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Aujourd’hui — 29 mars 2024Analyses, perspectives

Attentat à Moscou : ne pas renoncer à comprendre

Le discours médiatique pointant l’Etat islamique comme le responsable final de l’effroyable attentat perpétré à Moscou se doit d'être interrogé. A plus forte raison en l’absence de preuves irréfutables comme […]

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Hier — 28 mars 2024Analyses, perspectives

Injured

Par : craig

My run of bad luck with health continues. A week ago I fell, dislocated my shoulder and damaged my knee. I am very strapped up and won’t have the use of my right arm and hand for a minimum of another week. Am working on a post by auto dictation but it’s not easy.

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Terror in Moscow: what went down

Par : AHH

Ukraine, ISIS, and the Moscow Concert Attack: What really happened? Pepe Escobar joins us to examine the complicated spider web of connections between Ukrainian intelligence, jihadist groups, and Western governments.

hosted by Dimitri Simes Jr. at the New Rules.

Ukraine, ISIS, and the Moscow Concert Attack: What really happened?

Pepe Escobar joins us to examine the complicated spider web of connections between Ukrainian intelligence, jihadist groups, and Western governments.
#NewRulesPodcast @RealPepeEscobar pic.twitter.com/oiNQgd7eLP

— NewRulesGeopolitics (@NewRulesGeo) March 28, 2024

#NewRulesPodcast

 

Taxer les super-profits ? En voilà une bonne blague…

Face à l’effondrement en cours de nos finances publiques, à la recherche d’au moins 50 milliards € d’économies, beaucoup de Dr Folamour de l’équilibre budgétaire ont une idée lumineuse : taxer les super-riches, et spécialement les super-profits des méchantes grandes entreprises qui profitent de la situation. Lorsque, en 2022, le sujet vint sur la table, on parlait alors de 12 milliards de recettes possibles, et même plus. Ce n’était que justice : ceux qui profitent du capitalisme de connivence doivent payer leur écot à la cause de l’Etat. Mais, l’affaire a fait “pschitt”. Le gain final est inférieur à 4 milliards. C’est que : taxer les super-profits, tout le monde est pour. Mais un super-profit, c’est quoi au juste ? Le pouvoir n’est pas une affaire d’intention, mais de compétence.

C’est comme toujours en France, on dépense trop. Et pour éviter de se serrer la ceinture, on invente des cagnottes cachées dans lesquelles il suffirait de puiser pour vivre heureux et sans souci. La théorie des “super-profits” n’y échappe pas.

Mettons les choses au clair : toute réglementation génère ses super-profits. Lorsque le gaz russe a été banni par une réglementation limitant le libre-échange avec la Russie, mécaniquement, les Etats membres de l’UE ont fabriqué des super-profits pour les énergéticiens qui se sont mis à profiter de la hausse des prix. Sans ce choix de sanctionner la Russie, on ne parlerait pas de super-profits dans l’industrie.

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De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner

A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dérision que le « changement d’époque » d’Olaf Scholz a définitivement commencé. Il l’avait annoncé lors de sa déclaration gouvernementale en février 2022, au début de la guerre en Ukraine. Mais en réalité, ces deux actions sont une preuve négative de l’échec total de l’élite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce à la politique des symboles sans évaluer le moins du monde les conséquences de ses actes pour l’Etat et la société.


Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe énergétique RWE AG mettra à lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacité de 2,5 gigawatts. Début avril, les trois unités de lignite du « bassin rhénan », qui avaient été activées par le gouvernement fédéral dans le cadre de la crise énergétique, seront définitivement fermées. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mégawatts de Neurath, dont l’exploitation avait également été prolongée par la loi, seront arrêtées. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unités de production d’électricité au charbon, représentant une puissance installée de 4,4 gigawatts, seront déconnectées du réseau.

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Un amendement du MoDem pour supprimer l’élection présidentielle au suffrage universel

Un amendement glissé dans un débat sur l’article 49-3: le député Erwan Balanant, du MoDem, a proposé de revenir à un collège électoral pour élire le président de la République. Soyez prévenus: si vous critiquez M’sieur Erwan, vous êtes d’une “ignorance crasse”, vous ne voulez pas d’une vraie démocratie, vous ne connaissez rien à l’argumentation des juristes etc….En réalité, la manoeuvre est grosse comme une ficelle: la caste se demande comment éviter l’arriver de Marine Le Pen à l’Elysée. Et puis Emmanuel Macron pourrait, avec un nouveau collège électoral, se représenter, n’est-ce pas?

Le député MODEM Erwan Balanant a déposé un amendement visant à supprimer l'élection du président de la République au suffrage universel. Il propose qu'il soit élu par un collège électoral pour 7 ans. La proposition a été rejetée mais le culot de ces macronards est ahurissant. https://t.co/rV7xNXwdE1 pic.twitter.com/HNpakL73ES

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Cartouche de Vu Du Droit : analyse de la résolution du Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution exigeant un cessez le feu immédiat pendant le mois de ramadan à Gaza, demandant la libération, sans condition de tous les otages et exigeant le rétablissement de la fourniture des… Lire la suite

Plucked Peacocks in Françafrique..

Par : AHH

Lost in the thunder of the two incendiary battlegrounds of the Ukraine and the Holy Land, the end of the western Age of Plunder is vividly demonstrated in the West African Sahel. Calm business arrangements are conducted with friendly states, even as the last US garrisons are dismantled, one by one.


💠 @Intel Slava Z:
⭕ 🇷🇺🇫🇷🇸🇳 SENEGAL: how Russia is destroying French neocolonialism

Historical events are brewing in another West African country, Senegal. Getting rid of the country’s neocolonial dependence on its former official metropolis – France.

Over the weekend, presidential elections took place here, in which the opposition candidate Bashiru Jumaye Faye is confidently leading (and may even win them in the first round, which will become known tomorrow), who, as part of his election promises, promised to review oil and gas deals with Western campaigns, including agreements with British Petroleum, Endeavor Mining and Kosmos Energy.

He also advocates a radical revision of relations between Senegal and France. And as part of this, Faye is going to follow neighboring Mali, Niger and Burkina Faso to leave the French currency system (by abandoning the CFA franc). And the French military will have to leave the country. By the way, sensing something was wrong, Paris had already announced a little earlier that it was sharply reducing the military contingent in the country (probably so that it would not be so shameful later). In return, he promises to take a course towards rapprochement with Russia.

Thus, France’s next major foreign policy defeat on the African continent looms on the horizon. Moreover, Senegal was a key player in the issue of the blockade of Niger, Burkina Faso and Mali, which had previously freed themselves from the influence of Paris. And the departure of Senegal from the CFA franc zone puts a final and fat cross on this system (which brought huge profits to France) and on which the entire system of French neocolonialism was essentially built.

And hence all of Macron’s current anti-Russian hysteria. He, like a plucked rooster, understands that he is losing to Russia and therefore becomes hysterical. And Ukraine for him is the last chance to spoil Moscow. But I think he will be disappointed here too.


