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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

La France rase gratis et la BCE applaudit, par Florent Machabert

L’info de la semaine : Nouveau chèque carburant pour les plus modestes. Avec le nouveau chèque carburant de 100 € par voiture et par an annoncé par Macron, la TMM (Théorie Monétaire Moderne, qu’on vous explique dans notre mensuel Finance & Tic) fait son grand retour en France, si tant est qu’elle ne l’ait jamais quittée ! Au début de l’été, Bruno Lumière© nous avait pourtant annoncé que le cap fixé était « celui du désendettement ». On sait qu’il a, depuis, préféré le chemin de la dilatation des finances publiques…

Le président Macron a donc, de son côté, ânonné une nouvelle indemnité pouvant aller – folie ! – jusqu’à 100 € pour les « Français qui travaillent » afin de faire face à la hausse continue du prix des carburants. Cette aide, similaire à celle mise en place en début d’année, sera destinée aux 50% des ménages les plus modestes, soit ceux situés dans les cinq premiers déciles de revenu. Concrètement, pour être éligible, le revenu fiscal annuel de référence par part ne doit pas dépasser 14 700 €.

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Quitter l’UE pour sauver la France ? Eric Verhaeghe à l’université d’été de “Debout la France!”

Quitter l’Union Européenne pour sauver la France ? Telle était la question posée, ce samedi 30 septembre à l’université d’été de Debout la France en présence de Nicolas Dupont-Aignan. Eric Verhaghe a participé au débat. Il a souligné que l’éclatement de l’Union Européenne était inéluctable et qu’il s’agissait de préparer le pays du mieux possible à saisir l’occasion quand elle se présenterait. La discussion a été de haute tenue. Dans son discours de clôture des travaux, Nicolas Dupont-Aignan a insisté sur la participation d’Emmanuel Macron à un véritable coup d’État de l’Union Européenne contre les peuples.

“Faut-il quitter l’UE pour sauver la France ?”. Telle était la question posée aux cinq débatteurs de la table ronde de l’université d’été de “Debout la France” en présence de Nicolas Dupont-Aignan.

Un débat de haute tenue. Y ont participé Philippe Murer, économiste, Julien Aubert, ancien député et vice-président des Républicains, Guillaume Bigot, ancien directeur d’école de commerce et chroniqueur à C-News, Guillaume Rougeyron éditeur. Et, last but not least, Eric, que j’avais accompagné pour représenter le Courrier des Stratèges.

L’éclatement de l’UE est inéluctable. Il faut s’y préparer.

Point d’accord entre tous les orateurs : la France est lentement mais sûrement asphyxiée dans le cadre actuel de l’Union Européenne.

A partir de là, les débatteurs ont divergé, entre ceux qui, tels Philippe Murer et Pierre Yves Rougeyron, affirment que plus rapidement on fera le Frexit, mieux le pays se portera ; Guillaume Bigot, qui pense qu’il s’agit de préparer les esprits ; et Julien Aubert, qui juge que l’on peut encore faire évoluer l’Union Européenne de l’intérieur.

Eric a défendu une position différente : il a insisté sur les contradictions internes, qui rendent l’éclatement de l’Union Européenne inéluctable. Et donc, a-t-il plaidé devant les militants attentifs de “Debout la France”, la question première est de savoir comment la France peut se préparer au mieux, dans l’objectif de tirer le meilleur parti d’une nouvelle configuration européenne.

Un bon et un mauvais Frexit ?

On a senti rapidement émerger un paradoxe. Plusieurs orateurs ont à la fois insisté sur le volontarisme nécessaire (il faut vouloir sortir de l’UE) mais jugé qu’en soi le processus était assez facile (y compris la sortie de l’euro, selon Philippe Murer). Pourtant, les mêmes ont esquivé la question posée par Eric Verhaeghe : est-ce que sortir de l’UE mais garder l’actuel comportement de notre haute fonction publique et la “culture du décret” ferait avancer les affaires des Français ?

Petit à petit on a vu émerger, très clairement, le vrai débat à mener : est-il réaliste de souhaiter la sortie de l’Union Européenne, si c’est pour ne rien changer à la manière dont est dirigée la France ?

C’est tout le sens de la participation d’Eric Verhaeghe et du Courrier des Stratèges à l’université d’été de “Debout la France” : rappeler l’effort que le Général de Gaulle avait exigé du pays, en 1958-59, quand il avait remis le budget en ordre, pour que la France puisse peser à nouveau dans les affaires européennes. Insister sur le nécessaire changement des esprits dans une France qui est autant corsetée par sa propre bureaucratie que par les oukases de Bruxelles.

Prenons-nous en main

En 2023, il s’agit moins d’exiger des sacrifices des Français, qui n’en peuvent plus, que d’imposer une cure d’amaigrissement à un État à la fois obèse et inefficace, qui est l’allié zélé et intéressé de la technocratie bruxelloise.

Il faut donc une révolution de la liberté, une “démocratie liquide” qui réponde à la crise de la démocratie représentative. Donner aux Français les moyens de “se prendre en main”, c’est indispensable si l’on veut saisir pour la France l’occasion que présentera, à plus ou moins brève échéance, la crise de l’UE.

C’est pourquoi le Courrier des Stratèges travaille à la constitution d’une liste citoyenne aux élections européennes.

Souveraineté et liberté

Prenant la parole après la Table Ronde, pour conclure les travaux de la journée, Nicolas Dupont-Aignan, président de “Debout la France!” a dénoncé la complicité d’Emmanuel Macron avec le coup d’État européen en cours.

+ Il a rappelé la manière dont la Commission von der Leyen n’a cessé d’empiéter sur les libertés nationales et individuelles : outrepassant les compétences de l’UE en matière de santé pendant la crise du COVID ; entraînant les pays-membres au-delà de leurs intérêts en ce qui concerne les sanctions avec la Russie ; mettant en place une véritable censure numérique avec le Digital Services Act ; installant, actuellement, une véritable dictature écologique etc….

+ Nicolas Dupont-Aignan, qui envisage d’être à nouveau candidat à la présidence de la République en 2027, a insisté sur la nécessité de remporter rapidement un combat concret : il propose de faire de la défense de l’argent liquide une priorité ! Continuons à faire le maximum de transactions en argent liquide, a-t-il insisté, pour faire échouer le projet d’euro numérique.

C’est en effet un bon exemple de combat civique, pour rétablir nos libertés !

Expulsion du PCF : ne ressemblant à rien, la NUPES n’est rien, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

La pseudo-politique française étant devenue une école de danse et de bonnes manières, la presse s’excite sur le procédé vaguement cavalier de Bompard, « constatant » un départ que le PCF n’a pourtant pas officialisé. Sous cette écume des jours, néanmoins, ce dont nous parle cet épisode cocasse n’est autre que le caractère artificiel et inviable du projet mélenchonien de vrai-fausse gauche populaire.

Adrien Quatennens, Sophia Chikirou, Jean-Luc Melenchon, Mathilde Panot, Manuel Bompard. French party La France Insoumise (LFI) leader Jean-Luc Melenchon delivers a speech during the end of the LFI summer party conference (AMFIS 2022) in Chateauneuf-sur-Isere near Valence, southeastern France on August 28, 2022. Jean-Luc Melenchon dÃ’livrÃ’ le discours de cloture des universites du parti d’ete LFI (AMFIS 2022) a Chateauneuf-sur-Isere pres de Valence, dans le sud-est de la France, le 28 aout 2022.//ALAINROBERT_1Y8A0152/2208281444

Se confiant au Parisien (cité par le JDD), un élu écologiste résume en une phrase l’erreur dans laquelle piétinent la plupart des observateurs de cet épisode picaresque, dont ils échouent généralement à percevoir l’importance réelle :

« Je ne comprends pas pourquoi ils dépensent autant d’énergie sur des trucs tactiques alors qu’il y a tellement d’autres sujets à porter »

Des « sujet à porter » (vocabulaire macronien), dans la bouche d’un bastringue écosocialiste, cela veut bien entendu dire : du vent à brasser. Changement climatique par-ci, inclusivité par-là. Les menus éléments de langage de Davos, dans leur version pour le populo de gauche.

Programmatiquement inapte à la politique, le clown cité ne comprend naturellement pas l’importance – bien au contraire – stratégique de ce qui se joue en ce moment au sein de la NUPES.

Sous la croûte Bompard : un cœur de Macron

Car, en justifiant cette expulsion cavalière par le reproche selon lequel Fabien Roussel ne serait « pas favorable à des candidatures uniques aux élections », Bompard ne fait qu’attribuer à Roussel (de façon plus ou moins fondée) des intentions qui, côté EELV, sont parfaitement déclarées – alors même que Bompard n’a pas l’air aussi pressé de virer les femmes blanches EELV de sa NUPES chérie !

En d’autres termes : en sur-réagissant à la provo populiste de Cadet Roussel, Bompard ne fait qu’avouer à quel point la NUPES (et notamment son aile écosocialiste-féministe, si bien incarnée par Clémentine Autain) est, en réalité, l’otage des enseignantes d’EELV – qui assument au grand jour l’idéologie ultra-macroniste que LFI s’efforce d’emballer dans un vernis pseudo-populaire de socialisme racisé.

A qui sait lire, le charlatan Bompard – en excommuniant à la hussarde un Roussel coupable de populisme de l’inflation et de populisme du steak – est donc tout simplement en train d’avouer que l’écosocialisme n’est en réalité qu’un macronisme hors les murs. Car l’épistémologie, depuis des siècles le sait bien : ce qui ne ressemble à rien n’est rien.

Nouvelle orchestration de la peur autour du Nipah

A l’approche de l’hiver, les autorités sanitaires européennes redoublent de vigilance face à d’éventuels signaux d’une résurgence épidémique du Covid-19. A des milliers de kilomètres, en Inde, une nouvelle épidémie du virus Nipah, la quatrième depuis 2018, ressurgirait actuellement, rappelant le spectre des menaces sanitaires. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), son taux de mortalité peut aller jusqu’à 75%, et il pourrait aussi se propager dans plusieurs pays du monde. Comme d’habitude, les autorités sanitaires propagent un discours de la peur.

En 1999, le virus Nipah a été découvert pour la première fois en Malaisie et à Singapour. Environ 300 personnes ont été infectées et la plupart d’entre elles sont des éleveurs de porcs et des agriculteurs en contact avec des animaux malades. 100 individus contaminés sont morts. En 2001, un premier cas d’infection au Nipah a été identifié en Inde, au Bangladesh pour être plus précis. Depuis, le pays fait face à une poussée épidémique annuelle. Elle se produit entre décembre et mai. Actuellement, dans le district de Kozhikode, les autorités sanitaires auraient recensé 2 décès. Pour mémoire, lors de la 76e Assemblée mondiale de la Santé à Genève, du 21 au 30 mai 2023, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus avait averti le monde à propos de la menace d’un autre agent pathogène émergent plus dangereux et plus mortel que le covid. L’OMS a révélé qu’elle dispose actuellement d’une liste prioritaire d’agents pathogènes qui menacent la santé publique, comprenant les maladies à Nipah et hénipavirus, la fièvre de la vallée du Rift et le Zika…

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Elon Musk dénonce à nouveau la toxicité des injections Covid

L’homme le plus riche du monde, Elon Musk, fait à nouveau la une des journaux. Cette fois-ci, il ne fait pas parler de lui à cause d’une idée quelconque, mais à cause de son tweet concernant l’injection anti-Covid. Mardi, Elon Musk a re-partagé un message sur son compte X, expliquant une fois de plus, que l’injection du vaccin Covid-19 avait failli l’envoyer à l’hôpital.

My concern was more the outrageous demand that people *must* take the vaccine and multiple boosters to do anything at all. That was messed up.

Until the Supreme Court invalidated Biden’s exec order, SpaceX and many other companies would have been forced to fire anyone who…

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L’échec social de l’Église en France, par Yves – Marie Adeline

URBI & ORBI n°45 – Après la visite du Pape à Marseille, Yves-Marie Adeline revient sur la crise de l’Église de France. Un instantané sans concessions. Bien entendu, le tableau dressé ne vaut pas pour d’autres parties de l’Église universelle. Il est temps de se demander pourquoi la “nouvelle évangélisation” voulue par saint Jean-Paul II a pris pied en Afrique ou aux États-Unis mais a buté, en France sur les barrières sociales.

Il serait malhonnête que l’auteur de ces lignes ne précise pas « d’où il parle ». Avant, donc, de me livrer à une approche purement intellectuelle du sujet, je dois d’abord professer ma foi chrétienne et catholique. Je suis ce que l’Église, plutôt que les sociologues, appelle un « catholique pratiquant », c’est-à-dire allant au moins une fois par semaine à la messe, le dimanche étant célébré comme un devoir religieux – mais également, et ceci n’engage que moi, une très grande joie. Autrement dit, cette fois-ci d’après les sociologues, j’appartiens à 1,8% de la population française.

