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À partir d’avant-hierOpenClassrooms : le blog

Combiner maths et développement informatique, le projet de Fayçal 

Par : Nora Leon

Une grande détermination. C’est ce qui ressort de notre échange avec Fayçal, l’un des étudiants boursiers de la formation LevelUp, en partenariat avec Google.org. 

Après avoir cherché sa voie en fac de maths, Fayçal s’est décidé pour la formation développeur iOS. Bien décidé à coder et soutenu par sa copine, il met en œuvre l’énergie nécessaire pour faire aboutir ses rêves. Rencontre. 

Qu’est-ce qui t’a mené à LevelUp ?

Je suis un matheux. J’ai fait une licence de maths info à Paris Descartes… Que j’ai arrêtée. Ce n’était pas assez concret. Je n’étais pas fixé sur ce que je voulais, mais je savais bien ce que je ne voulais pas. Notamment, faire de recherche en master, devenir prof ou data scientist comme mon frère. Cela m’intéresse peu, même si c’est très demandé. Donc, comme je ne savais pas encore quoi faire, je me suis inscrit sur Deliveroo et Uber en attendant.

Mon frère m’a proposé de devenir développeur iOS, car c’est un métier très demandé. Je me suis auto-formé sur les cours OpenClassrooms dès mars 2018 en suivant des cours, tout en cherchant un moyen de me faire financer une formation diplômante d’un an. Début 2019, j’ai reçu le mail d’Uber et Deliveroo annonçant une bourse d’études OpenClassrooms en partenariat avec Google.org.

J’avais très peu de chances de l’obtenir. Donc, imaginez mon soulagement quand on me l’a accordée !

Pourquoi la formation développeur d’applications iOS ?

Pour la Tech, d’abord. Apple code en C, option que j’avais choisie en maths info.

Ce métier était donc dans la suite logique de ce que je savais déjà. Et au niveau technique, c’est passionnant car le code en iOS a un lien avec tout : le design, l’écriture, le respect des normes. C’est très complet et cela donne plusieurs dimensions au job.

Mais aussi par rapport à Apple. J’aime son image épurée et le fait que les composants interagissent ensemble. C’est aussi une marque sécurisée et confidentielle, deux points que je considère très positifs.

Apple est enfin très rigoureux dans ses standards qualité. Cela me plaît, car je me mets au défi d’arriver à ce niveau

Comment vois-tu l’avenir ? 

J’ai momentanément arrêté les maths, mais j’ai quand même les chiffres dans la peau ! Donc, j’aimerais bien concilier code informatique et arithmétique dans mon futur emploi

Pour cela, il me suffirait de travailler dans les algorithmes. Je trouverais intéressant de proposer des améliorations dans le code des ingénieurs, tout comme les mathématiciens qui peaufinent l’algorithmie.

Pour y parvenir, je compte reprendre mes études en maths en alternance avec mon emploi, pour développer mes compétences. 

Et je voudrais aussi développer des outils open source qui aideraient à participer aux génomes. C’est important pour moi de résoudre des problèmes concrets. Je suis convaincu qu’il faut partager ses connaissances : je cherche donc à être dans une dynamique d’échange

Le mot de la fin ? 

Aujourd’hui, ma charge de travail est conséquente, même si je prends plaisir à étudier et pratiquer le développement. J’avance vite, car mon mentor m’épaule, alors qu’avant j’étais seul

Je mets beaucoup d’énergie dans la formation et suis prêt à faire les sacrifices nécessaires pour réussir

Je me projette aussi sur le moyen-terme. Après quelques années en poste, j’aimerais devenir mentor. Je me sens déjà redevable de ce qu’on m’a donné. Plus tard, j’accompagnerai des étudiants qui seront au stade où j’en suis à présent.

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Qu’est-ce que le design thinking ?

En deux mots : processus créatif.
Nous vous expliquons en quoi il consiste dans le  détail.

C’est utile pour toutes les personnes qui souhaitent faire une formation en UX design, ou simplement avoir des connaissances sur ce sujet Tech.

[Pour aller plus loin, suivez le cours Initiez-vous au design thinking]

Qu’est-ce que le design ?

Le mot “design” a émergé en Angleterre au 17ème, en ayant pour définition “thing shall be done”. Ce mot est issu du vieux français “designer”, venant du latin “designare”. Il signifie “marquer d’un signe”. Le design se réfère à la concrétisation d’une idée par un dessin, la formalisation tangible d’un concept, la production d’une solution.

Par extension, c’est aussi est une méthodologie de résolution de problèmes, à la croisée de l’art et de la science. Cette activité fait donc appel à nos deux hémisphères cérébraux, le côté gauche rationnel et le côté droit émotionnel, synthèse de la pensée analytique et intuitive.

Qu’est-ce que le Design Thinking ?

Jusqu’au années 90 on appliquait le design à des domaines d’application très circonscrits, comme le graphisme, le produit, l’architecture,  la mode, les interfaces, la mécanique…. En 1969, Herbert Simon, dans son ouvrage The Science of Artificial, considère pour la première fois le design comme “a new way of thinking” (“une nouvelle manière de penser”). Aujourd’hui on se sert de la manière de penser du processus créatif pour répondre à des enjeux stratégiques d’organisation, sans distinction de domaines d’application.

Dans les années 80, le Design Thinking a été théorisé à l’Université de Stanford. Au début des années 90, l’agence de design IDEO met pour la première fois ces concepts en pratique, afin d’aider ses clients à concevoir de nouveaux produits et services. Ces dernières années, de nombreux cabinets de conseil ont utilisé cette méthode.

Pourquoi utilise-t-on le Design Thinking ? 

Le Design Thinking est donc une méthodologie d’innovation, internationalement reconnue, pour créer des services, produits, expériences, stratégies, systèmes… On l’utilise spécifiquement lorsque la problématique n’appelle pas une typologie de réponse prédéfinie et que l’on ne veut pas restreindre le champ des possibles trop tôt. C’est une méthodologie qui peut s’appliquer dans tous les services des organisations. 

Par exemple, une problématique peut être transverse à plusieurs directions et avoir une multitude de manières d’y apporter une réponse. La recherche se focalise sur les utilisateurs. Donc, elle amène des insights (des points de connaissance des  consommateurs). Ces derniers peuvent porter soit sur leurs problématiques, leurs besoins, qu’on va chercher à solutionner au travers du produit ou service. La réponse apportée pour combler leurs besoins, est ainsi libérée des contraintes internes.  Alors, c’est plus simple  d’identifier la direction adéquate pour mettre en œuvre la solution. 

Quel est le processus d’innovation ?

Un projet débute par la définition d’une problématique précise à laquelle on apportera une réponse créative. La créativité s’exprime par les moments de divergence (ouverture au foisonnement) et de convergence (sélection de possibilités) à chaque étape. Un processus de Design Thinking est structuré en 3 phases distinctes et successives, même si des itérations peuvent exister en leur sein :

1- Inspiration : comprendre les besoins et aspirations des utilisateurs, ainsi que les enjeux économiques et techniques de leur environnement. 

2- Idéation : imaginer avec les utilisateurs et partenaires des solutions innovantes et parfaitement adaptées aux besoins. 

3- Implémentation : réaliser un prototype puis le tester directement auprès des utilisateurs afin d’avoir leur retour avant la mise en œuvre.

ou

L’atelier de co-création est un point central qui a pour but d’activer l’intelligence collective avec les parties prenantes pour imaginer ensemble des solutions nouvelles. 

Quelles sont les spécificités de la méthode ? 

Le Design Thinking place les utilisateurs au centre de la conception de services. En premier lieu car ce sont eux qui sont les bénéficiaires de l’innovation, mais l’objectif in-fine est de créer de la valeur en retour pour l’organisation. Ainsi, l’empathie est une condition fondamentale tout au long du processus, pour bien cerner les besoins des utilisateurs et leur apporter une réponse adéquate. Les utilisateurs peuvent être les clients d’une société, les citoyens d’un gouvernement, les sociétaires d’une coopérative ou même les collaborateurs d’une organisation. 

Autour des utilisateurs, la multidisciplinarité des acteurs en présence est essentielle car elle permet de répondre à la complexité des projets. Qu’ils soient utilisateurs, experts, collaborateurs, partenaires, l’ensemble des parties prenantes crée de la valeur tout au long du processus, si leur participation est intégrée à la démarche.

Quels sont les bénéfices de cette approche ? 

Le Design Thinking permet d’intégrer des critères d’usage, technique et économique dans la solution. Ce qui permet d’apporter une solution qui soit   : 

1- La désirabilité : s’assurer que la solution plaise à l’utilisateur

2- La faisabilité : s’assurer que la solution soit réalisable

3- La viabilité : s’assurer que la solution soit stable économiquement

Aujourd’hui de nombreuses organisations comme Apple, Airbnb mais aussi des villes comme Helsinki ou Los Angeles possèdent une direction du design (Chief Design Officer). La valeur et l’expansion du design est sans appel, alors qu’attend votre entreprise pour former les collaborateurs à cette approche et créer une direction du design ?  

Si cet article a aiguisé votre curiosité et a suscité l’envie de vous jeter dans l’expérience, beaucoup d’entreprises offrent maintenant des formations au Design Thinking. 

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Cumuler un boulot à temps plein et une formation en ligne : mission impossible ?

Est-ce possible de réussir une formation en ligne en même tant qu’on travaille ?  Vous êtes nombreux à vous poser cette question. Et pour cause :  vous aimeriez vous reconvertir, mais vous avez des contraintes financières.  Pour avoir l’avis de quelqu’un qui conjugue formation et emploi à plein temps, nous sommes allés à la rencontre de Cécile Desray, étudiante sur notre formation Community manager, mais aussi assistante RH à temps plein et bénévole dans une association. 

Comment organise-t-elle ses semaines ? Comment trouve-t-elle son équilibre ? Voici son témoignage. 

D’un métier alimentaire à une passion

Cela fait six ans que je suis à mon poste d’assistante RH, c’est une bonne entreprise, mais mon travail n’est pas un métier-passion. Je suis très créative, mes compétences ne sont que peu exploitées dans ce milieu.

Un constat sur lequel s’accordent la plupart des profils créatifs évoluant dans des postes exempts de toute dimension artistique. Pour exprimer sa créativité au travail, Cécile doit donc compter sur sa vie extra-professionnelle. Elle est passionnée par le sport et fait notamment du roller-derby. Bénévole au sein du conseil d’administration de son club, elle y endosse la responsabilité de coordinatrice communication, qui implique notamment le pilotage des réseaux sociaux. 

« En temps qu’assistante RH, je travaille du lundi au vendredi, j’arrive le matin vers 8h45 et repars le soir vers 17h30. Il y a pire » nous explique-t-elle, « mais l’association me prend 5 à 6 heures chaque semaine, sans compter ce qui relève de ma vie privée ». Lorsqu’elle décide de se lancer dans sa formation Cécile le sait : « ce sont des conditions qui demandent une véritable organisation ».

[À lire : Pour réussir ses études en ligne, l’organisation, c’est la clé]

Comment se former en parallèle d’un emploi ?

Profiter de la flexibilité matérielle

Le mot d’ordre lorsque l’on veut se lancer dans une formation avec un emploi du temps serré : fle-xi-bi-li-té

Il y a un côté pratique dans les formations OpenClassrooms, car on a juste besoin d’un peu de temps, d’un ordinateur portable et d’une connexion Internet.

Un point de départ intéressant pour Cécile, car si ces simples conditions sont réunies, elle peut profiter de n’importe quel créneau de temps libre pour se former. Qu’elle soit chez elle ou en déplacement.

Allonger la durée de formation

Prolongée, une formation se retrouve découpée en séances de travail plus courtes, et donc, plus faciles à caser dans un emploi du temps chargé.

Comment ? Il suffit de nous demander, et si besoin, demander aux organismes financeurs.

Je suis financée par mon OPCO et j’avais des heures CPF à disposition. Normalement la formation de Community Manager dure un an, mais j’ai pu étendre la limite. J’ai choisi de faire la formation sur deux ans.

Tirer parti de la flexibilité du mentor

Comme les étudiants, les mentors n’ont qu’un objectif en tête : votre réussite. « Je suis suivie par une mentor bienveillante et compréhensive qui sait toujours s’adapter en cas de retard ou imprévu » nous explique Cécile, « C’est d’ailleurs le cas avec un projet que je mène en ce moment, j’ai dépassé ma date de rendu prévisionnelle que je m’étais fixée, mais nous avons trouvé une solution ». Quel que soit la formation, vous trouverez toujours en cas de pépin une oreille attentive et un mentor compréhensif.  

Des conseils pour celles et ceux qui hésitent ?

J’ai toujours été passionnée par les réseaux sociaux et le web . J’ai découvert le community management à travers mes activités de bénévole. Je ne pensais pas que ça pourrait devenir mon métier, mais dans le numérique tout évolue très vite.

Cécile a bien conscience des nombreuses portes qui s’offrent à elle. « Dans les formations OpenClassrooms, on commence tous par apprendre à apprendre, à se remettre dans une posture d’apprentissage », poursuit-elle, « c’est une notion que l’on perd effectivement avec le temps, mais qui est pourtant essentielle en phase de reconversion. Un bon point de départ, car aujourd’hui j’aime apprendre, et je me dis que si je devais me lancer dans une nouvelle formation, je le ferais sans problème ». Elle en profite au passage pour adresser trois conseils aux étudiants dans la même situation qu’elle :

  • Donnez-vous du temps : « c’est important pour réussir. Dans mon cas je sentais bien qu’il serait compliqué de m’en tenir à une année, deux c’est parfait. Si je termine avant, ce sera tant mieux ».
  • Préparez bien votre planning : « le genre d’outil indispensable pour trouver son équilibre entre la quantité de travail à faire et les deadlines à respecter ».
  • Prenez de l’avance dès que possible : « cela permet d’anticiper les difficultés, mieux gérer les retards et surtout de terminer plus vite ».

Pour répondre à la question : non, étudier et travailler à plein-temps est loin d’être impossible. Les formations en ligne sont d’une flexibilité telle qu’elles peuvent s’adapter à la plupart des agendas, même les plus chargés. 

Une heure par-ci, une heure par-là, plus deux-trois chaque week-end. Voire plus quand il ne fait pas beau.

À l’arrivée, cela permet à Cécile de se dégager plus d’une dizaine d’heures de formation par semaine. Ajoutez à cela un mentor, des organismes financeurs compréhensifs et vous avez toutes les clés en main pour mener votre nouvelle double (ou triple) vie.

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Qu’est-ce que la démarche Scrum ?

Les origines de la démarche Scrum

À l’origine de la démarche Scrum, le terme “Agile” qui désigne une approche moderne de la gestion de projet via un développement itératif. Cette méthode est née dans les années 50 aux États-Unis.

Les bases du cadre Scrum, “mêlée” en anglais, ont été introduites en 1986 par Hirotaka Takeuchi et Ikujiro Nonaka dans un article publié par The Harvard Business Review. 

Les auteurs ont utilisé des métaphores sportives pour décrire deux approches différentes de la gestion du développement de produits. 

Selon eux, certaines équipes sont comme des coureurs dans un relai, se passant le témoin en ligne droite. D’autres équipes sont des joueurs de rugby jouant ensemble la même partie, évoluant en va-et-vient selon les besoins.

Ils ont conclu que l’approche de course à relais était obsolète alors celle du rugby donnerait les clés pour faire face à un contexte de plus en plus concurrentiel. Le Scrum était né.

[À découvrir : notre formation certifiante Scrum Master].

En résumé :

  • Agile : ensemble de méthodes et pratiques qui permettent de développer un produit ou un service informatique de manière empirique. La méthode Agile permet de résoudre des problèmes complexes, en les divisant en des tâches individuelles, en les priorisant et en les répartissant à chaque membre compétent d’une équipe. Les grands principes sont exposés dans le Manifeste Agile.
  • Le Scrum : cadre (Framework en anglais) de gestion de projet qui est utilisé pour implémenter la méthode Agile. C’est le “cadre” le plus apprécié.   

Pour nous éclairer sur cette méthode, deux experts : Arnaud Lissajoux, scrum master,  formateur aux métiers du numérique et créateur de la certification française chez OpenClassrooms (Formation Scrum Master, 3 cours et 3 projets) et Michel Chan, managing consultant chez Tenzing conseil et utilisateur de la démarche Scrum.

“Le Scrum repose sur trois piliers : transparence, adaptation et inspection en continu. L’adaptation, c’est la capacité à pivoter, délayer une fonctionnalité obsolète, ou valoriser rapidement une nouvelle innovation. La transparence, c’est lorsque toute le monde comprend ce qu’il faut faire et que la communication est bonne.– Arnaud

Comment utiliser le Scrum ? Le déroulé des opérations

L’enjeu de Scrum est, selon le site Scrum.org, de “résoudre des problèmes complexes dans un environnement dynamique, productif et créatif, tout en créant des produits à forte valeur ajoutée”

Résumé du modèle Scrum

© Arnaud Lissajoux et OpenClassrooms

Le matériel

Nul besoin d’équipements sophistiqués pour débuter avec le Scrum.

Un simple outil pour organiser ses pensées suffit. Celui-ci peut tout aussi être un logiciel comme Trello (outil de gestion de projet en ligne qui permet d’implémenter le Scrum) ou n’importe quel tableau, feuille etc. On a coutume de penser aux post-its quand on parle d’atelier scrum, et en effet, ils sont utiles.

L’équipe

Une équipe Scrum compte rarement plus d’une dizaine de personne

Au-delà, la productivité et la vitesse déclinent et il est préférable de scinder le groupe en deux équipes Scrum.

Au sein de celle-ci il faut désigner deux rôles : le Product Owner et le Scrum Master (ou facilitateur agile)

Le Product Owner représente les intérêts du client. Il définit les fonctionnalités du produit final, il est Monsieur “quoi”. Le Scrum Master aide l’équipe à résoudre les difficultés pour arriver à l’objectif final, il est Monsieur “comment”. Pour les amateurs du genre, il est en quelque sorte le Maître du jeu : il guide les joueurs mais ne participe pas de manière opérationnelle.

Le Backlog

Le Product Owner est responsable du Backlog (le carnet du produit), ce qui implique qu’il valide tout ce qui pourrait y être inclus. 

Pour cela, une conception préalable, centrée sur l’utilisateur, rend possible son analyse du parcours et des retours de clients afin de bien contextualiser les besoins

Puis il consigne et priorise les récits utilisateurs (décrivent avec précision le contenu des fonctionnalités à développer) ainsi que les spécificités du produit dans le Backlog. 

Exemple : si on utilisait le Scrum pour créer un bateau, une des tâches prioritaires du Product Owner serait : “doit avoir une coque”.

Le Sprint

Une fois le Backlog défini, les Sprints entrent en jeu. Ce sont les intervalles de temps pendant lesquels l’équipe complète un certain nombre de tâches du Backlog. En moyenne, le “sprint” dure deux semaines. 

Pour suivre l’avancée de la réalisation des tâches du Backlog pendant le Sprint, on utilise un tableau : c’est là que les informations sont centralisées, affichées et accessibles en permanence.

Exemple : L’équipe Scrum est évaluée sur sa capacité à accomplir les tâches du Backlog sur la période du Sprint (1, 2, 3 ou 4 semaines fixée(s) par l’équipe pour toute la gestion du projet).

Le “Daily Scrum” 

La clé de la rapidité réside dans la communication entre les membres de l’équipe, notamment sur les obstacles rencontrés mais aussi les progrès. 

C’est pour cette raison que l’équipe se retrouve en “Daily Scrum”, littéralement la “mêlée quotidienne”, une réunion où chacun fait part aux autres de son avancement. 

Le format ? Chaque jour à la même heure pendant 15 minutes.

Le contenu ? Chaque membre répond à trois questions

Qu’ai-je fait hier ?
Qu’est-ce que je dois faire aujourd’hui ?
Quelles sont les difficultés que je dois affronter ?

Le but de ce point n’est pas de vérifier ce qui a été fait ou non puisque tout peut être consulté dans le tableau central. Celui-ci sert à déceler des difficultés et à aider les membres de l’équipe. Le Scrum Master doit alors jouer son rôle de Monsieur “Comment” et trouver des solutions. Le Scrum master peut mesurer la pertinence de ces réunions en demandant aux participant(e)s de prendre quelques minutes afin de noter chaque daily scrum à main levée (de 1 à 5, technique Return On Time Invested).

 “Sprint review” et “Sprint restropective”

Chaque période de sprint s’achève avec deux bilans qui permettent de partager les retours d’expérience de chacun et de préparer le prochain sprint.

Le premier est la Sprint review dédiée au “quoi” : animée par le Product Owner (le fameux Monsieur quoi), il s’agit d’une revue de qui a été fait. Celle-ci s’accompagne souvent d’une démonstration produit, ou d’une présentation des améliorations.

Le second est la Sprint retrospective consacré au “comment”. L’équipe doit réfléchir aux obstacles de la dernière période, des points faibles et des points forts. Le Scrum Master joue le modérateur. Si besoin, il veille à recentrer la réunion sur les points d’amélioration à mettre en œuvre pour la suite.

Enfin, l’équipe met à jour le Backlog et planifie le prochain sprint.

Dans quel cas utiliser le Scrum ? 

Retours d’expériences : La démarche Scrum est utilisée par des développeurs ou des ingénieurs pédagogiques pour développer des sites internet, des applications mobiles…

  • Arnaud pour sa dernière mission en tant que Scrum Master a développé un logiciel SaaS et une application mobile, permettant de créer et diffuser des fictions interactives. 
  • Michel contribue à une mission Scrum depuis un an pour un client dans le secteur de la banque-assurance. Ici, la démarche diffère de la méthode classique, car il est le chef de projet de l’équipe Scrum, un rôle qui n’existe pas normalement. Le projet nécessite l’intégration d’un certain nombre de produits d’assurance. La méthode Scrum permet d’intégrer et de délivrer de la valeur après chaque sprint, au fur et à mesure des produits et des fonctionnalités destinés aux clients, alors que pour un projet classique “en silo” la livraison ne se ferait qu’au terme de l’intégration d’un produit.

Quels en sont les avantages et inconvénients de la démarche Scrum ?

Les avantages :

  • Une gestion intelligente du travail qui engendre plus d’efficacité et de productivité
  • Une meilleure visibilité et communication des équipes sur les sujets en cours
  • La valorisation et autonomie de chaque membre du groupe 
  • Une cohésion d’équipe, une réflexion constante pour dépasser les difficultés
  • Une meilleure performance, “La vitesse et la qualité du travail des agences agiles, sont bien au-dessus de celles qui ne le sont pas” – Arnaud (source Annual State of Agile Report)
  • La vélocité (définition ici). C’est l’idée de dire que l’équipe est capable de faire une certaine quantité de travail en un temps donné, plus que de prédire une date finale de livraison.

Les inconvénients ou difficultés :

  • Il est nécessaire d’être extrêmement rigoureux sur la mise en place et le suivi.
  • La méconnaissance des méthodes agiles en général au sein de l’organisation. Certains professionnels croient notamment qu’on peut faire plus de choses avec le Scrum, qu’on peut ajouter une tâche facilement avec une flexibilité maximale. Or, avec la méthode Scrum, c’est la même roadmap et les mêmes objectifs, mais surtout une manière différente de travailler.

Comment débuter un framework Scrum ?

Une journée pour l’apprendre, des années pour le maîtriser”.

C’est une phrase très connue au sein des utilisateurs de Scrum. C’est un peu comme le poker, les règles s’acquièrent facilement, mais savoir y jouer vraiment nécessite de la pratique. 

Quelques conseils pour vous guider :

  • Apprendre le jargon (Scrum Master, Sprint, Backlog etc.)
  • Lire avec attention le guide officiel de Scrum développé par Ken Schwaber et Jeff Sutherland
  • Choisir le bon Scrum Master, comme le conseille Arnaud : “Un bon facilitateur aura déjà eu un rôle de designer, de développeur… Donc une expertise métier assez forte.”
  • Adapter le framework Scrum quand c’est nécessaire. Pour sa dernière mission, Arnaud a constitué une équipe de développeurs qui travaillent à distance: “L’ensemble des rituels Scrum a eu lieu en visioconférence. On privilégie traditionnellement un environnement de travail physique pour le Scrum, mais aujourd’hui, il faut continuer à s’adapter”
    « La culture agile doit être déjà en place dans l’entreprise pour qu’il n’y ait pas de problème entre la compréhension de l’agile et son appropriation.” – Miche
  • Il faut toujours chercher de la valeur pour le client. À chaque sprint, il faut chercher à ajouter de nouvelles fonctionnalités au produit.” – Michel
  • Ne pas modifier la roadmap tout le temps. “Ce n’est pas dérangeant de revoir l’objectif final notamment le Product Owner est d’accord, mais il faut que cela soit fait en concertation et pas remis en cause toutes les deux semaines.” – Michel
  • Créer le Backlog et et planifier le sprint. Quelques exemples de Backlog pour débutants : 12 Kanban Board Examples for beginners et Tutoriel pour débuter avec la méthode Scrum sur Trello
  • Garder à l’esprit que le but de Scrum n’est pas de travailler plus mais plus efficacement et en synergie avec son équipe. L’idée est d’éviter les latences entre deux tâches (la fameuse métaphore de l’attente du bâton lors du relais).

Sources :

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Comment grandir en tant que mentor ?

Depuis quelques années, le mentorat prend une place de plus en plus prégnante dans la vie de l’entreprise : accompagnement, mutualisation des compétences, hyperconnectivité, partage de savoir-faire, les bénéfices sont nombreux.

Chez OpenClassrooms, chaque étudiant est suivi par un mentor tout au long de son parcours et jusque dans sa recherche d’emploi. Les fonctions du mentor sont multiples et l’échange se fait dans les deux sens, comme la trajectoire de Jordane Lacroix en témoigne.

[Vous aussi, postulez en tant que mentor]

Venu au mentorat de façon naturelle

Jordane, mentor depuis 3 ans au sein de l’école en ligne OpenClassrooms, est spécialisé dans le design UX/UI et le front-end : “J’ai une formation de communication visuelle. Aujourd’hui le design est une spécialité qui s’étend dans beaucoup de domaines, on est amené à toucher au code si on fait du design d’interface par exemple. J’interviens sur la formation développeur web car les premiers projets sont consacrés à la partie front-end, et sur la formation UX design qui est sorti récemment.”

Jordane se dit touché par les valeurs de pédagogie et de transmission, il donne le sentiment d’avoir toujours accompagné son entourage quand il le pouvait. Il raconte : “Le mentorat, c’est une longue histoire pour moi car en soi, j’ai le sentiment d’en faire depuis toujours. À l’adolescence, au début de l’informatique, j’ai été amené à dépanner des proches puis par bouche-à-oreille, on m’a recommandé dans des cercles de plus en plus élargis pour donner des cours sur Photoshop et en html/css ».

J’ai vite constaté que la pédagogie était un domaine qui me plaisait, l’idée de transmettre, d’aider… Je trouve cela important.

Une mission bien précise…

Chez OpenClassrooms, le mentor joue un rôle central dans le parcours des étudiants qui effectuent leur apprentissage à distance et donc en autonomie.

Ma mission est de donner des pistes et de répondre à des problématiques que les apprenants rencontrent pendant la semaine. Ils sont souvent seuls face à leur projet donc j’interviens parfois pour les recadrer quand ils s’écartent un peu trop du sujet.

Il prend aussi pour mission de préparer les étudiants à leur insertion sur le marché du travail à l’issue de leur formation : “J’essaie aussi toujours d’anticiper l’après OpenClassrooms et donc d’imaginer les attentes d’un recruteur ou d’un potentiel client. À partir du brief initial, il m’arrive d’apporter des éléments nouveaux pour permettre à l’étudiant d’aller plus loin s’il le souhaite. À court terme, c’est la réussite au jury qui importe mais ensuite je sais qu’on va les attendre au tournant, donc il m’importe de les préparer à rencontrer des personnes qui seront peut-être beaucoup plus exigeantes ou sévères”.

Les étudiants se posent beaucoup de questions quant à leur insertion sur le marché du travail : est-ce que je vais devenir freelance, est-ce que je vais intégrer une agence ? On discute, j’essaye de les aiguiller là-dessus.

Et des qualités particulières à avoir

Lorsque l’on demande à Jordane quelle est la qualité indispensable à acquérir pour être un bon mentor, il répond immédiatement l’empathie. « Je pense que l’empathie est indispensable pour se mettre à la portée de chacun ».

En même temps, il faut trouver le bon curseur entre l’empathie et la nécessité de recadrer et tirer vers le haut. Tout doit être dit mais avec bienveillance, pour ne pas braquer l’apprenant.

« La pédagogie évidemment est le cœur de la mission, c’est important pour faire passer des notions compliquées. Par exemple, j’utilise souvent des analogies ou des images dans d’autres domaines que l’informatique pour expliquer quelque chose d’abstrait.” 

Le mentor est aussi là pour motiver les étudiants, les rassurer et leur donner confiance : “Certains étudiants partent de loin donc il ne faut pas oublier de les encourager régulièrement. Parfois, on va avoir tendance à comparer le rendu de projet d’un apprenant par rapport à un autre alors que ce qui est intéressant et ce qu’il faut regarder ce sont les trajectoires et progrès individuels.”

Un échange à double sens

Comme l’explique Jordane, le mentor n’est pas un professeur donc il n’y a pas de rapport de hiérarchie et finalement l’échange se fait dans les deux sens.

Le mentorat est tout aussi bénéfique pour le mentor lui-même :

Pour moi, c’est un peu un laboratoire, cette expérience de mentorat.

« Il y a des risques que je ne peux pas forcément prendre sur des projets clients, par manque de temps ou d’opportunité ».

Le fait de tester des choses avec les étudiants me permet de continuer à apprendre, à expérimenter.

« J’ai aussi des élèves qui me présentent parfois des outils que je ne connais pas, même si j’essaye de faire de la veille régulièrement donc c’est très enrichissant car je les intègre ensuite dans mon travail au quotidien.” 

En tant que mentor, il est en effet indispensable de rester à jour dans son domaine d’expertise, ce qui permet de se lancer des défis : “On n’a pas toujours la réponse immédiatement aux questions des étudiants mais ce qui me plaît c’est de rester toujours proactif, d’aller chercher des données sur le terrain. Par exemple, aux États-Unis, ils sont en avance sur certains sujets. Donc, je regarde souvent des vidéos, des articles en anglais pour rester à jour et apporter aux étudiants les dernières technologies ou méthodes qui arrivent sur le marché pour qu’ils soient le plus compétitifs possibles face aux recruteurs ensuite. Cela permet de rester à l’écoute aussi de mon côté et de me former constamment aux nouveautés.”

Dans une autre mesure, l’expérience de mentorat de Jordane a eu des répercussions très positives pour lui dans la gestion de son activité. Il explique : “Je bénéficie aussi de la bonne image d’OpenClassrooms parce que cela parle à beaucoup de personnes ».

Dans ma profession, ce rôle de mentor m’a ouvert énormément de portes, des nouveaux contrats, un réseau. J’ai eu le sentiment d’être plus légitime dans mon domaine et donc d’avoir plus confiance en moi ensuite.

« Le fait de devoir communiquer très souvent avec les apprenants, on acquiert cette soft skill qui est très importante. Cela permet d’être ensuite moins réservé dans d’autres cercles professionnels. J’ai la certitude qu’aujourd’hui je communique globalement mieux et cela m’a beaucoup aidé. Le mentorat m’a donné un nouvel élan, c’est très positif.”

La mentorat relaté par Jordane s’apparente finalement à une expérience positive et enrichissante à bien des égards, basée sur des valeurs de respect et de bienveillance. Et vous, seriez-vous prêt à mettre votre expertise au service des étudiants OpenClassrooms ?

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Interview : que recherchent les recruteurs chez les candidats Tech ?

Nicolas Macherey a fondé WakeOnWeb en 2015. Implantée sur trois sites à Paris, Lyon et Aix-en-Provence, cette entreprise de près de 40 salariés conçoit des solutions numériques et technologiques sur-mesure pour les entreprises.

Pour conserver leur expertise face aux changements permanents du monde du numérique, les professionnels de la Tech doivent rester en veille permanente et être curieux des dernières innovations. C’est ce que nous explique Nicolas au travers de sa propre expérience.

Un processus de recrutement ouvert

WakeOnWeb est une société encore jeune, qui a connu des hauts et des bas. S’il y a eu un peu plus de turn-over lors des périodes de creux, aujourd’hui les équipes sont bien en place, soudées et compétentes.

La stratégie de recrutement de Nicolas ? Miser sur la diversité : “J’ai fait un pari en fondant WakeOnWeb, car c’est difficile d’être bien formé sur toutes les technologies. »

Alors, j’ai employé des gens qui étaient soit des développeurs expérimentés, soit des passionnés autodidactes. Certains n’avaient même pas le bac ou étaient de jeunes diplômés tout juste sortis  d’école. Ils avaient l’avantage d’être encore modelables.

« Personnellement, je connais les formations en ligne OpenClassrooms depuis le début, mais je laisse les gens choisir leur formation lorsqu’ils font leur contrat de professionnalisation ou leur formation continue. J’ai eu beaucoup d’alternants qui venaient de formations différentes : SupInfo, écoles d’ingé, OpenClassrooms…

Bien que les compétences techniques soient indispensables pour proposer la meilleure expertise aux entreprises, Nicolas valorise d’autres éléments aussi  : “Nous sommes une société de service donc nous devons nous adapter aux circonstances du client et dans ce contexte, être capables de monter en compétences rapidement, de s’adapter, de rebondir. C’est très important quelles que soient les bases techniques que l’on a eues au départ. C’est pour cette raison que je valorise les profils variés. »

Je n’ai pas d’a priori, je ne regarde jamais les CV avant de faire entrer les candidats en entretien, que je juge d’abord sur leurs valeurs humaines.

« Puis dans un deuxième temps, ils passent un test de personnalité et un test technique qui est adapté en fonction du profil. On ne donnera pas le même test à un architecte développeur qu’à un junior en reconversion par exemple. »

Un apprentissage permanent

Les technologies du numérique sont en constante évolution et de plus en plus nombreuses.

Pour rester compétitifs, les professionnels de la tech n’ont d’autre choix que de continuer à apprendre et à se former tout au long de leur carrière.

Nicolas croit aux vertus de la formation interne et externe :

Notre métier est d’apporter l’innovation technologique dans les entreprises donc si on n’encourage pas la formation continue auprès de nos collaborateurs, on se laisse dépasser très rapidement.

« Au sein de WakeOnWeb, on a un programme de formation interne qui est encadré par nos architectes. Le marché évolue constamment, donc on sélectionne avec nos collaborateurs les technologies qu’on trouve   intéressantes à connaître et maîtriser. Le but n’est pas de devenir spécialiste de tout non plus, on évalue de façon concrète l’expertise qui est la plus pertinente pour nous.”

Incorporer la formation au sein de l’entreprise demande une organisation du travail adaptée, qui peut sembler complexe à mettre en place à première vue.

Cependant, elle représente indéniablement un investissement sur le long terme.

Lorsqu’on sélectionne une nouvelle technologie, on laisse les employés se dégager du temps pour se former à partir des ressources ou des outils qu’ils choisissent, en échange de quoi ils rédigent une présentation ou un article qui peut être profitable à tous sur la techno en question.

« Cela représente un coût mais c’est indispensable dans notre domaine. Par conséquent, nous avons mis en place ce système en début d’année et nous verrons si cela perdure”, explique Nicolas.

Quel que soit le langage informatique que l’on maîtrise le mieux, ce qui est inhérent à tous les métiers du numérique est la curiosité d’apprendre perpétuellement pour rester innovant. Finalement, c’est sans doute la qualité première recherchée par les recruteurs dans le domaine, à l’image de Nicolas.

L’article Interview : que recherchent les recruteurs chez les candidats Tech ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Découvrez les classes inversées, une nouvelle façon d’apprendre

Du 28 au 30 juin prochain se tiendra le CLIC, un congrès dédié aux classes inversées et aux pédagogies actives, une nouvelle approche pédagogique. Depuis trois ans, ce sont plus de 500 professeurs et partenaires qui se réunissent chaque année pour échanger autour de cette nouvelle approche éducative. L’idée centrale est de ne donner aux élèves chez eux que des tâches simples – lire un texte, visionner une capsule, rédiger un résumé, etc – et de réserver les tâches complexes à la classe avec le professeur.

Comme le soulignait Michel Serres, Internet a bouleversé notre rapport au savoir et à son acquisition et par conséquent les enseignants doivent faire évoluer leurs pratiques de classe.

La classe inversée, structurée autour des principes de motivation, d’autonomie, de coopération et de collaboration participe de cette volonté de renouvellement.

Pour nous aider à mieux comprendre et à analyser cette pratique pédagogique innovante, nous avons rencontré Adrien Arrous. Enseignant de français et d’histoire-géographie depuis une dizaine d’années et ancien président de l’association “Inversons la classe !”, Adrien a découvert le principe des classes inversées par hasard, au cours d’une présentation donnée par des pairs. Il a immédiatement été séduit.

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Qu’est-ce que la classe inversée ?

Au sens strict, la classe inversée suggère que le cours serait fait par l’élève, hors la classe, et les devoirs en classe. En pratique, les choses sont moins caricaturales et pour Adrien Arrous, cette vision de la classe inversée est à nuancer, tout comme l’idée d’opposer classe inversée et classe traditionnelle.

Marcel Lebrun, l’un des penseurs des classes inversées, fait d’ailleurs de l’hybridation et de la modularité le cœur de l’inversion. La classe inversée n’est pas une méthode, mais plutôt une « stratégie pédagogique renforcée dans le contexte d’utilisation d’outils numériques ». En effet, les principes ne sont pas inscrits dans le marbre : chaque enseignant s’adapte à ses élèves et à son sujet. 

