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À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Le momentum crash a encore été évité !

Ceux qui manipulent les marchés financiers et la géopolitique mondiale ont déjà évité deux fois de provoquer le momentum crash …

Le momentum crash a encore été évité ! Lire la suite »

Monétarisme / MMT, bulle monétaire en M2, actualisation au 7 avril 2024

L’hypertrophie de l’agrégat monétaire M2 aux États-Unis est considérable : plus de 7 000 milliards de dollars d’argent non gagné se trouve encore indument dans les comptes des Américains…

***

Pour premier rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer, ce qui signifie que les ratios des agrégats monétaires par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) ne doivent pas dépasser certaines limites qui sont tirées de l’observation de leur évolution depuis l’après-guerre pour les États-Unis,

Document 1 :

Pour deuxième rappel, l’agrégat M1 correspond à la somme, d’une part des billets en circulation qui sont censés se trouver dans les portefeuilles de la population qui vit aux États-Unis et d’autre part du total des soldes positifs des comptes courants de ces Américains.

M1 doit être de l’ordre de 15 % du PIB annuel courant.

L’agrégat M2-M1 représente le total des dépôts de la population dans des comptes d’épargne rémunérés pouvant être débités sans préavis.

M2-M1 doit fluctuer aux alentours de 40 % de ce PIB.

L’agrégat M3-M2 est constitué par le total des trésoreries des entreprises.

M3-M2 ne doit pas dépasser 25 % de ce PIB.

En effet, quand ces ratios dépassent ces limites, il se crée alors une bulle monétaire qui provoque toujours de graves dysfonctionnements.

Il est donc impératif que ces ratios soient scrupuleusement surveillés et que les autorités monétaires agissent au plus vite pour faire éclater toute bulle monétaire en gestation car, en agissant trop tard, les dommages collatéraux seraient alors létaux.

Les autorités américaines (principalement la Fed) ont toujours fait respecter cette règle, plus ou moins rapidement en créant toujours une récession plus ou moins grave mais finalement salvatrice.

Or, tout a basculé depuis le début de cette histoire de coronavirus lorsque les autorités américaines ont décidé de distribuer des milliers de milliards de dollars à des Américains auxquels ils interdisaient en même temps de travailler, ce qui est contraire à toute logique économique la plus élémentaire !

Document 2 :

Depuis que les données de la Fed sur ces agrégats monétaires sont publiées sur la base des mêmes définitions (depuis 1959), jamais une telle hypertrophie monétaire ne s’est produite car ses dirigeants sont toujours intervenus pour faire éclater toute bulle monétaire qui s’y développait.

Le graphique représentant l’évolution de l’agrégat M2 en dollars comparativement au PIB en dollars courants met bien en évidence lui aussi cette bulle monétaire en M2 : le ratio de l’agrégat monétaire M2 par rapport au PIB annuel courant (en pourcentage) a explosé en 2022, après avoir commencé à dépasser les limites à partir du mois de juillet 2011,

Document 3 :

Le gros problème qui devrait se poser maintenant aux autorités américaines est de faire éclater cette énorme bulle monétaire !

D’après les déclarations de Jerome Powell et d’autres anciens et actuels membres du FOMC, la mesure qui permettait auparavant de faire éclater une bulle monétaire en gestation était (relativement) simple : il suffisait d’augmenter le taux de base de la Fed au point de créer une inversion de la courbe des taux, ce qui provoquait immanquablement une récession plus ou moins forte mais suffisante pour rétablir les bons ratios.

Or cette solution ne fonctionne plus maintenant car cette bulle monétaire est trop forte !

En effet, la baisse du montant de l’agrégat M2 n’est que de… 990,7 milliards de dollars fin février dernier par rapport à un plus haut atteint en avril 2022 à… 21 714 milliards de dollars, soit 4,3 % de baisse seulement, ce qui est négligeable par rapport à la norme.

Document 4 :

Normalement, le montant de l’agrégat monétaire M2 aurait dû rester proche de 55 % du PIB courant annuel (qui est de 27 957 milliards de dollars), soit de 15 554 milliards de dollars alors qu’il est de 20 783,6 milliards de dollars.

Il y a donc 5 230 milliards de dollars en trop dans les comptes des Américains, ce qui constitue une bulle monétaire gigantesque.

Ces Américains ont donc encore beaucoup trop d’argent disponible sur leurs comptes bancaires et ils en profitent pour le dépenser en partie, ce qui alimente la demande et donc l’offre.

Dans ces conditions, il est compréhensible que l’inflation soit toujours hors normes et que l’économie américaine fonctionne encore à plein régime avec des créations d’emplois très nombreuses et un taux de chômage historiquement très bas.

Jerome Powell et les membres du FOMC devraient donc être obligés de constater que la hausse historiquement très rapide et très forte du taux de base de la Fed n’a aucun effet positif contre cette inflation hors normes et qu’elle ne crée pas de récession, du moins pour le moment mais c’est ce qui viendra dans un avenir proche ! 

Ils ne savent donc pas quoi faire pour faire baisser l’inflation (et l’activité économique) et il n’y a pas a priori de solution imaginable pour faire éclater une telle bulle monétaire !

Les autorités américaines ont donc fait une erreur historique juste au mauvais moment, à savoir lorsqu’ils ont pris des sanctions contre la Russie le 27 février 2022 (en gelant, c’est-à-dire en volant plus de 300 milliards de dollars de réserves de la Russie), ce qui a eu pour conséquence que tous les dirigeants des grands pays exportateurs (et titulaires de réserves considérables en dollars) n’ont désormais plus confiance en l’Amérique ni dans le dollar (USD).

La force de ce dollar (USD), grâce entre autres au respect des ratios des agrégats monétaires avait pourtant permis à l’Amérique de conserver depuis l’après-guerre son leadership sur le monde libre, ce qui ne sera plus le cas à l’avenir.

L’argent sain est bien le premier pilier des Reaganomics !

Cependant, ces interprétations peuvent ne pas correspondre à la réalité…

En effet, il n’est pas crédible que les dirigeants de la Fed n’aient pas pu admettre qu’une inflation forte et durable s’était développée dès la fin de l’année 2020 comme le montrent pourtant clairement les indices PCE, cf. mes articles à ce sujet.

Dès lors, il faut envisager une autre solution : les dirigeants de la Fed ont voulu créer une crise systémique américaine mais aussi mondiale s’inscrivant dans le cadre de ces manipulations d’opinions publiques menées par ceux qui sont actuellement réellement au pouvoir aux États-Unis…

Autre interprétation possible : les partisans de la Théorie Monétaire Moderne (MMT) peuvent avoir convaincu les membres du FOMC que distribuer de l’argent non gagné permettait de doper la croissance, le reste du monde continuant à financer automatiquement les déficits des balances extérieures par des apports de capitaux…

En effet, il n’y a eu plus qu’un seul article qui a été publié sur cette MMT (Théorie Monétaire Moderne) cette année 2024, et il l’a été en… Australie (!) à l’occasion de conférences données par Stephanie Kelton qui est connue comme une fervente partisane de cette MMT et de… Bernie Sanders !

Cliquer ici pour le lire.

Le silence médiatique actuel des partisans de la MMT après une abondance d’articles publiées depuis des années, jusqu’en 2022, est peut-être un bon révélateur de l’échec de cette théorie.

Plus personne n’y comprend plus rien au sujet de ces problèmes économiques, financiers, bancaires, monétaires, surtout à cause de la volonté de la plupart des intervenants de ne plus se baser sur les fondamentaux du monétarisme.

Même Jamie Dimon avoue son incompétence comme le montrent ses dernières déclarations…

Document 5 :

Aujourd’hui, les déficits sont encore plus importants et se produisent en période de prospérité – et non à la suite d’une récession – et ils ont été soutenus par un assouplissement quantitatif, ce qui n’avait jamais été fait avant la grande crise financière.

L’assouplissement quantitatif est une forme d’augmentation de la masse monétaire (bien qu’il ait de nombreuses contreparties). Je reste plus préoccupé par l’assouplissement quantitatif que la plupart des gens, et par son renversement, qui n’a jamais été fait à cette échelle.

Document 6 :

Mr Dimon conclut :

« Lorsque des événements terribles se produisent, nous avons tendance à surestimer l’effet qu’ils auront sur l’économie mondiale.

Les événements récents, cependant, pourraient bien créer des risques qui pourraient éclipser tout ce qui s’est passé depuis la Seconde Guerre mondiale – nous ne devrions pas les prendre à la légère ».

***

Par ailleurs, les seules variations d’une année sur l’autre de l’agrégat monétaire M2 mettent bien en évidence l’émergence de cette bulle monétaire historique mais la baisse en territoire négatif conduit à des erreurs d’interprétation car la bulle monétaire n’a pas éclaté pour autant !

Document 7 :

Cliquer ici pour (re)lire mon article précédent à ce sujet.

Cliquer ici pour (re)lire mon article de base sur la masse monétaire libre.

Cliquer ici pour lire l’article de ZeroHedge sur les déclarations de Jamie Dimon

© Chevallier.biz

Banques US : problématique du financement des actifs par les dépôts, au 31 mars 2024

Le système bancaire des États-Unis est globalement dans le plus grand désordre. Les marchés financiers sont soumis à des manipulations condamnables mais non condamnées…

***

Les banques des États-Unis qui ont des liquidités excédentaires les déposent au jour le jour à la Fed au lieu de les prêter aux banksters qui ont une situation nette débitrice en fin de journée,

Document 1 :

Le marché interbancaire ne fonctionne donc plus aux États-Unis.

Les dépôts au jour le jour auprès de la Fed (ON RRP) étaient sur une tendance lourde baissière tendant vers zéro à la fin du mois de mars mais cette limite n’a pas été atteinte… pour une raison non connue…

Il a pu y avoir des interventions de la part de ceux qui manipulent les marchés financiers pour que cette échéance ne se produise pas.

De grandes banques comme par exemple JPMorgan ont pu apporter des liquidités à des banques régionales pour qu’elles puissent terminer sereinement le trimestre…

Document 2 :

L’évolution de ces ON RRP depuis 2016 met bien en évidence le grand désordre qui règne dans le système bancaire américain,

Document 3 :

Les banques des États-Unis financent leurs actifs aux trois quarts par les dépôts de leurs clients qui proviennent des apports des personnes qui y résident et des trésoreries des entreprises.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les statistiques sur ces actifs et dépôts depuis 1973.