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“La France perd parce qu’elle est gouvernée par un enfant”

Jacques Myard, ancien diplomate, ancien député LR et maire de Maisons-Laffitte, a commenté pour nous le décrochage français auquel nous assistons actuellement. Que ce soit en Ukraine, en Europe, en Afrique ou à l’ONU, la France implose et perd sa crédibilité. Le style personnel d’Emmanuel Macron en est largement responsable. Retour sur un désastre que trop peu de Français, obsédés par leur pouvoir d’achat, perçoivent clairement.

Le maire de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, a bien voulu nous accorder une interview sur la situation internationale de la France. Même si le Courrier ne partage pas sa vision de la relation à l’Afrique, son intervention nous paraît s’appuyer sur un point essentiel : pour garder le pouvoir en France,

La chute de l’aigle berlinois : libérons la France du carcan franco-allemand

L’Allemagne du Chancelier Scholz est en chute libre économique et en situation de grand affaiblissement politique. Les chiffres de la récession nous le confirment ces derniers mois. Et les élections partielles de Hesse et Bavière le dimanche 8 octobre devraient rendre visible l’effondrement politique interne du pays. La France pourrait en profiter, économiquement et politiquement. Mais comment faire avec une caste dirigeante française qui, au fond d’elle, n’accepte pas la mort du (mythique) “couple franco-allemand” ?

Dès le printemps 1963, après que le Bundestag, le Parlement de la République Fédérale d’Allemagne, avait ajouté un préambule OTANien au Traité de l’Élysée, Charles de Gaulle avait tourné la page de l’amitié politique étroite entre la France et l’Allemagne. Le Général savait que les députés d’Allemagne de l’Ouest avaient agi à l’instigation de Jean Monnet (ennemi du chef de la Résistance française depuis l’appel du 18 juin) sur instruction du président américain Kennedy. Il était temps pour la France de développer seule une politique étrangère d’indépendance.

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USA : morts étranges de personnes qui allaient témoigner contre le clan Clinton ! par TOPWAR

Alors que la justice américaine se mobilise pour tenter d’empêcher Trump de se représenter à l’élection présidentielle de 2024, l’on est bien obligé de constater qu’il existe aux États-Unis un deux poids, deux mesures. Une situation somme toute assez similaire en France où nombre de proches du gouvernement actuel semblent épargnés. Alors que certains opposants ou ex-personnalités politiques, notamment de droite, font l’objet de beaucoup d’attentions si ce n’est de persécutions. D’ailleurs, en censurant l’article 385 du Code de procédure pénale, la récente décision du Conseil constitutionnel a montré que le traitement de l’affaire Fillon était pour le moins discutable sur la forme. D’où la question d’une justice instrumentalisée et ce qui en découle, l’existence d’un « gouvernement profond », avec des mesures de protection qui entourent certains de leurs membres, souvent de façon violente. Ainsi, si l’on regarde du côté du clan Clinton aux États-Unis par exemple, l’on dénombre pas moins d’une cinquantaine de personnes décédées (avocats, gardes du corps, journalistes, proches collaborateurs…) souvent dans des conditions mystérieuses. Toutes possédaient des informations pour le moins sensibles ou dangereuses pour le clan.


Cet article initialement publié sur le site topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Dans le dernier épisode de l’émission russe « Besogon », l’animateur, Nikita Mikhalkov, réfléchit à ce qu’on appelle communément la « responsabilité mutuelle », souvent décrite par le concept « vous n’avez pas besoin de laver le linge sale en public ». À titre d’exemple, il cite de nombreux faits de décès étranges de ceux qui étaient, d’une manière ou d’une autre, membres de l’influent clan américain Clinton.

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Retenez Wauquiez, sinon il va faire un malheur, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Dépassant (sans trop de difficulté) le niveau intellectuel moyen des leaders de ce qui reste de LR, Laurent Wauquiez appliquait depuis quelques mois une stratégie d’une grande sagesse : se taire. A l’occasion de sa rentrée politique officielle, à Valence, il a malheureusement rompu ce vœu de silence – sous la forme d’un discours nous promettant, pour l’essentiel, qu’il sera encore là en 2027 pour faire d’autres promesses. Sauf AVC climatique, honnêtement : on s’y attendait. Reste à savoir qui y accordera encore la moindre attention.

Comme Modeste Schwartz, Wauquiez est un ami de l’Arménie, dont il a visité même les monastères les plus reculés, où il arrive qu’un vieux moine, motivé par la mémoire de Charles Aznavour (plus quelques drams pour ses cigarettes), vous lise l’avenir en ouvrant au hasard une vieille bible. Technique que Wauquiez s’est, de toute évidence, appropriée :

Sans annoncer de candidature, il s’engage à conduire la droite vers « un grand succès collectif » en 2027. Quelle droite ? Peut-être veut-il parler de la Macronie, laquelle, dans le nouveau dispositif Darmanin-Attaltürk, semble devoir assumer ce rôle structurel (ou, plus exactement : spectaculaire), celui de la pseudo-gauche revenant à une NUPES éco-féministe qui sous-traite désormais le bastringue « d’extrême-gauche » à un PCF excommunié.

Mais retenez-le, Bon Dieu !

Si tel était le cas, il y a, en effet, de fortes chances pour qu’en 2027, quelqu’un, au nom de la droite, c’est-à-dire de la Macronie (Borne ? Philippe ? Quelle différence ?), candidate, et porte cette droite (incluant comme d’habitude les quelques auxiliaires grognons du post-gaullisme LR, et donc Wauquiez lui-même) vers « un grand succès collectif ». Les oracles de Valence ne mentent jamais – il suffit de savoir les lire.

D’ici là, en revanche, le sage Wauquiez se réserve le droit de retourner à sa réserve (et c’est en effet ce que la sagesse la plus élémentaire lui conseille). Dans son discours de Valence, il est d’ailleurs facile de lire entre les lignes sa volonté de le faire.

Il y a néanmoins un cas de figure dans lequel le patriote Wauquiez rompra à nouveau ses vœux : « Si un texte devait (…) conduire à ouvrir de nouveaux appels d’air pour encore plus d’immigration ». En gros, si vous déclenchez des frappes nucléaires sur le Congo, vous aurez à faire à Laurent ! Non, mais !

La BCE compte sur l’IA pour « comprendre l’inflation », par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Ne parvenant pas à comprendre « l’inflation », les 50 000 employés et experts de la BCE financés par le Très-contribuable compteraient désormais sur l’IA pour s’en sortir. Ou peut-être juste pour espérer pouvoir refiler la patate chaude ?

Alerte spoiler : l’intelligence artificielle n’existe pas. Les systèmes experts auxquels un marketing technolâtre a donné ce nom ne sont en réalité capables que d’une seule chose : traiter de la donnée en quantité industrielle, avec les capacités interprétatives d’un sous-Bruno Le Maire (un Bruno Le Maire qui ne saurait même pas mentir).

Quand des autorités – qu’elles soient économiques ou politiques – parlent d’associer l’IA à leur gouvernance, le seul but qu’elles puissent raisonnablement poursuivre est donc simplement l’espoir d’une dilution de leur responsabilité politique. Ce mouvement désespéré a d’ailleurs été récemment anticipé par l’étrange crise d’humilité de Christine Lagarde, dont le Courrier vous avait informé.

Il se trouve en effet que la donnée, en elle-même, n’a aucun sens. Le sens lui vient des concepts sous lesquels la Raison (forcément humaine : la Vernunft de Hegel) les subsume. Or il se trouve que lesdits concepts, dans le logiciel de politique économique des élites occidentales actuelles, sont truqués.

C’est pas moi, M’sieur, c’est l’IA !

A commencer par ce fameux concept « d’inflation », théoriquement incompatible avec un contexte comme le contexte occidental actuel, de décroissance et de stagnation des salaires nominaux.

Ces causes inexistantes ne produisent donc pas les effets qu’on aurait dû en attendre : tandis qu’une véritable inflation se traduit tôt ou tard par un rééquilibrage entre pensions et revenus productifs (au détriment, notamment, des retraites), dans le monde blanc tout entier – de Macron à Orbán et Poutine –, les leaders davosiens du tous piqués, tous protégés défendent avec acharnement le pouvoir d’achat des boomers – dernière génération du monde blanc dotée d’un comportement politique massif et prévisible.

La solution Malleret – du nom de ce coauteur de Klaus Schwab qui avait copiloté la Perestroïka dans la Russie des années 1990 –, c’est-à-dire le sacrifice des improductifs, étant inapplicable, les gouvernements vont opter pour la « suspension » (sine die) des règles du marché – en un mot : pour le communisme.

Mais que deviennent alors ces autorités de la gouvernance « néo-libérale » (comme la BCE), chargées de veiller sur l’hygiène de notre capitalisme ? Elles se réfugient derrière une IA.

Dossier spécial investir dans les «émergents» – jouer l’Inde ? Par Florent Machabert

L’Inde, l’un des cinq membres historiques des BRICS, c’est plus de 3 500 Mds $ de PIB, 1,9% de croissance économique en glissement annuel pour 1,4 Md d’habitants (désormais au coude-à-coude avec la Chine). Mais c’est aussi une dette publique de 90% du PIB, un déficit public de l’ordre de 6,4%, un déficit courant (solde de la balance commerciale et des services) de 2,6%, 8% de chômage et presque 7% d’inflation (mais les taux d’intérêt s’y élèvent à 6,5%).

Quid donc des perspectives économiques de ce pays ?

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Planification écologique : Macron décide “d’emmerder les pauvres”

Dans son énième interview télévisée, Emmanuel Macron a rapidement évoqué la question écologique, en expliquant qu’il fallait aller “2,5 fois plus vite”. Le problème, que nous évoquons régulièrement, est que ces objectifs sont intenables pour les plus défavorisés. Même Edouard Philippe a commencé à appeler l’attention collective sur ce sujet : les Français peinent dramatiquement à se loger avec l’interdiction de louer des “passoires thermiques”, c’est-à-dire des logements à forte consommation énergétique. Cette mesure a un puissant effet d’éviction sur le marché locatif qui bloque la mobilité géographique des Français. Sourd aux objurgations de son propre camp, le Président semble bien décidé à sauver la planète en empoisonnant la vie des plus pauvres.

Donc, Emmanuel Macron, qui a pris soin de ne pas détailler sa stratégie écologique la semaine dernière, a osé expliquer, sans rire, qu’il fallait quand même l’accélérer en allant 2,5 fois plus vite ! Je ne te dis pas où nous allons, mais il faut quand même y aller beaucoup plus vite.

Voilà donc les Français sommés de forcer le pas pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, sans que leur Président ne leur dise clairement de quoi il s’agit. Nous pouvons nous apprêter à recevoir une belle leçon de dictature et de mépris social : obéissez sans comprendre ! Voilà qui tranche avec la position du Premier Ministre Sunak, chez nos perfides voisins bretons – lequel Sunak a rabattu son pavillon après la mise à sac des radars écologiques autour de Londres.

Cataclysme immobilier

Donc, selon la bonne règle bureaucratique qui préconise de tout réglementer pour régler les problèmes, les passoires thermiques vont progressivement, et en pleine remontée des taux d’intérêts, être interdites à la location. Ce sont les dispositions de la loi pompeuse Climat et résilience qui le prévoient. Adoptée le 13 janvier 2021, en pleine période d’épidémie (ce qui nous rappelle l’intérêt du COVID : masquer les vrais problèmes), cette loi pose des interdictions tout à fait redoutables.

Le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement est fixé à 450 kWh/m2 depuis le 1er janvier 2023 pour la France métropolitaine. (…)

Cette mesure ne s’applique qu’aux nouveaux contrats de location conclus à compter du 1er janvier 2023. (…)

La loi Climat et résilience propose d’aller plus loin et d’interdire la location de toutes les passoires thermiques à partir de 2028 (article 41).

Site gouvernemental

Autrement dit, la loi met un sévère coup de frein aux locations, au moment où les taux remontent, donc au moment où les Français peuvent le moins facilement acheter un nouveau logement. Si l’on ajoute que, les Jeux Olympiques aidant, les prix s’envolent en Ile-de-France, on a là les parfaits ingrédients d’une révolte qui risque de très mal se terminer.

Dans tous les cas, alors que le marché immobilier locatif est en chute libre, le gouvernement en rajoute pour empoisonner la vie des gens ordinaires. On notera que les conseillers en patrimoine eux-mêmes vivent des moments difficiles après s’être goinfrés.

L’avertissement d’Edouard Philippe

La gravité de la situation (où plus aucun salarié ne trouve à se loger, malgré des revenus corrects) n’a pas échappé à certains membres de la caste. Edouard Philippe a ainsi profité de sa participation aux différentes universités d’été des partis officiels pour alerter sur les dangers d’une situation où travailler dignement ne permet plus de se loger.

Concrètement, les obligations écologiques destinées à sauver la planète commencent à percuter de front le pouvoir d’achat des Français. Obéir à Greta Thunberg coûte beaucoup plus cher qu’on a bien voulu le dire, l’avouer, jusqu’ici. Et les Français les plus modestes sont entrés d’en faire la triste expérience : le prix des locations monte dangereusement, le nombre de logements disponibles diminue dangereusement, et la hausse des taux rend impossible l’accession à la propriété, sauf à disposer d’un héritage suffisant, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.

