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Turquie : fuite des épargnants devant une dévaluation

Par : h16

Un article de Henry Bonner

En Turquie, le gouvernement subit un revers aux élections. L’opposition remporte des victoires pour le contrôle d’une poignée de villes, en particulier à Istanbul. Selon la presse, la défaite survient en raison des difficultés liées à l’économie du pays et la population soutiendrait un changement de dirigeants.

Il faut en effet noter que, depuis la réouverture de l’économie après les confinements, les prix grimpent en flèche : l’indice gouvernemental des prix augmente de plus de 50 %, sans signe de ralentissement.

Selon différentes sources, en réalité les prix grimpent encore plus rapidement – de plus de 100 % par an.

Le gouvernement mène une politique de déficits depuis des années. Pour les besoins d’endettement du gouvernement, la banque centrale réduit les taux d’intérêt depuis des années. En revanche, depuis l’été dernier, le gouvernement a changé de tactique face à la dévaluation de la devise. Les autorités ont augmenté les taux d’intérêt – contre la chute de la devise. La banque centrale a ainsi monté le taux d’intérêt à 50 % en mars de cette année, contre 8,5 % l’année dernière.

Pour l’instant, ce resserrement des taux n’a pas freiné la perte en valeur de la livre turque, celle-ci chutant de 35 % par rapport au dollar depuis le début des hausses de taux en juin. Comme vous le voyez ci-dessous, la valeur de la devise s’est effondrée de plus de 80 % par rapport au dollar en 5 ans.

La pression contre la livre turque continue en raison de la fuite des épargnants, en quête de sécurité, via des achats de dollars, ou des actifs comme l’or. De plus, le gouvernement accroît la pression contre la livre avec des programmes de protection des épargnants contre la dévaluation.

Ainsi, depuis décembre 2021, ce dernier promet aux citoyens des protections au travers des banques – sous contrôle des autorités – qui compensent la perte de valeur des comptes en livres turques. La chute de la livre depuis la mise en place de ce programme entraîne d’ailleurs un coût pour les banques. Et logiquement, si le programme est arrêté, le pays risque une fuite de l’épargne vers le dollar ou l’euro, ce qui poserait problème à des banques qui manquent actuellement de devises étrangères.

En anticipation de cette fin de programme, les banques achètent actuellement des dollars et vendent des actifs ou de la livre turque, ce qui contribue à la pression contre cette dernière, … et empire le problème pour les banques.

À présent, le gouvernement turc garantit plus de 100 milliards $ de dépôts. Tout arrêt du programme pourrait ainsi entraîner des retraits de dépôts en masse, et l’évaporation des réserves de dollars de la banque centrale.

Selon Almayadeen,

“Dans un entretien avec des investisseurs étrangers, [le ministre des Finances] Mehmet Simsek a montré son profond désaccord avec le mécanisme de protection de l’épargne en livre turque.

Selon M. Simsek, le gouvernement a commis une erreur avec la création du programme…

…Bloomberg rapporte que les banques nationales ont vendu 2,3 milliards $ d’actifs pour répondre à la demande de dollars pour les comptes protégés contre les variations du cours de la livre.”

Bourse : apparences de performance

En dépit des dégâts pour les épargnants, la création monétaire provoque aussi des gains sur les marchés des actifs. En effet, face à la dégradation de la livre turque, les gens cherchent des sources de protection, et dépensent donc leurs livres turques en achetant des devises étrangères – en particulier le dollar – ou de l’or … et des placements dans la Bourse. Les hausses de taux par la banque centrale réduisent, par contre, les placements dans la pierre.

Cette dévaluation de la devise crée un “sentiment de croissance” des entreprises : les actions en Bourse font des gains. Ainsi, l’indice du marché-action turc, le BIST-100, génère plus de gains que le S&P500, en hausse de 19 % depuis le début de l’année.

Selon CNN :

“En dépit des difficultés économiques, le marché-actions de la Turquie représente un point positif. L’indice des actions turques, le BIST-100, a grimpé de 19,8 % depuis le début de l’année 2024, ce qui est plus élevé que les 8,5 % de gains du S&P 500 sur la période. Cela en fait l’indice le plus performant du monde, après le Nikkei 225 du marché de Tokyo.”

La presse présente les résultats en livres turques, sans ajustement pour l’impact de la dévaluation de la devise. Par contre, la comparaison de la Bourse avec le prix de l’or montre en réalité cette source des gains : la création monétaire. En livres turques, l’indice BIST-100 grimpe de 819 % sur les 5 dernières années, comme vous le voyez ci-dessous :

En revanche, le prix de l’or en Turquie grimpe de 907 % sur les 5 dernières années ce qui est visible sur le graphique suivant :

En pratique, la performance des actions provient d’une chute en valeur de la devise et non d’une amélioration des résultats des entreprises via une hausse de ventes ou une amélioration de la productivité par exemple.

Par ailleurs, l’or offre plus de protection contre la dévaluation de la devise que les actions en Bourse !

Comme en France – avec les records du CAC 40 – la presse voit dans la performance des actions un signe de progrès. Mais en réalité, la dévaluation de la devise crée une apparence de records, dans les résultats des entreprises et les cours de la Bourse.

Ruée vers la sécurité

Les épargnants cherchent des alternatives à la livre turque. Cette fuite est directement profitable aux changeurs d’argent et aux vendeurs d’or.

Comme le rapporete CNN :

“Afin de protéger leurs épargnes, les gens se rendent aux marchés de l’or au Grand Bazaar, avec tout ce qu’ils ont – que ce soit de petites économies, ou des valises remplies de billets -, explique Omer Tozdum, un courtier de l’or…

Les gains dans les actions en Turquie sont en partie dus à une ‘frénésie’ chez les investisseurs turcs pour acheter des actions et préserver la valeur de leurs liquidités, explique Jacob Grapengiesser, directeur du gérant de fonds East Capital…

Le centre d’Istanbul est parsemé d’échangeurs de devise étrangère, et de vendeurs d’or – dans certains endroits, vous en trouverez à chaque coin de rue. Beaucoup d’entre eux portent des affiches ‘sans commission’, ce qui peut être le cas si vous avez des dollars. La plupart des changeurs près du bazar historique proposent des dollars à des cours plus avantageux que le taux de change de marché, afin de répondre à la demande croissante.”

Comme en France, le gouvernement turc annonce des économies. Il mène – en apparence – une lutte contre la chute de la devise via des hausses de taux.

Le président turc, M. Erdogan, annonce : “Nous avons mis en pace notre programme de moyen-terme avec détermination. Nous évitons les mesures populistes qui pourraient ajouter un fardeau au pays, à notre nation, et aux générations futures. Nous allons commencer à voir des résultats positifs de notre programme économique, avec une amélioration à l’inflation.”

La protection de la devise requiert sans doute bien plus de hausses de taux d’intérêt, et de resserrement des déficits du gouvernement. En revanche, les baisses de dépense (avec le gel du salaire minimum et des pensions, par exemple) nuisent à la popularité des dirigeants – et mènent à des défaites aux urnes.

Comme en France, les dirigeants font des coupes de budget pour la forme et font surtout de la communication dans la presse. Le gros des dépenses et des déficits reste en place.

La chute de la devise crée une apparence de richesse, avec des hausses de bénéfices et de cours des actions. L’attrait de gains en surface mène les autorités à plus de déficits et de dévaluations à l’avenir.

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Déficit et coupes de budget : peu de changement en vue

Par : h16

Un article de Henry Bonner

“La politique est un métier qui consiste à faire couler l’argent des autres, et le sang des autres” écrit mon associée Simone Wapler à nos lecteurs.

Vous avez sans doute vu, dans les journaux, les déclarations des dirigeants sur la nécessité de coupes de budgets : le déficit en 2023 dépasse les prévisions d’environ 20 milliards d’euros. Il grimpe ainsi de 70 milliards d’euros – au lieu de 50 – par rapport à celui de 2022.

Les 10 milliards d’euros de coupes de budgets en vue – annoncées par les ministres – représentent peu de choses, par rapport au rythme d’endettement.

En gesticulant ainsi, le président et ses ministres créent l’apparence d’une discipline sur les déficits. En réalité, le gouvernement continue les subventions et les distributions, sans beaucoup de retenue. Le ministre d’Industrie et de l’Énergie annonce par exemple, dans une interview pour La Tribune, le maintien de 54 milliards d’euros d’aides aux entreprises via le plan “France 2030.”

Selon le ministre, le pays a besoin de plus d’aides pour des secteurs de l’industrie : « Nous allons créer une alliance européenne du médicament », dit par exemple le ministre. Les coupes budgetaires ne remettent pas en cause les aides aux entreprises, selon lui : “nous réduisons les dépenses, pas les investissements !”

FranceTVInfo donne des précisions sur le programme France 2030 :

“Depuis son lancement fin 2021, la moitié des 54 milliards d’euros de crédits prévus pour ce plan a déjà été engagée, selon l’Elysée. Ils ont bénéficié à 3 000 projets portés par 3 500 entreprises, pour moitié des PME, et centres de recherche.”

Comme d’habitude, la presse rapporte l’ampleur du programme mais ne fait surtout pas de lien avec la dégradation du déficit. Même les critiques de l’endettement annoncent un besoin de dépense – en soutien à des projets dans des industries diverses ou les renouvelables. Par exemple, selon le directeur de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, « Des efforts d’économies sans précédent dans l’histoire récente sont nécessaires ».

Pourtant, il croit tout de même aux subventions aux renouvelables et à d’autres secteurs.

Il affirme au journal Les Echos :

“Nous devons préserver les dépenses qui préparent notre avenir. C’est le cas de la recherche, de l’écologie, de la cohésion sociale … Il ne s’agit pas de diminuer les investissements, il s’agit de pouvoir les financer.”

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, prend aussi position contre les déficits… En principe. Mais il ne remet pas en cause l’intervention des dirigeants et veut seulement un changement dans les bénéficiaires des distributions. Il explique au même journal :

“Je ne crois pas que l’on assurera la transition écologique à coups de subventions mal ciblées ayant parfois des effets contraires. On voit bien que les aides aux véhicules électriques ont été extraordinairement coûteuses pour un résultat finalement très modeste. Concentrons-nous sur ce qui peut avoir le plus d’efficacité, notamment la production d’énergies décarbonées.”

Les annonces de soutien à des projets d’usines continuent sans faiblir.

Deux projets de production d’hydrogène, en Normandie, touchent par exemple des centaines de millions d’euros de subventions – environ la moitié des coûts de construction. Les producteurs comptent aussi sur des contrats avec des usines d’engrais ou de produits chimiques – elles achètent en effet l’hydrogène sous le menace des quotas sur les émissions de carbone !

Le projet d’hydrogène, Lhyfe, obtient 149 millions d’euros, pour un projet au coût de 200 à 300 millions. Le projet Normand’Hy, en cours de construction pour 2025, touche 190 millions d’euros, soit près de la moitié du coût du projet.

Le gouvernement vient aussi en aide à une usine de roues de train, de Valdunes. Les dirigeants apportent 20 millions d’euros, sur un budget de 35 millions d’euros pour la reprise.

En fait, des prétextes à la dépense arrivent sans cesse.

La guerre, par exemple, fournit une excuse pour plus d’endettement – pour les envois d’armes et équipements au champ de bataille.

Les journaux évoquent aussi le retard de la zone euro en matière d’intelligence artificielle. La solution requiert plus d’argent, pardi !

Selon un consultant en startups dans une interview avec Les Echos, les investissements en semi-conducteurs dans des pays de l’Union européenne – pour des centres de données – atteignent une fraction des montants dans le reste du monde :

“…le monde va dépenser au moins 150 milliards de dollars dans l’IA en 2024 … Mais en mettant bout à bout les montants levés par les européens Mistral, Aleph Alpha, Scaleway, Helsing, ainsi que les budgets prévus par les grands groupes, on arrive à un peu plus de 2 milliards d’investissements en IA [dans l’UE].”

L’idée d’une Union des marchés des capitaux en Europe – une forme de baisse des barrières à l’investissement par les étrangers -, reçoit à présent le soutien des dirigeants. Le directeur de la Banque de France publie des tribunes en soutien à cette idée. Le président français annonce, à l’occasion des 10 ans d’Euronext, que « C’est un sujet sur lequel je souhaite en particulier qu’avec l’Allemagne, nous fassions des propositions audacieuses dans les toutes prochaines semaines ». L’idée montre sans doute l’inquiétude des dirigeants pour l’accès aux capitaux.

En effet, sous couvert d’investissements dans la concurrence avec l’outre-Atlantique et la Chine, les dirigeants préparent de plus en plus de programmes de dépenses dans des industries comme les renouvelables, les voitures électriques, et l’hydrogène.

Revers du tout-électrique

Dans l’automobile, le succès de l’électrique repose sur la création de lois et de subventions.

En 2019, l’Union européenne applique une série de normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge… et menace d’amendes en cas de manquement. Les normes reviennent en fait à une forme de quotas pour des ventes d’électrique.

Malheureusement, les mesures ont de moins en moins d’effet.

Les voitures à batterie et hybrides trouvent moins d’acheteurs après un essor des ventes entre 2019 et 2023. Selon Numerama, les immatriculations, en France, baissent de 46 %, en janvier, par rapport au mois d’avant.

Or, depuis l’annonce des quotas, les constructeurs investissent des milliards d’euros dans l’électrique. Stellantis – maison-mère de Peugeot et Citroën – annonce un budget de 30 milliards d’euros pour les voitures à batteries sur la période de 2021 à 2025. Ils prévoient une hausse en flèche du nombre de modèles dans l’électrique au cours de la décennie, comme vous le voyez ci-dessous.

Selon les présentations aux actionnaires (voir visuel ci-dessous), Stellantis vise même une part de revenus de voitures à batteries à 52 % en 2030 – contre 3 % des ventes en 2021 !

En raison des déceptions des ventes dans l’électrique, les constructeurs demandent à présent plus de mesures de la part du gouvernement.

