Le président Macron a donc, de son côté, ânonné une nouvelle indemnité pouvant aller – folie ! – jusqu’à 100 € pour les « Français qui travaillent » afin de faire face à la hausse continue du prix des carburants. Cette aide, similaire à celle mise en place en début d’année, sera destinée aux 50% des ménages les plus modestes, soit ceux situés dans les cinq premiers déciles de revenu. Concrètement, pour être éligible, le revenu fiscal annuel de référence par part ne doit pas dépasser 14 700 €.
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“Faut-il quitter l’UE pour sauver la France ?”. Telle était la question posée aux cinq débatteurs de la table ronde de l’université d’été de “Debout la France” en présence de Nicolas Dupont-Aignan.
Un débat de haute tenue. Y ont participé Philippe Murer, économiste, Julien Aubert, ancien député et vice-président des Républicains, Guillaume Bigot, ancien directeur d’école de commerce et chroniqueur à C-News, Guillaume Rougeyron éditeur. Et, last but not least, Eric, que j’avais accompagné pour représenter le Courrier des Stratèges.
Point d’accord entre tous les orateurs : la France est lentement mais sûrement asphyxiée dans le cadre actuel de l’Union Européenne.
A partir de là, les débatteurs ont divergé, entre ceux qui, tels Philippe Murer et Pierre Yves Rougeyron, affirment que plus rapidement on fera le Frexit, mieux le pays se portera ; Guillaume Bigot, qui pense qu’il s’agit de préparer les esprits ; et Julien Aubert, qui juge que l’on peut encore faire évoluer l’Union Européenne de l’intérieur.
Eric a défendu une position différente : il a insisté sur les contradictions internes, qui rendent l’éclatement de l’Union Européenne inéluctable. Et donc, a-t-il plaidé devant les militants attentifs de “Debout la France”, la question première est de savoir comment la France peut se préparer au mieux, dans l’objectif de tirer le meilleur parti d’une nouvelle configuration européenne.
On a senti rapidement émerger un paradoxe. Plusieurs orateurs ont à la fois insisté sur le volontarisme nécessaire (il faut vouloir sortir de l’UE) mais jugé qu’en soi le processus était assez facile (y compris la sortie de l’euro, selon Philippe Murer). Pourtant, les mêmes ont esquivé la question posée par Eric Verhaeghe : est-ce que sortir de l’UE mais garder l’actuel comportement de notre haute fonction publique et la “culture du décret” ferait avancer les affaires des Français ?
Petit à petit on a vu émerger, très clairement, le vrai débat à mener : est-il réaliste de souhaiter la sortie de l’Union Européenne, si c’est pour ne rien changer à la manière dont est dirigée la France ?
C’est tout le sens de la participation d’Eric Verhaeghe et du Courrier des Stratèges à l’université d’été de “Debout la France” : rappeler l’effort que le Général de Gaulle avait exigé du pays, en 1958-59, quand il avait remis le budget en ordre, pour que la France puisse peser à nouveau dans les affaires européennes. Insister sur le nécessaire changement des esprits dans une France qui est autant corsetée par sa propre bureaucratie que par les oukases de Bruxelles.
En 2023, il s’agit moins d’exiger des sacrifices des Français, qui n’en peuvent plus, que d’imposer une cure d’amaigrissement à un État à la fois obèse et inefficace, qui est l’allié zélé et intéressé de la technocratie bruxelloise.
Il faut donc une révolution de la liberté, une “démocratie liquide” qui réponde à la crise de la démocratie représentative. Donner aux Français les moyens de “se prendre en main”, c’est indispensable si l’on veut saisir pour la France l’occasion que présentera, à plus ou moins brève échéance, la crise de l’UE.
C’est pourquoi le Courrier des Stratèges travaille à la constitution d’une liste citoyenne aux élections européennes.
Prenant la parole après la Table Ronde, pour conclure les travaux de la journée, Nicolas Dupont-Aignan, président de “Debout la France!” a dénoncé la complicité d’Emmanuel Macron avec le coup d’État européen en cours.
+ Il a rappelé la manière dont la Commission von der Leyen n’a cessé d’empiéter sur les libertés nationales et individuelles : outrepassant les compétences de l’UE en matière de santé pendant la crise du COVID ; entraînant les pays-membres au-delà de leurs intérêts en ce qui concerne les sanctions avec la Russie ; mettant en place une véritable censure numérique avec le Digital Services Act ; installant, actuellement, une véritable dictature écologique etc….
+ Nicolas Dupont-Aignan, qui envisage d’être à nouveau candidat à la présidence de la République en 2027, a insisté sur la nécessité de remporter rapidement un combat concret : il propose de faire de la défense de l’argent liquide une priorité ! Continuons à faire le maximum de transactions en argent liquide, a-t-il insisté, pour faire échouer le projet d’euro numérique.
C’est en effet un bon exemple de combat civique, pour rétablir nos libertés !
Se confiant au Parisien (cité par le JDD), un élu écologiste résume en une phrase l’erreur dans laquelle piétinent la plupart des observateurs de cet épisode picaresque, dont ils échouent généralement à percevoir l’importance réelle :
« Je ne comprends pas pourquoi ils dépensent autant d’énergie sur des trucs tactiques alors qu’il y a tellement d’autres sujets à porter »
Des « sujet à porter » (vocabulaire macronien), dans la bouche d’un bastringue écosocialiste, cela veut bien entendu dire : du vent à brasser. Changement climatique par-ci, inclusivité par-là. Les menus éléments de langage de Davos, dans leur version pour le populo de gauche.
Programmatiquement inapte à la politique, le clown cité ne comprend naturellement pas l’importance – bien au contraire – stratégique de ce qui se joue en ce moment au sein de la NUPES.
Car, en justifiant cette expulsion cavalière par le reproche selon lequel Fabien Roussel ne serait « pas favorable à des candidatures uniques aux élections », Bompard ne fait qu’attribuer à Roussel (de façon plus ou moins fondée) des intentions qui, côté EELV, sont parfaitement déclarées – alors même que Bompard n’a pas l’air aussi pressé de virer les femmes blanches EELV de sa NUPES chérie !
En d’autres termes : en sur-réagissant à la provo populiste de Cadet Roussel, Bompard ne fait qu’avouer à quel point la NUPES (et notamment son aile écosocialiste-féministe, si bien incarnée par Clémentine Autain) est, en réalité, l’otage des enseignantes d’EELV – qui assument au grand jour l’idéologie ultra-macroniste que LFI s’efforce d’emballer dans un vernis pseudo-populaire de socialisme racisé.
A qui sait lire, le charlatan Bompard – en excommuniant à la hussarde un Roussel coupable de populisme de l’inflation et de populisme du steak – est donc tout simplement en train d’avouer que l’écosocialisme n’est en réalité qu’un macronisme hors les murs. Car l’épistémologie, depuis des siècles le sait bien : ce qui ne ressemble à rien n’est rien.
En 1999, le virus Nipah a été découvert pour la première fois en Malaisie et à Singapour. Environ 300 personnes ont été infectées et la plupart d’entre elles sont des éleveurs de porcs et des agriculteurs en contact avec des animaux malades. 100 individus contaminés sont morts. En 2001, un premier cas d’infection au Nipah a été identifié en Inde, au Bangladesh pour être plus précis. Depuis, le pays fait face à une poussée épidémique annuelle. Elle se produit entre décembre et mai. Actuellement, dans le district de Kozhikode, les autorités sanitaires auraient recensé 2 décès. Pour mémoire, lors de la 76e Assemblée mondiale de la Santé à Genève, du 21 au 30 mai 2023, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus avait averti le monde à propos de la menace d’un autre agent pathogène émergent plus dangereux et plus mortel que le covid. L’OMS a révélé qu’elle dispose actuellement d’une liste prioritaire d’agents pathogènes qui menacent la santé publique, comprenant les maladies à Nipah et hénipavirus, la fièvre de la vallée du Rift et le Zika…
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My concern was more the outrageous demand that people *must* take the vaccine and multiple boosters to do anything at all. That was messed up.
Until the Supreme Court invalidated Biden’s exec order, SpaceX and many other companies would have been forced to fire anyone who…
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Il serait malhonnête que l’auteur de ces lignes ne précise pas « d’où il parle ». Avant, donc, de me livrer à une approche purement intellectuelle du sujet, je dois d’abord professer ma foi chrétienne et catholique. Je suis ce que l’Église, plutôt que les sociologues, appelle un « catholique pratiquant », c’est-à-dire allant au moins une fois par semaine à la messe, le dimanche étant célébré comme un devoir religieux – mais également, et ceci n’engage que moi, une très grande joie. Autrement dit, cette fois-ci d’après les sociologues, j’appartiens à 1,8% de la population française.
