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Aujourd’hui — 28 mars 2024Le courrier des stratèges

ALERTE : les amis de Bayrou veulent faire payer le déficit aux entrepreneurs

Il y a donc deux France : d’un côté, celle des bureaucrates qui ont la garantie de l’emploi et qui creusent les déficits, de l’autre côté, celle des entrepreneurs qui se battent pour créer des richesses, qui risquent tout chaque jour, et qui sont allègrement tondus par la bureaucratie. Pour combler le déficit, François Bayrou et ses amis ont clairement choisi leur camp : ce sera celui des creuseurs de déficit. Les entrepreneurs paieront ! L’un des députés MODEM, Jean-Paul Mattéi, pourrait voir triompher l’idée qu’il ressort chaque année : le relèvement du taux du prélèvement forfaitaire unique sur les dividences, une mesure qui étrangle des entrepreneurs déjà surtaxés. Il faut s’organiser dès maintenant pour bloquer cette mesure scélérate.

Chaque année, ce notaire des Pyrénées-Atlantiques, département où sévit le septuagénaire François Bayrou, élu député après avoir été maire de la mystérieuse commune de Ger, propose la même chose : faire les poches des entrepreneurs en augmentant le prélèvement forfaitaire unique grâce auquel les entrepreneurs ne sont imposés qu’à 50% sur leurs dividendes. Rappelons-le, si, facialement, le prélèvement forfaitaire unique est à 30%, il intervient après l’impôt sur les sociétés, qui est de 25%.

Donc, un entrepreneur qui réalise 100.000€ de bénéfices, commence à en verser 25.000 au titre de l’impôt sur les bénéfices. Puis, s’il se verse les 75.000€ restants sous forme de dividendes, il doit ensuite payer une taxe de 30%, soit 22.500€. Ne restent donc que 52.500€ sur les 100.000€ initiaux… un niveau de taxation qu’aucun député n’accepterait pour lui-même, redisons-le inlassablement.

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Pour combler le déficit, Macron exonère les privilégiés et saigne les plus faibles

Après le coup de calebasse du déficit 2023 annoncé à 4,9% du PIB et malencontreusement effondré à 5,5% sans que personne ne s’en aperçoive, Macron est aux abois. Il n’a guère envie de consacrer du temps à ces menues choses qui concernent la vie quotidienne des Français, et préfère s’occuper de combattre l’ogre russe. Mais il a bien conscience qu’il va falloir satisfaire les agences de notation et convaincre les créanciers de continuer à acheter de la dette française. Solution ? on commence par serrer les vis des plus faibles, et à ne pas fâcher les privilégiés du régime : cette fameuse bureaucratie qui fait et défait les Présidents.

Donc, on le sait pertinemment maintenant, Bercy n’a pas vu le déficit 2023 exploser bien au-delà de ce que le Parlement avait voté. Et la Cour des Comptes, avant même ce dérapage, avait demandé 50 milliards d’économies pour tenir les engagements européens de la France et revenir aux fameux 3% de déficit de Maastricht. Nous reviendrons rapidement sur les demandes foisonnantes du parti de l’impôt, qui réclame des hausses de la pression fiscale tous azimuts.

D’ici là, on relèvera les premières pistes d’économies affichées par le gouvernement dans la presse :

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Hier — 27 mars 2024Le courrier des stratèges

L’armée française, un escargot vide – par Yves-Marie Adeline

La dernière sortie du président Macron sur l’envoi possible de troupes françaises en Ukraine a bénéficié de la complaisance de nos médias de connivence, mais à l’étranger a suscité des réactions moqueuses, comme cette Une de la presse allemande : « Ach, Macron », qui correspondrait à l’anglais « So-so… » ou au français « Ah-la-la, sacré Macron, va ! ». En politique, tout peut changer très vite, et il reste encore trois ans de présidence, mais si plus rien ne se passait durant ces trois années à venir – ce qui est hautement improbable – gageons que l’image que le monde retiendrait de l’actuel président de la République française serait celle-là : l’homme qui a parlé d’envoyer des troupes au sol, avant que l’OTAN ne le désavoue, et à son sommet, les États-Unis.

Mais pour nous, tâchons de nous élever au-dessus de ces péripéties – que, il est vrai, nos descendants auront du mal à croire, celle-ci et bien d’autres d’ailleurs – et livrons-nous à une évaluation de la chose militaire en Europe, en dehors, bien sûr, de la puissance russe.

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Un avertissement venu du “Old Deep State”: Macron conduit à une guerre nucléaire

Ce sont des anciens des services secrets. Ils ont participé à la politique d’hégémonie américaine mais ils détestent l’idéologie des néoconservateurs. C’est pourquoi je les appelle, ironiquement, le ‘Vieil Etat Profond”. Ils sont réunis dans le groupe Veteran Intelligence Professionals for Sanity. (Ancien du Renseignement Chevronnés pour le Bon Sens). Il faut les écouter attentivement! Ils ont écrit à Biden pour l’avertir: Emmanuel Macron ne prend pas les Russes au sérieux. Il ne croit pas que les Russes frapperont des troupes françaises au sol. Par inconscience, il pourrait entraîner, au bout d’une chaîne de réactions, les Etats-Unis dans un affrontement nucléaire avec la Russie. Retenons en particulier cette phrase: “Un (…) facteur inquiétant est que les Russes sont susceptibles de croire que la folie de Macron a l’approbation tacite de certains responsables américains et occidentaux, qui semblent désespérés de trouver un moyen de modifier la trajectoire de la guerre en Ukraine – d’autant plus que les élections approchent”.

Ce texte est paru sur InformationClearingHouse.blog. C’est la rédaction du Courrier des Stratèges qui est responsable des intertitres et des passages soulignés.

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Kosovo : Kouchner était au courant du trafic d’organes sur des Serbes et n’a rien fait

L’opinion a souvent (ou pour beaucoup) oublié l’horreur du trafic d’organes protégé par l’OTAN et par Bernard Kouchner en 1999, lors de l’intervention destinée à “libérer” le Kosovo de la présence historique serbe, contestée par les bandits albanais de l’UCK. Ceux-ci ont profité des opérations militaires et de la protection occidentale pour alimenter la mafia albanaise en organes humains gratuits revendus à prix d’or aux quatre coins de la planète. Comme l’affirme le colonel Hogard, la justice considère que Bernard Kouchner n’a absolument rien dit… mais était parfaitement au courant.

Quels sont les crimes que l’OTAN, lorsqu’elle a occupé le Kosovo, a couverts, commis par la milice musulmane albanaise UCK contre les orthodoxes serbes ? Les médias occidentaux restent discrets sur le sujet. Pourtant… le pire y a existé, grâce à la cécité volontaire des troupes occidentales qui “libéraient” le Kosovo du joug serbe.

Jacques Hogard en témoigne, notamment au cours d’une longue interview qu’il nous a donnée hier.

C’est l’occasion de souligner le rôle de Bernard Kouchner dans cette affaire, grand partisan du droit d’ingérence humanitaire : la démocratie avant la paix, disent les néo-conservateurs très liés aux intérêts israéliens… et Kouchner est sur cette ligne, ne manquant jamais une occasion de pourfendre l’islamisme et de défendre les intérêts occidentaux. Manifestement, il s’agit là d’une doctrine à géométrie variable, lorsqu’il s’agit de combattre les chrétiens orthodoxes en s’appuyant sur des barbares musulmans.

Pour ceux qui seraient sceptiques, je rappelle ici le contenu du rapport Marty, de 2011, pour l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe, sur le trafic d’organes commis par l’UCK en 1999, au bénéfice de la “guerre de libération” :

Souvenons-nous que l’OTAN et les USA produisent aussi de la propagande, et que, sous couvert de “libérer les peuples”, l’axe anglo-saxon et sa cinquième colonne, sont capables de justifier le pire au nom de la démocratie et de la liberté.

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Quand les Français se tournaient vers Marie reine de la Paix

Continuons, dans ces jours qui précèdent Pâques, notre exploration de la place très spécifique de Notre Dame dans le catholicisme et, plus particulièrement dans la piété française des siècles passés. Aujourd’hui, je pars de la piété mariale de certains des rois de France, pour constater, non seulement, qu’elle conservait au souverain le sens de la mesure, mais aussi qu’elle créait un très fort lien avec l’ensemble des Français. La France était alors vécue par toutes les classes sociales comme “le Royaume de Marie”. Et Marie était celle qui donnait la paix au royaume de France, au-delà des faiblesses des hommes. Aujourd’hui, l’ordre des Annonciades, créé par la fille de Louis XI, sainte Jeanne de France, perpétue la tradition d’invocation à Marie pour la paix.

C’est l’une des plus belles pages de la poésie française. Charles d’Orléans (1394-1465), neveu du roi Charles VI (1368-1422) et père du futur Louis XII (1462-1515)avait été fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, en 1415, l’une des désastreuses défaites françaises durant la Guerre de Cent Ans. Il y resta vingt-cinq ans prisonnier. Sa captivité révéla l’un des plus grands poètes de la langue française.

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Nouvelles accusations de la caste covidisite contre le Dr Raoult

Les récentes déclarations du professeur Didier Raoult, comparant le non-recours à l’hydroxychloroquine à un “holocauste”, ont suscité une vive indignation parmi la communauté médicale. Ces propos controversés ont ravivé les critiques à l’égard du célèbre microbiologiste marseillais, déjà sous le feu des critiques pour ses prises de position antérieures sur le traitement de la COVID-19. Ce nouveau « procès » politique est l’illustration parfaite de cette volonté de faire taire les médecins anti caste covidiste.

