Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierMiniMachines.net

A Kiev on suit les coupures de courant avec un RPi Pico

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Dmytro Panin vit à Kiev, capitale de l’Ukraine, sous le coup d’une guerre avec la Russie. Pour tenter de déstabiliser l’économie et la logistique Ukrainienne, la Russie s’attaque aux centres de production d’énergie du pays. Ce qui pose de nombreux problèmes.

Pour tenter de stabiliser la production et la distribution de l’énergie, l’Ukraine procède à des coupures de courant. Un désagrément qui est pris par la population locale comme un effort nécessaire pour maintenir un réseau stable et procéder aux réparations indispensables pour tous. Ces coupures ne sont pas précédées d’une annonce technique, le pays n’a pas le temps de poser des petites affichettes dans tout Kiev ou ailleurs pour vous dire que dans quelques jours votre rue ne sera pas alimentée en électricité. C’est, au vu des circonstances, un peu plus… brutal.

Mais ce qu’essaye de faire la maintenance du réseau, c’est de procéder à des coupures toujours au mêmes périodes. A peu de choses près. Pour créer, au moins, une espèce de routine pour les habitants. Le pays est déjà dans un hiver rigoureux et savoir qu’il faut se faire chauffer l’eau du thé un peu à l’avance est déjà une bonne chose. Pour les entreprises du secteur, c’est également un moyen de décaler les horaires de production vers les périodes où ils sont alimentés en courant.

Dmytro Panin

Mais le début et la durée des périodes de coupures restent encore assez difficile à évaluer. Pour aider à le prendre en compte, Dmytro a donc eu une idée assez maline. Noter les heures et les dates de coupure automatiquement. Ce qui n’est pas facile quand on y pense puisqu’il faut noter le moment où l’électricité s’arrête et par définition. Il n’y a plus de courant pour le faire. Pour contourner le problème l’idée mise en place est de profiter de la persistance de l’encre numérique.

Le dispositif en action sur Twitter

Son montage note le moment où la coupure démarre en notant une entrée de l’heure sur un petit écran en encre numérique. Ce qui permet de pouvoir le lire même lorsqu’il n’y a plus de lumière. Puis, lorsque le courant revient, l’heure de redémarrage est également notée. Il est ainsi possible de voir la durée de la coupure et d’estimer la période. De déterminer la méthode employée par les gestionnaires du réseau.

L’ensemble du montage est un boitier imprimé en 3D qui embarque un Raspberry Pi Pico associé à une horloge DS3231 sur batterie pour avoir une heure précise et indépendante du courant. Le tout est connecté à un écran à encre numérique signé Waveshare. L’ensemble est alimenté par une batterie externe USB classique pour jouer le rôle de tampon. Le code qui gère le dispositif est en micropython et il est disponible sur Github avec des instructions. Il peut servir à monitorer d’autres choses que la guerre et peut également s’affiner avec d’autres variables que l’énergie. 

A Kiev on suit les coupures de courant avec un RPi Pico © MiniMachines.net. 2022.

Gamekult, la fin d’une aventure

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La rédaction de Gamekult a jeté les gants. Après l’annonce du rachat du site par Reworld Media et devant la volonté de ce groupe de transformer la ligne éditoriale du site, la très grande majorité des journalistes et pigistes raccrochent. Ils ne suivront pas le nouveau propriétaire.

Clauses de conscience et gros dégâts

Je vous en avait parlé il y a quelques temps, mais pour résumer les épisodes précédents très brièvement, Gamekult a été absorbé puis revendu par plusieurs grands groupes web. La rédaction et son contenu sont ainsi passés de main en main avant d’atterrir chez Unify. La plateforme Web de TF1. Quelques heures après le déménagement de Gamekult – et de LesNumériques ainsi que quelques autres sites – TF1 annonçait avoir revendu sa plateforme complète, tout le groupe Unify, à Reworld Media.

Reworld qui n’a de Média que le nom, son objectif avoué n’étant pas de transmettre de l’information mais plutôt de porter de la publicité. C’est eux qui ont racheté le vénérable Science & vie et ont fait disparaître toute sa rédaction dans la foulée.

Le groupe Reworld Media prenait ainsi possession des clés et de la destinée de Gamekult et nombreux autres sites du groupe. Un changement qui a mené les équipes de journalistes ainsi que la « rédaction étendue » composée des divers Pigistes et autres personnes en charge de la logistique des images et de la vidéo du site à poser leur démission. A abandonner le site.

Les raisons qui ont poussé à ce choix sont assez évidentes. En creusant un peu, on se rend vite compte que Reworld veut faire rentrer dans le rang un Gamekult trop souvent jugé comme dissonant par l’industrie du jeu vidéo. Leur vision d’un média critique est souvent mal vue par un marché qui pèse et injecte des dizaines de millions d’euros dans des jeux poids lourds du secteur. Pour Reworld, il faut surtout que l’argent rentre. Cela veut dire moins de journalisme et plus de communication. Pas un rédacteur en chef mais plutôt un chef produit.

Il faut que l’industriel se sente en confiance, suffisamment pour qu’il achète la panoplie complète proposée par un site aujourd’hui : de la pub certes, des affichages dans tous les sens qui viennent vous empêcher de lire le contenu. Mais également le contenu lui même parce que les lecteurs ont trop souvent tendance à installer un bloqueur de publicité. Et si on peut faire une vidéo « lol » qui parle du jeu en survolant ses défauts pour appuyer ses éventuelles qualités, si possible en suivant le script proposé par une agence de com’. Alors là, oui, il y a moyen de gagner de l’argent. Surtout si on s’est débarrassé de ces pénibles journalistes qui écrivent ce qu’ils pensent auparavant.

La rédaction s’est donc saisie d’un outil qu’on appelle « Clause de conscience » et qui protège les journalistes en cas du rachat de leur employeur. Cette clause leur permet de « démissionner » avec les même droits que s’ils avaient été licenciés. L’idée étant de ne pas laisser un journaliste dans la précarité si il est contre un changement de ligne éditoriale au sein de son magazine. Suite à la nomination d’un nouveau rédacteur en chef par exemple ou au rachat du titre par une entité voulant changer largement son orientation. Imaginez un journaliste travaillant dans les colonnes d’un journal lié à l’agriculture bio qui serait racheté par un groupe de chimie phytosanitaire. On comprend aisément que les journalistes de la rédaction ne veuillent pas cautionner ce choix.

Cela ne veut pas dire que les journalistes en question partiront les poches bourrées de gros billets. La durée de leur allocation chômage dépendra de leur ancienneté et surtout, pour la totalité d’entre eux, cette bouée de sauvetage ne gommera jamais la tristesse qu’ils éprouveront à quitter ce navire.
Mais comment faire autrement ?

Comment tenter de se battre contre un énorme moulin à vent. On connaît la méthode Reworld, on sait comment ils s’y prennent. Pour eux, Gamekult n’est pas un site important, c’est un bonus obtenu avec le rachat des autres entités qu’ils convoitaient. Mais Gamekult n’est pas rentable en l’état et les moyens d’inverser cette tendance sont assez simples à deviner.

Reworld n’a pas la réputation de beaucoup aimer les journalistes, ils préfèrent les communicants. Payer des « pigistes » au lance pierre pour ré-écrire un texte pondu pour une agence c’est beaucoup moins cher que de payer un testeur pour qu’il donne son avis. Et surtout ça permet de faire plus, beaucoup plus : tabasser des news au kilomètres, avec des titres bien aguicheurs tout en promettant des « tests » flatteurs. Il est interdit de publier un test qui serait financé par un éditeur de jeu sans le signaler aux lecteurs. Mais on peut très bien écrire un test totalement « indépendant » à côté d’une grosse campagne de marketing plus classique.

Personne dans l’équipe Gamekult ne veut suivre cette voie et au vu de l’immense fatigue liée à ces années d’incertitude quand à la pérennité de leur travail. Le tacle de TF1 qui les abandonne du jour au lendemain il y a quelques mois. Et surtout l’énorme tâche que représente déjà la publication jour après jour d’un monstre comme Gamekult. L’avalanche colossale de jeux à tester qui sortent chaque semaine. Une tâche que même Sysiphe aurait refusée. La très grande majorité du personnel a préféré arrêter les frais. Et je les comprends.

J’ai fait le même choix à une époque, à un niveau bien moins élevé, en préférant abandonner Blogeee,net plutôt que de continuer avec CNETFrance dans une voie différente. C’était très difficile alors je n’ose pas imaginer l’amertume qui a saisi l’ensemble de la rédaction.

Refaire à neuf ?

Je lis beaucoup d’incompréhension de la part des lecteurs face à ce choix. D’abord parce que, semble t-il, Gamekult n’a pas laissé sa chance à Reworld Media. Je ne suis pas dans le secret des dieux mais je pense que tout le monde sait déjà à quoi s’en tenir. Le groupe n’a pas acheté un site de jeux vidéo par amour de ceux-ci. Pas plus qu’ils ont acheté Science & Vie par amour de la science au vu des pages actuelles du magazine. Ils essayent simplement d’en faire juste un truc qui rapportera de l’argent. Et pour cela sont prêts à faire tout ce qu’il faudra.

L’autre questionnement vient du médium lui même. Un site web comme Gamekult ne pourrait t-il pas renaître de ses cendres avec un autre nom de domaine ? Après tout ? Et bien non, cela ne fonctionne pas comme cela.

Certes Gamekult a beaucoup d’abonnés, plus de 12 000 personnes ont pris un abonnement pour pouvoir lire leur contenu. 12 000 personnes qui payent chaque mois un accès entre 2,5 et 4,90€ suivant la formule choisie. Cela semble être beaucoup mais en réalité on est loin du compte pour une rédaction de ce type.

Il faut compter les salaires des nombreux journalistes qui écrivent, les équipes ne sont pas composées de rédacteurs bénévoles, ce qui fait déjà une somme assez impressionnante. Il faut également compter ceux qui assurent la technique pour les vidéos, les reportages mais aussi la gestion et l’entretien du site. Son développement. Tout cela à un coût qui dépasse déjà les sommes récoltées avec des dons.

Et ça ne compte pas le rachat de tout le matériel indispensable au site. Régie vidéo complète, ordinateurs, consoles, jeux… Cela ne compte pas non plus des locaux pour travailler, filmer, tester. Même en imaginant que les 12 000 abonnés suivent le mouvement vers un nouveau site cela ne suffirait pas à fonctionner.

Et Évidemment, ils ne suivront pas. D’abord parce qu’ils sont déjà abonnés et que le rachat du site ne sera pas une excuse pour se faire rembourser quoi que ce soit. Le budget abonnement est donc alloué pour beaucoup qui ne pourraient pas repayer un nouveau site. Mais surtout une bonne partie des lecteurs ne se rendront pas forcément compte tout de suite de ce changement. Il est possible que le contenu accessible aux abonnés se réduise au fil du temps à peau de chagrin, le but pour la nouvelle direction étant de vendre de l’espace publicitaire, il n’a aucune raison de le rendre difficilement accessible. A terme, il est probable que ce côté « Premium » disparaisse.

Et si les équipes qui quittent Gamekult aujourd’hui le font à contrecœur, ils n’auront sans doute pas la force de tout rebâtir. C’est un travail colossal de reconstruire un concurrent qui puisse se mesurer à ce que l’on a créé soit même de tout son coeur. Il faut faire encore mieux et avec moins de moyens. Ce que beaucoup ont accepté de faire pour pas grand-chose en salaire au lancement de Gamekult n’est plus envisageable 15 ou 20 ans après…

Gamekult, c’est une bibliothèque qu’on s’apprête à brûler.

Ce qui me fait le plus bizarre dans cette histoire, ce n’est pas ce qui arrive aux hommes pourtant. Je suis évidemment triste pour eux. J’en connais certains et je suis le parcours de Gamekult depuis assez longtemps pour savoir ce qu’ils ont investi dans cette aventure. Mais au-delà des salariés, ce qui me fait le plus mal au cœur, c’est ce qu’il va advenir de leur immense travail.

En France, on se fout pas mal du numérique. Il n’y a qu’a voir la difficulté que rencontrent les associations cherchant à préserver le patrimoine informatique pour établir un musée. Le jeu vidéo est devenu un moteur puissant de notre économie, le web a pris une place prépondérante dans nos vies et le travail accumulé sur un site comme Gamekult est d’un intérêt tout aussi historique que celui d’un magazine parlant de cinéma ou de musique.

Mais à la grosse différence de la presse papier, qui est archivée par nos services nationaux pour en garder une trace lisible. Le travail d’analyse et de compte rendu du jeu vidéo de Gamekult est et restera sur leur site. Un site dont les nouveaux acquéreurs se foutent probablement totalement.

Ces archives, les tests d’il y a quelques années seulement, font partie de l’ossature théorique et technique des papiers d’aujourd’hui. Cela retrace un peu plus qu’un simple compte rendu sur des pixels qui se déplacent à l’écran. Qu’on soit d’accord ou non avec une note attribuée à un jeu, le rédacteur du test passe souvent de longues heures à se forger un avis qu’il articule et documente de manière poussée. On peut détester un jeu que le rédacteur adore ou l’inverse mais force est de constater qu’il donne un avis argumenté après y avoir joué et fini. C’est donc un immense travail de suivi qui est proposé aux lecteurs.

Ce travail là, cette somme de tests, de reportages et d’analyses, risque bien de disparaître. Parce que ces archives n’intéressent finalement qu’une poignée de lecteurs dans les statistiques du site. Ils ne sont plus parcourus que par quelques centaines d’internautes chaque mois. Et qu’est-ce que cela va signaler à une boite comme Reworld Média qui ne juge les contenus que par le profit publicitaire qu’ils rapportent ? Que ces vieux tests n’ont aucun intérêt.

Vous allez peut être me juger pessimiste mais je ne suis pas si sûr que cela soit une mauvaise augure. Je surfe depuis de nombreuses années maintenant et j’en ai trop vu des sites disparaître au gré d’un rachat. Tout leur contenu devenir inaccessible du jour au lendemain parce que quelqu’un avait décidé de débrancher un serveur jugé inutile ou peu rentable. Mais, pire que ça, c’est mon lot quotidien que de rechercher un texte, un article, pas forcément si vieux que cela, qui a été massacré au gré des changements de sites. Gamekult a connu plus d’une refonte mais a toujours gardé le souci de conserver la lisibilité des contenus les plus anciens. Un travail important qui demande du temps et un certain souci du détail pour être mené à bien.

En terme plus triviaux, cela suppose de payer quelqu’un pour se soucier de ces transitions techniques. Un investissement alors que tout le monde sait que ce travail n’aura aucune conséquence financière positive. C’est exactement pour cela que vous pouvez croiser de nombreux sites avec des contenus saccagés. Des vieux articles importés au petit bonheur mais qui ne respectent plus la mise en page du site original. Qui ont perdu toutes leurs images, leurs liens et parfois même une partie de leur contenu. Des textes hachés, aux accents remplacés par des codes obscurs, aux coupures brutales entre les mots… Un gâchis numérique qui va, de part ce formatage illisible, perdre encore plus de lecteurs. Et surtout perdre tout intérêt aux yeux de ceux qui payent la facture de leur entretien. Et c’est comme cela que des sites complets disparaissent d’internet dans la presque indifférence générale.

Si je devais comparer Gamekult à un autre média, je le ferais en pensant à un magazine comme Les Cahiers du cinéma. Cela paraît un peu pompeux parce que les rédacteurs des Cahiers n’utilisaient pas des pseudos rigolos, n’utilisaient pas de meme, ne faisaient pas d’émissions sur des musiques minimalistes et parlaient d’une industrie rebaptisée « septième art ». Mais je pense qu’il y a un rapport direct entre le travail de Gamekult sur le jeu vidéo et le travail effectué dans l’analyse du cinéma.

Mais si les Cahiers sont disponibles à la lecture depuis le numéro 1 de 1951  grâce au travail de préservation de la BNF, l’énorme contenu de Gamekult n’a droit à aucune sauvegarde publique. Et pour cause, les droits appartiennent désormais à Reworld et il n’est pas possible d’en dupliquer le contenu de manière institutionnelle. Ce qui veut dire qu’il est de la responsabilité de Reworld d’en prendre soin comme il est de son droit de le faire disparaitre…

J’espère me tromper mais je suis malheureusement prêt à parier sur une disparition ou une altération des contenus du site dans quelques années. Tout simplement parce que Reworld se moque éperdument de celui-ci.

A qui le tour ?

Toute une rédaction qui disparaît, le contenu d’un site en danger. Le tableau est déjà très sombre mais je n’ose pas imaginer la suite. Reworld a croqué Les Numériques et Gamekult était proposé en bonus. C’est probablement pour cela que c’est le premier à en pâtir.

Mais je ne suis pas rassuré pour autant pour LesNums. Le site pourrait être mis en danger dans sa forme comme dans son contenu. La direction de Reworld étant bien plus intéressée, là aussi, à construire un pont publicitaire entre les marques et les lecteurs que par une relation critique faisant barrage entre les deux. Le risque de voir cette digue petit à petit percée est assez grand.

D’autant qu’un journaliste technique spécialisé est une denrée rare, tout comme un bon journaliste jeu vidéo.  Et qu’il est bien plus pertinent dans un souci de rentabilité de transférer son poste à un rédacteur externe, sans statut ni rédacteur en chef pour le protéger, totalement dépendant de l’appréciation de la direction dans le traitement de l’information. Ce dernier écrira exactement ce qu’on lui demande.

J’ai bien conscience que tout cela n’a rien à voir avec le monde des Minimachines. Mais ce qu’il se passe aujourd’hui sur Gamekult est assez symptomatique du web d’aujourd’hui. Le secteur du jeu vidéo est en crise et c’est donc sur ce segment que ce mouvement de fond est le plus visible. Mais d’autres secteurs sont également mal en point et on sent clairement arriver sur de nombreux médias la tentation d’une évolution de leur contenu. Si l’objectif de la plupart des sites est d’accompagner leurs lecteurs dans leur choix et leurs usages, cela devient souvent une mission quasi impossible aujourd’hui. 

Gamekult, la fin d’une aventure © MiniMachines.net. 2022.

Lenovo Yoga Paper : une tablette 10.3″ à encre numérique

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Avec 10.3 pouces de diagonale, la Lenovo Yoga Paper dévoile un écran à encre numérique tactile et capable de prendre des notes à l’aide d’un stylet actif. Un scénario d’usage de plus en plus fréquent.

La Lenovo Yoga Paper a été officialisée par la marque en Chine même si tous les détails de ses caractéristiques n’ont pas encore été dévoilés. La solution, construite dans un châssis en métal usiné mesure 5.5 mm d’épaisseur seulement. Avec une bordure latérale un peu plus épaisse, elle pourra changer son orientation d’écran pour être manipulée aussi bien de la main gauche que de la main droite.

On retrouve une encre numérique classique, en niveaux de gris, avec un éclairage frontal ajustable en température de couleur comme en intensité. Si la diagonale de l’écran est connue, il n’y a pas de détails sut la définition de l’écran… Lenovo n’étant pas le seul sur ce marché, la marque utilise vraisemblablement la même solution que ses petits camarades. 

Kobo a en effet annoncé une liseuse du même genre en mai dernier, la Elipsa qui propose également un stylet actif. Celle-ci annonce une définition de 1872 x 1404 pixels. La Huawei MatePad Paper a été présentée en mars avec la même définition. En mai, ce fût au tour de la Hanvon B10 avec toujours la même dalle. Enfin, plus récemment c’est la Onyx Book Tab Ultra qui propose le même type de dispositif. 

Il est donc fort probable que la Lenovo Yoga Paper propose des caractéristiques identiques. Un écran 1872 x 1404 associé à un stylet tactile Wacom EMR pour une prise de notes fluide et efficace avec 4096 niveaux de pression. Les différents designs de toutes ces solutions sont techniquement assez proches et les tarifs se situent autour de 350 à 400$. 

On peut donc s’attendre à l’apparition d’un énième concurrent sur ce secteur de la tablette/liseuse. Reste à savoir si Lenovo utilisera la même solution technique pour le reste de l’engin : un SoC ARM pilotant un Android 1x associé à quelques Go de mémoire vive et un stockage de base de 64 ou 128 Go évolutif via une carte MicroSDXC. Dans tous les cas, c’est une bonne nouvelle. D’un point de vue concurrentiel d’abord, puisque le nombre d’acteurs va devoir pousser les fabricants à innover ou baisser leurs prix. D’un point de vue localisation et distribution ensuite avec un Lenovo qui a tout le bagage nécessaire pour proposer une version Française de cet appareil.

Source : Lenovo via Liliputing

Lenovo Yoga Paper : une tablette 10.3″ à encre numérique © MiniMachines.net. 2022.

Beelink SEi12 Pro : un passage au Core i7-1260P

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

On connaissait le SEi12 « tout court » qui embarquait un processeur Core i5-1235U. Le nouveau venue est décliné dans une version Pro et embarque des puces plus musclées avec les i5-1240P et i7-1260P d’Intel.

Le Beelink SEi12 Pro reste toujours aussi compact avec un châssis de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et une épaisseur de 4.3 cm. A l’intérieur de ce petit boitier on retrouvera donc deux puces 12 coeurs et 16 Threads fonctionnant sur une base de 3.3 GHz avec une fréquence Turbo de 4.4 GHz pour le Core i5 et 4.7 GHz pour le Core i7. Autres nuances entre les deux processeurs, un cache qui passe de 12 à 18 Mo et un nombre d’Unités d’Exécution graphique passant de 80 à 96 EU.

Ce qui ne change pas entre Beelink SEi12 Pro et le précédent modèle, c’est le nombre de Watts de TDP des puces intégrées. Beelink semble avoir limité les processeurs à 35 watts de TDP même si un Core i7-1260P peut en réalité monter à 64 Watts. Une volonté de limiter la chaleur dégagée pour arriver a la prendre en charge. Une bonne chose pour le bruit que la minimachine génèrera mais peut être un peu en dessous de ses véritables capacités. Un système de double ventilateur permettra d’absorber la chaleur dégagée par un stockage haut de gamme en NVMe.

Reste la question de la nuisance de ce système de ventilation. Est-ce que les deux ventilateurs auront un comportement plus discrets à bas régime qu’un seul et unique ventilateur devant tourner plus rapidement pour aérer convenablement cet engin ? Quelle durée de vie pour ce type de ventilo ? Comment l’engin se comportera dans la durée à plein régime ? Pas mal de questions autour de ce chois de la part du constructeur qui insiste beaucoup sur la qualité de sa dissipation.

