentaire déployé en entretien, la posture du candidat… Nous travaillons tout cela pendant nos séances, pour décupler les chances de décrocher le sésame tant attendu, un contrat qui convienne au candidat. 

Un conseil pour les personnes en recherche actuellement ?

Deux, même ! 

Le premier porte sur l’organisation : il faut impérativement que le ou la candidat(e) tienne un tableau de bord scrupuleusement. Si la personne ne sait pas où elle a postulé, quand et quelle réponse elle a eue, elle a peu de chances de décrocher un emploi.

Le second est lié au premier : pas de relance, pas d’alternance. Sur ce tableau de bord, vous devez mettre au clair à quelle date à laquelle vous effectuerez la première, deuxième, troisième relance… Tant qu’on n’a pas de « non » définitif, elle peut continuer à relancer, par mail ou téléphone. Tout comme un commercial signe rarement un contrat à la première occurrence de son démarchage, un candidat a rarement une réponse au premier contact. La recherche d’emploi est une démarche commerciale, et l’attitude adoptée doit donc l’être aussi.

Entrer en contact sinon physiquement, au moins vocalement avec un recruteur est très efficace pour prouver sa motivation et qu’un interlocuteur se souvienne de vous. 

Vous insistez avec vos étudiants sur la démarche commerciale de l’alternance, justement… Pouvez-vous préciser ce point ?

Effectivement : cette posture de commercial avec un produit à vendre (son CV, ses compétences) avec en face non pas un recruteur mais un client potentiel (un prospect dans le langage des commerciaux) est centrale dans la recherche d’emploi ou d’alternance. Le candidat doit vanter les atouts de son produit (même s’il débute !) et la valeur ajoutée qu’il va apporter à l’entreprise.

Un recruteur n’a que faire d’un discours où le candidat lui explique ce qu’il cherche. Il n’est pas philanthrope, il a un poste à combler. Une entreprise ne recrute pas un candidat pour lui faire plaisir mais uniquement parce qu’il aura compris ses besoins et démontré être capable de participer à la résolution d’au moins une partie de ces problèmes. Pour conclure : on ne demande pas un emploi ou une alternance, on propose ses services. 

C’est avec cette nuance de taille bien en tête que les candidats motivés et rigoureux décrochent leur poste.

Voulez-vous nous partager une belle histoire ?

Je pense à un homme qui était bien formé en tant que technicien informatique dans son pays, la Syrie, et a dû demander l’asile politique en tant que réfugié en France. Il a souhaité, légitimement, passer un niveau équivalent en France.

Par son travail et sa motivation, il a surmonté à la fois les difficultés linguistiques et les écueils de la recherche d’emploi, et il est actuellement sur des rails pour s’intégrer sur le marché du travail français. Je suis fier de l’avoir aidé à rebondir.

Envie de bénéficier du coaching pour trouver un emploi ?

Direction le programme Alternance ou nos parcours diplômants.

« Mon but ? Faire matcher étudiants & entreprises », Timandra, coach

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 « Chaque étudiant a ses forces et ses faiblesses », Jérémy, mentor 

Développeur FullStack chez Advize Groupe, Jérémy transmet sa passion du code en étant mentor sur OpenClassrooms. Il a découvert cette opportunité à travers Mobiskill, notre partenaire expert du recrutement sur les postes Tech.

Comment et pourquoi êtes-vous devenu mentor pour OpenClassrooms ?

J’ai toujours aimé enseigner, transmettre mes connaissances, et aider les autres.

Dès le début de mes études supérieures, j’ai commencé à donner des cours bénévolement à mes camarades en nous regroupant toutes les semaines dans une salle prêtée par l’établissement.

Cela me plaisait tellement que les cours particuliers sont devenus un emploi étudiant grâce à un statut d’auto-entrepreneur, pour venir en aide à des étudiants de niveau collège et lycée dans les matières scientifiques.

Alors que je cherchais un nouvel emploi dans le développement Web, on m’a proposé de devenir mentor chez OpenClassrooms. Une occasion de combiner amour des cours et du partage et passion du développement.

En quoi le mentorat consiste-t’il et qu’est-ce qu’il vous apporte ?

J’ai actuellement trois étudiants avec qui nous réalisons une heure de mentorat individuel chaque semaine.

Chaque étudiant est différent : il a sa façon de penser, ses points forts, ses faiblesses et ses expériences passées. C’est d’autant plus riche lorsqu’il s’agit d’une reconversion professionnelle. Cette composante humaine et cette diversité de profils  rendent chaque séance différente par rapport aux précédentes.

Cela m’apporte à la fois des aspects passionnants au niveau professionnels, mais surtout de nouvelles connaissances.

Et bien sûr, en tant que mentor, on se nourrit des échanges avec nos étudiants. 

Quelle est votre activité professionnelle en dehors du mentorat ?

Je suis développeur Web FullStack. J’ai 5 ans d’expérience professionnelle, sans compter les nombreuses d’années d’entraînement qui les ont précédées.

Le développement est un secteur de passion, c’est rare qu’on commence seulement après ses études. Souvent, on a déjà pas mal codé et mené des projets pendant ses études.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ces métiers ?

Le développement est une aventure.

Chaque jour, les demandes, les problèmes, les idées et les façons de faire sont différents. En effet, chaque client va avoir des demandes qui lui sont propres. Les bugs remontés ne sont jamais les mêmes. Et le domaine progresse très rapidement, ce qui oblige à se mettre à jour, mais permet de découvrir de nouvelles façons de faire.

Y a-t-il des sujets sur lesquels vous aussi vous aimeriez vous former ?

La gestion de projet. J’adore m’organiser, le contact humain et aider les autres de manière pratique ou en leur partageant mes connaissances. Les métiers de la Tech sont poreux. On peut passer d’une spécialité à une autre de manière assez agile… Alors, pourquoi pas devenir chef de projet plus tard ? Affaire à suivre !

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L’apprentissage du développement vous intéresse ? Rendez-vous sur les formations diplômantes en développement informatique pour choisir votre domaine de prédilection et vous faire accompagner par un mentor.

Si comme Jérémy, vous aimez transmettre vos connaissances, devenez mentor !

L’article  « Chaque étudiant a ses forces et ses faiblesses », Jérémy, mentor  est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Podcast Joboscope épisode #19 : Ingénieur pédagogique

« Pour moi, c’est l’un des luxes de ce métier. C’est de pouvoir faire plein de choses différentes, de pouvoir faire vraiment, de toucher à plein de secteurs. Donc finalement, on va apprendre autant que l’on va aider ».  Alexandre Weerts

L’explosion du numérique et le besoin croissant de formation aux nouveaux métiers apparaissant chaque année ont accéléré l’importance de l’éducation continue en entreprise. Ce faisant, les écoles, universités et entreprises ont été amenées à créer le métier d’ingénieur pédagogique. À mi-chemin entre facilitateur et enseignant, ce profil hybride est un véritable couteau-suisse, capable d’imaginer et de créer des parcours de formation hybrides, rendant l’éducation plus accessible pour tous… Et si vous en appreniez plus sur cette fonction relativement jeune, mais très prometteuse ? Et sur ce métier que vous pouvez apprendre au sein de l’école en ligne OpenClassrooms…

On passe ⅓ de notre vie au travail. Autant exercer un job qu’on aime ! OpenClassrooms veut vous aider à trouver un métier qui vous donne envie de vous lever le matin. En écoutant le podcast le Joboscope, vous vous ferez une idée du quotidien d’un Ingénieur pédagogique :

  • À quoi ressemble la journée-type d’un Ingénieur pédagogique
  • Les différences majeures entre un Ingénieur pédagogique et un Enseignant
  • Les outils utilisés pour travailler a quotidien
  • Les avantages et les inconvénients de ce rôle à la jonction de nombreux départements de l’entreprise
  • Les perspectives d’évolution de carrière et les salaires moyens d’un ingénieur pédagogique

 J’écoute l’épisode sur Apple Podcasts

Dans l’édition Ingénieur / ingénieure pédagogique, trois professionnels discutent de leur métier avec Marion Armengod, journaliste et modératrice. À la date d’enregistrement, Alexandre Weerts est concepteur pédagogique de la Fédération française de Tennis.

Vanessa Baron quant à elle, est chargée de conception pédagogique au Parc Zoologique de Paris et Amandine Lemoult est ingénieure pédagogique au sein du groupe Thalès. Si leurs postes ont peut-être évolué lors de votre écoute, leurs témoignages n’en restent pas moins actuels ! 

En écoutant l’épisode, vous découvrirez ce qui passionne nos intervenants dans leur job au quotidien – à savoir, la polyvalence des compétences sollicitées pour être un bon Ingénieur pédagogique, et la diversité des projets rencontrés au cours d’une carrière ! 

« Il y a une dimension intellectuelle et créative qui est très intéressante dans l’ingénierie pédagogique. Il faut imaginer le parcours, les différentes étapes, les dispositifs, les bons outils… Et ensuite, c’est à nous de créer et d’identifier les bonnes ressources ». Alexandre 

Vous plongerez aussi dans la diversité des aspects de ce métier en fonction des secteurs concernés, et de la taille des entreprises dans lesquelles évoluent les différents profils interviewés.                                                                                      

Et bien sûr, vous aurez l’occasion de creuser en détail les modalités du rôle d’ingénieur pédagogique, mais aussi de mieux comprendre la différence entre ce nouveau rôle et celui d’enseignant…

« Pour moi, la différence majeure entre un enseignant et un ingénieur pédagogique, c’est que nous n’avons pas le savoir, on ne connaît pas forcément les sujets sur lesquels on va travailler. Par contre, sur la brique pédagogique, c’est nous qui apportons le cadre, la méthodologie, l’agencement des choses pour rendre la formation fluide ». Amandine

Envie d’en savoir plus ?

J’écoute l’épisode sur Spotify

Vous découvrirez en écoutant cet épisode dans le quotidien de nos intervenants, qui vous partageront sans langue de bois les aspects positifs de leur métier, tout comme ses inconvénients !

 « Je trouve que c’est un métier qui est encore assez mal compris parfois par notre entourage et on ne se rend pas compte à quel point créer un dispositif de formation, c’est chronophage ». Alexandre 

Nous vous dévoilerons aussi les évolutions de carrière envisageables, ainsi que les évolutions de salaire sur ce métier très demandé.

Vous entendrez les confidences des trois professionnels sur leur métier et leur manière de l’exercer. C’est sans tabous, promis !

« On apprend des choses sur différents sujets tous les jours, il y a vraiment un échange de savoirs dans ce métier. Pour moi, la transmission dans les deux sens, c’est vraiment important ! ». Amandine

«Chaque jour est différent, chaque semaine est différente parce qu’on est vraiment liés à notre programmation, donc aux activités au quotidien. » Vanessa

« Notre métier est assez nouveau. Il est assez lié au numérique, nous sommes amenés à utiliser dans nos dispositifs de formation des outils innovants, ». Alexandre

« Il faut être très organisé et il faut avoir beaucoup de patience pour réussir à délivrer de manière régulière les formations en fonction des contraintes de chacun ». Amandine

« Je pense que la polyvalence et l’adaptation, ce sont quand même nos points forts dans notre métier ». Vanessa

 « On dit que pour produire une heure de e-learning, c’est 250 heures de boulot ». Alexandre 

Liens utiles :

Le Joboscope Ingénieur / ingénieure pédagogique sur Ausha
Le Joboscope Ingénieur / ingénieure pédagogique sur Apple Podcasts
Le Joboscope Ingénieur / ingénieure pédagogique sur Spotify
Le Joboscope Ingénieur / ingénieure pédagogique sur Deezer

Envie de découvrir d’autres aspects du métier d’ingénieur / ingénieure pédagogique ? 

Allez découvrir le métier suivant  :

Chef de projet digital

Podcast Joboscope – Épisode #4 : Chef de projet digital

Envie d’apprendre ce métier chez OpenClassrooms ?

OpenClassrooms est une école en ligne qui propose des formations en ligne certifiantes ou diplômantes pour apprendre les métiers du numérique.

Notre formation « Ingénieur responsable pédagogique », d’une durée de 6 mois (à partir de 12 mois en alternance), débouche sur un niveau bac +3/4 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).

L’article Podcast Joboscope épisode #19 : Ingénieur pédagogique est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Podcast Joboscope épisode #18 : Développeur Front-End

« L’un des aspects qui m’a donné envie de devenir développeuse, c’est que c’est un monde infini de connaissances, il y a toujours des nouvelles choses à découvrir ».  Valentine Langer 

Pilier fondamental de la conception d’applications et de produits digitaux, le métier de développeur Front-End reste encore mystérieux pour beaucoup. Pire, nombreux sont ceux qui font l’amalgame avec le métier de développeur / développeuse Back End, son antonyme. Pourtant, le métier de développeur / développeuse Front End est unique en son genre, et propose à ses pratiquants une riche palette d’expériences… Et si vous en appreniez plus sur cette fonction très demandée ? Et sur ce métier que vous pouvez apprendre au sein de l’école en ligne OpenClassrooms…

On passe ⅓ de notre vie au travail. Autant exercer un job qu’on aime ! OpenClassrooms veut vous aider à trouver un métier qui vous donne envie de vous lever le matin. En écoutant le podcast le Joboscope, vous vous ferez une idée du quotidien d’un Développeur Font-End :

  • À quoi ressemble chaque journée quand on est dans le développement Front-End
  • Les technologies utilisées dans l’univers du développement Front
  • La nature des missions abordées au quotidien et les compétences à développer pour s’épanouir dans ce métier
  • Les avantages et les inconvénients de ce rôle créatif et technique à la fois
  • Les perspectives d’évolution de carrière et les salaires moyens dans l’univers du développement — à son compte ou sous contrat !

J’écoute l’épisode sur Apple Podcasts

Dans l’édition Développeur / développeuse Front-End, trois professionnels discutent de leur métier avec Marion Armengod, journaliste et modératrice. À la date d’enregistrement, Julie Berteaux est développeuse Front freelance,  Valentine Langer occupe ce rôle chez Lifen, tandis que Benjamin Mornat travaille chez Webnet. Si leurs postes ont peut-être évolué lors de votre écoute, leurs témoignages n’en restent pas moins actuels !

En écoutant l’épisode, vous découvrirez les coulisses de l’univers du développement Front-End, et ce qui le rend si attractif aux yeux de nos trois invités… À savoir, la richesse des expériences à portée de main, et la diversité des connaissances engrangées !

« Le plus important, c’est vraiment d’être à l’écoute, d’avoir toujours envie d’évoluer. Parce que stagner n’est pas une option : la technologie avance tellement vite, qu’elle avance plus vite que nous. Il faut toujours être à la page, toujours avoir envie d’apprendre de nouvelles choses » . Benjamin

Vous apprendrez aussi à faire la différence entre les métiers souvent confondus du développement Front-End et du développement Back-End, deux pratiques très complémentaires, mais également très différentes. 

«Le développeur Front est plus proche des utilisateurs, il va aborder les choses en frontal puisqu’il va voir les problèmes qui sont remontés directement. Mais il va aussi devoir travailler avec le Back-End pour avoir le bon modèle de données, ou pour avoir la bonne information au bon moment » . Valentine                                       

Vous découvrirez également quelles sont les synergies entre ces deux métiers. 

Envie d’en savoir plus ? 