Selon Didier Raoult, “les auteurs de cet holocauste” sont Olivier Véran, alors ministre de la Santé, le directeur de l’APHM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille) et la directrice général de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament)

Le professeur marseillais Didier Raoult est de nouveau au cœur d’une polémique. Dans sa dernière publication sur X, l’ancien Twitter, il a comparé la non-utilisation de l’hydroxychloroquine à l’holocauste. Pour plusieurs médecins, Raoult est allé trop loin en faisant cette nouvelle déclaration. Ils demandent aux autorités médicales en France de le sanctionner. Pour rappel, durant la crise COVID, en fin 2020,l’infectiologue marseillais a été visé par deux plaintes déposées par l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône et le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom). Le professeur Raoult avait immédiatement réagi en portant plainte à son tour contre le président du Cnom, Patrick Bouet, pour “harcèlement”. Accusé de charlatanisme, d’antivax et de complotiste, l’infectiologue marseillais a été évalué par ses pairs suite à des accusations d’entorses au code de déontologie médicale, liées à la promotion de l’hydroxychloroquine en tant que traitement Covid. Les résultats de la première étude de Didier Raoult, menée sur un nombre réduit de personnes, montraient pourtant très clairement que la prise simultanée d’hydroxychloroquine et d’azithromycine faisait chuter la charge virale.

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Santé mentale: les garçons plus affectés que les filles durant le COVID, selon une étude

A cause de la crise COVID, nombreux jeunes ont été confrontées au stress, à la solitude, à la peur de la maladie, à l’anxiété … une nouvelle étude menée par des chercheurs de plusieurs universités britanniques révèle des différences importantes entre les garçons et les filles quant à l’impact de la pandémie sur leur santé mentale. Nombreux sont les jeunes garçons qui ont développé des sentiments dépressifs. En 2022, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, patron de l’OMS, avait déclaré que « les informations dont nous disposons actuellement sur l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale dans le monde ne sont que la partie émergée de l’iceberg ». Pourtant c’est l’OMS qui a davantage encouragé ces politiques « enfermistes », comme toujours, l’OMS est dans son rôle favori celui du pyromane qui se fait pompier.

La crise du COVID a entraîné des conséquences considérables sur la santé mentale des adolescents à travers le monde. Selon une étude menée par les scientifiques de l’Université de Liverpool, de l’Université métropolitaine de Manchester, de l’Université de Reading et du King’s College de Londres, la pandémie de Covid-19, l’effet négatif de la pandémie du Covid-19 sur la santé mentale a été plus important chez les garçons que chez les filles. Les résultats ont été publiés dans le Journal européen de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. En effet, si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes dépressifs, notamment chez les jeunes.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Le colonel Hogard passe à table sur l’OTAN et l’hegemon anglo-saxon

Nous avons déjà évoqué, ces derniers jours, le dernier livre de Jacques Hogard consacré à la guerre en Ukraine. Il a bien voulu nous accorder une longue interview qui “reboucle” ses deux livres, dont le premier traitait du Kosovo et de Pristina. En réalité, le colonel Hogard est allé plus loin ! en évoquant le Rwanda, où il est intervenu, Jacques Hogard nous parle de l’implication des Anglo-Saxons dans le génocide. Et en évoquant la guerre au Kosovo, il nous parle de la connivence de fait entre Bernard Kouchner et les bandits kosovars. Depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’expansion du couple anglo-américain est sans pitié. Jacques Hogard l’analyse pour nous.

Cette interview de Jacques Hogard est importante, car elle n’est pas seulement une analyse “extérieure” aux faits. Elle repose largement sur l’expérience personnelle de cet officier qui fut aux premières loges de la première guerre de l’OTAN en Europe dans l’ère post-soviétique.

De cette interview détaillée, on peut retenir plusieurs points essentiels :

  • le rôle cynique des Anglo-Saxons dans le génocide au Rwanda
  • le suivisme français vis-à-vis de l’OTAN dans l’affaire du Kosovo
  • les dégâts causés dans nos relations historiques par cet alignement sur la stratégie américaine
  • les “affaires” qui entachent notre image, comme le silence gênant de Bernard Kouchner au Kosovo face aux trafics d’organe
  • le resserrement progressif, mais constant, de l’étau otanien autour de la Russie
  • le constat, partagé par de nombreux officiers généraux, des déséquilibres personnels d’Emmanuel Macron

Ne manquez pas le livre de Jacques Hogard consacré à l’Ukraine.

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Déficit à 5,5% : le bal des faux-culs sur les vraies causes du naufrage commence

Depuis cet automne, nous alertons sur les risques qui devaient peser sur les finances publiques en 2024… et nous ne nous trompions pas complètement, puisque le dérapage du déficit est devenu une sorte de sujet à la mode. Et, sans grande surprise, il fait l’objet d’une savante opération de désinformation pilotée depuis Bercy et relayée consciencieusement par tous les journalistes encartés qui bouclent leurs fins de mois grâce aux subventions de l’Etat (au nom de la déontologie évidemment). Remettons donc quelques éléments au point pour dissiper ce grand enfumage sur les causes réelles de l’effondrement français.

Donc l’INSEE a confirmé le chiffre qui circulait depuis près de 15 jours : le déficit public en 2023 n’est pas de 4,9% du PIB comme initialement prévu et annoncé, mais bien de 5,5%, ce qui est beaucoup moins bien. Toute la question est de savoir pour quelle raison ce dérapage incontrôlé survient. Et, sur ce point, le gouvernement a une explication toute trouvée : les impôts rendent moins, la croissance est en berne. Circulez, y a rien à voir, c’est la faute de la croissance ! Et notre gestion n’y est pour rien, bien entendu.

Ces éléments de propagande ont été fidèlement repris par la presse subventionnée. Voici ce qu’écrit le Monde, par exemple :

Reprise intégrale de la doctrine officielle : le déficit dérape à cause du ralentissement de la croissance et de la baisse des recettes fiscales. Bien entendu, rien sur l’excès de dépenses, comme si, dans l’esprit du journaliste moyen, un déficit provenait forcément de la baisse de l’impôt mais ne pouvait pas provenir d’excès de dépenses. Et c’est bien l’objectif de Bercy, d’expliquer que, en matière de finances publiques, il faut regarder du côté de la croissance, des impôts, mais pas des dépenses de l’Etat. Surtout des dépenses des ministères, qui doivent être inattaquables.

Pourtant, nous avons rappelé quelques points, notamment cette hausse de 35% des dépenses de l’Etat depuis l’arrivée de Macron au pouvoir. Et nous avions signalé l’été dernier le dérapage permanent de ces dépenses… Mais si le gouvernement subventionne largement la presse, c’est bien pour faire oublier cet aspect gênant des choses, et concentrer l’attention sur la faiblesse de l’impôt.

L’INSEE a quand eu le bon goût de proposer un autre tableau pour mieux expliquer le phénomène :

Ce tableau détaille la dérive des différents postes de dépenses et de recettes de l’Etat, et on comprend mieux, en effet, la difficulté présente.

Du côté des recettes, d’abord, si, effectivement, les impôts ont marqué le pas par rapport à 2022, le racket des salariés par les cotisations sociales a progressé de 4,5%.

Du côté des dépenses, le gros morceau est constitué par les dépenses de fonctionnement, qui ont augmenté de 6%. Les prestations sociales ont augmenté de 3%. Les dépenses d’investissement ont augmenté de 8,5%. Cet investissement est essentiellement dû aux collectivités locales.

Il est donc évident que, le problème qui s’est posé tient moins à l’essoufflement des impôts qu’à l’explosion des investissements et des dépenses de fonctionnement des administrations.

Mais cet effort de lecture simple des tableaux de l’INSEE est au-dessus du niveau moyen de nos brillants journalistes subventionnés, qui adorent expliquer que ne pas reprendre les élements de langage du gouvernement et penser par soi-même, c’est du complotisme.

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En réponse à l’attentat de Moscou, des missiles hypersoniques ont frappé les services ukrainiens

Pour qui regarde les actions des Russes (qui communiquent peu), l’envoi de missiles hypersoniques sur les bâtiments du SBU et des autres services de renseignement ukrainiens est le signe que Moscou n’a pas tout rendu public des informations disponibles sur l’attentat du Crocus City Hall (vendredi 22 mars au soir). Prudentes dans leurs déclarations, les autorités russes sont plus rapides dans leurs conclusions pratiques. La riposte à l’attentat de Moscou a commencé. Essayons, en lisant des analyses approfondies, de comprendre pourquoi il ne semble plus faire aucun doute que les commanditaires de l’attentat soient ukrainiens.

Le 25 mars, lors d’une attaque encore plus intense, le siège des services de renseignement ukrainiens à Kiev a été détruit par des missiles russes. Selon Lucas Leiroz dans infobrics:

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Nicolas Dupont-Aignan renonce à aller aux européennes, faute d’argent

Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il renonçait à présenter une liste aux européennes. Il explique ce choix par le souci de ne pas éparpiller le vote souverainiste, et par la volonté de préserver ses moyens financiers en vue de la présidentielle. Florian Philippot et François Asselineau restent donc “seuls” en lice pour réclamer tous deux le Frexit.

Nicolas Dupont-Aignan jette donc l’éponge pour les européennes : trop d’argent, trop de temps, trop de dispersion. Si les sondages lui prédisaient un meilleur sort que Philippot ou Asselineau, le président de Debout la France risquait d’engloutir dans cette opération une importante somme sans espérance de décrocher un élu au Parlement européen.

Désormais, deux listes souverainistes devraient donc se “partager le gâteau” :

  • les Patriotes de Philippot devraient pouvoir déposer une liste et imprimer leur propagande électorale grâce au “trésor de guerre” accumulé par Florian Philippot durant le COVID et l’épisode du passe sanitaire. Nul ne sait toutefois si Philippot fera directement campagne pour le Frexit, ou s’il demandera un referendum en ce sens. Cette idée semble poussée par Jean-Frédéric Poisson, qui a quitté le mouvement zemmouriste
  • L’UPR de François Asselineau devrait également présenter une liste favorable au Frexit. Asselineau déclare avoir levé plus de 600.000€ à ce stade

Pour l’instant, chacun de ces listes est créditée de 0,5% dans les sondages… mais rien n’exclut qu’une surprise intervienne.