Dans une interventions au Sénat, le PDG de Renault, Luca de Meo, demande des protections contre la concurrence :

“L’Europe doit inventer un modèle hybride. Cela suppose de commencer par une approche défensive, afin de garantir les conditions d’un bon démarrage et, dans un deuxième temps, de repartir à la conquête des marchés mondiaux.”

Monsieur de Meo propose la Chine (belle référence !) en exemple de barrières à l’échange :

“Pékin avait imposé des joint-ventures à 50-50 avec des acteurs locaux et une obligation d’avoir des fournisseurs sur place. L’Europe doit faire la même chose.”

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, veut plus d’aides aux acheteurs, avec le retour du leasing social.

Le programme de location de voitures à 100 euros crée en effet une manne pour le constructeur : « Pas moins de 75 % des parts de marché étaient des véhicules de marque Stellantis, pendant la période où le leasing social a été actif », affirme ainsi monsieur Tavares.

Il défend le retour du leasing social – en soutien au consommateur… Il explique par exemple :

« Il faut que nous puissions vendre un grand nombre de nos véhicules aux classes moyennes, pour ne pas construire une mobilité élitiste qui ne résout pas le problème du changement climatique ».

Comme monsieur de Meo, il met en avant le péril de la concurrence :

« Si on ne soutient pas notre propre avion, on met en péril non seulement la mobilité propre pour nos concitoyens, mais aussi notre industrie européenne qui doit faire face à cette compétition. »

Monsieur Tavares demande aussi plus de garanties du maintien des subventions et aides pour une décennie :

« Pour que nous puissions servir, il faut nous donner un environnement raisonnablement stabilisé, pour que nous ayons le temps de développer des technologies qui servent la cause. Nous sommes sur un espace-temps de dix ans, pas de trois ou quatre ans. »

Les protections contre la concurrence reviennent à une forme d’aide à une industrie – aux dépens du choix des particuliers.

En fait, malgré les déficits qui s’aggravent, rare sont ceux qui défendent une baisse des soutiens du gouvernement dans l’économie et au final, les annonces de mesures d’économies changent peu à la trajectoire de plus en plus funeste de la dette et des déficits.

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Véhicules électriques : pas d’avenir sans subventions

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les annonces d’économies par le gouvernement – un petit 10 milliards d’euros à mettre en rapport avec les 170 milliards d’euros de déficit en 2023 – attirent des critiques… au nom de l’impact sur le climat !

Vous pouvez par exemple lire, dans l’infolettre Carbone Zéro du journal Les Echos :

“On avait pu croire à un véritable élan sur le front de la transition écologique : une planification plutôt exhaustive, une hausse des dépenses (7 milliards d’euros de nouveaux crédit en 2024) plutôt ambitieuse. Las ! Au premier obstacle, le gouvernement se dérobe … Même si la hausse des crédits alloués à la transition écologique en 2024 est encore de 5 milliards d’euros, cela risque d’être insuffisant pour que la France tienne ses objectifs climatiques…”

En effet, la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone requiert sans cesse des hausses de dépenses. A contrario, les économies imposent des baisses, comme par exemple, un resserrement des règles sur les aides aux rénovations, ce qui entraîne une chute des projets d’isolation de logements.

Le journal explique ainsi :

“Le nombre de demandes de subventions liées à des rénovations énergétiques de logements a chuté de 40 % en janvier et en février par rapport à la même période en 2023 … Cette chute est clairement liée à la mise en place du nouveau dispositif le 1er janvier dernier, qui a pour objectif de favoriser les rénovations globales au détriment de travaux simples. La suppression des aides sur certains « mono-gestes » a provoqué l’effondrement des travaux correspondants.”

Les subventions et les normes sur les émissions entraînent aussi des déformations de marché dans le secteur de l’automobile. Et par exemple, la conversion au tout-électrique rencontre des écueils… en raison de la dépendance des ventes aux subventions qui y ont été attachées jusqu’à présent.

L’action de Tesla reflète cette perte d’enthousiasme : le titre baisse peu à peu depuis son sommet de fin 2021.

En pratique, il apparaît que l’essor des ventes de voitures électriques découle directement du paiement de ces subventions, et la menace d’amendes contre les constructeurs. Comme le montre ci-dessous le graphique de l’Agence européenne de l’environnement, la part de marché de l’électrique dans les achats de véhicules grimpe à partir de 2019.

Entre voitures à batteries ou hybrides avec possibilité de branchement, la part de marché de la propulsion électrique passe d’environ 2% en 2019 à près de 22% en 2022.

L’agence précise ainsi :

“Il se produit une hausse continue du nombre d’immatriculations de voitures électriques, d’un nombre de 600 en 2010, à environ 1,74 millions en 2021 …”

Sans surprise, la presse annonce un triomphe de l’électrique sur l’essence et le diesel.

Mais en fait, cette hausse de la part de marché de l’électrique ne provient pas d’une demande chez les acheteurs – mais essentiellement d’une volonté des gouvernements.

En effet, en 2019, l’Union européenne applique une série de durcissements des normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge, dès 2020. En 2020, le journal The Guardian estime l’ampleur des amendes contre les constructeurs, en l’absence d’une hausse des ventes dans l’électrique, à plus de 30 milliards d’euros ! Les normes imposent encore de nouvelles baisses d’émissions par la suite – une diminution des émissions de 15% en 2025, par rapport au niveau de 2021, et une baisse de 50% en 2030. Et dans la foulée, l’Union européenne vote aussi l’interdiction de la vente de voitures thermique après 2035.

En parallèle à ces menaces d’amendes, les gouvernements créent des subventions pour l’achat de voitures.

En juin 2020, en Allemagne, le gouvernement annonce une subvention de 9.000 euros pour l’achat d’une voiture électrique. Le même mois, la France augmente la subvention de 6.000 à 7.000 euros par voiture. Le mois suivant, l’Italie augmente de 50% la prime pour l’achat d’une voiture électrique jusqu’à 10.000 euros par voiture !

En réaction, depuis 2019, les ventes grimpent en flèche et les constructeurs annoncent plus d’investissements dans l’électrique. Selon l’estimation de The Guardian en 2019, les annonces d’initiatives des constructeurs, à l’époque, impliquent des investissements de 225 milliards de dollars dans le secteur.

La part de marché de l’électrique – entre voitures à batteries, ou hybrides à borne de recharge – atteint un record en 2023. Selon le dernier rapport de l’Association européenne des constructeurs automobiles, les ventes de voitures à batteries grimpent de 37% en 2023, pour atteindre 15% de part de marché.

Pourtant, des signes de difficultés apparaissent à présent…

Limites des incitations

Le secteur rencontre des difficultés. En effet, la production dépasse le rythme des achats par les consommateurs. Pire, avec la réduction des subventions, les ventes piquent du nez.

Selon l’Association automobile allemande, les ventes de véhicules électriques devraient baisser de 14% cette année dans le pays, en raison de la fin des subventions en décembre dernier. Au niveau de l’Union européenne, à décembre 2023, les ventes de voitures électriques baissent de 16,9% par rapport à décembre 2022. Le début de l’année 2024 n’est pas meilleur et pointe vers plus de problèmes dans le marché de l’électrique. En parts de marché, les véhicules électriques à batteries atteignent 11% en janvier de cette année, contre 15% en moyenne sur l’année 2023.

Le manque d’acheteurs pour ces voitures crée aussi des hausses d’inventaires aux États-Unis.

Chez les concessionnaires américains, les inventaires de voiture (de tout type) passent de 1.64 millions en janvier 2023 à 2,64 millions en décembre, selon ZeroSum.

Dans l’électrique, les inventaires de voitures électriques augmentent même de plus de cinq fois sur la première moitié de 2023 !

Ceci est une preuve flagrante que l’essor dans l’électrique dépend avant tout des subventions et non de l’intérêt chez les consommateurs pour ce produit. En l’absence de ces incitations, les ventes heurtent rapidement un mur.

Les constructeurs ralentissent à présent les projets.

Abandon du tout-électrique

Par exemple, Mercedes-Benz met fin au projet de conversion au tout-électrique avant 2030.

Tom’s Guide rapporte ainsi :

“Mercedes-Benz revient sur ses ambitions en matière de voiture électrique en annonçant continuer la production de véhicules thermiques après 2030. Le constructeur automobile avait annoncé qu’il ne fabriquerait plus que des véhicules électriques à cet horizon.”

La perte de confiance dans l’électrique touche la totalité du secteur.

Dans Money, c’est sensiblement le même constat :

“Dans les dernières semaines, la tête de fil de l’électrique, Tesla, a abaissé ses prix de nouveau ; Ford a réduit la production de ses pickups électriques et a reporté des investissement de 12 milliards $ ; le directeur financier de Mercedes-Benz, Harald Wilhelm a décrit le marché des véhicules électriques comme étant un ‘espace brutal’ forçant la société à réduire ses prix ; General Motors a reporté trois nouveaux modèles, et a renoncé à son objectif de produire 400.000 véhicules électriques à mi-2025 ; et Honda a annoncé avoir mis fin à son partenariat avec GM pour construire des véhicules électriques à bas prix.”

De plus, la plupart des constructeurs perdent de l’argent sur l’électrique. Par exemple, le constructeur Ford indique faire une perte de 36.000 dollars sur chaque vente…

Pour le moment, c’est clair : les consommateurs préfèrent l’essence et le diesel à l’électrique. Sans les coups de pression de normes, et d’incitations via des hausses de primes à l’achat – ou les mesures spécifiques comme le leasing social en France – le secteur des voitures électriques a sans doute peu d’avenir… et contient bien plus de déceptions à l’horizon.

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Action Nvidia : prudence sur les objectifs de ventes

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme on pouvait s’y attendre, l’espoir de baisses de taux d’intérêt par les banques centrales tire les actions boursières à la hausse. Selon les calculs de CME Group, les marchés attendent des taux de la Fed à 4,50 % ou moins avant la fin de l’année, contre 5,50 % à l’heure où j’écris.

En outre, les entreprises et les marchés montrent de plus en plus d’enthousiasme pour le cloud et l’intelligence artificielle (IA).

Le graphique ci-dessous selon Statista montre la demande de semi-conducteurs pour l’IA en 2022 et 2023, et les estimations pour 2024 et 2027.

La demande grossit autour de 70 milliards de dollars pour 2024, selon les estimations. Cette demande et la dépense correspondante en semi-conducteurs par les sociétés technologique – Google, Amazon, ou Microsoft, par exemple – profite à une action en particulier. En effet, une société domine pour l’instant les ventes aux géants de la technologie : le fabricant de semi-conducteurs, Nvidia.

La société – après un triplement du bénéfice sur un an, avec une marge de 50 % – atteint en bourse une valorisation de 1.700 milliards de dollars.

La publication des chiffres de novembre à janvier par Nvidia donne encore plus d’assurance aux investisseurs.

Face aux craintes de ralentissement, le fondateur et PDG Jensen Huang affirme que “les conditions sont fondamentalement excellentes pour la croissance.”

Ainsi, au dernier trimestre, Nvidia a fait des ventes de 22,10 milliards de dollars, contre une estimation moyenne de 20,62 milliards de dollars par les analystes de Wall Street. La société prévoit en outre des ventes de 24 milliards de dollars pour le trimestre en cours. Au dernier trimestre, le bénéfice se hisse à 12,3 milliards de dollars, soit une hausse de 770 % (!) par rapport au même trimestre, l’année d’avant, qui s’établissait à 1,41 milliards !

Cependant et malgré ces bénéfices en pleine explosion, la valorisation de la société dépasse de loin la norme – même pour l’industrie de la technologie : le prix de marché pour Nvidia en fait l’une des plus grandes sociétés du monde – aux côtés d’Apple et de Microsoft alors qu’elle génère seulement une fraction des bénéfices comparé aux autres sociétés de la même catégorie de valorisation.

Le titre atteint ainsi une valorisation de 161 fois les bénéfices des 12 derniers mois – en hausse marquée face à un ratio de 61 fin 2022. Pourtant, les marges sur les semi-conducteurs, comme pour tous ces genres de produits, subissent les effets de la concurrence et de l’émergence d’alternatives.

Précaution sur l’évolution des ventes

Peter Garnry, chef de stratégie d’investissement chez Saxo Bank, écrit ainsi dans un message paru en août :

“Une curieuse observation est que le revenu de Nvidia est attendu à 74 milliards de dollars pour l’année fiscale 2026 (les 12 mois à fin janvier 2026), ce qui voudrait dire que la société toucherait une grande partie des investissements en matériel des plus grosses sociétés du monde, ce qui paraît un peu trop optimiste, en particulier avec le ralentissement des attentes pour l’IA chez Microsoft dans le dernier trimestre.”

À janvier 2024, les ventes grimpent de 216 % sur un an. Selon Yahoo! Finance, les analystes attendent en moyenne une hausse de 104 % des revenus par rapport à l’année dernière. Puis, en 2025, ils attendent encore des revenus en hausse de 64 %.

Le graphique ci-dessous vous montre les ventes de Nvidia de 2023 et les estimations pour 2024 et 2025.

Les ventes sur l’année 2024 arrivent à 55 milliards de dollars. En 2025, elles parviendraient autour de 90 milliards de dollars (les estimations grimpent depuis le commentaire de M. Garnry).

Cela signifie qu’en 2024, les analystes accordent à Nvidia une part de marché touchant plus de 80 % du marché total des semi-conducteurs pour l’IA !

Pourtant, les dépenses en équipements des cinq principaux clients de Nvidia atteignent un peu moins de 70 milliards de dollars de janvier à juin de 2023, selon Saxo Bank. Ainsi, les analystes tablent soit sur une hausse des investissements par les sociétés de technologie, soit sur une domination de Nvidia au point de toucher la moitié des budgets d’investissement chez ses principaux clients !

Devant ces éléments, M. Garnry émet des doutes :

“Tout comme Apple a réussi à éliminer Intel de ses smartphones, avec la création de ses propres semiconducteurs M1, prévus pour répondre aux besoins de l’iPhone, d’autres sociétés de technologie pourraient faire de même pour les puces de Nvidia.