💠 @Russian MFA:
⭕ 🇷🇺🇳🇪📞 President Vladimir Putin spoke over the phone with President of the National Council for the Safeguard of the Homeland of the Republic of Niger Abdourahamane Tchiani, who expressed solidarity with the Russian people and heartfelt condolences over the numerous victims of the heinous terrorist attack at Crocus City Hall.

In discussing the bilateral agenda, the Leaders expressed determination to step up political dialogue and develop mutually beneficial cooperation in various spheres.

They also exchanged views on the developments in the Sahel-Sahara region with an emphasis on coordination of security and counterterrorism efforts. 

💠 @Sputnik Africa:
⭕ 🇳🇪 US will plan for the “disengagement” of troops from Niger after its military pact with Washington ends, Niger’s interior minister says.

The statement was published on social media after Mohamed Toumba hosted US Ambassador Kathleen FitzGibbon for talks.

A spokesperson for the Nigerien military said in mid-March that the country’s transitional government, which took power in a coup last July, ended the agreement with immediate effect, citing the interests of the Nigerien people.

💠@Africa Intel:
⭕ 🇷🇺🌍 Putin discusses security cooperation with West and Central African leaders.

Russian President Vladimir Putin discussed security and economic cooperation with Mali’s junta leader Assimi Goita by phone on Wednesday, both countries said, a day after Putin held a similar call with the junta leader in neighbouring Niger.

“We discussed bilateral issues, particularly the security and economic areas,” Goita said. “We agreed to cooperate further in the fight against terrorism.” The Kremlin confirmed.

The call appeared to be part of a round of diplomatic exchanges Putin has made with West and Central African leaders since his re-election earlier this month.

The Kremlin said on Wednesday Putin and the leader of the Republic of Congo, Denis Sassou Nguesso, had agreed in a phone call to deepen political, economic and humanitarian ties.

On Tuesday, Putin spoke by phone with Niger’s junta leader, Abdourahamane Tiani and discussed a need to reinforce their security cooperation, according to Nigerien state television.


💠 @Arab_Africa:
⭕ 🇺🇸 The US is worried that Niger will replace its military with Russian mercenaries

This was stated by the Chairman of the House Armed Services Committee, Mike Rogers, at a hearing on the US military posture in the Middle East and Africa.

According to him, the recent expulsion of the US military from Niger may be linked to security talks with Iran and Russia that took place the day before.

“It looks like Niger will soon join Mali, Libya, Sudan, Mozambique and Burkina Faso in welcoming Russian troops and mercenaries into their country,” Rogers suggested. He also noted that China is at the same time seeking to expand its military presence beyond the PLA naval base in Djibouti.

“And they set up bases on the west coast to give the PLA strategic access to the Atlantic. China has already built and currently operates several major trading ports along the west coast of Africa,” the Republican reported.

Finally, Rogers warned that the US could lose the initiative due to inaction on the continent.

“Africa is of vital strategic importance to the United States. We cannot allow China or Russia to become their preferred security or business partner,” the American worries.
#нувыпонимаете
LOL


💠@Sputnik Africa:
⭕ “Atomexpo-2024,” the largest international forum on nuclear energy, was held on March 25-26 in Russia. Here are our publications not to be missed
🔸 Atomexpo-2024 nuclear industry forum breaks attendance record;
🔸 Rosatom signs roadmaps for developing cooperation on nuclear energy with Mali, and Burkina Faso and AlgeriaNOTE: the first two are members of the Sahelian Junta Belt..
🔸 “Russia will be able to better support Burkina Faso towards its energy independence,” a Burkinabe minister reveals details of the roadmap with Rosatom;
🔸 “Gold mined in Mali should be processed in Mali,” Malian minister of mines comments on the gold processing plant project with Russia;
🔸 Cooperation with Russia can help eliminate power shortages in Africa and advance Zimbabwe’s healthcare system, says minister;
🔸 Russia attracted Africans’ interest in nuclear energy because it’s a reliable partner, says a Rosatom official;
🔸 With the help of the agreements with Rosatom, Burundi intends to have a nuclear power plant that will help launch the country into industrial production, says a minister from the African country.

Pesticides : 700 soignants dénoncent les décisions « désastreuses » du gouvernement

« C'est la “pause” dans tous les domaines : le plan Écophyto, la sauvegarde des zones humides et des jachères remise en cause, l'Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire] et l'OFB [Office français de la Biodiversité] victimes d'une tentative de muselage. » Ce sont 700 soignants qui dénoncent par cette formule les décisions « désastreuses » du gouvernement, dans un appel publié jeudi 28 mars à l'initiative de l'association Alerte des médecins sur les pesticides.
Médecins, toxicologues, professeurs (...)

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Federal Reserve Refuses to Provide Records of Foreign Gold Holdings

By Ken Silva Weeks after Federal Reserve Chairman Jerome Powell evaded a sitting congressman’s questions about the central bank’s foreign gold holdings, the Fed has...

Federal Reserve Refuses to Provide Records of Foreign Gold Holdings

Certains policiers sont-ils des flemmards qui viennent juste chercher un salaire ?

Certains milieux identitaires transforment les policiers en héros des temps modernes et soutiennent que toute critique contre les dysfonctionnements de la police au jour le jour relèveraient de la trahison nationale. Pourtant… gavés de primes en tout genre et soigneusement protégés par le ministère de l’Intérieur, certains policiers ne donnent pas le sentiment d’avoir l’intérêt général chevillé au corps et, disons-le, font honte au jour le jour au service public et à sa noblesse. On en veut pour preuve le récit d’un médecin, menacé dans l’exercice de ses fonctions… et mal traité par le policier auprès de qui il voulait porter plainte.

Kevin Arnold est interne en troisième année de médecine générale. Son histoire est racontée par le très sérieux et très macroniste Quotidien du médecin :

Mi-décembre, un patient d’une quarantaine d’années consulte pour « un problème de dos ». Il refuse l’examen clinique et réclame d’emblée une prescription de médicament. Le généraliste en formation le recadre et lui explique calmement qu’il ne délivre pas de prescriptions sans examen préalable.

Le patient se montre de plus en plus agressif et menaçant, et exige le nom et le matricule du jeune interne pour se plaindre… à la Sécu. (…)

« Mais j’étais quand même un peu perturbé », poursuit l’interne, qui, sur les conseils de l’Ordre et de son maître de stage, décide de porter plainte au commissariat. Coup de chance, il est reçu tout de suite. Mais à partir de ce moment, Kévin va enchaîner les déconvenues. « Quand je leur ai parlé du protocole établi entre l’Ordre, la police et le préfet pour les dépôts de plainte des médecins, ils m’ont regardé l’air de dire : “Il est bien gentil celui-là, de quoi nous parle-t-il” ». L’agent censé prendre sa déposition fait tout pour le décourager, arguant qu’il a besoin d’éléments supplémentaires pour qualifier l’infraction. « Le patient n’avait pas menacé de me péter les dents ou de me tuer », grince la victime. « Ne pas vouloir écouter mon histoire, montrer des signes d’impatience et attendre d’une certaine façon que je renonce à déposer plainte, bref, l’attitude des policiers m’a presque plus choqué que mon agression elle-même », se désole le jeune interne. « On ne s’attend pas à être reçu de cette manière et à se retrouver soi-même à la place du suspect », ajoute-t-il.