Pour moi, et une grande partie de mes collègues, il n’y pas un unique modèle de classe inversée, il y a des classes inversées.

« Ce n’est ni un système, ni une méthode mais bien un ensemble de stratégies, de pratiques, d’échanges et parfois d’outils qui permettent de mieux mettre les élèves en activité et de manière différenciée. L’idée est la suivante : les élèves font les activités de bas niveau cognitif en autonomie tandis que les activités plus complexes sont faites avec l’accompagnement du professeur. Et pour faciliter la diversification et l’accompagnement de chacun en fonction de son niveau de compétence, les outils numériques sont souvent indispensables.

Dans le même esprit, nous retrouvons les classes renversées, les classes flexibles, les classes mutuelles, les classes coopératives.

  • La classe renversée consiste à mettre des étudiants dans une situation d’être eux-mêmes les producteurs du savoir. Les élèves sont alors chargés de construire le cours, en compagnie du professeur, mais à eux de rechercher des ressources pour cette construction.
  • La classe flexible est, par nature, plus adaptée aux classes maternelles et primaires, elle repose sur un nouvel aménagement de la classe de telle façon que les élèves puissent se mouvoir en des lieux distincts en fonction de l’activité qu’ils accomplissent dans le cadre du plan de travail donné par le professeur. Spatialement, une classe flexible est en rupture totale avec une salle de classe traditionnelle : finies les rangées de tables et de chaises, bienvenue aux poufs multicolores et aux chevalets d’artistes… en plus des tables et chaises permettant le travail.
  • Les classes mutuelles reposent aussi sur une évolution de l’espace de la classe, en collège ou lycée, en multipliant les tableaux aux murs afin que les groupes d’élèves puissent s’entraider entre pairs au tableau.
  • Les classes coopératives de leur côté structurent l’idée de coopération entre élèves dans les apprentissages. Il est évident que toutes ces pratiques s’entremêlent au gré des projets pédagogiques”.

Aux origines

« Il est difficile de mettre une date exacte sur la première fois que le principe de classe inversée a été expérimenté, parce que son origine n’est pas unique » nous indique Adrien Arrous.

Il est vrai qu’en une dizaine d’années, de nombreux travaux ont été publiés sur le sujet et dans des contextes différents. Eric Mazur, par exemple, est considéré comme l’un des pionniers de la discipline : physicien et enseignant à Harvard, il crée en 1990 l’instruction par les pairs, une méthode d’enseignement comprenant déjà quelques notions de classes inversées. Il écrivit d’ailleurs un ouvrage sur le sujet intitulé Peer Instruction, A User’s Manual en 1997.

Dans le milieu de la francophonie, c’est le Belge Marcel Lebrun, docteur en sciences et professeur en sciences de l’éducation, qui a forgé le concept de classe inversée. En 2016 est sorti son ouvrage Classes inversées : Enseigner et apprendre à l’endroit ! rédigé en collaboration avec sa collègue Julie Lecoq.

Jonathan Bergmann et Aaron Sams, deux professeurs américains du Colorado, font également partie des précurseurs de la classe inversée. En 2007, ils tombent sur un article intitulé “Inversons la classe”, rédigé sept ans plus tôt par trois professeurs de l’université de Miami-Ohio. Les deux collègues sont immédiatement captivés par l’idée. Ils décident de la mettre en pratique. Pour cela, ils enregistrent leurs cours sous forme de PowerPoint et y ajoutent leur voix et des notes écrites. L’année suivante, ils choisissent d’envoyer ces vidéos, en amont de chaque cours, afin de pouvoir utiliser les temps en classe pour échanger sur les notions présentées, répondre aux éventuelles questions et procéder à des exercices d’application. La flipped class – ou encore inverted class – ancêtre de la classe inversée en France – était née.

La classe inversée, un choix

La classe inversée représente une véritable rupture pour tout enseignant qui commence à la pratiquer. Une fois adoptée, une étude réalisée par notre association a révélé que la grande majorité des enseignants n’envisage pas de revenir à leur pratique antérieure ».

En revanche, pour Adrien Arrous, il n’y pas vraiment d’opposition entre les deux systèmes en termes de mise en œuvre, dans le sens où ils peuvent cohabiter. Il serait même juste de dire que les deux systèmes sont complémentaires.

Les classes inversées sont considérées par les professeurs comme une pratique que chaque enseignant peut utiliser et adapter en fonction de son sujet et de ses objectifs. Il n’y a donc pas vraiment de contextes.

Les classes inversées sont avant tout une pratique pédagogique ; grâce à elles, un enseignant ou une équipe peuvent atteindre plus sûrement leur objectif fondamental de mettre leurs élèves en activité tout en différenciant leurs parcours.

Et par travailler différemment, Adrien Arrous parle aussi de l’usage des outils numériques par les praticiens des classes inversées.

Motiver, motiver et motiver

Si les méthodes traditionnelles d’enseignement ont tendance à favoriser le travail individuel, que ce soit en classe ou à la maison, les classes inversées ont la volonté de renforcer la collaboration entre les élèves.

Le travail collaboratif, l’aide entre pairs c’est quelque chose de très important au sein des classes inversées ; on favorise l’apprentissage de la coopération, en travaillant en groupe, avec des rôles attribués et une répartition des tâches ; c’est très positif.

Et cette pratique a un impact certain sur la motivation des élèves. En effet, ils ne se retrouvent plus seuls chez eux face à des exercices mais ensemble à partager les compétences de chacun pour rechercher des solutions.

Afin de ne pas démotiver les élèves, et de tenir compte des inégalités culturelles des familles, les tâches effectuées en autonomie en dehors de la classe sont les plus simples : il s’agit de visionner une vidéo, de lire un texte, d’écouter un podcast ou encore de commencer des exercices de mise-en-bouche. « Les élèves ayant le plus de facilité peuvent ainsi apprendre à leur rythme et arriver en classe avec les éléments nécessaires à la résolution, en autonomie, des exercices proposés ou bien ils pourront aider leurs camarades moins rapides, ce qui renforcera leur compréhension de la notion. Cela permet de dégager du temps à l’enseignant pour s’occuper des élèves les plus en difficulté, en réexaminant la leçon et en les accompagnant dans la résolution des exercices ».

L’inversion en classe touche aussi clairement à la position du professeur.

En classe inversée, le professeur n’est pas dans un face à face avec la classe ou le dos tourné au tableau, il est assis au sein d’un groupe, à côté d’un ou d’une élève qui a besoin de lui. Et les élèves, tout comme le professeur, peuvent se mouvoir dans la classe en fonction des activités.

L’autonomie, facteur d’inégalités ?

En théorie, il est à la portée de tout étudiant de travailler sa leçon en dehors de ses heures de classe. Pourtant, en pratique, certains élèves montrent des difficultés à assimiler les concepts en autonomie. Il arrive également qu’ils ne disposent pas d’un cadre idéal à la maison pour pouvoir s’isoler et travailler. D’autres encore n’ont même pas accès à un ordinateur ou à Internet. Cette notion d’autonomie, très importante au sein des classes inversées, pourrait donc être perçue comme discriminante pour des élèves en difficulté ou en provenance de milieux défavorisés.

Adrien Arrous, quant à lui, ne voit pas cela comme un obstacle, bien au contraire :

L’autonomie, c’est quelque chose qui s’apprend, nul n’est naturellement autonome, chacun peut le devenir dans un contexte favorable. C’est l’un des points forts des classes inversées que de permettre d’apprendre à apprendre. 

Quant aux élèves n’ayant pas accès à l’équipement nécessaire pour apprendre à la maison, Adrien Arrous ne considère pas cela comme un “nouveau problème” : « l’éducation fait toujours face à des inégalités : il y a des milieux sociaux dans lesquels l’élève bénéficie de l’attention des parents, de leur capital culturel, et d’autres où l’élève ne peut compter sur personne.» Mais justement parce que les classes inversées sont utilisatrices de moyens numériques et demandent un travail hors la classe, il est de notre devoir de proposer des solutions au sein de nos établissements afin de ne pas aggraver la fracture sociale.

Et le travail du professeur ?

Un simplisme véhiculé par des détracteurs de l’innovation pédagogique poserait que finalement « le professeur donne le cours à apprendre hors la classe et se contente d’aller d’un groupe à une autre en cours », c’est peu fatigant. D’autres, au contraire, affirment que réaliser des vidéos, des présentations numériques, etc, serait extrêmement chronophage.

Une appréciation illégitime selon Adrien Arrous, qui estime que le temps de préparation d’une classe inversée n’exige pas plus de temps qu’une autre pratique pédagogie, du moins dans la routine. « Certes, la classe inversée représente beaucoup de préparation en amont afin de construire un parcours éducatif précis. Mais le travail récurrent est bien moins chronophage que dans la méthode traditionnelle, grâce au numérique, même si ces enseignants se doivent d’adapter ces parcours en rétroaction de l’expérience avec les élèves ». Selon le professeur de Français et d’Histoire-Géographie, cette méthode nécessite simplement un temps d’adaptation. « C’est un passage obligatoire lors de cette première année où le professeur se lance et cela n’a rien d’insurmontable. De plus, si un professeur a besoin d’aide, il peut bénéficier de l’appui de notre communauté, toujours plus nombreuse chaque année ».

Conclusion

Le concept ne s’étant répandu que depuis quelques années, il est difficile de trouver des études permettant de valider les avantages pédagogiques des classes inversées.

Pourtant, cette approche se répand organiquement de professeur en professeur, à travers le bouche à oreille ou lors des conférences proposées par les associations spécialistes du sujet.

Et de constater que les pratiques professionnelles des enseignants évoluent de plus en plus vers des modèles hybrides mêlant aux classes « traditionnelles » des pratiques de classes « innovantes », pour des élèves plus actifs en classe.

Pour aller plus loin :

À suivre : notre cours Déployez votre formation en blended learning

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Dans la bibliothèque d’un développeur : les livres incontournables

Beaucoup d’entreprises cherchent à recruter de bons développeurs, c’est la profession du moment. Quelque soit sa spécialité, un développeur se doit d’être souple, curieux, créatif et avide de résoudre des problèmes parfois complexes. Si une grande partie de cette profession s’apprend par la pratique, certains ouvrages sont de vraies mines d’or pour se perfectionner d’un point de vue plus théorique. Beaucoup de ces ouvrages sont régulièrement réédités et remis à jour étant donné que c’est un domaine dans lequel les choses changent très rapidement.

Extreme programming Explained de Kent Beck

C’est la deuxième édition de l’ouvrage, initialement paru en 1999 et considéré comme une bible pour les développeurs. L’objectif de l’auteur, spécialiste en XP, est de donner des clés pour améliorer le développement de logiciels. On trouve des clés pour impliquer l’ensemble de son équipe, quelque soit sa taille, en élaborant un espace de travail partagé et sur mesure, pour réduire le taux d’erreur, ou encore pour planifier les décisions économiques et les décisions technologiques de l’entreprise.

Refactoring : Improving the design of existing code de Martin Fowler

Dans ce livre, vous trouverez de nombreuses idées et techniques pour améliorer vos bases de code. Le refactoring, appelé réingénierie logicielle en français est un principe qui vise à transformer un logiciel à partir d’un modèle déjà existant. La méthode de l’auteur consiste à suivre une étape à la fois de ce processus pour limiter le risque d’erreur. La dernière édition de l’ouvrage date de décembre 2018.

Clean Code de Robert Martin

En apparence, un mauvais codage peut avoir l’air de fonctionner très bien. Seulement, si ce code n’est pas propre, cela peut avoir des conséquences désastreuses pour un développeur et son entreprise. L’objectif de Robert Martin est d’aiguiser l’oeil des développeurs pour qu’ils soient capables de distinguer une bonne ligne de code d’une mauvaise et pour qu’ils puissent transformer un mauvais codage en un codage de bonne qualité.

The Clean Coder : a code of conduct for professional programmers de Robert Martin

Dans cet ouvrage plus récent que le précédent, l’expert en programmation donne des outils très concrets pour se perfectionner dans ce qu’il appelle l’artisanat de logiciel. Présenté comme un véritable code de conduite du développeur, l’auteur voit au-delà de l’aspect technique et explique comment gérer la pression, le stress, comment communiquer convenablement sur son travail, comment gérer son temps et apprendre à dire non quand c’est nécessaire.

Design Patterns en Java de Laurent Debrauwer

Ce livre présente 23 modèles de conception en langage UML et Java en explicitant chaque fois le problème associé et la solution apportée. L’ouvrage s’organise autour de trois grands axes de conception : les patterns de construction, les patterns de structuration et les patterns de comportement. L’auteur s’adresse essentiellement à des développeurs et concepteurs spécialisés en programmation orientée objet.

La programmation orientée objet de Hugues Bersini

La dernière édition de ce manuel indispensable est parue en 2017 et on y trouve tous les mécanismes de la programmation orientée objet, accompagnés d’illustrations pratiques. Didactique, chaque partie se termine par de nombreux exercices dans les langages les plus populaires : Java, Android, Python, UML 2, PHP ou encore C++.

UX Design et économie des interfaces de Jean-François Nogier et Jules Leclerc

L’UX Design est l’étape clé pour rendre un produit numérique agréable d’utilisation. Cet ouvrage s’adresse aux concepteurs d’applications, et grâce à de nombreux exemples, les auteurs tentent d’apporter des solutions à n’importe quel projet. De nombreux sujets sont passés au crible comme le ciblage des utilisateurs, les choix graphiques, le système de navigation, ou encore la conception dite mobile first.

Kotlin – Les fondamentaux du développement d’application AndroidAndroïd de Anthony Cosson

Destiné aux développeurs de tout niveau, ce livre donne les bases du langage Kotlin permettant de développer des applications mobiles au format AndroidAndroïd. Des pré-requis en programmation objet orientée sont nécessaires mais les fondamentaux sont repris en début d’ouvrage. Les concepts sont expliqués simplement et il est possible de télécharger le code associé à chacune des démonstrations de l’auteur pour que le lecteur puisse s’entraîner.

JavaScript : The Good Parts de Douglas Crockford

JavaScript, devenu langage du web par défaut, est parfois sous-estimé comme langage de programmation. Expert en la matière, Douglas Crockford redonne à JavaScript tous ses titres de noblesse, en détaillant le spectre des possibles avec cet outil. Vous aurez peut-être à désapprendre quelques unes de vos mauvaises habitudes, mais si vous souhaitez développer des sites ou applications web, ce livre est un indispensable.

Responsive Web Design de Ethan Marcotte

Dans ce livre, on comprend l’importance de mettre au point des interfaces qui soient agiles et adaptables. Parce qu’aujourd’hui les sites et applications doivent s’adapter à tous les types de supports et que les développeurs doivent intégrer dans leur travail une certaine flexibilité de l’expérience utilisateur. Le responsive web design, c’est finalement concevoir une programmation intelligente pour satisfaire le plus grand nombre d’utilisateurs.

Pour aller plus loin et rester à jour :

-La plateforme Egghead rassemble des développeurs web professionnels et des contributeurs qui mettent en ligne des tutoriels et des cours en accès libre sur les derniers outils en date.

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RH : comment utiliser la logique booléenne pour recruter ?

Le joyeux monde d’Internet qui s’est développé à la vitesse de l’éclair au cours des deux dernières décennies nous laisse parfois pantois face au trop plein d’informations qu’il représente.

Pour un recruteur, cette situation est à double tranchant : quelle chance d’avoir à portée de main toutes ces plateformes pour dénicher les meilleurs talents et à la fois comment ne pas s’y noyer et perdre le fil ? La méthode booléenne est un outil pour justement vous aider à faire le tri dans vos recherches.

Quel est l’intérêt de cette méthode ?

Le modèle booléen se base sur l’algèbre du mathématicien Boole pour représenter le contenu d’un document de façon ensembliste. Complètement effrayant à première vue, mais simple et très pratique dans les faits.

Jusqu’au milieu des années 90, la recherche booléenne était utilisée uniquement dans des domaines très précis comme la recherche d’informations au sein de corpus dans les bibliothèques, dans les archives et les textes de loi pour les avocats et dans le domaine du développement informatique.

Aujourd’hui, l’application de cette méthode convient parfaitement pour simplifier le travail des recruteurs dans leur chasse à la perle rare. En effet, elle permet d’affiner les résultats d’une demande sur les moteurs de recherche grâce à des critères de recherche avancés.

Quels en sont les principes ?

De façon pratique, il y a quelques codes à connaître pour appliquer cette méthode de recherche.

Le modèle booléen se base sur les principes d’inclusion et d’exclusion, signifiés principalement par OR/OU, AND/ET, NOT/SAUF.

Exemples

Si vous cherchez quelqu’un qui a un profil journalistique, vous pouvez taper dans le moteur de recherche journaliste OU rédacteur. Vous obtiendrez des résultats qui contiennent l’une ou l’autre des mentions.

Si vos critères nécessitent davantage de précisions, vous pouvez chercher journaliste ET reporter. Dans ce cas, les résultats afficheront impérativement les deux mentions.

Le code NOT/SAUF est assez pratique également puisqu’il vous permet d’exclure les candidats qui répondent de certains critères qui ne vous intéressent pas. Si vous cherchez un développeur web spécialisé dans le langage Python, vous pourrez taper Python SAUF Java par exemple.

D’autres codes de recherche sont intéressants à connaître comme l’utilisation des guillemets qui permet de chercher une expression complète. Si vous cherchez un “boulanger-pâtissier”, vous obtiendrez tous les résultats contenant cette mention telle quelle et non des contenus avec les deux mots distants l’un de l’autre.

L’astérisque est également très pratique puisque associé à un terme, vous obtiendrez des résultats plus larges, contenant tous les dérivés (verbe, adverbe, pluriel) du mot en question.

Limites

La connaissance de ces codes de langage est indispensable pour rendre cette méthode efficace pour les recruteurs. Le modèle booléen implique aussi de bien connaître le domaine dans lequel on cherche, le vocabulaire associé. Par ailleurs, l’emploi de cette méthode peut s’avérer laborieuse et longue dans le cas de recherches très précises.

L’autre inconvénient de cette méthode est le revers de la médaille de son avantage premier qui consiste à faire le tri. C’est-à-dire qu’en étant très restrictive, cette méthode de recherche élimine les contenus qui sont partiellement apparentés à votre requête et qui pourtant auraient pu vous séduire. À circonscrire trop précisément votre recherche, vous prenez peut-être aussi le risque de passer à côté de candidats aux profils atypiques, qui répondraient potentiellement à vos attentes

Finalement, le modèle booléen est un outil simple et pratique si on l’utilise en complément d’autres méthodes de recherche. Pour des résultats pertinents, il convient d’en connaître et d’en accepter les limites afin que le processus de recrutement ne devienne jamais complètement automatique et formaté, au détriment des candidats les plus originaux qui n’entrent pas systématiquement dans les cases.

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Lettre ou mail de motivation : comment les réussir ?

La recherche d’emploi est jonchée de conventions et de bonnes pratiques auxquelles les candidats doivent s’adapter.

Si en théorie, le combo CV – lettre de motivation est censé convaincre, comment réellement se démarquer auprès d’un recruteur ?

Delphine Latour a fondé Pimp Your Job, un cabinet de conseil en recrutement et de coaching, à destination des entreprises et des candidats. Elle nous aide à décrypter l’art de la communiquer sa motivation.

Lettre de motivation

La lettre de motivation, comme son nom l’indique, permet au candidat d’expliciter les raisons pour lesquelles il souhaite obtenir un poste. Si le temps de la lettre manuscrite et postale est révolu (sauf dans des cas rarissimes où une entreprise très traditionnelle le demande), elle s’envoie aujourd’hui en pièce jointe par mail ou via les plateformes de recrutement.

Dans quel cas

La lettre de motivation s’envoie à la demande du recruteur. Delphine conseille :

Il est bon d’en avoir une toujours prête sous le coude, que vous personnaliserez en fonction du poste et de l’entreprise.

Dans le cas d’une reconversion, la lettre est aussi recommandée. Elle devient un espace qui permet de détailler un peu plus votre parcours au recruteur et d’évoquer des éléments qui ne sont pas forcément évidents à la simple lecture de votre CV.

À faire

  • Répondre à la question “POURQUOI” : Pour quelle raison répondez-vous à l’offre ? Pourquoi cette entreprise ? Pourquoi vous ? Pourquoi cette collaboration peut être profitable aux deux parties ?
  • Être synthétique. Selon Delphine, la lettre de motivation ne doit pas excéder une page.
  • Être pragmatique et aller droit au but si l’on veut justement respecter les exigences de longueur.
  • Mettre la lettre au format PDF, format le plus universel, pour être certain que n’importe quel recruteur puisse l’ouvrir facilement.
  • Être authentique. Delphine précise : “L’exercice de la lettre de motivation est compliqué car il est très conventionnel. Il faut réussir à être soi, sans en faire trop, sans tomber dans les formules pompeuses et vides de sens.
  • Parler de soi. Il faut évidemment expliciter vos compétences et mettre en avant celles qui correspondent le mieux au poste en question.
  • Parler de l’entreprise. Le conseil de Delphine : “Il faut contextualiser le poste dans l’entreprise pour être percutant et punchy.” Le recruteur doit, en effet, voir que vous vous mettez dans ses bottes.

À éviter

  • Copier-coller un modèle. Ou calquer la même lettre pour chaque candidature. Delphine raconte : “Il m’est arrivé d’ouvrir des lettres de motivation qui étaient destinées à d’autres entreprises. Forcément, c’est rédhibitoire.”
  • Répéter son CV. Il n’est pas nécessaire de reprendre de façon exhaustive ses expériences et compétences, si elles ne sont pas en rapport avec le poste pour lequel vous postulez.
  • Laisser traîner des coquilles.
  • En faire trop dans les formules de politesse, notamment celles de conclusion. D’après Delphine, “il vaut mieux aller droit au but, en terminant par simplement solliciter un rendez-vous”.

Mail de motivation

Il faut se l’avouer, les recruteurs regardent de moins en moins les lettres de motivation ou les survolent uniquement.

Le mail de motivation a le mérite d’être plus souple, plus concis et plus direct. Cela constitue un atout non négligeable pour toucher sa cible.

Dans quel cas

En cas de candidature spontanée, le mail de motivation accompagné du CV peut suffire.

Pour les entreprises jeunes ou informelles (par oppositions aux grands groupes et entreprises très institutionnelles), le mail de motivation est aussi de rigueur. En start-up par exemple, il est plus rapide à lire et facilite donc le travail des RH et opérationnels. Il permet aussi un ton adéquat, puisque les longues formules ne collent pas à la culture de ces entreprises.

À faire

  • Garder la même forme que la lettre de motivation mais de façon encore plus concise : 10-15 lignes maximum.
  • Chercher le contact des recruteurs, leur adresse mail ou leur compte LinkedIn pour les joindre directement.
  • Interpeller pour donner envie d’ouvrir le CV joint.
  • Soigner l’objet. “Il faut énoncer clairement ses intentions, le poste que l’on cherche ou pour lequel on postule”, estime Delphine.
  • Trouver un point d’accroche et donc se renseigner sur l’entreprise qui vous intéresse, pour justifier la prise de contact.
  • Indiquer des éléments particuliers comme vos disponibilités, vos coordonnées téléphoniques, voire le lien vers votre profil LinkedIn.

À éviter

  • Si on expose déjà ses motivations et compétences dans le mail, ce sera redondant de joindre une lettre de motivation plus formelle. Ne pas cumuler les deux.
  • Chercher à être original à tout prix. “C’est compliqué, il faut toujours garder en tête que l’on ne sait pas qui on a en face de soi donc il vaut mieux rester assez neutre plutôt que d’essayer d’être drôle et que cela ne prenne pas, par exemple.”
  • Envoyer le mail d’une adresse non professionnelle. Oubliez les adresses Hotmail, MSN ou les pseudos niais  du genre : kiki59@gmail.com.
  • Envoyer votre mail à une heure improbable. Delphine a déjà reçu des candidatures à 3h du matin : “C’est perturbant, malgré tout on part avec un a priori, même si le candidat peut être à l’étranger.

Finalement, l’exercice de la lettre de motivation est aussi un test d’adaptabilité pour le candidat : choisir la meilleure forme, les bons mots et les bons arguments pour que le recruteur ait envie de vous rencontrer. Simple sur le papier, un art subtile dans la pratique.

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Social Media Management : comment gérer les crises ?

Feed est une start-up spécialisée dans les repas en poudre à diluer. La marque a été critiquée sur Twitter après avoir répondu à un internaute qui ne recommandait pas les produits. Capture d’écran – Twitter

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui les canaux de communication privilégiés des entreprises pour communiquer. Lancement d’un nouveau produit ou d’une offre spéciale, changement de branding, réponse à un internaute ou encore actualité récente : les entreprises ont de nombreuses occasions d’interagir avec leur public.

Cette proximité accrue peut parfois leur coûter très cher. Un faux pas qui met le feu au poudre, des commentaires négatifs qui affluent de toute part, et c’est le bad buzz. Preuve en est avec la polémique sur le “hijab de sport” annoncé sur le site Decathlon en début d’année : celui-ci a suscité un véritable tollé sur Twitter.

Alors comment gérer une image de marque et animer une communauté sur les réseaux sociaux, y-compris en cas de crise ?

[À suivre : notre formation community manager]

Pour répondre à cet enjeu, nous avons rencontré Florentin Gonon, Social Media Manager chez Digitick, société française spécialisée dans la vente de billets électroniques et de billets mobiles.

La polémique débute par la réaction d’une femme politique sur la commercialisation de ce produit. Rapidement divers politiques prennent la parole et la polémique monte obligeant la marque à s’exprimer par la voix de son community manager. Capture d’écran – Twitter

Quel est le rôle d’un Social Media Manager ?

Le Social Media Manager est le garant de la stratégie à adopter en termes de communication sur les réseaux sociaux.

S’il est difficile de parler de journée-type, deux grandes tâches se distinguent : interactions utilisateurs et veille. Répondre aux tweets et autres publications sur les réseaux fait partie intégrante d’une expérience client de qualité. De même, il est devenu indispensable de surveiller, mesurer et analyser les mentions de son entreprise pour déterminer sa compétitivité.

Pour Florentin, une veille efficace est essentielle car elle permet d’agir de manière proactive et en amont : “C’est un avantage concurrentiel important et cela montre qu’on est présent.”. Une crise ou un bad buzz peuvent avoir une multitude de points de départ et il est important de faire une veille active pour anticiper les problématiques qui pourraient surgir.

Quelles sont les crises qu’un social media manager peut rencontrer ?

Il existe différentes typologies de crises liées à son business, qui évoluent avec la vie du produit :

Les crises liées au produit

Dans l’univers du e-commerce il est fréquent que les plaintes soient directement liées au processus d’achat et de réception du produit. Un défaut, une mauvaise gestion des matières premières (Une marque de biscuit qui utilise de l’huile de palme), une crise liée à sa fabrication etc.

Les crises liées au service

Retard de livraison, remboursement compliqué, service client absent, solutions apportées insatisfaisantes…

Les crises liées à la marque

Campagne de pub qui fait scandale (H&M en 2018 avec son sweat-shirt estampillé “coolest monkey in the jungle” accusé de racisme), pratiques scandaleuses (Célio qui lacérait ses vêtements invendus), ou merchandising raté (Auchan et son sac de course “Hourra ! J’ai la carte de crédit de mon mec !” retiré des rayons).

Les crises liée à une à une prise de parole

Lorsqu’un porte parole d’une marque dérape sur les réseaux comme ce directeur régional d’Abercrombie & Fitch justifiant le refus de donner les invendus aux œuvres de charité par un :

Abercrombie ne veut pas donner l’image qu’une personne pauvre peut porter ses affaires. Seules les personnes d’une certaine stature peuvent acquérir et porter les vêtements de la marque.

Florentin nous partage son expérience de gestion de crise :

La crise la plus importante, c’est lors des grosses mises en vente pour des concerts qui se retrouvent complets en quelques minutes. Cela génère de la frustration : certains ont acheté leur billets trop vite et se sont trompés dans les données saisies ou l’emplacement, d’autres peuvent accuser la billetterie d’avoir profité de la situation et d’avoir fait des quotas.

Les réseaux sociaux peuvent heureusement être utilisés comme de véritables leviers d’éducation. Grâce au travail de Florentin, les clients Digitick ont par exemple une meilleure connaissance du système d’allocation de places, des quotas existants entre les différentes billetteries, ou encore des initiatives mises en place pour la revente de billets.

Les autres crises les plus courantes sont inhérentes à tout acteur du e-commerce : billet non reçu, e-mail de confirmation non reçu etc.

Un travail de longue haleine qui finit par porter ses fruits lorsque d’anciens détracteurs finissent par prendre la parole en faveur de l’entreprise. Florentin raconte :

Les clients mécontents auxquels on apporte une réponse et qui après répondent à une personne qui a le même problème en disant : “Allez voir Digitick, ils répondent et ils vont pouvoir t’aider”. Là, je sais que mon travail est réussi.

En résumé, le travail du Social Media Manager est aussi de réfléchir aux scénarios possibles de bad buzz et à une communication de crise adaptée en amont.

À quels types de détracteurs peuvent être confrontés les Social Media Managers ?

Il est possible de regrouper des catégories types de détracteurs rencontrés sur les réseaux :

  • Le troll n’est pas forcément client de l’entreprise et cherche juste à semer la discorde en lançant des débats tantôt absurdes tantôt haineux.
  • Le client mécontent qui critique la marque ou fait une réclamation.
  • Le “hater” pur et dur, celui qui dénigre la marque sur tous les réseaux possibles.
  • Le “hater” ponctuel qui exprime parfois violemment sa déception.

Les profils de détracteurs changent aussi en fonction des réseaux.

Logique quand on sait que Facebook n’est plus utilisé par les mêmes catégorie d’âge qu’Instagram. Florentin le confirme :

Sur Facebook, les demandes sont plus complexes. Sur Twitter et Instagram la population est plus jeune : les polémiques peuvent aller plus vites, les réponses sont plus libres.

Quels que soient les interlocuteurs, il faut se mettre à leur place et essayer de comprendre leurs attentes afin de mieux répondre à leurs plaintes.

L’essentiel pour gérer les crises

Le Social Media Manager peut être parfois confronté à des commentaires déplaisants ou agressifs. Quoi qu’il arrive, il est essentiel de ne pas en faire une affaire personnelle.

Au début, cela peut être difficile parce qu’on défend sa marque, on peut se sentir touché dans son travail. il ne faut pas oublier que l’insulte permet d’attirer l’attention. Lorsque l’on répond aux personnes, celles-ci se calment rapidement. – Florentin

Le deuxième conseil est de connaître son audience et de choisir le ton employé. L’empathie et l’humour rapprochent la marque de son audience. Un bon Social Media Manager peut générer un véritable capital sympathie grâce à ses réponses.

Dans le cas du Troll, il est conseillé de ne pas se lancer dans un échange sans fin car l’internaute ne cherche pas de l’aide mais à semer la discorde. Le Social Media Manager peut décider de systématiquement bloquer ou supprimer les commentaires.

Dans le cas du hater ponctuel, il convient en revanche de comprendre son opinion et de tenter de trouver une réponse. Il est possible de transformer positivement un hater ponctuel lorsque la réponse apportée est satisfaisante.

Dans le cas de l’insulte, certains répondent avec humour tout en restant professionnels. Ce type de réponse peut avoir comme effet de conquérir l’audience.

Source @CMHallofFame

Enfin le Social Media Manager doit savoir récupérer l’information en interne, la vulgariser et la restituer dans la mesure du possible. Il doit toujours savoir apporter une réponse à celui qui en a besoin. Il doit avoir en sa possession le bon contenu à délivrer.

Pour ceux qui voudraient découvrir des Social Media Manager et Community Manager inspirants, Florentin nous a confié quelques noms des comptes Twitter qu’il affectionne pour leur fluidité, leur phrasé ou encore leur humour :

Winamax, Netflix, Decathlon, Innocent ou encore Mon Petit Gazon.

En conclusion : le Social Media Manager est la voix de l’entreprise sur internet. Créer une relation avec sa communauté implique de l’empathie mais également du sang froid et du recul pour savoir gérer au quotidien les crises qui peuvent surgir.

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Comment ma reconversion a attiré les recruteurs : l’histoire de Stéphanie

Stéphanie Houssin est développeuse web chez de Particulier à Particulier depuis septembre. Son parcours est atypique depuis la fin de son parcours universitaire et sa première expérience professionnelle.

À partir du moment où elle a décidé de se former au sein de l’école en ligne OpenClassrooms à nouveau pour exercer un métier qui lui correspond vraiment, les étoiles se sont parfaitement alignées pour elle, jusqu’à son embauche avant même la fin de sa formation OpenClassrooms.

De la psychologie et des inventaires

Au départ, Stéphanie n’a pas forcément le profil web : “J’ai fait un bac littéraire puis j’ai fait des études de psycho et j’ai obtenu une maîtrise en psychologie cognitive. Finalement, je n’ai pas poursuivi dans ce domaine car je voulais commencer à travailler et donc j’ai été embauchée dans une boîte d’inventaires.”

Elle reste en poste plusieurs années puis l’entreprise est rachetée par un géant américain. Stéphanie a un déclic :

Même si j’ai fait parti des employés qu’ils ont gardés, cela a été un déclencheur pour moi. Je commençais à être lassée de ce que je faisais. J’étais sur les routes tous les jours. J’ai donc obtenu une rupture conventionnelle.

Stéphanie entame son processus de reconversion à l’étranger : “C’est arrivé complètement par hasard. J’ai pu partir à l’étranger et j’ai passé deux ans en Israël. Tout s’est joué à ce moment-là ».

J’étais à l’aube de mes 40 ans et je me suis dit qu’il était temps que je fasse quelque chose qui me plaisait.

« J’hésitais beaucoup entre le développement web et la cuisine. Là-bas, j’ai eu la chance d’avoir des expérience en cuisine, notamment dans une ambassade. C’était très intéressant mais j’en ai assez rapidement vu les limites.

Une formation financée par Pôle Emploi

L’idée du développement web et du code commence à faire son chemin dans l’esprit de Stéphanie : “C’est étrange, j’étais attirée par le développement mais mes connaissances en la matière étaient nulles. Je savais à peine ce que c’était le code. Dans ma tête, j’avais simplement envie de créer des sites Internet et très vite, je me suis rendue compte que c’était bien plus complexe que cela. Par ailleurs, j’ai toujours aimé les chiffres et j’ai imaginé qu’il y avait une logique commune avec le code. »

À son retour d’Israël, Stéphanie entame les démarches : J’ai retrouvé des droits Pôle emploi que j’avais réussi à geler avant de partir. Je suis donc allée demander le financement d’une formation en développement ».

On m’a d’abord dit que ma candidature pour OpenClassrooms avait peu de chance d’aboutir, mais je n’en ai pas démordu et j’ai obtenu une réponse positive le lendemain.

« J’ai donc suivi une formation en développement avec un diplôme à la clé. C’était vraiment très formateur et je suis contente d’avoir complété les connaissances en code avec une casquette de gestion de projet.”

Un recrutement simple et efficace

Incroyable parcours puisque Stéphanie n’a même pas le temps de terminer son parcours OpenClassrooms que son profil intéresse déjà les recruteurs : “Je suis même pas encore allée complètement au bout de la formation puisque j’ai trouvé du boulot quelques mois avant le dernier projet ».

Je n’ai même pas vraiment eu le temps de chercher. Un jour, je me suis simplement dit que j’allais actualiser mon compte LinkedIn, y ajouter mon CV et voir comment mon profil serait reçu. Je n’attendais rien. Pourtant, un recruteur m’a appelée pour me rencontrer car il avait deux postes à me proposer. Je suis allée aux entretiens extrêmement détendue puisque je pensais que ce serait un test et que je ne serais jamais prise. Le jour-même, j’ai eu une réponse positive.

Se reconvertir est un défi parfois long et fastidieux, mais Stéphanie est convaincue que c’est aussi ce qui intéresse les employeurs : “Les recruteurs ont beaucoup aimé le fait que j’étais en reconversion, c’est ce qu’ils recherchent pour ce type de poste ».

Le fait de se reconvertir après 40 ans, je pense que c’est montrer que l’on sait exactement ce qu’on veut, qu’on a bossé, galéré et qu’on a une grande volonté.

« Mon parcours universitaire a aussi intéressé. C’est vrai que dans mes études en psychologie, j’avais été confrontée à de la résolution de problèmes. Quand on y réfléchit, il y a énormément de similitudes avec le développement. J’ai retrouvé pas mal de mécanismes.”

Un parcours OpenClassrooms réussi qui prouve que tout est accessible, quels que soient l’âge ou les expériences passées.

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Dans la bibliothèque d’un designer : les livres incontournables

Un bon produit ou un bon service, c’est bien. Mais le travail du designer web est d’imaginer et concevoir interface web ou mobile qui soit la plus captivante possible pour l’utilisateur. Le designer a de nombreuses connaissances variées et complémentaires, aussi bien d’accessibilité, de navigation ou d’ergonomie, de psychologie et de sociologie. Et parfois même en programmation pour certains. Quelles sont les lectures qui peuvent enrichir ces connaissances ?