La mémoire vive sera construite sur deux slots So-Dimm pour un maximum de 64 Go de DDR5-4800. La partie stockage sera composée d’un emplacement M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 et d’une baie 2.5″ SATA. Beelink proposera des variantes en 16/500Go ou 32/500Go ainsi qu’une version barebone pour faire vos propres choix.

Le boitier propose la connectique classique de Beelink avec deux ports HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 GbE, un port Thunderbolt 4.0, quatre ports USB 3.0 et un jack audio combo. Le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 ne change pas du précédent modèle et le Beelink SEi12 Pro proposera lui aussi une attache VESA pour le fixer à un écran. Comme d’habitude Beelink fournira deux câbles HDMI avec cet engin, un premier modèle très court pour connecter directement le MiniPC à l’écran en VESA afin d’éviter d’en voir trainer un sur votre bureau et un second plus long pour poser le MiniPC de manière plus classique.

Difficile de voir ce que cette machine ne pourra pas faire. Si son TDP est limité, ses performances pourraient également l’être en partie mais même dans un scénario de 35 watts de TDP l’engin aura de grandes capacités de calcul. Il saura prendre en charge des jeux récents avec son circuit graphique intégré, afficher des contenus 3D de manière convaincante, retoucher de l’image ou faire du montage vidéo et évidemment assurer les travaux classiques de bureautique et de surf. Question tarif, on devrait voir débarquer le Beelink SEi12 Pro est attendu à un prix public de 499$ en version i5-1240P barebone, 599$ en i7-1260P.

Beelink SEi12 Pro : un passage au Core i7-1260P © MiniMachines.net. 2022.

LinkStar H68K : un MiniPC sous Rockchip RK3568 avec 4 Ethernet

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

L’engin semble un mix entre un MiniPC et un routeur, le LinkStar H68K a été conçu pour faire tourner Ubuntu, Debian ou Android comme une minimachine classique mais également OpenWRT pour se transformer en routeur.

Proposé par Seeed Studio, le LinkStar H68K a été lancé au prix public de 99$ dans une version 4/32Go de base sous Android 11. L’objet peut alors se comporter comme un MiniPC de salon, une machine d’appoint ou proposer des services plus industriels pour de l’affichage numérique ou le pilotage d’outils.

Mais il peut également faire tourner d’autres distributions logicielles et apporter d’autres services. La présence de pas moins de quatre ports Ethernet, deux en 2.5 GbE et deux en plus traditionnel Gigabit permettant de le transformer en véritable routeur intelligent et programmable. Fonctionnant de manière totalement passive, pouvant accueillir des options de module Wi-Fi à 30$ pour un circuit Mediatek MT7921 Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. 

Avec une connectique assez riche, le LinkStar H68K ouvre pas mal de perspectives. Il propose deux ports USB 3.0 Type-A sont disponibles, un port USB 2.0 mais aussi un port USB 3.0 Type-C, une sortie HDMI 2.0, un jack audio combo et un lecteur de cartes MicroSDXC pour étayer l’offre eMMC interne. Un capteur infrarouge est également présent pour être commadnable à distance.

Le SoC interne n’est pas le plus rapide, le RK3568 a surtout été choisi pour piloter les circuits Ethernet, mais il s’agit tout de même d’une solution quadruple coeur ARM Cortex-A55 avec un circuit graphique Mali-G52 2EE et un circuit neuronal proposant 1 TOP en calcul. Le tout dans un boitier de 8 cm de large sur 6 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur. 

Le LinkStar H68K est déjà en rupture de stock mais Seeed Studio devrait le proposer à nouveau assez rapidement. Des tests ont déjà montré que cet engin était tout à fait capable de porter des projets comme Home Assistant.

LinkStar H68K : un MiniPC sous Rockchip RK3568 avec 4 Ethernet © MiniMachines.net. 2022.

La Switch-like ONEXPLAYER 2 se dévoile en détail (maj)

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

One Netbook propose depuis quelques années des Consoles-PC haut de gamme. Des engins ultraportables qui peuvent s’utiliser en mode console mais également comme un PC de bureau ou une console de salon.

Proposés à des tarifs assez élevés, ces consoles ont vu apparaitre un petit iceberg dans leur trajet qui les menait pépères vers le succès. Le Steam Deck et son tarif entrée de gamme deux fois inférieur a quelque peu fait prendre l’eau dans les soutes étanches de tous les engins de ce type. Face à un investissement très élevé, souvent au prix d’un ordinateur portable classique, ces solutions ont eu du mal à faire face à la proposition de Valve.

On en sait désormais plus sur la nouvelle console PC ONEXPLAYER 2 : Il s’agit d’une solution 8.4″ en 2560 x 1600 pixels. Un affichage IPS de qualité avec une colorimétrie calibrée à 100% de la gamme sRGB. Un bel affichage donc, peut être même trop beau pour de multiples raisons. Parce que gérer un tel écran sera une chose complexe pour un processeur mobile et parce que la définition pourra poser problème à certains usages.

La présence d’un Ryzen 7 6800U ou de puces Intel Core de 13e Gen est confirmée, d’excellentes solutions techniques, qui seront accompagnées de 16 à 32 Go de mémoire vive et jusqu’à 2 To de SSD M.2 NVMe. L’engin mesurera 31 cm de large pour 12.7 cm de haut et 22.5 mm d’épaisseur. 

Les manettes disposées sur les côté de l’écran seront donc amovibles et permettront de jouer avec l’écran posé sur un deck. C’est le « tout nouveau concept que personne n’a jamais vu » proposé par le constructeur. Une phrase qui fera sans doute sourire les possesseurs de consoles Nintendo.

La ONEXPLAYER 2 devrait être disponible en mars ou avril de l’année prochaine mais le constructeur va ouvrir les précommandes le 20 décembre prochain. On ne sait pas grand chose d’autre de la console. 

La Switch-like ONEXPLAYER 2 se dévoile en détail (maj) © MiniMachines.net. 2022.

Une Boombox ultraplate pilotée par un Raspberry Pi

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Mais il fût une époque où la Boombox, cette espace de chaine HiFi portative, avait autant une valeur musicale qu’elle était un marqueur social. Ces appareils ont marqué l’arrivée de la musique dans la rue et toute la culture qui va avec. Des musiques urbaines qui vivaient au travers de ces postes bourrés d’énormes piles qui permettaient de faire sonner des endroits habituellement sinistres.

Les Boombox avaient une certaines noblesse. Des modèles entrée de gamme en plastique qui vibraient une stéréo de pacotille pour quelques centaines de francs, on pouvait dépenser des fortunes pour acquérir des modèles japonais à l’électronique d’avant garde. Des trucs à la taille, la puissance et l’acoustique proprement incroyables qui pouvaient réveiller un terrain vague ou animer toute une soirée. C’était, pour beaucoup de fêtes, l’accessoire aussi indispensable qu’ultime.

Et puis la mode a reflué. Parce que le walkman a pris le relais, parce que la consommation musicale a changé. Avec l’arrivée des CD, il y a eu un certain retour avec des modèles un peu plus plus sages et… moins robustes que les postes à cassettes. Mais petit à petit le format a inexorablement perdu de sa superbe et, au bout de quelques années, a totalement disparu des rayons des marchands. Non sans laisser quelques traces dans nos mémoires et parfois un peu de vague à l’âme.

Assez pour motiver un vidéaste, Joe Grand, pour tenter de monter une BoomBox qui collerait à l’esprit de cette fin d’année 2022. Un engin qui reprendrait une partie des codes de l’objet mais qui proposerait une approche différente. Si les BoomBox des années 80-90 étaient des monstres aux carapaces parfois gigantesques, celle de Joe en prend le contrepied total.

L’enceinte Piezo Electrique TDK ultraplate du projet.

L’idée est de créer un solution ultraplate, pilotée par un Raspberry Pi Zero 2 W et associée à une minuscule batterie. La partie sonore profite, quant à elle, d’un système de transmission Piezo acoustique signée TDK qui prend appui sur la structure même du châssis. Ce dernier est sérigraphié pour donner un peu de charisme à l’ensemble. Pour couronner cet hommage, l’ajout d’une série de 32 LEDs NeoPixels qui vont signaler, entre autres, le puissance sonore de l’engin. Un point très recherché des grosses Boombox originelles. Un capteur détecte la présence physique d’une cassette classique modifiée pour allumer l’ensemble. Le traitement sonore en sortie du Pi passe par un DAC TI PCM5100A et deux drivers TI LM48580. 

La partie logicielle est confiée à plusieurs outils. La gestion du son est pilotée par Mopidy tandis que la gestion des contrôles tactiles pour les fonction play, pause, et changement de piste est lié à Touch pHAT. Le DAC est pris en charge par Pirate Audio. Les LEDs sont pilotées suivant leurs usages par  rpi_ws281x ou par pivumeter pour traduire l’intensité du son. L’extinction et l’allumage du Pi se fait au travers de OnOff SHIM.

L’ensemble du projet est entièrement documenté par Joe sur son site. Bravo à lui.

Une Boombox ultraplate pilotée par un Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2022.

ONEXPLAYER Mini, une version sous Pentium 8505 à 599$

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La gamme ONEXPLAYER Mini s’enrichit d’une nouvelle solution plus abordable embarquant une puce Intel Pentium 8505 « Gold ». Une version évidemment moins performante que les modèles haut de gamme ou équipés d’une puce Ryzen. Mais une console qui est également moins chère avec un prix de base de 599$ quand les autres modèles dépassent les 1000$.

Bien en dessous des versions embarquant un Ryzen 7 6800U ou un Core i7-1260P des consoles haut de gamme de la marque, cette nouvelle ONEXPLAYER Mini fait donc confiance à une puce Intel de  douzième génération. Le Pentium 8505 n’est pas le processeur le plus connu de la marque mais il est assez intéressant dans sa construction. Il s’agit d’une puce combinant 5 cœurs et capable de tenir 6 Threads en parallèle. La construction s’établit autour d’un cœur Performance et de 4 cœurs Efficient avec 8 Mo de cache et des fréquences de 3.3 à 4.4 GHz. La partie graphique est un coeur Intel UHD Xe de 12e Gen avec une fréquence de 1.1 GHz et 48 EU. Le tout fonctionne dans une enveloppe de 15 à 55 watts. L’ensemble sera évidemment refroidi activement avec un système de caloducs et d’ailettes très classique.

En terme plus clairs, la puce est largement apte à faire tourner des jeux, même assez récents, mais dans des conditions dégradées par rapport à une solution Ryzen ou Core classique. Il faudra raboter des effets graphiques et rogner la définition pour obtenir une jouabilité à la hauteur. Ce Pentium sera accompagné de 16 Go de mémoire vive LPDDR5-5200 en double canal et de 512 Go de stockage montés en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. Ce qui devrait donner pas mal de souffle à la ONEXPLAYER Mini et justifie sans doute son prix face à la concurrence du Steam Deck.

L’écran est un 7 pouces IPS en 1920 x 1200 pixels avec un format 16:10. Sa densité de pixels sera très confortable avec 323 ppp et il sera tactile avec une prise en charge de 10 points simultanés.

La connectique propose un port USB4 Type-C, un USB 3.2 Type-C, un USB 3.0 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. La connexion aux réseaux se fera via un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. Une batterie 48 Wh avec fonction de charge GaN 100 watts est livrée par défaut.

Concernant la jouabilité de la console, on retrouve un dispositif classique chez les constructeurs. Une paire de Mini Joysticks ALPS, des moteurs de vibration, une croix directionnelle et les quatre boutons classiques associés à des gâchettes : deux classiques et deux analogiques de part et d’autre de la machine. Un gyroscope permettra des interactions avec les titres le prenant en charge et une paire de petites enceintes stéréo sera également disponible.

Le tout est livré sous Windows 11 et disponible en deux coloris blanc ou noir. La console mesure 26 cm de large pour 10.6 cm de haut et 2.3 cm d’épaisseur pour un poids de 620 grammes.

Reste à convaincre pour la marque car le principal concurrent de cette machine reste un Steam Deck à 419€, certes moins bien équipé en mémoire et stockage mais qui a fait ses preuves et qui propose surtout une puce AMD sur mesures très efficace. La version à 549€ de la console de Valve, avec 256 Go de stockage amovible et toujours 16 Go de LPDDR5, est un concurrent de poids face à une ONEXPLAYER Mini lancée à 599$. Il faut bien se rappeler que les tarifs en dollars sont donnés Hors Taxes et que la version en euros de la nouvelle console PC sera logiquement bien plus chère. A  vrai dire, on devrait approcher le prix du Steam Deck haut de gamme à 679€ avec 16/512 Go. Donc des caractéristiques équivalentes mais pas du tout le même univers ni le même suivi.

A moins que le constructeur se décide à sabrer ses tarifs, si cela est possible, sa console-PC n’arrivera au mieux qu’à la cheville de l’offre de Valve tant en terme d’équipement que de suivi logiciel, de garantie et de distribution. Pourquoi s’embêter à importer une minimachine de ce type à l’autre bout du monde si il y a une concurrence efficace disponible plus proche ? 

Encore une fois, je me répète, je pense que One Netbook a tort de s’entêter dans cette voie car la marque n’aura jamais le pouvoir d’un Valve qui peut assumer des commandes massives de pièces détachées et dispose d’une stratégie complète pour son produit. Elle maitrise le matériel, le logiciel mais également la distribution de celui-ci. Un élément qui lui permet de tirer le meilleur du matériel embarqué mais également de réaliser les meilleures marges possibles.

La marque ferait mieux de se repencher sur le segment des netbooks car avec un matériel de ce calibre, elle pourrait penser une minimachine très performante, tout aussi niche que sa solution, mais avec un public plus large parce que sans aucune concurrence. 

Le marché des Consoles PC prouve qu’il faut repenser aux netbooks

ONEXPLAYER Mini, une version sous Pentium 8505 à 599$ © MiniMachines.net. 2022.

Liseuses : Vivlio rachète son concurrent Bookeen

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Vivlio est en pleine forme, la société vient de reprendre l’ensemble des activités de Bookeen. Devenant ainsi un acteur majeur sur le marché français des liseuses numériques.

Il faut dire que le segment des liseuses subit la forte concurrence d’un géant qui sait faire de l’ombre. Amazon, pour ne pas le citer, est un véritable bulldozer avec ses Kindle. Même si la marque a augmenté dernièrement ses tarifs, elle reste dans un schéma de fonctionnement très difficile à contrer pour tous ses concurrents. En absorbant Bookeen, Vivlio devient mécaniquement mieux armé pour faire face au mastodonte.

Lancé en 2003, Bookeen a été le premier fournisseur de liseuses en France. La marque a suivi ce mouvement matériel par le lancement en 2011 d’un site de vente de livres numériques. Pour faire face au modèle Amazon qui propose des livres, en édite et les propose en direct sur ses propres pages. Cette librairie unique persiste après ce rachat et les clients ne seront donc pas perturbés. Les équipes de Bookeen rejoignent celles de Vivlio pour mettre leurs expériences et savoir faire en commun. 

Derrière ce rachat se profile un autre acteur, Sodival qui possède le réseau de boutique Cultura. Vivlio a cédé 50% de ses part à Sodival en février et depuis les acquisitions se multiplient. Rachat de l’éditeur Rocambole/Doors, reprise de la partie édition du site Chapitre.com et acquisition de Bookeen.

En 2023, Vivlio prévoit une levée de fonds de 5 millions d’euros. De quoi effectuer d’autres mouvements et acquisitions. Vivlio veut notamment développer une nouvelle liseuse orientée vers la bande dessinée numérique. La marque voudrait également développer son activité en Europe en partenariat avec d’autres acteurs.

Source : Actualitte

Liseuses : Vivlio rachète son concurrent Bookeen © MiniMachines.net. 2022.

Le Minisforum Neptune NAD9 proposera un Core i9-12900H

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le Neptune NAD9 a beau être compact, il embarque un processeur haut de gamme proposant 14 coeurs répartis en 6 P-cores et 8 E-cores et 24 Mo de mémoire cache. Son circuit graphique Intel Iris Xe fonctionne à 1.45 GHz avec 96 EU. De quoi construire une minimachine aux capacités très larges pour de multiples usages.

Le Neptune NAD9 mesure 20.8 cm de large pour 18 cm de profondeur et 6.7 cm de hauteur quand il est posé à plat, ce MiniPC est donc plus imposant que de nombreux autres modèles du marché, surtout en épaisseur. La marque propose un pied pour le positionner debout afin d’amoindrir ce détail d’un point de vue esthétique mais également permettre une meilleure aération de l’ensemble.

Parce que le Core i9-12900H a beau être gravé en Intel 7, il chauffe. Son TDP de base est de 35 Watts et il est censé fonctionner la plupart du temps en 45 Watts. Mais en cas de besoin la puce peut grimper jusqu’à une consommation de 115 Watts, ce qui est assez difficile à encaisser dans un trop petit volume sans monter la ventilation à des rotations très élevées. Pour éviter cela, le constructeur a donc mis en place un système à la fois très aéré et très performant. 

Un dissipateur assez massif vient coiffer le processeur en passant par un système de trois caloducs qui couvrira un maximum de surface d’échange. Un ventilateur contrôlé repartira sur l’ensemble des ailettes de l’air frais en fonction des besoins de refroidissement dicté par le système. Une solution très classique, proche de ce que propose un PC de bureau traditionnel.

Le châssis du Neptune NAD9 sera, quant à lui, largement ouvert. Sur les côtés mais aussi au dessus et en dessous, l’air circule librement autour du ventilateur une fois qu’il est posé sur son pied.

A l’intérieur du châssis on retrouve également une assez large possibilité d’évolution. La mémoire vive est montée sur deux canaux de SoDIMM DDR4 pour un total de 64 Go. Le stockage de base est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 accompagné de deux emplacements de 2.5″ SATA 3.0. L’accès aux différents composants est possible assez facilement.

La connectique est très complète avec en façade un port USB 3.2 Gen2 Type-A et un autre de Type-C ainsi que deux jacks audio casque et micro séparés. Sur la face arrière, on retrouve deux sorties HDMI, un port Ethernet 2.5 GbE, deux USB 3.2 Gen1 Type-A et deux USB 2.0. On retrouve également deux USB 3.2 Gen2 Type-C supplémentaires proposant une sortie DisplayPort. L’engin pourra donc adresser quatre écrans en parallèle.

Question tarif, la note est évidemment assez salée. Le processeur étant commercialisé assez cher, cela se reflète sur le prix global de l’engin. La page web du produit sur le store Européen de la marque indique un tarif de 639€ en format Barebone sans mémoire, système ni stockage. Le MiniPC est également disponible en d’autres versions, de 16 Go de DDR4 avec 512 Go de SSD à une combinaison 64Go + 1 To. A des tarifs allant de 769€ à 989€.

Le Minisforum Neptune NAD9 proposera un Core i9-12900H © MiniMachines.net. 2022.

GMK NucBox 9 : Du Ryzen 5 5600U sous le capot

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La marque GMKTek lance un nouveau MiniPC équipé d’un processeur Ryzen 5 5600U. Le GMK NucBox 9 mesure 12.45 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.1 cm d’épaisseur. Il est complet, compact et propose des performances intéressantes sous Windows 11 avec lequel il est livré.

Pas encore disponible, le GMK NucBox 9 ne sera expédié qu’en décembre, l’engin propose un équipement unique comprenant 16 Go de mémoire vive DDR4-4200 et un stockage de 512 Go en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. Il est pour le moment annoncé à 509.99$ mais un bon d’achat permet de récupérer 70$ directement sur le site.

D’habitude plus porté sur les puces Intel, ce choix d’un Ryzen 5 5600U est assez bon. Sa puissance est plus que correcte pour tous les usages du quotidien, son circuit de base est composé de 6 coeurs Zen3 prenant en charge 12 Threads et il est accompagné d’un circuit graphique Radeon Vega 7. De quoi assumer aussi bien du jeu léger que des contenus multimédia UltraHD. Avec un TDP de 10 à 25 Watts, ce type de processeur est assez simple à dissiper. La marque a prévu un large système de caloducs et de ventilation pour assumer cette tâche.

Pour le reste, c’est très classique avec une connectique comprenant deux ports HDMI 2.0, un USB 3.1 Gen1 Type-C, deux USB 3.1 Gen 2 Type-A et deux USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 GbE est présent ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC et un port jack audio 3.5 mm combo. La machine pourra donc piloter trois écrans en parallèle avec un USB Type-C distribuant du DisplayPort. Elle pourra également se connecter en Wi-Fi6 et proposera du Bluetooth 5.2. La marque précise que le BIOS du GMK NucBox 9 supportera la fonction Wake On Lan pour démarrer l’engin à distance. Il proposera également des fonctions de réveil programmable et de boot PXE et pourra se fixer en VESA avec le kit livré.

Le prix est appétissant avec la promotion mais mon petit doigt me dit que d’autres MiniPC d’autres marques devraient débarquer en décembre avec cette puce et… d’autres choix de composants. Il est donc urgent de patienter encore quelques jours pour voir ce que le marché nous réserve sur ce segment.

GMK NucBox 9 : Du Ryzen 5 5600U sous le capot © MiniMachines.net. 2022.

Qualcomm Oryon : Le SOC des futur PC s’annonce

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Qualcomm a un petit problème. La marque propose depuis de nombreuses années des solutions ARM pour le marché des ordinateurs classiques qui ne se révèlent pas spécialement performantes. Un problème jugé sévèrement par le marché qui ne les cautionne pas en refusant de les acheter. Mais un problème qui devient carrément gênant désormais. 

Les cœurs Oryon sont annoncés comme une solution compétitive sur un marché devenant très problématique pour Qualcomm. Quand la marque se battait contre des fabricants comme AMD et Intel, elle avait toutes les excuses du monde en ne parvenant pas à fournir les performances nécessaires. Mais désormais qu’Apple propose une solution ARM capable de rivaliser avec les puces x86 classiques, cela devient un peu trop visible que les Snapdragon sont à la traine.

L’onéreuse acquisition de Nuvia va peut être résoudre cette problématique pour Qualcomm. C’est ce que l’équipementier a prévu dès 2021. Les 1.4 milliards dépensés vont donner naissance à une solution hybride entre les différentes technologies des deux marque et baptisée Oryon.