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Aux européennes, la caste veut gagner en agitant les épouvantails Trump et Poutine – par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Actuellement la nervosité règne non seulement dans les sièges des partis, mais aussi dans les groupes d’experts de la caste au pouvoir. Comment éviter que les élections de juin ne se transforment en un vote sur les échecs de l’UE ? Le mot d’ordre, surprenant, a été passé au sein des partis de gouvernement: si vous voulez gagner les élections, ne faites pas preuve de triomphalisme , car cela récolterait plus de résistance que de soutiens. Cela semble déroutant ? Bien sûr, mais des conseils comme celui-ci montrent qu’il y a un manque d’idées claires sur l’avenir de l’Union. On mise donc sur un concept qui a fait ses preuves – la propagation de la peur et de la terreur. Dans le doute, Trump et Poutine doivent être instrumentalisés pour inquiéter les gens et ainsi en tirer un profit politique.

L’inquiétude et la préoccupation se répandent parmi les partis pro-européens établis. L’échéance électorale de juin se rapproche, les pronostics se dégradent à vue d’œil. Selon un récent sondage , réalisé par Ipsos en collaboration avec Euronews, une union entre les conservateurs, les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts serait nécessaire : c’est la seule façon de s’assurer 453 sièges sur les 720 que compte le Parlement, et donc la majorité simple avec 62,9 %.

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Malika Sorel fait une entrée remarquée dans la campagne électorale, par Jean Goychman 

A peine désignée comme le numéro deux de la liste du Rassemblement National pour les élections européennes, Malika Sorel, lors d’une interview donnée sur Europe1 et Cnews, n’hésite pas à mettre « les pieds dans le plat » du fédéralisme européen.

Alors que la menace se précise de plus en plus depuis l’adoption du rapport Verofstadt, certes à une courte majorité, mais majorité quand-même, par le parlement européen, peu, voire très peu de gens ont osé en parler de vive voix. C’est pourtant un moment essentiel de l’histoire de la construction de l’Europe qui, depuis Jean Monnet, s’est toujours faite par « petits pas » afin que les peuples attachés à leur nation et leur souveraineté, ne voit pas arriver le danger du supranationalisme à un moment où ils pourraient encore s’y opposer. Ce « mensonge par omission » devait bien finir, tôt ou tard, par être dévoilé mais, jusqu ‘à présent, c’était plutôt du style « secret bien gardé » par les élites euro-mondialistes qui pensent encore pouvoir infléchir en faveur de leur projet fédéraliste le cours naturel des aspirations populaires (qu’ils appellent « populistes ») dont la montée les inquiète.

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USA : BioNTech reçoit une mise en demeure pour défaut de paiement des redevances de son vaccin

L’Institut national américain de la santé (NIH) a récemment adressé une mise en demeure à BioNTech, renommée pour son partenariat avec Pfizer dans le développement du vaccin anti-COVID Comirnaty. Cette notification concerne une présumée défaillance de paiement des redevances et d’autres montants liés à son vaccin COVID-19. La biotech allemande a déclaré qu’elle avait l’intention de se défendre contre toutes les allégations de manquement.

Comirnaty est le fruit de la technologie d’ARNm exclusive de Biopharmaceutical New Technologies (BioNTech), mis au point par BioNTech et Pfizer. Si les activités de Pfizer / BioNTech ont connu un développement remarquable pendant la crise covid, la fin de l’urgence sanitaire liée au Covid-19 a entraîné une diminution significative de leurs revenus. Selon Reuters, lundi 25 mars, la biotech allemande BioNTech a déclaré avoir reçu un avis concernant le défaut de paiement des redevances liées à son vaccin contre le Covid-19 de la part de l’Institut national américain de la santé aux Etats-Unis.

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Japon : nouvelle orchestration de la peur autour de la bactérie “mangeuse de chair”

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a lancé un avertissement face à l’augmentation des cas d’une infection bactérienne rare, mais potentiellement mortelle, le syndrome de choc toxique streptococcique (STSS). Selon les autorités sanitaires, cette hausse inquiétante des infections a dépassé les chiffres de l’année précédente, déclenchant une série de mesures de précaution et suscitant des interrogations sur les raisons de cette recrudescence.

Selon The Japan Times, depuis janvier, les cas de SCTS ou syndrome de choc toxique streptococcique ont augmenté au Japon. Ce sont des infections bactériennes rares, mais mortelles, provoquées par la bactérie nommée streptocoque du groupe A. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a émis un avertissement puisque le nombre de patients infectés a dépassé de celui de l’année dernière. L’inquiétude monte dans le pays et à l’étranger.

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15 avril 2019: pourquoi l’incendie de Notre-Dame a-t-il tant ému ?

Le 15 avril 2019 était le lundi de la Semaine Sainte cette année-là: Pâques est une fête mobile. Pourtant ce lundi-là est entré dans l’histoire du fait du terrible incendie de Notre-Dame-de-Paris. Au grand étonnement de sociologues blasés, ayant conclu à la fin du christianisme, l’incendie de la cathédrale de Paris suscita une immense émotion, en France et dans le monde. Au coeur de la capitale française devenue largement incroyante, on vit des gens de tout âge se mettre à genoux pour soutenir par la prière l’engagement des pompiers. Il s’en fallut de peu que la tour Nord ne s’écroulât, ce qui aurait vraisemblablement ruiné le reste de l’édifice; mais le fait est que la cathédrale a tenu bon et beaucoup y ont puisé un nouvel espoir pour le “vieux pays”, capable de surmonter les pires des épreuves. Car il existe depuis des siècles un lien intime entre la France et la Mère du Christ. Nos ancêtres disaient volontiers “Regnum Galliae. Regnum Mariae”: “le royaume de France est le royaume de Marie”. C’est cette relation très spéciale entre notre pays et Notre Dame que je vais explorer, humblement, comme un fils de France évoquant sa mère, durant la Semaine Sainte et l’Octave de Pâques.

Le témoignage du Père Jean-Marc Fournier, aumônier des pompiers, qui a sauvé la Couronne d’Epines et le Saint-Sacrement des flammes lors de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris.

J’ai regardé de nombreuses fois la vidéo ci-dessus où le Père Jean-Marc Fournier, aumônier des pompiers de Paris, raconte tranquillement comment il a sauvé la Couronne d’Epines, relique de la Passion du Christ, ramenée à Notre-Dame de Paris par Saint Louis, au XIIIè siècle; ainsi que le Saint-Sacrement, c’est-à-dire le ciboire où se trouvaient les hosties consacrées qui sont, pour la foi catholique, réellement le Christ.

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Machabert : “L’hôpital public n’a pas de problème de budget, mais d’organisation”

Dans cet entretien avec Florent Machabert, nous abordons la question épineuse des moyens de l’hôpital public. Que valent les rumeurs folles selon lesquelles l’Etat se désengagerait de l’hôpital, et selon lesquelles “Macron aurait baissé le budget des hôpitaux” ? Rien ne vaut un bon retour aux chiffres…

Dans cette capsule, nous faisons un point sur les dépenses hospitalières qui n’ont cessé d’augmenté plus vite que le PIB depuis 1997, date de la première loi de financement de la sécurité sociale.

  • les dépenses des hôpitaux sont cadrées par un objectif national de dépenses d’assurance-maladie
  • cet objectif a très fortement augmenté, de façon continue, depuis 1997
  • régulièrement, les dépenses réelles ont d’ailleurs dépassé l’ONDAM, c’est-à-dire la prévision initiale en loi de financement de la sécurité sociale
  • les graves problèmes des hôpitaux publics ne peuvent donc être imputés à une imaginaire baisse des budgets, même si de nombreux défenseurs du monopole public véhiculent (avec malice) cette fausse rumeur
  • en revanche, l’extrême bureaucratisation de l’hôpital prive les services de soins de moyens importants, et entrave leur action
  • la culture managériale de la centralisation et de la verticalité ajoute à cette perte d’efficacité
  • le culte du “Big is beautiful” pousse à créer des hôpitaux géants qui déresponsabilisent les personnels
  • la verticalité imposée par le ministère de la Santé et par les ARS achève de paralyser les compétences individuelles

Seule une introduction de l’ordre spontané dans les hôpitaux publics permettra de rétablir l’efficacité des soins.

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Y a-t-il une hostilité inexprimée des militaires au bellicisme présidentiel? par Michel Goldstein

Par : Rédaction

Il y a quelques jours, à la mi-mars, avait lieu le Forum Européen de la défense à Paris. Michel Goldsdtein y était et il a posé des questions qui sont restées sans réponse. Visiblement, pas grand monde n’avait envie de commenter les propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine. Bien entendu, quand on est d’active, au sein de la “Grande Muette”, on obéit. Mais on sent bien qu’il y a une hostilité sourde au bellicisme présidentiel.

En quelques quelques semaines tout s’est recentré sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine après une phrase choc du Président de la République « Ne pas exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine ».

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Le Chatbot de Google prend l’eau, par Yves-Marie Adeline

Gemini, l’outil d’intelligence artificielle de Google, a fait perdre 90 milliards de valeur boursière à son entreprise-mère pour avoir exagérément appliqué la politique de cancel culture – la culture de l’effacement, historique aussi bien que sociétal – et plus généralement le wokisme en vogue aux Etats-Unis, qui d’ailleurs a gagné l’Europe, puisque l’Europe est depuis longtemps réduite à un rôle de marche de l’Empire.