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Le maire de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, a bien voulu nous accorder une interview sur la situation internationale de la France. Même si le Courrier ne partage pas sa vision de la relation à l’Afrique, son intervention nous paraît s’appuyer sur un point essentiel : pour garder le pouvoir en France,
Dès le printemps 1963, après que le Bundestag, le Parlement de la République Fédérale d’Allemagne, avait ajouté un préambule OTANien au Traité de l’Élysée, Charles de Gaulle avait tourné la page de l’amitié politique étroite entre la France et l’Allemagne. Le Général savait que les députés d’Allemagne de l’Ouest avaient agi à l’instigation de Jean Monnet (ennemi du chef de la Résistance française depuis l’appel du 18 juin) sur instruction du président américain Kennedy. Il était temps pour la France de développer seule une politique étrangère d’indépendance.
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Dans le dernier épisode de l’émission russe « Besogon », l’animateur, Nikita Mikhalkov, réfléchit à ce qu’on appelle communément la « responsabilité mutuelle », souvent décrite par le concept « vous n’avez pas besoin de laver le linge sale en public ». À titre d’exemple, il cite de nombreux faits de décès étranges de ceux qui étaient, d’une manière ou d’une autre, membres de l’influent clan américain Clinton.
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Comme Modeste Schwartz, Wauquiez est un ami de l’Arménie, dont il a visité même les monastères les plus reculés, où il arrive qu’un vieux moine, motivé par la mémoire de Charles Aznavour (plus quelques drams pour ses cigarettes), vous lise l’avenir en ouvrant au hasard une vieille bible. Technique que Wauquiez s’est, de toute évidence, appropriée :
Sans annoncer de candidature, il s’engage à conduire la droite vers « un grand succès collectif » en 2027. Quelle droite ? Peut-être veut-il parler de la Macronie, laquelle, dans le nouveau dispositif Darmanin-Attaltürk, semble devoir assumer ce rôle structurel (ou, plus exactement : spectaculaire), celui de la pseudo-gauche revenant à une NUPES éco-féministe qui sous-traite désormais le bastringue « d’extrême-gauche » à un PCF excommunié.
Si tel était le cas, il y a, en effet, de fortes chances pour qu’en 2027, quelqu’un, au nom de la droite, c’est-à-dire de la Macronie (Borne ? Philippe ? Quelle différence ?), candidate, et porte cette droite (incluant comme d’habitude les quelques auxiliaires grognons du post-gaullisme LR, et donc Wauquiez lui-même) vers « un grand succès collectif ». Les oracles de Valence ne mentent jamais – il suffit de savoir les lire.
D’ici là, en revanche, le sage Wauquiez se réserve le droit de retourner à sa réserve (et c’est en effet ce que la sagesse la plus élémentaire lui conseille). Dans son discours de Valence, il est d’ailleurs facile de lire entre les lignes sa volonté de le faire.
Il y a néanmoins un cas de figure dans lequel le patriote Wauquiez rompra à nouveau ses vœux : « Si un texte devait (…) conduire à ouvrir de nouveaux appels d’air pour encore plus d’immigration ». En gros, si vous déclenchez des frappes nucléaires sur le Congo, vous aurez à faire à Laurent ! Non, mais !
Alerte spoiler : l’intelligence artificielle n’existe pas. Les systèmes experts auxquels un marketing technolâtre a donné ce nom ne sont en réalité capables que d’une seule chose : traiter de la donnée en quantité industrielle, avec les capacités interprétatives d’un sous-Bruno Le Maire (un Bruno Le Maire qui ne saurait même pas mentir).
Quand des autorités – qu’elles soient économiques ou politiques – parlent d’associer l’IA à leur gouvernance, le seul but qu’elles puissent raisonnablement poursuivre est donc simplement l’espoir d’une dilution de leur responsabilité politique. Ce mouvement désespéré a d’ailleurs été récemment anticipé par l’étrange crise d’humilité de Christine Lagarde, dont le Courrier vous avait informé.
Il se trouve en effet que la donnée, en elle-même, n’a aucun sens. Le sens lui vient des concepts sous lesquels la Raison (forcément humaine : la Vernunft de Hegel) les subsume. Or il se trouve que lesdits concepts, dans le logiciel de politique économique des élites occidentales actuelles, sont truqués.
A commencer par ce fameux concept « d’inflation », théoriquement incompatible avec un contexte comme le contexte occidental actuel, de décroissance et de stagnation des salaires nominaux.
Ces causes inexistantes ne produisent donc pas les effets qu’on aurait dû en attendre : tandis qu’une véritable inflation se traduit tôt ou tard par un rééquilibrage entre pensions et revenus productifs (au détriment, notamment, des retraites), dans le monde blanc tout entier – de Macron à Orbán et Poutine –, les leaders davosiens du tous piqués, tous protégés défendent avec acharnement le pouvoir d’achat des boomers – dernière génération du monde blanc dotée d’un comportement politique massif et prévisible.
La solution Malleret – du nom de ce coauteur de Klaus Schwab qui avait copiloté la Perestroïka dans la Russie des années 1990 –, c’est-à-dire le sacrifice des improductifs, étant inapplicable, les gouvernements vont opter pour la « suspension » (sine die) des règles du marché – en un mot : pour le communisme.
Mais que deviennent alors ces autorités de la gouvernance « néo-libérale » (comme la BCE), chargées de veiller sur l’hygiène de notre capitalisme ? Elles se réfugient derrière une IA.
Quid donc des perspectives économiques de ce pays ?
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Donc, Emmanuel Macron, qui a pris soin de ne pas détailler sa stratégie écologique la semaine dernière, a osé expliquer, sans rire, qu’il fallait quand même l’accélérer en allant 2,5 fois plus vite ! Je ne te dis pas où nous allons, mais il faut quand même y aller beaucoup plus vite.
Voilà donc les Français sommés de forcer le pas pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, sans que leur Président ne leur dise clairement de quoi il s’agit. Nous pouvons nous apprêter à recevoir une belle leçon de dictature et de mépris social : obéissez sans comprendre ! Voilà qui tranche avec la position du Premier Ministre Sunak, chez nos perfides voisins bretons – lequel Sunak a rabattu son pavillon après la mise à sac des radars écologiques autour de Londres.
Donc, selon la bonne règle bureaucratique qui préconise de tout réglementer pour régler les problèmes, les passoires thermiques vont progressivement, et en pleine remontée des taux d’intérêts, être interdites à la location. Ce sont les dispositions de la loi pompeuse Climat et résilience qui le prévoient. Adoptée le 13 janvier 2021, en pleine période d’épidémie (ce qui nous rappelle l’intérêt du COVID : masquer les vrais problèmes), cette loi pose des interdictions tout à fait redoutables.
Le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement est fixé à 450 kWh/m2 depuis le 1er janvier 2023 pour la France métropolitaine. (…)
Cette mesure ne s’applique qu’aux nouveaux contrats de location conclus à compter du 1er janvier 2023. (…)
La loi Climat et résilience propose d’aller plus loin et d’interdire la location de toutes les passoires thermiques à partir de 2028 (article 41).
Site gouvernemental
Autrement dit, la loi met un sévère coup de frein aux locations, au moment où les taux remontent, donc au moment où les Français peuvent le moins facilement acheter un nouveau logement. Si l’on ajoute que, les Jeux Olympiques aidant, les prix s’envolent en Ile-de-France, on a là les parfaits ingrédients d’une révolte qui risque de très mal se terminer.
Dans tous les cas, alors que le marché immobilier locatif est en chute libre, le gouvernement en rajoute pour empoisonner la vie des gens ordinaires. On notera que les conseillers en patrimoine eux-mêmes vivent des moments difficiles après s’être goinfrés.
La gravité de la situation (où plus aucun salarié ne trouve à se loger, malgré des revenus corrects) n’a pas échappé à certains membres de la caste. Edouard Philippe a ainsi profité de sa participation aux différentes universités d’été des partis officiels pour alerter sur les dangers d’une situation où travailler dignement ne permet plus de se loger.
Concrètement, les obligations écologiques destinées à sauver la planète commencent à percuter de front le pouvoir d’achat des Français. Obéir à Greta Thunberg coûte beaucoup plus cher qu’on a bien voulu le dire, l’avouer, jusqu’ici. Et les Français les plus modestes sont entrés d’en faire la triste expérience : le prix des locations monte dangereusement, le nombre de logements disponibles diminue dangereusement, et la hausse des taux rend impossible l’accession à la propriété, sauf à disposer d’un héritage suffisant, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Alors qu’il faudrait soulager la pression sociale en facilitant la location de logements, l’écologie impose de dramatiques restrictions. Le pire est que cette politique est imposée à bas bruit, sans que les Français ne la comprennent ni ne s’en aperçoivent. Pourtant, elle résulte bien d’une loi adoptée durant la terreur covidienne.