Méthode de design UX de Carine Lallemand et Guillaume Gronier

C’est un peu la bible de l’UX, qui permet de se familiariser avec la conception et l’évaluation de l’expérience utilisateur. L’ouvrage, très complet, présente 30 méthodes différentes pour s’adapter à tout type de projet. Des templates et des illustrations pratiques accompagnent la théorie, et chaque méthode est actualisée avec des travaux récents. Du design fondamental aux méthodes innovantes comme l’idéation ou le design persuasif, vous trouverez toutes les ressources nécessaires dans cet ouvrage.

La phase de recherche en web design de Erika Hall

Toute création nécessite un temps de recherche qui est parfois négligé. Erika Hall est responsable de la recherche dans une agence web et elle transmet son expérience dans ce livre : comment se poser les bonnes questions avant de se lancer dans un projet, comment conserver un oeil critique sur son propre travail et celui des autres, comment impliquer l’ensemble de l’équipe ou encore comment réduire le nombre d’inconnues pour limiter les erreurs à l’arrivée ?

Design émotionnel de Aarron Walter

Bien que les designers web passent beaucoup de temps derrière leur machine, ils s’adressent avant tout à des êtres humains dotés d’émotions. Aarron Walter partage dans son livre de nombreuses clés pour rendre l’expérience utilisateur positive et humaine. L’expert a recours au bon sens, à un peu de psychologie et à quelques concepts intéressants qui permettent de donner du corps et une personnalité à vos designs.

The Design of everyday things de Don Norman

Qui ne s’est pas déjà retrouvé devant un objet, un interrupteur, une porte sans savoir comment l’utiliser ? L’auteur de cet ouvrage souligne l’erreur de certains designers qui ignorent les besoins de l’utilisateur en se concentrant uniquement sur la fonction du produit ou du service, entraînant une frustration du client. Vous trouverez dans ce livre tous les conseils pour éviter de tomber dans ce piège.

Don’t make me think, revisited de Steve Krug

Steve Krug est une référence dans le domaine de l’expérience utilisateur, il a été consultant pour de grandes entreprises comme Apple, Bloomberg ou Lexus. Krug revisite son premier ouvrage initialement publié en 2000 pour lui donner une nouvelle perspective du monde du web et de la conception en design web et mobile. Les exemples et illustrations sont actuels et rendent le livre agréable à lire.

Expérience utilisateur mobile : UX design pour smartphones et tablettes de Aurélie Boucher

Elle est l’une des expertes les plus reconnues dans le domaine de l’ergonomie web et elle livre dans son ouvrage les codes qui sont propres au design mobile. Le nombre d’applications mobiles ne cesse d’augmenter, tout comme les sites web mobiles et il est de plus en plus indispensable d’élaborer des expériences clients convaincantes pour se faire une place dans ce milieu. Grâce à plus de 600 cas pratiques, Aurélie Boucher explique comment élaborer une expérience mobile séduisante.

Lean UX : Concevoir des produits meilleurs avec des équipes agiles de Jeff Gothelf et Josh Seiden

En se basant sur des théories de design et de développement agile, ce livre est un bon moyen de comprendre comment concevoir un produit rapide et qui convient aux besoins de l’utilisateur. Référence en la matière, le Lean UX est une méthode de travail qui permet de cerner le problème en question, et d’organiser son équipe pour y répondre de la façon la plus viable possible.

Sprint : Résoudre les problèmes et trouver de nouvelles idées en cinq jours de Jake Knapp

Le Sprint est une méthode de conduite de projet, qui se présente comme bien plus efficace que le traditionnel brainstorming. Cette méthode développée par trois cadres de chez Google repose sur un travail en petit groupe autour d’un problème, restreint dans le temps pour parvenir à un test consommateur en cinq jours. Grâce à ce livre, vous êtes plongé non pas dans la théorie, mais au coeur de l’action pour réussir à élaborer des réponses rapidement.

Stratégies de design UX de Antoine Visonneau

Cet ouvrage a pour but d’accélérer l’innovation au sein des entreprises en réduisant l’incertitude grâce à des méthodes de design agiles comme le Lean UX, le Design Thinking et le Design Sprint. L’auteur sort les grands moyens pour vous amener à élaborer des produits d’excellente qualité. Croquis, schémas, chiffres et études de cas, tout est organisé de façon très visuelle pour que le lecteur comprenne facilement.

Designing for Interaction de Dan Saffer Saffer

Le design d’interaction est une notion assez récente, qui englobe des disciplines diverses comme le graphisme, le dessin industriel, la psychologie sociale et bien sur l’informatique. Au-delà de la valeur esthétique d’un produit, le designer doit s’assurer que l’utilisation sera simple et intuitive, au point que le client en oublie le mécanisme derrière. Ce livre permet de comprendre pas à pas le processus de création d’un designer d’interaction.

L’Esprit Design de Tim Brown

Tim Brown s’interroge sur le design thinking et l’impact de la technologie sur les sociétés et la vie des hommes. Des prémices d’une idée à la gestion du service client, comment les designers réfléchissent à l’utilité des objets, leur praticité pour innover dans tous les domaines de l’économie.

100 Things Every Designer Needs to Know About People de Susan Weinschek

L’auteur de cet ouvrage part du principe que l’on ne peut pas créer un produit ou un service de qualité si l’on ne s’intéresse pas aux clients en tant que personnes. En se basant sur la science et des exemples pratiques, ce livre est un guide pour tout designer souhaitant élaborer des produits web intuitifs et engageants.

The Elements of User Experience de Jesse Garrett

Un produit bien designé ne se résume pas à une bonne programmation et un graphisme attirant. L’auteur souligne que la technologie la plus avancée ne suffit pas si elle n’est pas associée à une expérience utilisateur convaincante au service des besoins du client. Garrett donne aux lecteurs des explications et illustrations claires sur les sujets de design visuel, d’architecture de l’information, d’identité de marque ou encore d’interactivité.

Pour aller plus loin :

La French Touch Podcast est un podcast dédié au produit et au design. Dans chaque épisode, un designer français est interviewé, qu’il travaille dans une start-up florissante ou dans un grand groupe international.

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Les 13 ressources incontournables pour une veille RH efficace

Vous vous destinez au métier de conseiller en évolution professionnelle ou de chargé de gestion RH? Vous le savez peut-être déjà : dans le monde des ressources humaines, les pratiques évoluent en permanence, d’un point de vue juridique, comptable, mais aussi opérationnel.

Modification de la loi sur le harcèlement moral, mise en place d’un intranet ou changement du montant du SMIC : autant de nouveautés qui auront un impact sur votre (futur) quotidien. Pour vous tenir au courant des dernières tendances et réglementations, faire de la veille est indispensable et doit devenir un réflexe pour vous.

Perdu ? Voici les 13 sources d’information incontournables à consulter sans modération.

Les magazines de référence

Si vous êtes adepte de presse magazine et prêt à investir un peu d’argent, il existe trois revues spécialisées lues et reconnues par les professionnels des RH :

Personnel (la revue de l’Association Nationale des DRH

9 numéros par an à 158 € (ou 79 si vous êtes étudiant).
Thématiques : actualité juridique et sociale, recrutement, formation, évolution du métier, mobilité etc. Parmi les auteurs, DRH, praticiens, experts, universitaires et chercheurs.

Liaisons sociales

10 numéros par an à 76 € + accès aux archives du site internet.
Thématiques : reportages, interviews, enquêtes et débats axés sur l’évolution des politiques d’emploi, du marché du travail et de la protection sociale

Entreprise & Carrières

48 numéros par an à 297 € + accès aux archives du site et appli.
Thématiques : toute l’information RH traitée de façon pratique et opérationnelle, chroniques  d’experts et outils de management.

Les pépites du RH au digital

Si vous aimez l’info gratuite, régulière et accessible, le web regorge de sites internet consacrés aux thématiques RH. Notre sélection :

Change The Work

Un article par semaine en moyenne, en libre accès.
Un site édité et rédigé par un collectif d’experts en RH, qui organise par ailleurs formations et événements sur le sujet.
Thématiques : enquêtes sur l’inégalité salariale, bien-être au travail, big data, employabilité… Et en prime, toute l’actu de l’événementiel RH.

Mode(s) d’emploi

Plusieurs articles publiés par semaine, en libre accès.
Un site édité par le groupe HelloWork. Des articles fouillés et des formats décryptage à découvrir dans la rubrique “Carrière & RH”.
Thématiques : santé au travail, reconversion pro, recrutement, mais aussi sujets de société et (sur)vie en entreprise.

Le Journal des RH

Plusieurs articles par semaine, en libre accès.
Un site riche qui traite des initiatives des acteurs français des RH. Il regroupe plus de 15 000 professionnels, experts et entrepreneurs du secteur
Thématiques : beaucoup de ressources (infographies, livres blancs, cas pratiques…) et des sujets d’actualité (futur du travail, entreprenariat, santé au travail) sur un ton décalé.

Actuel-RH

Au moins un article par jour, en libre accès ou sur abonnement (à partir de 50 € par mois) pour certains articles.
Actuel-Rh est un site d’information et actualité RH édité par les Editions Législatives. Idéal pour suivre les réformes en droit social.
Thématiques : des sujets techniques et juridiques avant tout, accessibles et concrets.

Le meilleur de la blogosphère

Parlons RH

Un article par jour en moyenne, en libre accès.
LA référence dans le secteur du marketing digital dédié aux DRH. Le blog de cette agence propose des articles de fond “pour mieux marier humain et numérique au quotidien.”
Thématiques : marque employeur, futur du travail, transformation digitale, numérique

Le Lab RH

Du contenu régulier, en libre accès ou en accès Premium payant pour certains articles.
Le Lab RH est une association à but non lucratif. Elle fédère startups, entreprises et autres acteurs de l’innovation RH.
Thématiques : innovation RH, startup, intelligence collective, avenir du recrutement…

Revolution-RH

Chaque semaine, un article qui regroupe les actualités les plus intéressantes du secteur, en libre accès.
Un blog simple et pratique, composé d’articles de veille RH hebdomadaire.
Thématiques : beaucoup de sujets liés au recrutement, aux marques employeur, à la fonction RH.

Futurs Talents

Un blog personnel au contenu régulier, en libre accès.
Jean-Baptiste Audrerie est psychologue de formation et directeur marketing digital. Dans son blog, vous retrouverez toute l’expertise d’un passionné de nouvelles technologies au service des RH.
Thématiques : intelligence artificielle, acquisition de talents, marque employeur, recrutement innovant… Des sujets traités avec beaucoup de pédagogie.

Le profil Medium de Laetitia Vitaud

Des articles en libre accès sur Medium.
Spécialiste du futur du travail, Laetitia Vitaud s’exprime sur des sujets à fort enjeu comme le freelancing, le marché de l’emploi, le burn-out, l’organisation au travail… Une plume analytique à découvrir.
Thématiques : futur du travail principalement.

Le bloc-notes de Bertrand Duperrin

Un blog personnel au contenu régulier, en libre accès.
Bertrand Duperrin est spécialiste en conseil RH et transformation digitale. Il propose des analyses pointues, documentées et critiques, compréhensibles par tous.
Thématiques : management, marketing RH, futur du travail, expérience employé… Beaucoup de sujets dans l’air du temps!

 

 

Rassuré? Ce n’est pas le contenu qui manque en matière de ressources humaines… A vous de choisir le format et la fréquence adaptés à vos besoins. Bonne veille !

Pour aller (encore) plus loin :

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Comment organiser sa recherche d’emploi avec le système d’alertes ?

Confucius a dit : “Ne vous souciez pas d’être sans emploi, souciez-vous plutôt d’être digne d’un emploi”. Après avoir médité sur cette citation, mis à jour votre CV et rassemblé toute votre énergie, il est donc temps de se mettre en recherche de l’emploi digne de vous. Selon le domaine, selon votre formation et votre niveau d’expérience, la recherche du job de ses rêves peut être un parcours plus ou moins laborieux. Heureusement, de nombreuses plateformes et outils numériques nous aident aujourd’hui à y voir plus clair et à organiser précisément nos recherches.

Identifier les annonces qui vous correspondent

Pour pouvoir automatiser vos recherches et vous simplifier la tâche, vous devez être au clair sur vos critères : les secteurs d’activité qui vous intéressent, les postes, la localisation, le niveau de salaire, le type d’entreprise.

Sur de nombreuses plateformes de recherche, vous pouvez intégrer directement votre CV. Surtout, n’oubliez pas de faire apparaître d’une façon ou d’une autre vos coordonnées (adresse mail surtout, numéro de portable facultatif) pour que les recruteurs puissent vous joindre et répondre à votre candidature.

Les plateformes utiles

Pôle Emploi

C’est évidemment l’organisme duquel vous devez vous rapprocher et qui facilitera votre recherche d’emploi. En établissant avec un conseiller vos critères de sélection, les annonces correspondantes vous seront transmises tous les mois. Ouvrez bien vos e-mails (ou regardez vos spams) pour prendre connaissance des offres. Vous pouvez aussi suivre les dernières offres d’emploi et y postuler via l’interface numérique.

Apec

Sur cette plateforme, vous trouverez un grand nombre d’offres d’emploi pour les cadres et les jeunes diplômés. Il y a une newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner, des consultants à disposition pour vous accompagner dans vos recherches, un simulateur de salaire et un simulateur d’entretien pour vous préparer à rencontrer les recruteurs.

Indeed

C’est également un portail de recherche à l’emploi très populaire. Vous pouvez y publier votre CV pour qu’ils soient visibles par les recruteurs. On y trouve aussi de nombreux avis sur un grand nombre d’entreprises et un outil de recherche pour consulter le niveau de salaire par secteur d’activité et par poste.

LinkedIn

Pas de recherche d’emploi sans un profil LinkedIn dûment complété et à jour.
[À suivre : notre cours Développez votre Personal Branding où vous trouverez tout un chapitre sur la gestion de votre profil LinkedIn.]
L’avantage de cette plateforme, au-delà de la constitution d’un réseau, est la possibilité d’activer des notifications. Dans la page Carrière, vous pouvez remplir vos critères de recherche et vous serez informé dès qu’une annonce correspondant à votre profil sera postée. Vous pouvez aussi suivre les entreprises qui vous intéressent pour recevoir régulièrement leur actualité et leurs offres d’emploi

[À lire : comment utiliser LinkedIn dans le cadre de sa recherche d’emploi ?]

Glassdoor

Même principe sur Glassdoor, vous pouvez effectuer des recherches selon vos critères, intégrer votre CV et vous constituer un profil, suivre les entreprises de votre domaine d’activité. La plus-value de cette plateforme est qu’elle vous aide également à préparer les entretiens d’embauche. Les personnes ayant déjà vécu un entretien dans telle entreprise témoignent pour raconter le processus et le type de questions posées. Vous pouvez aussi y trouver des ressources concernant le niveau de salaire en vigueur dans un secteur ou une entreprise.

Welcome to the Jungle

C’est le premier média dédié au travail, qui propose des ressources sous de nombreux formats. Vous pouvez vous y constituer un profil candidat et activer les alertes sur les réseaux sociaux pour suivre les offres d’emploi des nombreuses entreprises partenaires.

Facebook

Sur Facebook, il existe de nombreux groupes professionnels qui rassemblent généralement les offres d’emploi d’une même région ou d’un même secteur d’activité. Si vous êtes un développeur web à Nantes, n’hésitez pas à chercher le groupe correspondant et à en demander l’accès. Ainsi, vous aurez une notification pour chaque offre publiée. Ces groupes sont souvent le lieu idéal pour partager ses doutes, poser des questions et recevoir des conseils des autres membres qui ont un profil similaire au vôtre.

Shapr

Shapr est une application mobile de networking professionnel sur laquelle vous pouvez matcher avec des gens selon vos centres d’intérêt, vos compétences professionnelles et votre localisation. C’est un outil non négligeable dans la recherche d’emploi puisqu’il permet d’élargir votre réseau et de cibler des personnes qui pourraient être intéressées par votre profil : CEO, managers, créatifs etc. Chaque jour une sélection d’une vingtaine de personnes qui vous correspondent vous est proposée.

Kudoz

Kudoz est une application mobile qui filtre les offres d’emploi selon vos critères de recherche. Après avoir obtenu la notification d’une annonce, il est possible de postuler de façon très simple puisque votre compte Kudoz est synchronisé avec votre profil LinkedIn. De la même manière, vous pouvez suivre l’actualité des entreprises qui vous intéressent.

Élargir aussi le champ de recherche

Si une bonne organisation est indispensable pour bien mener sa recherche d’emploi, il est très rare que les annonces correspondent en tout point à ce que l’on cherche. En tant que candidat, ne prenez pas au pied de la lettre tous les critères établis par l’entreprise, ou en tout cas sachez les hiérarchiser.

Certains sont plus impératifs que d’autres, comme une formation ou des compétences exigées. En revanche, certains critères sont secondaires comme la date de prise de poste, l’expérience demandée. Au-delà des alertes qui vous permettent de cibler les annonces qui sont le plus proches de votre profil, restez donc ouvert à certaines annonces qui seraient à première vue moins dans vos cordes. Les atouts de votre CV pourraient en compenser les manques.

L’automatisation, c’est bien mais rester en veille et curieux malgré tout, c’est encore mieux !

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Claire ou le goût des casse-têtes informatiques

Claire Serra a 27 ans, un profil très scientifique et un diplôme d’ingénieur spécialisé dans l’aménagement du territoire en poche quand elle bifurque vers le développement informatique.

Diplômée de l’école en ligne OpenClassrooms et passée par tous les échelons, elle est aujourd’hui en CDI comme développeuse web dans une agence à Lausanne.

Initialement, quel a été ton parcours universitaire ?

Mon parcours est assez hétéroclite. Après mon bac S, j’ai intégré une prépa MPSI/MP (maths & physiques). Suite à l’obtention du concours, je suis entrée dans l’école d’ingénieur de l’université de Tours, avec comme spécialité l’aménagement du territoire. J’ai été diplômée en 2014. Ma recherche d’emploi a été difficile, le secteur n’étant pas porteur.

À ce moment-là, j’envisage de me rediriger vers un métier qui me parle davantage, qui corresponde à mes aspirations et à mes envies.

Je fais un bref passage dans le professorat. Le métier de professeur des écoles m’avait toujours attirée, mais j’ai vite réalisé que cela ne me correspondait pas tout à fait non plus.

J’ai un profil cartésien, j’aime ce qui est logique et technique, alors je décide finalement de me lancer dans l’informatique et le développement web.

Quel a été le déclencheur pour te former à nouveau ?

Je suis de nature curieuse et entreprenante. J’aime découvrir de nouvelles choses : alors l’idée même d’apprendre et de m’engager dans une voie professionnalisante était stimulante pour moi. Je n’étais pas en poste à ce moment-là donc je ne pouvais que chercher un nouvel horizon.

Comment as-tu découvert OpenClassrooms ?

Après avoir longtemps hésité, je voulais trouver une école informatique qui me permettrait d’obtenir une certification rapidement, et si possible qu’elle soit peu coûteuse.

J’avais trouvé une école à Lyon qui m’a fait passer des tests et réaliser des exercices depuis le site d’OpenClassrooms. En navigant sur la plateforme, j’ai donc découvert les parcours proposés et la formation Développeur web, nouvelle à ce moment-là.

Cela durait 6 mois, se faisait en télétravail… C’était parfait pour moi.

Avais-tu une appétence pour le développement informatique ?

Plus jeune, j’avais déjà créé un site web personnel. Je ne l’avais pas codé mais j’avais appris à insérer du contenu et à le mettre en ligne.

J’avais bien aimé l’idée de concevoir quelque chose de visible par le monde entier, et aujourd’hui encore, c’est ce qui m’enthousiasme.

Plus tard, j’ai suivi quelques cours d’informatique pendant lesquels j’ai pu me familiariser avec le code et les bases de données. Ces cours me plaisaient.

Réfléchir sur la logique d’exécution du programme, analyser le problème et le résoudre, c’est comme un casse-tête pour moi. Et j’adore ça.

Quelles sont les compétences que tu as acquises durant la formation ?

J’ai appris le HTML, CSS, Javascript, jQuery, PHP. Au cours de mon dernier projet, j’ai également choisi d’apprendre le framework Symfony (3) qui n’était pas inclus dans la formation. J’ai bien fait car je crois que c’est un gros avantage pour se présenter sur le marché du travail.

Quels ont été tes projets de mise en pratique ?

J’ai réalisé les projets du parcours. Le dernier projet était particulièrement intéressant car je devais réaliser un site web de A à Z. C’est-à-dire que j’ai dû décider quel genre de site ou d’application j’allais mettre en place, quel serait son but, sa cible. Il fallait qu’il puisse allier toutes les compétences que j’avais acquises.

J’ai choisi de réaliser un jeu, une application ludique pour des enfants à l’école primaire. J’ai fait un travail de conception, sur le scénario du jeu, j’ai dû anticiper l’expérience utilisateur. Après avoir réalisé le cahier des charges, j’ai commencé à développer l’application.

Ce projet était parfait pour cimenter tout ce que j’avais appris depuis le début. Je suis fière du résultat, et j’ai ensuite pu utiliser ce projet pour convaincre en entretien.

Suite à la formation OpenClassrooms, comment s’est déroulée ta recherche d’emploi ?

J’ai reçu beaucoup d’appels de recruteurs et je suis allée à plusieurs entretiens, qui ont été infructueux au départ. Je souffrais de mon manque d’expérience dans le domaine alors j’ai choisi de faire mes premiers pas dans une association en tant que bénévole. Un mois après l’avoir intégrée, j’ai également rejoint une startup à mi-temps, comme bénévole aussi.

En parallèle, je continuais mes recherches d’emploi. Je n’étais pas à l’aise en entretien d’embauche, je n’arrivais pas à me valoriser et donc à concrétiser pour obtenir le poste.

Petit à petit, je me suis fait aider pour cibler mes faiblesses, et j’ai compris comment inverser la tendance.

Ce travail sur moi m’a permis de trouver un stage dans une entreprise à Genève puis d’être embauchée en tant que freelance pendant 3 mois. Cette expérience a été intéressante et valorisante, et m’a aidée à vendre mes compétences plus facilement ensuite. Un mois après, j’ai enfin décroché mon CDI à Lausanne.

Au cours de ce processus de recherche, j’ai pu m’apercevoir que certains recruteurs avaient eux-mêmes suivi une formation OpenClassrooms et la grande majorité connaissait la plateforme. Donc, ils n’étaient pas frileux sur le sujet.

Quel est ton poste aujourd’hui et quelles sont tes missions au quotidien ?

Je suis développeuse web et je travaille avec le langage PHP et le framework associé Symfony au sein d’une petite entreprise (< 10 employés).

Je travaille donc essentiellement sur des sites web : je corrige des bugs, je développe de nouvelles fonctionnalités. Je touche aussi au design, je participe à la réalisation de nouveaux sites ou de nouvelles applications.

Il y a des projets anciens qui sont basés sur du Symfony 1, et des plus récents basés sur Symfony 2 et 3, voire 4.

Je n’utilise pas WordPress, mais j’ai appris le CMS « Craft CMS » que je trouve très intuitif. Je suis même devenue la référente dans le domaine au sein de l’entreprise.

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Dans la bibliothèque d’un Chief Marketing Officer : 10 livres incontournables

La mission du Chief Marketing Officer est très globale à première vue : ce dernier doit mettre en place des stratégies pertinentes pour attirer des prospects, les transformer en clients puis les fidéliser. Au cours des deux dernières décennies, les codes du marketing ont changé et ils continuent d’évoluer rapidement à mesure que les plateformes et les outils digitaux se transforment aussi. Ces différents ouvrages ont le mérite d’être didactiques en proposant une vision nouvelle et pratique pour mettre en place des plans d’action efficaces et faire grandir une entreprise.

Brandscaping de Andrew Davis

Andrew Davis est un visionnaire du marketing qui propose dans son ouvrage une nouvelle méthodologie, le brandscaping. Cela consiste en s’associer avec les partenaires et influencers adéquats pour élaborer du contenu unique pour votre marque. C’est ce contenu de qualité et à fort impact qui créera naturellement la demande pour le produit ou le service que vous vendez. Dans cette optique, le marketing revient à rassembler une audience autour d’un ou plusieurs médias plutôt que de se concentrer directement sur la vente de son produit.

Content Inc. de Joe Pulizzi

Ce livre est un ouvrage très pratique, basé sur une quinzaine d’exemples pour démontrer comment il est possible de devenir une entreprise fructueuse avec comme point de départ, un blog. Joe Pulizzi sait de quoi il parle puisqu’il a lui même fondé le Content Marketing Institute après avoir mis en place le blog “Content Inc”. Partant de son propre modèle, il donne les clés pour appliquer pas à pas cette méthode à tout type d’entreprises.

Permission marketing de Seth Godin

Seth Godin est un entrepreneur, un auteur et conférencier américain. Précurseur, il fonde une société de marketing digital en 1995, avant de devenir le directeur marketing de Yahoo dès 1998. Dans ce livre, Seth Godin développe une théorie intéressante, celle du marketing de permission. En constatant que nous sommes aujourd’hui abreuvés de contenus à longueur de journée, il prend le pari d’instaurer une stratégie marketing basée sur la permission du client. Ainsi, la publicité ne se fait plus intrusive mais elle devient attractive et utile.

The Content Formula de Michel Brenner

Avec l’avènement du marketing digital, de nouvelles problématiques sont apparues et notamment celle d’évaluer l’impact des actions mises en œuvre. Or, comme le démontre Michel Brenner dans cet ouvrage, il est indispensable de pouvoir mesurer et quantifier les résultats de ses actions pour pouvoir les améliorer et combler les lacunes. Cette lecture vous permettra d’établir votre RSI (retour sur investissement) de vos contenus éditoriaux.

Optimize de Lee Odden

Le bouquin de Lee Odden est une précieuse source d’informations pour mettre en place une stratégie marketing digitale globale. L’auteur, spécialiste en content marketing et marketing d’influence, a travaillé au sein du département marketing de LinkedIn aux États-Unis puis a fondé sa propre agence Top Rank. De façon très pratique, il explique comment combiner SEO, réseaux sociaux et contenus pertinents pour créer de l’engagement auprès des clients.

The Conversion Code de Chris Smith

Chris Smith est le fondateur de Curaytor, une agence américaine de marketing digital et c’est aussi un coach qui aide les entrepreneurs à faire grandir leur business plus rapidement. Il est spécialisé dans les leads et son ouvrage se concentre surtout sur l’analyse des data pour parvenir à trois grands objectifs : attirer plus de leads, obtenir plus de rendez-vous pertinents et augmenter le nombre de ventes donc son chiffre d’affaires.

Le Growth Hacking : 8 semaines pour doubler le nombre de vos prospects de Frédéric Canevet

Le growth hacking, c’est mettre en place des outils pour accélérer sa croissance. Si vous cherchez à structurer votre croissance, à générer du trafic sur vos différentes plateformes digitales, et globalement à faire décoller votre business, ce livre vous intéressera forcément. Frédéric Canevet donne de nombreuses astuces et plans d’action applicables même avec peu de moyens. Le programme progressif et accessible promet des résultats dans les 8 semaines.

Buyology de Martin Lindstrom

Ce livre a permis à l’auteur d’être classé parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par le Time. Consultant danois en marketing, Martin Lindstorm explique dans cet ouvrage pourquoi les consommateurs achètent un produit. Pourquoi sommes-nous touchés par certains messages publicitaires et insensibles à d’autres ? En faisant appel au neuromarketing, cet expert nous dévoile les stratégies marketing des publicitaires pour faire réagir notre cerveau de telle ou telle façon.

Growth Hacker Marketing de Ryan Holiday

Ryan Holiday a été le directeur marketing de la marque American Apparel. Fort de son expérience, il explique dans cet ouvrage la nécessité de penser le marketing différemment : le growth hacker doit être ingénieux, maximiser l’efficacité de ses actions et donc pour cela mettre en place du tracking, pour mesurer l’impact de chacune de ses actions sur les différents supports de communication. L’ouvrage est riche d’exemples et d’études de cas qui éclairent réellement la notion de growth hacking.

L’Inbound Marketing : Attirer, Conquérir et Enchanter le client à l’ère du digital de Stéphane Truphème

L’inbound marketing est de plus en plus en vogue. Il consiste à attirer le client à soi via les outils digitaux, plutôt que d’utiliser les techniques de marketing traditionnelles. La stratégie de l’inbound repose sur l’idée de devenir son propre média pour convertir son audience en client dans un deuxième temps. À l’heure des interactions à 360°, comment être attractif pour les visiteurs et les amener à devenir consommateur ? Le livre de Stéphane Truphème répond à ces problématiques de façon claire, en se basant sur de nombreux exemples illustrés ainsi que des interviews d’experts du marketing.

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Monter en compétences : un objectif, de multiples trajectoires

Par : Lou Dumas

Aller plus haut, aller plus haut… se rapprocher de l’avenir ! Cet air vous est familier ? Ce n’est pas à votre dernier karaoké que l’on fait référence mais bien à une question récurrente de la vie professionnelle. Vous avez soif de grandir et d’acquérir de nouvelles compétences ? En poste ou en cours de recrutement, vous vous interrogez sur vos perspectives d’évolution ?

Ne cherchez plus, on vous dit tout sur les opportunités de croissance dans une carrière – aussi jeune soit-elle. Sondez vos attentes en termes de développement et amorcez des pistes de réflexion grâce à la matrice ci-dessous. Ses entrées sont autant de filtres pour dessiner votre trajectoire personnelle.

[À découvrir pour aiguiser sa capacité à se former : le cours Apprendre à apprendre de Guillaume Parrou et nos cours en ligne]

Hard skills : apprendre toujours plus dans son domaine

Monter en responsabilités sur son propre poste

La perspective d’évolution la plus simple qui soit consiste à gagner de nouvelles responsabilités sur sa propre job desk. Vous pouvez par exemple démontrer votre proactivité sur un nouveau sujet transverse pour l’entreprise que personne n’est capable de gérer. En vous en chargeant, ce sont quelques heures de dur labeur qui se rajoutent sur le moment – vous pouvez toujours demander des conseils à des personnes passées par là, en interne ou en externe – mais c’est surtout l’occasion de vous montrer capable et de vous voir confier de nouvelles missions par la suite. Ne dit-on pas qu’un poste se crée plus qu’il ne se prend ?

Changer de poste

Changer de poste, c’est toujours sortir de sa zone de confort. C’est donc une façon assez radicale d’apprendre tout un tas de choses… parfois sur le tas d’ailleurs.

Le statut m’importe : je monte en grade

S’il est important pour vous de progresser aux plans financier et social, l’option qui s’impose est de viser la promotion. Au mérite bien sûr, mais aussi grâce au réseau interne que vous saurez entretenir et activer au moment opportun.

La curiosité l’emporte : j’évolue horizontalement

Si l’argent et la gloire vous laissent indifférent(e) et si diversifier vos compétences vous tente, vous pouvez envisager de changer de service. Eva est passée des fonctions de chef de groupe en marketing à un poste de directrice artistique dans la même maison de luxe, elle témoigne.

Ce n’est pas simple car il faut tout recommencer, gagner sa légitimité auprès des équipes… mais avoir l’opportunité de passer de l’autre côté de la barrière, c’est un vrai appel d’air et ça fait relativiser !

Soft skills : développer de nouvelles qualités humaines

Manager

Et si gérer une équipe était votre prochain défi ? Être un bon manager est une compétence-clé qui ne cessera d’être valorisée et de s’enrichir le long de votre parcours professionnel, au gré des situations. Pauline travaille dans la production textile, côté opérationnel. Elle était membre d’une équipe de six personnes qu’elle s’est vue proposer de diriger au départ de son N+1. Son ressenti est significatif.

J’avais hésité à accepter le poste car j’étais la plus jeune l’équipe… manager soudainement cinq collègues plus âgés que moi me faisait peur. Avec le recul, je suis heureuse d’avoir relevé le défi : en un an, j’ai énormément mûri.

Se former

Beaucoup d’entreprises proposent à leurs collaborateurs de se former, dans la grande majorité des cas sur des sujets “soft skills” : mieux communiquer, développer sa créativité, conduire des réunions… C’est une perche qu’il vous faut à tout prix saisir ! Rien ne vous empêche également de proposer des formations auxquelles vous voudriez assister, de suggérer des intervenants ou même de vous former de votre côté, à l’apprentissage d’une langue par exemple. Vous disposez d’heures de formation financées pour lesquelles vous cotisez (droits CPF et DIF).

Les deux : et s’il était temps de changer d’air ?

Changer d’entreprise

Vous avez fait le tour des options précédentes dans votre entreprise actuelle ? Celle-ci connaît des difficultés et gèle les évolutions ? Vous avez tout simplement envie de sensations fortes ? Faites le grand saut en changeant d’entreprise. Nouvelle culture, nouveaux codes, nouveau langage… équipes et process à découvrir. Vous baignerez dans un océan de nouveauté qui ne peut que vous permettre de mieux surfer en milieu professionnel.

Découvrir un nouveau secteur

Un cran au dessus ? Changer d’entreprise dans un nouveau secteur. Il vous faudra alors tout réapprendre, sauf votre capacité de travail. Claire a fait un virage à 360 degrés en quittant le milieu de l’immobilier commercial pour rejoindre une agence de voyages sur mesure.

C’est un défi en soi. A commencer par le recrutement : en France, un CV est souvent sectorisé, il faut convaincre la personne en face qu’on est adaptable. Cela passe par une forme de passion et par l’énergie du changement.

Créez votre activité

Toujours plus ! Les équilibristes de la montée en compétences se reconnaîtront dans cette prise de risques : devenez touche-à-tout. Jean, anciennement manager d’une équipe UX, a créé son propre studio de création digitale : “Dans mon ancienne vie, je me concentrais sur deux ou trois compétences au quotidien. Aujourd’hui, mes journées sont extrêmement variées : j’ai appris à gérer ma comptabilité comme à faire ma communication.”

Vous l’aurez compris, il y a autant de montées en compétences que de configurations personnelles. Nous espérons que cette catégorisation par souhaits pourra vous encourager dans vos rêves les plus fous comme vous éclairer dans vos choix de façon pratique. Vous pouvez reprendre votre karaoké, on ne vous retient pas plus…

 

 

 

 

 

 

 

 

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De cavalière et caissière à développeuse web, l’histoire d’Anaïs

Par : Nora Leon

Anaïs est une force de la nature. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a une volonté de fer !

Elle a suivi la formation développeur web. Ce programme l’ai aidée à transformer sa vie professionnelle. Anaïs était cavalière puis caissière ; elle est devenue développeuse web à plein temps. Aujourd’hui, elle apprend son nouveau métier en alternance à Aix-en-Provence.

Avant de prendre son courage à deux mains pour s’inscrire dans l’un de nos parcours diplômants, Anaïs avait déjà suivi 50 cours sur OpenClassrooms. 50 ! Et ce, alors qu’elle était enceinte de sa fille. Et d’autres encore même à l’hôpital.

À présent qu’elle est inscrite à la formation développeur web, elle est sur la voie d’une nouvelle carrière et d’un brillant avenir. Car Anaïs ne compte pas s’arrêter là : elle souhaite avec l’expérience devenir Tech lead. Voici son histoire.

Raconte-nous comment tu as commencé avec OpenClassrooms.

A : Je m’appelle Anaïs. J’ai 27 ans et je suis développeuse web après avoir étudié avec OpenClassrooms. Au début de ma vie professionnelle, j’ai travaillé dans le milieu équestre. Mais c’était plus une passion qu’une vocation. Plus tard, j’ai pris des emplois saisonniers en tant que barmaid et d’hôtesse dans la restauration… Puis, comme je voulais me poser après la rencontre avec mon conjoint, je suis devenue caissière.

J’avais envie de plus. Et comme mon conjoint avait changé de carrière et était devenu développeur web après avoir suivi un parcours diplômant d’OpenClassrooms, je me suis dit : « Pourquoi ne pas essayer ? Pourquoi pas moi ? »

Comment vis-tu ton parcours avec OpenClassrooms ?

A : J’ai commencé le premier cours de mon programme 15 jours avant de découvrir que j’étais enceinte. J’ai continué le programme pendant ma grossesse. Je l’ai même continué à l’hôpital où j’ai dû passer un mois avec ma fille après sa naissance.

J’ai jonglé entre les biberons, les couches et mes cours sur OpenClassrooms.

Comment gères-tu le travail et les études ?

A : J’ai pu trouver un travail qui financerait mon parcours diplômant OpenClassrooms [pendant ma première année]. J’ai 5 projets à créer en 12 mois. J’organise mon temps de formation comme je le souhaite. En accord avec mon employeur, j’ai choisi de consacrer mes vendredis à mes études (je travaille du lundi au jeudi).

En fonction de la difficulté de chaque projet, je dois parfois également étudier certains soirs de semaine et le week-end.

Que préfères-tu chez OpenClassrooms ?

La liberté. Je ne suis pas à l’école. Je ne suis pas derrière un bureau ou sous le contrôle d’un professeur. Je progresse à mon rythme. Je sais ce pour quoi je travaille. J’ai un but final.

Lorsque l’on opère un changement de carrière, on est fier de parler de son progrès, de pouvoir dire quelque chose comme : « J’ai été peintre dans le bâtiment, cavalière, caissière et aujourd’hui je suis votre égale. »

Des conseils pour ceux qui voudraient se lancer ?

A : À un moment, j’avais l’habitude d’étudier la programmation et de m’entraîner à coder pendant 10 à 15 jours puis de faire une pause de 10 à 15 jours. C’était une grossière erreur que j’ai faite au début de mon parcours.

Lorsque l’on commence à apprendre le code, on n’est pas encore assez autonome pour faire une pause longue sans pratiquer.

D’autres mots d’encouragement ?