Le Quotidien du médecin

Un jeune interne agressé dans un cabinet médical qui se retrouve dans la position de l’accusé lorsqu’il tente de porter plainte au commissariat ? Un policier qui a manifestement autre chose à faire que de servir le public ?

Mais non, il faut être gauchiste pour imaginer une affaire aussi rocambolesque concernant Saint-Poulet.

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Même bio, les salades en sachet n'échappent pas aux pesticides

Vous reprendrez bien un peu de pesticides sur votre salade ? Dans son numéro d'avril, le magazine 60 millions de consommateurs a testé vingt-six références de salades en sachet : treize laitues classiques/iceberg et treize mâches conventionnelles. Parmi elles, seules cinq sont indemnes de contamination aux pesticides.
Les autres présentent en moyenne des traces de 3,8 résidus de pesticides. Au total, vingt-huit molécules différentes ont été détectées. Pire : onze laitues et quatre mâches contiennent un (...)

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Arrêtons le commerce d’armes avec Israël. Embargo militaire, MAINTENANT !

Par : INTAL

Selon un sondage de YouGov, les trois quarts de la population belge souhaitent la fin du commerce d'armes entre la Belgique et Israël. Pourtant, les gouvernements de notre pays n'imposent […]

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Conflit d'intérêts et A69 : le président de la commission d'enquête ne sera pas inquiété

Le risque de conflit d'intérêts concernant Jean Terlier, président de la commission d'enquête parlementaire sur l'A69, n'est « pas établi », estime le déontologue de l'Assemblée nationale, Jean-Éric Gicquel. Le sujet est devenu brûlant depuis l'annonce mi-mars du groupe Pierre Fabre, qui reconnaît avoir participé au financement de la construction de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres, puisque l'épouse du député Renaissance est une cadre influente du groupe pharmaceutique depuis dix-neuf ans.
« Pas de (...)

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Les « kargo » d'Istanbul, l'autre facette de la Turquie-Afrique

Les Turcs éliront leurs maires ce 31 mars. À Istanbul, où la campagne électorale se joue sur le terrain du nationalisme, les Africains venus faire du business sont malmenés. Ces dernières années, nombre d'entre eux s'y sont installés, et se sont fait une place dans le commerce à la valise et dans les sociétés de transport de marchandises appelées « kargo ».

L’avocate à l’origine des allégations de “viols par le Hamas” dénoncée pour imposture

Des fonctionnaires israéliens affirment que Cochav Elkayam-Levy a a cherché à gagner des millions en diffusant des fake news, selon lesquelles le Hamas aurait perpétré des viols massifs le 7 […]

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Pâques : les éleveurs du Sud-Ouest contre les agneaux de Nouvelle-Zélande

20 éleveurs de la Confédération paysanne ont investi un Leclerc, dans le Sud-Ouest, avec stickers et banderoles. Ils dénoncent la vente à bas prix d'agneaux néo-zélandais et globalement les traités de libre-échange.
Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), reportage
À quelques jours de Pâques, le 27 mars, des éleveurs ovins sont venus sonner les cloches à la grande distribution. Au sens propre puisqu'ils ont amené avec eux des sonnailles — habituellement accrochées aux cous de leurs brebis — qu'ils ont (...)

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Point de vue sur l’attaque terroriste au Crocus City hall de Krasnorgorsk

Il est hasardeux de prétendre commenter un évènement de guerre clandestine surtout « à chaud ». La petite expérience de l’auteur lui

L’article Point de vue sur l’attaque terroriste au Crocus City hall de Krasnorgorsk est apparu en premier sur STRATPOL.

Maxime du Camp et l’éternel ridicule français en 1870 – Nicolas Bonnal

Nous sommes saturés de rhétorique; nous avons des façades de croyance, d'opinion, de dévouement; derrière il n'y a rien. Tout est faux, tout est théâtral, nous sommes des Latins; chez nous, comme pour le baron, tout est « pour paraître ». C'est la fin du monde. Il y a une phrase des Mémoires d’outre-tombe qui m'obsède et sonne en moi comme un glas funèbre :

« Il ne serait pas étonnant qu'un peuple âgé de quatorze siècles, qui a terminé cette longue carrière par une explosion de miracles, fût arrivé à son terme. »

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L’atrocité du Crocus City Hall : Pas de retour en arrière

par Alastair Crooke. Les détails concernant les auteurs arrêtés du massacre du Crocus City Hall et leur mode opératoire ne correspondent pas à l'idée qu'ils sont des partisans idéologiques de l'État islamique.

Attal conduit-il la France dans un scénario à la grecque ou à l’argentine ?

Hier, Attal a profité de l’absence de Macron et de quelques autres (en voyage au Brésil) pour parler dans le poste. Le Premier Ministre a expliqué les différentes mesurettes qu’il compte prendre, et que nous avions détaillées, pour résoudre la crise systémique des finances publiques. Aucune réforme d’ampleur n’est prévue. L’engrenage se met en place : le canoë France s’approche du gouffre, et les rameurs n’ont pas la force de remonter le courant. Allons-nous vers un scénario à la grecque ? ou à l’argentine ?

Gabriel Attal a fait le choix de parler dans le poste, hier, pour expliquer les mesures qu’il comptait prendre pour endiguer la crise des finances publiques. Nous avions déjà annoncé l’essentiel (et même un peu plus). De l’intervention d’Attal, on retiendra plusieurs points :

  • le Premier Ministre a dicté sa feuille de route pour un durcissement des conditions d’indemnisation du chômage. On parle désormais de limiter l’indemnisation à 14 ou 15 mois, contre 18 mois aujourd’hui, et de diminuer l’indemnisation elle-même
  • pour le reste, Gabriel Attal a laissé planer le doute sur les augmentations d’impôt
  • il a écarté des augmentations d’impôts pour les classes moyennes et pour les entreprises
  • mais cette affirmation est bien vague : quid de la fiscalité écologique ? de celle des dividendes, si importante pour les entrepreneurs ?
  • la taxations des super-profits devrait être améliorée (càd mise réellement en pratique)

Mais on voit bien ce qui manque dans cette logique. Gabriel Attal effleure les sujets, se contente d’un catalogue de mesures éparses. Il n’entreprend aucune réforme de l’action publique destinée à diminuer durablement les dépenses.