Voilà donc les Français mis sous pression à cause de règles adoptées durant l’urgence pandémique, jamais expliquées ni même jamais annoncées. Tous les ingrédients pour nourrir la méfiance vis-à-vis de Macron et de son gouvernement ont été réunis… par Macron lui-même.
Si l’ancien Premier Ministre de l’actuel Président s’en préoccupe, c’est peut-être parce qu’il y a péril en la demeure. Mais là encore, le pouvoir actuel est-il capable d’entendre des remarques de bon sens, sans les accuser de complotisme ?
Comme nous l’avons évoqué, le Dr Pierre Peterson a présenté des statistiques montrant que le taux de mortalité fœtale par vaccin administré aux États-Unis avait, en fait, massivement augmenté (environ 2000%) depuis la mise à disposition des vaccins Covid. Comment peut-on justifier une politique de santé publique en faveur des injections Covid pour les nourrissons ?
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La mesure arbitraire et vexatoire visant l’abaya aurait-elle été prise de peur de toucher à une question de l’uniforme scolaire qui serait tabou en France ?
Il faut croire que non, puisque Gabriel Attaltürk, après avoir raté sa tentative d’ignition d’une guerre civile ethnique – mais réussi à susciter une levée de bouclier mondiale contre l’illibéralisme macronien – en interdisant sous prétexte de laïcité des vêtements indéfinissables indépendamment de l’identité ethnique de leur porteur, parle désormais « d’expérimenter » en matière d’uniforme. La chronologie des manœuvres a, en l’occurrence la valeur d’un aveu.
Gageons que cette nouvelle saillie illibérale s’enfoncera, elle aussi, dans l’apathie d’une opinion parfaitement Charlie, tous piqués et tous protégés, à laquelle les manipulations sadiques de l’exécutif du fascisme gris macronien ne parviennent plus à arracher le moindre réflexe de révolte.
Après des décennies de féminisme, après tout, Attal n’a plus face à lui des familles, mais des couples affligés de la charge d’une progéniture qui ne leur appartient que du point de vue des obligations financières, tout le reste – de la religion à l’orientation sexuelle – relevant du bon vouloir du Léviathan étatique.
Après tout, la majorité de ces post-citoyens qui devront bientôt équiper leurs gosses de frusques qui soient du goût du baron Attal ont préalablement accepté que leur soient appliquées, sous égide de l’OMS, les procédures de la médecine vétérinaire. Les anti-spécistes vous feront remarquer qu’on ne demande pas non plus aux vaches quel avenir elles rêvent pour leurs veaux.
Cette ambiance d’autoritarisme débridé rend certes particulièrement savoureuses les saillies pseudo-girondines dont de fend cet exécutif tyrannique, dans le cadre de la mise en scène scrupuleuse de son virage néo-conservateur :
« qu’il puisse y avoir des territoires et des établissements différents (…) [pour avoir] une vraie méthodologie d’évaluation »
Et si, pour favoriser la fameuse différence, on laissait les parents décider de ce que doivent porter, apprendre etc. leurs propres enfants ? Et si on en finissait avec l’Education nationale ? Et avec Attal ?
Cet article initialement publié sur le site tsargrad.tv n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
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Ce matin encore, le CAC 40 était annoncé à la baisse après une vague de volatilité obligataire sur les marchés. La hausse des rendements pousse les investisseurs à se détourner du marché des actions. En outre, les inquiétudes sont nourries par la détermination de certains élus républicains, aux États-Unis, à provoquer un shutdown pour affaiblir Joe Biden. On l’a vu ce week-end, la banqueroute de l’État fédéral a été évitée de justesse, grâce à un accord qui ne va pas au-delà du mois de novembre, et qui exclut tout soutien financier à l’Ukraine pendant ce temps. Combien de temps la première puissance du monde pourra-t-elle vivre de tels expédients ?
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En apesanteur, la Ve République est morte depuis longtemps (le en même temps a eu sa peau – et il était grand temps !), mais sa lumière, comme celle d’étoiles éteintes depuis des millions d’années, continue à nous parvenir, et le nom que nous donnons à cette fluorescence est : Sénat.
Dominée par un parti-zombie qui finit d’arnaquer un électorat rémanent d’octogénaires (LR), cette chambre haute revient paradoxalement à la mission qui définit ses origines politiques – perpétuer le pouvoir de la ploutocratie à travers les tempêtes du suffrage universel –, mais à un moment où la si redoutée démocratie plébiscitaire (de Boulanger à Poutine) est, via Davos et son Boomeristan, entrée au service de ladite ploutocratie, sous sa forme la plus oligarchique.
Il suffit d’ailleurs d’écouter les louanges que s’adresse, jamais avare de sauce, ledit Larcher (secondé par un impeccable après-vente de l’Express) pour comprendre à quel point sa coûteuse institution est devenue parfaitement inutile :
« [Il a] (…) ces dernières années (…) joué le rôle de ‘contre-pouvoir’ auquel il est très attaché à travers le Sénat. Les différentes commissions d’enquête (Benalla, cabinets de conseil, fonds Marianne…) menées par la chambre haute ont connu un retentissement non négligeable dans le débat public. Le Sénat ‘est parvenu à être le point d’équilibre d’une démocratie à la peine. Une assemblée qui assume ses différences’, a assuré Gérard Larcher. »
C’est vrai que l’Etat-McKinsey est maintenant parfaitement démantelé, comme le prochain épisode (déjà en cours de chargement sur les serveurs de l’OMS) de l’arnaque covidiste va très prochainement le démontrer. Et que Marlène Schiappa, pour prix de ses larcins, se prépare à des conditions pénitentiaires particulièrement dures chez Publicis.
Enfin, en étant moi-même incapable, je laisse aux lecteurs le soin de repérer ces « différences » qu’assumerait désormais ladite assemblée, par exemple face aux volets « Covid » ou « Ukraine » du Great Reset.
C’était un 3 octobre, en 1990. L’Allemagne se réjouissait de la réunification. Il y avait la joie des familles séparées depuis l’édification du mur de Berlin, en 1961, et qui, non seulement, avait pu recommencer à se voir sans être surveillées, en novembre 1989, mais faisaient désormais partie du même pays. Il y avait, à l’ouest, la fierté d’un modèle d’économie sociale de marché, qui avait attiré les Allemands de l’est comme un aimant. Il y avait, dans la désormais ancienne RDA, la fierté d’avoir fait aboutir la première révolution allemande pacifique.
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Notre économiste Florent Machabert vous explique dans cette capsule qu’il est encore temps de sauter dans le train en profitant des appels de marge (liés au repli des bourses occidentales) et du raffermissement du dollar qui ont tout deux tendance à faire baisser l’or. Cela ne durera pas. Procurez-vous également le dossier 30 sur l’Inde, gros consommateur d’or.
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« Marcher ou covoiturer », nous enjoint – à la tête de son club de jet-setters eugéniquement philanthropiques – son maître Schwab, et le Petit sadique, complice de toutes les injonctions (et injections) de Davos ne rate pas – en attendant son moment Ceauşescu devant un tribunal populaire – une seule occasion de faire sentir aux gueux à quel point ils ne sont rien devant la magnificence technocratique de son règne sur l’ici-bas.
L’épisode prend une saveur tout particulièrement frustrante dans le contexte des exploits de la résistance des blade runners à la mise en place de la « ville en 15 minutes » de Londres. Pendant que les britanniques – qui, quitte à se le laisser ravir à la loyale par leur propre oligarchie, ont tout de même précédemment réussi un Brexit – neutralisent les radars destinés à transformer leur capitale en camp de concentration numérique à ciel ouvert, le Boomeristan français regarde avec amour son gendre idéal narguer l’odieux automobiliste qui persisterait, en dépit du Green Deal de la solidarité avec l’Ukraine à vouloir (horribili dictu) se déplacer.
Il y a quelque-chose de diabolique dans la passivité fascinée que cet adolescent bloqué dans sa croissance morale parvient à extorquer à la nation des Frondes et des Communes.
Incarnant l’« interdit d’interdire » soixante-huitard dans sa transmutation sénile en prohibition générale de la vie sur Terre, Macron – plus qu’un sociopathe parvenu aux manettes – est en effet l’incarnation des contradictions les plus intimes de ce pays des droits de l’homme devenu patrie de la haine de soi, et de cette fille aînée de l’Eglise tombée aux mains d’un pape anti-européen pour qui « la vaccination est un acte d’amour » (pour Gaïa, qui en a marre du carbone de vos os).
