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Comment tirer parti d’un entretien d’évaluation ?

Par : Nora Leon

Panique à bord, l’heure de votre entretien d’évaluation a sonné. Qu’il soit annuel, semestriel ou trimestriel, il est souvent vécu comme un moment de stress. Pourtant, ses vertus sont nombreuses :

  • Faire le bilan et revenir sur la performance d’une période donnée,
  • Échanger des retours constructifs avec son manager sur la manière de travailler ensemble,
  • Fixer des objectifs et un plan d’action concret pour la suite,
  • Évoquer l’évolution au sein de l’entreprise.

Sarah Ben Allel est Head of People chez Qonto, une néo-banque B2B. Passionnée par les relations humaines et forte de 6 ans d’expérience dans les RH chez L’Oréal, elle a rejoint cette start-up en pleine croissance dans le but de co-construire sa politique RH : attirer, recruter et fidéliser ont été ses grands chantiers depuis le premier jour. Et avec une équipe qui est passée de 50 à 140 en moins d’un an et demi, elle a dû rapidement réfléchir à la manière de suivre l’évolution des équipes, notamment au travers des entretiens d’évaluation.

Alors, comment faire de l’entretien d’évaluation une opportunité ? Établir une discussion saine et constructive ? Mesurer les résultats et mettre sur pied un plan d’action pour grandir ? Sarah nous livre sa vision sur ces sujets utiles aux managers comme aux employés.

Un bilan factuel et constructif

Le point de départ de cet entretien : l’atteinte des objectifs de l’employé.

A-t-il réussi à atteindre les objectifs fixés par le manager ? Les a-t-il même dépassés ? Sur ce point, pas de surprise. Les résultats doivent être factuels.

“C’est le rôle du manager de fixer des objectifs clairs et mesurables pour son équipe (sous forme d’OKR par exemple). Et si ce n’est pas le cas, il ne faut surtout pas que les collaborateurs hésitent à être proactifs sur le sujet, proposer et ajuster si besoin ».

« C’est la clé pour parler le même langage et savoir exactement les sujets qui doivent être abordés en entretien. Personne n’est sensé tomber de sa chaise en apprenant ce qu’attendait son manager. Pour que cet entretien soit productif, il doit être un bilan d’éléments prédéfinis en amont.”

Au-delà des objectifs, l’entretien est l’occasion de regarder plus en détails les résultats pour prendre le moment de reconnaître les succès ou alors, lorsque les objectifs ne sont pas atteints, réfléchir à ce qui peut être mis en place pour la période suivante.

Cela étant dit, le seul mot d’ordre sur la teneur des échanges est qu’ils doivent être factuels.

Le feedback doit être factuel. Et donc, amené avec des éléments et des exemples précis et circonstanciés. S’il ne l’est pas, il n’a pas de valeur”.

Comment s’y prendre ?

Il faut prendre le temps de préparer l’entretien en amont. Par exemple, l’employé peut venir avec les chiffres et résultats qui attestent de ses réussites :

“Apporter des chiffres pour quantifier le nombre de recrutements lorsque l’on est recruteur ou le nombre d’articles rédigés, de retombées presse ou de followers acquis par rapport à l’objectif lorsque si on est en charge de  la communication ».

« Dès qu’on a de la donnée, les chiffres parlent. Ils sont utiles pour affiner la discussion et argumenter en vue d’une formation, d’une augmentation ou d’une prise de responsabilités”, assure Sarah.

Le conseil de Sarah : se replonger dans son agenda pour se rappeler de tout ce que vous avez mis en place, ou organisé (par exemple : l’organisation de tel événement etc.).

La revue des compétences

C’est aussi le moment de constater le niveau sur un sujet et les progrès faits.

D’abord sur les compétences métier, par exemple : un développeur qui aurait appris un langage informatique pour progresser dans son rôle. Ou au contraire, la personne qui serait en retard sur un projet à cause de sa maîtrise insuffisante d’un outil.

Ou encore sur les compétences interpersonnelles, qui  font aussi l’objet d’une revue. Le manager peut faire un retour concret sur un comportement positif qu’il a noté : “je trouve que tu apportes une dynamique très positive à l’équipe en partageant quotidiennement tes nouvelles idées”, ou proposer un changement : “j’ai constaté que tu avais du mal à dire non et donc in fine à prioriser. Je pense notamment à telle situation il y a x temps  dans x situation”.

“Et une fois ces constats dressés, il ne sont utiles que si un plan d’action est proposé par l’employé ou son manager.”

Quelles questions poser ?

  • Si les progrès sont manifestes, comment la personne veut-elle aller encore plus loin ?
  • S’ils sont encore insuffisants, quelle formation ou bonne pratique peut-elle suivre pour s’améliorer ?

Des retours mutuels

C’est enfin le moment de parler de la collaboration. Au quotidien, on peut se donne des retours sur son travail mais on parle rarement de la manière de travailler ensemble et de collaborer. L’entretien est un moment clé pour en discuter que ce soit plus ou moins agréable  à entendre” explique Sarah.

Même si cette dimension doit être illustrée d’exemples et rester la plus factuelle possible, elle implique aussi parfois des ressentis. “Voici ce que j’ai ressenti à ce moment-là”. De là découle une discussion et une suite d’ajustements pour voir comment mieux travailler ensemble, notamment si le retour était négatif. Dans tous les cas, deux mots d’ordre : objectivité et bienveillance.

“L’état d’esprit où chacun se trouve est décisif. Il est primordial de vouloir comprendre ce que l’autre nous dit, de l’écouter. C’est un dialogue, et ce peu importe la relation hiérarchique”. 

Partager des retours, oui, mais toujours en lien avec le travail : “Anticipez si l’impact du feedback est important et utile, l’idée n’est pas de tomber dans un procès à charge !”

Une fenêtre sur l’avenir

Fixer des objectifs atteignables

C’est aussi le moment de s’aligner sur le programme des prochains mois. Les objectifs non atteints sont souvent remis sur la table avec un nouveau plan d’action. S’y ajoutent de nouveaux, en ligne avec ceux de l’entreprise et de l’équipe.

Lors de l’entretien, il est tout à fait possible, voire conseillé, de les commenter. Si l’un des objectifs semble trop élevé, le dire à son manager permet de désamorcer dès le départ des situations qui deviendraient compliquées par la suite. Ce dernier a ses propres raisons de le fixer (par exemple, une ambition économique), mais doit pouvoir expliquer comment il est atteignable. Dans le cas contraire, cela peut être le moment de réajuster ces cibles pour les rendre réalistes.

Solliciter une formation

Si le salarié a besoin d’une formation pour réussir, il doit la demander. Lorsqu’il est force de proposition, il montre qu’il a conscience de ses atouts, mais aussi de ses axes d’amélioration, et qu’il est prêt à être acteur de son succès.”

Cet entretien, à fortiori s’il comprend des retours sur l’insuffisance d’une compétence, sert à établir le plan d’action pour redresser la barre. Et si une formation peut aider, elle doit être mise en place : il est primordial d’accompagner les collaborateurs sur les compétences qu’ils ne maîtrisent pas assez pour être performants dans leur poste. Et la formation peut aussi être une récompense et pousser un collaborateur à découvrir de nouvelles choses.

Que préparer ?

  • Les arguments pour justifier que vous voulez monter en compétences sur tel sujet plutôt qu’un autre.
  • Un benchmark des formations sur ce sujet, en motivant votre préférence.

Demander une augmentation salariale

L’entretien n’est pas forcément synonyme d’augmentation. Mais parfois, il permet d’aborder la question du salaire. Si les objectifs sont atteints voire dépassés, que le poste est complètement maîtrisé, que la personne prend de plus en plus de responsabilités, ou encore que la personne se considère en dessous du marché, alors le sujet est  complètement légitime.

“Idéalement, il ne faut pas attendre que le salaire devienne un sujet de crispation et pour cela, c’est au manager d’anticiper.”

Le manager doit faire l’exercice en amont de préparer cette question, en collaboration avec les RH,  en regardant certains points clés, comme par exemple :

  • les dernières augmentations, l’évolution des collaborateurs
  • les études de marché
  • le positionnement par rapport à l’interne (sur des métiers similaires)

Si ce n’est pas le manager, les collaborateurs ne doivent pas hésiter à prendre le sujet en main : “L’une de nos salariées est venue me voir un jour en m’apportant les éléments suivants. Elle avait demandé à 5 personnes à poste égal, expérience égale et entreprise similaire leur salaire sur leur poste et elle avait quelques études qui montraient qu’elle était décrochée de 15% par rapport au marché. Elle a eu son augmentation”.

Le conseil de Sarah : aller voir  des études de marché de salaires sur les sites de recrutement pour vous faire une idée plus précise de votre positionnement. Attention, il en faut plusieurs pour pouvoir se positionner.

Discuter de son évolution à moyen-terme

Enfin, l’entretien est une fenêtre sur l’avenir et permet de se projeter dans l’entreprise. Faire évoluer les meilleurs éléments est clé pour les fidéliser.

Le point de départ pour aborder cette question, c’est simplement de demander à l’employé quelles sont ses aspirations. Veut-il manager ? Souhaite-t-il rester sur la même technologie ? Évoluer sur son poste ou changer de fonction ?”. Une fois ces éléments recueillis, l’employé sait que ses demandes d’évolution sont prises en compte, et le manager peut l’aider à construire sa carrière, mais pas seul : “Par la suite, la responsabilité de l’équipe RH, c’est de voir si à moyen-terme, une opportunité peut se libérer pour cette personne. Car avoir le réflexe de se tourner vers l’interne plutôt que vers l’externe permet entre autres de construire de belles carrières, qui motivent les talents, et les gardent engagés”.

“En conclusion, on peut se dire qu’importe le format, qu’importe la temporalité, l’entretien d’évaluation doit être un prétexte pour échanger, sur le passé mais surtout sur l’avenir dans le but de ressortir de ce moment clé plus motivé que jamais”

Pour aller plus loin :

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Mettre en avant ses compétences comportementales pour trouver un travail

Par : Nora Leon

À cause du manque de candidats qualifiés pour les emplois du secteur numérique, il est de plus en plus difficile pour les recruteurs de trouver des profils qui correspondent aux besoins de leurs clients. Dans cet article, nous vous présentons les difficultés que rencontrent aujourd’hui les professionnels des ressources humaines et les recruteurs et vous expliquons comment en tirer profit.

D’après une étude récente, 89 % des entreprises s’attendent à rencontrer des difficultés pour trouver des employés qualifiés dans le numérique l’année prochaine. Certains départements de ressources humaines font appel à trois voire quatre agences de recrutement simultanément tant elles ont du mal à trouver des candidats qualifiés.

Cette pénurie de compétences et d’expérience va augmenter à mesure que la technologie se développe. Pour répondre à ce problème, les entreprises modifient leurs techniques de recrutement en ayant recours à la formation à distance, par exemple.

Des tendances qui évoluent

Si vous cherchez un emploi, cette section va vous intéresser. Par nécessité, les entreprises renoncent peu à peu aux candidats au « profil parfait » du « mouton à quatre pattes » avec beaucoup d’expérience pour privilégier des candidats dotés d’autres compétences prometteuses et de talents dont ils peuvent faire bénéficier l’entreprise.

On conseille aux employeurs de se concentrer de plus en plus sur les compétences comportementales transversales. Celles-ci incluent la personnalité, les traits de caractère, les compétences sociales et de communication, mais aussi les compétences commerciales qui sont utiles dans différents domaines et à divers postes.

Les compétences techniques peuvent être enseignées ; trouver un candidat avec les bonnes compétences comportementales est la clé.

D’après Vik Patel, PDG de Future Hosting, les compétences techniques sont nécessaires, mais pas suffisantes. Il privilégie le recrutement de candidats « autotéliques », qui possèdent une bonne capacité d’adaptation et sont motivés par la curiosité et le désir d’apprendre. Pour lui, la persévérance et l’application ont une importance capitale car on demande constamment aux employés de faire preuve d’autonomie.

Chez OpenClassrooms, nous savons que les compétences comportementales sont particulièrement importantes aujourd’hui, car les employés doivent sans cesse acquérir de nouvelles compétences pour suivre l’évolution de la technologie.

Mettez en avant vos compétences comportementales

Les employeurs sont à la recherche de candidats possédant des compétences comportementales et traits de caractère tels que l’adaptabilité, la confiance en soi, une bonne gestion du stress, la créativité et la curiosité. Pourquoi ? Parce qu’ils rendent les entreprises plus résistantes face aux changements.

Les compétences techniques peuvent être enseignées aux candidats qui ne possèdent pas d’expérience préalable.

Les meilleurs employés s’avèrent souvent être ceux qui ont la bonne combinaison de compétences comportementales et qui sont capables d’apporter un réel avantage compétitif à une organisation et non ceux qui possédaient le plus d’expérience lorsqu’ils ont été engagés.

Voici quelques compétences comportementales que vous pouvez mettre en avant sur votre CV et lors d’entretiens, car elles sont très demandées dans de nombreux domaines et pour de nombreux postes :

  • Désir d’apprendre et de garder ses connaissances à jour/curiosité
  • Autonomie et débrouillardise
  • Initiative
  • Bonne capacité de résolution des problèmes
  • Créativité/imagination
  • Adaptabilité
  • Bonne gestion du stress
  • Capacité à travailler efficacement en équipe
  • Capacité à gérer les conflits
  • Bonne relation avec les clients

Si vous souhaitez travailler sur vos compétences comportementales, OpenClassrooms vous propose des cours qui vous permettent de développer un certain nombre de ces compétences dont Apprenez à apprendre, Travaillez en autonomie, Travaillez efficacement en équipe, Prenez la parole en public, et Communiquez et formalisez vos idées par le storytelling. Ces cours peuvent être suivis séparément et se trouvent dans le programme de nos formations diplômantes de niveau licence et master.

Pour plus d’informations sur les compétences, vous pouvez lire nos articles sur le bilan de compétences.

 

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Les bons réflexes pour répondre à une fiche de poste

Bien analyser une fiche de poste, c’est la première étape pour décrocher un contrat !

Comment hiérarchiser l’information et mettre les chances de son côté dans son CV, sa lettre de motivation puis en entretien avec le recruteur ?


Jean Julien Boucher
est consultant en Recrutement chez Co-Efficience et il a répondu à nos questions sur le sujet.

Sur quoi faut-il faut être attentif sur une fiche de poste ?

L’intitulé du poste, le lieu et la rémunération sont les trois points primordiaux à prendre en compte quand on découvre une fiche de poste. A partir du moment où ces trois éléments vous conviennent, vous pouvez regarder de plus près les missions proposées et le profil recherché par l’entreprise.

Comment adapter son CV ?

Le CV doit être personnalisé en fonction de l’annonce à laquelle on répond. Il est nécessaire de faire ressortir des mots clés que l’on a pu identifier au préalable dans l’annonce afin de capter l’œil du recruteur.

💡 Bon à savoir :
Ces mots clé sont d’autant plus importants que, dans le cas d’une candidature en ligne, de nombreux logiciels peuvent repérer les mots clés… Et disqualifier les candidatures pas assez proches de l’offre !

Pour un développeur par exemple, il ne faut pas hésiter à adapter son vocabulaire (« j’ai tel niveau sur telle techno ou framework, j’utilise la démarche scrum et agile… ») afin de faire écho à l’offre en question.

Pour aller plus loin, voici quelques ressources :

Pour la lettre de motivation : que faut-il mettre en avant selon les caractéristiques du poste ?

La lettre de motivation est un bon moyen pour donner des exemples de réussites lors de ses dernières expériences. C’est aussi une occasion de s’exprimer, de raconter des anecdotes en corrélation avec le poste.

De plus, il est important de personnaliser la lettre de motivation à l’image de l’entreprise : un paragraphe en rapport avec la société est un plus. Cela démontre le fait de s’être renseigné auparavant sur l’activité de la société mais surtout, de connaître les enjeux du poste qui nous intéresse.

[À lire : Lettre ou mail de motivation : comment les réussir]

Comment parler de ses expériences lors de l’entretien ?

Démontrer ses compétences à travers des exemples concrets et concis, des mises en situation qui nous mettent en valeur vis-à-vis du poste sont autant de façons de mettre en avant ses expériences.

La règle d’or est de toujours répondre de façon précise et relativement courte ; et le candidat doit toujours justifier ses réponses en illustrant ses propos.

Et si le recruteur a envie d’en savoir plus, il le fera savoir ! Il est donc important de laisser respirer la discussion (des silences sont utiles) et d’être attentif aux questions et à la communication non-verbale… Pour pouvoir passer le relais au recruteur pour poser une question.

Quels sont les pièges à éviter lorsque l’on postule ?

Je dirais que le principal piège est de ne pas s’être assez renseigné sur l’activité de la société, de postuler sans savoir réellement à qui l’on s’adresse.

Y a-t-il des erreurs rédhibitoires sur un CV, une lettre de motivation ou lors d’un entretien d’embauche ?

Tromper sur ses acquis est une chose vite décelable par le recruteur, même si cela reste tout de même rare.

Les fautes d’orthographe dans la lettre de motivation sont aussi un véritable frein pour le recruteur qui ne prend, la plupart du temps, pas le temps de donner suite à la candidature.

A l’inverse, quelle est la meilleure façon de se distinguer ?

Une fois de plus, la meilleure façon de se distinguer est de donner des mises en situations d’expériences passées dans lesquelles on a su rebondir face à une action inhabituelle. Le candidat peut organiser son discours selon la méthode S.T.A.R : Situation/Travail/Action/Résultat.

Les entreprises sont souvent demandeuses d’anecdotes sur votre façon de réagir face à un événement impromptu.

Par expérience, avez-vous d’autres recommandations à faire à un candidat ?

Le candidat veut souvent jouer un rôle alors que la botte secrète est simplement de rester soi-même. Se renseigner sur l’entreprise est bien entendu la base d’une candidature réussie. Quelques conseils supplémentaires :

  • Chercher le nom de l’entreprise à laquelle on souhaite postuler sur Google mais surtout sur Linkedin
  • Communiquer avec les contacts/connaissances qui sont en lien avec cette entreprise, savoir pourquoi ce poste est vacant, se renseigner sur l’ambiance au sein de la société, la politique de rémunération…
  • Jeter un œil sur les réseaux sociaux de la société en question, regarder les valeurs qu’ils partagent
  • Se mettre des alertes pour recevoir les nouveaux postes vacants sur divers sites de recrutement 
  • Relancer l’interlocuteur RH pour multiplier ses chances de décrocher un entretien.

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« Soft skills » ou qualités interpersonnelles : faites-en un atout en entretien !

Vous avez trouvé une offre qui vous correspond et vous vous apprêtez à envoyer votre candidature.

Une formation adéquate et un parcours professionnel cohérents sont primordiaux pour décrocher le poste de vos rêves. Néanmoins, ils sont loin d’être suffisants lorsqu’il s’agit de convaincre un recruteur de vous faire confiance.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, misez sur vos compétences interpersonnelles. On vous donne quelques pistes, avec l’aide d’Amandine Ruas, spécialiste en ressources humaines et coach en développement personnel et professionnel.

[Pour aller plus loin, retrouvez nos cours « Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi » et « Obtenez l’emploi qui vous correspond » à la fin de cet article].

Compétences interpersonnelles : de quoi parle-t-on ?

Les compétences interpersonnelles, appelées aussi soft skills, sont les qualités personnelles, humaines et relationnelles que vous montrez sur le lieu de travail. Elles ne concernent ni vos diplômes, ni vos connaissances techniques sur un sujet, mais bien votre savoir-être.

Communication orale, écoute active, pédagogie, empathie, adaptabilité, gestion du stress, travail d’équipe sont des exemples de compétences interpersonnelles.

Attention, ces soft skills représentent un critère de sélection au même titre que votre formation ou vos expériences professionnelles.

En effet, de plus en plus de recruteurs estiment qu’un bon candidat devra non seulement disposer des compétences techniques attendues pour le poste, mais aussi et surtout s’intégrer et s’épanouir au sein de l’entreprise. Les soft skills donneront du relief à votre profil et fourniront au recruteur des informations précieuses sur votre valeur ajoutée pour son organisation.

Quels sont les soft skills les plus recherchés? 

“ Il existe un large panel de compétences interpersonnelles. En tant qu’ancienne RH, j’ai identifié deux qualités très importantes : la communication (orale et écrite) et l’adaptabilité. Ce sont des indicateurs très puissants du potentiel du candidatnous confie Amandine.

“ Concrètement, la communication se décline en plusieurs soft skills : la clarté de l’élocution, par exemple, et la capacité de faire passer un message clair et structuré, à l’écrit comme à l’oral. En entreprise, une bonne communication permet une collaboration de qualité, c’est essentiel. 

Idem pour l’adaptabilité : dans un monde où tout va très vite, les entreprises évoluent et se réorganisent en permanence, les salariés sont mobiles, il faut être capable de s’adapter aux changements.”

Identifiez vos soft skills pour rendre votre candidature unique

Nous avons tous des compétences interpersonnelles plus ou moins développées. Elles sont propres au vécu et à la personnalité de chacun, et peuvent évoluer au fil des expériences professionnelles. Alors, comment savoir les reconnaître, et en tirer profit ? Voici les conseils d’Amandine :

  • Travaillez sur vous. La connaissance de soi est très importante et vous aide à mettre le doigt sur vos qualités. Posez-vous des questions sur vos expériences professionnelles antérieures : avez-vous fait preuve d’esprit d’équipe, de créativité, d’innovation? A quel moment?
  • Faites appel à un expert. Réalisez un bilan de compétences*(lien article) ou bien échangez avec un coach pour avoir un regard extérieur sur vos qualités relationnelles. Certaines sont si naturelles pour vous qu’elles peuvent passer inaperçues!
  • Expérimentez. Les compétences s’ancrent dans la pratique : si vous souhaitez améliorer votre communication orale, entraînez-vous seul, en vous enregistrant par exemple, ou bien avec un proche.

Comment mettre en valeur vos soft skills ?

  • Mentionnez-les dans votre CV. Associez les soft skills les plus significatives à chacune de vos expériences professionnelles, ou bien notez-les directement sous votre nom. Elles attireront l’oeil du recruteur.
  • Préparez-vous à en parler en entretien. A niveau de compétences techniques égales, les soft skills feront la différence entre vous et les autres candidats.
  • Associez-les à une anecdote. Vos soft skills doivent résonner avec vos expériences personnelles et professionnelles antérieures. Cela convaincra le recruteur de la pertinence de vos propos.
  • Faites le lien avec votre futur emploi. Les soft skills sont transposables et vous saurez en tirer profit sur votre prochain poste : expliquez comment.

“ Dans un processus de recrutement, la qualité de votre candidature mettra en valeur certains de vos soft skills tout naturellement. C’est pourquoi je conseille aux candidats de soigner chaque échange avec les entreprises.

La rédaction de votre CV et lettre de motivation prouvera votre capacité à communiquer efficacement vos idées à l’écrit ; un échange de mails réactif et bien mené montrera que vous êtes quelqu’un d’organisé et d’efficace ; enfin, un entretien d’embauche serein aura démontré que vous savez gérer une situation de stress” explique Amandine.

Quels sont les pièges à éviter ?

  • Oubliez la liste de courses. Soyez sélectif et mentionnez uniquement les soft skills qui vous distinguent vraiment.
  • Ne vous contentez pas de citer les soft skills à la mode. Sortez des sentiers battus et concentrez-vous sur vos qualités réelles, sans tomber dans les stéréotypes.
  • Ne négligez pas l’importance de vos soft skills. Entraînez-vous à les remettre en contexte : ce sont des qualités de “terrain” qui ont beaucoup de valeur aux yeux des recruteurs.

 

Pour résumer, il n’y a pas meilleure arme que la connaissance de soi pour réussir tous vos entretiens. Prenez conscience de vos soft skills, entraînez-vous, et vous ferez la différence.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également suivre notre cours « Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi« .

 

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Les meilleures plateformes pour freelances dans le numérique


Créatifs, développeurs, spécialistes de la communication, de plus en plus de
profils exerçant dans le secteur du digital choisissent de se lancer en solo. Et si vous faites partie de ces 13 millions de travailleurs indépendants qui parsèment la France, vous savez à quel point il est difficile de maintenir un afflux régulier de clients.

Surfant sur la vague du freelancing, de nombreuses plateformes de mise en relation entre indépendants et clients ont vu le jour. Souvent critiquées mais néanmoins très utilisées par des indépendants en tous genres, il en existe aujourd’hui pour tous les goûts et toutes les bourses.

Envie de trouver LA plateforme adaptée à vos besoins? Nous vous proposons un tour d’horizon des meilleurs sites pour rencontrer vos futurs clients.

 

Les poids lourds

 

Upwork et Freelancer


Comment ça marche ?
Ce sont les deux plateformes internationales pour freelances les plus utilisées du web. Ici, vous êtes directement contacté par les clients ou vous répondez aux projets qu’ils proposent à la communauté.

Pour quels profils ? Graphistes, designers, développeurs, data scientists, consultants, rédacteurs, traducteurs, fonctions support…

Gratuit ou payant ? L’inscription est gratuite. Vous fixez votre prix et facturez le client.

  • Upwork applique une commission dégressive (20, 10 ou 5%) en fonction du montant de la mission : plus le montant est important, moins vous payerez de commission.
  • Freelancer applique des frais de 20% sur chaque transaction (15% si vous adhérez au compte premium payant).

Statistiques : Les membres et les offres se comptent en plusieurs dizaines de millions !

Le plus : Une multitude de missions à pourvoir et une communication à double sens. Idéal si vous travaillez en anglais et recherchez des clients partout dans le monde.

 

Malt

 

Comment ça marche ? Sur Malt, ce sont les clients qui contactent les freelances. Les recruteurs choisissent le profil idéal via le moteur de recherche du site : plus votre profil sera complet et attrayant, plus vous aurez de chances de remonter dans l’algorithme.

Pour quels profils ? Métiers du marketing et de la communication, rédacteurs, community managers, développeurs, consultants et créatifs.

Gratuit ou payant ? L’inscription est gratuite et la plateforme applique une commission de 10% sur le montant HT de chaque la mission, dégressive en cas de collaborations régulières. Aucune commission ne s’applique si vous ramenez vos propres clients sur la plateforme.

Statistiques : 100.000 freelances et 66.000 clients.

Le plus : Vos clients et collaborateurs peuvent rédiger des avis qui apparaîtront sur votre profil.

 

Les 100% gratuites 

 

404Works

 

Comment ça marche ? Dès la création de votre compte, vous avez accès aux missions postées par les clients et pouvez proposer votre devis.

Pour quels profils ? Graphistes, développeurs, ergonomes, consultants SEO, rédacteurs, photographes, motion designers, community manager, webdesigner, infographistes…

Gratuit ou payant ? A l’inscription, la plateforme est complètement gratuite pour prestataires et clients et aucune commission n’est appliquée. Toutefois, l’offre premium pour le freelances (à 9,99 € HT par mois) est devenue indispensable pour pouvoir répondre à la totalité des annonces et bénéficier d’une meilleure visibilité.

Statistiques : 50.000 freelances inscrits.

Le plus : la plateforme s’adresse uniquement aux travailleurs basés en France. Cela évite une concurrence de prix déloyale avec des freelances installés dans d’autres pays. le travail offshore.

 

XXE

 

Comment ça marche ? Les entreprises peuvent vous contacter directement et vous confier des missions. La plateforme permet aussi de monter des équipes de freelances sur des projets proposés par les clients.

Pour quels profils ? Beaucoup de profils tech et développeurs web, mais aussi consultants, rédacteurs, photographes, designers…

Gratuit ou payant ? Freelances et entreprises peuvent accéder gratuitement à XXE. Le modèle économique de la plateforme est en “freemium”, comme 404Works : un abonnement à 9,90 € HT permet de bénéficier de services supplémentaires.

Statistiques : 20.000 freelances inscrits.

Le plus : sur XXE, votre TJM (Taux Journalier Moyen) se présente sous la forme d’une fourchette de prix, vous gardez ainsi une marge de négociation.

 

Les (très) spécialisées

 

Codeur

 

Comment ça marche ? Les clients postent des offres de missions détaillées, auxquelles répondent publiquement les freelances.

Pour quels profils ? Plateforme spécialisée dans les métiers du web, on y trouve beaucoup d’offres destinées aux développeurs, webmasters et aux freelances qui gravitent autour de la création de sites de e-commerce et d’applications.

Gratuit ou payant ? Gratuite pour les clients et sur abonnement pour les indépendants, à partir de 29 € HT par mois. Une commission de 4% est facturée au freelance pour chaque projet réalisé.

Statistiques : 167.000 freelances inscrits.

Le plus : Le site existe depuis 2006 et est très connu dans le milieu du développement web.

 

Comet

 

Comment ça marche ? Sur cette plateforme pour ingénieurs freelances, vous recevez des propositions de mission correspondant à vos compétences et aspirations. De leur côté, les entreprises se voient recommander le profil le plus adapté à leurs besoins sous 48 heures. Les échanges se font via Slack.

Pour quels profils ? Ingénieurs tech et data.

Gratuit ou payant ? La plateforme est entièrement gratuite pour les ingénieurs, et prend une commission fixe de 15% à la charge du client.

Statistiques : une communauté de 1.400 freelances.

Le plus : Comet propose à ses membres des mutuelles aux tarifs négociés, des conseils comptables et juridiques et d’autres services pensés sur-mesure pour les freelances.

 

Creads

 

Comment ça marche ? Creads est la première plateforme française de création de contenus graphiques, digitaux et vidéos. Un fois rejoint le vivier de créatifs, vous serez contacté par les chefs de projet, qui font le lien entre freelances et clients. Ces derniers ont accès à votre portfolio et peuvent également vous contacter directement.

Pour quels profils ? La plateforme est ouverte à tous les créatifs freelances spécialisés en graphisme, vidéo et conception-rédaction.

Gratuit ou payant ? Gratuit pour les freelances et payant pour les clients.

Statistiques : 50.000 freelances inscrits.

Le plus : Les propositions de mission affluent sans recherches de votre part.

Talents Around

 

Comment ça marche ? Cette plateforme met en relation jeunes créatifs et grands groupes. Vous devez créer un profil complet, avec portfolio et vidéo de présentation. Une fois votre inscription validée, la plateforme propose les profils adaptés aux besoins du client grâce à un algorithme.  

Pour quels profils ? Plateforme dédiée aux créatifs, elle est constituée de cinq catégories de métiers : arts visuels, arts graphiques, web, divertissement, design.

Gratuit ou payant ? 100% gratuit pour les freelances.

Statistiques : 350 talents sélectionnés par les fondatrices de la plateforme.

Le plus : Cette plateforme donne un véritable coup de pouce aux jeunes profils créatifs sans réseau et à la recherche de missions intéressantes.

 

Les plus sélectives

 

FreelanceRepublik

 

Comment ça marche ? La plateforme soumet les candidats à des tests techniques, puis propose au client une présélection de freelances. Seules 15% des candidatures sont présentées par mission.

Pour quels profils ? Ingénieurs, développeurs et chefs de projet dans le secteur de la tech.  

Gratuit ou payant ? Aucun frais côté freelance, puisque la commission est toujours à la charge du client.

Statistiques : environ 10.000 freelances inscrits.

Le plus : Des missions vraiment sur-mesure grâce à un système de “matching” efficace.

Crème de la crème


Comment ça marche ?
Cette plateforme très sélective est ouverte à tous les freelances de l’univers digital. Les candidats retenus peuvent contacter le client après avoir pris connaissance du brief de la mission. Les candidatures sont limitées à 5 par brief.

Pour quels profils ? Freelances dans les secteurs tech et data, marketing et communication, design et produits.

Gratuit ou payant ? L’inscription à la plateforme est gratuite. Sur chaque prestation, Crème de la crème garde 15% de commission. Aucune commission ne s’applique si vous ramenez vos propres clients sur la plateforme.

Statistiques : 4.000 freelances inscrits et plus de 5.000 entreprises.

Le plus : Entouré d’une véritable communauté, vous pouvez échanger avec d’autres freelances et bénéficier d’une assistance administrative. Cerise sur le gâteau, l’application mobile permet un suivi en temps réel des relations clients.

 

Pour aller plus loin :

Toutes les plateformes pour freelances à connaître

L’étude sur les freelances réalisée en 2017 par Malt et OuiShare

 

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Design : Comment mener un entretien semi-directif ?

Pour créer la meilleure solution possible, un designer doit identifier au mieux le problème qu’il souhaite adresser. Il devient alors essentiel de recueillir des données qualitatives pour mettre en lumière les frustrations de ses potentiels futurs utilisateurs ou bien confirmer certaines hypothèses.

Mais trouver les bonnes questions ne suffit généralement pas, il est nécessaire de les poser de la bonne manière, de façon à récolter un maximum d’informations de qualité et surtout pertinentes pour le projet.

L’entretien semi-directif est justement réputé pour être la meilleure technique à utiliser pour se familiariser avec les attentes de ses utilisateurs.

Pour nous éclairer sur le sujet, nous avons rencontré Mathilde Buenerd, Designer et Développeur Front-End en freelance. Mathilde est également mentor chez OpenClassrooms sur les parcours Développeur Front-end et UX Designer

 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un entretien semi-directif ?

 

C’est un peu comme un jeu de piste dans lequel la mission est d’obtenir le point de vue d’un utilisateur, sans lui poser de questions directes, pour découvrir ses envies.

L’idée, c’est de créer une conversation qui ne donne pas l’impression de subir un interrogatoire. L’interlocuteur peut alors s’exprimer librement et prodiguer des informations de bien meilleure qualité.

De manière générale, l’entretien semi-directif est utilisé dans tout ce qui touche aux sciences sociales. Mais d’un point de vue professionnel, on le retrouve surtout dans le monde de l’expérience utilisateur. Le design d’expérience permet d’élaborer le produit de manière à ce que la navigation soit intuitive et agréable en travaillant sur le parcours utilisateur idéal, les fonctionnalités et les options qui lui seront proposées. Dans un jeu par exemple, on peut utiliser des entretiens semi-directifs pour essayer de déterminer à quelle fréquence les personnes vont y jouer, à quel moment et dans quel contexte.

 

Quels sont les principaux avantages de ce type d’entretien ?

 

Contrairement à un simple questionnaire, où la personne se contente de répondre aux questions posées, l’entretien semi-directif prodigue plus de liberté dans les questions, ce qui permet d’improviser et d’aller bien plus loin et plus profond dans l’entretien.

Les entretiens semi-directifs se font en face à face, ils permettent donc de percevoir des choses que l’on ne verrait pas dans un questionnaire en ligne comme les jeux de regard ou le langage corporel en général. Cela prend du temps, en préparation comme en exécution, mais les données récoltées ouvrent incontestablement plus de portes.

Le fait de personnaliser les questions en fonction des réponses de l’usager permet de mieux saisir le point de vue de l’intéressé, que ça permet d’éviter des malentendus ou les erreurs de compréhension qui arrivent couramment dans un questionnaire écrit. L’interrogé peut, par exemple, demander de réexpliquer une question qu’il trouve équivoque, et le designer a également la possibilité de demander des clarifications sur l’une réponses, qu’il n’a pas tout à fait saisie.