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Attaque terroriste à Moscou : La piste tadjike mène aux Britanniques

par Marat Khayrullin. L'opinion générale au sein de la communauté politique et des services de renseignement russes est que le Royaume-Uni, ou plutôt le MI6, est à l'origine de l'attaque terroriste.

L’attentat du Crocus City Hall, hypothèses et conséquences

par Caroline Galactéros. Quels sont les faits ? Quelles sont les hypothèses concernant les motivations des exécutants et commanditaires de cet acte ? Et enfin, quelles vont en être les conséquences ?

Actes de terrorisme international : La Russie a envoyé une déclaration à la France et à quatre autres pays

«Nous exigeons que les dirigeants politiques des États-Unis et de l'Ukraine soient tenus pénalement responsables de l'organisation d'opérations terroristes dirigées contre la Russie».

Daech/False Flag : Il est impossible de faire une profession de foi islamique avec la main gauche

Le Libre Penseur. C’est la preuve factuelle et définitive que ce ne sont pas des musulmans ; un enfant de 5 ans élevé dans une famille musulmane le sait et serait incapable de faire la même bourde.

Le massacre de Moscou : Les délires du narratif occidental

Par : NESTERENKO
Aucune action terroriste ne peut ébranler l’unité de la Fédération. L’effet escompté par les commanditaires et organisateurs de l’attentat terroriste que Moscou vient de vivre est à l’opposé de celui obtenu.

Le système fermé du capitalisme de guerre

Le système économique et politique occidental est "désespérément dépassé et devient donc un système fermé et totalitaire", affirme l'universitaire italien Fabio Vighi. Les quelques super-riches (0,01 %) qui profitent encore du système capitaliste sont prêts à tout pour prolonger son existence. La dernière astuce des banquiers pour gérer et ralentir l'effondrement est toujours la même : la guerre

L’article Le système fermé du capitalisme de guerre est apparu en premier sur Strategika.

Il suffit de passer le pont…

par Patrick Reymond. Les dégâts économiques sont considérables. C'est de dizaines de milliards de dégâts sur l'économie centre atlantique des USA dont on parle, en plus des milliards de dommages directs.

UN MONDE QUI CHANGE ENTRETIEN AVEC ERIC DENECE

Eric Dénécé est un spécialiste français du renseignement et de l’intelligence économique. Directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement, qu’il a fondé. SOMMAIRE : I) Analyse de l’attentat de Moscou II) Instabilité stratégique et dissuasion nucléaire III) Le… Lire la suite

Les producteurs d'endives ont du mal à imaginer un futur sans pesticides

Les endiviers craignent que l'interdiction de trois pesticides ne mette en danger la filière. Selon eux, cette culture manque d'alternatives et ne serait pas économiquement viable en 100 % bio.
Aizecourt-le-Haut (Somme), reportage
À bord d'un chariot élévateur, un salarié agricole enchaîne les allers-retours dans la cour de l'exploitation. Conditionnées dans des caisses, les endives sont prêtes à être livrées dans toute la France. À Aizecourt-le-Haut (Somme), l'exploitation de Claire Messean et Henri (...)

Lire la suite - Reportage / , ,

TotalÉnergies fête ses 100 ans : retour sur ses méfaits en 5 dates clés

Naufrage de l'« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
« TotalÉnergies, pionniers depuis cent ans. » Sur son site, la multinationale française du pétrole célèbre fièrement son anniversaire : en mars 1924 était créée la Compagnie française des pétroles, ancêtre de l'entreprise actuelle. Le 26 mars dernier, elle fêtait son bilan centennal en grande pompe en organisant une (...)

Lire la suite - Info / ,

Le massacre de Moscou -- Oleg NESTERENKO

Plus personne au monde n'ignore l'événement qui a eu lieu à Moscou, le 22 mars 2024 : l'acte terroriste qui a emporté la vie de 139 victimes civils, dont trois enfants, et a fait 182 blessés, selon le dernier bilan du comité d'enquête russe.
Nul besoin de mentionner les détails de la barbarie qui a eu lieu, dont l'égorgement face à la caméra d'un blessé par balle déjà couché par terre, le tir à bout portant dans la tête d'une fillette et tant d'autres moments d'horreur pour comprendre que ce ne sont pas des (...)

Nos lecteurs proposent / ,

Le « sursis » accordé à Assange est un mensonge de plus -- Jonathan COOK

Les États-Unis ont eu des années pour clarifier leur intention d'accorder à Assange un procès équitable, mais refusent de le faire. Leur véritable objectif est de le garder enfermé pour toujours.
La saga interminable et odieuse de l'incarcération de Julian Assange pour crime de journalisme se poursuit.
Et une fois de plus, les gros titres sont un mensonge, conçu à la fois pour acheter notre passivité et pour donner plus de temps aux établissements britanniques et américains pour maintenir le pouvoir. (...)

Nos lecteurs proposent /

Le conseiller de Zelensky, Podolyak, regrette la stagnation du front

stagnation front

stagnation frontL’armée ukrainienne est confrontée à une stagnation au front. Le conseiller du chef de cabinet du président ukrainien, Mikhaïl Podolyak,

L’article Le conseiller de Zelensky, Podolyak, regrette la stagnation du front est apparu en premier sur STRATPOL.

Poutine : “La Russie ne va pas se battre avec l’OTAN”

poutine otan

poutine otanLa Russie ne va pas se battre avec l’OTAN, c’est tout simplement absurde, la différence dans les dépenses militaires est

L’article Poutine : “La Russie ne va pas se battre avec l’OTAN” est apparu en premier sur STRATPOL.

COVID : un journaliste du NYT accuse les scientifiques de “tromperie” sur la thèse de la fuite de laboratoire

Jusqu’à présent, il est impossible de confirmer définitivement l’origine du virus qui a provoqué la pandémie du Covid-19.Ancien journaliste du New York Times, Donald McNeil Jr accuse un groupe d’éminents scientifiques de l’avoir « clairement induit en erreur » concernant l’origine du Covid-19. Selon Donald McNeil Jr, ces experts ont minimisé la possibilité d’une origine artificielle du virus, induisant ainsi en erreur les journalistes et influençant la couverture médiatique.

Plus de quatre ans après le début de la pandémie, l’origine du Covid-19 reste encore inconnue, bien que de nombreuses enquêtes aient été menées. La thèse officielle du gouvernement chinois reste encore aujourd’hui, celle d’une origine naturelle du virus : une zoonose issue de la chauve-souris ou du Pangolin. Une thèse citée dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction. En juin 2023, l’Office of the Director of National Intelligence (ODNI) ou bureau du directeur du renseignement national, avait publié un rapport de 10 pages tant attendu, qui fournit de nouveaux détails sur les conclusions de la communauté du renseignement américaine, mais ne permet pas de déterminer de manière définitive si la source du coronavirus est liée à une zoonose issue de la chauve-souris ou du Pangolin ou à un incident survenu dans un laboratoire. Actuellement, Donald McNeil Jr, ancien journaliste du New York Times, a exprimé son scepticisme envers l’hypothèse d’une fuite de laboratoire après avoir été influencé par des virologues épidémiologiques de haut niveau. Selon lui, ces experts lui ont fait croire que la fuite en laboratoire était la théorie la plus plausible. McNeil Jr accuse ces scientifiques de l’avoir induit en erreur dès le début de la pandémie, ce qui a influencé la couverture médiatique et conduit à un débat étouffé sur les origines du virus.