Les actifs et les dépôts des banques américaines augmentent logiquement au même rythme sur la longue période mais avec des écarts qui sont significatifs,

Document 4 :

Lorsqu’une crise se développe, les clients des banques sortent leurs capitaux des banques qui risquent d’être en faillite.

En conséquence, les dépôts des clients baissent alors que les actifs des banques continuent à augmenter normalement.

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts avec un pic en mars 2023 augmente donc depuis le mois de février 2022, ce qui apparait clairement sur un graphique utilisant deux échelles différentes,

Document 5 :

Ces problèmes liés aux dépôts et aux actifs des banques américaines sont délicats à analyser car les statistiques publiées ne sont pas concordantes. En effet, en données corrigées des variations saisonnières, comme c’est le cas dans le document 5, cet écart se résorbe alors que d’après les données non corrigées des variations saisonnières, document 6, cet écart s’accroit !

Document 6 :

Les dépôts sur les fonds mutuels de trésorerie ne progressent plus depuis le 13 mars,

Document 7 :

Le programme d’aides des banques régionales (le BTFP) a pris fin le 11 mars, ce qui provoque des baisses de dépôts dans les banques américaines qui sont dans une situation critique selon tous les indicateurs fiables.

Document 8 :

Le système bancaire américain et même les marchés financiers sont présentement dans le plus grand désordre.

Il faut encore attendre un peu pour investir sereinement…

© Chevallier.biz

Banksters de la BCE, actualisation au 22 mars

Les banksters de la BCE prêtent de l’argent qu’ils n’ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. C’est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme.

***

Les actifs de la BCE ont augmenté depuis sa création, de plus en plus fortement jusqu’à une inversion à partir du 24 juin 2022 pour atteindre un plus haut record historique à 8 836 milliards d’euros,

Document 1 :

Ces actifs sont constitués pour l’essentiel par des titres (Securities) pour 4 833 milliards d’euros au 12 mars dernier et de prêts (Lending) à des banques commerciales. Ils sont en forte baisse mais ils atteignent la somme de 402 milliards d’euros,

Document 2 :

Ces prêts ont fortement augmenté à partir du 6 mars 2020, c’est-à-dire à partir du moment où les autorités européennes ont interdit à la population de travailler tout en lui prêtant jusqu’à 2 217 milliards d’euros sous le prétexte de cette histoire de coronavirus, dans le cadre des opérations dites de TLTROs III (Targeted Longer-Term Refinancing Operations).

Cependant, ces prêts généreusement accordés (avec parfois des taux… négatifs !) ont fortement baissé (par exemple le 28 décembre 2022 et le 30 juin 2023) surtout pour des raisons dites techniques, car les banksters européens devaient diminuer leurs actifs compte tenu des montants de leurs capitaux propres,

Document 3 :

Euh…

Comment ont été financés les 8 836 milliards d’euros d’actifs de la BCE ?

Pour rappel, les actifs de toute entreprise et de toute banque y compris ceux d’une banque centrale sont financés par son passif, c’est-à-dire par des dettes et des capitaux propres, liabilities and equity en anglais, le mot passif n’existant pas logiquement dans cette langue.

Or les capitaux propres de la BCE sont négligeables.

Les actifs de la BCE sont donc financés pour l’essentiel par des dettes, liabilities, mais qui sont les créanciers ?

Qui ?

Euh… ben… ce sont les banksters des banques commerciales qui ont prêté ces centaines de milliards d’euros à la BCE !

Oui mais les banksters des banques commerciales n’avaient pas d’argent puisqu’ils étaient obligés d’emprunter des centaines de milliards d’euros à la BCE qui n’avait pas d’argent elle non plus !!!

Euh… ben… toute personne ayant un minimum d’intelligence comprend tout de suite que cette histoire est ubuesque et qu’il s’agit en fait d’une gigantesque opération de cavalerie financière !

En réalité, les banksters de la BCE se sont toujours entendus avec leurs homologues des banques centrales, par exemple le 26 juin 2020, pour leur prêter… 564 milliards d’euros supplémentaires à condition qu’ils les redéposent en retour le même jour à la BCE !

Ainsi, au cours de la même journée de banque, la BCE prête l’argent qu’elle n’a pas à ses banksters (qui n’ont pas d’argent).

Ces banksters des banques commerciales déposent alors cet argent (qu’ils sont censés avoir) en retour à la BCE.

Ces opérations sont faites finalisées après la fin des heures d’ouverture des agences bancaires (en back office).

Débit égale crédit, actif égale passif, tout donne l’impression d’être (presque) en ordre mais c’est de la pure création monétaire ex nihilo !

Les dettes de la BCE sont donc constituées des dépôts des banques commerciales auprès de la BCE qui se sont montés à un plus haut record de 4 910 milliards d’euros le 11 novembre 2022 pour retomber à 3 662 milliards, ce qui constitue de l’argent qui n’existe pas en réalité selon les règles comptables,

Document 4 :

Il existe une antériorité à cette création monétaire ex nihilo : l’Allemagne de l’entre-deux guerres, cf. le livre de notre ami Pierre Jovanovic, Hitler ou la revanche de la planche à billets.

Une remarque importante : aux États-Unis, il n’y a pas de création monétaire ex nihilo car c’est l’État fédéral qui a emprunté de l’argent sur les marchés financiers avant de le distribuer généreusement.

C’est une hypertrophie monétaire de plus de 5 200 milliards de dollars qui subsiste aux États-Unis, ce qui les handicape gravement, comme le montre le fait que la masse monétaire M2 représente 73,5 % du PIB courant annuel alors que ce ratio ne devrait pas dépasser 55 %, cf. mes analyses à ce sujet.

Pour rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reagonomics comme l’a dit et répété Arthur, Laffer et le gros problème aux États-Unis est que l’argent n’y est plus sain actuellement, pour la première fois depuis l’après-guerre.

***

Je dénonce en vain depuis des années cette arnaque gigantesque qu’est cette cavalerie financière qui alimente cette création monétaire ex nihilo orchestrée par les autorités monétaires de la zone euro, ce qui n’intéresse personne (ou presque) jusqu’à ce que ce problème révèle son importance… qui prend un tour nouveau après cette histoire de coronavirus, puis la guerre en Ukraine puis à Gaza et maintenant avec une aggravation particulièrement inquiétante de ces conflits alimentés par les juifs révisionnistes américains.

La vieille Europe continentale est une des plus grandes victimes de ces manipulations à l’échelle planétaire.

***

Pour rajouter une petite touche négative, il faut remarquer que les moyens de financement des actifs que sont les billets et les dettes des banques commerciales (banknotes et liabilities) ont été insuffisants pour financer les actifs que sont les prêts et les titres acquis par la BCE.

Document 5 :

L’écart a été gigantesque au plus fort le 31 décembre 2021, ce qui a obligé à de mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro d’apporter des centaines de milliards d’euros pour combler ce trou afin que la BCE puisse ne pas sombrer,

Document 6 :

Comme je l’ai publié à maintes reprises, ces mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro ne pouvaient être que des dirigeants de pays musulmans exportateurs d’hydrocarbures qui ne l’ont pas fait entièrement gratuitement…

Pour information, copie d’écran des actifs de la BCE avec les prêts et les titres…

Document 7 :

… et leurs moyens de financement que sont les billets en circulation et les dépôts des banques commerciales,

Document 8 :

Les capitaux propres de la BCE ne sont que d’une centaine de milliards d’euros pour un total du bilan de 6 813 milliards d’euros, ce qui est négligeable et dangereux car ses pertes s’accentuent  !

Bravo les artistes.

© Chevallier.biz

Banque de France et banksters français, au 19 mars 2024

Tous les banksters français, ceux des banques commerciales et ceux de la Banque de France (ce sont les mêmes !), sont d’accord : ils ont réussi à faire croire au bon peuple ignare que ceux de la Banque de France n’ont pas eu de chance en faisant perdre à la France… 12,445 milliards d’euros en 2023… qui sont autant de bénéfices pour leurs homologues les banksters des banques commerciales !

Document 1 :

Tous les journaleux et tous les bonimenteurs de tous les médias ont repris les dépêches de l’AFP et de Reuters qui propagent la même propagande organisée par ces banksters.

Effectivement, le bilan de l’exercice de 2023 publié par la Banque de France le 15 mars fait apparaitre au poste 14 du passif cette perte de 12,445 milliards d’euros sur l’exercice de 2023 à partir de bénéfices accumulés de 16 441 milliards d’euros fin 2022… en prévision de ces futures pertes que ces banksters avaient bien anticipées.

Document 2 :

Les banksters de la Banque de France ont bien anticipé ces pertes pour leur banque en sachant très bien que ces pertes correspondent à autant de bénéfices généreusement accordés à leurs homologues les banksters des banques commerciales…

En effet, pour prendre l’exemple de BNP-Paribas, la banque dont le gouverneur de la Banque de France a été l’un de ses grands dirigeants, son bilan publié pour la fin 2023 montre que cette banque a déposé a priori 273,614 milliards d’euros à la BCE rémunérés à un taux de… 4,5 % alors qu’ils ont été empruntés précédemment pour la plupart à des taux… négatifs !

Document 3 :

12,445 milliards d’euros de pertes en 2023 pour la Banque de France, ce sont 12,445 milliards d’euros de gagnés sans grande fatigue pour les banksters français, dont ceux de BNP-Paribas qui en partagent la plus grande partie.

Socialiser les pertes, privatiser les bénéfices, ce sont toujours les mêmes manips pour la nomenklatura française !

Par comparaison, aux États-Unis, à la fin de l’année 2023 et au début de l’année 2024, les banques ont eu la possibilité pendant quelques jours d’emprunter des milliards de dollars à la Fed à son taux de base (EFFR, Effective Federal Funds Rate) à un taux de 5,33 % et de les replacer sur le marché au taux de 5,40 % qu’est le SOFR, le Secured Overnight Financing Rate qui est le successeur du Libor,

Document 4 :

Ainsi, les banksters américains ont pu gagner… 0,07 % sans trop se fatiguer pendant quelques jours mais ces gains scandaleux ont été vigoureusement dénoncés par un grand nombre d’intervenants dans un grand nombre d’articles.