Alors qu’il faudrait soulager la pression sociale en facilitant la location de logements, l’écologie impose de dramatiques restrictions. Le pire est que cette politique est imposée à bas bruit, sans que les Français ne la comprennent ni ne s’en aperçoivent. Pourtant, elle résulte bien d’une loi adoptée durant la terreur covidienne.

Voilà donc les Français mis sous pression à cause de règles adoptées durant l’urgence pandémique, jamais expliquées ni même jamais annoncées. Tous les ingrédients pour nourrir la méfiance vis-à-vis de Macron et de son gouvernement ont été réunis… par Macron lui-même.

Si l’ancien Premier Ministre de l’actuel Président s’en préoccupe, c’est peut-être parce qu’il y a péril en la demeure. Mais là encore, le pouvoir actuel est-il capable d’entendre des remarques de bon sens, sans les accuser de complotisme ?

Vaccination des femmes enceintes : le mensonge continue

Alors que de nombreux arguments scientifiques vont à l’encontre des injections Covid, les politiques sanitaires continuent à recommander la vaccination même des tout petits. Une récente étude des CDC vient même de révéler que la vaccination pendant la grossesse protège le nourrisson contre la forme grave du Covid-19 pendant les 5 premiers mois de sa vie. Selon les autorités sanitaires des pays occidentaux, il n’y aurait aucune contre-indication à faire vacciner les femmes enceintes. Pourtant des études antérieures ont confirmé la dangerosité des vaccins Covid pour les femmes enceintes.

Comme nous l’avons évoqué, le Dr Pierre Peterson a présenté des statistiques montrant que le taux de mortalité fœtale par vaccin administré aux États-Unis avait, en fait, massivement augmenté (environ 2000%) depuis la mise à disposition des vaccins Covid. Comment peut-on justifier une politique de santé publique en faveur des injections Covid pour les nourrissons ?

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Uniforme scolaire : vos enfants, terrain d’expérimentation pour Attal – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

A défaut d’avoir des enfants, Gabriel Attal, dont la légitimité professionnelle en matière d’éducation est nulle, dispose heureusement des vôtres, obligatoirement confiés à l’institution totalitaire qu’il contrôle, pour mener à bien ses expérimentations amusantes d’ingénierie sociale. La dernière en date concerne (on la voyait venir) le port d’un uniforme scolaire.

French Education and Youth Minister Gabriel Attal (C) meets with a class during the first day of school at the middle school Bourbon in Saint-Denis, on the island of la Reunion, on August 17, 2023. During his two day visit, the minister spoke with students and teacher about school harassment, as the Reunion is the first academy to have students go back to school after summer vacations. (Photo by Richard BOUHET / AFP)

La mesure arbitraire et vexatoire visant l’abaya aurait-elle été prise de peur de toucher à une question de l’uniforme scolaire qui serait tabou en France ?

Il faut croire que non, puisque Gabriel Attaltürk, après avoir raté sa tentative d’ignition d’une guerre civile ethnique – mais réussi à susciter une levée de bouclier mondiale contre l’illibéralisme macronien – en interdisant sous prétexte de laïcité des vêtements indéfinissables indépendamment de l’identité ethnique de leur porteur, parle désormais « d’expérimenter » en matière d’uniforme. La chronologie des manœuvres a, en l’occurrence la valeur d’un aveu.

Gageons que cette nouvelle saillie illibérale s’enfoncera, elle aussi, dans l’apathie d’une opinion parfaitement Charlie, tous piqués et tous protégés, à laquelle les manipulations sadiques de l’exécutif du fascisme gris macronien ne parviennent plus à arracher le moindre réflexe de révolte.

Pour une sortie groupée du Club SM « Education nationale »

Après des décennies de féminisme, après tout, Attal n’a plus face à lui des familles, mais des couples affligés de la charge d’une progéniture qui ne leur appartient que du point de vue des obligations financières, tout le reste – de la religion à l’orientation sexuelle – relevant du bon vouloir du Léviathan étatique.

Après tout, la majorité de ces post-citoyens qui devront bientôt équiper leurs gosses de frusques qui soient du goût du baron Attal ont préalablement accepté que leur soient appliquées, sous égide de l’OMS, les procédures de la médecine vétérinaire. Les anti-spécistes vous feront remarquer qu’on ne demande pas non plus aux vaches quel avenir elles rêvent pour leurs veaux.

Cette ambiance d’autoritarisme débridé rend certes particulièrement savoureuses les saillies pseudo-girondines dont de fend cet exécutif tyrannique, dans le cadre de la mise en scène scrupuleuse de son virage néo-conservateur :

« qu’il puisse y avoir des territoires et des établissements différents (…) [pour avoir] une vraie méthodologie d’évaluation »

Et si, pour favoriser la fameuse différence, on laissait les parents décider de ce que doivent porter, apprendre etc. leurs propres enfants ? Et si on en finissait avec l’Education nationale ? Et avec Attal ?

L’ombre de la France derrière la mort de Prigojine ? par Tsargrad

Le crash de l’avion du patron de Wagner a soulevé et soulève encore de nombreuses questions concernant les causes, circonstances et responsabilités de ce qui a toutes les apparences d’un attentat. Bien évidemment les médias occidentaux, notamment anglo-saxons, ont désigné le patron du Kremlin comme le principal commanditaire, sans pour autant démontrer les raisons et le bénéfice tiré de cette opération pour Poutine. D’autres ont mis en avant une vengeance de ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et du chef d’état-major, Valéri Guérassimov qui étaient tous deux dans le viseur de Prigojine. L’Ukraine, quant-à-elle, s’est totalement défaussée de l’opération. Côté russe, l’enquête se poursuit sans nouvelles informations, mais l’on se doute bien que si Poutine n’est pas le responsable, les regards se portent sur le MI6 et la CIA. Après Nordstream, pourquoi en être étonné. Mais dans la « machine à trolls », une hypothèse a émergé assez rapidement : la main des services secrets français, dont on sait qu’ils sont en confrontation directe avec les troupes de Wagner en Afrique. Et c’est cette dernière possibilité que le site russe Tsargrad aborde, tout en prenant de nombreuses précautions, face à ce qui pourrait être une action de manipulation. Car c’est un ancien proche de Macron qui serait concerné : Benalla ! Nous invitons donc nos lecteurs à une grande prudence dans la lecture …

Cet article initialement publié sur le site tsargrad.tv n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

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Le recul boursier annonce-t-il une imminente dédollarisation ?

Après un mois de septembre où les indices ont baissé (comme annoncé, d’une certaine façon), le mois d’octobre ne commence guère sous de meilleurs auspices. Les turbulences financières continuent, et s’expliquent largement par la remontée des taux : le marché obligataire offre des opportunités d’achat avec un fort rendement qui attirent les investisseurs. Les actions perdent de leur attrait. Pour l’instant, il est difficile de mesurer l’impact à long terme de ce mouvement… mais on y verra l’un des risques systémiques supplémentaires que les politiques de lutte contre l’inflation produisent. C’est l’occasion de répondre aux questions de nos lecteurs sur un possible effondrement du dollar, sur la fameuse dédollarisation tant attendue par certains.

Ce matin encore, le CAC 40 était annoncé à la baisse après une vague de volatilité obligataire sur les marchés. La hausse des rendements pousse les investisseurs à se détourner du marché des actions. En outre, les inquiétudes sont nourries par la détermination de certains élus républicains, aux États-Unis, à provoquer un shutdown pour affaiblir Joe Biden. On l’a vu ce week-end, la banqueroute de l’État fédéral a été évitée de justesse, grâce à un accord qui ne va pas au-delà du mois de novembre, et qui exclut tout soutien financier à l’Ukraine pendant ce temps. Combien de temps la première puissance du monde pourra-t-elle vivre de tels expédients ?

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Reconduit au Sénat, Gérard Larcher est le corps de la République – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Aussi aberrant que ce constat puisse sembler au vu des dimensions dudit corps – que le Très-contribuable a si bien nourri pendant toutes ces années –, c’est la reconduction de Gérard Larcher à la tête du Sénat qui incarne le mieux ce mot qu’a prononcé le génial Jean Lassalle, poète comme tous les bergers, dans l’entretien historique qu’il vient d’accorder au Courrier : nous sommes en apesanteur.

Grande reunion publique de soutien aux candidats LR et UDI aux elections legislatives organise au Parc Floral de Paris le samedi 20 mai 2017. Gerard Larcher, president du Senat, Francois Baroin, chef de file de la droite et du centre pour les elections legislatives 2017. *** Local Caption *** LR UDI campagne centre droite election elections legislatives electorale legislatives legislatives 2017 les republicains majorite meeting opposition politique reunion union

En apesanteur, la Ve République est morte depuis longtemps (le en même temps a eu sa peau – et il était grand temps !), mais sa lumière, comme celle d’étoiles éteintes depuis des millions d’années, continue à nous parvenir, et le nom que nous donnons à cette fluorescence est : Sénat.

Dominée par un parti-zombie qui finit d’arnaquer un électorat rémanent d’octogénaires (LR), cette chambre haute revient paradoxalement à la mission qui définit ses origines politiques – perpétuer le pouvoir de la ploutocratie à travers les tempêtes du suffrage universel –, mais à un moment où la si redoutée démocratie plébiscitaire (de Boulanger à Poutine) est, via Davos et son Boomeristan, entrée au service de ladite ploutocratie, sous sa forme la plus oligarchique.

Le Sénat : héroïque résistance de la ploutocratie à l’oligarchie

Il suffit d’ailleurs d’écouter les louanges que s’adresse, jamais avare de sauce, ledit Larcher (secondé par un impeccable après-vente de l’Express) pour comprendre à quel point sa coûteuse institution est devenue parfaitement inutile :

« [Il a] (…) ces dernières années (…) joué le rôle de ‘contre-pouvoir’ auquel il est très attaché à travers le Sénat. Les différentes commissions d’enquête (Benalla, cabinets de conseil, fonds Marianne…) menées par la chambre haute ont connu un retentissement non négligeable dans le débat public. Le Sénat ‘est parvenu à être le point d’équilibre d’une démocratie à la peine. Une assemblée qui assume ses différences’, a assuré Gérard Larcher. »

C’est vrai que l’Etat-McKinsey est maintenant parfaitement démantelé, comme le prochain épisode (déjà en cours de chargement sur les serveurs de l’OMS) de l’arnaque covidiste va très prochainement le démontrer. Et que Marlène Schiappa, pour prix de ses larcins, se prépare à des conditions pénitentiaires particulièrement dures chez Publicis.

Enfin, en étant moi-même incapable, je laisse aux lecteurs le soin de repérer ces « différences » qu’assumerait désormais ladite assemblée, par exemple face aux volets « Covid » ou « Ukraine » du Great Reset.

33 ans de réunification : les dirigeants allemands ont dilapidé la souveraineté de leur pays

L’Allemagne s’est réunifiée en 1990, un 3 octobre. Or il y a toutes les raisons d’être critique envers une classe dirigeante allemande qui a dilapidé en une génération la souveraineté retrouvée voici 33 ans. Il est fréquent, en France, d’en vouloir à cette Allemagne réunifiée, en lui reprochant d’écraser l’Europe de sa puissance. En réalité, la configuration est plus complexe. Comme en France, il existe une divergence croissante entre les milieux dirigeants et le reste d’une population où l’épargne est menacée par la mauvaise gestion de l’euro, où les classes moyennes représentent un groupe en diminution, où la pauvreté se répand. En réalité, les intérêts des peuples français et allemands sont très similaires, sinon convergents. Dans les deux pays, on assiste à une crise de la démocratie représentative, une oligarchisation de la politique, une soumission croissante à la politique étrangère américaine, contre les intérêts les plus fondamentaux du pays.

A homeless man who calls himself Adalbert searches a waste bin for empty bottles that can be cashed in at Alexanderplatz square in Berlin in this December 20, 2012 file photo. Chancellor Angela Merkel’s cabinet claimed credit March 6, 2013 for keeping the gap between rich and poor relatively narrow, but the opposition accused it of trying to cover up widening social divisions in an election year. Unveiling a 550-page report on poverty delayed by months of disagreement within the government, Germany’s labour minister said the overall picture in Europe’s largest economy was good thanks to low unemployment levels and wage increases. REUTERS/Thomas Peter/files (GERMANY – Tags: POLITICS SOCIETY POVERTY)

C’était un 3 octobre, en 1990. L’Allemagne se réjouissait de la réunification. Il y avait la joie des familles séparées depuis l’édification du mur de Berlin, en 1961, et qui, non seulement, avait pu recommencer à se voir sans être surveillées, en novembre 1989, mais faisaient désormais partie du même pays. Il y avait, à l’ouest, la fierté d’un modèle d’économie sociale de marché, qui avait attiré les Allemands de l’est comme un aimant. Il y avait, dans la désormais ancienne RDA, la fierté d’avoir fait aboutir la première révolution allemande pacifique.