A : Aujourd’hui, j’ai suivi plus de 50 cours avec OpenClassrooms – je les ai entièrement terminés – en plus de ceux compris dans mon parcours diplômant. Je les ai dévorés ! Je voudrais en suivre encore plus, apprendre plus et je ne suis pas près d’avoir terminé.

On dit souvent qu’il faut avoir le bac ou bien une licence, qu’il faut avoir le cerveau spécialement programmé pour apprendre mais en fait, c’est faux. Cela vient petit à petit.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le parcours Développeur web ou sur nos autres parcours diplômants de niveau licence ou master, faites un tour sur le site de l’école en ligne OpenClassrooms.

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Dans la bibliothèque d’un responsable communication : 12 livres incontournables

Communiquer, rassembler une audience autour de valeurs communes, faire le buzz, ou encore créer un storytelling convaincant pour sous-tendre une identité de marque, sont autant de missions qui incombent au responsable de la communication d’une entreprise.

Dans ces 10 livres, des experts en communication partagent leurs conseils pour mettre au point la stratégie la plus adaptée à son produit ou son service.

Guide de l’e-réputation de Guillaume de Lacoste Lareymondie

Un profil LinkedIn, une page Facebook, un compte Twitter, un site web, un blog, les entreprises sont présentes sur de plus en plus de plateformes et il est important d’y soigner sa réputation. L’auteur de l’image donne les clés pour gérer son image en ligne, grâce à une stratégie de communication harmonieuse optimisée pour chacun des réseaux.  

Storybranding 2.0 de Jim Signorelli

Raconter une histoire convaincante pour véhiculer son image de marque est le défi de toute entreprise aujourd’hui. Dans son livre, Jim Signorelli explique comment utiliser les outils de planification pour établir un lien émotionnel entre la marque et l’audience cible. L’auteur donne des pistes pour considérer les clients avec empathie en instaurant une forme de communication et de dialogue authentique. Une vraie aide à la réflexion pour mettre en place l’identité de son entreprise.

Storybrand de Donald Miller

Pas toujours simple de pitcher efficacement son entreprise, son produit ou sa marque. C’est pourtant indispensable de maîtriser cette communication aussi bien en interne qu’en externe, selon Donald Miller. Dans ce livre, l’auteur expose en sept étapes la méthode pour scénariser un discours qui séduira vos prospects tout en fidélisant vos clients. Au travers de cette lecture, on redécouvre véritablement l’importance du storytelling pour faire croître et prospérer son entreprise.

The New Influencers de Paul Gillin

Dans la blogosphère, on remarque un investissement plus important des membres que sur les autres plateformes digitales. Cet espace d’expression et d’échange représente un potentiel à exploiter pour les entreprises. Dans ce livre, vous apprendrez à investir la blogosphère de façon à profiter de l’influence de ses acteurs, mais aussi pour créer votre propre communauté. En maîtrisant les codes du blogging, une entreprise augmente sa visibilité et engage une relation de proximité avec sa cible.

L’Art de l’enchantement de Guy Kawasaki

Guy Kawasaki est expert en nouvelles technologies, en entrepreneuriat et en web social. Dans son ouvrage, il prône une forme de retour à l’enchantement, notamment pour une vie dans l’entreprise plus joyeuse et une communication plus authentique. L’enchantement, c’est finalement exploiter le plein potentiel de son entreprise tout en révolutionnant l’expérience client. Vous aider à être apprécié, à instaurer la confiance, à utiliser correctement les outils de partage comme les réseaux sociaux ou encore développer des idées uniques pour le consommateur sont les objectifs de ce livre.

Contagious de Jonah Berger

Ce livre donne de nombreux conseils pour établir une stratégie de communication virale basée sur le bouche-à-oreille. Comment créer un buzz autour d’un produit ou d’un service ? L’auteur livre les 6 principes fondamentaux à appliquer pour mettre en place un bouche-à-oreille qui transformera n’importe quel produit en succès.

La communication digitale expliquée à mon boss de Hervé Kabla et Yann Gourvennec

Aujourd’hui, la communication d’une entreprise repose sur de nombreux éléments, de la création de contenus à la mise en place d’un bouche-à-oreille efficace. En cinq axes de réflexion, les auteurs donnent des pistes pour mettre en place une communication digitale pertinente, tout en se familiarisant avec le langage et les stratégies que cela implique. L’ouvrage s’accompagne de 28 schémas didactiques pour comprendre les grands principes de la communication, et éventuellement les expliquer à votre boss s’il n’est pas encore à la page.

De la publicité à la communication responsable de Yonnel Poivre-Le Lohé

Les métiers de la communication ont parfois mauvais presse, il est coutume d’y voir une forme de manipulation. Dans cet ouvrage, l’auteur fait un point sur la communication dite responsable. Cela consiste en la prise de conscience de certains effets négatifs de la communication, comme son impact sociétal et environnemental. Yonnel Poivre-Le Lohé veut croire en une forme de communication qui engage l’éthique des entreprises et qui établit un dialogue sain avec les consommateurs. Un son de cloche original et très contemporain.

Branding de K.L Hammond

C’est bien connu, le succès d’une marque nécessite une réflexion en profondeur, notamment autour de trois axes : l’identité de marque, la stratégie de marque et le développement de marque. Comment devient-on une référence, connue et reconnue dans son domaine ? Dans ce guide pratique, K.L Hammond aborde ces différents thèmes et donne de nombreux conseils pour établir une marque florissante, pas-à-pas. Le credo de l’auteur : on ne réussit pas sans une marque forte.

Tous les marketeurs sont des menteurs de Seth Godin

Le storytelling est devenu la méthode incontournable pour faire adhérer les clients à votre identité d’entreprise. Si les histoires sont partout, le responsable communication se doit de trouver l’histoire la plus adaptée à une audience et le support le plus adéquat pour la véhiculer. Seth Godin présente dans cet ouvrage 9 conseils pour réussir son storytelling qu’il accompagne de nombreux exemples précieux.

L’Art des relations presse de Jeanne Bordeau

Grâce à cet ouvrage, nous sommes plongés dans le monde de la communication et des médias. L’auteur dresse un panorama méthodique et complet des relations presse et donne de nombreuses clés pour établir une stratégie cohérente. Comment véhiculer un message qui a du sens ? Les études de cas et exemples concrets de la professionnelle éclairent parfaitement sur le sujet.

Les relations presse à l’heure du digital de Marie-Laure Laville

Aujourd’hui, la communication doit être instantanée et interactive. Marie-Laure Laville revient dans son livre sur les nouveaux relais d’informations amenés par les plateformes digitales. Le chargé de relations presse doit être capable de cibler les personnes les plus pertinentes pour la marque sur le net et ne peut plus se contenter de se mettre en relation avec les journalistes. Blogueurs, influenceurs, ambassadeurs, ils font désormais partie intégrante des stratégies de communication.

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Test technique : comment le préparer ?

Développeur, designer, data architect ou encore responsable marketing : autant de métiers dont le processus de recrutement passe le plus souvent par un entretien technique.

Et bien que la nature du test ne soit généralement pas connue, il est important de s’y préparer afin d’adopter les bons comportements.

C’est ce que nous expliquent Aurore Gaucher et Thomas Dimnet, tous deux développeurs web et mentors pour l’école en ligne OpenClassrooms.

[À suivre : Le cours de Thomas Dimnet pour réussir un test technique en développement]

Les 3 règles avant un entretien technique

Avant même de postuler à une offre d’emploi, il convient d’adopter trois gestes bien spécifiques. L’enjeu ? Être sûr que le poste visé correspond à son profil et à son niveau de compétences.

Se renseigner sur l’entreprise

Le plus important est tout d’abord de réaliser des recherches sur l’entreprise qui recrute. L’objectif est de connaître au mieux la nature de son activité ainsi que ses besoins techniques. Pour un développeur, cela pourra notamment passer par l’analyse des outils et langages utilisés.

Réaliser une auto-évaluation honnête

Avant même de songer à l’entretien technique, il est primordial d’évaluer son niveau de compétences pour chaque facette de son métier. C’est uniquement de cette manière qu’il sera possible d’écarter de son CV les qualifications qui ne sont pas acquises, notamment pour s’éviter toute déconvenue lors du test technique.

Comme le souligne Aurore, « il n’y a pas de honte à avoir des lacunes, surtout lorsqu’on débute. Mais c’est important de pouvoir les identifier et d’être honnête vis-à-vis de ça, notamment pour s’améliorer ».

Vérifier son adéquation au poste

Ces deux premières étapes réalisées, le candidat doit être capable de juger s’il répond aux enjeux du poste. Un manque de qualifications par rapport aux attentes du recruteur ou un profil inadapté sont autant de risques que l’entretien ne se déroule mal.

Un entretien technique en 3 temps

Se préparer à un test technique, c’est avant tout connaître sa forme. Pourquoi ? Tout simplement pour avoir une idée de ce qui nous attend et ainsi être plus détendu. Bien qu’il ne soit pas figé, ce type d’entretien se déroule bien souvent en trois temps.

La présentation

Cette première étape vise à en savoir davantage sur votre expérience professionnelle et votre formation. L’enjeu est ici d’orienter la discussion vers les attentes du recruteur, tout en restant honnête sur ses réelles qualifications. Un conseil qui vaut autant pour un UX designer que pour un social media manager.

Pour Thomas, l’idée de cette présentation est «  d’avoir une discussion avec le candidat sur des concepts généraux de son métier pour savoir ce qu’il a fait et ce qu’il sait faire. C’est d’ailleurs important que le recruté soit capable de parler de ses précédentes expériences et de ses projets ».

La discussion technique

Cette phase permet au recruteur de tester vos connaissances théoriques sur vos qualifications techniques. Il pourra notamment vous demander d’expliquer une notion (« tunnel de conversion AARRR » pour les spécialistes marketing), de vulgariser un terme technique (« Hello world » pour un programmeur) ou encore de donner votre avis sur une composante métier (« Qu’apporte la nouvelle version de PHP ? » pour un développeur).

Les tests techniques

Cette ultime étape a pour objectif de tester concrètement vos qualifications techniques. Selon les métiers, elle pourra prendre la forme d’un QCM, d’un problème à résoudre, d’un case study à analyser ou même d’un mini-projet à réaliser.

Pour les développeurs, Thomas voit souvent une forme toute simple de test : « le candidat doit écrire un script qui permet, lorsqu’on tape une date en chiffres arabes, qu’elle soit automatiquement transformée en chiffres romains ».

Tandis qu’Aurore est plus coutumière des tests comprenant « 30 à 50 mini-problèmes, souvent à faire en ligne, et qui demandent de compléter du code ou de créer un script pour qu’on ait X en entrée et Y en sortie. Et une fois la réponse validée, on te dit tout de suite si t’as bon ».

Les tests techniques, des spécificités à chaque métier

Si les tests techniques sont davantage démocratisés au sein de l’univers de la programmation, d’autres métiers ont également vu fleurir de tels entretiens. Pour bien s’y préparer, il sera bien souvent utile d’avoir une idée de la forme qu’ils peuvent prendre.

En développement informatique

On propose de compléter un QCM sur le langage du poste, écrire un script pour tester la sécurité d’un mot de passe, réaliser l’audit d’un code fourni par le recruteur, détourner les informations d’une API pour leur donner un nouvel usage… autant de formes qu’un test technique pourra prendre pour une personne évoluant dans le monde du développement.

En marketing

Dans l’univers du marketing, le test technique consistera souvent à analyser une étude de cas, à dresser des hypothèses et à apporter un plan d’action concret.

En fonction des métiers, l’objectif pourra notamment être de proposer un concept produit, choisir des outils de testing, réaliser un plan de communication sommaire ou encore d’élaborer des recommandations stratégiques à partir de données chiffrées.

En design

Graphiste, designer, directeur artistique… autant de métiers pour lesquels le test technique peut prendre de nombreux visages. Il pourra notamment être question de faire des recommandations sur une identité donnée, de retoucher une image, d’intégrer un visuel ou encore de corriger les éléments techniques d’un fichier (résolution, format, etc.).

En ressources humaines

Bien qu’il soit moins courant dans l’univers des RH, l’entretien technique pourra notamment prendre la forme d’un plan de recrutement, d’une recommandation pour renforcer la sécurité ou encore d’un règlement intérieur à optimiser.

Les 6 commandements pour se préparer à un test technique

Comme nous avons pu le voir, le test technique peut prendre de très nombreux visages. Bien qu’il soit difficile de spécifiquement s’y préparer, il existe un certain nombre de règles à suivre pour améliorer ses chances de réussite.

Préférer la pratique aux révisions intensives

Réviser toutes les composantes techniques d’un métier s’avère non seulement fastidieux, mais aussi inutile. L’important n’est pas de connaître la théorie par cœur, mais d’être capable de l’appliquer concrètement. D’où l’importance d’accorder du temps à son métier, et ce, même en phase de recherche d’un nouvel emploi.

Inutile d’essayer de se bourrer le cerveau, l’important c’est de pratiquer régulièrement. Voilà pourquoi l’apprentissage quotidien, notamment à travers la réalisation de Coding Challenges pour les développeurs, est un excellent entrainement, comme le résume bien Aurore.

S’intéresser au métier de l’entreprise

Débarquer la fleur au fusil n’est pas non plus une bonne idée. Raison pour laquelle il est intéressant de faire des recherches sur l’entreprise qui recrute afin de connaître son champ de compétences et ses attentes. Pour une agence marketing, il pourra ainsi être intéressant de connaître ses clients afin de se renseigner sur ses différents secteurs d’activité.

Faire des recherches en ligne

De nombreux sites référencent les questions couramment posées en entretien par une entreprise en particulier ou dans un domaine d’activité. L’occasion pour le candidat de s’y préparer et d’être plus détendu le jour J, et ce, même si la nature de l’entretien est différente.

C’est ce que recommande tout particulièrement Aurore et notamment via « Glassdoor ou d’autres plateformes qui sont collaboratives et permettent aux candidats de décrire la façon dont leur entretien s’est déroulé ».

Tester son niveau de compétences

Il n’est pas toujours facile d’évaluer son niveau. C’est pourtant indispensable avant tout entretien d’embauche technique. Pour y remédier, il peut être intéressant de réaliser des tests et autres questionnaires, bien souvent disponibles en ligne, afin de mettre à jour ses connaissances dans un cadre ludique et de mieux jauger son propre niveau. Une forme d’entrainement que propose JobProd aux profils techniques, du CTO au développeur, sous la forme de challenges concrets à mener.

De son côté, Thomas plébiscite Codewars pour les programmeurs.

Codewars permet d’écrire un script en fonction d’un problème posé et qui te dit ensuite si tu couvres l’ensemble des champs possibles ou si tu as encore des choses à améliorer.

S’entraîner à plusieurs  

L’intérêt de la confrontation est de se mettre en situation réelle d’entretien. Pour cela, il est important que son partenaire ait élaboré des questions et tests spécifiques que vous ne connaissez pas à l’avance afin d’en accroitre l’intérêt. Il peut d’ailleurs être intéressant de réaliser également cet exercice avec quelqu’un qui n’est pas du métier car, en entretien, il pourra vous être demandé de vulgariser votre propos pour vous faire comprendre d’un recruteur n’ayant pas un profil technique (RH, dirigeant, etc.).

Un conseil mis en avant par Aurore : « le fait de s’entraîner à plusieurs, de se lancer des petits challenges, ça va forcément aider, notamment pour apprendre à parler et à présenter des choses devant les autres. C’est d’autant plus important qu’il faut savoir parler tech avec un profil tech, mais aussi avoir un langage simple et compréhensible pour quelqu’un qui n’est pas de ce domaine là, comme une personne des RH par exemple ».

Travailler sa logique

Si les tests techniques sont parfois très compliqués, ils se veulent plus généralement simples afin de jauger les qualifications du candidat et sa façon de réagir face à un problème. En réalité, il est bien souvent question de simple gymnastique d’esprit. D’où l’importance de ne pas rester uniquement dans une vision technique de son métier et d’être capable d’avoir des raisonnements logiques. Le test du FizzBuzz pour les développeurs en est un parfait exemple.

Et le mot de la fin pour Aurore :

« Il faut se rappeler que ça reste simplement un entretien, qu’il soit technique ou non. Au-delà des compétences, l’important c’est aussi la personnalité. Si tu en veux à fond et que tu es capable de le montrer au recruteur, t’as autant ta chance que quelqu’un de plus expérimenté mais qui pense ne plus rien avoir à apprendre »

Une nouvelle preuve que, même lors d’un test technique, les compétences ne font pas tout.

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Charte éditoriale : comment la réussir ?

C’est le grand jour : vous venez d’être recruté après votre formation responsable marketing et communication, dans l’entreprise de vos rêves. Elle ne possède pas encore de document de référence et l’une de vos premières missions sera de le créer.

Minute. Voici quelques conseils pour rédiger efficacement votre première charte éditoriale.

[À découvrir : notre académie en ligne qui propose des formations en marketing et communication]

À quoi sert une charte éditoriale ?

Elle devra guider les personnes en charge de la rédaction de contenu sur votre site, vos réseaux sociaux et vos supports papiers.

Elle assurera la cohérence des propos et de la structure des articles, le respect des bonnes pratiques et, surtout, permettra de bien définir la personnalité de votre marque.

En clair, c’est l’équivalent du style guide en design.

Vous l’aurez compris, c’est un document essentiel pour garantir l’application de votre stratégie de communication.

Que doit contenir ma charte éditoriale ?

Tous les éléments techniques et utiles pour comprendre la marque, le message, et les règles éditoriales que vous allez définir :

  • Indiquez votre cible et vos objectifs pour garantir la pertinence des éléments qui suivront (utilisez des personas pour plus de précision).

 

  • Élaborez votre ligne éditoriale. Elle sera la ligne directrice de votre rédaction et combinera stratégie et bonnes pratiques des réseaux sociaux concernés. Si l’entreprise utilise plusieurs réseaux, mieux vaut rédiger une ligne éditoriale propre à chacun en y ajoutant des spécificités.
    On y précisera par exemple le style et le ton à adopter, les thématiques et les rubriques, le degré de technicité du vocabulaire utilisé, un lexique de termes autorisés ou interdits, la fréquence de publications, les supports visuels ou encore les hashtags utilisés.

 

  • Illustrez vos propos avec des exemples concrets et utilisez des « do and don’t » pour faciliter la compréhension. Vous pouvez même y ajouter des captures de publications.

 

  • Rappelez les règles de référencement (SEO) pour vos articles (longueur des phrases, mots clefs, structure…).

 

  • Ajoutez un un calendrier de semaine type qui permettra de mieux visualiser la répartition des publications.

 

  • Préparez un tableau de suivi de vos indicateurs de performances (KPI) pour mesurer l’impact de votre communication. C’est important de l’inclure pour savoir exactement quelles seront vos conditions de réussite des campagnes éditoriales. Ces KPIs seront sur une feuille Excel détachée ou l’outil utilisé dans l’entreprise en question, et son mentionnées ici.

 

  • Vous pouvez également ajouter en annexe des liens vers des outils importants (correcteur orthographique, outils de publications), liens vers des anciens articles, ou tout autre ressource complémentaire qui aiderait le rédacteur.

Bien structurer son document

Comme tout document « officiel » en entreprise, il doit respecter des bonnes pratiques générales :

  • Un document clair et pratique avant tout.

 

  • Un sommaire et une pagination seront de rigueur.

Ce document sera consulté et pourra être édité par plusieurs personnes dans votre entreprise. Donc, afin d’éviter toute confusion, il est judicieux d’ajouter un encart de version à votre document comportant le numéro de version, son auteur et le type de modifications effectuées. Mieux vaut prévenir…

On évite les phrases longues qui auront tendance à noyer l’information : usez et abusez des listes à puces, utilisez des phrases courtes et percutantes : tout le monde n’a pas votre niveau de connaissance sur votre stratégie de communication.

L’aspect visuel de votre document est aussi très important. Il doit être clair et agréable si vous avez envie qu’il soit lu (et c’est exactement ce que vous voulez) : ajoutez des visuels et travaillez la mise en page.

Vos collaborateurs n’auront plus aucune excuse pour ne pas suivre vos recommandations.

Avant de vous lancer…

Faites un plan détaillé pour garantir la cohérence globale. Partez des grands axes de votre communication puis entrez dans le détail.

Inspirez-vous du contenu existant, et, le cas échéant, renseignez-vous au maximum sur la vision de votre entreprise.  

Et surtout… soyez précis. Vous éviterez ainsi les bonnes surprises du lundi matin en tombant sur la dernière publication du community manager sur votre page Facebook.

Posez-vous les bonnes questions : mettez-vous à la place du nouvel arrivant dans l’entreprise  (ça tombe bien, vous y êtes), et imaginez-vous commencer la rédaction d’un article ou d’une publication.

« Quel est le style que je dois adopter ? La longueur de mes phrases ? Combien de hashtags utiliser ? Ai-je le droit d’aborder tel ou tel sujet »…

Si, en relisant votre charte, vous avez bien cerné l’esprit et le message de votre marque, et si vous avez répondu à toutes vos interrogations, vous êtes sur la bonne voie.

Pour vous aider, n’hésitez pas à décortiquer une publication existante et essayez de justifier tous les éléments sur papier.

En conclusion

Votre charte mérite que vous lui accordiez du temps et toute votre attention pour limiter au maximum le risque de coquilles.

Votre stratégie et vos supports évolueront très probablement : pensez à la mettre à jour régulièrement.

Une charte éditoriale complète et détaillée est l’une des clefs pour une stratégie de communication réussie.

Pour aller plus loin…

Les cours gratuits :

L’article Charte éditoriale : comment la réussir ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Pourquoi c’est le moment de se lancer dans une carrière dans la data

La vague du Big Data se profile à l’horizon. Si vous voulez surfer sur elle, vous devez être capable de naviguer dans la data pour en tirer des information utiles.

Glassdoor vient de nommer le métier de data scientist meilleur métier aux États-Unis pour la troisième année consécutive. Bloomberg a rapporté une augmentation de 75 % des offres d’emploi pour ce poste. De plus, data analyst, data scientist et data architect font partie des meilleurs emplois émergents sur LinkedIn et le nombre d’offres augmente chaque jour. Ces statistiques dépeignent un tableau très convaincant.

En d’autres termes, c’est le moment idéal pour devenir spécialiste de la data.

[À lire : Data analyst, scientist, architect, quelles différences ?]

[À découvrir : notre offre de formation à distance]

Des défis auxquels font face grandes comme petites entreprises

Presque toutes les organisations qui existent aujourd’hui sont alimentées d’une manière ou d’une autre par des données. Chaque seconde, des pétaoctets (soit 1000 teraoctets) de données sont générés. Et toutes les entreprises devraient se servir de la data pour définir leurs prochaines actions. P

Pour de plus en plus d’entreprises dans le monde, la complexité et la quantité de données non-structurées représentent un défi préoccupant.

Avec l’arrivée de l’Internet des Objets (IdO), et l’application accélérée de la technologie à tous les secteurs, les postes dans la data sont florissants.

  • Les entreprises de services financiers gèrent d’énormes quantités de données transactionnelles historiques et en temps réel pour lutter contre la fraude et fournir des services de banque en ligne ou mobile automatisés.
  • Le secteur de la santé tente de visualiser des données génomiques et d’en extraire des informations pour soigner les maladies chroniques comme le cancer et le SIDA en utilisant la data science à différentes étapes de la recherche de traitement.
  • Les géants du numérique comme Microsoft, Google et Facebook utilisent les données comportementales de leurs utilisateurs – qu’on appelle power analytics – pour mieux comprendre et améliorer leurs opérations de vente.

Le monde des affaires est aujourd’hui centré sur les données, c’est pourquoi les recruteurs recherchent des candidats qui les comprennent. Des professionnels de la data avec la bonne optique peuvent extraire des informations qui accéléreront la croissance d’une entreprise.

En prenant en compte l’ampleur de la data et le manque de data analysts qualifiés dans le monde, faire carrière dans ce domaine vous assure un emploi aujourd’hui et pour les années à venir.

D’après un rapport de LinkedIn, les postes de data scientist ont augmenté de 650% depuis 2012, mais il n’y a pas assez de professionnels qualifiés pour répondre à cette demande.

Perspectives de carrière

Lorsqu’on parcourt les sites d’offres d’emploi, on trouve de nombreux et très divers postes d’analyse de données. Toutes ces options de carrière peuvent être déroutantes et vous pouvez vous sentir dépassé.

Pour y voir plus clair, considérez qu’il y a trois domaines principaux dans la data :

  • L’analyse de data
  • L’analyse marketing
  • L’analyse décisionnelle (ou business intelligence analysis)

Alors que le rôle de data analyst comprend plus d’analyse et vous demande de travailler comme analyste spécialisé, les postes d’analyse marketing et d’informatique décisionnelle ont une plus grande part de stratégie commerciale.

En travaillant à un poste orienté sur la stratégie, vous utiliserez vos compétences analytiques pour trouver les défauts et les inefficacités du marché, définir une stratégie et une approche afin d’y répondre et d’améliorer l’entreprise. Avec le temps, cela peut vous mener à des postes de product management.

Si vous souhaitez vous spécialiser, le poste de data analyst vous fait pénétrer dans le monde dynamique de la data science. Vous pouvez vous spécialiser dans plusieurs compétences comme l’analyse de texte, l’analyse de discours, le traitement d’images ou de vidéos, l’analyse prédictive, la modélisation, etc. Vous apporterez une valeur immense à l’entreprise tant la demande de spécialistes est grande.

Comment réussir en tant que data analyst ?

Le trait de caractère le plus important pour devenir un data analyst qualifié est la curiosité. Vous devez avoir un désir profond d’analyser des problèmes, de développer la capacité à élaborer des questions stratégiques et à tester des hypothèses. Un goût pour le calcul et une bonne attention aux détails sont essentiels.

Il vous faut également acquérir plusieurs compétences techniques et comportementales. Voici ce qu’il vous faudra maîtriser pour devenir data analyst, marketing analyst ou business intelligence analyst :

1. Le code et les outils analytiques

  • Python/R data science stack (numpy, pandas, matplotlib, sklearn)
    SQL
  • Les tableaux Excel
  • Jupyter Notebooks

2. Data wrangling

  • L’analyse exploratoire de données, leur nettoyage, leur transformation et leur formatage
  • La programmation de scripts ETL

3. Visualisation et communication de données

  • Générer des rapport
  • La visualisation de graphiques et diagrammes (ggplot, matplotlib, etc.)

4. Pensée par association

  • Poser les bonnes questions
  • Réaliser une analyse commerciale
  • Découvrir les zones de croissance sur le marché

5. Machine learning

  • Apprentissage supervisé
  • Apprentissage non-supervisé

6. Expérimenter le design

  • Modéliser des phénomènes
  • Distiller des hypothèses testables

Je l’admets, c’est une liste impressionnante, en particulier pour un débutant. Mais avec du temps et la bonne formation, vous serez en route pour une belle carrière, armé des compétences en demande sur le marché du travail pour les années à venir.

Pourquoi ne pas vous lancer ?

Dans tous les domaines, la réussite est fonction de nombreux facteurs : l’opportunité, le travail, le timing, la bonne formation. Pour un data analyst, la fonction ressemblerait à :

Data analyst compétent = f (demande sur le marché, désir d’améliorer ses compétences et ses connaissances, timing, __________)

Vous pouvez remplir le reste vous-même.

OpenClassrooms répond à la demande en matière de data grâce à des formations complètes en data. Découvrez notre formation diplômante data analyst en un an.

À propos de l’auteur

Harshit Tyagi est ingénieur data à Elucidata. Développe des algorithmes pour des chercheurs de Yale, UCLA et du MIT. Il est aussi mentor chez OpenClassrooms.

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Salesforce et OpenClassrooms annoncent un programme de formation mondial

Un marché du travail en évolution et axé sur la technologie nécessite des modèles de formation et de recrutement également en évolution et axés sur la technologie.

Et pourtant, alors que le nombre d’emplois dans les domaines liés à la technologie a explosé, il existe un manque inquiétant de travailleurs qualifiés disponibles pour les pourvoir.

Un étude récente s’est intéressée à 600 entreprises mondiales avec plus d’un milliard de revenus chaque année et a montré que 93 % d’entre elles estiment que le manque de compétences en informatique les freine dans leur croissance et leur transformation.

Les anciens modèles de formation, de recrutement et d’embauche des travailleurs qualifiés doivent être profondément transformés. Un plus grand nombre de diplômés en informatique ne suffira pas à combler ce fossé de compétences. Il faut penser différemment.

Les entreprises doivent participer à la création d’un vivier de talents ouvert à des candidats de tous horizons. De nouveaux modèles de coopération entre les entreprises et les plateformes d’éducation en ligne peuvent émerger afin d’améliorer l’éducation et l’accès à l’emploi dans le domaine de la technologie.

Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer qu’OpenClassrooms noue un tel partenariat avec Salesforce.

Nous allions nos forces pour vous présenter un nouveau modèle d’éducation, dans lequel les employeurs et les professeurs travaillent ensemble en continu pour façonner les expériences des étudiants et leur fournir un chemin vers l’emploi.

Dans ce nouveau programme Salesforce developer, nous visons à recruter et former 1000 personnes pour ce type d’emploi d’ici 2021. Pendant 9 mois, elles suivront des cours qui les prépareront à occuper des postes hautement qualifiés dans le domaine de l’informatique cloud.

L’ensemble de la formation est façonné à partir des problèmes sur lesquels travaillent les équipes d’ingénieurs de Salesforce afin de confronter les étudiants à une série de scénarios tirés de la réalité leur permettant de mettre en pratique leurs nouvelles compétences. Les étudiants passionnés seront recrutés dans le monde entier à travers les réseaux et les plateformes d’OpenClassrooms.

À la fin du parcours, les étudiants obtiendront un diplôme reconnu par l’État et certifié par Salesforce.

OpenClassrooms mettra à leur disposition des sessions de coaching professionnel pour les aider à trouver des postes recherchés dans le domaine de la technologie, dans le réseau des clients et partenaires de Salesforce, dont font partie Capgemini et Accenture. Si au bout de six mois ils n’ont pas trouvé d’emploi, nous leur rembourserons leur parcours.

Des partenariats tels que celui-ci – qui sont réellement mondiaux et sortent des modes de recrutement classiques – pourraient bien être la solution pour que les talents d’aujourd’hui s’adaptent rapidement aux changements que la technologie apporte à l’économie. J’ai bon espoir qu’OpenClassrooms devienne un leader de ces solutions.

Pierre Dubuc, Président d’OpenClassrooms

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Betty, de l’entrepreneuriat au développement iOS

Betty Ourry a 43 ans, 4 enfants et une expérience de 18 années à la tête d’une entreprise industrielle. Sa vie professionnelle l’a amenée à se former en continu. À la découverte des formations OpenClassrooms, elle se positionne d’abord en tant que mentor. Puis, elle passe de l’autre côté de la barrière, devient à son tour étudiante dans la formation développeur iOS, avec la ferme intention de s’insérer sur le marché du digital.

Une dirigeante d’entreprise dans un univers masculin

Dès la fin de ses études, Betty prend la tête d’une société de projets industriels, qui élabore des bancs de test pour l’industrie automobile et l’aéronautique. Elle explique que c’est un métier technique, dans un univers essentiellement masculin. Elle gère la relation client, la stratégie et le positionnement technique de l’entreprise et manage les 10 employés.

Tout au long de sa carrière, elle fait de la veille et continue de se former : “ J’ai déjà un bac +5, puis toute la dimension technique, je l’ai apprise au cours de ma carrière. L’avantage d’OpenClassrooms, c’est qu’on peut justement obtenir des certifications pour ces compétences techniques. Lorsqu’on a des employés, ils se chargent généralement de la partie technique, mais j’ai souvent supervisé l’installation ou la maintenance des projets clients, et je me tiens au fait des nouveaux outils. J’ai également validé un master en qualité en 2011″.

J’ai toujours considéré que c’était indispensable de continuer à apprendre et de valoriser ces acquis par un diplôme.

Une coach et une mentor bienveillante

Betty se familiarise avec le Site du Zéro (l’ancêtre d’OpenClassrooms) au début de sa carrière. Puis, elle s’intéresse aux nombreux MOOC qui fleurissent sur Internet, jusqu’à s’investir sérieusement dans les cours proposés par OpenClassrooms. “J’ai vraiment été touchée par l’approche d’OpenClassrooms et j’ai commencé à me former au développement de logiciels. J’avais constaté que les langages de programmation était en train d’évoluer et que je n’avais pas cette corde à mon arc ».

En me baladant sur le site, j’ai vu que vous recherchiez des mentors en entrepreneuriat. Cela m’a tapé dans l’œil car je suis assez impliquée dans l’écosystème. J’ai été élue à la Chambre de commerce régionale, et également Présidente d’une association qui s’appelle Femmes chefs d’entreprise en Aquitaine. Depuis un moment, j’avais envie d’aider les autres à monter des projets ou même des start-up”

Betty postule donc pour devenir mentor chez OpenClassrooms et approuve le processus de sélection, qu’elle trouve à la fois sérieux et professionnel. Elle apprécie de voir les bienfaits de l’accompagnement des étudiants dans la réussite de leurs projets. “Il y a énormément de problématiques lorsque l’on monte un projet, notamment des problématiques RH : comment trouver le bon gestionnaire de paie par exemple ? J’ai pu mettre mon expertise et mon réseau au service des étudiants.”

Une étudiante en reconversion

Conquise par l’envers du décor qu’elle découvre en tant que mentor, Betty s’engage dans une formation en développement iOS, convaincue qu’elle sera prise en charge avec bienveillance au sein d’une structure organisée, certifiante et professionnalisante. Elle raconte : “Je savais que j’aurais une structure avec des outils comme Workplace, un accès à une communauté d’étudiants et de mentors avec qui on se parle ».  

Le web est aujourd’hui un domaine extrêmement dynamique, dans lequel les femmes devraient oser se lancer et ne plus ressentir le syndrôme de l’imposteur. J’ai été agréablement surprise de voir qu’il y avait justement beaucoup de femmes chez OpenClassrooms, je trouve cela génial.

« Ce sont des parcours qui ne sont pas évidents, il faut savoir s’organiser et être autonome. Mais tout est fait pour vérifier que vous avez bien acquis les compétences au fur et  à mesure. Chaque projet de la formation est validé par une soutenance, ce qui est pertinent, car cela permet de s’assurer que la notion est intégrée et que vous êtes opérationnel professionnellement.”

Betty est sur le point de terminer sa formation et déterminée à trouver un emploi dans une société spécialisée dans le numérique. Elle voit comme une chance la possibilité de se spécialiser dans un langage informatique en particulier, autour duquel elle pourra ensuite continuer… À se former.

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Quelles sont les carrières techniques accessibles grâce à Salesforce ?

Les compétences et les certifications Salesforce developer sont créatrices d’opportunités professionnelles. Du côté technique, des postes de développeur Salesforce ou d’architecte technique sont accessibles avec la bonne formation et de l’expérience.

Les compétences Salesforce donnent accès à des salaires compétitifs : aux États-Unis, le salaire annuel d’un développeur Salesforce est en moyenne 125 000 $ et celui d’un architecte technique 150 000 $.

OpenClassrooms et Salesforce ont allié leurs forces pour créer le parcours développeur Salesforce, destiné à préparer les étudiants à l’examen donnant accès à la certification Salesforce Platform Developer I via l’éducation en ligne. Vous pouvez découvrir l’annonce de ce partenariat ici. Ce parcours est chaudement recommandé aux développeurs qui souhaitent travailler avec le logiciel Salesforce et être compétitifs.

Continuez votre lecture pour en savoir plus sur les développeurs Salesforce et découvrir comment devenir l’un d’entre eux grâce à OpenClassrooms.

Existe-t-il une demande en matière de compétences Salesforce ?

Oui ! 3,3 millions d’emplois seront créés par Salesforce et son écosystème plus large d’ici 2022. Les recherches de Burning Glass Technologies (une entreprise qui analyse le marché du travail) sur la demande d’emplois Salesforce en 2017 ont montré que le nombre d’offres de postes demandant des compétences Salesforces augmentait plus vite que la moyenne des offres d’emplois et que ces emplois étaient mieux rémunérés que ceux qui ne demandaient pas de compétences Salesforce.

Qu’est-ce qu’un développeur Salesforce ?

Un développeur Salesforce est un développeur logiciels hautement spécialisé, c’est pourquoi il a un salaire supérieur à celui d’un développeur classique. Vous pouvez en savoir plus sur la plateforme cloud CRM de Salesforce ici.

Les développeurs Salesforce font principalement de la programmation. Toutefois, une grande partie du travail de tous les professionnels Salesforce est également d’utiliser le logiciel Salesforce pour proposer des solutions pour entreprises. Cela signifie que, grâce à leur formation Salesforce, ils doivent être en mesure d’écrire le code qui fait fonctionner la plateforme, mais également d’utiliser celle-ci.

Les développeurs Salesforce construisent des fonctionnalités en créant des déclencheurs Salesforce et créent des pages Visualforce basées sur les besoins des clients.

Le modèle commercial de Salesforce fonctionne en embauchant des personnes via Salesforce pour travailler pour les entreprises qui utilisent la plateforme. Vous pouvez également travailler directement pour les entreprises qui utilisent Salesforce ou en tant que développeur Salesforce freelance.

Les compétences techniques et spécifiques le plus souvent demandées par les employeurs pour ce rôle sont : Salesforce, Apex, Visualforce, Lightning, Java/C/OOP, JavaScript, JQuery, AngularJS, Bootstrap, SQL/SOQL, et les services web.

Les compétences relationnelles les plus souvent demandées par les employeurs pour ce rôle sont : des compétences de communication, d’écriture, de résolution des problèmes, de gestion de projet, de service client, une bonne organisation, des capacités de travail en équipe et de la créativité.