Document 5 :

En France et dans la zone euro, les banksters peuvent compter sur l’incompétence du public et de toute la communauté financière pour se gaver en empruntant à la BCE (et aux banques centrales nationales) des centaines de milliards d’euros à des taux négatifs et en les y replaçant à 4,5 % sans que personne (sauf une exception !) ne dénonce ces manips scandaleuses !

L’ersatz de bilan que publie mensuellement la Banque de France montre que la situation a continué à se détériorer au mois de janvier comme le montre la baisse de 83,6 milliards d’euros des dépôts des IFM (Institution Financières et Monétaires, c’est-à-dire les banques commerciales).

Cette baisse de 83,6 milliards d’euros est compensée par de mystérieux et anonymes apports de 92,5 milliards d’euros émanant de dépôts d’autres pays de la zone euro…

Document 6 :

Suite au prochain article, car il y a plusse pire encore !

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Momentum crash

[Article réservé aux personnes abonnées à ce site.] Les indices des actions battent leurs plus hauts records aux États-Unis et …

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Banques US : problématique du financement des actifs par les dépôts

Le système bancaire des États-Unis est globalement au bord du dépôt de bilan car beaucoup de clients des banques en retirent leur argent pour le placer dans des fonds mutuels de trésorerie.

***

Les banques des États-Unis financent leurs actifs aux trois quarts par les dépôts de leurs clients qui proviennent des apports des personnes qui y résident et des trésoreries des entreprises.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les statistiques sur ces actifs et dépôts depuis 1973.

Les actifs et les dépôts des banques américaines augmentent logiquement au même rythme sur la longue période mais avec des écarts qui sont significatifs,

Document 1 :

En effet, l’écart entre les actifs et (moins) les dépôts fait apparaitre des pics lors des grandes crises, en 2008 (ce fut la Grande récession), en 2020 avec cette histoire de coronavirus et… présentement !

Document 2 :

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts est même sur une tendance haussière lourde et longue depuis le début du mois de mai 2022 avec un pic en mars 2023 lorsque trois banques des États-Unis ont fait défaut,

Document 3 :

En effet, lorsqu’une crise se développe, les clients des banques sortent leurs capitaux des banques qui risquent d’être en faillite.

En conséquence, les dépôts des clients baissent alors que les actifs des banques continuent à augmenter normalement.

Cet écart entre les actifs et (moins) les dépôts avec un pic en mars 2023 augmente donc depuis le mois de février 2022, ce qui apparait clairement sur un graphique utilisant deux échelles différentes,

Document 4 :

Le problème est que cet écart ne peut pas être comblé par l’augmentation des capitaux propres des banques ni par une augmentation de leurs emprunts.

En conséquence, beaucoup de banques sont au bord de la faillite comme cela s’est passé avec Silicon Valley Bank.

Pour rappel, les clients des banques qui n’ont plus confiance en elles en sortent leurs capitaux disponibles pour les placer dans des fonds mutuels de trésorerie qui sont sur une tenance haussière lourde et longue.

Le total de ces apports dans ces fonds mutuels de trésorerie dépasse les 6 000 milliards de dollars, soit un tiers du montant des dépôts bancaires !

Document 5 :

Des problèmes se posent à propos des statistiques publiées par le gouvernement.

En effet, les séries longues des dépôts de toutes les banques peuvent cacher des disparités entre les grandes banques, les banques régionales et les banques étrangères.

Notre ami Fred de Saint Louis publie les séries logues des dépôts corrigés des variations saisonnières (SA, Seasonally Adjusted), ce qui ne donne pas une image fidèle de la réalité car la situation présente est hors normes,

Document 6 :

Les chiffres des séries brutes, non corrigées des variations saisonnières (NSA, Not Seasonally Adjusted) devraient être plus fiable car la situation présente des banques ne s’est jamais produite précédemment.

Le programme d’aides des banques régionales prend fin le 11 mars, ce qui peut provoquer des baisses des dépôts dans les banques américaines qui sont dans une situation critique selon tous les indicateurs fiables.

La fin du mois de mars est aussi la fin du premier trimestre 2024, ce qui peut révéler des situations de panique pour beaucoup de banques qui ne vont pas pouvoir équilibrer leur bilan.

© Chevallier.biz

Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 4 mars 2024

Les dépôts des banques américaines baissent mais leurs actifs augmentent. Les Américains n’ont plus confiance dans leurs banksters. Un tsunami bancaire est en gestation pour… très bientôt !

***

Pour rappel…

La crise qui va se produire aux États-Unis dans un avenir très, très proche peut être mise en évidence à partir d’indicateurs qui sont tous concordants, ce qui est rare !

Il en est ainsi par exemple du problème soulevé par la baisse des dépôts des clients des banques américaines …

Pour rappel, les Américains, c’est-à-dire les habitants des États-Unis et leurs entreprises ont de l’argent disponible qu’ils placent dans leurs banques.

Pour les banques, ce sont des dépôts (deposits), c’est-à-dire des dettes qui financent leurs actifs.

Sous le prétexte de cette histoire de coronavirus, les autorités américaines leur ont apporté presque 5 000 milliards de dollars pour les aider à vivre normalement tout en leur interdisant de travailler en contrepartie.

Une telle augmentation de ces dépôts ne s’est jamais produite depuis que les données statistiques à ce sujet sont publiées, c’est-à-dire depuis 1973.

Cependant, depuis le 13 avril 2022, ces Américains ont utilisé une partie de cet argent, ce qui est normal.

En conséquence, ces dépôts ont baissé, ce qui ne s’est jamais produit globalement d’une telle ampleur depuis que les données statistiques à ce sujet sont publiées, c’est-à-dire depuis 1973 !

La Fed publie chaque semaine des données sur la structure du système bancaire des États-Unis qui permettent de suivre son évolution.

Ainsi, il apparait que les actifs des banques américaines se montaient globalement au 21 février, derniers chiffres publiés à ce jour, à 23 303 milliards de dollars, en données non corrigées des variations saisonnières.

Ces actifs sont financés essentiellement par les dépôts des clients pour 17 421 milliards de dollars, par des emprunts (borrowings) et le reste est présenté comme étant un résidu.

Ainsi, il apparait que la baisse de ces dépôts dans les banques américaines a été de presque 1 000 milliards de dollars entre avril 2022 et mai 2023 après que trois banques aient fait faillite alors que les actifs des banques ont augmenté !

Donc, les actifs des banques américaines augmentent alors que leurs principaux moyens de financement baissent !

L’écart entre les actifs et (moins) les dépôts était de l’ordre de 4 500 milliards de dollars début 2022 et il fluctue présentement aux alentours de 5 900 milliards de dollars.

Il atteignait précisément 5 882 milliards de dollars au 21 février, derniers chiffres publiés,

Cette divergence est bien mise en valeur en regroupant sur un même graphique les actifs et les dépôts sur deux échelles différentes à partir d’un point de départ en janvier 2022,

Document 1 :

Les Américains n’ont plus confiance en leurs banksters. Ils retirent donc leurs disponibilités des banques pour les placer principalement dans des fonds mutuels de trésorerie (voir mes articles à ce sujet) dont les avoirs continuent à augmenter pour atteindre au 28 février un plus haut record historique de 6 018,7 milliards de dollars !

Document 2 :

Par ailleurs, les dirigeants des banques bien gérées refusent de confier leurs liquidités excédentaires au jour le jour à des banksters en situation nette négative et ils les déposent auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP mais la politique monétaire menée par les dirigeants de la Fed les met finalement en difficultés si bien que la masse globale de ces dépôts baisse sur une tendance lourde qui tend vers zéro à la fin de ce mois de mars !

Le marché interbancaire américain est donc bloqué avec des banksters en situation nette globalement négative et des banques bien gérées qui se trouvent globalement en situation nette positive mais proche de zéro, ce qui signifie que c’est tout le système bancaire américain qui est au bord du gouffre !

Document 3 :

Ainsi par exemple, le cours de New York Community Bancorp, Inc. (NYCB) continue de plonger ce jour à 2,9650 USD après avoir atteint un plus haut de 14,22 USD le 28 juillet 2023, soit une baisse de presque 80 % !

Document 4 :

Beaucoup de banques régionales sont très exposées aux risques d’impayés pour leurs prêts dans l’immobilier de bureaux.

Les banques qui sont dans une situation pire que celle de New York Community Bancorp (NYCB) sont très nombreuses !

Document 5 :

***

Pour rappel…

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire très, très prochainement avec une date critique fin… mars !

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

La Fed va essayer d’éviter le pire en apportant des milliards de dollars aux banksters mais cela risque fort de ne pas être suffisant pour éviter une crise majeure.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

© Chevallier.biz

 

Bulle monétaire US, actualisation au 28 février 2024

Beaucoup de banques américaines sont au bord de la faillite à cause de la bulle monétaire qui s’est développée au cours de ces dernières années. Explications de ces dysfonctionnements…

***

L’agrégat monétaire M2 a fait un bond historique lors de cette histoire de coronavirus.

Cette bulle monétaire a atteint un pic historique en mars 2022.

Par la suite, elle a baissé de 1 000 milliards de dollars mais elle repart à la hausse,

Document 1 :

Pour rappel, l’agrégat monétaire M2 comprend l’ensemble des moyens de paiements dont disposent les ménages, sous la forme de liquidités immédiatement disponibles (billets et comptes courants bancaires, ce qui constitue l’agrégat M1) et de comptes d’épargne récupérables sans préavis (M2-M1).

Comme les gouvernements du Donald et de son successeur ont généreusement distribué aux Américains plus de… 7 500 milliards de dollars tout en leur interdisant de travailler en contrepartie, une gigantesque bulle monétaire s’y est développée : l’agrégat monétaire M2 a représenté jusqu’à… 91 % du PIB annuel courant en juin 2020 alors que de ratio n’aurait pas dû dépasser 55 % du PIB selon les normes !

Document 2 :

Après avoir atteint un pic historique en juin 2020, ce ratio a heureusement baissé à 73 % du PIB mais il repart à la hausse selon une tendance lourde et longue particulièrement inquiétante car tout bulle monétaire est létale à terme !