Les coeurs Kryo, dérivés maison des Cortex classiques d’ARM, présents dans les puces des Snapdragon seront bientôt secondés par des composants Oryon pour améliorer les performances globales des SoC. Assez pour redorer le plafond de la marque dans le monde du PC pour commencer. Puis, probablement aux faveurs de diverses optimisations en efficacité, parvenir jusqu’aux puces mobiles.

Aucun vrai détail n’a percé quant à l’architecture ou aux méthodes employées par Qualcomm pour faire fonctionner Oryon. Cela nous laisse donc du temps avant une sortie qui devrait tout juste débuter en « 2023 »… Sans plus de détail quant à son objectif ou son trimestre de sortie si l’année est respectée.

Le pari reste et restera toutefois difficile pour Qualcomm. Je sais que je me répète mais… Apple, AMD et Intel  ne se contentent pas de se tourner les pouces pendant que Qualcomm bosse sur son Oryon. Les trois marques, comme ARM de son côté d’ailleurs, continuent de proposer des avancées sur leurs propres circuits.

Qualcomm Oryon : Le SOC des futur PC s’annonce © MiniMachines.net. 2022.

Radxa E25 : un outil réseau avec double port Ethernet 2.5 GbE

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le Radxa E25 est un petit boitier de 7.5 cm sur 7 qui propose d’embarquer un Radxa CM3 Compute Module. Cette carte embarque un SoC ARM Rockchip RK3568. Une puce quadruple coeur Cotrtex-A55 avec un circuit  Mali-G42 et un petit NPU.

A bord, on retrouve de 2 à 8 Go de mémoire vive LPDDR4 et de 8 à 32 Go de stockage eMMC. Le Radxa E25 peut donc embarquer de nombreuses solutions logicielles : Debian ou Ubuntu par exemple. Mais son équipement l’oriente plus vers un usage réseau car si la présence d’un double port Ethernet 2.5 GbE permettra de piloter deux réseaux distincts à grande vitesse… C’est surtout l’absence de toute sortie vidéo qui fera de l’engin une solution surtout orientée vers des usages pro.

Pas de port HDMI ou DisplayPort, le Radxa E25 se contente d’un USB 3.0 Type-A, d’un USB Type-C dédié à son alimentation, d’un lecteur de cartes MicroSDXC et d’un lecteur de  cartes NanoSIM. A l’intérieur de l’engin, un M.2 2242 Mini PCIe 2.0  et un M.2 pour ajouter un modem 4G/5G. Un ensemble de 26 broches GPIO est également présent pour piloter des interfaces externes.

Faute de grives on mange des LEDs comme disait mon grand père et on retrouve donc à la place de la sortie vidéo qui permet d’avoir un statut de l’état de sa machine, un bandeau translucide qui fait le tour de l’engin. Celui-ci permettra de programmer des LEDs RGB qui pourront indiquer l’état et le statut d’un programme. Pratique pour créer des alertes dans une configuration OpenWRT, par exemple. Un bouton programmable permettra d’effectuer une action de votre choix très facilement.

Le Radxa E25 de base (2/8Go) est annoncé à 59$. Les versions suivantes grimpent respectivement à 75 et 109$.

 

Radxa E25 : un outil réseau avec double port Ethernet 2.5 GbE © MiniMachines.net. 2022.

Beelink SER6 Pro : le Ryzen 7 6800H en conserve

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le Beelink SER6 Pro va faire appel au Ryzen 7 6800H, une puce très performante intégrée à la gamme mobile d’AMD. Un processeur qui propose dans une enveloppe de 45 watts de TDP une combinaison de 8 coeurs et 16 Threads capables de monter à 4.7 GHz. Le tout dopé par un circuit graphique Radeon 680M 12 coeurs à 2.2 GHz.

Le Beelink SER6 Pro sera intégré dans un châssis de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Un boitier mélangeant métal et plastique avec une texture qui permettra à l’air de circuler. Le MiniPC proposera une assez belle capacité d’évolution : deux slots de mémoire vive pourront lui offrir jusqu’à 64 Go de mémoire vive DDR5-4800 et le stockage sera confié à un duo M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 et une baie de 2.5″ SATA 3.0 classique. On retrouve ici la version AMD des machines SEi de la marque qui tournent sous processeurs Intel.

Le déploiement interne est identique avec une double ventilation pour encaisser la chaleur dégagée par le stockage NVMe et une connectique quasi identique. On retrouve ainsi deux sorties vidéo en HDMI 2.0, une prise Ethernet 2.5 GbE en assistance au Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2, une prise USB 4, trois USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0. Un port jack audio 3.5 mm combinant casque et micro est également visible. La principale différence avec le Beelink SEi 12 Pro étant ici l’absence de Thunderbolt 4.0.

L’engin est attendu pour la fin Décembre mais sera plus vraisemblablement disponible au tout début 2023… Une version plus légère, baptisée Beelink SER6 aura exactement les mêmes composants mais devrait embarquer un Ryzen 5 6600H un peu moins rapide, pour un peu moins cher.

Pour rappel, la même marque distribue également un engin sous Ryzen 9 6900HX, encore plus puissant mais également un peu plus grand avec le Beelink GTR6.

Beelink GTR6 : un MiniPC sous AMD Ryzen 9 6900HX !

Beelink SER6 Pro : le Ryzen 7 6800H en conserve © MiniMachines.net. 2022.

Minisforum HX99G : passage au Ryzen 9 6900HX et RX 6600M (MAJ)

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Mise à jour du 14/01/2023 : Le Minisforum HX99G est désormais disponible. L’engin hyper compact est annoncé à partir de 959€ TTC sur le magasin en ligne Allemand de la marque dans une version barebone en Ryzen 9 6900HX sans mémoire, système ni stockage mais avec un circuit graphique Radeon RX 6600M doté de 8 Go de GDDR6 dédiée. Il faudra compter 1099€ pour un modèle 16/512 Go, 1169€pour une version 32/512 Go et enfin 1239€ pour la version la plus musclée en 32 Go et 1 To. Un modèle en Ryzen 7 5800H est également disponible avec des tarifs plus accessibles. Tous les modèles avec stockage auront droit à une licence de Windows 11 Pro.

Billet original du 28/11/2022 : Pas grand chose de neuf, le Minisforum HX99G est vraiment une copie conforme du précédent modèle si ce n’est un changement de puce. Pas un si gros travail de la part de la marque puisque les deux puces partagent des TDP quasiment identiques. Les deux modèles auront donc le même comportement technique même si le plus récent sera plus rapide.

A vrai dire le Ryzen 9 6900HX du Minisforum HX99G profite de quelques optimisations. Il est notamment gravé en TSMC 6nm FinFET contre la technologie 7 nano du fondeur. Il sera donc encadré dans un TDP nominal de 45 watts contre 45+ watts pour le précédent. Un petit bénéfice technique donc qui va s’ajouter aux avancées de performances apportées par la nouvelle puce. 

Autre élément qui évolue dans ce nouveau modèle, le circuit graphique indépendant. Le Minisforum HX99G emploie un Radeon 6600M prévu pour les machines mobiles tandis que son prédécesseur embarquait un Radeon RX 6650M. Une puce un peu moins rapide pour le nouveau venu donc avec une fréquence légèrement inférieure mais surtout un TDP en très nette baisse. On passe de 120 watts à 100 watts et on peut donc imaginer moins de travail de dissipation pour ce PC. Les deux circuit graphiques embarquent les mêmes fonctionnalités avec la même architecture RDNA2 et toujours 8 Go de GDDR6. 

Pour le reste pas grand chose, le boitier est identique, on est sur une solution mesurant 20.5 cm de large pour 20.3 cm de profondeur et 6.93 cm d’épaisseur. Un format 2.9 litres posé sur un pied pour tenir le châssis en hauteur et ainsi maximiser la ventilation de l’ensemble. A l’intérieur du châssis un système complexe de 7 caloducs transmettent la chaleur des composants vers un dissipateur a ailette ventilé. Quelque chose de très classique donc. Le constructeur emploie à nouveau un système de contact entre le processeur et le dissipateur à base de métal liquide. Un détail qui avait fait polémique à une époque sur les machines de la marque parce que les exemplaires envoyés à la presse avaient été mal préparés. Des gouttelettes de ce « métal » se retrouvaient dans le châssis des engins et pouvaient provoquer des courts circuits. On imagine que depuis, maintenant que ces modèles sont commercialisés, le processus d’application de ce dispositif est mieux maitrisé. 

J’aurais bien vu un petit écran OLED sur la partie avant pour surveiller les constantes de la bête.

Le constructeur promet quatre sorties vidéo en UltraHD, la présence d’un Ethernet 2.5 GbE et des configurations disponibles sur la même gamme que le modèle actuel : de versions barebones à des engins en 16/512Go, 32/512Go et même 32Go/1To ou 64Go/512Go. Le modèle HX90G propose deux DisplayPort et deux HDMI, deux prises jack, un USB 3.1 Type-A, trois USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 3.2 Gen1 Type-C. JHe suppose que le nouveau sera identique.

Pas de tarif pour le moment ni de date de commercialisation autre qu’un vague « décembre 2022 ». Je suppose que la marque va d’abord chercher a écouler ses modèles actuels avant de lancer les Minisforum HX99G.

Minisforum HX99G : passage au Ryzen 9 6900HX et RX 6600M (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

Banana Pi BPI-M6 : une SBC très complète sous Cortex-A73

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La Banana Pi BPI-M6 emploie un SoC qui m’était alors parfaitement inconnu. Le SenaryTech SN3680 est une solution composée de quatre coeurs ARM Cortex-A73 associés à un circuit graphique Imagination GE9920. Points clés de cette puce particulière, la présence d’un NPU dédié qui propose tout de même  6.75 TOPS de performance en calcul dédié aux IA et un circuit ARM Cortex-M3.  

Ce mélange est déjà assez intéressant puisqu’en théorie on pourrait combiner l’ensemble pour concevoir des appareils capables de voir et d’analyser des images pour effectuer ensuite des actions dans le monde physique. Reconnaitre des objets, des couleurs, des visages puis trier les éléments ou donner accès à des personnes au besoin.

La Banana Pi BPI-M6 reprend le format carte de crédit avec 9.2 cm de large pour 6 cm de profondeur. Elle propose une connectique très complète avec pas moins de quatre ports USB 3.0 Type-A, une alimentation via USB Type-C, un port Ethernet Gigabit et, autre particularité de ce modèle, deux Micro HDMI. Si l’un de ces ports vidéo est une sortie, l’autre est une entrée vidéo ce qui permet d’imaginer des solutions d’analyses de flux vidéo assez évoluées.

Avec une IA bien entrainée, on peut imaginer que ce type de solution pourrait, par exemple, chapitrer des vidéos. Réparer des artefacts liés à l’utilisation d’une bande magnétique VHS ou autre. La puce Imagination Technologies sera capable de lire des contenus UltraHD mais également de prendre en charge l’encodage de deux flux FullHD à un rythme de 60 images par seconde avec les codecs VP8 ou H.264. 

Pour le reste, la solution est assez classique avec de la mémoire vive qui peut grimper à 4 Go de LPDDR4x et un stockage de base pouvant aller jusqu’à 64 Go de eMMC. Un lecteur de MicroSDXC permettra d’augmenter les capacités de la carte. On retrouve également les 40 broches classiques des SBC, une interface MIPI-DSI et un port M.2 2232 PCie. Qu’est-ce qu’il manque dans cette Banana Pi BPI-M6 ? Du Wi-Fi et du Bluetooth. Aucun module n’est attaché à la carte pour une connexion sans fil et il faudra passer par une solution USB pour se connecter en Wi-Fi ou piloter du Bluetooth.

Prévu pour faire tourner Android et diverses distribution Linux, la carte Banana Pi BPI-M6 n’a pas encore de prix ni de date de disponibilité.

Source : CNX Software

Banana Pi BPI-M6 : une SBC très complète sous Cortex-A73 © MiniMachines.net. 2022.

ZBOX CI667 nano : du Core i7-1260P sauce fanless

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Prenez un châssis dépourvu de ventilation, remplissez le de composants performants, sobres en énergie et sans aucune pièce mécanique et vous aurez le ZBOX CI667 nano. Un MiniPC parfaitement inaudible et pourtant vivace pour tous les usages classiques d’un ordinateur moderne.

Trois minimachines sont annoncées dans cette gamme. Le ZBOX CI667 nano sous Core Intel Core i7-1260P, le ZBOX CI647 nano avec un Core i5-1240P et enfin le ZBOX CI627 nano sous Core i3-1220P. Trois engins parfaitement calibrés pour effectuer vos travaux bureautiques, lancer vos contenus multimédia, surfer, jouer ou créer au quotidien. Ce ne seront pas des machines capables de rivaliser avec des PC spécialisés dans le jeu ou la création et il faudra faire des concessions sur certains postes, mais ce sont des puces aux performances remarquables en terme de calcul et de graphisme. Et cela même dans des châssis à forte contrainte comme un netbook.

Cette vidéo montre le Core i7-1260P dans un Minuscule GPD Win Max 2 et quelques unes de ses possibilités en jeu. La machine se comporte très bien dans la plupart des tâches, même certaines qui sont très exigeantes. Avec, ici, le gros avantage de fonctionner de manière passive, sans aucune nuisance sonore et dans un encombrement très réduit.

Le châssis mesure 20.4 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 6.8 cm d’épaisseur. Il est logiquement très ouvert et nécessitera d’être éloigné de tout obstacle à son aération. Il propose un emplacement au format M.2 2242 NVMe PCIe x4 pour un premier SSD et une baie 2.5″ SATA pour un second. La mémoire vive sera montée sur deux slots So-DIMM DDR4-3200 pour un total maximal de 64 Go.

La connectique est très complète avec deux ports Ethernet, le premier en 2.5 GbE et le second en Gigabit plus classique. On retrouve également deux sorties vidéo avec un HDMI 2.0b et un DisplayPort 1.4 mais également un Thunderbolt 4 qui offriront donc à l’engin la possibilité de piloter jusqu’à 3 écrans. Pas moins de 4 ports USB 3.1 Type-A, un USB 2.0, un lecteur de cartes MicroSDXC et deux jack audio casque et micro séparés. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 est également présent et l’ensemble est alimenté par un chargeur externe en 65 Watts via un port USB Type-C. Enfin, le châssis laissera la possibilité d’une accroche de type Kensington Lock.

Bref, un châssis grand comme deux briques de lait de 1 litre qui propose tous les usages d’un PC moderne sans aucune nuisance. Compatible VESA, ce ZBOX CI667 nano et ses déclinaisons pourront être accrochés derrière un écran pour totalement disparaitre de votre bureau. 

ZBOX CI667 nano : du Core i7-1260P sauce fanless © MiniMachines.net. 2022.

GKD mini Plus : une console de jeu ARM sous KickStarter

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Avec un écran 3.5″ IPS en 640 x 480 pixels au format 4:3, la GKD Mini Plus est une console compacte qui se décline en deux formats. La Plus propose une interface type GameBoy avec une croix directionnelle et quatre boutons. La GKD mini Plus « Classic » ajoute en plus deux mini joysticks analogiques et gagne en hauteur.

A noter que si vous voulez profiter du meilleur des deux mondes, une solution est possible. Si vous recherchez une console compacte pour jouer en mobilité mais que les joysticks analogiques vous font tout de même de l’oeil, une extension sous forme de dock USB Type-C est présente. Elle proposera deux petits joysticks à la machine de base. Dans tous les cas, vous pourrez accéder à des gâchettes situées à l’arrière de l’engin.

Dans les deux versions, on retrouve le même équipement de base. L’écran est identique ainsi que le SoC employé. La console embarque une solution Rockchip RK3566, un quadruple coeur Cortex-A55 cadencé à 1.8 GHz et associé à un circuit graphique Mali G52. 1 Go de mémoire vive permet au système de tourner, quant  au stockage il est composé de deux lecteurs de cartes MicroSD. L’un permettant de stocker le système et des datas et le second d’autres données.

Une formule très pratique pour additionner des jeux en émulation, recycler de vieilles cartes MicroSDHC avec ses jeux préférés ou pouvoir changer de système à la volée. Un port jack audio 3.5 mm est également présent.

La console propose une batterie 3000 mAh qui lui offre 8 heures d’autonomie et embarque une connexion Wi-Fi et Bluetooth non détaillée1. Cette connexion permettra de connecter un casque audio ou des enceintes mais également de jouer l’un contre l’autre aux titres prenant en charge cette fonction via leurs émulateurs.

Prix annoncé de cette GKD Mini Plus en financement participatif ? 139$. La machine devrait, par contre, couter beaucoup plus cher en ligne après le financement. La disponibilité est pour le moment inconnue.
Pour plus d’infos, le site de Game Kiddy.

GKD mini Plus : une console de jeu ARM sous KickStarter © MiniMachines.net. 2022.

JX1, un MiniPC Celeron N5105 aux airs de déjà vu

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le MiniPC JX1 est un nouveau MiniPC à priori très classique dans sa fiche technique. C’est son format en longueur qui crée la surprise avec un choix intéressant au niveau de son implantation.

Le JX1 embarque un Celeron N5105, un processeur Jasper Lake proposant 4 cœurs et fonctionnant de 2 à 2.9 GHz avec 4 Mo de cache et un circuit graphique UHD proposant 24 EU. La solution est dissipée de manière passive avec un dissipateur en cuivre et, au cas où les 10 watts de TDP du processeur en auraient besoin, un ventilateur est également présent. Le MiniPC embarque 8 Go de mémoire vive LPDDR et un port M.2 2242 SATA pour son stockage.

Une base aux performances suffisantes pour tous les usages classiques d’un ordinateur et qui permet de proposer un prix abordable à l’ensemble. L’engin se négocie à moins de 165€ en importation en version 8/128 Go sur Geekbuying, licence Windows 11 comprise.

Mais ce qui distingue vraiment ce JX1 des autres MiniPC du genre, c’est sa disposition connectique. La totalité des ports est positionnée sur un unique côté. Seul le bouton de démarrage est sur la face « avant ». Le reste est de l’autre côté. Une solution intéressante pour certains usages et notamment ceux qui veulent un MiniPC discret, accroché sous un bureau ou placé sur une étagère, par exemple.

On retrouve donc la totalité des ports sur la face arrière avec une alimentation 12V en USB Type-C, un port Ethernet Gigabit, un jack audio combo, un USB Type-C avec DisplayPort, une sortie vidéo HDMI 2.0 et trois ports USB 3.0. Un de ceux ci pourra éventuellement être rerouté vers un dock pour ajouter un lecteur de cartes ou un port USB plus accessible si vous en avez le besoin.

Le tout entre dans une solution de 16 cm de large pour 8.1 cm de profondeur et 2.15 cm d’épaisseur. Un module réseau sans fil est également intégré à l’ensemble avec un Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2. On accede au stockage via une trappe sous la machine.

Minimachines-10-2021

Morefine M6

Bref un MiniPC intéressant même si on ne sait pas grand chose de lui pour le moment. C’est du noname pur et dur et aucune photo de ses entrailles n’est disponible. Il est fort probable qu’il s’agisse d’un dérivé du MiniPC Morefine M6. Beaucoup d’éléments semblent correspondre. Le processeur est le même et la connectique est en partie identique. Certains ports ont changé de disposition mais l’ensemble propose les mêmes fonctionnalités. La prise d’air sur le dessus de l’engin est également au même endroit.

Morefine M6

Le processeur est le même et la photo du système de ventilation est identique…

Si tel est le cas, le JX1 proposerait d’autres avancées intéressantes avec en réalité 2 ports M.2, un 2242 en SATA et un M.2 2280 NVMe PCIe… Avec le gros avantage d’un prix plus léger. Le JX1 est proposé à 163€ quand un Morefine M6 avec le même équipement se négocie autour des 220€. Le format se retrouve également dans d’autres productions sur AliExpress : chez TopTon et en noname chez KingNovy.

Source : AndroidPC

JX1, un MiniPC Celeron N5105 aux airs de déjà vu © MiniMachines.net. 2022.

NanoPi R5C : une solution hyper connectée sous RK3568

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le NanoPi R5C mesure 6.25 cm de large comme de long pour 2.9 petits cm de haut. Une solution hyper compacte donc au vu des capacités embarquées dans ce petit boitier.

Le NanoPi R5C propose d’abord un SoC ARM Rockchip RK3568, une puce quadruple coeur Cortex-A55 associé à un circuit graphique Mali G52… Une solution que l’on vient de croiser dans une autre minimachine, le Radxa E25. Les deux engins ont d’ailleurs de nombreux points communs mais également une énorme différence. Le NanoPi R5C embarque une sortie HDMI.

On retrouve autour de son SoC de 1 à 4 Go de mémoire vive et un stockage eMMC pouvant évoluer de 8 à 32 Go. Le premier prix de cette solution est de 49$ et peut monter jusqu’à 77$ si on passe à une version 4/32Go avec une carte Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0  RTL8822 sur l’emplacement M.2 2242.

Le reste de la solution propose deux ports Ethernet 2.5 GbE, deux ports USB 3.2 Type-A, un lecteur de cartes MicroSD, une entrée USB Type-C pour son alimentation 5V. Une sortie vidéo HDMI 2.0 est également disponible pour un usage de MiniPC plus classique. Ce qui destine cet engin aussi bien à la gestion de réseau qu’à des fonctions plus habituelles de passerelle multimédia, par exemple.

Quatre petites LEDs sont présentes en façade pour connaitre l’état de la solution : Elles signalent l’état du Wifi, de chaque port Ethernet et du système. De quoi construire une petite solution sous Android ou diverses distributions Linux. FriendlyElec qui commercialise le NanoPi R5C promet des solutions pour Debian ainsi que  des versions d’OpenWRT et Ubuntu. La possibilité de faire démarrer la machine sur son stockage interne ou une carte MicroSD permettant en outre de changer de configuration à la volée.

Je m’étonne toujours de cette productivité effrénée de la marque. Une simple recherche sur le nom NanoPi sur le blog, ce qui ne représente qu’une partie de l’activité de la marque, donne des dizaines de réponses. C’est comme si le travail des ingénieurs de la société ne s’arrêtait jamais vraiment. Qu’à peine le dernier produit sorti, ils enchainaient immédiatement sur le développement d’un nouveau. En mai, la marque proposait le NanoPI R5S, en octobre le NanoPi R6S… Cette course permanente à la recherche de nouvelles solutions est évidemment intéressante mais parfois je m’étonne que la marque ne fasse que ce travail de sprint permanent dans la sortie de nouveautés. Sans chercher à travailler son endurance.