Comment les développeurs utilisent-ils et mettent-ils à profit la plateforme Salesforce ?

Salesforce l’explique très bien sur son site internet :

« La plateforme Salesforce permet aux développeurs de construire et de déployer rapidement des applications cloud fiables, solides, sécurisées et évolutives sans avoir à s’inquiéter de la configuration du matériel ou des applications prérequises. Pour commencer rapidement, la plateforme donne accès à des outils et des services prêts à l’emploi pour automatiser vos processus d’affaires, les intégrer avec des applications externes, fournir des mises en page évolutives et plus encore. »

Quels sont les différents niveaux de qualification Salesforce ?

Les badges Trailhead représentent ce que vous avez appris.

Les Superbadges démontrent que vous êtes en mesure de mettre en pratique ce que vous avez appris pour résoudre des problèmes complexes et réels du monde du travail. Par exemple, pour les développeurs, il existe les Superbadges Apex Specialist, Data Integration Specialist et Lightning Experience Specialist.

Les certifications Salesforce sont la plus haute qualification disponible et démontrent votre expertise générale dans un rôle spécifique. C’est la manière la plus efficace pour vous démarquer lorsque vous postulez pour des rôles spécifiques ou des projets, et elles sont très demandées par les employeurs. En effet, une fois que vous possédez une certification (et qu’elle est à jour), vous apparaissez sur une base de données consultable par les employeurs potentiels.

Les certifications Salesforce s’obtiennent en passant un examen.

L’une des certifications est la certification Salesforce Certified Platform Developer I. C’est en se basant sur cette certification qu’OpenClassrooms a collaboré avec Salesforce pour créer et proposer le parcours développeur Salesforce.

Voyons plus en détail les prérequis de la certification Salesforce et le parcours d’OpenClassrooms :

Qu’est-ce que la certification Salesforce Platform Developer I ?

Pour obtenir le statut de Salesforce Certified Platform Developer I, vous devez réussir l’examen et pour cela, il vous faut un certain niveau d’études et d’expérience. Vous devrez avoir de l’expérience dans le développement et le déploiement de la logique métier de base et des interfaces utilisateur, en utilisant les fonctionnalités de programmation de la plateforme Lightning.

Pour réussir l’examen de Salesforce Certified Platform Developer I, Salesforce recommande généralement de posséder 1 à 2 ans d’expérience en tant que développeur et au moins six mois d’expérience de travail avec la plateforme Lightning.

L’examen Salesforce Certified Platform Developer I est composé de 60 questions à choix multiples auxquelles vous devez répondre en 110 minutes. Le score minimum pour réussir l’examen est de 65 % de bonnes réponses. Au moment où nous écrivons cet article, l’inscription à l’examen coûte 200 dollars et le tarif pour le repasser est de 100 dollars (ces deux chiffres peuvent varier en fonction des taxes de chaque pays).

Pourquoi suivre le parcours d’Openclassrooms pour acquérir les compétences spécifiques à Salesforce ?

Le parcours développeur Salesforce d’OpenClassrooms vous prépare à l’examen de Salesforce Certified Developer I et est la meilleure voie à suivre pour devenir développeur Salesforce.

 D’après Salesforce, vous devez posséder 1 à 2 ans d’expérience mais le parcours d’OpenClassrooms a été spécialement conçu en partenariat avec Salesforce pour vous guider au niveau requis sans expérience préalable dans le développement. 

En suivant le parcours développeur Salesforce d’OpenClassrooms, vous acquerrez toutes les compétences nécessaires pour être développeur classique, mais aussi l’ensemble des compétences spécifiques à Salesforce afin de réussir l’examen (si vous souhaitez obtenir leur accréditation). Salesforce requiert l’expérience, les compétences et les connaissances suivantes pour obtenir la certification – vous pouvez être sûr qu’à la fin de votre parcours développeur Salesforce d’OpenClassrooms :

  • Vous saurez utiliser les fonctionnalités de programmation clés de la plateforme Lightining pour développer des interfaces personnalisées afin d’étendre les fonctions de Salesforce et développer de la logique métier sur-mesure.
  • Vous saurez étendre la plateforme Lightning en utilisant Apex et Visualforce et vous comprendrez les composants Lightning.
  • Vous connaîtrez et saurez tirer profit des fonctions déclaratives pertinentes de la plateforme lorsque c’est approprié.
  • Vous saurez quand adopter une approche déclarative ou une approche programmatique.
  • Vous connaîtrez le cycle de développement, de la programmation aux phases de test, et les environnements disponibles.
  • Vous maîtriserez les fonctions de l’application mobile Salesforce et les bases du framework Lightning.
  • Vous saurez quand utiliser le générateur de processus Lightning ou les déclencheurs Apex.
  • Vous aurez de l’expérience dans le domaine des langages orientés objet comme Java, JavaScript, C#, Ruby et .NET.
  • Vous aurez de l’expérience dans le domaine des applications pilotées par les données et des bases de données relationnelles.
  • Vous aurez de l’expérience dans le domaine de l’architecture Modèle-vue-contrôleur (MVC) et de l’architecture orientée composants.

Comme vous pouvez le voir, OpenClassrooms vous permettra d’acquérir un ensemble impressionnant de compétences en suivant le parcours développeur Salesforce.

Inscrivez-vous dès maintenant !

 

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Les conseils de Charlène pour réussir son alternance

Les études, c’est bien, l’expérience, c’est mieux. Vous avez envie de connaître le monde de l’entreprise, de vous mettre à l’épreuve et tester vos compétences?  La solution, nous l’avons, et elle s’appelle… l’alternance!

Très prisées par nos étudiants, les formations en alternance ont le vent en poupe. D’une durée variable mais généralement longue (de 1 à 3 ans), ces formations diplômantes permet d’engranger une première expérience professionnelle, appréciée par les recruteurs. Elle vous permet de mettre en application rapidement ce que vous apprenez en formation, et de vous forger des précieuses capacités d’organisation personnelle. Et chez OpenClassrooms, vous pouvez faire cette formation diplômante en alternance… en ligne. 

Avec les conseils avisés de Charlène, étudiante chez OpenClassrooms dans la formation expert en stratégies marketing et communication, découvrez comment préparer et réussir au mieux cette période chargée en travail et en apprentissage.

Comment (bien) choisir votre entreprise?

Le choix de l’entreprise qui vous accueille en tant qu’alternant est très personnel. Il dépend de la réalité des offres, de votre formation et surtout, de vos aspirations.

A la différence d’un stage de quelques mois, l’alternance est un engagement personnel et professionnel sur le long terme. Alors renseignez-vous sur l’entreprise, ses produits, ses services et ses valeurs, avant de vous lancer. Ce qu’elle fait vous intéresse-t-il ? Les missions qu’elle vous propose sont-elles alignées avec vos attentes ?

“En parallèle de la  formation expert en marketing et communication chez OpenClassrooms, j’ai travaillé en alternance au sein d’une start-up spécialisée dans l’événementiel BtoB. Pendant plusieurs mois,  j’ai été en charge de la stratégie digitale, et je me suis notamment occupée du site internet, de son optimisation et de son développement publicitaire ».  

Avec le recul, je pense que l’idéal est de commencer par une entreprise de taille moyenne.

« En effet, l’avenir des start-up reste très incertain, l’équipe est souvent réduite et les tâches hors cadre, qui n’ont rien à voir avec le poste occupé, peuvent vite s’accumuler et devenir la norme. A contrario, dans un grand groupe, on peut vite se sentir oublié… et surtout, ne pas voir l’impact direct du travail accompli.”

Qu’est-ce qu’on attend de vous en entreprise?

La réponse est simple : on attend de vous une attitude professionnelle. Même si vous êtes encore en apprentissage, mettez-vous dans la peau d’un salarié et agissez en conséquence. Votre implication sera récompensée et votre maître d’apprentissage plus enclin à vous confier des tâches à responsabilité.

Je considère l’alternance comme la voie royale pour un étudiant qui souhaite se confronter au monde du travail.

« Encore faut-il se montrer proactif pour profiter pleinement de cette période d’apprentissage. Comment ? En prenant des initiatives, en faisant preuve de réactivité et en restant ouvert et curieux. ”

Et parce que les relations humaines comptent, ne négligez pas votre intégration au sein des équipes. Posez des questions sur le fonctionnement des services, intéressez-vous aux missions de vos collègues, participez (si votre emploi du temps le permet) à la vie de l’entreprise.

Quel rythme choisir ?

Là aussi, il existe différentes solutions, selon les besoins de l’entreprise et la fréquence de vos cours. Généralement, pour un parcours de formation d’un an, comptez un contrat de 24 mois en entreprise.

Pendant les quelques mois de mon alternance, j’ai travaillé quatre jours en entreprise, du lundi au jeudi, et j’ai réservé ma journée du vendredi à ma formation chez OpenClassrooms.

« Le rythme peut être ajusté mais c’est généralement l’entreprise qui décide. Personnellement, j’ai travaillé sur mes projets le midi, le soir et souvent le week-end, car la seule journée de vendredi ne suffisait pas. Il faut savoir que c’est un rythme très intense et que des sacrifices seront nécessaires pour tenir les délais fixés.”

Comment mener de front études et travail?

Pour affronter sereinement votre période d’alternance, deux maîtres mots : organisation et rigueur. L’équilibre entre vos cours, vos journées en entreprise et votre temps personnel n’est pas facile à atteindre. Alors, veillez à garder un agenda à portée de main, notez vos rendez-vous, anticipez les périodes de révision pour les examens. Bref, facilitez-vous la vie et octroyez-vous des moments de pause.

Le plus dur quand on commence à étudier et à travailler en alternance, c’est de savoir s’auto-gérer. Gérer son temps avant tout, mais aussi son énergie. On est vite confronté à ses limites et à son mode de fonctionnement ».

Pour faire face au rythme soutenu, il faut beaucoup de rigueur mais aussi une certaine résilience et une forte capacité d’adaptation.

Que faire en cas de pépin?

Que ce soit à l’initiative des entreprises ou de l’alternant lui-même, les ruptures de contrat sont fréquentes (plus de 160.000 chaque année). Si les missions ne vous conviennent pas ou que vous souhaitez changer d’entreprise, cela est possible. Attention toutefois à toujours communiquer avec votre employeur et à quitter votre poste en bons termes.

Profitez de la période d’essai pour faire le point sur vos missions. Cela évitera une rupture de contrat qui pourrait compromettre le cursus de formation. En effet, résilier un contrat est plus simple avant la fin de la période d’essai : cela peut se faire de manière unilatérale ou d’un commun accord avec l’employeur, en remplissant et signant un simple formulaire.”

Une résiliation est également possible si vous obtenez votre diplôme : pensez à prévenir l’entreprise deux mois avant par lettre recommandée. En revanche, si la rupture est due à une faute grave, commise par vous-mêmes ou votre employeur, il peut y avoir des poursuites judiciaires des deux parties.

Une expérience en alternance peut se révéler une belle opportunité pour votre avenir professionnel. Gare à l’épuisement et au manque d’organisation toutefois, car il s’agit d’une période intense.

Quelques ressources pour creuser un peu plus le sujet :

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Le design thinking, un booster de réunions ?

La réunionite est une pathologie contemporaine aïgue de nos organisations. Selon le cabinet Thethinklab, 90% des collaborateurs s’ennuient tellement en réunions que 73% d’entre eux travaillent sur d’autres projets pendant ce temps.

Pourquoi changer notre manière d’organiser des réunions ? Comment le design peut apporter de la valeur en réunion ?

[À suivre : notre formation UX designer ; à consulter : nos cours gratuits en Design, à découvrir, nos formations à distance]

En un mot, qu’est-ce que le Design Thinking ?

C’est une méthodologie de résolution de problèmes complexes, centrée sur les utilisateurs. Le processus créatif et collaboratif se déroule en trois phases : 1- Inspiration, 2- Idéation, 3- Implémentation.

Les ingrédients clefs du design thinking sont l’empathie que l’on doit avoir avec les utilisateurs, la qualité visuelle des supports de facilitation et de restitution, la multidisciplinarité en fonction du projet ainsi que la concrétisation des idées avec des maquettes ou prototypes. Voyons comment ces caractéristiques principales participent à booster une réunion et comment s’appuyer sur les trois étapes clefs du parcours.

Pourquoi utiliser le Design Thinking pour une réunion ?

Booster une réunion veut dire être collectivement :

  • plus productif pour un résultat plus complet et pertinent
  • plus efficient pour une meilleure gestion du temps
  • plus inclusif pour mieux engager les collaborateurs

La majorité de l’ennui résultant des réunions est dû au présentéisme pour partager des informations, dans des organisations complexes. Heureusement, il y a d’autres manières pour transmettre de l’information efficacement. Le but principal d’une réunion devrait rester celui d’apporter une solution créative à une problématique, en utilisant l’intelligence collective pour générer des idées et prendre ces décisions. Le design est une manière de faciliter la créativité à plusieurs, avec des outils adaptés.

Comment changer le format des réunions ?

Dans le monde du design, une “réunion” s’appelle “atelier”. Lors d’une réunion, il y a un “ordre du jour” avec des “présentations”. Lors d’un atelier il y a un “déroulé” avec des “supports d’animation”. Ce n’est pas seulement une différence sémantique, c’est bien l’approche de la rencontre que nous voulons changer.

Dans un atelier, on agit concrètement en incarnant notre présence, on relie les mains et la tête, le cœur et le corps, on modèle, on prototype…. On doit aussi faire évoluer l’état d’esprit des participants vers des modèles propice au changement :

  • Valeurs : professionnalisme et bienveillance
  • Posture : humilité et empathie
  • Production : participative et visuelle

Pour évoluer d’une réunion classique à un atelier collaboratif, il faut inévitablement changer le format de la rencontre :

  • Cadre : un espace insolite avec des murs dégagés plutôt qu’une grande table centrale. Ex : louer un atelier d’artiste avec une belle lumière zénithale et des plantes, aménagés avec des murs blancs, des canapés, des chaises et tables et équipés de tableaux blancs.
  • Mouvement : activer les corps en alternant les temps assis et debout plutôt que de rester immobile sur sa chaise Ex : faire une restitution d’observation avec des diapos confortablement assis dans un canapé, puis brainstormer en sous-groupe autour de tables, et présenter puis thématiser les idées debout devant un tableau.
  • Outils : des canevas créatifs pour participer collectivement plutôt que des écrans individuels Ex : Roadmap projet : utiliser un plan d’action vierge, et demander aux participants les actions qu’ils souhaitent mener ainsi que les échéances. Noter de manière bien visible sur des post-its et les placer à la vue de tous sur la roadmap.

Comment se déroule un atelier ?

Le déroulé d’un atelier est crucial pour son succès. On peut le construire à l’image d’une expérience collaborative, comme un parcours d’un service avec les différentes phases :

Avant

  • Préparation : partager l’objet afin que chacun puisse y réfléchir

Pendant

  • Réveil : animer les corps et les esprits avec des activités interactives
  • Cadrage : demander à chacun ses objectifs collectifs et individuels
  • Immersion : échanger les faits et établir une problématique commune
  • Conceptualisation : partager les idées et sélectionner un concept
  • Implémentation : visualiser une solution et établir un plan d’action
  • Adieu : répartir les tâches aux participants et fixer une prochaine date

Après

  • Restitution : Envoyer une note en fin de réunion sous forme visuelle avec des photos et diagrammes.

Quels sont les bénéfices de l’usage du Design Thinking ?

In fine, les impacts de l’utilisation de nouvelles méthodes d’animation de réunion sont multiples. Les collaborateurs prenant part aux décisions seront mieux valorisés et auront plus confiance en eux. La facilitation créative et collective stimulera l’idéation et l’innovation. Un plan d’action partagé impliquera chacun dans la mise en œuvre concrète.

Profitez de ce moment pour penser à la prochaine réunion que vous devez organiser. Mettez vous dans la peau d’un artisan d’art et invitez tous les participants dans votre atelier. Ils en ressortiront dynamisés et enthousiastes pour atteindre ensemble les objectifs de votre projet !

En conclusion, nous suggérons que le Design Thinking peut aider à activer efficacement la prise de décision et la génération d’idée. Même s’il existe d’autres manières pour partager de l’information, il reste nécessaire parfois dans des projets complexes de se réunir dans cet objectif. Ainsi, il faudrait très certainement réinventer le format de ce type de réunion, et cela pourrait être l’objet d’un prochain article. Comment réinventer le partage d’information en entreprise ? Un projet de Design Thinking pourrait tout à fait y répondre.

À propos de Yoann : 

Yoann Rouillac est designer stratégique au sein du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle Tenzing Conseil, entreprise à impact. Il met les outils et méthodes du design au service de problématiques stratégiques des clients. Très sensible aux enjeux écologiques, il s’efforce de créer des solutions impactantes socialement et environnementalement.

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La check-list des bonnes pratiques à adopter entre deux entretiens

Par : Lou Dumas

Entretien 1, c’est plié. Processus bouclé ? Pas tout à fait car, si c’est une bonne chose de faite… vous êtes dans l’attente du suivant. Bingo, le recruteur vous rappelle suite pour un deuxième entretien… Votre votre formation en ligne chez OpenClassrooms et votre motivation l’ont interpellé ! Dans l’intervalle, vous ne comptez tout de même pas en rester là ?

OpenClassrooms vous explique point par point comment profiter des quelques jours qu’il vous reste pour mettre toutes les chances de votre côté et relancer intelligemment votre interlocuteur.

Pour élaborer cette check-list, nous avons sollicité les lumières d’une experte, Marion Comolet, membre de l’équipe Talent Solutions chez LinkedIn anciennement RH responsable du recrutement chez Parfums Christian Dior (LVMH).

« Avant toute chose, demandez au recruteur de s’avancer sur un calendrier de recrutement. Une fois qu’il s’est engagé sur une date maximale de retour, il vous sera plus facile de relancer et surtout de savoir quand le faire. »

Maximiser ses chances

Renforcer son CV a posteriori

Vous avez une faiblesse sur un point par manque de connaissances ou d’expérience sur le sujet ? Il vous reste quelques jours pour rectifier le tir et prendre les devants en suivant – pourquoi pas ? – un cours en ligne !

« Par exemple on a testé votre niveau en espagnol, vous n’avez pas été satisfait(e) de votre performance, vous pouvez parfaitement expliquer que vous êtes prêt(e) à entreprendre des démarches pour vous améliorer. Attention cependant à ne pas focaliser l’attention du recruteur dessus, il avait peut-être trouvé votre niveau suffisant. »

Prouver sa proactivité

Vous pouvez également vous inscrire à une formation qui démontrera votre proactivité lors du prochain round. Vous pourrez ainsi revendiquer une corde de plus à votre arc, à venir très prochainement.

Ne pas proposer l’irréalisable toutefois, vous ne pourrez pas apprendre à coder d’ici l’entretien suivant. Quoique… 

Booster votre préparation

Vous en voulez encore plus sur les subtilités du poste, de l’entreprise, du secteur ? Vous avez la possibilité d’interroger des salariés, en restant bien entendu courtois et respectueux de leur temps. Privilégiez pour cela de courts entretiens téléphoniques ou des messages LinkedIn ciblés.

Relancer avec pertinence

Remercier, tout simplement

Simple, rapide, efficace.

On pense que tous les candidats font des mails de remerciement mais je peux vous assurer que ce n’est pas le cas.

Poser des questions appropriées

Votre interlocuteur ne pourra pas vous reprocher de vouloir prolonger la discussion, à condition que vos interventions soient à propos. Que ce soient des questions qui vous taraudent a posteriori…

Ou des références “clin d’œil”

Article intéressant reprenant un sujet abordé, documentation diverse (liens, vidéos…) : posez-vous toujours la question de leur valeur ajoutée pour votre interlocuteur. Si celle-ci vous paraît élevée, vous pourriez bien faire la différence avec ce genre de propositions : elles suggèrent ce que vous pourriez apporter à l’équipe par la suite !

« Certains recruteurs ne souhaiteront pas nécessairement ces informations, d’autres les apprécieront, l’important est de comprendre leurs attentes. Une excellente candidate que j’ai rencontrée il y a quelques années m’avait fait suivre après un entretien un livre qu’elle lisait sur les enjeux d’un nouveau secteur pour lequel je recrutais. Ce n’est pas la raison pour laquelle elle a été recrutée mais c’est un petit plus non négligeable ! »

Les limites de l’exercice

Ce genre de relance se fait par mail, il faut savoir que les processus de recrutement sont toujours plus longs que prévu, il est donc nécessaire de relancer de façon professionnelle, calme et bienveillante vis-à-vis du recruteur.

Time is the limit!

N’abusez pas du temps de vos interlocuteurs. Le principal écueil à éviter ? L’effet pot de colle. Qui voudrait d’une sangsue dans son équipe au quotidien ?

Précision, concision, pertinence

Prenez ces trois conditions comme un triangle d’or pour vos interventions entre deux entretiens. Demandez-vous toujours si ce que vous vous apprêtez à envoyer répond bien à cette trilogie de critères gagnants. Pas de précipitation donc : tout est possible jusqu’à quelques heures avant la prochaine interview !

« Dans tous les cas, les emails doivent être rédigés avec le plus grand soin, attention aux fautes d’orthographe, n’hésitez pas à les faire relire car le stress peut parfois vous faire passer à côté d’erreurs. »

La question du last minute

Si les timings sont courts, il n’en reste pas moins important d’anticiper un tout petit peu. Votre interlocuteur 1 doit avoir le temps de vanter vos mérites à votre interlocuteur 2 à la machine à café…

« Vous pouvez à la fin de vos entretiens demander « Y a-t-il un moment où vous serez moins joignable dans les jours qui viennent ? », car rien ne sert d’attendre si le recruteur est parti en vacances et au moins vous savez à quoi vous en tenir. »

Vous détenez désormais la check-list idéale pour optimiser votre temps entre deux entretiens… il ne reste plus qu’à déterminer quelles sont les options les plus adaptées à votre cas et – surtout – à vous faire confiance. N’hésitez pas par ailleurs à ressortir ce guide en cas de troisième ou quatrième entretien…

Enfin maintenez la relation en éveil.

« Il se peut que vous ne soyez pas sélectionné(e) pour ce poste ou que l’entretien soit exploratoire, vous faites alors partie des viviers de talents de l’entreprise, n’hésitez pas à entretenir cette relation ! Envoyez de vos nouvelles (pas plus de deux fois par an). J’ai de nombreux exemples de candidats qui ont ainsi été embauchés des mois ou des années plus tard. »

Bonne chance !

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Qu’est-ce que Salesforce ? Pourquoi devenir développeur Salesforce ?

Par : Nora Leon

Dans cet article, nous vous présentons les services proposés par Salesforce et nous vous expliquons pourquoi faire une formation Salesforce developer est un choix de carrière stratégique. Salesforce est une entreprise mondiale à la pointe de la technologie des logiciels cloud CRM, qui fournit des solutions pour des entreprises de premier plan dans le monde entier.

Qu’est-ce que cela signifie ? Toute entreprise a besoin d’interagir avec ses clients. Et pour prospérer, elle doit le faire efficacement. Ces interactions couvrent notamment le marketing, la vente, le commerce, le support client. Pour que tout soit simple, les entreprises ont besoin d’un logiciel intelligent conçu et utilisé par des professionnels qualifiés.

C’est précisément ce service que Salesforce fournit. Salesforce « booste » chaque interaction entreprise-client pour ses clients, qui comptent plus de 150 000 entreprises de secteurs variés dans le monde. Parmi elles, Amazon Web Services, Virgin Media, Coca-Cola, Kuoni, Eurostar, Ocado et Aston Martin.

Le portefeuille de clients de Salesforce grandit chaque jour, ainsi que sa demande en matière de développeurs Salesforce qualifiés pour maintenir et personnaliser le logiciel pour chacun des clients.

Pour répondre à cette demande, OpenClassrooms et Salesforce ont collaboré afin de créer un parcours développeur Salesforce sur-mesure qui permettra d’acquérir les compétences nécessaires à une carrière en tant que développeur Salesforce – et qui vous préparera pour l’examen Salesforce Certified Platform Developer I.

Être développeur Salesforce certifié vous garantit d’être très demandé et vous assure une carrière stimulante dans le domaine de la technologie cloud CRM.

Alors, quels sont les détails de cette opportunité ?

La gestion de la Relation Client

Salesforce est une plateforme de gestion de la relation client (CRM). Chaque entreprise a besoin d’un CRM.

La gestion de la relation client est un mélange des stratégies utilisées par une entreprise pour gérer les interactions avec ses clients, afin de rester en contact avec eux et cultiver leur relation et leur loyauté de manière intelligente et professionnelle. Elle est également utilisée pour attirer de nouveaux clients potentiels vers l’entreprise.

Une plateforme CRM est utilisée pour faire correspondre le marketing aux objectifs de chiffre d’affaires et simplifier les processus. C’est un moyen de rassembler, d’analyser et d’utiliser des données commerciales à jour – y compris les données des ventes, du marketing, du service client et des réseaux sociaux – et de tout visualiser au même endroit.

C’est un outil commercial efficace, qui assure aux entreprises de ne jamais rater une information, une tendance ou une communication importante. Toute entreprise moderne qui n’utilise pas de plateforme CRM est largement désavantagée.

Cependant, il faut des compétences et une certification pour développer ces plateformes CRM. La formation développeur Salesforce d’OpenClassrooms vous permet d’acquérir ces compétences et de vous préparer à l’examen nécessaire pour obtenir la certification.

Un outil construit sur le cloud

Salesforce est basé sur le cloud, ce qui signifie que le logiciel est hébergé sur le cloud et qu’on y accède par internet.

Une plateforme cloud CRM permet un développement plus rapide, un accès fluide, une utilisation facile et des mises à jour automatiques. C’est un outil rentable et évolutif, fiable, avec des hauts niveaux de sécurité, de flexibilité et une compatibilité accrue.

L’International Data Corporation (IDC) a rapporté que les dépenses des entreprises en matière de services et d’infrastructures cloud continueront d’augmenter en 2019 et prédit une croissance de 23 % par rapport à 2018. Sur la période 2017-2022, elle prévoit une augmentation du marché chaque année, pour atteindre une dépense pour les services cloud publics de 370 milliards de dollars en 2022.

Cela signifie que la demande en matière d’emplois pour maintenir et développer ces services est également en augmentation.

Le modèle commercial de Salesforce est construit de telle manière que des personnes peuvent être embauchées via Salesforce pour travailler pour les entreprises qui utilisent sa plateforme. Vous pouvez également travailler pour les entreprises qui utilisent Salesforce directement, ou bien en tant que développeur Salesforce freelance. Afin d’être compétitif et de réussir sur la plateforme Salesforce, vous aurez besoin des certifications appropriées. Le parcours développeur Salesforce d’OpenClassrooms vous donnera accès à cette opportunité.

En savoir plus sur Salesforce

Le CRM et l’informatique cloud font partie de la révolution technologique qui a un eu un impact considérable sur les entreprises. Salesforce conserve sa réputation impressionnante de leader du marché des plateformes CRM.

L’entreprise apporte 5 éléments essentiels aux entreprises :

  1. L’innovation – Salesforce se place loin devant les autres fournisseurs de CRM ce qui donne à ses utilisateurs un avantage notable par rapport à leurs concurrents pour évoluer et conserver leur avance. Avec Salesforce, la technologie de l’information devient la technologie de l’innovation.
  2. Une plateforme – Tout est rassemblé au même endroit et la plateforme intègre de nombreuses applications différentes grâce à AppExchange. Cela permet une expérience utilisateur simple, intuitive et pratique et rend possible l’innovation.
  3. De la productivité – Salesforce propose sa plateforme Lightning, entièrement personnalisable, qui a fait ses preuves en tant que moteur d’efficacité et de croissance.
  4. De la mobilité – La plateforme fonctionne sur mobile et possède une application sophistiquée, ce qui signifie que les employés de l’entreprise peuvent l’utiliser partout, à tout moment, créant des possibilités illimitées en matière d’efficacité.
  5. Une communauté – Salesforce compte plus de 2,3 millions de membres qui forment une communauté solide appelée « Trailblazer », composée d’individus, de partenaires et de développeurs qui utilisent tous la plateforme et partagent leur expertise et leurs expériences. Cet accès à la communauté est un avantage immense pour votre carrière.

 

Inscrivez-vous à la formation développeur Salesforce d’OpenClassrooms dès aujourd’hui !

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[Secteur] Pourquoi et comment travailler dans la FinTech ?

Par : Nora Leon

Avec près de 400 millions d’euros levés par près de 70 entreprises en 2018, la FinTech a le vent en poupe.

Puisque la formation en ligne OpenClassrooms se met un point d’honneur à accompagner ses diplômés vers l’emploi, nous avons rencontré Amélie Bérille, spécialiste en recrutement à l’international, experte dans le domaine et recruteuse chez Payment & Cards Network.

Amélie nous a éclairé sur les actualités dans ce secteur, ainsi que les pré-requis pour y travailler. Tour d’horizon d’un marché en hyper-croissance qui recrute dans tous les domaines d’expertise.

Un secteur en prise de vitesse

La FinTech, définition

La FinTech est née du croisement de la finance et de la technologie.

C’est un marché innovant, qui repense des services financiers ou bancaires en utilisant de nouvelles technologies ou en créant de nouveaux usages.

Le secteur de la FinTech regroupe différents acteurs : néo-banques, AssurTech, RegTech, entreprises de paiement, financement participatif ou encore crypto-monnaies.

Quelles évolutions pour ce secteur ?

Le secteur de la FinTech en pleine expansion et de nombreux acteurs entrent en jeu tous les ans. Selon France FinTech, on peut compter plus d’une centaine d’acteurs sur le marché Français. Parmi eux, on peut citer par exemple Leetchi, Qonto, Spendesk, October, Treezor ou encore Pumpkin.

Le nombre de levées de fond réalisées par les FinTech a aussi fait un bond, passant de 172 millions (2015) à 318 millions (2017). Un chiffre qui s’est encore amplifié en 2018 (365 millions) et reste en constante augmentation.

C’est un secteur en pleine croissance, qui recrute. Les entreprises grandissent et s’internationalisent rapidement, soit en créant des bureaux à l’étranger, soit en s’exportant à l’international depuis la France.

La FinTech recrute dans toutes les spécialités

Des défis multiples

Les FinTechs ont comme mission de dépoussiérer le secteur bancaire traditionnel, notamment à coup d’innovations ou encore d’expérience client revisitée.

Entre fusion, acquisition et grosses levées de fonds, le secteur se structure et mûrit.

Ces entreprises évoluent dans un cadre très réglementé, notamment avec de nouvelles lois européennes telles que la RGPD ou la DSP2. “Ces réglementations peuvent être des freins mais aussi de vraies sources d’opportunités et d’accélération.”

L’enjeu est d’innover et toujours se développer dans un cadre qui peut être contraignant.

Des problématiques de recrutement

Qui dit croissance dit embauches, et notamment des profils commerciaux, techniques, technico-fonctionnels ou experts dans certains domaines.

Les entreprises recherchent des profils très variés, assure Amélie. 10 à 30% des postes à pourvoir sont des rôles IT : Développement web, DevOps, Data, Chef de Projet Technique, etc.  Des connaissances en IA, blockchain, machine learning ou la capacité à comprendre d’une API sont souvent appréciées. Des postes dans la Fraude, Risques ou encore la Conformité sont aussi nombreux.

Les FinTechs sont comme toutes autres entreprises ont aussi des fonctions supports : marketing et communication, ressources humaines, finance, comptabilité… »

En fonction de l’entreprise (sa taille, le niveau de maturité de son produit), ces besoins changent. Certains recrutements sont aussi intimement liés au produit : “Par exemple, une FinTech avec une solution B2C de type app mobile va plutôt rechercher des personnes dans ce domaine.”

Les profils très techniques ou liés à une expertise particulière peuvent être plus difficiles à identifier. ”Ce n’est pas spécifique à la FinTech, mais ces profils sont rares et il peut être compliqué de les attirer. C’est plutôt un marché qui va être drivé par les candidats que les entreprises”.

Il s’agit donc d’aller chercher ces candidats et les attirer, ce qui fait pleinement parti du rôle des recruteurs!

Sur des critères précis

Quels sont les pré-requis ?

Contrairement aux idées reçues, il n’est absolument pas nécessaire d’avoir travaillé en banques ou assurances pour intégrer une FinTech.

De manière générale, les profils avec une vraie culture web, Tech et venant d’environnements IT, Software, e-commerce, mobiles, ou du paiement par exemple sont souvent privilégiés.”

Mais la curiosité est clé : “Étant de fait des Start Up – ou anciennes Start Up – avec une profonde identité Tech, les Fintech recherchent des talents avec ce même mindset. Curieux, touche à tout, et doté d’un brin d’esprit entrepreneurial seraient sûrement les fondamentaux du profil idéal. On pourrait également ajouter la capacité à innover, à repenser, à s’adapter – sans oublier l’agilité”.

Quelles compétences sont décisives ?

Il faut être motivé, curieux et intéressé par le secteur. L’important est de trouver la bonne FinTech et le bon poste pour un profil donné.

“En termes de soft-skills, on cherche des personnes qui savent innover, s’adapter, entreprendre, évoluer dans un environnement agile et international. Une start-up est en permanente évolution, donc pour réussir, les employés doivent aussi adhérer à la mission, et avoir un vrai esprit d’équipe”.

Pour postuler, Amélie nous transmet plusieurs conseils avisés :

  • Il faut vraiment s’adapter au type d’entreprise. Pour moi, la lettre de motivation classique n’est plus trop d’actualité. Il vaut mieux un CV bien ciblé, adapté en fonction du poste, et surtout un mail de contact vraiment personnalisé. Le candidat doit dire ce qu’il peut apporter, avec un ton adapté, de manière synthétique.
  • On ne s’embarrasse pas des formules ronflantes et à rallonge, le ton est plus informel que dans une banque traditionnelle.
  • Pensez à identifier les Recruteurs, Chasseurs de tête ou agences de recrutement dans le domaine et contactez-les !
  • Le réseau est aussi important. On peut parfois envoyer un message à un directeur, ou au recruteur sur LinkedIn pour échanger, se renseigner, être curieux…”

    L’expérience montre souvent qu’y aller un peu au culot peut payer.

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Burn-out : la formation comme une thérapie. Le témoignage de Yann

Sans logement et avec un travail qui le pousse au burn-out, Yann Clément, papa à temps plein, décide de reprendre les choses en mains. Première étape : élargir ses perspectives d’avenir. Il décide donc de suivre la formation chef de projet digital. Patient, méthodique et déterminé, il commence alors à placer ses pions.

Quel a été pour toi le signal de départ ?

« Je travaille en temps que spécialiste produit dans un centre d’appel. J’aide mes interlocuteurs, mais j’ai aussi le nez dans les statistiques et les process. Cela fait beaucoup de travail ».

En 2015, j’ai été arrêté un mois et demi en raison d’un burn-out. C’est alors que j’ai décidé de commencer à me former. Une manière pour moi de redonner un sens à ma vie et d’avancer.

Pourquoi t’être tourné vers OpenClassrooms  ?

« Je cherchais une formation en présentiel, critère alors très important pour moi, sauf que j’habite à Troye dans l’Aube et que par ici… il n’y en a pas beaucoup. Celles que je visaient se trouvaient à Paris, mais pour moi ce n’était pas une option. Je ne pouvais pas laisser ma femme gérer seule notre petite fille. Après avoir finalement trouvé des aides pour le financement, je me lance donc sans grandes attentes dans la formation chef de projet digital. Nous sommes en 2016, j’ai douze mois devant moi pour y arriver, pas un de plus ».

Je ne le sais pas encore, mais ça va devenir très sport.

À cause du burn-out  ?

« Pas seulement. Cette année-là, notre première fille avait sept ans et notre deuxième à peine un an. Nous faisions alors construire une maison. Les travaux ayant pris du retard, nous avons dû nous loger chez un couple d’amis… qui avaient aussi deux enfants ». 

Je devais à nouveau gérer le travail, ma famille, mais aussi les travaux et ma reconversion.

« Pour un début de formation, c’était vraiment compliqué, mais j’avais tout de même de la chance dans toute cette histoire : les vidéos de la formation étaient accessibles H24. Je travaillais donc la nuit entre 21h et 1h du matin ».

J’avais aussi un mentor très impliqué dans mon parcours. En plus de m’aider à me former, il devenait un véritable point d’appui pour avancer.

As-tu réussi ta formation dans les temps ?

Oui, malgré cette situation compliquée, j’ai réussi à boucler le parcours dans les douze mois.

« Dans ces conditions, se fixer une deadline a vraiment du bon, elle permet de rester concentré et motivé, même avec un travail ou des conditions difficiles  à côté. Une fois arrivé à la fin, je me suis octroyé trois mois de pause. J’ai ensuite décidé de me lancer dans une autre formation, complémentaire à la première, celle de product manager. À l’heure où on se parle, je suis encore dessus. »

Comment t’organises-tu pour celle-ci ?

« Je n’ai plus mes problèmes de maison, mais j’ai toujours ma vie de famille et mon travail à assurer. Aussi le niveau bac+5 de cette formation demande un travail supérieur à la précédente ».

Mes journées sont donc régies par une organisation quasi militaire qui commence à 6h.

« Je pense que c’est aussi ça qui me permet de tenir le rythme. Cela avait fonctionné la première fois, je continue donc sur la même lancée et me forme tous les jours à partir de 21h. »

Comment imagines-tu la suite ?