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Vous plongerez en écoutant cet épisode dans le quotidien de nos intervenants, qui vous partageront sans langue de bois les aspects positifs de leur métier, tout comme ses inconvénients !

« Je pense que pour n’importe quel métier technique comme le nôtre, il faut vraiment être très persévérant si l’on choisit cette voie, puisque cela implique de beaucoup se former, beaucoup lire, de toujours continuer à accepter d’apprendre ». Valentine

Nous vous dévoilerons aussi les évolutions de carrière envisageables, ainsi que les évolutions de salaire sur ce métier très demandé.

Vous entendrez les confidences des trois professionnels sur leur métier et leur manière de l’exercer. C’est sans tabous, promis !

« Quand on est confronté à des frameworks de code qui ne marchent pas, que l’on butte dessus et que l’on ne trouve pas la solution, ça peut très, très vite devenir frustrant ! ». Benjamin

« La grande différence avec le Back-End, c’est qu’en Front-End, il faut quand même avoir une sensibilité assez visuelle. Il faut être doté d’un certain sens de l’esthétique pour mettre en œuvre une page, synchroniser des éléments entre eux… ». Julie 

« Vous êtes proche de l’expérience utilisateur, c’est vraiment très agréable de comprendre et de voir ce que vous faites avoir un impact au quotidien ». Valentine

« En premier lieu, ce qu’il faut savoir, c’est que le partage, c’est le plus important. Notre métier, on ne peut pas réussir tout seul ». Benjamin

 « C’est un monde dans lequel il y a beaucoup de choses qui encouragent le travail en équipe, de manière humble, avec une communauté qui fait preuve de beaucoup d’honnêteté intellectuelle ». Valentine

 « Un autre aspect très important, de ce métier, et d’autres métiers de la tech, c’est l’indépendance. Une fois qu’on a son ordinateur et un bon wifi, on peut travailler d’où on veut ». Julie 

Liens utiles :

Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Ausha
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Apple Podcasts
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Spotify
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Deezer 

Envie de découvrir d’autres aspects du métier de développeur / développeuse ?

Allez découvrir les épisodes dédiés aux autres rôles du développement :

Développeur / développeuse Web

Développeur / développeuse Back-End

Développeur / développeuse iOS

Développeur / développeuse Android

Envie d’apprendre ce métier chez OpenClassrooms ?

OpenClassrooms est une école en ligne qui propose des formations en ligne certifiantes ou diplômantes pour apprendre les métiers du numérique.

Notre formation « Développeur d’application – JavaScript React », d’une durée de 12 mois (à partir de 18 mois en alternance), débouche sur un niveau bac +3/4 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).

L’article Podcast Joboscope épisode #18 : Développeur Front-End est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Ousmane, alternant développeur Web sur Prép’Apprentissage

Dans un monde où tout change très vite et où les besoins en termes de métiers évoluent à toute vitesse, Ousmane Yattara a fait le pari de développer ses compétences numériques. Il s’est positionné sur le développement Web, secteur en forte demande, et suit actuellement une formation en alternance chez OpenClassrooms pour devenir développeur, suite au programme financé Prép’Apprentissage. Retour sur un virage numérique réussi ! 

Bonjour Ousmane, pourquoi as-tu choisi le développement Web sur Prép’Apprentissage ?

Après un bac pro en gestion-administration, j’ai eu une expérience de management en rayon chez Monoprix. 

Très rapidement, je me suis rendu compte qu’aujourd’hui tout est numérisé, d’où la nécessité d’apprendre à s’adapter.

J’ai déjà de belles cordes à mon arc : je parle anglais couramment, je maîtrise plutôt bien les outils informatiques, mais je trouvais qu’il manquait le petit plus qui rendrait mon profil plus attractif.

Et à mon sens, ce petit plus, c’était de comprendre ce qui se passe derrière un ordinateur : autrement dit, de faire fleurir mes aptitudes en informatique.

C’est ce qui m’a poussé à suivre cette formation en développement Web proposée par OpenClassrooms. Aujourd’hui, je peux réaliser des choses passionnantes :  créer une page Internet, mettre en place des outils numériques et les utiliser sans problèmes… Je commence même à maîtriser des langages informatiques. Je suis ravi de ma progression.

Qu’est-ce que tu as pensé de ta formation OpenClassrooms ?

C’est vraiment merveilleux de nous accorder cette opportunité, qui n’est pas forcément évidente à décrocher ! OpenClassrooms m’a aidé à transformer mon projet en réalité.

As-tu bénéficié d’un accompagnement ?

On m’a proposé d’intégrer le programme Prép’Apprentissage, qui dure 4 mois et prépare à la recherche d’alternance. J’ai été suivi par plusieurs coachs tout au long de cette préparation.

Dans la première partie de ce programme, on explore 4 métiers très recherchés, dont celui de développeur Web. Pendant cette phase, ma première coach en orientation professionnelle m’a aidé à m’organiser et à trouver mon rythme, et surtout à confirmer que c’était le bon métier pour moi. 

Sur la deuxième partie de la formation, l’idée était de développer des bases sur le métier de développeur. J’ai eu un mentor qui a été extraordinaire, qui m’a accompagné jusqu’au bout. On a travaillé main dans la main pour réaliser les premiers projets de la formation développeur Web. Cela m’a aidé à progresser, c’était une super expérience. 

Enfin, sur la troisième partie, l’idée était pendant un mois de créer les bons outils pour décrocher une alternance : la lettre de motivation, le CV… J’ai été suivi par un autre coach aguerri, qui m’a poussé à me remettre en question et clarifier mes objectifs de carrière. Il m’a fait prendre conscience que même si j’avais déjà des savoir-faire, développés dans mes premières expériences professionnelles et des aptitudes administratives, je devais persévérer et développer de nouvelles compétences. Il m’a aidé à définir un plan d’action que j’ai réussi à accomplir avec lui. 

Aujourd’hui, grâce à OpenClassrooms, je me sens bien dans ma peau ! J’ai la sensation d’avoir fait les choses correctement et d’en avoir retiré beaucoup de valeur : je n’ai loupé aucune étape, j’ai suivi les cours de manière très investie, et le résultat est extraordinaire. Je cherche maintenant une entreprise pour terminer la formation développeur Web en alternance, et me lancer sur le marché de l’emploi.

À lire : l’histoire d’Alicia, aussi reconvertie sur Prép’Apprentissage

C’est un magnifique témoignage ! Et justement, demain, c’est ton alternance qui commence ?

Je suis encore en recherche. Le souci, c’est que les entreprises recherchent plutôt des compétences en PHP, JavaScript… Dans notre formation, malheureusement, nous n’avons pas encore entamé l’étape de ces langages.

Mais je profite du temps libre qu’il me reste avant l’alternance pour suivre les cours en PHP de Mathieu Nebra. Je n’en suis qu’à la moitié et je suis déjà capable d’analyser et comprendre ce qu’est le PHP. J’ai aussi appris à faire la différence entre les langages de programmation pour des sites dynamiques et ceux des sites statiques. 

J’ai la sensation d’avoir bien avancé. Je sais désormais parler de variables, des fonctions, c’est une merveille pour moi, tout ça. Et puis sur WordPress, je commence à créer des sites Internet tout seul : la difficulté et le défi ne me font plus peur.

Pourquoi souhaites-tu continuer en alternance ? 

Ousmane répond du tac au tac avec un petit sourire : « Elle va faire de moi quelqu’un de nouveau ! (rires). L’alternance, c’est le meilleur moyen aujourd’hui d’apprendre facilement et d’une manière adaptée tout ce que l’on veut. 

On a beau acquérir du savoir par l’écrit, la vidéo ou l’oral, la pratique reste toujours plus efficace. », explique le jeune homme.

Un dernier mot à partager avec nous ? Est-ce que tu recommanderais OpenClassrooms aux personnes qui souhaitent se former aux développement Web ? 

OpenClassrooms, c’est merveilleux ! Sincèrement, je trouve que l’approche et le suivi sont très humains. Personne ne m’a lâché, je n’avais jamais ressenti ça dans aucune formation auparavant. Je suis accompagné par mon coach, par le student success manager — c’est très précieux.

Toute l’équipe s’inquiète de savoir comment les choses se passent pour moi, je reçois souvent des textos me demandant comment j’évolue. Une fois la formation terminée, je pensais que le suivi s’arrêterait peut-être. Mais il n’en est rien ! J’échange toujours autant avec mes interlocuteurs, on m’envoie des offres d’emploi… L’aventure continue, et j’en suis très heureux.

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Le métier de développeur Web est en plein essor. Quel que soit le secteur dans lequel vous souhaitez évoluer, des compétences en développement peuvent être un bel atout à présenter à un recruteur. 

Vous aussi, vous vous intéressez au développement Web ? Rendez-vous sur la page parcours de la formation pour découvrir son contenu. Vous pouvez aussi suivre les cours dispensés sur le parcours gratuitement ; cela vous donnera un bon aperçu pour vous lancer sur cette formation professionnalisante. 

Vous voulez encore explorer les métiers possibles ? Vous avez maximum le niveau bac et au maximum 20 ans ? Rendez-vous sur la page du programme Prép’Apprentissage pour en savoir plus.

 

[Podcast] Trouver une alternance en temps de crise

[Podcast] S’intégrer en télétravail en alternance

[Podcast] Prép’Apprentissage : choisir un métier et trouver une alternance sans galérer

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« J’ai découvert ma vocation : accompagner les talents ! », Claire

La carrière de Claire peut être résumée en un mot : l’humain. Un virage s’est toutefois opéré lors de son congé maternité, où elle a fait le point. « Comment me sentir encore plus à ma place dans mon métier ? ».  Elle a alors décidé de suivre le parcours “Conseillère en Évolution Professionnelle” (CEP) pour se spécialiser dans l’insertion des adultes. Maintenant qu’elle a trouvé sa voie, elle souhaite désormais aider les autres à trouver la leur ! Portrait.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?

J’ai 35 ans et habite en région parisienne avec mes 2 filles et mon compagnon.

Après l’obtention d’un master marketing et vente des PME/PMI, j’ai travaillé 10 ans, en changeant régulièrement de poste et de structure. Jamais plus de trois ans dans la même entreprise : je suis un vrai électron libre ! 

C’est dans une association que j’ai commencé, dans l’accompagnement en création d’entreprise. J’ai ensuite rejoint un groupe d’école privé, au sein duquel je m’occupais de l’alternance (développement, placement et suivi des étudiants). Puis, j’ai travaillé dans une collectivité territoriale en tant que développeur économique local (chez Est Ensemble) où j’ai contribué à l’animation d’un club d’entreprises. Enfin j’ai touché au mécénat pour développer des programmes entrepreneuriaux dans le secteur de l’ESS (Economie sociale et solidaire).

Votre travail avait l’air de beaucoup vous plaire ! Pourquoi avoir voulu reprendre une formation ?

Oui, j’aimais mon travail car je suis d’un tempérament dynamique et j’aime apprendre. Mais je sentais que quelque chose ne me convenait pas.

Puis, je suis tombée enceinte. Je me suis donc dit que c’était le moment de faire une pause professionnelle et de faire un bilan de compétences.

Ce dernier, pendant mon congé maternité m’a permis de faire le point, prendre du recul, me reconnecter à mes envies en vue de me sentir plus à ma place dans mes futures activités professionnelles. 

J’ai alors décidé, le 7 janvier 2021, de démarrer la formation “Conseillère en Evolution Professionnelle” (CEP) chez OpenClassrooms, pour me spécialiser dans l’accompagnement de talents dans leur carrière. 

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier ?

Finalement, l’Humain a toujours été le leitmotiv de mon parcours professionnel. Écouter, aider : ce sont des compétences naturelles chez moi, que je mobilise déjà spontanément avec mon entourage à titre personnel. J’adore, cela nourrit ma curiosité et ma soif d’apprendre.

Via cette formation chez OpenClassrooms, j’ai deux projets d’accompagnement pour aider des personnes à trouver leur voie. Et effectivement, l’écoute représente 80% du travail. D’ailleurs, les retours positifs de ces deux personnes sur notre accompagnement m’ont beaucoup encouragée à continuer dans cette voie.

Justement, votre expérience sur cette formation a-t-elle été concluante ?

Au premier abord, j’avoue avoir été un peu angoissée par le webinaire d’intégration, qui était assez formel. Mais le discours était clair sur le déroulé du parcours. Je me suis rapidement détendue en pratiquant et en prenant le rythme. Le défi devient alors stimulant. 

Plusieurs aspect de la formation m’ont plu :

  • Le format en distanciel : car il permet une flexibilité et une autonomie dans la façon de s’organiser. Dans mon cas, je dois en parallèle garder ma fille qui n’a pas eu de place en crèche, mais c’est tout à fait conciliable. Je me tiens à mon calendrier pour la formation et j’avance vite. Je vais même terminer plus tôt que prévu !
  • Le côté pratique de l’apprentissage : qui permet de mettre en application nos compétences. Je ne me voyais vraiment pas retourner sur les bancs de l’école, au sens classique du terme.
  • La taille des leçons : c’est court, synthétique et facile à intégrer avec le mélange textes + vidéo.

Et comment s’est passée la relation avec votre mentor ?

Le contact a tout de suite été très positif. J’étais la première apprenante qu’il mentorait. Nous avons commencé par nous présenter de manière détendue et simple. Pour moi, cette étape est essentielle quand on est à distance. 

Mon mentor est flexible, il s’est adapté à ma situation personnelle et familiale, j’ai beaucoup apprécié. Et à côté de cela, il est exigeant et me motive de façon bienveillante. C’est un parfait équilibre.

La seule limite du mentorat, selon moi, est de n’être suivi que par un seul mentor, qui a sa vision et sa spécialité.

Quelles sont vos envies professionnelles désormais ?

J’aimerais retrouver un emploi dans le domaine de l’accompagnement, de préférence dans une structure qui reçoit des profils adultes, comme un cabinet en évolution professionnelle. En parallèle, j’aimerais réaliser des bilans de compétences. Le mentorat m’attire également pour être à mon tour “de l’autre côté” ! Je compte rester ouverte aux opportunités du marché.

Un petit plus que vous avez particulièrement apprécié chez OpenClassrooms ?

L’application de messagerie instantanée Workplace proposée à tous les élèves est géniale. Je vais sur chaque groupe pour avancer, c’est une vraie plus-value. Cela permet d’échanger, de créer du lien. Et cela, c’est très important en période d’apprentissage !

Avec une autre étudiante, Marie-Pierre, nous avons créé le parrainage ou marrainage pour aider les nouveaux. Je suis moi-même marraine. On prévoit d’ailleurs de se rencontrer, en vrai !

Et la suite ? 

À présent, je vole de mes propres ailes et j’ai donc créé mon entreprise pour effectuer des bilans de compétences. Si des personnes se reconnaissent dans le besoin de faire le point professionnellement, qu’elles n’hésitent pas à me contacter.

Vous projetez aussi de devenir Conseillère en Évolution Professionnelle ? Étudiez à votre rythme et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé grâce au parcours CEP d’OpenClassrooms. Ce parcours est finançable par Pôle emploi

L’article « J’ai découvert ma vocation : accompagner les talents ! », Claire est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

« Avant, je trouvais mes études trop théoriques », Sonia

Tout au long de ses études, Sonia a longtemps cherché le métier de ses rêves, allant de filière en filière sans le trouver. Par un heureux hasard, elle découvre le métier de conseillère en évolution professionnelle : c’est le coup de foudre ! Pour obtenir les qualifications et développer les compétences nécessaires à ce poste, elle a choisi de suivre le parcours Conseillère en Évolution  Professionnelle de l’école en ligne OpenClassrooms. Satisfaite de son expérience en formation, elle a souhaité témoigner.  