« Macron agent de l’étranger », c’est trop facile. Le moment – certes douloureux – devra tôt ou tard venir de nous reconnaître dans le miroir que nous tend ce monstre, et de commencer une dure introspection.
Côté « affaires », à vrai dire, on n’apprend pas grand-chose. Ceux qui, comme moi, sont familiers de ce truc grossier des surfacturations, au moyen duquel le système contrôle, du RN au PCF, son opposition non-ploutocratique (bien obligée d’y avoir recours pour financer ses campagnes…), auront du mal à réprimer des bâillements à la lecture de ce brûlot poussif.
Ce qui, en revanche, rend ce commérage sur ordre fascinant, c’est la figure de la Chikirou elle-même.
Vous je ne sais pas, mais, en ce qui me concerne, je sors toujours un peu troublé de ces moments Koba (du nom que se faisait donner Staline dans la clandestinité bolchévique du Caucase) que réussit régulièrement à nous offrir Mélenchon, sénateur socialiste joufflu – quand, sous son masque de mondialiste en guimauve massive, on croit soudain voir émerger le faciès pas si écosocialiste d’Ernesto Guevara.
Et soudain, la clé du mystère : Sophia, la meuf du daron collaboratrice qu’on trouve à son domicile quand on vient faire une perquise à l’aube. Une kabyle à ignition rapide, qui te me brime les hommes-soja et les femmes blanches de la NUPES dans un style (de « femme du chef », lâche le Monde dans un soupir de réprobation) qu’Elena Ceauşescu n’aurait pas forcément désavoué.
Arriviste décomplexée, elle s’est fixée sur le Leader Mínimo après des tentatives infructueuses de fusion sarkozyenne. La Chikirou, libertarienne dans l’âme, n’hésite pas à exploiter l’insoumis fragile pour alimenter sa caisse noire, à défendre un Quatennens accusé d’hétérosexualité aggravée, et même à dire son fait à la vache sacrée absolue du Boomeristan : le presstitué.
« [Sommée de produire] un vrai mea culpa, [elle rétorque qu’]‘En politique, on ne s’excuse jamais’, avant de déclarer à une salariée que ‘cette bande de tafioles de merde’ devrait ‘se [mettre son communiqué] dans le cul profond’ ».
Allez, j’avoue : je suis conquis.
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La remontée des taux a donc rendu quelques attraits à des placements oubliés depuis plusieurs années. Nous vous en rappelons les grands principes aujourd’hui.
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Et si la France décidait de pratiquer un impeachment comme aux USA ? Nous avons déjà évoqué l’influence américaine que Nicolas Sarkozy a reprise à son compte en se faisant le passeur de la destitution, adoptée par une réforme constitutionnelle de 2007. En supposant que cette innovation juridique de moins en moins récente soit mise en œuvre, quels motifs la Cour de Justice pourrait-elle retenir pour justifier la destitution du Président ?
Premier point, selon moi : il faut que cette démarche soit organisée sérieusement pour ne pas être un leurre qui discrédite l’opposition et qui renforce Macron, in fine. L’actuel Président a très bien assimilé la théorie du Nudge, et il connaît tous les tours pour fourvoyer ses opposants dans des démarches chronophages qui sont, dans le meilleur cas, inutiles et qui le renforcent au besoin en montrant qu’il a le monopole du sérieux et du savoir.
Donc, si l’on veut initier un impeachment à la française, ce que l’article 68 de la Constitution permet sous condition, il faut respecter cette Constitution scrupuleusement, c’est-à-dire dire, préciser, expliquer, les manquements que l’on reproche à Macron. Tout appel à la destitution de Macron qui ne respecterait pas cette étape fondamentale relève de l’amusement public, de la distraction, du divertissement destiné à renforcer le parti présidentiel dans cette conviction qu’il a le monopole du sens des responsabilités.
Or, que peut-on reprocher à Macron aujourd’hui ? Quels manquements commis durant son mandat actuel légitimeraient une procédure de destitution ?
La procédure est sérieuse, car juridiquement on ne peut pas faire n’importe quoi sans violer de façon inquiétante l’état de droit.
Lui reproche-t-on la vente d’Alstom ou de quelques joyaux de la couronne ? C’est évidemment très tentant. Nul autre que lui n’a autant bradé les intérêts de la France, dans un cynisme purement intéressé. Le problème est que ces faits ont été commis comme ministre de l’Économie et, sauf à se guignoliser, on ne peut guère imaginer destituer un Président pour des comportements qui datent de sa vie antérieure.
Lui reproche-t-on la gestion de la crise du COVID et, par exemple, la volonté affichée “d’emmerder les non-vaccinés” ? Là encore, les faits sont survenus durant son premier mandat. En 2022, Macron a été réélu régulièrement. Sauf à confondre les rumeurs sans preuve avec la réalité, on ne peut ici lui reprocher des faits que le peuple a, au fond, validés. Juridiquement il faut donc trouver une autre solution. Et c’est bien le problème de la destitution : si on ne veut pas qu’elle tourne au ridicule, il faut préciser les manquements commis par le Président durant son mandat actuel.
Sans cet élément de preuve, la campagne pour la destitution ne servira à rien d’autre qu’à crucifier pour longtemps le désir d’impeachment qui peut s’emparer des Français.
Le Général de Gaulle avait proposé une pratique simple de la Ve République. Elle repose sur la confiance entre le président élu et le peuple français. Le Général n’a pas trompé son monde. En 1969, désavoué lors d’un référendum, il a quitté le pouvoir avec dignité.
Ses successeurs n’ont pas eu ce courage. Ils ont par exemple inventé la cohabitation. Le président ne vérifie pas si la perte des législatives parle parti qui le soutenaient est un désaveu de sa personne. Il préside tandis que gouverne une majorité opposée.
Quand on était arrivé à la situation absurde où Jacques Chirac se retrouva cinq ans en cohabitation avec un Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, le système eut l’idée du quinquennat. Mais on voit bien que le raccourcissement du mandat présidentiel n’est pas la solution non plus : en 2022 Emmanuel Macron n’a pas obtenu de majorité présidentielle, malgré sa réélection.
Alors on comprend la séduction qu’exerce l’idée de la destitution.
Cependant, lisons bien la procédure :
La loi organique n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l’article 68 de la Constitution précise les conditions de mise en œuvre de la procédure de destitution :
- adoption, par l’Assemblée nationale ou par le Sénat, à la majorité des deux tiers de leurs membres, d’une proposition de réunion du Parlement en Haute Cour. La proposition de résolution doit être motivée et signée par au moins un dixième des membres de l’assemblée dont elle est issue ;
- la proposition est alors transmise à l’autre assemblée qui doit se prononcer dans les quinze jours. Si elle n’adopte pas la proposition, la procédure est alors terminée ;
- si la proposition est adoptée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, doit se prononcer dans un délai d’un mois.
La majorité des deux tiers des membres de la Haute Cour est nécessaire pour prononcer la destitution du Président
www.vie-publique.fr
En admettant qu’il y ait des arguments solides pour destituer le président en place – Eric Verhaeghe vous montre, dans le cas de Macron que c’est plus compliqué que cela n’en a l’air – il faut une majorité des deux tiers dans les deux assemblées. Or l’Assemblée Nationale a une majorité relative macroniste, qui peut se transformer en majorité absolue avec les LR.
Pour que le centre-gauche et le centre droit votent la destitution, il faudrait qu’ils aient un candidat de remplacement, qui les rassurât. Et qu’ils puissent pousser lors de l’élection présidentielle suivante. Autant dire que cela obtiendrait le contraire du résultat attendu : puisque cela reviendrait à décider une nouvelle fois à la place des Français.
En réalité, on ne voit pas d’autre solution que de nouvelles élections législatives et présidentielles. Y pousser Macron serait plus efficace – et moins risqué politiquement – qu’une procédure de destitution.
En Allemagne, des informations sur la montée inéluctable du parti de droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) apparaissent presque chaque semaine. Mais aujourd’hui, cela ne concerne pas seulement les terres favorables et amies de l’Allemagne de l’Est, mais l’influence s’étend désormais plus à l’ouest, couvrant l’ensemble de l’État.