Google a déjà fait beaucoup de progrès, et Tesla affirme travailler sur ses propres semiconducteurs pour les voitures autonomes. L’incitation à remplacer les puces de Nvidia provient de la crainte d’un gain de contrôle par cette société, mais aussi de sa marge nette, établie à 46 %, qui indique la possibilité de fortes économies pour des sociétés telles que Microsoft, Amazon, et Google.

Est-ce faisable ? Oui, car Nvidia ne fabrique pas les cartes à puces elle-même. Elle détient des brevets, mais elle sous-traite la production à TSMC. Cela explique l’intérêt de Nvidia d’acquérir le groupe de semiconducteurs ARM à Softbank, qui a échoué en raison des régulateurs : cet achat aurait mis Nvidia dans une position monopolistique de cette industrie, et réduit la capacité d’innovation des sociétés de technologie dans les semi-conducteurs.”

Il apparaît que l’essor de Nvidia repose sur l’espoir de domination sur la concurrence – sans ralentissement de la demande, ni l’émergence d’alternatives sur le marché. En somme, les attentes de la société ne prennent en compte que peu de possibilité pour des imprévus ou des erreurs.

Mon équipe d’analystes vise la “sécurité maximale” dans nos placements, sans prendre de risque sur des manies comme l’IA. Nous dégageons des plus-values et des dividendes dans les sociétés de pétrole et de gaz, entre autre. Nous parions sur l’or – et nous venons d’ajouter un autre métal spécifique à nos recommandations. Profitez d’analyses gratuites de notre part – plus un dossier gratuit avec des idées d’investissement.

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Faillite d’Atos : échec de la connivence

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

Dans mes écrits réguliers, je partage des idées de placements – pour la recherche de gains et la protection de notre patrimoine. Nous évitons les renouvelables, l’hydrogène, et, justement, les entreprises comme Atos ou Airbus. Vous pouvez me suivre gratuitement en vous inscrivant ici.

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Oudéa-Castéra, polémiques et éducation

Par : h16

Charmant début pour la nouvelle ministre de l’Éducation nationale : à peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra se retrouve dans une de ces polémiques typiquement franco-française qui permet de bien illustrer l’état de délitement complet des institutions, des médias et des politiciens.

En répondant à la presse sur la scolarisation de ses trois garçons à Stanislas, un établissement aussi privé qu’abominablement catholique, la ministre justifiait son choix en expliquant avoir voulu éviter “un paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées” dans le public, explication qui n’a pas manqué de déclencher une tempête dans le corps enseignant, ce dernier s’estimant injustement stigmatisé par les propos de leur ministre.

En outre, en choisissant l’établissement Stanislas à Paris, l’emballement médiatique était certain : d’une part, il apparaissait clair que l’établissement en question, véritable repaire de ce qui est perçu comme la pire engeance catho-conservatrice par toute la gauche militante, pouvait devenir une cible de tous les reproches possibles et d’autre part, il devenait enfin envisageable de rouvrir en grand la question du financement des établissements privés sous contrat, chose qui n’avait plus été faite depuis Mitterrand (et qui avait déclenché des manifestations monstres dans le pays).

Eh oui : alors que, de façon fort embarrassante, les derniers résultats des enquêtes PISA ont amplement démontré le niveau consternant des élèves français et ont logiquement posé la question des performances de l’Éducation nationale (ou de leur absence, disons), les médias, les politiciens et les institutions elles-mêmes (syndicats en tête) se chamaillent pour savoir si une ministre a le droit de coller ses gamins dans le privé.

Cette polémique grotesque montre surtout que les “élites” (ou ce qui passe pour tel dans ce pays en perdition) ont fort bien compris l’état réel de l’instruction en France : c’est un désastre qui justifie amplement de faire des efforts, voire des sacrifices contraires au militantisme affiché. La mixité sociale, l’inclusivité et tout le tralala, ça va très bien tant que ça concerne les enfants des autres, les gueux qui n’ont pas le choix. Pour ceux qui l’ont, toutes les raisons sont bonnes, qu’on soit de droite ou de gauche, du reste.

Et alors qu’il apparaît de plus en plus flagrant que le niveau général s’enfonce dans les abysses, celui du public encore plus vite que celui du privé, on se demande ce qu’envisagent concrètement les décideurs pour rattraper la situation.

Heureusement, la réponse arrive vite : elle est confuse, vague, badigeonnée de termes technocratiques grotesques et sent bon le gloubiboulga à base de référentiel bondissant.

Cependant, en attendant le “choc des savoirs” dont on pressent qu’il sera très mou – le passé donnant une indication claire des ministricules à faire et dire n’importe quoi – force est de constater que l’ensemble de l’appareil d’État ne fait absolument rien pour aider les parents à fournir la meilleure instruction possible à leur enfants, au contraire même.

Les réactions récoltées contre Stanislas en disent long sur cette haine farouche d’une grosse partie de l’institution d’Éducation nationale contre l’élitisme d’une part, contre les établissement privé d’autre part, et contre les établissements confessionnels enfin.

Elle ne doit étonner en rien : l’école de Jules Ferry s’est, pour ainsi dire, bâtie par opposition à l’Église et l’anticléricalisme quasi-rabique de tout une partie de l’institution éducative en France n’est pas une dérive mais bien une composante recherchée par les académies et les inspections. Cette lutte qui semble poindre avec cette polémique grotesque n’est ni nouvelle, ni larvée.

En réalité, une part non négligeable de la bureaucratie scolaire cherche à mener une guerre complète contre toute alternative à l’éducation laïque, obligatoire et dispensée exclusivement par l’État.

Les récents coups de boutoir contre l’instruction à la maison en sont une parfaite illustration : prenant prétexte de dérives possibles par des sectes sur les enfants (ce qui doit représenter quelques dizaines de cas par an, à tout casser), l’ensemble de l’appareil d’État s’est mis en ordre de marche pour écraser toute velléité des parents à éduquer et instruire leurs enfants.

Depuis le début de la rentrée 2023, les cas se multiplient de parents en bute à l’administration et aux dernières lois votées contre l’instruction en famille, sachant que la précédente rentrée fut déjà particulièrement pénible.

De lois liberticides en manipulations de l’opinion publique avec de gros sabots médiatiques, il est devenu maintenant à peu près impossible d’échapper à la férule de l’État dans l’instruction fournie à ses enfants. Dans le meilleur des cas, il reste possible de les inscrire dans des établissements hors contrat, ce qui revient à payer deux fois pour un service : une fois par ses impôts, avec un service de plus en plus mal rendu et une autre fois pour les frais d’inscription et d’enseignement dans l’établissement privé, rarement bon marché (il faut en effet compter de 200 à 400 euros par mois pour les écoles hors contrat, jusqu’à 700 euros dans certaines écoles parisiennes).

Mais voilà : l’école à la maison, les établissements privés hors contrat, c’est surtout deux façons pratiques de protéger ses enfants de l’influence de l’État dans leur éducation. C’est aussi la voie royale pour former des individus indépendants des structures administratives et des pensées et des propagandes de groupes que représentent les enseignements actuels. Actuellement, c’est une façon d’éviter l’introduction forcenée de propagande réchauffiste, wokiste, collectiviste partout dans tous les enseignements.

Or, des citoyens indépendants n’ont aucun intérêt pour l’État et pour des politiciens qui veulent au contraire accroître leur pouvoir. Pire : ce sont clairement des menaces avec lesquelles il est bien plus complexe d’interagir qu’avec les flocons de neige adulescents et émotionnellement instables que l’État forme actuellement à rythme industriel.

En fait, la seule solution réellement praticable et pratiquée dans certains pays, qui a démontré pouvoir effectivement améliorer les résultats et la qualité des enseignements, c’est le “chèque-éducation” : chaque élève se voit attribuer un chèque annuel pour son éducation, qui est touché directement par l’école au choix des parents, ce qui met les établissements en concurrence.

Cependant, ne comptez pas trop sur ce “chèque éducation” en France. Nous avons déjà un “chèque Chaussettes Trouées”, n’en demandez pas plus.

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Hausse de l’or, chute des métaux de batteries, et idées de placements

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le CAC 40 baisse un peu sur un mois. Les perspectives pour les taux d’intérêt mènent le jeu. À présent, la direction des taux sur les obligations change de direction : ils grimpent depuis le Nouvel An, et les taux sur les obligations à 10 ans de maturité du Trésor français passent de 2,4% le 27 décembre à 2,8% à date du 18 janvier.

D’autre part, des turbulences dans l’économie se fond déjà sentir du côté des prix : actuellement, les salaires grimpent, et compensent une partie de la perte de pouvoir d’achat de l’euro. En revanche, cette hausse s’ajoute ainsi aux autres facteurs derrière les hausses de prix. En effet, la majorité des gens travaillent dans les services… et les sociétés de services facturent les hausses de salaires aux clients.

La progression des prix en décembre augmente par rapport à novembre.

Les données retardent peut-être le retour des plans de relance, via les baisses de taux et rachats d’obligations. Le prix de l’or baisse un peu, mais l’once reste au-dessous des 2.000 $ l’once. Les particuliers prennent refuge sur l’or en temps de détresse.

Par contre, en périodes de crise, les actifs subissent les conséquences du dégonflement de bulles dans les marchés. Par exemple, le dégonflement de la bulle dans le lithium – et autres métaux de batteries – déclenche l’attention des journaux.

Ainsi dans les Echos, on trouve ceci :

“La chute a été aussi brutale et rapide que l’envolée. Les cours du lithium ont dégringolé de 80 %, passant de 75.000 dollars à 13.500 dollars en 2023. Le prix avait même atteint 84.500 dollars en novembre 2022. L’or blanc a été pris en tenaille par le ralentissement de la hausse de la demande, lié à un coup de frein sur le marché des voitures électriques en Chine et un déstockage massif des industriels chinois.”

Ce dégonflement touche la totalité des métaux liés aux énergies “renouvelables”.

Le graphique ci-dessous montre la performance de l’indice Sprott de minières de Lithium (LITP), en baisse de 50 % sur un an. L’indice Wisdom Tree des métaux de batteries (WATT), composé surtout de l’aluminium, le cuivre, le nickel, et le zinc, baisse de 29 % sur la période.

Une dévaluation de la devise revient à une hausse de la quantité d’argent en circulation, et tire en général les prix vers le haut. En revanche, beaucoup de secteurs et d’actifs perdent tout de même pied, lorsque vous prenez en compte la valeur de la devise. En effet, la consommation baisse en raison de la perte de pouvoirs d’achat, et les entreprises souffrent des hausses de prix des matériaux et de la main-d’œuvre. Pour cette raison, les actions en Bourse et la plupart des matières premières peuvent en fait baisser en valeur dans une dévaluation…

L’or fait partie des recommandations prioritaires de mon équipe. Il ne souffre pas du risque d’une perte de consommation dans l’économie, puisqu’il sert d’outil d’épargne.

La période de Stagflation, de 1964 à 1980 environ, montre en particulier l’avantage de l’or sur d’autres types d’actifs, au cours d’une dévaluation.

Avantage de l’or sur les actions en Bourse

Le graphique ci-dessous montre la performance du Dow Jones (en bleu), et du prix de l’once d’or (en orange), sur la période de Stagflation, de 1964 à 1980. L’once d’or finit en hausse de 1770 %.

L’indice des actions, le Dow Jones, finit en hausse de 10 % sur la période, sans tenir compte de la dévaluation du dollar. En réalité, la performance des actions revient à une chute de plus de moitié de leur valeur sur la période, lorsque vous prenez en compte la chute de la valeur du dollar. Le graphique ci-dessous montre le Dow Jones, lorsque vous ajustez pour la hausse de l’indice des prix.

Dans le cas d’un retour aux conditions des années 70, avec un ralentissement de l’économie, et une dévaluation des devises en raison des déficits et plans de relance, le prix de l’or a des gains en vue.

Depuis le début de l’année, je parle aux lecteurs de ma lettre gratuite, d’un certain type d’action pour les paris sur l’or : les sociétés de royalties.

Des actions de “royalties” sur l’or

Des entreprises d’investissement achètent des royalties chez des sociétés d’exploration ou de minage. Elles ont alors droit à un pourcentage des revenus ou de la production de minerai sur une zone de terrain en particulier, ou d’un gisement.

L’avantage de fonds derrière les contrats de royalties provient de l’absence de coûts ou de la possibilité de pertes pour l’acquéreur. En effet, dans le pire des cas, la mine ne produit pas de minerais, ou ne génère pas assez de revenus par rapport au coût d’acquisition du contrat. En revanche, le détenteur n’a pas besoin de mettre plus d’argent en jeu au fil du temps. Contre un paiement à l’instant présent, il peut bénéficier de revenus, qui grimpent avec le rythme de production et la hausse des prix des métaux, à perpétuité.

La plupart des actifs financiers ont aussi des coûts de maintenance, qui signifient que le détenteur fait parfois faillite, ou doit contracter de la dette, en attendant l’arrivée de revenus. Par exemple, le propriétaire d’un immeuble porte des coûts de main-d’œuvre, d’assurances, de chauffage et d’électricité, en plus de la charge des crédits pour l’acquisition. Il a besoin de mettre en location son bâtiment aussi rapidement que possible pour couvrir les frais.

Le détenteur du contrat de royalty, en revanche, n’a pas de coûts au fil du temps. Il ne participe pas aux coûts de maintenance ou d’opération. En général, le contrat donne droit à un pourcentage de la production, en volume. Ainsi, la hausse des coûts d’opération – en raison de l’augmentation des salaires, assurances, énergies, et prix du matériel – ne réduit pas le rendement du contrat de royalty.

Par exemple, Franco-Nevada, la plus grosse société du secteur, génère plus de 900 millions $ de bénéfice en 2023, avec seulement 45 employés. Les géants du secteur, comme Franco-Nevada, Wheaton Precious Metals, et Royal Gold, génèrent des marges de l’ordre de 70 ou 90 % sur les opérations, ce qui leur permet de payer des dividendes en hausse au fil du temps. Vous pourrez voir l’historique des dividendes de Royal Gold, par exemple, ci-dessous. Le dividende grimpe chaque année depuis l’an 2000, sans exception.