Les produits de la marque restent difficiles à obtenir avec une importation souvent compliquée mais surtout ils sont souvent peu suivis dans le temps en terme de développement. Les distributions ne sont pas toujours proposées de manière soignée et le constructeur compte beaucoup sur le travail de ses clients finaux pour aboutir à des solutions parfaitement viables. Un petit travail d’optimisation sur ces postes là serait bienvenu pour améliorer les produits de manière globale.

L’impression que FriendlyElec sort solution sur solution pour maintenir un intérêt permanent sur sa marque est assez grande. Les grands enfants que nous sommes étant à chaque fois tentés de leur faire confiance pour investir dans des produits abordables… avant d’être, parfois, déçus du suivi logiciel proposé. Peut être qu’en se concentrant un peu plus sur cette partie commercialisation et développement logiciel la marque pourrait améliorer la situation, augmenter ses ventes et faire durer un peu plus longtemps l’intérêt de chaque NanoPi ?

De gros efforts ont été faits pour proposer d’excellents petits boitiers aux cartes commercialisées. Il ne manque vraiment pas grand chose pour que la marque devienne une référence vraiment incontournable sur le marché. Par exemple, en trouvant un distributeur ou une plateforme de distribution en Europe au lieu de laisser certains revendre leurs produits à des tarifs prohibitifs sur diverses places de marché1. Et en laissant un développeur se concentrer sur certaines solutions pour proposer une distribution bien optimisée.

En l’état, ce NanoPi R5C est un Best Seller en puissance. Il suffirait de lui ajouter une distribution aux petits oignons permettant de piloter son réseau interne avec une solution comme Pi-Hole, lui ajouter un système de gestion multimédia (vidéo, émulation) et des fonctions domotiques pour que le boitier passe d’une dimension « expert » à une solution « grand public ». Comme l’ont été les Raspberry Pi à partir du moment où des systèmes et des guides ont permis de les adapter facilement à des usages grand public.

NanoPi R6S : un SoC RK3588S pour piloter 3 ports Ethernet

Source : Liliputing

NanoPi R5C : une solution hyper connectée sous RK3568 © MiniMachines.net. 2022.

Réaliser un timelapse d’impression 3D en recyclant un casque

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Envie de réaliser un timelapse d’une de vos impressions 3D ? Vous savez ces vidéos où des images sont prises à intervalles réguliers pour avancer rapidement dans le temps ? Il existe de nombreuses solutions pour le faire.

La méthode la plus classique étant de faire appel à une solution comme Octoprint installé sur une carte de développement qui pilotera une webcam. La webcam se déclenchera régulièrement pour créer cette illusion d’un objet qui s’imprime à toute vitesse. Mais si vous ne voulez réaliser qu’un seul timelapse de temps en temps pour une occasion ou un projet précis, l’investissement dans du matériel couteux peut être un problème.

La solution vient peut être de ce montage tout bête réalisé par le vidéaste Nix Makes. En utilisant la capacité qu’ont la plupart des smartphones de prendre un cliché via un ordre transmis par leur prise jack. En fermant un circuit entre deux éléments de la broche du jack on déclenche un cliché. Partant de ce constat, l’ajout d’un simple contacteur au bout du câble d’un casque audio permet de réaliser un déclencheur à distance. 

Il suffit ensuite de protéger le circuit avec une petite résistance et de positionner le contacteur sur le côté de votre imprimante 3D. Votre slicer, ici le vidéaste fait appel à Cura mais la majorité des outils de préparation des fichiers 3D permettent de réaliser cette opération, pourra ensuite indiquer à l’imprimante 3D de faire bouger sa tête d’impression après chaque couche pour aller mettre en route le contacteur. Cela permettra de dégager la vue pour prendre la photo avec votre smartphone. Bien entendu celui-ci doit être alimenté sur secteur, embarquer assez de stockage et ne pas être mis en pause. A la fin, vous récupérez un jeu de clichés contenant toutes les étapes de l’impression, couche par couche. Il suffira d’intégrer les images dans un logiciel de montage comme, par exemple, l’excellent et gratuit DaVinci Resolve pour transformer vos clichés en une vidéo.

J’aime beaucoup ce montage car il est simple, ne fait pas appel à trop d’investissement ni de matériel, et peut être également employé pour d’autres usages. Vous pouvez facilement le détourner pour réaliser autre chose qu’un timelaspe. Par exemple un système de prise de vue pour réaliser des animations image par image sans avoir à manipuler un smartphone et risquer de faire bouger la scène. L’idée de base est également excellente pour piloter des appareils photos numériques de type Reflex. Beaucoup d’entre eux proposent également un port jack pour les piloter à distance avec une – couteuse – télécommande qui ne fait rien d’autre que ce que propose ce montage. Un petit contact.

Source : Hackaday

Réaliser un timelapse d’impression 3D en recyclant un casque © MiniMachines.net. 2022.

Le verre Victus 2 de Corning résisterait à une chute de 1 mètre

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le Gorilla Glass Victus 2 est le meilleur verre de protection jamais produit par Corning. C’est ce qu’annonce la marque avec une promesse toujours à bien lire entre les lignes, celle de pouvoir résister à une chute de 1 mètre. Et même, parfois, de 2 mètres…

Comme avec chaque annonce de nouveau produit, la promesse de Corning est la même. Battre son précédent record de résistance en promettant un matériau qui réunit pourtant tous les handicaps pour y parvenir. Une dalle Victus 2 qui est censée protéger les écrans de nos smartphones, tablettes et ordinateurs portables, serait désormais capable d’encaisser des chutes de 1 mètre. Passant ainsi de la chute d’une table – environ 70 cm – à la chute d’une poche qui grimpe en moyenne à 1 mètre selon l’industrie. 

Et pourtant, il s’agit d’un matériau qui doit être ultrafin, le plus transparent possible et dans des diagonales importantes. Du verre traité dans sa fabrication pour encaisser non seulement des chocs mais également de l’abrasion et des torsions.

Pour nous prouver ses dires, Corning soumet son Victus 2 à quelques engins de torture. Mettant en parallèle les produits concurrentiels classiques. Là où un verre « noname » se transforme en puzzle en le soumettant à l’équivalent d’une chute de 70 cm, notre héros parvient à rester intègre avec une force censée représenter une chute de 1 mètre. 

Cela ne garantit absolument pas une résistance à toute épreuve si vous laissez votre smartphone tomber de 1 mètre ou même de… 30 cm. Simplement que le verre Victus 2 peut y résister. Là où des verres d’autres marques ont plus de chances de casser. Autrement dit, si vous tenez à votre matériel, ne faites pas comme si la présence d’un verre Corning était une garantie anti casse, c’est juste une promesse d’une meilleure résistance de laboratoire. Il suffit que le smartphone tombe mal, heurte un objet au sol ou simplement que vous n’ayez pas de chance et celui-ci sera abîmé. Plus la taille de la dalle est grande, moins sa résistance sera forte, je vous déconseille fortement de faire tomber un ordinateur portable à dalle Victus 2 de quelque hauteur que ce soit. On remarque bien que dans la vidéo ci-dessus, le testeur s’assure de la parfaite planéité du smartphone avant sa chute sur un sol parfaitement plat, ce qui n’arrive que très très très rarement dans la vraie vie.

Cela dit, les dalles de verre de Corning sont parmi les plus agréables du marché. Et pour avoir testé moult tablettes équipées de verres noname, l’aspect résistance n’est pas le seul à prendre en compte. Entre les verres qui se couvrent de traces de doigts en quelques minutes, les dalles qui ont une mauvaise glisse où votre doigt accroche avant de déraper par à-coup de manière horripilante, les dalles avec d’énormes reflets brillants et celles qui réagissent mal… ma préférence va dans tous les cas aux productions Gorilla Glass.

La technologie Victus 2 promet, en gros, plus de sécurité aux gens soigneux, ceux qui font attention à leur matériel en évitant de le faire tomber. Cela peut paraitre absurde mais au final, avec ce type de technologie, moins vous tenterez votre malchance et mieux vous vous porterez.

Le verre Victus 2 de Corning résisterait à une chute de 1 mètre © MiniMachines.net. 2022.

Valve va offrir des Steam Deck 512 Go pendant les Game Awards

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Les Game Awards, c’est une grande fêtes chez Steam, la marque y met en valeur les meilleurs jeux de l’année. Un évènement qui pousse en général de nombreux acheteurs à investir dans des titres mis en valeur ou qu’ils découvrent par ce biais.

Problème, il faut faire venir les joueurs sur la plateforme pour leur donner envie de découvrir ces titres. A la pèche, on appelle cela appâter le poisson. Sur Steam, on préfère offrir des Steam Decks.

Pendant la durée de la cérémonie, Valve va donc offrir une centaine de consoles, le modèle à 679€ avec 512 Go de stockage, au public. Il y aura probablement beaucoup de monde et les chances de gagner sont évidemment très faibles mais tout de même… L’éditeur annonce qu’il proposera pas moins de un Steam Deck par  minute pendant toute la durée de l’évènement. 

Les conditions pour tenter sa chance sont assez simples : il faut résider en Europe, aux US, au Canada ou au Royaume Uni. Avoir réalisé un achat sur Steam entre le 14 novembre 2021 et le 14 novembre 20221 et surtout, il faudra regarder la cérémonie en direct le 8 décembre… Ce qui veut dire qu’en France, il faudra se coucher entre tard et très tard puisque chez nous cela commencera le 9 décembre à 2 heures du matin avec le décalage horaire.

Pour tenter votre chance, il faut vous inscrire en suivant ce lien.

Valve va offrir des Steam Deck 512 Go pendant les Game Awards © MiniMachines.net. 2022.

Les Lenovo Ideapad 1 passent aux AMD Mendocino

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Les Lenovo Ideapad 1 sont depuis toujours les portables entrée de gamme de la marque. Souvent proposés en grande distribution, généralement vendus à des prix très abordables, ce sont des engins aux performances souvent assez limitées. Mais cela pourrait changer.

Lenovo Ideapad 1 15.6″

La nouvelle gamme annoncée par Lenovo devrait faire appel à des puces AMD Mendocino. Des puces qui mélangent des coeurs Zen 2 et un circuit graphique RDNA 2. Une solution qui fait appel à deux générations de technologies différentes mais qui permet à AMD de proposer un tarif plus accessible qu’une puce Ryzen classique.

Le Lenovo IdeaPad 1 en profite pour tirer son épingle du jeu en alignant des caractéristiques tout à fait convenables à une puissance suffisante en terme de calcul et de rendu graphique. Pas moins de quatre modèles sont attendus. 

  Coeurs / Threads Fréquences Cache TDP GPU
Ryzen 5 7520U 4 / 8 2.8 GHz / 4.3 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Ryzen 3 7320U 4 / 8 2.4 GHz / 4.1 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Gold 7220U 2 / 4 2.4 GHz / 3.7 GHz 5 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Silver 7120U 2 / 2 2.4 GHz / 3.5 GHz 3 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 

Le haut du panier sera équipé de processeurs classiques dédiés à la mobilité avec les Ryzen 5 7520U et les Ryzen 3 7320U. Des puces quadri coeur et octuple Thread avec un Radeon 610M. Viennent ensuite les Athlon Gold 7220U qui proposent 2 coeurs et 4 Threads associés à un Radeon 610M RDNA 2 et l’Athlon Silver 7120U en deux coeurs et autant de Threads toujours sous Radeon 610M. L’ensemble de ces puces fonctionnant sous 15 watts de TDP, les machines pourront employer le même circuit de dissipation.

Lenovo Ideapad 1 14″

Si je ne suis pas sur des capacités des puces Athlon qui représenteront vraiment l’entrée de gamme de cette offre, les modèles Ryzen 3 et Ryzen 5 devraient proposer d’excellentes évolutions par rapport aux puces habituelles de ce segment. Les machines proposées avec ces processeurs ne seront sans doute pas les plus efficaces du marché et il est vraisemblable qu’elle ne correspondront pas à la majorité de mes lecteurs. Mais elles devraient convenir parfaitement aux besoin d’un usage classique moderne. La combinaison quatre coeurs  et huit threads des Ryzen 3 et 5 associés à un circuit graphique RDNA 2 devrait faire un excellent travail en bureautique, web et multimédia. Les machines ainsi équipées pourraient même renouveler le niveau standard des PC entrée de gamme vers une nouvelle norme plus performante. Acer a choisi les mêmes puces pour ses nouveaux Aspire 3 A315. Sans promettre plus qu’un usage classique et familial mais avec des capacités plus que convenables.

Sur les Ideapad 1 de cette génération, Lenovo a choisi d’embarquer de la mémoire LPDDR5-5500 soudée sur la carte mère. Il s’agira de machines livrées en 4 Go de ram pour les modèles Athlon et 8 ou 16 Go pour les versions Ryzen. Le stockage est, quant à lui, monté sur un port M.2 2242 NVMe PCIe 3.0 ou 4.0 x4 et pourra évoluer de 128 Go à 512 Go. Le fait de recourir à un slot M.2 2242 est une bonne nouvelle puisque cela suggère la possibilité de faire évoluer le stockage. La norme 2242 ne signifie pas que l’engin sera condamné à ce format, de nombreux constructeurs choisissent un format mais conservent l’espace nécessaire pour en accepter d’autres – comme le 2280 – afin d’augmenter leurs possibilités d’approvisionnement. 

Lenovo Ideapad 1 14″

Le champ de possibilités pour Lenovo sera donc assez large pour créer différentes machines. Autant je ne serais pas spécialement enthousiaste devant un Ideapad 1 Athlon 7120U avec 4 Go de mémoire vive, autant les version Ryzen en 8 Go semble bien calibrées aujourd’hui. Il faudra cependant faire attention aux dalles employées pour ces engins, Lenovo étant toujours capable de proposer des 14 et des 15.6″ munis d’une dalle de type TN aux angles étroits en 1366 x 768 pixels… 

Le reste des machines semble très correct. On retrouve  un HDMI 1.4b, un USB 3.2 Gen1 Type-C, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, un USB 2.0, une prise jack audio 3.5 mm et enfin un trop rare lecteur de cartes SDXC. La connexion au réseau se fera via un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 ou Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 suivant les modèles. Tout cela est assez classique mais avec de petites touches sympathiques comme la présence d’une webcam 720P avec un œilleton de confidentialité, un système audio comprenant un double micro et une paire d’enceintes stéréo. Par contre, il ne faudra pas compter sur un clavier rétro éclairé ou d’autres fonctions avancées. Le châssis restera en plastique et la batterie sera une 42 Wh proposant de 9 à 10 heures d’autonomie et sera associée à une alimentation secteur de 65 watts.

Niveau tarif, rien d’officiel pour le moment, juste que lors de la présentation des puces Mendocino, AMD annonçait cet Ideapad 1 entre 399$ et 699$.

AMD Mendocino : le RDNA 2 débarque sur les machines budget

Les Lenovo Ideapad 1 passent aux AMD Mendocino © MiniMachines.net. 2022.

AAEON PICO-V2K4-SEMI : un MiniPC sous Ryzen V2000

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le AAEON PICO-V2K4-SEMI n’a pas seulement un nom obscur, c’est également un Mini PC propulsé par une gamme de processeur rare sur le marché. Clairement à vocation industrielle, cette machine embarque des AMD Ryzen Embedded V2516 et V2718.

v2000

Les Ryzen V2000 sont encore très rares sur le marché et peu de sociétés communiquent sur ces puces. Elles n’en sont pas moins intéressantes . Le Ryzen V2718 est un 8 coeurs / 16 Threads fonctionnant de 1.7 à 4.15 GHz et qui embarque un circuit graphique Radeon RX Vega 7. Son RDP est assez bas puisqu’e la puce fonctionne dans un TDP de 10 à 25W. Le Ryzen V2516 utilise la même base mais  sur 6 coeurs  et 12 Thread avec des fréquences allant de 2.1 à 3.95 GHz. Son circuit graphique est également moins rapide avec un Radeon RX Vega 6 pour le même TDP.

Des puces qui permettent à cette gamme d’engin de prendre en charge une connectique assez large et des fonctions évoluées dans un châssis très robuste. On retrouve par exemple des ports Ethernet 2.5 GbE et Gigabit, trois sorties capables de prendre en charge de la vidéo UltraHD ainsi que des ports séries aux formats RS232, RS422 et RS485. Le AAEON PICO-V2K4-SEMI peut être livré avec de 8 à 32 Go de mémoire vive LPDDR4X et jusqu’à 64 Go de SSD au format NVMe PCIe x2. Un port M.2 2280 NVMe est également disponible.

Le tout entre dans un boitier de 12.2 cm de large pour 8 cm de profondeur et 5.4 cm d’épaisseur qui pèse 380 grammes. Un boitier au design inhabituel, renforcé et pensé pour fonctionner entre 0 et 50°C. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le boitier est ventilé. Le métal du châssis aide a la dissipation de la chaleur interne mais le processeur est bien coiffé d’un ventilateur. Il s’agit d’un boitier « générique » chez ce fabriquant qui intègre d’autres type de processeurs à l’intérieur.

La connectique comporte un port HDMI 2.0b , un HDMI 1.4, un USB 3.2 Gen2 Type-C avec DisplayPort, un port 2.5 GbE  piloté par un Intel i226, un second en Gigabit sous Intel i210, deux USB 3.2 Gen2 Type-A et deux USB 2.0 optionnel. Les ports séries peuvent être au format RS232, RS422 et RS485. L’engin est compatible avec Windows 10 et Ubuntu 20.04.3 sous noyau 5.1. 

Vous l’aurez compris assez vite, cet engin à une vocation professionnelle et ne devrait pas se trouver dans les rayons de votre revendeur rapidement. Les tarifs annoncés ne devraient de toutes façons pas trop intéresser les particuliers. Comptez 1100$ pièce pour le modèle entrée de gamme en Ryzen V2516 en 8/64Go et 1390$ pour la version V2718 en 16/64Go… Une version 32/64Go du modèle sous V2718 existe mais n’est pas référencée pour le moment.

AAEON PICO-V2K4-SEMI : un MiniPC sous Ryzen V2000 © MiniMachines.net. 2022.

Le Steam Deck sera disponible en Asie dès le 17 décembre

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Valve l’a annoncé sur Twitter, le Steam Deck va commencer sa phase de commercialisation au Japon mais aussi en Corée du Sud, à Taïwan et à Hong-Kong le 17 décembre. Cela ne semble pas très important au premier chef mais les conséquences pourraient être assez vastes pour ce marché.

D’abord d’un point de vue ventes, parce que la population de ces pays est friande de nouveautés technologiques. Si vous vous souvenez de l’impatience généralisée du public quand à la disponibilité de la console en Europe, mettez vous à la place des Japonais ou des Coréens qui attendent depuis tout ce temps que la solution leur parvienne par une voie officielle.

La console PC va sans doute être massivement commandée localement et donc augmenter encore un peu plus l’emprise de Valve sur ce secteur toujours délaissé par la  concurrence internationale. Cela fait longtemps que les constructeur locaux ont importé des Steam Deck. Les créateurs des consoles PC du genre, les One Netbook et autres GPD ou AYA ont des Steam Deck dans leurs ateliers. Mais le grand public a patiemment attendu jusqu’ici pour acheter ce type de produit. Si le marché local suit, si les jeux préférés des utilisateurs sont bien pris en charge par la console, cela devrait augmenter énormément les ventes chez Valve.

D’abord parce que les populations de ces pays sont aptes a investir dans ce type d’engin. Mais également parce qu’il existe une forte porosité entre la Chine et son gigantesque marché et Taiwan ou Hong-Kong. Ce qui devrait mécaniquement entrainer des commandes chinoises du produit.

Pour les éditeurs, le succès de Valve en Asie sera encore un élément a prendre en compte. Si la console fonctionne bien là bas alors il faudra se pencher sur ses capacités pour concevoir des jeux. Un constat qui a été fait par de nombreux studios, petits et grands, en Europe et en Amérique du Nord. Le marché Steam Deck est une entité à part entière aujourd’hui. De nombreux indépendants l’ont déjà pris en compte. L’emprise de l’éditeur est devenue massive et certains studio envisagent de lancer leurs titres en prenant en compte la console au même titre que celles de Nintendo, Sony ou Microsoft.

Pour les fabricants locaux c’est également un vrai problème. Alors que les annonces de nouvelles générations de consoles-PC sont toujours calibrées sur des engins positionnés à 700 ou 800$, la solution de Valve débute à un tarif deux fois moins élevé. Ce qui va rendre les ventes de plus en plus compliquées.

Cela risque d’être un soucis pour les grands concurrents de Valve enfin, puisque le marché international des fabricants de PC n’a pas encore réagit officiellement à cette offre. On attend évidemment le CES 2023 pour connaitre les nouveautés des constructeurs traditionnels comme Lenovo, HP, Dell ou Acer et Asus. Mais pour le moment aucune fuite sérieuse ne semble indiquer qu’ils seraient sur les rangs pour concurrencer Valve. Laissant le champ libre à la solution actuelle et à sa suite.

La fabrication des Steam Deck a également changé de braquet. Des produits qui demandaient une attente de plusieurs semaines ou plusieurs mois en début d’année on est passé à des engins que l’on peut commander et recevoir dans la foulée. Une production désormais suffisante pour alimenter de nouveaux pays… Valve a semble t-il réglé ses soucis de production et continue de proposer ses consoles en masse sur le marché. Devenant, de fait, le leader incontesté de ce nouveau segment.

Le Steam Deck sera disponible en Asie dès le 17 décembre © MiniMachines.net. 2022.

Retro Gadget : le jeu où on assemble et programme ses joujoux

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Désormais disponible en accès anticipé, proposé à 19.99€, Retro Gadget vous propose d’enfiler une blouse virtuelle et de vous attabler à une paillasse d’atelier. Le jeu vous donne les outils pour concevoir et assembler des objets variés, puis les tester, les programmer et les faire évoluer.

Retro Gadget offre la panoplie complète d’outils nécessaires, fer à souder, pinces, peinture et… fonction annuler. Le rêve de tout électronicien qui se rend compte qu’il a monté un composant à l’envers… Sur  votre petit établi vous allez pouvoir sélectionner dans une grande variété de composants ceux qu’il vous faut pour mener à bien votre projet. 