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Le prix Nobel de médecine 2023 a été attribué, lundi 2 octobre, à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour “leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques ayant permis la mise au point de vaccins ARNm” contre le Coronavirus.Pour rappel, l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm est une copie transitoire d’une portion de l’ADN correspondant à un ou plusieurs gènes. L’ARNm est utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. La découverte en a été faite en 1961. Le médecin découvreur du principe utilisé pour les vaccins à ARN messager dans les années 1980 a été le Professeur Robert Malone. Ce dernier s’est opposé avec véhémence aux injections ARN actuelles de Pfizer et Moderna, qu’il considère comme fabriqués trop vite. Selon lui, ces derniers n’ont pas fait l’objet d’essais complets permettant de garantir une absence de nocivité.
Collègues de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis), Katalin Kariko (68 ans) et Drew Weissman (64 ans) ont longtemps travaillé sur la technologie ARNm (Acide ribonucléique messager). En 2005, les deux experts ont fait des découvertes décisives, ils ont découvert que l’ARNm peut aider les cellules à produire des protéines bienfaisantes pour le corps.
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Au début de la pandémie, de nombreux chercheurs ont évoqué l’efficacité de certains médicaments – incluant notamment l’hydroxychloroquine et l’ivermectine – dans le traitement du Covid-19. Mais rapidement, les autorités sanitaires et les bureaucrates de l’administration Biden les ont volontairement disqualifiés en tant que traitement du COVID-19.
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Comme on le voit sur le graphique ci-dessus, le taux d’intérêt français à 10 ans s’envole littéralement depuis la fin septembre, et explose singulièrement ces derniers jours.
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Joli tour de passe-passe rhétorique, au moyen duquel Rousseau s’efforce de décrédibiliser un adversaire caricaturé, en réduisant ses objections à celles de quelques sectaires religieux – alors même que les autorités religieuses de toutes les confessions représentées en France (s’auto-dénonçant au passage pour ce qu’elles sont : des élites bureaucratiques) se sont mouillées dans une véritable surenchère de discours vaccinalistes.
Le tout, bien entendu, au nom de la « Raison » et du « Progrès » : deux concepts qui, dans l’usage qu’en font Rousseau et sa Caste – c’est-à-dire en l’absence de toute définition quantifiable – sont de toute évidence devenus des entités mythologiques, dont l’assise dans la réalité dépend désormais à 100% de la confiance que nous décidons (ou pas) d’accorder à une expertise davosienne dont l’impartialité ne fait plus du tout illusion.
Car la véritable objection des « antivax » sérieux – dont beaucoup, comme moi, ne sont affiliés à aucune église institutionnelle – ne relève d’aucun raisonnement théologique, d’aucun récit eschatologique, mais s’appuie simplement sur des objections de bon sens.
La plus importante de ces objections, c’est cette surmortalité aujourd’hui mondiale, que la presse aux ordres s’évertue à attribuer à des causes les unes plus fantaisistes que les autres (de l’« AVC climatique » à l’excès de bonheur), ou plus sobrement « à la Covid » : une explication qui tiendrait la route à condition qu’on soit en mesure de constater dès 2020 une surmortalité significative.
Or il se trouve que Pierre Chaillot – statisticien professionnel de l’INSEE, qui n’évoque jamais aucun argument religieux à l’appui de ses affirmations – a démontré par A + B que cette surmortalité n’a pas existé (ou pire : qu’elle « n’existe » que dans des projections qui, pour corriger les données brutes du facteur vieillissement, en sont réduites à partir du principe que les Boomers devraient, à terme, devenir immortels).
C’est donc le naufrage de la raison scientifique que mettent en musique les adeptes actuels de la Déesse Raison.
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Admettons que vous soyez François Bayrou, ou l’un de ses électeurs. Vous rêvez « d’une droite » bien bourgeoise, mais aussi bien européaniste, bien soumise à Davos, et habitée d’une envie de pénal que n’égale que sa phobie de la souveraineté et des responsabilités ? Qui vous explique, en plein milieu d’un véritable délire étatiste, qu’il y a trop de bureaucratie ? D’une droite aussi crédible que des annonces de baisses d’impôts dans la bouche de Le Maire ?
Nombreux sont les ténors du moignon de parti nommé LR qui cherchent à incarner ce rêve sénile. A l’incarner à titre de fantasme, faute de pouvoir le réaliser – étant donné qu’il a d’ores et déjà été réalisé – par la Macronie !
De ce point de vue, les raisons expliquant le succès jamais démenti de Lisnard comme maire de Cannes sont exactement celles qui expliquent aussi pourquoi lui et les autres bastringues du post-RPR sont condamnés – tant que durera encore leur insignifiante survie pseudo-politique – à rester des Poulidor de troisième catégorie dans la roue du mari de Brigitte : parce qu’à Cannes, face à une écrasante majorité de boomers riches, Lisnard joue trop sur du velours – alors que le secret du « succès » macronien, c’est un en même temps dosé avec exactitude pour satisfaire ce public-là tout en donnant de faux espoirs aux autres catégories sociales, victimes consentantes du Boomeristan.
Pas vraiment adepte du rentre-dedans, Lisnard admet d’ailleurs, à chaque pas, le caractère largement fictif de son galop d’essai vers d’hypothétiques primaires LR. Le Figaro s’en délecte :
« Nous sommes particulièrement nombreux… On est contents. Parfois on dit qu’on est nombreux même quand on est douze. Et là, pour une fois qu’on est vraiment très nombreux… » (sic)
« Je n’ai pas à commenter ma légitimité… ».
Effectivement. Même Modeste Schwartz s’en abstiendra.
« Peut-être que je ne percerai pas le mur du son… ».
Là, ça devient cruel.
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Commençons, cette semaine, par le tableau que dresse M.K. Bhadrakumar dans le billet mis en ligne le 30 septembre sur son blog:
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Le journal français Le Parisien a publié vendredi un article en première page sur l’alerte aux punaises de lit à Paris, qualifiant le problème de « terreur intérieure ». Selon l’Anses, entre 2017 et 2022, 11 % des foyers français étaient déjà infestés par ces dangereux parasites.
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On commence à connaître toutes les obsessions qui entourent le projet de loi sur la sécurisation du numérique : comme toujours dans le langage technocratique, sécuriser est ici utilisé pour “censurer”, “interdire” et “bannir”, les verbes préférés de la caste et de ses petits soldats de Mc Kinsey. Ceux-là savent pertinemment les enjeux d’une information libre et ont plus d’un tour dans leur sac pour étrangler cette liberté dans sa cellule, que ce soit en interdisant certains contenus ou certains internautes, ou en suscitant une prétendue opposition qui assèche les énergies militantes.
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Ne pouvant, quoi qu’il veuille, se défaire de sa condescendance jupitérienne, l’oracle élyséen a donc bien voulu faire entrevoir la possibilité d’élargir le champ du référendum. Vous avez ci-dessus le texte de l’article 11 de la Constitution, incluant la révision de 2008, prévoyant que l’initiative d’un référendum puisse venir d’un cinquième des membres du Parlement soutenus par 10% des électeurs inscrits.
Emmanuel Macron pense apparemment que l’on pourrait abaisser le seuil des électeurs inscrits. Et envisager une plus grande diversité de sujets. A vrai dire, ce deuxième sujet paraît un peu artificiel. La rédaction de l’article 11 de la Constitution étant déjà très large sur ce point. Mais on sait qu’une partie de la caste a peu envie, par exemple, d’un référendum sur l’immigration et fait comme s’il n’était pas possible, d’ores et déjà, d’organiser un recours au vote populaire sur le sujet. (N’est-ce pas éminemment un problème social?)
Nous touchons du doigt le fait que l’establishment n’aime pas les référendums. Bien entendu on évoque le précédent des plébiscites bonapartistes. Mais en l’occurrence, dans notre démocratie, ce qui gêne la caste, c’est la possibilité d’être mise en minorité parle vote populaire.
On n’a pas oublié le fameux référendum de 2005, rejetant par 55% le traité constitutionnel européen. L’establishment français finit par réintroduire, sous la forme du Traité de Lisbonne, le texte qui avait été rejeté par le peuple français trois ans plus tôt. Les Britanniques furent plus chanceux puisque leur classe politique ne réussit pas, bien qu’ayant essayé, à inverser le vote sur le Brexit. Mais on voit bien que dans les deux pays, malgré leur tradition de liberté politique, l’idée de s’en remettre à l’arbitrage de l’ensemble de la population ne va pas de soi.
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Quand on regarde de plus près, on comprend bien ce qui gêne nos représentants et le petit monde clos des décideurs parisiens. Le référendum est une forme de démocratie directe quand nos élus aiment bien se réfugier dans le cocon douillet de la “démocratie représentative”. (Le péché originel de la Révolution française ne fut-il pas le refus du mandat impératif donc la possibilité, d’emblée, pour les représentants, de trahir l’esprit des cahiers de doléance ? Mais c’est un sujet à traiter une autre fois).
