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Hier — 28 mars 2024Analyses, perspectives

Élections trafiquées, armée contestée. Le Pakistan face aux défis

Après des semaines d'atermoiements, les législatives pakistanaises se sont tenues le 8 février. Contre toute attente, le parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, en prison, est arrivé en tête, témoignant de la crise politique, institutionnelle et économique dans ce pays au bord de la faillite. Le nouveau gouvernement de coalition mené par Shehbaz Sharif n'aura pas la tâche facile.

Les résultats des élections du 8 février 2024 ont surpris tout le monde, à commencer par l'homme fort du moment Nawaz Sharif, qui vient de céder le poste de premier ministre à son frère Shehbaz. C'est en effet le parti de l'ex premier ministre Imran Khan qui sort vainqueur du scrutin. Pourtant, bien avant les élections, les forces politiques et les militaires ont tout fait pour l'évincer.

Arrivé à la tête du pouvoir en 2018, le fondateur du Mouvement du Pakistan pour la justice (le PTI pour Pakistan Tehrik Al-Insaf), Imran Khan, a alors voulu incarner la lutte contre la corruption et l'opposition aux dynasties qui avaient jusque-là dirigé le pays : les Sharif, à la tête de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (LMP-N), ainsi que les Bhutto, à la tête du Parti du peuple pakistanais (PPP). Une partie de la classe moyenne a soutenu cet ancien capitaine de l'équipe de cricket qui a remporté la coupe du monde en 1992.

Manœuvres, mises en accusation, condamnations

Dans un pays où aucun gouvernement n'est jamais arrivé au bout de son mandat quinquennal, et où l'on parle pudiquement de « régime hybride » pour désigner le poids de l'establishment — en l'occurrence l'armée—, Imran Khan a reflété le choix des militaires. Mais le 9 avril 2022, il a été renversé par un vote de défiance au Parlement, qu'il avait tenté de dissoudre quelques jours plus tôt, avant que la Cour suprême ne s'y oppose.

Ses relations avec l'armée étaient devenues tendues après qu'il ait cherché à imposer une nomination à la tête des services de renseignement. S'ajoute à cela sa rhétorique vivement anti américaine, au nom de la défense de l'islam, mais aussi les aléas de la politique afghane de la part des États-Unis comme du Pakistan, et l'imposition de sa politique étrangère. Imran Khan avait notamment rendu visite au président russe Vladimir Poutine le jour de l'invasion de l'Ukraine, et boycotté le second sommet pour la démocratie organisé par Joe Biden, en mars 2023. Les tensions avec l'état-major militaire s'expliquent en outre par les réserves de Khan autour des modalités de la mise en place du corridor économique sino-pakistanais et le retard pris dans ce programme majeur, sans compter ses ambiguïtés à l'égard des talibans pakistanais avec qui il a cherché à négocier et, plus généralement, son mode de fonctionnement souvent imprévisible.

Deux jours après sa chute, l'Assemblée élit Shehbaz Sharif pour le remplacer. Ce dernier prend la tête d'un gouvernement de coalition, unissant la LMP-N, le PPP, et les islamistes de la Jamia Oulema Al-Islam. En novembre, le nouveau premier ministre annonce que l'Assemblée arrivant à son terme en août 2023, il passera la main à un gouvernement de transition, chargé d'organiser des élections dans les trois mois. Il faudra toutefois attendre février 2024 pour que celles-ci se tiennent dans tout le pays1.

Entretemps, les manœuvres pour marginaliser Imran Khan et son parti prennent un tour inédit. Arrêté le 9 mai 2022 pour corruption, l'ex premier ministre est bientôt relâché sous caution sur injonction de la Cour suprême, bien que son arrestation ait suscité des émeutes dans de nombreuses villes. Pour la première fois, les manifestants s'en prennent à des bâtiments militaires, un scandale dans le pays. Khan assure que le chef d'état-major est partie prenante de son éviction, voulue par le gouvernement américain. Il se rétractera quelques mois plus tard.

Mises en accusation et condamnations se multiplient. En août 2022, Imran Khan est condamné pour corruption avec cinq ans d'inéligibilité sur décision de la commission électorale. En août 2023, il est condamné à trois ans de prison pour vente de cadeaux reçus par l'État, un verdict qui est porté à quatorze ans, le 31 janvier 2024. Il vient s'ajouter s'ajouter à dix ans d'emprisonnement prononcés la veille pour avoir fait fuiter une dépêche diplomatique. Enfin, le 3 février 2024, Khan est condamné à sept ans de prison supplémentaires — avec son épouse Bouchra Bibi — pour « mariage non islamique ». Car le contrat a été conclu moins de quarante jours après le divorce de Bibi de son précédent mari.

Outre ces affaires, nombre de cadres du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI) sont emprisonnés au lendemain des émeutes de mai 2022. Le 22 décembre 2023, la commission électorale décide de priver ce parti de son symbole — une batte de cricket — arguant que les élections internes stipulées dans son règlement intérieur n'ont pas été tenues. Une sanction importante dans un pays où les analphabètes, qui représentent près de 42 % de la population, votent en fonction des symboles affichés sur les bulletins.

C'est dans ce contexte que participe aux élections du 8 février un parti aux dirigeants emprisonnés et dont les candidats sont contraints de se présenter à titre individuel en tant qu' « indépendants ».

Surprise, manipulations, coalition

Le scrutin s'est tenu dans une atmosphère délétère, avec des communications coupées sur les téléphones mobiles, des suspensions du réseau internet, et des pratiques douteuses chez certains présidents de bureaux de votes. Dès le lendemain, des éditoriaux dénoncent « des manipulations ouvertes ou cachées » et une élection conduite par une commission électorale « qui a trahi son mandat »2. Et de préciser qu'au-delà de la commission, le gouvernement intérimaire et tout l'appareil d'État sont « responsables de cette honte »3. Les résultats se font attendre, accentuant les accusations de fraude. D'autant que les premières données, confirmées par la suite, s'avèrent surprenantes : les « indépendants » soutenus par le PTI d'Imran Khan arrivent en tête, avec 92 élus4, contre 75 pour la LMP-N, arrivée deuxième.

L'Assemblée comprend 266 sièges pour les élus, 60 autres sont réservés aux femmes et 10 aux minorités religieuses. Ces sièges sont en principe répartis par la commission électorale entre les partis, en fonction de leurs résultats. Mais les indépendants en ont été exclus.

Se servant de ce stratagème et au terme de multiples tractations, la LMP-N, dirigée par les Sharif, constitue une coalition de cinq partis, grossie de quatre autres micro-partis. L'appui décisif vient du PPP, ainsi que du Mouvement Mouttahida Qaoumi (MQM), puissant à Karachi5. Rares sont les défections ou les ralliements. Et c'est surtout l'attribution des sièges réservés au détriment du PTI qui conforte la coalition portée au pouvoir. Au total le 7 mars, cette coalition rassemble 230 élus (122 LMP-N, 73 PPP, 22 MQM-P, 13 « autres partis »). L'opposition dispose pour sa part de seulement de 106 députés (91 SIC, en fait PTI, 11 Jamia Oulema Al-Islam, 2 « autres partis » et 1 indépendant)6.

En dépit du poids de la coalition gouvernementale, nombre d'observateurs pakistanais craignent que le rapport de force au Parlement n'entraîne sa paralysie. Les élus du PTI entendent protester continûment contre cette chambre résultant à leurs yeux d'un «  vol de mandat »7. La polarisation de la vie politique laisse penser que les sessions de la nouvelle assemblée seront particulièrement agitées. Cela apparaît dès la première séance. Et les appels au dialogue émanant de quelques figures de la majorité restent pour l'heure sans effet.

L'autre fragilité du gouvernement Shehbaz Sharif tient dans sa dépendance vis-à-vis du PPP qui a apporté son soutien sans participation, tout en négociant le poste de président de la République au bénéfice de son coprésident, Asaf Ali Zardari. Avec succès, puisque dernier est largement élu le 9 mars à ce poste certes honorifique, mais qui peut compliquer la vie des gouvernants.

Une fois de plus, les dynasties se retrouvent au pouvoir. D'autant que la LMP-N, arrivée en tête aux élections provinciales au Pendjab, a choisi Maryam Nawaz, fille de Nawaz Sharif et nièce du premier ministre, pour gouverner cette province décisive de 127 millions d'habitants, soit plus de la moitié de la population pakistanaise. Les autres provinces ont été remportées par le PPP au Sind (à la majorité absolue) et au Baloutchistan (avec l'appui de la LMP-N). Le PTI l'a emporté de très loin avec 90 sièges sur 115 dans la province très sensible de Khyber Pakhtunkhwa, voisine de l'Afghanistan.

In fine, avec une participation de 47,8 % sur les 128,5 millions d'inscrits (contre 51,7 % en 2018), dont une part significative de jeunes électeurs (40 % de moins de 35 ans) et de primo-votants (22 millions), les résultats, même officiels, ont été perçus comme un signal fort adressé aux militaires et au « régime hybride » qui sévit depuis 2008. Ce régime place le gouvernement sous le contrôle de l'establishment, non seulement en matière de défense, de politique étrangère et de politique antiterroriste, mais aussi dans le domaine économique. Avec la création du Conseil spécial de facilitation des investissements (SIFC) en juin 2023, le chef de l'armée siège en effet au cœur de la politique économique8.

Certes, les Sharif sont aux commandes, comme le souhaitaient les militaires pour éliminer un ex premier ministre devenu gênant. Toutefois, Imran Kahn est perçu, au Pakistan et à l'étranger, comme le vainqueur de facto, même sans majorité. « Le choc des résultats des élections pakistanaises montre que les régimes autoritaires ne gagnent pas toujours », assure le Washington Post9. Pour autant, des libéraux pakistanais rappellent que, si populaire soit-il, Khan n'incarne pas un idéal. Son bilan s'avère plus que critiquable. Il a instrumentalisé la religion en annonçant vouloir faire du Pakistan « la nouvelle Médine » et en promouvant un nouveau curriculum scolaire nourri de références religieuses. Il a en outre durci la loi sur la cybercriminalité, perçue comme liberticide par nombre de journalistes et ONG pakistanaises, de même que par Amnesty International. Enfin, sa rhétorique égalitaire ne s'est jamais traduite dans une politique économique, et il a encouragé la crispation de la vie politique10.

Des questions essentielles à résoudre

Outre la préservation de sa coalition dans la durée, le gouvernement de Shehbaz Sharif fait face à d'immenses défis qu'il a lui-même évoqués lors de son discours d'investiture. Parmi eux, la question des finances publiques est la plus urgente. L'accord en cours avec le Fonds monétaire international (FMI) prend fin en avril. Un autre doit être négocié, en vue d'obtenir au moins 6 milliards de dollars. Mais au-delà de ces financements et des privatisations annoncées — dont Pakistan Airlines — comment mener des réformes structurelles quand l'un des points clés tient dans une meilleure répartition de l'impôt pour lutter contre l'évasion fiscale et la taxation des secteurs y échappant largement, tels les grands propriétaires fonciers ou l'immobilier qui constituent une base électorale influente ? Comment soulager les classes populaires de l'inflation, dans un pays aussi inégalitaire, arrivant au 164e rang mondial pour l'indice de développement humain ?

En dehors du champ économique, la question du terrorisme, en pleine recrudescence, est également évoquée. Lancé en 2014 sous Nawaz Sharif, le Plan national d'action antiterroriste n'a pas eu les effets escomptés. Et la résurgence des talibans s'est intensifiée après leur retour au pouvoir en Afghanistan en 202111. La multiplication des attentats contre les civils, les policiers et les militaires, en particulier dans les provinces de l'ouest bordant l'Afghanistan, tend les relations entre Islamabad et Kaboul. Le Pakistan accuse par ailleurs l'Émirat islamique d'Afghanistan d'offrir des sanctuaires aux insurgés du pays.

La marge de manœuvre vis-à-vis de l'autre voisin, l'Inde, n'est pas bien meilleure. Le premier ministre a évoqué le sort du Cachemire sous administration indienne à la suite de la perte de toute forme d'autonomie en 2019, de même que l'inaction de la communauté internationale à Gaza, appelant à la « liberté pour les Cachemiris et les Palestiniens ». Pour le reste, il a remercié l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Turquie pour leur soutien, et bien sûr la Chine, promettant de faire avancer le corridor économique sino-pakistanais. Son premier entretien à la presse étrangère a d'ailleurs été donné à l'agence chinoise Xinhua. Il y a repris la rhétorique habituelle. Un geste fort symboliquement.

Pour autant, la logique géoéconomique impose à Islamabad de cultiver les relations avec les États-Unis, son principal marché d'exportation. Certes, le poids du Pakistan dans la stratégie de Washington s'est amoindri après le départ des forces américaines d'Afghanistan, mais il reste sensible. Si le département d'État s'est inquiété des entraves qui ont entaché les élections, il a assuré, dès le lendemain du scrutin, que « les États-Unis sont prêts à travailler avec le prochain gouvernement pakistanais, quel qu'il soit »12.

Pour Durdana Najam, analyste pakistanaise, la tonalité du discours sur la politique étrangère « confirme que le premier ministre sera l'ombre d'un pouvoir tenant les rênes dans la coulisse ». Et de conclure : « le rêve de la suprématie civile a été un peu plus abandonné »13.

Restent bien d'autres questions, notamment celle du changement climatique. Après les catastrophiques inondations de 2022, qui ont fait plus de 1700 morts en quelques mois et près de 30 milliards de dollars de dégâts et de pertes économiques, le problème reste entier, du nord au sud du pays. Au moment des élections, des routes étaient bloquées au Gilgit-Baltistan himalayen, sujet à des retraits glaciaires et à des éboulements, alors qu'à l'extrême sud, la région maritime de Gwadar, subissait des pluies torrentielles désastreuses.

La tâche est « difficile mais pas impossible », a cependant assuré le premier ministre dans son discours d'investiture. Le nouveau gouvernement fait la part belle à des figures connues de la LMP-N, accommode des partenaires de la coalition, et inclut une poignée de technocrates, dont le plus important est le ministre des finances, jusqu'alors à la tête de la plus grande banque privée du pays. La primauté est donnée aux défis économiques et financiers à relever. Pourtant, la question de la gouvernance du pays, puissance nucléaire comptant aujourd'hui plus de 240 millions d'habitants demeure essentielle. Zahir Hussain, un commentateur reconnu, ne cachait pas son scepticisme devant le nouveau gouvernement qu'il résumait ainsi : « essentiellement des reliques du passé, évoquant peu d'espoir de changement »14. L'avenir dira si ce pessimisme est fondé ou non.


1Des élections provinciales avaient lieu le même jour au Pendjab, au Sind, au Baloutchistan et dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa.

2« A vote for democracy », The Express Tribune, 9 février 2024.

3« Election reflections », Dawn, 9 février 2024.

4Le PTI affirme pour sa part avoir gagné dans 177 circonscriptions.

5Le Mouvement Mouttahida Qaoumi (« Mouvement national uni ») est un parti porte-voix de la communauté des Mohajirs (les « émigrants), ces musulmans parlant ourdou ayant quitté l'Inde lors de la partition de 1947 pour s'établir au Pakistan. Karachi, la plus grande ville du pays, est leur bastion politique. Cependant, le parti s'est divisé, et la faction entrée dans la coalition de Shehbaz Sharif est le MQM-Pakistan (MQM-P).

6« 2024 Parliament Party Position », Dunya News Television, 8 mars 2024. Un mois après l'élection, le site officiel de la commission électorale ne donne toujours pas de tableau synthétique des résultats.

7« PTI mandate stolen, says MNA », The News International, 7 mars 2024.

8« Pakistan's Military Extends its Role in Economic Decision-making Through the Special Investment Facilitation Council », Eve Register, The Geopolitics, 5 décembre 2023.

9« Pakistan's shocking elections result shows that authoritarians don't always win », The Washington Post, 11 février 2024

10« Imran Khan's resurrection », Pervez Hoodbhoy, Dawn, 2 mars 2024.

11« A Snake Rises from The Ashes In the West », Zalmay Azad, The Friday Times, 16 septembre 2023.

12« Elections in Pakistan », Matthew Miller, Department of State, 9 février 2024.

13« Of economy, foreign policy and terror threat », Durdana Najam, The Express Tribune, 8 mars 2024.

14« Of old and new faces », Zahir Hussain, Dawn, 13 mars 2024.

À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Nicolas Dupont-Aignan renonce à aller aux européennes, faute d’argent

Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il renonçait à présenter une liste aux européennes. Il explique ce choix par le souci de ne pas éparpiller le vote souverainiste, et par la volonté de préserver ses moyens financiers en vue de la présidentielle. Florian Philippot et François Asselineau restent donc “seuls” en lice pour réclamer tous deux le Frexit.

Nicolas Dupont-Aignan jette donc l’éponge pour les européennes : trop d’argent, trop de temps, trop de dispersion. Si les sondages lui prédisaient un meilleur sort que Philippot ou Asselineau, le président de Debout la France risquait d’engloutir dans cette opération une importante somme sans espérance de décrocher un élu au Parlement européen.

Désormais, deux listes souverainistes devraient donc se “partager le gâteau” :

  • les Patriotes de Philippot devraient pouvoir déposer une liste et imprimer leur propagande électorale grâce au “trésor de guerre” accumulé par Florian Philippot durant le COVID et l’épisode du passe sanitaire. Nul ne sait toutefois si Philippot fera directement campagne pour le Frexit, ou s’il demandera un referendum en ce sens. Cette idée semble poussée par Jean-Frédéric Poisson, qui a quitté le mouvement zemmouriste
  • L’UPR de François Asselineau devrait également présenter une liste favorable au Frexit. Asselineau déclare avoir levé plus de 600.000€ à ce stade

Pour l’instant, chacun de ces listes est créditée de 0,5% dans les sondages… mais rien n’exclut qu’une surprise intervienne.

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Aux européennes, la caste veut gagner en agitant les épouvantails Trump et Poutine – par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Actuellement la nervosité règne non seulement dans les sièges des partis, mais aussi dans les groupes d’experts de la caste au pouvoir. Comment éviter que les élections de juin ne se transforment en un vote sur les échecs de l’UE ? Le mot d’ordre, surprenant, a été passé au sein des partis de gouvernement: si vous voulez gagner les élections, ne faites pas preuve de triomphalisme , car cela récolterait plus de résistance que de soutiens. Cela semble déroutant ? Bien sûr, mais des conseils comme celui-ci montrent qu’il y a un manque d’idées claires sur l’avenir de l’Union. On mise donc sur un concept qui a fait ses preuves – la propagation de la peur et de la terreur. Dans le doute, Trump et Poutine doivent être instrumentalisés pour inquiéter les gens et ainsi en tirer un profit politique.