Document 3 :

Zoom sur la période récente qui met bien en évidence la hausse vertigineuse de l’agrégat M2 (plus de 1 000 milliards de dollars distribués en avril 2020 !) avec un excès de 7 400 milliards de dollars par rapport aux normes en juillet 2022,

Document 4 :

Certes, la variation d’une année sur l’autre de l’agrégat monétaire M2 ne baisse plus que de 2 % mais ce concept n’a aucune signification pertinente, car ce qui est important, c’est la persistance de cette bulle monétaire… qui repart à la hausse !

Document 5 :

Pire encore : des Américains avisés sortent leurs capitaux des banques qui risquent de faire faillite pour les placer dans des fonds mutuels de trésorerie qui les placent en T-Notes à courte échéance (2 ans principalement) qui ont l’avantage de rapporter… 5 % (par an) tout en bénéficiant automatiquement de la garantie du gouvernement !

Document 6 :

Ainsi, d’après les chiffres publiés par l’Investment Company Institute (ICI) ce sont… 1 194 milliards de dollars qui sont sortis pour l’essentiel des dépôts dans les banques américaines (donc des agrégats monétaires M2 et M3-M2 pour ce qui concerne les trésoreries des entreprises) depuis le 22 février 2023, c’est-à-dire avant la faillite de quelques banques américaines…

C’est donc un total de… 6 000 milliards de dollars qui sont placés opportunément dans ces fonds mutuels de trésorerie !

Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que des banques américaines soient au plus mal au point que l’Etat fédéral doit apporter à des banques régionales 164 milliards de dollars dans le cadre du programme de sauvetage du BTFP pour pouvoir ne pas faire faillite tout de suite,

Document 7 :

Dans ces conditions, personne ne s’étonnera lorsque le système bancaire américain s’écroulera…

En effet, et pour rappel, les trois quarts des actifs des banques américaines (23 313 milliards de dollars) sont financés par les dépôts de leurs clients (17 477 milliards de dollars).

Comme ces dépôts baissent alors que les actifs de ces banques progressent normalement, beaucoup de banques sont logiquement au bord de la faillite car l’écart entre les actifs et ces dépôts augmente pour atteindre 5 836 milliards de dollars (derniers chiffres publiés à ce jour par notre ami Fred de Saint Louis) contre 4 465 milliards de dollars début février 2022 !

Document 8 :

En effet, les capitaux propres des banques ne peuvent pas augmenter au même rythme que cet écart entre les actifs et les dépôts !

***

Cliquer ici pour lire mon article précédent datant du 28 août à ce sujet.

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Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 2 février 2024

Les banques américaines bien gérées ont de moins en moins de liquidités qui ne pourront plus compenser les besoins des bad banks. Un tsunami bancaire est en gestation pour… bientôt !

***

La crise qui va se produire aux États-Unis dans un avenir très proche peut être mise en évidence à partir d’indicateurs qui sont tous concordants, ce qui est rare !

Il en est ainsi par exemple des dépôts au jour le jour des banques américaines auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP…

Pour rappel, les banques qui ont tous les soirs une position nette créditrice refusent de prêter les dollars qui sont ainsi disponibles dans leurs comptes à des banksters qui sont en manque de liquidités.

Le marché interbancaire est donc bloqué depuis le 31 mars 2021.

Jusqu’au 31 mai 2023, les bonnes banques (celles qui étaient bien gérées et qui avaient donc des positions nettes créditrices), avaient globalement des disponibilités abondantes : de 2 000 à 2 500 milliards de dollars, mais depuis cette date, la politique monétaire menée par les membres du FOMC les condamne à avoir de moins en moins de liquidités.

Ainsi par exemple, le premier février, le total de leurs disponibilités a fondu de… 112 milliards de dollars par rapport à la veille pour tomber à… 503 milliards de dollars !

Document 1 :

A ce rythme, dans les 5 séances prochaines, ces disponibilités auront atteint le zéro absolu !

Il n’est pas possible de déterminer précisément cette date fatidique car des variations à très court terme peuvent se produire à tout moment dans un sens comme dans l’autre, mais la tendance lourde et longue est fiable : les disponibilités excédentaires des banques américaines seront globalement nulles avant la fin du mois de mars prochain, ce qui signifie que le système bancaire américain sera alors globalement en déficit (car les bad banks ont des positions nettes débitrices).

Pour comprendre ces problèmes, et par analogie avec les comptes bancaires personnels, tout se passe c’est comme si tout le monde (tous les clients de toutes les banques d’une nation) avait des comptes déficitaires tous les jours !

Tout le système bancaire américain est donc susceptible de s’écrouler d’après ces données.

Evidemment, cela ne se produira pas car les autorités monétaires interviendront pour éviter l’apocalypse mais les dommages collatéraux seront importants, ce qui signifie qu’il y aura une crise majeure.

Document 2 :

Vue d’ensemble depuis fin 2017 de l’évolution des excédents de liquidités des bonnes banques américaines placées au jour le jour à la Fed…

Document 3 :

Beaucoup d’Américains ont fait de telles observations et en sont arrivés à de telles conclusions.

Ils sortent donc dans la mesure du possible leurs capitaux disponibles de ces bad banks pour les placer en lieu sûr, à savoir dans les fonds mutuels de trésorerie qui investissent les capitaux qu’ils reçoivent immédiatement en actifs fiables, à savoir (entre autres) des bons du Trésor.

Ainsi, au premier février, ces actifs ont augmenté de 41,68 milliards de dollars (par rapport à la semaine précédente) pour atteindre un total de plus de 6 000 milliards de dollars !

Document 4 :

Ces dépôts dans ces fonds mutuels de trésorerie ont augmenté de 1 181 milliards de dollars depuis le 22 février 2023 lorsque la première des trois banques américaines a fait faillite.

Document 5 :

La situation du système bancaire des États-Unis est donc devenue critique. Un vent de panique a soufflé parmi les professionnels de la finance le premier février…

Comme le rapporte un article publié par ZeroHedge, comme le montre le graphique ci-dessous, sur les contrats à terme SOFR de mars 2024, les volumes de la journée ont atteint le chiffre record de 1,35 million, la plus forte hausse des volumes ayant été enregistrée au cours de la séance du matin, dans le cadre d’un mouvement de fuite vers la qualité. Les volumes de mercredi pour l’échéance de mars 2024 ont été les deuxièmes plus importants jamais enregistrés après la crise de liquidité de mars 2023, qui a été provoquée par la crise bancaire qui a touché les plus grandes banques régionales californiennes (et le Crédit Suisse).

Document 6 :

Les prêts accordés par la Fed dans le cadre du BTFP aux banques régionales en difficultés leur permettait de gagner de l’argent en empruntant ainsi pour placer immédiatement ces fonds sur le Effective Federal Funds Rate, c’est-à-dire à la Fed à un taux supérieur à celui du BTFP !

Les dirigeants de la Fed ont quand même mis fin à la distribution de cet argent gratuit la semaine dernière, mais le montant de ces prêts ne s’est pas effondré au 31 janvier par rapport à la semaine précédente, ce qui signifie que les banques régionales n’ont pas utilisé cette procédure pour bénéficier de cet argent gratuit, mais parce qu’elles sont obligées d’emprunter auprès de la Fed pour ne pas faire faillite tout de suite !

Document 7 :

Toutes ces données signifient que cette crise s’annonce clairement par des indicateurs concordants qui donnent une image fidèle de la réalité.

Ce ne sont pas des prévisions au doigt mouillé dans le style, Moi, Monsieur, je pense que

***

Pour rappel…

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire prochainement (avec une date critique fin mars).

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

Cliquer ici pour lire un premier article de ZeroHedge à ce sujet.

Cliquer ici pour lire un deuxième article de ZeroHedge à ce sujet.

Cliquer ici pour lire un troisième article de ZeroHedge à ce sujet.

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Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 30 janvier 2024

Les banques américaines bien gérées ont de moins en moins de liquidités qui ne pourront plus compenser les besoins des bad banks. Un tsunami bancaire est en gestation pour fin mars…

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Pour rappel, les dépôts des banques des États-Unis ont globalement bondi de presque 5 000 milliards de dollars du 19 février 2020 au 13 avril 2022 car les deux Présidents les ont outrageusement distribués aux Américains et à certaines de leurs entreprises sous le prétexte de cette histoire de coronavirus pour leur donner les moyens de vivre tout en leur interdisant de travailler en contrepartie, ce qui est parfaitement contraire à toute logique la plus élémentaire !

Par la suite, pour la première fois depuis l’après-guerre (la Seconde guerre mondiale), ces dépôts des banques américaines ont baissé de presque 1 000 milliards de dollars !

Document 1 :

Ces dépôts des banques américaines correspondent aux apports de leurs clients sur leurs comptes bancaires.

Ces clients sont des entreprises et des personnes physiques qui ont des disponibilités qui ont donc extraordinairement bondi de février 2020 au mois d’avril 2022 mais qui ont naturellement baissé par la suite pour plonger vertigineusement en mars 2023 à la suite des faillites de trois banques.

En effet, un certain nombre de leurs clients fortunés et de dirigeants de start up (souvent les mêmes !) ont retiré en quelques clics de mulot des milliards des dollars de leurs comptes bancaires…

Document 2 :

… pour les placer dans des fonds mutuels de trésorerie qui placent les capitaux qu’ils reçoivent dans des actifs sans risques comme par exemple des T-Notes,

Document 3 :

Ainsi, beaucoup de banques ont été et sont encore fragilisées par un manque certain de liquidités, ce qui est un doux euphémisme pour ne pas dire que beaucoup d’entre elles ont une situation nette réelle négative !

Par ailleurs, les banques américaines bien gérées, c’est-à-dire qui conservent une gestion prudentielle, ont des situations nettes largement positive.

Leurs dirigeants déposent alors ces liquidités excédentaires auprès de la Fed dans le cadre de la procédure dite ON RRP.

Vue d’ensemble depuis fin 2017 de l’évolution des excédents de liquidités des bonnes banques américaines placées au jour le jour à la Fed…

Document 4 :

Cependant, à partir de la fin du mois de mai 2023, les liquidités de ces bonnes banques ont commencé à baisser à cause de la politique monétaire menée par les dirigeants de la Fed qui maintiennent leur taux de base à un niveau trop élevé.