Conseillère en évolution professionnelle… Pourquoi ce choix ?

Après un BTS en gestion de PME que j’ai fini l’année dernière, j’ai suivi une licence pro en métiers de l’entrepreneuriat, qui ne m’a pas du tout plu, car elle ne répondait pas à mes attentes. La gestion de l’administration, c’est beaucoup de comptabilité et de commerce : j’avais fait L pour me débarrasser de ces sujets, justement !

Je suis entrée dans le dispositif Garantie Jeunes, mis en place par l’État pour accompagner les jeunes entre 18 et 25 ans. Après un mois de collectif, on touche une allocation de 500 euros par mois pendant 1 an. Ça nous aide dans la recherche d’emploi et dans la construction de notre projet professionnel.

Pendant le mois de collectif, j’ai découvert le métier du conseiller en évolution professionnelle qui travaillait avec nous. Je me suis tout de suite dit que c’est ce que j’avais envie de faire ! J’avais envie d’aider les jeunes à s’inscrire dans leur vie professionnelle, pour qu’ils soient épanouis.

Et alors, quel a été votre plan d’attaque ?

J’ai recherché une formation en ligne pendant deux mois, et je suis tombée sur OpenClassrooms. J’ai lu quelques avis négatifs sur Internet, j’étais mi-figue mi-raisin. Mais je me suis dit que je n’avais rien à perdre à tenter. En plus, la formation était financée, donc ça impliquait qu’il y ait un suivi.

Et finalement, je ne comprends pas du tout ces avis : je suis très contente d’être là aujourd’hui ! Et surtout, de faire cette formation qui en fait répond totalement à mes attentes, plus que celle de CIP (Conseillère en Insertion Professionnelle). 

Finalement, c’est un peu arrivé par hasard ! 

Oui ! Je dirais que c’est un cheminement. Dans mes études, très vite, j’ai trouvé que les cours étaient trop théoriques. 

Je me suis dit que je voulais plutôt rentrer dans la vie active le plus vite possible.  Là, j’ai vraiment trouvé le métier qui me correspond. J’ai encore validé ce choix lors des stages que j’ai faits dans le cadre d’OpenClassrooms.

Comment se passe votre formation ? 

Je suis rentrée en formation le 18 février 2021 dans le parcours CEP, j’ai 10 projets de formation. Je dois les rendre ponctuellement, avec un temps de travail qui va être proposé par OpenClassrooms. Mais bien sûr, si j’ai besoin de plus de temps pour un projet, plus de 80 heures par exemple, je pourrais me l’accorder en fonction de mon rythme. 

En termes de rythme et de projets, comment vous organisez-vous ?

Je suis en totale autonomie. J’ai  accès aux cours et aux projets quand je veux. J’ai  aussi un mentor qui me met sur les projets sur lesquels je veux travailler.

C’est d’ailleurs mon mentor qui me valide l’accès aux soutenances. En ce moment, je suis sur mon projet 6. Je l’ai commencé parallèlement au projet 5, que j’ai validé la semaine dernière. 

Une fois que j’ai travaillé sur mes projets et que j’ai vu les cours, je passe à mes livrables. Ces livrables, ce sont un peu comme les DM (Devoirs Maison) à l’école. Ça désigne le travail que l’on fait chez nous et que l’on présentera ensuite aux évaluateurs.

Quand ce travail est réalisé, je dois passer des soutenances. 

Comment décririez-vous votre relation avec votre mentor ?

C’est une relation pleine de bienveillance ! Avec ma mentor, on s’est tutoyées depuis le début. Il y a un vrai échange entre elle et moi, parce que moi, je suis très jeune et je maîtrise certaines choses qu’elle connaît un peu moins. 

Par exemple, j’ai de bonnes connaissances du numérique, une maîtrise de l’outil informatique plus poussée qu’elle. 

Mais ma mentor, de son côté, a une longue expérience de l’accompagnement et des bilans de compétences. Elle m’aide à progresser dans ce domaine, à comprendre si je fais les choses bien. Finalement, on s’apporte des choses mutuellement !

Comment se passe une soutenance ? 

Je prépare mes livrables en autonomie, puis ma mentor me fait quelques retours et décide si je suis apte à passer en soutenance). 

Une fois la date et l’heure de la soutenance sélectionnée, je reçois un lien pour passer l’examen. Le format des soutenances change en fonction des projets mais en général, c’est 15 minutes de présentation des livrables, 10 minutes de questions-réponses et ensuite, un échange qui n’est plus enregistré et permet à la mentor et à l’évaluateur de me donner des conseils.

Pour ma part, j’ai toujours eu de très bonnes soutenances ! Ce sont des évaluations, mais les mentors ne sont pas là pour casser les étudiants. Il n’y a pas de question piège ! Ils veulent juste te pousser à donner le meilleur de toi-même.

Qu’est-ce que vous préférez chez OpenClassrooms ? 

J’aime beaucoup la liberté que j’ai. L’autonomie, c’est essentiel pour moi, et c’est une réalité chez OpenClassrooms ! 

Ce que j’apprécie également, c’est la bienveillance et l’accompagnement. Je bénéficie non seulement d’une super mentor, mais aussi de responsables ‘Student Success’, qui sont là si j’ai la moindre question sur ma formation, mon parcours… On est pas lâché seul devant son ordinateur, et ça, c’est vraiment bien.

Le mot de la fin ? 

Merci à toute l’équipe ! C’est une super expérience !

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S’il fallait retenir un mot pour décrire Sonia, ce serait “persévérance”. Malgré plusieurs choix de cursus ayant abouti à des déceptions pendant ses études, elle ne s’est pas découragée et a réussi à trouver un débouché professionnel qui lui correspond. Aujourd’hui, l’accompagnement OpenClassrooms ainsi que les dispositifs de coaching et de mentorat l’aident à valider cette décision et à s’assurer qu’elle va dans la bonne direction. Une orientation… Réussie !

Vous aussi, vous vous intéressez au métier de Conseiller en Évolution Professionnelle ? Rendez-vous sur la page parcours de la formation pour découvrir son contenu. Vous pouvez aussi suivre les cours dispensés sur le parcours gratuitement ; cela vous donnera un bon aperçu pour vous lancer sur cette formation professionnalisante. 

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D’Interpol aux systèmes et réseaux, le parcours de Jean-Marie

Par : Nora Leon

Jean-Marie Koka a un parcours pour le moins atypique. Arrivé en France en 2012 après une carrière dans la police congolaise, au service d’Interpol, il a été frappé par une maladie grave. Dans le cadre de sa rémission, il a décidé d’entreprendre une reconversion en informatique. Son choix s’est porté sur la formation en ligne Administrateur systèmes et réseaux d’OpenClassrooms. Nous sommes revenus ensemble sur son parcours détonnant.

Bonjour Jean-Marie ! Pouvez-vous s’il-vous-plaît nous raconter des bribes de votre histoire ?

Je m’appelle Jean-Marie Koka, je suis juriste de formation et je vis en France depuis 2012. Initialement, je ne voulais pas rester. J’ai travaillé pour le compte d’Interpol, la police internationale. Lors d’une mission de service, alors que je voyageais avec le chef de la police de mon pays, le Congo, je suis tombé gravement malade. 

En France, nous devions acquérir du matériel pour la police congolaise. Nous sommes donc allés voir la police fluviale pour le Ministère de l’Intérieur. À l’époque, on nous avait logés vers la tour Eiffel, dans un hôtel. Et subitement, un jour, je ne me suis pas senti bien. Mon chef est parti en Belgique pour faire son check-up et moi, je suis resté dans cet hôtel à Paris. 

J’ai appelé un ami qui est venu me chercher à l’hôtel pour m’emmener en urgence à l’hôpital. J’ai passé de nombreux examens et j’ai découvert que j’avais un cancer : il n’était plus question de rentrer avec mon chef au Congo. Finalement, j’ai été hospitalisé pendant 3 mois en France, et les médecins m’ont prescrit un suivi médical. Je suis resté en France, et ma femme, qui est médecin, m’a rejoint. 

J’ai commencé à suivre des soins ambulatoires, de la chimiothérapie, etc. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose, que je redevienne actif.

Au Congo, j’ai un diplôme niveau bac +5,  j’ai cherché à trouver une formation ici en France qui me confère un niveau similaire. 

Quelle histoire ! Et comment avez-vous mené cette recherche de formation ?

Je suis allé à la Sorbonne : il y avait un master professionnel sur les contentieux d’affaires. Mais le problème, c’est que je n’avais pas d’emploi pour payer les frais de scolarité. Et comme je ne vivais pas à Paris même, Pôle emploi ne pouvait pas prendre en charge ma formation.

J’étais sans argent, je me suis demandé comment j’allais faire ! Mais lorsque j’étais à l’hôpital, il y avait une assistante sociale. Je suis allé la voir, lui disant que je n’avais pas les moyens de me former. Or, le cancer est considéré comme une maladie handicapante. L’assistante m’a donc recommandé de chercher une formation au niveau de la MDPH (la Maison Départementale des Personnes Handicapées, une entité finançant le droit à la reconversion pour les adultes en situation de handicap). Avec leur aide, je me suis lancé dans le projet d’une reconversion professionnelle.

Quel cursus avez-vous choisi pour votre reconversion ?

Parmi les formations disponibles, j’ai trouvé que l’informatique en valait la peine. Lorsque je travaillais au Congo, j’ai dû travailler dans le cadre de la réforme de la police du Congo. Et à cette époque, nous avions suivi une formation pour connaître les bases de l’informatique, notamment Excel. 

Dans le travail que je faisais pour Interpol, l’information circulait sur des canaux informatiques. Il y avait par exemple des notices de recherche, etc…

Je me suis donc dit que j’allais me lancer en informatique. Je suis allé à Groslay pour faire une pré-orientation de 3 mois. 

Après la pré-orientation, j’ai fait une remise à niveau suivie d’une formation d’assistance informatique de 18 mois. De temps en temps, comme je lisais les cours sur OpenClassrooms, j’ai remarqué qu’il y avait sur le site une offre de formations financées au niveau de la région.

La formation de technicien que je suivais alors avait un équivalent bac. Moi, j’avais quand même fait 5 ans à l’université et je devais me retrouver à un niveau de bac – j’ai eu envie d’aller plus loin. Donc j’ai postulé et j’ai été admis dans mon parcours OpenClassrooms Administrateur systèmes et réseaux.

Je commence à découvrir beaucoup de choses. Certains cours m’ont déjà aidé à réfléchir à ce que je peux faire à l’avenir ! Par exemple, devenir hébergeur ou bien créer un data center. Au Congo, et plus généralement en Afrique, il y a des problèmes d’électricité. J’aimerais créer un data center là-bas pour héberger les données des clients. En tout cas, c’est ma vision actuelle ! 

Génial ! Et comment se passe la formation ?

Elle se passe bien ! J’essaye d’apprendre, de comprendre, je ne veux pas aller vite en besogne, mais je cherche à aller vraiment en profondeur dans mes sujets d’études.

Est-ce que vous pouvez nous parler de vos projets ?

En ce moment, je finis mon quatrième projet sur le parcours d’administrateur systèmes et réseaux, qui consiste à apprendre à perfectionner les réseaux informatiques d’une grande entreprise. J’ai découvert comment créer un compte et loger un fichier sur Amazon. 

Comment cela se passe-t-il avec votre mentor ? 

Dans la formation, c’est vous qui lisez les cours et si vous êtes bloqué, le mentor peut vous donner des pistes. Parfois, on entre un peu en contradiction. Dernièrement, j’ai utilisé Cisco, et mon mentor avait voulu que j’utilise le fichier dans Ubuntu. Moi, j’ai préféré faire du VLAN sur les Switch Cisco. Lorsqu’il a vu mon travail, il était surpris mais il m’a félicité ! Il y a un bon dialogue entre nous. 

Qu’est ce que vous aimez le plus dans Ia formation OpenClassrooms ?

Les cours me plaisent beaucoup ! Ils me permettent de faire des recherches par moi-même et de me former. À l’école, quelquefois, on se limite seulement aux notes du formateur.

Mais là, ça vous pousse à aller un peu plus loin, parce que OpenClassrooms encourage à effectuer d’autres recherches.

Vous avez un parcours atypique ! Vous êtes passé par plusieurs étapes compliquées.

Tout à fait ! Juriste de formation, puis dans la police. Je me retrouve maintenant dans l’informatique, c’est vraiment une reconversion pour moi… Que OpenClassrooms me donne les moyens de faire.

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Malgré une vie pleine d’imprévus, Jean-Marie a su tirer parti de sa situation pour avancer et se transformer professionnellement. Le choix du secteur informatique et plus particulièrement des systèmes et réseaux lui permet de se positionner sur un marché de l’emploi porteur et en forte demande… Outre le développement de nouvelles compétences, sa formation OpenClassrooms et les cours dispensés lui ont aussi permis de réfléchir à l’avenir, et de peut-être préparer la voie d’un projet entrepreneurial…

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De commercial à data analyst : le contact humain, fil rouge de la carrière d’Anthony

Par : Nora Leon

Anthony a 40 ans, habite en banlieue parisienne et a toujours eu le contact facile. C’est donc pendant près de 15 années qu’il a évolué en tant que commercial dans le milieu du courant faible.

La crise du Covid a stoppé son activité mais sans le perturber pour autant, bien au contraire. Antony a su faire de sa période de chômage une opportunité pour envisager une reconversion. C’est lors de la semaine du numérique organisée par Pôle emploi, qu’il découvre les métiers du numérique. La formation de data analyst d’OpenClassrooms lui a tout de suite plu. Interview d’une reconversion réussie. 

Bonjour Anthony, pourriez-vous s’il-vous-plaît nous expliquer s’il votre reconversion a suivi une certaine logique ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, je vous dirais que oui !

J’idéalise peut-être le métier de Data analyst, mais pour moi, il consiste à être au cœur de l’entreprise puisqu’on peut travailler avec différents services ; aussi bien les services commerciaux, marketing ou RH. Au-delà d’une parfaite maîtrise des chiffres et de langages techniques, ce métier demande une certaine aisance dans le contact humain. Tout comme quand j’étais commercial.

Il faut que je sois capable de faire parler des chiffres, je ne suis pas juste là pour extraire les données. 

Et quels sont, selon vous, les savoir-faire et savoir-être acquis dans votre formation OpenClassrooms qui vous seront utiles demain en poste ? 

C’est vrai que finalement chaque expérience sert la suivante et ainsi de suite.

Depuis que j’ai commencé cette formation, d’une durée d’un an, je vois bien que je me perfectionne aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. On a des soutenances régulières avec nos mentors au cours desquelles je retranscris mes résultats. 

Cela me sera demandé en tant que Data analyst. Je vais devoir savoir faire parler les chiffres et surtout avec un langage accessible pour que n’importe quel public me comprenne. 

Vous parlez de soutenances, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les projets proposés dans le cadre de votre formation ?

Les projets se déroulent en deux parties : la première partie, ce sont des cours vidéo que l’on suit, à son rythme. Quand je ne comprends pas quelque chose, je mets en pause et je vais chercher de l’aide : soit en me débrouillant grâce à Internet, soit sur notre groupe Discord en demandant aux autres étudiants. 