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Alerte au tsunami sur l’or !

Tout porte à penser que le recul du cours de l’or ces jours-ci est un retrait de la mer avant une vague géante, qui pourrait être portée à la fois par la dédollarisation d’une zone croissante du monde et par la “démotion (in)contrôlée” de l’euro et du dollar à grands coups de dette publique et d’inflation monétaire entre 2009 et 2022.

Notre économiste Florent Machabert vous explique dans cette capsule qu’il est encore temps de sauter dans le train en profitant des appels de marge (liés au repli des bourses occidentales) et du raffermissement du dollar qui ont tout deux tendance à faire baisser l’or. Cela ne durera pas. Procurez-vous également le dossier 30 sur l’Inde, gros consommateur d’or.

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Radar en main, Macron nous nargue – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Ravissant encore une fois à Darmanin son rôle de Premier flic de France, le mari de Brigitte, lors d’un déplacement dans le Lot-et-Garonne, n’a pas résisté – une semaine après nous avoir expliqué que « lui aussi kiffe la bagnole » ! – à la tentation de narguer une fois de plus les gens qui ne sont rien, en s’affichant avec un radar mobile à la main.

« Marcher ou covoiturer », nous enjoint – à la tête de son club de jet-setters eugéniquement philanthropiques – son maître Schwab, et le Petit sadique, complice de toutes les injonctions (et injections) de Davos ne rate pas – en attendant son moment Ceauşescu devant un tribunal populaire – une seule occasion de faire sentir aux gueux à quel point ils ne sont rien devant la magnificence technocratique de son règne sur l’ici-bas.

L’épisode prend une saveur tout particulièrement frustrante dans le contexte des exploits de la résistance des blade runners à la mise en place de la « ville en 15 minutes » de Londres. Pendant que les britanniques – qui, quitte à se le laisser ravir à la loyale par leur propre oligarchie, ont tout de même précédemment réussi un Brexit – neutralisent les radars destinés à transformer leur capitale en camp de concentration numérique à ciel ouvert, le Boomeristan français regarde avec amour son gendre idéal narguer l’odieux automobiliste qui persisterait, en dépit du Green Deal de la solidarité avec l’Ukraine à vouloir (horribili dictu) se déplacer.

Au Club SM France, on kiffe la discipline

Il y a quelque-chose de diabolique dans la passivité fascinée que cet adolescent bloqué dans sa croissance morale parvient à extorquer à la nation des Frondes et des Communes.

Incarnant l’« interdit d’interdire » soixante-huitard dans sa transmutation sénile en prohibition générale de la vie sur Terre, Macron – plus qu’un sociopathe parvenu aux manettes – est en effet l’incarnation des contradictions les plus intimes de ce pays des droits de l’homme devenu patrie de la haine de soi, et de cette fille aînée de l’Eglise tombée aux mains d’un pape anti-européen pour qui « la vaccination est un acte d’amour » (pour Gaïa, qui en a marre du carbone de vos os).

« Macron agent de l’étranger », c’est trop facile. Le moment – certes douloureux – devra tôt ou tard venir de nous reconnaître dans le miroir que nous tend ce monstre, et de commencer une dure introspection.

La virilité de Mélenchon porte un nom : Sophia Chikirou, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Le système souhaiterait-il séparer Mélenchon de cette moitié discrète dans sa vie (mais pas dans son parti !) qu’on pourrait facilement soupçonner de lui chuchoter des idées insuffisamment Charlie ? Toujours est-il que le Monde s’est fendu d’un réquisitoire de dix pages ( !) contre cette passionaria un peu plus sexy que Clémentine Autain, et dont le style n’est effectivement pas fait pour mettre à l’aise les femmes blanches de la NUPES.

Côté « affaires », à vrai dire, on n’apprend pas grand-chose. Ceux qui, comme moi, sont familiers de ce truc grossier des surfacturations, au moyen duquel le système contrôle, du RN au PCF, son opposition non-ploutocratique (bien obligée d’y avoir recours pour financer ses campagnes…), auront du mal à réprimer des bâillements à la lecture de ce brûlot poussif.

Ce qui, en revanche, rend ce commérage sur ordre fascinant, c’est la figure de la Chikirou elle-même.

Vous je ne sais pas, mais, en ce qui me concerne, je sors toujours un peu troublé de ces moments Koba (du nom que se faisait donner Staline dans la clandestinité bolchévique du Caucase) que réussit régulièrement à nous offrir Mélenchon, sénateur socialiste joufflu – quand, sous son masque de mondialiste en guimauve massive, on croit soudain voir émerger le faciès pas si écosocialiste d’Ernesto Guevara.

Modeste Schwartz : toujours pas communiste, mais déjà amoureux

Et soudain, la clé du mystère : Sophia, la meuf du daron collaboratrice qu’on trouve à son domicile quand on vient faire une perquise à l’aube. Une kabyle à ignition rapide, qui te me brime les hommes-soja et les femmes blanches de la NUPES dans un style (de « femme du chef », lâche le Monde dans un soupir de réprobation) qu’Elena Ceauşescu n’aurait pas forcément désavoué.

Arriviste décomplexée, elle s’est fixée sur le Leader Mínimo après des tentatives infructueuses de fusion sarkozyenne. La Chikirou, libertarienne dans l’âme, n’hésite pas à exploiter l’insoumis fragile pour alimenter sa caisse noire, à défendre un Quatennens accusé d’hétérosexualité aggravée, et même à dire son fait à la vache sacrée absolue du Boomeristan : le presstitué.

« [Sommée de produire] un vrai mea culpa, [elle rétorque qu’]‘En politique, on ne s’excuse jamais’, avant de déclarer à une salariée que ‘cette bande de tafioles de merde’ devrait ‘se [mettre son communiqué] dans le cul profond’ ».

Allez, j’avoue : je suis conquis.

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Compte à terme ou livret populaire ? Il y a du neuf

Avec la remontée rapide des taux d’intérêt, le paysage de l’épargne est chamboulé. Des produits quasiment oubliés du fait de l’assouplissement monétaire retrouvent soudain un intérêt inattendu. C’est le cas du livret d’épargne populaire, mais aussi des comptes à termes proposés par différents établissements de crédit. Vous retrouverez ici quelques éléments de rappel sur chacun de ces placements réglementés, donc couverts par la garantie des dépôts que l’État propose.

La remontée des taux a donc rendu quelques attraits à des placements oubliés depuis plusieurs années. Nous vous en rappelons les grands principes aujourd’hui.

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Destitution ? et si c’était au tour de Macron ?

Aux Etats-Unis, les Républicains viennent de destituer Kevin McCarthy, le président de la Chambre jugé trop favorable et complaisant avec Joe Biden. Ce “vote historique”, pour reprendre la presse américaine, pose la question d’un éventuel impeachment à la française. Si Macron devait être destitué, quels manquements sérieux et opposables judiciairement pourraient lui être opposés par les parlementaires ? Eric Verhaeghe et Edouard Husson répondent chacun à la question.

Et si la France décidait de pratiquer un impeachment comme aux USA ? Nous avons déjà évoqué l’influence américaine que Nicolas Sarkozy a reprise à son compte en se faisant le passeur de la destitution, adoptée par une réforme constitutionnelle de 2007. En supposant que cette innovation juridique de moins en moins récente soit mise en œuvre, quels motifs la Cour de Justice pourrait-elle retenir pour justifier la destitution du Président ?

Eric Verhaeghe : de l’importance du sérieux en politique

Premier point, selon moi : il faut que cette démarche soit organisée sérieusement pour ne pas être un leurre qui discrédite l’opposition et qui renforce Macron, in fine. L’actuel Président a très bien assimilé la théorie du Nudge, et il connaît tous les tours pour fourvoyer ses opposants dans des démarches chronophages qui sont, dans le meilleur cas, inutiles et qui le renforcent au besoin en montrant qu’il a le monopole du sérieux et du savoir.

Donc, si l’on veut initier un impeachment à la française, ce que l’article 68 de la Constitution permet sous condition, il faut respecter cette Constitution scrupuleusement, c’est-à-dire dire, préciser, expliquer, les manquements que l’on reproche à Macron. Tout appel à la destitution de Macron qui ne respecterait pas cette étape fondamentale relève de l’amusement public, de la distraction, du divertissement destiné à renforcer le parti présidentiel dans cette conviction qu’il a le monopole du sens des responsabilités.

Or, que peut-on reprocher à Macron aujourd’hui ? Quels manquements commis durant son mandat actuel légitimeraient une procédure de destitution ?

La procédure est sérieuse, car juridiquement on ne peut pas faire n’importe quoi sans violer de façon inquiétante l’état de droit.

Lui reproche-t-on la vente d’Alstom ou de quelques joyaux de la couronne ? C’est évidemment très tentant. Nul autre que lui n’a autant bradé les intérêts de la France, dans un cynisme purement intéressé. Le problème est que ces faits ont été commis comme ministre de l’Économie et, sauf à se guignoliser, on ne peut guère imaginer destituer un Président pour des comportements qui datent de sa vie antérieure.

Lui reproche-t-on la gestion de la crise du COVID et, par exemple, la volonté affichée “d’emmerder les non-vaccinés” ? Là encore, les faits sont survenus durant son premier mandat. En 2022, Macron a été réélu régulièrement. Sauf à confondre les rumeurs sans preuve avec la réalité, on ne peut ici lui reprocher des faits que le peuple a, au fond, validés. Juridiquement il faut donc trouver une autre solution. Et c’est bien le problème de la destitution : si on ne veut pas qu’elle tourne au ridicule, il faut préciser les manquements commis par le Président durant son mandat actuel.

Sans cet élément de preuve, la campagne pour la destitution ne servira à rien d’autre qu’à crucifier pour longtemps le désir d’impeachment qui peut s’emparer des Français.

Edouard Husson : destituer Macron ? Mais qui le remplacerait ?

Le Général de Gaulle avait proposé une pratique simple de la Ve République. Elle repose sur la confiance entre le président élu et le peuple français. Le Général n’a pas trompé son monde. En 1969, désavoué lors d’un référendum, il a quitté le pouvoir avec dignité.

Ses successeurs n’ont pas eu ce courage. Ils ont par exemple inventé la cohabitation. Le président ne vérifie pas si la perte des législatives parle parti qui le soutenaient est un désaveu de sa personne. Il préside tandis que gouverne une majorité opposée.

Quand on était arrivé à la situation absurde où Jacques Chirac se retrouva cinq ans en cohabitation avec un Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, le système eut l’idée du quinquennat. Mais on voit bien que le raccourcissement du mandat présidentiel n’est pas la solution non plus : en 2022 Emmanuel Macron n’a pas obtenu de majorité présidentielle, malgré sa réélection.

Alors on comprend la séduction qu’exerce l’idée de la destitution.

Cependant, lisons bien la procédure :

La loi organique n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l’article 68 de la Constitution précise les conditions de mise en œuvre de la procédure de destitution :

  • adoption, par l’Assemblée nationale ou par le Sénat, à la majorité des deux tiers de leurs membres, d’une proposition de réunion du Parlement en Haute Cour. La proposition de résolution doit être motivée et signée par au moins un dixième des membres de l’assemblée dont elle est issue ;
  • la proposition est alors transmise à l’autre assemblée qui doit se prononcer dans les quinze jours. Si elle n’adopte pas la proposition, la procédure est alors terminée ;
  • si la proposition est adoptée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, doit se prononcer dans un délai d’un mois.

La majorité des deux tiers des membres de la Haute Cour est nécessaire pour prononcer la destitution du Président

www.vie-publique.fr

En admettant qu’il y ait des arguments solides pour destituer le président en place – Eric Verhaeghe vous montre, dans le cas de Macron que c’est plus compliqué que cela n’en a l’air – il faut une majorité des deux tiers dans les deux assemblées. Or l’Assemblée Nationale a une majorité relative macroniste, qui peut se transformer en majorité absolue avec les LR.

Pour que le centre-gauche et le centre droit votent la destitution, il faudrait qu’ils aient un candidat de remplacement, qui les rassurât. Et qu’ils puissent pousser lors de l’élection présidentielle suivante. Autant dire que cela obtiendrait le contraire du résultat attendu : puisque cela reviendrait à décider une nouvelle fois à la place des Français.

En réalité, on ne voit pas d’autre solution que de nouvelles élections législatives et présidentielles. Y pousser Macron serait plus efficace – et moins risqué politiquement – qu’une procédure de destitution.