 

Qui interroge-t-on lors d’un entretien semi-directif, et à quel stade du projet ?

 

En premier lieu, on va chercher à interroger des utilisateurs potentiels du service ou du produit que l’on est en train de réaliser.

Pour des résultats de qualité, il faut faire en sorte d’avoir des profils différents en termes d’âge, de lieu de résidence, d’activité, de sexe et de mode de vie.

Il peut également être intéressant d’interroger des personnes qui n’utilisent pas le service en question, afin de déterminer pourquoi ils ne l’utilisent pas et d’envisager une solution. Par exemple, une marque de café peut très bien se décider d’interroger des gens qui ne boivent pas de café.

En règle générale, c’est en amont d’un projet que l’on cherche à comprendre son périmètre. Une fois que le projet est lancé, on parle plus de tests utilisateur, qui peuvent prendre la forme d’entretiens semi-directifs mais qui n’en sont pas réellement étant donné que l’improvisation est limitée par le prototype ou le produit existant.

 

Y a-t-il un mode d’emploi ?

 

C’est une démarche d’observation et d’analyse, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi, mais seulement des bonnes pratiques. Chacun peut avoir son style, sa technique et sa créativité. Certaines personnes seront plus communicatives face à des images par exemple, il est donc important de bien préparer ses questions et d’apprendre à adapter son discours en cours d’entretien.

En premier lieu, pour amener la personne à se dévoiler, il est essentiel de poser des questions ouvertes pour susciter des conversations et ne pas hésiter à demander des exemples. Quelques questions doivent être préparées en amont et classées en thématiques, pour ordonner le raisonnement de l’échange mais l’intérêt de cette méthode est justement de pouvoir improviser durant l’entretien en fonction des réponses de l’interrogé. Questionner sur les faits plutôt que sur des opinions permettra de réunir des données moins subjectives et donc plus facile à traiter.

Il faut aussi apprendre à relativiser les propos de la personne interrogée, car cette dernière n’est pas experte et qu’elle ne fait que nous donner des informations personnelles sur ses conditions d’utilisation. C’est pourquoi un entretien semi-directif ne suffit pas, il faut en réaliser plusieurs pour se faire une idée concrète des points de frustration.

 

Comment discerner une information à traiter d’une autre à ignorer ?

 

Un entretien semi-directif a pour objectif d’élaborer la plus grande proposition de valeur possible, afin que le produit plaise et se vende.

En fonction du nombre de retours, si certaines remarques reviennent régulièrement, alors il faut se pencher sur la question. Un problème sera identifié en fonction de la quantité de retours négatifs que l’on récolte sur un sujet. Un des nombreux intérêts de l’entretien semi-directif est justement d’aller recueillir des informations de la part de quelqu’un qui a du recul, voire une sorte de candeur, vis-à-vis du produit ou du service concerné. Notamment parce qu’il est commun que l’équipe de développement ait la tête dans le guidon.

 

Ce modèle a-t-il des limites ?

 

La principale limite de cette approche, est qu’elle est chronophage ; c’est à dire trente minutes minimum d’entretien, sachant qu’il y a beaucoup de temps de préparation et que le traitement des résultats en demande encore plus.

Il est donc difficile d’interroger beaucoup de monde et on peut rapidement passer à côté d’une information importante en manquant de rigueur. Ces entretiens sont donc à éviter si l’objectif est de récolter des données quantitatives.

 

À propos de Gabriel : 

Après des études à l’ESSEC et à l’ESCP, Gabriel a fait le choix de se lancer sans attendre dans une aventure entrepreneuriale. En parallèle, il évolue en tant qu’ingénieur d’affaires dans une société de conseil en Digital. Amoureux de la nature, il poursuit actuellement, en cours du soir, des études de management des forêts.

 

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Étudiant en situation de handicap : pourquoi votre employeur a intérêt à vous embaucher

Par : Nora Leon

Contrairement aux idées reçues, les entreprises ont intérêt à privilégier l’alternance par rapport aux stages et aux CDD, et notamment si la personne est en situation de handicap. Si c’est votre cas, peut-être que cette idée vous rend sceptique. Et que vous hésitez encore à vous lancer dans un parcours diplômant en alternance avec OpenClassrooms. Pourtant, voici les raisons pour lesquelles postuler en alternance est tout-à-fait réaliste, dès lors que l’on se place du point de vue de l’employeur.

Voici quatre raisons pragmatiques pour lesquelles l’alternance est une opportunité pour les entreprises.

1 — Obtenir une aide

Les recruteurs sont pragmatiques : soyons-le aussi. À compétences et expérience égales, votre candidature en tant que personne en situation de handicap est avantageuse.

En effet, en vous choisissant, l’employeur peut bénéficier d’aides allant jusqu’à 3000€ en contrat d’apprentissage et 4000€ en contrat de professionnalisation. Ce dispositif est calculé au prorata de votre présence en entreprise à partir du 6ème mois, et peut être renouvelé dans certains cas. C’est donc un argument en faveur de votre embauche.

2 — Améliorer la diversité au sein de l’entreprise

Il est prouvé que la diversité ethnique, culturelle et en termes de genre favorise la créativité et la bonne entente des équipes. De plus, les employeurs cherchent sans cesse à dorer leur marque-employeur, ce qui peut passer par une meilleure mixité sociale dans leur organisation.

Pour ces deux raisons, de nombreux employeurs sont favorables à l’embauche de personnes RQTH et favorisent même régulièrement ces profils à CV égal.

3 — Bénéficier d’un dispositif d’encadrement qui minimise les risques

L’apprentissage prévoit un suivi par un maître d’apprentissage des personnes en poste, chaque semaine. Contrairement au stage où la fréquence et le contenu du suivi sont laissés à l’appréciation de l’organisation, les maîtres d’apprentissage doivent effectuer un accompagnement régulier. Ce dernier est une garantie supplémentaire que l’apprenti sera bien encadré et qu’il montera donc en compétences comme prévu. Sachant qu’à la suite d’un apprentissage, l’employeur a tout intérêt à embaucher le professionnel, pour ne pas avoir à former un candidat en CDI qui ne serait pas encore adapté aux pratiques de l’entreprise.

4 — Avoir accès à des profils dotés de maturité professionnelle

Les recruteurs recherchent en permanence des talents avec des qualités interpersonnelles, qui, même si elles sont parfois innées, se construisent au fil de l’expérience. Or, il n’y a pas d’âge limite dans le cadre d’un contrat d’apprentissage pour une personne en situation de handicap.

Donc, si vous êtes dans le cadre d’une reconversion professionnelle, c’est un bon signe pour l’employeur. Ce dernier mettra dans la balance votre âge (et donc votre maturité professionnelle) en plus de vos compétences techniques.

Conclusion

Si vous hésitiez à prendre contact avec nous pour vous former en alternance, nous espérons vous avoir convaincu que votre handicap n’est pas un frein à l’embauche, au contraire.

Lors de vos entretiens, vos atouts vont payer : compétences professionnelles solides, personnalité dynamique, motivation ou passion pour le secteur de l’entreprise où vous avez postulé. Votre situation de handicap ne devrait pas peser bien lourd face à tout cela. Et si l’on ajoute les arguments ci-dessus, vous devriez être un candidat solide pour le poste.

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Travailleur en situation de handicap : comment convaincre un patron de vous recruter en apprentissage ?

Par : Nora Leon

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » Sénèque

Et si comme le croyait ce philosophe grec du Ier siècle après Jésus-Christ, il suffisait d’essayer de réaliser nos objectifs pour voir qu’ils sont à portée de main ?

Si vous lisez cet article, le vôtre est de trouver une alternance, pour vous former de manière professionnelle chez OpenClassrooms au sein d’une formation diplômante.

[ À lire : pourquoi vous former par la pratique ? ]

Alors, comment convaincre le recruteur que vous êtes la bonne personne pour le poste ? Comment parler de votre handicap, et en faire une force ?

Prouver que vous êtes proactif et motivé

Le plus important pour un recruteur est souvent l’état d’esprit d’un candidat. Nous vous conseillons donc d’insister sur deux points :

1- Votre passion pour votre futur métier
2- Votre aptitude à apprendre rapidement.

1- Pour prouver votre passion et motivation, démontrez que vous avez réfléchi à votre projet professionnel et que vous êtes sûr de vouloir apprendre ce métier. Plus vous serez convaincant, plus vous rassurerez le recruteur.

  • Expliquez pourquoi vous avez choisi cette voie. Si vous avez parlé à des professionnels du secteur ou du métier, racontez brièvement ce qui vous a plu dans leur discours.
  • Le mieux est d’avoir suivi des cours ou réalisé de petits projets qui comprennent des compétences dont vous aurez besoin. Si vous êtes dans ce cas, mentionnez les cours suivis et les compétences acquises. Les recruteurs veulent des candidats opérationnels rapidement, ce point sera donc déterminant.

  • Faites attention à votre langage corporel, car votre corps peut miner votre crédibilité si vous ne pensez pas ce que vous dites. Au contraire, si vous êtes très motivé, que vous souriez et que votre posture corporelle est alignée, le recruteur vous fera naturellement confiance.

[ À lire : Maîtrisez votre langage corporel en entretien ]

Ensuite, abordez le sujet de l’apprentissage.

  • Insistez sur le fait que vous savez que vous devez apprendre, car l’humilité est appréciée. Vous pouvez aussi communiquer à quel point cela vous motive de grandir professionnellement sur le terrain.
  • Et surtout, prouvez que vous apprenez de façon efficace. Par exemple, en expliquant que vous avez réalisé un projet ou appliqué une compétence juste après un cours. Les exemples illustrent et donnent du poids à vos arguments, soyez donc le plus concret possible.

[ À lire : Apprentissage et proactivité, la clé du succès ? ]

Une fois que vous aurez abordé ces points, votre situation de handicap ne devrait plus être un sujet bloquant. Cependant, il est tout de même utile d’en parler, pour jouer cartes sur table. Voici comment.

Démystifier votre handicap

L’enjeu de cette rencontre est de rassurer le recruteur : votre handicap ne vous empêchera pas de monter en compétences, d’interagir avec vos collègues et d’être efficace.

Vous avez deux options.

  • Soit, vous préférez ne pas mentionner votre handicap. S’il est visible (par exemple, si vous vous déplacez à l’aide d’un fauteuil roulant), le recruteur en aura connaissance et se dira dans la plupart des cas que ce n’est pas un sujet bloquant. S’il est invisible et non problématique dans votre poste, vous pouvez ne pas le mentionner.
  • La deuxième option est d’en parler. Certaines personnes n’ont aucun problème à le faire, pour d’autres c’est plus délicat (mais faisable).

Quand est-ce nécessaire ? C’est important lorsque votre handicap peut avoir des répercussions sur votre travail et que vous avez besoin d’aménagements. L’employeur doit pouvoir s’engager en connaissance de cause. Si votre handicap n’impacte pas votre travail, c’est aussi important d’en parler si cela vous dégage l’esprit.

Qu’est-ce que cela vous apporte ? Cela a le mérite d’établir une transparence et une confiance avec le recruteur. Et cela vous permet aussi de lui montrer qu’il a des avantages financiers, à compétences égale, à vous prendre en alternance.

Vous l’aurez compris, dans la plupart des cas et surtout si cela a un impact sur votre poste, nous conseillons d’aborder le sujet. Voici quelques astuces pour que cet échange soit constructif :

1- Renseignez le recruteur sur votre handicap.

Concrètement, quel est votre handicap ? Comment cela se traduit-il dans votre quotidien ? Souvent, l’expliquer de manière sereine et décomplexée permet de dédramatiser le sujet.

2- Expliquez ce que cela change pour vous en poste.
Avez-vous des aménagements à faire dans votre travail ? En contrepoint, rassurez le recruteur sur le fait que vous en êtes capable et que vous êtes motivé.

3- Mentionnez les avantages à vous recruter.
Notamment :

  • La prime à l’embauche de personnes en situation de handicap. Les aides sont valables pour les entreprises du secteur privé ou du secteur public.
  • La sécurité offerte par le fait de tester la compatibilité d’une personne avec l’équipe et les valeurs de l’entreprise. Vous offrez au recruteur la possibilité de savoir s’il veut vous recruter et le confort de le faire en connaissance de cause.
  • Le fait que cela aille dans le sens de la diversité en entreprise (bénéfique pour l’équilibre des équipes et pour la marque-employeur). Et d’ailleurs, il existe des quotas de diversité réglementaires dans lesquels un profil RQTH peut être comptabilisé.
  • Le fait que vous pouvez entrer en formation à la date qui l’arrange.

[ À lire : Alternant en situation de handicap : pourquoi un employeur a intérêt à vous recruter ?]

En tant que candidat en situation de handicap, mais aussi très proactif et motivé, vous avez donc plusieurs cordes à votre arc pour convaincre un recruteur.
Pour arriver bien préparé en entretien, nous vous proposons de rédiger la liste des avantages pour l’employeur à privilégier votre candidature. Vous pourrez la relire la veille de l’entretien, et ainsi avoir les idées claires le jour J. Bonne chance !

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Apprentissage & proactivité : la recette du succès ?

 

Que l’on soit en poste ou en recherche d’emploi, la capacité à apprendre à apprendre est l’une des compétences les plus importantes au XXIème siècle. Ajoutez-y une once de proactivité et vous obtenez selon nous ce qui s’approche le plus de la recette du succès.

Comment bien adopter cette démarche ? Qu’est ce qu’être proactif peut apporter à une carrière  ? Quels sont les pièges à éviter ?

Nous avons demandé à Gwen Rivet, Growth Manager chez OpenClassrooms et étudiant sur la formation diplômante data analyst, un profil formé aux langues et sciences sociales.


S’il est aujourd’hui aussi à l’aise avec la data et les nombres qu’avec les mots, c’est qu’au cours de ses formations, Gwen a toujours su faire rimer apprentissage et proactivité.

[ À suivre : les cours gratuits sur OpenClassrooms ]

 

 

Qu’est-ce qui t’a poussé à adopter cette approche ?

« On vit dans un monde où le travail évolue constamment, encore plus dans le digital. Il faut impérativement comprendre les  outils, termes et nouveaux acronymes qui peuvent débarquer du jour au lendemain. La seule solution pour rester à la page, c’est d’être vraiment proactif. »

Comment t’es-tu lancé ?

 

« J’ai toujours été à l’aise avec les maths, pour mon travail j’étais donc plutôt confiant, mais il fallait impérativement que maîtrise les outils et données. Concrètement, je me sentais de le faire, mais je ne savais pas comment. J’ai donc commencé par me renseigner, lire des articles, j’ai  même lu toutes les doc des outils que j’utilise.

 

Aujourd’hui je vais encore plus loin en suivant une formation Data Analyst sur Openclassrooms. »

Comment intègres-tu la formation dans ton quotidien ?

 

« Il faut penser par semaine. Pour la formation que j’ai choisie, c’est entre six et huit heures. Je me fixe un ou deux jours pendant lesquels je bosse une ou deux heures après le boulot, puis je réserve une matinée le week-end. Je fais aussi de la veille. Pas tous les jours, mais régulièrement. »

Tu arrives à trouver assez de temps pour cela ?

« Pour gagner du temps sur la veille, le mieux reste de s’inscrire à des de newsletters, mais il faut faire attention à ne garder que les plus pertinentes. En ce moment, j’en reçois deux ou trois par jour, qui sont très concises. Comme cela, je ne passe pas des heures et des heures à lire des articles.

Être proactif, c’est avant tout être efficace. Pour ça il y aussi la possibilité de se créer des alertes Google sur des mots clés. À part cela, nous échangeons aussi beaucoup d’informations au sein de mon équipe. »

Est-ce qu’il y a des erreurs à ne pas commettre ?

«  Il ne faut pas vouloir faire trop de choses en même temps ni vouloir aller trop vite, car cela nous fait nous rendre compte de la masse de travail qu’il y a. Le risque :  se démotiver avant d’avoir commencé et être frustré.

Il faut vraiment se dire : « je me concentre sur une chose à la fois et j’y vais étape par étape ». Il faut aussi éviter de  se mettre de pression inutile. On ne peut pas tout savoir, c’est comme ça, on aura toujours des choses à apprendre. C’est d’ailleurs l’une des clés pour rester motivé. »

De quoi es-tu le plus fier dans ce que t’as apporté le fait d’être proactif ?

« Il y a avant tout la fierté de se dire qu’on y arrive et qu’avec le temps on peut acquérir des compétences totalement transversales. J’ai un profil littéraire et aujourd’hui je jongle avec les datas, c’est plutôt valorisant.

Il y a aussi deux autres choses très satisfaisantes. La première, c’est que je peux voir directement à quel point ma proactivité impacte mon travail au quotidien, car je mesure mes actions grâce à la data et au reporting. Je me dis tous les jours que ce que je fais chez OpenClassrooms sert à quelque chose.

La deuxième, c’est que j’ai énormément gagné en confiance en moi. Je suis bien plus à l’aise quand je dois m’exprimer sur des sujets pointus. Déjà parce que je comprends parfaitement de quoi on parle, et parce que je sens aussi que mes interventions ont de plus en plus de poids et de valeur. »

Cette immédiateté dans les résultats donne une dimension presque tangible aux bénéfices d’une attitude proactive. C’est ce qui plaît à Gwen depuis le début. Cela le pousse à étoffer quotidiennement ses compétences dans le marketing, pour qui sait, un jour, penser à entamer une carrière dans un tout autre domaine.

À propos de Mathieu :

Un pied dans la rédaction, l’autre dans les réseaux sociaux, Mathieu s’est formé auprès de médias parmi les plus actifs et novateurs de Paris.Passionné par les nouveaux modes d’écriture, il s’est lancé comme rédacteur indépendant en 2018. Son objectif : anticiper l’influence du digital sur nos vies, et explorer le futur du travail.

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Des achats en métallurgie au conseil en stratégies marketing en freelance à 47 ans, la trajectoire de Caroline

Par : Nora Leon

 

[ Regardez le témoignage vidéo de Caroline à la fin de cet article ]

Avant, on restait plusieurs décennies dans une entreprise. Aujourd’hui, les gens ont plusieurs vies, ils apprennent tout au long de leur vie plusieurs métiers qui les passionnent”.

À 47 ans, Caroline assiste au rachat de l’entreprise où elle exerce. Les équipes administratives, dont son poste, sont délocalisées en Roumanie. Mais cette professionnelle pleine de ressources compte bien rester à Béziers et saisir cette opportunité pour changer de métier. Grâce au budget alloué aux salariés qui veulent partir et se réinventer, elle donne un cap nouveau à sa carrière professionnelle.

Attirée par le marketing, elle enchaîne deux parcours diplômants chez OpenClassrooms, la formation responsable marketing, et la formation experte en stratégies de communication. C’est en réalisant les projets concrets qu’elle se découvre une véritable passion pour ces disciplines. Suite au premier parcours, elle monte son activité d’indépendante pour accompagner les entreprises de la région de Béziers. À présent, Caroline est pleinement épanouie, signe d’une reconversion réussie.

[ À lire : Les formations OpenClassrooms, une pédagogie par la pratique ]

Une reconversion mûrie

Après 15 ans passés au sein du service des achats dans le domaine des hydrocarbures, Caroline a fait le tour de son métier.

“J’ai eu plusieurs vies professionnelles. J’ai commencé ma carrière dans le tourisme, puis j’ai fait 20 ans dans les achats. J’achetais du matériel pour sécuriser des puits de pétrole. Et puis, à un moment, quand tu exerces à peu près le même métier depuis des années, ça devient monotone. J’étais dans une entreprise où la prise d’initiatives était limitée. Par exemple, ce que j’avais appris en qualité, je ne pouvais pas l’appliquer en achats. Alors, j’ai eu envie d’autre chose”.

Caroline profite du rachat de la société où elle travaille pour repenser sa carrière professionnelle. La première étape : se former. Elle compare les formations qui existent dans la spécialité qu’elle vise, avec la contrainte qu’elle veut rester à Béziers.


“J’avais peu de choix : en habitant à Béziers, les écoles étaient loin et j’aurais dû consacrer un budget important pour y aller ou me loger là-bas une partie de la semaine. La formation en ligne me convenait donc parfaitement”.
Caroline choisit OpenClassrooms pour pouvoir se former à son rythme et à distance, sachant qu’elle a un budget-temps de deux ans payés par sa société dans le cadre du rachat.

Un saut à pieds joints dans l’entrepreneuriat

Ce que Caroline découvre sur le parcours responsable marketing l’enchante. Elle lève les doutes sur sa capacité à étudier à 47 ans, et apprend en un an tout ce dont elle a besoin pour lancer son entreprise.

“Chez OpenClassrooms, ce que j’ai découvert sur le marketing m’a passionnée. Je me suis rendue compte qu’on pouvait apprendre sans limites et même que je trouvais cela facile”.

Pendant la formation, Caroline mûrit l’idée de monter sa propre structure en freelance. Dès son premier diplôme obtenu, elle se lance. “En janvier, j’ai créé mon entreprise de freelance en marketing. J’ai rapidement eu des commandes de création de sites web et de campagnes marketing”.  

Pour proposer un service global à ses clients, elle veut compléter sa formation en marketing opérationnel par une seconde formation d’experte en stratégies marketing.

Et en parallèle, je me suis lancée dans la formation experte en stratégies de marketing et communication. C’est ma première année, je dois encore construire mon réseau de clients et j’ai donc le temps pour parfaire ma formation à mi-temps. Mais les clients tombent vite, car quand on est passionné, cela se voit, et les gens veulent travailler avec vous. Par exemple, ma professeure de chant m’a confié tout le marketing de son site de Sophrologie car elle a senti que j’étais vraiment impliquée et créative dans mon activité”.

Des projets à l’horizon

La reconversion de Caroline lui a permis de dépasser ses doutes, se découvrir un nouveau terrain d’expression et de vivre un nouveau chapitre épanouissant de sa vie professionnelle. Prête à changer de métier, elle a pris le taureau par les cornes pour se donner les moyens de ses ambitions. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, car elle adore son activité.

À présent, je compte rester freelance en marketing et communication. Pourquoi pas même embaucher des indépendants pour travailler sur les commandes que j’ai. Je continuerai aussi à mettre à jour mes compétences en permanence. Tout évolue si vite que c’est une condition pour exceller dans la discipline qui nous passionne.”

https://youtu.be/W_SdtfczUQg

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Les 10 erreurs fatales sur un CV

À l’heure où tout va vite, inutile de dire que nous n’avons pas deux fois la chance de faire une bonne première impression avec notre CV.

Ça passe ou ça casse, alors autant mettre toutes les chances de son côté dans sa recherche d’emploi, en évitant certaines erreurs rédhibitoires.

D’après Claire-Lise Colin, chargée de recrutement, « tout est question d’équilibre entre le trop et le pas assez, si vous ne voulez pas que votre CV termine à la poubelle avant même que le recruteur n’ait lu votre nom. »

Voici quelques pièges dans lesquels, heureusement, vous ne tomberez pas.

[Pour en savoir plus, suivez aussi notre cours Obtenez l’emploi qui vous correspond.]

1- Ecrire un CV infini

Le plus gros risque sur un CV est de vouloir absolument tout caser et donc de s’éparpiller. Si c’est de plus en plus difficile au fil du temps, il est primordial que le CV tienne en une page.

Claire-Lise est formelle :

« Quoi qu’il arrive, n’étalez pas votre parcours au-delà des dix dernières années, ce n’est pas la peine ! »

Il est indispensable de faire le tri dans les différentes expériences professionnelles et compétences. La règle d’or est d’adapter le CV au poste auquel on postule et donc d’éliminer les éléments qui ne sont pas pertinents au regard des compétences demandées.

2- Vous perdre en fatras, fouillis et galimatias

En une page, la difficulté est évidemment de parvenir à être clair et organisé. Il faut que le CV soit lisible facilement, sans que le recruteur n’ait à deviner où se trouvent tels ou tels éléments.

La recommandation de Claire-Lise :

« Faites en sorte que l’ensemble soit aéré, et tenez vous à une seule et même police pour l’ensemble, suffisamment grande pour que le recruteur n’ait pas à sortir sa loupe. »

3- Rater son design

Certains candidats en font un peu trop du point de vue de la mise en page et du design de leur CV.

Ce qui n’est généralement pas plus convaincant que de miser sur la simplicité. Vouloir trop en faire d’un point de vue graphique peut desservir votre propos à l’arrivée.

Ne cumulez pas les couleurs flashy, les tailles de police, les styles, car cela fait mal aux yeux.

4- Être approximatif

Il faut éviter de laisser planer le doute sur certains éléments du CV, le recruteur a besoin de cerner votre parcours en un seul coup d’œil.

Par exemple, si vous avez réalisé un stage de quelques mois dans une entreprise à cheval entre 2016 et 2017, ne mettez pas simplement « de 2016 à 2017 » qui peut vouloir signifier que le stage a duré deux ans. Soyez précis pour ne pas donner l’impression que vous cachez des choses.

5- Laisser une coquille (SOS orthographe !)

Cela va presque sans dire mais il est toujours bon de rappeler malgré tout qu’il vaut mieux se faire relire que de laisser traîner des coquilles.

Le recruteur se raccroche parfois à de petits détails pour faire le tri dans l’ensemble des candidatures : alors, une simple faute pourrait vous disqualifier.

6- Rater votre copier-coller

Aussi rédhibitoire qu’une faute d’orthographe, voire plus : se tromper de destinataire ou faire un mauvais copier-coller en oubliant de changer le nom du recruteur, oups… Autant vous dire que commencer par une vexation n’est pas le meilleur moyen de faire bonne impression.

Si vous gérez beaucoup de candidatures à la fois, assurez-vous de faire les bons ajustements pour chaque nouveau mail envoyé. Quitte à vous créer une liste d’éléments à vérifier un par un avant l’envoi (le nom sur le CV et la lettre, les passages mentionnant l’entreprise, le titre sur votre CV…).

7- Ajouter des détails inappropriés

Le recruteur n’est pas censé vous demander d’informations sur votre vie privée, il n’est pas recommandé de les faire apparaître sur votre CV (croyances, statut marital, adresse…).

En revanche, vous pouvez préciser la date à laquelle vous êtes disponible et surtout ne pas oublier vos coordonnées : mail, téléphone et les liens vers votre profil Linkedin et/ou votre site web si vous en avez à mettre en avant  (en rapport avec le poste, bien sûr !).

8- Arborer une photo non professionnelle

La photo n’est pas obligatoire sur le CV en France. Si vous décidez d’en mettre une, choisissez une photo décente et professionnelle : de bonne qualité, centrée, sur fond neutre.

Faites en sorte qu’elle ne prenne pas la moitié de la page », précise Claire-Lise.

9- En faire (beaucoup) trop

Lorsque l’on cherche un emploi depuis quelques temps, on peut avoir le sentiment de surnager dans un vaste océan dans lequel il est difficile de se distinguer.

Or, vouloir se démarquer à tout prix en utilisant l’humour, la fantaisie ou la flatterie à mauvais escient est généralement contre-productif. Encore une fois, la clarté et la simplicité sont de mise.

10- Vous tromper dans le format

« Dernier point et pas des moindres : envoyez toujours votre CV au format PDF » martèle Claire-Lise.

Ainsi, vous êtes certain que votre mise en page n’aura pas bougé et que le recruteur, quelle que soit la plateforme qu’il utilise, pourra l’ouvrir et le lire sans avoir une multitude de manipulations à faire.

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Un programme de pro pour travailler son expression orale

Par : Lou Dumas

Examen en vue, entretien d’embauche en perspective ou simple présentation à soutenir ? Pas de panique ! Vous n’iriez pas courir un semi-marathon sans quelques séances de préparation… Si on ne naît pas (toujours) bon orateur, on peut assurément le devenir. En la matière, un bon entraînement peut faire des miracles.

Stéphane de Freitas en est convaincu. Pour diffuser la bonne parole, il a fondé l’association Eloquentia, qui dispense des formations à la prise de parole en public auprès d’étudiants à l’université et organise des concours d’éloquence partout en France. Le plus célèbre d’entre eux est celui de Paris 8 Saint-Denis, immortalisé dans le documentaire À voix haute, sorti en salles en 2017.

Profs d’expression scénique et de chant, avocats, pros du recrutement et slammeurs s’y succèdent pour donner à une vingtaine de volontaires avides de mieux s’exprimer à l’oral – comme vous – les clés d’un art oratoire 2.0.  Suivez les coachs !

[Et notre cours intitulé Prenez la parole en public.]

Séance 1 – s’interroger sur ses motivations

Je vais prendre la parole, mais pour dire quoi ? Quel est le cœur de mon message ? Qu’est-ce que mon public doit retenir ?  

Ces questions simples peuvent vous aider à dérouler votre discours beaucoup plus clairement et à être percutant le jour J. Se mettre à la place des personnes qui vont vous écouter est une astuce de pro clé qui vous évitera bien des écueils avant, pendant et après votre intervention : longueurs, hors sujet, ton inapproprié…

Séance 2 – structurer son discours

Une fois le message clarifié, il s’agit de passer à la structure du discours, fondamentale. Vous avez le pouvoir – yes, you can! – de prendre votre public par la main et de l’emmener avec vous tout naturellement via quelques étapes simples :

  • Une introduction globale qui rappelle le contexte de votre prise de parole et évite de perdre un peu trop vite votre auditoire au détour d’un terme technique dégainé un peu tôt…
  • Un argumentaire solide illustré d’exemples concrets et si possible nouveaux pour votre cible (statistiques, références, anecdotes pertinentes). A l’issue de cet argumentaire le mieux articulé possible, la personne en face de vous doit non seulement être restée éveillée (!) et concentrée sur ce que vous avez à dire mais aussi idéalement avoir l’impression d’avoir appris quelque chose. Alors oui ça se corse, mais c’est un facteur de succès essentiel.
  • Une conclusion et pas des moindres : elle représente idéalement 15% de votre discours. Vous devez commencer par une brève synthèse des arguments défendus puis essayer de laisser une forte impression. La dernière phrase doit être marquante, elle couronne votre raisonnement. L’idée est qu’elle reste gravée dans l’esprit des personnes qui vous écoutent, c’est le moment de sortir votre plus belle punchline.

Séance 3 – savoir s’adapter

Avoir préparé et structuré son intervention, c’est bien. Savoir la faire évoluer en fonction de son auditoire et des circonstances, c’est encore mieux. Pour saisir les signaux à l’instant t, encore faut-il ne pas être rigidement collé à ses notes ou paralysé par la peur – et si vous lisez ces quelques lignes, vous voyez de quoi nous voulons parler…

Deux options s’offrent à vous :

  • Se renseigner en amont si vous en avez la possibilité : nombre de personnes présentes, leurs fonctions et éventuellement leur état d’esprit
  • Poser des questions le moment venu : demander par exemple à un examinateur de reformuler, être dans l’échange et savoir en tirer des conclusions. Peut-être que la punchline que vous aviez prévue est un peu trop osée…  Ou qu’au contraire vous pouvez y aller plus fort !

Pas d’inquiétude, si vous avez suffisamment travaillé lors de la séance 2, il y a de fortes chances que vous soyez à l’aise pour évoluer librement et compléter la 3 avec succès. Voyons ce que nous réserve la suite du coaching.

Séance 4 – maîtriser son corps et sa voix

Rappelez-vous que plus que la voix, c’est le corps tout entier qui est engagé dans la prise de parole. Pour une bonne expression orale, la voix, la posture, la gestuelle mais aussi le regard doivent coller à ce que l’on raconte. Qui donc pousserait un coup de gueule les bras ballants ou ferait une déclaration d’amour les yeux dans le vide ? Certainement pas vous !

Un très bon exercice pour améliorer la maîtrise de ces différents paramètres est de se filmer en train de dérouler son discours. Vous découvrirez alors votre corps et votre voix tel que les autres le perçoivent : la main dans la poche, les mouvements de balancier, le regard fuyant, les intonations et tics de langage… Pas de malaise, c’est une séance que vous pouvez tout à fait pratiquer en solo avec un smartphone et répéter à l’envi. Jusqu’à ce que vous ayez trouvé la posture et le ton justes.

Pour les plus courageux, n’hésitez pas à solliciter un regard extérieur.

Séance 5 – travailler sa diction

Bien articuler, parler assez fort mais pas TROP, trouver sa vitesse de croisière (qui, pour rappel, sera celle que votre interlocuteur est en mesure de suivre) vient juste après l’exercice de la vidéo et le réajustement de la posture globale.

En fonction des défauts que vous aurez constatés, vous pouvez utiliser les outils suivants : 

  • La tête à claps : vous devez impérativement avoir un camarade de jeu pour pratiquer cet exercice. Vous lui déroulez votre discours et il tape dans ses mains deux fois à chaque fois que vous prononcez un “euhhh” pour combler un silence ou une hésitation. Au-delà de trois claps, retour à la case départ.
  • Le panier garni : reprenez les intentions de votre discours mais en utilisant uniquement des noms de fruits ou de légumes. Incongru n’est-ce pas ? Cet exercice vous force à prêter attention au rythme vocal, à la mélodie du discours, aux intonations et aux gestes qui les accompagnent. Bluffant !
  • La méditation : la circulation de l’air est une variable clé de votre bonne expression orale. Une petite méditation en trois temps peut vous être très bénéfique : commencez par respirer par le ventre en plaçant une main sur l’abdomen et ralentissez progressivement le rythme de vos inspirations et expirations (5 minutes), prenez conscience du poids de votre corps et des contacts avec le sol (5 minutes), songez à un souvenir joyeux, replongez-vous dans une émotion positive (5 minutes), redressez-vous, étirez-vous, ouvrez les yeux ! Ouf, ça ne fait pas de mal non ?
  • La lecture à voix haute : saisissez n’importe quel ouvrage à votre disposition (le programme TV n’est pas vraiment une option) et lisez-en quelques pages à voix haute, pour vous-même ou votre entourage. Entraînez-vous à bien détacher les mots, à trouver le bon volume sonore et cherchez la fluidité.

Haut les cœurs ! Entraînement terminé.

Vous devriez être fin prêts du point de vue du fond comme de la forme, quelque soit l’échéance de votre prise de parole. Courage pour franchir la ligne d’arrivée et n’hésitez pas à répéter le programme sur la durée.

Il paraît que la répétition favorise la décontraction et après tout, les plus belles performances ne se sont pas construites en un jour.

Pour aller plus loin, suivez notre cours intitulé Prenez la parole en public.

À propos d’OpenClassrooms

OpenClassrooms est un institut de formation à distance, 100% en ligne, pour apprendre les compétences les plus recherchées par les recruteurs et les plus prometteuses. Le but : décrocher un emploi très recherché et qui ait de l’avenir !

Nous formons à tous les métiers du numérique, notamment le développement web et mobile, le design, les systèmes et réseaux, la data science, la gestion de projet, le marketing, les ressources humaines et l’entrepreneuriat.

Tous les cours des programmes de formation à distance sont accessibles gratuitement en ligne.

Nos cursus à équivalent Bac +2, +3 et +5 se réalisent en ligne. Ils sont composés d’un mélange de vidéos, de cours écrits, de projets professionnalisants réalisés par l’étudiant pour apprendre par la pratique, et de sessions de mentorat hebdomadaires avec un expert du métier. Les formations durent entre 6 et 18 mois en fonction des sujets et du temps alloué par l’étudiant. 