Une fois que j’ai suivi le cours, on passe à la partie concrète avec le suivi d’un projet. C’est comme si nous étions en situation réelle. De projets en projets, je monte en compétences pour avoir les connaissances nécessaires au métier de data analyst. 

Le premier projet était de se présenter, ce qui était facile pour moi, ex-commercial. Le deuxième projet était une analyse de chiffres de vente avec Excel et PowerPoint. Je n’ai pas trouvé ça trop compliqué, à part peut-être la partie sur Excel. Le projet 3 était sur les bases de données relationnelles avec le langage SQL. Je n’y connaissais rien, et puis finalement, on se rend compte que ce n’est pas si difficile. 

Au moment où nous nous parlons, j’en suis au projet 4 et je démarre le langage Python. Je panique un peu, mais dans deux mois, je vous dirai peut-être que c’est très simple. Enfin, je l’espère ! 

Et durant tout cela, vous êtes suivi par un mentor ? Que vous apporte-t’il ?

Tout à fait, je suis suivi par Antoine avec qui j’échange une fois par semaine. Cela se passe très bien ! En même temps, vous l’aurez compris, j’aime le contact humain. 

Il est data analyst de formation, donc il m’apporte son expertise technique avant tout. Quand je bute sur des choses, il ne me donne pas la solution, mais nous réfléchissons ensemble. C’est beaucoup plus stimulant que s’il m’apportait la réponse sur un plateau.

Tout à l’heure, vous nous parliez des autres étudiants qui peuvent être aussi un soutien dans la réussite de votre formation. Vous êtes en lien au quotidien avec eux ?

Nous avons deux espaces d’échange : le Workplace mis en place par OpenClassrooms et le groupe Discord, animé par les étudiants, par niveau et par projet. Cela nous permet de rester en contact virtuellement et de s’entraider ou de se poser des questions. 

C’est toujours très intéressant de voir comment chacun traite un problème, cela permet de comparer nos réflexions et de voir son erreur. Et si j’arrive à aider les autres, c’est que j’ai compris ; cela me rassure.

Il existe une vraie synergie entre étudiants chez OpenClassrooms ! 

C’est en effet une des volontés de nos fondateurs. La transmission est notre leitmotiv. 

Vous faites cette formation à temps complet, auriez-vous une routine à partager ?

Pas spécialement ; à part peut-être le fait de me connecter régulièrement sur notre groupe Discord pour aller chercher de l’aide auprès d’autres étudiants ou, à mon tour, aider ceux en difficulté. J’essaie vraiment de ne pas rester bloqué, tout en y allant à mon rythme. 

Et quelle est la suite pour vous ? 

Avoir mon diplôme, puis travailler dans une entreprise à taille humaine, pour ne pas être qu’un numéro.

Idéalement, j’aimerais rejoindre une société engagée, qui ait un vrai impact sur notre vie quotidienne. Pourquoi pas dans le domaine de l’écologie.

Devenir mentor chez OpenClassrooms me plairait bien aussi. J’aime le contact humain, j’aime transmettre donc cela fait plutôt sens. 

J’ai eu la chance de pouvoir débuter ce parcours au sein d’OpenClassrooms, financé par Pôle emploi. Je me dis que c’est normal de transmettre à mon tour.

C’est beau. Comment aimeriez-vous conclure cette interview ?

Un conseil à tous ceux qui hésitent, foncez ! 

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Vous envisagez, vous aussi, de vous réorienter en tant que Data analyst ? Suivez la  formation en ligne data analyst en 6 mois, basée sur la réalisation de projets concrets et l’accompagnement d’un expert métier chaque semaine. Ce parcours peut être financé grâce à vos crédits CPF ou effectué en alternance, en doublant le temps d’études.

 

La trajectoire de Nicolas, devenu Data Analyst sans le Bac

Agar, alternante en Data Science chez Sereneo

 

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« L’envie d’apprendre fait bonne impression ! », Laurence, coach

Par : Nora Leon

C’est après 30 ans en tant que cheffe des ventes à l’international que Laurence se reconvertit en tant que coach en insertion professionnelle, notamment chez OpenClassrooms. Elle accompagne aujourd’hui des dizaines d’étudiants pour trouver leur alternance ou leur emploi. Portrait.

Laurence, voulez-vous vous présenter ?

Oui ! J’ai occupé pendant 30 ans des postes de direction des ventes à l’international, notamment dans la fibre optique chez Acome et l’éclairage public chez Philips Lighting. De retour d’expatriation,  je me suis reconvertie dans le coaching professionnel.

J’accompagne aujourd’hui une clientèle multiculturelle : étudiants, actifs, personnes réfugiées, cadres et managers, sur des questions d’orientation, de mobilité professionnelle et de recherche d’emploi. Depuis 2019, je suis coach professionnelle certifiée et membre ICF. Je lutte contre le décrochage scolaire au sein de l’association C’Possible, je forme à l’entrepreneuriat et au leadership chez Social Builder.

Enfin, j’accompagne des personnes en reconversion professionnelle vers l’emploi et des métiers en tension, chez Generation France et OpenClassrooms. Au sein de cette dernière,  je suis spécialisée dans le coaching en recherche d’alternance.

« J’ai déjà accompagné plus de 200 étudiants dans la recherche de leur emploi ou de leur alternance sur OpenClassrooms. C’est une fierté. » 

Concrètement, comment accompagnez-vous les étudiants en recherche d’alternance ou d’emploi en tant que coach ? 

Je vois mes bénéficiaires par visioconférence une fois par semaine environ, activement pendant deux mois, puis prends des nouvelles sur leur intégration.
On travaille à la fois sur leurs outils (CV, lettre), leur posture en entretien et leur argumentaire personnalisé, mais aussi sur leur projet professionnel global.

C’est très agréable de pouvoir les épauler pour savoir exactement ce qu’ils veulent faire de leur carrière. Et ce coup de pousse les aide aussi, concrètement, à mieux avancer dans leur recherche et à signer un contrat rapidement !

« Mon expérience en tant que directrice commerciale m’aide au quotidien à décrypter les profils que j’accompagne, par l’écoute et la bienveillance, afin de faire ressortir leurs atouts ».

Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans le rôle de coach ? 

J’adore justement confirmer leur projet vis à vis du parcours choisi chez OpenClassrooms. Tout cela va de pair avec une relation de de confiance : c’est important de  rassurer la personne sur sa capacité à trouver un emploi, ses qualités techniques et surtout humaines.

En recherche d’emploi, le mental est très important. Je dois donc aussi conforter leur confiance en eux même.  

Un conseil à transmettre aux personnes en recherche d’emploi ? 

Un des arguments qui tue pour décrocher un emploi, c’est montrer sa motivation, son envie de continuer à apprendre au sein de l’entreprise ciblée. On ne peut pas tout savoir, mais un peu d’humilité et une bonne dose d’ouverture d’esprit et de motivation décupleront vos chances de faire bonne impression !

 

Envie de rejoindre OpenClassrooms en alternance ? Postulez à l’alternance pour recevoir l’accompagnement d’un coach comme Laurence.

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Sylvie, de la coiffure à l’immobilier grâce à Passeport Numérique

Par : Nora Leon

De la coiffure à l’immobilier, il n’y a qu’un pas ? C’est ce que nous apprend l’histoire de Sylvie Tello, diplômée Passeport Numérique. Après bien des années à prendre soin des coiffures de ses clients et un petit passage à vide, Sylvie a rebondi sur OpenClassrooms, l’école en ligne des métiers du numérique. L’occasion de bifurquer vers un métier qui lui plaît vraiment. Rencontre.

Bonjour Sylvie, vous êtes coiffeuse de métier, c’est cela ?

J’ai fait une longue carrière, mais je suis coiffeuse au départ et mon dernier métier était assistante maternelle. Coup dur de la vie, au décès de ma maman, j’ai perdu toute motivation. J’avais perdu mon père quelques années auparavant, donc c’était une deuxième partie de moi qui s’en allait. J’ai ressenti une profonde tristesse et pendant un an, je n’ai plus pu travailler.

Chez Pôle emploi, mon premier conseiller ne s’est pas montré très compréhensif. J’ai changé et je suis tombée sur une dame qui, elle, a voulu m’aider. 

Votre conseillère qui vous a proposé la formation « Passeport numérique » ?

Oui ! Elle a vite compris que je ne me voyais plus dans le milieu de la coiffure, à travailler le samedi et le dimanche et même les jours fériés. Je suis maman et ma petite dernière a treize ans : j’ai besoin de temps libre pour me consacrer à ma famille. 

Pour autant, j’aime le relationnel, le commerce, parler, les gens. Cela vient de mon métier de coiffeuse. J’ai pensé au dropshipping, mais cela me faisait peur de me lancer seule ; je n’ai pas pris le risque. 

Alors, nous avons exploré le métier d’agent immobilier, dont je suis passionnée. Pour l’exercer, il me fallait de bonnes bases en informatique. Ma conseillère m’a proposé la formation rapide Passeport numérique pour que je me forme. Elle m’a dit : « Lancez-vous, vous allez apprendre plein de choses ! ». Et elle avait raison !

Comment s’est passée la formation ?

J’ai été très surprise de ce format en ligne. Au départ, je pensais que mon mentor allait être avec moi du matin au soir par visio, mais en fait je devais être autonome (rires). 

Ma première mentor ne comprenait pas que j’aie besoin qu’elle me montre les choses sur l’ordinateur plusieurs fois. D’elle-même, elle m’a proposé de continuer avec une personne plus pédagogue, qui a parfaitement compris mes besoins. 

Je suis vraiment bien tombée. Mon mentor m’a poussée vers le haut, m’a aidée à avoir confiance en moi.

Il m’a donné pas mal d’autonomie, en m’accompagnant pour que je m’en sorte.

À partir de là, je me suis éclatée en formation. Dans Passeport Numérique, on apprend les bases de tout ce qui est utile sur un ordinateur. J’ai découvert PowerPoint, Google Meets, j’ai approfondi mes connaissances sur Zoom et Word. 

J’ai fait des slides toute seule. Même insérer une image, pour une débutante comme moi, ce n’était pas évident ! J’ai aussi dû organiser une réunion ou encore travailler sur un projet fictif pour le restaurant le Fouquet’s. Les projets sont intéressants, bien expliqués et si on comprend pas, on demande.

Pour les soutenances, je suis tombée les mentors validateurs m’ont mise à l’aise. Je suis allée au bout de la formation. Je suis fière de moi !

Qu’avez-vous aimé dans la pédagogie d’OpenClassrooms ? 

Tant de choses ! Les projets sont bien faits, et le rythme est flexible. On ne te met pas la pression avec les dates, on sait que tu vas rattraper. Je me suis donnée à fond. 

J’ai aussi apprécié l’aspect humain. On a notre mentor et la communauté sur l’outil interne où tous les étudiants s’entraident, se motivent. On se félicite, on se soutient, parfois on fait même connaissance en vrai. 

Qu’est-ce que cette formation vous a apporté de plus important ?

 

Au-delà d’une aisance sur un ordinateur (le but de Passeport Numérique !), c’est surtout de la confiance en moi. 

Au début, j’avais peur. Je me disais que les autres avaient tous fait plein d’études, que moi la petite coiffeuse je n’avais rien à faire là. Je me suis vite rendue compte que j’avais tout à fait ma place et que moi aussi, je pouvais énormément apprendre.

Et puis, j’ai quand même 54 ans… Chez OpenClassrooms, suite à Passeport Numérique, j’ai un coach pour chercher un emploi. Ça me rassure de ne pas être seule dans la nature !

Avez-vous été surprise de quelque chose ? 

Je ne pensais pas réussir à me débrouiller toute seule. Je croyais que j’allais être prise par la main toute la journée. Finalement, je n’en ai pas eu besoin, ça a roulé tout seul. 

J’ai aussi été surprise de la façon dont la formation était organisée. Ça va doucement, on n’a pas la pression. Et tant mieux, car quand on me met la pression, je n’y arrive pas ! (rires).

À présent que vous avez réussi Passeport Numérique, quel est votre projet ?

Je voudrais devenir agent immobilier. J’ai soif d’apprendre et ce secteur m’attire beaucoup. 

Aujourd’hui, je suis en Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) en stage chez un agent immobilier. J’adore mon nouveau métier et j’espère rester dans cette agence à l’issue de mon stage.

D’ailleurs, il y a des ponts avec mon ancien métier et mon futur job ! En coiffure, on a un côté psychologue. On écoute, on conseille nos clients… Je pense retrouver cet aspect avec mes futurs clients en agence immobilière, car quand on achète un appartement ou une maison, c’est une grande décision de vie. 

Ce métier me permettra d’utiliser mes qualités d’écoute et de communication, que j’aime tant mettre en pratique.

Une chose est sûre, Passeport Numérique m’a mise sur des rails pour terminer ma carrière dans un métier qui me plaît. 

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Vous vous retrouvez dans le témoignage de Sylvie et avez envie, vous aussi, de suivre le programme Passeport Numérique ?

Il est financé par Pôle emploi et vous permettra d’être à l’aise sur les outils numériques, quel que soit votre projet professionnel. Vous aussi, lancez-vous !

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Orane, développeuse WordPress et cheffe de projet 

Par : Nora Leon

Après un début de carrière dans le social, Orane Massias se forme pour devenir développeuse. Elle roule sa bosse en entreprise, puis, ni une, ni deux, se lance en tant qu’indépendante en 2018. 6 ans plus tard, de nombreux projets menés à bien et une nouvelle casquette de formatrice en poche, elle décide d’ajouter la corde « Gestion de projet » à son arc sur la formation Cheffe de projet de l’école en ligne OpenClassrooms. Rencontre. 

Orane, vous avez commencé votre carrière dans le social. Comment êtes-vous devenue développeuse ? 

J’ai grandi, comme bien des jeunes de ma génération, avec Internet. J’étais fascinée par toutes ces nouvelles technologies, mais je ne me suis pas décidée tout de suite à faire de l’informatique, car je pensais qu’il fallait être forte en maths. 

Lorsque je travaillais dans le social, l’occasion d’apprendre le code sur le campus de Samsung s’est présentée. C’est une formation très intense qui donne lieu à un niveau bac +2. Après tout oui, pourquoi pas moi, pourquoi ne pas tenter le coup ? Ça m’a plu, et j’ai bifurqué.

Le job suivant que vous avez eu, c’était en tant que développeuse ? Est-ce que c’était facile à décrocher ?

Je me suis formée en alternance, donc j’avais déjà un pied en entreprise en tant que développeuse. Ensuite, tout s’est enchaîné de manière assez fluide. 

Je peux dire honnêtement que je n’ai jamais eu de difficultés à trouver du travail.

J’ai eu un premier poste de développeuse, puis un deuxième dans une autre entreprise.

Et en 2018, j’ai sauté le pas et je suis devenue indépendante. Je voulais créer ma propre structure pour être libre de choisir mes horaires et mes clients, plutôt que de travailler sur des temps et des projets imposés. Mission réussie !

Qu’est-ce qui vous a poussée à monter votre activité en tant que dev ?

Je m’étais lancée dans le social au départ car j’aime le contact humain. En développement, on découvre une profonde créativité,  on développe sa rigueur et son sens de l’organisation. Mais j’avais envie de retrouver le contact avec des clients. 