« Je suis toujours en poste, mais j’envisage désormais de changer. Je vais me tourner vers un travail plus en phase avec mes nouvelles formations. J’ai commencé à faire des recherches, mais j’avoue me laisser du temps. J’envisage même d’effectuer une troisième formation avant de vraiment me lancer, celle de DevOps. Les formations d’OpenClassrooms offrent à chaque fois de nouvelles portes de sortie, je veux donc m’assurer de trouver le bon secteur et ouvrir celle qui me correspond le mieux. »

Tu es passé de suspicieux à addict aux formations on dirait ?

Plus qu’addict, évangéliste même ! Elles m’ont redonné confiance en moi, redonné l’envie d’apprendre et d’aimer son travail, choses que l’on perd en situation de burn-out.

« Grâce à cela j’ai réussi à convertir cinq personnes de faire pareil, des profils totalement différents. Je m’amuse même à les coacher et les accompagner. Il y a aussi des personnes qui sont là pour moi si j’en ai besoin. C’est un point qui est vraiment bien avec OpenClassrooms. On accède à une véritable communauté sur laquelle on peut compter. Un véritable réseau dans lequel on crée du lien et sur lequel on peut se reconstruire. »

En situation de reconversion, à chacun son rythme. La quarantaine passée, Yann a décidé de prendre son temps, pour lui ce n’est pas un problème. Une stratégie qui s’avère payante, alors même que les conditions ne jouent vraiment pas en sa faveur. Son secret : un optimisme sans faille et une organisation bien rodée. Il le dit lui-même :

Quel que soit le parcours, quel que soit l’âge, il n’y a pas de limite à ces formations. Hormis celles qu’on s’impose.

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Pourquoi manager par la confiance ?

Dans le monde des entreprises, la course à l’innovation se joue aussi à l’échelle humaine. En termes de management, l’objectif est généralement d’intégrer ce cercle vertueux alliant performances économiques et bien-être des salariés, mais comment faire ?

Élodie Baussand et Arnaud Regnier, associés du cabinet Tenzing Conseil, nous en disent plus sur l’attitude à adopter en s’appuyant sur l’un des piliers de leur organisation : le management par la confiance.

Le management par la confiance, c’est quoi ?

« C’est un management basé sur l’équilibre entre confiance et accompagnement. D’un côté, nous faisons confiance à nos consultants en leur donnant des responsabilités. De l’autre, nous les accompagnons dans le bon déroulement de leurs missions. » – Arnaud Regnier

Cette culture managériale est le principal des cinq piliers sur lesquels s’est bâti le cabinet. La confiance est l’essence même de l’organisation. Cette notion se traduit par une réelle volonté de faire prendre conscience à chacun des employés des forces dont ils disposent, de les utiliser et d’avoir un regard objectif sur qui ils sont, ce qu’ils sont en mesure de faire.

« Cette introspection est surtout valable pour les axes d’amélioration » nous explique Élodie, « manager par la confiance, c’est avant tout amener chacun des employés à adopter un point de vue critique quand il le faut ». Une quête d’objectivité qui intègre plus largement une véritable « culture du feedback » à part entière, primordiale quel que soit le style de management. Les retours sont des maillons essentiels au processus d’amélioration. Ils sont synonymes de transparence et in fine : source de confiance.

En quoi est-ce un management différent ?

Pour réellement fonctionner, les notions de « confiance » et « différence » doivent se retrouver dans toutes les strates de l’entreprise. En bonne entreprise sociale, Tenzing les intègre dans sa mission première : « réduire les inégalités » et y fait référence dans chacun de ses piliers.

Pilier n°1 – La promotion des talents

Tenzing favorise la reconnaissance des jeunes de milieux modestes « en leur donnant accès aux métiers du conseil », commence Élodie, « un véritable tremplin, car dans cette culture fortement élitiste, les origines sont souvent un facteur d’exclusion ».

Pilier n°2 – Un mode de recrutement ouvert

« Nous avons pour cela mis en place un recrutement véritablement ouvert, nous permettant de passer d’une culture du diplôme à celui de la compétence » poursuit-elle, « chez nous, cela se matérialise par un ou deux recrutements de profils atypiques »

Pilier n°3 – Un modèle de gouvernance partagée

Point très important : Tenzing est une entreprise hybride détenue par sa propre association. « Cela nous permet de faire cause commune, d’acter que nous partageons une même vision de ce que doit être l’entreprise : plus redistributive et prenant sa part à la résolution de problèmes de société », explique-t-elle.

Pilier n°4 – Le partage de la valeur financière

« 100% des bénéfices redistribuables le sont pour des associations », termine-t-elle. De quoi donner plus de sens à son travail et se différencier du schéma classique d’une entreprise.

Pour impliquer ses équipes, Tenzing mise tout sur la mixité et les parcours très différents de chacun. « L’idée ici est d’entretenir la personnalité dans le management pour ne pas entrer dans une logique de formation. Celle des cabinets de conseil plus traditionnels, dans lesquels tout le monde serait dans le même moule. Cette différence a aussi de la valeur pour nos clients » conclut Arnaud.

Après « faire confiance », le véritable second mot d’ordre chez Tenzing est : « cultiver la différence », et ce à tous les niveaux : dans le recrutement, dans la gouvernance et jusque dans les actions.

Objectifs et mise en place

Quelles que soient les particularités de chaque maillon, tous doivent remplir leurs rôles de manière optimale. « L’idée est donc d’établir de vrais liens entre managers et managés » explique Élodie, « il est impératif que les employés comprennent que les managers sont là pour les accompagner, les aider à se développer » et non pas les contrôler à la tâche ou les sanctionner.

« Le management par la confiance, c’est avant tout avoir confiance en son management » – Élodie Baussand

En plus du solide combo « mission première + cinq piliers » cela passe aussi par le bon sens des managers et le respect des règles de management classiques :

  • L’écoute
  • L’exemplarité
  • La considération
  • La remise en question
  • La transparence dans les actions et la communication, etc.

Ainsi réglés, les rouages du management par la confiance ont tout pour bien tourner. Attention toutefois, il existe des risques à prendre en compte avant de se lancer.

Comment assurer le succès de cette approche ?

Le management par la confiance passe par une réelle conduite du changement et de nombreuses expérimentations. « On ne s’arrête pas à de petites bonnes intentions de type bienveillance, droit à l’erreur, non, il faut aller chercher la vraie subsidiarité » explique Arnaud.

« Il faut accepter que chacun prenne ses responsabilités, et ça, c’est dur ».

Manager par la confiance, signifie donc mettre son ego de côté, accepter de déléguer… accepter de faire confiance.

« L’un des autres risques dans ce type de management, c’est aussi la possibilité que certains employés prennent mal les retours », ajoute Élodie. Quand une entreprise applique une stratégie de management par la confiance, la personnalité de chacun est directement exposée. C’est pourquoi il se crée des liens plus forts que d’habitude. Quand tout va bien, c’est parfait, mais en cas de coup dur, cela peut faire mal.

« On est en confiance, on exprime ses opinions, on exprime qui on est, mais il ne faut pas oublier qu’on reste dans un environnement professionnel. » – Élodie Baussand

Enfin, la confiance accordée laisse également place à une forme de liberté qui peut poser problème à certains profils demandant à être encadrés. Pour eux, la liberté peut se transformer en pression et devenir source de stress. Pour pallier à ces risques, l’entreprise doit donc impérativement déployer des capteurs permettant d’évaluer tout au long de l’année le moral des troupes. Chez Tenzing, un système interne d’évaluation à 360 entre collaborateurs a été mis en place. Ils utilisent des outils comme Bloomin pour mesurer et agir rapidement si besoin.

« Il est également bon d’organiser trois à quatre événements par ans », ajoute Arnaud, « organisés par des prestataires extérieurs si possible, car cela reste le meilleur moyen de libérer la parole et non plus la conditionner au sein même de l’entreprise ».

Pour conclure

Le management par la confiance permet aux entreprises d’ouvrir de nouvelles portes et de saisir de nouvelles opportunités en révélant des talents. C’est un terreau particulièrement fertile si, à l’image de Tenzing, les notions de « confiance » et « différence » sont réellement prises en compte dans toutes les strates de l’entreprise : de la mission première et les piliers jusque dans le recrutement, les actions et la considération des risques.

Les entreprises mettent beaucoup de modèles collaboratifs et agiles en place pour casser les silos, mais tout cela n’est vraiment efficace que si on manage correctement par la confiance. Nous le constatons tous les jours sur le terrain, c’est un sujet qui plaît, mais qui est très difficile à mettre en œuvre. Il y a une tendance, toutefois les entreprises n’y sont pas encore. – Arnaud Reigner

Le management par la confiance n’en serait-il qu’à ses débuts ?

 

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De militaire à scrum master, la reconversion de Cédric

Cédric a passé 5 ans en tant que Sergent dans l’Armée de Terre, principalement en tant qu’instructeur pour les jeunes recrues. La voie militaire était logique dans son parcours car son père était légionnaire. Depuis sa reconversion, il a pu évoluer sur des missions de product management. Il est aujourd’hui comme Scrum Master au sein de la Banque Internationale de Luxembourg.

Depuis, Cédric est également devenu mentor chez OpenClassrooms pour accompagner des étudiants et renforcer ses compétences transverses.

Comment est-il passé de militaire à Scrum Master et mentor ? Portrait.

Comment as-tu réalisé ta reconversion ?

J’ai loupé le coche de reconversion avec l’armée : je n’avais pas réalisé les démarches à temps pour la préparer. Ainsi, j’ai pris les devants avec Pôle Emploi pour ouvrir les droits. J’ai pu bénéficier d’une subvention de la région pour la formation développeur web sur OpenClassrooms.

Souvent, on est redirigé vers des organismes de formation traditionnels, délocalisés par rapport aux zones d’habitation et des zones d’affectation du régiment. En termes de transport, c’est loin d’être l’idéal et les conditions ne sont pas optimales.

C’est là qu’OpenClassrooms, solution 100% en ligne, s’avère intéressante, quel que soit notre lieu de résidence.

Je connaissais déjà OpenClassrooms avant cette reconversion : lorsqu’on n’est pas en opération avec l’armée, il y a beaucoup de temps d’attente en métropole. Je suivais des cours chez OpenClassrooms pendant ces moments au régiment. Pour toute personne qui se pose la question de se reconvertir, c’est une façon de découvrir le site.

Quels défis as-tu relevés en formation ?

L’autonomie, c’est une autodiscipline qu’on a déjà en étant militaire et le développement de nos compétences est aussi inscrit dans le code du soldat. Cela ne nous change pas du quotidien.

En temps que militaire, on passe beaucoup de temps à faire des formations tout au long de notre carrière. Dans le cadre de ma reconversion, c’était plaisant car la formation OpenClassrooms est en adéquation avec les besoins du métier : c’est adapté à ce que les recruteurs recherchent.  

J’ai particulièrement apprécié l’aspect pratique, concret, et opérationnel des projets.

 

Comment OpenClassrooms t’a-t-elle accompagné ?

OpenClassrooms m’a vraiment accompagné de manière personnalisée. Des gens sont là pour vous, il y a un vrai suivi.

Petite anecdote : mon mentor était aussi un ancien militaire. Cela m’a encore plus stimulé : je me suis dis que s’il avait réussi, je pouvais aussi y arriver.

C’est une grande famille, même si on ne porte plus l’uniforme. Savoir que des mentors sont des anciens militaires nous rassure vraiment.

Quels conseils donnerais-tu à un militaire qui souhaite se reconvertir ?

L’armée est une belle expérience de vie et apporte de vraies valeurs. En revanche, il est difficile de transposer les compétences techniques militaires dans le domaine civil ; même si mon rêve d’enfant était de devenir mercenaire, j’ai vite compris que cela n’était pas possible.

Beaucoup de militaires ne vont pas vers les métiers du numérique car ils ne les connaissent pas ou peu et peuvent avoir peur de l’inconnu.

Mais au contraire, est intéressant et possible de les exercer.  Les reconversions traditionnelles sont chauffeur de poids lourd ou agent de sécurité. Si on veut être ambitieux, et évoluer de manière professionnelle, il faut choisir les métiers qui ont le vent en poupe et de l’avenir. De plus, on peut acquérir des compétences et des connaissances tout en étant soldat.

Pour réaliser et réussir une reconversion, on peut appliquer certaines règles présentes dans le code du soldat : autodiscipline, introspection, rigueur. Les “soft skills” qu’on obtient à l’armée permettent aussi de réussir une formation. Il faut s’appuyer dessus et oser s’ouvrir à des perspectives nouvelles.  

À propos des auteurs de cet article

Aurélie est Mentorship Manager chez OpenClassrooms. Elle fait partie de l’équipe qui sélectionne les meilleurs profils de professionnels et accompagne les mentors tout au long de leur expérience chez OpenClassrooms, leur garantissant une bonne collaboration.

 

 

Antoine est responsable partenariats chez OpenClassrooms. Il fait partie de l’équipe qui permet aux publics éloignés de l’emploi (notamment les jeunes décrocheurs, vétérans de l’armée ou encore réfugiés) d’accéder à une formation pour faire avancer leur carrière.

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Comment maximiser l’impact social d’une entreprise ?

La prise de conscience de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et le soulèvement général de l’économie sociale et solidaire (ESS) ont propulsé la notion d’impact social sur le devant de la scène entrepreneuriale. Beaucoup de structures cherchent désormais à maximiser cette conception, qui demeure, pour certains, relativement lointaine et floue.

De quoi parle-t-on vraiment ? Comment se lancer ? Comment avoir un impact réellement positif et le maximiser ?

Nous en avons discuté avec trois experts en la matière : Élodie Baussand et Arnaud Regnier, associés chez Tenzing Conseil et Mathieu Nebra, fondateur d’OpenClassrooms.

Qu’est-ce que l’impact social d’une entreprise ?

L’impact social correspond à l’ensemble des conséquences d’ordre sociales, sociétales et environnementales des actions d’une entreprise sur ses parties prenantes et sur la société dans son ensemble.

Que ce soit dans le mouvement gilets jaunes ou dans les discussions sur le climat : les entreprises ont un rôle à jouer – Arnaud Regnier

La notion d’impact social est en partie le résultat de cette convergence d’initiatives menées aujourd’hui en faveur du développement durable. Un point que de nombreuses entreprises cherchent donc à favoriser pour leur image, mais aussi pour leur avenir. En fonction des missions, des ressources et priorités de chacune, les démarches peuvent varier avec plus ou moins d’efficacité.

Les cas Tenzing Conseil et OpenClassrooms

Tenzing Conseil et OpenClassrooms sont deux entreprises dites « sociales ».

Elles sont détenues par leur propre association et leurs statuts indiquent une mission première d’ordre social, leur permettant de prendre part à leur manière à l’ESS. Elles jouent donc, malgré une notion de profit, dans la même cour que les associations non lucratives, les fondations, les mutuelles et les coopératives. Autrement dit, pour des entreprises, elles ont un impact social maximal.

Tenzing est un cabinet de conseil qui a été créé avec la volonté de « favoriser la reconnaissance des jeunes de milieux modestes en leur donnant accès aux métiers du conseil ». Dans ce domaine particulièrement élitiste, les origines sont souvent facteur d’exclusion.

Ils ont pour cela mis en place un recrutement ouvert, permettant de passer d’une culture orientée diplômes à une culture orientée compétences, mais ce n’est pas tout. « En tant qu’entreprise à impact social et sociétal, comme OpenClassrooms, nous avons un mode de gouvernance partagée et 100% de nos bénéfices sont redistribués », nous explique Élodie.

Le modèle de Tenzing se trouve entre l’entreprise classique et celui de l’ESS. On veut montrer qu’on peut avoir une activité qui allie sens et performance – Arnaud Regnier

Côté OpenClassrooms, l’engagement prend une place tout aussi importante. « Nous n’avons qu’une mission : rendre l’éducation accessible » explique Mathieu.

Nous sommes l’une des premières entreprises françaises à l’inscrire dans nos statuts et à faire évoluer la gouvernance en fonction – Mathieu Nebra

L’idée derrière cette démarche ? Prendre en compte la mission dans les prises de décision de l’entreprise, à tous les niveaux, qu’il s’agisse de décisions opérationnelles ou stratégiques.

« La mission première exige beaucoup d’attention. Elle n’existe que si elle est partagée par les actionnaires et les équipes. De plus, la simple question « cela correspond-il à la mission » permet d’apporter des réponses simples et débloquer toute sorte de situations » – Mathieu Nebra

À l’arrivée, l’impact social de ce type d’entreprise atteint des sommets. Si bien que la notion d’« enjeux RSE », telle que perçue dans les entreprises classiques « n’a ici plus vraiment lieu d’être » explique Mathieu.

Comment mesurer l’impact social d’une entreprise ?

L’idée ici est de mettre en place un processus permettant de comprendre puis valoriser les effets générés par l’entreprise dans sa mission. Le champ d’évaluation peut donc être très étendu, la taille de l’impact variant en fonction des engagements de l’entreprise. Cela devient d’autant plus compliqué que l’impact peut concerner différents types de bénéficiaires : les bénéficiaires physiques directs, des zones territoriales définies, ou même la société dans son ensemble. C’est souvent ici que se perdent les entreprises..

Voici les principales méthodes référencées par le conseil supérieur de l’ESS en 2011. Elles sont toujours valables aujourd’hui et sont positionnées selon deux dimensions : leur visée interne ou externe et le nombre de critères pris en compte.

Il en manque un grand nombre et il serait périlleux de détailler toutes les méthodes ici. Retenez simplement qu’il y a l’embarras du choix et que pour être pertinent il devra être porté en fonction de trois critères précis :

  • Le périmètre : il est impossible de tout évaluer de manière exhaustive, il faut donc choisir et faire la lumière sur un ou plusieurs points bien précis.

  • Les ressources : quelle est la durée dont je dispose ? Quels sont mes moyens financiers, matériels, humains ?  Il faut baser sa méthodologie sur des outils réellement accessibles.
  • La raison et la cible : les motivations derrière l’évaluation sont-elles d’ordre interne (exemple : renforcer la culture d’entreprise), ou d’ordre externe (exemple : convaincre des investisseurs). Répondre à cette question permet déjà de mieux cerner la dimension de la démarche.

Il n’y a pas de meilleure méthode ou de méthode unique, c’est à l’entreprise d’élaborer celle qui lui correspond le mieux. Quel que soit le moment auquel elle décide de se lancer, les enjeux ou la finalité de l’évaluation. En fonction de la méthode choisie, le processus mis en place devra cependant respecter ces trois étapes clés :

1) Définir ce qui compte : ou la définir le nombre de critères d’évaluation. Ils permettent au passage d’afficher les valeurs auxquelles l’entreprise se réfère.

2) Mesurer : en utilisant des indicateurs qualitatifs ou quantitatifs spécifiques, qui visent à préciser les critères retenus et leur faire gagner en objectivité.

3) Communiquer : en partageant les résultats en interne, en externe, et en tirant un maximum d’enseignements des actions menées.

Comment maximiser l’impact social ?

Il s’agit d’intégrer un cercle vertueux dans lequel tout le monde est gagnant : l’entreprise, les parties prenantes, les collaborateurs et la planète – Arnaud Regnier

Conseil n°1 : avoir une mission sociétale liée au business

Il y aura ainsi plus de chances que la démarche plaise aux collaborateurs en quête de sens, ce qui favorisera leur implication. « Beaucoup d’entreprises sont dans une politique RSE incarnée par un fond philanthropique ou du mécénat, et financent des projets qui n’ont rien à voir avec leur business. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais les salariés peuvent se sentir moins concernés par la cause » nous assure Arnaud.

Et l’enjeu est double, car côté investisseurs, le principe est le même. « Citizen Capital s’intéresse uniquement à des entreprises qui ont un objet social en rapport avec leur mission. Ils demandent des infos sur l’activité financière, sociale, demandent un reporting annuel. C’est l’un des premiers fonds d’investissement à faire cela en France » ajoute Mathieu.

Conseil n°2 : bien cibler ses partenaires

Une fois la mission clairement définie, il devient plus simple de trouver une thématique. Cela permet notamment d’accéder à un réseau de partenaires déjà en place et d’y apporter sa contribution. « Cela nous évite de nous disperser, permet d’avoir un vrai effet levier et maximise notre impact » nous explique Élodie, « L’idée derrière étant aussi de mettre en relation les acteurs associatifs pour maximiser le leur ».

« Toutes les entreprises qui voudraient s’engager peuvent trouver des structures avec lesquelles travailler. On peut même aller loin dans les connexions, il faut prendre le temps d’y réfléchir » – Arnaud Regnier

Conseil n°3 : laisser venir ses partenaires

« Cartographier des acteurs de l’ESS et trouver ses potentiels partenaires n’est pas simple pour une entreprise qui veut mener des actions » poursuit Arnaud, « d’où l’intérêt de cibler et de laisser venir à soi ». Une simple page dédiée sur le site peut attirer un grand nombre de projets solidaires, mais il faut tout de même communiquer dessus, notamment sur les réseaux sociaux.

Un autre type d’action est mené chaque année par Tenzing pour attirer les meilleurs partenaires : l’appel à projets. « Le nôtre s’appelle le Prix Tenzing » précise Élodie, « nous l’avons remis cette année à Sciences-Po en présence de Muriel Penicaud (ministre du travail) et Emmanuel Faber (PDG de Danone) ». Un temps fort pour les associations qui sont réellement mises en lumière,  mais aussi pour Tenzing qui valorise ainsi son modèle auprès de ses clients.

Ainsi les participants voient que d’autres voies sont possibles, c’est un événement militant – Élodie Baussand

Le prix Tenzing, une belle occasion de trouver des partenaires et de communiquer sur ses actions.

Conseil n°4 : obtenir des labels

Des labels comme B-Corp permettent de rendre visible l’action positive de l’entreprise – Elodie Baussand

Ce label vise à certifier l’impact des entreprises engagées. « C’est une reconnaissance internationale » ajoute Mathieu, « beaucoup de grandes entreprises connues pour leur engagement sont déjà labellisées et nous cherchons également à l’obtenir pour OpenClassrooms ».

Conseil n°5 : créer un comité d’impact

Une autre idée adoptée par OpenClassrooms dans laquelle il est question cette fois de faire évoluer la gouvernance de l’entreprise. « En plus des dirigeants, des investisseurs et des collaborateurs, notre comité d’impact réunit toutes les parties prenantes » explique Mathieu. Ainsi, l’avis des professeurs, mentors, étudiants, partenaires et représentants des autorités publiques sont pris en compte dans les décisions de l’entreprise.

Le comité d’impact n’a pas pouvoir de décision, mais il est autonome et peut interpeller lorsque l’entreprise dévie de sa mission. C’est très peu courant, je crois même qu’on est parmi les premiers en France – Mathieu Nebra

Conseil n°6 : mettre en perspective les résultats de l’impact

L’impact social d’une entreprise est une notion globale dans laquelle chacun des collaborateurs a une part qui lui revient. « Malheureusement, on peut difficilement constater directement le fruit de son action », nous explique Élodie, « en revanche on peut facilement constater le résultat d’un mouvement collectif. À l’entreprise de mettre en place des systèmes qui peuvent mettre l’impact en perspective et le rendre visible ».

Chez OpenClassrooms, cela se traduit à travers un compteur d’emplois créés. « Il est possible de compter de manière assez précise le nombre de jobs créés qui sont en lien avec nos formations. Nous avons donc installé un compteur flip-flap qui affiche le nombre et tient les comptes » explique Mathieu. Un moyen simple et efficace d’afficher un résultat au vu et au su de tous.

Pour conclure

La maximisation de l’impact social passe par la mise en place d’un terrain favorable au développement de l’aspect social. Il n’existe pas de méthode universelle, mais on peut s’accorder sur le fait qu’il existe un ensemble de démarches, plus ou moins complexes, basées sur l’implication et la transparence de chacun. Que l’on soit engagé par nature comme les entreprises « sociales » ou par envie pour les entreprises « économiques », tout le monde peut trouver son cercle vertueux et avoir un impact social significatif.

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Comment utiliser LinkedIn efficacement dans sa recherche d’emploi

Aujourd’hui, il est impensable d’aborder sa recherche d’emploi sans le recours à LinkedIn, le réseau social professionnel le plus populaire avec près d’un français sur 3 actif sur le réseau. Les entreprises et les recruteurs y sont présents, et les candidats ont à leur portée de nombreux outils pour se distinguer.

Amélie Bérille est consultante dans un cabinet de recrutement international.  Elle nous donne ses meilleurs conseils pour optimiser l’utilisation du réseau LinkedIn et décrocher l’emploi dont on rêve.

[Pour aller plus loin, à suivre, notre cours gratuit Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi qui comprend tout un volet sur l’optimisation de son profil LinkedIn. D’autres cours gratuits sont disponibles dans la rubrique insertion professionnelle].

Le mode veille

Même si on est en poste, il est toujours recommandé de garder un œil sur les actualités du marché du travail, notamment dans le secteur qui nous concerne. Cette démarche de veille sera extrêmement bénéfique le jour où vous serez réellement en recherche d’un nouvel emploi. Comme vous y prendre ?

Repérez les entreprises intéressantes

Faites-vous une liste de celles dans lesquelles vous souhaiteriez exercer, et suivez-les sur LinkedIn, pour recevoir leurs actualités.

Il y a notamment une fonctionnalité sur LinkedIn qui permet de suivre l’actualité d’une entreprise en un clic, c’est pratique.

Identifiez les bonnes personnes dans l’écosystème

Si vous adressez la lettre de motivation à la bonne personne ou que vous avez déjà parlé de la culture d’entreprise avec un des collègues, vous gagnez des points. LinkedIn est une mine d’or pour se renseigner sur les personnes que vous allez cibler, ne vous en privez pas.

Ça peut être le manager de l’entreprise qui vous intéresse, son fondateur ou la personne en charge du recrutement. Le candidat peut aussi se renseigner sur les cabinets de recrutement, les chasseurs de têtes, ou les agences spécialisées dans un secteur ou un métier particulier.

Entrez en contact avec ces personnes

Il est parfois plus facile d’envoyer une invitation à quelqu’un d’un simple clic que d’entamer ensuite la conversation avec cette même personne. Pour Amélie, il ne faut pas hésiter : « Je pense que c’est bien de demander des connexions avec les personnes qui vous intéressent, de leur envoyer une invitation et aussi de leur envoyer un message personnalisé ».

C’est constructif d’entamer un dialogue, à condition que ce soit pertinent et ciblé donc il faut évidemment se renseigner au préalable pour ne pas que la demande ait l’air hasardeuse.

Soyez transparent

N’ayez pas peur de dire exactement ce que vous cherchez et de partager votre démarque dee manière transparente. « C’est généralement bien perçu, on peut par exemple envoyer : « J’élargis en ce moment mon réseau et je suis très intéressé par votre entreprise ou votre secteur. Je serais curieux d’échanger avec vous sur le sujet ». »

Soignez votre e-réputation

Nous sommes nombreux sur LinkedIn, mais beaucoup moins à être réellement actifs et à prendre la parole. Or, c’est l’un des moyens les plus efficaces pour être visible. Tout repose sur la manière de faire, voici les conseils d’Amélie :

Les bonnes pratiques

Les maladresses à éviter

Publier ou partager des contenus concernant son secteur d’activité ou domaine d’expertise

S’en tenir à une fréquence d’un contenu par semaine

La publication de CV vidéo a généralement un impact positif s’il est bien construit

Attention, LinkedIn n’est pas Facebook. Il ne faut pas y publier des contenus personnels de type photos de vacances.

Les commentaires ou posts négatifs pour se plaindre des recruteurs ou de son employé sont rédhibitoires

Ne rien faire que vous n’aimeriez pas que votre futur collègue ou employé voit

Le mode recherche active

Après l’étape de veille, de nombreuses fonctionnalités LinkedIn peuvent vous faciliter la tâche pour devenir visible aux yeux des recruteurs et chercher activement un nouvel emploi.

“ Ouvert aux opportunités professionnelles »

Lorsque vous êtes en recherche active d’emploi, Amélie recommande d’activer l’option “Ouvert aux opportunités professionnelles”. Elle indique ce que vous recherchez (le type de poste, d’entreprise, la localisation). On peut même affiner cette recherche en ajoutant quelques notes.

Amélie précise : « Ceci n’est visible que par les recruteurs (profils LinkedIn recruteurs) qui reçoivent une notification et sont informés de votre disponibilité. »

Utilisez la page Carrière

La page Carrière sur LinkedIn recense toutes les offres d’emploi des entreprises, ce qui permet de faire une vraie recherche ciblée avec les filtres qui vous correspondent. Il est également possible d’activer les notifications pour chaque nouvelle offre d’emploi qui apparaîtra vous concernant.

Pour exploiter pleinement cette fonctionnalité, Amélie ajoute : « Lorsque l’on est en recherche active, c’est le moment privilégié pour mettre en branle le réseau que l’on a constitué au moment de notre veille. Sur la page Carrière, vous pouvez également repérer les personnes qui sont en poste dans les entreprises qui vous intéressent pour vous faire conseiller, recommander ou coopter. »

Souscrivez à l’abonnement Premium

Amélie recommande également de souscrire à l’abonnement LinkedIn Premium au moment où on passe en recherche active.

L’investissement sur quelques mois en vaut la chandelle je pense. Cela permet de débloquer d’autres fonctionnalités intéressantes comme l’envoi de InMail à des personnes qui ne sont pas dans notre réseau.

Pour aller plus loin

Comment cartonner sur LinkedIn ?

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Julien, à la conquête d’un métier qui lui correspond

Après avoir mis de côté ses prédispositions pour le graphisme au profit d’un emploi stable et sécuritaire dans l’industrie pharmaceutique, Julien Butty a repris sa carrière en main. Il se dans la formation Développeur PHP/Spmfony pendant près de deux ans chez OpenClassrooms et trouve un emploi dans une agence qui lui plaît avant même la fin de sa formation. Récit d’un parcours atypique mais tout en contrôle.

Stabilité versus passion

À la fin du lycée, Julien pense mettre à profit ses compétences créatives pour travailler dans le graphisme, mais tout ne se passe pas comme prévu : “Au départ, j’ai suivi un parcours assez classique, j’ai eu un bac ES puis je suis parti en BTS communication visuelle. J’avais une prédisposition pour le dessin mais suite à de mauvais choix, j’ai malheureusement raté ces études. Après un job d’été, j’ai eu l’opportunité d’obtenir un poste dans le domaine pharmaceutique : j’élaborais des solutions antibiotiques en suivant des étapes de préparation ».

Même si ce n’était pas ce que je souhaitais faire à la base et que j’avais l’impression d’avoir régressé en terme de compétences, le salaire était confortable et je suis resté près de quinze ans dans l’entreprise.

Julien se sent piégé dans son emploi sécuritaire qui ne correspond pas à ses envies et ressent le besoin d’évoluer. Il prend d’abord un congé sabbatique pour s’essayer à la vente immobilière mais cela ne lui convient pas davantage : “J’ai tenté ma chance mais ça ne correspondait pas du tout à mon caractère, je suis donc retourné auprès de mon employeur ».

J’avais en tête de revenir à mes premiers amours, mais mon diplôme était obsolète et le milieu du graphisme semblait saturé à ce moment-là.

« Au cours d’une discussion, une web designer m’a conseillé de me renseigner sur les formations de développement proposées par OpenClassrooms. Je souhaitais vraiment obtenir un diplôme reconnu par l’État donc la plateforme m’a séduit. Je viens de terminer la formation développeur d’applications PHP/Symfony. “

Une reconversion au timing impeccable

Julien conserve son emploi dans l’entreprise pharmaceutique en parallèle de sa formation. Malgré quelques périodes de pause, il a bouclé son parcours récemment et a opéré avec succès sa transition dans le domaine du développement digital et informatique.

Avant la fin de la formation, je ne me sentais pas forcément prêt à intégrer une agence mais j’avais mis à jour mon profil sur LinkedIn malgré tout. De nombreux recruteurs sont venus à moi, à qui je n’ai pas donné de réponse favorable jusqu’à ce que je tombe sur une agence qui semblait me convenir. Les entretiens se sont très bien passés, c’était bienveillant et ils m’ont fait passer un test technique ».

Mon manque d’expérience pouvait inquiéter un peu mais le fait de montrer que ma reconversion était une décision réfléchie a plu.

« J’ai donc intégré l’agence 4 mois avant la fin de ma formation chez OpenClassrooms, et pour l’instant je travaille sur deux projets qui m’ont été assignés : l’élaboration d’un CRM pour créer des contrats et l’accompagnement d’un bailleur social dans la résolution de problèmes et la création de nouvelles fonctionnalités. J’évolue tranquillement grâce au soutien de l’équipe et je suis vraiment satisfait.”

Aujourd’hui, Julien est donc développeur back-end Symfony PHP alors qu’il n’avait pas de connaissances particulières en informatique initialement. Il a commencé son nouveau travail deux jours après la fin de son contrat avec son ancien employeur pharmaceutique. “Au départ, on a le syndrome de l’imposteur car on doit réaliser des choses que l’on ne sait pas faire. Mais dans le développement, l’assimilation de certains concepts prend du temps et ce sont des étapes normales à franchir ».

Il ne faut pas avoir peur, ni se décourager mais plutôt appréhender la résolution de problèmes de code comme un jeu.

Pour aller plus loin :

L’interview de Julien sur le blog de l’agence Novaway pour laquelle il travaille.

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Suis-je fait pour être entrepreneur? Le guide ultime

Nous sommes nombreux à nous être réveillés un matin avec cette question en tête, n’est-ce pas ? Synonyme d’indépendance, de prospérité et de réussite sociale, l’entrepreneuriat a de quoi faire rêver.

Mais c’est aussi une réalité française. La preuve : tous les jours, 1 800 nouvelles entreprises sont créées dans l’Hexagone. L’esprit start-up a fortement contribué à ce fourmillement entrepreneurial : certains jeunes diplômés se lancent à peine sortis des études dans une formation entrepreneur, avec une idée en tête, quelques copains et beaucoup de café pour survivre aux nuits blanches.

Mais si aujourd’hui “monter sa boîte” est loin d’être réservé à une poignée de téméraires fortunés, cela reste un sacré défi à relever.

Envie de savoir si vous avez l’étoffe de l’entrepreneur ? Suivez nos conseils avisés et inspirez-vous du précieux retour d’expérience d’Aurore Choanier, co-fondatrice de La Kube, une box littéraire sur-mesure.

L’entrepreneur se connaît très bien

… mais il se cherche toujours.

« Connais-toi toi-même. » Cette devise, inscrite au frontispice du Temple de Delphes en Grèce, est celle de l’entrepreneur. Une aventure entrepreneuriale est un formidable exercice de développement personnel. C’est souvent la voie qu’on choisit pour retrouver du sens et partir en quête d’un avenir épanouissant. Et pour se donner une chance de réussir, mieux vaut savoir ce qu’on veut et être capable de se remettre en question.

Comment est née la Kube?

Mon parcours universitaire ne me prédestinait pas à l’entreprenariat, mais j’ai toujours voulu construire quelque chose.

« En parallèle de mes études de communication, j’ai travaillé en alternance dans quelques agences. Assez longtemps pour me rendre compte que je ne me voyais pas faire ce métier toute ma vie… Alors, pour voir plus grand, je suis partie pour un séjour à New York. C’est là-bas que j’ai rencontré Samuel, qui est aujourd’hui mon associé (avec Anthony, nous sommes trois). La Kube est née de cette belle rencontre!

Et vous? Êtes-vous prêt à en apprendre toujours plus sur vous-même et sur vos (vraies) ambitions professionnelles? Pour progresser, rien n’est plus important que cet état d’esprit. Vous n’avez pas besoin d’avoir un Master en Psychologie pour cerner votre personnalité et questionner vos désirs : cela peut commencer par quelques lectures avisées.

Quelques exemples : Jeux d’écriture, Libérez votre créativité, Trouver son Ikigaï.

L’entrepreneur se confronte à un problème

… et il trouve la solution.

Le but d’une entreprise n’est pas (seulement) d’engendrer des bénéfices. Au contraire, une entreprise naît le plus souvent d’un besoin réel. Un créateur d’entreprise est quelqu’un qui a pris conscience d’un problème et qui souhaite y trouver une solution. Et celle-ci peut concerner une toute petite partie de la population ou bien le plus grand nombre.

Quel est le concept de la Kube?

“La Kube est une box de lecture personnalisée. Tous les mois, nos abonnés reçoivent un livre (et quelques goodies) sélectionné par un libraire indépendant sur la base de leurs goûts et envies. A l’origine de notre concept, le constat personnel de Samuel : après un gros coup de cœur littéraire (A l’Est d’Eden, de John Steinbeck), il ne parvient pas à renouveler l’expérience, noyé sous l’offre gigantesque des grands magasins. Trop de choix, et personne pour le conseiller. »

Après avoir sondé d’autres lecteurs passionnés comme nous, nous avons décidé de bâtir notre offre sur le rôle central des libraires indépendants.

Et vous? Avez-vous l’habitude de trouver des solutions? Parfois, d’une idée simple peut naître un business très intéressant et, surtout, utile. Parlez-en autour de vous et soyez réceptif, les retours des autres sont précieux.

Les idées fusent dans votre tête et vous en oubliez la moitié en cours de route? Ayez un carnet sur vous à tout moment pour noter même les plus farfelues.

L’entrepreneur est résilient

… car il sait qu’un échec est une opportunité.

Il n’existe pas de création d’entreprise sans obstacles. Pour cela, une bonne résistance aux chocs est indispensable. Etre entrepreneur signifie accepter de commettre des erreurs et d’ajuster le tir quand il le faut, sans sombrer dans une auto-commisération stérile.