Ces types d’opportunités font partie des thèmes dont je parle dans ma lettre quotidienne, qui est gratuite. En vous inscrivant ici, je vous enverrai aussi notre dossier gratuit avec nos recommandations pour vous placer sur l’or.

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Licence to trigger

Par : h16

Le petit monde des séries et du cinéma est en ébullition : tout le monde vient d’apprendre que Disney lançait sa nouvelle série, Echo, destinée à rassembler toujours plus d’enfants et d’adolescents autour de leurs produits, dont le thème, ultra-porteur actuellement, sera celui d’une super-héroïne amérindienne sourde et amputée d’une jambe.

Oui, vous avez bien lu : alors que la compagnie fondée par Walt Disney en 1923 enfile actuellement fours cinématographiques et séries catastrophiques, et alors même qu’une part croissante du public se détourne de ses productions, elle décide de contre-attaquer en lançant une nouvelle série… comprenant encore plus du message et de l’idéologie qui la met actuellement dans l’embarras.

Eh oui : Disney ajoute une nouvelle couche d’idéologie “woke”, qui promeut essentiellement une nouvelle forme de lutte de classe et de collectivisme camouflée derrière un ripolinage épais de justice sociale et autres gimmick gauchistes, à sa production déjà largement badigeonnée et dont les résultats – tant auprès du public qu’en bourse – confirment une fois encore l’adage selon lequel “go woke, go broke” (woke au début, faillite à la fin).

Il y a quelque chose de fascinant à voir une entreprise jadis si solide rechercher toutes les formules possibles pour un véritable suicide médiatique. On pourrait en effet disserter longtemps sur l’introduction forcenée de cette idéologie dans tous les produits de la firme depuis quelques années, les exemples abondants, avec cependant une mention spéciale dans la volonté troublante et véritablement inquiétante de réécrire leur propre passé ; on se souvient en effet qu’en 2020, la firme avait choisi d’intégrer des avertissements sur quelques unes de leurs œuvres pourtant anciennes (au motif de “descriptions culturelles démodées” chez “Peter Pan” – les Peaux-Rouges – ou “Les Aristochats” pour les chats siamois dépeints avec des yeux bridés)…

Et il y a quelque chose d’inquiétant à constater l’entêtement dans l’erreur, entêtement qu’on retrouve du reste dans d’autres entreprises et pour d’autres sujets.

Ainsi, sans même épiloguer sur les décisions de plus en plus hallucinantes de certaines autorités locales américaines de retirer certaines statues de leurs figures historiques, on découvre actuellement que, tout comme les dessins animés (ou desseins abimés, disons) de Disney, c’est au tour des James Bond – notamment – de subir les outrages de la brigade woke : les spectateurs de la nouvelle saison de films du British Film Institute de Londres ont été avertis au travers d’un message général placé sur tous les films présentés lors d’un hommage à l’œuvre du compositeur britannique John Barry – l’homme à l’origine de la musique de nombreux films de la série 007 – qu’ils risquaient “d’être offensants aujourd’hui”

Le British Film Institute va plus loin et fait même des efforts marqués pour bien faire comprendre à ses membres et spectateurs qu’ils baignent dans une épaisse couche de politiquement correct puisqu’il va jusqu’à préciser que “Les titres sont inclus ici pour des raisons historiques, culturelles ou esthétiques et ces points de vue ne sont en aucun cas approuvés par le BFI ou ses partenaires”.

Ceci donne une assez bonne mesure de la pleutrerie ou du militantisme de ceux qui ont jugé bon de diffuser ce message, qui semblent terrorisés à l’idée qu’on puisse les associer de près ou de loin à du sexisme ou toute forme de machin-phobie, et décidés à bien nous asperger de leur point de vue dégoulinant.

De façon surprenante et alors même que l’essoufflement de cette idéologie mortifère commence à se voir outre-Atlantique, il semble que l’Europe (Grande-Bretagne en tête) continue, tête baissée, dans la même direction qui consiste à réécrire, aussi brutalement que possible, des pans entiers de son passé à l’aune de cette idéologie pathologique.

Ce n’est pas par hasard que certains titres de littérature sont revus et corrigés : on se souviendra de ceux de la littérature pour la jeunesse qui passent actuellement au hachoir woke, tout comme le roman d’Agatha Christie, “10 petits nègres”, avait lui aussi été la victime de ce mouvement visant à l’évidence à mieux coller à l’intelligence de poule et aux “trigger warnings” de femmelettes hystériques. Cela va si loin à présent que même Shakespeare est concerné.

Cette folle réécriture du passé, cette volonté de le juger à la lumière présente en dit long sur la capacité réelle quasi-nulle d’une petite troupe de militants à gérer leurs émotions et à imposer leur point de vue largement minoritaire à l’ensemble des individus, y compris et surtout ceux qui ont encore un assez bon contrôle émotionnel. Il semble évident qu’est ici appliqué le principe décrit par Orwell dans 1984 selon lequel réécrire le passé est indispensable :

“Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.”

Pire encore : à force de pilonnage des éléments culturels du passé par les principes wokes – et quand il ne s’agit pas tout simplement de cancel culture – on en arrive au point où tout ce qui faisait le bonheur des générations précédentes et de notre jeunesse est consciencieusement raboté, poncé profondément pour qu’aucune aspérité ne soit présente au point que la forme générale en est altérée.

Or, cette culture (qu’elle soit cinématographique, littéraire, musicale, etc.) a toujours eu pour but modeste mais réel et fort souvent atteint de détendre son public, de lui permettre d’échapper au monde réel et d’oublier ses propres tracas le temps d’un livre, d’un film, d’un concert. En sabotant consciencieusement ce but, en forçant une nouvelle couche de réel et de problèmes sur un public qui cherche précisément à les éviter, on supprime cette soupape de sécurité que constituent les loisirs.

Petit-à-petit et de façon très contre-productive, les hordes de censeurs, militants du politiquement correct impératif, de la “cancel culture” et du wokisme de combat sont en train de miner et de pourrir ce qui donnait du rêve ou des échappatoires. Les frustrations qu’ils poussent s’accumulent et à la fin, le retour de balancier sera violent.

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2024 : le retour des promoteurs d’actions et d’immobilier

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le marché observe actuellement une hausse des actifs, avec la fin du resserrement par les banques centrales. Après une hausse de 15 % du CAC 40 pour l’année, les conseillers en actions en Bourse ou en investissement dans l’immobilier promettent plus de gains à l’avenir.

Le gros du gain a lieu grâce aux entreprises de technologies américaines. L’indice Nasdaq des 100 valeurs tech les plus importantes grimpe de près de 70 % pour l’année. À l’opposé, le secteur des banques termine en baisse pour l’année. Sans surprise, la presse remet donc en marche la promotion d’actions en Bourse et de placements en immobilier.

Sur le site Entreprendre, le président de l’agence immobilière Étoile donne des arguments pour l’immobilier. La demande de logements grimpe sans cesse, explique-t-il :

“Le problème actuel du logement – et c’est mondial – est la pénurie d’offre. Il y a une pénurie d’environ 4 à 5 millions de logements en Amérique depuis 2019. On estime, pour la France et l’Allemagne, à 400.000 les besoins de logements neufs par an. Cet objectif est loin d’être atteint.”

Ainsi et toujours selon lui, la hausse des prix depuis des années, dans l’immobilier, ne crée pas le risque de bulle :

“Le marché immobilier actuel n’est pas spéculatif, les prix se justifient par une demande élevée avec la pénurie de biens sur le marché. La politique monétaire des banques centrales n’a qu’un effet marginal sur le prix des logements. L’ajustement se réalise sur le volume des ventes.”

Selon sa tribune, les prix grimpent même sans l’aide de baisses de taux d’intérêts. Le prix de la pierre grimpe, même si les revenus stagnent. Mieux encore, l’auteur propose des subventions à l’achat !

“Il s’ensuit un effet d’exclusion à la propriété immobilière d’une partie de la population à revenus moyens. À se tromper sur les causes, on se trompe sur les remèdes. Les pouvoirs publics doivent être extrêmement attentifs au soutien de la dynamique du logement et à l’investissement privé.”

En pratique, les émissions de crédits aux acheteurs dépendent des taux de la banque centrale. La création de crédit baisse en raison de la hausse de taux, comme le montre le graphique de la Banque de France, ci-dessous.

Dans un marché sans intervention, l’offre et la demande arrivent à l’équilibre au fil du temps, via la production de plus de biens, ou la hausse des prix. Mais voilà : la pierre bénéficie d’un soutien de la part des banques centrales depuis 20 ans et sans la subvention des baisses de taux d’intérêt, on peut prévoir que le marché aura quelques difficultés.

En revanche, entre les promoteurs, agents, et propriétaires, beaucoup de gens veulent un regonflement de la bulle à coups de crédit. Pour l’instant, ils tirent profit de la prévisible baisse de taux. La création de crédit revient à la mode.

Les Echos expliquent ainsi :

“En une année à peine, les conditions ont totalement changé sur le marché du crédit immobilier. Fin 2022, les clients se précipitaient chez leurs courtiers pour essayer de décrocher un prêt avant que les taux ne s’emballent, mais les banques rechignaient à prêter.

En cette fin d’année 2023, c’est tout l’inverse. Les banques ont ressorti leurs plaquettes commerciales. Et cela commence à se voir. Après avoir chuté de façon quasi ininterrompue depuis le printemps 2022, la production de crédit serait repartie à la hausse en novembre, selon la Banque de France, à 9,8 milliards d’euros.”

Promotion des placements en Bourse

De même, l’optimisme revient pour les actions en Bourse après les gains de l’année… Par exemple, le journal Ouest-France donne des pistes au lecteur pour un placements en actions.

“Fondateur de la société angevine Alti Trading, qui forme le grand public à l’investissement boursier, Alexandre Leclair publie un premier ouvrage dans lequel il donne des bases pour se lancer.

La promesse est alléchante. Sur la couverture de son livre, paru en septembre dernier, Alexandre Leclair invite ses lecteurs à gagner de l’argent grâce aux marchés financiers. Rien de vénal ni de suspect là-dedans selon l’Angevin, qui cherche plutôt à démystifier un certain nombre de préjugés sur l’investissement financier.”

Les Echos publie un article sur les “7 chiffres fous des placements en actions.” Ils montrent au lecteur l’intérêt de l’achat d’actions. Ils citent par exemple une étude selon laquelle “[les] placements [en Bourse], réalisés sur le long terme, génèrent largement plus de profits que toutes les autres classes d’actifs.”

Sur l’immobilier, les actions en Bourse, ou les cryptos, la plupart des gens prennent un intérêt aux investissements lors des périodes de hausse. La presse rejoint en général les modes du moment.

Signe d’un sommet de bulle

Mon équipe suit le ratio du Dow Jones au prix de l’once d’or, que vous voyez ci-dessous. Selon nous, le ratio montre la cherté des actions en rapport à la richesse des particulier dans la réalité (le pouvoir d’achat de l’once d’or reste plus ou moins la même au fil du temps).

Le ratio affiche 18, en haut de la bande. Un repli attend les actions à l’avenir, du moins lorsque vous prenez en compte le pouvoir d’achat de la devise.

Le Bien du citoyen

Sur le papier et pour rappel, les autorités agissent pour le bien de tous. Par exemple, par la loi, les fabricants vont devoir installer des limiteurs de vitesse dans les voitures à partir de 2024. Les autorités souhaitent la sécurité du citoyen !

De même, elles veulent la prospérité de chacun, et créent ainsi les conditions pour des hausses dans les actifs. Les gens touchent ainsi des plus-values et ont des gains en portefeuille. Les intermédiaires comme les agents immobilier (comme l’auteur de la tribune précédente), ou les brokers touchent des frais. Des banquiers touchent de primes sur les émissions de prêts.

Comme avec les limiteurs de vitesse, les autorités influencent les comportements des particuliers.

Pourtant, leurs interventions dans l’économie font en général plus de mal que de bien.

Le marché réagit à l’offre et à la demande, et ajuste les prix des ressources en conséquence. Or, dans ce cadre, l’injection d’argent ne fait que créer une illusion de demande, sans fondement dans la réalité. En particulier, avec plus d’argent en circulation, la devise baisse en valeur. Les gens aiment les hausses des prix dans la Bourse… mais pas pour les biens en supermarchés !

Le gouvernement crée alors plus de mesures, contre les hausses de prix en rayons.

Le blog d’Olivier Dauvers explique ::

“Au cœur de l’été, lorsque la shrinkflation [baisse de la quantité de produit par unité, sans baisse de prix] s’est invitée dans le débat public, Bruno Le Maire et Olivia Grégoire avaient promis d’y apporter une réponse réglementaire. C’est (presque) chose faite. Selon BFM, Bercy a notifié à la Commission européenne un projet d’arrêté pour obliger à informer les consommateurs en cas de shrinkflation.“

Le blog montre une affiche dans un rayon de supermarché qui explique :

“Ben’s Original profite de la situation inflationniste pour augmenter de manière injustifiée le prix de certains de ses produits. Notre rôle est de vous proposer vos marques préférées mais aussi de vous alerter de ces comportements qui vous sont défavorables.”

La pierre grimpe en prix en raison de la demande, disent-ils. Les actions profitent de l’essor des entreprises au fil du temps. Pourtant, les hausses de prix en rayons est “injustifiée,” disent-ils. Eh oui : les gens veulent des subventions au prix des logements et des actions en Bourse, mais des contrôles des prix pour les biens en rayons.

Selon mon équipe d’analystes, les taux d’intérêt et les prix en magasins entrent dans une phase de hausse pour au moins une décennie.

Le resserrement des taux des 18 derniers mois marque un tournant sur la durée. L’optimisme de la Bourse et des investisseurs en immobilier se dirige vers une confrontation probablement douloureuse à la réalité.

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L’or, protection contre les déboires des devises

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le vendredi 1er décembre, les prix de l’or ont atteint des records : 2072 dollars et 1903 euros l’once. Le lundi suivant, le 4 décembre, l’or remettra cela en dépassant en dollar ce nouveau record, en atteignant atteint 2135 dollars l’once. Ces récents cours étonnent la plupart des commentateurs.