À l’issue du programme, les étudiants sont coachés par des experts pour faciliter leur recherche d’emploi. Ce dernier est d’ailleurs garanti.  

Cela vous intéresse ? 

J’en discute avec mon conseiller pédagogique

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OpenClassrooms est certifié Organisme de formation

Le monde du recrutement est en ébullition ! Tout bouge et les profils des candidats s’étoffent de nombreuses compétences particulières qui viennent compléter les diplômes plus  » classiques « .

Cependant nous tenons à préciser qu’OpenClassrooms est bien reconnu officiellement comme un organisme de formation, c’est à dire « toute personne qui réalise des prestations de formation professionnelle continue au sens de l’article L6313-1 C ».

Comme tout diplôme, au delà de sa valeur intrinsèque, la « valeur » d’une certification obtenue sur OpenClassrooms est également celle que lui attribue les recruteurs… et les certifiés ! OpenClassrooms travaille donc au quotidien pour faire connaître les MOOCs, pour créer des partenariats avec des institutions et des entreprises reconnues, et convaincre les acteurs du marché du travail que suivre un MOOC dans son intégralité et jusqu’à sa certification requiert de la discipline, de la rigueur et démontre une véritable motivation. Ce sont ces savoir-être, parfois plus que les savoir-faire, qui font pencher la balance dans les recrutements.

Plusieurs études sont conduits à ce sujet comme par exemple celle menée en début d’année 2014 par RTI international et Duke University dont vous pouvez trouver le compte rendu ici.

On en profite pour vous dire que si vous avez obtenu une certification d’un MOOC, vous pouvez désormais l’ajouter sur votre profil LinkedIn

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Lucile a décroché un emploi

Pouvez-vous vous présenter rapidement vous et votre parcours ?

Après des études universitaires de linguistiques et informatiques et quelques boulot alimentaires, j’ai enfin réussi à entrer dans le monde des développeurs. J’ai commencé par développer des logiciels de bases de données. Je suis aujourd’hui, à 32 ans, toujours dans ce domaine.

Parlons des cours et des certificats de réussite ! Vous en avez plusieurs, félicitations ! Quelle plus-value vous apportent-ils? Comment les mettez-vous en avant dans votre métier ?

Profitant d’une période de chômage cet été, j’ai suivi la formation « Administrez vos bases de données avec MySQL. En effet, je venais de rater un test technique lors d’un entretien d’embauche et il fallait que je comble certaines lacunes pour les suivants. J’ai été embauchée à l’entretien d’après, où mes nouvelles compétences un point fort pour cette réussite. Depuis, comme j’avais obtenu le compte Premium « grâce » à ma phase de chômage, j’ai pu suivre à mon rythme les formations de PHP et HTML5/CSS3. Je n’en ai pas besoin dans mon travail mais cela m’a permis d’agrandir ma culture web.

Qu’est-ce qui vous plait dans la formation type MOOC et plus particulièrement sur la plateforme OpenClassrooms ?

J’aime pouvoir suivre une formation sérieuse sans me déplacer. Le contenu s’élargit rapidement et il y a de plus en plus de choix et de spécialités. j’aime aussi l’idée de s’auto-corriger entre élève. Cela permet de comprendre encore mieux les corrigés d’exercices.

Enfin, avez-vous un conseil à donner aux nouveaux sur la plateforme?

Eclatez-vous, soyez sérieux et indulgents pour les corrections.

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Quelles sont les différentes spécificités du métier de développeur en 2017 ?

Depuis 2011 Stack Overflow interroge les développeurs sur leurs technologies préférées, leurs habitudes de codage et leurs préférences de travail. Cette année, 64 000 développeurs ont répondu à l’appel pour vous révéler les outils et les tendances de leur métier pour cette année 2017.

Profil du développeur 2017 :

Près des trois quarts des répondants s’identifient comme développeurs web, bien que beaucoup aient également déclaré qu’ils travaillent à créer des applications de bureau et des applications mobiles.

Types de développeurs spécifiques:

La grande majorité des développeurs web sont des développeurs web complet, à savoir à la fois de back-end et front-end.

Du côté des développeurs mobiles, il y a une forte préférence pour le développement sur Android, comme en témoigne ce graphique :

Les langages de programmation :

1/ Top 10 des langages de programmation en forte croissance :

Pour la cinquième année consécutive, JavaScript est le langage de programmation le plus couramment utilisé. Et encore une fois, SQL prend la deuxième place, et Java troisième. La grande nouvelle cette année, est que, pour la première fois en cinq ans l’utilisation de Python a dépassé PHP !

2/ Le top 10 des langages les plus demandés par les employeurs :

JavaScript et SQL sont les langues les plus populaires sur les développeurs web et les développeurs d’applications bureautiques.

Côté outil d’environnement, Visual Studio reste l’outil développeur le plus populaire pour les développeurs web et les développeurs d’applications bureautiques.

Les statuts d’emploi des développeurs :

En france, plus de 80% des développeurs sont employés à temps complet. Seuls 10% travaillent en indépendants.

Où travaillent-ils ?

Plus de développeurs travaillent pour les logiciels et les entreprises Internet / Web que n’importe quelle autre industrie, mais on retrouve également des développeurs dans diverses industries à travers l’économie.

Par ailleurs, nous imaginons souvent des développeurs travaillant dans des start-up, mais dans le monde entier, environ 9% seulement des développeurs travaillent dans les start-up. La majorité des développeurs travaillent dans des sociétés cotées en bourse ou des sociétés privées !

Méthodologie et contrôle de version

Les méthodologies les plus populaires pour les développeurs sont la méthode Agile et la méthode Scrum, utilisées par plus de 60% d’entre eux, pour maintenir leurs projets sur la bonne voie !

Du côté du contrôle de version, Git est unanimement plébiscité !

La Formation avec OpenClassrooms

Plus d’une dizaine de parcours diplômants vous attendent sur notre site pour vous former au développement https://openclassrooms.com/paths?q=&hPP=12&idx=prod_PATHS_fr&p=0&hFR%5Btags.id%5D%5B0%5D=1457&is_v=1

Inscrivez-vous dès maintenant et commencez votre formation dès aujourd’hui !

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L’histoire de Kévin : de gendarme à développeur

À 25 ans, Kévin a déjà plusieurs carrières et reconversions à son actif. La dernière en date ? Il s’est formé au développement chez OpenClassrooms alors qu’il était encore en poste dans la gendarmerie. Aujourd’hui, il travaille dans une agence de communication à Bordeaux. Récit d’un parcours atypique et réussi.

Initialement, quel a été ton parcours universitaire et professionnel ?

Après le bac, je suis parti en fac de droit. J’ai arrêté au bout d’un an car je n’aimais pas l’ambiance de travail et le droit ne me convenait pas non plus. J’ai donc passé un concours pour devenir sous-officier de gendarmerie. Je l’ai eu, mais il y avait un an d’attente pour entrer dans l’école donc en attendant j’ai officié chez les pompiers. À ma sortie de l’école, je suis resté dans la gendarmerie quasiment quatre ans.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te former à nouveau ?

Je me suis rendu compte que ce n’était pas la vie dont je rêvais. Il fallait donc que je trouve une porte de sortie puisque je n’avais pas de diplôme.

Depuis tout jeune, je connaissais OpenClassrooms (ndlr via le Site Zéro), j’avais fait les tutos pour apprendre à coder. Le web a toujours été un milieu qui m’intéressait mais jusqu’à présent je ne pensais pas forcément que je pouvais en faire un métier. En découvrant les formations proposées, je me suis dit que ça me correspondait et que j’allais pouvoir faire un métier qui me plaisait. J’ai donc choisi un parcours spécialisé en développement ».

Comment s’est passée ta formation ?

La formation a duré un peu plus d’un an, je l’ai entamée alors que j’étais encore en poste à la gendarmerie. C’était un peu compliqué de tout gérer en même temps mais j’ai réussi à m’organiser malgré tout, jusqu’au moment où j’ai décidé de démissionner.

Pendant la formation, on est suivi par un mentor avec qui on communique toutes les semaines, qui nous guide et qui valide la soutenance finale.

Quelles compétences as-tu acquises ?

D’un point de vue du code, j’ai appris énormément de choses. La formation est complète car on apprend des notions assez générales de développement front, de développement back. J’ai eu aussi des cours de gestion de projet, c’est quelque chose avec lequel je n’étais pas familier et aujourd’hui, je me rends compte que c’est vraiment utile au quotidien dans mon travail. Je suis capable de lire un cahier des charges, une note de cadrage, etc.

Selon ce qui nous convient mieux, on peut ensuite se spécialiser. Comme je préférais coder, je me suis davantage investi dans le développement.

Après la formation, comment s’est déroulée ta recherche d’emploi ?

En fait après ma démission de la gendarmerie, j’ai commencé à chercher un emploi, même si je n’avais pas encore complètement terminé la formation. Au bout d’un mois, j’ai eu deux entretiens dont un concluant et j’ai obtenu un CDI dans une agence de communication.

Comment as-tu valorisé ta reconversion et mis en avant ton passage chez OpenClassrooms ?

Mon parcours atypique a plu et comme pendant la formation, on a six projets à rendre sur des thèmes différents, on se constitue un portfolio et donc on a déjà des choses à montrer lors des entretiens d’embauche. J’avais déjà dû créer des sites web, donc c’est comme si j’avais déjà eu une expérience.

Les recruteurs ont apprécié la dimension autodidacte d’OpenClassrooms. Ça démontre une certaine discipline et une rigueur d’être capable de se former de chez soi à distance.

Aujourd’hui, quelles sont tes missions au quotidien ?

Je suis développeur dans une petite agence de communication, Weglio, depuis 10 mois. Jusqu’à présent, ils externalisaient les missions et aujourd’hui c’est moi qui m’en charge à plein temps. On élabore des sites, on fait du community management, du référencement, du web marketing. Moi, je fais surtout du code, de façon assez variée puisque ça peut être de la mise en page, de l’amélioration de rendu, de l’intégration de maquette. Je fais aussi souvent de la création de back office, de système de paiement. Comme je suis le seul développeur, je jongle entre le développement front end et la grosse partie back end.

Est-ce qu’à l’issue de la formation, tu avais le sentiment d’avoir les compétences nécessaires pour t’intégrer en entreprise ?

Au début, j’avais peur de me retrouver devant des projets que je ne pourrais pas gérer mais la formation m’avait vraiment bien préparé.

L’avantage chez OpenClassrooms, c’est aussi qu’il y a une grosse communauté de mentors et d’étudiants qui est très active donc je savais que je pouvais demander de l’aide en cas de besoin.

Ça m’a rassuré et pour le moment, il n’y a pas eu de problèmes que je ne savais pas résoudre.

Je me suis rendu compte que j’avais acquis de véritables compétences en développement.

Une de mes premières missions quand je suis arrivé dans l’agence par exemple, a été de devoir reprendre un site qui avait déjà été codé. Or, reprendre le code de quelqu’un d’autre, c’est assez compliqué et encore une fois, tout s’est bien passé finalement.

Quels sont tes conseils aux personnes qui souhaitent se reconvertir ou se former mais n’osent pas sauter le pas ?

Au départ, je pensais vraiment que la promesse OpenClassrooms était trop belle pour être vraie. Mais quand on n’est pas bien dans son travail, s’il y a une petite porte vers une amélioration, il faut tenter sa chance.

La formation est tout à fait accessible, même en étant encore en poste à côté. On est tellement bien accompagnés que ça se passe sans difficulté. Chaque projet est bien pensé et même à distance, on est finalement mieux suivis qu’à l’école ou à la fac grâce à l’investissement des mentors.

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OpenClassrooms et Microsoft œuvrent pour réduire la pénurie de profils Tech

Mon associé Mathieu Nebra avait 13 ans lorsqu’il s’est heurté pour la première fois à la problématique que vous avons mis un point d’honneur à solutionner depuis. Il voulait acquérir une nouvelle compétence – en l’occurrence, savoir développer du code informatique. Mais il ne trouvait pas de ressources efficaces pour le faire à l’époque. Alors, nous les avons créées nous-mêmes.

À présent, la raison d’être d’OpenClassrooms est de rendre une éducation de qualité accessible à toutes et tous, et d’amener tous nos étudiants vers une carrière épanouissante.

Aujourd’hui, des décennies après la fondation du projet par Mathieu, une nouvelle vague technologique secoue à nouveau l’économie à l’échelle internationale. Vous avez tous entendu parler de la rareté des professionnels de la Tech. Embaucher un excellent profil en développement, systèmes et réseaux ou data science n’a jamais été aussi ardu. En France, 29% des recruteurs déclaraient en 2018 avoir des difficultés à recruter, et jusqu’à 67% dans les entreprises de plus de 250 salariés. D’ici à 2030,  1.5 millions de salariés hautement qualifiés pourraient manquer dans le numérique en France, et cela occasionnerait selon les projections un manque à gagner de 175 millions d’euros. Aux États-Unis,  557 000 emplois en développement et IT devraient être créés d’ici à 2026, soit plus que dans tous les autres secteurs confondus.

Les talents manquent pour occuper ces postes, en France comme à l’international. Par conséquent, les personnes qui possèdent ces compétences rares ont peuvent viser des salaires décorrélés des prix médians du marché. Le salaire moyen pour les emplois en développement et IT aux États-Unis en Mai 2017 était $84 580. Sans comparaison donc avec le salaire moyen pour les autres emplois, qui était de $37 690.

OpenClassrooms s’engage à préparer les étudiants à saisir les opportunités créées dans le secteur du numérique. Cette fois, une entreprise innovante du secteur nous donne un coup de main.

En effet, nous sommes fiers d’annoncer notre partenariat avec Microsoft pour recruter et former la prochaine génération d’ingénieurs en intelligence artificielle aux États-Unis, en Europe et au Royaume-Uni.

Nous avons pour objectif de préparer efficacement des candidats à embrasser des carrières en intelligence artificielle et machine learning. Pour y parvenir, nous construisons ensemble un programme de niveau Master, qui bénéficiera à la fois de l’approche par missions d’OpenClassrooms, et de l’expertise de Microsoft sur ces sujets.

OpenClassrooms crée des programmes de qualité, pensés pour être accessibles au plus grand nombre. Si l’on ajoute en prime le savoir-faire des meilleurs experts au monde – tels ceux qui font partie de l’équipe de Microsoft –, nos chances de réduire la fracture entre la demande de profils Tech et les professionnels formés sur le sujet sont décuplées. Nous sommes ravis d’avoir un impact positif sur cette problématique.

Pierre Dubuc,
CEO d’OpenClassrooms.

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Début d’entretien : comment se pitcher efficacement ?

Après de longues recherches, vous avez enfin mis la main sur une annonce pour un poste qui semble vous correspondre. En effet, après avoir reçu votre CV et votre lettre de motivation, le recruteur vous contacte pour un entretien d’embauche.

C’est une étape supplémentaire à passer pour vous rapprocher du job de vos rêves. Dans tout entretien, se présenter est un moment incontournable, que vous pouvez donc anticiper et préparer en amont afin de transformer l’essai lors de votre rencontre avec le recruteur.

[À suivre : le cours « Obtenez l’emploi qui vous correspond » sur OpenClassrooms].

 

Le passage incontournable en entretien

 

Si certains entretiens d’embauche prennent parfois des tournures inattendues, il y a une constante dans chacun d’eux : la présentation du candidat. “Présentez-vous”, “Parlez-moi de vous”, “Racontez moi votre parcours”, sont autant de façons pour le recruteur de vous céder la parole en début d’entretien.

C’est un moment important car l’opportunité vous est donnée de prendre le contrôle de l’échange et de le tourner à votre avantage. Quelle impression souhaitez-vous donner ?

Claire-Lise Colin est chargée de recrutement chez Lunchr. Selon elle,

“Le plus important est de réussir à capter l’attention et à créer une connexion avec l’interlocuteur pour qu’il se souvienne de vous. Il faut que le candidat soit attentif pour comprendre à quel moment le recruteur se désintéresse de votre propos.”

Sur le contenu, se présenter ne représente a priori pas un piège alors si vous avez pu établir au préalable votre discours, vous pourrez être concis et vous concentrer sur d’autres éléments au moment de vous lancer : adopter une gestuelle adaptée, poser votre voix, regarder le recruteur dans les yeux, sourire et parler avec clarté. Autant d’éléments qui constituent 90% de l’opinion que l’on se fait d’une personne, assure Claire-Lise.

 

Comment s’y préparer ?

 

Idéalement, le candidat doit être capable de se présenter en une minute.

Si vous êtes à l’entretien, cela signifie que vos expériences ont déjà en partie intéressé le recruteur. L’entretien a pour but de confirmer que vous ayez tous les deux les mêmes attentes concernant le poste en jeu. Votre présentation doit être adaptée à l’entreprise et au poste pour lequel vous postulez.

La ligne directrice à suivre :

  • Qui êtes-vous : vous mentionnez votre situation actuelle. Êtes-vous en poste ou en recherche d’emploi ? Quelles sont exactement vos missions et défis ? Selon Claire-Lise Colin, il faut voir un angle d’attaque convaincant sans repartir complètement en arrière sur tous les détails de vos diplômes et formations : “ un quadra qui parle de son diplôme de polytechnique, pour moi, c’est ridicule. Il faut vraiment essayer de parler au présent. C’est important avant tout d’expliquer ce que vous cherchez aujourd’hui, de façon très précise”.
  • D’où venez-vous : quelles sont les expériences qui vous permettent d’affirmer que vous avez aujourd’hui les compétences nécessaires pour le poste en question ? Sélectionnez une ou deux expériences pertinentes, au cours desquelles vous avez le plus appris.
  • Ambitions futures : à ce moment de la présentation, vous devez faire le lien entre les deux parties précédentes et le poste pour lequel vous postulez. Comment imaginez-vous incarner ce job au regard de vos expériences passées et de vos compétences acquises ? En quoi votre profil correspond t-il aux particularités de l’entreprise ? C’est le moment où vous devez être le plus cohérent pour convaincre votre interlocuteur.
    En tant que recruteuse, Claire-Lise explique qu’elle est sensible aux candidats qui savent ce qui veulent :
    C’est rassurant, ça fait plus rêver qu’un candidat qui ne sait pas exactement bien se positionner ou qui est juste là pour la renommée de la boîte, par exemple.”

 

Les erreurs à éviter

 

  • Vous devez être prêt pour que l’entretien paraisse fluide mais vous ne devez pas donner l’impression de réciter votre présentation.
    Le recruteur est également intéressé de percevoir les traits de votre caractère au travers de votre réponse. Ayez l’air naturel et détendu. “
    Se montrer vraiment stressé est rédhibitoire, parce que quelque soit le poste aujourd’hui, le candidat sera amené à parler en public à un moment donné, à manager des gens ou à devoir défendre des idées devant des supérieurs. Donc il ne faut pas trop montrer que l’on est impressionnable. »
  • L’erreur classique est de vouloir absolument tout dire, de trop entrer dans les détails et donc d’endormir le recruteur. Vous ne devez pas dépasser les 2 minutes grand maximum, et encore une fois restez attentif aux réactions de votre interlocuteur pour vous adapter.
    .
  • En lien avec le point précédent, ne vous égarez pas dans des anecdotes ou des expériences qui n’apportent rien pour le poste pour lequel vous candidatez. Claire-Lise explique : “L’important est de parler à tout prix de la boîte pour laquelle vous postulez car le recruteur a envie de se projeter avec vous donc il faut au minimum montrer que vous vous êtes renseigné sur la culture d’entreprise, ses valeurs. Pour autant, ne soyez pas mielleux, le recruteur ne cherche pas quelqu’un qui ne lui dise uniquement ce qu’il a envie d’entendre”
  • Le danger lors de cette étape de l’entretien est que vous vous sentiez confiant parce que justement vous avez anticipé et préparé cette question au préalable. Ne vous montrez pas trop sûr de vous, voire arrogant. Répondez avec humilité.
  • Ce n’est jamais bien vu de dénigrer votre précédent employeur, car comme le dit Claire-Lise, “la faute peut en fait venir du candidat, c’est très compliqué de juger”.
  • Même si vous n’aviez pas tout à fait préparé ou appris votre discours par cœur, ne montrez pas que vous êtes désarçonné. Quoiqu’il arrive ne paniquez pas et faites en sorte de rester souriant, et motivé.

Pour aller plus loin, suivez le cours « Obtenez l’emploi qui vous correspond » sur OpenClassrooms.

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

 

 

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De directeur commercial à Marseille à entrepreneur à Anglet, la reconversion de Cyril

À Marseille, Cyril était directeur commercial depuis plus de quinze ans. Perte de sens et problèmes de hiérarchie le poussent quitter son poste pour de nouvelles aventures. Sans idée ni projet pour la suite, il pose ses valises à Anglet avec sa femme et ses deux enfants.

Entre océan et montagne, il décide de repartir sur de nouvelles bases et commence par un premier programme : « Apprenez à apprendre » de Guillaume Parrou. Cela devient son quotidien, huit heures par jour il enchaîne les cours. Une idée germe alors dans son esprit : et si la formation digitale devenait son nouveau métier ? Il suit le parcours Ingénieur responsable pédagogique, et monte son propre projet. Quelques mois après le lancement de sa startup, nous l’avons rencontré.

Qu’est-ce qui t’a amené à te lancer dans ce processus de reconversion  ?

 

« Sûrement le fait d’avoir quarante ans.

J’avais un bon poste, une bonne équipe, mais comme beaucoup de personnes, je n’étais plus en phase avec ce qui m’était demandé, ce que je devais faire. Le management vertical de l’entreprise créait un vrai décalage entre mon travail, mes envies et ma personnalité. À la fin, je n’avais plus l’impression d’apprendre, d’avancer, j’étais perdu.

Ma femme souhaitait elle aussi redéfinir son projet professionnel. La vie à Marseille devenait oppressante. C’était une décision difficile, surtout financièrement, mais  c’est ce tout qui nous motivé à partir.

On s’était donné deux ans, mais au bout de dix mois on était déjà installés à Anglet, prêts pour un nouveau départ. »


Avais-tu déjà une idée de reconversion à ce moment-là  ?

 

« Non. Tout le monde me disait : « Mais c’est pas possible, tu ne peux pas lâcher ce boulot sans aucun projet, sans rien derrière ? C’est pas vrai ? Ou alors tu as gagné au Loto ? ». Pas du tout.

Je n’avais aucune idée et je ne voulais certainement pas en avoir. Je voulais avant tout me vider la tête et faire un bilan. Je voulais m’imprégner pleinement de mon nouveau contexte. Ça m’a pris six mois.

J’ai beaucoup surfé, profité de mes journées et petit à petit les choses se sont clarifiées. En fait, dans mon ancien boulot, je me voyais plus comme un accompagnateur, un formateur qu’un manager pur et dur. J’avais envie de garder cet aspect ».

 

Comment as-tu commencé avec Openclassrooms  ?

 

« Le fait de stagner, de ne rien apprendre de nouveau et me sentir largué m’a donné l’envie de me mettre à la page. Pôle Emploi m’a aiguillé vers des MOOCs un peu poussiéreux. J’aimais le format, j’ai juste cherché ailleurs. Je suis tombé sur « Apprenez à apprendre » de Guillaume Parrou. Bingo ! C’était exactement ce par quoi je devais commencer.

Ça m’a parlé, on s’adressait à moi directement. J’ai donc commencé à suivre d’autres parcours. J’étais hyper stimulé et content. Après vingt ans, retourner à l’école. J’avais l’impression d’être de nouveau à la page, c’était vraiment gratifiant ».

 

Comment s’est ensuite passée la transition, jusqu’à la création de ta startup Sweetcher Digital Learning ?

 

« Quitte à me lancer, autant y aller à fond, alors j’ai commencé à creuser ce qu’il y avait autour de la formation en ligne.

Petit à petit, j’ai appris à travailler en autonomie et intégrer des outils que je n’utilisais pas du tout jusqu’ici. En plus du parcours, ça m’a permis de mettre en place une veille efficace, je gagnais en crédibilité sur le sujet. J’ai pu petit à petit cibler mon futur métier et ma prochaine formation : Ingénieur responsable pédagogique.

J’ai ensuite commencé à faire parler de moi, notamment sur LinkedIn. À ce moment-là, Sweetcher n’était pas du tout le plan, je comptais au moins terminer mon parcours, mais j’ai été contacté par une personne spécialisée dans la prise de parole. Il était intéressé par la manière dont j’étais capable de digitaliser l’apprentissage.

Ensemble,  nous avons lancé un premier SPOC en partenariat avec l’APEC destiné aux personnes en recherche d’emploi et création d’entreprise. Et au passage, créé notre propre petite communauté, qui commençait à nous solliciter. Nous ne pouvions pas leur dire « non, mais en fait je suis encore étudiant », j’ai donc créé ma structure.

Aujourd’hui nous avons nos locaux, elle est lancée et elle tourne. ».

 


Quels conseils donnerais-tu aux élèves d’OpenClassrooms ?

 

« Chez OpenClassrooms, il y a beaucoup de choix de formations. Tellement qu’on est obligé de se dire « je la ferai plus tard », mais il faut voir au-delà. Car les parcours sont vraiment riches et  demandent un réel engagement.

Il y a un mentorat hebdomadaire, moi c’était Marie. Elle n’a pas essayé de m’imposer sa façon de faire, sa façon de voir les choses. Elle a plutôt cherché à développer ma façon d’être, ma singularité.

Derrière il y a des formateurs et des personnes qui répondent. Des personnes que j’ai eues des heures au téléphone et qui m’accompagnaient sur mes premières prestations. Quand je ne savais pas vers qui me tourner, j’avais eux. Parfois, ce n’était même pas mes mentors et ils ont quand même été complètement disponibles. C’est ça qui est bien aussi si on a besoin de plus de conseils !

Aussi, par le biais d’OpenClassrooms on a accès à une communauté. Tout le monde est bienveillant. Quand j’ai proposé ma formation, j’ai eu des retours immédiatement. J’ai notamment rencontré  deux personnes avec qui on a ensuite échangé nos compétences.

On est dans le troc de compétences hyper vertueux ! »

En partant sur de nouvelles bases saines et la tête vide, Cyril a su développer projet professionnel dans l’air du temps et en phase avec lui-même. Il a joué le jeu, s’est impliqué dans ses formations et cela a payé. Prêt à faire comme lui ?

 

À propos de Mathieu : 

Un pied dans la rédaction, l’autre dans les réseaux sociaux, Mathieu s’est formé auprès de médias parmi les plus actifs et novateurs de Paris. Passionné par les nouveaux modes d’écriture, il s’est lancé comme rédacteur indépendant en 2018. Son objectif : anticiper l’influence du digital sur nos vies, et explorer le futur du travail.

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Comment devenir développeur ?

Le métier de développeur est de plus en plus demandé par les entreprises et pour lequel de plus en plus de personnes se forment. Mais comment devient-on un bon développeur et quelle est la meilleure façon d’apprendre ?

Adrien Guéret est développeur front-end chez OpenClassrooms. Il nous a partagé sa vision du métier et quelques conseils pour les développeurs en devenir.

 

L’envie d’avoir envie

 

De nombreuses formations existent pour se familiariser avec le développement web et elles n’exigent généralement pas d’autres pré-requis que d’avoir un ordinateur qui fonctionne.

Cependant, pour Adrien, ce qui fait la différence et permet de se distinguer des autres, est d’être passionné par le sujet : “Je trouve magique de pouvoir construire quelque chose, de coder puis de voir des choses apparaître et de pouvoir interagir avec. On ne peut pas tous être passionnés mais si on ne l’est pas, ce n’est pas la bonne démarche selon moi. Il faut être prêt à investir du temps, à passer sa journée devant l’ordinateur, à éventuellement avoir des projets persos en dehors du travail.

Au-delà d’une bonne formation ou d’un diplôme, ce qui fait la différence sur le marché, c’est de pouvoir présenter un book de projets déjà réalisés pour montrer sa motivation.”

S’il y a des bases théoriques à connaître, pour le métier de développeur, rien de plus efficace que la pratique. Le premier site qu’a créé Adrien était un fansite autour du jeu vidéo Super Mario : “Sur mon ordinateur, j’avais une page de tutoriel, une page de code et la page du site, et j’avançais comme cela pas à pas. Le site était horrible mais il fonctionnait et c’est comme ça que j’ai appris beaucoup plus qu’au cours de ma formation à SUPINFO. Se lancer dans son propre projet permet de faire face à ses propres limites, ses propres problématiques, ça motive.”

 

Le goût des problèmes & le mythe du canard

 

Selon Adrien, il y a deux qualités essentielles à avoir ou à acquérir pour être un bon développeur : être patient et curieux.

Ça arrive très souvent qu’on bute sur des problèmes, qu’on ne comprenne pas, qu’on doive se remettre en question et il faut aimer ça. Hier par exemple, j’ai passé la journée sur un bug que je ne comprenais pas et donc que je n’arrivais pas à résoudre.

Mes collègues n’ont pas réussi à m’aider, en faisant des recherches sur Internet, je n’ai pas trouvé la solution non plus car le problème était trop spécifique. Donc, c’était vraiment à moi d’analyser la situation, d’avancer pas à pas pour comprendre ce qui n’allait pas et trouver mon erreur avec du recul.

La clé pour devenir développeur, c’est persévérer, ne pas se décourager même comme les résultats ne sont pas immédiats, avoir confiance en sa capacité à trouver des solutions et ne pas douter de ses compétences au premier obstacle rencontré.

Dans le milieu, le mythe du canard illustre justement à quel point le métier de développeur repose sur la résolution de problèmes avant tout : “Souvent, quand on est bloqué seul devant un problème, on a la tête dans le guidon et on tourne en rond sans réussir à comprendre. Du coup, on recommande d’avoir un canard en plastique, ou une peluche, ou simplement un objet intermédiaire à qui on va parler et exposer le problème. Généralement, le simple fait d’énoncer le problème à voix haute permet de percuter et de cibler là où cela bloque. Cela paraît simpliste mais c’est très efficace et nous permet de ne pas déranger ses collègues à chaque fois que l’on rencontre une difficulté.”

 

Veille et formation en continue

 

Le domaine du développement web est en plein essor en ce moment et c’est un milieu qui évolue très rapidement. Il est donc essentiel pour un développeur de rester en veille permanente et de toujours chercher à actualiser ses compétences.

Adrien le constate et l’explique bien :

Même si le poste est similaire, le métier que je fais aujourd’hui n’a rien à voir avec le métier que je faisais il y a encore trois ans. Ce n’est pas la même technologie, pas la même philosophie, donc c’est important de se remettre sans cesse en question et de rester à la page. On peut être bon dans un domaine mais toujours avoir l’humilité de se dire qu’on a encore des choses à apprendre avant d’être un expert. Aujourd’hui, je vois des seniors en recrutement, ils n’ont pas su évoluer et ils sont bloqués dans ce qu’ils savent faire sans pouvoir s’adapter au marché actuel. “

Indispensable donc pour un développeur de ne pas se reposer sur ses lauriers et d’être suffisamment passionné et curieux là encore, pour ajuster ses compétences continuellement.

 

Pour aller plus loin :

 

  • Adrien recommande la newsletter de React : http://reactjsnewsletter.com/.
  • À suivre aussi, les comptes Twitter : @JavaScriptDaily ; @css ; @the_jsf ; @LeaVerou.

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

 

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Pourquoi apprendre par la pratique ?

Si vous nous lisez régulièrement, ou si vous suivez un parcours de formation chez OpenClassrooms, vous l’aurez compris : chez nous, vous n’êtes plus à l’école.

Vous souhaitez apprendre un nouveau métier ? Au lieu de mémoriser des notions et viser la moyenne pour obtenir votre diplôme, nous avons décidé de changer de perspective et de vous proposer des formations réellement professionnalisantes.

Nous y croyons dur comme fer : l’apprentissage par la pratique est non seulement plus stimulant, mais aussi plus efficace. Ainsi, nous avons tout misé sur des formations exigeantes et axées sur l’action. Envie de savoir comment ça marche ? Vous saurez tout.

 

Une approche différente de l’apprentissage

 

Beaucoup de formations en ligne se présentent sous forme de cours, avec des notions et des documents à mémoriser, et des tests d’évaluation. Cette méthode, scolaire par excellence, permet d’engranger des connaissances théoriques. Mais,  nous en sommes persuadés, il faut pouvoir se frotter à l’exercice pour affronter sereinement vos premières expériences professionnelles.

« Chez OpenClassrooms, nous voulons former des étudiants pour qu’ils soient prêts à affronter le monde du travail. Alors, pour créer une expérience d’apprentissage en ligne efficace et motivante, nous sommes repartis de zéro.

Nous nous sommes mis dans la peau d’un recruteur, puis dans celle du candidat. Une entreprise recherche des professionnels avec de l’expérience et des compétences précises ; et un candidat a besoin de prouver ses capacités pour décrocher un job.

Notre conclusion : les compétences ne s’obtiennent pas seulement en regardant des vidéos (ou bien : en consommant du contenu), en apprenant par cœur ou en remplissant des tests, mais bien en appliquant immédiatement ce que l’on apprend, en se posant les bonnes questions et en échangeant avec des professionnels qui exercent déjà le métier » explique Charlène Friang, qui manage nos ingénieurs pédagogiques chargés des parcours de formation.

Les parcours d’OpenClassrooms ne ressemblent en rien à ce que vous avez connu à l’école. Oubliez les heures passées au fond de la classe à prendre des notes, les révisions compliquées, les examens. Ici, tout commence par la pratique.

 

La pratique d’abord

 

Toutes nos formations sont conçues par les ingénieurs pédagogiques d’OpenClassrooms, en collaboration avec des experts.

Elles se développent autour d’une série de projets, dont la difficulté est progressive. C’est la réalisation de ces projets qui vous permet d’acquérir les compétences nécessaires (techniques mais aussi interpersonnelles) pour exercer votre nouveau métier.

« Nos étudiants ne vont pas apprendre des notions : on leur demande d’abord et avant tout de “faire”. En se mettant en action, ils commencent à rencontrer des obstacles, à se poser des questions et à échanger avec leur mentor, qui est présent pour les guider et les conseiller.

Les projets sont des reconstitutions de scénarios professionnels, réalistes et techniques. Quelques exemples de projet selon les parcours : la réalisation d’un site internet, la conception d’une application, la préparation d’un budget prévisionnel, la création d’un plan marketing… Pour valider chaque projet, l’étudiant produit un livrable et présente son travail lors d’une soutenance » explique Charlène. « Pour aider l’étudiant, le rôle du mentor est primordial et assure le bon déroulement du parcours » poursuit-elle.

Cette pédagogie par projet est un parti pris essentiel dans la conception des formations chez OpenClassrooms. Pour réussir et apprendre, l’étudiant est amené à faire ses propres recherches, à se confronter à un client (hypothétique), et à travailler dans un contexte donné, avec des contraintes et des besoins définis.