L’inquiétude et la préoccupation se répandent parmi les partis pro-européens établis. L’échéance électorale de juin se rapproche, les pronostics se dégradent à vue d’œil. Selon un récent sondage , réalisé par Ipsos en collaboration avec Euronews, une union entre les conservateurs, les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts serait nécessaire : c’est la seule façon de s’assurer 453 sièges sur les 720 que compte le Parlement, et donc la majorité simple avec 62,9 %.

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Portugal : vers un gouvernement de droite minoritaire…

Par : pierre

Le 10 mars, les 11 millions d’électeurs portugais étaient appelés à renouveler leur parlement. Les votes des Portugais de l’étranger n’ont pas encore été consolidés, mais ils ne devraient pas modifier les tendances.

Ce troisième scrutin en moins de cinq ans a été marqué par une forte augmentation de la participation : cette dernière s’est établie à 66,2%, un niveau certes modeste, mais à comparer aux 51,4% de janvier 2022, ou aux 48,6% d’octobre 2019.

Le grand perdant du scrutin est le Parti socialiste (PS), qui doit se contenter de 28,7% des suffrages, soit un plongeon de 13,8 points par rapport à son score de 2022. Une chute qui ne constitue pas une surprise, puisque le premier ministre issu de ses rangs, Antonio Costa (photo), avait été contraint de démissionner en novembre dernier en raison d’un nouveau scandale de corruption ayant touché son proche entourage politique.

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Portugal : vers un gouvernement de droite minoritaire

Par : pierre

Le 10 mars, les 11 millions d’électeurs portugais étaient appelés à renouveler leur parlement. Les votes des Portugais de l’étranger n’ont pas encore été consolidés, mais ils ne devraient pas modifier les tendances.

Ce troisième scrutin en moins de cinq ans a été marqué par une forte augmentation de la participation : cette dernière s’est établie à 66,2%, un niveau certes modeste, mais à comparer aux 51,4% de janvier 2022, ou aux 48,6% d’octobre 2019.

Le grand perdant du scrutin est le Parti socialiste (PS), qui doit se contenter de 28,7% des suffrages, soit un plongeon de 13,8 points par rapport à son score de 2022. Une chute qui ne constitue pas une surprise, puisque le premier ministre issu de ses rangs, Antonio Costa (photo), avait été contraint de démissionner en novembre dernier (tout en continuant à expédier les affaires courantes) en raison d’un nouveau scandale de corruption ayant touché son proche entourage politique.

Son chef de cabinet est en détention pour une affaire d’appels d’offres dans le secteur minier. Quelques mois auparavant, un autre scandale avait accompagné la privatisation de la compagnie aérienne nationale. Dans ces conditions, le chef de l’Etat, issu de la droite, avait choisi de convoquer les électeurs plutôt que de laisser le PS choisir un successeur à M. Costa.

Ce dernier dirigeait le pays depuis 2015, d’abord à la tête de gouvernements minoritaires mais soutenus au cas par cas par deux alliés à sa gauche jusqu’en 2022 ; puis comme chef d’un cabinet s’appuyant sur une majorité absolue depuis cette date.

Son grand rival de droite, le Parti social-démocrate (le mal nommé PSD), ne tire pas profit de la déconfiture socialiste. L’Alliance démocratique (AD), qui l’associe à un parti plus à droite (le CDS-PP) ainsi qu’à un petit parti monarchiste (PPM), dépasse certes le PS avec 29,5% des voix, mais perd 2 points par rapport au scrutin précédent ; surtout, l’AD ne dispose pas d’une majorité parlementaire, même si elle s’adjoint l’Initiative libérale (5,1 %, stable).

Pour sa part, le PS, même s’il le voulait, ne pourrait plus compter sur ses deux alliés de 2015 pour espérer former une coalition : le Parti communiste obtient 3,3% (- 1,1 point), et le Bloc de gauche (gauche dite « radicale ») 4,5% (stable), qui n’obtiennent que quatre et cinq députés.

Les Portugais sont confrontés à des difficultés économiques et sociales communes à tous les pays de l’UE

Cette situation où les forces politiques traditionnelles perdent est liée à l’émergence d’un nouveau parti, Chega (« assez ! »), classé à l’extrême droite et emmené par un ancien commentateur sportif charismatique, André Ventura, qui maîtrise parfaitement les réseaux sociaux. Porté notamment par de nombreux jeunes électeurs et les anciens abstentionnistes, Chega a réussi à rassembler 18,1% des votants, soit un gain impressionnant de 10,7 points en deux ans. En 2019, il ne pesait que 1,3% des suffrages.

Cette percée électorale s’explique bien sûr par les slogans anti-corruption qui ont fait mouche dans le contexte des scandales récents. M. Ventura n’a cessé de répéter qu’il voulait « nettoyer » le Portugal. Un pays dans lequel l’ancien premier ministre socialiste José Socrates, en fonction pendant les années de crise (2005-2011) est toujours inculpé dans de sombres affaires de l’époque.

Mais en réalité, les raisons de la colère électorale sont plus profondes. Les Portugais, dans leur grande majorité, sont confrontés à des difficultés économiques et sociales communes à tous les pays de l’UE : l’inflation récente a durement affaibli le niveau de vie d’une large part de la population ; pour beaucoup, se loger est devenu un casse-tête avec des loyers qui s’envolent (les prix des logements ont augmenté de 11,8% en 2023) ; l’accès à la santé et à l’éducation s’avère de plus en plus problématique. La cure d’austérité imposée au pays par l’UE en 2012 n’a pas fini de produire ses effets.

Du reste, les secteurs de l’enseignement, de la justice et de la santé ont été marqués, depuis fin 2022, par des grèves et mobilisations pour des rattrapages salariaux. André Ventura n’a pas hésité à surfer sur ces mécontentements, alliant des promesses contradictoires pour séduire plus largement : l’augmentation des salaires et des retraites, mais aussi la baisse des impôts ainsi que des privatisations de services publics pour rappeler ses convictions ultralibérales.

Récemment encore, les voix étaient nombreuses, au sein de l’UE, pour vanter le « modèle portugais »

Quoiqu’il en soit, l’appel à « faire barrage à l’extrême droite », qui avait permis au PS, en 2022, de renforcer sa position au pouvoir, n’a plus fonctionné. Triomphant, le leader de Chega a immédiatement proposé à l’Alliance démocratique de former une coalition, affirmant dès le lendemain du scrutin que « seul un parti irresponsable laisserait le PS gouverner alors que nous avons la possibilité de construire un gouvernement de changement ». « Je ne connais aucun pays qui ait élu une force de 20 % qui ne fasse pas partie du gouvernement » a-t-il également martelé.

Une attitude pour le moins opportuniste. Car lors de sa campagne anti-corruption, il qualifiait les deux grandes forces politiques traditionnelles de « deux faces de la même médaille ». Il avait même qualifié le PSD, à qui il fait désormais des appels du pied, de « prostituée du PS ».

Pour sa part, le chef du PSD, Luis Montenegro, a toujours affirmé qu’il  ne s’allierait jamais avec Chega. « Non c’est non », n’a-t-il cessé de répéter – un point de vue qui n’est peut-être pas unanime dans son parti. Du reste, une telle alliance ne sera sans doute pas nécessaire.

Car le chef de file du PS, Pedro Nuno Santos, a clairement indiqué qu’il entendait camper désormais dans l’opposition : « jamais nous ne laisserons André Ventura devenir le chef de l’opposition », manière d’écarter l’hypothèse d’une « grande coalition » entre le PS et le PSD. Mais son directeur de campagne a tout de suite précisé : « le Parti socialiste ne provoquera pas d’impasse constitutionnelle ».

En clair, on se dirige, du moins à court terme, vers la formation d’un gouvernement de droite, sous la houlette de M. Montenegro, que le PS laisserait gouverner. Ce qui ramène à une configuration connue avant 2015 : une alternance au pouvoir des deux forces principales se tolérant mutuellement. Cette situation pourrait ne pas déplaire à M. Ventura, dont le parti continuerait à se nourrir du slogan « Tous pourris ».

Quoiqu’il en soit, la défaite du PS après le départ forcé du premier ministre sortant, prend un relief particulier dans le contexte où, récemment encore, les voix étaient nombreuses, au sein de l’UE, pour vanter le « modèle portugais ». Bien au-delà de son propre camp politique, M. Costa était loué pour avoir fait passer plusieurs indicateurs économiques dans les normes de Bruxelles – notamment la réduction des déficits – officiellement sans casse sociale, vantait-on. Au point que le nom de M. Costa était fréquemment cité comme probable futur président du Conseil européen.

Les électeurs n’ont pas partagé cet enthousiasme.

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Sondage IPSOS Européennes 2024 : ça pue la manipulation !

on peut se poser la question de savoir pourquoi les instituts de sondages (appartenant tous à des représentants de la mafia européiste et mondialiste) prendraient le risque de minorer à ce point les intentions de vote en faveur du Frexit alors que le verdict des urnes finira bien par tomber au soir des élections en les contredisant de façon cinglante (et en les faisant apparaître pour les manipulateurs qu’ils sont).

À moins, évidemment, que les dirigeants de ces instituts de sondages sachent à l’avance et avec l’absolue certitude que les résultats publiés au soir de ces élections européennes ne viendront jamais contredire leurs prévisions…

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Témoignage sur Moscou et Saint Pétersbourg 12-20 mars 2024 dans le cadre de l’élection présidentielle russe

par Dominique Delawarde. Le principal atout électoral de Poutine, aura été une OTAN jugée agressive. L’électorat russe a tout simplement fait l’UNION SACRÉE autour de son chef d’État ce qui était prévisible et logique.

La couverture de la Russie par les médias occidentaux est extrêmement dangereuse et ne fait qu’empirer

La couverture médiatique occidentale de chaque élection russe est mauvaise. Mais cette fois-ci, c’est encore pire que d’habitude. Sans parler des conséquences désastreuses de cette auto-illusion permanente.

Démocratie à la russe

L’élection présidentielle de 2024 en Russie est l’événement politique le plus important de l’après-guerre froide, le sous-produit de l’une des plus grandes expressions de volonté démocratique que le monde puisse connaître.

Donetsk, Avdiivka, Marioupol – sur la route dans le Donbass électoral

par Pepe Escobar. Ils ont attendu dix longues années de souffrance pour voter lors de cette élection. Et c'est ce qu'ils ont fait, en masse, certifiant une réélection écrasante du leader politique qui les a ramenés à la Mère Russie.

La guerre secrète de la CIA : utiliser des fascistes russes pour combattre la Russie

par Scott Ritter. Perturber l’élection présidentielle russe et créer une atmosphère de faiblesse autour de Poutine est précisément ce que les services de renseignement américains cherchaient à engendrer.

L’élection présidentielle russe synonyme de confiance et de développement (analystes chinois)

Selon les analystes chinois, le résultat de l’élection présidentielle russe a apporté une certitude à un monde en turbulence, car la victoire de Poutine prouve que le peuple russe soutient largement sa gouvernance.

A Travelogue of Electoral Donbass

Par : AHH

Donetsk, Avdeyevka, Mariupol – on the Road in Electoral Donbass

By Pepe Escobar at Sputnik.

They have waited 10 long, suffering years to vote in this election. And vote they did, in massive numbers, certifying a landslide reelection for the political leader who brought them back to Mother Russia. VVP may now be widely referred to as Mr. 87%. In Donetsk, turnout was even higher: 88,17%. And no less than 95% voted for him.

To follow the Russian electoral process at work in Donbass was a humbling – and illuminating – experience. Graphically, in front of us, the full weight of the collective West’s relentless denigration campaign was instantly gobbled up by the rich black soil of Novorossiya. The impeccable organization, the full transparency of the voting, the enthusiasm by polling station workers and voters alike punctuated the historical gravity of the political moment: at the same time everything was enveloped in an impalpable feeling of silent jubilation.

This was of course a referendum. Donbass represents a microcosm of the solid internal cohesion of Russian citizens around the policies of Team Putin – while at the same time sharing a feeling experienced by the overwhelming majority of the Global South. VVP’s victory was a victory of the Global Majority.

And that’s what’s making the puny Global Minority even more apoplectic. With their highest turnout since 1991, Russian voters inflicted a massive strategic defeat to the intellectual pigmies who pass for Western “leadership” – arguably the most mediocre political class of the past 100 years. They voted for a fairer, stable system of international relations; for multipolarity; and for true leadership by civilization-states such as Russia.

VVP’s 87% score was followed, by a long shot, by the Communists, with 3.9%. That is quite significant, because these 91% represent a total rejection of the globalist Davos/Great Reset plutocratic “future” envisioned by the 0.001%.

Avdeevka. Ukrainian Nazi vehicle – literally.

Avdeyevka: Voting Under Total Devastation

On Election Day Two, at section 198 in downtown Donetsk, not far from Government House, it was possible to fully measure the fluidity and transparency of the system – even as Donetsk was not spared from shelling, in the late afternoon and early evening in the final day of voting.

Afterwards, a strategic pit stop in a neighborhood mini-market. Yuri, an activist, was buying a full load of fresh eggs to be transported to the nearly starving civilians who still remain in Avdeyevka. Ten eggs cost the equivalent of a dollar and forty cents.

Side by side with Pushkin: The extraordinary Ludmilla Leonova in Yasinovata, the main polling station in town.

At Yasinovata, very close to Avdeyevka, we visit the MBOU, or school number 7, impeccably rebuilt after non-stop shelling. The director, Ludmilla Leonova, an extraordinary strong woman, takes me on a guide tour of the school and its brand new classrooms for chemistry and biology, a quaint Soviet alphabet decorating the classroom for Russian language. Classes, hopefully, will resume in the Fall.

Close to the school a refugee center for those who have been brought from Avdeyevka has been set up. Everything is spotlessly clean. People are processed, entered into the system, then wait for proper papers. Everyone wants to obtain a Russian passport as soon as possible.

For the moment, they stay in dormitories, around 10 people in each room. Some came from Avdeyevka, miraculously, in their own cars: there are a few Ukrainian license plates around. Invariably, the overall expectation is to return to Avdeyevka, when reconstruction starts, to rebuild their lives in their own town.

Then, it’s on the road to Avdeyevka. Nothing, absolutely nothing prepares us to confront total devastation. In my nearly 40 years as a foreign correspondent, I’ve never seen anything like it – even Iraq. At the unofficial entry to Avdeyevka, beside the skeleton of a bombed building and the remains of a tank turret, the flags of all military batallions which took part in the liberation flutter in the wind.

Avdeevka.

Each building in every street is at least partially destroyed. A few remaining residents congregate in a flat to organize the distribution of essential supplies. I find a miraculously preserved icon behind the window of a bombed-out ground floor apartment.

Avdeevka. The icon by the window that survived everything.

AVDEEVKA. A local resident who refuses to leave.

FPVs loiter overheard – detected by a handheld device, and our military escort is on full alert. We find out that as we enter a ground floor apartment which is being kept as a sort of mini food depot – housing donations from Yasinovata or from the military – that very same room, in the morning, had been converted into a polling station. That’s where the very few remaining Avdeyevka residents actually voted.

A nearly blind man with his dog explains why he can’t leave: he lives in the same street, and his apartment is still functional – even though he has no water or electricity. He explains how the Ukrainians were occupying each apartment block – with residents turned into refugees or hostages in the basements – and then, pressed by the Russians, relocated to nearby schools and hospitals until finally fleeing.

Avdeevka. He will NOT leave.

The basements are a nightmare. Virtually no light. The temperature is at least 10 degrees Celsius lower than at street level. It’s impossible to imagine how they survived. Another resident nonchalantly strolls by in his bicycle, surrounded by derelict concrete skeletons. The loud booms – mostly outgoing – are incessant.

Avdeevka. The miraculously preserved church of Mary Magdalen.

The miraculously preserved church of Mary Magdalen.

The miraculously preserved church of Mary Magdalen.

Then, standing amidst total devastation, a vision: the elegant silhouette of the Church of Mary Magdalen, immaculately preserved. Dmitry, the caretaker, takes me around; it’s a beautiful church, the paintings on the roof still gleaming under the pale sunlight, a gorgeous chandelier and the inner chamber virtually intact.

View of Mariupol from within the Pakrovska Church — with Azovstal and the Russian Sea of Azov in the background

The Mariupol Renaissance

The final election day is spent in Mariupol – which is being rebuilt at nearly breakneck speed: the new railway station has just been finished. Voting is seamless at school number 53, housing district 711. A beautiful mural behind the ballot box depicts the sister cities St. Petersburg and Mariupol, with the legendary Scarlet Sails from the Alexander Green story right in the middle.

Mariupol. School 53. Complete with gentleman on the voting booth, ballot box and a lovely painting featuring a ship with red sails…

I revisit the port: international cargo is still not moving, only ships coming from the Russian mainland. But the first deal has been reached with Cameroon – fruits in exchange with metals and manufactured products. Several other deals with African nations are on the horizon.

The Pakrovska church, a Mariupol landmark, is being carefully restored. We are welcomed by Father Viktor, who hosts lunch for a group of people from the parish, and a fine conversation ensues ranging from Christian Orthodoxy to the Decline of the West and the LGBT agenda.

We go to the roof and walk around a balustrade offering a spectacular 360-degree view of Mariupol, with the port, the destroyed Azovstal iron works and the Russian Sea of Azov in the deep background. The massive church bells ring – as in a metaphor for the resurrection of a beautiful city which has the potential to become a sort of Nice in the Sea of Azov.

Mariupol. Azovstal with the restored monument to the Great Patriotic War – restored by Wagner – in the foreground.

Back in Donetsk, going to a “secret” school/museum only 2 km away from the line of fire – which I first visited last month – has to be canceled: Donetsk continues to be shelled.

With Avdeyevka in mind, as well as the shelling that refuses to go away, a few questions on numbers pop up on the long 20-hour drive back to Moscow.

In Chechnya, led by uber-patriot Kadyrov, turnout was 97%. And no less than 99% voted for VVP. So, unlike in the past, forget about any ulterior attempt at a color revolution in Chechnya.

Same pattern in the Caucasus, in the region of Kabardino: turnout was 96%. No less than 94% voted for VVP.

Between Kazakhstan and Mongolia, in Tuva, turnout was 96%. And 95% voted for VVP. In the autonomous Yamal-Nenets, turnout was 94%. But VVP got “only” 79% of the votes. In lake Baikal, Buryatia had 74% turnout and 88% of votes for VVP.