Cependant, les banques centrales, notamment dans des pays en marge des grandes puissances, achètent de plus en plus d’or. Selon le World Gold Council :

“La demande d’or par les banques centrales ne s’est pas relâchée au troisième trimestre, ce qui complète une première moitié de l’année déjà record. Les réserves d’or officielles ont grimpé de 337 tonnes, soit une hausse 120 % plus élevée que le trimestre précédent, et le second trimestre d’achats les plus importants depuis le troisième trimestre de 2022. Sur l’année, les banques centrales ont acheté pour une somme nette incroyable de 800 tonnes, soit 14 % de plus que sur la même période de l’année dernière.”

Les investisseurs particuliers, par contre, vendent de l’or, ce qui entraîne une baisse des réserves d’or dans les fonds d’investissement :

“Au mois de novembre, les retraits depuis les fonds d’investissement en or ont continué, si bien qu’ils ont perdu 14 milliards de dollars sous gestion pour l’année. Les fonds européens connaissent le plus gros des retraits. L’Amérique du Nord connaît aussi de fortes pertes de fonds sous gestion dans l’or. L’Asie est la seule région où l’arrivée d’investissements sur l’or continuent de dépasser les retraits.”

Ci-dessous, vous pouvez voir un graphique émanant d’un spécialiste, le fonds Sprott. Vous y avez les achats d’or par les fonds d’investissement (en bleu) et les banques centrales (en orange), en tonnes.

Le graphe est assorti de ce commentaire :

« Sur 12 mois glissants, les banques centrales ont acheté à un rythme de 1225 tonnes tandis que les fonds et les intervenants sur les marchés à terme ont vendu à un rythme de 288 tonnes, ce qui est l’écart le plus important depuis que ces données sont disponibles. Nous notons aussi qu’historiquement, les comportements des investisseurs et des banques centrales sont très différents. »

Mais évidemment, ce ne sont pas Jerome Powell ou Christine Lagarde qui achètent de l’or… Ces achats proviennent de pays en marge des grandes puissances.

Dans son édition papier du mardi 5 décembre, Le Figaro publie une page consacrée à l’or et titrée « Tensions géopolitiques et espoirs de baisses des taux font flamber l’or ». Le quotidien cite les principales banques centrales acheteuses d’or – Chine, Inde, Russie, Turquie, Égypte, Qatar, Ouzbékistan – et oublient commodément de citer quelques pays moins exotiques, comme la Pologne…

L’or, protection contre les déboires de la devise

Les intervenants cités sont plutôt haussiers sur l’or mais Le Figaro conseille à ses lecteurs d’avoir seulement 1% à 2% de son patrimoine consacré à l’or comme « protection contre les crises ». Eh oui : la presse évite de faire la promotion de l’or… et met en avant des positions de sécurité comme les assurances-vie, l’immobilier, ou des livrets à taux garanti.

C’est logique : le pouvoir (dont la presse est une des courroies de transmission) souhaite contrôler la monnaie. L’or a le terrible défaut d’être une monnaie indépendante du pouvoir.

Mon groupe et moi vous conseillons d’avoir bien plus d’or que 1% ou 2% dans votre patrimoine financier. C’est votre assurance contre l’érosion inévitable des grandes devises fiduciaires sous l’effet des « politiques monétaires ». Cette érosion va sans doute connaître un emballement.

Jerome Powell, Christine Lagarde, et compagnie reviennent déjà à leurs penchants naturels à la facilité : baisse des taux et reprise de la création monétaire sont au menu. En somme, la quantité d’argent en circulation, dans les devises comme l’euro et le dollar, repartent vers la hausse.

Le prix de l’or suit en général la création monétaire, comme vous le voyez ci-dessous pour la quantité de dollars (en vert) – au sens de l’agrégat M2 – et le prix de l’or (en jaune).

Regonflement de la bulle des crédits

Des prétextes pour la dépense apparaissent tout le temps dans la presse, souvent de la part de Think Tanks et ONGs en ligue avec le gouvernement. Par exemple, le gouvernement annonce 110 milliards d’euros de dépenses en rapport avec les frayeurs climatiques – dirigées vers les ménages, les entreprises, et le gouvernement – à partir de 2030. Pourtant, le gouvernement n’hésite pas à mentir de façon détendue en prétendant que ces dépenses sont en fait des économies !

Un groupe d’analyse publie un rapport sur les coûts du dérèglement du climats. L’étude fait partie d’une commande par le gouvernement. Sans surprise, elle soutient les dépenses ; l’agence ADEME chiffre à 260 milliards d’euros par an le coût du problème des émissions de carbone, pour l’économie en France. Voilà un rapport qui tombe à pic, puisqu’il justifie opportunément l’ampleur des dépenses sur le climat…

Des ONGs, Think Tanks, et la presse continuent donc les encouragements à la dépense – pour les renouvelables, pour les aides et les protections à l’industrie, ou pour les soutiens aux ménages. La COP, par exemple, termine avec des promesses de dépenses et financements – de la part des participants – à hauteur de 83 milliards de dollars, selon Les Echos. Les projets dans les renouvelables comptent sur un regonflement de la bulle de crédits, via l’assouplissement des taux.

En somme, le gouvernement français prépare le terrain aux déficits sur la durée.

Comme le rapporte Marianne :

“La France exigera à Bruxelles que soit introduite « une flexibilité » dans le rythme de réduction des déficits publics excessifs pour les pays membres de l’Union européenne 5(UE), a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances lors d’un point presse ce 7 décembre.”

En-dehors du gouvernement, la plupart des entreprises tirent profit d’un accès à des crédits. La dette des entreprises américaines qui arrive à maturité, chaque année, devrait doubler à 2025, pour atteindre 1.000 milliards de dollars. En zone euro, elle devrait doubler pour atteindre environ 400 milliards d’euros, selon Oxford Economics. La pression en faveur de la création d’argent, via les déficits, l’endettement, et l’abaissement des taux, monte chez les entreprises et dans la presse.

En pratique, le record du prix de l’or, comme le rebond du Bitcoin, reflètent ces attentes de création d’argent dans un avenir proche.

Je peux vous envoyer un dossier offert de la part de mon équipe avec quelques conseils sur comment vous placer sur l’or. Cliquez ici pour le recevoir.

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5 “pistes” pour vos placements

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Au rez-de-chaussée de l’hôtel à Dublin où je me trouve, un établissement aux goûts du jour, la moitié des personnes travaille sur des ordinateurs portables, tandis qu’une personne porte un masque chirurgical… à présent un signe de faiblesse du cerveau.

Dublin profite de beaucoup de modernité, en raison d’un essor des investissements dans les bâtiments de bureau, de logements, et de l’infrastructure de transports – dont les ponts et les autoroutes – sur les deux dernières décennies.

À présent, l’Irlande a le plus grand revenu par habitant de tous les pays d’Europe, ce qui montre surtout l’impact des revenus des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sur les statistiques. Elles déclarent les revenus à l’intérieur du pays pour des raisons de fiscalité.

En principe, comme l’ont écrit des gens comme Adam Smith et Frédéric Bastiat, la prospérité d’un pays dépend non pas des efforts ou du travail des bureaucrates, mais des particuliers, chacun dans la gestion d’un projet, d’une entreprise, ou d’un ménage, sans la nécessité d’une direction par une poignée d’élus, de ministres, ou de fonctionnaires.

Pourtant, dans la réalité, beaucoup de richesses dont disposent les individus provient non pas d’un effort, ni de la création d’un bien ou d’un service, mais d’une distribution ou d’un privilège de la part des dirigeants.

L’entrée de l’Irlande dans le système de l’euro, les taux d’intérêts à raz-le-plancher depuis des années, et les questions de fiscalité des entreprises, contribuent à l’enrichissement des promoteurs et spéculateurs en immobilier autour de Dublin. De même, les soutiens à l’accès au crédit – en France – profitent au secteur de la construction et de la vente de logements. Cependant, avec déjà un début de difficultés pour les acteurs du secteur, le gouvernement propose des mesures de sauvetage avec des subventions à la création de crédits.

Le monde des startups et de la technologie en général profite du gonflement d’une bulle dans les marchés depuis des années.

Avec la fin des hausses de taux par les banques centrales, les actions de technologie reprennent des couleurs du jour au lendemain. Le Nasdaq grimpe de 10% sur un mois, en raison de l’optimisme pour un retour des mesures d’assouplissement sur les marchés. Puisque beaucoup d’acteurs dans le secteur manquent de profits, l’accès à des capitaux – via des levées de fonds ou la dette – fait partie du mode de fonctionnement du secteur de la technologie. Sam Altman – de nouveau le PDG du groupe OpenAI – annonce la nécessité de 100 milliards de dollars d’investissements pour les futurs développements de ChatGPT.

Des zombies, comme WeWork et l’application d’assurances Luko, font faillite. Pourtant, en dépit des faillites des entreprises, les acteurs individuels dans la débâcle gagnent souvent des fortunes.

L’argent de leurs années de salaires, les primes, et la vente d’actions – via des levées de fonds chez des investisseurs ou créanciers – reste dans les comptes en banque fondateurs et gérants… De plus, ils conservent des réseaux de contacts et une notoriété dans le milieu des startups et des incubateurs.

Ces bulles entraînent ainsi un dérèglement des incitations dans l’économie : les entrepreneurs et les financiers exploitent le gonflement de la bulle, puis laissent à quelqu’un d’autre les pertes à venir lors de la phase de dégonflement. L’application d’assurance Luko cumule ainsi 70 millions d’euros de levées de fonds depuis sa création en 2016, mais elle a une dette de 45 millions d’euros. Selon les révélations de la procédure de sauvegarde, l’assureur Allianz attribue une valorisation de 8 millions d’euros au groupe.

Pour ceux qui comprennent ces dérèglements, cela peut être une opportunité de profits ; c’est ce que fait mon équipe. Par exemple, la fermeture du nucléaire et la crise des énergies depuis la réouverture mènent à des gains de 1.681% chez Consol Energy, une société de charbon, sur les 3 dernières années. Peabody Energy, qui est aussi dans le charbon, a fait un gain de 735%. Et Hallador Energy, toujours dans le charbon, grimpe de 1.367%. En bref, les déformations de l’offre et de la demande à la suite de décisions purement politiques peuvent profiter à nos portefeuilles.

Je peux vous envoyer un dossier gratuit sur les 5 “pistes d’investissement” que nous suivons… Rentrez juste votre adresse mail sur ce lien.

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Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme l’expliquent des penseurs comme Bastiat ou Adam Smith, l’amélioration du niveau de vie au fil du temps n’est que le résultat du travail et de l’effort d’individus : tout le monde gagne à la coopération et au commerce.

Pourtant, en dépit des avantages évident de cette coopération et du commerce, une partie des individus choisit malgré tout de ressortir à la violence, la spoliation, la destruction des biens et des vies des autres.

Les habitants de Gaza, par exemple ou ceux d’une partie de l’Ukraine subissent actuellement une dégradation de leur niveau de vie, pour le dire de façon euphémistique. D’un côté et de l’autre du conflit, des dirigeants ont fait le choix de la violence, de l’envoi et de l’utilisation d’armes, du soutien à ces moyens, ce qui provoque destructions et accroît le nombre de morts.

Or, en réalité, l’écrasante majorité des individus n’ont ni l’argent ni le temps (ni même l’envie) d’envahir un territoire ennemi, d’aller y commettre des massacres et des destructions. D’ailleurs, ils n’ont pas non plus la capacité de prendre de force des biens à d’autres, et n’ont que peu d’emprise sur les choix d’autrui : à l’exception du rare voleur hardi, ils ne peuvent pas par exemple retirer la chaudière à gaz du voisin, et lui imposer une pompe à chaleur à la place…

Si l’on y réfléchit bien, en l’absence de dirigeants et de gouvernements, les individus ont assez peu accès à l’usage de la force contre les autres. De façon très majoritaire, leur prospérité dans la vie dépend le plus souvent du travail, de l’effort, et d’un minimum de discipline. Heureusement : la coopération et l’échange génèrent bien plus de richesse – pour la plupart des gens – que la violence contre les autres.

D’autre part, on se doit de noter que le gouvernement ne porte pas l’intégralité de la responsabilité de l’usage raisonné de la violence.

Le soutien de la presse aux interventions

En effet, au-delà des gouvernements, la presse, par exemple, soutient facilement ces mesures, tant dans le domaine de la guerre que dans l’économie.

Presque sans exception, les articles et tribunes de la presse reviennent à des communications en faveur d’une intervention, au profit d’un groupe d’acteurs – d’entreprises, d’ONGs, d’universités, de fonctionnaires.

C’est donc sans surprise que la presse soutient assez régulièrement les aides éventuellement militaires. Dans le domaine de l’économie, elle réclame plus de gâchis sur les renouvelables, et le redoublement de subventions pour des zombies.

La presse offre un outil de communication pour les initiatives des dirigeants dans la production d’hydrogène, batteries ou même – comme récemment – le lancement de satellites : l’inénarrable Commissaire en charge du marché européen, Thierry Breton, après avoir frétillé d’aise suite à la mise en place d’une politique de censure des réseaux au prétexte de la désinformation, et l’imposition du “chargeur unique” pour les smartphones et ordinateurs, passe à présent à la question de l’espace.

La Tribune nous rapporte ainsi :

« La politique des lanceurs doit être définie et pensée dans le cadre de l’Union européenne »

Ben voyons. Et toujours sans surprise, la presse offre en général peu de critiques des arguments des dirigeants en faveur d’interventions. Loin d’être un quatrième pouvoir qui s’opposerait, la presse et le gouvernement agissent le plus souvent en parallèle, avec les mêmes types d’idées et de motivations.

Ils bénéficient de fait, d’une façon ou d’une autre, d’une certaine emprise sur l’opinion des citoyens. Ils peuvent diriger la fureur de la population contre des boucs-émissaires, et font la promotion de subventions et interventions dans l’économie, et de l’implication dans des conflits à travers le monde.