Arrêtons-nous cependant sur cette question de la démocratie directe. On sera étonné que le débat, en France, ne porte jamais sur un recours local au référendum, dans des périmètres géographiques restreints, là où les votants ont une prise directe sur les questions à résoudre. Tous les sujets ne sont pas d’intérêt national. En revanche, tous les sujets devraient être traités en interrogeant le suffrage populaire, partout où c’est nécessaire.
Qu’Emmanuel Macron n’en ait pas parlé au moment où il prône une nouvelle étape de la décentralisation amène à douter de sa sincérité sur le sujet du référendum.
Pour le reste, une question reste largement impensée : celle du caractère démocratique ou non du referendum.
Par un travers très contemporain il est admis sans discuter que le referendum constitue la forme ultime de la démocratie, bien supérieure à l’élection de représentants. Les partisans du Referendum d’Initiative Citoyenne, le RIC, rejoignent largement cette ligne en revendiquant la possibilité pour les citoyens d’obtenir des referendums sur les sujets de leur choix.
Nous l’avons déjà évoqué : il y a un sérieux bémol à cette affirmation. Le referendum a l’avantage de laisser la majorité des citoyens prendre directement une décision. Il a en revanche l’inconvénient d’appauvrir considérablement le processus de décision, et tout spécialement la richesse des décisions prises.
Pour une bonne décision, il faut en effet une assemblée délibérante capable d’amender un texte, de lui donner du relief ou des nuances y compris en intégrant des opinions minoritaires au départ, mais de bon sens. Il est vrai que l’expérience macroniste depuis six ans a mis au second plan ce droit d’amendement. Mais lorsque le débat est sincère et de bonne foi, il permet ces nuances vitales pour le souffle démocratique.
Avec le referendum, la démocratie revient à la simple règle très binaire du pour et du contre, sans véritable possibilité d’amendement. Peut-on limiter la démocratie à un vote pour ou contre l’avortement, pour ou contre l’euthanasie, ou encore pour ou contre le sauvetage de la planète ? La démocratie n’est-elle pas plus elle avec des mécaniques comme le vote préférentiel, ou avec une autre conception du mandat des élus ?
Là encore, la technique Macron ne permet pas d’ouvrir ces débats. Clivant, le Président a besoin de pour et de contre, viscéralement pour ou viscéralement contre. Notre démocratie s’honorerait d’ouvrir le débat aux nuances. Et l’horizon du referendum nous en éloigne.
Face à une prétendue hausse des cas liés à la souche EG. 5, surnommée «Eris», actuellement dominante aux États-Unis, les CDC se préparent à lancer une nouvelle campagne de vaccination qui couvrira désormais toutes les personnes âgées de 6 mois et plus. Alors que les vaccins à base d’ARNm mis à jour par les concurrents Pfizer/BioNTech et Moderna ont été autorisés aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a récemment accordé une autorisation d’urgence pour une version mise à jour du vaccin Novavax contre le COVID-19. Novavax, une biotech basée dans le Maryland, se distingue par le fait que son vaccin anti-COVID-19 est son seul produit commercialisé. Confrontée à des défis financiers, la société a mis en œuvre des mesures de réduction des coûts et place de grands espoirs dans les ventes de son vaccin mis à jour pour assurer sa pérennité. Il est souligné que la solvabilité de l’entreprise pourrait être compromise si le succès commercial de ce vaccin n’est pas au rendez-vous.
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L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit et exige toujours du Bureau du Cabinet l’accès à tous les messages du gouvernement, considérant qu’ils sont essentiels pour les délibérations et les conclusions de l’enquête. Si l’ancien Premier ministre Boris Johnson Boris Johnson, après avoir opposé des résistances similaires, a finalement remis ses messages WhatsApp à l’enquête, Sunak refuse. Le Premier ministre Sunak tente toujours et par tous les moyens à sa disposition, de rejeter la demande de la commission d’enquête. Le gouvernement Sunak invoque la protection de la vie privée des ministres et le risque de créer un précédent limitant les discussions politiques futures. Ce refus soulève des questions sur la transparence de l’enquête. Les familles des victimes et le public expriment leur mécontentement face à ce blocage potentiel de preuves essentielles.
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Une bataille profondément symbolique a commencé entre Elon Musk et George Soros. Le milliardaire américain, propriétaire de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a accusé le chef de l’« Open Society Foundation[1] » le financier et spéculateur international George Soros, ni plus ni moins, de vouloir détruire la civilisation de l’Occident. « L’organisation Soros ne semble vouloir rien de moins que la destruction de la civilisation occidentale », a commenté Musk sur sa plateforme X (anciennement Twitter*) dans un message dans lequel le spéculateur était accusé d’alimenter la crise migratoire sur l’île italienne de Lampedusa.
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A son grand dîner du Gotha davosien à Versailles, on sentait ce golden boy d’Amiens vaguement tendu sous la familiarité très tactile qu’il manifeste en présence de têtes couronnées. Il n’est pas totalement à l’aise en présence des adultes – même d’un adulte pervers comme ce Windsor si pénétré de sa responsabilité « écologique » (celle de réduire le nombre de mangeurs inutile sur sa planète).
Depuis sa découverte par Madame Brigitte au groupe de théâtre lycéen, l’atmosphère à laquelle il aspire réellement, c’est l’enfance perpétuelle des bordels après fermeture et des sauteries entre comédiens : celle que cultive, précisément, ce milieu semi-prostitutionnel de la mode, qu’il a (pour première fois depuis Mitterrand : le chien revient toujours vers son vomis) réuni sous les lustres de l’Elysée.
Le « hasard » faisant bien les choses, ce rêve individuel de l’éternel adolescent Macron rencontre le projet politique de la Macronie, décidée à faire de notre pays une France LVMH – expression qui ne fait pas simplement allusion au nom du principal sponsor de la junte parisienne (naturellement représenté à ce dîner), mais désigne aussi un projet de société tout entier : celui d’une société improductive, parasitaire de haut en bas, fondée – à défaut de bien réels – sur le trafic des valeurs du snobisme.
En ce sens, ce dîner de la mode s’inscrit bel et bien dans l’exécution d’un programme de pseudo-gouvernement, tout comme ces JO de caste que le mari de Brigitte n’a d’ailleurs pas oublié de mentionner dans le discours qu’il a adressé en anglais à ses copains et collègues Pharrell Williams, Naomi Campbell, Cher &Cie.
En écoutant cet histrion parvenu massacrer Aznavour, on est tenté de se demander : et si la mode Macron finissait par passer ?
Officiellement, bien sûr, l’État, c’est bien, l’État nous protège, l’État, c’est la lutte contre les profits privés et la spoliation. Mais quand même, quand on regarde le budget de l’Élysée tel qu’il vient d’être publié (nos lecteurs se souviennent que nous avons annoncé une lecture attentive des “jaunes” budgétaires, toujours instructifs), on se demande si, depuis le sommet de l’État, nos dirigeants ne donnent pas l’exemple inverse, celui du gaspillage, de la spoliation du citoyen ordinaire, tout cela au nom de l’intérêt général et du besoin de protection qu’ont, parait-il, tous les Français (maintenu par TF1, France Télévisions et les chaînes Bolloré dans un état d’avachissement avancé).
En tout cas, le jaune budgétaire que nous republions met les points sur les “i” :
Traduction : les dépenses 2023 de l’Élysée ont explosé. Elles étaient plafonnées à 115 millions €. Elles devraient finalement approcher les 127,4 millions €.
Pour 2024, le ministère du Budget a fait ce qu’il a pu. Le budget “déplacement” devrait fortement augmenter :
Comme les rédacteurs du “jaune” le glissent eux-mêmes, il existe une véritable opacité sur les dépenses de l’Élysée. Quelle part du budget relève de la dépense personnelle ? Combien coûtent Brigitte et son staff ?
Le Courrier compte se mobiliser pour en savoir plus. Si vous souhaitez nous soutenir, faites-le nous savoir en nous laissant votre adresse mail.
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Après avoir, en 2020, subitement désappris à distinguer la grippe de la peste noire, puis subi, à l’été 2023, un étrange phénomène de réchauffement chromatique des bulletins météo, la presse oligarchique, à l’automne 2023, s’est soudain pris de passion pour un des grands fléaux de l’histoire humaine : « la problématique des punaises de lit », comme l’écrit, sans cligner des yeux, Elle. Leurs ravages défrayent la chronique, tandis que Radio France consacre une émission entière à leur « sexualité délirante » (sic) !