« Nous fournissons bien sûr aux étudiants des cours théoriques, mais ils sont libres de s’en servir ou pas. L’apprentissage de ces ressources n’est pas obligatoire et encore moins noté. Nous les considérons comme un support intéressant au regard d’une mise en pratique rapide » précise Charlène.

 

Les avantages d’apprendre par la pratique

 

Apprendre par la pratique, en se confrontant rapidement à l’exercice, comporte des bénéfices certains sur le court et moyen terme. Quels sont les plus importants?

« Chez OpenClassrooms, l’apprentissage est précis et sélectionné. Vous n’apprenez rien d’inutile. Au contraire, vous gagnez du temps, puisque nos formations sont réalisables en un an (contre trois à cinq ans à l’université). Cela est possible car les projets permettent de rentrer dans le vif du sujet sans s’attarder sur la théorie » explique Charlène.

La durée de réalisation des projets est flexible, pour vous permettre d’apprendre à votre rythme. Et, plus important encore, vous avez le droit à l’erreur : en faisant l’expérience d’un métier, vous rencontrerez tout naturellement des obstacles et des difficultés. Si une soutenance n’est pas validée, pas d’inquiétude, vous pouvez recommencer.

« Nos formations sont très exigeantes. En effet, les projets vous obligent à mobiliser plein de ressources. En même temps, vous développez une forte autonomie et cultivez l’art… de la persévérance » conclut-elle.

Cerise sur la gâteau, l’expertise intégrée durant votre période de formation est facilement valorisable une fois que vous passez vos entretiens d’embauche. Les livrables produits constituent votre portfolio, et le recruteur dispose d’une preuve tangible de vos acquis. Ainsi, votre employabilité augmente considérablement.

 

Prêt à embarquer? Si notre méthode vous tente, vous savez ce qu’il vous reste à faire : choisissez le parcours qui est fait pour vous, changez de métier, changez de vie.

En savoir plus sur la pédagogie par projet

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Data analyst, scientist, architect, quelles différences ?

Les métiers de la Data sont très en vogue sur le marché de l’emploi à l’heure actuelle. Selon Accenture, 79% des dirigeants sont d’avis que les entreprises négligeant le traitement et l’exploitation de leurs données. De quoi se tailler un poste passionnant, quelle que soit la structure.

Alors, quels sont les métiers de la data science ?

Le Data Analyst

Son rôle rôle est de comprendre les diverses données d’une entreprise (chiffres de vente, études de marché, circuits logistiques, coûts des fournisseurs, etc… ) afin d’en tirer des informations claires et utiles pour l’entreprise.

Ces informations pourront ensuite être traitées par un Data Scientist. Le Data Analyst est responsable de la chaîne de collecte et de traitement de données, et se porte garant de leur intégrité. Une fois l’analyse des données effectuée, le Data Analyst produit généralement des rapports destinés aux différents services de l’entreprise afin d’optimiser leurs prise de décision.

Le Data Scientist

Pour la quatrième année consécutive, Data Scientist a été classé par Glassdoor, l’un des plus grands sites d’emploi et de recrutement au monde, au premier rang des meilleurs emplois aux États-Unis. Il existe de nombreuses définitions du métier de Data-Scientist. Jake Porway, fondateur de DataKind, cabinet de conseil londonien spécialisé dans la data science, nous délivre la sienne.

“Un Data Scientist est un profil hybride rare : un informaticien doté des capacités de programmation nécessaires à la création de logiciels permettant de gratter, de combiner et de gérer des données provenant de diverses sources, ainsi qu’un statisticien qui sait comment tirer parti des informations qu’elles contiennent. Il ou elle combine ses compétences pour créer de nouveaux prototypes avec la créativité et la minutie nécessaires pour poser et répondre aux questions les plus profondes sur les données et sur les secrets qu’elles contiennent”.

Historiquement, les Data Scientists sont des profils qui viennent du monde de la statistique et dotés d’une certaine appétence pour le code. En plus de structurer et de traiter de la donnée comme le font les Data Analysts, un Data Scientist se doit d’apprendre à les contextualiser afin de leur trouver une utilisation à valeur ajoutée. Ce rôle est absolument nécessaire lorsque le volume et la vitesse de données d’une entreprise dépassent un certain niveau. Il faut alors des compétences plus solides pour trier des données non structurées afin d’extraire les informations critiques.

Le Data Architect

Métier référence en matière de gestion des données, le Data Architect est, dans un premier temps, un bon Data Analyst, capable d’interpréter des algorithmes complexes pour les adapter à une architecture distribuée. Si le Data Analyst se concentre sur la donnée, le Data Architect a pour rôle de construire les fondations de tous les systèmes de gestion, de prédiction, et d’analyse dont les données sont la ressource principale.

Il définit la manière dont les données seront stockées, utilisées, intégrées et gérées par différentes entités de données et systèmes informatiques, ainsi que par toute application utilisant ou traitant ces données d’une manière ou d’une autre.

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Quel que soit la spécialité que vous choisissez, vous pourrez aider l’entreprise à prendre des décisions éclairées au niveau de sa stratégie, et donc avoir un impact direct sur ses performances.

 

À propos de Gabriel : 

Après des études à l’ESSEC et à l’ESCP, Gabriel a fait le choix de se lancer sans attendre dans une aventure entrepreneuriale. En parallèle, il évolue en tant qu’ingénieur d’affaires dans une société de conseil en Digital. Amoureux de la nature, il poursuit actuellement, en cours du soir, des études de management des forêts.

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8 raisons de devenir développeur mobile

Faire un choix de carrière n’est jamais facile, où que vous en soyez dans la vie. Que vous démarriez votre vie professionnelle ou que vous souhaitiez faire un changement de carrière, le nombre d’options qui s’offrent à vous peut être impressionnant.

Mais avez-vous envisagé le métier de développeur mobile ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’il existe d’excellentes raisons d’étudier le développement mobile. En voici huit.

 

1 — Les développeurs mobiles gagnent plus d’argent

Le salaire annuel d’un développeur mobile débutant est compris entre 43 000 et 51 000 €, alors que celui d’un développeur web débutant est compris entre 29 000 € et 34 000 €. Cette différence de revenus est largement due à la faible quantité de développeurs mobiles disponibles et à la forte demande.

2 — L’utilisation de smartphones ne cesse d’augmenter

En 2017, plus de la moitié de la population mondiale possédait un smartphone, ce qui représente une augmentation de 30 % par rapport à 2016. Le taux de pénétration du marché augmente à une vitesse sans précédent, ce qui se traduit par une hausse du nombre d’emplois dans le développement mobile.

3 — La demande en développeurs mobiles est forte

D’après des données recueillies par StackOverflow, le développement iOS et le développement Android sont deux des trois domaines principaux souffrant d’une offre de main d’œuvre faible pour une demande importante.

 

Quels sont les domaines où la demande est forte ?

 

Il y a une importante demande en développeurs back-end web/cloud, iOS, Android, et DBA SQL.

4 — Vous pouvez gagner de l’argent en vendant votre application

Si vous êtes capable de développer votre propre application mobile, vous serez peut-être également en mesure de de générer une source de revenu en la rendant disponible à l’achat dans l’App Store ou sur Google Play. Avec des compétences en développement mobile, il vous suffit d’une bonne idée et le monde s’offre à vous.

5 —  Vous pouvez apprendre en ligne sans quitter votre emploi actuel

Avec un accès à l’éducation en ligne toujours plus facile, vous pouvez conserver votre emploi actuel pendant que vous étudiez le développement mobile. Vous pouvez étudier le développement iOS ou Android sur OpenClassrooms et faire les choses à votre rythme, en fonction de vos disponibilités.

6 — Le développement d’applications mobiles a un impact plus direct sur l’utilisateur final

Contrairement au développement web front-end et back-end, le développement d’une application mobile a un impact plus immédiat et direct sur l’utilisateur final. La capacité d’une application mobile à accéder à la localisation, aux contacts et à l’agenda de l’utilisateur rend l’expérience utilisateur plus personnalisée, et si vous souhaitez travailler sur des projets à fort impact, le développement mobile pourrait vous correspondre.

7 —  Vous rejoindrez une communauté

Il y a de très nombreux développeurs mobiles et un grand nombre d’entre eux peuvent être trouvés sur internet. Si vous rencontrez des problèmes sur un projet ou si vous souhaitez simplement échanger avec des personnes partageant votre métier, vous aurez toute une communauté à portée de clic.

8 — Vous serez en apprentissage permanent

Le développement mobile est non seulement un domaine relativement nouveau, mais il est également en constante évolution. Il est idéal pour tous ceux qui ont peur de s’ennuyer dans leur métier ou qui souhaitent apprendre tout au long de leur vie, car vous aurez toujours des choses nouvelles sur lesquelles travailler.

 

Vous êtes prêt à sauter le pas ?

 

Si vous envisagez sérieusement de vous lancer dans le développement mobile, OpenClassrooms peut vous aider à atteindre vos objectifs.

Nos parcours diplômants en ligne sont centrés sur des projets professionnalisants que vous pouvez suivre à votre rythme. Ils vous donnent également accès à des sessions de mentorat hebdomadaires avec des experts du milieu qui visent à s’assurer que vous allez dans la bonne direction.

Et comme nous sommes sûrs que vous trouverez un travail après l’obtention de votre diplôme, nous vous proposons notre dispositif Emploi Garanti, qui vous assure un remboursement de votre parcours si vous ne trouvez pas d’emploi dans les six mois suivant l’obtention de votre diplôme.

 

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Pourquoi se former à la data science est une excellente idée

Bien que de plus en plus habitués à lire et à relire les chiffres considérables liés aux données que nous générons, nous n’en sommes pas moins surpris à chaque nouvelle étude publiée. En 2018 par exemple, le nombre d’internautes autour du globe a dépassé les 4 milliards de personnes, soit plus de la moitié de l’humanité. Les données générées par l’utilisation des Smartphones et des objets connectés ont amené Statista à estimer que le marché des données à l’échelle mondiale devrait doubler de valeur dans les dix prochaines années, passant de 42 à 103 milliards de dollars.

Selon Accenture, 79% des dirigeants sont d’avis que les entreprises négligeant le traitement et l’exploitation de leurs données, perdraient leur positionnement concurrentiel et se dirigeraient vers leur perte. Loin d’être une simple tendance, les données prennent de plus en plus d’importance dans de nombreux enjeux stratégiques. Pour faire face à la demande croissante de ressources capables de maîtriser et de tirer profit d’un flot conséquent de données, les métiers de Data Analyst, de Data Scientist et dede Data Architect montent au front.

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Pourquoi se former à un métier dans la data?

 

Pour répondre à cette question, nous avons rencontré Maxime, Tech Recruiter chez Urban Linker, un cabinet de recrutement spécialisé dans le digital :

 

“A une certaine époque, il était plutôt aisé pour une entreprise de déterminer le retour sur investissement de chaque initiative.

Aujourd’hui, à cause de la la multiplication des canaux de communication, nous vivons dans un monde particulièrement incertain.

C’est là que la donnée prend de l’importance ; en la structurant pour extraire certains indicateurs, elle aide à la prise de décision sur des sujets divers, mais qui deviennent stratégiques”. 

Peu exploitée il y a encore quelques années, la donnée fait désormais partie des éléments les plus cruciaux d’une entreprise.

C’est pourquoi Maxime est catégorique : pour une entreprise qui produit un minimum de données, ignorer cette manne d’information serait synonyme de perte conséquente d’avantages concurrentiels.

“Certaines entreprises ne génèrent pas assez de données pour commencer à l’exploiter. Mais pour une entreprise qui en a suffisamment, ne pas se pencher dessus dès aujourd’hui, c’est foncer dans le mur. Et cela, les grands groupes français l’ont compris, ils ont été les premiers à se pencher sur le sujet dans l’hexagone”.

En revanche, du côté des start-ups, la donnée revêt un autre visage. Elle va permettre à des ingénieurs de s’attaquer à des marchés, jusqu’à maintenant fermés, comme la santé.

“Avant, le marché de la médecine était réservé aux praticiens. Maintenant, en analysant de gros volumes de données, des entreprises tech peuvent proposer des solutions innovantes, comme l’anticipation des risques de cancer via l’analyse de millions de radios”.  

 

Qui sont ces entreprises qui recherchent des profils de “data-specialists” ?

 

“Si la France n’a pas encore atteint le niveau des États-Unis en termes de recrutement de ce type de profils, nous n’en sommes pas moins déjà en pénurie. En effet, beaucoup d’ingénieurs français ont fait le choix de partir de l’autre côté de l’Atlantique pour faire valoir leur expertise data”.

Aux Etats-Unis, beaucoup de géants de la tech ont pris le virage de la data rapidement et surtout massivement : ils ont tous créé des unités qui sont dédiées à la data-science.

En France, même si les grands groupes ont compris le potentiel de leurs données et que la demande a beaucoup augmenté en quelques années, les initiatives se font plus timides. Pour les start-ups, en revanche, c’est une autre histoire.

De nombreuses jeunes entreprises ont compris l’enjeu stratégique lié à la data et elles se structurent de manière à pouvoir accueillir et traiter des gros volumes de données, que ce soit en projection ou via l’Open-Data”.

Même si certains secteurs semblent se détacher de par leur couverture médiatique, l’enjeu lié à la récolte et à l’analyse des données semble universel. “C’est difficile d’identifier des secteurs particuliers… Certains sont plus en avance que d’autres certes, mais aujourd’hui, tout type d’entreprise doit se poser la question de la data un jour. Nous avons d’ailleurs vu beaucoup de secteurs se pencher sur la question alors qu’on aurait jamais pu se l’imaginer ; le droit par exemple”.

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Les données sont désormais omniprésentes dans un monde de plus en plus digital, et il devient urgent pour les entreprises de collecter et de conserver toutes les données générées, afin de ne pas rater une information importante, voire critique.

Or, la donnée est inutile si l’on a pas les compétences pour la structurer, la traiter et l’exploiter. Si ces trois métiers ont le vent en poupe depuis les 5 dernières années, c’est justement pour répondre à ces enjeux et inscrire les entreprises dans un nouveau mode de fonctionnement centré sur les données.

Que ce soit pour de l’analyse, de la business intelligence ou même de la prédiction, les données ont besoin de leurs bergers pour pouvoir dévoiler tout leur potentiel.

 

À propos de Gabriel : 

Après des études à l’ESSEC et à l’ESCP, Gabriel a fait le choix de se lancer sans attendre dans une aventure entrepreneuriale. En parallèle, il évolue en tant qu’ingénieur d’affaires dans une société de conseil en Digital. Amoureux de la nature, il poursuit actuellement, en cours du soir, des études de management des forêts.

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Rencontrez Margaret, UX designer diplômée d’OpenClassrooms

Par : Nora Leon

Chez OpenClassrooms, nous ne proposons pas seulement des formations pour les métiers qui seront demandés dans le futur, nous aidons nos étudiants à faire avancer leur carrière et à trouver du travail maintenant.

Margaret a étudié avec OpenClassrooms dans notre parcours UX Designer de niveau équivalent à Bac +5. Autant vous le dire tout de suite, Margaret a trouvé un emploi avant même d’avoir terminé son projet final. Voici son histoire.

 

Que faisais-tu avant OpenClassrooms ?

 

J’étais designer numérique freelance. Je faisais de la conception web et de l’HTML/CSS pour de petits clients qui avaient en général besoin d’un logo et d’un site web professionnel pour leur entreprise.

Avant de travailler en freelance, j’ai été designer numérique pour une entreprise de jeu vidéo indépendante.

 

Comment as-tu connu OpenClassrooms ?

 

J’ai découvert OpenClassrooms par le bouche-à-oreille à la fin 2017. C’est l’un de mes amis qui m’en a parlé.

J’avais déjà commencé à rechercher des formations d’UX design mais je n’en trouvais pas qui correspondaient à mes besoins. Je voulais aller au-delà des cours en ligne gratuits. Je souhaitais arrêter de travailler en freelance et trouver un emploi à plein temps en tant qu’UX designer. J’avais besoin d’une formation qui me donnerait les bonnes compétences pour me préparer à ce travail.

 

Pourquoi as-tu choisi d’étudier avec OpenClassrooms ?

 

J’ai une licence en publicité. Elle m’a aidé à développer une réflexion critique et créative, mais n’abordait pas le monde numérique. Comme beaucoup d’autres personnes de ma génération, je suis autodidacte.

Au fil du temps, j’ai construit ma carrière dans le design numérique en « apprenant par la pratique » et le parcours d’UX Designer d’OpenClassrooms est construit sur le même principe. Pour moi, c’est la meilleure façon d’apprendre. C’est cela qui m’a convaincue.

Beaucoup d’autres éléments positifs ont également influencé ma décision, comme les sessions de mentorat avec un professionnel, la structure du parcours (10 gros projets répartis par thème) et bien sûr, le diplôme reconnu.

 

Qu’as-tu préféré chez OpenClassrooms ?

 

J’ai beaucoup apprécié le fait que les cours soient en ligne, car cela me permettait de gérer mon temps de manière autonome. La liberté était cruciale pour moi. En tant que freelance, j’avais besoin d’une grande flexibilité.

 

Quels sont les plus gros défis que tu as rencontrés et comment as-tu réussi à les surmonter ?

 

Les premiers projets étaient les plus gros défis. Tout était nouveau : j’ai rencontré ma mentor et j’ai commencé les cours. J’ai passé beaucoup de temps à préparer les fichiers à rendre, créer les diaporamas, m’entraîner pour les présentations, etc. J’étais nerveuse et je me sentais débordée.

Le projet 2 en particulier était très difficile. Je devais faire une recherche en ethnographie, interviewer des gens. Mais au bout d’un moment, il faut se lancer, non ? Il faut le faire, c’est tout. Ma mentor était très rassurante. Grâce à elle, j’ai rencontré le premier participant et j’ai pris confiance en moi car nous avions peaufiné ma trame d’interview, que j’ai suivie au plus près.

J’étais en train d’apprendre, et je savais que si quelque chose se passait mal, j’essaierais à nouveau et ni ma mentor ni personne d’autre ne me jugerait. Nous sommes là pour ça. Pour apprendre par la pratique.

 

Combien de temps après l’obtention de ton diplôme as-tu trouvé un travail ?

 

Très rapidement ! Je n’ai même pas encore obtenu mon diplôme (j’en suis au projet 9) mais j’ai déjà trouvé un travail. J’ai commencé il y a quelques semaines.

J’en étais au projet 8 quand j’ai reçu un e-mail d’un contact qui me demandait mon CV. Son entreprise recherchait un UX designer. En fait, à ce moment-là, j’avais déjà commencé à travailler sur le projet 10, qui consiste à créer un portfolio en ligne, un profil LinkedIn, etc. J’étais déjà à la recherche d’un emploi à plein temps à Bordeaux.

L’entreprise que pour laquelle je travaille a une mission très importante. Je suis heureuse de rejoindre une équipe qui rassemble des individus talentueux aux parcours divers. Je travaille avec un autre UX designer, ce qui me permet d’échanger et de partager des idées avec un expert.

Ma mentor a joué un rôle très important. Elle m’a fait prendre confiance en moi en tant qu’UX designer. Elle m’a beaucoup soutenue et m’a encouragée à contacter d’autres professionnels sur LinkedIn. Elle m’a fait des remarques utiles pour améliorer mon portfolio en ligne.

Même si j’ai trouvé un emploi rapidement, je voudrais ajouter que ce n’était pas facile. Avant cela, j’avais envoyé ma candidature pour d’autres emplois d’UX design, mais je n’avais pas reçu de réponse. Chercher un travail peut être difficile. On ne doit pas se laisser décourager. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais il n’y a pas d’autre moyen.

 

Qu’est-ce que ta formation OpenClassrooms t’a appris sur toi-même ?

 

OpenClassroom demande beaucoup de travail, mais cela m’a appris que je pouvais le faire ! Ça paraît simple dit comme ça, mais avant de se lancer, ça n’est pas si évident.

 

En quoi ta formation OpenClassrooms a changé ta vie ?

 

Le travail en freelance, c’est super, mais ça peut également être très dur et demander beaucoup d’énergie. Je ne voulais plus travailler en freelance, du moins pas de la même manière. Je ne savais pas quoi faire.

J’avais toujours été intéressée par l’UX design. À un moment, je me suis rendu compte que je pouvais tirer avantage de la liberté que j’avais en tant que travailleuse indépendante pour investir un an de ma vie dans une chose à laquelle je croyais. Cela a été un énorme défi sous beaucoup d’aspects, mais ça valait le coup.

Je suis une gameuse et j’ai déjà travaillé dans le monde du jeu vidéo. Cette expérience d’utilisatrice peut être appliquée à de nombreux domaines, dont le jeu vidéo, la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Je crois qu’il y a là un grand potentiel.

 

Rejoindre ce parcours OpenClassrooms est l’une des meilleures décisions de ma vie.

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Vous souhaitez en savoir plus sur nos parcours diplômants ? Visitez notre site pour découvrir notre programme d’UX design ainsi que nos nombreux autres parcours diplômants.

 

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Comment me valoriser dans le cadre d’une reconversion ?

Passer d’un métier à un autre, repartir de zéro, se former après plusieurs années : une reconversion professionnelle revient à monter dans un train lancé à pleine vitesse. Et parce qu’elle implique de grandes décisions, cette période soulève bon nombre de questions, que le recruteur lui aussi voudra poser !

Comment se valoriser face en entretien de recrutement ? Nous avons abordé le sujet avec Delphine Latour, coach en développement personnel et spécialiste du recrutement depuis plus de dix ans.

Elle nous a donné trois clés essentielles.

Clé n°1 : comprendre sa reconversion

« Dans une reconversion, il y a des hauts, des bas, on est dans une zone de turbulences. Pour ne pas se perdre en route, il est important de comprendre et se rappeler souvent pourquoi on en est là. »

La reconversion peut résulter d’une envie de changement, de réaliser un rêve, d’avoir une vie de famille, mais aussi d’une perte de sens, de valeurs, voire d’un burn-out.

« Il existe autant de reconversions que de raisons », nous indique Delphine, « on n’est plus dans les années 70, 80, 90, quand le travail était toute notre vie ». Entendez  par-là : aujourd’hui, on veut profiter. Une tendance de fond qui touche les nouvelles comme les anciennes générations, et chacun trouve ses raisons.

Pour pouvoir bien se vendre et se démarquer dans cette foule en quête de sens, il est essentiel d’identifier la raison derrière sa reconversion.

« Même si c’est un échec, il faut être sincère avec soi-même. »

Car selon Delphine : « la sincérité créée la transparence », deux valeurs essentielles pour les recruteurs, qui cherchent eux à bien comprendre la raison d’une reconversion. Être en phase avec la réalité, c’est avant tout donner de la force au projet, c’est une source de motivation.

« Cela permet de se caler sur les bons rails. »

Ceux qui permettent de se fixer un objectif et d’avancer pour accéder à l’étape suivante : se lancer.

Clé n°2 : raconter son parcours avec humilité

Les expériences passées, même anciennes, sont importantes : « il ne faut pas se sentir mal à l’aise ou pas à sa place », nous explique Delphine. « Il faut les mettre en relief, car il y a forcément des passerelles entre les expériences passées avec le poste visé ». Il est ici aussi question de transparence, mais attention toutefois à ne pas s’éterniser sur le sujet.

[ À lire : comment effectuer un bilan de compétences ? ]

Face à un recruteur, il faut être synthétique et habile : il faut savoir pitcher. Dites d’où vous venez, ce que vous avez fait avant, combien de temps et pourquoi vous avez décidé de changer. « Il faut vite être amené à parler des projets actuels, de la suite » nous affirme Delphine, « car tout miser sur son passé, c’est aussi révéler un certain manque de confiance ».

Prise en main, suivi des usages et dernières avancées… pour avoir grandi avec les nouvelles technologies, les jeunes générations vont avoir un avantage certain sur les anciennes dès que la reconversion concerne le digital. Le risque ici : vouloir se montrer en phase et afficher un décalage. C’est pourquoi il est important de savoir doser entre « ce que je sais » et « ce que j’ai à apprendre ». Une notion d’humilité capitale, car elle prouve à la fois votre capacité de remise en question et votre volonté d’apprendre. Un terrain neutre à offrir impérativement au recruteur, afin que celui-ci puisse se projeter. C’est également là que vous devez mettre en avant vos soft skills, qui sont aujourd’hui aussi importants que les compétences techniques.

Clé n°3 : adopter le bon état d’esprit

« Un projet de reconversion, il faut en être fier. »

Cette volonté d’avancer est un choix, une envie, c’est donc une preuve authentique de motivation.

« Vous n’êtes pas en face d’un recruteur parce que vous êtes une personne qui subit, vous êtes là parce que vous êtes une personne qui choisit ».

Adieu la passivité, on parle ici d’adopter une attitude et une routine proactive. Il faut se renseigner, comprendre, tester et recommencer.

La peur des recruteurs est le manque de stabilité. Il faut donc les rassurer là-dessus. Cela passe, comme nous venons de le dire, par la transparence, la sincérité, la proactivité, mais aussi la sagesse d’esprit. Montrez que vous êtes conscient des risques que vous prenez. Selon Delphine, « c’est une remise en cause qui montre une certaine force d’esprit ». Un point clé à ne surtout pas négliger en entretien.

« Et l’âge… est-il un facteur déterminant ?
Ce n’est pas un critère », nous répond-elle sans hésiter.

« On peut se reconvertir à tout âge, car l’important, c’est l’état d’esprit, l’envie d’avancer. »

Un état d’esprit dans lequel doivent se retrouver RH et candidats, même les plus seniors. « Chacun doit bien comprendre qu’on n’est plus dans la linéarité des carrières, pour les jeunes générations, mais aussi pour les personnes restées longtemps à un même poste ».

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Dans une période de reconversion, chacun sa propre histoire, ses forces, ses faiblesses, mais toutes disposent d’éléments favorables à leur réussite.

Pour les trouver, il faut réfléchir et agir avec transparence et la sincérité. Avec soi-même, mais aussi avec le recruteur. Il faut parfaitement cerner sa reconversion pour mieux expliquer son projet.

Le but étant de se démarquer des autres candidats, vous n’aurez pas d’autre choix que celui de l’authenticité.

Pour aller plus loin… 

Téléchargez notre guide sur la reconversion professionnelle.

L’article Comment me valoriser dans le cadre d’une reconversion ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Entretien d’embauche : le dress code décrypté selon les secteurs

Par : Alice Gren

L’habit ne fait pas le moine au travail : info ou intox ? Au risque d’en voir certains d’entre-nous envoyés au bûcher direct : oui, il est important de choisir ses vêtements en fonction de son milieu professionnel.

Petite piqûre de rappel : lors d’un entretien d’embauche, les dix premières secondes compteront plus que toute l’entrevue, paraît-il.

Avant de faire flamber votre carte bleue pour trouver LA tenue adaptée, réfléchissons au dress code de votre secteur.

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Secteurs jeunes et décontractés :  dress code ou pas dress code ?

Steve Jobs ou Bill Gates nous l’ont bien fait comprendre : le duo jean/baskets convient également aux grands pontes.

Néanmoins, méfiez-vous des apparences : comme en témoigne cet article au sujet du dress code de la Silicon Valley, même les entreprises high tech accordent une importance à la manière dont on s’habille. Non, vous ne rêvez pas, derrière chaque « techie » décontracté se cache un uniforme bien pensé. Mieux encore, chaque tribu a son propre style vestimentaire…

Le dress code façon high tech (ou l’art d’avoir l’air aucun cool sans aucun effort)

Le look tech : développeurs, spécialistes en data

On les reconnaît généralement au trio jean, T-shirt accompagné de l’incontournable hoodie, parfois aux couleurs de leur entreprise. Sans oublier les traditionnelles baskets blanches, pour la jouer décontracté(e) jusqu’au bout.

S’ils s’en affranchissent, c’est pour enfiler des vêtements dans lesquels ils et elles se sentent simplement bien. Pulls oversize, pantalons carotte un peu larges, sandales ouvertes en été. À cela, certains ajoutent casquettes, bracelets, lunettes… À chacun son style, tout en décontraction.

Le look designer

Chez les designers, la plupart ajoutent une touche un peu plus mode, en toute discrétion. C’est une tenue neutre, comme un jean et un pull foncé, ou une chemise, avec une petite particularité : un foulard dans les cheveux, une ceinture colorée, des baskets ou des chaussures originales. Car quand on est artiste dans l’âme, souvent, cela s’exprime aussi dans l’habillement. Les recruteurs sont habitués à ce que les créatifs se permettent certaines fantaisies : n’hésitez donc pas à dévoiler un peu de votre personnalité en choisissant l’accessoire qui en dira un peu sur vous.

Dans les entreprises de la tech, les Gafas et start-ups font du « come as you are » leur marque de fabrique.

Le dress code sans dress code

Carla, responsable évènementielle chez Autentik-Events – une petite agence parisienne – témoigne de la flexibilité de son secteur professionnel :

Pour nous, il n’y a pas de « tenue correcte exigée », la tenue parfaite est d’être soi-même car c’est dans l’ADN de notre agence : l’authenticité avant tout. Pour résumer, on est dans l’esprit « venez comme vous êtes » !

Traduction : le « flexi dress code » peut aussi être un moyen de refléter l’ouverture d’esprit d’une société et sa capacité à s’adapter à tous les styles. Il est permis de s’habiller : 

– En robe, jupe sous le genou, chemise ou top coloré ou non, bottines, talons ou ballerines pour ces dames ;
– En chemise ou pull et pantalon avec des baskets ou des mocassins en cuir pour les hommes.

Toutefois, qui dit secteur jeune et dynamique ne dit pas forcément que le relâchement soit permis, ajoute Camille, assistante Directeur Artistique au sein de l’agence parisienne LES GROS MOTS :

Bien qu’il n’y ait aucun dress code dans mon agence de pub quel que soit le poste (créatifs, marketing et autres), il faut faire attention à ton look lorsque tu rencontres le client car tu représentes l’entreprise pour laquelle tu travailles.

De facto, on laisse exprimer son style tout en évitant les extravagances qu’on réserve aux sessions cafète entre collègues.

Le smart casual est indiqué – soit le style chic et décontracté – lors des rencontres plus solennelles ou lorsque l’on travaille pour une start-up et/ou une entreprise de la big tech (les géants du Web), fervents adeptes du casual chic.

Le casual chic à la sauce big companies & start-ups

Dans bien des entreprises, on préconise le « casual chic« , notamment chez l’Oréal. Cela signifie un style plutôt décontracté (on oublie le noir et blanc, le costume et les vêtements trop normés), tout en restant classe. Et justement, les apprêts sont très regardés dans ces entreprises : pas question de faire de faux pas dans votre style vestimentaire.

Pour trouver l’équilibre, partez sur une tenue discrète et élégante, et ajoutez-y un ou deux accessoires coordonnés, une petite touche de couleur (attention, pas plus de trois couleur dans une tenue, disent les couturiers), de quoi rendre votre tenue unique, sans pour autant devenir extravagante.

Smart casual chez les hommes :

– Pantalons en coton, lin ou jeans élégants et souvent slims ;
– Chemise en coton (repassée s’il-vous-plaît et rentrée dans le pantalon), avec ou sans motif géométrique qui apporte un style ;
– Baskets blanches (de type Stan Smith pour la touche cool) ou chaussures en cuir, parfois avec un motif discret et classe ;
– Certains portent une cravate mince, un nœud papillon (en bois ou en tissu), bracelets et bagues. Ou même un petit foulard en soie coloré pour apporter une touche design à l’ensemble. 

 Smart casual chez les femmes :

– Robe ou jupe en dessous du genou, souvent apprêtée ;
– Avec des collants foncés ou à motifs discrets (points, losanges, lignes) ;
– Ou pantalon carotte de couleur coordonnée, ou pantalon en coton ou lin ajusté ;
– T-shirt avec ou sans manches ;
– Pull en cachemire ou laine ou gilet, parfois oversize  ;
– Escarpins, bottines (dans la limite des 6 cm), baskets élégantes ou ballerines ;
– Headbands, barrettes bariolées, colliers oversize en accord avec leur tenue, lunettes arrondies coordonnées.

Le casual chic ++ en agence

Certains secteurs jugent sur le dress code. C’est notamment le cas des agences de communication et de publicité qui ont plutôt tendance à se placer dans la catégorie des afficionados de la mode.

Dans ces milieux, l’image est un élément clé comme nous l’affirme Claire Romanet, fondatrice du cabinet Elaee. Selon elle,

« L’apparence joue un rôle de premier plan » dans la com’. Le petit détail aura donc toute son importance. Exemple : la chaussure non cirée ou la chaussette de tennis est rédhibitoire selon Claire. Pour les femmes, il faut impérativement faire la différence entre élégant et clinquant : pas d’obligation de porter le tailleur dans l’esprit casual smart, mais sans pour autant passer au short, trop laisser-aller ».

A noter : si vous postulez pour un emploi de créatif en agence, veillez à ne pas tomber dans le piège « trop » smart : classe oui mais en évitant le costard qui renvoie un manque d’originalité. Idem pour le secteur de la mode : on évite le chic trop banal avec le petit détail qui marquera votre personnalité (sautoir, bracelet, matière inhabituelle…).

En somme, le costume-cravate de base s’adresse plutôt aux cadres sup’ plus classiques.

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Le « business attire » : pour qui, pourquoi et dans quel contexte ?

 

De quoi parle-t-on ? Généralement appliqué dans le monde des affaires ou dans le cadre d’événements professionnels, le business attire n’est autre que le costume traditionnel des quartiers d’affaires. Cabinets de conseil, finance, ingénierie sont les premiers secteurs concernés. Viennent s’ajouter d’autres environnements assez formels  (commerciaux, représentants, négociateurs…) en charge de représenter leur activité auprès du client.

Le dress code classique du cadre sup’ :

  • Costume et cravate sombres et repassés de près (on évite les motifs affriolants sur les cravates) ;
  • Chemise claire ;
  • Chaussettes noires ;
  • Chaussures en cuir à lacets sobres et foncés (on oublie les sneakers).

Le dress code classique de la cadre sup’ :

  • Tailleur-pantalon ou jupe sous le genou noirs, bleu marine, gris ;
  • Chemise ou haut clair en soie ou coton, repassé de près ;
  • Collants noirs ou à motifs discrets (points, losanges, lignes) ;
  • Chaussures fermées à talons de 7 cm maximum ou Richelieu élégantes.
  • Quid des autres couleurs appropriées ?

Si vous souhaitez exprimer (en toute discrétion) le côté original qui est en vous, vous pouvez éventuellement troquer le sempiternel costume ou tailleur contre une teinte gris ou bleu foncé. Le bleu clair pour la chemise est tout à fait toléré, à condition que la cravate soit plus foncée. Et surtout, surtout : pas plus de deux couleurs et/ou motifs qui traduisent la volonté d’attirer
l’attention, ou pire, de déstabiliser vos interlocuteurs.