Les dirigeants usent, à travers les siècles, des croyances et des biais des individus dans toute la population pour ainsi gagner en pouvoir et en soutien auprès du plus grand nombre de gens. À l’extrême, ce mélange de la recherche de pouvoir et l’embrasement de l’opinion – incité par la presse et les dirigeants – mènent à des destructions, voire des massacres…

Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Pour expliquer l’importance du contrôle de l’opinion, et la raison de l’alliance entre les dirigeants et la presse, je publie ce mois-ci une série de dossiers gratuits pour mes lecteurs. Je donne l’exemple d’un massacre dans l’histoire de la France, à Saint-Germain-des-Prés : sous l’effet des croyances et biais de la population, et avec l’encouragement des dirigeants, des foules en proie à des délires dans l’air du temps tueront ainsi en quelques jours des milliers de concitoyens… rien qu’à Paris et ses alentours.

Pour bénéficier gratuitement des premiers dossiers de cette série, et recevoir les prochains gratuitement sur le restant du mois, inscrivez-vous simplement sur cette page.

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Avec novembre, revoilà la pénurie de médocs

Par : h16

Novembre en France, cela veut dire un hiver qui approche doucement, et, avec lui, les températures plus basses, parfois la neige et… les pénuries de médicament.

Comment, vous n’aviez pas noté cette nouvelle tradition des périodes de fin d’année ? Pourtant, au cours du précédent hiver, certains produits comme l’amoxicilline ou le paracétamol avaient connu des soucis d’approvisionnement plus ou moins longs, et les mines de certains pharmaciens s’étaient notoirement allongées à mesure que leurs tiroirs se vidaient.

À l’époque, le gouvernement avait fait assaut d’inventivité pour expliquer les problèmes d’approvisionnement, trouvant dans le conflit russo-ukrainien une excellente raison à ces nouvelles pénuries.

Depuis, les choses avaient peu ou prou repris leur cours normal, jusqu’à ces dernières semaines où les craintes de nouvelles pénuries réapparaissent. C’est ainsi que, la semaine dernière, l’inutile minustre de la santé Aurélien Rousseau promettait de rassembler les acteurs de la filière pharmaceutique pour lutter contre les pénuries qui pointent le bout de leur nez malingre.

On s’attend donc sans surprise à un énième exercice de communication vasouillard auquel la brochette de clowns macronistes nous ont maintenant habitué depuis plusieurs années, pour camoufler les raisons profondes de ces pénuries. La tentative d’utiliser les recettes de l’hiver précédent promet quelques moments de gène intense, l’année écoulée ayant nettement réduit la crédibilité du baratin gouvernemental.

Et plus exactement, ces pénuries ne sont pas nées l’année dernière. En pratique, elles sont même en augmentation assez marquée ces dernières années et ont été observées dès la fin des années 90, coïncidant avec plusieurs phénomènes : l’arrivée de la Chine comme consommatrice majeure de médicaments, le déplacement des productions locales … vers la Chine justement (qui se sert donc en premier) et l’Inde, pour compenser les coûts de fabrication de plus en plus impossibles à supporter en France même (coût de la main d’œuvre, impôts locaux et nationaux, taxations à tous les étages,… est-ce étonnant ?)

Enfin, la capture règlementaire (qui permet à des entreprises d’acheter, directement ou indirectement, les législateurs et les lois qu’ils produisent) a naturellement favorisé la concentration des grandes entreprises pharmaceutiques et la monopolisation progressive par médicament, ce qui a achevé de rendre l’ensemble des chaînes d’approvisionnement particulièrement fragiles : lorsqu’un médicament n’est plus produit que par une unique entreprise et que cette dernière a des problèmes de production ou, encore pire, des problèmes de rentabilité et choisit donc d’arrêter la production, c’est immédiatement un médicament qui disparaît…

À ces phénomènes connus s’ajoutent bien évidemment les perversités habituelles des systèmes collectivistes qui transforment toujours des besoins en privilèges et des productions en pénuries : en imposant une collectivisation complète de la santé, l’État interdit au marché de s’exprimer et d’imposer des prix raisonnables aux deux bouts du spectre des produits demandés ; par les mécanismes de remboursements et de prix négociés entre l’État et les industriels, on se retrouve avec d’un côté des génériques dont la rentabilité, trop faible, n’incite absolument pas les industriels à entretenir leur production et ce alors que la demande est forte, et de l’autre, des produits très pointus et destinés à des marchés de niches (où le nombre de patients est très faible) que ces mêmes industriels pourront facturer à des tarifs délirants, bien au-delà des coûts de production.

En pratique, comme à chaque fois qu’il s’agit d’argent gratuit des autres, les organismes publics qui remboursent se retrouvent à devoir gratter tant qu’ils peuvent la moindre réduction de prix du côté des produits les plus utilisés et se voient imposer des tarifs exorbitants pour les médicaments les plus complexes et les plus rares sur lesquels aucune concurrence, aucune substitution n’existe vraiment…

Évidemment, les prix étant à ce point manipulés, l’information qu’ils communiqueraient normalement disparaît et avec elle, notamment, la capacité pour les industriels d’anticiper finement les hausses de la demande. Petit-à-petit, cette capacité s’étiolant, des pénuries apparaissent.

Le fiasco ne serait pas total si, à ces pénuries, ces concentrations dangereuses et ces captures réglementaires ne s’ajoutaient pas aussi une bonne grosse dose de gabegie d’argent public.

Tous ces acteurs (privés comme publics) s’entendant comme larrons en foire pour récupérer tout l’argent qui pourra l’être, l’ensemble du système aboutit à payer plusieurs fois le prix des médicaments, qu’ils soient finalement produits ou non dans les bonnes quantités : depuis la recherche, souvent menée soit dans des partenariats public-privé soit dans le cadre purement public, qui est donc finalement payée en tout ou partie par le contribuable, jusqu’à la production qui bénéficie toujours d’aides et de subventions publiques, en passant par le marché même du médicament (décrit précédemment) et qui subit lui aussi sa dose de détournement de fonds publics plus ou moins décontractés, tout concourt à ce que le contribuable et, surtout, l’assujetti social n’en aient pas pour leur argent.

En passant en revue ces quelques éléments de réflexion, on comprend que ces pénuries sont avant tout le résultat d’un système lourdement bureaucratique, fondamentalement étatisé et produit inévitable d’un capitalisme de connivence et de dérives socialistes habituelles dans un pays où tout le monde s’efforce de vivre au crochet de tout le monde.

La santé étant bien trop précieuse pour être laissé à la seule responsabilité de ceux qui la payent, elle a été consciencieusement mise en boîtes, en flacons et en gélules toutes protégées par d’épaisses règlementations, pléthores d’organismes administratifs et une propagande permanente pour faire croire que sans ces verrues, nous ne pourrions que mourir dans d’atroces souffrances (et qui voudrait essayer de s’en passer, puisque nous avons un système Que Le Monde Entier Nous Envie™ ?) …

Les prochaines semaines seront l’occasion pour le clown ministériel en charge de ce dossier de nous faire une nouvelle fois la démonstration de sa parfaite et coûteuse inutilité. Trouvant sans l’ombre d’un doute l’une ou l’autre explication conjoncturelle pour des problèmes structurels qui n’iront qu’empirant, on peut parier sur l’utilisation compulsive de cet Enfumil 500 dont le gouvernement ne subira, soyez-en sûr, aucune pénurie.

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L’Occident, le camp du Bien

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La guerre à Gaza met en avant comment les désastres pour certains créent un prétexte pour d’autres à des interventions, à des programmes, à des réponses…

Elle montre la grande différence entre la vie de tous les jours… et la vie dans les journaux. Dans le quotidien des gens, ils ont peu de raisons de se préoccuper, en particulier, des frontières d’Israël (ou de l’Ukraine, du reste). Ils ont peu de contact avec le Hamas, ou avec la Russie… Et peu d’expérience, en général, avec les guerres, l’expérience de bombardements, l’effondrements de bâtiments, et la perte tragique et brutale de vies par milliers.

Les journaux, en revanche, présentent ces mêmes faits avec naturel, et donnent des explications en se plaçant confortablement au niveau de compréhension de l’homme moyen. Le Hamas prend d’assaut les territoires limitrophes à Gaza pour cause de revendications contre Israël, qui répond avec une contre-attaque, avec comme objectif l’élimination des terroristes. Il envoie des missiles, des tanks et des soldats. Des civils perdent la vie dans les dégâts en marge du conflit. Facile, simple à comprendre.

La presse rapporte des événements loin du quotidien du lecteur, bien en-dehors de sa sphère d’influence, et le plus souvent sans effets sur lui.

Elle lui pousse en tête les raisons aux événements en cours… Elle crée un rapport entre le lecteur et les événements. Elle lui donne même un rôle dans le conflit : le lecteur de journal, en France, fait partie de l’Occident. Il lit alors qu’il fait partie d’un camp dans le conflit, et il souffre en ce moment d’une attaque de la part du Hamas d’un côté, et de Poutine de l’autre. La presse reprend le refrain des élus. Selon Joe Biden, les ennemis de l’Occident veulent l’anéantissement d’Israël et de l’Ukraine. Les dirigeants envoient des armes, offrent des paroles de soutien à leurs alliés – et promettent des mesures contre l’adversaire. Ils menacent de sanctions contre les ennemis. Ils mettent en place des mesures pour le contrôle de l’opinion.

L’Union Européenne fait alors pression sur les réseaux sociaux – face à la guerre, ils ont “un devoir de police des contenus”, disent les régulateurs… Les plateformes comprennent le message. Le partage de points de vue hostiles aux gouvernements de l’Occident peut alors mener à des représailles, avec plus de sévérité dans l’application de règles à l’arbitraire toujours plus grand, par exemple.

En pratique, la guerre – comme le climat – fait la santé de l’État (et les bonnes affaires des étatistes et des dirigeants).

Les gens rejoignent les rangs. Tout à coup, ils ont une opinion sur le rôle de l’Occident face aux actes d’agressions des ennemis du moment. Les conflits ont lieu loin des frontières du pays… Pour la personne ordinaire en France, ils n’ont pas d’effets ni de conséquences. Pourtant, l’Occident – dont il fait partie, mais si, puisque la presse le lui dit – serre les rangs face à l’ennemi. La personne ordinaire, qui a peu de raisons de porter un intérêt à la situation, reprend sans hésitation le point de vue à la mode – le courant de l’air du temps.

Il voit la hausse des prix en magasins… et le déclin de son pouvoir d’achat. Il se soulage de faire partie du camp de l’Occident, le parti du Bien, et – selon la presse – le victorieux dans les conflits en cours ou à venir.

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Cri de victoire de l’INSEE sur les hausses de prix !

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les dirigeants crient victoire sur les hausses de prix. Sans sourciller, la presse transmet le message.

Selon Les Echos, “Le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, estime que des gains de pouvoir d’achat sont probables en 2024, l’inflation ralentissant plus vite que les salaires.”

Dans une interview cette semaine avec le journal, il affirme ainsi :

“Le salaire moyen par tête – primes incluses – en 2023 va augmenter comme les prix, soit autour de 5 %. Quand il y a un choc inflationniste, les salaires suivent toujours avec retard la hausse des prix ; ils le font désormais. Pour la suite, il y a fort à parier que l’inflation ralentisse plus vite que les salaires.”

Notez tout de même que le prévisionniste ne donne pas de raisons pour une baisse de la progression des prix à l’avenir. Selon lui, le problème vient non de la création d’argent par les autorités, mais d’imprévus comme les guerres ou le virus. Il explique par exemple :

“Il faudrait des chocs très importants qui, par nature, ne sont pas dans les prévisions pour que les hausses de prix restent au niveau de 5 % qu’on a connus cette année.”

Et il conclut donc : “Nous estimons que le pire est passé, et nous prévoyons d’ailleurs un léger regain de consommation au deuxième semestre.”

Pourtant, la création d’argent continue. Le gouvernement prévoit 270 milliards d’euros d’endettement pour l’année, et 285 milliards en 2024. Le déficit grimpe par rapport à l’année dernière.

De plus, le resserrement des taux a peu d’impact sur les budgets des ménages, pour le moment. En cause : les prêts à taux fixes ont atteint 99,2 % de la part de marché des crédits aux particuliers en 2022. Les prêts à taux variables, qui grimpent avec l’indice de prix, ont chuté à 0,8 % des émissions, alors qu’ils représentaient près de 30 % en 2005 (voir graphique ci-dessous).

Rappel sur la “relance Chirac”

Ce cri de victoire des analystes (et des dirigeants) n’est qu’une répétition des erreurs du passé.

Ainsi, en 1974, au début d’une période d’envolée de l’inflation, le gouvernement tente une politique de réduction des déficits, et un resserrement des conditions d’octroi de crédits. Chirac, premier ministre à ce moment, parle alors d’un “plan d’assainissement” avec des baisses de dépenses.

En revanche, les entreprises et la majorité de l’électorat préfèrent en général la dépense et les soutiens. En 1975, avec l’élection de Giscard d’Estaing, le gouvernement change d’approche et entame la “relance Chirac”. Il crée des aides, dont des subventions pour l’octroi de crédits.

Sans surprise, les mesures ont eu peu d’effet sur l’économie… Mais la valeur du franc chute en conséquence. Le deutsche mark gagne 60 % contre le franc sur la décennie (voir graphique ci-dessous).

Aujourd’hui aussi, les dirigeants crient victoire avant la fin du problème.

Le déficit et l’endettement grimpent, et le resserrement de taux crée en fait un gain de richesse pour beaucoup de gens. Ils paient toujours peu d’intérêts sur les prêts, et gagnent à présent plus d’argent sur les dépôts ! En raison de la quantité d’excès dans le système, la fin de la hausse des prix requiert sans doute une destruction de l’argent et des actifs – avec des faillites, des licenciement, et un déclin de l’activité.

Comme au cours des années 70, les dirigeants annoncent la fin du problème, et changent peu aux politiques de dépenses.