En tant qu’indépendante, j’ai vite été sur un ensemble de missions complémentaires, en développement mais aussi en gestion de projet. On est forcément en communication constante avec son client, pour la prise de brief, les retours et ajustements, l’organisation. À cela s’ajoute que j’ai depuis quelque temps une casquette de formatrice, pour rendre mes clients plus autonomes. Tous ces aspects sont hyper complémentaires et font que je me sens épanouie au quotidien !

À quoi ressemble votre quotidien de freelance développeuse ?

C’est très varié. Un jour je fais de la gestion de projet, un autre je code.

Parfois, je donne aussi des formations. Je forme aussi bien des salariés que des étudiants en écoles privées. Cette activité représente bien 15% de mon chiffre d’affaires, elle est donc assez importante et récurrente.

Je suis le reste du temps amenée à développer des sites vitrines ou e-commerces, des landing pages… Je suis experte WordPress, donc c’est toujours autour de cet outil. 34% des sites mondiaux sont sous WordPress, donc ça va, j’ai un marché qui a de beaux jours devant lui et l’occasion de travailler sur des projets très divers.

À un moment, vous avez voulu « concrétiser » vos compétences de cheffe de projet via la formation d’OpenClassrooms ?

Absolument. J’avais déjà de bonnes bases en gestion de projet, j’en faisais sur le tas pour mes clients. Je m’étais bien sûr renseignée. Mais j’ai pu aller un cran plus loin avec cette formation sur pas mal d’aspects.

Les deux gros plus, ça a été que mon mentor Jean-Noël Gérard a une grande expérience. Il travaille pour le groupe BPCE et il est très senior : donc, au-delà de m’aider sur mes projets, il m’a transmis sa vision sur la posture d’un chef de projet, ce qui m’aide à me positionner avec mes clients au quotidien.

Et le second plus, c’était que le diplôme de niveau reconnu par l’État d’OpenClassrooms m’a donné la légitimité de me présenter comme cheffe de projet de manière officielle, un avantage certain dans mon activité aujourd’hui.

Pourquoi avoir choisi OpenClassrooms pour acquérir ce diplôme ?

Je suis restée freelance pendant ma formation. Comme je l’auto-finançais, je devais aussi continuer à travailler. Et donc, la flexibilité du format en ligne, où les ressources sont disponibles 24h/24, m’allait bien.

J’ai pu aller à mon rythme, faire des pauses quand j’en avais besoin… Et j’ai aussi été boostée par mon mentor, ce qui n’a pas de prix !

Qu’avez-vous appris dans cette formation, qui vous sert au quotidien ?

Si je dois citer des compétences concrètes je dirai : la rigueur, l’organisation, le recul et l’anticipation. Et bien sûr, tout un set de compétences plus techniques autour de la gestion de projet !

À l’époque je ne le savais pas encore, mais aujourd’hui, les compétences de cheffe de projet sont essentielles pour travailler en équipe (avec mes autres développeurs, les designers etc.) 

Donc, au-delà de servir mes clients, ce que j’ai appris en formation est un atout au quotidien pour mon business en général.

Enfin, de manière plus générale, mon mentor m’a pas mal parlé  des 4 accords de Toltèques, dont le but est avant-tout d’être en accord avec soi-même. J’essaie donc de les mettre en pratique dans la vie (sourire). 

Un conseil pour celles et ceux qui hésiteraient à se lancer ? 

Il n’y a pas d’âge pour se former, pas de bon moment en soi. C’est le bon moment quand vous le sentez. C’est le cas ? Foncez ! 

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La formation qu’a suivie Orane vous intéresse ? Rendez-vous sur la page du parcours diplômant chef de projet digital pour vous inscrire.

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« Les sessions de mentorat sont une joie », Fayçal, mentor 

Développeur iOS en freelance chez Parrot le jour et mentor sur le parcours développeur d’application – iOS chez OpenClassrooms la nuit, Fayçal est pour le moins dynamique ! Passionné par la transmission de connaissances, il revient avec nous sur l’impact du mentorat sur sa carrière… et son développement personnel. Témoignage.      

Bonjour Fayçal ! Comment êtes-vous devenu mentor chez OpenClassrooms ?

J’ai toujours aimé transmettre et partager mes connaissances. Je trouve qu’on apprend beaucoup plus lorsque l’on transmet aux autres, et cela permet aussi d’apprendre plus facilement les connaissances.

Lorsque j’ai passé mon bac, je donnais déjà des cours de mathématiques aux troisièmes. Au fil de mes études, j’ai continué et l’envie d’accompagner est restée.

Lorsque j’ai commencé à travailler dans le secteur de l’informatique, c’était logique pour moi de continuer sur ma lancée. Et d’ailleurs, je ne compte pas m’arrêter là. 

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler chez Parrot ?

Je travaillais pour Solocal (une société spécialisée dans le marketing digital), puis j’ai décidé de rejoindre Parrot (le leader européen des drones professionnels et civils). 

Via mon expérience chez Solocal, j’avais acquis une expérience des médias et du marketing digital. J’ai eu envie de découvrir le monde des systèmes embarqués, ces systèmes électroniques et informatiques autonomes. C’est pourquoi mon choix s’est porté sur Parrot, qui produit des drones.

Quel lien faites-vous entre votre métier de développeur et le mentorat ?

Exercer mon métier me permet d’être en permanence à jour par rapport à la réalité de l’entreprise et de partager aux élèves des retours d’expérience concrets.

Par exemple, j’aide beaucoup mes mentorés à se préparer aux tests techniques de recrutement auxquels ils risquent d’être soumis, comme j’en fais souvent passer à des candidats.

Je trouve cela légitime de leur partager ce à quoi ils peuvent s’attendre lors de leur recherche d’emploi !

Envie de devenir mentor ? Lancez-vous !

Et vous, que vous apporte le mentorat ? 

Énormément d’échanges. J’ai hâte que l’heure de mentorat arrive avec mes étudiants.
Je sais qu’ils ont beaucoup de questions, qu’ils sont parfois bloqués. C’est toujours un plaisir de les aider à avancer et d’observer leurs progrès. En ce moment, je suis trois étudiants et j’ai fait la demande d’en accompagner plus !

J’ai toujours voulu transmettre, alors quand l’opportunité de devenir mentor chez OpenClassrooms s’est présentée, cela m’a semblé naturel.

J’ai passé un entretien et j’ai intégré la communauté des mentors OpenClassrooms. Pour l’instant, ce n’est que du plaisir ! 

Pouvez-vous nous parler un peu des projets ? 

Les projets des étudiants montent en difficulté au long de la formation. Les débuts sont importants, parce que l’étudiant prend connaissance de ce qui l’attend, et il lui faut se donner un objectif qu’il puisse se tenir et atteindre à l’aide d’un plan théorique.

Ces projets sont variés, mais impliquent beaucoup de code et de développement. Pour certains exercices, je sais que les étudiants peuvent rapidement monter en compétences sur des notions particulières . Pour d’autres, il faut les accompagner, attendre le bon moment ou le bon exercice pour les aider à intégrer efficacement un nouveau savoir – ça demande de bien comprendre les capacités de chaque étudiant et de bien réguler le mentorat !

À la fin de la formation sur laquelle je suis mentor, les étudiants ont un projet libre : la construction d’une application de leur choix, de A à Z.

S’ils réussissent, leurs projets sont validés et ils reçoivent leur diplôme.  

Quelle est la valeur ajoutée du mentorat pour les étudiants ?

Parfois, les étudiants ont peur du jugement des autres, ou tout simplement d’échouer. Mon rôle de mentor, c’est de leur rappeler qu’ils sont en formation, et qu’ils sont là pour tester le plus de choses possible. Plus ils essaient, plus ils vont avoir des retours sur leur travail. Cette approche permet de nourrir leur curiosité et de les aider à aller plus vite !

En tant que mentor OpenClassrooms, j’essaie toujours d’aider les étudiants à donner le meilleur d’eux-mêmes, à se dépasser.

S’ils trouvent un projet trop facile, j’y ajoute des contraintes. Dans la programmation Web, il y a toujours des choses à faire, il n’existe pas d’état parfait. Je suis là pour les aider à s’approprier cette réalité. Parfois, je leur partage des applications que j’ai conçues pour qu’ils voient un code concret.

Ce que j’apprécie chez OpenClassrooms, c’est tout est fait pour qu’il n’y ait pas de déphasage entre la formation et la réalité des métiers auxquels se préparent les étudiants.

Les projets très concrets et le mentorat y contribuent grandement. 

Qu’avez-vous prévu pour la suite ?

Je suis récemment devenu papa, ce qui chamboule un peu ma vie ! Il va falloir que je m’organise au maximum pour concilier vie pro et vie perso – la venue de mon enfant va me demander beaucoup plus d’attention.

Par ailleurs, mon cours sortira bientôt sur Udemy, et c’est pour moi une grande fierté ! S’il fonctionne bien, et qu’il enregistre de bons retours, j’espère en sortir d’autres. Je l’ai produit en anglais, qui est le langage “universel” de la communauté dev. J’ai hâte de voir ce que donnera ce projet.

Dans les années à venir, j’aimerais aussi beaucoup intervenir en conférence, parler en public lors d’un Meetup sur des sujets techniques. Mais avant ça, il faut que je me prépare. J’ai encore de nombreux défis à relever ! 

Fayçal illustre parfaitement le rôle des mentors OpenClassrooms : des experts métier en lien avec la réalité des entreprises, qui apportent une expérience très concrète aux étudiants en formation.

Sa curiosité sans limites et son intérêt pour la transmission font de lui un soutien apprécié par les développeurs en herbe. 

Vous aimeriez apprendre le développement avec Fayçal ou d’autres mentors développeurs ? Rendez-vous sur les formations diplômantes en développement informatique pour faire votre choix. Ou suivez les cours en libre accès en développement pour décider quel métier vous intéresse.

Si vous aussi vous travaillez dans le milieu du développement, devenez mentor !

« J’aime accompagner les étudiants jusqu’à la réussite », Danyl, mentor

 

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De danseuse à commerciale, le chemin d’Alicia via Prép’Apprentissage

Par : Nora Leon

De danseuse professionnelle à commerciale, il n’y a qu’un pas ? C’est ce que nous prouve l’histoire d’Alicia. À 25 ans, cette jeune danseuse a changé de cap professionnel avec Prép’Apprentissage, le programme gratuit qui permet d’explorer 4 métiers qui embauchent. 

Pendant la crise du COVID, le monde de la culture est à l’arrêt. Alicia décide alors de se diriger vers un métier qui recrute beaucoup. Elle entend parler de Prép’Apprentissage, où elle est rapidement admise. 6 mois plus tard, elle a fait le point sur son orientation professionnelle et elle apprend le métier d’attachée commerciale en alternance. Rencontre.

Bonjour Alicia, vous êtes danseuse et chorégraphe. Comment êtes-vous arrivée à ce métier artistique ?

J’ai commencé la danse à l’âge de 3 ans. C’est ma passion ! J’ai commencé par le classique, modern jazz, contemporain, Hip Hop, cabaret. 

À 18 ans, après mon bac L, je suis partie à Paris depuis Reims pour faire la formation au studio harmonic pour devenir danseuse professionnelle.

J’ai été danseuse à Paris dans des comédies musicales, en Belgique aussi.

J’ai été chorégraphe au Club Med aussi. Je donnais aussi des cours aux enfants de 3 à 7 ans en modern jazz, ou aux adultes.

Je me suis aussi lancée dans le cabaret. C’est comme le Moulin Rouge, dans le Nord, à côté de Béthunes à Vieux Berquin. 

Commerciale, c’est le grand écart avec votre métier ! Pourquoi ?

J’étais danseuse et chorégraphe, mais la COVID a tout stoppé en mars 2020. Pôle emploi m’a proposé le programme Prép’Apprentissage d’OpenClassrooms. 

Ça me semblait parfait, car en 4 mois, ça me permettait de découvrir gratuitement 4 métiers d’avenir et d’en choisir un pour l’apprendre en alternance. 

Et ça a fonctionné ! Car maintenant, j’apprends le métier de commerciale. Il me plaît énormément ! Ça m’a ouvert d’autres horizons professionnels insoupçonnés… et bien sûr, je continuerai toujours à danser.

Et alors, comment se sont passés les 4 mois de Prép’Apprentissage ?

J’ai été reçue très rapidement après avoir envoyé mon CV.

Quand j’ai commencé et que j’ai vu les cours et les projets, je me suis dit : « WOW, ça fait beaucoup ! ».

… Et en fait, j’ai adoré. Je dévorais les cours. Ils sont naturels, ludiques, on est en cours sans y être.

Je prenais plein de notes. Au travers des premiers projets, les exercices pratiques, j’ai découvert le nouvel univers du commerce, qui m’a beaucoup plu. J’étais suivie par mon mentor, hyper à l’écoute.

Et surtout, dans Prép’Apprentissage, je me suis découverte moi-même ! Je pensais que j’étais la danse, mais il y a aussi autre chose en moi. Mes parents aussi sont dans le commerce : peut-être qu’ils m’ont montré la voie.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu en formation ?

Ce que j’ai aimé, c’est avoir une date butoir par projets.

Et surtout, de prospecter, de faire comme si j’y étais vraiment. On est un peu sans filet, mais pas complètement.

On devait prospecter 40 clients, sans les contacter. On devait avoir l’email, le téléphone, le mail. C’était un défi, ça m’a beaucoup plu.

Est-ce que le fait d’avoir été danseuse vous aide dans le métier de commerciale ?

Étonnamment, je retrouve beaucoup d’aspects. 

En tant qu’intermittent, on doit prospecter pour avoir des cachets. C’est kif, kif que prospecter pour avoir des clients.

Je trouve aussi la discipline, la ponctualité, le côté social, souriant… Le côté gestion du budget, de contrats, la gestion du temps (savoir quand on arrive, prendre en compte le temps du trajet, s’organiser…).

Et maintenant, vous êtes coachée pour trouver votre alternance et terminer votre formation chez un employeur, c’est cela ?

Oui, ce coaching avec un professionnel du recrutement est inclus dans la formation Prép’Apprentissage. C’est fait pour nous aider à trouver notre alternance.

Tous les jours à 8h, je me mets sur LinkedIn et je recherche des alternances en priorité dans le luxe et les cosmétiques. Je me cale dessus, j’envoie mes CV. Je me renseigne beaucoup sur Internet sur les entreprises. 

J’ai eu un coach et maintenant je suis suivie, j’ai OpenClassrooms qui m’envoie des fiches d’entreprises. On est accompagné sans que ce soit trop. C’est agréable de se sentir soutenue.

Quel est pour vous l’avantage de l’alternance ?

Être en entreprise et étudier en parallèle, ça permet de se mettre dans le bain petit à petit. On est préparés à la vie active. J’adore apprendre sur le tas : l’alternance est faite pour moi !

Et la suite ?

Dans un an ou deux, je me vois bien dans le luxe ou les cosmétiques, attachée commerciale. J’ai envie de découvrir, d’apprendre. C’est génial ce nouveau métier qui s’ouvre à moi.

Et dans quelques années, j’aimerais devenir manager ! 

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Vous aussi, vous souhaitez tester 4 métiers parmi Commercial, Community Manager, Gestionnaire de Paie et Développeur Web ?
Par ici :

– Le programme Prép’Apprentissage
– L’Alternance

Nous avons hâte de découvrir votre candidature.