The key, once again, remains Moscow. Turnout, compared to other regions, was relatively low: 67%. Well, Moscow is still largely Westernized and in several aspects ideologically globalist – thus more critical than other parts of Russia when it comes to the patriotic emphasis.

Avdeevka. Nella zona pericolosa. Gli FPV indugiano nel cielo. Foto del giovane fotoreporter Denis Grigory.

And that brings us to the clincher. Even with the resounding success of Mr. 87%, they will never give up. If there ever is a minor chance of a successful Hybrid War strategy provoking a color revolution, the stage will be Moscow. Quite pathetic, actually, when compared to the images of Mr. 87% saluted by a packed Red Square on Sunday like the ultimate rock star.

The Kremlin is taking no chances. Putin addressed the FSB and went straight to the point: attempts to sow interethnic trouble – as a prelude to color revolutions – must be strictly suppressed. The FSB will go for the next level: traitors will be identified by name and targeted without a statute of limitations.

After the electoral euphoria, no one really knows what happens next. It has to be something hugely significant, honoring the historical VVP electoral landslide. He has carte blanche now to do anything. Priority number one: to finish once and for all with the Hegemon-built terror mongrel that has been attacking Novorossiya for 10 long years.

Raphaël Glucksmann : “un homme convenable à tous égards, une âme morte”

C’est le nouvel espoir d’une certaine « gauche » en France. Raphaël Glucksmann portera les couleurs du PS lors des prochaines élections européennes. Le parti a sombré après le mandat de François […]

The post Raphaël Glucksmann : “un homme convenable à tous égards, une âme morte” appeared first on Investig'action.

Russie – Une démocratie qui fonctionne

par Paul Craig Roberts. Non, l'élection n'a pas été truquée. Les Américains sont tellement habitués à ce que leurs élections soient truquées qu'ils pensent que les élections de tous les autres pays le sont également.

Vladimir Poutine réélu haut la main – L’élection présidentielle russe se transforme en plébiscite

par Christelle Néant. Vladimir Poutine a été réélu à la tête de la Russie avec plus de 87% des voix. Un score record qui sonne comme un plébiscite de la politique de Vladimir Poutine par le peuple russe.

Mais alors : les troupes françaises sont-elles déjà en Ukraine ou pas ?

Depuis la semaine dernière, la polémique sévit pour savoir si oui ou non Macron a dissimulé la présence de troupes françaises en Ukraine, ou bien sur leur envoi prochain. Le Courrier a d’ores et déjà publié des indiscrets sur le sujet. Depuis, les langues se sont déliées, et les informations s’accumulent sur le renforcement de notre dispositif, tout spécialement en Roumanie, à l’approche de l’armée russe. Dans notre nouveau numéro de Chaos Global, nous revenons sur ce sujet en détail. Et, pour l’instant, la situation semble bien opaque…

Plusieurs informations essentielles sont donc à enregistrer :

  • des troupes spéciales de l’OTAN, dont des troupes françaises, et des troupes de soutien, sont déployées en Ukraine depuis le début du conflit
  • des troupes françaises sont par ailleurs pré-positionnées en Roumanie, en Pologne et dans les pays Baltes
  • ce dispositif est en voie de renforcement
  • il est fortement question d’un déploiement préventif en Moldavie pour dégager des régiments ukrainiens postés à la frontière avec la Transnistrie
  • des rumeurs récurrentes évoquent une intervention future à Odessa pour éviter une prise de la ville par l’armée russe
  • il faudra suivre la réalité de la stratégie de l’OTAN, et tout spécialement celle de la France, dans l’hypothèse d’un recul rapide de l’armée ukrainienne

Rappelons l’importante interview de Jacques Myard dans le Courrier (voir ci-dessous) qui détaille l’illégalité et l’anti-constitutionnalité de l’accord bilatéral avec l’Ukraine.

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En direct de Moscou : le coup de gueule de Yannick Urrien contre la propagande et les normies

Yannick Urrien nous a informé chaque jour sur sa mission d’observation pour les élections présidentielles russes. Il nous dresse un bilan de cette mission sous forme d’un coup de gueule contre la propagande de l’OTAN, et contre les normies qui refusent d’aborder la réalité factuelle en dehors des oeillères fortement “conseillées” par le pouvoir.

Dans cette interview, Yannick Urrien, fondateur de La Baule +, nous confie son ras-le-bol vis-à-vis de ce que Cass Sunstein appelle la “crippled epistomology” des normies : ceux-ci ont une confiance aveugle dans les processus les plus faisandés des pays occidentaux, et une méfiance sans limite, jusqu’à la caricature, pour tout ce qui vient de Russie.

Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois Yannick Urrien, et pour récapituler ses interventions sur notre chaîne depuis vendredi.

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Dmitri Polianski : Les autorités ukrainiennes ne cachent pas qu’elles veulent interférer avec les élections par tous les moyens possibles

Dmitri Polianski, premier représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès des Nations unies, s’est entretenu avec Faina Savenkova, journaliste de l’agence International Reporters, de son point de vue sur l’OTAN, du travail de la Russie au sein de la plate-forme des Nations unies, de l’agression globale de l’Occident et la probabilité de pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine.

L’article Dmitri Polianski : Les autorités ukrainiennes ne cachent pas qu’elles veulent interférer avec les élections par tous les moyens possibles est apparu en premier sur Strategika.

Présidentielles et sondages

La singerie démocratique aussi, est assujettie à un déluge de propagande, aboutissant à un vote soviétique pour Chirac en 2002, une opinion mauvaise des Français à 91% contre Trump, parce que la télé-leur-a-dit.

L’insoutenable soutien de Meloni à von der Leyen

Le soutien désormais probable de Mme Meloni et de ses amis à la présidente de la Commission sonnerait le glas de toute volonté de faire évoluer la politique de l’Union de l’intérieur en s’appuyant sur le groupe des conservateurs pour faire pression sur l’exécutif européen. D’ailleurs, ce groupe ECR (Conservateurs et Réformateurs européens) serait fortement menacé de fracture, puisque les conservateurs polonais y sont aujourd’hui majoritaires : compte tenu de ce que la Commission de Bruxelles fait subir à la Pologne depuis cinq ans, il n’est pas question pour eux de soutenir Ursula von der Leyen.

L’article L’insoutenable soutien de Meloni à von der Leyen est apparu en premier sur Strategika.

Les démocrates de l’UE sur la démocratie en Russie

Oriental Review. En termes de démocratie, la Russie dépasse de loin les pays occidentaux, dont les élites semblent irrémédiablement détachées de leurs peuples et du bon sens.

African Observers of Russian Presidential Elections

Par : AHH

Those who travel to Russia and see the reality for themselves, from any part of the world, are consistently astounded and pleased with what they see. This consistent discrepancy between reality and media-driven myth underlines the potency of the mindwashing western Big Lie Media, which most of humanity continues to foolishly imbibe.




Visiting Russia is a key antidote, until the Global South / Global Majority drops safeguards against western media, referred to as “informational hygiene” by Russians. Otherwise Forever Wars are permanently baked in as this Big Lie Media forever sews discord, false impressions between natural allies, and works to divide humanity along false lines.

An interesting pattern developed during yesterday’s first of three main voting days. Let the following 11 African election observers from 10 different African countries tell you in their own words. The selections are from the Sputnik Africa Telegram channel.

International observers for the Russian presidential elections plan to visit at least 52-53 regions, they will be provided with all the necessary assistance, said the head of the Central Election Commission, Ella Pamfilova. Currently 333,600 people are monitoring the Russian presidential election, including over 700 from 106countries,” Pamfilova noted.
The process of voting is “proceeding normally,” she added.”

💠Everything you need to know about Russia’s 2024 presidential elections

Russian citizens will head to the polls on March 15-17 to vote in 2024 presidential election. There are 112.3 million eligible voters inside Russia, and around 1.9 million eligible voters reside abroad. Voter turnout is expected at 71%, as per the Russian Public Opinion Research Center (VCIOM).

What’s new about 2024 elections?
E-voting, a remote electronic voting system, is being used for the first time to elect a Russian president. Voters in 29 Russian regions will be able to cast their ballots remotely.
🔹Electronic ballot processing system uses a special scanner to read and process marked paper ballots and tally the results.
🔹Mobile Voter mechanism provides online voting.
🔹Elections state automated system is information software that ensures that ballots are counted in an accurate and rapid manner.

There are four candidates vying for the top office:
🔸Self-nominated candidate and incumbent President of the Russian Federation Vladimir Putin;
🔸Communist Party nominee Nikolay Kharitonov;
🔸Liberal Democratic Party nominee Leonid Slutsky;
🔸New People party nominee Vladislav Davankov.

Who will observe the voting process?
🔸Election observers are Russian citizens who monitor compliance of election procedure with the law, supervise the process and record possible violations.
🔸200 parliamentary international observers have been accredited to monitor the elections in Russia, delegations from 36 countries are already arriving.

👉 Follow this link to learn more

≈≈≈≈≈≈

💠A Kenyan observer for the Russian presidential elections, who’s watching the voting process in Russia’s city of Perm told Sputnik that “the election process has started well” and “the election officials are well set”

“It’s very cold, [but] I am very happy to be here,” he added.

💠Fast and secure procedure: a Burundian observer appreciates the advantages of voting electronically in the Russian presidential election

“When I was told what happens electronically, I congratulated you, I saw that you had succeeded,” President of the National Assembly of Burundi, Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, told Sputnik Africa.

Ndabirabe noted that once a person is identified in the system, the voting process takes “very little time,” adding that such an option saves “a lot of time and energy” for people.

Lastly, the observer praised the excellent security of the electronic voting.

“I was told that to date there have been no complaints about the security of the electronic trial. Which is another great success, because that’s what’s so frightening. I say: “congratulations”. Because there can’t be any hacking. That’s a very good thing,” Ndabirabe concluded.


💠Cameroonian observer speaks about Russian presidential election. African observers who are inspecting polling stations across Russia will return home genuinely satisfied with what they have seen, Serge Espoir Matomba, the first secretary of the Cameroonian United People for Social Renovation, told Sputnik Africa.

According to him, at a time when “the world wants to be multipolar, we have an obligation to know what’s going on without waiting to be told what’s going on. There is this growing misinformation that is being used today as a lever for manipulation.”

“That is why I am in Moscow today, to see with my own eyes how the elections are going, how the buzz around the elections is going, how the process itself is being set in motion,” Matomba said.

“The image that Africa has often had of Russia in the past is changing exponentially,” the politician concluded. “Africans are now realizing that Russia is not the country they were presented with. And that’s a good thing.”

💠 An observer from Kenya in the Kherson region praised the Russian electronic voting system

“In Russia you can vote from home. In other countries, especially in African countries, with electronic voting you have to go to the polling station to register,” said Ezekiel Kanagi Mutes.


💠 “Absolutely fair”: Ethiopian observer impressed by Russian presidential elections

“Really, it is well planned, well organized. I have seen the voters, how they are electing. As to my observation up to now, it is absolutely fair. I appreciate it,” Dr. Petros Woldegiorgis, an observer from Ethiopia and President of Bonga University, told Sputnik Africa.

He particularly noted the accessibility measures in place, including the option for citizens in distant locations to vote via telephone—a novel experience for him.

“The general feeling I have is wonderful,” the observer remarked. “From Alpha to Omega, what I have seen now, honestly speaking, I’m very much excited.”

💠 🇷🇺🗳🇹🇿 “Very open and freely”: Tanzanian observer from the ruling party on the Russian presidential election

“The voting process here is very interesting. […] It takes very small time, just 3 to 5 minutes you are done, is very open and freely,” Joseph Mgaya told Sputnik Africa.

Furthermore, the observer pointed out that Russian citizens are voting “freely” and they can do it in every corner of the country – you just need to have an ID with you.

Mgaya also praised the “high-end” online voting technology that simplifies the whole election process.

“I’m very interested in it because it’s high-end [and] […] it’s very open,” he added.


💠 “The process is more than transparent”: Comorian observer on presidential elections in Russia

The Russian presidential election has a number of advantages, including security cameras to ensure transparency, candidate representatives at each polling station, “a more efficient electronic system combined with a reliable manual system,” Ahmed Said Mdahoma, head of the Independent National Electoral Commission of the Comoros, told Sputnik Africa.

He also noted “maximum” security to ensure the calm of the electoral process and “constant communication at the level of the Central Electoral Commission to inform citizens, observers and actors about the electoral process.”

In addition, Mdahoma emphasized a 3-day voting period that would allow “everyone who wants to exercise their right to vote to find the right time” to do so.


💠 Chairman of CAR National Electoral Commission praises organization of Russian presidential elections

Mathias Moruba visited three polling stations in Russia and noted their compliance with international electoral standards, the Russian Embassy in the Central African Republic (CAR) said.

According to the embassy, the delegation from the Central African Republic arrived in Russia to observe the presidential election at the invitation of the Russian Central Election Commission.


💠 “Russia is already ahead,” says Madagascan observer on electronic voting in Russia

Russia’s presidential election is taking place “calmly and also within the norm,” which has highlighted some advances, such as automated voting, which saves voters’ time, Ralaisoavamanjaka Andriamarotafikatohanambahoaka, the first general rapporteur of Madagascar’s Independent National Electoral Commission, told Sputnik Africa.

“The computerized system is a novelty. The whole world will choose this system. The choice of the virtual system, which the majority of people will make, is mainly to save time for them,” the observer explained.

He added that “it’s obvious that we’ve respected the principle of electoral sovereignty and the electoral norm in Moscow and Russia in general.”
[His name is not a typo!! Another example here.]


💠🇷🇺🗳🇦🇴 “No violations”: an observer from Angola about the Russian presidential elections

“We didn’t find any problems, no violations. [Everything went] very well, without problems. And everything was peaceful,” said Manuel Camati, member of the National Electoral Commission of Angola.

He also noted that elections are part of the sovereignty of each state, and therefore it was important for him to be personally present in this process.

Speaking about the technological innovations of the Russian elections, Camati said that they help to quickly resolve any issues, and the electronic voting option allows “to minimize the number of errors and speed up electoral processes.”


💠🇷🇺🇲🇱 Voting in Russia “proceeding normally, as in other countries,” says Malian observer

The ability to vote electronically is important for people who cannot travel, such as the disabled and the elderly, Nana Aïcha Cissé, the first vice-president of Mali’s Network of Women Parliamentarians, told Sputnik Africa.

She came to observe the elections in Russia for the first time and said she was impressed by the organization.

The observer also called Mali “a friend of Russia,” noting that “people know Russia, they know the ties that exist between Mali and Russia, and that’s very important.”

En direct depuis Moscou : des élections présidentielles russes truquées ? Vraiment ?

Après notre direct d’hier depuis des magasins moscovites, Yannick Urrien, journaliste français observateur du processus électoral en Russie, nous livre un nouveau direct depuis un bureau de vote dans la banlieue de Moscou. Il nous explique ce qu’il a vu sur les élections et donne la parole à d’autres observateurs francophones, dont des élus locaux français et un dirigeant congolais.

Comme on le voit, les observateurs peuvent circuler librement et “capturer” les images de leur choix dans les bureaux de vote.

Cet instantané est très éloigné des représentations données en France par la presse subventionnée ou d’Etat, qui représente le processus électoral comme manifestement truqué.

Nous laissons chacun se faire son idée. Rappelons le reportage dans les magasins moscovites hier, qui illustre l’abondance de la société russe malgré les sanctions.

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En direct de Moscou : l’opulence de la vie russe malgré les sanctions, par l’image

Yannick Urrien est journaliste français (Kernews, La Baule Plus, Bourse Plus) et observateur pour les élections russes à Moscou. Il inaugure des reportages pour le Courrier. Ce soir, il nous présente un instantané de la vie à Moscou à 22h30, qui permet de mesurer la portée des paroles prononcées il y a deux ans par notre ministre de l’Economie : “nous allons mettre l’économie russe à genoux” ! Un contraste saisissant !

Les spectateurs auront bien noté les taux de change approximatifs suivants :

100 roubles = 1€

1.000 roubles = 10€

Comme on le voit, la vie moscovite ressemble étrangement à la vie parisienne ou dans n’importe quelle capitale occidentale. Une leçon à méditer longuement, après les déclarations d’Emmanuel Macron annonçant les sept plaies d’Egypte en cas de victoire de la Russie en Ukraine.

Ne manquez pas les autres reportages de Yannick Urrien durant ce week-end d’élection.

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Les contradictions économiques du RN devant l’immigration, par Yves-Marie Adeline

Dans la perspective des élections européennes qui auront lieu le 9 juin, la liste M. Bardella caracole en tête, tandis que celle du président baisse constamment au profit des anciennes formations comme les LR et les Socialistes : on a le sentiment qu’un trou se creuse dans le centrisme macroniste, que les rats quittent déjà le navire – ce qui explique les gesticulations du Président pour détourner l’attention des Français vers autre chose, quitte même à les conduire vers la guerre.

Il reste à décortiquer un peu le programme du RN, et l’on trouvera rapidement une contradiction fondamentale entre son projet économique et la lutte qu’il voudrait mener contre l’immigration.

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La Lettonie menace les citoyens d’origine russes qui participent élections présidentielles de la Fédération de Russie

par Lucas Leiroz de Almeida. Les autorités lettones affirment que les citoyens russes pourraient être expulsés du pays s’ils votent aux prochaines élections présidentielles de la Fédération de Russie.

Abstention et désaveu, armes des électeurs en Iran

Abstention record, votes nuls, sanction de certains candidats appartenant aux cercles influents habituels : les élections législatives en Iran ont été marquées par le mécontentement de la population. Certes, les conservateurs et ultra-conservateurs maintiennent leur domination, mais la pression sociale s'intensifie.

Premières élections après le vaste mouvement de contestation de 2022-2023, les législatives se sont déroulées le 1er mars dans le but de renouveler les 290 députés pour un mandat de quatre ans (lire l'encadré) ainsi que les 88 membres de l'Assemblée des experts, élus pour huit ans. Ces derniers ont le pouvoir de superviser, mais aussi — en théorie — de révoquer le guide suprême (valy e-faghih). Bien que cette possibilité n'ait jamais été utilisée, l'âge avancé du guide suprême actuel (84 ans), l'ayatollah Ali Khamenei, après plus de trente ans au pouvoir, pourrait lui conférer une importance particulière.