Minute papillon, ne prenez pas votre air renfrogné. Si votre job vous le permet, il est tout à fait possible d’assagir votre style auprès du client, sans vous travestir pour autant. Claire, responsable RSE chez LSDH (grande entreprise du secteur agro-alimentaire) à Orléans nous le confirme :

Notre proximité avec le client nous oblige à garder un style « habillé » – client oblige – mais pas trop guindé car on veut montrer notre proximité avec le terrain. Un vrai casse-tête ! Chez moi, c’est pantalon foncé, top de type blouse fluide ou chemise et chaussures à petits talons (6 ou 7 cm maximum), du coup c’est très confort. J’ai aussi une veste tailleur grise que je réserve uniquement aux clients car je préfère un look plus décontracté en interne. Mais pour garder notre touche « perso » on se lâche bien plus volontiers sur les manteaux et les sacs, de couleur rouge, jaune vert ou rose.

Un entretien ? Voici comment choisir votre look.

Analysez ce que vous savez de l’entreprise.

Est-ce une entreprise jeune ? Une start-up ?  Un grand groupe ? Une banque ?
– Combien y a-t-il de collègues et quel est l’âge moyen ? 
– À quoi ressemble le site Internet ? Est-il design, dynamique ? Ou plutôt conservateur ? 

Si vous postulez dans un cabinet de conseil, en banque, dans les assurances, dans une entreprise bien installée, avec beaucoup de collaborateurs, ou dans une PME gérée par des personnes d’un certain âge, préférez un costume ou un tailleur classique, quitte à ajouter un accessoire qui égaie la tenue.

Si vous postulez en agence de communication ou de design, sur un poste qui nécessite de la représentation chez le client, ou dans une entreprise de taille moyenne ou un grand groupe qui affiche sa volonté d’être « casual chic », suivez le mode d’emploi ci-dessus pour s’habiller comme tel.

Si enfin vous êtes dans une profession où pouvez adopter un style plus décontracté, comme le développement informatique, le design, ou encore les emplois en start-ups, sortez les stan-smith et votre T-shirt préféré, cela ne devrait pas poser de problème.

Alors, le dress code est-il ou non un impératif au travail ?

Quelle que soit notre manière de nous habiller au bureau, elle reflète notre métier et position dans l’entreprise. Start-uppeur décontracté, businessman tiré à quatre épingles : chaque attirail traduit l’image que renvoie votre secteur professionnel.

Alors, on fait quoi ? On choisit avant tout le milieu qui nous correspond, et les us et coutumes dont il s’accompagne. 

Pour aller plus loin :

Les bons réflexes pour répondre à une fiche de poste

Les 10 erreurs fatales sur un CV

https://blog.openclassrooms.com/2019/10/15/comment-creer-un-portfolio-convaincant/

 

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La trajectoire de Nicolas, devenu Data Analyst sans le Bac

Par : Nora Leon


“Même si on n’a pas eu son Bac, même si on n’a pas fait d’études, on peut très bien s’épanouir dans une carrière.

 

 

Ce n’est pas parce que le format classique ne nous convient pas qu’on est forcément hermétique à l’envie d’apprendre, qu’on n’est pas curieux. Sachant qu’apprendre à apprendre, c’est la clé”.

Nicolas a 30 ans. Il est marseillais. Il est indépendant en Data Analysis, et a de grands projets pour sa carrière, notamment à San Francisco. Aujourd’hui, il est dans les meilleures conditions pour apprendre, évoluer, s’épanouir professionnellement.

Pourtant, il n’a pas fait d’études et ne croyait pas pouvoir en arriver là il y a 10 ans. Une histoire qui nous prouve qu’avec de la niaque, tout est possible.  

Découvrez aussi son histoire en vidéo, à la toute fin de cet article. 



Un diplôme en… Bidouille

 

Au collège, Nicolas n’aime pas les études. Il ne passe jamais le Bac.

J’ai eu une scolarité un peu chaotique. J’étais en échec, j’ai redoublé ma troisième, redoublé ma seconde et arrêté ensuite. Je cherchais à tout prix à bosser”.

Très tôt, il touche un peu à l’informatique. “Je n’ai pas vraiment choisi de bosser dans le web. À l’âge de 12, 13 ans, j’ai découvert Internet et convaincu ma mère de prendre une connexion. J’ai codé très tôt. Ensuite, j’ai eu une première mission dans le numérique. À l’époque, j’avais un boulot en tant que commercial. L’un des membres de l’équipe, qui savait que je voulais arrêter ce métier, m’a fait confiance pour réaliser son site web et ses cartes de visite. Ça a été mon premier pied dans le design et le code”.

À partir de là, Nicolas apprend sur le tas, sur OpenClassrooms, anciennement le Site du Zéro : “je connaissais le SdZ depuis le début. Je me formais sur des cours et j’ai énormément appris dessus”.

Puis, il apprend en faisant. Il fait un DAEU à la Fac en un an, réalise ses propres sites, se forme au SEO, publie de la pub sur Internet. Du bidouillage, il passe à des jobs en agences, où il monte en compétences. Autodidacte en data analyse, il travaille en ce moment pour un client qui lui paie sa formation OpenClassrooms en Data Analysis, pour qu’il monte en compétences rapidement.

 

La soif d’apprendre

 

“Je ne suis pas un privilégié. Je n’ai pas le bac, je n’ai pas fait d’études… Je pars vraiment de tout en bas.

En revanche, cela fait 10 ans que je travaille dans le web. J’ai été en agence à Marseille, à Paris, j’ai monté une boîte qui n’a pas marché, etc. J’ai vraiment fait plein de trucs pour en arriver où j’en suis”.

En 10 ans, Nicolas s’est construit un réseau et a assemblé des connaissances et compétences utiles sur le marché du travail. Chez OpenClassrooms, il assoit ses bases solides en data analyse, et il se prépare pour la formation Data Scientist, qui l’aidera à monter en technicité.

“Aujourd’hui, je travaille principalement avec de la donnée web en tant qu’expert Analytics. Demain, j’aimerais grâce aux connaissances plus globales en statistiques ou en modélisation, avoir des compétences rares qui me permettront de pouvoir bosser dans une ONG, et dans un secteur qui me botte : l’environnement, la recherche, la santé. Suite aux deuux parcours OpenClassrooms, je devrais être armé pour cela”.

En 10 ans, Nicolas a aussi changé de rapport à l’éducation. Le système scolaire classique ne lui convenait pas. Maintenant, il dévore les cours et projets en ligne. OpenClassrooms donne les clés de la réussite, en s’appuyant sur des compétences réelles. Si on suit un cours, qu’on va au bout des projets, on a de vraies compétences qu’on peut mettre en avant”. 

 

Un rêve grand comme l’Amérique

 


Suite à sa formation en analyse des datas, Nicolas s’autorise à rêver en grand. Le projet : rejoindre sa copine à San Francisco, continuer sur la formation Data Scientist, et conquérir la Silicon Valley, qui bouge énormément au niveau Tech.

À côté de ce rêve américain, Nicolas souhaite aussi à moyen terme s’engager pour le bien commun. Il nous a parlé avec passion d’associations qui réunissent des professionnels de la Tech. Le but : aider ponctuellement des ONG et des projets à but non lucratif et à fort impact.

J’aimerais aussi donner de mon temps pour aider des projets ou des ONG qui ne peuvent pas se payer un Data Analyst ou Data Scientist. Par exemple, dans la science, dans la santé, ou encore l’environnement”.

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Lorsqu’on demande à Nicolas ce qu’il pense des études aujourd’hui, il sourit à pleines dents.

Chacun peut apprendre, il suffit d’avoir envie. Il faut que ça fasse vibrer, que ce soit un plaisir de bosser les cours. Et c’est important de le faire avec de la rigueur, à fond et de viser l’excellence, quel que soit notre bagage avant. Vraiment rien ne résiste à l’envie”.

Alors, un conseil pour le Nicolas de tes 18 ans, si tu le croisais ? “Je lui dirais de ne pas complexer de ne pas avoir fait d’études, d’aller vers là où il a envie d’aller et vers ce en quoi il croit”.

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Pour aller plus loin, jetez un coup d’œil à notre parcours Data Analyst et Data Scientist.

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Comment reprendre confiance après avoir fait une erreur au travail

Faire une erreur au travail peut insinuer le doute en vous. Cependant, vous pouvez apprendre de vos erreurs et regagner confiance en vous en quelques étapes faciles.

Les voici :

Rappelez-vous que les erreurs ne sont que des étapes sur le chemin du progrès. Chaque erreur est une opportunité d’apprendre, d’élargir vos compétences et d’accroître votre confiance en vous.

 

Réfléchissez à votre erreur et assumez vos responsabilités

 

La première étape est d’accepter ce qui s’est produit et de réfléchir de manière honnête aux raisons de votre erreur et à ce que vous auriez pu faire différemment. Parlez-en avec un ami ou, si c’est approprié, avec un collègue, ou même avec votre supérieur. Pour vous aider à y voir plus clair, vous pouvez également mettre ces réflexions par écrit.

Ensuite, faites le nécessaire pour assumer la responsabilité de vos actions. Bien sûr, tout ceci dépend de ce qui s’est passé, mais vous pouvez par exemple présenter vos excuses ou refaire le travail. Si vous n’êtes pas certain de la meilleure façon de réagir, n’hésitez pas à demander conseil autour de vous.

Ces deux étapes vous permettront de tirer les leçons de votre expérience, de passer à autre chose et d’en ressortir grandi. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est très important.

Inspirez-vous du célèbre inventeur américain Thomas Edison, qui disait : « Je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. »

 

Affirmez-vous

 

Pour reprendre le contrôle de vos sentiments et mettre fin au doute qui vous assaille, focalisez votre attention sur ce que vous avez réussi par le passé, qu’il s’agisse de grands ou de petits succès.

Fixez-vous également des objectifs atteignables à court terme pour vous constituer de nouvelles réussites. Cela boostera votre confiance en vous. Si vous vous fixez une série de petits objectifs après une erreur et que vous les atteignez, vous restaurerez la confiance que votre expérience négative avait ébranlée.

 

Sortez de votre zone de confort

 

Une fois que vous avez atteint une série de petits objectifs et que votre confiance en vous se répare peu à peu, osez sortir de votre zone de confort.

Pour cela, il vous faut identifier les limites de votre zone de confort et la façon dont celle-ci vous freine au quotidien.

Tâchez d’adopter une nouvelle approche dans votre travail grâce à ce que votre expérience vous a appris. Pensez à la manière dont vous envisagez certaines tâches et aux raisons qui vous font agir ainsi, puis posez-vous des questions. Qu’est-ce que vous vous empêchez de faire parce que vous avez peur que ça ne marche pas ou que vous vous sentez intimidé ?

La folie est souvent définie comme le fait de « recommencer la même chose, encore et encore, en espérant des résultats différents. » Déployez de nouvelles manières créatives d’aborder les problèmes et regardez votre confiance en vous décoller.

 

Modifiez votre langage corporel

 

Le langage corporel peut influencer la façon dont vous vous sentez mais également la façon dont les autres vous perçoivent. La psychologue sociale Amy Cuddy explique dans un TED talk très intéressant, basé sur ses recherches, la manière dont la position de notre corps affecte notre confiance en nous et peut-être même la chimie du corps.

En théorie, si vous vous tenez comme une personne qui a confiance en elle, vous commencerez à ressentir cette confiance. Pensez à votre posture : marchez en vous tenant droit et rappelez-vous de regarder les autres dans les yeux et de sourire.

 

Notre conclusion pleine de confiance

Tout le monde fait des erreurs et il arrive à tous de ne pas toujours atteindre son potentiel.

Faire une erreur au travail peut d’abord s’apparenter à une expérience insurmontable, mais avec le recul, cela vous paraîtra sans importance et vous en verrez même les conséquences positives.

Si, en réagissant de la bonne manière, vous réussissez à transformer une expérience négative en quelque chose de positif, vous en ressortirez grandi sur le plan personnel comme professionnel.

 

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Comment maîtriser votre langage corporel en entretien ?

Si vous lisez régulièrement nos conseils pour décrocher le job de vos rêves, vous l’aurez compris : un entretien d’embauche, ça se prépare. Pour ne pas vous retrouver démunis face à cette épreuve, souvent source de stress, il est indispensable de vous y entraîner.

Mais attention : le jour J, votre posture, votre gestuelle et le ton de votre voix seront tout aussi importants que votre discours. Christine Farenc, coach spécialiste en prise de parole, enseignante au sein de l’école en ligne OpenClassrooms et comédienne, vous livre ses conseils pratiques pour apprendre à maîtriser votre langage corporel.

La communication non verbale, qu’est-ce que c’est?

« La communication non verbale est l’ensemble des gestes, postures du corps, expressions faciales, regards, rythme et timbre vocal. Mais sachiez que les vêtements, la coiffure et la poignée de main font déjà partie de la communication non verbale dans un entretien de recrutement », explique Christine.

Les premières études au sujet de la communication non verbale sont attribuées au psychologue Albert Mehrabian, dans les années 1970. Au-delà des résultats de ses expériences, largement discutables, il est aujourd’hui admis de tous que le langage corporel est un langage universel très… “parlant”.

Avant même de discuter de vos motivations, un recruteur essayera de décrypter votre personnalité en observant votre langage corporel. Pourquoi? Parce que votre communication non verbale peut transmettre beaucoup d’informations malgré vous, notamment lorsque vous êtes sous pression.

Les gestes qui vous trahissent

Dans ce sondage réalisé par CareerBuilder France, les recruteurs mettent en garde sur les manifestations corporelles qui traduisent de l’inconfort. Parmi les erreurs les plus communes, ils notent le manque de contact visuel, l’absence de sourire, une mauvaise posture ou encore la poignée de main faible. Les “gestes de repli”, comme les bras et jambes croisés, sont également à bannir.

Pourquoi est-il si difficile de maîtriser son langage corporel durant un entretien? Christine nous explique que sous l’effet du stress, trois phénomènes peuvent se produire:

  • Le langage corporel et la respiration se bloquent : en quasi apnée, vous devenez inexpressif et donnez une impression de passivité, de rigidité, de malaise ou d’inconsistance.
  • Le langage corporel trahit une grande nervosité : votre débit de parole s’accélère, votre gestuelle devient frénétique.
  • La communication perd sa congruence : votre communication non verbale contredit ce que vous dites. Par exemple, la communication est non congruente lorsque vous déclarez être à l’aise dans les relations humaines, sans pour autant regarder votre interlocuteur dans les yeux.

Quel langage corporel adopter en entretien ?

“Dans votre vie personnelle et professionnelle, une bonne communication non verbale conditionne la capacité à intéresser et à convaincreexplique Christine. D’où l’importance d’en prendre conscience afin de réduire les impacts négatifs du stress sur le déroulement de l’entretien.

Avant toute chose, rappelez-vous que rien ne résiste à l’entraînement. Anticipez les questions que le recruteur pourrait vous poser et mettez-vous en situation, avec un ami, un proche. Faites des exercices de respiration profonde les jours qui précèdent l’entrevue ; le sport peut aussi aider à canaliser l’énergie et à calmer vos nerfs ; reposez-vous suffisamment et nourrissez-vous sainement.

Quelques conseils pratiques à garder en tête :

  • Regardez dans les yeux votre interlocuteur régulièrement (sans toutefois le fixer)
  • Souriez (répétez « C’est super » ou « Samba » 10 fois le matin de l’entretien)
  • Demandez un verre d’eau plutôt que du café
  • Asseyez-vous bien droit sur votre chaise et décroisez vos jambes, pieds bien à plat, mains visibles et bras non croisés. Une ouverture se dégage ainsi de votre posture
  • Etayez vos propos avec des mouvements des mains, sans excès
  • Pratiquez une écoute attentive, cela vous évitera de répondre à côté de la plaque et contribuera à créer de la connivence avec votre interlocuteur
  • Soyez authentique et ne censurez pas vos gestes. Savoir rester naturel est une force !

Pour réussir tous vos entretiens et mieux appréhender une situation de stress, testez ces techniques, vous serez surpris des résultats.

Pour aller plus loin :

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Petit guide de survie pour comprendre le développement… En partant de zéro !

Qui maîtrise Internet, maîtrise le monde”. Cette citation de Christophe Bonnefont annonce bien la couleur : pour ne pas être largué dans un monde du travail toujours plus 2.0, il est bien de se renseigner plus avant sur les nouveautés numériques.

En effet, Internet est passé d’une base modeste de moins de 500 millions d’utilisateurs en 2000 à plus de 3 milliards d’utilisateurs en 2015. On prévoit d’ailleurs 1.1 milliard d’utilisateurs supplémentaires dans les 5 prochaines années. Son taux de croissance exponentiel rime aussi avec création d’emplois. Pourquoi pas le vôtre ?

Je m’appelle Joffrey, et je suis développeur web. Je serai heureux de vous guider pour apprendre les fondamentaux de mon métier. Qu’est-ce qu’un développeur ? Comment apprend-t-on ce métier ? Qui est-il dans l’écosystème de la tech ? Suivez le guide.

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Qu’est-ce qu’un développeur Web ?

 

C’est la personne qui réalise un site Web à partir du design transmis par les équipes UI. Elle le fait en codant, à l’aide d’une variété de langages informatiques. Les développeurs Web utilisent l’anglais, et le traduisent en une langue comprise par un ordinateur, telle que le HTML ou le CSS.

Comme vous pouvez l’imaginer, cela prend beaucoup de temps et demande des efforts, et nécessite une compréhension des différents langages de programmation et de la façon dont ils sont utilisés. Bien sûr, rien d’insurmontable, surtout si vous suivez nos cours gratuits sur OpenClassrooms.

Différents types de développeurs se spécialisent dans différents domaines, ce qui signifie que les grands projets Web constituent généralement une collaboration entre plusieurs développeurs.

Envie de vous mettre au HTML et au CSS ? Par ici pour suivre gratuitement le cours de Mathieu Nebra.

 

Que fait un développeur Web ?

 

Un développeur Web crée et gère des sites Web en tenant compte du client et du consommateur. En d’autres termes, il met en place sur le site Internet les produits et services offerts par le client, et indique comment les utilisateurs peuvent y accéder. Par exemple, un client peut vouloir un formulaire pour capturer l’email d’un utilisateur final afin de demander des informations supplémentaires, envoyer une newsletter ou remercier un client pour son activité.

Le développeur Back-end se concentre sur la configuration de l’arrière-plan d’un site, tandis que le développeur Front-end autre élabore le côté utilisateur, ce qu’on voit directement sur le site, pour créer le style et les fonctionnalités du site Web lui-même.

Voici concrètement la différence entre ces deux spécialités.

 

Développeur Front-end

 

Le Front-end, c’est partie d’un site Web que la plupart des gens connaissent. C’est ce que vous voyez lorsque vous visitez un site Web. Tout, des images aux vidéos, en passant par les formulaires et les menus déroulants, tout ce que vous pouvez voir, entendre ou cliquer, fait partie du Front. Si vous êtes plus créatif, c’est probablement la spécialité qui vous intéressera le plus.

 

Développeur Back-end

 

Le développeur Back-end travaille généralement avec 3 éléments : le serveur, une application et une base de données.

Si vous réservez un vol ou achetez des billets de concert, vous ouvrez généralement un site Web et interagissez avec le Front-end du site web. Une fois que vous avez entré ces informations, l’application les stocke dans une base de données créée sur un serveur. Par souci de facilité, imaginez une base de données comme une feuille de calcul Excel géante sur votre ordinateur, mais qui dont le serveur est stocké quelque part en Arizona.

Toutes ces informations restent sur le serveur. Ainsi, lorsque vous vous reconnectez à l’application pour imprimer vos billets, elles sont toujours présentes dans votre compte.

Cette personne qui construit les coulisses du site est un développeur Back-end.

 

Développeur Full-stack

 

Les développeurs Full-stack connaissent le côté serveur ainsi que l’expérience utilisateur côté front. Ils savent donc comment chaque étape du processus de développement Web se déroule et peuvent guider la stratégie et les meilleures pratiques.

Ces développeurs joueront un rôle de plus en plus important dans le développement Web et seront en mesure d’envisager la situation dans son ensemble.

Souvent, on devient développeur Full-stack en acquérant de l’expérience, au fil de sa carrière.

 

Développeur Mobile

 

Un développeur mobile est un professionnel spécialisé dans le développement de logiciels ou de systèmes pour appareils mobiles. Ce rôle est devenu populaire car de plus en plus de e-boutique et/ou d’autres interactions numériques ont lieu via les smartphones et moins par le biais des ordinateurs.

À mesure que les smartphones évoluent, le responsive design et d’autres facteurs ont facilité la migration des consommateurs vers les plates-formes mobiles, ce qui rend le développeur mobile très demandé.

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Pour conclure, il existe actuellement une demande croissante de développeurs Web et peu de personnes possédant les compétences et les qualifications nécessaires pour pourvoir les postes. Il s’agit d’un marché en croissance constante et il n’y a aucun signe de ralentissement immédiat. 

Si vous souhaitez devenir un développeur Web, vous devrez d’abord choisir entre le développement front-end, back-end, full-stack ou mobile. Vous aurez besoin d’apprendre les langages pertinents et de vous exercer à construire des sites Web et les applications qui les exploitent.

Bonne chance, amusez-vous et commencez à apprendre.

Et pour bien vous mettre dans le bain du développement, suivez le cours : « Comprendre le web » de Mathieu Nebra.

À propos de Joffrey : 

Salut 👋, je suis Joffrey, développeur web basé sur Paris. Je suis passionné par WordPress, l’e-marketing et 

l’écriture d’articles sur des sujets Tech. Freelance depuis plusieurs années, je partage avec vous des tutos, des conseils et mon expérience afin que vous puissiez mieux gérer vos projets web.

 

 

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De conducteur de trains à chef de projet digital, la trajectoire de Jérôme

 

Jérôme a un parcours atypique qui atteste d’une grande volonté et de beaucoup de détermination. Malgré les obstacles, ces qualités lui ont permis de créer sa propre entreprise de design digital, après une formation très riche chez OpenClassrooms. Une belle histoire et un message profondément positif !

De militaire à conducteur de trains

 

Jérôme est entré à l’armée à l’âge de 16 ans car ses parents ne pouvaient pas financer ses études. Il arrête donc l’école jeune et à 18 ans, et obtient son baccalauréat en candidat libre.

Après 7 ans dans l’armée de l’air, il devient conducteur de trains pendant un temps :

« À un moment, j’ai eu un souci avec mon employeur, j’ai dû démissionner.

Pendant la période qui a suivi, j’ai fait une bêtise, je suis allé acheter du cannabis en banlieue parisienne et je me suis fait prendre par la police.

J’ai obtenu du sursis et entre temps, pendant ma mise à l’épreuve, j’ai retrouvé un poste de conducteur de trains à l’essai chez Alstom. Je conduisais des prototypes et je testais les nouveaux modèles. Malheureusement, au bout d’un moment, j’ai arrêté d’aller aux convocations du juge et donc mon sursis a été transformé en quatre mois fermes. »

Avec un casier judiciaire, Jérôme ne peut plus conduire de trains, il sait donc qu’il doit envisager une reconversion pour se réinsérer.

« L’incarcération a été le point de départ d’une nouvelle vie. Je me suis dit que je ne pouvais pas tomber plus bas, que j’allais devoir rebondir. »

Depuis tout petit, j’ai une appétence pour le dessin et le design. Et même lorsque j’étais à l’armée, j’ai continué à suivre des cours d’arts plastiques et d’Histoire de l’art. J’ai réfléchi au métier qui pourrait être viable dans ce domaine et designer digital m’a semblé correspondre en tous points à mes compétences : à mi-chemin entre le créatif et la technique acquise dans l’armée de l’air et lors des essais chez Alstom.

« En prison, nous n’avions pas d’ordinateur, mais j’ai commencé à faire des maquettes de sites Internet sur papier, et j’ai développé des idées pour mon futur site. »

 

Reprendre confiance grâce à la formation OpenClassrooms

 

En 2015, François Hollande annonce un accès illimité aux formations d’OpenClassrooms pour les demandeurs d’emploi.

C’est à cette occasion que Jérôme découvre la plateforme : « J’avais entendu qu’OpenClassrooms était présenté comme l’école du futur et c’est même ce discours de François Hollande qui m’a aidé à convaincre ma conseillère Pôle emploi de me financer la formation.

À ce moment-là, OpenClassrooms organisait un partenariat avec la région Grand Est et j’ai été sélectionné pour intégrer le formation de chef de projet digital. Je suis tombé sur une mentore géniale, qui m’a aidé à remettre le pied à l’étrier. Elle m’a accompagné moralement et m’a encouragé au-delà des simples compétences techniques. J’ai appris le langage JavaScript, la gestion de projet. »

Jérôme suit donc une formation d’un an, qu’il boucle en effectuant un stage de trois mois dans une société de production audiovisuelle : «  J’y ai créé des hologrammes, des vidéos, j’ai obtenu un contrat pour créer un motion design pour Accor Invest, c’était vraiment une bonne expérience. La formation OpenClassrooms est vraiment moderne, actuelle, c’est un format idéal pour les gens qui ont un minimum d’envie et c’est d’une rapidité incomparable. »

 

Une création d’entreprise réussie

 

Jérôme termine sa formation chez OpenClassrooms en mars 2018, puis décide de créer sa propre entreprise grâce à un financement de l’Adie. 

« Je propose un multiservice design. Je suis installé en pleine zone rurale et mon objectif est de devenir la référence dans le domaine pour les trois villes moyennes aux alentours : Bar-le-Duc, Saint-Dizier et Vitry-le-François. Je veux être viable tout en restant local. »

Grâce à la formation et l’apprentissage du langage propre à la gestion de projet design et digital, Jérôme se sent tout à fait crédible auprès de ses clients. « La formation m’a donné les bases, et dans le design il faut connaître les règles pour pouvoir s’en écarter.

Ma cible est intéressante, ce sont de petits clients qui ont besoin de création de contenus et d’une stratégie digitale régulièrement, plutôt que de maintenance, et qui ont aussi parfois besoin de formation : donc, je les accompagne.

Par exemple, mon premier client était un restaurant, l’Ancre d’Or. Je lui ai créé un logo, un site internet, j’ai mis en place des comptes sur les réseaux sociaux, et j’ai réalisé le site. J’ai également accompagné le restaurant lors du changement de propriétaire, et les nouveaux propriétaires ont souhaité continuer avec moi aussi.»

Jérôme répond à de vrais besoins et il a même été remarqué par la mairie de son village, Pargny-sur-Saulx, qui lui a proposé un accord pour obtenir un bureau dans la mairie à prix réduit en échange de ses services pour le compte de l’administration.

« Il s’est écoulé quatre ans depuis mon incarcération, ça a été un long combat mais je suis très heureux de voir qu’aujourd’hui tout se met en place.

J’ai appris qu’il ne fallait jamais rien lâcher. Car même si on vous dit non, vous savez qu’il y a une petite porte accessible malgré tout, et qu’il faut donc vous y engouffrer. »

 

Pour aller plus loin, renseignez-vous sur le parcours diplômant UX designer. 

 

 

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

 

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Comment vous mettre en valeur auprès d’un recruteur suite à votre formation OpenClassrooms ?

Par : Nora Leon

« Les recruteurs préfèrent les diplômés d’écoles », « je ne sais pas comment prouver mes qualifications »,  « on ne va pas m’inviter en entretien car les recruteurs ne valorisent pas les formations en ligne »… 

Pause.

Levons cette inquiétude récurrente de se faire souffler un poste par un étudiant du circuit « traditionnel ». Ceux qui sortent d’école de commerce, d’ingénieur, ou ont fait 3 à 5 ans de Fac. Qui seraient plus qualifiés et favorisés auprès des recruteurs.

Effectivement, les formations ‘canoniques’ sont appréciées. Une belle école, une fac prestigieuse permettent souvent de faire jouer son réseau pour arriver en entretien, et peuvent faire pencher favorablement la balance.

Cela étant dit, les étudiants OpenClassrooms ont plus d’une corde à leur arc pour gagner des points en entretien. Voici les ressources que vous ignorez peut-être, qui devraient pourtant vous aider à convaincre votre futur patron.

1- Votre motivation et ténacité sont des forces

Qu’on se le dise, étudier en ligne n’est pas un jeu d’enfant. Cela requiert une volonté de fer. À l’heure des réseaux sociaux, de YouTube ou de Netflix, les tentations de procrastiner ne manquent pas.

Or, pour réussir une formation en ligne sur OpenClassrooms, vous devez rendre des livrables de qualité. Apprendre les techniques à la pointe de votre métier. Défendre votre travail face à des experts. Travailler en groupe. Tout cela demande un investissement important et de la détermination.

La bonne pratique :

Rappelez à votre recruteur qu’étudier en ligne demande de la ténacité. Par exemple en lui expliquant : “cela n’a pas été facile tous les jours, mais je me suis fixé un objectif et je m’y suis tenu”.

Cela mettra en perspective :
– À quel point votre projet est réfléchi (je sais que je veux faire cela, j’ai éprouvé la pratique)
– Et à quel point il est abouti (je me donne les moyens de mes ambitions en tenant bon).

Or, la motivation et la persévérance sont deux qualités rares et recherchées par les entreprises.

2 — Vous avez des compétences directement opérationnelles

Rien de nouveau sous le soleil, les recruteurs recherchent des personnes prêtes à assumer leurs missions vite et bien.

Comme vous avez appris votre métier sur des projets professionnalisants, vous avez fait vos armes votre prendre votre poste. Cela ne veut pas dire que vous savez déjà tout. Mais au moins, comme vous vous êtes déjà frotté à la plupart des missions, vous serez agile.

Et, cerise sur le gâteau, vous avez eu un aperçu concret du métier à travers l’expérience de votre mentor. Cela vous a montré les bonnes pratiques en entreprise, l’attitude à adopter, la ‘culture’ au sein de votre profession. Vous vous adapterez donc mieux.

La bonne pratique :

Expliquez, portfolio papier à l’appui, que vous avez appris par la pratique. Vos livrables parleront d’eux-mêmes. Ils prouveront que vous avez des compétences directement applicables.

Cet atout qui fera passer devant de nombreux autres diplômés. Lorsque le recruteur vous demandera si vous savez faire telle ou telle chose, prouvez-le par ces expériences.

3 Votre proactivité, autonomie et esprit orienté “solutions” sont des atouts

Le mentor n’est pas tenu de répondre quotidiennement parce que l’autonomie imposée aux étudiants est un outil pédagogique.

Puisque vous travaillez presque seul tout au long de votre parcours, vous apprenez à chercher. À trouver des ressources sur Internet, consulter les bonnes docs, revoir votre cours, partager de bonnes pratiques avec vos pairs.

Et justement, prouver que l’on sait résoudre des problèmes de manière autonome, c’est de l’or en barre en entretien. Le recruteur voit que vous avez l’habitude de trouver des solutions. Que vous n’allez pas solliciter ses équipes en permanence pour des broutilles. Cela vous donne un avantage sur la plupart des jeunes diplômés qu’il faut prendre par la main.

La bonne pratique :

Glissez au cours de l’entretien que vous avez surmonté telle ou telle difficulté en toute autonomie, en ayant recours à telles ressources.

Expliquez aussi que la proactivité qu’on impose chez OpenClassrooms fait partie de la méthode pédagogique visant à vous apprendre à résoudre des problèmes.

4 — Vous savez construire, organiser et défendre un projet

Voici un autre atout de taille : gérer un projet de A à Z, en autonomie et en équipe. Les étudiants d’école l’apprennent dans les associations. Et vous, en travaillant petit à petit sur vos projets. Voici quelques compétences que vous avez forcément développées chez OpenClassrooms. Elles sont très remarquées dans le cadre d’un recrutement.

  • Évaluer les enjeux d’un projet pour y répondre au mieux
  • Prendre de la hauteur pour le découper en étapes, et vous organiser
  • Vous fixer un temps pour chaque étape et le respecter
  • Travailler en équipe
  • Présenter vos résultats et gagner l’adhésion d’un professionnel à leur sujet, vous exprimer à l’oral devant un public.

La bonne pratique :

Racontez au recruteur la manière dont les projets structurent les études chez OpenClassrooms. Et surtout, pour justifier vos compétences, retracez un projet concret qui vous a permis d’en acquérir. Cela montrera que vos savoirs sont réels.

5 — Vous apprenez tous les jours

La formation OpenClassrooms vous a prouvé que vous pouvez apprendre ce que vous voulez quand vous le voulez (en particulier si vous vous êtes reconverti et/ou ne pensiez pas en être capable). C’est une force !

Vous avez mis votre cerveau dans une démarche d’apprentissage constant. Appris comment choisir les bonnes ressources, et continuer à vous former. C’est indispensable dans presque tous les métiers, et donc un avantage fort.

La bonne pratique :

Montrez à votre recruteur que vous êtes conscient de devoir vous former tout au long de la vie, et mieux encore, lui dire quelles ressources vous utilisez à l’heure actuelle pour le faire sur telle ou telle compétence.

Lui demander si l’entreprise propose des formations et du peer-learning. Lui dire que vous voulez monter en compétences sur tel savoir-faire, et lui proposer un plan d’action.

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“Mais en fait, j’ai de nombreuses qualités recherchées et rares sur le marché de l’emploi !”

À la bonne heure, on préfère entendre cela… Effectivement, étudier en ligne vous a appris la débrouillardise, le caractère infini de l’apprentissage et comment travailler de manière autonome.

Et cela fait de vous un haut potentiel dans le monde du travail. Alors n’en doutez jamais, et haut-les-cœurs pour les entretiens.

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Vous voulez entretenir ces qualités ? 

(Re) suivez ces trois cours, utiles à toutes les étapes de votre vie professionnelle.

Prenez la parole en public par Laurène Castor et Stéphane Bonneville.

Apprenez à apprendre de Guillaume Parrou.

– Initiez-vous à la gestion de projet agile de projet agile d’Arnaud Lissajoux.

 

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Le mythe de l’étudiant paresseux

Dans cet article, nous abordons ce que signifie être paresseux et ce que peuvent faire les éducateurs, les mentors et même les managers s’ils soupçonnent un étudiant ou un employé de l’être.

Nous connaissons ce type de personnes : l’étudiant paresseux qui refuse de travailler sur son projet ou encore un collègue talentueux qui semble ne pas faire beaucoup d’efforts. Nous avons tous accusé quelqu’un ou bien nous-même d’être « paresseux », mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

 

Définir la paresse

 

D’après le dictionnaire, une personne paresseuse est « peu disposée à travailler ou à dépenser de l’énergie ». Qu’y a-t-il de mal à cela, au fond ?

La paresse est sans doute l’un de nos instincts les plus naturels. Du point de vue de l’évolution, si nous remontons suffisamment loin, il n’y avait aucune raison de faire un effort sans récompense immédiate. Nous conservions notre énergie et l’utilisions seulement comme mécanisme de survie afin de nous protéger des prédateurs.

Mais même aujourd’hui, qui fait un effort physique ou mental sans obtenir une quelconque forme de récompense ? L’étudiant motivé et déterminé veut obtenir son diplôme pour construire une carrière. Le travailleur acharné veut faire la différence, obtenir une augmentation et peut-être même une promotion. L’amateur de fitness veut améliorer ses performances physiques.