Boutons, interrupteurs, joysticks, écrans, cadrans, haut parleur, LEDs, processeurs, alimentation. Tout fonctionne logiquement et se manipule aisément. Et surtout tout se programme, chaque composant peut être réglé comme bon vous semble et votre projet de lecteur MP3 ou de boite à rythme, de système d’alarme ou de console mobile. Un langage de programmation, Lua, est directement intégré dans l’interface du jeu de manière a faire réagir vos objets selon vos souhaits. Enfin vous pourrez décorer vos créations comme bon vous semble, les peindre et leur ajouter des stickers pour les signer.

Une fois votre projet terminé vous pourrez le manipuler mais aussi le soumettre à la communauté Retro Gadget qui pourra l’essayer et éventuellement l’améliorer. Vous pourrez de votre côté avoir accès aux objets des autres joueurs et en faire de même. De quoi donner une certain émulation à tout le monde qui pourra proposer sa solution à chaque idée ou résoudre plus élégamment des problèmes rencontrés.

Enfin, chaque gadget peut être extrait du jeu et devenir un élément logiciel indépendant. Vous concevez une calculatrice dans Retro Gadget ? Elle peut devenir celle de votre PC ! Vous imaginez un synthétiseur dans le jeu, cela devient un vrai instrument de musique dans votre ordinateur. Le Tamagotchi de votre enfance peut revenir à la vie sur votre écran…

J’adore l’idée du jeu, son concept mélangeant design, assemblage et programmation et son approche ludique. Le programme est encore en accès anticipé et il n’est disponible que sous Windows et uniquement en Italien et en Anglais. Mais si le succès est au rendez-vous il est bien possible que le petit studio de développement propose des évolutions multiples en terme de langues, de support et de fonctionnalités.

Retro Gadget : le jeu où on assemble et programme ses joujoux © MiniMachines.net. 2022.

AirJet : Frore Systems veut refroidir nos portables sans ventilateurs

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Frore Systems vient d’annoncer le AirJet, le premier système de dissipation de chaleur sans pièce mécanique à destination des processeurs, circuits graphiques ou SoC modernes. Ce système, pouvant être intégré au sein d’un ordinateur portable, d’un smartphone, d’une tablette ou même dun MiniPC ou un drone, pourrait le refroidir activement sans pour autant utiliser un moteur mécanique. 

AirJet utilise des ultrasons pour pousser de l’air dans son circuit de refroidissement. La méthode est sensiblement la même qu’une solution de dissipation passive mais avec un véritable flux d’air actif non propulsé par un ventilateur. Le système aurait l’avantage de ne presque pas provoquer de nuisances mais également d’être très fin, très peu gourmand en énergie et insensible aux risques de panne mécanique.

Si, pour le moment, aucune machine ne semble être prévue sous AirJet, Frore Systems a annoncé des partenariats entre autres avec Qualcomm et Intel. Ce qui ne veut pas dire que des engins sont en cours de création mais plus vraisemblablement que la marque travaille avec des ingénieurs des deux entreprises pour évaluer la pertinence et l’efficacité de ce système. Intel annonce vouloir intégrer le système AirJet dans ses plateformes EVO, un bon moyen de se distinguer pour le fondeur qui pourrait bénéficier d’une plateforme plus silencieuse, plus fine et plus autonome.

Frore Systems annonce deux modèles baptisés AirJet Mini et AirJet Pro. Deux systèmes mesurant 2.8 mm d’épaisseur et capables d’aspirer de l’air de quatre points situés sur le dessus de leur surface avant de le rejeter sur les côtés. Des petites membranes vibrant à des fréquences élevées grâce à des ultrasons permettant de pousser l’air dans la direction voulue. 

Le AirJet Mini serait capable de dissiper 5.25 watts en consommant tout juste 1 Watt. Avec 1750 Pascals de pression pour 11 grammes contenus dans un objet mesurant 27.5 mm de large pour 41.5 mm de long, l’objet pourrait se glisser dans tout type de machine et ne génèrera que 21 décibels. 

Le AirJet Pro, plus imposant avec 31.5 x 71.5 mm, serait adapté à des solutions plus gourmandes avec 10.5 watts de refroidissement. Sa consommation serait toujours minimale avec 1.75W seulement au plus haut de ses performances.  Le tout pour 22 grammes avec une hausse légère du bruit généré à 24 Décibels.

Si ces nuisances sonores sont très faibles, on estime qu’un studio d’enregistrement traité acoustiquement offre une ambiance sonore à 25 décibels, il faudra cependant vérifier que ces 22 et 24 décibels sont bien aussi apaisants que possible. Il est envisageable que tout le monde ne réagisse pas aussi sereinement à ce type de technologie. En multipliant les modules, le bruit pourrait évidemment augmenter. Mais même avec plusieurs AirJet le bruit généré restera de toutes façon largement inférieur à ce que peut proposer un système avec une ventilation active. La majorité d’entre nous ne peut cependant pas entendre les AirJet en action, leur bruit étant de toute façon largement couvert par notre environnement quotidien.

Frore Systems indique que ces éléments peuvent se conjuguer assez facilement. Pour les ordinateurs portables par exemple il est possible de monter de multiples AirJet au dessus d’un système classique et passif de caloducs. Des éléments feront donc l’habituel échange liquide/gazeux au sein de tubes de cuivre qui mèneront la chaleur vers les AirJet afin de les refroidir. 

Un exemple pour le moment théorique est indiqué par la marque. Pour refroidir un ordinateur portable fanless actuel avec un TDP de 15 watts sous cadencé à 10 watts le système pourrait employer quatre AirJet Mini pour une capacité de refroidissement allant jusqu’à 20 watts sans limiter la fréquence des puces. D’autres combinaisons pourraient être imaginées et en additionnant des AirJet Pro il serait ainsi possible de monter en gamme de processeur jusqu’à des solutions plus gourmandes. Le seul impératif étant d’avoir assez d’espace pour positionner les modules de manière à ce qu’ils ne se gênent pas entre eux. Une solution prenant de l’air depuis la partie arrière du châssis et la rejetant sur les côté ou vers la charnière de l’engin est parfaitement envisageable. Il est  également possible de combiner les prises d’air à plusieurs endroits pour éviter par exemple de laisser la chaleur s’accumuler en un point central et de provoquer des zones chaudes au dessus du clavier.

C’est un autre avantage de la solution de Frore Systemes, il n’est pas indispensable de  positionner la prise d’air sous le capot d’un portable. Choix qui a tendance à poser des soucis de chauffe lorsque votre ordinateur est posé sur une surface souple comme un canapé ou une couverture. 

Il faut bien entendu rester prudent face à ces annonces. Même si la présence d’Intel et de Qualcomm aux côtés de Frore Systems est encourageante, il reste encore du temps avant de voir ces technologies en fonctionnement. Et, une fois disponibles sur le marché, il faudra constater leur pertinence. Je me demande, par exemple, quel sera l’impact de  la poussière ou de l’humidité sur ces systèmes ?

Le site de la marque

AirJet : Frore Systems veut refroidir nos portables sans ventilateurs © MiniMachines.net. 2022.

Xiaomi annonce deux nouvelles minimachines

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Après une première incursion dans le monde des MiniPC en 2020 avec le Ningmei Cube, Xiaomi revient sur le marché de manière plus sérieuse pour cette fin 2022 avec deux nouvelles propositions.

Ningmei Cube

Le Ningmei Cube de Xiaomi

Son premier MiniPC était le fruit d’une opportunité très classique, Xiaomi avait repéré un format distribué par au moins une demi-douzaine d’autres marques, l’avait juste maquillé à ses couleurs et distribué localement. Pour ces deux nouvelles solutions, l’implication de la marque semble un poil plus poussée qu’un simple ripolinage de façade.

Le premier de ces nouveaux engins, sous le format classique d’un châssis très compact, embarque une puce AMD. La seconde, plus imposante, est plus mystérieuse. Elle semble embarquer une solution Mini-ITX et pourrait même accepter une carte graphique secondaire.

Le petit modèle n’a pas révélé tous ses secrets mais embarquerait des puces AMD Ryzen 6000 avec un point culminant vers le Ryzen 7 6800H. Une puce 8 coeurs et 16 Threads sous architecture Zen 3+ épaulée par un circuit graphique AMD RDNA2 12 coeurs. Sa mémoire vive grimperait au maximum à 16 Go et son stockage serait confié à un SSD de 512 Go dont on n’a pas le détail. On n’a pas d’autres détails mais on peut supposer une solution très classique avec un double SoDIMM, un port M.2 2280 NVMe et une connectique des plus classiques. La façade dévoile deux ports USB Type-A, un jack audio, une LED témoin et un bouton discrètement intégré au châssis.

Le côté révèle une large aération et le châssis pourrait être réalisé en métal pour participer au refroidissement de la puce interne. Cet ensemble serait proposé localement à 3999 Yuans soit environ 540€. Rien d’extravagant donc pour le moment même si on ne connait pas exactement le détail de la machine.

L’autre MiniPC est plus classique, dans un format Micro Tour. On ne connait que peu de choses sur cette offre hormis le format de ce châssis métallique qui peut accueillir une carte graphique secondaire. Pour le moment cela ressemble surtout à la présentation d’un boitier sans beaucoup d’autres détails. Je suppose que l’engin sera réellement présenté et commercialisé l’année prochaine.

Quoi qu’il en soit, le retour de la marque sur ce segment est intéressant. Le premier modèle offrira des performances très décentes et si son système de ventilation est bon – il faut tout de même absorber 45 watts de TDP – cela offrira une solution assez complète sur le segment. Solution que les autres fabricants devront contrebalancer. Il est donc possible que l’on voie des versions concurrentes équipées de ces excellentes puces Zen3+ sur le marché.

Source : WCCFTech via Liliputing

Xiaomi annonce deux nouvelles minimachines © MiniMachines.net. 2022.

GMK NucBox 10 : un passage au Ryzen 7 5800U

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le GMK NucBox 10 est une évolution du GMK NucBox 9 annoncé le 24 novembre dernier. Ce nouveau modèle passe du Ryzen 5 5600U au Ryzen 7 5800U et devrait donc proposer plus de performances. Mais d’une façon pas forcément révolutionnaire.

Certes le Ryzen 7 5800U est un 8 coeurs et 16 Threads. Le précédent Ryzen 5 5600U est un 6 coeurs et 12 threads. La différence est là mais justifie t-elle un changement de nom de machine ? Le GMK NucBox 10 n’a pas grand chose d’autre de neuf à proposer par rapport à l’ancien modèle et aurait largement pu être rangé dans la même gamme GMK NucBox 9… Avec un défaut cependant pour le fabricant, cela n’aurait probablement pas fait parler de cette nouveauté. Je suppose donc qu’on aura droit à des GMK NucBox 11 et 12 pour les puces Ryzen 6000 dans le futur.

Passé ces constatations, l’engin propose un équipement assez évolué. Sa mémoire vive est montée sur  deux slots So-DIMM de DDR4-3200 pour un maximum de 64 Go. Son stockage est, quant à lui, confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. Par défaut, les GMK NucBox 10 offriront des solutions avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de SSD sous Windows 11 Pro.

La connectique est classique avec deux HDMI 2.0, un USB 3.1 Gen2 Type-C proposant à la fois du Power Delivery et un signal vidéo DisplayPort. Pas moins de quatre USB 3.2 Gen1 Type-A sont accessible par paire sur chaque face de l’appareil, un Ethernet 2.5 GbE est présent, un jack audio 3.5 mm stéréo combo et un lecteur de cartes MicroSD ferment le bal connectique. Un module AMD RZ608 propose un Wi-Fi6E associé à du Bluetooth 5.2.

L’engin mesure 12.45 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.1 cm d’épaisseur. Il est livré avec une accroche VESA pour le disposer facilement derrière un écran ou sur un meuble. Son châssis en métal anodisé bleu est construit de manière à le décrocher de son support pour faciliter son aération avec des ouïes de circulation d’air sur les faces inférieures.

Sur la page du GMK NucBox 10…

Annoncé comme disponible à la mi décembre, le GMK NucBox 10 est proposé à 609.99$ avec un rabais de 90$ sur la page du constructeur… Ce qui le positionne au même prix à 10$ près que le GMK NucBox 9 sous Ryzen 5 lors de sa sortie… Attention cependant, les annonces de la marque sont souvent très optimistes. Le copié collé fait entre les fiches techniques indique que malgré sa disponibilité annoncée pour début décembre, le GMK NucBox 9 n’a pas encore été livré. Le GMK NucBox 10 fait la même chose en indiquant au passage qu’une fois votre commande faite, il ne sera plus possible de l’annuler… Autrement dit, que vous commandiez l’une ou l’autre de ces machines, aucune date de livraison effective ne vous est promise.

Ceux qui ont commandé le NucBox 9 à 509.99$ il y a 12 jours et qui découvrent aujourd’hui le NucBox 10 à 519.99$ avec un processeur plus puissant en sont pour leurs frais.

GMK NucBox 10 : un passage au Ryzen 7 5800U © MiniMachines.net. 2022.

ChatGPT me fait peur mais peut être pas comme vous le croyez

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

ChatGPT est une Intelligence Artificielle, un programme qui permet de générer du texte à partir d’une simple question. Vous lui demandez par exemple de vous donner une recette de pâte à crêpes et voilà que le système vous propose un texte complet, reprenant les codes du genre, prêt à l’emploi et efficace.

Evidemment, ChatGPT n’invente pas cette recette ex-nihilo. Pas plus qu’il n’invente autre chose. L’IA est simplement câblée pour fouiller sur internet et retranscrire une recette qui existe déjà, la mettre en forme de la manière habituelle et enrober le tout à sa manière. C’est très impressionnant néanmoins. Notamment parce que le thème de la recette de cuisine fait partie de ceux les plus pillés en ligne. De nombreux « clones » de sites de cuisine existent sans avoir fait  appel à autre chose qu’un copié-collé bien dosé. On comprend assez vite qu’il serait possible de créer un nouveau site de ce type en utilisant simplement un outil comme ChatGPT.

Cette capacité d’apprentissage et de restitution a de très bons côtés. Elle va permettre par exemple d’aider certaines personnes face à des démarches administratives. Le programme est très fort pour rédiger des lettres dans l’inimitable style ampoulé de l’administration. Ce type d’outil est parfait pour les tâches répétitives. Une sorte de singe savant capable de proposer une réponse bien formulée à des question complexes. ChatGPT me fait penser à ce champion de Scrabble qui devient le meilleur joueur en France alors qu’il ne parle pas la langue. Il a simplement appris par coeur le dictionnaire.

D’autres s’étonnent de la performance de ChatGPT en matière de programmation. Pour son apprentissage mais également directement pour rédiger des morceaux de code en Python ou C. Le système arrivant parfaitement a trouver des éléments efficaces sur le web et a les mettre en forme. C’est là encore souvent le même résultat qu’une recherche effectuée dans un moteur quelconque mais avec le gros avantage d’une mise en forme qui tombe prête à l’emploi.

Paradoxe amusant, l’IA parait plus utile parce qu’elle sert sur un plateau un contenu accessible via un simple moteur de recherche. La nuance entre ce que propose ChatGPT et le web traditionnel d’aujourd’hui tient surtout à l’enrobage qu’a autre chose. C’est un contenu textuel simple, lisible débarrassé de tous les artifices classiques. Pas d’images, pas de publicité, pas de liens dans tous les sens. De l’information brute.

Enfin, l’IA est parfaite pour écrire des petits textes « classiques » sur des sujets simples. Une « news » classique comme en pondent certains sites à longueur de journée pour continuer à proposer du « nouveau ». Mélange entre des formules toutes faites et des informations déjà largement rabâchées par le passé. Ces sites qui se basent sur les Trends de Google pour adapter leur contenu. En fonction des jours et même de l’heure de la journée, il sera important de venir occuper les résultats de recherches et donc de « pondre » un contenu non pas à destination première des humains mais plutôt des algorithmes des moteurs de recherche. A très court terme je pense que beaucoup de ces sites, qui n’ont de toutes façons pas beaucoup de considération pour leurs lecteurs, proposeront du contenu généré par IA afin de séduire… une autre IA. ChatGPT sera massivement employé pour ça.

Tout comme la rédaction des traditionnels « marronniers » qui reviennent chaque année dans la presse comme le changement d’heure, le poids des cartables ou l’avancée du moustique Tigre en été.

Julien Cadot a écrit un billet sur Numerama qui montre l’impact possible de cet outil dans le futur de la presse en ligne. Il a au passage rédigé un petit Thread Twitter sur le sujet. Son avis est assez clair, ChatGPT et autres outils du genre vont transformer la presse. Les journalistes vont devoir apprendre à travailler avec mais également contre l’IA. Il va falloir retrouver du style, savoir angler des papiers, creuser un peu plus loin que le sujet de base. Parce que l’IA saura à coup sûr faire le travail de retranscription d’une dépêche AFP. Les personnes actuellement employées pour ne rien faire d’autre que d’arranger à leur sauce ce type de contenu ont effectivement du mouron à se faire. Ceux qui font un véritable travail journalistique peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ChatGPT n’est pas encore capable d’enquêter, d’interviewer et d’analyser les données recueillies. 

Vous l’aurez compris, je n’ai pas spécialement peur que l’outil me remplace. D’abord parce que mon employeur n’est autre que moi même et qu’il n’a pas l’intention de me mettre à la porte. Ensuite parce que j’essaye de toujours mettre une certaine valeur ajoutée dans ce que j’écris. Valeur que des outils comme ChatGPT n’est pas encore capable de générer. Un peu comme les IA de création graphique. Elles sont très fortes pour créer des choses à partir du travail des autres mais bien incapables d’une véritable originalité pour le moment. De véritables artistes travaillent déjà avec les IA mais pour générer des choses originales à partir de leurs propres idées, pas en piquant celles des autres. Etienne Mineur en parle très bien sur son site.

Un artiste comme Pascal Blanché décrit assez bien sur Twitter comment il se sert des IA graphiques pour son propre travail. Le squelette ci dessus a été généré en se basant sur le folklore du monde des jeux de rôle. L’image fait partie d’un Thread récent à ce sujet. C’est un rendu très propre mais ce n’est rien d’autre qu’une image visitée d’un concept vu et revu. Il faut aller voir le travail final de Blanché ou Mineur pour comprendre ce que leur permettent ces outils génératifs. Et cela n’a plus rien à voir avec le travail d’une IA.

Les outils informatiques actuels ont surtout offert aux gens de changer leur manière de travailler. N’importe qui peut aujourd’hui écrire, faire de la musique, faire de la 3D, imprimer des objets, faire des montages vidéo ou programmer des outils. Un traitement de texte moderne va vous aider à rédiger une lettre sans faire de fautes d’orthographe. Un outil de création 3D va vous apporter de l’aide contextuelle pour utiliser ses fonctions. Un programme de développement photo reconnaitra votre appareil et proposera de corriger les déformations de votre objectif en quelques clics. Toute cette aide qui existe déjà et qui permet de se débarrasser des éléments rébarbatifs ou d’améliorer la productivité d’un outil sont des versions passées de ce que proposent les nouvelles IA aujourd’hui.

Le moindre outil de programmation propose une autocomplétion du code. Si demain une IA me permet de ne plus avoir à taper de pénibles lignes de code mais me demande simplement ce que je veux faire en amont en me laisser créer la mayonnaise qui reliera l’ensemble avant de l’optimiser, cela me va très bien.

ChatGPT partout, l’originalité nulle part

Ce qui me fait peur est donc différent d’un « remplacement » d’un humain par une IA. Ce n’est pas la partie créative du processus qui m’inquiète mais plutôt l’envahissement de l’offre. Demain, des outils comme ChatGPT vont permettre à des gens de créer des médias, un site de recettes de cuisine, un magazine sportif ou autre, de manière quasi industrielle. C’est déjà le cas sur des sujets économiques ou sportifs dans divers journaux en ligne. D’ici peu des gens vont générer en masse un contenu parfaitement lisible par des humains. Et cela va brouiller fortement le contenu en ligne. Ou plutôt le faire foisonner. Suffisamment pour rendre encore plus difficile le véritable travail de journaliste.

Si un sujet vous intéresse et que vous faites une recherche aujourd’hui sur le web, vous finissez très rapidement par trouver une source d’information humaine, travaillée et fiable. Un vrai travail d’enquête. Mais si 50 médias tabassant des pages repompées de cette enquête de base grâce à une IA… cela sera une autre paire de clics.  Le risque est que ces médias « auto générés » finissent par truster les moteurs de recherche. A devenir eux même la source de base de leur propre IA. ChatGPT se baserait alors sur des contenus générés par elle-même pour produire de « nouveaux » contenus. Reléguant le travail journalistique largement au second plan.

Le souci de cette évolution est qu’il sera alors extrêmement difficile pour une rédaction de continuer à s’offrir les services de vrais journalistes pour réaliser des enquêtes. Il sera bien plus rentable de dresser des IA sur 50 ou 100 sujets différents, ratissant le web pour proposer la même chose que ses voisins mais dans un enrobage maison. Une évolution qui mènera à une explosion des contenus et donc des pages web et de la publicité. Les agences verront probablement d’un mauvais oeil ce contenu sans valeur ajoutée et baisseront encore la rémunération de la publicité. Un effet de domino qui poussera à proposer encore plus de pages avec encore plus de pub sur encore plus de sujets et ainsi de suite.

Les derniers pouvant encore offrir du contenu original en ligne ne seront plus que de deux ordres, c’est déjà le cas aujourd’hui. Des médias privés fonctionnant à perte et dont le but ne sera pas spécialement l’information du public mais plutôt de partager la vision du monde de leurs propriétaires. De l’autre côté des médias indépendants, financés par leurs lecteurs. Le premier média étant évidemment le grand gagnant de cette histoire puisque le contenu éditorialisé et financé par un groupe a tout intérêt à être partagé au maximum, même par des IA. Les sites web indépendants vivant derrière un abonnement n’ont bien évidemment rien à gagner à voir un robot venir butiner leurs articles rédigés par des humains pour être retranscrits gratuitement ailleurs…

Si je propose aujourd’hui une peinture d’un ordinateur à la façon d’un grand peintre du passé comme Van Gogh ou Degas, tout le monde saura qu’il s’agit d’un faux pour de simples raisons historiques. Mais pour un texte repris en totalité à partir de l’enquête d’un autre, il sera bien plus difficile de discerner la source. Les outils informatiques ne s’encombrent pas de morale et ils pilleront tout ce qui leur parait utile pour remplir leur mission.