Avant la consultation, le pouvoir et le Conseil des gardiens de la révolution, chargés de valider (ou pas) les candidats, avaient pris soin d'en disqualifier plus de la moitié, tous ou presque parmi les indépendants, les « modérés » et les « réformateurs », réduits à la portion congrue. « Ces élections [sont] dénuées de sens, sans compétition, et inefficaces », a déclaré ainsi Mohammad Khatami, ancien président de la République islamique (1997-2005) qui n'a pas participé au vote, sans avoir appelé au boycott.

En outre, pour être éligible au Parlement (Majlis), un niveau d'études universitaires de bac plus cinq est requis, excluant ainsi les classes populaires, en particulier les ouvriers qui constituent plus d'un quart de l'électorat. Au total, la majorité des 15 200 candidats autorisés, dont 1 713 femmes (11,2 % du total, deux fois plus qu'en 2020), appartenaient au camp majoritaire. Les listes étaient composées de quelques « caïds » (chefs influents suivis de noms souvent inconnus), et la campagne électorale s'est avérée courte – seulement dix jours.

Pas étonnant que, sans concurrent, les conservateurs et les ultra-conservateurs, parfois en rivalité, maintiennent leur domination au Parlement. Leur influence s'exerce également à la présidence de la République depuis 2021 ainsi qu'au pouvoir judiciaire. Ils consolident ainsi leur emprise sur toutes les instances nationales.

Abstention et votes nuls

Cependant, les Iraniens ont utilisé l'une des seules armes à leur disposition : rester à la maison. Comme le montre le tableau ci-dessous, le taux de participation ne dépasse pas les 41 %, le niveau le plus faible jamais atteint depuis la révolution de 19791.

Le cas de Téhéran est à la fois atypique et symbolique. Deux chiffres officiels de participation ont été successivement donnés : 24 % (en baisse de deux points par rapport à 2020), puis 34 % (en hausse de huit points). S'il est exact, ce dernier chiffre reflète, en réalité, une forte augmentation des votes nuls, considérés par une partie de l'électorat comme un moyen d'expression. Depuis 2020, le résultat de ces votes n'est plus rendu public.

Mais le décompte des voix à Téhéran, où trente sièges étaient à pourvoir, suggère qu'ils sont importants. Ainsi, celui qui a reçu le plus de suffrages dans la circonscription en a recueilli 597 770 contre 1 265 000 au premier député élu en 2020, soit deux fois moins. À l'exception des 14 premiers élus, 32 autres candidats aux sièges restants n'ont pas atteint le seuil requis des 20 % des voix exprimées. Ils vont devoir affronter un deuxième tour pour accéder au Majlis. Cela révèle que, d'une part, les voix se sont dispersées sur plusieurs candidats de différentes listes, au gré de leurs appréciations des personnes elles-mêmes et que, d'autre part, les votes nuls ont pesé. Certains les estiment à environ 20 % des voix.

À l'échelle du pays, on constate que l'abstention est forte, particulièrement dans les endroits où les couches populaires subissent la crise de plein fouet : 70 % dans la province d'Alborz, à l'est de Téhéran où habitent les familles qui n'arrivent pas à payer les loyers élevés de la capitale, ainsi qu'au Balouchistan, à l'est du pays, où les récents mouvements de contestation ont été durement réprimés. Deux exemples parmi tant d'autres.

Sanction des corrompus

Outre le faible niveau de participation, il est intéressant de noter que certains candidats appartenant aux cercles influents habituels, les « caïds » et les « gros poissons », ont été écartés. Ceux qui ont mis un bulletin dans l'urne ont clairement sanctionné les élus associés à la corruption ou à la répression, en optant pour des candidats relativement méconnus. Symbole de ce changement, Mohammad Bagher Ghalibaf, actuel président du Parlement, qui avait remporté l'élection avec 1 265 287 voix en 2020, n'en totalise aujourd'hui que 447 905, soit près de trois fois moins. On pourrait aussi citer le cas de Mohammad Bagher Nobakht qui n'a pas réussi à remporter les suffrages de la population de Racht (ville au nord du pays) malgré son long parcours politique. Issu de la faction des modérés, il a été l'un des pionniers du libéralisme aux côtés de feu Hachémi Rafsandjani dès le début des années 2000. Nobakht a ensuite dirigé, de 2015 à 2022, l'Institut de planification et du budget, crucial pour la gestion du système économique du pays, et à l'origine de nombreuses décisions de privatisations. Il y a également le cas d'Ali Asghar Anabestani, qui s'est fait connaître sur les réseaux sociaux pour avoir giflé un agent de la circulation, et celui de Hassan Norouzi, l'un des fervents partisans du projet de loi sur « le hijab et la chasteté » imposant le port du voile, tous deux éliminés dès le premier tour.

Ces résultats témoignent du discrédit de figures marquantes, et mettent au jour des positions moins assurées que prévu. Ils soulignent également le mécontentement social dans un pays confronté à une inflation proche de 50 % cette année, conséquence des sanctions économiques mais aussi de politiques néolibérales de déréglementation et de privatisations.

Privatisations et crise sociale

Les classes populaires, en particulier les quinze millions d'ouvriers, font face à des conditions de vie difficiles, qui touchent désormais aussi une partie des couches moyennes. Des pourparlers sont actuellement en cours en vue d'une éventuelle augmentation des salaires de 20 %, inférieure de moitié à l'inflation, pour une partie des fonctionnaires et des salariés bénéficiant de la protection de la loi du travail. Cela exclut cependant une grande partie des actifs, notamment les femmes qui travaillent chez des particuliers ou chez elles en sous-traitance pour des entreprises.

Si les réformateurs, aujourd'hui quasiment écartés de la scène politique, se prononcent pour une plus grande liberté sociétale, ils ne présentent pas de divergences fondamentales avec les conservateurs en matière économique et sociale, notamment à l'égard des couches défavorisées. Les deux factions mettent en œuvre des politiques néolibérales. Ainsi, avec les licenciements, les changements de statut liés aux privatisations et les départs à la retraite, désormais plus de 90 % de la main-d'œuvre du pays disposent de contrats temporaires, alors qu'à la fin de la guerre en 1988, plus de 90 % bénéficiaient de contrats à durée indéterminée (CDI).

Selon les statistiques de l'Organisation iranienne des privatisations, les ventes d'actifs publics ont atteint 639 218 milliards de tomans (environ 13,95 milliards d'euros actuels) entre 2001 et 2023 : 47,6 % ont été proposés en bourse, 47,1 % adjugés aux enchères, et le reste par négociation. Au cours des 30 dernières années, plus de 80 % des facilités bancaires ont été octroyées aux 20 % les plus riches qui présentent pourtant les plus grands arriérés de remboursement de prêts. Pendant ce temps, la moitié des ménages iraniens n'ont pas eu recours à un quelconque crédit.

Même l'enseignement a été en partie privatisé. À Téhéran, par exemple, la part des écoles publiques n'atteint que 54 %. À l'échelle du pays, seule une infime minorité des élèves (12 %) provenant de l'enseignement public réussit à faire partie des trois mille premiers aux concours nationaux, un classement qui permet d'accéder aux meilleures places dans les universités. Réformateurs comme conservateurs au Parlement ont ainsi reculé l'âge de la retraite, refusé d'indexer le salaire minimum sur l'inflation et privatisé des entreprises (dans le secteur pétrolier, la pétrochimie, l'acier…), l'enseignement et même des sites historiques. Dans ce domaine, les convergences sont patentes.

Clivages au sein du pouvoir

Outre le port du voile, les deux camps divergent sur la diplomatie. Les réformateurs misent sur un rapprochement avec l'Occident. Néanmoins, le camp conservateur est loin d'être uni sur l'attitude à adopter face au génocide perpétré par l'État d'Israël contre les Palestiniens et les risques d'une escalade de la guerre. Le pouvoir a privilégié une approche diplomatique plutôt que belliqueuse. Cela divise les conservateurs entre « réalistes », proches du président Ebrahim Raïssi et du guide Ali Khamenei, et les durs de l'« axe de la résistance », qui veulent entrer en guerre contre Israël. Les divergences existent également sur le rapprochement avec la Chine qui renforce silencieusement sa position en obtenant d'importants contrats d'équipement, notamment dans le domaine ferroviaire, la construction de routes et le développement de l'aéroport de Téhéran.

Au total, ces élections témoignent surtout du mécontentement profond au sein de la société iranienne. Contre l'obligation du port du voile, que plus du tiers des femmes ne portent plus en public, mais aussi contre la politique sociale. Des grèves fréquentes quoique sporadiques et sans leader, touchent régulièrement des secteurs tels que le logement, l'éducation, la santé. Elles mobilisent pour l'augmentation des salaires, des retraites, ou l'approvisionnement en eau. Toutefois le mouvement demeure non structuré.

Les arrestations et les procès inéquitables persistent tandis que les exécutions s'accélèrent. Le média iranien en ligne Radiozamaneh en reconnaît 125 en 2023. Mais, selon Human Rights Watch et Ensemble contre la peine de mort (ECPM), leur nombre s'est élevé à 834 en 2023, « une augmentation alarmante de 43 % en un an »2. Malgré les répressions, l'évolution des dynamiques sociales pourront-elles ouvrir la voie à l'émergence d'une opposition structurée ?

Élections mode d'emploi

Le Parlement compte 290 membres élus pour 4 ans au suffrage universel, par les Iraniens de 18 ans et plus. Parmi eux, 285 députés musulmans, chiites ou sunnites, sont élus dans l'une des 202 circonscriptions électorales, tandis que 5 sont élus par les membres de chacune des minorités religieuses lors d'un scrutin extraterritorial (1 Assyro-chaldéen, 2 Arméniens, 1 juif et 1 zoroastrien). Tout candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages est élu, à condition de compter plus de 20 % des votes exprimés, sinon il faut un second tour. Les votes blancs ne sont pas comptabilisés3.

Seuls les Iraniens et les Iraniennes ayant effectué des études supérieures peuvent se présenter. La plupart des 202 circonscriptions ne comptent qu'un seul député, les grandes villes en totalisent entre 2 et 6, selon la taille de leur population. La grande circonscription de Téhéran en élit quant à elle 30.

Établi depuis plusieurs décennies, le découpage électoral présente des complexités administratives, avec des situations où des districts non voisins sont regroupés dans une même circonscription. Il ne tient pas compte de la croissance démographique récente.


1Selon les statistiques officielles de l'Iranian Students News Agency (ISNA) à Téhéran.

2« Annual Report on Death Penalty in Iran 2023 », Iran Human Watch Rights and Together Against the Death Penalty, 5 mars 2023.

3Voir « Les élections législatives en Iran 2020, premier tour », Bernard Hourcade, CartOrient, 4 juin 2020.

Amérique Latine en Résistance : Elections à l’horizon pour le Venezuela

Le Conseil National Électoral (CNE) vénézuélien a fixé la date des élections présidentielles au 28 juillet prochain. La campagne électorale se déroule dans un contexte d'agression impérialiste accrue et l’enjeu est […]

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Un Biden en plein déni fait son show à l’état de l’Union

Il ne faut pas s’arrêter à l’esbroufe théâtrale d’un président qui se voulait fougueux et braillard. Ni au chahut des réactionnaires. En réalité, le discours de Joe Biden sur l’état […]

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Comment et pourquoi Macron organise un huis clos avec le RN…

Les élections européennes auront lieu dans 3 mois… et progressivement nous comprenons que nous assistons à l’énième redite de la même technique qui permet de “créer” un affrontement manichéen “bloc central” contre “bloc populiste”. Ce mécanisme devrait jouer à plein lors du prochain scrutin. Pourquoi Macron a-t-il besoin de se trouver seul face au RN ? Comment fait-il pour y parvenir ? Je vous révèle ici quelques-unes des ficelles qu’il utilise.

Les élections approchent, donc, et comme je l’indique dans la capsule, elles donnent lieu à l’énième déploiement des mêmes techniques de manipulation qui permettent au Président de la République de s’offrir un huis clos avec le Rassemblement National, à l’exception des autres partis. Pour Emmanuel Macron, qui entend faire triompher le “bloc central” face au “bloc populiste”, ce huis clos est une condition de survie.

  • le système macroniste fonctionne donc sur la fabrique de clivages systématiques destinés à créer un bloc central (on l’a vu au moment du COVID) et un bloc minoritaire “décentré”
  • aux européennes, l’avance du Rassemblement National sur la liste Renaissance l’oblige à susciter un nouveau clivage, permettant de “cornériser” le Rassemblement National dans un bloc minoritaire
  • le conflit en Ukraine est probablement l’objet de cette manipulation
  • dans le même temps, Macron organise la marginalisation des autres partis de gouvernement selon des techniques que je présente dans le capsule
  • toute la question est de savoir comment Macron compte “embarquer” l’opinion dans un soutien à la guerre en Ukraine pour marginaliser le RN
  • les événements à venir en Ukraine pourraient être décisifs. En cas d’effondrement rapide de l’armée ukrainienne, une “porte” pourrait s’ouvrir, destinée à recréer un bloc central autour d’une intervention directe sur le terrain.

Les semaines à venir risquent donc d’être décisives.

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The Reality of Bidenomics

Par : AHH

Political economists Radhika Desai and Michael Hudson discuss the rhetoric and reality of Bidenomics, and how good US President Joe Biden really was for the economy.

Radhika Desai and Michael Hudson at The Geopolitical Economy Hour

“what is Bidenomics? It’s a slogan for a war economy, financed by a financial bubble.”

Video:

Podcast:

Transcript:
RADHIKA DESAI: Hello and welcome to the 23rd Geopolitical Economy Hour, the show that examines the fast-changing political and geopolitical economy of our time. I’m Radhika Desai.

MICHAEL HUDSON: And I’m Michael Hudson.

RADHIKA DESAI: And working behind the scenes to bring you this show every fortnight are our host, Ben Norton; our videographer, Paul Graham; and our transcriber, Zach Weisser.

2024 is being billed as the greatest election year in history. More than 50 countries are going to the polls, that’s 7 out of its 10 most populous countries, with a combined population of 4.2 billion, that is more than half the world’s 8 billion population.

Among these, for good or ill, one might add, the US election will be the most consequential, deciding life and death questions such as how much war the world will witness, how well its economy will do.

This is not because the US is a force for peace and development. On the contrary, it’s been weighing down on the prospects of peace and development for decades. Of course, the formal choices before the US public promise to change little, though a worsening on both fronts is entirely in the cards, no matter which of the two main contenders on the scene at present win the election.

But will they even, will either of them win the election because there are so many uncertainties around this election? Will Biden run? Can Trump run? If not they, then who will represent this increasingly divided country?

And if no one can, is civil war a possibility that has been canvassed in practically every major news outlet on the cards? And what will civil war in the US mean for the rest of the world?

All these questions are part of the story of the 2024 elections. These are the circumstances in which they are being held.

Biden’s approval rating is only 38%. Indeed, it had dipped into negative territory by August of the first year he took office. And since then, they have only gotten worse.

MICHAEL HUDSON: Well, what does the public see that Biden and his supporters are not recognizing? That’s really the question that I think we have to talk about today.

RADHIKA DESAI: Exactly. And what is the public seeing and what is the public experiencing to give him these negative ratings? Biden’s one hope was to unite the country behind him through good economic stewardship.

After all, it was James Carville, Bill Clinton’s campaign manager, the guy who helped reshape democratic politics in the aftermath of the Reagan electoral earthquake, who said, it’s the economy, stupid. You can’t win elections without a good economy.

And you can’t say Biden hasn’t tried. He’s even ponied up a new term: “Bidenomics”. We are told that this is going to solve the US’s deep-seated economic problems.

And certainly his Bidenomics has included considerable sops to the biggest US corporations, the idea being that somehow this is going to induce them to invest, although it is not clear what sort of quid pro quo had actually been set up. And nor is it clear that they’re actually investing even after receiving these sops.

The pro-Biden establishment, of course, has picked up this term and run with it. They’re trying hard to set up an election year narrative that under Biden, the US economy has done very well, Bidenomics is working, and it has moreover achieved that miracle of miracles, a soft landing, by which is meant that it has slain the dragon of inflation without inducing a recession.

However, their job is not easy, and the holes in the story that they’re trying to weave together are widening.

So Michael and I thought it would be a good time to do a 360-degree check on the US economy, and we want to do it by going through a number of major topics.

We’ll talk about employment, we’ll talk about the investment situation, the trade situation, the real story about inflation in the US, because it’s not so clear that the dragon of inflation has been slain, the problem of financial stability, and finally, of course, the issue of the budget. So these are the topics we are going to go through.

But before that, before we go through these topics, we must begin with a contrast. On the one hand, the stock market is soaring.

Let me just show you a few of the stock market indices here.

This is the S&P, so Standard and Poor 500. You can see it is at the highest point it’s ever been in its history.

S&P 500 February 2024

This is the Dow Jones Industrial Average, similarly at a peak.

dow jones february 2024

And the NASDAQ is, if not at a peak, at a peak pretty close to its previous peak.

nasdaq february 2024

So you can see that all the stock markets are doing really, really well. But Michael, does this mean that the US economy is doing well?

MICHAEL HUDSON: Well, it certainly means that there is a tech bubble and a war industry bubble. But let’s look at all the things that are increasing. Since your chart, not only are stocks going up, but when stocks go up, economic polarization increases, because most of the stocks are owned by the top 10% of the population.

So economic polarization is increasing as wealth is concentrated at the top of the economic pyramid. And a lot of voters see this as unfair.

So to say that the stock market and the 1% are doing well is not really a good political selling point, unless you can convince people that, well, you can be a capitalist in miniature.

You can invest your pension funds in the stock market, you can invest your savings, and maybe you can get rich just like the billionaires.

How do you get them to think of themselves not as wage earners, but as stock market investors? If you can convince voters to think that they’re finance capitalists instead of wage earners, you’ve got a good selling point.

But let’s look at other things that are up: Crime is up. Shoplifting, robbery, phone and internet scamming. I’ve already got my morning internet scam call.

Rents are up, utilities are pricing, and food outside the home is pricing. I think we’ll get to these charts later. There we go:

food spending share disposable income US

Basic food, eggs. All of a sudden, people are having to pay more, whether they’re eating at home or whether they’re buying the food at the stores.

Everybody’s noticing the prices are rising and the packages are getting more and more empty. You’ll get a box of cornflakes and a lot of it is air now.

RADHIKA DESAI: It’s called shrinkflation. Prices go up and what they sell you, the quantities go down.

MICHAEL HUDSON: That’s right. Exactly.

Housing is also basically up. When housing prices are up, you also get homelessness up.