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Obligation vaccinale : les aumôniers militaires US suspendus saisissent la Cour Suprême

Fin 2021, tous les membres devaient compléter leur parcours vaccinal avant le 28 décembre 2021 sous peine de renvoi. Théoriquement, les membres de l’armée de l’air pouvaient demander une exemption pour des raisons religieuses ou médicales. Malheureusement, cette clause n’a pas respecté. Actuellement, un groupe d’aumôniers militaires a saisi la Cour suprême pour contester les politiques du ministère de la Défense liées à la COVID-19, alléguant qu’elles ont contraint les objecteurs religieux à quitter les forces armées.

Le 10 janvier 2023, le Pentagone avait abrogé l’obligation vaccinale anti- Covid-19 pour les militaires américains, imposée précédemment par le Congrès dans la loi sur la défense nommée National Defense Authorization, qui obligeait le Pentagone à mettre fin au mandat de vaccination contre le Covid-19 des marines et soldats américains. Récemment, les aumôniers militaires ont saisi la Cour suprême, ces derniers affirment que les politiques du ministère de la Défense punissent injustement ceux qui ont soumis des objections religieuses à l’obligation vaccinale COVID-19, entraînant des conséquences professionnelles négatives.

Appel des aumôniers militaires devant la Cour Suprême

Les aumôniers militaires ont déposé un appel devant la Cour suprême après que le quatrième circuit ait rejeté leur affaire. Ils demandent des mesures provisoires pour protéger leur carrière et contester les politiques du ministère de la Défense, qu’ils estiment discriminatoires envers ceux qui ont déposé des objections religieuses à la vaccination obligatoire contre la COVID-19.

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L'aspect le plus étonnant de l'affaire Assange -- Paul Craig ROBERTS

La chose la plus extraordinaire à propos de Julian Assange est qu'il est traité comme s'il était un citoyen américain. Le cri initial était "trahison", aujourd'hui transformé en "espionnage".
Il n'y a pas eu d'espionnage. Wikileaks a publié et mis à la disposition du New York Times, du Guardian et d'autres médias des informations ayant fait l'objet d'une fuite. Les médias ont publié ces informations, tout comme Wikileaks, mais ils ne sont pas inculpés. Wikileaks n'est pas non plus inculpé. Seul Julian (...)

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L’acharnement d’Israël contre l’UNRWA est aussi terrible qu’absurde

Les États-Unis et plus d’une douzaine d’autres pays ont interrompu leur aide à l’Office de secours et de travaux des Nations unies, aggravant ainsi la crise humanitaire à Gaza sur la base d’accusations auxquelles les services de renseignement américains n’accordent qu’une « faible confiance ». C’est aussi cruel et absurde que toute cette guerre.

Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une vue de la destruction résultant des attaques israéliennes au siège de l’UNRWA dans la ville de Gaza, Gaza, le 21 février 2024. (Dawoud Abo Alkas / Anadolu via Getty Images)

Une fois de plus, on constate que les allégations du gouvernement israélien utilisées pour justifier la pression exercée par les États-Unis en vue d’intensifier le massacre à Gaza se révèlent aussi peu convaincantes que beaucoup l’avaient prédit au départ.

La semaine dernière, le Wall Street Journal a rapporté que le Conseil national du renseignement américain (un groupe de dix-huit experts et analystes politiques qui évaluent les problèmes urgents de sécurité nationale pour les agences de renseignement américaines) n’avait qu’une « faible confiance » dans les affirmations israéliennes selon lesquelles une douzaine d’employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) auraient pris part aux attentats du 7 octobre. Cela signifie, selon le document, qu’ils estiment que ces affirmations sont « plausibles », mais qu’ils ne peuvent rien dire de plus, car ils ne les ont pas vérifiées de manière indépendante et leurs homologues israéliens ne leur ont pas montré les preuves sous-jacentes. Néanmoins, Washington a jugé ces allégations « crédibles », a assuré un fonctionnaire américain sous couvert d’anonymat au journal.

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Élections trafiquées, armée contestée. Le Pakistan face aux défis

Après des semaines d'atermoiements, les législatives pakistanaises se sont tenues le 8 février. Contre toute attente, le parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, en prison, est arrivé en tête, témoignant de la crise politique, institutionnelle et économique dans ce pays au bord de la faillite. Le nouveau gouvernement de coalition mené par Shehbaz Sharif n'aura pas la tâche facile.

Les résultats des élections du 8 février 2024 ont surpris tout le monde, à commencer par l'homme fort du moment Nawaz Sharif, qui vient de céder le poste de premier ministre à son frère Shehbaz. C'est en effet le parti de l'ex premier ministre Imran Khan qui sort vainqueur du scrutin. Pourtant, bien avant les élections, les forces politiques et les militaires ont tout fait pour l'évincer.

Arrivé à la tête du pouvoir en 2018, le fondateur du Mouvement du Pakistan pour la justice (le PTI pour Pakistan Tehrik Al-Insaf), Imran Khan, a alors voulu incarner la lutte contre la corruption et l'opposition aux dynasties qui avaient jusque-là dirigé le pays : les Sharif, à la tête de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (LMP-N), ainsi que les Bhutto, à la tête du Parti du peuple pakistanais (PPP). Une partie de la classe moyenne a soutenu cet ancien capitaine de l'équipe de cricket qui a remporté la coupe du monde en 1992.

Manœuvres, mises en accusation, condamnations

Dans un pays où aucun gouvernement n'est jamais arrivé au bout de son mandat quinquennal, et où l'on parle pudiquement de « régime hybride » pour désigner le poids de l'establishment — en l'occurrence l'armée—, Imran Khan a reflété le choix des militaires. Mais le 9 avril 2022, il a été renversé par un vote de défiance au Parlement, qu'il avait tenté de dissoudre quelques jours plus tôt, avant que la Cour suprême ne s'y oppose.

Ses relations avec l'armée étaient devenues tendues après qu'il ait cherché à imposer une nomination à la tête des services de renseignement. S'ajoute à cela sa rhétorique vivement anti américaine, au nom de la défense de l'islam, mais aussi les aléas de la politique afghane de la part des États-Unis comme du Pakistan, et l'imposition de sa politique étrangère. Imran Khan avait notamment rendu visite au président russe Vladimir Poutine le jour de l'invasion de l'Ukraine, et boycotté le second sommet pour la démocratie organisé par Joe Biden, en mars 2023. Les tensions avec l'état-major militaire s'expliquent en outre par les réserves de Khan autour des modalités de la mise en place du corridor économique sino-pakistanais et le retard pris dans ce programme majeur, sans compter ses ambiguïtés à l'égard des talibans pakistanais avec qui il a cherché à négocier et, plus généralement, son mode de fonctionnement souvent imprévisible.