Mais il semble clair que les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’inflation devrait continuer. En préparation de ces hausses de prix, mon équipe recommande une poignée d’actions de l’industrie du pétrole. Lors des attentats en octobre 2019, les revenus quotidiens de ces types de sociétés – qui n’ont rien à voir avec la vente d’armes ou des opérations militaires – ont grimpé de 10 fois en quelques jours !

Ces entreprises gagneront aussi plus d’argent avec les hausses des coûts, et un blocage de l’industrie au prétexte du climat par l’ONU.

Pour recevoir plus d’informations sur les prochains jours à ce sujet, rejoignez-moi dans ma lettre quotidienne sur la Bourse et les placements.

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Le vieux monsieur s’en est allé…

Par : h16

Un texte de Marcel M.

L’appartement voisin (de 110m²) était désormais bien trop vaste pour ce vieux monsieur seul. Le remplacement obligatoire (pour mise aux normes européennes) de l’ascenseur, de la chaudière, de l’isolation de la copropriété avait eu raison de ses économies. Les nouvelles normes de chauffage (limite des températures à 15°C avec menaces de contrôles par drone) et l’augmentation des taxes d’habitation (€€ à partir de 10m² par personne) s’ajoutant à l’écotaxe supplémentaire d’électricité (€€ pour + de 3 kWh d’électricité par jour) dépassaient son maigre budget de pensionné. Le couvre-feu thermique de 20 à 07 heures restreignait l’occupation de son bien à une seule pièce où il survivait grelottant dans son fauteuil, emmitouflé sous une couverture, devant sa télé. Il ne sortait plus. Nathalie et Alex ne le connaissaient qu’indirectement via la concierge qui lui apportait ses provisions de bouche.

Un jour, les services sociaux l’ont emmené presque de force aux “Jolis Chrysanthèmes” (maison hautement recommandée sur le net) pour y finir sa vie de boomer. Son fils, tout à fait indifférent aux souvenirs familiaux, prit possession des lieux. Le vieux fauteuil, les quelques meubles, les albums photos, le grand tableau généalogique, les souvenirs de voyage, la précieuse mappemonde, son carnet de marin, ses cartes de navigation, tous les biens du vieux restèrent sur le trottoir du building sous la pluie, durant plusieurs jours en attente des vélos-cargos du service communal de recyclage… puis un matin tout fut emporté, détruit, recyclé.

Subitement, l’appartement de Nathalie et Alex, les voisins, résonna de lourds coups de masse, les murs se mirent à trembler au rythme des marteaux piqueurs. Leur cuisine mitoyenne, fut envahie d’un épais nuage de poussière qui se posa lourdement sur la vaisselle, dans les armoires, derrière les appareils ménagers, jusque dans les moindres recoins. Hurlant de rage, Alex s’en prit aux ouvriers mais rien n’y fit. Mandatés pour transformer les lieux, les travailleurs n’étaient pas responsables des plans de leur employeur et vu leur imposante carrure, Alex ne crut pas opportun de tenter de les brutaliser. Démolition et reconstruction de l’appartement durèrent trois mois durant lesquels la vie du voisinage dans le building fut mise à très rude épreuve.

Un jour enfin, les vélos-cargos d’outillage de l’entreprise dite “de rénovation” disparurent. Nathalie remarqua un défilé de visiteurs. Elle en conclut que l’appartement rénové était difficile à louer. Erreur! Quelques semaines plus tard, le couple comprit que tous les visiteurs étaient venus s’inscrire au projet de vie écolo-communautaire proposé par le fils du vieux monsieur…

Les douze candidats à la colocation, fiers de participer au projet, approuvèrent les 14m² concédés à la salle commune, à la mini salle de douche commune, aux toilettes sèches communes impliquant un rôle de vidange. Ils admirèrent les 96m² restants répartis entre les 12 “candidats” soit 8m² (2 mètres sur 4 par chambre). La colocation s’alignait ainsi aux éco-normes européennes tout en rentabilisant la propriété du fils du vieux monsieur…

Après la plupart des réassortisseuses dont Nathalie, ce fut au tour d’Alex de perdre son emploi de cyclolivreur au biomarquette. Leur détresse financière ne leur permettant désormais plus d’honorer la fiscalité immobilière appliquée au lieu de vie “exagérément vaste” de leur “trop vaste” appartement, ils furent forcés de chercher une solution d’habitat moins onéreuse. La capitale ne leur offrant plus la moindre chance de décrocher un emploi et les loyers étant prohibitifs, ils optèrent pour la campagne beaucoup moins chère au quotidien.

Parmi les alternatives de logement aux habitats conventionnels (honteux émetteurs de CO2) Une entreprise technologique de l’État, guidé par une démarche qui entendait faciliter l’adoption d’un écosystème de maison connectée, limitait désormais l’usage d’appareils domestiques connectés via le compteur dit “intelligent” (ou machiavélique, c’est selon).

L’Europe, quant à elle, favorisait le partage dans les campements de tiny houses, de yourtes, de tentes ou de caravanes. En quête d’un logement moins éco-taxé, Alex décida de se rendre dans l’un de ces camps communautaires.

Après une trentaine de kilomètres sous la pluie, Nathalie et Alex fixèrent leurs vélos à l’entrée du camp judicieusement intitulé ABC (Au Bord du Chemin).

La vieille grille de fer qui grinça comme celles des plus ridicules films d’horreur, s’ouvrit sur une zone boueuse qui eût du être une verte prairie. Nathalie et Alex, les chaussures collantes de boue, se dirigèrent entre deux vieilles lessiveuses et une carcasse d’automobile électrique pourrie, vers une caravane dont l’auvent déchiré, flottant au gré du vent, ne protégeait plus un vieux divan de tissu détrempé.

A proximité d’un potager, une femme s’employait à gratter la merde des couches de bébé pour le précieux compost. D’autres lessivaient les mêmes couches dans une vieille bassine de zinc dont l’eau était recyclée à l’arrosage “enrichi” des légumes.

Nathalie et Alex furent invités à visiter une tiny house (petite baraque claustrophobique) puis une yourte qui ressemblait à un gigantesque sac poubelle et ils furent enfin accueillis par l’écolo-gourou du camp dans la vieille caravane pourrie. Ils furent invités à “sentir le sol sous leurs pieds” afin de se connecter aux ondes bénéfiques de l’énergie de la terre et furent instruits de l’éventail des possibles de la communauté en pleine conscience du vide. Subjuguée par les vérités du gourou, Nathalie décida de s’installer parmi les éco-barakis.

Furieux, Alex la quitta et, dégoûté de ce camp s’en alla s’installer dans un appartement communautaire de la capitale de la Flandre.

Il nous raconte: J’avais été accueilli par le responsable de la colocation, un certain Ahmed Gourbi, la quarantaine, complètement chauve, très petit, malingre, regard fuyant. Dès mon arrivée dans le hall de l’immeuble, il s’était planté devant moi. Aussi tendu qu’un petit coq monté sur ses ergots. D’une voix mielleuse il m’avait longuement interrogé quant à mon mode de vie, mon travail, mes amis. Las de n’avoir obtenu que des réponses évasives, il m’avait enfin laissé pénétrer dans le bâtiment, non sans surveiller le déchargement de mes bagages livrés en vélos-cargos.

Les pédalo-déménageurs, chargés de mes quelques biens lancèrent un regard ulcéré vers l’ascenseur, mis hors-service par la directive écologique européenne de l’an dernier et grimpèrent l’étroit escalier jusqu’au sixième étage. L’éclairage automatique des paliers ne durant que quelques secondes, j’entendis plus d’une fois jurer mes pédalo-déménageurs trébuchants.

L'”appartagement” que j’allais occuper était séparé en quatre unités de 9m² (3 mètres sur 3). La salle de bains commune se limitait à un réduit contenant un évier et une toilette sèche (impliquant une corvée partagée de vidange). La cuisine communautaire était munie d’un grand frigo pour les sept cohabitants. Ahmed Gourbi n’habitait heureusement pas là. En tant qu’éco-responsable, il disposait d’une double unité à l’étage inférieur…

Quant au vieux Marcel, il avait quitté “Les Jolis Chrysanthèmes” les pieds en avant… pour se faire composter au profit de la planète.

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Plan d’écologie contre “loi anti-inflation”

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les interventions du gouvernement dans l’économie sont normalement faites pour profiter à une entreprise ou un secteur de l’économie. Mais lorsque les choses ne tournent plus exactement comme prévu et face à une perte de revenus pour les promoteurs de projets, le gouvernement évoque alors des mesures au profit des émissions de crédit.

C’est ainsi que le ministre de l’Économie parle de subventions pour les emprunts et propose aux particuliers d’avoir “des conditions de financement de crédit plus attractives que celles du marché”.

De même, les perturbations à l’économie et la création monétaire depuis les confinements ont entraîné des hausses de prix en magasins et à la consommation en général. Et pour compenser ces hausses, le gouvernement tente des mesures de contrôle de prix… via la pression sur les producteurs. Pour Bruno Le Maire et son équipe, pas de doute : la baisse des coûts pour le blé ou d’autres aliments de base doit mener à une chute des prix des produits, pensent-ils.

Pourtant, ni la presse ni les dirigeants ne voient de lien entre la hausse des prix et les émissions record de dette – 270 milliards d’euros cette année, puis 285 milliards d’euros l’année prochaine – qui s’ajoutent à des années de déficits record.

En fait, pour les dirigeants, ces hausses de prix proviennent non de l’injection d’argent sans lendemain via les déficits – et le laxisme de la Banque centrale – mais tout simplement du manque de solidarité des entreprises. Sans surprise, la presse rejoint ces accusations envers les entreprises.

Le gouvernement n’a “pas de choix”, affirment les journaux :

“Il y a eu trop de rigidité de la part des industriels au cours des derniers mois et pas de baisse de tarif pour les consommateurs” explique un représentant du gouvernement au journal Capital. De son côté, Le Monde reprend le refrain :

“Bercy, qui, depuis des mois, tente en vain d’obtenir des industriels et des distributeurs qu’ils renégocient leurs tarifs à la baisse, est contraint de passer par la loi.”

La stratégie des dirigeants, contre les hausses de prix, revient à mettre des coups de pression sur les entreprises. Mais dans le même temps, ils enquillent les déficits et les distributions d’argent gratuit des autres. Même le président évoque une aide à l’achat de carburant. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, parle de subventions aux crédits pour l’achat de logements.

Alors certes, les marges des producteurs peuvent baisser encore un peu, en réaction aux menaces des autorités. Néanmoins, sur la durée, le coût des biens en magasin tend à suivre l’évolution des prix dans le reste de l’économie.

Avec des prix plus élevés pour les aliments, les services, les emballages et les transports, les prix en magasin grimpent, avec ou sans sacrifices de marges de la part des entreprises.

Les autorités ont en revanche des objectifs sur les prix, placés avec d’ailleurs la même décontraction que leurs objectifs en écologie.

Les Echos présentent l’un des créateurs – âgé de 39 ans – du “Plan de l’écologie” et nous en rapporte ses qualifications : des études d’ingénieur aux Mines, prépa à Ginette, et une carrière de consultant au gouvernement ou de membre de cabinet (chez Ségolène Royal).

Il a confiance, rapporte le journal, dans le pouvoir des formules Excel afin d’imposer un changement de mode de vie à une population de 68 millions de personnes.

Selon le journal, “un travail très important a été fait en coulisse ces derniers mois par le secrétariat à la planification écologique. La France dispose désormais de critères précis à atteindre dans chaque secteur (transports, bâtiment, agriculture…) pour atteindre ses objectifs de réduction d’émissions de CO2.”

Voilà, c’est carré, c’est propre, ça rentre bien dans les petites cellules d’un tableur. Tout est calculé : les dirigeants ont leurs plans pour les prix en magasin, le nombre de bornes de recharge, le rythme des rénovations et le nombre de grains de sel dans la baguette.

Mais malgré tout, chacun de ces projets entraîne plus de déficits, de subventions, d’émissions de dette et provoque – c’est ballot – des prix plus élevés et la stagnation voire le recul de la prospérité dans le pays…

Vous pouvez découvrir les secteurs sur lesquels je parie dans les actions, et suivre les analyses régulières de mon groupe gratuitement. Pour nous rejoindre, cliquez ici.

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Bond d’ARM en Bourse : espoirs de reprise dans la tech ?

Par : h16

Un article de Henry Bonner

L’indice Nasdaq, qui regroupe la plupart des actions de technologie, affiche une hausse de 40 % pour l’année. Le rebond de marché montre de l’optimisme pour ce qu’on classe dans la technologie, en dépit du resserrement de l’accès aux crédits.

Le groupe japonais Softbank met à profit ce rebond pour la vente d’environ 5 milliards de dollars de titres d’ARM, dans une introduction en Bourse, hier. Softbank a acheté la société en partenariat avec ses clients en 2016, à une valorisation de 30 milliards de dollars. Au cours de l’été, il a racheté les parts des autres actionnaires pour une valorisation de 64 milliards de dollars.

L’introduction en bourse du fabricant de semi-conducteurs donne à la société une valorisation – après un bond de l’action au cours de la journée – de 68 milliards de dollars. Ainsi, le groupe japonais affiche une réussite, avec un gain de plus de 100 % de la valeur de son investissement depuis l’achat initial, et en ligne avec la valorisation du rachat des parts restantes au cours de l’été.

Par ailleurs, la valorisation dépasse l’offre de rachat de la part de Nvidia, un concurrent d’ARM, au prix de 40 milliards de dollars en 2020.

Le vent d’optimisme pour l’intelligence artificielle et pour la tech en général semble porter fruits. Avec un bénéfice (revenu net) l’an dernier de 500 millions de dollars, la valorisation de la société arrive en ligue avec celle de Nvidia, à plus de 100 fois le bénéfice sur les 12 derniers mois.

Certes, comme le montrent les bénéfices de Nvidia – qui ont grimpé de 2 à 6 milliards de dollars entre le premier et le second trimestre de l’année, la demande pour le traitement de données peut générer des résultats pour les fabricants de semi-conducteurs. Néanmoins, la hausse du titre montre aussi le prolongement de la bulle – en raison du manque de convictions des banques centrales.