Taking the subway in New York, you’ll see a very crowded subway car, and then all of a sudden, you’ll see cars with hardly anyone in it, and that’ll be a homeless person that maybe hasn’t had a chance to take a bath for quite a few days. You’re seeing that already.

RADHIKA DESAI: If I may just interject, this is the percentage of households who spend more than 30% of their income on housing.

households spending 30 percent housing US

Overall, 30% of all US households are spending more of their housing, but among renters, this ratio goes up to 50%, while among owners, it is 21%. You can see that those who are wealthy and relatively better off who own their own homes are penalized less than those who are relatively worse off.

You see here, again, another really shocking statistic. This chart goes back to 1960.

house price median household income ratio US

You can see that the ratio of house prices to the median household income went down after the 60s and remained low right into the 1980s, but from about 2000 onwards, basically coinciding with the easy money policy of the Federal Reserve, house prices as a proportion of median income has risen, and although they again fell after the 2008 housing bubble burst, they began rising again, and today they are even higher than they were in 2008.

MICHAEL HUDSON: The situation is actually much worse than that chart says, because not only have housing prices gone up, but the mortgage rates have gone up. They’ve doubled from about 3% to almost 7%.

Now, if you have a mortgage, you want to buy a house, you don’t want to be a renter, you want to escape from being a renter, you buy a house, and your mortgage has to be 7%.

That means the entire price of the house, the mortgage that you’re paying, doubles in 10 years, and if it’s a 30-year mortgage, it doubles again and it quadruples in 20 years and multiplies eight times by the end of the 30-year mortgage, so that the bank will get eight times as much for the house you buy as the person who sells the house to you.

The mortgage rate and the debt attached to the house is expanding even more rapidly than the housing prices.

That’s what debt deflation is, and that’s part of why the economy is being malstructured.

So what voters are seeing is not simply the economy’s getting worse, but the whole way in which it’s structuring and the direction it’s going in, financialization and the whole neoliberal plan makes them want to throw the rascals out of office.

RADHIKA DESAI: Indeed, the approval ratings figures are showing exactly that.

MICHAEL HUDSON: Yes, what they’re disapproving of is the economy above all, and people say, oh, it’s just because Mr. Biden’s getting senile. Well, it’s not that he’s getting senile, it’s that he’s a nasty, bad person running a nasty, bad economy. That’s really the key.

We haven’t even mentioned the medical costs going up for people who have lost their jobs or they have to stay home because of COVID. There’s a whole COVID effect of the economy. Long COVID is a problem that isn’t being counted. A lot of people are having to take part-time jobs.

So what you’re seeing is a kind of crapification of the economy. You mentioned that about the prices that we’re seeing. A whole new vocabulary is being developed to describe what’s happening in the economy, and shitification, the whole bit.

So let’s look at what hasn’t increased. Maybe there’s a bright spot there: well, lifespans have not increased, and health generally has gone way down.

You have a reversal in the whole post-war rise of lifespans. They’ve gone down. They’ve gone down especially for people who earn less than $50,000 a year. For non-white people, they’re turning down. Wages have been turning down.

The Financial Times last week had a story that wages are growing more slowly for employers working at home because employers want to see them in the office.

And yet what they’ve found in your country now, England, is that workers from home, the productivity is going up even faster than workers who actually have to go to the office and sit on the long transportation train to get in, whether it’s London or New York.

So the Financial Times said this is a success story. Employers gain in both ways. The workers get to stay home, and they’re more productive, but you’re paying them less for the right to stay home.

RADHIKA DESAI: And you’re not paying for all those offices. We’ll come back to that as well. But shall we go into our discussion of the various topics now?

MICHAEL HUDSON: Sure.

RADHIKA DESAI: So the first topic we wanted to discuss was employment. So on the employment front, recently, as many of you will have seen, the Biden administration is making much of a report of the Bureau of Labor Statistics, which reports that 350,000 new jobs were created in the previous month. However, there are huge problems with that.

First of all, let me just show you the story, the official story that the Biden administration would like to emphasize. So this is the official unemployment rate that is shown on the Federal Reserve website:

official unemployment rate US Biden

And you can see this chart also goes back to 1950. And you can see that there have been various peaks in unemployment in the 1980s and again after 2008. And then unemployment went down.

And then, of course, this huge narrow spike is the COVID pandemic, when, of course, it hit nearly 15%, officially, at least. And since then, it has declined.

And so President Biden feels that he can pat himself on the back for bringing down the unemployment rate.

However, there are many, many other elements to this story, which are not being talked about. First of all, as opposed to the Bureau of Labor Statistics, coming up with this number of 353,000 new jobs, a private payroll company, which essentially gathers, you know, basically, it knows who is paying whom, how much in wages, etc., what is the payroll of different companies, reported that only 107,000 private sector jobs were created, which is a very small amount.

And even if to this, you add the public sector jobs that are created, which will have expanded, because of Biden administration initiatives, nevertheless, it, you know, this would mean that if 353,000 new jobs were created, then job creation is being led by the government.

But at the same time, let’s also see something else, full time employment has fallen. That means, and this is, of course, been historically the issue, the United States always claims that it is such a wonderful job-creating economy. But few people point out that the bulk of the jobs that are created are part time jobs, they may even be zero hours contracts, and so on.

So, the actual quality, and of course, the kind of jobs there are, the benefits are low, the wages are low, etc. So, you essentially have an epidemic of McJobs rather than good-paying jobs.

Furthermore, this unemployment rate that I showed you is, unemployment rate is always calculated as the number of people who have failed to find work out of a total number, which includes those who are, those who are either working or actively seeking work. But it does not include those who have stopped actively seeking work.

And that number has actually … been going up for a long time, but it has particularly spiked in recent years.

So, in reality, the actual number of American people who are employed as a proportion of the labor force is going [down] … I want to show you the chart:

labor force participation rate US Biden

The labor force participation rate was fairly low, just below about 60% in the 50s, because of course, at that time, most women did not work. But beginning in the 1960s, as women began entering the labor force, the labor force participation rate began to go up, and it rose steadily through all those decades, up to about 2000, when you see this final little peak here. And since then, it has been in decline.

So, essentially, what workers are saying is that as neoliberalism has matured, as labor legislation, which decreased the onus on employers and essentially allowed employers to offer workers worse and worse jobs for worse and worse conditions and pay and so on, people who could choose to leave the labor force have been leaving the labor force, of course, we’re not even counting those who become disabled, particularly after COVID and so on.

But it has been declining, it declined massively during COVID. Since then, it has recovered, but it still remains short of the point it was at when COVID struck.

So, you can see that this is a relatively favorable story that the administration is trying to, is able to tell entirely because of this matter of labor force participation rates.

And finally, a couple of final points. Wage growth has been down for a year, particularly, as Michael was saying, for work-at-home employees. But the productivity is higher, so employers are gaining.

Workers’ insecurity is very high, and it is high precisely because they don’t have stable, permanent jobs. They have jobs that don’t last very long, that are part-time, that they hold at the whim of the employer. So, the traumatized worker syndrome still remains.

Back in the late 1990s, when Alan Greenspan was asked why, if the economy was running so, you know, the economy was running so hot, essentially, it was running so well, how come there was not more inflation? And he said it’s because of the traumatized worker. Workers are unwilling to demand higher wages, even though, according to him, the labor force, you know, the employment rate was very high.

But the simple reason was the workers were getting bad jobs, that they were getting insecure jobs. So, they were traumatized and insecure. They were unable to complain.

So, and finally, the quitting rate is very high, partly for medical reasons, but also because hospital workers, teachers, etc., do not feel medically protected at their job.

So, and according to the Biden administration, of course, COVID is over. So, these are some of the problems with this idea that somehow the Biden administration has given Americans a low unemployment rate.

MICHAEL HUDSON: Well, you’ve made all the points that I would have made, so I don’t have to make them.

I would like to see a chart for statistics they don’t collect: The employment by U.S. multinational corporations worldwide. Their employment in the U.S. may have gone down, but their employment abroad, especially in Asia, the maquiladoras along the Mexican border, their employment has gone up, but just not employment for their workers in the United States because it’s not really economic to employ American labor, given the rise in housing costs that we’ve just discussed, medical costs, and all the other costs that are going up.

America has priced labor out of the market, except for monopolies, especially artificial intelligence monopolies and military-industrial complexes. These are not competitive, so America doesn’t really have to do anything there.

You pointed to the structural shift in labor. It’s dangerous to go back to the office if they don’t have clean air and if you’re exposed to COVID, and the COVID rates continue to go up, and there’s nothing being done to encourage air purifiers or even the use of masks. You’ve made the points that I would have made.

RADHIKA DESAI: Okay. There’s another couple of points, though, and Michael, I think you wanted to talk about pensions as well, but let me make one point here further, which is that there’s a very odd discrepancy in U.S. growth figures that is increasingly being talked about.

And that is that there are two measures of GDP. One is GDP, gross domestic product, and the other is GNI, gross national income, and very often these two are basically supposed to match. I mean, there were maybe some statistical discrepancies, but the first, GDP, which measures essentially how much value was made out of the production of goods and services, and the GNI, gross national income, which measures how much people earned out of that process, this discrepancy is essentially being put down to the fact that workers are not buying, workers essentially are not, you know, they’re not getting high wages, they’re not buying enough goods, and a lot of their income is actually replaced by debt.

And the second thing is that, in fact, a lot of the things that are actually being produced are not, in fact, being sold. So, both of these things are also problems

Michael, you wanted to talk about pensions on the employment.

MICHAEL HUDSON: Yes, that’s the problem. Not only are the workers’ conditions getting poor, but pensions are no longer defined-benefit pensions, and many of the pension plans in the United States are actually broke.

Again, there was a Financial Times article last week that said that, Brooks Masters wrote, that the typical Generation X household has just $40,000 saved for retirement, and 40 percent of their 401k pension plans are zero. So, this is the result of not having a pay-as-you-go pension policy like Germany has and Europe has. Pensions have been financialized. In other words, instead of just paying out of the current economic surplus that you’re producing, workers and companies have to pay, save up money in advance instead of investing.

The post office, for instance, post office rates, postage prices in America are soaring because the attempt by Congress to privatize the post office means you have to include the pension plans for the next 75 years all in the price of your postage by saving it in advance, not hiring more labor, not improving the mail delivery, but just the turnover to the stock and bond markets to invest so you can pay pensions if there are any postal employees left.

Of course, the whole objective in increasing the public pension plans is to say, oh, I’m sorry, the post office and other public agencies are broke. We’ve got to privatize them. You privatize them, and what happens is what happened in England under Margaret Thatcher. You wipe out all of the pensions because there’s no company to pay them anymore.

Now, Peter Drucker called this pension-fund socialism before, because he said this is wonderful, workers and companies are going to pay for stocks, and that’s going to create financial wealth that’s going to be spent on new factories and new employment, and workers will be capitalists in miniature. Through the pension plans, they’ll be stockholders.

But the effect is simply to divert wage income into the financial markets, into the stock market. The pension system is a bonanza for the stock market and for bondholders because it’s financializing the economy, but it’s an awful noose for the workers who have to pay their own pensions instead of making pensions a public right like it is in socialist economies.

RADHIKA DESAI: Exactly, and if I may add a few points to this, this idea that the Peter Drucker idea that somehow you will get a kind of pension-plan socialism.

There’s a very interesting real-life example of this. In the 1970s in Sweden, thanks to a very high level of coordination between trade unions, governments, and employers, what had happened is that they had managed to create a fairly high-wage economy, a fairly prosperous working class, a very, very generous welfare state providing a whole range of services.

So then the question was, how would workers, whose wages will continue to increase thanks to rising productivity, what would be now done with the rising wages? What would they do? So they decided that they would create a wage earner fund, and the wage earner fund would slowly start buying up the stock of existing corporations for which they work, and slowly they would eventually become the owners of these companies, and that was the general idea. It was called the Rehn-Meidner plan.

And this plan was much discussed. Everybody thought it was great, but what immediately followed, beginning in the 1980s, was a major capitalist counter-offensive, an attack on the unions, which essentially meant that this wage earner fund plan was watered down to an extent that it became meaningless. And of course, today, in many ways, people would say that Sweden has gone from a Valhalla of socialism or social democracy to being a Valhalla of neoliberalism. So I did want to say that.

MICHAEL HUDSON: I want to add a technical twist, and that already occurred in the 1970s in Chile under the University of Chicago guidance. You’ll have the Chilean companies found out how to do pension plans the neoliberal way. You do have the workers buy the stock in the company, but the company owner will also have a whole array of companies. They’ll have a holding company for the industrial company, they’ll have an offshore bank account to hold the stock in the company, and the company will continue to make basically loans to its holding company and be loaded down with more and more debt. It’ll borrow, borrow, and then the holding company, the actual industrial employer, will be left to go bankrupt. It’s a corporate shell, and all the money will have been taken by the holding company.

And so very quickly, Sam Zell, the real estate owner, did this with the Chicago Tribune. The Chicago Tribune had exactly what you’re saying. We’re going to be part owners, we reporters and news people. And so Zell bought the Tribune, then he took all the money in the pension plan, lent it to himself and the holding company, and then said, oh, it’s broke, and wiped out all of the stockholders. I discuss that in my book, Killing the Host. That’s the pension plan finance capitalism.

RADHIKA DESAI: Exactly. And this is exactly the reason why, as this is particularly true in the United States, one reads every few months, one reads that some or the other pension plan has essentially lost its money. And that means the workers who had put in their money, their hard-earned money into these financialized pension plans, essentially are getting nothing in return.

But there’s a couple more points to be made. First of all, when you financialize pension plans, workers are encouraged to think that somehow they are also becoming capitalists, that they have a stake in the stock market, et cetera.

Now, what really happens when our pension money goes into, essentially becomes privatized and is now being managed by some or the other private financial institution, is that our pension money just becomes so much throw weight that they can use in order to move markets in their favor. Remember, when you are speculating, if you are speculating with a few hundred or a few thousand dollars, you are a price taker, a market taker. But when you are speculating with millions of dollars and maybe even billions of dollars worth of money, you are a market maker, you are a price maker, which means that you essentially get to rig the system.

So, our money is used by these fund managers and so on as throw weight in their speculative activities. So, this actually increases speculation, it inflates asset bubbles, and it makes financial crisis, from which we all suffer as working people, more regular, more frequent, and so on.

MICHAEL HUDSON: The situation actually gets worse than fund managers. Because the pension plans are in deficit, the pension managers are desperate. How are they going to get more money? They turn the money over to private capital. And private capital is much worse than the pension fund managers. Private capital makes its money by buying a corporation and driving it bankrupt.

Private capital does to the U.S. economy what it’s done to Sears Roebuck, to Toys R Us. The company will borrow a lot of money from a bank. It’ll pay a special dividend to the private capital owners. The owners will immediately say, we’ve got the increased earnings, we’re going to cut back productivity. When workers leave, we’re not going to replace them. We’re going to work them harder. We’re going to give the traumatized workers syndrome with emphasis. And so, by workers thinking, I’m going to be a capitalist, just like the rich people, and my pension fund is going to make money for me as a capitalist. But making money as a finance capitalist means hurting their identity as a wage earner. What are they going to think of themselves as?

RADHIKA DESAI: Well, exactly. And so, definitely. And the other thing as well is that, of course, the companies that are brought into the control of private capital, these CEOs, etc., they borrow money in order to also, like Michael said, they certainly borrow money in order to pay huge dividends, but they also borrow money in order to engage in share buybacks, which increases the value of the shares. And all of this is being done on the backs of existing employees.

And of course, in doing so, they very often misuse and misapply pension funds so that they can go bust as well.

But my second and third point are equally important, which is that workers who think that they are participating in the stock market and therefore rising stock markets are good for them, etc., should always remember two things.

Number one, when markets go up, they may benefit, but they always benefit much less than the people who are controlling these markets, the big financial institutions and so on. They are very low on the pecking order of benefit from financial speculation.

And number two, when there is a loss, they lose much more than those who are controlling these pension funds, etc., who have their golden parachutes and so on.

So that’s about the employment situation. Now, let us look at the next point, which is what is happening with investment.

So here again, you know, we are being told that parts of the US economy are finally doing much better because investment rates are somehow better and so on. But let’s look at what’s really happening with investment.

So this is a chart showing gross fixed capital formation in the United States from 1970 to onwards:

gross fixed capital formation US 2024

And you can see that on average, if you drew a trend line in this chart, it would basically be pointing downwards. So basically throughout the neoliberal era, investment, which is in many ways the main driver of the economy, consumption is also important, but investment is essentially, you know, the more there is investment, there is the more growth there will be because investment itself creates growth and it increases productivity and growth.

So this has essentially been going down. This peak here is at the end of the 1970s. It’s going down. This is about 1990, going up again just with the tech bubble up here and then with the housing and credit bubble, but then essentially declining after 2008. Since then, it has risen, but as you can see, it remains below, in fact, even many of the low points of the previous 50 years, let alone the high points.

So and in the last couple of years of the Biden administration, these figures are only available to us for now up to 2021. But you can see that under Biden’s first year, it effectively took a downturn.

And let me also add one other thing, which is that investment is a proportion of GDP:

investment proportion GDP US

You know, the United States and the Biden administration make much of competing with China and so on. Let’s take a look at this graph. It only goes to 2015, but I don’t think the story has changed.

And this graph, by the way, is the work of my partner, my husband and intellectual partner, Alan Freeman.

And here you can see he has given investment as a proportion of GDP for China, which is this bold blue line, and for many other countries. But we just want to focus on China and the United States, which is the green line.

And indeed, as you can see, the green line is basically at the bottom of all these comparable countries, including Europe, Japan, other industrialized countries, and so on, and even the global south, which is here in this thin blue line.

So you can see if you’re going to compete with China in terms of growth and productivity and so on, China at its peak is spending 45 percent of its GDP on investment. By contrast, the US is spending less than 20 percent, less than half in investment. So this is the sorry state of investment in the United States.

MICHAEL HUDSON: Oh, it’s much worse than that. It doesn’t say how the composition of this investment has shifted. This re-rising of the US investment is largely military industrial. A lot of it is also real estate. That’s probably the largest element of a lot of this investment. And the real estate investment has been transforming the whole economy.

And that includes buying out existing companies. That’s counted as a new investment. If you buy a building that was at a low price before, buying it at a high price is a new investment. In London, for instance, you just had the sale of the British telephone phone tower last week to a hotel company. So it’s privatized. They’re going to essentially use that as a new investment. But it’s not building a new building. It’s just taking something over.