Ces liquidités déposées en ON RRP sont sur une tendance lourde baissière qui tend vers zéro à la fin du mois de mars prochain !

Document 5 :

La situation du système bancaire des États-Unis sera alors critique car, globalement, les liquidités excédentaires des bonnes banques ne pourront pas couvrir le manque de liquidités des bad banks, ce qui est là encore un doux euphémisme pour ne pas dire que ce système bancaire américain sera alors globalement comptablement en faillite !

Une fois de plus, les dirigeants de la Fed (et Jamie Dimon ?) devront sauver le système financier américain en provoquant des dommages collatéraux considérables.

Ce sera pire que la Grande récession de 2008-2009 à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire, cf. mes articles à ce sujet.

Les petites banques sont déjà en grande difficultés : elles sont obligées d’emprunter auprès de la Fed de plus en plus d’argent : 167,8 milliards de dollars dans le cadre du BTFP, en augmentation de 53,9 milliards de dollars depuis le 29 novembre dernier,

Document 6 :

***

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire au printemps prochain (avec une date critique fin mars).

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

Dans la zone euro, notre Bécassine adorée craint un bank run et elle recommande aux banksters de surveiller les réseaux sociaux pour détecter ces risques et prendre les mesures pour éviter le pire !

Cliquer ici pour lire un article de US-News à ce sujet.

Cliquer ici pour lire un article de ZeroHedge à ce sujet.

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France : paysans, manipulations politiques et libéralisme

Des blindés sont en position pour être utilisés contre des Français pour la deuxième fois dans l’Histoire après ceux qui l’ont été par les Allemands sous le régime dominé par les socialistes nationalistes allemands (connus sous le sigle de Nazis) conduits par un certain Adolf Hitler.

En effet, après avoir engagé de vieux blindés repeints en 2020 contre des manifestants, les autorités françaises, c’est-à-dire sur ordre du gouvernement et plus précisément de celui que des Français ont élu et réélu en tant que Président de la France, des militaires français de la gendarmerie ont pris position à Rungis avec des blindés de nouvelle génération pour attaquer les paysans français qui essaieraient de tenter de survivre aux conséquences de la politique menée par ces mêmes autorités.

En Suisse voisine, les droits de douane sur les importations de viandes sont de 23 francs suisses (25 €) par kilo !

Aucun éleveur suisse ne manifeste contre les autorités helvètes car ils travaillent et vivent normalement.

Cliquer ici pour accéder à un site des autorités douanières suisses qui fournit des informations sur les droits de douane en vigueur en Suisse.

Les Français sont des veaux, disait de Gaulle, exonérés de droits de douane…

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Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 25 janvier 2024

Les dirigeants de la Fed ont décidé de ne plus donner des millions de dollars gratuitement à des banksters dans le cadre du BTFP et ils préparent le tsunami bancaire pour fin mars…

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Coup de théâtre dans la finance américaine : les dirigeants de la Fed ont décidé le 24 janvier de ne plus donner gratuitement des millions de dollars à des banksters dans le cadre du BTFP en leur prêtant des milliards de dollars à un taux (de 4,87 %) inférieur à celui qu’ils leur accordent dans le cadre du IORB (5,40 %) , le successeur du LIBOR !

Document 1 :

Dès ce 25 janvier, les dépôts des banques auprès de la Fed dans le cadre du BTFP ont baissé d’un jour à l’autre de… 82 milliards de dollars pour atteindre un plus bas de 557,7 milliards de dollars !

Document 2 :

La baisse des dépôts des banques auprès de la Fed au jour le jour (en over night) poursuit donc sa tendance vers le zéro à la fin du mois de mars prochain, ce qui signifie que les bonnes banques américaines n’auront alors plus de liquidités excédentaires !

Document 3 :

Vue d’ensemble depuis fin 2017 de l’évolution des excédents de liquidités des bonnes banques américaines placées au jour le jour à la Fed…

Document 4 :

… et pour confirmation, le graphique tiré d’un article de ZeroHedge à ce sujet,

Document 5 :

Je confirme totalement les conclusions de cet article de ZeroHedge :

During a period of stress last spring, the Bank Term Funding Program helped assure the stability of the banking system and provide support for the economy. After March 11, banks and other depository institutions will continue to have ready access to the discount window to meet liquidity needs.

And that March expiration of the facility lines up with another potential crisis moment for the banking system – The Fed’s Reverse Repo facility being drawn down to zero – at which point reserves get yanked which means huge deposit flight, and a restart of the banking crisis, more liquidity injections, rate cuts, end of QT and so on.

Au cours de la période de tensions du printemps dernier, le programme de financement à terme des banques a contribué à assurer la stabilité du système bancaire et à soutenir l’économie. Après le 11 mars, les banques et autres institutions de dépôt continueront d’avoir un accès facile à la fenêtre d’escompte pour répondre à leurs besoins de liquidités.

L’expiration de la facilité en mars coïncide avec un autre moment de crise potentielle pour le système bancaire : la facilité de prise en pension de la Fed est réduite à zéro, ce qui entraîne une fuite massive des dépôts et un redémarrage de la crise bancaire, de nouvelles injections de liquidités, des baisses de taux, la fin du QT et ainsi de suite.

***

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire au printemps prochain (avec une date critique fin mars).

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

Cliquer ici pour lire l’article de ZeroHedge à ce sujet.

Cliquer ici pour lire l’article de la Fed à ce sujet.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 20 janvier 2024

Le marché interbancaire américain est bloqué. L’argent ne circule plus entre les banques car les banquiers vertueux n’ont plus confiance en les banksters…

***

Depuis toujours, c’est-à-dire depuis que les statistiques à ce sujet sont publiées, les dépôts des clients des banques américaines augmentent globalement de période en période en fluctuant marginalement, ce qui est normal et d’une logique élémentaire.

Leur tendance lourde est indubitablement haussière sur la longue période… sauf depuis le 13 avril 2022 !

En effet, les dépôts des clients dans les bad banks américaines stagnent en fluctuant dans les 17 000 milliards de dollars après un plus haut historique atteint le 13 avril 2022 à 18 204 milliards de dollars,

Document 1 :

Comme beaucoup d’Américains n’ont plus confiance en leurs banques, ils en retirent leur argent. Les dépôts des clients des banques baissent donc globalement.

Au 10 janvier 2024 (derniers chiffres publiés), les dépôts des clients des banques américaines ont diminué de 818 milliards de dollars depuis un plus haut atteint le 13 avril 2022, ce qui augmente leurs difficultés à équilibrer leurs bilans, et ce qui est un doux euphémisme pour dire qu’elles sont au bord de la faillite pour beaucoup d’entre elles !

Document 2 :

La baisse des dépôts des clients des banques américaines a même culminé à 975 milliards de dollars au 10 mai 2023 (en données corrigées des variations sisonnières) !

Les dépôts des clients des banques ont toujours été une entité négligeable car ils ont toujours été considérés comme étant globalement stables, en dehors des cas de bank runs liés aux suspicions de faillites qui se sont produites avant la Seconde guerre mondiale.

Or, depuis le mois de mars 2023, trois (des quatre) banques américaines qui ont fait historiquement faillite, sont tombées à cause de la sortie de capitaux déposés auparavant par des entreprises et des clients milliardaires.

En effet, il est maintenant possible à tout moment de sortir des milliards de dollars de comptes courants en quelques clics de mulot, ce qui peut mettre la banque concernée en faillite comme cela s’est passé avec la Silicon Valley Bank.

Les dépôts des clients des banques constituent en réalité la principale source de financement des actifs des banques.

Ainsi par exemple, les 3 666 milliards de dollars d’actifs de JPMorgan sont financés par 2 340 milliards de dollars généreusement apportés par ses clients !

Document 3 :

63,8 % des actifs de JPMorgan sont donc financés par ses clients !

Les capitaux propres, publiés à un montant de 292 milliards de dollars ne constituent que 7,97 % du financement de ses actifs !

Les dépôts des clients de JPMorgan (2 340 milliards de dollars) ont même baissé de 120 milliards de dollars au 31 décembre 2023 par rapport à l’année précédente (2 462 milliards de dollars), même compte tenu des apports d’une centaine de milliards de dollars émanant de la reprise des dépôts de First Republic Bank !

Les dépôts des clients des banques américaines ont globalement baissé de plus d’une centaine de milliards de dollars au 10 janvier 2024 par rapport au 27 décembre 2023 en données non corrigées des variations saisonnières,

Doux euphémisme pour dire qu’elles sont au bord de la faillite pour beaucoup d’entre elles !

Document 4 :

Les moyens de financement de beaucoup de banques américaines baissent donc alors que leurs actifs ne peuvent pas baisser au même rythme.

Ainsi, les actifs de beaucoup de banques américaines ne sont plus financés par leur passif, ce qui correspond à… une faillite !

Donc, beaucoup de bad banks américaines manquent cruellement de liquidités alors que d’autres, des banques bien gérées, regorgent de disponibilités.

Comme les dirigeants de ces bonnes banques ne veulent même pas leur prêter des liquidités d’un jour à l’autre (en over night), ils les déposent auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP.

Or, ces dépôts sont en chute libre depuis le 31 mai 2023 (après la faillite des trois banques américaines) sur une tendance baissière lourde tendant vers zéro à fin mars 2024 !

Document 5 :

Pour rappel, tous les soirs, du moins après chaque journée bancaire, toutes les banques doivent avoir une situation nette positive, ce qui signifie plus clairement, pour faire une comparaison avec les comptes courants des clients des banques que nous sommes tous, que nous devons avoir tous les soirs un solde positif.

Pour les banques de tous les pays développés, c’est une obligation incontournable. Pour les particuliers, tout dépend des relations avec leurs interlocuteurs bancaires…

Normalement, tous les soirs, les banques qui ont une situation nette positive, prêtent leurs liquidités excédentaires aux banques qui ont une situation nette débitrices, c’est ce qu’on appelle le marché interbancaire.

Or, ce marché interbancaire est bloqué car les dirigeants des banques bien gérées ne veulent pas prêter leurs liquidités excédentaires aux banksters. Ils les déposent auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP pour respecter les contraintes d’endettement.