[Podcast] Prép’Apprentissage : choisir un métier et trouver une alternance sans galérer

[Podcast] S’intégrer en télétravail en alternance

[Podcast] Trouver une alternance en temps de crise

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Léa, de linguiste à Career coach

Par : Nora Leon

Linguiste, polyglotte et amoureuse des gens, Léa bifurque à 27 ans des langues vers l’accompagnement professionnel. Tout en finissant la formation Career Coach (en anglais) financée par Pôle emploi, Léa s’emploi à réaligner les planètes de son parcours professionnel… et à poser les jalons de sa nouvelle vie, au Brésil. Portrait.

Plusieurs langues, un projet : être traductrice

Des langues, des voyages et une belle ouverture d’esprit — des éléments en filigrane dans le parcours de Léa avant sa reconversion professionnelle.

Très curieuse et multipotentielle, Léa s’oriente vers les sciences dès l’adolescence. En troisième, elle fait son stage chez un kiné. Puis, elle choisit le bac S option SVT dans l’optique de faire médecine.

« J’ai changé d’avis avant la Fac. J’avais peur de me casser la figure en Médecine, et j’ai bifurqué vers la traduction. C’était un choix de cœur, car j’adorais les langues, la philo, les sciences humaines », explique-t-elle.

À la Fac, Léa s’éclate et trouve un mix qui satisfait sa curiosité. « C’était marrant, ça rebouclait avec mon bac S car j’écrivais des articles économiques. Je faisais de la grammaire, de la syntaxe, de la traduction, mais aussi du juridique… On n’avait pas le temps de s’ennuyer ! », s’exclame Léa.

Toujours pour nourrir son esprit d’ouverture, Léa part en Suède pour sa dernière année de licence. Elle compose comme elle peut avec l’éloignement de sa famille, le froid et l’obscurité tôt dans la journée, revient en France pour faire son master 1… avant de partir cette fois plus au Sud, en Espagne pour deux ans d’enseignement de Français Langue Étrangère (FLE) dans deux villes, puis pour un stage à Barcelone. 

Le choc du marché de l’emploi ; entre désillusion et chemin de traverse

En 2019, Léa est diplômée en traduction. Le moment pour sauter dans le grand bain. Tout ne se passe pourtant pas comme prévu…

« J’ai commencé à travailler, mais le métier de traductrice peut être très solitaire. Pour moi qui avais souffert dans mon stage à Barcelone de ne pas échanger oralement avec les clients, avoir de vraies interactions au quotidien, ça s’est imposé : ce métier ne collait pas avec ma personnalité ». 

Face à ce constat, Léa cherche des solutions. « Je me suis m’inscrite à un master en FLE. Mais mon envie de liberté m’a rattrapée avant même que je ne l’intègre. J’avais choisi traductrice pour pouvoir être à mon compte, plus jeune, je voulais être kiné pour travailler en libéral… ». Léa s’écoute et se désiste.

Comme bien des diplômés qui peinent à s’insérer sur le marché de l’emploi, Léa s’inscrit chez Pôle emploi. Elle prend le temps d’explorer ses envies professionnelles, tout en épluchant les offres de formation disponibles. 

« En creusant un peu, je me suis rendue compte que j’aimais vraiment écouter et comprendre les gens. J’avais besoin de cette composante sociale dans mon métier. La kiné, c’est du tactile et de l’écoute. La traduction, c’est aussi de la communication dans un sens. On comprend les mots des autres, on décortique ce qu’ils veulent dire… J’avais aussi envie de liberté et d’autonomie : je devais trouver un métier exerçable en tant qu’indépendante ou profession libérale — comme traductrice ou kiné ».

Léa épluche le site de Pôle emploi et tombe sur la formation Career Coach d’OpenClassrooms. Ça fait tilt.

« Je sentais que ce métier était fait pour moi. Un métier de contact, où l’humain est au centre. J’adore les conférences motivationnelles, les TedX… Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas, moi aussi, enthousiasmer les autres par rapport à leur carrière ? ». 

Léa s’enthousiasme rapidement pour le modèle OpenClassrooms et cette formation Career Coach. « Le parcours était en anglais, pratique pour garder mon niveau. Il y avait un mentor, des projets en situation réelle… Je voulais tester une pédagogie différente de la Fac. Et surtout, en pleine crise sanitaire, je voulais rester avec mes proches, pas question de déménager dans une ville inconnue ». Elle avait déjà suivi un cours gratuit en français et son côté ludique l’avait convaincue. Elle arrive donc devant sa conseillère Pôle emploi avec un projet en béton.

La suite s’enchaîne très rapidement.

« Ma conseillère Pôle emploi a choisi de me faire confiance. Elle a validé mon projet sur le parcours Career Coach et m’a accordé un financement total de la formation. J’ai commencé en décembre 2020. »

Une multitude de relations nourrissent Léa pendant sa formation


Depuis décembre 2020, Léa s’éclate dans son parcours diplômant. 

« Après 5 ans de Fac, je voulais passer à la pratique. Le parcours Career Coach est construit sur des projets tirés de cas réels dans l’accompagnement de coachés. Je dois coacher des gens dès mes études : je ne me serais pas lancée toute seule, mais j’a-dore ! », s’enthousiasme-t-elle. 

Tout naturellement, Léa tisse des liens. Avec sa mentor d’abord, mais aussi avec d’autres étudiants. « Je suis tombée avec la mentor qu’il me fallait, raconte-t-elle. Elle s’adapte à ma personnalité. Elle a compris que je réagis bien à la critique positive, qu’il ne faut pas pousser trop fort de peur de me braquer. Elle me motive, me rassure, m’apaise… C’est super d’avoir quelqu’un qui fonctionne en psychologie positive »

Poussée par sa mentor, Léa contacte pour son projet 4 des coachs reconnues. « Je voulais faire vite, je prenais des coachs au hasard. Et plus on parlait, plus ma mentor Sarah se rendait compte que les personnes que j’admirais, je ne les avais pas interrogées. Sarah m’a totalement fait sortir de ma zone de confort. Je me disais que ces coachs n’avaient pas le temps, avaient des milliers de personnes qui les suivaient… J’ai tout de même envoyé des mails personnalisés, avec des couleurs un peu flashy, et ça a marché. J’ai interrogé des coachs comme Sandra Scannella, Jenny Chammas, Catherine Testa, Corinne Cottier. C’était fabuleux ». 

Portée par les échanges, Léa s’investit enfin sur le réseau social privé de l’école.

« J’y ai trouvé beaucoup de motivation et d’entraide. J’ai eu beaucoup de conseils des personnes qui avaient déjà vu les projets, rencontré les mêmes difficultés. Des personnes n’ont pas hésité à me partager leur méthodologie, à me faire gagner du temps ». 

Comme un vent de liberté… Brésilien ?

Demain, la jeune femme souhaite « avoir un impact » sur la carrière de ses coachés et toutes les facettes de son métier. « Je vais rechercher ce contact humain, et surtout, apprendre continuellement. Je voudrais apprendre les neurosciences, décortiquer la peur de l’échec, apprendre la psychologie positive ou la PNL… J’aimerais devenir une coach holistique ». 

Léa envisage de coacher dans plusieurs langues, car chacun son référentiel linguistique, avec son contexte culturel et ses croyances. Elle mettra ainsi à profit ses compétences de polyglotte. Son projet ? Se concentrer sur la reconversion, pour « dévoiler les forces de chacun et les aider à avoir une vie plus joyeuse et apaisée ».

Et pourquoi pas même, puisqu’elle exercera à son compte, partir au Brésil ?

« Je veux y vivre avant mes 30 ans, alors pourquoi pas y apporter ce diplôme… », confie-t-elle.

Léa sait déjà que, si la situation sanitaire le permet, elle partira en 2022 enseigner le Français au sein du programme France Éducation International, en parallèle de son activité de coaching.

Une chose est sûre, tout comme dans son futur travail avec des personnes en reconversion, la formation en ligne d’OpenClassrooms aura permis à Léa de s’aligner profondément avec ses aspirations professionnelles.

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« J’aime voir mes étudiants surmonter les difficultés », Ranga, mentor

Développeur d’applications chez Nokia, Ranga est aussi passionné par la formation et la transmission des connaissances. C’est cette envie de partager son expérience qui l’a poussé à devenir mentor chez OpenClassrooms, sur la formation en ligne Développeur d’applications python. Rencontre.

Pourquoi et comment êtes-vous devenu mentor OpenClassrooms ?

Grâce à un collègue qui est mentor depuis plus de 4 ans, et que je connais depuis longtemps ! Il m’a fait découvrir OpenClassrooms et j’ai sauté le pas. C’était un grand défi pour moi, dont je suis content aujourd’hui.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de sauter le pas ?

Je donne des cours de soutien scolaire en mathématiques depuis l’époque de mes classes préparatoires. Comme j’avais un bon niveau en mathématiques, j’ai été en mesure d’aider pas mal d’étudiants. Le mentorat avec OpenClassrooms, c’est un moyen de maintenir une continuité avec tout ça. 

Je souhaite continuer dans la formation. Un jour peut-être, j’aimerais travailler exclusivement dans ce domaine. OpenClassrooms, c’est à la fois un beau défi et une porte pour aller dans cette direction.

Pourquoi cet attrait pour la formation ? 

Parce que j’aime être en contact avec des personnes et les aider. En parallèle des mathématiques, j’ai aussi donné des cours de musique. La formation, pour moi, c’est allier l’utile à l’agréable par la transmission de connaissances tout en faisant quelque chose qu’on aime. Il n’y a pas mieux ! 

Comme je suis aussi développeur logiciel, j’ai eu envie de transmettre mes connaissances dans ce domaine-ci également.

En quoi consiste le mentorat ?

Le mentorat consiste à suivre les étudiants tout au long de leur parcours, d’être leur allié, de les aiguiller.

Pour moi, c’est avant tout un échange qui va dans les deux sens. D’une part, j’apporte à l’étudiant des connaissances qui vont lui permettre de réaliser son parcours dans les meilleures conditions. D’autre part, le mentorat me permet de constamment monter en compétences, car les étudiants m’apprennent énormément. Je suis en effet dans l’IT (informatique) et ce secteur bouge sans arrêt !

J’apprécie aussi que l’on soit dans un cadre un peu moins “sérieux”. On est un peu plus proches avec les étudiants, une relation de confiance se met en place.

Qui sont vos étudiants, comment décririez-vous votre relation avec eux ?

Ce qui est génial, c’est la diversité des profils. Il y a des étudiants qui ont mon âge, certains sont plus jeunes, d’autres beaucoup plus vieux que moi. Je trouve ça chouette, parce que de mon côté, j’ai fini mes études il y a 6 ans et je comprends encore plutôt bien ce qu’attendent les étudiants, comment ils réfléchissent, les choses sur lesquelles ils bloquent, parce que j’ai eu les mêmes problèmes. 

Quoi qu’il en soit, j’essaie d’instaurer un climat de confiance dans ma relation avec les étudiants, pour les mettre à l’aise.

Quel est le lien entre votre métier et le mentorat ?

Quand je suis rentré chez Nokia, j’ai été développeur logiciel, et au bout de deux ans environ, mon manager m’a donné des responsabilités. Il m’a demandé de former les nouveaux arrivants, les jeunes, les alternants et les stagiaires. 

Ça a été un déclic. J’ai fini par former quasiment toute l’équipe et mon chef m’a donné plus de responsabilités.

Je me suis retrouvé à faire des formations pour l’ensemble des développeurs et testeurs français. J’avais des audiences de 1000, 2000 personnes, c’était vraiment sympa ! 

C’est aussi formidable de constater que mes formations sont bien reçues. Parfois, un collègue vient me voir pour me dire qu’il a apprécié ma formation. D’autres me demandent de leur envoyer des vidéos, et mon manager me relaie parfois leurs éloges ! Ces retours positifs me confortent sur le chemin de la formation professionnelle.

Finalement, aujourd’hui, la formation, c’est ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Oui ! Aujourd’hui, presque tous les mois, mon manager me demande d’animer une formation pour les nouveaux arrivants, ou sur d’autres sujets. On réserve 20 à 30% de mon temps sur le sujet.

Ça m’apporte une casquette de formateur chez Nokia, alors que je n’étais pas du tout venu pour ça ! (rires) Mais c’est formidable, parce que ça va exactement dans le sens de ce que je veux faire.

Il faudrait quand même que vous continuiez à exercer ?

C’est vrai ! L’IT, ça avance très, très vite. Donc il faut en effet absolument que j’exerce le métier dans un milieu professionnel. `

C’est pourquoi, je continue à travailler dans mon entreprise, notamment pour garder les bonnes pratiques de développement et pour continuer à perfectionner mes compétences auprès d’autres collègues.

Est-ce qu’il y a un projet de la formation Développeur Python que vous avez trouvé particulièrement intéressant ?

De manière générale, les projets les plus intéressants à mentorer pour moi sont les premiers. Tout simplement parce que c’est là que les étudiants ont le plus de mal. Ils découvrent le monde du développement et c’est génial de les voir progresser, se dépasser et surmonter leurs difficultés.

Puis, au bout d’un certain moment, ils ont l’expérience nécessaire pour commencer à apprendre tout seuls, bien qu’ils aient encore besoin de moi parfois. J’interviens alors plutôt pour du suivi, voire du déblocage. 

Une anecdote à nous partager ?

Je me souviens d’une étudiante qui n’y connaissait rien en informatique. Elle a passé son cap du projet numéro 4 et elle était tellement fière, c’était un plaisir ! C’est son acharnement au travail qui a permis sa réussite.

J’adore voir mes étudiants terminer leur parcours, être fiers d’eux-mêmes.

Qu’est-ce qui se passe lorsqu’ils finissent leur parcours ? 

J’arrête de les mentorer, mais je reste en contact avec tous mes étudiants, que ce soit sur LinkedIn ou sur Workplace. J’ai encore des étudiants d’il y a six mois qui me contactent pour me dire qu’ils ont trouvé du boulot, je trouve ça génial. 

Le défi, c’est vraiment les étudiants qui n’ont jamais eu d’expérience en informatique. Dans ces cas-là, il faut sans cesse adapter sa manière d’enseigner à la personne.. 

Vous avez l’air d’adorer la mission de mentor…

Absolument ! J’aimerais beaucoup, si possible, pouvoir travailler très rapidement  dans le domaine de la formation. Et justement, avec le collègue qui m’a présenté OpenClassrooms, nous avons un projet de collaboration. 

J’adore aussi la relation humaine qu’on a avec nos étudiants, c’est vraiment génial. J’ai pu donner des missions à certains étudiants aussi ! Je connais leur niveau parce que je les ai formés, ça me permet de leur donner des missions les yeux fermés. 

Dès que je vois une opportunité, je la partage aussi à mes anciens étudiants. Ça permet de les mettre très vite dans le bain. J’essaie de rester en contact avec eux et de les aider un maximum. 

Le mot de la fin ? 

OpenClassrooms, c’est une superbe opportunité, que ce soit pour les étudiants ou les mentors. Un grand merci, parce que je m’éclate dans ce que je fais !

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Vous vous intéressez aux formations en ligne en développement sur lesquelles Ranga est mentor ? Lancez-vous !

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Devenir mentor chez OpenClassrooms, c’est une aventure humaine qui semble avoir réussi à Ranga. Son rôle lui permet de tisser des liens avec les étudiants qu’il accompagne, mais aussi d’enrichir ses propres compétences de formateur. Une opportunité pour Ranga d’ajouter de nouvelles cordes à son arc, et de préparer la suite de sa carrière tout en s’épanouissant.