Comment cette perte a-t-elle été rendue possible ? Gemini fonctionne sur un principe proche du chat GPT. Dans un premier temps, la première version avait fait rire tout le monde. Avec des amis, nous nous étions amusés à lancer le logiciel sur une question en principe connue de tous les érudits : les origines de la guerre de Cent Ans. Le chat GPT fonctionne comme un mouvement brownien, une réponse en appelant une autre, dans un déroulement A-B-C etc., mais sans qu’il y ait de cohérence entre A et C, seulement entre A et B, puis B et C. Ainsi, rapidement, la dissertation automatique s’est égarée dans les guerres de religion, sautant donc de la période 1337-1453 au XVIe siècle, sans s’en rendre compte. Oui, mais ça, c’était la première version, et il semble que les suivantes se soient améliorées. Pourtant, dès l’arrivée de cet outil, on pouvait s’inquiéter de ce que les entreprises du chat GPT, dans le contexte tendu de pré-guerre civile américaine, permettent à l’idéologie de s’en emparer, ce qui réduirait à rien l’intérêt présenté par le progrès technique. Eh bien, c’est exactement ce qui est arrivé, de sorte que ce progrès tourne au cauchemar intellectuel, où l’on voit nos jeunes gens infectés par le virus, se transformant les uns après les autres en rhinocéros comme dans le théâtre de Ionesco.

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Le Conseil de Sécurité vote une demande de cessez-le-feu: les USA lâchent-ils Netanyahu?

Le torchon brûle entre Biden et Netanyahu. Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies vient de voter une résolution demandant un “cessez-le-feu immédiat” à Gaza. Aucun membre permanent n’a mis, cette fois, de veto. Les Etats-Unis se sont abstenus. Benjamin Netanyahu avait menacé les USA de rompre toute concertation avec Washington sur la suite de la guerre à Gaza si les Etats-Unis ne mettaient pas leur veto. Va-t-il mettre sa menace à exécution? En tout cas, chaque jour qui passe isole un peu plus le Premier ministre israélien et son gouvernement sur la scène internationale

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté, pour la première fois depuis le 7 octobre, une résolution de cessez-le-feu pour Gaza:

Le texte présenté par les 10 membres non permanents du Conseil a reçu 14 votes pour et une abstention (Etats-Unis). Les cinq membres permanents du Conseil sont : Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et France.

Dans la résolution, les membres du Conseil de sécurité se déclarent « profondément préoccupés par la situation humanitaire catastrophique qui règne dans la bande de Gaza » et prennent note de l’action diplomatique en cours menée par l’Égypte, les États-Unis et le Qatar, « visant à parvenir à la cessation des hostilités, à obtenir la libération des otages et à accroître la fourniture et la distribution de l’aide humanitaire ».

Dans ce contexte, la résolution du Conseil adoptée lundi « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du Ramadan qui soit respecté par toutes les parties et mène à un cessez-le-feu durable ».(…)

Elle « exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux et autres besoins humanitaires, et exige en outre des parties qu’elles respectent les obligations que leur impose le droit international à l’égard de toutes les personnes qu’elles détiennent ».

Les membres du Conseil insistent enfin « sur la nécessité urgente d’étendre l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils et de renforcer la protection des civils dans l’ensemble de la bande de Gaza » et « exigent à nouveau la levée de toutes les entraves à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle ».

unnews.org, 25 mars 2024

Benjamin Niet-anyahu

Le Premier ministre israélien avait menacé, avant le vote:

Si les États-Unis n’utilisent pas leur droit de veto au Conseil de sécurité aujourd’hui, j’annulerai la visite de la délégation israélienne à Washington.

The Cradle, canal Telegram, 25 mars 2024

La visite à Washington en question faisait suite à l’entrevue entre Netanyahu et Blinken, vendredi 22 mars: le Premier ministre israélien ne voulait toujours pas en démordre, quant à la nécessité d’une offensive terrestre à Rafah mais il voulait bien envoyer des représentants de son gouvernement discuter des modalités….

La menace n’a pas eu l’effet escompté. Mais à Tel-Aviv on s’obstine:

Bureau de M. Netanyahu :

“Le retrait des États-Unis de leur position nuit aux efforts visant à libérer les personnes enlevées, car il donne au Hamas l’espoir que la pression internationale lui permettra d’accepter un cessez-le-feu sans la libération des personnes enlevées.

The Cradle, canal Telegram, 25 mars 2024

Ce n’est pas ce que dit la résolution, à vrai dire, qui demande la libération inconditionnelle de tous les otages – point d’ailleurs inacceptable pour le Hamas. Mais Netanyahu n’écoute plus rien: il ne veut pas cesser la guerre, en fait.

La capacité de survie politique du Premier ministre israélien est légendaire. Mais combien de temps pourra-t-il encore tenir si Washington le lâche?

Attentat de Moscou : quelle escalade, maintenant ?

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous décortiquons l’attentat de Moscou et nous examinons ses conséquences géopolitiques possibles. L’OTAN a, comme nous l’avions annoncé, activé son parti de la guerre, face à une situation figée. En particulier, le conseil européen de la semaine dernière a montré une incertitude sur l’engagement financier réel de l’Europe à soutenir l’Ukraine. Bref, la situation est incertaine, et il est plausible qu’une escalade en Ukraine forcerait toutes les parties prenantes à se dévoiler.

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous revenons sur le terrible attentat de Moscou qui a ébranlé l’actualité internationale.

  • en l’état, il semblerait que l’attentat ait été commis par des terroristes tadjiks
  • il faut prendre avec beaucoup de précautions les relations qui peuvent être établies entre ces tadjiks et l’Ukraine
  • d’une manière générale, les actions de propagande vont bon train entre les deux puissances et toute information doit être précise avec des pincettes
  • globalement, on peut s’interroger sur l’intérêt des Occidentaux à une dégradation du conflit avec la Russie pour gérer la montée de la vague populiste “intérieure”, notamment aux élections européennes
  • le Conseil européen a parallèlement peiné à dégager des moyens financiers pour l’Ukraine
  • il a donné son accord pour l’utilisation des biens russes gelés
  • la défense européenne peine à susciter un engouement

Tout porte à croire qu’une séquence de déstabilisation peut être considérée, par les stratèges occidentaux, comme une hypothèse réaliste.

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La France devient-elle le seul pays européen qui soutient l’Ukraine ?

Assez curieusement, on entend peu parler du dernier conseil européen, tenu jeudi et vendredi à Bruxelles, où les Etats-membres de l’Union évoqué la question de l’Ukraine et de la défense européenne. Ils ont aussi parlé de Gaza. Mais… silence radio. Dans les faits, les Européens ne sont guère parvenus à mettre de l’argent frais sous les déclarations ronflantes en faveur de Zelinsky. Et ils confirment leur renoncement aux traditions libérales en affirmant vouloir utiliser les avoirs russes gelés pour financer la reconstruction en Ukraine. Entre autres…

Comme on le voit, le Conseil européen n’a guère marqué d’évolution majeure dans les positions de l’Union européenne.

  • sur l’Ukraine, la réunion a surtout permis a renvoyé au conseil des ministres de la Défense le soin d’apporter une nouvelle aide financière à un Zleensky aux abois. Ce délai accordé montre bien la difficulté aujourd’hui (savamment passée sous silence) de faire l’unanimité du Conseil sur un soutien de plus en plus coûteux à une Ukraine aux abois
  • le Conseil a validé l’idée d'”affecter au profit de l’Ukraine les recettes exceptionnelles provenant d’avoirs russes immobilisés, y compris la possibilité d’un financement du soutien militaire.” Cette utilisation des taux d’intérêt produits par les avoirs russes pourrait s’avérer désastreuse à long terme, pour nos banques
  • en matière de défense, le Conseil s’est surtout contenté d’incantations, tout en rappelant que l’OTAN demeurait le centre de gravité de notre dispositif militaire…
  • concernant Gaza, l’Union a appelé à un cessez-le-feu immédiat

Bref, en dehors de Macron, personne ne se bouge plus vraiment pour faire avancer la machine européenne.

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Breton demande accès à toutes les données numériques privées des souverainistes

Thierry Breton est décidément le meilleur ami de la dictature par Bruxelles, et le meilleur idéologue de l’Europe de la surveillance. Cette semaine, il devrait publier des directives à destination des plateformes pour réquisitionner l’accès aux données de connexion des opposants au régime, regroupés sous l’étiquette des ingérences étrangères. Au passage, personne ne juge utile de signaler que ces données permettent de connaître les intentions de vote… et de procéder à des opérations ciblées de contre-influence. Ou comment truquer les élections sans l’avouer.

Soumettre les grandes plateformes numériques (le réseau X compris) à des exigences dignes d’une dictature communiste en matière de violation de la vie privée et de liberté d’expression, tel est l’exercice commencé par le Digital Services Act, la directive totalitaire de l’Union, l’été dernier, et que Thierry Breton poursuit sans discontinuer et sans rien lâcher. Alors que les élections européennes approchent, et s’annoncent comme une victoire populiste, la Commission veut optimiser ses chances d’entraver la parole souverainiste, sous le prétexte fallacieux bien connu de lutter contre les “inégrences étrangères” et, au besoin, de changer l’issue finale du vote.

Donc, cette semaine, pour parvenir à ces objectifs “libéraux”, la commission devrait publier des directives complémentaires à destination des huit grandes plateformes numériques (Telegram n’en fait pas partie) pour qu’elles prennent des mesures pour que les réseaux sociaux “ne soient pas utilisées à mauvais escient pour manipuler nos scrutins”… Superbe inversion accusatoire.

Dans le panel de mesures, la Commission demande pudiquement d'”accorder au régulateur un accès à leurs algorithmes”. Cette expression savante dissimule derrière des concepts mathématiques ce qu’on appelle couramment la surveillance par l’algorithme, parallèlement demandée à titre permanent en France par le président de la commission des Lois à l’Assemblée, le macroniste de gauche Sacha Houlié. Cette surveillance consiste à fournir aux services de renseignement tout le contenu des comptes sociaux des internautes.

Cette transmission est importante, parce qu’elle permet, à grande échelle, de prédire assez précisément les intentions de vote des opposants (et de leurs amis), et, éventuellement de cibler des messages destinés à modifier leur comportement ou leur opinion.