 

Le demandeur d’emploi paresseux

 

Et qu’en est-il du demandeur d’emploi soi-disant paresseux qui ne semble faire aucun effort pour trouver un emploi ? En septembre 2018, on comptait environ 16,4 millions de chômeurs dans l’Union Européenne (avec un taux de chômage moyen de 6,7 %) pour trois millions de postes à pourvoir. Les sans-emploi européens se font concurrence le plus souvent dans des domaines dont ils ne connaissent rien, avec un emploi pour 5,5 demandeurs. Les chiffres sont en apparence meilleurs aux États-Unis avec 6,9 millions d’offres d’emplois pour 6,02 millions de demandeurs d’emploi en novembre 2018, mais l’inéquation entre les compétences demandées et les compétences disponibles atteint un point critique.

Que peut alors faire un demandeur d’emploi ? Pas grand-chose, à part avoir foi en sa capacité à se former avec peu d’aide et réussir à obtenir l’un de ces emplois si convoités ou même créer son propre emploi.

 

Être tourné vers l’avenir

 

Il ne suffit pas d’être optimiste. Parfois, lorsque la récompense future est ou paraît impossible à atteindre, il semble peut-être logique de ne pas essayer. Par exemple, prenons un étudiant paresseux et perdu.

Peut-être que personne dans son entourage ne possède un diplôme ou une carrière de haut vol. Il n’a jamais vu personne travailler sur un projet à long terme. Est-il complètement irrationnel de sa part de douter qu’il pourra lui-même connaître ce genre de succès ? Est-il surprenant qu’il ne sache pas comment s’organiser pour aborder un projet à long terme ?

 

Comportement = f (personnalité, environnement)

 

Kurt Lewin, l’un des fondateurs de la psychologie sociale, définit le comportement (B) comme une fonction de la personnalité (P) et de l’environnement (E). Depuis les années 1930, l’équation de Lewin B = f (P, E) est au cœur d’un débat sur l’importance relative de la personnalité et de l’environnement.

On pense de plus en plus que la situation est un meilleur indicateur pour prévoir le comportement que les traits de caractère et la personnalité. Pourtant, les comportements paresseux sont typiquement associés à l’identité d’une personne. Les facteurs environnementaux sont considérés comme inexistants.

 

Qu’en est-il des éducateurs, des mentors et des managers ?

 

On a tendance à juger les personnes que l’on pense paresseuses ; elles inspirent la colère ou le rejet. Mais qu’en serait-il si les éducateurs, les mentors et les managers pouvaient :

  1. Réagir à la paresse avec compassion et curiosité ?
  2. Aider à convaincre que l’effort que l’on fait aujourd’hui va porter ses fruits et qu’il n’est pas vain ?
  3. Contribuer à la réussite de quelqu’un en ne s’arrêtant pas aux compétences qu’il lui manque mais en l’aidant à faire tomber les barrières qui l’empêchent d’avancer ?

Tout ceci vaut bien un petit effort, non ? Vous ne faites pas partie de ces gens « paresseux » qui rechignent à travailler ou à utiliser leur énergie, n’est-ce pas ?

Chez OpenClassrooms, nous recherchons et nous formons des mentors et des coaches professionnels qui sont en mesure de relever ce défi et de guider les étudiants vers leur objectif, non seulement en les épaulant dans les projets qui font partie de leur formation mais également en les aidant à rester motivés.

Si vous pensez être capable d’encourager un « étudiant paresseux » mais aussi de lui fournir un soutien pratique et des conseils, nous avons besoin de vous. Devenez mentor pour les étudiants d’OpenClassrooms dès aujourd’hui.

 

À propos de l’auteure

 

Ibis Lilley

Ibis est Mentorship manager chez OpenClassrooms. Elle s’intéresse à l’Edtech, aux idées en open-source, à la technologie et l’éthique… C’est une migrante décomplexée qui a vécu au Nigeria, au Royaume-Uni, au Japon et est aujourd’hui en France. 


Sources

 

  1. Situation vs personnalité : ici et ici   
  2. Chômage en UE
  3. Postes à pourvoir en UE
  4. Chômage aux États-Unis
  5. Postes à pourvoir aux États-Unis
  6. Pénurie de compétences aux États-Unis

 

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Chez OpenClassrooms, nous donnons confiance aux femmes pour travailler dans la tech

Par : Nora Leon

16%. C’est le ratio de femmes qui exercent des métiers dans la tech. Chez OpenClassrooms, nous sommes fiers d’aider des milliers de femmes à se former ou changer de carrière dans un métier du numérique. De les aider à embrasser la carrière qu’elles souhaitent, quel que soit le ratio de femmes dans leur spécialité. Elles sont nos pionnières, et elles nous aident à prouver qu’aucun métier de la tech ne restera majoritairement masculin.

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous voulions mettre en avant les femmes extraordinaires de notre communauté. Des femmes qui étudient ou enseignent, aux multiples talents, qui sont souvent à la fois des professionnelles aguerries, des mères, et des passionnées.

 

Véronica est diplômée du parcours développement front-end



Véronica n’avait jamais écrit une ligne de code avant de commencer le programme développeur front-end. En moins d’un an, elle a obtenu son diplôme et trouvé un emploi dans une jeune entreprise prometteuse.

Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais écrit une ligne de code que vous ne serez pas excellente dans ce domaine.

 

Anaïs étudie le développement web en alternance



Anaïs a suivi le chemin de son coinjoint, passé de l’armée à Tech Lead et formé sur OpenClassrooms. Curieuse, elle a suivi plus de 50 cours en ligne pendant sa grossesse, jusqu’à s’inscrire en alternance au parcours développement web junior.

Maman et développeuse passionnée, elle mène avec courage et ambition sa reconversion professionnelle. Quelle niaque !

On se dit qu’il faut des diplômes, qu’il faut un cerveau configuré pour apprendre… Et en fait, non. Cela vient petit à petit. Quand on fait une reconversion professionnelle, on est plutôt fiers de le mettre en avant. Fiers de dire, ‘moi j’étais peintre en bâtiment, j’étais cavalière, j’étais caissière, et aujourd’hui, je suis votre égale’.

 

Emily enseigne le développement web

 

Emily a étudié l’art et l’architecture à la faculté, mais elle s’est formée en autodidacte en développement lorsqu’elle a vu à quel point la tech et les arts étaient complémentaires. Elle adore aider chacun à faire le même changement de carrière qu’elle.

Suivez ses cours en développement sur OpenClassrooms !

Réalisez des sites modernes et beaux grâce à WordPress
Introduction à JQuery
Testez l’interface de votre site

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Oser sauter le pas 

 

Ce n’est un secret pour personne que la gent féminine est encore sous-représentée dans les métiers de la Tech. La moitié des startups en Tech n’a pas de femmes dans ses équipes dirigeantes. 60% de ces entreprises n’ont pas de femmes dans leur conseil d’administration.  Dans les dernières années, des femmes ont obtenu seulement 17% des postes chez Google, 15% chez Facebook et 10% chez Twitter au niveau international. 16% seulement des professionnels du numérique en sont des femmes. Leur absence est due à une pénurie de talents notamment féminins, dans le secteur.

Pourquoi les femmes n’osent-elles parfois pas se lancer dans des carrières tech ?

Lorsqu’elles le font, elles occupent pourtant parmi les postes les plus prestigieux.

La diversité au travail crée des organisations plus créatives et productives. Nous sommes déterminés à rendre les carrières dans les métiers du numérique attrayantes et accessibles à toutes.

Ne vous fixez pas de limite. Exercez le métier qui vous plaît. Devenez l’une des prochaines professionnelles talentueuses de la tech.

Belle journée internationale des droits des femmes !

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Développement front, back, iOS, mobile : comment choisir ?

Dans le monde mystérieux du développement web, il y a parfois certaines subtilités qu’il est difficile de comprendre, même quand on pense s’y connaître un peu. Or, les missions de développement sont de plus en plus demandées sur le marché du travail quelque soit le secteur d’activité. Faisons un tour d’horizon pour clarifier certaines choses et vous aider à choisir la bonne formation.

 

Développement Web

 

Un étudiant qui souhaite se lancer dans l’apprentissage du développement doit d’abord arbitrer entre le développement web d’une part et le développement mobile d’autre part, car ces deux options requièrent des savoirs et des langages différents.

Chez OpenClassrooms, nous proposons une formation de Développeur web junior. La formation de six mois délivre un diplôme de niveau équivalent à bac +2.

Clara Corazza est responsable des parcours Code et Design chez Openclassrooms et selon elle, cette formation est « un parcours simplifié qui permet d’être employable rapidement. Ce parcours ne permet pas de développer des applications complètes mais les étudiants sont ensuite capables de réaliser un site web et un portfolio de projets. Au cours des six mois, nous faisons un tour d’horizon des langages les plus faciles à appréhender pour des débutants ».

Aucun pré-requis autre que d’avoir un ordinateur en bon état de marche avec micro et caméra n’est exigé pour postuler à la formation. « Lors du 1er cours, on explique le web pour les personnes qui n’ont jamais utilisé de bureautique et qui débutent complètement » raconte Clara. La formation peut se suffire à elle-même et peut aussi constituer une base d’introduction pour les autres formations plus spécialisées.

Concernant le choix du langage web que l’on souhaite apprendre, Clara explique :

« Le langage que l’on choisit d’apprendre et d’utiliser dépend essentiellement de la géographie de l’employabilité. Tous les types d’entreprises n’utilisent pas le même langage. Par exemple, le langage Python s’applique beaucoup en Espagne, aux Etats-Unis ; le langage Java s’utilise quasiment exclusivement au sein de groupes industriels comme Capgemini ; PHP est un langage français donc essentiellement utilisé en France ».

 

Versus développement mobile

 

Pour le développement mobile, le choix s’opère entre le langage iOS et le langage Android. Apple & Google étant concurrents, ils utilisent deux langages très différents. Le développeur doit donc choisir en fonction de la plateforme sur lequel il préfère développer. Clara Corazza précise :

« Les développeurs sur iOS sont un peu mieux payés mais il n’y a pas forcément plus de débouchés que pour Android ».

Chez OpenClassrooms, les deux formations mobiles développeur iOS et développeur android durent un an et délivrent le même diplôme à la fin, qui est l’équivalent d’un bac +3.

Le seul prérequis pour iOS est de posséder un mac puisqu’Apple a fait en sorte que ce soit impossible de coder iOS en dehors de mac. Critère non négligeable à bien avoir en tête s’il on souhaite se lancer sur iOS.

 

Développement front-end

 

Si vos faveurs se sont portées sur le développement web, vous devrez procéder à un deuxième arbitrage : développement front ou back ?

Le développement front-end consiste à réaliser des façades de sites web, c’est-à-dire ce que l’on voit nous sur nos écrans sans forcément comprendre la logique qu’il y a derrière. Selon Clara, ce sont des compétences abordables, que l’on peut même apprendre en autodidacte, et avec lesquelles il est possible de se débrouiller rapidement.

« Le développement front est un métier gratifiant car on voit rapidement des résultats, dès le début on est capable d’accomplir de belles choses. On peut rapidement présenter ses projets au client et ce qu’on fait est compris par tout le monde car ce sont des sites avec des interfaces graphiques. Ce job est adapté aux personnes qui aiment construire quelque chose et avoir des résultats ». 

À noter aussi qu’il y a beaucoup plus d’offres d’emploi en front-end que dans le développement mobile et généralement ce sont des CDI.

 

Développement back-end

 

De l’autre côté de l’écran, il y a le développeur back-end, qui maîtrise la logique qui se cache derrière chaque site web.

Pour Clara, le développement back-end est un métier essentiel.

« En back, le développeur échafaude la structure sur laquelle tous les sites web et internet se reposent. C’est un travail de logique, de puzzle, très gratifiant pour les personnes qui aiment résoudre des problèmes mais généralement moins bien compris par le grand public car quasiment invisible. Le développeur back apporte des solutions qui sont cachées alors que c’est le travail de design du développeur front qui permettra de les faire apparaître. »

En entreprise, back et front travaillent généralement en binôme. C’est le chef de projet qui fait la liaison entre ces deux personnes et les besoins qui sont recueillis par les clients ou les équipes.

Regardez le Facebook Live où Clara répond à de nombreuses questions sur nos parcours diplômants en développement.

Pour en savoir plus, contactez aussi nos conseillers pédagogiques et parlez-leur de votre projet !

C’est gratuit, et cela vous aidera à vous décider pour la spécialité la plus adaptée pour vous.

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

 

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Chez OpenClassrooms, vous n’êtes jamais seul

Vous aimeriez compléter votre formation ou bien changer de métier grâce aux parcours diplômants d’OpenClassrooms. Seulement voilà, vous craignez vous retrouver seul face à un écran, aux prises avec un programme intense. Les études en ligne, cela vous paraît compliqué : comment faire sans les blagues entre camarades, les pots après les cours et les groupes d’études ?

Rassurez-vous, la solitude n’est pas une fatalité lorsqu’on étudie en ligne. Avec notre formule Premium Plus, vous êtes accompagné par un mentor et disposez de nombreux outils pour échanger et travailler avec les autres étudiants. Envie d’en savoir plus ? Cet article est fait pour vous.

 

De l’importance d’avoir un mentor

 

Nos étudiants sont unanimes : l’encadrement du mentor est le premier avantage d’un parcours Premium Plus. C’est avec lui que vous échangerez chaque semaine, en visioconférence.

Valentin Perello suit depuis un an une formation en gestion de projets en développement. Il nous partage son expérience :

« L’accompagnement du mentor est primordial pour moi : il est là pour nous guider et nous épauler. C’est tellement rassurant de pouvoir poser des questions et de se faire aider quand on est coincé ! Surtout si on ne connaît pas encore bien toutes les facettes d’un métier » confie-t-il.  

 

Workplace : aussi simple qu’un réseau social

 

Workplace est la plateformese retrouvent étudiants et mentors d’OpenClassrooms.

Elle s’organise autour de plusieurs blocs, comme sur Facebook : le fil d’actualité (pour suivre tous les posts partagés), les groupes (un pour chaque formation et d’autres sur des sujets généraux) et la messagerie instantanée (pour contacter quelqu’un en privé).

« Utiliser Workplace est le meilleur moyen pour intégrer la communauté d’OpenClassrooms. Quand on commence un parcours en ligne, on est souvent un peu perdu et on ressent le besoin de se connecter avec les autres étudiants. Workplace, c’est un lieu d’échange fluide et très utile, qui donne la possibilité d’échanger avec les autres, de poser des questions. C’est également l’endroit idéal pour initier les projets communs et rechercher ses futurs partenaires » explique Valentin.

 

Coworkings et parrainages : l’occasion de rencontrer vos camarades

 

Pour travailler en compagnie (et ne pas sacrifier votre vie sociale pendant vos études en ligne), plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Participez aux sessions de coworking organisées régulièrement par OpenClassrooms dans chaque région. Voilà une bonne occasion de rencontrer et de travailler avec les étudiants qui habitent dans la même zone géographique que vous.
  • Rejoignez les groupes de travail organisés par les étudiants eux-mêmes. N’hésitez pas à lancer l’initiative et à réunir vos camarades pour une session.
  • Utilisez le Discord pour échanger en live. Il s’agit d’une application qui regroupe des salons de chat, c’est-à-dire des groupes de discussions, un peu à la façon de Skype. Cette application est gérée par les étudiants, en toute autonomie par rapport à OpenClassrooms. C’est un peu leur jardin secret.

« J’habite dans la région Rhône-Alpes-Auvergne et j’ai participé une fois à un coworking sur Lyon : l’ambiance était très sympa. En revanche, le temps de trajet était un peu long pour moi. J’ai alors demandé à être parrainé par un étudiant plus avancé que moi et j’ai eu la chance de tomber sur quelqu’un qui habite dans ma région. On s’est rencontrés plusieurs fois et on a échangé via webcam. Cela a vraiment fait la différence pour moi, et m’a donné envie de devenir parrain à mon tour » conclue Valentin.

Son conseil pour une expérience d’apprentissage réussie?

« Sortez de votre zone de confort pour partir à la rencontre de la communauté d’étudiants d’OpenClassrooms, tisser des liens avec de futurs collaborateurs et tirer le meilleur des outils à votre disposition ! »

Pour aller plus loin, lisez :

Notre article qui vous présente Workplace
Notre article qui présente notre pédagogie
Et faites un tour sur notre page parcours.

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Maxime, community manager en devenir

Maxime a 24 ans et il vient de terminer avec succès la formation de Community Manager d’un an avec OpenClassrooms.

Ravi de s’être lancé, il est satisfait de son expérience et a le sentiment d’avoir aujourd’hui toutes les compétences pour s’intégrer en entreprise.

 

Initialement, quel a été ton parcours universitaire ?

 

J’ai suivi un cursus assez traditionnel, j’ai obtenu une BAC STG option comptabilité puis j’ai poursuivi avec un BTS Management des unités commerciales. Et ensuite j’ai décidé de faire une coupure pour me consacrer à d’autres activités.

 

As-tu eu des expériences professionnelles avant ta formation OpenClassrooms ?

 

Avant ma reconversion, j’ai travaillé comme conseiller de vente dans un Apple Store. J’ai toujours été fasciné par cette marque et je n’avais pas l’envie à ce moment-là de reprendre mes études.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de te former à nouveau ?

 

J’avais fait le tour en tant que conseiller de vente chez Apple.

J’avais envie de changer de vie et de reprendre mes études car le domaine du Community Management m’a toujours intéressé. En réfléchissant à l’avenir, je me suis dit qu’avoir des compétences digitales me permettrait de trouver un emploi intéressant.

 

Comment as-tu découvert OpenClassrooms ?

 

J’ai découvert OpenClassrooms en faisant des recherches. J’étais prêt à retourner à la fac, je cherchais une école mais en me renseignant j’ai appris que la formation OpenClassrooms s’effectuait en ligne et pas dans une salle de classe traditionnelle.  

Au départ, j’étais réticent car l’offre semblait presque trop belle, je n’y croyais pas : une formation en e-learning, rapide et de qualité ? Finalement, j’ai apprécié le concept, je me suis familiarisé avec la procédure et je me suis dit que c’était un bon format pour moi. Je n’ai pas été déçu !

Ce que j’ai beaucoup aimé dans la formation, c’est le côté professionnalisant et pas si scolaire.

L’approche est totalement différente des autres formations. Openclassrooms privilégie la compréhension globale de l’étudiant pour qu’il valide de manière optimale ses projets pas à pas.

J’ai aussi beaucoup apprécié le mentorat. C’est une approche différente du professeur traditionnel, le mentor est là en tant que soutien lorsqu’on a une interrogation. C’est une  relation très amicale et enrichissante tout au long de la formation.

 

Quelles sont les compétences que tu as acquises ?

 

Durant le parcours, j’ai appris l’assiduité, l’autonomie et l’esprit d’équipe.

J’ai été formé à la gestion de projet, au marketing digital, au marketing pur, aux réseaux sociaux.

J’ai découvert avec la formation que le Community management était un domaine vaste et qu’il y avait énormément d’opportunités à l’arrivée. On peut travailler comme Community manager, social media manager, les demandes sont diverses. La formation est pluridisciplinaire, très complète, et donc on n’est pas cantonné ensuite à un seul métier.

 

Est-ce que tu as eu des projets de mise en pratique ?

 

Oui, il y a plusieurs projets concrets et donc plus pratiques à valider. Par exemple, le 5ème projet de la formation, au cours duquel nous devions venir en aide à une association grâce à nos compétences digitales.

Ça n’a pas toujours été simple, mais avec du recul, cela m’a permis d’apprendre encore d’autres choses, comme être capable de s’adapter.

J’avais réalisé une bonne partie des livrables pour une personne qui souhaitait réaliser une campagne de dons pour financer une exposition d’art, quand elle a finalement décidé de ne plus collaborer avec moi. J’ai dû rester positif et me motiver pour chercher une autre association et recommencer le projet à zéro. C’est dans ce type de contexte que l’on doit se montrer persévérant ! Au final, j’ai aidé l’association EasyRaideuses, en faisant une partie de leur community management pour promouvoir leur activité.

Il y a aussi un projet d’équipe, qui permet d’apprendre à déléguer les missions et à scinder le travail entre les collaborateurs. Là encore, au début et à la fin de chaque projet, les mentors sont bienveillants avec les étudiants. Ils nous orientent, nous encouragent et nous donnent les axes d’améliorations possibles.

 

Quels sont tes conseils aux personnes qui souhaitent se reconvertir ou se former mais n’osent pas sauter le pas ?

 

Je leur donnerais comme conseil de vraiment prendre cette opportunité comme une occasion de changer de vie.

Il ne faut pas de pré-requis ou de diplôme quelconque pour accéder à cette formation, l’apprentissage se fait pas à pas avec les cours en ligne. Il faut néanmoins être très autonome et investi pour réussir avec brio la formation, mais comme c’est une approche professionnalisante, on se prend vite au jeu.

 

Envie de suivre la formation Community Manager ? Par ici !

 

 

À lire sur le même sujet : 

 

[ Le community management par Amandine Gleyzes de Doctissimo
Les meilleurs outils de veille social media ]

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

 

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6 conseils pour réussir vos études en ligne

Par : Nora Leon

 

Réaliser des études en ligne demande beaucoup de motivation, de régularité et d’auto-discipline. Et c’est tout à fait possible !

Bien évidemment, votre motivation initiale est essentielle. Chacun en est capable avec de la volonté, mais il faut apprendre à croire en vous. Nous avons tous des hauts et des bas. Nous rencontrons tous des difficultés et nous avons parfois besoin d’aide. C’est pourquoi nous avons décidé de dresser une liste de 6 conseils utiles qui peuvent vous aider à réussir vos études en ligne.

Michael Holmes est diplômé d’un parcours en développement d’OpenClassrooms. C’est un membre très actif de notre communauté et il a aidé d’autres personnes qui avaient du mal à se motiver. Aujourd’hui, il partage ses meilleures astuces avec vous.

Alors Michael… Comment réussir ses études en ligne ?

 

1 — Fixez-vous des objectifs moins hauts

 

On ne le dira jamais assez : il faut se fixer des objectifs.

Au début de chaque semaine, je me fixe un objectif principal à accomplir d’ici la fin de la semaine. Je l’écris sur un papier que je place à un endroit où je le vois tous les jours.

 

C’est bien de se fixer un objectif hebdomadaire, mais ce n’est pas suffisant.

 

Chaque matin, je prends quelques minutes pour évaluer ma situation. Qu’est-ce que je veux accomplir aujourd’hui ? Il est important que cet objectif soit raisonnable. Ne visez pas trop haut car si vous rencontrez un problème ou que vous vous retrouvez coincé parce que vous avez été trop ambitieux, vous serez déçu et cela sera très démotivant.

Ces petits objectifs vous aident à rester sur la bonne voie et vous permettent d’évaluer rapidement votre progrès. Si vous n’avez pas de petits objectifs, seulement celui de terminer le parcours, il vous sera très difficile de mesurer votre progrès et vous ne vous rendrez pas compte de ce que vous avez accompli.

 

2 — Créez-vous un emploi du temps

 

Se créer un emploi du temps aide autant que les petits objectifs.

Quand allez-vous travailler sur vos cours ? Si vous ne le planifiez pas, vous ne le ferez pas. Je ne dis pas que vous êtes paresseux, mais je sais que certaines choses finissent toujours par nous distraire de nos études : le travail, passer du temps avec ses amis ou sa famille. Il y a même des distractions plus subtiles… notre smartphone


Ce ne sont pas de mauvaises choses, mais si vous définissez pas un moment chaque jour où vous prévoyez de travailler sur votre cours en ligne, votre progrès sera lent et vous n’en serez pas satisfait. Par exemple, si vous êtes en mesure de consacrer quatre heures par jour à vos études… planifiez-les et tenez-vous-y.

 

3 — Trouvez quelqu’un avec qui étudier

 

Étudier avec d’autres personnes est un excellent moyen de le faire, et c’est l’une des raisons pour lesquelles les formations en présentiel peuvent être efficaces. Je ne dis pas que c’est impossible dans l’enseignement en ligne, en aucun cas. Rencontrer des personnes qui font face aux mêmes problèmes que vous et d’autres qui les ont surmontés peut s’avérer très motivant.

Vous pouvez le faire de plusieurs manières, par exemple, si votre école vous propose de rejoindre sa communauté en ligne, faites-le et soyez actif. Parfois, vous serez en mesure d’aider d’autres étudiants et cela décuplera alors votre motivation.

Chez OpenClassrooms, nous utilisons Workplace pour que les étudiants puissent interagir. Voici un article qui explique comment cela peut vous aider dans vos études.

 

4 — Trouvez en mentor

 

Imaginez une équipe de football sans entraîneur. Les équipes de football ne sont-elles pas meilleures avec un coach expérimenté pour les guider ?

Si vos études en ligne ne comportent pas de programme de mentorat, je vous recommande grandement de trouver une personne qui soit prête à vous aider et à vous guider.

Votre mentor n’est pas né avec toutes ses connaissances. Il a dû apprendre et il a lui aussi connu des difficultés. Il comprend ce que vous traversez et ce que vous avez à faire, et il connaît vos capacités et sait ce que vous pouvez accomplir.

L’un des avantages d’avoir un mentor est d’avoir quelqu’un à contacter lorsque vous êtes bloqué sur un problème ou que vous rencontrez des difficultés. Il n’est pas là pour faire le travail à votre place, mais pour vous aider à déterminer ce dont vous avez besoin pour avancer.

Cherchez un mentor, trouvez un mentor, et appréciez-le.

Bon à savoir : Les étudiants des parcours diplômants d’OpenClassrooms ont accès à des sessions de mentorat d’une heure chaque semaine. Voici une interview de Bertrand Deloffre, mentor en Marketing chez Openclassrooms, qui parle du processus de mentorat et en explique le fonctionnement.

 

5 — Récompensez-vous

 

Mon premier conseil était de vous fixer de petits objectifs. Que faire lorsque vous avez accompli ces objectifs ? Que faire après une semaine d’étude qui s’est bien passée, ou après avoir terminé un projet sur lequel vous travailliez depuis des semaines ?

Il est important que vous vous récompensiez d’une manière saine et équilibrée. Sortez avec des amis, allez au cinéma ; pour ce faire, faites-vous plaisir. Pensez à ce que vous avez accompli. Vous vous sentirez bien et vous saurez que si vous continuez vos efforts, vous pourrez faire encore plus… et vous y parviendrez.

 

6 — Prenez soin de votre santé

 

Imaginez deux athlètes, l’un bien reposé, avec une alimentation équilibrée, et le second qui dort peu et qui se nourrit de caféine et de sucre. On sait bien lequel des deux aura des performances meilleures et plus régulières. Il ne s’agit pas d’un blog fitness ou santé, mais lorsque vous étudiez, vous utilisez tout de même une partie essentielle de votre corps… votre cerveau !

Dormir suffisamment la nuit, boire assez d’eau et avoir une alimentation équilibrée vous aidera à avoir les idées plus claires et à mieux vous concentrer.

De plus, si vous restez assis pendant plusieurs heures de suite, levez-vous toutes les heures et marchez quelques minutes. Vous pouvez également le faire si vous êtes bloqué sur un problème… Prenez une pause de 10 minutes et sortez prendre l’air avant de retourner étudier.

Cela ne vous transformera pas instantanément en Albert Einstein mais ça améliorera les fonctions de votre cerveau et vous aidera à concentrer vos efforts pour réussir vos études en ligne et atteindre vos objectifs.

 

Vous souhaitez avoir une carrière réussie et trouver un emploi avec un salaire attractif ? Rejoignez l’un de nos parcours !

 

OpenClassrooms est une école en ligne offrant des parcours diplômants et professionnalisants à plus de trois millions d’étudiants chaque mois à travers le monde.

Elle propose des cours gratuits ainsi que des programmes dans tous les métiers du numérique.

Renseignez-vous sur l’un de nos parcours en Développement, Design, Data science, Systèmes et réseaux, Marketing & Communication, Ressources humaines, Gestion de projet ou entrepreneuriat.

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Les bottes secrètes pour fidéliser ses équipes

Depuis plusieurs années maintenant, un sérieux mal ronge les entreprises à travers le monde : le turnover. Un phénomène bien connu de tous les secteurs, sur lequel même les géants de la tech ont, dans le passé, déjà tous trébuché. Sauf que le problème aujourd’hui, est encore loin d’être solutionné. Combien de temps avant qu’il atteigne la France ? La question se pose. Recruter et fidéliser les talents : le véritable challenge des futurs RH.

Pour comprendre un peu mieux les mécaniques en place, et anticiper tous les cas de figure, nous avons demandé l’avis de Deborah Rippol, Head of talent chez Alan, qui a pu nous répondre avec précision.

 

Les dernières cartes de la Silicon Valley

 

Aux États-Unis, surtout dans la Silicon Valley, tout est grand et surréaliste. Les bureaux comme les salaires. Mais, pour fidéliser les salariés, cela ne suffit pas. Deborah Rippol.

Avec une moyenne de 2,02 années — légèrement supérieure à tous les autres —, Facebook est celui qui s’en sort le mieux de tous les grands noms de la baie. Il semble impossible de retenir plus de deux ans leurs salariés. Le constat est le même partout, que l’on regarde chez Google (1,90), Apple (1,89), Amazon (1,84) ou Uber (1,23). Un fléau dû à la pénurie de profils tech hyper qualifiés, entraînant au passage une course aux talents et une inflation quasi immédiate des salaires. Ajoutez à cela un niveau de vie qui grimpe en flèche et l’instabilité des plans de carrière des nouvelles générations : vous obtenez LE casse-tête RH du siècle. Un casse-tête qui pousse les entreprises dans leurs derniers retranchements.

Quelle ne fut pas la surprise de Michael Sayman, 17 ans, en recevant un mail de Mark Zuckerberg en personne : le patron de Facebook souhaitait le rencontrer. Le lycéen ne le savait pas encore, mais après son stage, il deviendrait le futur plus jeune employé de la boîte.

En allant ainsi recruter directement dans les lycées, la Silicon Valley n’était-elle pas déjà en 2013 en train d’abattre ses dernières cartes ?

Michael n’est resté que 2 ans et 9 mois chez Facebook. Il est aujourd’hui chez Google.

 

La France ne doit pas tomber dans la surenchère.

 

Aujourd’hui en France, on constate facilement le nombre important d’entreprises à la recherche de profils tech, mais en réalité, la pénurie ne se limite pas à ce secteur. Un sondage OpinionWay (2018) nous dévoile que ce sont en fait 52% des petites et moyennes entreprises qui rencontrent des difficultés à recruter des profils experts. Plus de la moitié, quel que soit le domaine. Alors, comment faire ?

Parce qu’elles n’ont pas forcément les mêmes moyens, les entreprises en France se focalisent sur des choses plus subtiles que le salaire et les infrastructures. Elles vont par exemple jouer sur la transparence et la flexibilité.

Selon Déborah, pour garder ses équipes soudées, il faut agir à différents niveaux :

  • En profondeur : dans les « grands rouages » qui font tourner l’intégralité de la structure. Comme le style de management et la culture de l’entreprise.
  • En surface : dans les « petits rouages », moins imposants, mais tout aussi importants. On parle ici de petites actions venant optimiser le confort des salariés comme le matériel à disposition ou la flexibilité dans les horaires.

L’idée, c’est de créer une grande mécanique bien huilée, qui profite autant à l’entreprise qu’à ses salariés. Il faut donc jouer sur les fondations de l’entreprise et sur les finitions, afin « d’instaurer la confiance avec, mais aussi entre ses salariés », précise Déborah. Elle estime que le secret pour garder ses équipes ne se trouve pas seulement dans les avantages en nature.

 

Ils ne sont pas à bannir, loin de là, il faut juste ne pas entrer dans une dynamique de surenchère.

 


Activer les bons leviers au bon moment

 

Environ un an de salaire : c’est le coût d’un recrutement raté pour une entreprise. Un taux de turn-over élevé peut donc revenir très cher à une boîte. Pour fidéliser ses équipes, l’idée est de créer un environnement fluide et sans accroc pour chacun des employés. Mission impossible ? Loin de là. Pour Deborah, c’est une question de bon sens, de timing et de transparence. Autrement dit, activer les bons leviers au bon moment.

De manière générale, cela passe d’abord par la disponibilité du top management et la responsabilité accordée à chacun des employés.

La hiérarchie influence le taux de turnover, « moins elle est présente, plus il est bas » nous affirme-t-elle, « il faut donc commencer par se pencher sur ces questions-là ». Le style management en place est-il le bon ? Les salariés se sentent-ils suffisamment responsabilisés et écoutés dans leurs activités ? Il faut également faire un état des lieux, pour mettre à jour les différents leviers à portée de main.

Il faut régulièrement se poser des questions du type : mes salariés sont-ils heureux, oui, non, pourquoi ? Doit-on mettre en place un CE ou être plus flexible sur les congés ? Et pourquoi pas les deux ?

Il faut apporter des réponses, passer à l’action et considérer les feedbacks. La transparence ici est vitale. L’entreprise doit avancer main dans la main avec ses salariés, tout en leur offrant plus de liberté, de responsabilité et de flexibilité. Être ouvert et honnête, la seule solution face à ces obligations quelque peu contradictoires.

 

Confronter old school et new school

 

Le but n’est plus de garder les gens longtemps, mais de les garder motivés, ce qui change tout.

Pour Déborah, la rétention des employés dans une entreprise n’est plus à prendre en compte. Il faut simplement que la boîte reste à l’écoute et offre la possibilité à ses employés de s’épanouir et de rester motivés. Attention toutefois, juste écouter ses salariés ne suffit pas, il faut également leur proposer, car ils ne savent pas forcément ce que leur entreprise peut leur apporter. Sport, billets d’avion, salle de sieste ou cantine bio, il semble difficile d’évoquer une méthode miracle tant les entreprises ont leurs spécificités. Chez Alan, ils ont mis en place quelque chose d’un peu particulier : une holacratie, un système de gouvernance basé sur l’intelligence collective. Autrement dit, « il n’y a pas de manager, chacun peut prendre des décisions en demandant à ses collègues. Plus la décision est importante, plus il faut un grand nombre d’avis ».

Un procédé managérial qui se distingue nettement des procédés classiques de type top-down, dans lequel managers et employés peuvent vite se perdre de vue. Dans une holacratie, chaque employé, chaque idée compte. Quelle que soit la taille de l’entreprise.

Dans une holacratie, petite ou grande structure, il n’y a aucune différence entre les deux. C’est une question d’état d’esprit des fondateurs, une question de culture.

C’est un modèle old school  particulièrement efficace — vingt ans qu’il existe — et toujours dans l’air du temps. Comme le souligne Déborah : « Ce modèle convient parfaitement à l’arrivée des millenials. Quelqu’un travaille pour nous depuis six mois en Asie, tout se passe bien ».

D’autres modèles avec des états d’esprit totalement différents existent. Certaines entreprises ne fonctionnent qu’avec des freelances, d’autres permettent à leurs employés de fixer eux-mêmes le montant de leur salaire, ou la durée de leurs vacances. Il n’y a pas de règle à suivre, hormis celle de « repenser l’environnement de travail, en misant sur le confort et les responsabilités de chacun ».

 

Et pour travailler sur la rétention en entreprise, suivez le cours de Joëlle Salou « Intégrez vos nouveaux collaborateurs« .