L’arrivée de ChatGPT dans les commentaires

Vous ne vous vous en rendez probablement pas compte mais tenir un site comme Minimachines demande un énorme travail de modération. Des dizaines de milliers de commentaires ont étés supprimés par mes soins depuis que le blog existe. La plupart du temps, c’est assez facile parce que les outils utilisés pour poster ces commentaires sont idiots. Il s’agit en général de proposer des liens vers différents sites sans s’intéresser au contenu de celui-ci. Je me  retrouve donc régulièrement avec des commentaires en Anglais, en Russe, en Arabe ou même en Japonais. Et je me doute qu’il s’agit de publicité déguisée. D’autres sont plus « malins » et écrivent des commentaires « bateaux » et passe-partout pour tenter de se glisser entre les gouttes…

Mais comment faire si le spammeur utilise un outil comme ChatGPT ? J’ai essayé de voir ce que cela donnerait avec une formulation très simple. L’IA se défend très bien pour générer un texte en accord avec un billet. La forme se répète pour beaucoup mais je n’ai pas été très fin dans mon approche. En indiquant uniquement un titre de billet dans l’outil, on génère un texte que j’aurais bien du mal à déceler comme un commentaire publicitaire. Cela va rendre la modération bien plus compliquée à terme.

Dernier point qui me rend inquiet, le spam via IA.

Aujourd’hui généré en vrac, dans une orthographe et une syntaxe rudimentaires, le spam va largement évoluer avec des outils comme ChatGPT. Les spammeurs vont rapidement mettre en place des interfaces pour proposer des contenus plus soignés à leurs cibles. Au lieu d’envoyer des emails génériques en masse ils vont pouvoir envoyer des histoires beaucoup plus probables dans les même proportions. 

Cela leur permettra de toucher plus de monde, d’essayer de nouveaux scénarios et surtout d’éviter de voir leur message type se faire « griller » en le copiant collant dans un moteur de recherche. En générant des messages plus « originaux », les spammeurs vont avoir une arme supplémentaire pour appâter leur proie avant de prendre le relais plus activement.

Bref, ChatGPT est un nouvel outil, puissant, intéressant et fascinant. A la différence des IA graphiques, elles proposent un contenu beaucoup moins facile à déceler. Je suppose qu’elles arriveront au sein d’outils classiques à moyen terme et qu’au lieu de proposer un modèle de carte de vœux classique, votre traitement de texte vous demandera bientôt de choisir entre plusieurs modèles générés à la volée. 

C’est très intéressant pour beaucoup d’usages mais cela ne va pas sans contreparties dont certaines restent malgré tout assez inquiétantes.

Pour tester ChatGPT, rendez vous sur Openai.com

ChatGPT me fait peur mais peut être pas comme vous le croyez © MiniMachines.net. 2022.

Cool Pi 4 : un autre clone de Raspberry Pi sous SoC RK3588S

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Mais à la différence de beaucoup d’autres solutions de ce type, la Cool Pi 4 ne joue absolument pas sur son tarif pour tenter de séduire. Proposée à un prix de base de 165€ avec 4Go de mémoire vive et sans stockage. La carte pouvant aller jusqu’à 238€ (+27€ de port) pour une version 16/64 Go, elle ne vise que les personnes désespérées. Pour rappel la NanoPi R6S est proposée à 119$ en version 4/32Go… mais elle ne peut pas se substituer physiquement à un Raspberry Pi.

Les industriels face à un souci de disponibilité chronique et devant absolument intégrer une carte de ce type dans des projets plus importants. Des personnes ayant un calendrier à tenir. Bref des gens n’ayant pas vraiment un usage ludique de ce type de SBC, seront peut être ravis de découvrir cette alternative. Même si le fabricant profite de l’occasion pour gagner un maximum d’argent pendant que c’est possible.

La Cool Pi 4 propose un autre SoC que ce que la fondation Raspberry Pi embarque habituellement. Il s’agit d’un Rockchip RK3588S, une solution 8 coeurs assez populaire en ce moment puisqu’on la retrouve dans de nombreuses cartes dernièrement comme la NanoPi R6S, la Khadas Edge 2 et bien d’autres. Il faut dire qu’avec sa construction robuste, la puce se prête à de nombreux usages. Elle propose 4 coeurs Cortex-A76 à 2.4 GHz pour sa partie big et 4 Cortex-A55 pour l’ensemble LITTLE. Elle est associée à un circuit graphique ARM Mali-G610 et propose un NPU affichant 6 TOPS de performance en calcul dédié à l’IA. 

Sur la Cool Pi 4, on retrouve une connectique assez large exploitant le même format que les cartes Raspberry Pi. Les 8.5 cm de large pour 5.6 cm de profondeur proposent toutefois des nuances. Les sorties vidéos sont composées d’un MicroHDMI 2.1 proposant une prise en charge 8K à 60 Hz mais la seconde prise vidéo est au format MiniDisplayPort 1.4 et non pas MicroHDMI. On retrouve également un Ethernet Gigabit, quatre USB Type-
A découpés en deux paires USB 3.0 et USB 2.0. Un lecteur de cartes MicroSD et un port jack audio ferment la marche.

Les éléments classiques des cartes de développement sont présents avec un MIPI-DSI et un MIPI-CSI pour connecter affichage et camera ainsi que les 40 broches classiques GPIO et consorts. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 est intégré ainsi qu’un connecteur permettant d’ajouter des modules eMMC de 32; 64 ou 128 Go.

La Cool Pi 4 est compatible avec diverses distribution Linux comme Debian 11 ou Ubuntu 22.04 dont les images sont proposées au téléchargement sur le forum de la carte

Source : CNX Software

 

 

 

Cool Pi 4 : un autre clone de Raspberry Pi sous SoC RK3588S © MiniMachines.net. 2022.

Un clavier avec cadran rotatif au lieu d’un pavé numérique

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

L’idée de base est assez simple, avec un collègue fan de claviers à pavé tactile mais nostalgique des téléphones à cadrans rotatifs, un certain Squidgeefish se lance dans la réalisation de cette monstruosité pour le premier avril.

L’idée est d’assembler un de ces cadrans rotatifs à la place d’un pavé tactile sur un clavier premier prix. En récupérant un mini hub USB et en le découpant habilement le PCB au niveau de son pavé numérique, il est possible de lui ajouter cette extension originale sans trop dépasser de son encombrement de base. En préambule, après la rédaction d’un code Arduino rapide, un gros travail d’identification des pistes doit d’abord commencer pour déterminer ce qu’il est possible de couper ou non chez le receveur.

Une fois cela bien identifié, il ne reste plus qu’à découper le circuit de manière à profiter de l’épaisseur du clavier pour intégrer la partie électronique du cadran.

Et voilà le travail. La prothèse est positionnée à la place du pavé, dans la totalité de l’épaisseur du clavier. Le reste du circuit fonctionne et le début du travail de communication entre la vieille technologie par impulsions du cadran rotatif  et l’USB du clavier peut commencer.

 

Après quelques ajustements et tâtonnements, un support est imprimé en 3D pour compléter le dispositif et le rendre plus esthétique. Dans l’épaisseur de l’impression sont inscrits les chiffres qu’il faudra pointer pour utiliser l’appareil.

Après quelques ajouts cosmétiques pour parfaire la blague, l’ensemble est connectée à une solution Arduino pour communiquer vers le câble USB au travers du petit circuit issu du Hub USB. Le clavier en lui même et le cadran rotatif sont donc vus comme deux éléments séparés par le système.

Minimachines-12-2022

Le résultat est aussi amusant que monstrueux. Le clavier est évidemment peu pratique à utiliser et la simple utilisation de celui-ci pour pianoter un mot de passe est compliquée. Mais il fonctionne. Les chiffres et les symboles sont accessibles contre un peu de patience. Vouloir noter un numéro de téléphone qu’on vous dicte doit être amusant à voir. Pour ceux qui n’ont pas connu le système des cadrans rotatifs, l’impulsion donnée qui génèrera le nombre choisi est faite au relâchement du cadrant qui revient à sa position initiale grâce à un ressort.

Le délai pour inscrire un zéro doit avoisiner les 2 secondes d’attente puisque le cadran doit effectuer un retour presque complet… De quoi énerver les plus impatients. Squidgeefish indique cependant que son collègue a adoré sa blague.

Merci au Biou pour le lien.

Un clavier avec cadran rotatif au lieu d’un pavé numérique © MiniMachines.net. 2022.

Asus ExpertBook B9 : un 14 pouces Pro sous Intel Alder Lake

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

L’Asus ExpertBook B9, de son petit nom B9450CBA, est un 14 pouces FullHD assez classique. L’écran IPS est embarqué dans un châssis aux bordures fines qui lui offre un excellent ratio d’encombrement avec un affichage occupant 94% de l’espace.

L’écran est par ailleurs très complet, avec 400 nits de luminosité, une colorimétrie 100% sRGB et un traitement anti reflet. L’Asus ExpertBook B9 embarque un ensemble de composants performants avec une gamme de puces Alder Lake vPro allant du Core i5-1235U au Core i7-1265U. Pour vous donner une idée de ses tarifs cependant, sachez que la version Core i7-1255U, pas la puce la plus performante du monde mais un excellent compromis entre puissance et autonomie, est positionnée à plus de 1800$ HT en version 16 Go de LPDDR5 et 1 To de stockage NVMe PCIe 4.0. Comptez plus de 2250$ HT pour un modèle 32 Go de ram et 2 To de stockage. Gloups.

La raison de ces tarifs ? La gamme pour commencer. Asus ne vise pas les particuliers mais des entreprises dont la logique comptable n’est pas de se focaliser sur un prix à un instant T mais plutôt sur un amortissement sur la durée. Le fait de dépenser plus n’est pas forcément un problème, l’assurance d’un produit qui va durer l’est beaucoup plus. C’est notamment parce que les machines ne sont pas achetées par des entreprises en direct mais qu’elles passent par des prestataires que Asus peut ne pas se limiter sur un tarif. Le Prestataire va vendre la machine en même temps qu’une assistance technique. Et pour lui il est bien plus rentable de vendre une solution qui ne bronchera jamais techniquement parlant pendant toute la durée de sa prestation. 

Ici Asus emploie donc les grands moyens pour assurer une prestation de qualité. Non seulement la machine est fine et légère mais elle est également résistante aux chocs avec un châssis en alliage magnésium-aluminium copiant les normes militaires US. Le clavier résistera aux projections d’eau et l’ensemble est également sécurisé avec des fonctions de chiffrement TPM 2.0 s’appuyant sur celles proposées par Windows 11 Pro. Un lecteur d’empreintes digitales et une webcam infrarouge proposant une reconnaissance faciale et un œilleton de confidentialité sont également présents.

Le poids total du Asus ExpertBook B9 varie entre 880 grammes et 1.01 Kg suivant les options. Le 14 pouces mesure 32 cm de large pour 20.30 cm de profondeur et 1.49 cm d’épaisseur. Moins de 1.5 cm de haut pour un engin de ce calibre équipé d’une batterie 66 Whr de 4 cellules, c’est vraiment impressionnant. D’autant que l’engin propose non pas un mais deux slots M.2 2280 NVMe sous son capot pour un maximum de 4 To de stockage NVMe.

Asus annonce également 16 heures d’autonomie1 et une possibilité de charge à 60% en 44 minutes.

Pour le reste, on retrouve une panoplie très complète de services. La connectique est assez vaste malgré les choix de la marque concernant l’encombrement de l’engin. Comme quoi il est possible de mixer plusieurs type de ports dans un engin fin et à la diagonale inférieure au 15.6 pouces classiques. Même si cela doit avoir un coût. On retrouve deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A et un HDMI 2.0b. Deux éléments généralement sacrifiés « faute de place » sur de nombreux portables. Un jack audio 3.5 mm est évidemment présent pour brancher casque et micro ainsi qu’un port Ethernet Gigabit au travers d’un adaptateur reprenant le format MicroHDMI… Un port antivol est également présent pour sécuriser le machine avec un câble Kensington Lock.

Le clavier est de type chiclet avec un rétro éclairage réglable, le pavé tactile est large et profond et propose le fameux « NumberPad » d’Asus. Un système qui fait apparaitre sur sa surface les touches d’un pavé numérique pour pianoter des suites de nombres plus aisément en cas de besoin. Ce pavé cache également un capteur NFC pouvant servir à sécuriser l’usage de la machine.

Enfin, on retrouve un module Wi-Fi6E, du Bluetooth 5.2 ainsi qu’un traitement sonore avancé avec une paire d’enceintes Harman Kardon proposant du Dolby Atmos mais également une réduction de l’environnement sonore via un système de micros pour piloter des vidéoconférences malheureusement toujours coincées en 720P.

Source : Asus

Asus ExpertBook B9 : un 14 pouces Pro sous Intel Alder Lake © MiniMachines.net. 2022.

Cooler Master Orb X, un nouveau fauteuil-PC immersif

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Cooler Master annonce le Orb X, un de ces fauteuils gamer dit « immersifs » qui proposent une solution d’accroche pour un écran ainsi qu’un support pour les accessoires d’un PC et un système audio intégré. Le genre de truc horriblement cher qui va faire rêver tous ceux qui ne peuvent absolument pas l’acheter.

Le Orb X de Cooler Master fait partie d’une nouvelle gamme de produits qui n’a pas vocation à être vendue aux particuliers mais plutôt à les faire rêver. Cette station de travail propose un environnement adouci pour pouvoir jouer ou travailler en paix. Il est assez facile de se rendre compte que la marque joue à 100% sur le fantasme commun du cocon et que l’usage de cet engin n’aura absolument rien de pratique au quotidien.

Si la marque met les petits plats dans les grands avec des fonctions avancées et des matériaux nobles, le recours à ce type de gadget est plus proche de la communication que d’une véritable volonté de commercialisation. Trop cher, trop encombrant, trop peu de clients potentiels. Le Orb X est là pour qu’on parle de Cooler Master. Pour que la marque fasse vibrer certaines cordes émotionnelles en associant ce fauteuil à son nom.

Chez Acer on a le bon goût de jouer à la tuture avec une manette

Le constructeur n’est pas le premier sur ce segment et Acer a, par exemple, annoncé le Predator Thronos avec la même logique il y a quelques temps. Avez vous déjà vu un de ces fauteuils Acer en stock ? Non. Il faut dire qu’avec un prix de 9999.99€ le fauteuil d’Acer n’avait pas vraiment de public. Par contre, vous avez peut être déjà vu le Acer Thronos EN magasin. Lors d’une opération spéciale avec publicité à l’appui. Le fauteuil n’est pas là pour être vendu mais il est présent pour faire vendre. Amener du monde en rayon, sur un stand de salon ou dans votre salle de jeu en réseau, c’est là son objectif.

C’est le principal intérêt de ces objets et le Orb X de Cooler Master n’échappe pas à cette règle. Pour vendre des souris et des claviers, des boitiers et autres accessoires, avoir un fauteuil de ce type est un atout non négligeable. Toucher du doigt cette parodie du confort est l’équivalent aujourd’hui d’un rituel d’autrefois. On s’approprie la magie d’un objet inaccessible en posant ses fesses dedans et on repart avec un grigri clavier plus abordable sous son bras. 

Si on analyse à froid cet Orb X, il n’a rien de véritablement utile. Il est juste… désirable.  Certes le fauteuil est en cuir et il porte un plateau permettant de positionner clavier et souris de manière confortable. Un plateau qui se recule pour vous aider à grimper dans l’engin. L’ensemble est construit en ABS comme une sorte de grosse coquille. Le toit de l’appareil est monté sur un axe qui se rabat sur l’utilisateur grâce à un moteur de manière à porter son regard directement sur le ou les écrans. Un 34 pouces est intégrable sur la solution ou trois 27 pouces côte à côte pour une vision encore plus panoramique et englobante.

Cela veut dire que pour entrer dans votre cockpit vous allez devoir vous asseoir, enclencher le moteur, replacer le plateau et attendre que votre écran se positionne. C’est très marrant une fois, dans un magasin, mais au quotidien… L’ensemble propose un système audio 2.1 et un compartiment permettra d’intégrer un PC directement dans le siège. Le plateau proposera un système de charge sans fil ainsi que des extensions USB Type-A t Type-C. Le tout  sera décoré de LEDs qui réagiront à vos réglages PC grâce à une application. Le tout prend évidemment une place de dingue et ne conviendra pas à tous les usages. Difficile de placer un pupitre de montage vidéo, une tablette tactile ou de la simple documentation de travail autour de ce dispositif. Il vous faudra donc un second ordinateur pour travailler ou créer.

Il va sans dire que le confort proposé par ce type de solution est sans aucun rapport avec le prix demandé. Les frais de gestion de l’objet et sa non évolutivité en font un investissement très complexe à rentabiliser. Dans le cadre d’un outil promotionnel, ce n’est évidemment pas la même logique. Mais pour un particulier, il y a bien mieux à faire en terme d’ergonomie, de confort et d’investissement que ce type de produit.

Mais quoi qu’il en soit, le pari reste réussi pour Cooler Master. On parlera autant de la marque que de son Orb X… même si il n’y a personne pour l’acheter.

 

 

Cooler Master Orb X, un nouveau fauteuil-PC immersif © MiniMachines.net. 2022.

PeakDo présente une extension de PC au format console

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

PeakDo est partie d’un constat assez simple. La société propose des accessoires permettant de transferer des contenus média sans fil avec une très faible latence en local. Des accessoires composés d’un émetteur que l’on branche en HDMI et d’un récepteur que l’on branche sur un port HDMI. Grâce à une liaison radio 60 GHz, les deux communiquent ensemble et transfèrent des données. C’est le même principe qu’un Microsoft Wireless Adapter par exemple, une sorte de liaison média sans fil.

Cette technologie, PeakDo la maitrise, proposant des accessoires de ce type sous différents formats sur ce segment particulier du transfert sans fil. Mais face à l’engouement des joueurs PC pour les solutions de type Steam Deck, la marque s’est sans doute aperçu que leur technologie pouvait également servir à… jouer.

C’est pour cela que PeakDo lance sa première « console » même si ce nom n’est pas idéal pour décrire ce produit. Il s’agit en réalité d’un accessoire, d’une extension d’affichage mélangé à une manette de jeu que l’on connectera à une autre machine pour jouer. Vous connectez un adaptateur HDMI sur votre PC ou votre console de jeu et celui-ci transférera le son et l’image sur la solution PeakDo.

La « console » et l’émetteur HDMI

De leurs côté, les joysticks et boutons de l’objet permettront de piloter votre appareil comme une manette sans fil classique. Avec une latence minimale de 2.5 ms, la solution est plus rapide qu’un transfert de données classique passant par un système Wi-Fi. Cette idée a mené la société à lancer son produit sous la forme d’un financement participatif sur Kickstarter dont la livraison de la solution est prévue pour mars 2023.

Au coeur de la console… pas grand chose. L’objet étant le réceptacle des éléments transmis depuis une autre machine, la solution ne contient pas de composants classiques comme un processeur ou un SoC dédié au calcul d’images de jeu. Un récepteur 60 GHz est juste présent pour assurer la liaison. L’objet pèse 380 grammes et propose un affichage de 7 pouces de diagonale en FullHD 60 Hz. Sur  ses côtés, on retrouve des contrôleurs détachables compatibles aussi bien avec les PC que les consoles de Sony ou de Microsoft. Des contrôleurs qui s’avèrent parfaitement compatibles avec ce que propose une Switch puisqu’on peut même utiliser les éléments de la console de Nintendo pour piloter la PeakDo .

La console ne fait que recevoir des données et n’en transmet aucune. La technologie employée ne fonctionne que dans un sens. Aussi, elle devra rester à portée de transfert de la machine source en Bluetooth. La partie manette étant connectée en direct. En règle générale le format Bluetooth accepte des transferts d’assez longue portée si le terrain est dégagé. Jusqu’à 8-10 mètres assez facilement. Mais moins si votre PC est dans une chambre séparée par un mur de votre salon par exemple.

Le transfert de données prenant en charge un signal multimédia complet, la  console proposera son et image directement avec son écran et une enceinte intégrée ou un jack audio 3.5 mm pour un casque. Une prise d’entrée HDMI offrira également de jouer de la même manière sur cet écran déporté mais avec un fil à la patte. Pour alimenter l’ensemble, la PeakDo embarque une batterie 8000 mAh qui se recharge en USB Type-C via un premier port dédié à cet usage. L’autonomie annoncée n’est pour autant pas formidable avec… 3 heures seulement. On aurait pu s’attendre à mieux de la part d’un dispositif sans processeur ni stockage.

Un second port USB Type-C permettra de transferer des données et une copie du signal vidéo en DisplayPort. Un ventilateur est présent pour refroidir le dispositif de transfert vidéo. 

Prix de cette solution ? La marque espère la commercialiser presque 500€ HT une fois commercialisée et à 327€ HT et sans compter les frais de port pendant sa campagne de financement. Des tarifs qui me paraissent assez étourdissants à plus d’un titre. D’abord parce que leur solution classique coute environ 50$. Et qu’en connectant un de ces adaptateurs à un écran 7″ noname, on s’en tire pour moins de 100$, 150 avec la batterie. Maintenant que l’idée est dans l’air, je suppose qu’on va rapidement trouver des bricoleurs de génie pour proposer leur propre version de la PeakDo à un prix plus abordable.

Ensuite parce que c’est soit très proche, soit bien plus cher qu’un Steam Deck proposé à 399$ et qui offre finalement le même service au travers des fonctions Steam. Peut être avec plus de latence mais également avec énormément plus de possibilités. Un Steam Deck permet de jouer loin de tout PC, il se suffit à lui même. Mais il peut également faire du streaming local ou à distance sans aucun soucis. Il offre en plus des fonctions accessoires intéressantes puisqu’il s’agit d’un PC comme un autre et non pas juste d’un accessoire passif.

L’offre est également en concurrence avec… votre smartphone et une solution type GameSir qui proposera là encore des fonctions de streaming local ou distant. Pour un prix sans commune mesure avec ce que propose cet accessoire. 

PeakDo a envoyé des prototypes de son produit à différents vidéastes qui semblent intéressés par le concept. Pour ma part, je suis très dubitatif. Si on y regarde vraiment bien, on a un système de communication enrobé dans un châssis avec des manettes Bluetooth et une batterie pour alimenter un écran. Encore une fois, si l’idée est bonne le prix demandé me semble tout de même… hors de proportion. 

PeakDo présente une extension de PC au format console © MiniMachines.net. 2022.