In the United States, you had the last few months, you had Greyhound bus terminals sold. That was an investment, sort of like Stagecoach in London. The company that bought Greyhound is a real estate company. They said, we’re going to tear down the terminals that are put in the center of the city. The reason they’re in the center of the city is so that they’ll be convenient for people who ride the bus. They can go to the terminal, have a place to sit, buy tickets. We’re going to make them go to the outskirts of the city and wait outside, regardless of the weather, because we don’t care about the users of our service. We want the real estate. So we’re going to essentially dismantle the public service investment and make a gentrified version out of this.

And in New York, you’re having the Wall Street area. All of these commercial office buildings in New York, there’s a 40% vacancy rate on commercial buildings. So companies are coming in to try to invest the company, saying, well, there’s no more industrial economy to put in these buildings. Let’s gentrify it for all the people who are getting rich on the financial sector, making money de-industrializing the economy.

Well, there’s one problem with this that they’re suddenly finding out. You can take an office building, a bank, or a publishing company, or whatever, and divide it into residential units, but where are you going to put the kitchens? These buildings are not geared to have gas and electricity and venting for kitchens. And what about bathrooms? If you look at how your employer is set up at a company, this is not the kind of bathroom that you’re going to want near a bedroom or living room for a residential person. So there’s an idea that somehow you can do to the commercial office buildings in America what President Obama did to Chicago before president when his job was tearing down black neighborhoods and getting rid of the low-income blacks and gentrifying them for his sponsor, the Pittsburghs, to make a real estate fortune there.

So fortunes are being made by real estate investment, not exactly industrial investment. Real estate is, again, part of the FIRE sector, finance, insurance, and real estate. You’re having investment in research and development. That’s called capital investment. You’re getting the picture that the investment that is taking place isn’t the kind of investment that originally helped an industrial economy. It’s a de-industrializing form of investment.

RADHIKA DESAI: And there’s also, I mean, well, gross fixed capital formation will actually measure physical investments, so that there’s definitely some physical investment taking place. But as we see, it’s much lower than China’s, it is not really recovering. And more to the point, if there has been any kind of recovery or whatever little investment is taking place, let’s put it that way, whatever little investment in actual plant and machinery is taking place under the Biden administration is happening in large part because of the sops he’s giving to industry via his Inflation Reduction Act and other such initiatives. So essentially, he is giving certain corporations money to invest in certain sectors. And this is why you are seeing it. So it’s the dynamo or the dynamic, the mojo of American capitalism is definitely not back. It is definitely very weak.

MICHAEL HUDSON: You mentioned the inflation and that act. One of the high points of it was advertised by Taiwan, taking its computer chip company, wanting, getting, I think, over vast billions of dollars to set up a computer chip system in Arizona. The people came up here and they say, oh, it’s not going to work. There are no workers. You know, you said that you were going to provide us with American labor to work in the investment plant, but there aren’t any American workers because they’re not trained as working industrially. You know, who are we supposed to hire as workers for our computer chip plant if you don’t have workers trained to work in computer chip plants or other industries?

RADHIKA DESAI: And, you know, that also reminds me, I mean, we haven’t even talked about this, but the state of public education, that is the education that most ordinary American kids get, has actually been declining to such an extent, as we know, for decades. You know, teachers will complain that they spend all their time trying to keep control of the classrooms. How are they going to teach kids anything? So if your kids are not learning what they need to learn, how are they going to become even semi-skilled workers, let alone skilled workers? So absolutely, I’m not at all surprised.

Some time ago, I remember reading somewhere that the Japanese companies that were being encouraged to invest in car plants in the so-called right-to-work states, these companies were having to produce the literature to minimally give instructions to workers using symbols rather than putting it in writing, because many of these kids were functionally illiterate.

But let’s go on, because we have quite a few things more to talk about, and we don’t want to go too much over an hour.

So very briefly, we said that we would talk about the U.S. trade deficit, and once again, vis-a-vis the trade deficit, the Biden administration is crowing about its great achievement.

trade deficit US Biden

You see here the U.S. trade deficit, which, of course, historically had been very [high]. That is, you know, in this graph, the higher the line is, the better the situation. So when the line dips, the deficit grows.

So you can see beginning around the 1980s and then really taking off in the 1990s, the U.S. trade deficit was quite, you know, dipped quite low. People were really worried about the so-called twin deficits and so on. And then after 2008, precisely because of the massive recession in the United States, the trade situation improved. The trade deficit actually narrowed. And this is also very interesting, you know, historically because of deindustrialization.

The United States has a tendency that when the economy grows, the trade deficit grows. Why? Because American consumers prefer buying foreign goods. So this has been the case for many decades in the United States. So obviously, with incomes shrinking, so did the trade deficit.

But once again, it resumed declining. And as you see here, in the Trump years and also in the Biden years, the trade deficit declined. You know, as you see, it reached a really, really low point already under the Trump administration. And it has recovered, but it still remains at historic high levels.

So in that sense, if there has been any improvement in the trade deficit, again, this is largely because of the sickness of the American economy, the poverty of American consumers, not because of any miracle that the Biden administration has executed or has brought off in the U.S. economy.

MICHAEL HUDSON: I think the Biden administration has vastly helped the trade deficit. You know, what is Bidenomics? It’s a slogan for a war economy, financed by a financial bubble. And the State Department official, Victoria Nuland, just gave another plea for Congress to give a few hundred, a hundred million dollars for the weapons in Ukraine and Israel. And since our show focuses on geopolitics, I want to point out how war spending is contributing to the trade balance and also to American affluence against Europe’s NATO countries that America has just conquered economically.

Nuland picked up President Biden’s point that in reminding politicians that almost all the money for the war in Ukraine is going to be spent here in the United States, employing labor in the local districts of all the congressmen on the military and national security committees. That’s why war stops are going up. And it’s the merchants of death business.

And Biden is pretending to reindustrialize the economy by emphasizing how this military industrial sector is not subject to price competitiveness. You can do it with low productivity, high cost labor, because it’s a proprietary good. It’s an economic monopoly good for the weapons. Biden said, quote, but patriot missiles for air defense batteries made in Arizona, artillery shells manufactured in 12 states across the country, in Pennsylvania, Ohio, Texas, and so much more.

Well, these are the swing states in the election. And you have Biden, Hillary Clinton, Nancy Pelosi, and the other Democrats recognize that the world economy is splitting up between the U.S. and NATO neoliberal countries called “democracies” and the global majority seeking independence. Well, it’s almost as if they’re channeling Rosa Luxemburg. She said the choices between socialism and barbarism. And Biden and Nuland agree, except what socialism is, what’s occurring in the global majority. Barbarism is what’s occurring in the American NATO militarization and the fight in Ukraine and the Near East.

But the fight in Ukraine has helped the U.S. balance of payments, the trade balance, by essentially forcing the NATO countries to impose the sanctions against Russia that we’ve talked about. The anti-Russian sanctions have broken the German industrial economy for good. And that’s why German companies, Mercedes, Porsche, BASF, are moving to the United States, because they can’t get the oil and the gas and the energy that’s needed to make industrial goods.

And what’s happening as a result? America is not buying European investments. America is replacing Russia as a supplier of gas, liquefied natural gas. That’s way up for the exports. Oil, way up. Basically, America is gaining.

And also, this $100 million, all these billions that NATO have given to Ukraine have emptied out their war stocks. And they now say, we have to buy new arms of up to 2% to 3% of our GDP. And who can make it? America can make it, because we don’t have any oil and gas to power the industry to make these stocks. This is going to be a huge, huge increase in the American trade balance while the euro goes down and down and down.

RADHIKA DESAI: If I may add, one of the things that I forgot to mention earlier is that a large part of the improvement in the US trade deficit under Biden in the last couple of years, particularly, has come precisely from the export of liquefied natural gas. So think about it. Instead of having some kind of serious industrial policy, the United States is once again an exporter of primary products like natural gas, an exporter of energy.

Two more quick points. You’re so right to emphasize that, you know, many people think that NATO exists to defend the West against all, you know, originally against communism, and then now against all these vague, you know, dictators and what have you.

In reality, the NATO exists so that the US military-industrial complex will have an export market because of NATO interoperability considerations. Essentially, when a country joins NATO, they become a captive market for the American military-industrial complex.

But there is one final point I’d like to make. You know, many, many decades ago, a couple of decades, maybe two or three decades ago, Madeleine Albright is supposed to have said, what’s the point of having such a vast and sophisticated army if you don’t get to use it? Because she was saying, you know, we should, of course, we should go to war if we want to, etc.

I’d like to paraphrase her on this. What’s the point of having a $1.5 trillion annually military-industrial complex if it actually cannot produce sophisticated weapons today? As far as technological sophistication is concerned, Russia and even China are further ahead of the United States. They can produce things like hypersonic missiles. They can produce electronic technology to fight wars that is far superior to anything the United States has.

So, this is another really interesting point, which is that the United States today can only get customers for its coddled military-industrial complex, which has become incapable of producing anything decent, when it essentially makes people join NATO and essentially convinces the governments of various countries to act against the interests of those countries. Because every country that is being brought into NATO on the premise that its security is going to increase is actually going to have its security decreased.

First, because, of course, NATO is increasing in security around the world. And second, because in reality NATO is not capable of defending these countries. It has deficient armies, it has deficient industrial and military production, and it has deficient weapons technology.

So, for all of these reasons, and the reason why the Russians and the Chinese are able to surpass the United States in terms of military technology is very simple. Yes, they have also in military industries, but their military industries and their armies are actually devoted to the defense of the country, not devoted to their own expansion for their own reasons. So, that’s another thing that I wanted to mention, that this is really in terms of the trade deficit.

But we also have three more interrelated things to discuss, which is what’s really happened on inflation, what’s really happening to the financial sector and financial stability, and what’s really happening to the budget deficit, and how are all these things interacting.

So, let’s take inflation first. What I’d like to say about inflation is the following. Throughout the last many months, the story has been that the Federal Reserve has managed to create a soft landing. We have vanquished inflation while not being in recession.

Now, Michael and I have already told you how the U.S. economy is doing far less well than you might imagine, and that if you look at the GNI statistics, the Gross National Income statistics, the U.S. economy is in recession. It has had several quarters of declining GNI.

On inflation then, the story that we are being told, the official story, is that the Federal Reserve has performed a miracle. It has achieved a soft landing, it has defeated inflation, and the U.S. economy is not in recession. But the reality of it is that if you go by the GNI figures, the Gross National Income figures, the U.S. is in recession in reality.

And the other problem is that, in fact, it’s quite possible that inflation has not been vanquished, because the fact is that while the more volatile prices, but particularly energy prices, have indeed gone down, at least they are down for the moment, core inflation remains stubbornly high, which is why the Federal Reserve, after talking for so many months about reducing interest rates in 2024, is already beginning to postpone the reduction of interest rates.

So, in that sense, inflation has not gone away as a problem, and this creates massive problems for financial stability to which the widening U.S. budget deficit is making its own contributions, and we’ll talk about that in a minute.

Let’s take a look at financial stability then. The fact of the matter is that we already saw at the beginning of this year that we had a series of failures of American banks, the Silicon Valley Bank and a few other banks failed, and they failed chiefly because of the way in which the Federal Reserve is trying to deal with the problem of inflation.

We’ve already discussed in the past that the problem of inflation cannot be really resolved by raising interest rates. Indeed, one economist, Robert Solow, had essentially referred to the raising of interest rates as a means of dealing with inflation as burning a house to roast a pig. I mean, you don’t need to do that. You are basically creating a lot of destruction.

But nevertheless, the U.S. Federal Reserve started raising interest rates, and this began affecting the financial institutions like Silicon Valley Bank and the other banks that went bust that had relied on the continuation of easy monetary policy.

So, in a certain sense, we are facing the prospect of another financial crisis, which in 2008, also the financial crisis occurred because in the mid-2000s, the Federal Reserve started raising interest rates once again because the dollar was falling too low, because commodity prices were rising, and as they brought interest rates up to about 5.25 percent, which is roughly where they are at right now, this was enough to prick the housing and credit bubbles, and you got the 2008 North Atlantic financial crisis as a result.

The new financial crisis has arguably already begun. It already began with the bank failures earlier in 2023, and now we read headlines like this, “Bad property debt exceeds reserves at the largest U.S. banks”. This is a Financial Times story: “Loan provisions have thinned even as regulators highlight risks in commercial real estate markets”.

FT bad property debt reserves US banks

So, they are showing us these major banks, how many lost reserves they have in relation to loans that have already become delinquent, loans on which payments have already been missed. These are the six largest banks, and except for J.P. Morgan Chase, which has a ratio higher than 1 percent, compared to 2022, in 2023, which is this light blue line, practically every bank has less than one dollar of reserve for every dollar of its exposure to bad loans in the commercial real estate market.

And these sorts of problems are, by the way, not just commercial real estate is just one, but there is also private equity. There are many other asset markets in which trouble is brewing.

And this also goes for the market in U.S. Treasurys:

US federal government net interest payments debt GDP

Because as interest rates go up, the U.S. essentially has to pay a higher rate of interest in order to borrow money on the international market.

And what’s more, over the last many years, the treasury market has been sinking, and it has essentially not got enough buyers. As a result, the Federal Reserve has had to step in in order to prop up the treasury market.

But even then, even with all the support the Federal Reserve is going to get, is giving, you can see here this up to 2023 is the real figures. And then from here on, these are estimates. And you can see that interest costs as a percentage of GDP, the interest costs on U.S. debt are going up and they will contribute to a worsening U.S. budget deficit.

So you see here, interest costs have been just a little above 1 percent for a while, and now they will go up to 2 and 3 and 4 percent. And this is going to brew trouble.

And finally, this is an interesting story that appeared:

US military spending 1537 trillion 2022

Even though the United States budget is in such deep doo-doo, basically, you have the United States government spending more and more money on the military-industrial complex.

We are told that it was, the official story is that it’s worth about $750 billion, three-quarters of a trillion dollars. But studies show that the actual size of military spending in the United States is about $1.5 trillion. That is a huge sum. The total amount of U.S. GDP itself is about %20 trillion. So you can imagine, it’s like about 7 odd percent of U.S. GDP.

So this is the state of the U.S. economy. And so we can expect in the near future to hear finally an official admission of the recession the U.S. is in, continuing inflation, and with continuing inflation, the possibility of the Federal Reserve increases interest rates.

So maybe even if it does not increase interest rates, the possibility of another financial crisis. So this is the sort of cauldron of troubles that is already brewing as the U.S. approaches an election year.

MICHAEL HUDSON: Well, there are a couple of things. Let me go over your charts one by one again. You sort of went very quickly.

When you showed the chart about the banks being in negative equity, this is especially the case for small community banks.

FT bad property debt reserves US banks

About 30 or 40 years ago, there began to be small community banks. The smaller banks, if you notice, are the ones that are in the most trouble because they’re the ones that have made loans to local businesses, local landlords.

You already have one of the big New York City community banks going broke in the last week, just like you had the Valley National Bank go broke before. What these charts show is that the U.S. financial system in general is in negative equity.

Now, just think of that. If you have a financial system that’s in negative equity, what do you need a financial system for? The whole idea of finance is people are supposed to be abstinent and save rich people and save their money. You remember Karl Marx’s quip that the Rothschilds must be the most abstinent family in Europe because they have so much money.

Well, the fact is that if banks don’t supply money to the economy, but they’re broke and they get all the money from the government, this is just what China’s doing.

Why don’t we just say, okay, money is a public utility?

RADHIKA DESAI: Nationalize the banks.

MICHAEL HUDSON: If it’s a public utility like China, then it’s not going to make this de-industrial real estate kind of property investment.

Now, let’s look at the chart again for the interest rates going up in the U.S. economy:

US federal government net interest payments debt GDP

This has overjoyed Biden, and especially it makes Obama very, very happy. This is Obama’s dream to privatize Social Security. The government is going to say, we have to balance the budget. The Republicans are going to close down Congress, as they’re threatening to do this Friday, by the way, in order to balance the budget. Because the market, the magic of the marketplace, has raised the interest rates.

Between the higher interest rates and the military charges that you just showed, there really isn’t enough money for social spending anymore. But we can do what Margaret Thatcher did to the English economy. We can privatize Social Security. And now all the money that you had for Social Security is not going to be your money anymore. It’ll be, we put it in the hands of the banks that have already driven themselves and then the financial sector into negative equity.

Now they can take your Social Security and drive it into negative equity. That really is the grand plan, to privatize, to treat Social Security, Medicare, Medicaid like the post office. It’s all going to be privatized. That’s the neoliberal plan. And this is not an accident. This is, it’s a feature, not a bug in the economy. And that’s basically the direction we’re going in.

The privatization of finance, instead of doing the obvious thing, if finance is now broke, why not do it? The government can create the money instead of what it’s doing now.

The banks are giving the bad loans and basically they’re putting their assets with the Federal Reserve and borrowing the money to stay in business. You can be in negative equity forever as long as the Federal Reserve, which basically works for the commercial banks as their customers, is creating enough money to subsidize the negative equity for the banks and the financial sector.

What they’re not doing is subsidizing the negative equity of the wage earners, the negative equity as a result of their housing costs, their medical costs.

RADHIKA DESAI: Two things very quickly. And I think we should probably wind down because we are just about a little over an hour here. But just two quick observations that in the 2008 financial crisis, there were many people who were arguing that, yes, there should be a bailout, but not of the banks that caused the financial crisis in the first place, but of the homeowners who were not necessarily at fault. And of course, the economic benefit of bailing out the homeowners would vastly be greater for the good of the American economy than bailing out the banks.

But of course, a government that is beholden to the big financial institutions was not going to do that. And so it did what it did. It bailed out the big banks and not the poor people who lost their homes, who lost their jobs, etc.

The second thing is that, you know, I completely agree with you, Michael, that this is what neoliberal governments have done for many decades now. They essentially want to privatize everything in sight. And of course, by creating a crisis of social security and so on, that’s what they generally do. They first run down any institution, whether it’s social security or any other publicly owned asset, and then they say it’s time to privatize it because that will improve it.

But, you know, I wonder, I wonder if there are not even enough people who can buy U.S. Treasury securities, if the market for Treasury securities is not great, if the big financial institutions are already sitting on mountains of negative equity, where are they going to get the money to buy? Where is going to be the market to buy these assets that the governments are going to privatize?

Because in the history of privatization, there have been many privatizations that have had to be called off because there are not enough buyers. And we may very well be in that situation.

MICHAEL HUDSON: You pose a question, I get to answer it. The answer is they’ll get it from abroad. This is a geopolitical hour after all. Europe’s loss will be America’s gain.