Deux jours après sa chute, l'Assemblée élit Shehbaz Sharif pour le remplacer. Ce dernier prend la tête d'un gouvernement de coalition, unissant la LMP-N, le PPP, et les islamistes de la Jamia Oulema Al-Islam. En novembre, le nouveau premier ministre annonce que l'Assemblée arrivant à son terme en août 2023, il passera la main à un gouvernement de transition, chargé d'organiser des élections dans les trois mois. Il faudra toutefois attendre février 2024 pour que celles-ci se tiennent dans tout le pays1.

Entretemps, les manœuvres pour marginaliser Imran Khan et son parti prennent un tour inédit. Arrêté le 9 mai 2022 pour corruption, l'ex premier ministre est bientôt relâché sous caution sur injonction de la Cour suprême, bien que son arrestation ait suscité des émeutes dans de nombreuses villes. Pour la première fois, les manifestants s'en prennent à des bâtiments militaires, un scandale dans le pays. Khan assure que le chef d'état-major est partie prenante de son éviction, voulue par le gouvernement américain. Il se rétractera quelques mois plus tard.

Mises en accusation et condamnations se multiplient. En août 2022, Imran Khan est condamné pour corruption avec cinq ans d'inéligibilité sur décision de la commission électorale. En août 2023, il est condamné à trois ans de prison pour vente de cadeaux reçus par l'État, un verdict qui est porté à quatorze ans, le 31 janvier 2024. Il vient s'ajouter s'ajouter à dix ans d'emprisonnement prononcés la veille pour avoir fait fuiter une dépêche diplomatique. Enfin, le 3 février 2024, Khan est condamné à sept ans de prison supplémentaires — avec son épouse Bouchra Bibi — pour « mariage non islamique ». Car le contrat a été conclu moins de quarante jours après le divorce de Bibi de son précédent mari.

Outre ces affaires, nombre de cadres du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI) sont emprisonnés au lendemain des émeutes de mai 2022. Le 22 décembre 2023, la commission électorale décide de priver ce parti de son symbole — une batte de cricket — arguant que les élections internes stipulées dans son règlement intérieur n'ont pas été tenues. Une sanction importante dans un pays où les analphabètes, qui représentent près de 42 % de la population, votent en fonction des symboles affichés sur les bulletins.

C'est dans ce contexte que participe aux élections du 8 février un parti aux dirigeants emprisonnés et dont les candidats sont contraints de se présenter à titre individuel en tant qu' « indépendants ».

Surprise, manipulations, coalition

Le scrutin s'est tenu dans une atmosphère délétère, avec des communications coupées sur les téléphones mobiles, des suspensions du réseau internet, et des pratiques douteuses chez certains présidents de bureaux de votes. Dès le lendemain, des éditoriaux dénoncent « des manipulations ouvertes ou cachées » et une élection conduite par une commission électorale « qui a trahi son mandat »2. Et de préciser qu'au-delà de la commission, le gouvernement intérimaire et tout l'appareil d'État sont « responsables de cette honte »3. Les résultats se font attendre, accentuant les accusations de fraude. D'autant que les premières données, confirmées par la suite, s'avèrent surprenantes : les « indépendants » soutenus par le PTI d'Imran Khan arrivent en tête, avec 92 élus4, contre 75 pour la LMP-N, arrivée deuxième.

L'Assemblée comprend 266 sièges pour les élus, 60 autres sont réservés aux femmes et 10 aux minorités religieuses. Ces sièges sont en principe répartis par la commission électorale entre les partis, en fonction de leurs résultats. Mais les indépendants en ont été exclus.

Se servant de ce stratagème et au terme de multiples tractations, la LMP-N, dirigée par les Sharif, constitue une coalition de cinq partis, grossie de quatre autres micro-partis. L'appui décisif vient du PPP, ainsi que du Mouvement Mouttahida Qaoumi (MQM), puissant à Karachi5. Rares sont les défections ou les ralliements. Et c'est surtout l'attribution des sièges réservés au détriment du PTI qui conforte la coalition portée au pouvoir. Au total le 7 mars, cette coalition rassemble 230 élus (122 LMP-N, 73 PPP, 22 MQM-P, 13 « autres partis »). L'opposition dispose pour sa part de seulement de 106 députés (91 SIC, en fait PTI, 11 Jamia Oulema Al-Islam, 2 « autres partis » et 1 indépendant)6.

En dépit du poids de la coalition gouvernementale, nombre d'observateurs pakistanais craignent que le rapport de force au Parlement n'entraîne sa paralysie. Les élus du PTI entendent protester continûment contre cette chambre résultant à leurs yeux d'un «  vol de mandat »7. La polarisation de la vie politique laisse penser que les sessions de la nouvelle assemblée seront particulièrement agitées. Cela apparaît dès la première séance. Et les appels au dialogue émanant de quelques figures de la majorité restent pour l'heure sans effet.

L'autre fragilité du gouvernement Shehbaz Sharif tient dans sa dépendance vis-à-vis du PPP qui a apporté son soutien sans participation, tout en négociant le poste de président de la République au bénéfice de son coprésident, Asaf Ali Zardari. Avec succès, puisque dernier est largement élu le 9 mars à ce poste certes honorifique, mais qui peut compliquer la vie des gouvernants.

Une fois de plus, les dynasties se retrouvent au pouvoir. D'autant que la LMP-N, arrivée en tête aux élections provinciales au Pendjab, a choisi Maryam Nawaz, fille de Nawaz Sharif et nièce du premier ministre, pour gouverner cette province décisive de 127 millions d'habitants, soit plus de la moitié de la population pakistanaise. Les autres provinces ont été remportées par le PPP au Sind (à la majorité absolue) et au Baloutchistan (avec l'appui de la LMP-N). Le PTI l'a emporté de très loin avec 90 sièges sur 115 dans la province très sensible de Khyber Pakhtunkhwa, voisine de l'Afghanistan.

In fine, avec une participation de 47,8 % sur les 128,5 millions d'inscrits (contre 51,7 % en 2018), dont une part significative de jeunes électeurs (40 % de moins de 35 ans) et de primo-votants (22 millions), les résultats, même officiels, ont été perçus comme un signal fort adressé aux militaires et au « régime hybride » qui sévit depuis 2008. Ce régime place le gouvernement sous le contrôle de l'establishment, non seulement en matière de défense, de politique étrangère et de politique antiterroriste, mais aussi dans le domaine économique. Avec la création du Conseil spécial de facilitation des investissements (SIFC) en juin 2023, le chef de l'armée siège en effet au cœur de la politique économique8.