Politico : l’Allemagne en difficulté face à la montée de l’AFD « pro-russe », par Topcor

L’Allemagne est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En témoignent de nombreux articles de presse, le plus récent étant celui de l’historien Tarik Cyril Amar dans NewsWeek, intitulé : « Le vrai problème de l’Occident ne va pas être la Russie, ou la Chine, mais l’Allemagne ». Il est vrai que la situation outre-Rhin pose de nombreuses interrogations ne concernant pas que le peuple allemand, mais l’ensemble des populations de l’UE. A commencer par les décisions politiques et économiques qui ont curieusement précipité le pays dans une récession qui pourrait être longue, car les facteurs structurels sont nombreux : changement du modèle énergétique, avec une forte hausse des prix, inflation, baisse des salaires réels, chute de la consommation intérieure et baisse du commerce extérieur… Le nombre de faillites en juillet dernier a considérablement augmenté, de l’ordre de 25 % par rapport à juillet 2022 ! De locomotive européenne, l’Allemagne semble redevenir l’Homme malade de l’Europe. A cela s’ajoute une cacophonie politique conduite par les très atlantistes Verts. Il n’est donc pas étonnant que l’AfD voit ses scores électoraux augmenter. Un élément à prendre en considération dans la perspective des prochaines élections européennes.

Cet article initialement publié sur le site topcor.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

En Allemagne, des informations sur la montée inéluctable du parti de droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) apparaissent presque chaque semaine. Mais aujourd’hui, cela ne concerne pas seulement les terres favorables et amies de l’Allemagne de l’Est, mais l’influence s’étend désormais plus à l’ouest, couvrant l’ensemble de l’État. 

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Nobel de médecine : les vaccins ARNm anti-covid et ses dangers potentiels adoubés

Lundi, le prix Nobel de médecine 2023 a été décerné à la chercheuse hongroise Katalin Kariko et à son collègue américain Drew Weissman pour leurs travaux de recherche ayant permis le développement des injections ARN messager dans la lutte contre le COVID-19. Pourtant actuellement, la vérité sur les effets secondaires des vaccins Covid ARNm commence peu à peu à resurgir. Les effets secondaires à court, moyen et long termes inquiètent, et sont parfois inconnus, voire potentiellement mortels.

Le prix Nobel de médecine 2023 a été attribué, lundi 2 octobre, à la Hongroise Katalin Kariko et à l’Américain Drew Weissman pour “leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques ayant permis la mise au point de vaccins ARNm” contre le Coronavirus.Pour rappel, l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm  est une copie transitoire d’une portion de l’ADN correspondant à un ou plusieurs gènes.  L’ARNm est utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. La découverte en a été faite en 1961. Le médecin découvreur du principe utilisé pour les vaccins à ARN messager dans les années 1980 a été le Professeur Robert Malone. Ce dernier s’est opposé avec véhémence aux injections ARN actuelles de Pfizer et Moderna, qu’il considère comme fabriqués trop vite. Selon lui, ces derniers n’ont pas fait l’objet d’essais complets permettant de garantir une absence de nocivité. 

Rapidité du développement des vaccins ARNm

Collègues de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis), Katalin Kariko (68 ans) et Drew Weissman (64 ans) ont longtemps travaillé sur la technologie ARNm (Acide ribonucléique messager). En 2005, les deux experts ont fait des découvertes décisives, ils ont découvert que l’ARNm peut aider les cellules à produire des protéines bienfaisantes pour le corps.

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Comment l’establishment continue à torpiller l’hydroxychloroquine et l’ivermectine

Selon une nouvelle étude réalisée par le JAMA Health Forum, 1 Américain sur 20 a utilisé des thérapies non approuvées par la communauté scientifique pour traiter le Covid-19. L’étude, menée entre décembre 2022 et janvier 2023, met en lumière l’utilisation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine. Pourtant, avec le lobbying intensif des laboratoires, les médias mainstream ont alimenté la confusion et la désinformation autour de ces thérapies.

Au début de la pandémie, de nombreux chercheurs ont évoqué l’efficacité de certains médicaments – incluant notamment l’hydroxychloroquine et l’ivermectine – dans le traitement du Covid-19. Mais rapidement, les autorités sanitaires et les bureaucrates de l’administration Biden les ont volontairement disqualifiés en tant que traitement du COVID-19.

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ALERTE : qui orchestre le krach obligataire américain ?

Alors que la destitution du président de la Chambre, à Washington, montre qu’une partie des Républicains est ralliée à une ligne dure face au Deep State, la bourse de New York est secouées par un étrange krach obligataire que personne ne parvient véritablement à expliquer. Les taux d’intérêt à 10 ans sont en train de s’envoler partout dans le monde, sans qu’on ne comprenne pourquoi. La France emprunte désormais à 3,54%… L’Allemagne emprunte à 3%. Cette poussée de fièvre pourrait déclencher un séisme financier mondial. Mais qui est à la manoeuvre ?

Comme on le voit sur le graphique ci-dessus, le taux d’intérêt français à 10 ans s’envole littéralement depuis la fin septembre, et explose singulièrement ces derniers jours.

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La vaccination est tellement scientifique qu’il faut la prêcher, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Ciblant sournoisement les Catholiques (dont le pape considère pourtant la vaccination comme « un acte d’amour »), Aurélien Rousseau défend ces doses que la Caste nous oblige à acheter en recourant à un langage typiquement religieux : « On injecte un vaccin, pas le démon ». Voilà une précision toute scientifique, digne des compétences médicales de l’énarque Rousseau.

Joli tour de passe-passe rhétorique, au moyen duquel Rousseau s’efforce de décrédibiliser un adversaire caricaturé, en réduisant ses objections à celles de quelques sectaires religieux – alors même que les autorités religieuses de toutes les confessions représentées en France (s’auto-dénonçant au passage pour ce qu’elles sont : des élites bureaucratiques) se sont mouillées dans une véritable surenchère de discours vaccinalistes.

Le tout, bien entendu, au nom de la « Raison » et du « Progrès » : deux concepts qui, dans l’usage qu’en font Rousseau et sa Caste – c’est-à-dire en l’absence de toute définition quantifiable – sont de toute évidence devenus des entités mythologiques, dont l’assise dans la réalité dépend désormais à 100% de la confiance que nous décidons (ou pas) d’accorder à une expertise davosienne dont l’impartialité ne fait plus du tout illusion.

17 millions de victimes sur l’autel de la Raison

Car la véritable objection des « antivax » sérieux – dont beaucoup, comme moi, ne sont affiliés à aucune église institutionnelle – ne relève d’aucun raisonnement théologique, d’aucun récit eschatologique, mais s’appuie simplement sur des objections de bon sens.

La plus importante de ces objections, c’est cette surmortalité aujourd’hui mondiale, que la presse aux ordres s’évertue à attribuer à des causes les unes plus fantaisistes que les autres (de l’« AVC climatique » à l’excès de bonheur), ou plus sobrement « à la Covid » : une explication qui tiendrait la route à condition qu’on soit en mesure de constater dès 2020 une surmortalité significative.

Or il se trouve que Pierre Chaillot – statisticien professionnel de l’INSEE, qui n’évoque jamais aucun argument religieux à l’appui de ses affirmations – a démontré par A + B que cette surmortalité n’a pas existé (ou pire : qu’elle « n’existe » que dans des projections qui, pour corriger les données brutes du facteur vieillissement, en sont réduites à partir du principe que les Boomers devraient, à terme, devenir immortels).

C’est donc le naufrage de la raison scientifique que mettent en musique les adeptes actuels de la Déesse Raison.

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David Lisnard, candidat à l’insignifiance – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

On l’aura compris : le moment est venu, pour les poids plume souhaitant conserver un minimum d’accès aux fromages électoraux, de faire semblant d’avoir de grandes ambitions pour 2027. Wauquiez vient de le faire avec une certaine subtilité. C’est maintenant le tour de David Lisnard, champion toutes catégories du covidisme et de l’Etat policier, qui s’agite suffisamment pour passer de l’inexistence à un statut d’aspirant à l’insignifiance.

Mayor of Cannes, David Lisnard, poses during a photo session in Paris on November 21, 2019. (Photo by JOEL SAGET / AFP)

Admettons que vous soyez François Bayrou, ou l’un de ses électeurs. Vous rêvez « d’une droite » bien bourgeoise, mais aussi bien européaniste, bien soumise à Davos, et habitée d’une envie de pénal que n’égale que sa phobie de la souveraineté et des responsabilités ? Qui vous explique, en plein milieu d’un véritable délire étatiste, qu’il y a trop de bureaucratie ? D’une droite aussi crédible que des annonces de baisses d’impôts dans la bouche de Le Maire ?

Nombreux sont les ténors du moignon de parti nommé LR qui cherchent à incarner ce rêve sénile. A l’incarner à titre de fantasme, faute de pouvoir le réaliser – étant donné qu’il a d’ores et déjà été réalisépar la Macronie !

Grandeur et décadence d’une métastase de la Macronie

De ce point de vue, les raisons expliquant le succès jamais démenti de Lisnard comme maire de Cannes sont exactement celles qui expliquent aussi pourquoi lui et les autres bastringues du post-RPR sont condamnés – tant que durera encore leur insignifiante survie pseudo-politique – à rester des Poulidor de troisième catégorie dans la roue du mari de Brigitte : parce qu’à Cannes, face à une écrasante majorité de boomers riches, Lisnard joue trop sur du velours – alors que le secret du « succès » macronien, c’est un en même temps dosé avec exactitude pour satisfaire ce public-là tout en donnant de faux espoirs aux autres catégories sociales, victimes consentantes du Boomeristan.

Pas vraiment adepte du rentre-dedans, Lisnard admet d’ailleurs, à chaque pas, le caractère largement fictif de son galop d’essai vers d’hypothétiques primaires LR. Le Figaro s’en délecte :

« Nous sommes particulièrement nombreux… On est contents. Parfois on dit qu’on est nombreux même quand on est douze. Et là, pour une fois qu’on est vraiment très nombreux… » (sic)

« Je n’ai pas à commenter ma légitimité… ».

Effectivement. Même Modeste Schwartz s’en abstiendra.

« Peut-être que je ne percerai pas le mur du son… ».

Là, ça devient cruel.

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Guerre d’Ukraine : fin de partie ou escalade entre l’OTAN et la Russie ?

Jour 581 : à Washington, de plus en plus de monde sait que la guerre d’Ukraine est perdue pour Kiev. Non seulement l’Ukraine est en train de devenir un sujet majeur de dispute politique entre Démocrates et Républicains, mais les langues se délient, en particulier au Pentagone. Comme notre expert Alexandre N. vous l’avait expliqué il y a plusieurs mois déjà, une partie du commandement américain est en train de se rendre compte que l’armée américaine et l’OTAN sont d’ores et déjà surclassées par l’armée russe : la défaite des Ukrainiens, inéluctable, est celle d’une armée entraînée par l’OTAN ! Alors, qu’est-ce qui va l’emporter, de l’option raisonnable – négocier avec Moscou – ou bien le jusqu’auboutisme de tous ceux qui rêvent encore de faire plier Moscou, au besoin par une dangereuse escalade directe entre OTAN et Russie ?

Commençons, cette semaine, par le tableau que dresse M.K. Bhadrakumar dans le billet mis en ligne le 30 septembre sur son blog:

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Paris est « occupé » par des punaises de lit et des rongeurs, par Igor Veremeïev

A quelques mois des JO 2024 qui doivent se tenir dans la capitale, nul ne peut contester que l’image de la France est aujourd’hui fortement écornée à l’étranger : on a eu successivement les sacs d’ordures « kaléidoscopes » sur les trottoirs parisiens, la balade frénétique des rats gourmands, le spleen des nageurs pollués dans la Seine, les campements sauvages des migrants, plus l’insécurité générale que l’on connait depuis plusieurs années. Donc tout va bien. Ou plutôt, très mal si l’on ajoute à la liste des « X plaies de Paris » – mais qu’est-ce que Anne Hidalgo a fait au Bon Dieu pour mérite cette punition ? – la venue intempestive des punaises de lit qui déclenche une véritable psychose dans la capitale ! La députée Mathilde Panot a même sorti une fiole de ces insectes à l’Assemblée nationale pour alerter le gouvernement ! Pauvre France…

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Le journal français Le Parisien a publié vendredi un article en première page sur l’alerte aux punaises de lit à Paris, qualifiant le problème de « terreur intérieure ». Selon l’Anses, entre 2017 et 2022, 11 % des foyers français étaient déjà infestés par ces dangereux parasites.

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Sécuriser le numérique : une nouvelle loi Mc Kinsey…

Le projet de loi destiné à “sécuriser le numérique” dont la discussion en séance publique a commencé dans l’hémicycle aujourd’hui, est un texte sous haute surveillance américaine, et spécialement sous haute surveillance de Mc Kinsey. Pour en prendre la mesure, il faut ici rappeler quelques évidences sur la technostructure discrète, mais déterminée à tuer nos libertés, qui encadre ce texte de façon très rigoureuse.

On commence à connaître toutes les obsessions qui entourent le projet de loi sur la sécurisation du numérique : comme toujours dans le langage technocratique, sécuriser est ici utilisé pour “censurer”, “interdire” et “bannir”, les verbes préférés de la caste et de ses petits soldats de Mc Kinsey. Ceux-là savent pertinemment les enjeux d’une information libre et ont plus d’un tour dans leur sac pour étrangler cette liberté dans sa cellule, que ce soit en interdisant certains contenus ou certains internautes, ou en suscitant une prétendue opposition qui assèche les énergies militantes.