 

À propos de Mathieu : 

Un pied dans la rédaction, l’autre dans les réseaux sociaux, Mathieu s’est formé auprès de médias parmi les plus actifs et novateurs de Paris. Passionné par les nouveaux modes d’écriture, il s’est lancé comme rédacteur indépendant en 2018. Son objectif : anticiper l’influence du digital sur nos vies, et explorer le futur du travail.

 

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Les secrets d’un profil parfait pour cartonner sur LinkedIn

En 2019, construire et entretenir son réseau est la clef pour exister aux yeux des recruteurs et saisir de belles opportunités. Et pour cela, pas besoin de spammer votre carte de visite à de parfaits inconnus… Essayez plutôt les réseaux sociaux professionnels.

Parmi les plus populaires, LinkedIn compte 17 millions de membres rien qu’en France. Une mine d’or pour trouver un nouveau job, élargir votre réseau ou découvrir un secteur d’activité. Mais, pour qu’il vous soit vraiment utile, il est indispensable de savoir s’y démarquer.

Pour vous aider au mieux, nous avons interrogé Marina Rogard. Elle est conceptrice-rédactrice et spécialiste en communication sur LinkedIn.
Autodidacte, elle a appris par curiosité les fondements de la communication et des réseaux sociaux et s’est concentrée sur l’écriture, par amour des mots.
Aujourd’hui, elle accompagne les personnes désireuses de faire de LinkedIn leur meilleur allié professionnel et rédige des textes pour le web et ailleurs.

Alors, prêt à personnaliser votre  profil, pour tirer profit de cette plateforme ?

 

Les secrets pour construire un profil LinkedIn de niveau Expert

 

Dès la création de votre compte LinkedIn, vous devrez remplir un certain nombre d’informations personnelles et professionnelles. Plus votre profil sera complet et détaillé, plus il sera vu et apprécié. En effet, LinkedIn classe les profils par niveau : Débutant, Intermédiaire, Avancé, Expert et Expert absolu. Ces derniers obtiennent 5 fois plus de demandes de connexion et sont 40 fois plus efficaces.

« Avant de commencer à utiliser la plateforme, il est capital de bien bâtir votre profil. Il doit être complet, soigné et convaincant. Ne le considérez pas comme un simple CV en ligne, voyez-le plutôt comme un portfolio personnel en constante évolution. Et n’oubliez pas que les profils LinkedIn sont parmi les premiers résultats de recherche sur Google : en quelques secondes, un potentiel recruteur a accès à toutes vos informations. Voilà une (première) bonne raison pour mettre toutes les chances de votre côté en travaillant autant le fond que la forme de votre présentation » explique Marina.

Son conseil ? Visez d’emblée un profil Expert en renseignant 100% des informations demandées par la plateforme. Pour cela, voyons en détail comment remplir et optimiser chaque partie de votre profil, pas à pas.

 

Photo, bannière, intitulé et résumé : l’entrée en matière

 

Un profil sans photo est un profil anonyme. Et les profils anonymes ne sont pas très rassurants, n’est-ce pas ?

« La photo ne révèle pas seulement votre identité mais donne confiance aux visiteurs : vous n’êtes pas un robot ou un « fake », mais bel et bien une personne. Et un profil avec photo reçoit 21 fois plus de vues et 9 fois plus de demandes de connexion » confie Marina.

Ses conseils pour choisir le bon cliché:

  • Exit les avatars et les photos de vacances, animaux ou paysages. Sachez que LinkedIn peut supprimer votre photo de profil si votre visage n’y apparaît pas.
  • Veillez à choisir le bon format. Une photo professionnelle, récente et au format portrait (visage et épaules) fera l’affaire.
  • Votre photo doit être engageante et donner envie de vous connaître.  Souriez et adoptez une posture ouverte : bras décroisés, en regardant la caméra, avec une attitude confiante.

Une bannière personnalisée attirera le regard. LinkedIn vous en fournit une par défaut, mais vous pouvez la modifier. N’hésitez pas à choisir un beau visuel pour habiller votre profil et donner des indices sur vos passions ou votre secteur d’activité.

« Avec votre photo, la bannière vient renforcer le potentiel de votre profil : telle la couverture d’un livre, elle doit être évocatrice et raconter votre histoire » explique Marina.

Son conseil : utilisez l’outil proposé par le site Canva pour créer votre bannière :

L’intitulé se trouve juste en dessous de votre nom. Il est indispensable de le rédiger et de le faire évoluer au fil du temps. Si vous ne modifiez pas ce champs, LinkedIn indiquera par défaut l’intitulé de votre poste actuel : ainsi, vous serez noyé dans la masse des candidats ayant des fonctions similaires à la vôtre.

« L’intitulé est la première chose que liront vos visiteurs. Sa fonction : indiquer en 120 caractères qui vous êtes, ce que vous faites et quelle est votre proposition de valeur. Pour ma part, je propose ce modèle :
l’intitulé du poste + 2 ou 3 mots-clés principaux + une accroche (une petite phrase pour vous différencier) » poursuit Marina.

Ses conseils pour un intitulé qui en jette :

  • Pensez mots-clefs. Cela facilitera votre apparition dans les résultats de recherche. Évitez les jargons, les abréviations et les majuscules.
  • Soyez créatifs. Rédigez une accroche claire mais intrigante pour vous distinguer et attirer les visites.
  • Veillez à aérer votre intitulé.  Séparez vos mots-clés par des virgules, des symboles et des émojis pour une meilleure lisibilité.

Le résumé est votre espace d’expression. C’est ici que vous vous présentez et expliquez succinctement votre mission et vos savoir-faire.

« Le résumé a le même rôle qu’une quatrième de couverture : c’est souvent elle qui déclenche un achat. Proposez une présentation différenciante tout en mettant en avant votre expertise. Qui êtes-vous, et qu’est-ce qui vous rend unique ? Votre personnalité doit en ressortir et créer de l’intérêt auprès du visiteur, pour faire en sorte qu’il reste » continue Marina.

Ses conseils pour un résumé convaincant et efficace :

  • Rédigez votre résumé à la première personne. Votre histoire et vos projets auront beaucoup plus d’impact. Cela renforce aussi l’authenticité de vos propos.
  • Sachez à qui vous vous adressez. Définissez la cible (ou « persona ») de votre profil LinkedIn et parlez son langage.
  • Aérez votre texte. La forme est aussi importante que le fond : utilisez des puces, séparez votre résumé en paragraphes, peaufinez vos phrases.
  • Mettez en avant vos réalisations. Rajoutez les liens vers votre blog, votre portfolio, un article que vous avez rédigé récemment, votre chaîne YouTube…

 

Expériences professionnelles et formations : dans le vif du sujet

 

Pour obtenir un profil exhaustif et crédible, accompagnez chacune de vos expériences professionnelles d’un petit résumé. Mentionnez vos missions, les traits saillants de chaque poste, y compris pour les stages ou les expériences bénévoles.

« Les recruteurs veulent savoir ce que vous avez fait, et comment. Détaillez au mieux sans vous épancher ;  exprimez-vous là aussi à la première personne ; gagnez en lisibilité en aérant vos paragraphes. L’important, c’est qu’on comprenne vite l’enjeu de chaque poste occupé et sa cohérence par rapport à votre parcours pro » poursuit Marina.

Certaines sections du profil, souvent négligées par les utilisateurs de LinkedIn, peuvent faire la différence :

  • Complétez la section dédiée aux langues maîtrisées et n’oubliez pas de marquer votre niveau.
  • Choisissez avec soin vos compétences. Sous forme de mots-clefs, elles peuvent être recommandées par vos contacts et ainsi renforcer la crédibilité de votre profil. Notez que les 3 premières seront les plus visibles.
  • Demandez à vos contacts de rédiger des recommandations. Elles ne sont pas limitées en nombre et seront très utiles aux recruteurs. Elles apporteront une vraie plus-value à votre profil.

Les détails qui font la différence

  • Renseignez vos coordonnées pour qu’on puisse vous contacter facilement. Adresse e-mail, numéro de téléphone, URL de votre site internet…
  • Personnalisez votre URL de profil. Il est souvent disgracieux et présente des chiffres aléatoires.
  • Rajoutez des hashtags en lien avec votre activité. A la fin de votre résumé mais également pour chaque expérience professionnelle.

Si vous êtes en recherche active d’emploi, utilisez la fonctionnalité « Open Candidate » (accessible avec un profil gratuit) : les recruteurs sauront directement quel genre de poste vous recherchez.

Avec ces astuces, vous ne tarderez pas à développer un réseau intéressant et à décrocher votre prochain job sur LinkedIn. A bon entendeur…

 

Envie d’aller plus loin ?

 

Suivez ce cours de notre expert François Decaux de LinkedIn pour améliorer votre Personal Branding sur Internet.

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Mes conseils pour vos candidatures par Rémi, diplômé d’OpenClassrooms

Le parcours de Rémi

 

Rémi a 28 ans et il est actuellement chargé de communication digitale et stratégie marketing. Il est d’abord passé par diverses formations : DUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet) et Licence UX2i (Activités et Techniques de Communication) ; puis il a travaillé quatre ans comme chargé de communication dans une agence de comm.

Jusqu’au jour où il ressent le besoin de sortir de sa zone de confort, comme il l’explique :

J’ai souhaité reprendre une formation pour me perfectionner et compléter mes expériences passées, j’avais le besoin de découvrir et apprendre des nouvelles choses.
 J’avais en tête de reprendre un cursus universitaire classique à l’université mais, près de chez moi, aucune formation ne correspondait à mes besoins.
 Je me suis donc tourné rapidement vers les formations à distance. J’ai appelé OpenClassrooms pour avoir des réponses à mes interrogations et le soir même, je souscrivais à la formation Chef de projet multimédia. J’ai été séduit par OpenClassrooms pour tellement de petits détails : un contact facile et rapide, par email ou par téléphone en cas de besoin, un tuteur chaque semaine pour être aidé à avancer, un accompagnement de 2 mois après la formation pour faciliter l’insertion professionnelle, la garantie de trouver un emploi, des cours miroirs au format vidéo et papier.

 

Ses conseils pour la recherche d’emploi

 

Selon toi, quels sont les pièges à éviter sur un CV ?

A l’ère du numérique et avec la multitude de ressources disponibles sur le net, c’est, à mon sens, impensable d’envoyer le traditionnel CV triste et obsolète. À l’inverse, c’est inconcevable d’envoyer un document illisible, surchargé et sur lequel toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ont été utilisées. L’objectif est de trouver le juste milieu sur le plan esthétique, entre sobriété et l’exotisme.

Second piège, je dirais que beaucoup ont en tête de faire tenir absolument toutes leurs expériences (stage de 1 semaine compris), leurs diplômes et compétences sur une seule page : ERREUR ! Un CV doit être aéré, succinct et donner les informations essentielles pour le poste auquel vous candidatez. Personnellement, j’avais fait un CV différent pour chaque poste, dans lequel j’adaptais mes compétences et expériences pour coller au mieux à l’offre. À ce sujet, j’avais lu une étude où qui stipulait qu’un recruteur prenait entre 30 et 60 secondes pour lire un CV, preuve que le candidat doit à tout prix aller à l’essentiel.

Enfin, les fautes d’orthographe sont rédhibitoires. Prenez le temps de vous relire et de faire lire à votre entourage.



Quels sont tes conseils pour élaborer un portfolio convaincant ?

De mon point de vue, un portfolio convaincant est un portfolio à jour, visuellement accrocheur et succinct. 


Sur le fond, il est inutile d’avoir des quantités d’informations, simplement l’essentiel, c’est un CV amélioré :

  •    Une présentation de quelques lignes (motivations, votre parcours, ce que vous cherchez…),
  •    Un récapitulatif de vos compétences/domaines d’expertise,
  •    Un book qui regroupe tous vos travaux,
  •    Et vos coordonnées pour être recontacté.

Sur la forme, il doit avoir de l’impact : des visuels de qualité, quelques petites animations pour rendre votre site vivant et attrayant (animations CSS, effets Parallax, jQuery…). Vous n’avez aucune excuse, OpenClassrooms regorge de cours sur ces sujets pour vous aider : Lien 1, Lien 2par exemple.

 

Quelle est la meilleure façon d’organiser sa recherche d’emploi ?

Personnellement, j’avais commencé par mettre en ligne mon CV sur différentes plateformes (Monster, Indeed, Welcome to the jungle…) sur lesquelles j’avais correctement renseigné les mots clés pour orienter mes recherches et pour toutes, j’avais souscrit aux notifications afin d’être le plus réactif possible.

Ensuite, j’avais construit un tableau sur lequel je répertoriais toutes les offres auxquelles je postulais, le type de contact, l’état de l’avancement etc. afin de ne pas perdre la tête au fil de mes recherches. Et puisque je suis un mec sympa : voici mon tableau type.


Comment se mettre en avant pour un poste que l’on convoite ?
       

Être présent sur les BONS réseaux sociaux ! Je pense principalement à LinkedIn sur lequel j’avais pris plusieurs heures pour avoir un profil pleinement à jour et détaillé (photo récente, présentation, formations, expériences professionnelles, compétences…) qui est un excellent complément à un CV et, en prime, une plateforme de recherche d’emploi efficace sur lequel sont présents beaucoup de recruteurs.

Avoir un joli book à jour et complet, c’est encore un détail sur lequel on peut facilement se démarquer. Personnellement j’avais mis l’adresse URL dans un coin de mon CV, l’occasion pour les recruteurs de voir mes travaux et des informations supplémentaires.

Attention : un conseil, pensez à rendre inaccessible et privé vos réseaux sociaux personnels (Facebook, Instagram…). Je ne suis pas sûr qu’un recruteur soit emballé à l’idée de vous proposer un entretien d’embauche après avoir tapé votre nom sur Facebook et être tombé sur une vidéo de vous en soirée, nu(e) comme un ver, en train de danser sur une table à jongler avec des tronçonneuses en feu…

 

De quelle façon as-tu tiré parti de ton expérience chez OpenClassrooms ? L’as-tu mise en avant d’une manière particulière ?

Évidemment ! Pendant les différents entretiens, au moment de présenter mon parcours et mes formations, j’ai toujours insisté sur le diplôme de chef de projet que j’avais obtenu par le biais d’OpenClassrooms en formation à distance.  

Pour être franc, j’en ai même fait une force puisque ça m’a permis de prouver des qualités comme l’autonomie et la rigueur.


Contrairement aux idées reçues, les diplômes dispensés à distance sont aujourd’hui tout autant légitimes, à condition qu’ils soient reconnus par l’État, bien sûr.

 

Quelles sont les règles d’or pour réussir un entretien d’embauche ?

S’il y avait une seule règle à respecter qui les englobe toutes, ce serait celle-ci : se préparer !

Pour chaque entretien, il est indispensable de prendre le temps de se renseigner sur l’entreprise en question : ses références, ses clients, ses services/produits etc. J’ai surpris plus d’un recruteur en évoquant des projets qu’ils avaient réalisés ou des clients pour lesquels ils avaient travaillé par exemple… C’était une manière pour moi de leur prouver mon intérêt pour le poste et ma curiosité.

Ensuite, c’est bête mais : bien connaître son parcours et être en mesure de le présenter en 3 minutes. Chaque recruteur introduit toujours son entretien de la même façon : « Présentez-vous, je vous écoute ». C’est essentiel d’être fluide, ne pas se tromper pour présenter son CV de manière claire et précise.

J’avais aussi fait imprimer tous mes projets réalisés pendant ma formation OpenClassrooms (cahiers des charges, plans marketing, plans d’action etc. ce qui représentait 300 pages au total) que je ramenais à chaque entretien. Alors, même si les recruteurs n’ont jamais pris le temps de le lire en détail chaque livrable, ils ont toujours pris quelques minutes pour regarder les documents (la mise en page, la qualité, la pertinence, etc.). C’est encore un bon moyen de faire la différence je pense.



Dernier conseil, préparer l’entretien d’embauche c’est aussi prendre le temps d’anticiper les questions qui seront évoquées. Sur Internet, on peut facilement trouver les questions classiques qui reviennent régulièrement afin de réfléchir en amont aux réponses. 


Enfin, les basiques :

  •    Arriver en avance,
  •    Venir avec un CV (!),
  •    Rester souriant du début à la fin,
  •    Regarder la personne qui vous parle/à qui vous vous adressez dans les yeux.


Y a-t-il une procédure post-entretien à suivre pour mettre encore plus de chances de son côté ?

Le lendemain d’un entretien convaincant, je recommande d’envoyer un e-mail au recruteur pour le remercier de l’accueil, la qualité des échanges, et profiter pour ré-exprimer sa motivation et sa détermination à l’idée de rejoindre leur structure.

Pour ma part, c’était aussi un moment opportun pour glisser en pièce jointe les livrables que j’avais présentés pendant l’entretien afin qu’ils prennent le temps de les lire.

Encore une fois, se démarquer des autres concurrents se joue sur des petits détails.

 

Enfin, dernier conseil : malgré les hauts, les bas pendant une recherche d’emploi, le secret est de ne jamais désespérer et de ne pas lâcher !

 

À lire ensuite : 

 

[ La trajectoire de Mehedi – 5 conseils pour surmonter une pause ]
[ La trajectoire de Silvia – « Je n’aurais jamais pensé réussir à exercer le job de mes rêves » ]

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

L’article Mes conseils pour vos candidatures par Rémi, diplômé d’OpenClassrooms est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Mes conseils pour vos candidatures par Rémi

Par : Nora Leon

Le parcours de Rémi

 

Rémi a 28 ans et il est actuellement chargé de communication digitale et stratégie marketing. Il est d’abord passé par diverses formations : DUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet) et Licence UX2i (Activités et Techniques de Communication) ; puis il a travaillé quatre ans comme chargé de communication dans une agence de comm.

Jusqu’au jour où il ressent le besoin de sortir de sa zone de confort, comme il l’explique :

« J’ai souhaité reprendre une formation pour me perfectionner et compléter mes expériences passées, j’avais le besoin de découvrir et apprendre des nouvelles choses.
 J’avais en tête de reprendre un cursus universitaire classique dans une université mais, près de chez moi, aucune formation ne correspondait à mes besoins.
 Je me suis donc tourné rapidement vers les formations à distance.

J’ai appelé OpenClassrooms pour avoir des réponses à mes interrogations et le soir même, je souscrivais à la formation Chef de projet multimédia. J’ai été séduit par OpenClassrooms pour tellement de petits détails : un contact facile et rapide, par email ou par téléphone en cas de besoin, un tuteur chaque semaine pour être aidé à avancer, un accompagnement de 2 mois après la formation pour faciliter l’insertion professionnelle, la garantie de trouver un emploi, des cours miroirs au format vidéo et papier. »

 

Ses conseils pour la recherche d’emploi

 

Selon toi, quels sont les pièges à éviter sur un CV ?

A l’ère du numérique et avec la multitude de ressources disponibles sur le net, c’est, à mon sens, impensable d’envoyer le traditionnel CV triste et obsolète. À l’inverse, c’est inconcevable d’envoyer un document illisible, surchargé et sur lequel toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ont été utilisées. L’objectif est de trouver le juste milieu sur le plan esthétique, entre sobriété et l’exotisme.

Second piège, je dirais que beaucoup ont en tête de faire tenir absolument toutes leurs expériences (stage de 1 semaine compris), leurs diplômes et compétences sur une seule page : ERREUR ! Un CV doit être aéré, succinct et donner les informations essentielles pour le poste auquel vous candidatez. Personnellement, j’avais fait un CV différent pour chaque poste, dans lequel j’adaptais mes compétences et expériences pour coller au mieux à l’offre. À ce sujet, j’avais lu une étude où qui stipulait qu’un recruteur prenait entre 30 et 60 secondes pour lire un CV, preuve que le candidat doit à tout prix aller à l’essentiel.

Enfin, les fautes d’orthographe sont rédhibitoires. Prenez le temps de vous relire et de faire lire à votre entourage.


 

Quels sont tes conseils pour élaborer un portfolio convaincant ?

De mon point de vue, un portfolio convaincant est un portfolio à jour, visuellement accrocheur et succinct. 


Sur le fond, il est inutile d’avoir des quantités d’informations, simplement l’essentiel, c’est un CV amélioré :

  •  Une présentation de quelques lignes (motivations, votre parcours, ce que vous cherchez…),
  •  Un récapitulatif de vos compétences/domaines d’expertise,
  •  Un book qui regroupe tous vos travaux,
  •  Et vos coordonnées pour être recontacté.

Sur la forme, il doit avoir de l’impact : des visuels de qualité, quelques petites animations pour rendre votre site vivant et attrayant (animations CSS, effets Parallax, jQuery…). Vous n’avez aucune excuse, OpenClassrooms regorge de cours sur ces sujets pour vous aider : Lien 1, Lien 2par exemple.


 

Quelle est la meilleure façon d’organiser sa recherche d’emploi ?

Personnellement, j’avais commencé par mettre en ligne mon CV sur différentes plateformes (Monster, Indeed, Welcome to the jungle…) sur lesquelles j’avais correctement renseigné les mots clés pour orienter mes recherches et pour toutes, j’avais souscrit aux notifications afin d’être le plus réactif possible.


Ensuite, j’avais construit un tableau sur lequel je répertoriais toutes les offres auxquelles je postulais, le type de contact, l’état de l’avancement etc. afin de ne pas perdre la tête au fil de mes recherches.

Et puisque je suis un mec sympa : voici mon tableau type. 


 

Comment se mettre en avant pour un poste que l’on convoite ?

Être présent sur les BONS réseaux sociaux ! Je pense principalement à LinkedIn sur lequel j’avais pris plusieurs heures pour avoir un profil pleinement à jour et détaillé (photo récente, présentation, formations, expériences professionnelles, compétences…) qui est un excellent complément à un CV et, en prime, une plateforme de recherche d’emploi efficace sur lequel sont présents beaucoup de recruteurs.

Avoir un joli book à jour et complet, c’est encore un détail sur lequel on peut facilement se démarquer. Personnellement j’avais mis l’adresse URL dans un coin de mon CV, l’occasion pour les recruteurs de voir mes travaux et des informations supplémentaires.

Attention : un conseil, pensez à rendre inaccessibles et privés vos réseaux sociaux personnels (Facebook, Instagram…). Je ne suis pas sûr qu’un recruteur soit emballé à l’idée de vous proposer un entretien d’embauche après avoir tapé votre nom sur Facebook et être tombé sur une vidéo de vous en soirée, nu(e) comme un ver, en train de danser sur une table à jongler avec des tronçonneuses en feu…

 

De quelle façon as-tu tiré parti de ton expérience chez OpenClassrooms ?
L’as-tu mise en avant d’une manière particulière ?

Évidemment ! Pendant les différents entretiens, au moment de présenter mon parcours et mes formations, j’ai toujours insisté sur le diplôme de chef de projet que j’avais obtenu par le biais d’OpenClassrooms en formation à distance.  

Pour être franc, j’en ai même fait une force puisque ça m’a permis de prouver des qualités comme l’autonomie et la rigueur. 
Contrairement aux idées reçues, les diplômes dispensés à distance sont aujourd’hui tout autant légitimes, à condition qu’ils soient reconnus par l’État, bien sûr.

 

Quelles sont les règles d’or pour réussir un entretien d’embauche ?

S’il y avait une seule règle à respecter qui les englobe toutes, ce serait celle-ci : se préparer !

Pour chaque entretien, il est indispensable de prendre le temps de se renseigner sur l’entreprise en question : ses références, ses clients, ses services/produits etc. J’ai surpris plus d’un recruteur en évoquant des projets qu’ils avaient réalisés ou des clients pour lesquels ils avaient travaillé par exemple… C’était une manière pour moi de leur prouver mon intérêt pour le poste et ma curiosité.

Ensuite, c’est bête mais : bien connaître son parcours et être en mesure de le présenter en 3 minutes. Chaque recruteur introduit toujours son entretien de la même façon : « Présentez-vous, je vous écoute ». C’est essentiel d’être fluide, ne pas se tromper pour présenter son CV de manière claire et précise.

J’avais aussi fait imprimer tous mes projets réalisés pendant ma formation OpenClassrooms (cahiers des charges, plans marketing, plans d’action etc. ce qui représentait 300 pages au total) que je ramenais à chaque entretien. Alors, même si les recruteurs n’ont jamais pris le temps de le lire en détail chaque livrable, ils ont toujours pris quelques minutes pour regarder les documents (la mise en page, la qualité, la pertinence, etc.). C’est encore un bon moyen de faire la différence je pense.



Dernier conseil, préparer l’entretien d’embauche c’est aussi prendre le temps d’anticiper les questions qui seront évoquées. Sur Internet, on peut facilement trouver les questions classiques qui reviennent régulièrement afin de réfléchir en amont aux réponses. 


Enfin, les basiques :

  • Arriver 10 minutes en avance,
  • Venir avec un CV,
  • Rester souriant du début à la fin,
  • Toujours regarder dans les yeux la personne à qui vous vous adressez.

 

Y a-t-il une procédure post-entretien à suivre pour mettre encore plus de chances de son côté ?

Le lendemain d’un entretien convaincant, je recommande d’envoyer un e-mail au recruteur pour le remercier de l’accueil, la qualité des échanges, et profiter pour ré-exprimer sa motivation et sa détermination à l’idée de rejoindre leur structure. 
Pour ma part, c’était aussi un moment opportun pour glisser en pièce jointe les livrables que j’avais présentés pendant l’entretien afin qu’ils prennent le temps de les lire. Encore une fois, se démarquer des autres concurrents se joue sur des petits détails.

Enfin, dernier conseil : malgré les hauts, les bas pendant une recherche d’emploi, le secret est de ne jamais désespérer et de ne pas lâcher !

 

 [À lire ensuite : 

– Entretien d’embauche : les meilleures et pires questions à poser
Dès que j’ai été diplômé, les appels ont plu. Le témoignage de Damien]


Suivez ces cours :

Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi par François Decaux, notre expert de chez LinkedIn.


Obtenez l’emploi qui vous correspond de notre experte Claudine Pierron.

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

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Les meilleurs outils en développement Front-end

La meilleure – et la pire – des choses en tant que développeur Web est le fait que le Web change constamment. Cela signifie également que vous devez toujours être proactifs dans l’apprentissage de nouveaux langages de programmation, vous adapter aux changements et être prêts et désireux d’accepter de nouveaux défis.

Cela peut inclure des tâches telles que mettre à jour les infrastructures existantes pour répondre aux exigences de l’entreprise, le test d’un site Web pour identifier les problèmes techniques ou optimiser les performances de l’infrastructure développée.

C’est pourquoi nous avons décidé de vous créer une liste exhaustive d’outils en développement web par spécialité pour vous aider à être plus productifs, à vous tenir informés et mieux performer en tant que développeurs.

 

Liste d’outils 1/5 : Les meilleurs outils en développement Front-end

 

Aujourd’hui, le développement Front-end occupe une part de plus en plus importante en entreprise et ce afin d’améliorer l’interaction utilisateur, les performances, l’interactivité et l’apparence d’une application. Voici une liste de cinq outils qui vous aideront à remplir ces objectifs.

 

Sublime text

 

Commençons par les bases : un éditeur de code de premier ordre, doté d’une interface utilisateur bien conçue, ultra efficace et rapide. Vous me direz qu’il y a d’autres options, mais la meilleure (et la plus populaire) est sans doute Sublime Text.

Astucieusement géré par une équipe de développement composée d’une seule personne, le secret du succès de Sublime Text réside dans la multitude de raccourcis clavier du programme, tels que la possibilité d’effectuer des modifications simultanées (en effectuant les mêmes modifications interactives dans plusieurs zones sélectionnées), ainsi qu’une navigation rapide vers des fichiers, symboles et lignes. Et lorsque vous passez plus de huit heures par jour avec votre éditeur, ces secondes économisées deviennent précieuses.

À télécharger ici

Gratuit

 

Chrome Developer Tools

 

Ne serait-il pas formidable de pouvoir modifier votre code HTML et CSS en temps réel ou de débugger votre code JavaScript tout en affichant une analyse approfondie des performances de votre site web?

Les outils de développement Google Chrome intégrés à Google vous permettent de le faire. Intégrés et disponibles à la fois dans Chrome et Safari, ils permettent aux développeurs d’avoir accès aux éléments internes de leur application Web. De plus, une palette d’outils réseau peut vous aider à optimiser vos flux de chargement, tandis qu’un calendrier vous permet de mieux comprendre ce que le navigateur fait à un moment donné.

Google publie une mise à jour toutes les six semaines. Consultez leur site Web ainsi que leur chaîne YouTube pour actualiser vos compétences.

Gratuit

 

JQuery

 

JavaScript a longtemps été considéré par les développeurs comme un langage de base essentiel, bien qu’il ne soit pas dépourvu de problèmes : sa syntaxe un peu compliquée et inapprochable, ses incohérences avec certains navigateurs, font que les fonctionnalités développées en pâtissent souvent.

C’était sans compter, en 2006, le lancement de jQuery, une petite bibliothèque JavaScript rapide et multiplateformes visant à simplifier le développement front. En simplifiant une grande partie des fonctionnalités qu’il incombait généralement aux développeurs de produire par eux-mêmes, jQuery a permis une plus grande marge de manœuvre pour la création d’animations, l’ajout de plugins, etc.

Et c’est clairement un succès : en 2015, jQuery était par exemple la bibliothèque JavaScript la plus populaire, étant installée sur quelque 65% des 10 millions de sites Web les plus visités.

À télécharger ici

Gratuit

Suivez le cours Simplifiez vos développements JavaScript avec JQuery.

Et le cours d’Emily Reese : Introduction à JQuery

 

Github

 

Faire des erreurs embêtantes appartient désormais au passé. Bienvenue dans les systèmes de contrôle de version (le versioning) et plus précisément dans GitHub.

En déployant votre projet avec le service, vous pouvez afficher toutes les modifications que vous avez apportées ou même revenir à l’état précédent d’un commit. Le service bénéficie également d’une riche communauté et fournit plusieurs autres composants tels que le suivi des bugs, les demandes de fonctionnalités, la gestion des tâches et les wikis pour chaque projet.

De nombreux employeurs recherchent des personnes avec des compétences pointues en Git. C’est donc le moment idéal pour vous inscrire. De plus, c’est un excellent moyen de vous impliquer et d’apprendre des meilleurs avec un large éventail de projets Open Source sur lesquels travailler.

A découvrir ici

Gratuit mais payant pour plus d’options.

Suivez le cours Créez votre code avec Git et Github 

 

Twitter Bootstrap

 

Fatigué de taper le même style pour un conteneur ? Une fois que vous aurez commencé à régulièrement créer des applications front, vous constaterez des répétitions.

Les frameworks d’interface utilisateur tentent de résoudre ces problèmes en résumant les éléments communs en modules réutilisables. Les développeurs peuvent développer leurs nouvelles applications plus rapidement et simplement.

Le plus largement utilisé de ces frameworks est Bootstrap, un package d’interface utilisateur complet développé par l’équipe de Twitter. Doté outils pour normaliser les feuilles de style, créer des objets modaux, ajouter des plugins JavaScript et une multitude d’autres fonctionnalités, Bootstrap peut considérablement réduire la quantité de code (et le temps) nécessaire à la création de votre projet.

À télécharger ici

Gratuit

Suivez le cours Prenez en main Bootstrap

 

Sass

 

L’une des premières choses que vous apprendrez sur le code est qu’il doit être DRY (« Don’t Repeat Yourself »). La deuxième chose que vous apprendrez probablement est que le CSS n’est généralement pas très DRY.

Entrez dans le monde du préprocesseur CSS, un outil qui vous aidera à écrire du code maintenable et évolutif, tout en réduisant la quantité de CSS que vous devez écrire (en le gardant DRY).

Le plus populaire d’entre eux est peut-être Sass, un projet Open Source vieux de huit ans qui définissait assez bien le genre des préprocesseurs CSS modernes. Bien qu’elle soit quelque peu difficile à comprendre au début, la combinaison de variables, d’imbrication de Sass, rendra le CSS simple lors de la compilation. De quoi rendre vos feuilles de style plus lisibles et (plus important encore) DRY.

A installer en suivant le manuel en ligne

Gratuit.

 

À propos de l’auteur 

Salut 👋, je suis Joffrey, développeur web basé sur Paris. Je suis passionné par WordPress, l’e-marketing et 

l’écriture d’articles sur des sujets Tech. Freelance depuis plusieurs années, je partage avec vous des tutos, des conseils et mon expérience afin que vous puissiez mieux gérer vos projets web.

 

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La cybersécurité, nouvel eldorado des recruteurs en systèmes et réseaux

Par : Nora Leon

14 avril 2017. Le groupe de cyberpirates “The Shadow Brokers” diffuse nonchalament une liste d’outils dérobés à la… NASA. Coup de tonnerre dans le monde du web.

Entreprises, développeurs et acteurs institutionnels savent désormais qu’une cyber-attaque peut bloquer une entreprise ou institution pendant plusieurs heures voire jours. Et qu’un cyber-pirate peut s’approprier des données contre rançons ou simplement pour le sport.

En mai, le ransomware WannaCry frappe 150 pays et… les esprits. Un bilan douloureux estimé entre 1 et 1,5 millions, 300 000 machines touchées, et des usines telles que Renault et Saint Gobain fermées pendant plusieurs jours.

Devant ces menaces de plus en plus nombreuses et inventives, le métier de responsable cybersécurité a le vent en poupe — et pour longtemps. Ceux des systèmes et réseaux recrutent 4 fois plus que le reste des métiers du marché de l’emploi. Le métier de responsable cybersécurité, 8 fois plus.

Anatomie d’une fonction technique, stratégique et agréablement geek.

 

Notre expert

 

Antoine Botte est Président et Directeur Général de SAFE-Cyberdéfense.

Très tôt, Antoine s’intéresse à l’informatique. Polyvalent, il commence par de la maintenance informatique, s’intéresse ensuite aux réseaux d’entreprises ainsi qu’au développement.

En 2013, il entreprend la Licence Professionnelle en sécurité informatique de l’IUT de Valenciennes, suivi par le Master en Sécurité informatique de l’ESGI. Pendant ce master, il découvre de nombreuses solutions de sécurité très réputées.

Rapidement conscient des faiblesses des solutions vendues aux clients, il a créé sa société il y a trois ans, pour proposer une solution sur-mesure de remplacement aux anti-virus poreux du marché.

Antoine a su greffer sur son profil de développeur des compétences en cybersécurité, un développement de carrière particulièrement recherché à l’heure actuelle.

 

Des attaque protéiformes

 

Pour notre expert, les attaques de hackers peuvent prendre des formes très diverses.

Premièrement, il y a celles qui sont permises par les failles dans le développement vieillissant de certains sites. Antoine explique : “Auparavant, il y avait énormément de sites développés avec des langages anciens, dont les failles permettaient de voler des données. Aujourd’hui, les langages et frameworks récents permettent de sécuriser les sites by design, (Python, Django) et les règles de sécurité permettent d’éviter que les sites soit perméables. Tout cela est automatisé : les menaces sont donc toujours présentes sur les sites qui ne sont pas passés à ces technologies, mais ce sera de moins en moins le cas.