C’est à partir du mois de mars 2021 que les banques bien gérées ont commencé à accumuler des disponibilités qui ont été déposées auprès de la Fed dans le cadre du ON RRP pour culminer à… 2 554 milliards de dollars à la fin de 2022 et tomber à moins de 600 milliards récemment !

Document 6 :

Pour aggraver la situation des bad banks, leurs clients qui n’ont plus confiance en elles déposent leurs disponibilités auprès de fonds mutuels de trésorerie qui ont augmenté de 1 155 milliards de dollars au 10 janvier 2024 (plus haut record historique) par rapport au 22 février 2023, c’est-à-dire avant la faillite de la SVB,

Document 7 :

Par ailleurs, les petites banques ont été obligées d’emprunter 161,5 milliards de dollars au 17 janvier 2024 (dans le cadre du BTFP) pour pouvoir ne pas faire faillite tout de suite,

Document 8 :

Enfin, il faut mentionner que la Fed offre généreusement de l’argent aux banksters qui peuvent emprunter ces 161,5 milliards de dollars à un taux de 4,85 % dans le cadre du BTFP pour les replacer auprès de la Fed à un taux de 5,40 % dans le cadre du IORB (le successeur du Libor) !

Document 9 :

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire au printemps prochain (avec une date critique fin mars).

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

Cliquer ici pour lire de ZeroHedge à ce sujet, avec entre autres le graphique du document 9.

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Crise bancaire US, marché monétaire et manque de liquidité, actualisation au 15 janvier 2024

Le marché interbancaire américain est bloqué. L’argent ne circule plus entre les banques car les banquiers vertueux n’ont plus confiance en les banksters…

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Les dirigeants des bonnes banques américaines qui ont des liquidités excédentaires les déposent au jour le jour à la Fed au lieu de les prêter aux banksters qui en manquent mais la politique monétaire menée par les dirigeants de la Fed ont le gros inconvénient d’assécher ces liquidités.

Au 12 janvier 2024, les liquidités de ces bonnes banques déposées au jour le jour à la Fed dans le cadre du ON RRP) ont atteint un plus bas de… 603 milliards de dollars après avoir atteint un pic de 1 018,5 milliards à la fin de l’exercice comptable de 2023 !

Document 1 :

Les dépôts des disponibilités des bonnes banques à la Fed sont sur une tendance lourde et longue baissière qui devrait atteindre le… zéro absolu à la fin du mois de mars prochain, ce qui signifie que le système bancaire américain sera alors au bord de l’effondrement !

Document 2 :

Ces deux premiers graphiques sont le meilleur indicateur de la dégradation du système bancaire des États-Unis car ils montrent très clairement que, globalement, les bonnes banques ont de moins en moins de liquidités, et donc que la situation des bad banks américaines (qui sont dans une situation nette débitrice auprès de la Fed) ne peut plus être sauvée par les liquidités des bonnes banques car elles arrivent à zéro fin mars !

Les équilibres fondamentaux du système bancaire américain seront alors rompus.

Les personnes (physiques et morales) qui n’ont plus confiance en les banksters américains déposent leurs liquidités dans des fonds mutuels monétaires pour échapper au pire qui est à venir…

Les dépôts dans ces fonds mutuels monétaires ont augmenté de… 1 155 milliards de dollars au 10 janvier 2024 par rapport au 22 février 2023, c’est-à-dire avant les faillites des trois banques américaines du mois de mars 2023, pour atteindre un plus haut record de 5 975 milliards de dollars et ces dépôts sont sur une tendance haussière lourde et longue !

Document 3 :

Comme beaucoup d’Américains retirent leur argent de leurs banques, les dépôts des clients des banques baissent globalement.

Au 3 janvier 2024, les dépôts des clients des banques américaines ont diminué de 807 milliards de dollars depuis un plus haut atteint le 13 avril 2022, ce qui augmente leurs difficultés à équilibrer leurs bilans, ce qui est un doux euphémisme pour dire qu’elles sont au bord de la faillite pour beaucoup d’entre elles !

Document 4 :

Les dépôts des clients dans les bad banks américaines stagnent après un grand plongeon depuis un plus haut atteint le 13 mars 2022,

Document 5 :

Ce graphique 5 montre bien qu’il ne s’est jamais produit depuis l’après-guerre une baisse globale des dépôts des banques américaines. Leur situation actuelle est donc bien hors normes, pire que tout ce qui s’est passé depuis 1973 !

Par ailleurs, les petites banques ont été obligées d’emprunter 147 milliards de dollars au 10 janvier (dans le cadre du BTFP) pour pouvoir ne pas faire faillite tout de suite !

Document 6 :

Cependant, la situation est redevenue normale sur les marchés SOFR-EFFR…

En effet, les rendements du SOFR, le Secured Overnight Financing Rate (qui est le successeur du Libor, à savoir le taux interbancaire défini au jour le jour) se maintiennent sous celui du EFFR (le Effective Federal Funds Rate qui est le taux de base de la Fed), car il lui est normalement inférieur de quelques points de base, sauf exceptions, ce qui s’est donc produit fin 2023 dans une situation mal maitrisée par les autorités américaines,

Document 7 :

Cet écart SOFR-EFFR n’a jamais été aussi haut depuis un sommet atteint le 17 mars 2020, juste avant le grand crash lié à cette histoire de coronavirus, ce qui est un nouvel indicateur qui montre là encore que le système bancaire américain est au bord d’une crise majeure,

Document 8 :

Cette crise bancaire américaine qui s’annonce ne sera pas l’apocalypse mais une crise majeure, potentiellement plus dévastatrice que celle de 2008-2009, et elle devrait se produire au printemps prochain (avec une date critique fin mars).

Elle permettra au Donald d’être réélu, sauf si ses adversaires (qui sont très puissants), réussissent à la retarder…

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Cliquer ici pour accéder à un article du Wall Street Journal à sur ces sujets.

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USA : manipulations de marchés, Treasuries, SOFR, EFFR, etc.

Les juifs révisionnistes américains accentuent leurs manipulations des opinions publiques et des marchés financiers pour empêcher la venue d’un tsunami bancaire et la réélection du Donald.

***

Fin 2023, les investisseurs apportaient en masse leurs capitaux sur les bons du Trésor américain, ce qui faisait plonger leurs rendements, dans l’anticipation de la crise à venir, cf. mes articles à ce sujet.

Cependant, le 28 décembre ces marchés se sont retournés : les rendements des Treasuries sont brusquement repartis à la hausse à la suite d’opérations anormales sur les placements de capitaux au jour le jour…

Ainsi, les rendements du SOFR, le Secured Overnight Financing Rate, qui est le successeur du Libor, à savoir le taux interbancaire défini au jour le jour a dépassé le EFFR, le Effective Federal Funds Rate qui est le taux de base de la Fed, alors qu’il lui est normalement inférieur de quelques points de base, sauf exceptions,

Document 1 :

L’écart entre le SOFR et (moins) le EFFR est donc devenu positif à partir du 28 décembre de 7 points de base, ce qui signifie que beaucoup d’institutions financières ont vendu logiquement des T-Notes pour placer ces disponibilités en SOFR, ce qui a fait remonter leurs rendements,

Document 2 :

Depuis cette histoire de coronavirus, c’est-à-dire depuis le 17 mars 2020, cet écart SOFR-EFFR n’a jamais été aussi élevé, alors que ces écarts ont été beaucoup plus importants en 2019 (lors du retournement des marchés liés aux midterms),

Document 3 :

Zoom sur la période récente, après la dernière hausse du taux de base de la Fed décidée par les membres du FOMC le 26 juillet 2023,

Document 4 :

Dès le passage à la nouvelle année, la situation est redevenue normale, le SOFR (à 5,31 %) étant revenu sous le EFFR (5,33 %) pour donner un écart de -2 points de base.

***

Dans le cadre de la campagne présidentielle américaine, toutes les entités qui s’opposent à la réélection du Donald se liguent pour essayer de le faire échouer.

Pour ce qui concerne les marchés financiers qui sont dominés par les juifs révisionnistes américains (articles à venir à ce sujet), ceux qui peuvent les manipuler font tout ce qu’ils peuvent pour éviter un tsunami bancaire qui devrait de produire en avril prochain, cf. mes articles à ce sujet.

En effet, lorsqu’une crise se produit avant et lors des élections présidentielles américaines, les électeurs votent toujours contre le candidat du parti au pouvoir, à savoir celui des Démocrates, donc la réélection du Donald serait alors assurée.

Au cours des mois à venir, les marchés financiers seront donc dominés par ces luttes entre les partisans du Donald (qui feront tout ce qu’ils peuvent pour créer ce tsunami bancaire, comme cela s’est produit avec la faillite de SVB) et ses adversaires qui, inversement, feront tout ce qu’ils peuvent pour continuer à entretenir une croissance du PIB, des emplois et des cours des actions.

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USA : l’inflation reste hors normes, actualisation au 28 décembre 2023

L’inflation aux États-Unis est au plus haut depuis… le début des années 90. Elle a été créée par l’augmentation de la masse monétaire qui ne baisse pas malgré les hausses du taux de la Fed !

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Les données publiées par les autorités des États-Unis sur l’inflation avec les PCE pour la fin du mois de novembre 2023 font apparaitre une stagnation de cet indice depuis les trois derniers mois…

Les indices PCE montrent clairement que les prix des produits de consommation finale ont augmenté sur leur tendance lourde et longue haussière depuis l’après novembre 2020, ce qui est parfaitement logique car ce n’est que quelques mois après que les autorités des États-Unis aient donné à la plupart des Américains (et à beaucoup d’entreprises américaines) plus de 5 000 milliards de dollars tout en leur interdisant de travailler (sous le prétexte de cette histoire de coronavirus) , ce qui a créé automatiquement une gigantesque bulle monétaire… inflationniste !

Les membres du FOMC ont donc volontairement laissé se développer librement l’inflation en intervenant trop tard, à partir du 16 mars 2022 !

Cependant, ces indices n’augmentent plus depuis ces trois derniers mois, ce qui n’est pas contestable !

Document 1 :

Ce sont les chiffres de ces indices PCE qu’il faut prendre en considération afin de rendre compte d’une façon fiable de l’évolution des prix aux États-Unis, et non pas leurs variations d’une année sur l’autre (ce qui est fait malheureusement généralement) car ils ne donnent pas une image fidèle de la réalité.