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Le référendum est-il vraiment démocratique ?

Le référendum est-il vraiment démocratique ? Prononçant un discours à l’occasion du soixante-cinquième anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron a parlé d’élargir le recours au référendum d’initiative populaire, suggérant que le nombre de signatures nécessaire soit abaissé et que l’éventail des sujets traités puisse être diversifié. Occasion pour Eric Verhaeghe et Edouard Husson, comme dans le précédent briefing, de répondre chacun à la question posée.

De quel référendum parle-t-on?

Ne pouvant, quoi qu’il veuille, se défaire de sa condescendance jupitérienne, l’oracle élyséen a donc bien voulu faire entrevoir la possibilité d’élargir le champ du référendum. Vous avez ci-dessus le texte de l’article 11 de la Constitution, incluant la révision de 2008, prévoyant que l’initiative d’un référendum puisse venir d’un cinquième des membres du Parlement soutenus par 10% des électeurs inscrits.

Emmanuel Macron pense apparemment que l’on pourrait abaisser le seuil des électeurs inscrits. Et envisager une plus grande diversité de sujets. A vrai dire, ce deuxième sujet paraît un peu artificiel. La rédaction de l’article 11 de la Constitution étant déjà très large sur ce point. Mais on sait qu’une partie de la caste a peu envie, par exemple, d’un référendum sur l’immigration et fait comme s’il n’était pas possible, d’ores et déjà, d’organiser un recours au vote populaire sur le sujet. (N’est-ce pas éminemment un problème social?)

Nous touchons du doigt le fait que l’establishment n’aime pas les référendums. Bien entendu on évoque le précédent des plébiscites bonapartistes. Mais en l’occurrence, dans notre démocratie, ce qui gêne la caste, c’est la possibilité d’être mise en minorité parle vote populaire.

On n’a pas oublié le fameux référendum de 2005, rejetant par 55% le traité constitutionnel européen. L’establishment français finit par réintroduire, sous la forme du Traité de Lisbonne, le texte qui avait été rejeté par le peuple français trois ans plus tôt. Les Britanniques furent plus chanceux puisque leur classe politique ne réussit pas, bien qu’ayant essayé, à inverser le vote sur le Brexit. Mais on voit bien que dans les deux pays, malgré leur tradition de liberté politique, l’idée de s’en remettre à l’arbitrage de l’ensemble de la population ne va pas de soi.

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Quand on regarde de plus près, on comprend bien ce qui gêne nos représentants et le petit monde clos des décideurs parisiens. Le référendum est une forme de démocratie directe quand nos élus aiment bien se réfugier dans le cocon douillet de la “démocratie représentative”. (Le péché originel de la Révolution française ne fut-il pas le refus du mandat impératif donc la possibilité, d’emblée, pour les représentants, de trahir l’esprit des cahiers de doléance ? Mais c’est un sujet à traiter une autre fois).

Arrêtons-nous cependant sur cette question de la démocratie directe. On sera étonné que le débat, en France, ne porte jamais sur un recours local au référendum, dans des périmètres géographiques restreints, là où les votants ont une prise directe sur les questions à résoudre. Tous les sujets ne sont pas d’intérêt national. En revanche, tous les sujets devraient être traités en interrogeant le suffrage populaire, partout où c’est nécessaire.

Qu’Emmanuel Macron n’en ait pas parlé au moment où il prône une nouvelle étape de la décentralisation amène à douter de sa sincérité sur le sujet du référendum.

Le referendum, cette forme dégradée de démocratie

Pour le reste, une question reste largement impensée : celle du caractère démocratique ou non du referendum.

Par un travers très contemporain il est admis sans discuter que le referendum constitue la forme ultime de la démocratie, bien supérieure à l’élection de représentants. Les partisans du Referendum d’Initiative Citoyenne, le RIC, rejoignent largement cette ligne en revendiquant la possibilité pour les citoyens d’obtenir des referendums sur les sujets de leur choix.

Nous l’avons déjà évoqué : il y a un sérieux bémol à cette affirmation. Le referendum a l’avantage de laisser la majorité des citoyens prendre directement une décision. Il a en revanche l’inconvénient d’appauvrir considérablement le processus de décision, et tout spécialement la richesse des décisions prises.

Pour une bonne décision, il faut en effet une assemblée délibérante capable d’amender un texte, de lui donner du relief ou des nuances y compris en intégrant des opinions minoritaires au départ, mais de bon sens. Il est vrai que l’expérience macroniste depuis six ans a mis au second plan ce droit d’amendement. Mais lorsque le débat est sincère et de bonne foi, il permet ces nuances vitales pour le souffle démocratique.

Avec le referendum, la démocratie revient à la simple règle très binaire du pour et du contre, sans véritable possibilité d’amendement. Peut-on limiter la démocratie à un vote pour ou contre l’avortement, pour ou contre l’euthanasie, ou encore pour ou contre le sauvetage de la planète ? La démocratie n’est-elle pas plus elle avec des mécaniques comme le vote préférentiel, ou avec une autre conception du mandat des élus ?

Là encore, la technique Macron ne permet pas d’ouvrir ces débats. Clivant, le Président a besoin de pour et de contre, viscéralement pour ou viscéralement contre. Notre démocratie s’honorerait d’ouvrir le débat aux nuances. Et l’horizon du referendum nous en éloigne.

Dans une perspective du « tout vaccinal », la FDA approuve le Novavax actualisé

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé l’utilisation d’urgence du vaccin Covid mis à jour de Novavax chez les personnes âgées de 12 ans et plus. Cette décision a été annoncée officiellement mardi. Les actions de la société ont connu une hausse de 8%.

Face à une prétendue hausse des cas liés à la souche EG. 5, surnommée «Eris», actuellement dominante aux États-Unis, les CDC se préparent à lancer une nouvelle campagne de vaccination qui couvrira désormais toutes les personnes âgées de 6 mois et plus. Alors que les vaccins à base d’ARNm mis à jour par les concurrents Pfizer/BioNTech et Moderna ont été autorisés aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a récemment accordé une autorisation d’urgence pour une version mise à jour du vaccin Novavax contre le COVID-19. Novavax, une biotech basée dans le Maryland, se distingue par le fait que son vaccin anti-COVID-19 est son seul produit commercialisé. Confrontée à des défis financiers, la société a mis en œuvre des mesures de réduction des coûts et place de grands espoirs dans les ventes de son vaccin mis à jour pour assurer sa pérennité. Il est souligné que la solvabilité de l’entreprise pourrait être compromise si le succès commercial de ce vaccin n’est pas au rendez-vous.

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Enquête Covid : Sunak refuse de divulguer ses messages WhatsApp

Selon la décision de la Haute Cour, les ministres sont tenus de divulguer toutes les communications envoyées et reçues durant la pandémie (entre fin janvier 2020 et fin février 2022) dans le cadre de l’enquête Covid. Mais le Bureau du Cabinet du gouvernement s’est toujours opposé à la révélation de ces messages WhatsApp. Lors de sa déclaration de témoin à l’enquête publique, Rishi Sunak affirme ne pas avoir accès à ses messages WhatsApp en tant que Premier ministre, invoquant le changement fréquent de téléphone et l’absence de sauvegarde.

L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit et exige toujours du Bureau du Cabinet l’accès à tous les messages du gouvernement, considérant qu’ils sont essentiels pour les délibérations et les conclusions de l’enquête. Si l’ancien Premier ministre Boris Johnson Boris Johnson, après avoir opposé des résistances similaires, a finalement remis ses messages WhatsApp à l’enquête,  Sunak refuse. Le Premier ministre Sunak tente toujours et par tous les moyens à sa disposition, de rejeter la demande de la commission d’enquête. Le gouvernement Sunak invoque la protection de la vie privée des ministres et le risque de créer un précédent limitant les discussions politiques futures. Ce refus soulève des questions sur la transparence de l’enquête. Les familles des victimes et le public expriment leur mécontentement face à ce blocage potentiel de preuves essentielles.

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Atlanticistes contre Mondialistes, par Sviatoslav Kniazev

Dans la presse européenne, l’on a l’habitude d’opposer les mondialistes aux souverainistes, aux patriotes, aux nationalistes, mais rarement aux « atlanticistes ». Le mot « mondialiste » ne pose a priori pas de problème de définition et il est possible de voir son utilisation dès les années 60, avec, par exemple, un article du Monde d’août 1967, titré : « Le mouvement mondialiste entend lutter contre les démons du nationalisme ». La cible en matière d’antagonisme est donc bien ajustée. Il n’en est pas de même avec le terme « atlanticiste », à ne pas confondre avec « atlantiste ». L’atlantisme est le courant politique, conceptualisé au début de la guerre froide, qui prône une alliance militaire centrée sur les États adjacents à l’océan Atlantique Nord et par extension, entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Nous en avons une parfaite illustration avec le conflit Ukro-Otan et la Russie. Mais quid des « atlanticistes » ? Il s’agit en fait d’un courant identitaire, porté par certains historiens franco-américains, et qui aborde l’espace Atlantique – réunissant les États-Unis (ou plutôt les Amériques), la Grande-Bretagne, l’Europe, voire l’Afrique en raison de l’esclavage – sous un angle civilisationnel. Ainsi, l’histoire atlantique entend dégager des caractéristiques qui privilégient l’appréhension analytique d’un espace unitaire et intégré d’où peuvent être observées et décryptées les relations entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. C’est donc dans ce champ qu’il faut décrypter les idées de cet article : une opposition entre les mondialistes et ceux qui défendent une conception civilisationnelle propre à l’espace atlantique, vu comme socle de l’Occident.

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Une bataille profondément symbolique a commencé entre Elon Musk et George Soros. Le milliardaire américain, propriétaire de Tesla et SpaceX, Elon Musk, a accusé le chef de l’« Open Society Foundation[1] » le financier et spéculateur international George Soros, ni plus ni moins, de vouloir détruire la civilisation de l’Occident. « L’organisation Soros ne semble vouloir rien de moins que la destruction de la civilisation occidentale », a commenté Musk sur sa plateforme X (anciennement Twitter*) dans un message dans lequel le spéculateur était accusé d’alimenter la crise migratoire sur l’île italienne de Lampedusa.

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Prière à Emmanuel Néron : Injecte, incendie, mais arrête de chanter ! par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

« Assassine, incendie Rome encore une fois, mais arrête de chanter ! » : c’est la requête qu’adressait l’écrivain Pétrone, avant son suicide forcé, à l’empereur Néron, auteur de sa sentence de mort. Après Néron, Macron : pendant que son ministre Rousseau pique à même le collège pour tous et que son copain Zelensky cherche à faire basculer l’Europe dans la guerre, il donne, sur le pognon de dingue, un dîner de la mode, pour que la branchouille de l’univers l’écoute fredonner Brel et Aznavour. Là, il va falloir dire stop.

A son grand dîner du Gotha davosien à Versailles, on sentait ce golden boy d’Amiens vaguement tendu sous la familiarité très tactile qu’il manifeste en présence de têtes couronnées. Il n’est pas totalement à l’aise en présence des adultes – même d’un adulte pervers comme ce Windsor si pénétré de sa responsabilité « écologique » (celle de réduire le nombre de mangeurs inutile sur sa planète).

Depuis sa découverte par Madame Brigitte au groupe de théâtre lycéen, l’atmosphère à laquelle il aspire réellement, c’est l’enfance perpétuelle des bordels après fermeture et des sauteries entre comédiens : celle que cultive, précisément, ce milieu semi-prostitutionnel de la mode, qu’il a (pour première fois depuis Mitterrand : le chien revient toujours vers son vomis) réuni sous les lustres de l’Elysée.

Pour la Bohême macronienne, la France est une mode

Le « hasard » faisant bien les choses, ce rêve individuel de l’éternel adolescent Macron rencontre le projet politique de la Macronie, décidée à faire de notre pays une France LVMH – expression qui ne fait pas simplement allusion au nom du principal sponsor de la junte parisienne (naturellement représenté à ce dîner), mais désigne aussi un projet de société tout entier : celui d’une société improductive, parasitaire de haut en bas, fondée – à défaut de bien réels – sur le trafic des valeurs du snobisme.

En ce sens, ce dîner de la mode s’inscrit bel et bien dans l’exécution d’un programme de pseudo-gouvernement, tout comme ces JO de caste que le mari de Brigitte n’a d’ailleurs pas oublié de mentionner dans le discours qu’il a adressé en anglais à ses copains et collègues Pharrell Williams, Naomi Campbell, Cher &Cie.

En écoutant cet histrion parvenu massacrer Aznavour, on est tenté de se demander : et si la mode Macron finissait par passer ?

Les voyages de Macron vous coûtent plus de 20 millions par an !

Dans le cadre de l’examen du budget pour 2024, le budget de l’Élysée vient d’être publié ! Nous le reproduisons intégralement ci-dessous. Il n’est pas piqué des hannetons, vraiment. On y découvre que, en 2023, le Président a dépassé son enveloppe budgétaire de plus de 12 millions € ! soit une hausse des dépenses de 12%… Pour 2024, la hausse du budget atteindra près de 10%. Mais, bien entendu, le même Président somme son peuple de faire des efforts de sobriété et réduit les aides pour acheter de l’essence. Les seuls déplacements présidentiels coûtent plus de 20 millions par an, dont près de 7 millions pour les “déplacements non-diplomatiques”… Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais !