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Canada : Musk financera les frais de justice d’une soignante réfractaire aux injections COVID

Le réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a récemment annoncé son engagement à contribuer financièrement aux frais juridiques de la Dre Kulvinder Kaur Gill. Cette pédiatre de Brampton, en Ontario, a été réprimandée par les autorités pour ses tweets anti-vaccin Covid. Un des tweets de la médecin affirmait que les vaccins COVID n’étaient pas nécessaires.

I've been overwhelmed by outpouring of kindness & generosity of Cdns & people globally. I'm reading all of your msgs/prayers. My sincerest thank you💛

We're at ~50% of fundraising goal of $300K with only 4 days left until deadline

Pls donate what you canhttps://t.co/b0cc5pZIBk https://t.co/AnV2vkG7G3

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USA : vers l’interdiction totale des mandats de vaccination

La vaccination obligatoire reste controversée aux États-Unis. Les partisans affirmaient qu’elle est indispensable pour mettre fin à la pandémie de coronavirus, tandis que les opposants soutiennent qu’ils violent la Constitution des États-Unis et restreignent la liberté individuelle. Au Kentucky, les législateurs sont en train de discuter d’un projet de loi visant à interdire les mandats de vaccination Covid-19. Selon la sénatrice républicaine Lindsey Tichenor, les mandats de vaccination contre la COVID-19 sont inutiles à l’heure actuelle. Elle souligne que ces mandats ont contraint certaines personnes à faire un choix difficile entre leur santé et leur emploi ou leurs études, une situation qu’elle juge injuste.

La sénatrice Lindsey Tichenor

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Comment Macron va vous racketter pour réparer ses dégâts et ses dettes

Les lecteurs du Courrier ne le découvrent pas : l’obésité et la cupidité de la bureaucratie qui tient le pouvoir sont devenues des menaces létales pour la démocratie. Pour éviter tout effort, la bureaucratie de l’Etat est bien décidée à faire payer le reste du pays pour conserver son mode de gouvernance autoritaire et un exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et la caste qu’il représente. Après sept ans de malgoverno français, le pouvoir en est réduit à la faillite pour acheter la paix sociale. Et maintenant, l’heure de l’addition approche.

Macron est arrivé au pouvoir en 2017. Depuis son élection, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 35% ! Cette explosion s’explique largement par le besoin d’acheter la paix sociale au moyen de nombreuses aides, et par le souci de soigner sa base électorale. Macron est le candidat des fonctionnaires, ne l’oublions jamais.

Sauf que la situation, comme nous l’indiquons régulièrement, devient intenable :

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Ukraine, Israël, Taïwan: tel Frankenstein, le Pouvoir américain est dépassé par ses créatures

Ukraine, Israël, Taïwan: le Pouvoir américain ne maîtrise plus ses créatures. On connaît l’histoire de Frankenstein, le savant qui voit lui échapper le monstre qu’il a créé. A observer les Etats-Unis en ce début d’année 2024, il est évident que “l’Etat profond” est dépassé par les monstres qu’il a créés. Car à Washington on a été encore plus arrogant que le héros de Mary Shelley: on a créé des monstres successifs, qui aujourd’hui sont devenus difficiles voire impossibles à maîtriser. Rien ne le montre mieux que l’actualité, en Europe et au Proche-Orient. La CIA, les néo-conservateurs, le fascisme ukrainien, Netanyahu, Macron; les généraux de la Luftwaffe etc….; toutes ces figures du nihilisme occidental échapperont-elles définitivement à leur créateur?

Comment ne pas être frappé par l’enchaînement de ces dernières semaines?

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Ah, si seulement Bruno Le Maire était ministre de l’Economie ! par Florent Machabert

L’info de la semaineL’inflation fait préférer le cash aux Français -Mauvaise nouvelle pour l’euro numérique ! Depuis l’automne 2021, comme expliqué dans Finance & Tic, les Français ont montré un regain d’intérêt pour les espèces, qui s’est accentué en 2023 : une tendance attribuée à l’inflation galopante et que la désinflation actuelle n’est pas venue démentir. Le baromètre annuel Ifop révèle ainsi que 83% des Français se déclarent attachés au cash, avec une utilisation quotidienne en hausse, puisqu’elle concerne désormais près de 3 Français sur 4. Cette « préférence pour la liquidité », comme eût dit Keynes, s’explique selon les intéressés eux-mêmes par « sa gestion budgétaire plus aisée », notamment en période d’inflation, où le paiement en espèces permettrait de mieux contrôler ses dépenses.

Même si l’argent liquide conserve une forte dimension symbolique dans les périodes d’incertitude, le fait d’épargner en cash, pour se rassurer, traduit surtout une certaine méfiance envers l’avenir. Espérons que le déclin économique dans lequel la France s’enfonce ne se transforme pas en récession inflationniste à la faveur du début de flambée des cours du pétrole (voir notre dernière rubrique ci-dessous). Vous pourriez alors devoir ressortir votre brouette, comme pendant la République de Weimar…

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12 morts et 130 blessés au “Crocus City Hall” à Moscou! Les USA savaient-ils?

Un attentat a eu lieu ce soir à Moscou, dans un bâtiment abritant une salle de concert et des magasins. Les USA savaient-ils que quelque chose se tramait? Au moment où nous publions, on fait état d’au moins 12 morts et 130 blessés. Mais, outre une fusillade, les terroristes ont déclenché un incendie et il est difficile de savoir combien de personnes sont prisonnières des flammes. Les réseaux sociaux se sont enflammés suite à la diffusion d’une capture d’écran: une alerte de sécurité diffusée par l’ambassade américaine en Russie il y a deux semaines, qui annonçait un potentiel attentat dans une salle de concert. Le lien sur le site de l’ambassade est toujours actif….

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Finances publiques : chronique d’une catastrophe annoncée

Nous reviendrons longuement dimanche sur la situation des finances publiques et sur l’arrivée prévisible du parti de l’impôt, qui devrait proposer de rançonner les Français pour rétablir les comptes. D’ici là, nous donnons quelques chiffres-clés sur le désastre qui s’annonce.

Selon les informations qui circulent désormais tous azimuts, la situation des finances publiques connaît une détérioration brutale qui donne des sueurs froides au gouvernement. Plusieurs chiffres-clés circulent qui indiquent l’étendue des dégâts :

  • intialement, le déficit 2023 devait être de 4,9%. Retraité par Bercy, il s’élèverait finalement à 5,6% du PIB. C’est un coup de tonnerre, qui souligne l’affaiblissement de Bercy, et l’incompétence, une fois de plus, de Bruno Le Maire.
  • la prévision d’un déficit de 4,4% en 2024 paraît d’ores et déjà une histoire ancienne
  • la Cour des Comptes estime qu’il faut réaliser 50 milliards d’économies d’ici 2027
  • les agences de notation devraient réexaminer la note de la France prochainement : le 26 avril pour Fitch et Moody’s, le 31 mai pour Standard and Poor’s
  • potentiellement, la France pourrait donc subir une forte attaque spéculative avant les élections européennes…

Ne manquez nos publications de dimanche sur le sujet.

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Comment le Crédit Agricole fait des bénéfices colossaux sur votre dos…

Dans le capitalisme de connivence qui nous domine, les banques tiennent un rôle de choix : puissantes, elles ont la faculté d’obtenir des réglementations favorables et protectionnistes pour leurs intérêts, comme elles ont la faculté de bloquer des réformes qui pourraient leur nuire. L’affaire de l’assurance emprunteur illustre parfaitement ce type d’arrangements loin des regards. Une banque comme le Crédit Agricole a pu dégager des dizaines de milliards de bénéfices depuis des années grâce à ce dispositif pas complètement d’équerre avec les règles de la concurrence. Mais elle n’est pas la seule : quelques banques en ont bien profité.

L’assurance emprunteur est une assurance-vie que vous êtes obligé de souscrire lorsque vous contractez un emprunt.

  • très longtemps, les banques ont pu obliger les clients à souscrire au contrat d’assurance emprunteur qu’elles proposaient en même temps que le crédit
  • les politiques de défiscalisation dans l’immobilier ont permis aux banques de “caser” de nombreux contrats d’assurance emprunteur dans des conditions non-concurrentielles, et parfois opaques (sur ce point, voire notre article “patrimoine” du jour, sur l’intérêt ou non d’acheter de l’immobilier défiscalisé pour préparer sa retraite et la vidéo ci-dessous)
  • ce marché est très cartellisé
  • encore aujourd’hui, faute d’une concurrence suffisante, les banques peuvent placer ces contrats qui sont surfacturés
  • un rapport de l’IGF de 2013 affirme que la surfacturation des contrats était d’environ 50%
  • des évolutions législatives ont permis une mise en concurrence, mais leur effet reste encore limité

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L’avertissement russe: si Macron veut la guerre, il l’aura !

Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a utilisé pour la première fois le terme de “guerre” pour caractériser l’intervention russe en Ukraine. Jusqu’à présent, les déclarations officielles russes s’en tenaient à la terminologie de “l’Opération Spéciale”. Même si cela fait ricaner les innombrables imbéciles qui fréquentent les allées du pouvoir et les plateaux de télévision à Paris, la distinction entre “guerre” et “opération spéciale” permet à Moscou d’ignorer officiellement la présence de combattants venus des pays de l’OTAN; et donc d’éviter toute escalade. Pataugeant avec toute la vanité dont il est capable dans son inculture et son absence de compréhension des règles de la diplomatie et de la guerre, Emmanuel Macron laisse diffuser des photos traitées par intelligence artificielle pour montrer des biceps usurpés; mais il est incapable de comprendre les vertus de ce qui reste implicite dans les relations internationales, permettant aux acteurs d’une confrontation de disposer de portes de sortie. Le porte-parole de la présidence russe est donc très clair: si Emmanuel Macron veut la guerre, il l’aura!