En effet, les variations des PCE d’une année sur l’autre montrent que l’inflation n’a commencé qu’après le mois de février 2021,

Document 2 :

Les variations de ces indices d’une année sur l’autre permettent de bien mettre en évidence présentement la persistance du bond hors normes de l’inflation de base depuis 1995 d’après le PCE:PILFE,

Document 3 :

Sur la longue période l’inflation de base post-covid est bien hors normes et même historique depuis le mois de mai 1992 d’après l’indice PCE:PILFE, et il a fallu attendre cinq ans (avril 1997) pour que cet indice redescende sous la barre critique des 2 % !

Document 4 :

Dans les années 70 et 80, ce n’est qu’après avoir pris des mesures drastiques et après un délai d’une vingtaine d’années que l’inflation a pu être jugulée, ce qui n’est pas le cas présentement !

Document 5 :

Pour rappel, les dirigeants des États-Unis ont donc créé une gigantesque bulle monétaire qui ne peut plus se résorber normalement par l’augmentation du taux de base de la Fed, comme les membres du FOMC l’ont déjà fait à maintes reprises depuis l’après-guerre.

La situation économique et monétaire américaine est maintenant ingérable.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer…

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Le Personal Consumption Expenditures (PCE) est calculé sur l’ensemble des prix de tous les produits de consommation finale, le Personal Consumption Expenditures: Chain-Type Price Index Less Food and Energy (PCE:PILFE) exclut les produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie et des aliments saisonniers.

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Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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USA : perte de confiance dans les banques, les capitaux se réfugient dans les fonds de trésorerie, actualisation au 7 décembre

Des banques américaines sont au plus mal. Les titulaires de capitaux n’ont plus confiance en elles. Ils placent donc leurs capitaux disponibles dans des fonds de trésorerie dont les actifs augmentent.

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Suite logique des articles précédents…

Aux États-Unis, beaucoup de titulaires de capitaux continuent à perdre confiance dans les banques dans lesquelles ils les ont placés.

En conséquence, ils en retirent leurs capitaux disponibles et ils les placent dans des fonds mutuels de trésorerie.

Ce sont des établissements financiers qui n’ont pas le statut de banques. Ils ont pour activité principale de placer les capitaux qu’ils reçoivent dans des bons du Trésor américain à court terme.

C’est présentement un refuge idéal car ces capitaux seront toujours disponibles à leur échéance, ce qui n’est pas le cas dans des banques.

En effet, en cas d’insolvabilité d’une banque, les fonds déposés par ses clients peuvent être indisponibles pendant un certain temps (ou même définitivement perdus) lorsqu’ils ne sont pas assurés.

Au 6 décembre, les dépôts dans les fonds mutuels de trésorerie ont atteint leur plus haut record historique à… 5 898 milliards de dollars, en augmentation de… 290,1 milliards de dollars au cours des sept dernières semaines !

Document 1 :

Plus de 1 000 milliards de dollars ont donc été placés depuis fin février sur ce refuge idéal pour les titulaires de capitaux qui n’ont plus confiance dans les banques américaines, et ils n’ont pas tort !

Cerise sur le gâteau : les intérêts sur ces placements sont de l’ordre de 5 % !

Ce type de placement à court terme combine donc les avantages de la sécurité ET d’une rémunération (relativement) élevée.

Sur la base d’une autre source, ces dépôts ont atteint un plus haut record historique à 6 143 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre 2023 d’après notre ami Fred de Sait Louis,

Document 2 :

Les petites banques sont au plus mal comme le montre le Bank Term Funding Program (BTFP) qui est un machin inventé par les autorités américaines pour leur prêter des liquidités en prenant en garantie des bons du Trésor qui ont en réalité perdu une grande partie de leur valeur (ce sont des bons qui ne sont pas évalués à leur juste valeur du marché).

Là aussi, le plus haut record vient d’être battu à 117,774 milliards de dollars,

Document 3 :

En cas d’insolvabilités généralisées, les autorités américaines (en réalité les contribuables des États-Unis !) risquent donc de perdre une grande partie de ces prêts non garantis en totalité.

Par ailleurs, les dirigeants des banques qui sont bien gérées et qui disposent de liquidités abondantes ne veulent pas les prêter à leurs collègues banksters.

Ils déposent donc ces liquidités excédentaires à la Fed dans le cadre du Reverse Repo Program mais ces disponibilités commencent à se raréfier : après avoir atteint un sommet à la fin de l’année 2022 à 2 554 milliards de dollars, le total de cet ON RRP est tombé à 825,7 milliards de dollars, en chute libre donc depuis le début du mois de mai, c’est-à-dire depuis la faillite de la First Republic Bank reprise par JPMorgan,

Document 4 :

Sur cette année 2023, ces dépôts sont en chute libre sur une tendance lourde indubitable,

Document 5 :

Beaucoup de banques américaines sont donc au bord de la faillite, et ce n’est pas terrible d’après Jamie Dimon !

Cependant, tout va bien, en apparence du moins.

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Les données hebdomadaires de cet article sont celles qui sont publiées par l’ICI, Investment Company Institute.

Cliquer ici pour accéder au site de l’ICI.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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Vendredi premier décembre 2023 : jour historique pour l’or et les banksters

Le cours de l’or coté en bourse (l’once troy de 31,1 grammes) a battu son plus haut record historique en bondissant brusquement à 2 095,70 USD au cours de la séance du 1° décembre 2023 !

Document 1 :

C’est l’aboutissement d’une hausse qui a duré une quinzaine de jours et qui s’est accentuée au cours de la dernière semaine du mois de novembre (à partir du 27).

Cette hausse résulte possiblement de la conjonction de l’augmentation de la demande d’or émanant de Chinois qui n’ont plus confiance dans le dynamisme de leur pays, amplifiée par les interventions des CTA (Commodity Trading Advisors) et par les craintes de nouvelles faillites de banques américaines.

Le cours de l’or est sur une tendance haussière lourde et longue depuis 2001, accentuée par les crises, à savoir la Grande récession de 2008-2009 et cette histoire de coronavirus,

Document 2 :

Le marché interbancaire des États-Unis est paralysé…

En effet, les dirigeants des banques bien gérées ne veulent plus prêter leurs disponibilités aux banksters, ne serait-ce que d’un jour à l’autre.

Ils les déposent donc à la Fed dans le cadre du ON RRP, mais la situation de ces bonnes banques continue à se détériorer comme le montre la baisse de plus en plus forte de leurs dépôts (depuis le mois de mai 2023) qui a atteint un record de 119 milliards de dollars dans la seule journée du 1° décembre !

Document 3 :

Par ailleurs, comme je l’ai déjà écrit, beaucoup de titulaires de capitaux placés auparavant dans des banques n’ont plus confiance en elles et ils les retirent pour les placer dans des fonds mutuels de trésorerie dont les montants ont battu leur plus haut record historique le 29 novembre, derniers chiffres publiés par l’ICI,

Document 4 :

La baisse des dépôts dans les banques au 22 novembre (derniers chiffres publiés par le gouvernement) a été de 48,9 milliards de dollars sur la semaine en données non corrigées des variations saisonnières (Table 3) et cette baisse devrait être logiquement encore plus importante pour la semaine s’étant terminée le 29 novembre, en attendant la suite…

Document 5 :

La Fed de New York a la bonté de fournir la liste des pires banksters, c’est-à-dire des mauvaises banques qui sont obligées d’emprunter des liquidités auprès d’elle (au lieu d’utiliser les liquidités en excès des bonnes banques),

Document 6 :

Il est plus ou moins étonnant de constater que ces informations sont peu diffusées dans la presse financière.

Le bond des cours des banques, et surtout des petites banques (avec un pic de + 6,6 % au cours de la séance du 1° décembre pour le KRE) est possiblement le résultat de manipulations de cours pour tenter d’occulter ces problèmes particulièrement graves de manque de liquidités dans les bad banks,

Document 7 :

Enfin troisième indicateur de stress dans le système bancaire : les rendements des T-Notes ont monumentalement plongé au cours de la séance du 1° décembre, cf. mon article à ce sujet, ce qui signifie que beaucoup de gros investisseurs ont placé leurs capitaux disponibles sur ces titres qui sont un refuge traditionnel en cas d’anticipation de fortes turbulences financières,

Document 8 :

Le mois de décembre pourrait être très agité dans la sphère financière…

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Cliquer ici pour accéder au site de la Fed de New York publiant la liste des bad banks.

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USA : l’inflation reste hors normes, actualisation au 30 novembre 2023

L’inflation aux États-Unis est au plus haut depuis… le début des années 90. Elle a été créée par l’augmentation de la masse monétaire qui ne baisse pas malgré les hausses du taux de la Fed !

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Les données publiées par les autorités des États-Unis sur l’inflation pour la fin du mois d’octobre avec les CPI ont fait apparaitre un désordre croissant…

En effet, d’une part l’indice CPI continue à progresser sur sa tendance lourde et longue depuis le mois de mars 2021 alors que le CPILFESL augmente depuis le mois de janvier 2022, et d’autre part les conclusions qu’il est possible d’en tirer divergent des séries publiées précédemment pour les PCE.

Or, les dernières données des indices PCE publiées ce 30 novembre remettent l’ordre nécessaire sur ce sujet important…

En effet, il apparait clairement que l’inflation mesurée par le PCE:PILFE est hors normes, et elle est du même ordre que celle qui a sévi aux États-Unis pendant les pires années de l’après-guerre (depuis la fin des années 60 jusqu’en juin 1991),

Document 1 :

Les indices PCE montrent clairement que les prix des produits de consommation finale continuent à augmenter sur leur tendance lourde et longue haussière depuis l’après novembre 2020, ce qui est parfaitement logique car ce n’est que quelques mois après que les autorités des États-Unis aient donné à la plupart des Américains (et à beaucoup d’entreprises américaines) plus de 5 000 milliards de dollars tout en leur interdisant de travailler (sous le prétexte de cette histoire de coronavirus) , ce qui a créé automatiquement une gigantesque bulle monétaire… inflationniste !