Ensuite, les menaces les plus courantes à l’heure actuelle sont les “ransomwares”, des logiciels malveillants développés pour infecter tous types de terminaux (les smartphones, postes de travail, iPads, ou même les objets connectés). Ces programmes prennent en otage les données de l’utilisateur contre rançon (et encore, quand on récupère les données après rançon…). Selon Antoine, en quelques lignes de code, “on peut développer un programme qui chiffre vos données personnelles pour les rendre inaccessibles, il suffit ensuite de demander une rançon à l’utilisateur au travers d’une adresse bitcoin et le tour est joué.

Les cryto-mineurs sont d’autres menaces plus insidieuses. Le bitcoin et la blockchain utilisent les ressources d’un terminal pour générer de l’argent. Or, certains hackeurs utilisent la puissance de calcul d’ordinateurs infectés pour générer des crypto-monnaies qui leurs reviennent, à l’insu du propriétaire de la machine. Cela utilise anormalement la machine, en la mobilisant en permanence, et réduit donc sa durée de vie. Antoine affirme que c’est parmi les attaques les plus courantes en ce moment.

Et dans 5 à 10 ans ? Antoine voit se dessiner des menaces liées aux GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Aujourd’hui, tout est stocké dans le Cloud. Même Microsoft vient de racheter Github.

Le jour où on piratera Facebook, ou même Microsoft, cela fera du bruit, car les hackers auront dérobé les données de millions de personnes ou même celles d’entreprises.

Quoi qu’il en soit, il sera toujours nécessaire de sécuriser les terminaux des utilisateurs qui accèdent à ces données, surtout parce que les utilisateurs sont souvent responsable de l’infection de leurs machines en cliquant au mauvais endroit au mauvais moment.

D’autres attaques pourraient proliférer, notamment avec le développement de l’intelligence artificielle, qui va complexifier les cyber-attaques, et l’explosion du nombre d’objets connectés, qui présentent souvent des failles faciles à exploiter.

 

La cybersécurité, un domaine technique

 

Ce domaine est stratégique pour les entreprises comme les particuliers. Dans un contexte où la donnée est partout, la sécuriser devient primordial. Les terminaux à sécuriser sont aussi en évolution permanente : ordinateurs, smartphones, tablettes, mais aussi aujourd’hui nombre d’objets connectés. Et la tendance est à la multiplication et des terminaux à sécuriser, et des types de menaces. Les responsables et ingénieurs sécurité ont donc de beaux jours devant eux, et de beaux défis, puisque ce métier exige des compétences techniques mises à jour régulièrement pour palier aux attaques impossible donc de vous ennuyer tout au long de votre carrière.

Alors, quels sont les pré-requis techniques à l’heure actuelle ? Pour pouvoir exercer cette spécialité, il est préférable d’avoir de très bonnes bases en développement. Antoine nous confirme qu’il existe plusieurs niveaux de connaissances en développement requis pour exercer différentes spécialités en sécurité informatique.

Pour de l’audit de code on n’a pas forcément besoin de développer, il a des solutions payantes, mais souvent moins efficaces. De même, pour faire des tests d’intrusion, il existe pas mal d’outils sur Internet pour se faciliter la tâche. Python peut ensuite être un gros plus pour automatiser des choses.

Pour sécuriser une application par contre, il faut savoir développer, et notamment maîtriser les frameworks récents. Il existe bon nombre de framework orientés sécurité, basés sur du modèle de données. De même, si on fait de la sécurité applicative ou de la recherche de vulnérabilités sur des logiciels, il faut faire du C, et maîtriser l’assembleur pour comprendre ce qu’il se passe dans la mémoire et le processeur de la machine.

 

Un métier en forte demande

 

On a besoin de responsables cybersécurité dans tous les secteurs, et ce sera de plus en plus le cas, affirme Antoine. “Des robots se baladent sur Internet pour voir si votre site est vulnérable, en permanence. Si c’est le cas, votre site peut ensuite servir pour d’autres attaques en hébergeant du contenu malveillant. Donc, même le plus innocent des sites peut héberger à son insu des malwares ou être utilisé comme relais de spam. Et toute entreprise présente sur Internet doit se protéger pour ne pas être la cible des cyber-pirates”, renchérit-il.

Le marché ne fait que grossir, et pas mal de postes différents sont à pourvoir. En tant que responsable cybersécurité, vous vous situez à un niveau stratégique dans l’entreprise : vous sécurisez les données, souvent décrites comme le nouvel or noir.

Pas étonnant donc que de nombreuses configurations de postes existent pour attirer les “talents” qui possèdent ces compétences rares. Vous pouvez trouver un poste dans une PME ou dans un grand groupe en CDI. Travailler comme consultant directement chez ses propres clients est également possible. Enfin, le télétravail est également envisageable, notamment si on se spécialise dans la recherche de malwares, car cela peut être fait de manière indifférenciée à distance.

 

Est-ce pour moi ?

 

Voici les principales qualités nécessaires pour exercer ce métier :

  • Discrétion et éthique, car le responsable cybersécurité manipule des données sensibles d’une entreprise ;
  • Organisation et capacité à anticiper, tant pour colmater les failles que pour prévoir un programme sécuritaire efficace ;
  • Pédagogie, pour faire passer aux collaborateurs les règles de sécurité globales ;
  • Résistance au stress, pour gérer les crises ;
  • Curiosité et pro-activité, pour se tenir au courant des nouvelles menaces et faire sa veille technologique mais aussi pour proposer les grandes orientations de la stratégie en sécurité de l’entreprise ;
  • Capacité à manager une équipe, particulièrement en cas de crise ;
  • Esprit analytique et autonomie, capacité à chercher des solutions.

Antoine résume : 

Si on aime bidouiller son ordinateur et surtout se casser la tête pendant des heures en cherchant, sans savoir si on va y arriver, c’est fait pour nous. Il faut aussi aimer l’informatique, avoir l’esprit créatif, être très analytique et logique.

 

Antoine vous a convaincu des aspects passionnants de ce métier ?

Consultez le programme du Master de l’Université de Technologies de Troyes pour devenir Responsable en sécurité des systèmes d’information sur OpenClassrooms.

 

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L’emploi garanti chez OpenClassrooms

Par : Nora Leon

Une formation diplômante d’OpenClassrooms, ce n’est pas seulement un diplôme ; c’est l’assurance de trouver un emploi qui nous plaît. Notre école en ligne forme aux métiers les plus demandés actuellement ; et l’accompagnement vers l’emploi individuel et offert multiplie les chances de trouver rapidement.

Pour renforcer cette promesse, nous avons donc lancé le dispositif Emploi garanti. L’idée est simple : vous trouvez un emploi dans les 6 mois suivant l’obtention de votre diplôme, ou nous vous remboursons votre formation.

L’emploi garanti : est-ce que cela fonctionne ?

Aucune école ne propose encore cette garantie. Chez-nous, elle est contractuelle.

La question – légitime – qu’on nous pose le plus est :

Comment pouvez-vous garantir qu’on trouve un emploi ? Et qui plus est, quel que soit le pays où réside l’étudiant ?

La réponse est simple : les formations diplômantes d’OpenClassrooms sont construites pour mener vers l’emploi.

Avant de concevoir les programmes de nos parcours diplômants, notre équipe d’ingénieurs pédagogiques effectue une étude de marché.

Cette étude consiste à évaluer le marché de l’emploi pour identifier l’offre et la demande actuelle. Nous créons des programmes uniquement lorsque l’offre est plus importante que la demande. En d’autres termes, nous créons des programmes lorsque nous savons qu’il y a plus de postes à pourvoir que de candidats pour les occuper.

Par exemple, les gestionnaires de paie sont en manque chronique depuis des années dans toute la France. Les commerciaux ont été le profil le plus recruté après le confinement de 2020. Les professionnels du développement, de l’IT et de la Data Science, des RH et du Marketing sont recherchés dans tous types d’entreprises, en France et à l’international.

Une fois que l’on sait cela, la logique de l’Emploi Garanti est facile à comprendre : si nos étudiants acquièrent les compétences nécessaire pour exercer ces métiers et que nous les accompagnons individuellement dans leur recherche grâce à un coach en insertion professionnelle, ils trouveront un emploi.

Combien y a-t-il d’emplois disponibles ?

On estime que près de 200 000 emplois devraient être créés en France d’ici à 2022.

Si vous voulez en savoir plus sur l’industrie de la technologie, nous vous invitons à lire les résultats de la dernière étude menée par Stack Overflow.

Dans la section « work », ils fournissent des chiffres détaillés sur l’emploi, le type d’entreprises qui recrutent, les priorités des demandeurs d’emploi et même les salaires. C’est idéal pour se faire une idée de l’état du marché de l’emploi.

Si vous souhaitez rechercher un travail dans votre pays d’origine, vous pouvez consulter LinkedIn Jobs, Indeed, ou encore Monster. Vous vous ferez une idée de la quantité de postes à pourvoir et vous verrez qu’il n’y a pas à s’inquiéter.

Sachez cependant que les salaires peuvent varier en fonction des pays. Un développeur Web n’aura pas le même salaire en Europe, aux États-Unis ou en Asie. Si c’est la rémunération qui vous intéresse (qui pourrait vous en vouloir ?), vous pouvez envisager de vous installer à un endroit où les salaires dans le domaine de la technologie sont élevés. Vous pouvez également envisager de devenir indépendant, ce qui peut s’avérer plus rentable dans certains domaines et pour des projets importants. Enfin, si vous ne souhaitez pas déménager, vous pouvez décider d’opter pour le télétravail.

Comment OpenClassrooms vous aide-t-elle à trouver un emploi ?

OpenClassrooms vous aide à trouver un emploi et à réussir votre carrière de deux manières : via le mentorat et le coaching professionnel.

Qu’est-ce que le mentorat ?

Chacun de nos étudiants a un mentor pour l’aider sur ses projets.  Bien plus que des « évaluateurs », les mentors ont pour rôle d’accompagner techniquement, de guider et d’encourager les apprenants.

Ils sont également des experts dans leur domaine, dotés d’une grande expérience professionnelle. À leur contact, les étudiants se préparent donc à la réalité du marché de l’emploi et du poste visé. Grâce à des programmes centrés sur des projets, l’étudiant et le mentor construisent ensemble un portfolio dont l’étudiant pourra se servir lors des entretiens d’embauche. Ce portfolio est la preuve que l’étudiant possède de l’expérience… et nous le savons tous, c’est souvent le manque de pratique qui coûte les postes aux jeunes diplômés.

Vous voulez savoir qui sont nos mentors ? Regardez la vidéo de Judith, mentor en Data Science.

Vous voulez savoir ce que nos apprenants pensent du mentorat ? Découvrez les retours d’étudiants sur le mentorat. 

Qu’est-ce que le coaching professionnel ?

En plus du mentor, chaque diplômé échange pendant quelques semaines avec un coach en insertion professionnelle suite à sa formation. Ce coach connaît parfaitement le marché du travail et les processus de recrutement en particulier. Il a aussi développé un réseau important, afin de recommander ses étudiants et de leur ouvrir la voie du marché caché de l’emploi. 

Avec le coach, chaque diplômé travaille :

Ainsi, le diplômé dispose de toutes les clés pour décrocher l’emploi qui lui correspond, et est dans les meilleures conditions pour y parvenir rapidement.

Et maintenant ?

L’emploi garanti semble trop beau pour être vrai ?

Pas d’entourloupe. La mission d’OpenClassrooms est au cœur de toutes ses actions et notre équipe se consacre pleinement à votre réussite. 

Et si vous jetiez un coup d’œil à notre catalogue de formations ou notre cours pour trouver le parcours qui vous correspond ? Bonne recherche !

Et pour aller (encore) plus loin : 

Deux cours gratuits peuvent vous intéresser si vous recherchez un emploi.

Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi

Obtenez l’emploi qui vous correspond.

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Comment se passe la première session de mentorat ?

Vous venez de vous abonner à un parcours de formation sur Openclassrooms et l’équipe des conseillers pédagogiques vient de vous affecter votre mentor qui vous accompagnera chaque semaine, en visio-conférence pendant une session de 45 minutes à 1h. Ce sera l’occasion pour vous de lui poser toutes vos questions sur la formation, et pas que…

Alors, comment est-ce que votre première séance de formation va-t-elle se passer ?

Je m’appelle Vincent Verdier, et je suis mentor chez OpenClassrooms. En parallèle, je suis freelance en marketing digital, j’accompagne les entreprises à se développer sur Internet en structurant leur approche marketing au travers des réseaux sociaux, de la publicité mais également de l’expérience client lors d’un achat sur leur site internet ou dans leur boutique physique. Je travaille également beaucoup sur l’analyse des données générées pour optimiser et améliorer mes différentes actions.

Je vous aiderai à vous imaginer cette première session et vous guiderai pour qu’elle se passe au mieux.

 

Mon mentor a pris contact avec moi, comment se passera la première session ?

 

Pas de stress : bien.
Cette session sera l’occasion pour vous et votre mentor de faire connaissance. En effet, vous allez travailler sur un ou plusieurs projets de votre parcours, forcément, ça crée des liens !

Lors de cette première session, votre mentor vous expliquera son parcours et ses missions au quotidien. Eh oui, chez OpenClassrooms, tous les mentors sont des professionnels du métier et c’est leur expertise qu’ils partageront avec vous à l’occasion des sessions. Vous verrez, grâce à lui ou elle, vous apprendrez vite les ficelles du métier, vous progresserez et monterez ainsi plus rapidement en compétences.

Ce sera également l’occasion de mieux vous connaître. Pendant cette session, vous pourrez lui expliquer votre objectif, lui raconter ce que vous faisiez avant, comment vous vous projetez dans le monde professionnel. Ce sera aussi le moment de lui partager vos méthodes de travail préférées, vos doutes… Une rencontre et un grand tour d’horizon, donc.

 

J’ai peur d’avoir un bug technique pendant la session. Que faire ?

 

Je stresse. C’est grave docteur ?” Non c’est normal. Mais, rassurez-vous, cela va aller comme sur des roulettes !

Voici quelques conseils pour éviter le bug 404 :

  • Installez-vous dans un endroit calme, lumineux et dans lequel vous aurez une bonne connexion Internet afin d’éviter toute coupure lors de la session.
  • Assurez-vous également d’avoir bien configuré votre caméra et votre micro ou votre casque audio le cas échéant. Cela évitera de perdre du temps au démarrage de la session avec des soucis techniques.
  • Testez votre configuration avant la session avec un ami à vous en appelant sur Hangouts, par exemple.

 

Et après cette présentation, qu’est-ce qu’on va se dire ?

 

Une fois les connaissances faites, votre mentor entrera dans le vif du sujet et vous expliquera comment devrait se passer la formation à distance sur OpenClassrooms.

En général, votre mentor vous donnera quelques conseils pour vous aider à vous organiser au quotidien dans votre apprentissage, ainsi que dans l’atteinte des objectifs que vous vous fixerez ensemble entre chaque session. Pas d’inquiétude non plus si vous êtes en apprentissage ou que vous êtes salarié, votre mentor fixera avec vous des objectifs qui s’adapteront à votre rythme de travail.

Il vaut mieux avancer petits pas par petits pas en se donnant des objectifs réalistes et atteignables plutôt que d’être trop ambitieux et de ne pas avancer du tout.

Votre mentor en profitera pour vous expliquer également comment se passeront les étapes de validation des projets (les soutenances). Avant chaque soutenance, il vous répètera les consignes de ces dernières pour être sûr que cela se passe bien. Dans un second temps, vous verrez avec lui comment vous organiser pour partager vos documents de travail afin qu’il puisse en prendre connaissance pour préparer vos prochaines sessions.

Ensuite, dès que vous aurez bien compris le fonctionnement de la formation, vous pourrez démarrer. Votre mentor vous expliquera alors l’objectif du premier projet, les compétences à valider pour le réussir et le travail à faire. Certains d’entre vous auront déjà entamé ou terminé le premier projet. Cette session sera l’occasion pour vous de présenter votre travail à votre mentor, il vous donnera son avis et vous aidera à l’améliorer (si nécessaire) en vous donnant des éléments pour le retravailler afin d’acquérir les compétences visées par le projet.

 

Les sessions de mentorat, un moment d’échange

 

Profitez de vos sessions de mentorat pour poser vos questions à votre mentor.

Il n’y a pas de question idiote : si vous vous la posez, elle est pertinente. C’est l’occasion d’éclaircir un point mal compris dans le cours ou l’énoncé du sujet. Vous pouvez également échanger avec votre mentor sur des questions d’ordre technique ou sur des sujets d’actualité en lien avec votre parcours. Par exemple, un étudiant en community management pourrait très bien demander l’avis à son mentor sur un logiciel de gestion des réseaux sociaux qu’il aurait trouvé en lisant un article sur un blog spécialisé.

Les sessions de mentorat sont un moment d’échange très intéressant pour vous, n’hésitez pas à tirer profit de chacune d’elles pour aller plus loin dans la formation.

Ça y est, la session tire à sa fin. Votre mentor organisera avec vous le travail à faire pour la semaine suivante en vous donnant des éléments pour avancer de votre côté. N’ayez crainte si vous êtes perdu au cours de la semaine, vous pouvez solliciter la communauté Workplace pour poser des questions et nouer des liens avec d’autres étudiants. Et si vous ne trouvez pas de solution, ce sera l’occasion de la poser à votre mentor lors de votre prochaine session.

[À lire ensuite :

Être freelance, une mission importante, par Bertrand Deloffre
Comment démarrer un projet ?
Comment bien préparer ma soutenance ?
Peut-on changer de mentor ? ]


À propos de Vincent : 

Vincent est indépendant en marketing digital depuis 2015. Il est spécialisé dans l’acquisition de prospects qualifiés au travers du référencement naturel ou de la publicité en ligne (Facebook Ads et Google Adwords). En parallèle, il forme des adultes dans ce domaine et complète son bagage par une VAE de formateur qu’il réalise actuellement avec Openclassrooms.

 

 

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Le parcours de Laure : d’OpenClassrooms à Gameloft, au Canada

Par : Nora Leon

Laure, c’est l’histoire d’une reconversion improbable réussie. Notamment grâce à un passage par la formation Développeur d’applications Python d’OpenClassrooms qui lui a permis de se forger de nouvelles compétences professionnelles dans le domaine de la programmation et du développement web, une passion qu’elle ne soupçonnait pas jusqu’alors.

 

D’abord, une reconversion

 

Laure a été chimiste analytique dans l’industrie pharmaceutique pendant près de treize ans. Au cours de cette période, elle a travaillé dans quatre entreprises différentes, de Paris à Montpellier en passant par l’Alsace. Jusqu’à la dernière qui l’a emmenée à Montréal au Québec, puis qui a dû supprimer son poste pour des raisons économiques.

 Le 6 décembre 2016, j’ai appris que mon poste de chimiste serait supprimé après mon congé maternité qui courait jusqu’en avril 2017. J’ai finalement été payée à rester à la maison pendant 4 mois, en guise d’indemnités de départ. Avant d’entamer mes démarches pour me former au code, j’étais installée au Canada depuis près de de trois ans, et plus de deux ans que j’étais à la maison, depuis ma 2ème grossesse.  

Suite à la perte de son emploi, Laure a envoyé des candidatures et entamé des démarches pour retrouver un poste dans la chimie, mais sans grand succès.

 

La découverte du code

 

C’est à l’occasion d’un atelier parent-enfant dédié à la découverte de la programmation informatique que Laure découvre le code. Avant même d’y participer, au moment de son inscription, elle commence à se renseigner sur ce monde a priori à l’opposé du sien.

Après avoir visionné une vidéo très inspirante de Ludwine Probst qui racontait son parcours, je me suis demandé pourquoi je n’étais pas devenue développeuse à 20 ans… Avec le recul, j’ai trouvé 3 réponses :

 

parce que je pensais que c’était pour les gens (vraiment !) intelligents, et que je me suis longtemps dévalorisée de ce point de vue-là.

 parce que je pensais que « l’informatique n’était pas pour les filles ». Maintenant, ça me fait simplement sourire d’avoir pensé cela car ce n’est plus le cas aujourd’hui.

parce que je pensais aussi qu’il fallait être un peu asocial pour passer sa vie devant un écran d’ordinateur et ce n’était pas l’image que j’avais de moi. Aujourd’hui, je sais que j’ai un grand besoin de m’isoler pour être heureuse et je n’en tenais pas compte avant.

Ludwine Probst qui raconte son parcours sur YouTube

 

La formation

 

En parallèle, Laure découvre le site d’OpenClassrooms.

J’ai découvert des vidéos sur YouTube et j’ai commencé un premier cours gratuit. Ensuite, j’ai consacré tout mon temps libre à suivre des cours. Les semaines puis les mois ont passé, pendant que je développais un intérêt toujours grandissant pour la programmation informatique.

Dans un deuxième temps, un rendez-vous téléphonique avec la conseillère pédagogique d’OpenClassrooms m’a aidée à confirmer le choix de mon parcours. Ce serait : développeur d’application – Python.

A partir de ce moment-là, je me suis concentrée sur les cours gratuits du parcours, afin d’être opérationnelle pour démarrer le parcours mentoré. Pour lequel j’ai choisi Thierry Chapuis comme mentor, qui m’a appris que le langage Python était également utilisé en laboratoire ! Alors, reconversion ou pas finalement ?

 

Une expérience professionnelle et un contrat chez Gameloft !

 

Pendant les mois qui suivent sa découverte du code, Laure boucle 8 des 13 projets du parcours qui se rapportent à la formation Python. Forte de son nouveau savoir et de ses compétentes toutes fraîches, elle se lance à la recherche d’un stage d’application dans une entreprise.

Issue du domaine de la chimie, elle n’a pas de réseau à Montréal dans le champ du code. Néanmoins, une des ses amies proches travaille chez Gameloft et lui fait savoir qu’ils y recrutent régulièrement des développeurs. On peut même dire que les étoiles s’alignent pour Laure, puisqu’à ce moment-là, c’est précisément un stagiaire en Python qu’ils recherchent ! Elle envoie donc son CV et un peu plus d’un an seulement après avoir tapé sa première ligne de code seule chez elle, Laure est reçue chez Gameloft :

J’ai enchaîné les cours sur OpenClassrooms sans jamais avoir l’occasion d’échanger en réel avec des codeurs confirmés (sauf les mentors en visio).

Je me sentais honorée d’être ainsi reçue et écoutée par des développeurs professionnels pendant 1h. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’entretien s’est merveilleusement déroulé. Notez qu’avec mes presque 37 ans, j’étais de loin la personne la plus âgée de la pièce.

J’ai raconté mon parcours et comment j’en étais arrivée à reprendre des études pour changer de branche. L’équipe a été très intéressée que j’explique en détails ma formation avec OpenClassrooms, j’ai notamment raconté que j’avais été séduite par le système de mentorat que je trouvais très efficace. Mes futurs collègues se sont montrés très ouverts et curieux. Ils m’ont finalement demandé d’aller au tableau blanc pour l’exercice du FizzBuzz ! Par chance, je l’avais fait un an plus tôt dans un cours et je m’en souvenais assez clairement.

 

Suite à cet entretien, Laure a bel et bien été prise en stage chez Gameloft. Elle a donc intégré une équipe dans le studio où les jeux sont créés avant de sortir dans le monde entier. Elle gère des services assez transversaux comme l’authentification des joueurs, le stockage des données, le tableau des scores.

Ma mission est d’écrire des tests d’intégration sur le code de ces services qui est en place depuis plusieurs années et sur lequel on a besoin d’avoir davantage confiance, de façon à pouvoir envisager des modifications d’architecture conséquentes sans avoir peur de tout casser ! C’est du pur backend, 100% en Python !

En plus d’apprendre énormément de choses, je sens qu’on me fait confiance et qu’on tire partie de mon parcours atypique. Par exemple, depuis mes premières semaines à Gameloft, je participe aux entretiens de recrutement avec mes chefs à la recherche de nos futures perles rares (on a besoin de développeurs !) … c’est fou quand j’y pense. 

 

Pour Laure, tout a été question de chance, de coïncidences, de persévérance et de rencontres au bon moment, encouragée par la formation OpenClassrooms. L’histoire est d’autant plus belle que lors de son recrutement, on a sous-entendu à Laure qu’elle pourrait éventuellement prolonger son contrat à l’issue du stage, si elle le souhaite.

 

À propos d’Aglaé : 

Aglaé est auteur-rédacteur. Elle a fondé Word Shaper, une agence créative qui propose des services d’écriture, de consulting et de conception.

 

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DevOps, le rôle entre IT et Développement qui nous vient des États-Unis

Par : Nora Leon

Historiquement, les développeurs et professionnels des systèmes et réseaux (encore appelés professionnels de l’IT) travaillaient plus en parallèle que de concert. Des développeurs créent donc parfois des livrables peu adaptés aux infrastructures de l’entreprise.

À l’heure actuelle, ces situations frustrantes sont de plus en plus rares. Les équipes s’organisent en effet pour mieux travailler ensemble, et ce grâce au nouveau facilitateur fraîchement arrivé des États-Unis : le DevOps.

Nous avons rencontré Amine Benseddik, qui exerce ce rôle en start-up depuis quelques années, pour comprendre en quoi consiste ses responsabilités.

 

Notre expert

 

Amine Benseddik a un profil équilibré entre du développement et de l’administration de systèmes et réseaux. Naturellement, il prend en charge le rôle de DevOps dans plusieurs structures. Il nous explique :

Au départ, j’ai fait une formation d’administrateur systèmes, mais je n’ai pas pour autant vraiment tranché entre l’infrastructure et le développement. J’ai eu les deux casquettes à différentes reprises, et par conséquent pour moi c’était naturel de faire les deux. Hors, dans ce métier, il faut être à l’aise dans les deux.

Aujourd’hui, DevOps chez Qonto et riche de cette grande diversité de missions et des échanges avec toutes les équipes que ce rôle comprend nécessairement, Amine ne ferait marche arrière pour rien au monde.

 

Qui est le DevOps ?

 

Sa mission secrète, mettre du liant entre les développeurs et les administrateurs systèmes. Les produits sont donc facilement intégrés à au réseau de l’entreprise, là où c’était moins évident il y a quelques années.

Traditionnellement, on avait les équipes de développement, les administrateurs systèmes et au milieu… un vide. Les développeurs travaillaient, mais l’équipe système n’arrivait pas à mettre en production. Et donc certains produits n’arrivaient jamais en prod, car ce qu’on fournissait aux administrateurs ne correspondait pas à ce qui pouvait être pluggé sur leurs installations. Aujourd’hui, le devops vient fluidifier tout ça.

Ce rôle est récent. Amine insiste, au départ c’était un rôle que prenait un élément polyvalent de l’équipe au sein du projet.

Ce n’est pas un métier, c’est plus une méthodologie ou un ensemble de pratiques, aujourd’hui rassemblé au sein d’un métier. C’est partagé entre le développeur et l’administrateur systèmes. Aujourd’hui on tend à prendre des profils qui ont ces deux compétences et on appelle ça le DevOps.

Les besoins sont devenus tels que startups et grands groupes recrutent directement à ce rôle : “On a vu arriver les DevOps en force à partir de 2010. À présent, c’est tellement rentré dans les mœurs que ce rôle devient un métier à part entière. Le DevOps a la mission centrale de créer le pipeline de livraison du début à la fin”.

Très concrètement, Amine propose au quotidien aux développeurs “tous les outils qui leurs permettent d’être autonomes sur le développement, le test et la livraison de leur application en production”.

Ce métier est passionnant pour sa pluridisciplinarité. Pour Amine,

C’est grisant de pouvoir couvrir un scope technique très très large et d’être un point central de la vie de l’équipe technique.

 

Pourquoi les DevOps sont-ils recherchés ?

 

En un mot, car ils créent de l’agilité au sein des équipes développement et IT.

Le DevOps est d’abord intervenu dans les startups.

C’est quasiment intégré dans l’ADN de la startup, car le DevOps amène beaucoup d’agilité : il amène le développement en production sans freiner la vélocité de l’équipe. On le retrouve très en amont du développement de la startup, et c’est souvent un développeur qui prend ce rôle.

Mais aujourd’hui, les entreprises plus établies et notamment les grands groupes voient bien l’intérêt de ce rôle : “savoir intervenir sur une infrastructure, la mettre en place, la superviser, l’exploiter, et travailler avec des développeurs pour contribuer au développement des applications, et donc ouvrir la chaîne du développement jusqu’à la mise en production”.

Le DevOps assure donc un certain rythme de production. “C’est le nerf de la guerre, assure Amine. La question, c’est comment amener le plus rapidement possible les nouvelles fonctionnalités en production, et ce sans interruption. C’est ce qui permet aux startups d’aller très vite, de corriger des bugs très rapidement en production, et cela se répand aussi dans les autres types d’entreprises”. Pas étonnant donc que ces fonctions fleurissent au sein d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Plus de 1500 postes sur Indeed en permanence, à Paris mais aussi dans plusieurs grandes villes telles que Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nantes, Rennes, Montepellier ou Grenoble.

 

Se lancer en tant que DevOps, mode d’emploi

 

Acquérir un cocktail de compétences

À rôle polyvalent, cursus polyvalent. Certaines formations existent déjà pour devenir DevOps, même si le plus souvent ces professionnels font encore simplement la synthèse de leurs compétences pour les utiliser dans ce rôle, comme Amine.

Dans le parcours DevOps à équivalent Bac +5 d’OpenClassrooms, il vous sera demandé un équivalent Bac +3 en IT ou en développement avec des bases en IT, ou de justifier d’une expérience en SI et développement.

Développer sa capacité à apprendre

Vous devrez développer une bonne maîtrise du code, mais surtout une curiosité par rapport aux nouvelles technologies et une bonne capacité à apprendre en continu, pour emmagasiner les nouveaux langages utiles.

Il y a tellement de nouvelles technologies et d’outils, qu’il faut expérimenter. C’est comme si j’étais toujours à l’école, j’apprends toujours de nouveaux langages car il faut être aligné avec les équipes de dev, et sur les nouvelles technos en termes d’infrastructure, comme Kubernetes, et plus on en fait, plus ça devient facile et naturel de passer de l’une à l’autre. Ce qu’il faut apprendre c’est à tester, expérimenter, se mettre à niveau pour ne pas être déphasé avec le marché.

Rester passionné

C’est un cursus à faire uniquement quand on est passionné par le développement, l’IT, la gestion de projets et le développement produit. Le métier bouge énormément et le DevOps a deux fois plus de choses à emmagasiner quand elles évoluent, puisqu’il doit rester à la pointe de deux fonctions.

Être DevOps, c’est difficile, il faut avoir les deux compétences et avoir l’envie d’apprendre. Donc, il faut se demander si on veut être le point central qui peut être aussi le point de contention. C’est un métier où l’on a beaucoup de pression, et tout le monde n’est pas fait pour la gérer. Mais si on est sûrs d’être intéressé par les deux et de pouvoir tenir les délais, c’est vraiment là qu’on s’éclate le plus.

 


Envie d’apprendre ce métier ? 

Renseignez-vous sur le parcours DevOps d’OpenClassrooms.

 

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Suis-je fait pour travailler en freelance ?

Par : Nora Leon

Devenir freelance est une opportunité de travailler pour soi-même, en faisant quelque chose qu’on aime et en gérant notre temps comme il nous convient.

Depuis la crise financière de 2008, on observe un recul des emplois traditionnels. Le travail en freelance est de plus en plus populaire. Il transforme le marché du travail et le monde des affaires de manière significative. D’ici 5 à 10 ans, on estime que 50 % de la population active sera travailleur indépendant. D’ailleurs, plusieurs millions de Français ont déjà sauté le pas. Cela donne matière à réflexion.

 

Quelles sont les compétences nécessaires à un travailleur indépendant ?

 

Pour être professionnel indépendant, vous devez être polyvalent. Non seulement vous vendez des services dans un domaine que vous aimez et où vous êtes bon, mais vous êtes également votre propre patron et vous gérez votre propre entreprise.

Pour réussir, vous devrez :

Avoir le sens des affaires

Premièrement, vous devez définir les compétences que vous pouvez mettre en avant et le secteur concerné. Vous devez vous perfectionner dans ces domaines, définir les tarifs que vous appliquerez en fonction du marché, de vos compétences et de votre expérience, et établir le rythme de travail qu’il vous faudra respecter pour parvenir à un revenu correct.

Deuxièmement, vous devez travailler sur votre argument clé de vente. Voici quelques exemples d’arguments clé de vente pour professionnels indépendants :

  • Votre réputation et votre personnalité : un client est susceptible de choisir un prestataire agréable plutôt qu’un autre plus expérimenté, mais avec qui il est difficile de travailler.
  • Une niche : rendez-vous unique et faites-vous connaître comme la personne à contacter pour un certain type de problèmes.
  • Les partenariats : vous pouvez travailler avec des graphistes et des rédacteurs de talent ou d’autres professionnels qui complètent votre service. Cela vous rendra attractif.
  • Vos tarifs : faites en sorte d’être compétitif tout en ayant une activité rentable. Vous pouvez proposer des remises et vous rapprocher de clients de premier plan.

Avoir le sens du détail

Vous devez connaître et respecter les lois concernant votre statut d’indépendant et votre entreprise. Vous n’avez évidemment pas besoin d’être avocat, mais vous devez vous montrer attentif aux détails et faire des recherches pour trouver les informations dont vous avez besoin.

Demandez l’aide d’un professionnel si vous avez un doute – cela vaut parfois la peine d’investir. Si vous le souhaitez, vous pouvez également embaucher un comptable professionnel, mais vous devez de toutes façons garder vos factures en ordre et vos comptes à jour.

Avoir le sens de la vente

Vous devez être capable de vous mettre en avant et de vendre votre travail. Que vous recherchiez des clients en ligne ou en personne, avoir une présence sur le web vous apporte de la crédibilité, en particulier avec un portfolio ou des témoignages. Assurez-vous également de préparer des modèles de contrats afin d’être prêt lorsque vous trouverez un client.

Être proactif

Lorsque vous êtes freelance, vous devez constamment vous vendre, assister à des événements et réseauter. Assurez-vous que votre argument clé de vente reste pertinent. Mettez à jour votre portfolio et n’hésitez pas à vous repositionner pour rester compétitif.

Être débrouillard

Gérer son temps et choisir son lieu de travail, ses clients et ses projets comptent parmi les nombreux avantages du travail en freelance. Vous pouvez évidemment travailler en pyjama si c’est  ce que vous souhaitez. Mais n’oubliez pas que vous avez un travail à effectuer dans un délai donné et que vous devez être efficace.

La motivation et la gestion du temps sont essentielles. Vous pouvez organiser votre journée de travail comme vous le souhaitez mais vous devez l’optimiser pour atteindre votre potentiel. Répondez à ce questionnaire Morningness-Eveningness pour découvrir à quel moment de la journée votre cerveau est le plus efficace.

 

C’est le moment d’agir !

Si vous avez obtenu un diplôme OpenClassrooms à niveau équivalent à bac+2 ou bac+3, vous êtes bien placé pour réussir en tant que freelance. Si vous n’avez pas commencé votre parcours diplômant chez OpenClassrooms, venez découvrir nos parcours.

 

 

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