Certes, les Sharif sont aux commandes, comme le souhaitaient les militaires pour éliminer un ex premier ministre devenu gênant. Toutefois, Imran Kahn est perçu, au Pakistan et à l'étranger, comme le vainqueur de facto, même sans majorité. « Le choc des résultats des élections pakistanaises montre que les régimes autoritaires ne gagnent pas toujours », assure le Washington Post9. Pour autant, des libéraux pakistanais rappellent que, si populaire soit-il, Khan n'incarne pas un idéal. Son bilan s'avère plus que critiquable. Il a instrumentalisé la religion en annonçant vouloir faire du Pakistan « la nouvelle Médine » et en promouvant un nouveau curriculum scolaire nourri de références religieuses. Il a en outre durci la loi sur la cybercriminalité, perçue comme liberticide par nombre de journalistes et ONG pakistanaises, de même que par Amnesty International. Enfin, sa rhétorique égalitaire ne s'est jamais traduite dans une politique économique, et il a encouragé la crispation de la vie politique10.

Des questions essentielles à résoudre

Outre la préservation de sa coalition dans la durée, le gouvernement de Shehbaz Sharif fait face à d'immenses défis qu'il a lui-même évoqués lors de son discours d'investiture. Parmi eux, la question des finances publiques est la plus urgente. L'accord en cours avec le Fonds monétaire international (FMI) prend fin en avril. Un autre doit être négocié, en vue d'obtenir au moins 6 milliards de dollars. Mais au-delà de ces financements et des privatisations annoncées — dont Pakistan Airlines — comment mener des réformes structurelles quand l'un des points clés tient dans une meilleure répartition de l'impôt pour lutter contre l'évasion fiscale et la taxation des secteurs y échappant largement, tels les grands propriétaires fonciers ou l'immobilier qui constituent une base électorale influente ? Comment soulager les classes populaires de l'inflation, dans un pays aussi inégalitaire, arrivant au 164e rang mondial pour l'indice de développement humain ?

En dehors du champ économique, la question du terrorisme, en pleine recrudescence, est également évoquée. Lancé en 2014 sous Nawaz Sharif, le Plan national d'action antiterroriste n'a pas eu les effets escomptés. Et la résurgence des talibans s'est intensifiée après leur retour au pouvoir en Afghanistan en 202111. La multiplication des attentats contre les civils, les policiers et les militaires, en particulier dans les provinces de l'ouest bordant l'Afghanistan, tend les relations entre Islamabad et Kaboul. Le Pakistan accuse par ailleurs l'Émirat islamique d'Afghanistan d'offrir des sanctuaires aux insurgés du pays.

La marge de manœuvre vis-à-vis de l'autre voisin, l'Inde, n'est pas bien meilleure. Le premier ministre a évoqué le sort du Cachemire sous administration indienne à la suite de la perte de toute forme d'autonomie en 2019, de même que l'inaction de la communauté internationale à Gaza, appelant à la « liberté pour les Cachemiris et les Palestiniens ». Pour le reste, il a remercié l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie pour leur soutien, et bien sûr la Chine, promettant de faire avancer le corridor économique sino-pakistanais. Son premier entretien à la presse étrangère a d'ailleurs été donné à l'agence chinoise Xinhua. Il y a repris la rhétorique habituelle. Un geste fort symboliquement.

Pour autant, la logique géoéconomique impose à Islamabad de cultiver les relations avec les États-Unis, son principal marché d'exportation. Certes, le poids du Pakistan dans la stratégie de Washington s'est amoindri après le départ des forces américaines d'Afghanistan, mais il reste sensible. Si le département d'État s'est inquiété des entraves qui ont entaché les élections, il a assuré, dès le lendemain du scrutin, que « les États-Unis sont prêts à travailler avec le prochain gouvernement pakistanais, quel qu'il soit »12.

Pour Durdana Najam, analyste pakistanaise, la tonalité du discours sur la politique étrangère « confirme que le premier ministre sera l'ombre d'un pouvoir tenant les rênes dans la coulisse ». Et de conclure : « le rêve de la suprématie civile a été un peu plus abandonné »13.

Restent bien d'autres questions, notamment celle du changement climatique. Après les catastrophiques inondations de 2022, qui ont fait plus de 1700 morts en quelques mois et près de 30 milliards de dollars de dégâts et de pertes économiques, le problème reste entier, du nord au sud du pays. Au moment des élections, des routes étaient bloquées au Gilgit-Baltistan himalayen, sujet à des retraits glaciaires et à des éboulements, alors qu'à l'extrême sud, la région maritime de Gwadar, subissait des pluies torrentielles désastreuses.

La tâche est « difficile mais pas impossible », a cependant assuré le premier ministre dans son discours d'investiture. Le nouveau gouvernement fait la part belle à des figures connues de la LMP-N, accommode des partenaires de la coalition, et inclut une poignée de technocrates, dont le plus important est le ministre des finances, jusqu'alors à la tête de la plus grande banque privée du pays. La primauté est donnée aux défis économiques et financiers à relever. Pourtant, la question de la gouvernance du pays, puissance nucléaire comptant aujourd'hui plus de 240 millions d'habitants demeure essentielle. Zahir Hussain, un commentateur reconnu, ne cachait pas son scepticisme devant le nouveau gouvernement qu'il résumait ainsi : « essentiellement des reliques du passé, évoquant peu d'espoir de changement »14. L'avenir dira si ce pessimisme est fondé ou non.


1Des élections provinciales avaient lieu le même jour au Pendjab, au Sind, au Baloutchistan et dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa.

2« A vote for democracy », The Express Tribune, 9 février 2024.

3« Election reflections », Dawn, 9 février 2024.

4Le PTI affirme pour sa part avoir gagné dans 177 circonscriptions.

5Le Mouvement Mouttahida Qaoumi (« Mouvement national uni ») est un parti porte-voix de la communauté des Mohajirs (les « émigrants), ces musulmans parlant ourdou ayant quitté l'Inde lors de la partition de 1947 pour s'établir au Pakistan. Karachi, la plus grande ville du pays, est leur bastion politique. Cependant, le parti s'est divisé, et la faction entrée dans la coalition de Shehbaz Sharif est le MQM-Pakistan (MQM-P).

6« 2024 Parliament Party Position », Dunya News Television, 8 mars 2024. Un mois après l'élection, le site officiel de la commission électorale ne donne toujours pas de tableau synthétique des résultats.

7« PTI mandate stolen, says MNA », The News International, 7 mars 2024.

8« Pakistan's Military Extends its Role in Economic Decision-making Through the Special Investment Facilitation Council », Eve Register, The Geopolitics, 5 décembre 2023.

9« Pakistan's shocking elections result shows that authoritarians don't always win », The Washington Post, 11 février 2024

10« Imran Khan's resurrection », Pervez Hoodbhoy, Dawn, 2 mars 2024.

11« A Snake Rises from The Ashes In the West », Zalmay Azad, The Friday Times, 16 septembre 2023.