C’est vrai que le show précédent aurait aussi été plus intéressant si on avait pu regarder les petits SARS-COV2 copuler – par exemple sur ces enregistrements mis à la disposition de l’OMS par le Parti Communiste Chinois, et qui restent, au jour d’aujourd’hui, le seul élément d’identification dont on dispose sur l’origine de cette pandémie statistiquement invisible.
On ne peut d’ailleurs pas accuser ce changement de disque de déviation thématique : le docteur Véran s’empresse de nous rappeler que « Du fait du réchauffement climatique, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans tous les pays concernés, des pays à fort impact touristique. »
En attendant la mise au point d’un vaccin contre les punaises de lit, il va donc falloir lutter contre elles pour sauver les JO – déjà menacés par une recrudescence de Rhume19 et par l’incapacité typiquement homophobe des Parisiens à développer un modus vivendi harmonieux avec le surmulot.
Or on ne lutte pas sans consentir à quelques sacrifices. Elle nous met progressivement au parfum : « Service public de désinfection, recensement des cas (…) Pour Bruno Studer, député Renaissance, il n’existe qu’une solution, la détection canine (…). ‘Il faut non seulement traiter l’appartement, enlever les tapisseries (…) mais il faut également parfois jeter tout le mobilier.’ »
Bref : il faut grand-réinitialiser l’intérieur des tanières de pouilleux, jadis connues sous le nom archaïque de domicile privé.
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L’auteur de l’article, Robert M. Gates, n’est autre que l’ancien secrétaire à la Défense et l’ancien directeur de la CIA. L’homme politique tire l’alarme, « Les États-Unis sont aujourd’hui confrontés à des menaces plus graves pour leur sécurité qu’elles ne l’ont jamais été depuis des décennies, et peut-être depuis plus longtemps plus encore ».
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Un cap clair pour notre École :
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Evoquant « les responsables de l’industrie de la mode » invités lundi à l’Elysée, Closer ajoute :
« Seulement, il y avait également des personnalités artistiques comme Jon Batiste. »
Que vient faire là ce « seulement » ? C’est d’une part en tant qu’ancien jeune premier du théâtre lycéen, mais aussi en sa qualité de protecteur des arts et des lettres que le mari de Brigitte a tenu à régaler à nos frais ces valeurs centrales de la culture française que sont Pharrell Williams, Cher et Jon Batiste.
Et Closer de continuer de plus belle dans sa campagne digne d’un kompromat du KGB :
« Le chanteur américain âgé de 36 ans a sans aucun doute tapé dans l’œil du chef de l’Etat en décembre 2022 lorsqu’il était reçu par Joe et Jill Biden. »
Comment ça, « tapé dans l’œil » ? Que cherche à laisser entendre cette publication d’extrême-droite sur les mœurs du chef des Armées, et sur sa fidélité envers une épouse aussi fringante qu’expérimentée ?
A l’heure où notre pays (certes sans vote parlementaire, référendum ni déclaration de guerre) lutte contre les hordes homophobes de Vladimir Poutine, contre le réchauffement grippal et les punaises de lit, est-il vraiment raisonnable de tolérer de telles attaques contre la réputation du premier magistrat de France ?
On pourrait en effet juger la situation suffisamment grave par ailleurs, en observant qu’au Courrier des Stratèges, des agents d’influence russes internationalement connus et pourchassés cherchent quotidiennement à faire croire que la mortalité accrue des nonagénaires serait un phénomène naturel et que l’été succédait à l’hiver dès avant l’ère industrielle.
Accréditant le deep fake qui montre Macron jouant au karaoké avec Batiste, Closer en tire des conclusions pour le moins tendancieuses :
« Preuve qu’Emmanuel Macron et Jon Batiste semblent bien s’entendre, le locataire de l’Elysée avait sa main posée sur l’épaule de l’artiste durant toute leur prestation. »
Nous avons évoqué hier le krach obligataire en cours, qui menace directement votre assurance-vie. Nous l’avons dit, personne ne sait exactement qui est à la manoeuvre derrière cette soudaine et inopinée flambée des taux d’intérêt sur les places boursières. Les conséquences de cet incendie qui prend les autorités monétaires de cours sont nombreuses et sont encore mal connues. D’une part, on peut supposer que les Etats vont emprunter à des taux de plus en plus élevés, ce qui va renchérir les déficits publics et plomber l’Etat-Providence, notamment en France. D’autre part, les détenteurs d’obligations vont voir la valeur de leur patrimoine baisser, selon une logique que j’explique dans la vidéo, et que je réexplique brièvement ici.
Pour comprendre les événements en cours, il faut avoir à l’esprit une logique un peu mystérieuse, mais simple : quand une obligation (qui est, au fond, un prêt entre particuliers) voit ses taux d’intérêt monter, sa valeur nominale baisse. Autrement dit, plus une obligation rapporte d’argent, moins elle est chère. Inversement, plus le taux d’intérêt baisse, moins son rendement est élevé, plus sa valeur monte.
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Gabriel Attal est la nouvelle coqueluche politique, cet automne 2023. Dans les dîners parisiens, pour être pris au sérieux, vous devez pousser des contentements d’aise quand on vous parle du nouveau prodige de la Macronie.
Hasardez-vous à suggérer qu’après le raté du “ministère Pap N’diaye”, Emmanuel Macron a installé rue de Grenelle un perroquet de Jean-Michel Blanquer, on vous regardera de travers. Alors, imaginez, si mes voisins de table avaient lu mon doute sarcastique sur le discours du Ministre ce 5 octobre 2023, qui semble tout droit sorti de ChatGPT, j’aurais été privé de dessert, sinon banni de la bonne société.
Pourtant, nous avons décidé de remettre le couvert, ce soir, avec Eric. Après avoir épinglé la forme, je vais juger au fond, avant de céder le clavier à Eric.
Allez, je vous le concède : on peut imaginer un instant que le Ministre est plein de bonnes intentions. “Choc des savoirs”, retour de l’autorité, “exigence des savoirs”, choc d’exigence, donc…. Le Ministre cite, sans le nommer, le ministre d’avant son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, qui est resté cinq ans rue de Grenelle. Blanquer peut se targuer, en particulier par des dédoublements de classes à l’école primaire et parle retour aux “savoirs fondamentaux”, d’avoir enrayé – provisoirement ? – la chute de la France dans les comparaisons internationales (voir le classement PIRLS 2023).
Cependant, il y a aussi des ratés dans la période Blanquer, à commencer par la réforme du baccalauréat dont tous se plaignent : élèves, professeurs et proviseurs. Plus fondamentalement, le gros défaut de l’ancien ministre était son centralisme permanent (avec l’illusion que la parole du Ministre valait mise en oeuvre) et son manque de confiance dans le potentiel d’une société de libertés : il a multiplié les contrôles vexatoires contre les écoles privées dites “hors contrat” [avec l’Etat].
Par conséquent, en écoutant le Ministre Attal et son volontarisme, on est perplexe : la mission “exigence des savoirs” a huit semaines pour rendre ses travaux. Le périmètre des travaux est gigantesque: on va de la réintroduction éventuelle de classes de niveaux à la probable refonte des programmes.
Admettons que nous partagions le constat sur le caractère contre-productif des classes hétérogènes en termes de niveau. Croit-on sérieusement qu’il suffise d’arriver, “comme un ouragan”, en Stéphanie de Monaco du Ministère de l’Education ?
C’est le même Attal qui, voici quelques jours, proposait plus de fonctionnaires pour lutter contre le harcèlement scolaire. Que se passera-t-il quand la tornade des huit semaines sera passée et que les syndicats commenceront à grogner devant les tentatives de réformes du Ministre qui sera, entre temps, sorti de “l’état de grâce” ? Transformera-t-on la mission “exigence des savoirs” en n-ième bureau de la rue de Grenelle avec ce qu’il faut d’embauches, en particulier pour veiller à la mise en oeuvre de la réforme sur le terrain ?
Soyons sérieux, tant qu’un ministre ne renouera pas avec le laissez-faire bienveillant de Luc Chatel (Ministre de 2010 à 2012), qui faisait confiance, en particulier, aux chefs d’établissement pour expérimenter et innover, l’Education Nationale restera le mammouth dont parlait Claude Allègre (ministre de 1997 à 2002): régulièrement l’animal grogne d’être réveillé par un Ministre qui s’agite un peu trop. Puis l’animal se rendort.
Comme Edouard l’a très bien souligné, les recettes d’une vraie réforme éducative sont bien connues : elles se déclinent autour de deux mots-clés, la décentralisation, d’abord, la liberté ensuite. Et depuis au moins trente ans, ces deux mots hérissent le poil d’une bureaucratie scolaire convaincue de détenir les clés de la République, et désespérément hostile à toute réforme.