What affluence is flowing in? You could say that since World War II, Europe and America have gained by keeping the prices of raw materials and the global South countries low and keeping the prices of their industrial goods very high.

What you’re seeing today from Europe is, I think, their way of solving the problem you’ve just posed. The bright spot is getting a flow of American, of European companies into the United States, relocating here because they can’t, the European economy is collapsing. You’re having a flow of labor and skilled labor from other countries into the United States. Affluence is this kind of flowing in.

If you’re not producing an economic surplus at home and you want to somehow sustain American living standards and corporate profits, it has to be done externally. It has to be done via foreign countries. And that’s the geopolitical implications of all this.

If America is turning into a deficit, parasitic economy, some other countries have to pay. And that’s why there’s all of this military spending.

RADHIKA DESAI: I would beg to differ, actually, because here’s the thing. The geopolitical economy of the North Atlantic financial crisis was roughly like this, that in the process of deregulation of European financial institutions that came along with the launching of the euro, a lot of European financial institutions ended up outside of North, the United States and Britain, becoming the main customers of the toxic securities that were being generated in the 2000s as a result of the housing and credit bubbles.

Once that bubble burst, once the crash occurred, essentially European money left and it has generally stayed away. And there, as I said, this money is not even available to buy U.S. treasury securities.

If the Europeans invest in the United States, they will be investing in creating new assets. They’re not necessarily going to buy up what the American government necessarily wants to privatize.

And what’s more, in recent decades, recent years, I should say, China and Japan have also been increasingly reluctant to buy treasury securities. So all in all, all I’m trying to say is that it is not a given that these assets, that the old tradition of essentially privatizing things at bargain basement price, even at bargain basement prices, is necessarily going to work. That’s all. I’m just wanting to raise some questions around it.

But so all in all, Michael, I think what we’ve done is we’ve painted a picture of an extremely precarious situation, an extremely dangerous situation in which people are suffering. They are unhappy. They are going to the polls. They are going, they’re being asked to choose between two candidates, both of whom have failed in signal ways. And there is not any simple way out. And so, as I say, it’s going to be a really, really rocky road to the election.

MICHAEL HUDSON: Yep. If you have a democracy, you cannot let people have a vote for the other candidate. That’s what our democratic hero in Ukraine, Zelensky, says, cancel the elections. That’s what’s happening in Israel. Netanyahu, no way of throwing him out.

And that’s what’s happening here. There can’t be a third party. You have to, as long as the Republicans and the Democrats have the same program, just with a different rhetoric, that’s the new meaning of democracy.

RADHIKA DESAI: Well, I think that you’ve said that, said it, Michael. So I think with that, we’ll say goodbye for now. And we look forward to seeing you in a couple of weeks. Thank you and goodbye.

And please remember to like our show and to share it as to other interested people and to subscribe to the channel. Thank you very much and goodbye.

Mythes et réalités sur les élections présidentielles russes de 2024

Quand on vous présente Alexeï Navalny comme ayant été le principal opposant à Poutine alors qu’il avait un taux de soutien inférieur au chef du parti communiste, ou de celui du parti LDPR, il y a de quoi rigoler.

Les Républicains s’opposent à la candidature d’Ursula von der Leyen

« Nous ne l’avons pas soutenu en 2019. Nous ne la soutiendrons pas dans l’élection qui vient », a déclaré François Xavier-Bellamy, à propos de Mme von der Leyen. 

L’article Les Républicains s’opposent à la candidature d’Ursula von der Leyen est apparu en premier sur Strategika.

Liste citoyenne : pourquoi Michel Goldstein, ancien macroniste, est tête de liste…

Nous avons créé la surprise hier en présentant une liste citoyenne souverainiste aux législatives, rassemblant un arc républicain en gestation avec une personnalité en tête de liste au passé lié à En Marche. Notre parti pris est de constituer une coalition large et ouverte autour de notre programme et de notre ambition d’une alliance tactique contre une nouvelle étape dans la construction européenne. Les principaux concernés expliquent aujourd’hui cette démarche aux sympathisants du mouvement.

On retiendra de cet entretien que :

  • Michel Goldstein souscrit au programme adopté par le groupe “Prenons-nous en main”
  • qu’il est déterminé à mener le combat contre l’Europe fédérale
  • qu’il dispose d’une expérience légitime pour conduire cette liste
  • qu’Edouard Husson et lui jettent les bases d’un axe très large pour mener le combat
  • que la stratégie d’alliance de la liste ne s’arrêtera pas là

Rendez-vous jeudi prochain pour un prochain rendez-vous sur le même sujet

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Analyse des tentatives d’ingérences étrangères dans les élections présidentielles russes de 2024

par Christelle Néant. Alors que les élections présidentielles russes auront lieu dans à peine un mois, les médias étrangers ainsi que les CIPSO ukrainiens tentent de déstabiliser la situation en fédération de Russie.

Paris vaut mieux qu’un coup de comm’

Une fois de plus, Anne Hidalgo a transformé deux bonnes idées en un échec cinglant. Les Parisiens expriment depuis longtemps leur souhait d’être écoutés par leurs élus sur des enjeux locaux au cours du long mandat municipal de six ans. C’est particulièrement vrai pour les enjeux de densification et de mobilité qui sont au cœur du dynamisme d’une ville comme le rappelle Alain Bertaud, urbaniste de renommée mondiale et directeur de recherche à l’Université de New York. Il n’était a priori pas absurde de solliciter les Parisiens sur ces sujets.

La consultation sur le coût du stationnement des véhicules lourds a pourtant fait un flop avec 78 000 votes sur 1,3 million d’inscrits, soit 30 % de suffrages exprimés en moins que pour la consultation sur les trottinettes. 42 415 voix en faveur de la proposition, c’est presque deux fois plus de bulletins que pour Anne Hidalgo à la présidentielle. Ce nombre de votes reste néanmoins ridicule à l’échelle de la capitale. Chaque bulletin dans l’urne a coûté plus de cinq euros au contribuable parisien dans ce scrutin à 400 000 euros.

Rappelons-nous que cette idée de consultation est sortie du chapeau municipal en pleine tempête du Tahiti Gate. Malgré la tragédie du 7 octobre libérant une vague effrayante d’actes antisémites à Paris, la maire de Paris était partie en Afrique, puis en catimini à l’autre bout du monde, le tout pour quasiment quatre semaines (du 11 octobre au 6 novembre). Son service de comm’ avait tenté de maquiller son absence par la reprise d’une vieille vidéo sur les berges. Il avait ensuite déroulé des justifications confuses, variant les versions au fil de révélations sur cette odyssée à six pour un coût de 60 000 euros se terminant par des vacances familiales pour la maire. Il est probable que la formulation de la question a été improvisée dans l’urgence sur un coin de table pour détourner de toute urgence l’attention des médias.

La mairie n’avait évidemment pas eu le temps de réaliser une étude d’impact préalable, ni de réfléchir à une proposition pertinente et conforme à la loi. Il fallait communiquer fort et vite. Les habitants se sont sentis floués par l’ineptie de la question. Dans le viseur se trouvait le poids des véhicules (ce qui semble illégal, au passage) et pas du tout les émissions de CO2 ou les seuls SUV, comme annoncé. Le surcoût punitif prévu, jusqu’à 225 euros de stationnement pour six heures, visait aussi les véhicules hybrides et électriques. Le débat, réduit à quelques semaines d’échanges sur les réseaux sociaux et son lot d’intox, a tout de même révélé que la mesure allait faire mal aux familles possédant ces fameux véhicules disposant de cinq, six ou sept sièges, souvent lourds (monospaces ou SUV).

La gauche espérait réactiver la lutte des classes en opposant les riches aux classes populaires, et ajouter une dimension d’écologie punitive également clivante. Elle a très partiellement atteint son but en soulignant l’opposition entre l’ouest parisien majoritairement opposé, et l’est favorable à ce triplement tarifaire. Mais en ne mobilisant que 3 % des inscrits en faveur de sa mesure, le score de 54,5 % n’a rien d’un plébiscite. Anne Hidalgo doit admettre qu’elle s’est plantée.

Après avoir ignoré le résultat de sa consultation du 17 avril au 28 mai 2023 sur la fermeture d’une voie du périph’ qui avait révélé 85 % d’opposition, elle gâche une fois de plus un bel outil de démocratie directe. L’enjeu de la mobilité méritait mieux qu’une mesure gadget pour un simple coup de communication.

Nous sommes plusieurs à réfléchir à l’instauration d’un outil de vote en ligne pour consulter les Parisiens. Des questions claires concernant Paris et les arrondissements pourraient ainsi être adressées régulièrement aux habitants inscrits sur les listes électorales. Un tel cadre devrait laisser le temps nécessaire au débat entre la question posée et le vote afin que chacun puisse écouter les différents arguments et creuser le sujet pour se constituer une opinion.

La Suisse pourrait nous aider dans la mise en place d’un tel outil de démocratie directe en complément de la démocratie représentative municipale. Le taux de participation à ses votations oscille entre 40 et 60 % selon l’intérêt des sujets soumis à l’appréciation des électeurs.

Cet outil nous semble important pour affiner la politique parisienne de circulation qui nous préoccupe tant. Les habitants sont nombreux à souhaiter une réduction de la place de la voiture, mais tous souffrent des désagréments dus au chaos découlant du dogmatisme de la mairie de Paris et de ses plans infernaux de circulation. Les aspirations contradictoires deviennent explosives par le stress général qu’elles génèrent, par leurs conséquences sur l’activité sociale et économique de la capitale. Des consultations seront probablement nécessaires pour détricoter ces injonctions contradictoires et élaborer un plan de mobilité d’ensemble avant de le dérouler en fonction des exigences dominantes quartier par quartier. Axes circulants, quartiers protégés, rues piétonnisées pour préserver un marché alimentaire ou une école, stationnement en surface articulé avec celui des parkings souterrains, les aspects liés à traiter ensemble sont nombreux.

Bref, l’enjeu de la mobilité ne peut se réduire à des mesures gadgets promises au rejet par la justice administrative, d’autant que le dogmatisme et l’improvisation font très mauvais ménage. L’absence de vision d’ensemble, d’évaluation et de concertation mène la capitale et la petite couronne à la catastrophe. Le seul espoir est de changer de trajectoire aux prochaines municipales en 2026.

Comment les élections européennes sont devenues un suffrage censitaire

Au mois de juin doivent avoir lieu des élections européennes qui, manifestement, n’intéressent personne. Dans la pratique, ces élections sont devenues des élections censitaires, c’est-à-dire réservées à une élite sociale. Je vous explique comment, par quels processus concrets mis en place en France, l’Europe prétendument phare de la démocratie s’est transformée, dans notre pays, en une affaire réservée à un petit club de privilégiés.

Les élections européennes approchent à grands pas, et elles n’intéressent personne.

Plusieurs éléments expliquent, qu’en France, le débat sur le sujet européen soit mis sous le boisseau :

  • la loi de 1977 oblige les listes à financer elles-mêmes leur propagande électorale, à la différence de ce qui se passe dans d’autres pays
  • le seuil de remboursement fixé à 3% établit un seuil de “cotisation minimale” à 800.000€ pour déposer une liste, hors frais de campagne proprement dit
  • le cartel des médias subventionnés étouffe tout débat sur le sujet – aucune question sur les élections européennes n’a été posée par la presse lors de sa rencontre avec Macron début janvier
  • les sondages d’opinion occultent les “petites listes”, ce qui les rend invisibles
  • le poids réel d’un élu au Parlement européen dans l’usine à gaz communautaire est insignifiant

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The End of the US Republic?

Par : AHH

For GlobalSouth.co by Peter Koenig

Texas – US Border Conflict
Programmed Civil War – Martial Law – Suspended November 2024 US Presidential Elections?
Peter Koenig
30 January 2024

Remember, a commentator at the WEF Davos24 some ten days ago, asked something to the extent, “How to avoid an undesired person being elected President?” – No names were named, but it was obvious, the undesired person for the globalist crowd was the non-globalist, nationalist, “Make America Great Again” (MAGA), former President Donald Trump.

Everybody knows, he is the anti-globalist elephant in a room of a globalist cabal. Perhaps the answer to the question was prepared in a closed-door session – and is unfolding rather fast, as we follow the happenings at the Texas-Mexican border.

Is there a False Flag in the making?

If we believe the mainstream media, “Republican” Governor Greg Abbott from Texas sent the State National Guard to defend the Texan 2,000 km (1,200 miles) border with Mexico. Did he really?

Unlikely. He sent his National Guard only to defend the official border entry at Eagle Pass and maybe one or two others along the 2,000 km long border.

The influx of illegal Mexicans into Texas is not new. Abbott could have started with border protection already in 2021 – a record year of illegal Central American immigrants (not just Mexicans) into the US via Texas. That record was exceeded in 2023 with as many as 2.5 million illegal immigrants (official stats) into Texas. See: The Texas Tribune.

Unofficial figures are quoted as high as 6 million.

In January 2024, “Democrat” President Biden contradicts “Republican” Governor Abbott and requests border control agents to access a river front park, near Eagle Pass, a crucial border crossing point, now supposedly being guarded by razor wires built by Texas National Guards, and by the Texan guards themselves. Biden wants this “crucial border crossing park” being controlled by federal Border Control Agents. Biden is known to be lax with immigration.

“Illegal immigrants” love President Biden, as can be seen in the “shadow crossing” 40-min. video, below.

Is this a real clash between Texas and the US National Government?
Or a fake clash?

Ms. Linda from WGON TV News, says there are “strange things” going in at the Texan border. She asked,

Are we being played about the Texas border?”

To make her point, she shows a brief video clip, depicting just about half a mile (800 m) of fenced border (called the Trump-fence), showing three unprotected border-crossings. The entire 2000 km Texas-Mexico border has 28 official (protected) crossings – and what it looks like maybe up to hundred gateless openings in the wall. See:  ARE WE BEING PLAYED ABOUT THE TEXAS BORDER

Another video by two investigative journalists following the migration route all the way to Colombia, where mafias are organizing mass-migration from South and Central America being funded apparently by the UN system, to Mexico and through the Texan border, where the news cameras are focusing only on the official border crossings, but not on the unprotected open doors in the wall. See this 40-min video.

The video commentator at about min. 37, says that

“The United States is in a state of undeclared war. The United Nations and associated organizations are actively working to dissolve the American Republic by an industrial scale weaponized migration program”…. “Cartels control the southern border. And every day thousands of military age young men enter the Southern border.”

The video portrays a picture of the 17 UN Sustainable Development Goals (SDG) with the symbol of UN Agenda 2030. You may recall that the WEF’s Great Reset and UN Agenda 2030 go hand in hand, and that in 2019, Klaus Schwab, WEF Chairman and CEO signed an illegal contract with Antonio Guterres, UN Secretary General, on a Cooperation Agreement.

The video is accompanied by a text box giving more details on UN and associated organizations that provided help for the flood of destabilizing immigration to the US.

Does Governor Abbott not know about what is going on at the Texan border?

Mr. Abbott is a WEFer. He is closely linked to Klaus Schwab and the WEF. It is, therefore, likely that rather than being in a clash, Abbott and Biden work together to destabilize the US, bringing about a crisis that could well incite a civil war.

This would be reason enough for the Biden Administration to declare Martial Law – and under Martial Law the US Constitution allows suspension of Presidential elections.

It is also telling, that this happens just a few days after closing of WEF Davos24, where such matters were likely discussed behind closed-doors.

Suspension of elections – wouldn’t that be the perfect answer to the question asked during one of the more than 100 WEF meeting, “What can we do to avoid that the wrong person is elected President?”

While the border clash, the migration crisis is real for the American people, the apparent confrontation between Governor Abbott and President Biden smells more like a “False Flag”.

The Texas Government under agreements with other Governors, is quietly transporting illegals to other US States.

The WEF and its globalist elite cohorts cannot allow a nationalist President to take over, as would be Donald Trump, interrupting Agenda 2030 and the Great Reset. They need a Globalist government – à la Biden, or maybe a come-back Barack Obama, or even Michelle Obama – to carry the diabolical globalist agenda through. – And that much faster than 2030.

The Reset’s / UN Agenda 2030 principal goal, population reduction, is going on – through the experimental” covid vaxxes, slowly over years, sudden deaths, turbo-cancers, reducing auto-immune systems, drastically lowering fertility – and more.

But what still needs to be put in place for total control of the survivors – the transhumans, cyborgs and robots – is the perfect slave-yard through full digitization, AI, programmable Central Bank Digital Currency (CBDC) – in brief, the Fourth Industrial Revolution.

A civil war in the US would have devastating consequences not only for the people of the United States, but it would also have disruptive and destructive consequences throughout the western world.

And as if the ruling elite would know about the plot that could result in civil war, the US insurance companies have changed their Terms as of 1 January 2024, no longer covering damages caused by “War, Riot, or Insurrection, declared or non-declared”. See this video.

This may well be the plan behind the WEF’s theme “Rebuilding Trust”. It may also be the WEF’s last effort to rebuild trust, since before such planned unrest occurs, people in the United States may wake up to “being played about the Texas border”, as so adroitly expressed by Linda, the commentator of WGON TV News. And it may also be the end of the WEF – and 8 billion people around the world would be cheering.

——-


Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He lectures at universities in the US, Europe and South America. He writes regularly for online journals and is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Pourquoi Donald Trump est plus fort que jamais dans l’opinion américaine, par Michel Pinton

Par : Rédaction

Les élections « primaires » viennent de commencer aux Etats-Unis. Elles nous présentent une énigme. Comment expliquer que tant de membres du parti républicain choisissent Donald Trump pour être leur champion dans l’affrontement de novembre prochain contre le candidat démocrate ? N’a-t-il pas prouvé, au long de sa présidence passée, si l’on en croit les médias et l’establishment, qu’il était inapte à cette haute fonction ? Fort d’un demi-siècle d’observation des opinions publiques en démocratie, Michel Pinton explique pourquoi l’image de Donald Trump que se fait l’establishment et qu’il propage laisse apparemment indifférents une majorité des Américains.

Les médias, quasi unanimes, l’ont jugé encore plus sévèrement que ses adversaires : il a été, pendant quatre années, un « agent du chaos », gouvernant à coup de décisions irréfléchies, de mesures inappropriées, de volte-faces  aussi brusques que peu fondées. Il chassait ses conseillers avec autant de légèreté qu’il les avait recrutés. Comme si son caractère fantasque n’avait pas suffi à le discréditer, il a terminé son mandat en refusant la défaite, pourtant claire, que lui infligeait le suffrage universel et en essayant de fomenter une insurrection, heureusement avortée, pour rester au pouvoir. Ce faisant, Trump a perpétré le pire des crimes que puisse commettre un responsable politique américain : bafouer la démocratie. Tel est le récit bien établi des médias de l’establishment américain

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« Le coût de la décarbonisation sera très lourd » grand entretien avec Éric Chaney

Éric Chaney est conseiller économique de l’Institut Montaigne. Au cours d’une riche carrière passée aux avant-postes de la vie économique, il a notamment dirigé la division Conjoncture de l’INSEE avant d’occuper les fonctions de chef économiste Europe de la banque américaine Morgan Stanley, puis de chef économiste du groupe français AXA.