12« Elections in Pakistan », Matthew Miller, Department of State, 9 février 2024.

13« Of economy, foreign policy and terror threat », Durdana Najam, The Express Tribune, 8 mars 2024.

14« Of old and new faces », Zahir Hussain, Dawn, 13 mars 2024.

West’s Geoeconomic Gamble behind Gaza Genocide

Par : AHH

After blocking Russian and Iranian gas pipelines to Europe and working to decouple from China, the combined West put their eggs into the Leviathan basket off Gaza and the IMEC connectivity corridor over the revitalized ancient Silk Roads…

To Rafah, or not to Rafah, that is the question

Par : AHH

All eyes are on Rafah as Israel prepares to mount an invasion to expel Palestinians or decimate them. It is this pivotal battle that will either force Israel into a ceasefire or thrust the region into an all-out, multi-front war.

By Tawfik Chouman at The Cradle.

The Battle of Rafah: a short step to regional war

The temporary truce struck on 24 November between the Hamas resistance movement and the Israeli government could have paved the way toward successive truces and potentially a sustainable ceasefire in the Gaza Strip.

But the opportunity was squandered by Tel Aviv, who viewed the continuation of its genocidal war as a means to reshape Gaza’s political and security landscape under the guise of ‘restoring deterrence’ and mitigating domestic fallout from Hamas’ 7 October Al-Aqsa Flood Operation.

Now, nearly six months since the commencement of what Israel calls a ‘war of survival and existence’ against Gaza, it has become clear that the occupation state’s military aggression cannot unseat Hamas from either the Strip or the broader Palestinian political arena.

The recent flurry of indirect Hamas–Israel negotiations held in Paris, Cairo, and Doha have revealed a stark political reality: Hamas is the primary Palestinian negotiating party where Gaza is concerned. This tacit acknowledgment by Tel Aviv marks the strategic failure of one of Israel’s dual objectives set forth last October, aimed at eradicating Hamas and its allied resistance factions in the Strip.

Bibi’s political interests v domestic backlash

This reality raises questions about the potential pathways available to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu as he struggles with immense international pressure to stop the carnage. Will he persist with the war on Gaza and risk global pariah status, or will he be compelled to pursue a politically costly settlement? The latter option, it should be noted, will not be an easy fix. It could potentially unleash a storm of domestic backlash within Israel, with various political factions eager to hold him accountable from multiple angles.

Since Netanyahu abandoned the truce in November, prominent Israeli political commentators and even former prime ministers have been surprisingly unanimous in their assessment. They argue that Netanyahu’s decision to prolong the war serves mainly his personal political interests, allowing him to project an illusion of victory while evading political, security, and judicial scrutiny.

Accordingly, Netanyahu’s stance remains firmly opposed to a war settlement. He has instead doubled down on the necessity of eliminating the military capabilities of Hamas and its allies, and is ostensibly pursuing an ‘absolute victory’ through total war.

The prime minister’s roadmap hinges on continuing the ethnic cleansing of Gaza. In this scenario, he envisions the Battle of Rafah as the decisive climax that will definitively render the already terminal ‘two-state solution’ obsolete and permanently sever any ties between Gaza and the occupied West Bank.

The Battle of Rafah thus emerges as a pivotal juncture, delineating two competing trajectories: one driven by regional and international efforts towards a negotiated settlement, and the other dictated solely by Netanyahu’s ambitions.

Regional ramifications and Egypt’s dilemma

This raises complex questions about whether Netanyahu can prolong the war and influence regional and international actors – to buy time, if you will – all while factoring in the delicate balance of power involving Egypt and the wider regional war against other members of the Axis of Resistance.

Indeed, the Battle of Rafah presents a multi-level challenge for Egypt, encompassing political, security, and popular dimensions. Should the Israeli army invade Rafah, it will have significant implications for Cairo’s relations with Tel Aviv, in addition to severely impacting Egypt’s domestic security landscape.

A recent poll by the Washington Institute for Near East Studies revealed that three-quarters of Egyptians view Hamas positively. This popular sentiment influences Egyptian policy regarding potential Israeli actions in Rafah.

On 10 March, The New York Times and Wall Street Journal reported warnings from Egyptian officials on the potential suspension of the Camp David Accords if Israel were to attack Rafah.

Diaa Rashwan, head of the Egyptian Information Service, emphasized the seriousness of Israel’s occupation of the Philadelphi Corridor – a buffer zone on the Sinai–Gaza border designated by the Camp David agreement – stating it poses a grave threat to Cairo–Tel Aviv relations.

Dealing with the potential mass influxes of Gazan civilians seeking refuge and Palestinian fighters crossing into Egyptian territory also poses significant logistical and security challenges. This scenario also raises questions about the Israeli army’s potential incursions into Egyptian territory and how the Egyptian military would respond.

Moreover, any intensification of pressure on Rafah or a full-scale Israeli invasion will lead to widespread regional ramifications, potentially including the unraveling of the Abraham Accords. The Axis of Resistance has made it clear that the elimination of Hamas is unacceptable and, if threatened, may trigger a regional war.

Complicating matters further is the lack of substantive US pressure on Israel to halt its actions in Gaza. While the Biden White House seeks a ‘credible operational plan,’ it has not unequivocally opposed an attack on Rafah. This ambivalence enables and even emboldens Netanyahu to continue his military operations.

Rafah could reshape the region 

Regardless of the outcome of the Battle of Rafah, both Israeli and US perspectives interpret it as a campaign directed against Hamas, which they view as an extension of Iranian influence in the region. This narrative aligns with what Thomas Friedman, writing for the New York Times, referred to as the new “Biden Doctrine,” which emphasizes confronting Iran and its allies in West Asia. This marks a significant shift in US strategy since 1979.

The convergence of US and Israeli interests casts suspicion on ongoing efforts to bring about a long-term ceasefire, with all eyes focused on the current round of talks in Doha. Amos Harel, writing for Haaretz, frames the discussions as a race toward either a negotiated ceasefire or a potentially expansive regional conflict involving multiple fronts.

Yemen’s Ansarallah movement, which last week expanded its naval operations into the Indian Ocean, has issued a stark warning against a Rafah invasion, threatening a sharp escalation in both sea and air operations, including the closure of the Bab al-Mandab Strait.

Similarly, the Lebanese front remains sensitive to developments in Rafah. Despite the northern front’s expansion since the onset of 2024, recent Israeli attacks targeting Baalbek, over 100 kilometers from the southern border, suggest Tel Aviv’s misguided willingness to escalate.

This possibility could spill over into reality if Israel invades Rafah, as the occupation army may resort to preemptive actions to mitigate perceived threats from Lebanese resistance forces.

Overall, the Battle of Rafah will likely reshape the regional conflict, adding new layers to existing pressure fronts. Importantly, it challenges the notion that Hamas stands alone, abandoned in Rafah, as various regional actors, including Iran and its allies, are closely watching and prepared to intervene.

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