Document 2 :

Ce sont les chiffres de ces indices PCE qu’il faut prendre en considération afin de rendre compte d’une façon fiable de l’évolution des prix aux États-Unis, et non pas leurs variations d’une année sur l’autre (ce qui est fait malheureusement généralement) car ils ne donnent pas une image fidèle de la réalité.

En effet, les variations des PCE d’une année sur l’autre montrent que l’inflation n’a commencé qu’après le mois de février 2021,

Document 3 :

Les variations de ces indices d’une année sur l’autre permettent de bien mettre en évidence présentement la persistance du bond hors normes de l’inflation depuis 1995,

Document 4 :

Sur la longue période, les indices PCE sont concordants : l’inflation post-covid est bien hors normes et même historique,

Document 5 :

Dans les années 70 et 80, ce n’est qu’après avoir pris des mesures drastiques et après un délai d’une vingtaine d’années que l’inflation a pu être jugulée, ce qui n’est pas le cas présentement !

Pour rappel, les dirigeants des États-Unis ont donc créé une gigantesque bulle monétaire qui ne peut plus se résorber normalement par l’augmentation du taux de base de la Fed, comme les membres du FOMC l’ont déjà fait à maintes reprises depuis l’après-guerre.

La situation économique et monétaire américaine est maintenant ingérable.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer…

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Le Personal Consumption Expenditures (PCE) est calculé sur l’ensemble des prix de tous les produits de consommation finale, le Personal Consumption Expenditures: Chain-Type Price Index Less Food and Energy (PCE:PILFE) exclut les produits dont les prix sont volatils comme ceux de l’énergie et des aliments saisonniers.

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Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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USA : l’inflation reste hors normes, actualisation au 21 novembre 2023

L’inflation aux États-Unis est au plus haut depuis… le début des années 90. Elle a été créée par l’augmentation de la masse monétaire qui ne baisse pas malgré les hausses du taux de la Fed !

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Les dernières données publiées par les autorités des États-Unis sur l’inflation pour la fin du mois d’octobre font apparaitre un désordre croissant…

En effet, les indices CPI global continuent à progresser sur leur tendance lourde et longue depuis le mois de mars 2021 pour le CPI mais depuis le mois de janvier 2022 pour le CPILFESL mais les conclusions qu’il est possible d’en tirer divergent des séries publiées précédemment et des PCE.

Document 1 :

Pour rappel, le CPI, le Consumer Price Index for All Urban Consumers rend compte de l’évolution d’une sélection de produits de consommation (le panier de la ménagère), le CPILFESL, Consumer Price Index for All Urban Consumers: All Items Less Food & Energy correspond au même indice mais sans les prix des produits dits volatils comme par exemple ceux des aliments saisonniers et de l’énergie.

D’après ce premier document, il apparait que les membres du FOMC ont fait une erreur historique en ne commençant à relever le taux de base de la Fed que le 16 mars 2022 (pour lutter contre l’inflation) alors que le CPI a commencé à décoller après le mois de mars 2021, soit avec un retard d’un an après le début de la hausse des prix.

Cependant, d’après les chiffres du CPILFESL les dirigeants de la Fed auraient eu raison de ne le faire qu’en mars 2022 car cet indice montrait que l’inflation de base n’avait débuté qu’après le mois de janvier 2022 !

Le désordre de ces statistiques sur l’inflation s’accentue lorsque sont pris en considération les chiffres des PCE qui rendent compte de l’évolution des prix de tous les produits de consommation finale, et non plus ceux des seuls produits du panier de la ménagère (maintenant son caddy !).

En effet, d’après les PCE, l’inflation a commencé à se manifester dès le mois de novembre 2020, ce qui est logique, car c’est à partir du mois de mars 2020 que les autorités américaines ont commencé à distribuer plus de 5 000 milliards de dollars à des Américains tout en les empêchant de travailler en contrepartie (sous le prétexte de cette histoire de coronavirus), ce qui est évidemment épouvantablement inflationniste, et durable !

Document 2 :

Normalement et logiquement, les indices PCE sont plus fiables que ceux des CPI.

Comme pour les CPI, les PCE distinguent les données, d’une part, pour le PCEPI sur la totalité des produits de consommation finale, et d’autre part sur les seuls produits dont les prix ne sont pas volatils, à savoir le PCE:PILFE.

Ce sont donc les chiffres de ces indices PCE qu’il faudrait prendre en considération afin de rendre compte d’une façon fiable de l’évolution des prix aux États-Unis, et non pas leurs variations d’une année sur l’autre, ce qui est fait malheureusement généralement car ils ne donnent pas une image fidèle de la réalité,

Document 3 :

En effet, seuls les graphiques basés sur les chiffres mensuels des indices mettent en évidence correctement la persistance de l’inflation, et non pas sa baisse, que ce soit pour les CPI ou les PCE,

Document 4 :

Cependant, sur la longue période, les variations de ces indices d’une année sur l’autre permettent de bien mettre en évidence présentement la persistance du bond hors normes de l’inflation depuis 1995,

Document 5 :

Dans les années 70 et 80, ce n’est qu’après avoir pris des mesures drastiques et un délai d’une vingtaine d’années que l’inflation a pu être jugulée, ce qui n’est pas le cas présentement !

Document 6 :

Pour rappel, les dirigeants des États-Unis ont interdit aux Américains de travailler sous le prétexte de cette histoire de coronavirus tout en leur apportant généreusement plus de 5 000 milliards de dollars, donc sans produire de biens et de services en contrepartie.

Ils ont donc créé une gigantesque bulle monétaire qui ne peut plus se résorber normalement par l’augmentation du taux de base de la Fed, comme les membres du FOMC l’ont déjà fait à maintes reprises depuis l’après-guerre.

La situation économique et monétaire américaine est maintenant ingérable.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer…

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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Tsunami bancaire en Europe ?

 

Les banksters de la zone euro comme leurs homologues américains risquent de créer un tsunami qui créera une crise économique majeure s’inscrivant dans des conflits internationaux armés…

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Vendredi 10 novembre 2023, les rendements du Bund ont brusquement monté…

Document 1 :

… alors que ceux de leurs homologues des T-Notes à 10 ans ont légèrement baissé par rapport à leur niveau atteint la veille,

Document 2 :

Ordinairement, les rendements des bons des Trésors de la zone euro sont arrimés à ceux de leurs homologues des États-Unis, mais ils ont donc divergé anormalement ce vendredi 10 novembre.

L’interprétation de ces mouvements divergents est possiblement la suivante : des banques de la zone euro ont été obligées de vendre en catastrophe des bons des Trésors qu’elles possédaient car elles devaient impérativement reconstituer leurs liquidités au plus vite et massivement !

Face à ce risque de tsunami bancaire, les cours des banques de cette zone euro ont baissé contre la logique (leur arrimage aux banques américaines) comme le montre l’indice des banques de la zone, le SX7P…

Document 3 :

… alors que l’indice représentant l’évolution des banques américaines, le BKX montait nettement,

Document 4 :

 

C’est ainsi par exemple que les cours des banques françaises ont baissé ce vendredi 10 novembre alors que ceux des banques américaines ont monté,

Document 5 :

Le KRE est l’indice de l’évolution des cours des banques régionales américaines.

Es cours des banques de la zone euro ont tendance à chuter plus ou moins brusquement et irrégulièrement,

Document 6 :

La situation des banques du bloc américain se détériore nettement depuis fin juillet dernier avec la possibilité d’un tsunami bancaire possible à tout moment comme cela s’est passé récemment fin octobre et au printemps dernier,

Document 7 :

Le pire n’est pas certain, mais possible.

Je ne suis pas le seul à être pessimiste pour ce qui concerne la zone euro,

Document 8 :

L’avenir est par définition incertain.

A ma connaissance, aucun article n’aborde cette anomalie de l’évolution des cours des valeurs bancaires européennes ce vendredi 10 novembre, ce qui est inquiétant…

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Société Générale : premier domino du tsunami bancaire ?

Les banques françaises n’ont quasiment plus de capitaux propres. Elles sont au bord de la faillite comme en 2011-2012. Tous les indicateurs sont concordants : le pire est possible…

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La détérioration de la situation générale de la France s’est brusquement et dangereusement accentuée… vendredi 13 comme le montre le bond de l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund pourtant plombé par les difficultés des entreprises allemandes,

Document 1 :

Cet écart est plus ou moins bien contenu dans une bande de 20 à 40 points de base depuis 2008 et la situation de la France se détériore dangereusement lorsqu’il dépasse 60 points de base au point où il risque de n’être plus gérable comme cela s’est passé en 2011-2012 lorsque les grandes banques françaises ont été au bord de la faillite, cf. mes articles à ce sujet,

Document 2 :

En appliquant les règles comptables IFRS, les capitaux propres de Société Générale sont à zéro. C’est la grande banque française qui est la plus vulnérable en cas d’accentuation des turbulences financières.

De ce fait, elle encaisse mal les chocs exogènes…

Les investisseurs le savent très bien comme le montre l’évolution de son cours en bourse qui a plongé lors du printemps 2020 en liaison avec cette histoire de coronavirus, puis en février 2022 lors du début de la guerre en Ukraine, puis lorsque des banques américaines ont fait faillite en mars 2023 et enfin (?) la semaine dernière après ce qui s’est passé en Israël et à Gaza,

Document 3 :

L’intervention pertinente du nouveau patron de la Générale le 18 septembre 2023 a été mal interprétée par les mauvais investisseurs. Le cours est alors reparti sur une tendance baissière, accentuée par les craintes provenant de l’évolution des risques au Proche Orient,

Document 4 :

Pour rappel, le cours de la Générale a perdu les deux tiers de sa valeur au cours des 25 dernières années !

Document 5 :

Le positionnement d’un grand nombre de forces aéronavales américaines au large des côtes d’Israël signifie que ceux qui dirigent actuellement l’Amérique risquent de prendre des décisions dont les conséquences seront catastrophiques dans de nombreux domaines, et en particulier dans le secteur des banques.

La Générale pourrait être le premier ou l’un des premiers dominos à tomber…

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En France, ce ne sont plus les autorités bancaires qui défendent les intérêts de la France.

Ce sont les banksters qui ont pris le pouvoir dans les autorités publiques et en particulier dans celles qui supervisent les banques.

Il en est de même aux États-Unis comme l’a reconnu Jamie Dimon…

Les grands perdants sont et seront les Français.

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