Le porte-parole du Kremlin; Dimitri Peskov, pèse chacun de ses mots. Voici ce qu’il a déclaré au média russe Argumenti i Fakti ce 22 mars 2024:

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Surplombant la dette, la création sans limite de fausse monnaie, par Jean Goychman   

D’une façon cyclique, le problème de la dette réapparait à la une des médias. C’est un peu le « monstre du loch Ness » destiné à réactiver la peur de l’inconnu pour nous rappeler que nous vivons « au-dessus de nos moyens » et que tel le « marchand de Venise » nos créanciers vont bientôt exiger « livre de chair » que nous devons leur donner. Et, comme toujours, les partisans des différentes doctrines vont monter à l’assaut pour proposer la solution qu’ils défendent avec constance.

Les uns diront que « l’État dépense trop », d’autres que « les riches doivent payer » ou que « l’immigration coûte trop cher » Bref, toutes les idéologies ont leur solution…

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Emmanuel Macron : seule menace existentielle pesant sur la France ! par Jean-François TACHEAU

Emmanuel MACRON est un acteur de génie. La réalité, c’est qu’il aurait pu rivaliser avec Heath Ledger qui fit une remarquable interprétation du Joker dans The Dark Knight (2008) et avec Robin Lord Taylor, qui fit un excellent pingouin dans la série Gotham.Il est manifestement imbattable dans les rôles de bad guys. Et la petite rétrospective des rôles qu’il a endossés dans la vraie vie est tout simplement stupéfiante.

Le 14 mars dernier, Emmanuel Macron s’est efforcé de préparer les Français à entrer dans une économie de guerre en interprétant à la perfection un nouveau rôle, celui de BIG BROTHER en attribuant toute la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvons aux Russes et au régime de Vladimir Poutine.   L’interview de Gilles Bouleau et d’Anne-Sophie Lapix avait pour objectif d’éclairer les Français suite à l’annonce sidérante du 26 février d’un possible envoi de troupes au sol sur le territoire ukrainien, suite au -très anticonstitutionnel- accord de défense signé avec l’Ukraine le 16 février, visant la réintégration de tous les territoires annexés par la Russie, Crimée comprise, et son intégration dans l’Union Européenne et l’OTAN, (une alliance militaire constituée contre la Russie permettant surtout aux Américains de vendre leurs matériels).

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Epargne retraite : la grosse erreur à ne pas commettre avec l’immobilier défiscalisé

Nous avons évoqué la nécessité de préparer soigneusement sa retraite, surtout si l’on est cadre, dans la perspective des inévitables baisses qui se préparent. Nous vous avons déjà mis en garde contre les erreurs à ne pas commettre dans ce domaine. Aujourd’hui, pour les abonnés de la chaîne Youtube “Patrimoine”, nous expliquons quelles erreurs à ne surtout pas commettre avec la défiscalisation immobilière… car elle pourrait vous coûter très cher.

Quel contribuable n’a pas été sollicité par du “Robien”, du “Scellier”, du “Pinel”, du “Girardin” et autres investissements immobiliers supposés permettre une défiscalisation substantielle ? Certains préconisent d’avoir recours à ces dispositifs pour nourrir son épargne retraite. Je crois précisément le contraire. Ces investissements peuvent se révéler ruineux, et je vous explique ici pourquoi ils n’enrichissent que les banques et les promoteurs immobiliers.

Cette vidéo est à rapprocher de notre article consacré aux pratiques bancaires en matière immobilière.

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Semaine Sainte : ces 8 jours où Jésus a percuté le judaïsme

La Semaine Sainte commence dimanche. Pour cette occasion, Edouard Husson nous propose un urbi et orbi qui revient sur les circonstances historiques de cette semaine qui a changé le judaïsme, et qui a façonné le monde chrétien pour les 2.000 ans qui ont suivi. Quelle est la part de récit historique dans les Evangiles ? Quelle est la part de foi religieuse ? Nous y revenons pied à pied, point par point.

Une semaine avant sa crucifixion, Jésus de Nazareth arrive à Jérusalem. Pendant les sept jours qui s’ouvrent, des événements qui vont changer la face du monde surviennent.

  • Jésus est accueilli triomphalement par les “petites gens” de la capitale juive
  • quelques jours plus tard, il est arrêté
  • sa “passion” est à l’origine d’un monde nouveau qui mettra plusieurs siècles à émerger
  • aujourd’hui, il existe une concurrence mémorielle et archéologique à Jérusalem, qui complique l’histoire du christianisme

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Tuberculose : hausse alarmante des décès en Europe, selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la Région européenne a enregistré plus de 7.000 décès supplémentaires dus à la tuberculose pendant les trois années de la pandémie de Covid-19. Selon un rapport de l’OMS, le COVID a entraîné des perturbations dans le dépistage, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Pour  l’OMS , la lutte mondiale contre la tuberculose doit de nouveau être renforcée, car la crise Covid a perturbé les services de santé du monde. Si l’agence onusienne appelle à une action urgente pour rétablir la situation, on se demande pourquoi l’OMS a-t-elle autant encouragé ses politiques enfermistes?

L’une des conséquences tragiques de ces perturbations des systèmes de santé à travers le monde, est l’impact sur la lutte contre la tuberculose, comme le souligne un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le rapport de l’OMS, la région européenne se remet progressivement de la pandémie de COVID-19, mais elle continue de subir les effets néfastes de celle-ci sur la gestion de la tuberculose. Les données les plus récentes révèlent une augmentation des notifications de tuberculose dans 38 États membres européens de l’OMS.

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Une étude révèle les risques de la ventilation mécanique chez les patients COVID en soins intensifs

Durant la crise Covid-19, l’utilisation d’une assistance ventilatoire mécanique faisait partie des soins attribués aux patients atteints du Covid-19 souffrant d’hypoxie. Une nouvelle étude, publiée dans JAMA, suggère que viser des niveaux d’oxygène plus bas pourrait être plus bénéfique pour les patients souffrant d’un faible taux d’oxygène ou d’hypoxie. Cette recherche remet en question l’idée selon laquelle des niveaux d’oxygène plus élevés sont toujours préférables et souligne l’importance de réévaluer les pratiques de gestion de l’oxygène dans les unités de soins intensifs pour améliorer les résultats cliniques des patients.

La gestion des niveaux d’oxygène chez les patients atteints de COVID-19 en unité de soins intensifs (USI) a été un défi majeur pour les professionnels de la santé depuis le début de la pandémie. Une nouvelle étude vient de révéler que le niveau d’oxygénation supplémentaire devrait être plus faible.

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Ukraine: à vouloir briller, Macron est le pigeon des Américains!

Depuis qu’Emmanuel Macron a lancé l’idée de troupes françaises au sol en Ukraine, le Courrier des Stratèges vous a expliqué que les déclarations apparemment spontanées du Président étaient en fait sous influence très forte de Washington. De nouvelles informations confirment qu’une décision majeure a été prise aux USA dans la dernière décade de février: pour tenter d’entraver le retour de Trump au pouvoir, le camp démocrate ne veut pas négocier avec la Russie avant l’élection présidentielle. Histoire de faire trébucher l’ancien président en l’accusant d’être celui qui veut négocier. Le pari risqué du clan Biden: l’armée ukrainienne peut faire durer la guerre jusqu’à la fin de l’année. A ce moment-là, on espère avoir fait trébucher Trump et pouvoir aider l’Ukraine à lancer une nouvelle offensive contre la Russie. Bien évidemment, tout le monde à Washington a conscience que le front ukrainien est au bord de l’effondrement; que les pertes sont toujours plus énormes et que les enrôlements sont de plus en plus forcés. C’est là qu’on a joué sur la vanité d’Emmanuel Macron….Ce dernier, trop content de briller, pensant pouvoir utiliser la polarisation – pour ou contre la Russie – en politique intérieure, serait prêt à ce que des soldats français fassent gagner quelques mois de répit à l’armée ukrainienne, en attendant une grande contre-offensive ukrainienne en 2025. Avide de briller, même de façon éphémère, Emmanuel Macron est le pigeon des Américains.

L’Ukraine est devenue un enjeu de politique intérieure dans les pays occidentaux. En Allemagne, Olaf Scholz retrouve un peu d’oxygène politique en refusant d’envoyer des missiles à longue portée aux Ukrainiens. En France, nous vous l’avons expliqué, Emmanuel Macron instrumpentalise la question du soutien à l’Ukraine pour se présenter comme le camp du bien contre “l’extrême-droite”.

A Washington on a décidé de ne pas négocier avec Poutine en 2024

Ce qu’Emmanuel Macron ne vous dit pas, c’est qu’il n’agit en aucune manière spontanément. Trahissant les intérêts du peuple français, Emmanuel Macron accepte de rentrer dans le jeu du clan Biden et du parti démocrate, qui instrumentalisent la question ukrainienne, eux aussi, sur fond d’élections présidentielles.

Deux événements récents ont-ils été mal interprétés: la démission de Victoria Nuland, Madame “F… the EU!” de son poste d’adjointe du Secrétaire d’Etat Anthony Blinken; et la nomination du général Zaloujni, rival de Zelenski, comme ambassadeur à Londres? C’est du moins la thèse que défend Rotislav Ichtchenko (traduction sur le site globalsouth.co):

Dans le contexte d’une rhétorique militariste fortement accrue de l’Occident, menaçant ouvertement d’un affrontement militaire direct avec la Russie en cas de défaite militaire de l’Ukraine (tout récemment, l’Occident a complètement nié une telle possibilité), des personnes démissionnent en Ukraine et aux États-Unis, dont la tâche ( Victoria Nuland) était d’assurer une guerre par procuration avec la Russie, dans le cadre de laquelle l’Occident finance, approvisionne et soutient politiquement tous ceux qui luttent contre la Russie, tout en restant lui-même en dehors du champ de bataille. La tâche principale de ces personnes était de parvenir à la défaite de la Russie et à son consentement à la paix aux conditions de l’Occident, sans entraîner l’Occident lui-même dans un conflit militaire direct avec Moscou. (…)

Les masques tombent, l’Occident se prépare dans un avenir proche à se passer d’un préfixe par procuration. C’est pourquoi Zaloujni a soudainement décidé de devenir diplomate. (…) La cause profonde du départ de Zaloujni est (…) le choix des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN en faveur de la guerre.