Envie vous aussi de sauter le pas et de devenir mentor ? Rendez-vous sur la page Carrières Mentors

« Je rencontre une richesse de profils », Danyl, mentor

 

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« Les étudiants font des réflexions pointues », Sara, mentor

Sara aime les défis et s’est lancée en tant que consultante social média en freelance il y a peu. Pour transmettre ses compétences, elle a décidé de devenir mentor OpenClassrooms sur trois parcours francophones et anglophones, dans le domaine du marketing. De quoi constamment remettre en question ses connaissances ! Rencontre. 

Pourquoi êtes-vous devenue mentor ? 

J’ai un parcours plutôt classique en entreprise, dont dix années au sein du service marketing d’une très grosse entreprise. À la suite de cette expérience, j’ai voulu changer. Je suis passée dans une petite agence de publicité digitale. Depuis l’année dernière, j’ai enfin décidé de prendre mon envol en exerçant en tant qu’indépendante.  

Pour moi, il était important d’avoir une dimension de transmission et de formation pour aider les étudiants à devenir autonomes et développer leurs compétences.

Quand j’ai vu que OpenClassrooms cherchait des mentors dans mon domaine de compétence, j’ai sauté sur l’occasion. Je suis désormais mentor sur les parcours Community Manager, responsable marketing et communication et Digital Marketer (parcours en anglais).

Je suis contente parce que j’aime vraiment la relation que j’ai avec mes étudiants. Ça me permet moi aussi de grandir et d’apprendre des choses au quotidien, de remettre en question mon propre savoir et de continuer à devenir meilleure, même dans ce que je savais déjà faire. 

Que fait exactement une mentor ? 

Prenons l’exemple du rendez-vous hebdomadaire avec mes étudiants. Comme je leur dis toujours, il faut que chaque session soit un moment de plaisir. C’est un rendez-vous qui permet d’inscrire leur formation dans une certaine routine, durant lequel je vais entre autres les éclairer sur certaines notions, remettre en perspective les choses ou encore expliquer avec des cas concrets l’importance des compétences à acquérir.  

Je peux aussi les débloquer sur des connaissances qui sont parfois floues. Je leur apprends à chercher par eux-mêmes, je partage des pistes de réflexion. Je leur montre comment monter en compétences et je les accompagne tout du long.

Quel est le lien entre le mentorat et votre métier ? 

Comme j’ai longtemps travaillé dans une grande entreprise ainsi qu’au sein d’une agence, j’ai conscience de la manière dont les choses se passent dans le milieu du marketing et de la communication. Mon activité d’indépendante m’aide aussi à comprendre les problématiques actuelles des clients. 

J’explique à mes étudiants qu’ils pourront être confrontés à ces différentes questions. Ils seront amenés à travailler avec des personnes qui ne pensent pas de la même façon. Il est donc nécessaire qu’ils apprennent à cadrer le travail d’une agence ou encore qu’ils prennent le temps de bien comprendre les demandes d’un client. 

Comment se passe le travail de mentor avec les étudiants, de manière pratique ? 

On se retrouve toutes les semaines par visio. On commence par échanger, pour savoir si la semaine s’est bien passée. Cela permet de faire du lien et de cadrer la discussion. 

Ils me présentent ce qu’ils ont fait, comment ils ont avancé, et s’ils ont réussi à remplir les objectifs fixés. Si quelque chose les a bloqués, on regarde cela ensemble et je leur donne des conseils. Parfois, je leur lance un défi, en leur soumettant des questions qu’ils pourraient avoir lors de la soutenance. Je ne suis pas là pour juger leur stratégie, mais pour comprendre le cheminement de leur pensée. Ensuite, on échange et on avance ensemble sur les prochaines étapes et on fixe les objectifs pour la session suivante. 

S’ils ont des questions entre nos rendez-nous, il faut qu’ils puissent être autonomes dans leurs recherches, ou sinon demander sur Workplace. Je suis bien sûr disponible, l’essentiel étant qu’ils ne restent pas bloqués. Je réponds toujours par email afin qu’ils puissent avancer jusqu’à la prochaine session. 

C’est quoi le Workplace ? 

C’est le réseau social interne d’OpenClassrooms. On y retrouve les étudiants, les mentors et surtout beaucoup d’entraide. J’y partage notamment des liens pour aider mes étudiants. 

Qu’est-ce que vous apporte le fait d’être mentor ? 

Cela m’apporte de la fierté, surtout quand j’ai des étudiants qui m’envoient un message m’annonçant leur réussite. 

Cela demande aussi de l’humilité. Ils ont en effet souvent des questions très pointues pour lesquelles je préfère me renseigner et leur apporter du contenu de qualité. C’est enrichissant parce que cela m’apprend beaucoup sur les parcours individuels des étudiants et leurs cultures. J’ai par exemple un étudiant qui habite au Canada, mais qui vient du Botswana.  Il avait des questions sur le marketing digital, des choses qui me paraissent évidentes. 

La dimension culturelle est aussi passionnante. J’aime beaucoup apprendre des gens et de leurs parcours. De manière générale, les voir progresser, partir de rien et faire ensuite des projets en trois semaines, ça me rend super fière. 

Est-ce que vous pouvez nous partager l’histoire d’une réussite qui vous rend fière, justement ? 

Je n’ai pas encore eu d’étudiant diplômé, mais j’en ai un qui en est au stade du dernier projet. C’est un étudiant de Singapour. Il a commencé avec un petit boulot à côté et n’avait pas de connaissances sur le marketing. Pourtant, il a su prendre en main sa formation, acquérir les compétences clés et les savoir-faire professionnels. J’en suis fière. 

Le projet de vos étudiants que vous trouvez intéressant ou qui vous met au défi ? 

Il y a ce projet, sur la manière d‘apprendre à gérer une équipe créative et faire un brief. C’est étonnant parce que les étudiants font des supers briefs, mais ils oublient tous de mentionner les livrables attendus. Et puis c’est un projet très concret, qui leur apprend à rédiger un e-mail et à formuler clairement des demandes.

J’aime beaucoup ce projet, parce qu’il met l’accent sur la dimension humaine d’une mission, qui est pour moi fondamentale. Les étudiants doivent ainsi apprendre à cadrer les choses, à être précis et détailler leurs demandes.

Vous accompagnez combien d’étudiants ? 

13 à peu près. 

Y a-t-il un ouvrage dont vous recommandez la lecture parce qu’il vous a inspiré personnellement ou professionnellement ?

Système 1 / Système 2 de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie. Il a décrit le phénomène des biais cognitifs qui affectent toutes nos décisions, que l’on croit souvent rationnelles sans l’être. Ça m’aide à prendre du recul, à rester humble dans mes certitudes, à convaincre aussi. 

Je trouve fascinant qu’on soit incapable de s’émanciper totalement de nos biais, malgré tous les efforts. Un peu comme si on essayait de voir le monde autrement que par nos yeux.

Et la suite ? 

J’ai vraiment envie de poursuivre sur ces notions de formation et de transmission, en gardant cela au cœur de mon activité. 

Je souhaite également développer mon activité de conseil, trouver des sessions de formation en école. Je poursuis en parallèle mon activité de photographe, je cherche à faire produire une série que j’ai écrite et je lance mon blog sur les biais cognitifs. J’aime beaucoup l’idée d’avoir plusieurs activités, et j’adore le mentorat, mais cette activité ne peut pas être réalisée à plein temps.

Il faut veiller à garder un pied dans la réalité du métier. 

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Si vous rejoignez l’une des formations en ligne en marketing, vous pourrez être accompagné par Sara.

Comme Sara, vous aimeriez devenir mentor OpenClassrooms dans votre expertise métier ? Rejoignez cette aventure humaine pour compléter vos revenus en nous soumettant votre CV.

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Chloé : Oser se reconvertir et faire sauter le pas aux autres

Après une belle carrière professionnelle dans les achats internationaux, Chloé a ressenti le besoin de trouver un métier plus en ligne avec ses valeurs personnelles.

Sa quête de sens l’a amenée à découvrir le métier de conseillère en évolution professionnelle. Après la formation en ligne réalisée sur OpenClassrooms, elle s’épanouit désormais dans l’accompagnement de profils en reconversion et en insertion professionnelle.

Elle partage avec nous son revirement professionnel et l’impact de la formation sur sa carrière. 

Des achats au conseil : une reconversion professionnelle issue d’une quête de sens

Diplômée d’une école de commerce, Chloé se trace une belle carrière professionnelle dans l’univers des achats :

J’étais acheteuse à l’étranger : mon métier m’a fait voyager dans les pays de production. J’ai travaillé pour différentes centrales d’achat, comme Damart, principalement en Europe. Mon métier, c’était d’aller négocier le meilleur rapport qualité prix de produits à travers l’Europe pour différents types de produits, notamment sur des articles de sport.

Un travail passionnant, qui l’amène à faire de nombreuses rencontres et à découvrir différentes cultures de travail. Son parcours l’amène à occuper un rôle de cheffe de projet en packaging et labelling, nouveau métier consistant assurer la communication autour du produit, notamment à travers les étiquettes et le packaging, pour vendre au mieux son produit.

Mais au fil du temps, Chloé se sent de moins en moins en phase avec ses aspirations. Coup du destin : son dernier job est une création de poste et son employeur lui assigne une coach professionnelle pour l’aider à s’approprier son rôle. Au bout de quelques semaines, Chloé se rend compte que ce métier de coach lui plaît beaucoup et elle prend conscience de son besoin d’humaniser son métier.

Une curiosité complétée par de nouvelles aspirations pour elle : « J’avais aussi envie d’être plus alignée avec mes valeurs. Si je prends par exemple l’éducation de mes enfants : le zéro déchet, l’attention à l’écologie.  Avec mon métier j’optimisais des productions dans un flux perpétuel. Or, les packagings et étiquettes sont les premiers éléments que l’on coupe et que l’on jette après l’achat d’un article textile. Je n’étais plus trop en phase avec tout ça ».

Avant le premier confinement de mars 2020, elle décide de mettre fin à son contrat et se lance dans la recherche d’un métier avec plus de sens. 

La formation OpenClassrooms : une transition vers le métier de coach ! 

Lorsqu’elle quitte son poste, Chloé se met en quête de solutions : « Je ne savais pas encore ce que je voulais faire. J’ai pris le temps de la réflexion et je suis tombée un peu par hasard sur OpenClassrooms, via Pôle emploi. Le concept de la formation digitale, qui s’adapte à mon agenda, me plaisait beaucoup ! Il y avait le contexte sanitaire du Covid, je faisais ma formation de coaching en parallèle, donc je n’étais pas totalement disponible. En voyant l’offre d’OpenClassrooms, je me suis dit : “Cela me correspond parfaitement !”. ». 

Bien que son projet professionnel ne soit pas encore entièrement formé, son objectif est clair : aider des professionnels à prendre du recul sur leurs situations et se mettre en action, qu’ils souhaitent changer du tout au tout, ou bien qu’ils cherchent simplement à développer de nouvelles compétences. Un objectif poussé par une envie d’exercer un métier beaucoup plus humain. 

L’introspection pour affiner son projet professionnel 

Pour définir son projet, Chloé est accompagnée, et elle mène un profond travail d’introspection. Pour elle, l’enjeu est de trouver un équilibre entre ce que l’on souhaite faire, et ce que l’on peut faire : 

Pour savoir ce que l’on a réellement envie de faire, il faut prendre un temps pour soi. Il y a un vrai travail d’introspection à réaliser ! Et ensuite, il faut considérer le marché du travail, puisque ce n’est pas tout d’aimer quelque chose, il faut aussi qu’il y ait du boulot sur le marché et qu’on sache comment on va pouvoir être payé

Pour réaliser ce travail d’introspection, elle conseille d’utiliser un outil japonais : l’Ikigai. Ce concept désigne quatre sphères différentes : 

  • ce en quoi je suis bon(ne)
  • ce pour quoi on me reconnaît
  • ce pourquoi je peux être payé(e)
  • ce dont le monde a besoin

Une fois ces éléments définis, l’objectif de l’Ikigai est de s’accorder avec ses objectifs de vie tout en cherchant un métier qui réussisse à concilier au moins trois sphères, pour permettre un certain épanouissement au travail. En d’autres mots, devenir acteur de sa vie et non simple spectateur. Une réflexion menée par Chloé, qui a abouti sur le choix du coaching en évolution professionnelle. 

L’accompagnement OpenClassrooms : un programme humain et engageant

Lorsque l’on demande à Chloé ce qu’elle a préféré dans sa formation OpenClassrooms, la réponse ne se fait pas attendre : 

Ce que j’ai adoré, c’est l’adaptabilité, aussi bien avec mon mentor que dans mes cours. J’ai pu gérer mon emploi du temps en toute autonomie.

« Par exemple, il y a eu un moment où je passais ma certification de coaching – c’était une période très intense et je n’avais que peu de temps le temps disponible pour la formation OpenClassrooms. J’ai pu la mettre un peu de côté et m’y remettre par la suite. Et finalement, j’ai commencé en Janvier, puis j’ai fini ma session en Mai. J’ai réussi à aller plus vite que ce qui était demandé, et de finir avant l’été, ce qui était mon objectif. Je trouve que ce côté adaptabilité de la formation, c’est un grand plus ». 

Un format à distance, adapté aux contraintes de Chloé, mais sans pour autant rompre le lien humain.

Même si tout se faisait à distance, je me sentais très  encadrée parce que toutes les semaines, j’avais des rendez-vous avec mon mentor. J’étais vraiment suivie tout le temps.

Autre grande force de l’accompagnement OpenClassrooms selon Chloé : la communauté. « J’ai eu des échanges avec de nombreuses personnes chez OpenClassrooms, je me suis sentie privilégiée. Il y a vraiment une attention particulière donnée à chacun, et ça a clairement fait la différence pour moi. Alors merci ! Cette formation était une très belle expérience, qui m’a permis de faire de belles rencontres ».

Forte de cette expérience et de sa formation d’accompagnement, elle décide elle aussi de se lancer dans le coaching et de se mettre au service des profils en insertion professionnelle et en reconversion !  

Une reconversion réussie vers le coaching pour Chloé 

Aujourd’hui, Chloé accompagne des étudiants, mais aussi des profils en poste qui souhaitent changer de voie, mais ne savent pas comment s’y prendre. 

Son conseil pour toutes les personnes qui envisagent une reconversion ? OSER. 

Comme elle l’explique : « Parfois, tu pars avec des idées préconçues, tu as des croyances limitantes.  Tu te dis : “ça, ce n’est pas pour moi, je ne serai jamais capable de faire ce genre de choses”. Ces pensées viennent de la société, de notre éducation. Oser, c’est se dire que si tu tentes, au pire, ça ne fonctionne pas. Mais au moins, tu auras essayé ».

Avec son statut d’auto-entrepreneuse en poche pour pouvoir exercer en tant que coach professionnelle et réaliser des bilans de compétences, Chloé est prête pour sa nouvelle vie professionnelle. Au programme pour la suite ? « Je signe la semaine prochaine avec une agence RH pour réaliser des bilans de compétences et accompagner des personnes dans leur transition professionnelle. Et bien d’autres opportunités me tendent la main ! ». Pari réussi pour cette belle reconversion.