 

Y-a-t-il des limites à la croissance ?

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints – En France, de plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’une restriction de la production. Ralentissement, croissance zéro, décroissance, les partisans de ce mouvement idéologique partagent une approche malthusienne de l’économie. La croissance économique aurait des limites écologiques que l’innovation serait incapable de faire reculer. Cette thèse est au cœur d’un ouvrage souvent présenté comme une référence : le rapport du club de Rome de 1972 aussi appelé Rapport Meadows sur les limites de la croissance. Ses conclusions sont analogues à celles publiées l’année dernière dans le dernier rapport en date du Club de Rome, Earth for All. Quelle méthode scientifique permet-elle d’accoucher sur de telles conclusions ? À quel point est-elle contestable ? Comment expliquez-vous le décalage entre l’influence médiatique de ces idées et l’absence total de consensus qu’elles rencontrent parmi les chercheurs en économie et la majorité des acteurs économiques ?

Éric Chaney – Les thèses malthusiennes ont en effet le vent en poupe, encore plus depuis la prise de conscience par un grand nombre -surtout en Europe- de l’origine anthropomorphique du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre (GES, CO2 mais pas seulement). Le Rapport Meadows de 1972, commandé par le Club de Rome, avait cherché à quantifier les limites à la croissance économique du fait de la finitude des ressources naturelles. Si les méthodes développées au MIT à cet effet étaient novatrices et intéressantes, les projections du rapport originel étaient catastrophistes, prévoyant un effondrement des productions industrielle et alimentaire mondiales au cours de la première décennie du XXIe siècle. Rien de tel ne s’est produit, et malgré de nombreuses mises à jour du rapport Meadows, certes plus sophistiquées, les prévisions catastrophiques fondées sur l’apparente contradiction entre croissance « infinie » et ressources finies ne sont pas plus crédibles aujourd’hui qu’elles ne l’étaient alors.

Contrairement aux modèles développés à la même époque par William Nordhaus (prix Nobel d’économie en 2018), les modèles prônant la croissance zéro ou la décroissance n’intégraient pas de modélisation économique approfondie, pas de prix relatifs endogènes, ni même les gaz à effet de serre dont on sait depuis longtemps que les conséquences climatiques peuvent être véritablement catastrophiques.

Rappelons que Nordhaus publia en 1975 un article de recherche intitulé « Can we control carbon dioxide ». Malgré sa contribution essentielle à l’analyse économique des émissions de GES –Nordhaus est le premier à avoir explicité le concept de coût virtuel d’une tonne de CO2, c’est-à-dire la valeur présente des dommages futurs entraînés par son émission — il est vilipendé par les tenants des thèses décroissantistes, et c’est peut-être là qu’il faut chercher l’origine des dissonances cognitives qui les obèrent. Nordhaus est un scientifique, il cherche à comprendre comment les comportements économiques causent le changement climatique, et à en déduire des recommandations. Il est convaincu qu’à cet effet, les mécanismes de marché, les incitations prix en particulier sont plus efficaces que les interdictions. Il est techno-optimiste, considérant par exemple que les technologies nucléaires (y compris la fusion) lèveront les contraintes sur la production d’énergie. Alors que le camp décroissantiste est avant tout militant, le plus souvent opposé au nucléaire, bien qu’il s’agisse d’une source d’énergie décarbonée, et anticapitaliste, comme l’a bien résumé l’un de ses ténors, l’économiste Timothée Parrique, qui affirme que « la décroissance est incompatible avec le capitalisme ».

Pratiquement, je ne crois pas que ce courant de pensée ait une influence déterminante sur les décisions de politique économique, ni dans les démocraties, et encore moins dans les pays à régime autoritaire. En revanche, les idées de Nordhaus ont été mises en œuvre en Europe, avec le marché des crédits carbone (ETS, pour Emissions Trading System, et bientôt ETS2), qui fixe des quotas d’émission de CO2 décroissant rapidement (-55 % en 2030) pour tendre vers zéro à l’horizon 2050, et laisse le marché allouer ces émissions, plutôt que d’imposer des normes ou de subventionner telle ou telle technologie. De même la taxation du carbone importé que l’Union européenne met en place à ses frontières (difficilement, certes) commence à faire des émules, Brésil et Royaume-Uni entre autres, illustrant l’idée de Clubs carbone de Nordhaus.

 

Liens entre croissance et énergie

L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre est-elle proportionnelle à la croissance de la production de biens et de services ?

Au niveau mondial, il y a en effet une forte corrélation entre les niveaux de PIB et ceux des émissions de CO2, à la fois dans le temps, mais aussi entre les pays.

Pour faire simple, plus une économie est riche, plus elle produit de CO2, en moyenne en tout cas. Il ne s’agit évidemment pas d’un hasard, et, pour une fois, cette corrélation est bien une causalité : plus de production nécessite a priori plus d’énergie, qui nécessite à son tour de brûler plus de charbon, de pétrole et de gaz, comme l’avait bien expliqué Delphine Batho lors du débat des primaires au sein des écologistes.

Mais il n’y a aucune fatalité à cette causalité, bien au contraire.

Prenons à nouveau l’exemple de l’Union européenne, où le marché du carbone fut décidé en 1997 et mis en œuvre dès 2005. Entre 2000 et 2019, dernière année non perturbée par les conséquences économiques de la pandémie, le PIB de l’Union européenne a augmenté de 31 %, alors que l’empreinte carbone de l’Union, c’est-à-dire les émissions domestiques, plus le carbone importé, moins le carbone exporté, ont baissé de 18 %, selon le collectif international d’économistes et de statisticiens Global Carbon Project. On peut donc bien parler de découplage, même s’il est souhaitable de l’accentuer encore.

En revanche, l’empreinte carbone des pays hors OCDE avait augmenté de 131 % sur la même période. Pour les pays moins avancés technologiquement, et surtout pour les plus pauvres d’entre eux, la décroissance n’est évidemment pas une option, et l’usage de ressources fossiles abondantes comme le charbon considéré comme parfaitement légitime.

 

Le coût de la décarbonation

Que répondriez-vous à Sandrine Dixson-Declève, mais aussi Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix et tous les portevoix de la mouvance décroissantiste, qui estiment que la « croissance verte » est une illusion et que notre modèle de croissance n’est pas insoutenable ?

Je leur donne partiellement raison sur le premier point.

Pour rendre les difficultés, le coût et les efforts de la décarbonation de nos économies plus digestes pour l’opinion publique, les politiques sont tentés de rosir les choses en expliquant que la transition énergétique et écologique créera tant d’emplois et de richesse que ses inconvénients seront négligeables.

Mais si l’on regarde les choses en face, le coût de la décarbonation, dont le récent rapport de Jean Pisani et Selma Mahfouz évalue l’impact sur la dette publique à 25 points de PIB en 2040, sera très lourd. Qu’on utilise plus massivement le prix du carbone (généralisation de l’ETS), avec un impact important sur les prix, qui devront incorporer le renchérissement croissant du carbone utilisé dans la production domestique et les importations, ou qu’on recoure à des programmes d’investissements publics et de subventions massifs, à l’instar de l’IRA américain, le coût sera très élevé et, comme toujours en économie, sera payé au bout du compte par le consommateur-contribuable.

Tout au plus peut-on souhaiter que la priorité soit donnée aux politiques de prix du carbone, impopulaires depuis l’épisode des Gilets jaunes, mais qui sont pourtant moins coûteuses à la société que leurs alternatives, pour un même résultat en termes de décarbonation. Le point crucial, comme le soulignent les auteurs du rapport précité, est qu’à moyen et encore plus à long terme, le coût pour la société de ne pas décarboner nos économies sera bien supérieur à celui de la décarbonation.

J’ajouterais que si les statisticiens nationaux avaient les moyens de calculer un PIB corrigé de la perte de patrimoine collectif causée par la dégradation de l’environnement et le changement climatique – ce qu’on appelle parfois PIB vert, par définition inférieur au PIB publié chaque trimestre – on s’apercevrait que la croissance du PIB vert est plus rapide que celle du PIB standard dans les économies qui réduisent leurs atteintes à l’environnement et leurs émissions de GES. Sous cet angle, vive la croissance verte !

Sur le second point, je crois la question mal posée.

Il n’y a pas de « modèle de croissance » qu’on puisse définir avec rigueur. Il y a bien des modèles de gestion de l’économie, avec, historiquement, les économies de marché capitalistes (où le droit de propriété est assuré par la loi) d’un côté et les économies planifiées socialistes (où la propriété de l’essentiel des moyens de production est collective) de l’autre.

Mais ces deux modèles économiques avaient -et ont toujours pour leurs partisans- l’objectif d’augmenter la richesse par habitant, donc de stimuler la croissance. Du point de vue privilégié par Sandrine Dixson-Declève ou Jean-Marc Jancovici, celui de la soutenabilité, le modèle capitaliste devrait être préférable au modèle socialiste, qui, comme l’expérience de l’Union soviétique (disparition de la Mer d’Aral), de la RDA (terrains tellement pollués que leur valeur fut jugée négative lors des privatisations post-unification) ou de la Chine de Mao (où l’extermination des moineaux pour doubler la production agricole causa l’une des plus grandes famines de l’histoire de la Chine à cause des invasions de sauterelles) l’ont amplement démontré, prélevait bien plus sur le patrimoine naturel que son concurrent capitaliste.

La bonne question est celle des moyens à mettre en œuvre pour décarboner nos économies.

Réduire autoritairement la production comme le souhaitent les décroissantistes cohérents avec leurs convictions, demanderait l’instauration d’un régime politique imposant une appropriation collective des entreprises, puis une planification décidant ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Ne parlons pas de « modèle de croissance », mais de modèle économique, et le débat sera bien plus clair. Je suis bien entendu en faveur d’un modèle préservant la liberté économique, mais en lui imposant la contrainte de décarbonation par une politique de prix du carbone généralisée, la difficulté étant de faire comprendre aux électeurs que c’est leur intérêt bien compris.

 

Quand la Chine s’endormira

La tertiarisation de l’économie chinoise et le vieillissement de sa population sont deux facteurs structurant un ralentissement de la productivité. La croissance chinoise a-t-elle fini son galop ?

Oui, le régime de croissance de la Chine a fondamentalement changé au cours des dernières années. Après la libéralisation économique de Deng Xiaoping et l’application au-delà de toute prévision de son slogan, « il est bon de s’enrichir » grâce à l’insertion dans l’économie mondiale et à l’ouverture aux capitaux et technologies occidentales, la Chine a connu un rythme de développement et d’enrichissement (en moyenne, car les disparités villes-campagnes sont toujours profondes) unique dans l’histoire de l’humanité. Les masses chinoises sont sorties de la misère sordide dans laquelle les seigneurs de la guerre, puis l’occupation japonaise, puis enfin le régime maoïste les avait condamnées.

Mais la croissance « à deux chiffres » était tirée par le rattrapage technologique côté offre, l’investissement et les exportations côté demande, et ces moteurs ne peuvent durer éternellement. Côté offre, le rattrapage devient plus difficile lorsqu’on s’approche des standards mondiaux, ce que l’Europe a compris après 1970, d’autant plus que la rivalité stratégique avec les États-Unis réduit encore l’accès à l’innovation de pointe étrangère.

En interne, la reprise en main des entreprises par le Parti communiste, et la préférence donnée à celles contrôlées par l’État, l’obsession du contrôle du comportement de la population, réduisent considérablement la capacité d’innovation domestique, comme le fait remarquer depuis longtemps mon ancien collègue Stephen Roach.

Du côté de la demande, la Chine pourrait bien être tombée dans la trappe à dette qui a caractérisé l’économie japonaise après l’éclatement de ses bulles immobilières et d’actions du début des années 1970, en raison de l’excès d’offre immobilière et de l’immense dette privée accumulée dans ce secteur. Richard Koo avait décrit cette maladie macroéconomique « récession de bilan » pour le Japon. Les dirigeants chinois étaient hantés depuis longtemps par ce risque, qui mettrait à mal l’objectif de Xi Jinping de « devenir (modérément ajoute-t-il) riche avant d’être vieux », mais, paradoxalement, la re-politisation de la gestion économique pourrait bien le rendre réel. Comme la population active baisse en Chine depuis maintenant dix ans, et qu’elle va inévitablement s’accélérer, la croissance pourrait bien converger vers 3 % l’an, ce qui serait à tout prendre encore une réussite pour l’élévation du niveau de vie, voire encore moins, ce qui deviendrait politiquement difficile à gérer.

 

Dépendance au marché chinois

Faut-il anticiper un découplage de l’économie chinoise avec les économies de l’Union européenne et des États-Unis, dont de nombreux marchés sont devenus dépendants des importations chinoises ? Si celui-ci advenait, quels pays concernerait-il en priorité ?

L’économie chinoise occupe une place centrale dans l’économie mondiale, même si elle n’est pas tout à fait l’usine du monde comme on se plaisait à le dire avant 2008. Les tensions stratégiques avec les États-Unis mais aussi avec l’Europe, la réalisation par les entreprises que la baisse de coût permise par la production en Chine avaient un pendant. Je veux parler du risque de disruption brutale des chaînes d’approvisionnement comme ce fut le cas lors de l’épidémie de covid et des décisions de fermetures de villes entières avant que la politique (imaginaire) de zéro-covid ne fut abandonnée, mais aussi du risque d’interférence excessive des autorités chinoises.

La tendance précédente s’en est trouvée rompue.

Jusqu’en 2008, le commerce mondial croissait deux fois plus vite que le PIB mondial, en raison de l’ouverture de la Chine. De 2008 à 2020, il continua de croître, mais pas plus vite que la production. Depuis 2022, le commerce mondial baisse ou stagne, alors que la croissance mondiale reste positive. C’est la conséquence de la réduction du commerce avec la Chine. On peut donc bien parler de découplage, mais pour la croissance des échanges commerciaux, pas vraiment pour le niveau des échanges avec la Chine qui restent et resteront longtemps dominants dans le commerce mondial, sauf en cas de conflit armé.

En Europe, l’économie la plus touchée par ce renversement de tendance est évidemment l’Allemagne, dont l’industrie avait misé massivement sur la Chine, à la fois comme client pour son industrie automobile et de machines-outils, mais aussi pour la production à destination du marché chinois ou des marchés asiatiques. Ajouté au choix stratégique néfaste d’avoir privilégié le gaz russe comme source d’énergie bon marché, l’affaiblissement des échanges avec la Chine entraîne une profonde remise en question du modèle industriel allemand.

 

Impacts respectifs des élections européennes et américaines sur l’économie mondiale

Les élections européennes se tiendront en juin prochain. Les élections présidentielles américaines auront lieu cinq mois après, en novembre 2024. J’aimerais vous inviter à comparer leurs impacts potentiels sur l’avenir des échanges internationaux. Quels scénarios électoraux pourraient déboucher sur un ralentissement économique ? Sur une régionalisation des échanges ? Sur une croissance des conflits territoriaux ?

J’ai conscience que cette comparaison est limitée, l’Union européenne n’est pas un État fédéral, et il ne s’agit pas de scrutins analogues. Cependant, ces deux moments électoraux auront des conséquences concrètes et immédiates sur les orientations macroéconomiques à l’œuvre sur les deux premières économies du monde.

En cas de victoire de Donald Trump le 4 novembre, les échanges commerciaux avec les États-Unis seraient fortement touchés, avec une politique encore plus protectionniste qu’avec Biden, et un dédain complet pour toute forme de multilatéralisme.

Là encore, l’économie la plus touchée en Europe serait l’Allemagne, mais ne nous faisons pas d’illusions, toute l’Europe serait affaiblie. Plus important encore, une administration Trump cesserait probablement de soutenir financièrement l’Ukraine, laissant l’Union européenne seule à le faire, pour son propre intérêt stratégique. Ce qui ne pourrait qu’envenimer les relations au sein de l’Union, et restreindre les marges de manœuvre financières.

Enfin, une victoire de Trump signerait la fin de l’effort de décarbonation de l’économie américaine engagé par l’administration Biden à coups de subventions. Les conséquence pour le climat seraient désastreuses, d’autant plus que les opinions publiques européennes pourraient en conclure qu’il n’y a pas grand intérêt à faire cavalier seul pour lutter contre le changement climatique.

En revanche, les élections au Parlement européen ne devraient pas voir d’incidence significative sur nos économies. Le sujet ukrainien sera l’un des plus sensibles à ces élections, mais le pouvoir de décision restant essentiellement aux États, le changement ne serait que marginal.

Vous souhaitez réagir à cet entretien ? Apporter une précision, un témoignage ? Ecrivez-nous sur redaction@contrepoints.org

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Européennes : comment le pouvoir compte confisquer la démocratie…

Le grand public ne le sait pas assez, mais, en France, le pouvoir craint l’émergence d’un mouvement citoyen du même type que Cinque Stelle, Podemos, Vox, UKIP ou encore le BVV aux Pays-Bas. Pourquoi la France n’a-t-elle pas encore connu l’émergence de ce phénomène, effleuré avec les Gilets Jaunes en leur temps ? Parce que la police et ses sbires chargés de la contre-influence font leur travail, pardi, souvent avec des influenceurs retournés comme nous l’a très bien décrit Noam Anouar, dans une interview que nous republions. Jean Goychman nous explique les techniques utilisées lors des élections pour empêcher le dépôt des listes citoyennes.

Comme vous le savez, le Courrier des Stratèges accompagne une liste citoyenne. C’est l’occasion de vous rappeler quelles techniques sont utilisées neutraliser les nouveaux venus.

Pour mémoire, ces techniques furent largement utilisées lors de sélections européennes de 2019 pour museler le mouvement des Gilets Jaunes. Sur ce point, les défections enregistrées en leur temps par Ingrid Levavasseur constituent une sorte d’illustration parfaite donnée par les services de contre-influence pour couper l’herbe sous le pied des mouvements citoyens : des “faux nez” aident au montage de la liste avant de retirer le tapis sous les pieds de la tête de liste à la dernière minute.

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