Officiellement, bien sûr, l’État, c’est bien, l’État nous protège, l’État, c’est la lutte contre les profits privés et la spoliation. Mais quand même, quand on regarde le budget de l’Élysée tel qu’il vient d’être publié (nos lecteurs se souviennent que nous avons annoncé une lecture attentive des “jaunes” budgétaires, toujours instructifs), on se demande si, depuis le sommet de l’État, nos dirigeants ne donnent pas l’exemple inverse, celui du gaspillage, de la spoliation du citoyen ordinaire, tout cela au nom de l’intérêt général et du besoin de protection qu’ont, parait-il, tous les Français (maintenu par TF1, France Télévisions et les chaînes Bolloré dans un état d’avachissement avancé).

En tout cas, le jaune budgétaire que nous republions met les points sur les “i” :

Traduction : les dépenses 2023 de l’Élysée ont explosé. Elles étaient plafonnées à 115 millions €. Elles devraient finalement approcher les 127,4 millions €.

Un surplus de 8 millions € vient des déplacements présidentiels.

Pour 2024, le ministère du Budget a fait ce qu’il a pu. Le budget “déplacement” devrait fortement augmenter :

Comme les rédacteurs du “jaune” le glissent eux-mêmes, il existe une véritable opacité sur les dépenses de l’Élysée. Quelle part du budget relève de la dépense personnelle ? Combien coûtent Brigitte et son staff ?

Le Courrier compte se mobiliser pour en savoir plus. Si vous souhaitez nous soutenir, faites-le nous savoir en nous laissant votre adresse mail.

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Punaises de lit : Véran prépare l’épouillage contraignant des gueux, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Récemment dépouillés sous prétexte grippal de leurs libertés de déplacement et de réunion, les sans-dents s’imaginaient peut-être qu’ils conserveraient au moins – à défaut d’avoir le droit d’y inviter qui ils veulent – l’inviolabilité de ce domicile privé devenu cellule d’arrêt domiciliaire. C’était compter sans les punaises de lit, nouvelle grande cause nationale, qui justifie désormais la convocation, par le Young Global Leader davosien Véran, de réunions interministérielles.

Après avoir, en 2020, subitement désappris à distinguer la grippe de la peste noire, puis subi, à l’été 2023, un étrange phénomène de réchauffement chromatique des bulletins météo, la presse oligarchique, à l’automne 2023, s’est soudain pris de passion pour un des grands fléaux de l’histoire humaine : « la problématique des punaises de lit », comme l’écrit, sans cligner des yeux, Elle. Leurs ravages défrayent la chronique, tandis que Radio France consacre une émission entière à leur « sexualité délirante » (sic) !

C’est vrai que le show précédent aurait aussi été plus intéressant si on avait pu regarder les petits SARS-COV2 copuler – par exemple sur ces enregistrements mis à la disposition de l’OMS par le Parti Communiste Chinois, et qui restent, au jour d’aujourd’hui, le seul élément d’identification dont on dispose sur l’origine de cette pandémie statistiquement invisible.

Vladimir Véran viendra buter les punaises jusqu’au fond de vos lits

On ne peut d’ailleurs pas accuser ce changement de disque de déviation thématique : le docteur Véran s’empresse de nous rappeler que « Du fait du réchauffement climatique, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans tous les pays concernés, des pays à fort impact touristique. »

En attendant la mise au point d’un vaccin contre les punaises de lit, il va donc falloir lutter contre elles pour sauver les JO – déjà menacés par une recrudescence de Rhume19 et par l’incapacité typiquement homophobe des Parisiens à développer un modus vivendi harmonieux avec le surmulot.

Or on ne lutte pas sans consentir à quelques sacrifices. Elle nous met progressivement au parfum : « Service public de désinfection, recensement des cas (…) Pour Bruno Studer, député Renaissance, il n’existe qu’une solution, la détection canine (…). ‘Il faut non seulement traiter l’appartement, enlever les tapisseries (…) mais il faut également parfois jeter tout le mobilier.’ »

Bref : il faut grand-réinitialiser l’intérieur des tanières de pouilleux, jadis connues sous le nom archaïque de domicile privé.

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Les Etats-Unis paniquent ! par Nikolaï Petrov

« Une superpuissance dysfonctionnelle. Une Amérique divisée peut-elle contenir la Chine et la Russie ? » Sous cette rubrique, la publication américaine la plus autorisée en matière de politique étrangère, le magazine Foreign Affairs, a récemment publié un article que l’on ne peut que qualifier de « panique à bord ».

Cet article initialement publié sur le site stoletie.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

L’auteur de l’article, Robert M. Gates, n’est autre que l’ancien secrétaire à la Défense et l’ancien directeur de la CIA. L’homme politique tire l’alarme, « Les États-Unis sont aujourd’hui confrontés à des menaces plus graves pour leur sécurité qu’elles ne l’ont jamais été depuis des décennies, et peut-être depuis plus longtemps plus encore ». 

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Le discours de Gabriel Attal à la Bibliothèque Nationale a-t-il été écrit par ChatGPT ?

En écoutant le discours de Gabriel Attal tenu ce 5 octobre 2023 devant la bibliothèque Nationale, j’ai été frappé par son caractère sans âme, comme s’il était sorti d’un logiciel d’intelligence artificielle. J’ai aussitôt fait l’expérience, commandant à ChatGPT 200 mots sur la revalorisation du métier de professeur en France. L’expérience est concluante. Nous n’avons plus de ministre de l’Education Nationale mais un “AttalGPT”. Cela devrait nous inciter à la plus grande méfiance. Tout est artificiel chez ce pur communiquant macroniste. Méfiez-vous, cela finira encore plus mal qu’avec Pap Ndiaye.

Un cap clair pour notre École :

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Closer doit cesser ses allusions malsaines à la moralité du Président, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Dans une France en guerre contre le réchauffement grippal et les punaises de lit, un magazine de presse people, Closer – qu’on croyait pourtant proche de l’équipe de com’ de Brigitte – multiplie les commentaires ambigus à propos du comportement d’Emmanuel Macron à son dîner de la mode, assortis d’allusions transparentes à une vision parfaitement complotiste des mœurs du couple présidentiel.

Evoquant « les responsables de l’industrie de la mode » invités lundi à l’Elysée, Closer ajoute :

« Seulement, il y avait également des personnalités artistiques comme Jon Batiste. »

Que vient faire là ce « seulement » ? C’est d’une part en tant qu’ancien jeune premier du théâtre lycéen, mais aussi en sa qualité de protecteur des arts et des lettres que le mari de Brigitte a tenu à régaler à nos frais ces valeurs centrales de la culture française que sont Pharrell Williams, Cher et Jon Batiste.

Et Closer de continuer de plus belle dans sa campagne digne d’un kompromat du KGB :

« Le chanteur américain âgé de 36 ans a sans aucun doute tapé dans l’œil du chef de l’Etat en décembre 2022 lorsqu’il était reçu par Joe et Jill Biden. »

Edouard Husson, infiltré par le FSB dans la rédaction de Closer ?

Comment ça, « tapé dans l’œil » ? Que cherche à laisser entendre cette publication d’extrême-droite sur les mœurs du chef des Armées, et sur sa fidélité envers une épouse aussi fringante qu’expérimentée ?

A l’heure où notre pays (certes sans vote parlementaire, référendum ni déclaration de guerre) lutte contre les hordes homophobes de Vladimir Poutine, contre le réchauffement grippal et les punaises de lit, est-il vraiment raisonnable de tolérer de telles attaques contre la réputation du premier magistrat de France ?

On pourrait en effet juger la situation suffisamment grave par ailleurs, en observant qu’au Courrier des Stratèges, des agents d’influence russes internationalement connus et pourchassés cherchent quotidiennement à faire croire que la mortalité accrue des nonagénaires serait un phénomène naturel et que l’été succédait à l’hiver dès avant l’ère industrielle.

Accréditant le deep fake qui montre Macron jouant au karaoké avec Batiste, Closer en tire des conclusions pour le moins tendancieuses :

« Preuve qu’Emmanuel Macron et Jon Batiste semblent bien s’entendre, le locataire de l’Elysée avait sa main posée sur l’épaule de l’artiste durant toute leur prestation. »

Les provisions des assureurs-vie suffiront-elles à affronter la crise ?

Sans que la presse subventionnée ne s’y arrête réellement, un krach obligataire sévit cette semaine sur les marchés financiers, et spécialement aux Etats-Unis. Pour l’épargnant lambda, ce type de krach est, dans un premier temps, invisible. Il est surtout potentiellement douloureux pour les institutions financières. Tout l’enjeu des autorités est d’en isoler les effets, de contenir l’incendie en quelque sorte, pour éviter un effondrement global du système. Le krach obligataire menace tout particulièrement les assureurs-vie comme nous l’expliquons depuis plusieurs mois. Toute la difficulté est de savoir si les propos rassurants des assureurs français sont vraiment crédibles…

Nous avons évoqué hier le krach obligataire en cours, qui menace directement votre assurance-vie. Nous l’avons dit, personne ne sait exactement qui est à la manoeuvre derrière cette soudaine et inopinée flambée des taux d’intérêt sur les places boursières. Les conséquences de cet incendie qui prend les autorités monétaires de cours sont nombreuses et sont encore mal connues. D’une part, on peut supposer que les Etats vont emprunter à des taux de plus en plus élevés, ce qui va renchérir les déficits publics et plomber l’Etat-Providence, notamment en France. D’autre part, les détenteurs d’obligations vont voir la valeur de leur patrimoine baisser, selon une logique que j’explique dans la vidéo, et que je réexplique brièvement ici.

Krach obligataire, ruine des patrimoines

Pour comprendre les événements en cours, il faut avoir à l’esprit une logique un peu mystérieuse, mais simple : quand une obligation (qui est, au fond, un prêt entre particuliers) voit ses taux d’intérêt monter, sa valeur nominale baisse. Autrement dit, plus une obligation rapporte d’argent, moins elle est chère. Inversement, plus le taux d’intérêt baisse, moins son rendement est élevé, plus sa valeur monte.

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Pourquoi le “choc de com” de Gabriel Attal fera pschitt

“Choc des savoirs” a dit Gabriel Attal. “Choc de com”, avons-nous entendu. Au-delà du caractère convenu du discours tenu par le Ministre ce jeudi 5 octobre au matin, on retrouve la grande illusion qui détruit depuis des années l’Education Nationale à petit feu : la croyance dans la baguette magique du Ministre, qui pourrait tout piloter d’en haut. Mais comment croire sérieusement que l’on peut réformer en deux mois ce qui est enlisé depuis plusieurs décennies dans les affres d’un centralisme dépassé et d’une bureaucratie asphyxiante?

Gabriel Attal est la nouvelle coqueluche politique, cet automne 2023. Dans les dîners parisiens, pour être pris au sérieux, vous devez pousser des contentements d’aise quand on vous parle du nouveau prodige de la Macronie.

Hasardez-vous à suggérer qu’après le raté du “ministère Pap N’diaye”, Emmanuel Macron a installé rue de Grenelle un perroquet de Jean-Michel Blanquer, on vous regardera de travers. Alors, imaginez, si mes voisins de table avaient lu mon doute sarcastique sur le discours du Ministre ce 5 octobre 2023, qui semble tout droit sorti de ChatGPT, j’aurais été privé de dessert, sinon banni de la bonne société.

Pourtant, nous avons décidé de remettre le couvert, ce soir, avec Eric. Après avoir épinglé la forme, je vais juger au fond, avant de céder le clavier à Eric.

Le mammouth va grogner puis se rendormir

Allez, je vous le concède : on peut imaginer un instant que le Ministre est plein de bonnes intentions. “Choc des savoirs”, retour de l’autorité, “exigence des savoirs”, choc d’exigence, donc…. Le Ministre cite, sans le nommer, le ministre d’avant son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, qui est resté cinq ans rue de Grenelle. Blanquer peut se targuer, en particulier par des dédoublements de classes à l’école primaire et parle retour aux “savoirs fondamentaux”, d’avoir enrayé – provisoirement ? – la chute de la France dans les comparaisons internationales (voir le classement PIRLS 2023).

Cependant, il y a aussi des ratés dans la période Blanquer, à commencer par la réforme du baccalauréat dont tous se plaignent : élèves, professeurs et proviseurs. Plus fondamentalement, le gros défaut de l’ancien ministre était son centralisme permanent (avec l’illusion que la parole du Ministre valait mise en oeuvre) et son manque de confiance dans le potentiel d’une société de libertés : il a multiplié les contrôles vexatoires contre les écoles privées dites “hors contrat” [avec l’Etat].