Alors que l’Occident hésitait, Zaloujni restait en Ukraine comme l’étendard de l’opposition à Zelensky. (…) Environ un mois a été consacré à un examen général de la situation, à des tentatives de faire pression sur la Russie et ses alliés, à lancer de nouveaux mécanismes de sanctions, à montrer que l’Occident était prêt à un affrontement ouvert et, de ce fait, à amener la Russie à accepter de se satisfaire de concessions territoriales aux dépens de l’Ukraine.

Quelque part dans la dernière décade de février, l’Occident a finalement fait le choix de la guerre. C’est alors que toutes ces permutations ont commencé.

Globalsouth.co, 9 mars 2024

Faire échec à Trump

Pourquoi a-t-on soudain décidé à Washington de ne pas saisir – une fois de plus – une perche tendue par Vladimir Poutine? Dans son entretien avec Tucker Carlson, en effet, le président russe faisait allusion à l’accord de paix entre la Pologne et la Russie, en 1667? Au contraire, aucune pression n’a été exercée par les Etats-Unis sur Vladimir Zelensky, quand il a suspendu les élections présidentielles qui auraient dû avoir lieu ce mois. Rien n’a été fait pour pousser un successeur.

Quelles raisons invoquer pour expliquer cette attitude américaine? Il y a quelques mois, il existait une sorte de “consensus” des observateurs pour penser que le gouvernement Biden avait intérêt à boucler le dossier Ukraine avant que démarre vraiment la campagne des élections présidentielles. Ajoutons qu’il est pour le moins étonnant que la décision de ne pas négocier ait été prise à quelques semaines de la réélection – prévisible – de Vladimir Poutine.

Partons des considérations de politique étrangère données par le directeur de la CIA, William Burns, lors d’une récente audition du “Senate Intelligence Committee” (Commission du Sénat sur le Renseignement):

“Je pense que sans une aide supplémentaire en 2024, vous verrez plus d’Avdeevkas, et cela – il me semble – serait une erreur massive et historique pour les États-Unis. (…) Avec une aide supplémentaire, l’Ukraine peut se maintenir sur les lignes de front jusqu’en 2024 et au début de 2025. L’Ukraine peut continuer à imposer des coûts à la Russie, non seulement avec des frappes de pénétration en profondeur en Crimée, mais aussi contre la flotte russe de la mer Noire. (…) Les États-Unis fournissent une assistance à l’Ukraine en partie parce que de telles activités contribuent à freiner la Chine. Si l’on nous voit renoncer à soutenir l’Ukraine, non seulement cela alimentera les doutes de nos alliés et partenaires dans l’Indo-Pacifique, mais cela attisera aussi les ambitions des dirigeants chinois dans des domaines allant de Taïwan à la mer de Chine méridionale”.

Senate Intelligence Committee , 11 mars 2024

Il y a la part de la démesure impériale en même temps que l’angoisse devant la perte de crédibilité des Etats-Unis. Pour autant, ces explications ne sont pas suffisantes pour comprendre ce qui motive le choix de l’actuelle administration américaine.

Le clan Biden et le parti démocrate sont obsédés par l’apparente inarrêtable remontée en puissance de Donald Trump. Or ce dernier a promis que, s’il est élu, il mettra fin rapidement à la Guerre d’Ukraine. Ses adversaires voient le moyen de réveiller les batailles qui ont permis de mettre des bâtons dans les roues à l’ancien (et peut-être futur) président. Le faire passer pour russophile, et même un agent de Poutine!

En somme, la méthode d’Emmanuel Macron avec le Rassemblement National; mais à l’échelle des USA et du danger, pour l’oligarchie impériale, d’une nouvelle victoire du “candidat du peuple américain”.

Un pari risqué….mais que Macron vient conforter

Evidemment, personne ne peut garantir que l’armée ukrainienne va tenir dans les prochains mois. Les pertes sont de plus en plus gigantesques, comme vient de le confirmer un haut gradé polonais:

le nombre réel de VSU tués est bien plus élevé que le nombre total de pertes estimé par le ministère russe de la défense à 444 000.

Et voici le professionnel qui dit la même chose, et il est de l’OTAN.

Les pertes de l’Ukraine dans le conflit avec la Russie devraient se compter “en millions”, a déclaré l’ancien chef de l’état-major général polonais, Rajmund Andrzejczak. Kiev “est en train de perdre la guerre” et ne dispose pas des ressources nécessaires pour poursuivre la lutte contre Moscou, a-t-il ajouté. Dans une interview accordée lundi à la chaîne Polsat, le général à la retraite a qualifié la situation de l’Ukraine sur le champ de bataille de “très dramatique” et a insisté sur le fait qu'”il n’y a pas de miracles dans la guerre”.
Et voici la partie qui compte :

“Plus de 10 millions de personnes manquent à l’appel. J’estime que les pertes se comptent en millions, et non en centaines de milliers. Il n’y a pas de ressources dans ce pays, il n’y a personne pour se battre.”

Blog d’Andreï Martyanov

Le gouvernement ukrainien renforce la coercition. Il s’efforce, de plus en plus, de constituer des bataillons féminins. (Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont inventé le “symmachocide” – le génocide d’un pays allié!)

Dans cette situation dramatique, le gouvernement américain essaie de tenir les deux bouts: d’une part ne pas négocier avec la Russie; d’autre part ne pas porter la responsabilité du désastre militaire qui va devenir de plus en plus évident. Et ceci d’autant plus que les Républicains bloquent, au Congrès, le vote de soixante milliards de dollars pour l’Ukraine.

Le but recherché, depuis février, est de convaincre les alliés européens de reprendre l’intégralité du fardeau. L’enthousiasme est, comme on peut s’en douter, mitigé. Mais la bonne surprise, pour les Etats-Unis, c’est la disponibilité d’Emmanuel Macron à se mettre en avant. La CIA et l’Etat profond américain sont devenus définitivement incapables de gagner des guerres. En revanche, ils ont encore le savoir-faire de la manipulation psychologique!

Il faut dire qu’avec Emmanuel Macron, l’opération n’est pas très compliquée. La cible de la manipulation condense tout ce qu’il y a de pire dans le comportement français: le président français est beau parleur, vaniteux, méprisant avec ses pairs, obsédé de communication et il tend à faire de sa présidence un jeu de rôles. Deux Zelensky valent mieux qu’un!

Depuis la fin février, le président français s’imagine coiffé du bicorne d’un nouveau Napoléon. Comment, vous croyez qu’il n’a pas en tête la retraite de Russie? Mais, plus néronien que napoléonien, Macron se moque bien, au fond, d’entraîner le pays dans un désastre: pourvu qu’il puisse s’enivrer des cours instants où il sera l’Adversaire de Vladimir Poutine.

On voit bien l’intérêt pour les Américains: grâce à la fragilité psychologique d’Emmanuel Macron, ils n’ont pas l’air de lâcher l’Ukraine. Et si le président français va trop loin, il sera toujours possible de le désavouer. Même Donald Trump y verra un intérêt: au lieu d’attaquer les démocrates seulement sur la question de la Guerre d’Ukraine, il pourra utiliser Emmanuel Macron et sa jactance comme des repoussoirs.

Bouffi de vanité, avide d’une gloire éphémère sur fond de profond nihilisme personnel, Macron est devenu le pigeon des Américains.

Emmanuel Macron court au désastre et il se moque bien de nous engloutir avec lui, pourvu qu’il ait deux minutes de gloire – le temps d’un premier Kinjal, qui tuera plusieurs centaines de soldats français d’élite fourvoyés par des chefs indignes sur le sol ukrainien.

De Gaulle a-t-il voulu rétablir la monarchie ?

Dans cet entretien avec Yves-Marie Adeline, nous abordons une question somme toute assez méconnue de la geste gaullienne : le grand Charles rêvait-il ou non de rétablir la monarchie en France ? Dans cette mise en perspective, Yves-Marie Adeline nous rappelle les relations complexes du général avec Henri, comte de Paris, qu’il espéra un temps installer sur le trône de France.

Dans cette interview, on notera :

  • le lien historique tissé dès les années 40 entre le général De Gaulle et le comte de Paris, héritier du trône
  • l’espoir, caressé dans les années 50 et 60, de rétablir une monarchie en remplacement du système des partis que le général De Gaulle abhorrait
  • l’impossibilité de rétablir la monarchie, constatée dans les années 60
  • l’imprégnation, dans les institutions de la Vè République, de l’idéal monarchiste

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Allemagne : neutralité climatique grâce à la réduction du PIB ? par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Office fédéral allemand de l’environnement a récemment publié ses prévisions sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre. Ces données doivent montrer que l’objectif de protection du climat pour 2030 – une réduction d’au moins 65 % par rapport à 1990 – pourrait être atteint. Enfin une bonne nouvelle pour Robert Habeck. Mais pendant que celui-ci exulte, le nombre de faillites augmente en Allemagne, de plus en plus d’entreprises délocalisent leur production à l’étranger en raison de coûts trop élevés.

C’était une bonne journée pour Robert Habeck : avec 673 millions de tonnes, les émissions de gaz à effet de serre de l’année dernière auraient déjà baissé d’environ 10% par rapport à 2022, ont annoncé le ministère de l’Economie et l’Office fédérale de l’environnement. Il s’agirait de la plus forte baisse depuis la réunification en 1990.

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En attendant Sarajevo, par Jean Sigalla

Après la mort de Staline, ses successeurs reconnurent qu’il était nécessaire d’adapter la doctrine marxiste–léniniste pour tenir compte de l’arme nucléaire. Le dégel qui suivit sauva peut-être l’Europe d’un août 1914 nucléaire. Paradoxalement, l’existence de deux camps irréductiblement opposés rendait moins probable la guerre nucléaire en Europe. Si injustes fussent-elles, les zones d’influence de Yalta garantissaient paix et prospérité à l’Ouest, et préparaient l’effondrement de la tyrannie à l’Est.