Sipeed M1s DOCK : une micro solution RISC-V à petit prix

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La carte de développement Sipeed M1s DOCK est une des solutions qui s’appuient sur des puces RISC-V pour proposer des plateformes d’apprentissage et d’usage aux développeurs. Avec un SoC Bouffalo Lab BL808, elle offre une plateforme assez intéressante.

La Sipeed M1s DOCK est assez complète, tant sur sa connectique que ses possibilités. La petite carte propose un ensemble de fonctions autour d’une solution d’une marque que l’on a déjà vu dans d’autres produits auparavant comme la carte Pine64 Ox64 ou ce DevKit Zigbee sous une solution RISC-V précédente.

Le SoC Bouffalo Lab BL808 propose un ensemble assez complet avec un coeur Alibaba T-head C906 RISC-V cadencé à 480 Hz en 64 bits. Un coeur Alibaba T-Head E907 RISC-V à 320 MHz en 32 bits et un coeur Alibaba T-Head E902 à 160 MHz en 32 bits. Le tout est épaulé par un NPU dédié BLAI-100 qui annonce 100 GOPS de performance. Ces composants sont montés sur un module qui vient se connecter à la carte elle même, d’où l’appellation Sipeed M1s DOCK.

La carte embarque 768K de mémoire SRAM et 64 Mo de PSRAM UHS. Son stockage est double avec 16 Mo de mémoire flash et un lecteur de cartes MicroSD. On retrouve une connectique assez complète avec deux ports USB Type-C, des connecteurs MIPI pour camera et affichage avec une solution de 1.68 pouces en 280 x 240 pixels tactile qui peut se positionner directement sur la carte. Ainsi qu’une webcam de 2 mégapixels également prévue en option. SiPeed propose un bundle des trois éléments à la vente.

Le PCB de la Sipeed M1s DOCK mesure 5.54 cm de long sur 2.74 cm de large. Il comporte également un module Wi-Fi4 et Bluetooth 5.0 en plus d’une solution Zigbee. On retrouve, en plus, des brochages classiques proposant des fonctions de connexion UART/I2C/SPI et d’alimentation.

L’ensemble supporte des systèmes Linux FreeRTOS, mais je doute que la petite carte soit parfaitement docile. Ce genre de produit est clairement encore réservé aux plus acharnés des développeurs qui vont s’user les neurones à la dompter. Pas mal de documentation est disponible depuis la page Github de Sipeed. Un Wiki détaille également l’ensemble des éléments physiques de la carte.

Proposée à 12.85€ seule (+6.20€ de port Taxes comprises) sur la page AliExpress de SiPeed, la solution est abordable. Le kit complet avec écran tactile et caméra est proposé à 23.66€ et toujours 6.20€ de port. Au vu des prix du transport, qui restent somme toute raisonnables, il est plus intéressant de commander le kit complet qu’en pièces détachées. Il vous coutera toujours 6.20€ de rajouter une webcam à 4.63€ après coup.

Sipeed M1s DOCK : une micro solution RISC-V à petit prix © MiniMachines.net. 2022.

Sculpfun propose des châssis spéciaux pour la gravure laser

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Sculpfun vend des graveuses laser mais cherche également à étendre son offre avec des accessoires dédié à cet univers. La marque lance donc des chambres de protection universelles dont le rôle est double. Evacuer les fumées d’une part mais également protéger les yeux des utilisateurs en filtrant la longueur d’onde des lasers classiquement employés sur ce type de produit.

Vendues en kit, ces chambres Sculpfun sont de diverses tailles. Elles se positionnent par dessus les graveuses et se relient à l’extérieur via une évacuation à ajouter. Un ventilateur intégré permettra de pousser l’air de la boite vers ce tuyau et ainsi éviter de remplir votre pièce de fumées. Cela permettra également de voir ce qu’il se passe au niveau de votre gravure et éviter tout problème.

Le ventilateur est annoncé comme une solution assez puissante avec 10 000 tours par minute. Il est alimenté via une prise USB en 5 volts et pourra donc être employé avec un adaptateur secteur ou sur batterie.

La partie cage en elle même est construite avec une structure métallique solide que l’on pourra modifier ou couvrir suivant ses besoins et ses envies. Si vous ne souhaitez que conserver une partie de la paroi filtrante il sera possible de remplacer le reste par des éléments totalement opaques et ainsi de construire plusieurs chambres de ce type assez facilement.

Suivant vos usages, il est également possible de moduler la chambre pour rendre son usage plus pratique ou plus protecteur. Il est par exemple utile dans un fablab de conserver la coque la plus fermée possible mais peut être que dans un atelier personnel une solution plus ouverte, et donc plus facilement manipulable, peut avoir du sens.

Deux modèles sont disponibles. Le premier mesure 72 cm de large comme de profondeur pour une hauteur de 36 cm. Il est proposé à 119€ grâce au code promo NNNSCU720 à entrer dans votre panier. Le  stock est situé en Pologne et le tarif est compris sans frais de port et toutes taxes comprises.

Une seconde version, plus imposante avec 1.44 m de large pour toujours 72 cm de profondeur et 36 cm de haut est proposée à 149€ avec le code NNNSCU1440. Toujours toutes taxes comprises avec une livraison gratuite depuis la Pologne.

Sculpfun propose des châssis spéciaux pour la gravure laser © MiniMachines.net. 2022.

HP Chromebook x360 13b : Chrome OS sous Kompanio 1200

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le nouveau HP Chromebook x360 13b est un portable de 13.3 pouces équipé d’une charnière à 360° qui fonctionne grâce à un SoC ARM MediaTek Kompanio 1200. Ce n’est pas l’engin le plus foudroyant du marché mais il devrait correspondre à une offre entrée de gamme solide.

Proposé à un prix d’entrée de gamme de 470$ minoré de remises, le HP Chromebook x360 13b est lancé dans une version de base avec 4 Go de mémoire vive LPDDR4X soudée et 128 Go de stockage SSD NVMe. Des composants suffisants pour une expérience agréable de cet engin qui a la capacité de se transformer en – grosse – tablette.

L’écran 13.3″ est évidemment tactile, FullHD et de type IPS. Sa luminosité est de 250 nits et il sera donc possible de l’utiliser en mode tente pour un usage « vidéo » ou en tablette pour profiter des jeux Android disponibles sous Chrome OS. Il est également compatible avec les stylets actifs HP mais aucun n’est proposé par défaut ni même en option, il faudra l’acheter à part, plein pot.

Le SoC MediaTek Kompanio 1200 est une solution octuple coeur composée de quatre coeurs Cortex-A78 CPU cadencé à 2.6 GHz et quatre coeurs Cortex-A55 à 2 GHz. Sa partie graphique est également fournie par ARM avec un Mali-G57 5 coeurs. A noter que la puce propose également un processeur dédié à un usage d’accélération d’IA avec 4 TOPS de performance tout de même. En complément de cette puce, Mediatek livre un circuit réseau sans fil MT7921 qui fournit du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

Le reste de l’engin est classique, on retrouve une connectique assez maigre avec certes un lecteur de cartes MicroSDXC et un port jack pour casque-micro mais seulement un port USB 3.1 Type-A et deux USB 3.1 Type-C. Ces deux derniers proposent les fonctions DisplayPort et Power Delivery pour charger le HP Chromebook x360 13b d’un côté ou de l’autre du châssis. Aucune sortie vidéo native n’est donc présente. La tranche gauche de la machine propose u bouton d’allumage et de réglage de volume sonore classique d’un engin hybride.

On retrouve une webcam 720p avec œilleton de sécurité, une paire d’enceintes stéréo B&O et une batterie 47 Wh promettant 16 heures d’usage. Le clavier est de type chiclet, non rétroéclairé par défaut et surmontant un large pavé tactile. A noter un gros effort de la part de HP sur la partie recyclage de l’engin qui propose à la fois du métal recyclé et une coque fabriquée à partir d’une filière de récupération du plastique des océans.

Reste le tarif.

Le HP Chromebook x360 13b est proposé à 470$ en prix public. Un prix Hors Taxes qui peut se convertir à la louche en 535€ une fois arrivé chez nous avec 20% de TVA. Sur ce prix de base, il existe des options comme le passage vers 256 Go de stockage qui fait grimper la note de 30$ supplémentaires. L’option d’un clavier avec rétro éclairage est également possible, toujours pour 30$. Et cela commence à poser un petit souci de positionnement.

Parce que ce Chromebook, aussi mignon qu’il soit, reste assez limité en usages pour ce tarif. Si on met bout à bout les composants de cet engin, on est tout de même bien en dessous des propositions classiques du marché Windows. En jetant un oeil sur les bons plans du site, on se retrouve face à des concurrents bien mieux équipés pour… moins cher. Si on part sur la version du Chromebook la plus aboutie en se basant sur son prix normal, on obtient un tarif de 530$ avec toujours un SoC Kompanio 1200, 4 Go de ram et 256 Go de stockage avec un clavier rétro-éclairé. C’est probablement très bien pour ChromeOS  et la machine propose ces fonctions tente-tablette qui peuvent rendre service. Mais le Kompanio 1200 n’est pas un SoC haut de gamme et l’engin restera cantonné à des usages classiques. Je trouve cela assez cher payé et HP semble d’ailleurs en être conscient puisqu’il lance son portable avec 100$ de rabais pour sa sortie, baissant ainsi son tarif à 370$ pour sa version de base. C’est mieux mais cela reste léger, avec 4 Go de mémoire vive pour exploiter les fonctions Android et Linux pourtant clairement à l’avantage de l’univers Chromebook, une option vers du 8 Go n’aurait pas été du luxe… Surtout sur ce type de modèle où il est impossible de faire évoluer la mémoire vive.

Source : About Chromebooks

HP Chromebook x360 13b : Chrome OS sous Kompanio 1200 © MiniMachines.net. 2022.

UP Xtreme i12 : une carte mère pro sous processeur Alder Lake-P

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La UP Xtreme i12 agrandit la gamme de la marque avec cette solution qui propose à la fois des puces très haut de gamme chez Intel mais également les 40 broches classique d’une carte de développement. Un ensemble qui, conjugué avec un format compact et une très large connectique, en fait une super carte de développement.

Quatre processeurs seront disponibles pour cette UP Xtreme i12. On retrouvera en entrée de gamme le Celeron 7305E puis les Intel Core i3-1220PE, i5-1250PE et pour finir le Core i7-1270PE. Une solution Alder Lake P qui propose 12 coeurs (4P et 8E) et 16 Threads cadencée de 3.3 à 4.5 GHz avec 18Mo de cache et qui embarque un circuit graphique Intel Iris Xe avec 96 EU.  Sur la carte, on retrouvera jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5 4800 ainsi que deux support M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 pour un stockage très complet. Le précédent modèle, la UP XTreme i11 employait de la DDR4-3200 sous la forme de barrettes de mémoire So-DIMM classique.

La gamme de processeur propose au maximum un TDP de base de 28 watts mais également un Turbo qui peut monter à 64 watts. La dissipation du système est assurée par une solution hybride, puisque la puce est issue du monde portable, elle est soudée à la carte mère et AAEON l’a coiffée d’un énorme dissipateur en aluminium que l’on ne trouverait plus dans un portable moderne. En contrepartie, la partie ventilation est moins évoluée que sur les machines portables. Pas de caloduc ni de cuivre, on est face à une solution très basique.

Cet ensemble permet de construire des machines aux capacités de calcul très évoluées mais surtout accompagnées de fonctions annexes intéressantes. De par la connectique complète de l’ensemble au vu de la taille de la carte pour commencer. La UP Xtreme i12 mesure 120.35 mm de large pour 122.5 mm de profondeur, un format inhabituel qui lui permet cependant de proposer trois sorties vidéo natives avec un port HDMI 2.0b et un DisplayPort 1.4a mais également un eDP 1.4b. En tout, la carte pourra donc piloter quatre affichages en comptant le DisplayPort de son port USB 4.0.

Un port USB 4.0 Type-C est également présent en plus de quatre USB Type-A, trois USB 3.2 Gen 2 et un en USB 2.0. On retrouve également un port jack audio, deux ports Ethernet avec un 2.5 GbE et un Gigabit pour adresser deux réseaux distincts. Les fonctions réseau classiques de Wake On Lan, PXE et autres sont bien évidemment possibles. Des ports M.2 supplémentaires permettront d’intégrer des cartes Wi-Fi et 4G/5G. Un lecteur de cartes NanoSIM est directement intégré ainsi qu’un port SATA et son alimentation pour ajouter un stockage externe. Enfin, le port d’alimentation externe au format jack peut être vissé sur la carte  pour éviter tout décrochage intempestif.

Enfin, on retrouve 40 broches classiques issues des cartes de développement qui proposeront une compatibilité complète de la carte avec les HAT Raspberry Pi. Une option qui offre de multiples possibilités d’usage de la solution avec des développements externes. 

La UP Xtreme i12 est annoncée comme compatible avec Windows 10 Enterprise 2021, Ubuntu 22.04 et bientôt une version officielle de Yocto. Mais elle devrait également supporter d’autres systèmes et prendre en charge Windows 11 sans soucis. Comme toujours, les prix dépendront de vos choix et probablement de la quantité de cartes commandées.

Pour plus d’infos : la fiche technique du constructeur.

UP Xtreme i12 : une carte mère pro sous processeur Alder Lake-P © MiniMachines.net. 2022.

Xiaomi Note : une liseuse 10.3 pouces avec prise de notes

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La Xiaomi Note reprend les éléments qui semblent faire la quasi unanimité sur  ce segment aujourd’hui. Un affiche exploitant de l’encre numérique, une fonction tactile doublée d’une prise en charge de stylet actif et une exploitation d’un système Android pour piloter le tout.

La liseuse Xiaomi Note ne se démarque donc pas énormément des autres modèles du genre en terme de service mais propose une offre qui semble convaincante. Elle propose une dalle E Ink de 10.3 pouces avec une surface capacitive et une prise en charge de 4096 niveaux de pression pour son stylet actif. L’engin s’appuie sur un SoC ARM quadruple coeur Cortex-A55 cadencé à 1.8 GHz et 3Go de mémoire vive. Le stockage est de 64 Go, ce qui permet d’intégrer à la fois le système Android 11 et un bon nombre d’outils logiciels comme des médias et des livres.

La présence d’Android 11 suppose le recours à différents programmes dédiés même si je doute d’une certification avec les services de Google. La Xiaomi Note proposera une prise en charge des formats EPUB et PDF ainsi que d’autres formats texte classique. Une licence de WPSOffice permettra en outre de piloter des outils Word, Excel et Powerpoint. Il sera sans doute possible d’intégrer diverses applications compatibles avec le système et notamment les excellentes solutions de lecture de cet écosystème. 

La liseuse permettra en outre de prendre des notes, de laisser des commentaires dans vos lectures ou de dessiner. Un système audio complet offrira en outre la possibilité d’utiliser l’objet comme un dictaphone et même de s’en servir pour… passer des appels. Un module Wi-Fi non détaillé et Bluetooth 5.2 est intégré pour se connecter.

La Xiaomi Note est censée offrir une autonomie d’une semaine grâce à une batterie de 3000 mAh – dans des conditions d’usage non évoquées – et pourra se recharger en 18 watts via son port USB Type-C. Le stylet livré s’accrochera magnétiquement au cadre de la liseuse et un autre groupe d’aimants néodymes permettra d’accrocher une pochette de protection qui réveillera la tablette à l’ouverture. La liseuse n’utilisera que sa partie capacitive pour fonctionner et aucune interaction de type bouton ne permettra de tourner les pages.

Aucune indication ne laisse penser que la Xiaomi Note pourrait trouver sa voie vers une exploitation Européenne. Elle est pour le moment en précommande en Chine pour 2699 Yuans soit environ 370€ HT. Si la présence d’un système Android permet d’internationaliser plus facilement ce type de produit en bénéficiant d’une traduction automatique du système et de la majorité des applications, la volonté de la marque pourrait ne pas suivre cette inclinaison internationale. Outre la difficulté technique nécessaire quant à proposer cet objet en dehors de la Chine, le marché devient plus compliqué chaque jour. Les outils de ce type deviennent plus courants et l’arrivée d’Amazon après les offres de reMarkable ou d’Onyx BOOX et Kobo rendent la commercialisation de ce type de solution plus complexe.

Xiaomi Note : une liseuse 10.3 pouces avec prise de notes © MiniMachines.net. 2022.

Hack : construire un clavier unicode monotouche mécanique

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Avec dix huit interrupteurs et une touche entrée, ce clavier unicode vous demande un tout petit travail de mémorisation et juste un petit peu de temps pour pouvoir pianoter votre lettre au petit papa Noël.

Minimachines-12-2022

Le concept est simple, en levant ou abaissant les interrupteurs en position ouverte ou fermée, vous créez votre code de mémoire en actionnant les interrupteurs de manière à appeller une lettre puis vous appuyez sur entrée. Votre système la fait tout simplement apparaitre à l’écran. Plus qu’à remettre les dix huit interrupteurs en position pour la lettre suivante et ainsi de suite. 

Grâce à cette méthode révolutionnaire, votre clavier unicode est compatible avec toutes les langues du monde et peut aussi bien écrire en idéogrammes qu’en alphabet cyrillique ou même en Arabe ou Farsi. Il est même possible d’appeler un emoji tout à fait simplement. Un exemple est donné par l’auteur :

Pour pianoter « 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 », il faut saisir « 0x1F3F4 0xE0067 0xE0062 0xE0065 0xE006E 0xE0067 » et enfin, bien évidemment et comme chacun sait « 0xE007F ».

Vous positionnez donc les interrupteurs pour envoyer « 0x1F3F4 » puis vous pressez entrée. Puis vous remettez en ordre pour envoyer « 0x0062 » puis entrée à nouveau… Et aisni de suite jusqu’au « 0xE007F ». Enfin, votre « 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 » apparait à l’écran. Simple et facile !

Le montage est assez simple, un petit programme en Python est monté sur une carte Raspberry Pi Pico pour interpréter les positions des différents interrupteurs à chaque pression. Le choix d’un mécanisme de Swich Kailh box est évidemment là pour accélérer la vitesse de frappe de l’utilisateur mais vous pouvez choisir n’importe quel type de mécanisme si une autre solution à votre préférence en terme de réactivité.

Toutes les infos sont disponibles sur la page Hackaday du diabolique hsgw.

Un clavier avec cadran rotatif au lieu d’un pavé numérique

Hack : construire un clavier unicode monotouche mécanique © MiniMachines.net. 2022.

Gowin R86S : un MiniPC Jasper Lake avec 3 ports Ethernet

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le Gowin R86S est une solution compacte, abordable et équipée d’une connectique assez rare. Avec trois ports Ethernet, ce MiniPC Intel propose plusieurs usages différents. Si l’utilisation en tant que MiniPC classique parait quelque peu saugrenue, des emplois comme routeur ou firewall peuvent largement êtes imaginés.


Disponibles en plusieurs versions avec une base de Celeron N5105 et une option pour un passage au Pentium N6005. l’engin peut être trouvé en 8 ou 16 Go de mémoire vive DDR4 et 128 Go de stockage eMMC de base. Ce stockage pourra être complété par une carte MicroSD et une solution M.2 2280 NVMe PCIe. 

Mais c’est la connectique réseau qui apporte tout le sel de ce Gowin R86S. Avec pas moins de trois ports Ethernet 2.5 GbE  pilotés par des chipsets Intel i225-V, le miniPC se démarque déjà de la concurrence. Mais avec une option supplémentaire lui offrant la possibilité de proposer deux Ethernet 10 GbE SFP+ pilotés par un NVIDIA-Mellanox ConnectX-3. L’engin propose  ainsi une connectique très rare sur le marché.

Le reste des ports est à la fois plus modeste et plus standard avec juste une sortie vidéo HDMI 2.0, deux ports USB 3.0 et un port M.2 2230 pour une carte Wi-Fi optionnelle. La taille de l’engin variera suivant les options choisies. Le modèle de base mesurera 11.9 cm de long pour 7.9 cm de profondeur et 2.75 cm d’épaisseur. Les suivants qui apporteront les ports 10 GbE seront un peu plus épais avec 4.1 cm au total. 

On note les petits caches d’antenne Wifi en bas à gauche

Le Gowin R86S sera livré sous OpenWrt par défaut préinstallé sur son eMMC. Mais il sera également possible d’installer une assez grande variété de systèmes. De Windows à des distributions Linux comme Ubuntu, Proxmox, CentOS et pfSense.

Les entrailles de l’engin extraite de la vidéo de ServeTheHome

Le premier prix de cet engin démarre à moins de 300€ en version Celeron N5105 avec 8 Go de DDR4, 128 Go de eMMC et sans module Wi-Fi. Le modèle le plus onéreux actuellement listé est à moins de 540€ avec le Pentium N6005, 16 Go de DDR4 et 128 Go de eMMC. Ce modèle propose les sorties SFP 10 GbE ainsi qu’une carte Wi-Fi6 Intel AX201. Dernier détail, pas très agréable, les frais de port sont extrêmement élevés. Comptez plus de 85€ pour une seule machine à destination de la France…

Source : CNX-Software

Gowin R86S : un MiniPC Jasper Lake avec 3 ports Ethernet © MiniMachines.net. 2022.

Synthétiseur Korg : du Raspberry Pi dans ton MIDI

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Le fabricant Japonais Korg développe depuis les années 60 des instruments de musique électroniques. Un travail qui l’a mené à beaucoup d’évolutions techniques au fil des années. Passant de circuits de traitement sonore asses basiques pour ses boites à rythmes à des instruments modernes basés sur des DSP. Des Digital Signal Processor. Ces puces pas forcément très puissantes mais hyper spécialisées permettant de manipuler en temps réel du son analogique. Il s’agissait en général d’aller piocher dans une banque de sons préenregistrés avant de les manipuler pour leur ajouter du pitch ou un chorus.

 

Le Korg Wavestation en 1990

En 1990 Korg utilisait des DSP issus de son propre centre de R&D en s’appuyant sur des éléments signés Motorola ou Texas Instruments. En 2005, gros changement, la marque se sert des capacités des puces Intel et de Linux pour faire ce travail. Désormais, c’est au tour des solutions Compute Module 3 de Raspberry Pi de prendre le relais de ces calculs.