Par conséquent, en écoutant le Ministre Attal et son volontarisme, on est perplexe : la mission “exigence des savoirs” a huit semaines pour rendre ses travaux. Le périmètre des travaux est gigantesque: on va de la réintroduction éventuelle de classes de niveaux à la probable refonte des programmes.

Admettons que nous partagions le constat sur le caractère contre-productif des classes hétérogènes en termes de niveau. Croit-on sérieusement qu’il suffise d’arriver, “comme un ouragan”, en Stéphanie de Monaco du Ministère de l’Education ?

C’est le même Attal qui, voici quelques jours, proposait plus de fonctionnaires pour lutter contre le harcèlement scolaire. Que se passera-t-il quand la tornade des huit semaines sera passée et que les syndicats commenceront à grogner devant les tentatives de réformes du Ministre qui sera, entre temps, sorti de “l’état de grâce” ? Transformera-t-on la mission “exigence des savoirs” en n-ième bureau de la rue de Grenelle avec ce qu’il faut d’embauches, en particulier pour veiller à la mise en oeuvre de la réforme sur le terrain ?

Soyons sérieux, tant qu’un ministre ne renouera pas avec le laissez-faire bienveillant de Luc Chatel (Ministre de 2010 à 2012), qui faisait confiance, en particulier, aux chefs d’établissement pour expérimenter et innover, l’Education Nationale restera le mammouth dont parlait Claude Allègre (ministre de 1997 à 2002): régulièrement l’animal grogne d’être réveillé par un Ministre qui s’agite un peu trop. Puis l’animal se rendort.

Plaidoyer pour la liberté scolaire

Comme Edouard l’a très bien souligné, les recettes d’une vraie réforme éducative sont bien connues : elles se déclinent autour de deux mots-clés, la décentralisation, d’abord, la liberté ensuite. Et depuis au moins trente ans, ces deux mots hérissent le poil d’une bureaucratie scolaire convaincue de détenir les clés de la République, et désespérément hostile à toute réforme.

Ce qui pose problème, c’est l’idée qu’il existerait une recette pédagogique unique, valable pour tous les établissements, tous les publics, toutes les régions. Un bon programme de l’Education Nationale, une bonne circulaire pédagogique et hop ! tout le monde apprend en même temps et de la même façon la même chose. Et cet apprentissage passe par “l’autorité de l’enseignant”, demi-dieu investi du savoir que l’élève doit religieusement écouter puis répéter.

Or nous savons tous que le monde ne fonctionne plus comme cela, et tout particulièrement notre jeunesse biberonnée à Internet et aux réseaux sociaux. Apprendre en 2023 n’a plus rien de commun avec apprendre en 1970 : les sources de savoir ont radicalement changé, et la construction du savoir également. La relation à l’autre, à l’autorité, à l’expertise, est désormais forgée sur de nouvelles bases.

Il est peu plausible d’imaginer que l’enseignement magistral et scolastique à la française puisse durer éternellement dans un monde désormais absorbé par l’horizontalité. On peut toujours faire le village gaulois, mais il semble plus rationnel de faire confiance aux gens de terrain.

Pendant dix ans au moins, il faut leur céder les “clés du camion”. Il faut arrêter avec le modèle de pédagogie unique, il faut arrêter avec les grandes usines nationalisées. L’heure est à l’autonomie des établissements, et à la déconcentration des méthodes.

Ce choix-là, la bureaucratie éducative le refuse depuis des années. C’est pourtant le seul qui compte. Réformer en abandonnant le pouvoir de réformer, réformer en confiant aux établissements le pouvoir de réformer, tel est le désordre temporaire nécessaire pour sauver nos enfants. Et, sur ce point, le ministre est bien muet.

Avertissement de la « Batwoman » chinoise sur une « très probable » prochaine épidémie, réfuté par Pékin

La virologue Shi Zhengli, dénommée “Batwoman”, soupçonnée d’être à l’origine de l’accident de laboratoire qui aurait déclenché la crise du COVID-19, averti qu’il est « très probable » qu’un autre coronavirus apparaisse à l’avenir. Son équipe de l’Institut de virologie de Wuhan a évalué 40 espèces de coronavirus, révélant des avertissements préoccupants sur les risques imminents. Les virologues chinois ont très vite réfuté cette affirmation.

La chercheuse Shi ZhengLi, spécialiste du SRAS à l’Institut de virologie de Wuhan, fait de nouveau parler d’elle. Pour rappel, en octobre 2021, Radio-Canada révélait les dessous de la création du Sars-Cov-2 en laboratoire. Shi Zheng Li, spécialiste du SRAS à l’Institut de virologie de Wuhan, aurait collaboré avec l’Américain Ralph Baric pour construire un nouveau virus chimèreLe fruit de la collaboration de Ralph Baric et Shi Zhengli a été publié en 2015 et dans leur article, ils écrivaient eux-mêmes que “plusieurs (membres) de notre communauté pourraient penser que ces expériences sont trop risquées“. Pourtant cette collaboration s’est poursuivie dans les années qui ont suivi et leurs travaux portaient sur les gains de fonction de pathogènes. Récemment, la Dr Shi Zhengli chercheuse scientifique du laboratoire de Wuhan, souvent surnommée la “batwoman”, a annoncé dans un article récent écrit que le monde devrait se préparer à une « très probable » nouvelle épidémie.

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+ 100 millions : Braun-Pivet explose les dépenses de l’Assemblée

La lecture des jaunes budgétaires pour 2024 est décidément riche d’enseignements. Nous avons souligné hier l’explosion des voyages présidentiels qui plument le contribuable. Mais la gabegie ne se limite pas à l’Élysée. On découvre que Yaël Braun-Pivet, l’arrogante et prétentieuse présidente de l’Assemblée Nationale, fait elle aussi exploser les compteurs. Alors que, traditionnellement, lors des années d’élections législatives, le budget de l’Assemblée connaît un pic suivi d’un retour à la raison, les règles du jeu ont complètement changé désormais… Le budget 2023 dépasse celui de 2022… et le budget 2024 dépassera le budget 2023. En trois ans, la dotation de l’Assemblée va augmenter de 100 millions €. Du jamais vu…

Avec une certaine perfidie, Bercy a donc détaillé de façon très éloquente l’explosion des dépenses de l’Assemblée Nationale depuis l’arrivée de Yaël Braun-Pivet, l’arrogante, la morigénante, la médiocre Yaël Braun-Pivet, qui ne semble pas éprouver beaucoup de vergogne à manger la laine sur le dos du contribuable. Le graphique présenté ci-dessus parle tout seul : la dotation de l’État (c’est-à-dire de Bercy) à l’Assemblée Nationale, qui a historiquement stagné autour de 515 millions depuis 2012, va s’élever à 610 millions en 2024. Soit une hausse de 95 millions, proche de 20%, chiffre très supérieur à l’inflation.

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Discours de Poutine au Club Valdai : conditions de paix et six principes du nouvel ordre mondial, par VZ

A l’heure où la question fondamentale d’une négociation avec l’Ukraine est dans tous les esprits – notamment à Washington qui aimerait bien un conflit gelé – et à au moment où le groupe des BRICS se structure de plus en plus, face à une ONU en totale déshérence, il est important de mieux comprendre les orientations de Poutine. Non pas pour lui tresser des lauriers de gloire, mais pour tenter d’anticiper quelles décisions il pourrait prendre dans les prochains mois, lesquels seront certainement critiques à plus d’un titre.

D’ores et déjà, au-delà des opérations militaires, l’on voit bien que la Russie restreint avec l’Arabie saoudite la production de pétrole, que les relations diplomatiques de toute nature se renforcent avec la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, l’Afrique, sans oublier l’Amérique du Sud où, néanmoins, la partie chinoise semble bien plus active. Le monde change. Alors, que dit Poutine, dans le cadre du Club Valdai (une plateforme internationale pour permettre aux élites russes de débattre du développement du pays et de son rôle dans le monde, avec des experts étrangers issus du monde académique, de la politique et des médias) ? Nous retenons deux articles, l’un sur les conditions de paix, et l’autre sur la vision du monde selon le président du Kremlin.

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De l’OMC au Climatisme : Pascal Lamy, mondialiste inoxydable – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Passé de la direction de l’Organisation Mondiale du Commerce à celle de la Coalition Antarctica, Pascal Lamy explique à L’Express ses « défis climatiques » avec la même assurance technocratique que lorsqu’il organisait le ballet planétaire des super-containers (un tantinet polluant, me chuchote-t-on). Mais quel est le secret de ce caméléon ?

L’événement historique de la seconde moitié du XXème siècle, c’est l’essor d’une oligarchie transnationale qui estime ne plus avoir besoin de la carapace évidées des Etats-nations pour maintenir sa domination sur des masses de mangeurs inutiles. Toute lecture de l’histoire contemporaine qui (par bêtise sincère ou calcul de com’) « fait abstraction » de cette réalité est idéologique.

Equipé de la boite à outil de telles idéologies (du néo-marxisme au néo-gaullisme), on trouvera forcément paradoxal (voire contradictoire !) qu’en mars 2020, les plus grands ténors du néolibéralisme soient presque tous devenus les coryphées de cette forme même pas si nouvelle de collectivisme que Klaus Schwab leur vend sous l’étiquette de Great Reset.

Rien de contradictoire, à vrai dire, ni même de paradoxal. Avant de liquider la classe moyenne blanche, il fallait, pendant les 40 ans qui ont suivi la rencontre Nixon-Mao-Kissinger, d’abord donner à cette classe l’occasion de se suicider.

Décarbonise-moi ces blancos, Pascal !

Et c’est exactement ce qu’elle a fait, la classe moyenne blanche, sous l’orchestration de Pascal Lamy & Cie : elle a suivi d’un œil placide l’émigration de ses capacités industrielles vers des pays (principalement asiatiques) où l’Etat-nation (et donc la démocratie) n’a culturellement aucun sens. C’est cette lente agonie sous traitement palliatif qu’on a affublé du surnom – induisant facilement en erreur – de néolibéralisme.

Maintenant que le boulot est fait, reste à expliquer aux derniers blancs jeunes pourquoi il faut absolument qu’ils acceptent diverses formes de stérilisation culturelle et/ou chimique, qu’ils s’habituent à consommer toujours moins, à vivre toujours moins. Tout en leur faisant aussi accepter l’idée (au demeurant absurde du point de vue des dogmes de la religion climatiste) que, pendant ce temps, les masses populaires du reste du monde (les coolies de l’Occident pigmenté) vont pouvoir continuer à se développer.

C’est le petit boulot de finition dont Davos charge aujourd’hui Lamy :

« On ne peut pas se permettre de continuer avec les discours déraisonnables visant à stopper toute exploitation – de gaz par exemple – dans les pays en voie de développement. »

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Mayotte, laboratoire du communisme macronien – par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Au prétexte de la crise de l’eau qui frappe cette île de la République, le gouvernement vient d’annoncer qu’il prendra en charge les factures d’eau des maorés. Exemplaire application du principe de base de la vie dans les pays communistes : tout est gratuit, et d’ailleurs y en a plus.

L’objectif de cet effet d’annonce est certes très probablement celui du plus gros de la com’ gouvernementale des gouvernements davosiens en 2023 : ne pas laisser passer un jour sans une bonne actualité climatique, qui coûte bien cher au budget. De ce point de vue, la crise de l’eau à Mayotte, ça fait tout de même plus sérieux que la sécheresse asymptomatique hexagonale d’août dernier.

Mais tout de même, il faut se poser la question : pendant que Gabriel Attaltürk soigne ses zemmouroïdes, la Macronie en campagne électorale se mettrait-elle en même temps à lorgner sur l’électorat de Mélenchon ?

Quoi qu’il en soit, devant cette décision du groupe de prière Borne, on est bien obligé de se dire que la NUPES en sort exaucée : elle qui réclame en permanence la gratuité (comprendre : la prise en charge par le Très-contribuable) de tout et n’importe quoi…

La Macronie rase gratis, mais à sec

La gratuité universelle, c’est le genre de perspectives utopiques que les naïfs, idiots et autres femmes blanches, dans les sociétés qui n’ont pas encore vécu d’expérience communiste, ont tendance à trouver très cool.

Ayant, pour ma part, passé le plus clair de ma vie adulte dans des sociétés qui venaient à peine de réussir à s’extraire (en y laissant une jambe) du piège à loup de la philanthropie d’Etat marxiste, je pose sur ces lendemains subventionnés un regard moins serein.

Quoique – foutus pour foutus, après tout, c’est peut-être un modèle à suivre. Du moment que nos frères maorés sont simultanément exemptés du paiement de l’eau courante et de sa consommation, l’Etat pourrait aussi prendre à sa charge (tout en la coupant) la consommation de gaz des commerçants/artisans en faillite pour cause de Green Deal de solidarité avec l’Ukraine. Il pourrait d’ailleurs aussi exempter l’Ukraine du paiement de ses fournitures militaires – ah pardon : on me souffle à l’oreille que c’est déjà fait –, mais tout en cessant d’en fournir.

Et si le Très-contribuable appliquait le même principe à ses relations de plus en plus asymétriques avec le Léviathan étatique ?

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