Tout cela a disparu. La balkanisation de l’URSS a ouvert la voie à une guerre en Ukraine, comme celle de l’Empire ottoman cent ans plus tôt conduisit aux guerres balkaniques et à la Grande Guerre. L’Europe de la Belle Époque, de la harpe chromatique, de l’Art nouveau et du Jugendstil disparut alors corps et biens. De tels événements peuvent-ils se reproduire ? Il existe des similitudes.

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Brésil : Jair Bolsonaro inculpé dans l’affaire de faux certificats de vaccin

Selon CNN Brasil mardi, l’ancien  président brésilien Jair Bolsonaro est confronté à des accusations de fraude, selon lesquelles il aurait ordonné la falsification des données de vaccination contre le Covid-19 pendant son mandat. Ces allégations ont été rendues publiques par la police fédérale brésilienne. Pour ses proches, cet acharnement de la justice n’est qu’un prétexte pour priver Bolsonaro de ses droits politiques et l’empêcher ainsi de se présenter aux prochaines élections.

Durant le Covid, l’ancien président brésilien, Jair Bolsonaro avait toujours affiché son opposition à la vaccination et aux pass sanitaire. Selon les médias locaux, il a été entendu par la police fédérale dans une affaire de falsification de cartes de vaccination. Selon la police, Jair Bolsonaro aurait ordonné à l’un de ses proches collaborateurs d’entrer de fausses données de vaccination pour lui-même et sa fille dans le système du ministère de la Santé. Il est accusé d’avoir falsifié les données de vaccination contre le Covid-19 pendant qu’il était au pouvoir. Bolsonaro a toujours nié catégoriquement les accusations portées contre lui. Il a affirmé que cette affaire est une tentative de nuire à sa réputation et de le discréditer politiquement. Battu au second tour à la présidentielle d’octobre 2022, Bolsonaro et sa famille avaient quitté le Brésil deux jours avant l’investiture de son successeur de gauche – Luiz Inacio Lula da Silva – pour séjourner durant trois mois aux États-Unis.

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Comment l’IA pourrait aider à détecter le COVID ?

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans la médecine ouvre de nouvelles possibilités d’accélération de la mise au point de traitements. Une récente recherche menée par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins a abouti au développement d’un outil de détection automatisé utilisant l’IA pour repérer le COVID-19 dans les images échographiques pulmonaires. Cette avancée pourrait révolutionner la manière dont les médecins urgentistes diagnostiquent les patients, en particulier dans des situations d’urgence où le temps est crucial.

Les chercheurs du Whiting School of Engineering de l’Université Johns Hopkins ont lancé une recherche pour développer un outil permettant de détecter rapidement le Covid-19. Les résultats ont été publiés dans Communications Medicine. Ils ont réussi à mettre au point un outil de détection automatique utilisant l’Intelligence artificielle (AI). Il permet de détecter le Covid-19 dans les images échographiques pulmonaires.

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Meyssan : “Un tiers des amputations sans anesthésie à Gaza se fait sur des enfants”

Dans cette interview (quinzomadaire) de Thierry Meyssan, nous dressons un point de la situation humanitaire dramatique dans laquelle se trouve les habitants de Gaza, et la stratégie d’éviction délibérée menée par les Israéliens pour expulser les Palestiniens et pratiquer un nettoyage ethnique. Au-delà des considérations de géopolitique, il n’est pas inutile de rappeler les souffrances inhumaines que l’Occident inflige à des civils au nom de ses narratifs néo-conservateurs.

Dans cette interview quinzomadaire, Thierry Meyssan nous dresse le panorama de la situation à Gaza, qui est tragique :

  • le blocus israélien crée une crise humanitaire qui, dans le mois qui vient, va se révéler abominable : la mort de dizaines de milliers de civils est programmée
  • l’armée israélienne se livre sans vergogne à des crimes de guerre inexcusables
  • l’objectif est de pratiquer un nettoyage ethnique en Palestine

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L’économie de guerre Française : un leurre ! par Michel Goldstein

LE BILLET D’HUMEUR DE LA LISTE “NON! PRENONS-NOUS EN MAINS!” – La France est-elle passée en économie de guerre comme l’annonce le Président de la République ? Le secteur de l’armement en France, c’est quatre mille entreprises. Et c’est vrai, elles produisent en ce moment à des cadences inhabituelles.

MBDA, par exemple, (détenue par Airbus 37,5%, BAE systems 37,5% et Leonardo 25%) a ainsi doublé ses commandes en 2023.Mais la réalité est autre, les difficultés sont considérables ; on manque de poudre pour les obus mais aussi des matières premières pour la fabriquer, la Chine ayant interrompu ses livraisons.

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Attention à l’euro-assignat, par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

Certes, il faut se méfier des prophètes de l’apocalypse financière, qui se contentent de s’asseoir sur une horloge, annoncent qu’à un moment il sera quatorze heures, et attendent que les aiguilles de l’horloge leur donnent raison : une fois sur douze, leur prédiction se réalise infailliblement. Prudence, donc, il y a des gens qui en font leur fonds de commerce.

Ce qui n’empêche nullement de regarder ce qui se passe dans le secteur bancaire en ce moment. La Banque Centrale Européenne a déclaré accuser pour 2023 une perte d’un milliard trois cents millions d’euros : pour l’éponger, elle a dépensé ses provisions pour risques financiers.

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Stop ou encore? L’Etat-major veut déployer 20 000 soldats français en Ukraine

Déployer 20 000 soldats français en Ukraine? Affronter la Russie? Le général Schill, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT), donc l’un des plus hauts gradés français, en parlait ouvertement hier 19 mars dans le journal “Le Monde”. Une partie de notre monde dirigeant est prise d’une douce folie. La Russie serait une petite puissance, surestimée. La France serait en moyen, avec d’autres pays de l’Union Européenne, de déployer quelques dizaines de milliers d’hommes et de tenir le Dniepr. Une analyse détaillée de l’analyste militaire Simplicius nous aide à faire le point sur ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir à Paris. Dans l’objectif de mettre les Français devant le fait accompli? Ou bien dans une fuite en avant pour tenter (vainement) de repousser la terrible onde de choc que produira l’annonce de l’effondrement militaire ukrainien?

Simplicius, l’un des meilleurs chroniqueurs de la guerre d’Ukraine, le dit sans détours:

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L’OTAN semble avoir activé le parti de la guerre en Europe : attention au pire !

Il y a deux semaines, Emmanuel Macron était encore seul à évoquer l’envoi de troupes en Ukraine pour affronter la Russie, se heurtant au ricanement incrédule de la foule et des observateurs. Mais, progressivement, l’ambiance change : l’OTAN semble activer le parti de la guerre, qui appelle désormais ouvertement à l’envoi de troupes. De toutes parts, les voix s’élèvent pour rouler des mécaniques et encourager à l’affrontement direct avec la Russie. Attention à l’issue désormais prévisible de ces incantations : quelqu’un finira bien par appuyer sur le mauvais bouton.

Il y a quelques jours, donc, Emmanuel Macron a lancé les hostilités à l’occasion d’une conférence sur la sécurité en Europe, appelant à déployer des troupes en Ukraine. Nous avons largement abordé ce sujet, en suggérant d’ailleurs que, sans attendre la moindre validation de quiconque, l’opération avait commencé.

Ce qui paraissait farfelu il y a quinze jours encore devient désormais une sorte d’incantation collective portée par ce que l’on doit désormais appeler le parti de la guerre.

Nicolas Tenzer, le lobbyiste du Deep State US

Nicolas Tenzer est un lobbyiste assumé du complexe militaro-industriel américain. Figure emblématique de l’Aspen Institute France, il est à la tête d’un think tank ouvertement otaniste.

🔴Guerre en Ukraine ➡ Emmanuel Macron a "totalement raison" d'envisager l'envoi de troupes pour contrer la Russie même si "ce n'est pas souhaitable", selon Nicolas Tenzer enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions géostratégiques #8h30franceinfo pic.twitter.com/8y1d23UMFC

— franceinfo (@franceinfo) March 17, 2024

Ses premières interventions guerrières datent d’il y a trois semaines, ce qui constitue déjà une sérieuse indication sur le caractère concerté de la campagne favorable à l’envoi de troupes en Ukraine. Depuis les propositions d’Emmanuel Macron, Tenzer est un invité fréquent des médias favorables à l’OTAN. Il y multiplie les déclarations fracassantes, dont celle-ci :

«On n’a jamais gagné une guerre quand on combat en arrière de cour, quand on fait combattre notre guerre par quelqu’un d’autre. Il y a un moment, il faut se poser directement la question de l’engagement. Et c’est ce tabou qu’Emmanuel Macron a voulu lever.»

Et d’après l’ancien haut fonctionnaire, «la Russie n’est pas si puissante que ça». «Économiquement, la Russie est un nain qui est en train de décliner. Elle connaît une fuite des capitaux, des talents. Voyez l’état des hôpitaux, des infrastructures, des écoles», a-t-il poursuivi.

Nicolas Tenzer

La Russie, un nain qui est en train de décliner…

Charles Michel, le président du Conseil européen

Autre intervention qui mérite d’être notée : celle de Charles Michel, le président du Conseil européen, qui appelle ouvertement à préparer la guerre.

Nous devons donc être bien préparés en matière de défense et passer en mode “économie de guerre”. Il est temps d’assumer la responsabilité de notre propre sécurité. Nous ne pouvons plus compter sur d’autres ou être à la merci des cycles électoraux aux États-Unis ou ailleurs.

Charles Michel

Tiens, l’expression “économie de guerre” est posée, histoire de bien préparer les esprits.

Progressivement, donc, on voit le parti de la guerre s’affirmer, avec cette idée qu’il faut se préparer au pire avec d’autant plus légèreté que la Russie est un nain…

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