La solution de Raspberry Pi permet en effet de subvenir aux besoin de traitement des synthés Korg. Elle suffit à piloter les fonctions demandées et à gérer un nombre suffisant de voies en simultané. Mais surtout la solution est bien moins onéreuse que les compilations de circuits précédents. Les synthés Korg utilisaient, par exemple, plusieurs puces ASIC hyper spécialisées pour mener à bien ces tâches. Ce qui posait un double problème. D’abord ces puces étaient codées en dur pour effectuer des tâches précises. Un état qui ne gênait pas trop avant l’arrivée d’Internet alors que l’idée d’un mise à jour technique n’existait pas. Mais qui devient aujourd’hui plus problématique. Korg ayant la volonté de pouvoir apporter des amélioration de ses instruments facilement au fil de ses développements.

Le Korg M1

Ensuite, Korg était bien obligé de facturer ces ASIC. Des puces qui avaient le mauvais goût d’être hyperspécialisées et donc chères à développer tout en étant vendues en petites quantités par rapport à un circuit plus classique. Impossible de les distribuer sur le marché en dehors de la marque, cela aurait été la meilleure solution pour fournir à la concurrence de quoi proposer des copies de ses synthés. Les puces revenaient donc très cher et un Synthé Korg M1 ainsi équipé coutait en 1988 quelque chose comme 2750$. Soit environ 6800$ de 2022 avec correction de l’inflation. Pas vraiment un prix grand public.

La solution de recourir à des puces épaulées par une partie logicielle a donc été envisagée assez rapidement pour permettre aux synthétiseurs de la marque de se démocratiser. En employant des DSP Motorola dès 1999 par exemple. Des composants qui servaient entre autres à piloter des systèmes audio logiciels sur les ordinateurs Windows et MacOS de l’époque. Avec un Pentium d’Intel et un système Linux, Korg proposait un instrument plus évolutif mais toujours assez cher. Cette technologie a pourtant perduré avec l’apparition de solutions plus abordables employant des puces Intel Atom. Puis Korg s’est tourné vers une solution ARM signée Texas Instruments. Un SoC OMAP qui combinait des coeurs de calcul avec un DSP sur mesure au sein de la même puce.

Minimachines-12-2022

La carte mère qui accueille le Raspberry Pi

Korg a depuis encore évolué et choisi une nouvelle approche. En utilisant une solution Raspberry Pi, la firme peut viser non seulement un prix en baisse en abandonnant un matériel destiné aux machines de bureau, un tarif sous la barre psychologique des 1000$, mais proposer également une solution plus évolutive matériellement et logiciellement parlant. Plus compact, moins gourmand, plus léger et plus rapide, la solution a été parfaitement intégrée. Avec un Raspberry Pi Compute Module, Korg n’a plus besoin de s’inquiéter de l’intégration mais doit juste se concentrer sur la partie audio. Le clavier, les DAC, la connectique et le logiciel… Tout le reste vient d’un unique composant qui comporte SoC, mémoire vive et stockage. Autre gros point intéressant pour Korg, l’engagement de la fondation dans la durée à fournir ses solutions. Si les puces passées pouvaient être produites pendants des années, elles pouvaient également être remplacées d’un trimestre à l’autre par une version « optimisée » sans avertissement. Des optimisation bienvenues pour certains industriels mais pouvant être incompatibles avec un produit comme un synthétiseur sans des changements du reste de la partie électronique des instruments.

Le Korg Wavestate

C’est ainsi qu’au début 2020 Korg a annoncé un remplacement de leur Wavestation qui soufflait sa trentième bougie ! Leur premier synthé sous Raspberry Pi Compute Module est né sous le nom de Wavestate. Une solution qui permettait de nouvelles choses accordées par un traitement numérique et logiciel du son analogique. Avec une meilleure gestion sonore et des algorithmes évolués, le Wavestate propose par exemple le double de polyphonies de la vénérable Wavestation. La partie électronique des synthétiseurs s’est ainsi largement simplifiée tandis que les équipes pouvaient développer la partie électronique sans avoir besoin du produit fini. Un Raspberry Pi sur un banc d’essai et un synthétiseur Midi servant à ce travail en amont.

Le Compute Module 3 dans le Korg Wavestate

La durée de développement a été bien plus optimisée. La partie matérielle de traitement du son est désormais composée de deux éléments pouvant évoluer indépendamment. D’un côté une carte mère qui gère l’interface, les boutons et autres connecteurs et de l’autre la partie audio avec les circuits spécialisés, DAC, gestion du MIDI, la prise en charge du clavier et la base qui accueille le Compute Module 3. Pour faire varier les modèles, il suffit de conserver la partie qui gère la carcasse et sa connectique et de faire évoluer la partie audio ainsi que le clavier.

Source : Raspberry Pi 

Merci à Alexis pour l’info.

Synthétiseur Korg : du Raspberry Pi dans ton MIDI © MiniMachines.net. 2022.

Minisforum MC560-A : un MiniPC Ryzen 5 avec caméra intégrée

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Mise à jour du 10/02/2023 : Le Minisforum MC560-A est désormais en vente avec une livraison prévue pour la mi mars 2023. L’engin est annoncé à 489€ en version 16/512 Go et 549€ en version 32/512 Go depuis la boutique Européenne de Minisforum. Attention toutefois, si ces tarifs sont TTC le stock sera situé à Honk-Kong pour cette première vague.

Billet original du 9/12/2022 : Le Minisforum MC560-A est un MiniPC assez étrange. L’engin fait le pari de la hauteur pour intégrer une webcam dans sa tour. Une idée qui peut être intéressante sur le papier mais qui pose tout de même des questions d’ergonomie.


Le Minisforum MC560-A est un PC assez classique d’un point de vue technique. La marque convoque un Ryzen 5 5600U d’AMD qu’elle épaule d’un double slot So-DIMM pour un maximum de 64 Go de mémoire vive DDR4-3200. Le stockage est quant à lui assuré par un slot M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Le tout mesure 10.6 cm de large pour 6.85 cm de profondeur et 15.24 cm de hauteur.

L’engin propose également un module Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2. Bref toutes les entrailles d’un MiniPC moderne avec un très bon niveau de performances pour mener à bien toutes les tâches classiques. La connectique est également au rendez vous puisqu’on trouve sur la face arrière un port Ethernet Gigabit, une sortie HDMI 2.0 et un USB 3.2 Gen2 Type-A en plus du jack d’alimentation 19 volts. Au dessus, on peut apercevoir le système de ventilation de l’ensemble.

Sur la face droite, un jack audio combo casque et micro au format 3.5 mm classique, un second port USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 3.2 Gen2 Type-C avec prise en charge des données d’un signal vidéo DisplayPort et du Power Delivery. Le bouton de démarrage est quant à lui positionné en bas de la partie avant du châssis.

Une partie avant qui accueille également deux petites enceintes et surtout une webcam de 2.5 Mégapixels avec un angle de 93.8° et une orientation verticale de 10°. Cette webcam propose également un traitement HDR du signal et, bien entendu, un système de double microphone  qui enregistrent l’interlocuteur sur 180° en face du Minisforum MC560-A. Des micros qui savent éliminer le bruit ambiant pour se concentrer uniquement sur la voix du ou des interlocuteurs.

Tout cela est très bien mais pose le souci de la webcam fixe. Sur un ordinateur portable le choix d’une webcam intégrée peut se comprendre, sur un ordinateur sédentaire c’est beaucoup plus discutable. Si il est préférable d’embarquer une webcam fixe de bonne qualité qui ne bougera pas pendant vos conférences plutôt qu’un modèle noname avec un système d’accroche faiblard qui ne proposera pas un son et une image corrects, il reste toujours la possibilité d’investir dans une solution externe de meilleure qualité. Elles sont nombreuses désormais.

L’autre souci de l’intégration de ce Minisforum MC560-A c’est qu’elle limite également le champ d’usage de la webcam. Impossible de l’orienter plus vers le haut si vous êtes très grand ou de la retourner vers d’autres interlocuteurs. La machine s’utilise de manière fixe. C’est peut être parfait pour certains usages, en entreprise ou pour créer un petit poste de vidéoconférence dans une salle de petite taille pour des réunions au travail. Mais pas forcément l’idéal pour tous les usages. Le principal souci étant qu’il faille garder l’engin, si ce n’est face à soi, au moins orienté vers soi. Ce qui va a l’encontre de la disparition de la machine. Entre un MiniPC caché derrière un écran ou posé discrètement sous un bureau étendu par une webcam USB ou ce petit monolithe blanc forcément face à vous, mon choix est assez rapide.

Mais il est peut être différent au sein d’une entreprise ou pour d’autres utilisateurs ?

Minisforum MC560-A : un MiniPC Ryzen 5 avec caméra intégrée © MiniMachines.net. 2023.

ASRock DeskMini : un passage vers Raptor Lake et Ryzen 7000

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Les Asrock DeskMini et Asrock DeskMeet sont des ensembles de boitiers et cartes mères proposant de construire des minimachines performantes dans des espaces à la fois restreints et très bien construits. 

Ces solutions ont su évoluer au fil des années pour suivre les avancées proposées par les concepteurs de processeurs. Avec à chaque fois des propositions Intel et AMD pertinentes intégrées dans des châssis évolutifs et performants.

On sait désormais que la marque va poursuivre ce travail en proposant à l’avenir l’intégration des processeurs Intel de 13e génération « Raptor Lake » autour d’un chipset Intel B760. Des versions Ryzen 7000 sous architecture Zen4 sont également prévues autour de chipsets AMD X600. De quoi construire de véritables petits monstres dans des châssis peu encombrants. L’information a été trouvée par @harukaze5719 sur une page du site eaeeunion.org.

Les Asrock DeskMini mesurent 15.5 cm de profondeur comme de hauteur pour 8 cm de large. Ce qui ne les empêche pas de pouvoir évoluer aussi bien en mémoire vive qu’en stockage ou même de changer de processeur du moment que l’ensemble de l’équation reste dans une consommation de 120 Watts pour un TDP de processeur de 65 Watts. Le maximum que la solution de dissipation est capable d’évacuer.

Le Asrock DeskMeet actuel, un poil plus grand avec 8 litres de capacité et mesurant 23.6 cm de profondeur pout 22.5 cm de hauteur et 16.8 cm de large proposera, quant à lui, les mêmes processeurs mais dans un châssis alimenté en 500 watts capable d’accepter une carte graphique externe de 200 mm maximum sur double slot. C’est sur cette base que le constructeur devrait proposer, là encore, les nouvelles puces d’AMD et Intel.

Les ASRock DeskMini X300 AMD sont disponibles

ASRock DeskMeet : des barebones pour processeurs AMD et Intel

Sources : WCCFTech et NotebookCheck

ASRock DeskMini : un passage vers Raptor Lake et Ryzen 7000 © MiniMachines.net. 2022.

Dasung Link : une liseuse E Ink 6.7 pouces d’un nouveau genre

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

On a déjà croisé la marque Dasung dans d’autres annonces et sa dernière présentation de produit montre une société qui cherche à innover. En plus des écrans de PC traditionnels exploitant de l’encre numérique, la marque présente aujourd’hui une sorte d’écran secondaire pour smartphone. Le Dasung Link.

La compagnie chinoise propose ainsi une solution de 6.7 pouces de diagonale d’un nouveau genre. Son encre numérique offrira une excellente lisibilité à vos textes et données à condition de l’employer en connexion directe avec votre smartphone. La solution est assez simple d’emploi, soit en utilisant une solution filaire en USB, soit via une connexion sans fil, le Dasung Link se connecter à votre smartphone dans lequel il ira puiser les informations à afficher. Avec évidemment le gros avantage de proposer un affichage qui ne craint pas la lumière du monde extérieur. Des écrans qui proposent 300 pixels par pouce sur une surface tactile permettant de piloter l’autre appareil à distance. Le corps du Dasung Link est réalisé en aluminium et mesure 8 mm d’épaisseur.

Le châssis propose également des boutons physiques qui permettent des interactions avec le système pour changer de page ou gérer le volume. Un éclairage frontal est également disponible pour illuminer l’écran pour acceder à des contenus dans l’obscurité. Il sera possible de régler sa puissance et sa chaleur afin de s’adapter à tout type d’environnement facilement.

Trois modèles seront proposés, il s’agit en réalité du même affichage mais au fonctionnement différent. Le premier sera compatible Android, le second se connectera avec les iPhone. Le dernier fonctionnera avec un câble USB et des smartphones compatibles. Typiquement des solutions ayant la possibilité de se connecter à un écran via leur sortie USB. Les trois permettront de conserver son smartphone dans sa poche ou dans son bagage pour ne sortir que la petite liseuse.

Pratique dans les transports, dans les environnements très lumineux ou en extérieur, cet écran secondaire se comportera comme une solution classique avec tous les avantages de l’encre numérique. Il sera possible de lire tout type de documents gérés par le smartphone, livres numériques, partitions, documents variés et même images. Un mode de rafraichissement rapide permettra de piloter de manière plus fluide des pages web.

Un passage dans la vidéo ci dessus montre la fluidité de l’appareil en action à partir de 12’30, et l’affichage se débrouille très bien pour proposer un défilement fluide. Il semble par contre difficile d’imaginer un usage multimédia pour regarder des films ou des séries ou jouer à des titres rapides.

La liseuse et la cover/batterie

Le Dasung Link pourra également profiter d’une protection lui offrant une batterie allant de 5000 à 6800 mAh pour les versions sans fil, le modèle USB tirera son alimentation de l’appareil hôte auquel il sera relié. Prévu pour une distribution en Chine dès le 12 décembre pour le moment, sans aucune information de distribution à l’international, ce produit semble être une alternative intéressante aux smartphone à encre numérique. On ne connait malheureusement pas encore son tarif qui déterminera le réel intérêt de la solution. Si le prix est abordable, cet accessoire pourra être vraiment utile à de nombreux utilisateurs qui trouveront ici un produit compact et lisible pour parcourir littérature et documents techniques en tous lieux sans avoir à utiliser une dalle LCD classique.

Sources : zhuanlan.zhihu.comWeibo via Liliputing

Dasung Link : une liseuse E Ink 6.7 pouces d’un nouveau genre © MiniMachines.net. 2022.

KT-R1 : une console portable ARM avec un écran 3:2

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

La console KT-R1 de KT Pocket a la particularité de proposer un écran de 4.5 pouces dans un affichage en 3:2 au lieu du classique 19:9 employé par la majorité des concurrents. Un format qui correspondra peut être mieux à certains jeux d’arcade ainsi qu’aux consoles datant des écrans cathodiques 4:3. 

Prévue pour ce mois de décembre en chine, la KT-R1 proposera un SoC MediaTek Helio G99 qui propulsera un système Android 12. Les expéditions à l’international n’auront pas lieu avant le mois de janvier 2023 avec une ribambelle de variations et de prix.

La KT-R1 de base sera moulée dans un châssis en plastique avec 4 Go de mémoire vive et 64 Go de stockage.  Des dérivés en 6/128 Go et 8/256 Go seront également disponibles, toujours accompagnés par un Helio G99. Autre option disponible, le remplacement de ce châssis par une solution en aluminium. Chaque finition proposant un choix de 4 couleurs : blanc, gris, jaune ou rouge. Enfin, il sera possible de choisir le positionnement des contrôles de l’engin. La croix directionnelle et le mini joystick à gauche pourront être positionnés en haut ou en bas suivant vos choix. Les boutons ABXY à droite ainsi que le second mini joysticks à droite resteront en place. Les gâchettes situées sur le haut de l’appareil s’attraperont à l’index de manière très classique.

Le reste ne bouge pas; l’écran 4.5 pouces emploie une dalle IPS tactile en 1620 x 1080 pixels. Le SoC est une solution composée de deux coeurs ARM Cortex-A76 CPU à 2.2 GHz et six coeurs Cortex-A55 à 2 GHz associés à un circuit graphique Mali-G57 MC2.

Une puce performante qui fera appel à un système de ventilation active pour fonctionner à plein au sein de la console. Cela offrira une solution suffisamment puissante pour prendre en charge un assez beau panel de jeux en émulation. La mémoire embarquée sera de la LPDDR4 classique et le stockage fera appel à une solution au format UFS 2.2. 

La KT-R1 proposera des fonctions classiques mais complètes comme le Wi-Fi5 et le Bluetooth 5.2, une paire de moteurs intégrés proposera des vibrations en fonction de vos jeux, des enceintes frontales offriront de la stéréo et l’engin embarquera même une paire de micros. La connectique est classique avec un lecteur de cartes MicroSDXC, un port USB Type-C et un jack audio 3.5 mm stéréo pour brancher un casque. La batterie intégrée sera de 5000 mAh. La console mesurera 16.98 cm de large pour 7.95 cm de hauteur et 18.3 mm d’épaisseur.

Les images des écrans ont été intégrées par un logiciel photo

Suivant les modèles diverses options seront présentes ou absentes. Ainsi, à partir des version 6/128 Go, le KT-R1 offrira la prise en charge du NFC, un gyroscope 6 axes, une fonction boussole et un capteur de gravité. Des fonctions inhérentes au SoC Mediatek qui seront donc câblées dans ces versions mais dont on peut douter de l’usage réel en émulation. Autre nuance, les versions de base seront livrées avec un chargeur 18 watts tandis que les modèles les plus chers auront droit à un chargeur 35 watts.

Les prix sont plutôt bien placés avec un ticket d’entrée assez bas pour le modèle 4/64 Go en plastique à 169$. Le modèle milieu de gamme en 6/128 Go sera positionné 30$ de plus et la version haut de gamme avec 8/256 Go et un châssis en métal culminera à 279$.

La distribution à l’international étant retardée, nous devrions avoir des échos des premières séries expédiées en Chine assez rapidement. Un écho qui sera probablement intéressant à analyser si l’objet vous séduit. Les premiers échos étant plutôt mitigés sur certains points. Le vidéaste ThePhawx étant assez circonspect sur certains postes à l’analyse de son unité de préproduction reçue un peu en avance. Si sa conclusion est plutôt positive sur l’ensemble au regard du prix de la version entrée de gamme, la gestion des contrôles n’est pas au niveau de certaines machines concurrentes.

KT-R1 : une console portable ARM avec un écran 3:2 © MiniMachines.net. 2022.

Une boule de Noël qui permet de jouer à Doom ?

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

Doom est et reste un jeu populaire au travers des expérimentations qui y sont liées. Le titre sorti en 1993 est connu pour son optimisation acharnée afin de tourner sur les machines de l’époque mais aussi désormais sur la possibilité de le faire tourner sur de nombreux supports. 

Doom est ainsi apparu sur une vaste catégorie de produits, du frigo au thermostat en passant par des engins obscurs comme des… tests de grossesse. Cette capacité à être intégré sur des plateformes très légères a donné l’idée à Sprite_tm de créer une boule de Noël capable de faire tourner le jeu.

La « boule » en elle-même est imprimée en 3D et elle embarque tous les composants nécessaires pour faire tourner le jeu. Elle reprend la forme d’un PC des années 90 avec un format desktop et un écran cathodique posé par dessus et les lecteurs de disquettes 5.25″ en dessous. On revient de loin tout de même.

L’ensemble du jeu tourne sur une carte ESP32 avec un SoC RISC-V à 160 MHz. Une solution qui permet de faire tourner le jeu mais qui offre également un support Bluetooth pour pouvoir littéralement y jouer alors que l’ensemble sera accroché à une branche.

On retrouve accroché à ce PCB un petit écran LCD dont une petite partie sera exploitée, une minuscule batterie, un port USB pour la recharger, un petit buzzer et un petit interrupteur pour allumer ou éteindre l’ensemble.

L’ensemble des composants est glissé par en dessous, de manière à pouvoir refermer le plastique et ne pas donner d’indice de la présence d’électronique à bord. Le détail des différents composants est publié par l’auteur sur Github et sur son site.

L’assurance que, le soir de Noël, si vos cadeaux sont décevants, vous puissiez jouer à quelque chose…

Une boule de Noël qui permet de jouer à Doom ? © MiniMachines.net. 2022.

Xiaomi XM22AL5S : des détails du MiniPC du constructeur

Minimachines.net est sponsorisé par : IAMNUC.COM

XM22AL5S est donc le petit nom de code du MiniPC que l’on a croisé sur le site il y a quelques jours. La marque a levé le voile sur son équipement et il semblerait que plusieurs éléments supposés ne se retrouvent finalement pas dans le matériel annoncé.

Jamais près du bord !

Ainsi, il était question d’une version AMD Ryzen 7 6800H mais au final, l’engin ne sortira que sous processeur Intel. Le XM22AL5S sera équipé d’une puce Core i5-1240P, une solution comprenant 12 coeurs (4 coeurs P et 8 coeurs E) pour 16 Threads, avec 12 Mo de cache et un circuit Intel Xe avec 80 Unités d’Execution. Le tout fonctionnant dans une enveloppe thermique allant de 20 à 64 watts en mode Turbo. Il n’est pas impossible que d’autres variations dans la même enveloppe thermique ne sortent à terme, 

 Sa mémoire vive grimpera jusqu’à 64 Go de DDR4-3200 grâce à deux slots So-DIMM et un slot M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 sera disponible dans différentes variations comme nu, en version barebone. Xiaomi a présenté à la presse une version du XM22AL5S équipées de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD. Dans les versions équipées d’un stockage, la marque proposera une version Chinoise localisée de Windows 11.

La connectique est assez complète avec, notamment, deux ports Thunderbolt 4, trois USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0 complémentaire pour connecter des appareils demandant peu de bande passante comme le traditionnel couple clavier et souris. Deux autres sorties vidéo seront disponibles avec des ports HDMI 2.1. La partie réseau sera confiée à un Ethernet Gigabit en plus d’un module Intel AX proposant du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.3. On retrouve également un port jack audio 3.5 mm combinant casque et micro.

Le XM22AL5S mesure 11.2 cm de large comme de profondeur pour une hauteur de 3.8 cm qui ne semble pas lui offrir assez d’espace pour accueillir une baie de stockage 2.5 pouces. Il est ventilé activement et le châssis semble entièrement réalisé en aluminium usiné. Une alimentation externe de 100 Watts 20V et 5A sera livrée avec l’appareil.

Question tarif, il est indiqué un prix « public » de 3999 Yuans (544€) pour la version 16/512 Go qui devrait être remisé à 3699 Yuans (500€) lors de la sortie. Des prix que l’on doit considérer Hors Taxes et qui placent la solution dans la gamme supérieure de tarifs du genre.

Xiaomi XM22AL5S : des détails du MiniPC du constructeur © MiniMachines.net. 2022.

❌