Ce qui pose problème, c’est l’idée qu’il existerait une recette pédagogique unique, valable pour tous les établissements, tous les publics, toutes les régions. Un bon programme de l’Education Nationale, une bonne circulaire pédagogique et hop ! tout le monde apprend en même temps et de la même façon la même chose. Et cet apprentissage passe par “l’autorité de l’enseignant”, demi-dieu investi du savoir que l’élève doit religieusement écouter puis répéter.
Or nous savons tous que le monde ne fonctionne plus comme cela, et tout particulièrement notre jeunesse biberonnée à Internet et aux réseaux sociaux. Apprendre en 2023 n’a plus rien de commun avec apprendre en 1970 : les sources de savoir ont radicalement changé, et la construction du savoir également. La relation à l’autre, à l’autorité, à l’expertise, est désormais forgée sur de nouvelles bases.
Il est peu plausible d’imaginer que l’enseignement magistral et scolastique à la française puisse durer éternellement dans un monde désormais absorbé par l’horizontalité. On peut toujours faire le village gaulois, mais il semble plus rationnel de faire confiance aux gens de terrain.
Pendant dix ans au moins, il faut leur céder les “clés du camion”. Il faut arrêter avec le modèle de pédagogie unique, il faut arrêter avec les grandes usines nationalisées. L’heure est à l’autonomie des établissements, et à la déconcentration des méthodes.
Ce choix-là, la bureaucratie éducative le refuse depuis des années. C’est pourtant le seul qui compte. Réformer en abandonnant le pouvoir de réformer, réformer en confiant aux établissements le pouvoir de réformer, tel est le désordre temporaire nécessaire pour sauver nos enfants. Et, sur ce point, le ministre est bien muet.
La chercheuse Shi ZhengLi, spécialiste du SRAS à l’Institut de virologie de Wuhan, fait de nouveau parler d’elle. Pour rappel, en octobre 2021, Radio-Canada révélait les dessous de la création du Sars-Cov-2 en laboratoire. Shi Zheng Li, spécialiste du SRAS à l’Institut de virologie de Wuhan, aurait collaboré avec l’Américain Ralph Baric pour construire un nouveau virus chimère. Le fruit de la collaboration de Ralph Baric et Shi Zhengli a été publié en 2015 et dans leur article, ils écrivaient eux-mêmes que “plusieurs (membres) de notre communauté pourraient penser que ces expériences sont trop risquées“. Pourtant cette collaboration s’est poursuivie dans les années qui ont suivi et leurs travaux portaient sur les gains de fonction de pathogènes. Récemment, la Dr Shi Zhengli chercheuse scientifique du laboratoire de Wuhan, souvent surnommée la “batwoman”, a annoncé dans un article récent écrit que le monde devrait se préparer à une « très probable » nouvelle épidémie.
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Avec une certaine perfidie, Bercy a donc détaillé de façon très éloquente l’explosion des dépenses de l’Assemblée Nationale depuis l’arrivée de Yaël Braun-Pivet, l’arrogante, la morigénante, la médiocre Yaël Braun-Pivet, qui ne semble pas éprouver beaucoup de vergogne à manger la laine sur le dos du contribuable. Le graphique présenté ci-dessus parle tout seul : la dotation de l’État (c’est-à-dire de Bercy) à l’Assemblée Nationale, qui a historiquement stagné autour de 515 millions depuis 2012, va s’élever à 610 millions en 2024. Soit une hausse de 95 millions, proche de 20%, chiffre très supérieur à l’inflation.
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D’ores et déjà, au-delà des opérations militaires, l’on voit bien que la Russie restreint avec l’Arabie saoudite la production de pétrole, que les relations diplomatiques de toute nature se renforcent avec la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, l’Afrique, sans oublier l’Amérique du Sud où, néanmoins, la partie chinoise semble bien plus active. Le monde change. Alors, que dit Poutine, dans le cadre du Club Valdai (une plateforme internationale pour permettre aux élites russes de débattre du développement du pays et de son rôle dans le monde, avec des experts étrangers issus du monde académique, de la politique et des médias) ? Nous retenons deux articles, l’un sur les conditions de paix, et l’autre sur la vision du monde selon le président du Kremlin.
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L’événement historique de la seconde moitié du XXème siècle, c’est l’essor d’une oligarchie transnationale qui estime ne plus avoir besoin de la carapace évidées des Etats-nations pour maintenir sa domination sur des masses de mangeurs inutiles. Toute lecture de l’histoire contemporaine qui (par bêtise sincère ou calcul de com’) « fait abstraction » de cette réalité est idéologique.
Equipé de la boite à outil de telles idéologies (du néo-marxisme au néo-gaullisme), on trouvera forcément paradoxal (voire contradictoire !) qu’en mars 2020, les plus grands ténors du néolibéralisme soient presque tous devenus les coryphées de cette forme même pas si nouvelle de collectivisme que Klaus Schwab leur vend sous l’étiquette de Great Reset.
Rien de contradictoire, à vrai dire, ni même de paradoxal. Avant de liquider la classe moyenne blanche, il fallait, pendant les 40 ans qui ont suivi la rencontre Nixon-Mao-Kissinger, d’abord donner à cette classe l’occasion de se suicider.
Et c’est exactement ce qu’elle a fait, la classe moyenne blanche, sous l’orchestration de Pascal Lamy & Cie : elle a suivi d’un œil placide l’émigration de ses capacités industrielles vers des pays (principalement asiatiques) où l’Etat-nation (et donc la démocratie) n’a culturellement aucun sens. C’est cette lente agonie sous traitement palliatif qu’on a affublé du surnom – induisant facilement en erreur – de néolibéralisme.
Maintenant que le boulot est fait, reste à expliquer aux derniers blancs jeunes pourquoi il faut absolument qu’ils acceptent diverses formes de stérilisation culturelle et/ou chimique, qu’ils s’habituent à consommer toujours moins, à vivre toujours moins. Tout en leur faisant aussi accepter l’idée (au demeurant absurde du point de vue des dogmes de la religion climatiste) que, pendant ce temps, les masses populaires du reste du monde (les coolies de l’Occident pigmenté) vont pouvoir continuer à se développer.
C’est le petit boulot de finition dont Davos charge aujourd’hui Lamy :
« On ne peut pas se permettre de continuer avec les discours déraisonnables visant à stopper toute exploitation – de gaz par exemple – dans les pays en voie de développement. »
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L’objectif de cet effet d’annonce est certes très probablement celui du plus gros de la com’ gouvernementale des gouvernements davosiens en 2023 : ne pas laisser passer un jour sans une bonne actualité climatique, qui coûte bien cher au budget. De ce point de vue, la crise de l’eau à Mayotte, ça fait tout de même plus sérieux que la sécheresse asymptomatique hexagonale d’août dernier.
Mais tout de même, il faut se poser la question : pendant que Gabriel Attaltürk soigne ses zemmouroïdes, la Macronie en campagne électorale se mettrait-elle en même temps à lorgner sur l’électorat de Mélenchon ?
Quoi qu’il en soit, devant cette décision du groupe de prière Borne, on est bien obligé de se dire que la NUPES en sort exaucée : elle qui réclame en permanence la gratuité (comprendre : la prise en charge par le Très-contribuable) de tout et n’importe quoi…
La gratuité universelle, c’est le genre de perspectives utopiques que les naïfs, idiots et autres femmes blanches, dans les sociétés qui n’ont pas encore vécu d’expérience communiste, ont tendance à trouver très cool.
Ayant, pour ma part, passé le plus clair de ma vie adulte dans des sociétés qui venaient à peine de réussir à s’extraire (en y laissant une jambe) du piège à loup de la philanthropie d’Etat marxiste, je pose sur ces lendemains subventionnés un regard moins serein.
Quoique – foutus pour foutus, après tout, c’est peut-être un modèle à suivre. Du moment que nos frères maorés sont simultanément exemptés du paiement de l’eau courante et de sa consommation, l’Etat pourrait aussi prendre à sa charge (tout en la coupant) la consommation de gaz des commerçants/artisans en faillite pour cause de Green Deal de solidarité avec l’Ukraine. Il pourrait d’ailleurs aussi exempter l’Ukraine du paiement de ses fournitures militaires – ah pardon : on me souffle à l’oreille que c’est déjà fait –, mais tout en cessant d’en fournir.
Et si le Très-contribuable appliquait le même principe à ses relations de plus en plus asymétriques avec le Léviathan étatique ?
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