Il y a-t-il eu des moments difficiles au sein de la Kube ?

« Bien sûr, il y a eu des étapes plus compliquées que d’autres. Au bout de trois mois seulement, nous nous sommes rendus compte que le business model qu’on avait bâti n’était pas viable, ni d’un point de vue économique, ni logistiquement parlant ».

Il fallait réagir vite : nous avons bloqué les ventes pendant trois mois et avons retravaillé le business model jusqu’à trouver une alternative satisfaisante.

« Nous avons abandonné l’idée de confier l’expédition des commandes par les libraires eux-mêmes, déjà très occupés dans leurs magasins. En prenant en charge la partie logistique, nous avons pris le bon revirement et sommes repartis sur de nouvelles bases.

Et vous? Résilience et persévérance font-il partie de votre vocabulaire? Pour concrétiser un projet, il faut beaucoup de détermination et de résistance. Observez vos réactions face à l’échec : apprendre à relativiser et à rebondir fera évoluer votre état d’esprit. Rome ne s’est pas faite en un jour.

L’entrepreneur s’écoute

… sans oublier d’écouter les autres.

Souvent, un entrepreneur est quelqu’un qui se fait confiance. Intuition et clairvoyance sont d’excellents atouts pour un créateur d’entreprise… Mais il est indispensable de ne pas oublier les autres dans cette affaire. Ceux avec qui vous travaillez, notamment, et ceux qui bénéficieront directement de vos idées : vos clients.

Qu’est-ce qui fait le succès de la Kube?

C’est très simple : chaque produit ou offre que nous concevons à la Kube est basé sur les attentes réelles de notre communauté de lecteurs. Pour cela, nous sondons régulièrement nos clients pour construire des offres sur un mode collaboratif.

« Ils peuvent voter pour les thématiques des box à venir et ainsi participer activement à leur succès… Cette écoute est à la base de la relation que nous voulons entretenir avec notre communauté. Sans oublier que nous sommes trois associés dans l’aventure, et que notre entente  est tout aussi primordiale pour continuer de faire grandir notre société.”

Et vous? Faites-vous preuve d’empathie et d’écoute dans vos relations? La fibre relationnelle se travaille, comme le salto arrière ou la guitare. Et parce que “seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin”, l’entrepreneur a tout intérêt à bien s’entourer.

L’entrepreneur est créatif

… mais aussi réactif, agile, débrouillard.

Dans l’imaginaire collectif, on attribue beaucoup de qualités à l’entrepreneur modèle : passionné, volontaire, fonceur, audacieux… Quid des entrepreneurs timides et complexés? En réalité, nous avons tous des ressources cachées qui ne demandent qu’à être mobilisées. Parmi elles, la créativité.

Quelle est ta plus belle réussite dans ton aventure entrepreuneuriale?

“Ma plus belle fierté et réussite, c’est d’avoir su exploiter ma créativité depuis le début de la Kube. J’ai souvent regretté de ne pas avoir entrepris des études plus créatives, comme le design ou le graphisme. Aujourd’hui, je retrouve cette part de créativité au quotidien. Car on ne peut pas être plus créatif que quand on lance sa boîte !« 

Avoir des idées, c’est bien ; les mettre en forme et les voir se concrétiser, c’est quelque chose de magique.

« Dans une jeune entreprise, on évoque mille projets à la minute, et il y a toujours quelque chose de nouveau à faire. C’est cela pour moi, être entrepreneur : vouloir créer, développer, défendre une idée et souhaiter en faire profiter les autres. C’est aussi savoir s’adapter : parfois les choses vont très vite, parfois au contraire il faut savoir ralentir. ”

Et vous? Quelles sont vos plus belles qualités d’entrepreneur? Aimez-vous créer? La création demande beaucoup d’audace. Montrer ses créations, encore plus. Résistez au perfectionnisme et donnez forme à vos idées, même si elles ne sont pas complètement abouties. C’est aussi cela que signifie l’expression “sortir de sa zone de confort”…

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de critères gravés dans le marbre pour devenir un entrepreneur accompli. Tout est une question d’état d’esprit et de volonté. Savoir se questionner et questionner votre environnement sont déjà deux belles qualités qui pourraient faire de vous le prochain à sauter le pas.

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Les meilleures plateformes pour trouver une alternance

Trouver une alternance : les meilleures plateformes

  • Le portail de l’alternance, un site gouvernemental
  • Le site de l’APEC dédié aux jeunes diplômés
  • La Bonne Alternance
  • Keljob, Indeed, Monster, JobIRL
  • Stages.fr, L’Étudiant Stages, CapStages.

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La formation en alternance se porte mieux que jamais. Pour preuve, les alternants sont deux fois moins nombreux à être au chômage que les diplômés ayant suivi un cursus traditionnel, selon une étude de l’Apec. Pas étonnant donc que plus de 500 000 contrats de professionnalisation ou d’apprentissage soient signés chaque année en France !

Pour trouver une alternance, rien de mieux que d’écumer les plateformes qui diffusent les offres. En parallèle, les candidatures spontanées peuvent payer, car convaincre un recruteur d’embaucher un alternant plutôt qu’un stagiaire est possible… Surtout sachant les aides de 5 à 8000 euros que le Gouvernement a mis en place à l’été 2020.

Alors, comment trouver son alternance ? Quels sites pour trouver une alternance faciliteront votre recherche ? Voici notre sélection !

Le saviez-vous ?

OpenClassrooms propose gratuitement un accompagnement de 2 mois pour trouver une alternance. Vous êtes aidé(e) chaque semaine par un coach, qui vous donne des conseils personnalisés.

CV, lettres, argumentaire en entretien, e-réputation ou encore mises en relations avec des employeurs potentiels… Tout est fait pour trouver une alternance rapidement. 

Si ce coaching vous intéresse, postulez à ce programme gratuit pour être recontacté(e) par notre équipe !

JE POSTULE

Et maintenant, place aux plateformes !

Les institutionnelles

Le Portail de l’Alternance

C’est quoi ? Soutenu par le Ministère du Travail, le Portail de l’Alternance porte bien son nom. Ce site institutionnel est LA bible. Vous y trouverez les conseils et l’actualité du secteur. 

Comment ça marche ? Le Portail de l’Alternance propose un premier volet dédié aux entreprises, au sein duquel elles peuvent publier une offre et faire une simulation des aides et du salaire en fonction des contrats. De son côté, l’alternant peut rechercher des offres d’emploi et simuler sa rémunération.

Quelles sont les offres ? À la fois des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Le site regroupe des offres dans toute la France, pour tous les secteurs d’activité, dans le public comme le privé. Plus de 8 000 contrats y sont disponibles.

L’Apec des Jeunes Diplômés

C’est quoi ? Dédiée à l’emploi des cadres, l’Apec est une association privée financée par les cotisations des entreprises employant des cadres. La plateforme propose un accès spécifique aux jeunes diplômés.

Comment ça marche ? Toutes les entreprises privées françaises peuvent y déposer des annonces d’emploi, de stage ou d’alternance. Pour les candidats, le site est 100% gratuit.

Quelles sont les offres ? Au quotidien, on y trouve environ 400 annonces de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation. Les offres concernent principalement les cadres, notamment dans les secteurs du marketing, de la communication et de la finance.

La Bonne Alternance

C’est quoi ? Géré par Pôle emploi, ce site recense les entreprises qui recrutent le plus d’alternants. Malin ! Pour cela, il utilise un algorithme permettant de savoir quelles sont les sociétés qui ont le plus embauché d’alternants sur les 5 dernières années. Pourquoi pas les cibler pour des candidatures spontanées…

Comment ça marche ? En plus d’avoir accès à la liste des entreprises recrutant le plus d’alternants, le candidat peut envoyer une candidature spontanée directement depuis la plateforme. Un fonctionnement intéressant puisque, selon le site, 7 employeurs sur 10 recrutent sans déposer d’offres.

Quelles sont les offres ? Des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Le petit plus : la recherche se fait par ville ! Vous aurez donc toutes les chances de trouver dans votre secteur.

Les généralistes

Keljob

C’est quoi ? Avec environ 30 000 offres d’emplois et 1,4 million de CV enregistrés, Keljob est considérée comme la première plateforme d’annonces d’emplois en France. Pour l’alternance, elle regroupe environ 1 200 offres chaque mois. Fiou !

Comment ça marche ? Pour avoir accès au formulaire de candidature, il est nécessaire de renseigner son email. Disponible également sur mobile, Keljob permet d’importer sa lettre de motivation et son CV depuis un service de stockage en ligne (Dropbox, Google Drive, etc.).

Quelles sont les offres ? Ultra généraliste, Keljob propose des contrats d’apprentissage et de professionnalisation pour tous les secteurs d’activité, tel que le marketing, la vente, la tech et le numérique, partout en France.

Indeed

C’est quoi ? À la différence des autres plateformes, Indeed est un moteur de recherche d’emploi. Il présente ainsi l’avantage de regrouper toutes les annonces d’alternance disponibles en ligne. 15 000 offres peuvent y être publiées en même temps !

Comment ça marche ? Vous indiquez simplement vos critères de recherche (poste, contrat, lieu, etc.). Le site vous proposera toutes les annonces qui matchent !

Quelles sont les offres ? Tous les contrats d’alternance et sur toute la France.

Monster

C’est quoi ? Tout comme Keljob, Monster est l’un des leaders de la recherche d’emploi en France. En plus de revendiquer 75 000 nouveaux CV enregistrés chaque mois, la plateforme américaine propose une section dédiée à l’alternance.

Comment ça marche ? Très intuitif, le site permet d’exclure des mots-clés afin d’affiner sa recherche et de trier les offres selon de nombreux critères (entreprise, expérience, lieu, télétravail… etc.). De plus, vous pouvez publier votre CV et lettre de motivation sur la plateforme afin de postuler plus rapidement aux annonces. Pratique !

Quelles sont les offres ? Également généraliste, Monster revendique en moyenne 1 500 offres d’alternance. Pour s’y retrouver, chaque annonce dispose d’une description abrégée afin d’avoir accès aux informations principales d’un seul coup d’œil.

Walt

C’est quoi ? Walt est le compagnon de route qu’on garde à portée de main (un peu comme un  Tamagotchi) pour son orientation et sa recherche d’alternance.
Plus besoin de chiner de l’info à droite à gauche : sur Walt, on retrouve à la fois les offres de formation et les jobs en alternance, les infos et les tips utiles pour postuler. Le petit plus ? Leurs vidéos très bien faites qui font découvrir le quotidien des alternants de tous métiers.

Comment ça marche ? En s’inscrivant sur Walt, on est directement visible des écoles et entreprises qui recrutent. En 1 clic, on peut postuler aux offres ou encore se faire recontacter par une école.

Quelles sont les offres ?  Plus de 24 000 offres d’emploi et plus de 25 000 formations en alternance sont disponibles, tous secteurs et tous domaines confondus, pour tous les niveaux. De quoi trouver son bonheur.

JobIRL

C’est quoi ? Un site qui fait appel à la force du réseau pour s’orienter au mieux. La plateforme propose en effet des mises en contact avec des pros pour en apprendre plus sur un métier ou un secteur. Vous pouvez aussi contacter des apprentis pour savoir en quoi consiste leur mission et comment est l’ambiance dans leur entreprise.

Comment ça marche ? L’annuaire des bénévoles permet de contacter directement les alternants ou pros qui vous intéressent. Pourquoi pas même discuter avec certaines personnes pour explorer le réseau caché de l’emploi et décrocher votre alternance ?!

Quelles sont les offres ? Le site référence aussi de 8000 offres d’alternance, en plus des conseils prodigués et des contacts disponibles. Une mine d’or, quoi.

Les alternatives

Stage.fr

C’est quoi ? Comme son nom l’indique, c’est la référence pour trouver des stages… mais aussi des alternances. Dédié aux étudiants et aux jeunes diplômés, Stage.fr revendique 30 000 annonces et 5 millions de visiteurs par an.

Comment ça marche ? Sur Stage.fr, les candidats peuvent consulter les offres d’alternance gratuitement. Les recruteurs, eux, paient pour diffuser leurs annonces.

Quelles sont les offres ? Le site propose avant tout des stages, mais également des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Il regroupe les offres de grandes entreprises, dont Groupama, Capgemini, Norauto et La Poste…

L’Étudiant Stages

C’est quoi ? Une filiale du magazine L’Étudiant. Spécialisée dans l’information sur la formation et les métiers pour les jeunes de 15 à 25 ans, le site s’adresse avant tout aux lycéens et aux jeunes diplômés.

Comment ça marche ? Le principal avantage est de fournir l’email de l’entreprise qui recrute ou une URL de contact. Il est donc plus facile de postuler et de réaliser des relances. D’autant plus que ce service est aussi disponible sur Smartphone et sur tablette.

Quelles sont les offres ? En moyenne, L’Étudiant Stages regroupe environ 2 000 offres d’alternance. Plutôt généraliste, le site propose des contrats dans la majorité des domaines et pour tout niveau de diplôme.

KAP’Stages

C’est quoi ? Filiale d’Annonces Jaunes, le site est dédié à la recherche de stages et d’alternances. Sa particularité ? Il offre un accompagnement aux candidats.

Comment ça marche ? Contrairement aux autres plateformes, KAP’Stages permet de se créer un profil. Grâce à celui-ci, les recruteurs peuvent découvrir en détail les postulants, tandis que les candidats bénéficient de statistiques sur leur nombre de visites et le succès de leur CV.

Quelles sont les offres ? En plus des stages, la plateforme propose de nombreux contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Bien que généraliste, elle est avant tout destinée aux profils disposant au minimum d’un Bac +2.

Sans oublier les (très) spécialisées

Développez.com : comme son nom le laisse entendre, ce site est uniquement consacré aux développeurs et aux métiers de l’informatique recherchant un emploi ou une alternance.

La Fabrique de l’Avenir : porté par l’Union des industries et métiers de la métallurgie, ce site propose plus de 9 000 offres d’emploi dans le secteur de l’industrie et de la métallurgie, dont plus de 500 en alternance.

Vitijob : uniquement dédiée aux métiers de la vigne et du vin, la plateforme propose des contrats d’alternance pour de la production, de la commercialisation, de la logistique et du management. 

Métiers Hôtel-Resto : comme son nom l’indique, ce site propose uniquement des offres d’emploi et d’alternance dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie.

IFRIA : au service de la filière alimentaire, cette plateforme regroupe toutes les offres de formation et d’alternance du secteur.

Staff Santé : dédiée aux secteurs de la santé, du paramédical et du social, cette plateforme permet de créer son CV et de postuler directement sur le site de l’employeur.

Pour aller plus loin :

Faites-vous accompagner par nos coachs pour trouver un contrat d’apprentissage !

JE POSTULE

Le guide de l’alternance en ligne chez OpenClassrooms

L’alternance en ligne chez OpenClassrooms, pas à pas

Formation en marketing et communication en alternance chez OpenClassrooms, mode d’emploi

Formation en ressources humaines chez OpenClassrooms, mode d’emploi 

7 conseils pour booster votre recherche d’alternance

Apprentissage ou contrat pro, mode d’emploi chez OpenClassrooms

Pourquoi choisir l’apprentissage ?

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Quelles sont les bonnes pratiques entre deux entretiens ?

La recherche d’emploi n’est pas un long fleuve tranquille et les étapes sont parfois nombreuses avant d’obtenir une réponse à sa candidature.

Loin d’être une science exacte, il y a néanmoins certaines pratiques qui permettent de mettre toutes les chances de votre côté.

ll n’est pas rare que l’on décroche un premier entretien avec un certain interlocuteur puis que l’on vous fasse rencontrer une autre personne de l’entreprise pour une deuxième sélection, voire davantage.

Comment se préparer entre deux entretiens et maximiser les probabilités de réussite ?

Pallier ses lacunes

Le premier entretien permet de tester l’eau, de découvrir l’état d’esprit de l’entreprise et du recruteur ainsi que leurs attentes. Avant l’étape suivante, il est intéressant pour vous de faire un debriefing pour voir comment améliorer ces entrevues.

Se former

Si lors des précédents échanges, vous vous êtes trouvé en difficulté au sujet d’une compétence exigée par l’entreprise que vous n’avez pas, vous pouvez essayer de faire la différence à l’entretien suivant. Caroline est consultante en Ressources Humaines et explique : “Certaines entreprises ont besoin que leurs employés soient à l’aise avec un logiciel en particulier par exemple. Si le candidat n’en maîtrise pas l’utilisation, il peut se sentir piégé lors du premier entretien mais je trouve cela valorisant à l’entrevue suivante de montrer que l’on a essayé de se renseigner, pourquoi pas indiquer que l’on a suivi une petite formation en ligne ou que l’on a mis en place un mentorat avec quelqu’un de son réseau qui a la compétence recherchée.”

S’informer

On ne sait pas toujours à l’avance comment un entretien d’embauche va être mené. Il est possible que vous n’ayez pas réponse à tout dès le premier échange, et ce n’est pas forcément rédhibitoire. Il est aussi courant que le premier entretien soit relativement superficiel, puis que le suivant serve à aborder certains sujets de manière plus approfondie, comme l’actualité de l’entreprise, ses enjeux actuels, ses projections à plus ou moins long terme, etc. Dans ces cas, il est intéressant d’utiliser le temps entre deux entretiens pour compléter vos connaissances sur l’entreprise :

Parfois, simplement taper le nom de l’entreprise ou du domaine d’activité dans Google Actualités permet de rester à jour et d’obtenir une ou deux informations clés à réutiliser lors de l’entretien suivant.”

Entretenir le dialogue

En terme de communication entre le recruteur et le candidat, tout est question d’équilibre. Ce peut être efficace de se rappeler à la mémoire du recruteur entre deux entretiens si le clin d’œil est fait avec subtilité, comme l’explique Caroline :

 

Les recruteurs n’aiment pas les candidats qui en font trop, ils aiment avoir le temps de prendre du recul sur le premier entretien pour pouvoir préparer la suite du processus de recrutement.

« Il ne faut donc pas donner le sentiment de les harceler. En revanche, si vous lisez une info en rapport avec un sujet mentionné lors de votre précédente entrevue ou sur lequel vous auriez envie de rebondir lors du suivant, ce peut être pertinent d’envoyer au recruteur le lien d’un article ou d’une vidéo pour souligner votre intérêt. Vous pouvez aussi envoyer un mail plus formel qui récapitule le premier échange puis qui développe ce dont vous aimeriez encore discuter la fois suivante (négociation du salaire, précision des missions, des avantages etc).”

Approfondir & anticiper la suite

Le premier entretien d’embauche se prépare évidemment avec soin. Mais il ne faut pas relâcher la garde entre les différentes étapes qui seront toutes de plus en plus spécifiques : entretien avec une personne plus haut placée dans la hiérarchie, échange autour d’un sujet particulier, mise en situation, tests d’anglais, de logique ou technique.

Adrien a l’habitude des processus de recrutement à rallonge, il a travaillé chez Wedogift, chez Hubspot, chez Vekia et vient de démarrer un nouveau job au sein de la start-up Alan.
Il nous partage son expérience :

Je regarde régulièrement le blog de l’entreprise en question pour être à jour de son actualité et des articles qui peuvent m’aider à comprendre le marché.

« Ensuite, je fais évidemment un tour sur la page Facebook pour vérifier qu’il n’y a pas eu de nouveau post entre les deux entretiens ».

Au plus j’avance dans le processus de recrutement, au plus je vais chercher en détail des informations qui peuvent faire la différence.

Par exemple, je vais regarder à quels comptes l’entreprise est abonnée sur Twitter pour essayer de comprendre quelles sont les personnes qui sont influentes dans ce secteur d’activité et qui sont considérées comme des modèles. J’utilise aussi Linkedin, quand je suis suffisamment avancé dans le processus de recrutement et que je commence à me projeter. Je vais regarder le profil de mes potentiels futurs collègues. Je pense que ce n’est pas nécessaire pour le premier entretien, alors que cela peut faire la différence dans un deuxième temps, au moment où tous les moyens sont bons pour se démarquer. Je regarde leurs expériences passées, les articles qu’ils ont publiés, likés et je vois comment faire le lien avec ce que moi je veux montrer et apporter à l’entreprise.”

Au-delà des réseaux sociaux, le site de l’entreprise regorge souvent d’informations indispensables pour rester en alerte entre deux entretiens, notamment la page “Carrière” qui donne souvent de précieux renseignements sur la culture d’entreprise.

Caroline recommande aussi de se tourner vers des sites comme Welcome to the Jungle ou Glassdoor : “Ces plateformes donnent de précieuses informations sur la vie de l’entreprise si elle y est référencée.
Sur Welcome to the Jungle, vous pouvez trouver des informations comme la parité dans la boîte, le nombre de salariés, le nombre de postes vacants etc. Sur Glassdoor, il y a les témoignages précieux de personnes qui ont déjà passé des entretiens d’embauche dans l’entreprise, vous pouvez donc vous rendre compte de la façon dont est menée le recrutement et vous y préparer de façon adéquate. Vous trouverez aussi le niveau de salaire proposé afin d’anticiper le moment de la négociation de votre rémunération ».

Le premier entretien sert à cerner votre personnalité, c’est important de rester dans la mesure et de ne pas en faire trop. Mais ensuite, c’est précieux d’arriver au 2ème ou 3ème entretien en ayant ce genre d’informations en tête, cela peut réellement faire la différence par rapport aux autres candidats.

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Les neurosciences derrière l’éducation en ligne

Par : Nora Leon

Apprendre quelque chose de nouveau comme une langue étrangère, une compétence numérique ou un sport demande de la pratique et de la répétition. Mais pourquoi ?

Dans cet article, nous vous présentons comment les principes des neurosciences peuvent être utilisés pour optimiser l’apprentissage. Cela devrait vous aider à choisir le bon programme de formation à distance mais aussi à organiser vos séances de travail pour favoriser votre réussite.

Apprendre doit devenir une habitude

La mémoire de travail, ou mémoire active, est limitée. On ne peut traiter qu’une certaine quantité d’informations à la fois. C’est pour cela que l’on peut se sentir bloqué mentalement lorsque l’on reçoit trop d’informations d’un coup. Pensez au moment où vous avez appris vous garer en créneau, par exemple : alterner entre l’accélérateur et le frein ; surveiller l’espace par-dessus son épaule et dans les rétroviseurs ; faire attention aux autres voitures et aux obstacles ; manœuvrer le volant à l’envers… Au début, c’est beaucoup à assimiler.

Lorsqu’on apprend quelque chose de nouveau, il se crée des connexions entre nos neurones qui transmettent des idées, des modèles de pensée et des souvenirs. Ces connexions s’activent lorsque nous dormons. Plus nous réfléchissons à un sujet et plus nous répétons des actions, plus les voies neuronales sont solides. Cela permet ensuite à la mémoire à long terme d’accéder aux informations et aux connaissances requises lorsque nous en avons besoin.

Qu’est-ce que cela signifie en termes d’éducation ?

Que la répétition aide à renforcer ces connexions au fil du temps, empêchant les nouvelles idées et les nouvelles habitudes de s’effacer.

Faire du sport régulièrement permet à notre corps de rester en forme et, de la même manière, la répétition consolide les habitudes et le processus d’apprentissage. Plus nous apprenons, mieux nous apprenons.

Stimuler différents sens améliore l’apprentissage

Lorsqu’il s’agit de créer des connexions entre des idées, notre cerveau réagit différemment en fonction des sens qui sont stimulés. Toutes sortes d’apports sensoriels (images, sons, odeurs, sensations ou goûts) peuvent faire naître de nouvelles connexions. Les stimulus sensoriels renforcent la création et la conservation de souvenirs.

Lorsqu’on applique ce concept à l’éducation moderne, les outils numériques peuvent offrir une aide précieuse pour faciliter l’apprentissage, en stimulant différents sens grâce à des vidéos, des quiz, des infographies, des forums en ligne et des sessions de mentorat. Ce genre d’approche dynamique permet un taux de rétention d’information plus élevé. Lorsqu’on choisit son programme d’éducation en ligne, il est essentiel d’opter pour une plateforme qui adopte une approche multi-sensorielle.

Éviter les distractions favorise l’apprentissage

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de trop nombreuses distractions tout au long de la journée et cela peut rendre la concentration difficile. D’après Gallup research, le temps que nous passons à travailler sur une tâche avant d’être interrompus ou de passer à autre chose est d’environ trois minutes.

Le « multitasking » (le fait de faire plusieurs choses en même temps) peut encombrer notre mémoire de travail et entraver notre capacité à retenir de nouvelles informations.

Si quelques interruptions occasionnelles peuvent aider à stimuler la créativité (parler avec un collègue peut par exemple permettre de trouver de nouvelles idées), de trop nombreuses interruptions peuvent en revanche surcharger notre mémoire de travail et ralentir notre progrès.

Voici quelques solutions pour remédier à ce problème :

  • Établissez des espaces de travail définis
  • Planifiez de courtes pauses pour donner du rythme à votre travail
  • Essayez de minimiser les interruptions afin de maximiser votre concentration
  • Mettez votre téléphone portable en mode avion, installez des applications qui bloquent les réseaux sociaux durant votre temps de travail, etc.

Consultez notre cours « Apprendre à apprendre » qui vous aide à cultiver votre capacité d’apprentissage et celle de vos équipes.

Découvrez également nos nombreusesformations en lignede niveau licence ou master qui emploient une approche multi-sensorielle de l’apprentissage.

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Du musée à la gestion de projet digital, le rebondissement de Noémie

Comme bon nombre de diplômés, Noémie peine à à trouver un poste qui lui convient à la sortie de ses masters dans le domaine de l’art. Contrainte d’envisager une reconversion professionnelle, elle décide de compléter son profil créatif par des compétences plus techniques en développement web. Histoire d’un rebondissement à plusieurs casquettes !

Initialement, quel a été ton parcours universitaire ?

J’ai une licence d’histoire de l’art et archéologie, un master en gestion du patrimoine et un autre master en régie d’exposition, montage des œuvres.

Quelles ont été tes expériences professionnelles avant la formation OpenClassrooms ?

Après mes diplômes, je cherchais un poste de régisseuse d’œuvres d’art dans les musées. Le régisseur, c’est le chef de projet des musées. C’est un poste qui requiert notamment des savoirs techniques concernant la conservation des œuvres : leur transport, la gestion des emprunts des œuvres par un musée ou un autre, la gestion des assurances, la logistique et les équipes. Malheureusement, le secteur de la culture étant relativement bouché, je n’ai jamais trouvé d’opportunités qui me correspondaient.

J’avais réalisé des stages mais à l’embauche on me reprochait mon manque d’expérience.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de vous former à nouveau ?

J’ai enchaîné les petits boulots et en parallèle j’ai participé à plusieurs ateliers sur la reconversion professionnelle, comme je voyais que c’était très compliqué de trouver un poste dans l’art. Au cours de ces ateliers, j’ai découvert l’infographie qui m’a beaucoup plu, comme j’ai un profil créatif. Puis petit à petit, je me suis orientée vers le web design, j’ai obtenu un poste en CDI dans un lycée agricole où on m’a demandé d’administrer le site internet et là j’ai eu envie d’acquérir de vraies compétences dans le domaine.

Comment as-tu découvert OpenClassrooms ?

Un proche m’a parlé d’OpenClassrooms et j’ai commencé à suivre les cours en ligne gratuits en développement web par curiosité.

J’ai trouvé ça passionnant.

Quelle formation as-tu suivie ?

J’ai tout de suite été intéressée par le développement, qui selon moi est très créatif aussi. J’ai pensé que le parcours chef de projet multimédia spécialisé développement serait encore plus professionnalisant qu’une formation en web design, et donc c’est ce que j’ai choisi. Mon parcours a été financé par Pôle Emploi à partir de février 2018. 

Quelles sont les compétences que tu as acquises ?

J’ai appris à réaliser des livrables en respectant un cahier des charges, mais aussi une note de cadrage. J’ai découvert la méthodologie de la gestion de projet, pour établir un rétroplanning, travailler en cascade. Du point de vue développement, ce sont des compétences en back-end que j’ai acquises pour l’instant, ce qui m’a donné envie à l’avenir de me former également pour le front-end.

Quels ont été tes projets de mise en pratique ?

Au cours de la formation, j’ai fait un stage de plus de deux mois dans une agence digitale spécialisée dans le print. C’était une petite boîte, donc j’ai touché à tout, c’était génial, très pratique : gestion de projet, développement CMS, travail de logo, maîtrise de la suite Adobe.

Suite à la formation OC, comment s’est déroulée ta recherche d’emploi ?

J’ai envoyé une candidature à une agence que je connaissais et j’ai présenté les projets que j’avais réalisés au cours de la formation et qui étaient en ligne. Au cours de l’entretien, j’ai dû expliquer comment j’avais gérer ces projets d’un point de vue technique.

C’est la dimension autodidacte de la formation OpenClassrooms que j’ai pu mettre en avant : le fait que je puisse montrer que je savais travailler en autonomie a plu.

J’ai aussi pu valoriser mon expérience de stage polyvalent. Finalement, c’est aussi mon profil très complet grâce à ma reconversion qui a séduit : je fais du graphisme, du développement, de la gestion de projet, j’ai un esprit créatif et curieux.

Quels sont tes conseils aux personnes qui souhaitent se reconvertir ou se former mais n’osent pas vraiment sauter le pas ?

Il faut être confiant, écouter ses désirs et sa volonté d’avancer.

Néanmoins, le pré-requis pour ce type de formation est d’avoir déjà un projet professionnel défini en tête, de savoir travailler en autonomie et de gérer son propre emploi du temps, ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde. Ce sont des domaines dans lesquels on ne trouve pas toujours les solutions immédiatement donc il faut rester motivé malgré tout. OpenClassrooms est justement fait de telle sorte qu’on ne vous donne pas les solutions bêtement, les mentors vous guident, expliquent et vous amènent à comprendre vos erreurs pour les résoudre par vous-même. C’est très formateur quand on a vraiment  envie d’apprendre.

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En quoi la formation à distance OpenClassrooms est-elle flexible ?

Par : Nora Leon

Jiddu Krishnamurti, le penseur Indien de l’éducation alternative, était convaincu qu’apprendre “devait aider l’individu à mûrir librement”. Et justement, chez OpenClassrooms, tout a été fait pour que chaque personne puisse étudier “librement”, c’est-à-dire selon ses propres modalités d’apprentissage.

Nous aimons dire que les études sur une formation à distance OpenClassrooms sont “flexibles”. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela change pour vous ? Explications.

Étudier à son rythme

OpenClassrooms permet d’étudier à son rythme. Si vous avez déjà fait des études auparavant, vous avez vu qu’en école et à la faculté, quand un cours est terminé, vous avez soit compris, soit pris du retard. Vous devez nécessairement digérer cette leçon pour la fois suivante.

À l’inverse, sur nos parcours diplômants, vous pouvez revoir le cours autant de fois que vous le souhaitez. Et surtout, prendre autant de temps que nécessaire sur un projet professionnalisant, ces missions pratiques que vous devez réaliser comme si vous étiez déjà en entreprise.

Chaque mission proposée aux étudiants est concrète. Elle apporte des compétences utiles en poste. Donc, nous préférons que vous preniez plus de temps sur l’un de ces exercices qui serait pour vous plus compliqué, afin de bien intégrer ces savoirs.

D’autres missions à l’inverse, seront traitées plus rapidement : en fonction de l’aisance de la personne sur le parcours, elle peut aussi terminer plus vite, et ne paie donc pas les mois restants.

Moduler son temps d’apprentissage

De plus, les études chez OpenClassrooms sont tout-à-fait conciliables avec une vie de famille ou même un emploi à plein ou mi-temps. Les vidéos, cours et projets sont accessibles 7 jours sur 7, ce qui permet à de nombreux étudiants de jongler entre les deux.

Cela signifie que :

  • Chacun peut moduler son temps d’apprentissage : de quelques heures par semaine à un temps plein. L’étudiant paye au mois et peut étirer la durée de sa formation si nécessaire.
  • Et étudier sur les plages horaires qu’on souhaite : le matin, le soir ou pendant les week-ends si besoin.

C’est pratique pour se reconvertir : malgré la contrainte financière, ces études s’adaptent à l’emploi du temps de la vie quotidienne et non l’inverse.

J’ai commencé mon parcours il y a un an et j’ai cumulé grossesse du petit deuxième puis boulot dans une agence pendant 1 mois et maintenant je suis à mon compte tout en essayant de terminer ma formation. C’est pas de la tarte en effet mais c’est possible !” Pauline, étudiante Développeuse Web

Etudier depuis n’importe où

Enfin, les cours et projets sont accessibles depuis n’importe où, avec une bonne connexion Internet.

Cela permet :

  • De se former même depuis la campagne, sans avoir besoin de prendre un second logement dans une grande ville lointaine ;

Je vis à Béziers. J’avais cherché des formations en marketing, mais elles étaient toutes éloignées et j’aurais dû payer cher pour me loger et les transports en présentiel. OpenClassrooms m’a permis de me former depuis chez moi”. Caroline, experte en stratégies marketing freelance diplômée d’OpenClassrooms.

  • D’accéder aux cours même quand on part en vacances, par exemple pendant les fêtes et pendant l’été ; 
  • De continuer ses études même si l’on est amené à déménager dans une autre région ou à l’étranger, par exemple pour suivre son conjoint ; 
  • Ou enfin, de se former depuis l’étranger si on est expatrié.

Chez OpenClassrooms, nous sommes convaincus que chacun peut être heureux au travail. En créant des formations adaptables aux emplois du temps et contraintes de tous, nous avons voulu rendre l’éducation accessible à chaque moment de la vie.

Vous voulez en savoir plus sur nos formations en ligne ? Discutez-en avec nos conseillers pédagogiques.

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Reconverti et indépendant : quel statut choisir ?

Liberté, créativité, horaires flexibles, travail nomade : si pour vous reconversion rime avec indépendance, il y a de fortes chances que vous vous lanciez dans le monde du freelancing ou de l’entreprenariat.

Le choix du statut juridique de votre future entreprise est une étape incontournable lorsque vous décidez de travailler à votre compte. Il dépendra bien évidemment de votre activité, mais aussi d’autres critères personnels.

Pas simple alors de saisir toutes les subtilités fiscales de chaque statut : le jargon et les acronymes ont de quoi laisser perplexe. Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tour d’horizon de toutes les possibilités qui s’offrent à vous.

SARL, SAS, EURL et autres acronymes : quelle différence ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, une première grande distinction s’impose. En effet, le choix du statut juridique d’une entreprise dépend tout d’abord :

  • Du nombre de personnes qui la composent
  • Et de la responsabilité endossée par l’entrepreneur ou l’indépendant qui se lance sur le marché.  

Si vous vous lancez en solo, vous représentez votre propre structure et n’avez pas forcément besoin de créer une société : vous pourrez exercer en tant que micro-entrepreneur ou bien en EI (Entreprise Individuelle).

Dans ce cas, votre responsabilité vis-à-vis de votre situation financière et fiscale est dite  « illimitée » : il n’y a pas de séparation entre vos ressources personnelles et vos gains professionnels.

Au contraire, en créant une société, votre responsabilité est « limitée » : votre entreprise est une personne morale et vous y injectez un capital. Vos biens personnels sont donc protégés en cas de faillite. Et la société vous permet bien évidemment de travailler avec des associés.

Micro-entreprise et Entreprise Individuelle : débuter une activité sans contraintes

La Micro-entreprise est, de fait, une entreprise ultra-simplifiée. Sa création et sa radiation sont rapides et gratuites. En tant que micro-entrepreneur, vous êtes considéré comme un travailleur non-salarié (TNS) et êtes affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (ex RSI) ; vous disposez d’un numéro de SIRET, vous payez des cotisations sociales à l’Urssaf et êtes imposé sur vos revenus.

En micro-entreprise, tout se base sur votre CA (chiffre d’affaire) : vous facturez vos clients, et, selon la nature de votre activité, vous acquittez d’un taux maximum de charges sociales d’environ 23%. Si vous ne gagnez rien, vous ne payez pas de charges.

En contrepartie de cette grande souplesse, vous ne pouvez pas dépasser les 70 000 € de CA annuel. Et vous n’êtes assujetti à la TVA (20% à rajouter sur la facture et à reverser à l’Etat) qu’à partir de 33 200 €.

A retenir :

  • Vos capitaux personnels et professionnels ne sont pas séparés : votre entreprise, c’est vous !
  • Légalement, vous devez tout de même disposer d’un compte bancaire séparé pour encaisser vos clients.
  • Vous devez déclarer mensuellement ou trimestriellement vos revenus, même s’ils sont nuls.
  • Votre comptabilité est simplifiée et vous êtes responsable de la tenue de vos comptes.
  • Vous pouvez payer vos impôts en même temps que vos cotisations à l’Urssaf (versement libératoire sur l’impôt) ou bien séparément ; dans ce cas, vous bénéficiez d’un abattement de 34% avant impôt.

Les aides :

Si vous êtes inscrit au chômage au moment où vous créez votre micro-entreprise, vous bénéficiez de l’ACRE : vos charges sociales sont moins élevées et augmentent progressivement sur trois ans avant d’atteindre le pourcentage défini par la loi.

L’Entreprise Individuelle est également une entreprise simplifiée. La création est gratuite, il y a peu de formalités de gestion, et vous n’êtes pas tenu à publier vos résultats comme pour une société. De même qu’en micro-entreprise, vous êtes un travailleur non-salarié, affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants.

Si vous optez pour ce statut, vous pourrez toutefois déduire vos frais professionnels de votre chiffre d’affaire. Cela signifie que votre entreprise générera des bénéfices (CA – frais réels = bénéfices), sur lesquels seront calculées vos cotisations sociales (à hauteur d’environ 40/45%).