Chloé incarne cette génération de profils ayant réussi à concilier épanouissement personnel et réussite professionnelle. Désormais dévouée à l’accompagnement de personnes en insertion professionnelle et en reconversion, son exemple prouve que même lorsque l’on est maman, un changement de trajectoire dans sa carrière est réalisable ! 

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Christelle, de Conseillère Beauté à Conseillère en Évolution Professionnelle : il n’y a qu’un pas 

L’article Chloé : Oser se reconvertir et faire sauter le pas aux autres est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

« J’aime accompagner les étudiants jusqu’à la réussite », Danyl, mentor

Par : Nora Leon

Danyl Semmache est ingénieur informatique chez Nokia mais aussi mentor sur les formations en ligne développeur iOS, développeur Web et Product Manager d’OpenClassrooms.

En parallèle, il donne également des cours à l’ECE Paris sur le développement d’applications mobiles. Il nous parle de sa mission de transmission et de son quotidien de développeur. Rencontre.

Bonjour Danyl, comment êtes-vous devenu mentor sur OpenClassrooms, et pourquoi ? 

Je suis mentor OpenClassrooms depuis 4 ans, j’accompagne une trentaine d’étudiants en ce moment.

Lors de mes études supérieures, je faisais du bénévolat au sein d’une association en tant que tuteur dans laquelle j’aidais des collégiens en difficulté scolaire en ZEP. 

J’ai poursuivi l’aventure à la sortie de l’école, en devenant mentor. J’avais envie de partager mes connaissances, en parallèle de mon CDI. 

J’ai créé mon statut d’auto-entrepreneur pour postuler chez OpenClassrooms. Et c’est là que j’ai pu devenir mentor sur le parcours iOS pour commencer. 

Être mentor est une aventure humainement très riche. Je rencontre des profils différents, mais qui ont tous le même but : changer de vie professionnelle pour s’épanouir davantage. 

C’est génial de voir qu’une fois la formation passée, mes étudiants sont heureux dans leur travail. J’ai été témoin de nombreuses réussites : je suis content d’y avoir participé. 

En fait, c’est plus que du code, c’est une aventure humaine, et c’est ce que j’adore. 

Et comment avez-vous connu OpenClassrooms ? 

J’étais inscrit sur OpenClassrooms, anciennement le Site du Zéro, depuis 2011. J’ai commencé à coder à l’âge de 16 ans en suivant les cours de Mathieu Nebra, en HTML – CSS. Cela m’a très vite donné envie de poursuivre l’aventure. 

Le code m’a beaucoup plu et j’ai intégré une école informatique. 

J’ai eu la chance de suivre un beau parcours dans le Programme Grande Ecole de l’EPITECH, à l’UNISTRA et à HEC Paris. J’ai donc naturellement eu envie de rendre la pareille en transmettant mon savoir.

Dans les faits, en quoi cela consiste-t-il d’être mentor ? 

Être mentor, c’est avant tout suivre et accompagner les étudiants au fil de leur parcours, s’assurer qu’ils montent en compétences et répondre à toutes leurs questions. 

Je fixe également avec eux leurs objectifs. Ils doivent être cohérents avec leur personnalité et leur environnement personnel.

Je dois m’assurer que les étudiants sont sur les bons rails et qu’ils avancent à leur rythme.

Et vous parvenez à concilier votre métier et votre activité de mentor ? Y a-t-il un lien entre les deux ?

Absolument. J’arrive à concilier les deux en bonne partie grâce au sport, qui m’a appris à avoir de la discipline et être organisé. 

J’ai commencé ma carrière chez Orange. Je faisais du développement d’applications mobiles grand public au même moment où je suis devenu mentor iOS. Petit à petit, j’ai élargi mes compétences pour être aujourd’hui mentor sur quatre parcours. 

Ensuite, lors de mon passage chez Nokia, j’ai acquis deux autres certifications : PSM1, pour le parcours de Scrum Master, et plus récemment, la PSPO1, pour accéder au parcours de manager de projet. 

L’opportunité de devenir enseignant en école d’ingénieurs à l’ECE a été rendue possible parce que j’avais cette expérience de mentor chez OpenClassrooms. J’ai pu y apprendre le code quand j’étais plus jeune, devenir développeur ensuite, puis ingénieur, et aujourd’hui transmettre mes connaissances. Cela m’a alors ouvert des portes à de nouvelles opportunités professionnelles. 

Mon activité de mentor m’a permis de grandir dans mon approche, dans ma manière d’expliquer les choses.

Je retravaille certaines notions pour ensuite mieux les transmettre à mes étudiants. Je peaufine régulièrement ma méthode pour qu’elle soit pédagogique et ludique à la fois.

Aujourd’hui, une chose est sûre : je souhaite conserver un pied dans la formation, en parallèle de mon activité professionnelle d’ingénieur.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre activité professionnelle ? 

Dans mon école, on m’a appris à « apprendre à apprendre”. Au quotidien, cela se traduit ainsi : toujours avoir un pied dans les dernières actualités tech et me tenir informé des nouveautés. 

Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est transmettre mes connaissances et accompagner des étudiants jusqu’à la réussite. C’est pour moi la plus belle des victoires.

D’ailleurs, il m’arrive souvent de recommander des anciens étudiants pour devenir mentors à leur tour. En quatre ans, j’ai recommandé une dizaine de personnes qui ont intégré OpenClassrooms. 

Voulez-vous partager une histoire qui vous rend particulièrement fier ? 

J’en ai plusieurs, mais une m’a particulièrement touché.

La personne n’avait pas pu finir le parcours développement Web, pour des raisons personnelles. Père de famille, trentenaire, il m’avait dit qu’il reprendrait un jour le parcours. Lorsque j’ai repris de ses nouvelles, il était devenu webmaster en CDI. Il m’écrivait qu’il avait enfin trouvé un travail qui lui plaisait, qu’il ne comptait pas ses heures, qu’il apprenait énormément et qu’il était très heureux. 

Il y bien sûr d’autres belles réussites, avec des personnes qui ont terminé leur parcours. J’accompagnais un étudiant sur le parcours Développeur d’applications iOS qui avait arrêté ses études en 3e année de fac.

Sa formation s’est très bien passée et je l’avais d’ailleurs recommandé chez Orange pour son premier stage. Il travaille aujourd’hui chez BforBank avec un salaire de bac +5. C’est une belle victoire. 

En fait, j’ai beaucoup de jolies histoires à partager. En ce moment, j’accompagne une personne réfugiée politique, qui était professeur d’économie dans son pays et qui possède quelques bases en programmation acquises en France. Il s’apprête à se professionnaliser avec OpenClassrooms et postule pour le parcours de data analyst. Je l’accompagne pour trouver son alternance. 

Mais vous êtes aussi coach ? 

Oui, tout à fait, je suis mentor et coach. En tant que coach, la mission est un peu différente, car il s’agit de mettre le pied à l’étrier à des personnes pour qu’elles trouvent un emploi ou une alternance.

Et qu’est-ce que vous préférez entre les deux ? À moins que ce soit complémentaire ? 

J’ai fait du mentorat pendant 4 ans, et j’en fais toujours. 

Il m’arrivait très souvent, en fin de parcours, de donner quelques derniers conseils : compléter son profil LinkedIn, créer un compte sur GitHub, Stack et Overflow ou encore peaufiner son CV. 

J’ai donc postulé pour être coach en insertion professionnelle chez OpenClassrooms, et j’y prends désormais beaucoup de plaisir. 

Je suis également mentor évaluateur. Je fais passer des soutenances aux étudiants, dont certains qui sont aux quatre coins du monde. Cela me fait d’ailleurs penser à d’autres anecdotes.

J’accompagnais un étudiant congolais, qui vivait en Russie, sur un parcours en développement Web. Ce qu’il étudiait à la fac ne lui plaisait pas, il souhaitait quelque chose de plus axé sur la pratique. Il codait depuis ses 15 ans, et ses parents lui donnaient une somme tous les mois, dont une partie finançait son parcours OpenClassrooms. Ses parents n’étaient d’ailleurs pas au courant qu’il passait un double diplôme. Il a obtenu son diplôme et il a postulé pour continuer ses études au Canada. En attendant, il travaille à distance pour The Good Seat, une entreprise française où je l’ai recommandé en tant que freelance.

J’ai aussi coaché un autre étudiant qui a suivi le parcours développement d’application iOS. Ce dernier m’ayant pris pour exemple, une fois son diplôme en poche, il avait pour ambition de poursuivre sa scolarité en intégrant Epitech avec l’admission parallèle. Il est travailleur et pourvu d’une très grande maturité, nous avons tous mis en œuvre afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs.

Pour ma part, je suis arrivé chez OpenClassrooms de manière assez indirecte. Lorsque j’étais en 3e année à Epitech, j’ai été professeur assistant lors du “Coding Club Summer Camp”, événement durant lequel on animait des ateliers en initiation au développement Web pour les futurs étudiants de l’école. J’y ai rencontré Brian T., qui avait alors 17 ans. Il est désormais mentor chez OpenClassrooms et c’est grâce à lui que j’ai aussi intégré le site.

Lorsqu’on s’est rencontrés, il voulait intégrer Epitech. Cela ne s’est pas fait et il est parti en année sabbatique. Il a rejoint OpenClassrooms dès son lancement, parce que le site proposait des parcours diplômants. En un an, il a obtenu un équivalent bac +3 de chef de projet multimédia. François Hollande lui a remis son diplôme. Cet étudiant a finalement étudié au sein d’une école multimédia et a été diplômé d’un master à 21 ans. Il est désormais data product manager chez France TV et mentor.

Y a-t-il un ouvrage dont vous recommandez la lecture parce qu’il vous a inspiré personnellement ou professionnellement ?

Absolument ! J’en ai plusieurs mais celui que je recommande reste “The 4-Hour Workweek” de Tim Ferriss. C’est un livre de développement personnel qui m’a grandement inspiré.

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De commercial à data analyst : le contact humain est le fil rouge de la carrière d’Anthony

Antony a 40 ans, habite en banlieue parisienne et a toujours eu le contact facile. C’est donc pendant près de 15 années qu’il a évolué en tant que commercial dans le milieu du courant faible.

La crise du Covid a stoppé son activité mais sans le perturber pour autant, bien au contraire. Antony a su faire de sa période de chômage une opportunité pour envisager une reconversion. C’est lors de la semaine du numérique organisée par Pôle emploi qu’il découvre les métiers du numérique.

La formation de data analyst de l’école en ligne OpenClassrooms lui a tout de suite plu. Récit d’une reconversion réussie. 

Bonjour Antony, pourriez-vous s’il-vous-plaît nous raconter quelle logique a suivi votre reconversion ?

Je ne suis pas arrivé à ce métier par hasard. J’idéalise peut-être le métier de Data analyst, mais pour moi, il consiste à être au cœur de l’entreprise puisqu’on peut travailler avec différents services ; aussi bien les services commerciaux, marketing ou RH.

Au-delà d’une parfaite maîtrise des chiffres et de langages techniques, ce métier demande une certaine aisance dans le contact humain. Tout comme quand j’étais commercial.

Il faut que je sois capable de faire parler des chiffres et de les partager aux équipes, au-delà d’extraire la donnée.

Et quels sont, selon vous, les savoir-faire et savoir-être acquis dans votre formation OpenClassrooms qui vous seront utiles demain en poste ? 

C’est vrai que finalement chaque expérience sert la suivante et ainsi de suite.

Depuis que j’ai commencé cette formation, d’une durée d’un an, je vois bien que je me perfectionne aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. On a des soutenances régulières avec nos mentors au cours desquelles je retranscris mes résultats. 

Cela me sera demandé en tant que Data analyst. Je vais devoir savoir faire parler les chiffres et surtout avec un langage accessible pour que n’importe quel public me comprenne. 

Vous parlez de soutenances, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les projets proposés dans le cadre de votre formation ?

Les projets se déroulent en deux parties : la première partie, ce sont des cours vidéo que l’on suit, à son rythme. Quand je ne comprends pas quelque chose, je mets en pause et je vais chercher de l’aide : soit en me débrouillant grâce à Internet, soit sur notre groupe Discord en demandant aux autres étudiants. 

Une fois que j’ai suivi le cours, on passe à la partie concrète avec le suivi d’un projet.

C’est comme si nous étions en situation réelle. De projets en projets, je monte en compétences pour avoir les connaissances nécessaires au métier de data analyst. 

Le premier projet était de se présenter, ce qui était facile pour moi, ex-commercial. Le deuxième projet était une analyse de chiffres de vente avec Excel et PowerPoint. Je n’ai pas trouvé ça trop compliqué, à part peut-être la partie sur Excel. Le projet 3 était sur les bases de données relationnelles avec le langage SQL. Je n’y connaissais rien, et puis finalement, on se rend compte que ce n’est pas si difficile. 

Au moment où nous nous parlons, j’en suis au projet 4 et je démarre le langage Python. Je panique un peu, mais dans deux mois, je vous dirai peut-être que c’est très simple. Enfin, je l’espère ! 

Vous êtes suivi par un mentor ? 

Tout à fait, je suis suivi par Antoine avec qui j’échange une fois par semaine. Cela se passe très bien ! En même temps, vous l’aurez compris, j’aime le contact humain. 

Il est data analyst de formation, donc il m’apporte son expertise technique avant tout.

Quand je bute sur des choses, il ne me donne pas la solution, mais nous réfléchissons ensemble. C’est beaucoup plus stimulant que s’il m’apportait la réponse sur un plateau.

Tout à l’heure, vous nous parliez des autres étudiants qui peuvent être aussi un soutien dans la réussite de votre formation. Vous êtes en lien au quotidien avec eux ?

Nous avons deux espaces d’échange : le Workplace mis en place par OpenClassrooms et le groupe Discord, animé par les étudiants, par niveau et par projet. Cela nous permet de rester en contact virtuellement et de s’entraider ou de se poser des questions. 

C’est toujours très intéressant de voir comment chacun traite un problème, cela permet de comparer nos réflexions et de voir son erreur. Et si j’arrive à aider les autres, c’est que j’ai compris ; cela me rassure.

Il existe une vraie synergie entre étudiants chez OpenClassrooms ! 

C’est en effet une des volontés des fondateurs. La transmission est un vrai leitmotiv. 

Vous suivez cette formation à temps complet, auriez-vous une routine à partager ?

Pas spécialement ; à part peut-être le fait de me connecter régulièrement sur notre groupe Discord pour aller chercher de l’aide auprès d’autres étudiants ou, à mon tour, aider ceux en difficulté. J’essaie vraiment de ne pas rester bloqué, tout en y allant à mon rythme. 

Et quelle est la suite pour vous ? 

Avoir mon diplôme, puis travailler dans une entreprise à taille humaine, pour ne pas être qu’un numéro.

Idéalement, j’aimerais rejoindre une société engagée, qui ait un vrai impact sur notre vie quotidienne. Pourquoi pas dans le domaine de l’écologie.

Devenir mentor chez OpenClassrooms me plairait bien aussi. J’aime le contact humain, j’aime transmettre donc cela fait plutôt sens. 

J’ai eu la chance de pouvoir débuter ce parcours au sein d’OpenClassrooms, financé par Pôle emploi. Je me dis que c’est normal de transmettre à mon tour.

C’est beau. Comment aimeriez-vous conclure cette interview ?

Un conseil à tous ceux qui hésitent, foncez ! 

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