Frais professionnels, quesako ?

Les frais professionnels déductibles désignent les dépenses nécessaires au bon fonctionnement de votre entreprise. Ces frais doivent être justifiés et cohérents avec votre activité. Quelques exemples :

  • Repas personnels ou professionnels
  • Loyers (si vous travaillez depuis chez vous)
  • Frais de fournitures
  • Frais de transport
  • Frais engagés dans la création d’un site internet professionnel
  • Achat de matériel…

A retenir :

  • Ici encore, votre patrimoine personnel est confondu avec vos revenus professionnels.
  • Votre comptabilité est simplifiée. Attention néanmoins à demander un visa fiscal à un comptable pour ne pas se voir majorer les cotisations sociales de 25%.
  • Votre rémunération correspond aux bénéfices nets engendrés par votre activité
  • Votre chiffre d’affaire n’est pas plafonné.

Attention : si vous êtes un créatif et que vous souhaitez vendre de la production artistique uniquement, intéressez-vous plutôt aux régimes sociaux de la Maison Des Artistes et de l’AGESSA, plus intéressants en termes de charges sociales.

EURL et SARL : maximiser votre rémunération

Si vous dépassez le plafond de chiffre d’affaire imposé par le statut de micro-entrepreneur, vous pouvez vous lancer dans la création d’une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou d’une Société A Responsabilité Limitée (SARL).

Dans ces deux cas, l’entreprise constitue une personne morale distincte de votre personne physique. Votre responsabilité est donc engagée uniquement sur le capital social investi au départ. En EURL et SARL vous êtes toujours considéré comme un travailleur non-salarié, affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants.

Qu’est-ce qui change par rapport au statut de micro-entreprise ou d’EI ?

Premièrement, la comptabilité d’une entreprise autre que la micro-entreprise ou l’EI est toujours gérée par un expert comptable ; de plus, la création/radiation d’une société engendre des frais.

Dans le cadre d’une société, vous aurez la possibilité de vous dégager une rémunération : le montant et la fréquence de cette rémunération reste à votre discrétion. Et fiscalement, votre entreprise est désormais soumise à l’impôt sur les sociétés (un impôt plafonné selon votre CA, qui peut s’élever à 15, 28 ou 33%).

Concrètement, vous réalisez un chiffre d’affaire duquel seront déduits vos frais professionnels ainsi que votre rémunération nette, et les charges sociales directement proportionnelles à cette rémunération (à hauteur de 38%). Une fois l’impôt sur les sociétés soustrait, il vous reste le bénéfice. Ce bénéfice, vous pouvez décider d’en faire votre trésorerie ou bien de vous le verser sous forme de dividendes à la fin de l’année. Les dividendes sont soumis à l’impôt sur le revenu.

A retenir :

  • Même en l’absence de chiffre d’affaire, vous payez des cotisations minimales annuelles.
  • On déclare une fois par an son chiffre d’affaire.
  • Les statuts EURL et SARL sont intéressants si vous souhaitez bien vous rémunérer ; en revanche, votre couverture sociale n’est pas optimale.
  • Fiscalement, l’EURL et la SARL sont des statuts plus intéressants que l’EI, car vous paierez moins de charges sociales.

SAS et SASU : le choix de la sécurité

En Société par Actions Simplifiée et Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle, vous êtes assimilé salarié (dirigeant).

Comme pour l’EURL et la SARL, l’entreprise constitue ici une personne morale distincte de votre personne physique. En revanche, vous êtes affilié au régime générale de la Sécurité Sociale.

De votre chiffre d’affaire seront déduits vos frais professionnels ainsi que votre rémunération nette, et l’impôt sur les sociétés. Jusqu’ici, rien de nouveau sous le soleil. Ce qui change, c’est essentiellement le taux de charges sociales, qui s’élève à 75%. Ce taux vous permet de bénéficier d’une très bonne couverture sociale, à l’instar d’un salarié ; avec ce statut, vous vous rémunérez donc sous forme de fiches de paye mensuelles.

Concernant les bénéfices, vous pouvez encore une fois décider d’en faire votre trésorerie ou bien de vous le verser sous forme de dividendes à la fin de l’année. A noter qu’en SAS et SASU le taux de prélèvement est plus avantageux par rapport aux dividendes en EURL et SARL.

A retenir :

  • Si vous ne vous versez pas de salaire, vous ne payez pas de cotisations.
  • Les statuts SASU et SAS sont intéressants si vous souhaitez assurer vos arrières en termes de retraite et chômage.
  • Vous aurez tout intérêt à vous verser un salaire mensuel raisonnable et à davantage profiter des dividendes en fin d’année.

 

Vous l’aurez compris, le statut juridique de votre entreprise est avant tout un choix personnel : il doit être adapté à vos objectifs et à la nature de votre activité indépendante. Il existe des cabinets spécialisés qui pourront vous accompagner dans ce choix, comme Novaa.

Pour aller plus loin dans les comparatifs :

L’article Reconverti et indépendant : quel statut choisir ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Comment OpenClassrooms choisit-elle ses experts ?

Par : Nora Leon

Chez OpenClassrooms, nous mettons une énergie considérable dans le choix de nos intervenants sur les cours.

Charlène, Instructional Design Manager chez OpenClassrooms, nous en dit plus sur le processus de recrutement de ces experts qui créent chaque année plusieurs centaines de cours gratuits à distance et en ligne sur OpenClassrooms.

Une particularité de notre pédagogie

Un cours à distance et 100% en ligne requiert des intervenants encore plus clairs que dans un cours en présentiel. L’expert ne répète pas, il faut donc que tout soit limpide en visionnant la vidéo et en lisant le texte. La technicité est cruciale, car elle permet de proposer des connaissances à jour et pointues.

Nous ne prenons pas d’acteurs, au contraire d’autres écoles en ligne, car nous souhaitons que les étudiants se reconnaissent dans ces professionnels, les prennent comme modèles. Cela garantit aussi la variété dans les cours, qui sont créés par des personnalités. Alors, qui sont ces professionnels ?

Une diversité d’experts

En ce qui concerne le choix des experts qui dispensent des savoirs théoriques sur la plateforme, l’enjeu est double :

  • Proposer les cours les plus qualitatifs possibles, à la pointe techniquement et pédagogiques ;
  • Et mettre en avant des modèles professionnels dans lesquels les étudiants peuvent se projeter pour guider leur carrière.

En ce qui concerne la technicité des personnes recrutées, nous faisons attention à choisir des experts en activité. Charlène le précise :

Nos experts sont en fait des professionnels, et pas des professeurs.

Nous voulons qu’ils exercent pour être encore aux prises avec l’actualité de la profession, qu’ils connaissent parfaitement les outils et les tendances actuelles du métier… Bref, qu’ils soient imprégnés d’une réelle vision terrain. Ensuite, nous ajoutons notre pédagogie à leur expertise pour que les cours soient compréhensibles. Mais la matière première, c’est l’expérience professionnelle fraîche”.

Chaque professeur est sélectionné pour son expertise, sur un cours précis. C’est la raison pour laquelle au sein d’une formation diplômante, on trouve plusieurs experts.

S’engager à prendre la personne la plus compétente sur chaque sujet garantit la qualité des cours.

Ensuite, nous constituons l’ensemble des professionnels qui enseignent, en gardant en mémoire que les étudiants y voient des modèles. Nous diversifions les profils en termes d’âges, de genres, et d’origines géographique et ethnique.

“Nous avons pris cette décision notamment car nous nous sommes rendus compte que les formations de code où il y avait plus d’étudiantes étaient celles où des femmes enseignaient.

Donc, nous essayons de représenter la diversité des professionnels dans toutes les spécialités, en particulier celles qui sont a priori encore masculines. Par exemple, Olga et Emily enseignent le code en anglais sur de nombreux cours”, assure Charlène.

Et ces deux éléments, qualité et diversité, justifient que nous fassions venir les meilleurs professeurs de loin. Par exemple, pour un cours en anglais sur .NET, nous avons fait venir des États-Unis John Altenbernd, qui est senior software engineer et a 20 ans d’expérience. Nous avons des professeurs des quatre coins du monde, et notamment des États-Unis, du Royaume-Uni, de Belgique et de Suisse. À part pour le tournage des vidéos, ils travaillent à distance.

Des critères fermes

Trois critères d’importance égale entrent en compte pour choisir les intervenants. Pour garantir l’impartialité, ils sont validés par trois équipes différentes, affirme Charlène.

1- L’expertise technique. Elle est vérifiée par le responsable de filière au fil de discussions avec le professionnel, au travers de son CV. Nous ajoutons parfois des tests techniques à ces process.

2- La volonté de transmettre. Nos experts ne sont pas a priori des professeurs, donc nous n’exigeons pas d’eux qu’ils aient de bonnes bases en pédagogie. Par contre, nous voulons qu’ils aient envie de vulgariser leur savoir, et qu’ils sachent expliquer même les notions complexes. Pour s’en assurer, nos ingénieurs pédagogiques discutent avec eux et leurs demandent d’expliquer quelques notions complexes pour voir s’ils arrivent à les rendre accessibles pour un débutant.

3- L’aisance face à la caméra. Nous faisons enfin faire 5 vidéos de test à distance aux futurs experts, et nous les testons aussi au sein de nos studios avec nos réalisateurs. Les principaux critères sont le fait d’être passionné par sa matière et de la transmettre, de s’exprimer clairement… Bien sûr, du media training est prévu pour chaque personne qui réalise un cours, mais nous devons sentir le “potentiel face caméra”. Et malheureusement, de nombreux candidats qui ont passé les deux premiers filtres échouent à l’épreuve de la caméra.

Pour nous, trouver un expert est complexe. Ces critères sont non négociables. Nous sommes convaincus que c’est à ce prix que nos formations resteront de qualité”.

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Thomas, le développeur globe-trotteur

Thomas Proust a étudié les langues étrangères appliquées en anglais et japonais, mais c’est en Allemagne qu’il démarre sa vie professionnelle en tant que commercial. Sans transition ou presque, c’est au Japon qu’il part ensuite s’installer et travailler en freelance. C’est là-bas aussi qu’il entreprend une reconversion grâce à OpenClassrooms et s’initie à la programmation et au développement informatique.

De la vente à la programmation

Rien ne semblait prédestiner Thomas à se lancer dans le développement puisqu’il s’est initialement formé aux langues étrangères.

« J’ai fait un master en langues étrangères appliquées à Lyon, puis comme je n’arrivais pas à trouver de stage au Japon mais que je souhaitais avoir une expérience à l’étranger, je suis parti en Allemagne. J’étais product manager dans la pharmaceutique, je vendais des tests de dépistage rapide. J’ai ensuite déménagé au Japon où je me suis installé comme auto-entrepreneur dans le trading international. J’achetais des conteneurs d’emballages alimentaires en Asie que je revendais en France. »

Paradoxalement, Thomas confie ne pas être particulièrement à l’aise dans le domaine de la vente et avoir voulu s’engager dans une voie plus pratique :

« J’ai toujours voulu créer des choses, mais je n’ai pas une fibre très artistique. Quand j’ai découvert la programmation, cela m’a plu de voir que je pouvais créer des choses de cette façon-là, sans forcément avoir de talents artistiques. C’était une complète reconversion.

J’avais déjà suivi plusieurs tutoriels sur OpenClassrooms et cela m’avait intéressé. C’est quelque chose qui m’a toujours attiré et donc j’ai décidé de me lancer dans le parcours développement. Mon idée était vraiment de réussir à travailler à temps plein dans ce domaine par la suite. »

Recherches d’emploi entre le Japon…

À l’issue de sa formation chez OpenClassrooms, Thomas laisse définitivement tomber la vente au profit du développement informatique.

« Au début de la formation, je continuais à travailler en freelance en parallèle.

Puis à la fin du parcours, ça n’a pas été simple pour moi de trouver un emploi ici sur place car je ne suis pas tout à fait bilingue en japonais. En France, les postes de développeur en remote ne sont pas encore très nombreux, et encore moins lorsqu’il y a 8h de décalage horaire. J’ai poursuivi mes recherches pendant quelques mois tout en continuant à me former et me spécialiser sur des technologies comme le blockchain. »

Thomas trouve finalement un poste de développeur full stack au sein de l’entreprise dans laquelle sa femme travaille et dont le domaine d’expertise est justement le blockchain.

« Ce qui les a intéressés lors de l’entretien, c’est de voir ce que j’avais déjà réalisé.

Je me suis vraiment fait la main avec les 5 projets du parcours OpenClassrooms et j’ai pu mettre cela en avant. Notamment le dernier projet qui m’a amené à élaborer un livre jeu, avec des choix à faire à chaque page et qui représentait un gros travail en développement back end. »

… Et la France

Thomas a plus d’un tour dans son sac puisqu’après plusieurs années passées au Japon avec sa famille, il souhaite revenir s’installer en France. Il se remet donc rapidement à la recherche d’un poste ici : « J’ai postulé à une annonce sur LinkedIn, il y avait 2-3 autres candidats en lice et malgré la distance, cette fois-ci, c’est moi qu’ils ont sélectionné. C’est une start-up spécialisée dans la technologie blockchain également. Je travaille pour l’instant en freelance pour eux et ils attendent mon retour en France pour me prendre en CDI. » Thomas jongle donc en ce moment avec deux emplois différents, entre les deux pays.

À la suite de son expérience, il conseille vivement à ceux que le domaine attire de tenter leur chance : « Le développement informatique peut être très frustrant mais si on aime, il faut persévérer car il y énormément d’offres d’emploi en ce moment. Même lorsqu’on est en poste, les recruteurs nous abordent régulièrement.

Toutes les semaines, je reçois 4-5 demandes d’entreprises alors que je ne suis pas en recherche d’emploi. »

Effectivement, Thomas n’est plus en recherche et semble avoir son compte pour le moment : reconversion réussie.

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Comment tirer parti d’un entretien d’évaluation ?

Par : Nora Leon

Panique à bord, l’heure de votre entretien d’évaluation a sonné. Qu’il soit annuel, semestriel ou trimestriel, il est souvent vécu comme un moment de stress. Pourtant, ses vertus sont nombreuses :

  • Faire le bilan et revenir sur la performance d’une période donnée,
  • Échanger des retours constructifs avec son manager sur la manière de travailler ensemble,
  • Fixer des objectifs et un plan d’action concret pour la suite,
  • Évoquer l’évolution au sein de l’entreprise.

Sarah Ben Allel est Head of People chez Qonto, une néo-banque B2B. Passionnée par les relations humaines et forte de 6 ans d’expérience dans les RH chez L’Oréal, elle a rejoint cette start-up en pleine croissance dans le but de co-construire sa politique RH : attirer, recruter et fidéliser ont été ses grands chantiers depuis le premier jour. Et avec une équipe qui est passée de 50 à 140 en moins d’un an et demi, elle a dû rapidement réfléchir à la manière de suivre l’évolution des équipes, notamment au travers des entretiens d’évaluation.

Alors, comment faire de l’entretien d’évaluation une opportunité ? Établir une discussion saine et constructive ? Mesurer les résultats et mettre sur pied un plan d’action pour grandir ? Sarah nous livre sa vision sur ces sujets utiles aux managers comme aux employés.

Un bilan factuel et constructif

Le point de départ de cet entretien : l’atteinte des objectifs de l’employé.

A-t-il réussi à atteindre les objectifs fixés par le manager ? Les a-t-il même dépassés ? Sur ce point, pas de surprise. Les résultats doivent être factuels.

“C’est le rôle du manager de fixer des objectifs clairs et mesurables pour son équipe (sous forme d’OKR par exemple). Et si ce n’est pas le cas, il ne faut surtout pas que les collaborateurs hésitent à être proactifs sur le sujet, proposer et ajuster si besoin ».

« C’est la clé pour parler le même langage et savoir exactement les sujets qui doivent être abordés en entretien. Personne n’est sensé tomber de sa chaise en apprenant ce qu’attendait son manager. Pour que cet entretien soit productif, il doit être un bilan d’éléments prédéfinis en amont.”

Au-delà des objectifs, l’entretien est l’occasion de regarder plus en détails les résultats pour prendre le moment de reconnaître les succès ou alors, lorsque les objectifs ne sont pas atteints, réfléchir à ce qui peut être mis en place pour la période suivante.

Cela étant dit, le seul mot d’ordre sur la teneur des échanges est qu’ils doivent être factuels.

Le feedback doit être factuel. Et donc, amené avec des éléments et des exemples précis et circonstanciés. S’il ne l’est pas, il n’a pas de valeur”.

Comment s’y prendre ?

Il faut prendre le temps de préparer l’entretien en amont. Par exemple, l’employé peut venir avec les chiffres et résultats qui attestent de ses réussites :

“Apporter des chiffres pour quantifier le nombre de recrutements lorsque l’on est recruteur ou le nombre d’articles rédigés, de retombées presse ou de followers acquis par rapport à l’objectif lorsque si on est en charge de  la communication ».

« Dès qu’on a de la donnée, les chiffres parlent. Ils sont utiles pour affiner la discussion et argumenter en vue d’une formation, d’une augmentation ou d’une prise de responsabilités”, assure Sarah.

Le conseil de Sarah : se replonger dans son agenda pour se rappeler de tout ce que vous avez mis en place, ou organisé (par exemple : l’organisation de tel événement etc.).

La revue des compétences

C’est aussi le moment de constater le niveau sur un sujet et les progrès faits.

D’abord sur les compétences métier, par exemple : un développeur qui aurait appris un langage informatique pour progresser dans son rôle. Ou au contraire, la personne qui serait en retard sur un projet à cause de sa maîtrise insuffisante d’un outil.

Ou encore sur les compétences interpersonnelles, qui  font aussi l’objet d’une revue. Le manager peut faire un retour concret sur un comportement positif qu’il a noté : “je trouve que tu apportes une dynamique très positive à l’équipe en partageant quotidiennement tes nouvelles idées”, ou proposer un changement : “j’ai constaté que tu avais du mal à dire non et donc in fine à prioriser. Je pense notamment à telle situation il y a x temps  dans x situation”.

“Et une fois ces constats dressés, il ne sont utiles que si un plan d’action est proposé par l’employé ou son manager.”

Quelles questions poser ?

  • Si les progrès sont manifestes, comment la personne veut-elle aller encore plus loin ?
  • S’ils sont encore insuffisants, quelle formation ou bonne pratique peut-elle suivre pour s’améliorer ?

Des retours mutuels

C’est enfin le moment de parler de la collaboration. Au quotidien, on peut se donne des retours sur son travail mais on parle rarement de la manière de travailler ensemble et de collaborer. L’entretien est un moment clé pour en discuter que ce soit plus ou moins agréable  à entendre” explique Sarah.

Même si cette dimension doit être illustrée d’exemples et rester la plus factuelle possible, elle implique aussi parfois des ressentis. “Voici ce que j’ai ressenti à ce moment-là”. De là découle une discussion et une suite d’ajustements pour voir comment mieux travailler ensemble, notamment si le retour était négatif. Dans tous les cas, deux mots d’ordre : objectivité et bienveillance.

“L’état d’esprit où chacun se trouve est décisif. Il est primordial de vouloir comprendre ce que l’autre nous dit, de l’écouter. C’est un dialogue, et ce peu importe la relation hiérarchique”. 

Partager des retours, oui, mais toujours en lien avec le travail : “Anticipez si l’impact du feedback est important et utile, l’idée n’est pas de tomber dans un procès à charge !”

Une fenêtre sur l’avenir

Fixer des objectifs atteignables

C’est aussi le moment de s’aligner sur le programme des prochains mois. Les objectifs non atteints sont souvent remis sur la table avec un nouveau plan d’action. S’y ajoutent de nouveaux, en ligne avec ceux de l’entreprise et de l’équipe.

Lors de l’entretien, il est tout à fait possible, voire conseillé, de les commenter. Si l’un des objectifs semble trop élevé, le dire à son manager permet de désamorcer dès le départ des situations qui deviendraient compliquées par la suite. Ce dernier a ses propres raisons de le fixer (par exemple, une ambition économique), mais doit pouvoir expliquer comment il est atteignable. Dans le cas contraire, cela peut être le moment de réajuster ces cibles pour les rendre réalistes.

Solliciter une formation

Si le salarié a besoin d’une formation pour réussir, il doit la demander. Lorsqu’il est force de proposition, il montre qu’il a conscience de ses atouts, mais aussi de ses axes d’amélioration, et qu’il est prêt à être acteur de son succès.”

Cet entretien, à fortiori s’il comprend des retours sur l’insuffisance d’une compétence, sert à établir le plan d’action pour redresser la barre. Et si une formation peut aider, elle doit être mise en place : il est primordial d’accompagner les collaborateurs sur les compétences qu’ils ne maîtrisent pas assez pour être performants dans leur poste. Et la formation peut aussi être une récompense et pousser un collaborateur à découvrir de nouvelles choses.

Que préparer ?

  • Les arguments pour justifier que vous voulez monter en compétences sur tel sujet plutôt qu’un autre.
  • Un benchmark des formations sur ce sujet, en motivant votre préférence.

Demander une augmentation salariale

L’entretien n’est pas forcément synonyme d’augmentation. Mais parfois, il permet d’aborder la question du salaire. Si les objectifs sont atteints voire dépassés, que le poste est complètement maîtrisé, que la personne prend de plus en plus de responsabilités, ou encore que la personne se considère en dessous du marché, alors le sujet est  complètement légitime.

“Idéalement, il ne faut pas attendre que le salaire devienne un sujet de crispation et pour cela, c’est au manager d’anticiper.”

Le manager doit faire l’exercice en amont de préparer cette question, en collaboration avec les RH,  en regardant certains points clés, comme par exemple :

  • les dernières augmentations, l’évolution des collaborateurs
  • les études de marché
  • le positionnement par rapport à l’interne (sur des métiers similaires)

Si ce n’est pas le manager, les collaborateurs ne doivent pas hésiter à prendre le sujet en main : “L’une de nos salariées est venue me voir un jour en m’apportant les éléments suivants. Elle avait demandé à 5 personnes à poste égal, expérience égale et entreprise similaire leur salaire sur leur poste et elle avait quelques études qui montraient qu’elle était décrochée de 15% par rapport au marché. Elle a eu son augmentation”.

Le conseil de Sarah : aller voir  des études de marché de salaires sur les sites de recrutement pour vous faire une idée plus précise de votre positionnement. Attention, il en faut plusieurs pour pouvoir se positionner.

Discuter de son évolution à moyen-terme

Enfin, l’entretien est une fenêtre sur l’avenir et permet de se projeter dans l’entreprise. Faire évoluer les meilleurs éléments est clé pour les fidéliser.

Le point de départ pour aborder cette question, c’est simplement de demander à l’employé quelles sont ses aspirations. Veut-il manager ? Souhaite-t-il rester sur la même technologie ? Évoluer sur son poste ou changer de fonction ?”. Une fois ces éléments recueillis, l’employé sait que ses demandes d’évolution sont prises en compte, et le manager peut l’aider à construire sa carrière, mais pas seul : “Par la suite, la responsabilité de l’équipe RH, c’est de voir si à moyen-terme, une opportunité peut se libérer pour cette personne. Car avoir le réflexe de se tourner vers l’interne plutôt que vers l’externe permet entre autres de construire de belles carrières, qui motivent les talents, et les gardent engagés”.

“En conclusion, on peut se dire qu’importe le format, qu’importe la temporalité, l’entretien d’évaluation doit être un prétexte pour échanger, sur le passé mais surtout sur l’avenir dans le but de ressortir de ce moment clé plus motivé que jamais”

Pour aller plus loin :

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Mettre en avant ses compétences comportementales pour trouver un travail

Par : Nora Leon

À cause du manque de candidats qualifiés pour les emplois du secteur numérique, il est de plus en plus difficile pour les recruteurs de trouver des profils qui correspondent aux besoins de leurs clients. Dans cet article, nous vous présentons les difficultés que rencontrent aujourd’hui les professionnels des ressources humaines et les recruteurs et vous expliquons comment en tirer profit.

D’après une étude récente, 89 % des entreprises s’attendent à rencontrer des difficultés pour trouver des employés qualifiés dans le numérique l’année prochaine. Certains départements de ressources humaines font appel à trois voire quatre agences de recrutement simultanément tant elles ont du mal à trouver des candidats qualifiés.

Cette pénurie de compétences et d’expérience va augmenter à mesure que la technologie se développe. Pour répondre à ce problème, les entreprises modifient leurs techniques de recrutement en ayant recours à la formation à distance, par exemple.

Des tendances qui évoluent

Si vous cherchez un emploi, cette section va vous intéresser. Par nécessité, les entreprises renoncent peu à peu aux candidats au « profil parfait » du « mouton à quatre pattes » avec beaucoup d’expérience pour privilégier des candidats dotés d’autres compétences prometteuses et de talents dont ils peuvent faire bénéficier l’entreprise.

On conseille aux employeurs de se concentrer de plus en plus sur les compétences comportementales transversales. Celles-ci incluent la personnalité, les traits de caractère, les compétences sociales et de communication, mais aussi les compétences commerciales qui sont utiles dans différents domaines et à divers postes.

Les compétences techniques peuvent être enseignées ; trouver un candidat avec les bonnes compétences comportementales est la clé.

D’après Vik Patel, PDG de Future Hosting, les compétences techniques sont nécessaires, mais pas suffisantes. Il privilégie le recrutement de candidats « autotéliques », qui possèdent une bonne capacité d’adaptation et sont motivés par la curiosité et le désir d’apprendre. Pour lui, la persévérance et l’application ont une importance capitale car on demande constamment aux employés de faire preuve d’autonomie.

Chez OpenClassrooms, nous savons que les compétences comportementales sont particulièrement importantes aujourd’hui, car les employés doivent sans cesse acquérir de nouvelles compétences pour suivre l’évolution de la technologie.

Mettez en avant vos compétences comportementales

Les employeurs sont à la recherche de candidats possédant des compétences comportementales et traits de caractère tels que l’adaptabilité, la confiance en soi, une bonne gestion du stress, la créativité et la curiosité. Pourquoi ? Parce qu’ils rendent les entreprises plus résistantes face aux changements.

Les compétences techniques peuvent être enseignées aux candidats qui ne possèdent pas d’expérience préalable.

Les meilleurs employés s’avèrent souvent être ceux qui ont la bonne combinaison de compétences comportementales et qui sont capables d’apporter un réel avantage compétitif à une organisation et non ceux qui possédaient le plus d’expérience lorsqu’ils ont été engagés.

Voici quelques compétences comportementales que vous pouvez mettre en avant sur votre CV et lors d’entretiens, car elles sont très demandées dans de nombreux domaines et pour de nombreux postes :

  • Désir d’apprendre et de garder ses connaissances à jour/curiosité
  • Autonomie et débrouillardise
  • Initiative
  • Bonne capacité de résolution des problèmes
  • Créativité/imagination
  • Adaptabilité
  • Bonne gestion du stress
  • Capacité à travailler efficacement en équipe
  • Capacité à gérer les conflits
  • Bonne relation avec les clients

Si vous souhaitez travailler sur vos compétences comportementales, OpenClassrooms vous propose des cours qui vous permettent de développer un certain nombre de ces compétences dont Apprenez à apprendre, Travaillez en autonomie, Travaillez efficacement en équipe, Prenez la parole en public, et Communiquez et formalisez vos idées par le storytelling. Ces cours peuvent être suivis séparément et se trouvent dans le programme de nos formations diplômantes de niveau licence et master.

Pour plus d’informations sur les compétences, vous pouvez lire nos articles sur le bilan de compétences.

 

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Les bons réflexes pour répondre à une fiche de poste

Bien analyser une fiche de poste, c’est la première étape pour décrocher un contrat !

Comment hiérarchiser l’information et mettre les chances de son côté dans son CV, sa lettre de motivation puis en entretien avec le recruteur ?


Jean Julien Boucher
est consultant en Recrutement chez Co-Efficience et il a répondu à nos questions sur le sujet.

Sur quoi faut-il faut être attentif sur une fiche de poste ?

L’intitulé du poste, le lieu et la rémunération sont les trois points primordiaux à prendre en compte quand on découvre une fiche de poste. A partir du moment où ces trois éléments vous conviennent, vous pouvez regarder de plus près les missions proposées et le profil recherché par l’entreprise.

Comment adapter son CV ?

Le CV doit être personnalisé en fonction de l’annonce à laquelle on répond. Il est nécessaire de faire ressortir des mots clés que l’on a pu identifier au préalable dans l’annonce afin de capter l’œil du recruteur.

💡 Bon à savoir :
Ces mots clé sont d’autant plus importants que, dans le cas d’une candidature en ligne, de nombreux logiciels peuvent repérer les mots clés… Et disqualifier les candidatures pas assez proches de l’offre !

Pour un développeur par exemple, il ne faut pas hésiter à adapter son vocabulaire (« j’ai tel niveau sur telle techno ou framework, j’utilise la démarche scrum et agile… ») afin de faire écho à l’offre en question.

Pour aller plus loin, voici quelques ressources :

Pour la lettre de motivation : que faut-il mettre en avant selon les caractéristiques du poste ?

La lettre de motivation est un bon moyen pour donner des exemples de réussites lors de ses dernières expériences. C’est aussi une occasion de s’exprimer, de raconter des anecdotes en corrélation avec le poste.

De plus, il est important de personnaliser la lettre de motivation à l’image de l’entreprise : un paragraphe en rapport avec la société est un plus. Cela démontre le fait de s’être renseigné auparavant sur l’activité de la société mais surtout, de connaître les enjeux du poste qui nous intéresse.

[À lire : Lettre ou mail de motivation : comment les réussir]

Comment parler de ses expériences lors de l’entretien ?

Démontrer ses compétences à travers des exemples concrets et concis, des mises en situation qui nous mettent en valeur vis-à-vis du poste sont autant de façons de mettre en avant ses expériences.

La règle d’or est de toujours répondre de façon précise et relativement courte ; et le candidat doit toujours justifier ses réponses en illustrant ses propos.

Et si le recruteur a envie d’en savoir plus, il le fera savoir ! Il est donc important de laisser respirer la discussion (des silences sont utiles) et d’être attentif aux questions et à la communication non-verbale… Pour pouvoir passer le relais au recruteur pour poser une question.

Quels sont les pièges à éviter lorsque l’on postule ?

Je dirais que le principal piège est de ne pas s’être assez renseigné sur l’activité de la société, de postuler sans savoir réellement à qui l’on s’adresse.

Y a-t-il des erreurs rédhibitoires sur un CV, une lettre de motivation ou lors d’un entretien d’embauche ?

Tromper sur ses acquis est une chose vite décelable par le recruteur, même si cela reste tout de même rare.

Les fautes d’orthographe dans la lettre de motivation sont aussi un véritable frein pour le recruteur qui ne prend, la plupart du temps, pas le temps de donner suite à la candidature.

A l’inverse, quelle est la meilleure façon de se distinguer ?

Une fois de plus, la meilleure façon de se distinguer est de donner des mises en situations d’expériences passées dans lesquelles on a su rebondir face à une action inhabituelle. Le candidat peut organiser son discours selon la méthode S.T.A.R : Situation/Travail/Action/Résultat.

Les entreprises sont souvent demandeuses d’anecdotes sur votre façon de réagir face à un événement impromptu.

Par expérience, avez-vous d’autres recommandations à faire à un candidat ?

Le candidat veut souvent jouer un rôle alors que la botte secrète est simplement de rester soi-même. Se renseigner sur l’entreprise est bien entendu la base d’une candidature réussie. Quelques conseils supplémentaires :

  • Chercher le nom de l’entreprise à laquelle on souhaite postuler sur Google mais surtout sur Linkedin
  • Communiquer avec les contacts/connaissances qui sont en lien avec cette entreprise, savoir pourquoi ce poste est vacant, se renseigner sur l’ambiance au sein de la société, la politique de rémunération…
  • Jeter un œil sur les réseaux sociaux de la société en question, regarder les valeurs qu’ils partagent
  • Se mettre des alertes pour recevoir les nouveaux postes vacants sur divers sites de recrutement 
  • Relancer l’interlocuteur RH pour multiplier ses chances de décrocher un entretien.

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« Soft skills » ou qualités interpersonnelles : faites-en un atout en entretien !

Vous avez trouvé une offre qui vous correspond et vous vous apprêtez à envoyer votre candidature.

Une formation adéquate et un parcours professionnel cohérents sont primordiaux pour décrocher le poste de vos rêves. Néanmoins, ils sont loin d’être suffisants lorsqu’il s’agit de convaincre un recruteur de vous faire confiance.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, misez sur vos compétences interpersonnelles. On vous donne quelques pistes, avec l’aide d’Amandine Ruas, spécialiste en ressources humaines et coach en développement personnel et professionnel.

[Pour aller plus loin, retrouvez nos cours « Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi » et « Obtenez l’emploi qui vous correspond » à la fin de cet article].

Compétences interpersonnelles : de quoi parle-t-on ?

Les compétences interpersonnelles, appelées aussi soft skills, sont les qualités personnelles, humaines et relationnelles que vous montrez sur le lieu de travail. Elles ne concernent ni vos diplômes, ni vos connaissances techniques sur un sujet, mais bien votre savoir-être.

Communication orale, écoute active, pédagogie, empathie, adaptabilité, gestion du stress, travail d’équipe sont des exemples de compétences interpersonnelles.

Attention, ces soft skills représentent un critère de sélection au même titre que votre formation ou vos expériences professionnelles.

En effet, de plus en plus de recruteurs estiment qu’un bon candidat devra non seulement disposer des compétences techniques attendues pour le poste, mais aussi et surtout s’intégrer et s’épanouir au sein de l’entreprise. Les soft skills donneront du relief à votre profil et fourniront au recruteur des informations précieuses sur votre valeur ajoutée pour son organisation.

Quels sont les soft skills les plus recherchés? 

“ Il existe un large panel de compétences interpersonnelles. En tant qu’ancienne RH, j’ai identifié deux qualités très importantes : la communication (orale et écrite) et l’adaptabilité. Ce sont des indicateurs très puissants du potentiel du candidatnous confie Amandine.

“ Concrètement, la communication se décline en plusieurs soft skills : la clarté de l’élocution, par exemple, et la capacité de faire passer un message clair et structuré, à l’écrit comme à l’oral. En entreprise, une bonne communication permet une collaboration de qualité, c’est essentiel. 

Idem pour l’adaptabilité : dans un monde où tout va très vite, les entreprises évoluent et se réorganisent en permanence, les salariés sont mobiles, il faut être capable de s’adapter aux changements.”

Identifiez vos soft skills pour rendre votre candidature unique

Nous avons tous des compétences interpersonnelles plus ou moins développées. Elles sont propres au vécu et à la personnalité de chacun, et peuvent évoluer au fil des expériences professionnelles. Alors, comment savoir les reconnaître, et en tirer profit ? Voici les conseils d’Amandine :

  • Travaillez sur vous. La connaissance de soi est très importante et vous aide à mettre le doigt sur vos qualités. Posez-vous des questions sur vos expériences professionnelles antérieures : avez-vous fait preuve d’esprit d’équipe, de créativité, d’innovation? A quel moment?
  • Faites appel à un expert. Réalisez un bilan de compétences*(lien article) ou bien échangez avec un coach pour avoir un regard extérieur sur vos qualités relationnelles. Certaines sont si naturelles pour vous qu’elles peuvent passer inaperçues!
  • Expérimentez. Les compétences s’ancrent dans la pratique : si vous souhaitez améliorer votre communication orale, entraînez-vous seul, en vous enregistrant par exemple, ou bien avec un proche.

Comment mettre en valeur vos soft skills ?

  • Mentionnez-les dans votre CV. Associez les soft skills les plus significatives à chacune de vos expériences professionnelles, ou bien notez-les directement sous votre nom. Elles attireront l’oeil du recruteur.
  • Préparez-vous à en parler en entretien. A niveau de compétences techniques égales, les soft skills feront la différence entre vous et les autres candidats.
  • Associez-les à une anecdote. Vos soft skills doivent résonner avec vos expériences personnelles et professionnelles antérieures. Cela convaincra le recruteur de la pertinence de vos propos.
  • Faites le lien avec votre futur emploi. Les soft skills sont transposables et vous saurez en tirer profit sur votre prochain poste : expliquez comment.

“ Dans un processus de recrutement, la qualité de votre candidature mettra en valeur certains de vos soft skills tout naturellement. C’est pourquoi je conseille aux candidats de soigner chaque échange avec les entreprises.

La rédaction de votre CV et lettre de motivation prouvera votre capacité à communiquer efficacement vos idées à l’écrit ; un échange de mails réactif et bien mené montrera que vous êtes quelqu’un d’organisé et d’efficace ; enfin, un entretien d’embauche serein aura démontré que vous savez gérer une situation de stress” explique Amandine.

Quels sont les pièges à éviter ?

  • Oubliez la liste de courses. Soyez sélectif et mentionnez uniquement les soft skills qui vous distinguent vraiment.
  • Ne vous contentez pas de citer les soft skills à la mode. Sortez des sentiers battus et concentrez-vous sur vos qualités réelles, sans tomber dans les stéréotypes.
  • Ne négligez pas l’importance de vos soft skills. Entraînez-vous à les remettre en contexte : ce sont des qualités de “terrain” qui ont beaucoup de valeur aux yeux des recruteurs.

 

Pour résumer, il n’y a pas meilleure arme que la connaissance de soi pour réussir tous vos entretiens. Prenez conscience de vos soft skills, entraînez-vous, et vous ferez la différence.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également suivre notre cours « Élaborez votre stratégie de recherche d’emploi« .

 

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