La Banque du Japon conserve des mesures d’assouplissement. Aux États-Unis, les analystes attendent de la part de la Fed une pause jusqu’à la fin de l’année, au minimum. Pour la zone euro, la Banque centrale vient d’augmenter le taux à 4 % sur les dépôts. Mais cela reste en-dessous du rythme de progression des prix, actuellement de 5 %.

De plus, les marchés penchent pour une pause avant la fin de l’année, dans le sillage de la Fed. D’ailleurs, voici ce qu’en dit un analyste cité par Reuters:

“Une fois que l’une des grandes banques centrales décide de faire une pause, les autres tendent à la suite. En ce moment, il existe un avis répandu que le cycle de hausses de taux a pris fin pour le moment.”

Regain d’espoir pour les cotations en Bourse

Avec le coup de pouce que donne cette pause des resserrements, l’activité des cotations en Bourse peut aussi bénéficier d’un rebond. Le New York Times rapporte ainsi :

“La cotation d’ARM sort du lot cette année, qui est la pire depuis 2009 pour les cotations en Bourse, selon EquityZen, qui suit les sociétés privées. Depuis le début de l’année, les États-Unis ont eu 73 cotations en Bourse, dont celle d’ARM, qui ont permis de lever 14,8 milliards $ de fonds, d’après l’analyste de cotations, Renaissance Capital. Le montant arrive à une fraction de la performance de 2021, avec 397 entreprises, et 142 milliards $ de levées de fonds.”

L’entrée en Bourse d’ARM, et un succès du même genre pour Instacart, au cours du mois, pourrait entraîner plus d’optimisme pour la tech. En effet, en dépit de l’actuel rebond, beaucoup d’investisseurs en bourse ont encore des pertes en portefeuille, en particulier à cause des actions en vogue lors des confinements.

Prenez l’action Peloton, par exemple, le fabricant de vélos d’appartement :

… Ou encore l’action de logiciel de téléconférence, Zoom :

Beaucoup de startups affichent un effondrement des valorisations, comme le rapporte ainsi le New York Times :

“Bird, une société de trottinettes électriques, est passé d’une valorisation de 2,5 milliards $ à 11 millions $. WeWork, dans la location de bureaux de co-working, passe d’une valorisation de 40 milliards $ à 270 millions $.”

Entre le retour des cotations en Bourse, et un tournant vers des politiques d’assouplissement des banques centrales, les spéculations dans la tech vont peut-être revenir à la mode.

Mon équipe prévoit un dégonflement de la bulle au cours des prochaines années. Néanmoins, entre les périodes d’optimisme – autour de l’intelligence artificielle, par exemple – et les interruptions de hausses de taux par les banques centrales, la perte de valeur risque d’avoir lieu par vagues.

La valorisation des actions en Bourse, tout comme le prix de la pierre, contiennent encore beaucoup d’air après 20 ans de gonflement.

Mon équipe suit de près les marchés et l’économie, et préconise plusieurs placements pour vous préparer à ce genre de période. Pour bénéficier de nos analyses gratuitement, cliquez ici.

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Souvenirs de la Roumanie communiste

Par : h16

Un témoignage d’un lecteur assidu

Il y a quelques temps, un habitué du blog, francophone mais d’origine roumaine, a proposé de colliger ses souvenirs de la Roumanie lorsqu’elle était encore sous le joug du régime communiste. Le résultat forme un petit fichier PDF facile à lire.

Alors que l’époque de la Guerre Froide, de la chute du Mur et de l’effondrement soviétique s’éloigne chaque jour, et alors même que certains des mécanismes qui étaient en place semblent vouloir retrouver une nouvelle jeunesse dans notre pays, il devient indispensable de faire un rappel de ce qu’était justement le communisme en pratique, de ce qu’il amenait concrètement pour les citoyens au quotidien : les belles paroles d’un Mélenchon n’y changeront rien, et la réalité de l’époque, baignée des slogans qui ne dépareilleraient pas dans la bouche des excités de La France Insoumise, ne donne guère envie.

Bonne lecture, c’est ici.

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Biden père et fils : une mafia à la Maison-Blanche

Par : h16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.

Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.

Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.

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Immobilier, startups, hydrogène : les profiteurs d’illusions

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les dirigeants et les politiciens passent leur temps à inventer des prétextes pour la déformation des prix dans l’économie. En général, ils induisent ainsi plus d’agitation dans l’économie, c’est-à-dire plus de transactions, d’investissements, et de consommation qu’ils croient être de l’activité économique. Selon les modèles et croyances de ces dirigeants, leurs interventions produisent ainsi plus de richesse. En général, ils mettent en avant un résultat – la création de logements, par exemple.

Or, la production de biens ou services – dans tout secteur de l’économie – a un coût. Elle utilise des ressources et des capitaux, et sans le signal de prix que ces dirigeants s’emploient à tordre dans tous les sens, l’activité des entreprises peut parfois réduire la quantité de richesse dans un pays !

Lorsque ces dirigeants modifient les prix, cela peut entraîner un excès de consommation de denrées ou services, ou alors un manque de production par rapport aux besoins réels des citoyens.

La majorité du temps depuis le début du siècle, les banques centrales apportent des soutiens à l’immobilier. Elles créent par exemple une illusion de demande, avec l’assouplissement des conditions de l’octroi de crédits (la baisse de taux d’intérêt). La pierre grimpe alors en prix. Les promoteurs lancent plus de projets. Les banques accordent plus de financements. Ainsi, la déformation des prix – via l’incitation à l’endettement dans cet exemple – crée des revenus et de la prospérité pour une partie des gens. Parfois, beaucoup de gens semblent profiter de l’intervention dans les marchés.

Sans surprise, ces programmes des gouvernements attirent, en conséquence, beaucoup de soutiens – dans la presse et de la part des entreprises.

Cependant, avec le resserrement de l’accès à la dette, le marché revient vers un équilibre entre l’offre et la demande. L’activité entre en récession.

Selon les Notaires de France, le nombre de transactions a atteint un pic en août 2021, à 1,2 millions de ventes de logements. En mai 2023, ils chutent à un peu plus de 1 million. Mais le marché a encore des baisses devant lui : à mai de cette année, les volumes restent aussi élevés qu’en 2019.

Le nombre de nouveaux prêts aux particuliers pour l’achat d’un logement baisse de moitié par rapport au rythme de 2020. Le déclin touche le neuf et l’ancien dans le même genre de proportions. Et bien évidemment, devant ces baisses, les promoteurs et constructeurs désirent le retour de soutiens – via l’assouplissement de normes, ou la création d’incitations pour les acheteurs.

Immobilier, hydrogène, startups : les profiteurs d’illusions

Les incitations à l’investissement dans l’immobilier produisent une source de revenus, de carrières, et d’influence pour beaucoup de personnes, entreprises, ou associations. De même, on retrouve le même principe avec les interventions des élus dans les énergies ou l’écologie qui peuvent momentanément fournir une manne à des entreprises, des entrepreneurs, ou des spéculateurs.

Pour cette raison, peu de gens dans les milieux de la finance, de la presse, ou de l’entreprise font des critiques des projets. Ils préfèrent faire partie des gagnants des programmes, surtout lorsqu’ils touchent une partie des sommes en jeu.

Par exemple, la société Deloitte publie, en avril, un rapport sur le secteur de l’hydrogène : elle montre les besoins en capitaux au cours des 30 prochaines années et se garde bien de faire des critiques sur les projets des dirigeants. Deloitte prévoit même la création d’une industrie mondiale de l’hydrogène vert (à base de l’énergie des renouvelables), d’ici à 2050.

En accord avec les vœux des dirigeants, le secteur a besoin de 1.400 milliards d’euros d’investissements en Europe, et de 9.000 milliards de dollars d’investissements à travers le monde. Ce secteur requiert des milliards d’euros d’investissements dans les renouvelables, en plus de l’infrastructure pour la production et le transport de l’hydrogène produit.

Deloitte, comme tout groupe de conseil à l’entreprise, a un intérêt évident à apporter son soutien au programme. Il court peu de risques : la plupart des entreprises croient aux renouvelables et à l’élimination des énergies fossiles. De plus, Deloitte peut ainsi engranger une partie des milliers de milliards de dépenses en rapport au secteur – de la part des gouvernements ou entreprises.

Les startups aussi, la French Tech, bénéficient de déformations des gouvernements.

Selon les Echos,

“Emmanuel Macron tient toutefois à maintenir le cap de 100 licornes à horizon 2030. C’est élevé mais pas impossible compte tenu du chemin parcouru en peu de temps par la French Tech.

…Cet écosystème doit beaucoup à Bpifrance. Il a pu se développer grâce aux centaines de millions d’euros que la banque publique d’investissement a injectés directement dans des start-up mais aussi dans les fonds de capital-risque.”

Personne – dans la presse financière – ne demande pour quelles raisons la France aurait ainsi besoin d’une centaine de licornes, ou pourquoi dans ces domaines spécifiques. Aucun ne voit de problème à la déformation du marché.

Les startups de la French Tech, tout comme l’immobilier, consomment des capitaux et des ressources et l’intervention des dirigeants fausse l’équation : elle met les coûts sur le dos du contribuable, et fournit des revenus aux entrepreneurs (qui peuvent toucher des prêts et contrats de la BPI), même (et surtout) en l’absence d’utilité des projets pour un client.

En somme, la création d’une centaine de licornes, sous l’effet de ces programmes, peut clairement aboutir à réduire la richesse du pays !

Les interventions dans l’économie par les politiciens génèrent des fortunes… pour certains. Et elles attirent donc beaucoup de soutiens – de la part de la presse et des entreprises.

La plupart des acteurs dans l’économie évitent les critiques des programmes gouvernementaux : ils préfèrent se taire et recevoir une part de la manne.

(Pour suivre les analyses et conseils sur la Bourse de mon groupe et moi-même dans notre quotidienne gratuite, cliquez ici.)

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Les leçons d’un concert en campagne

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Les gens ont tendance à accaparer les ressources dont ils ont envie et ce afin de poursuivre les projets ou plaisirs qui leur tiennent à cœur, et c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit des ressources des autres : ils trouvent ainsi presque toujours le moyen de justifier l’usage de l’argent des autres pour leur propre intérêt. Au travers des âges, ils évoquent des justifications récurrentes, le tout en assurant utiliser l’argent à bon escient, que ce soit pour sauver les espèces menacées, par humanitarisme ou pour soutenir une cause, un honneur perdu ou en péril ou même pour la gloire.

Cette semaine, en visite dans la région Poitou-Charentes, je me rendais dans un concert de piano et violon organisé dans une grande propriété locale. Une centaine de personnes, peut-être, ont participé à la soirée, à savoir une performance musicale de haut vol d’une pianiste mexicaine et d’un violoncelliste français membre de la Garde républicaine, selon son introduction.

Et au passage, l’événement a aussi servi de rappel de l’importance du gouvernement à chaque tournant de la vie, peut-être même plus particulièrement à la campagne : les exploitations agricoles, expliquent beaucoup d’agriculteurs, ne marchent pas sans les subventions et distributions de la PAC. Les bâtiments des fermes portent des panneaux photovoltaïques, parfois payés par un investisseur qui partage les subventions ou la revente du courant (d’ailleurs à prix fixé par la loi) avec l’agriculteur.

De même, le concert de musique a eu lieu non pas grâce aux bénévoles et aux éventuels mécènes et à la vente de billets au public, mais bien grâce aux “largesses” d’un grand nombre d’organismes culturels.

La générosité des élus

Les associations culturelles de la commune et de la région, qui tirent leurs budgets du contribuable, semblent ainsi payer le gros des coûts de la présentation. Une grande partie de la vie tourne ainsi autour des subventions et des aides. Les musiciens et organisateurs passent dix mois de l’année, selon eux, sur la préparation du spectacle, l’organisation du programme, le recrutement des musiciens, et la paperasse des administrations.

Les spectateurs assistent ensuite à une présentation. Néanmoins, aucune des personnes sur les lieux ne paie en réalité le coût réel et complet de leur divertissement.

Les organisateurs, quant à eux, n’ont pas le souci de la rentabilité : ils peuvent dépenser plus qu’ils ne peuvent récolter en revenus de la part des spectateurs ou mécènes et le public présent ne paie qu’une fraction du coût réel de la soirée.

En revanche, la plus grande partie des gens qui couvrent la facture ne verra pas l’ombre d’un piano, et n’entendra pas de notes de musique. Cette grande majorité paiera le coût du divertissement des autres. Bien sûr, si elles sont interrogées (ce qui est rarissime), les autorités locales ou régionales lui affirmeront sans rire qu’il en a obtenu plus de culture.

L’argent des autres

En réalité, chacun peut payer les distractions qu’il souhaite. Il peut choisir de dépenser son argent sur un compte Netflix, une radio, ou s’offrir un concert de musique au prix de marché. Rien ne l’empêche d’acheter un billet à la représentation qui lui plaît. Rien n’empêche aux organisateurs de demander le juste prix aux clients.

Certes, une bonne partie des gens n’a pas assez envie d’un concert de musique (surtout au prix réel du marché), et tendra à rester chez elle. Les musiciens n’ont peut-être pas envie de faire de présentation pour le peu de rémunération qu’ils toucheront sur le marché libre. Sans les subventions, les organisateurs passeront peut-être les dix mois de préparation requis chaque année sur d’autres types d’activités. Peut-être même changeront-ils de métier, en mettant fin à la plus grande partie de ces événements.

Le contribuable typique, qui ne profite en rien de la mise en scène d’une soirée de Mozart et de Beethoven dans un village au milieu de la campagne, ne perd rien au change, lui. Il ne souffre pas de perte de culture ; il ne souffre même pas de réduction de son train de vie lorsque les aides pour la culture ne coulent plus vers une poignée de mains dans le milieu des artistes.

Pourtant, la quantité d’aides tend vigoureusement à la hausse d’année en année. Les artistes et spectateurs remercient pour leur générosité – avec l’argent des autres – les politiciens de leurs régions, et plaident bien sûr pour davantage de soutiens (lire : encore plus de générosité forcée).

En pratique, tout ceci permet à certains d’éviter les réalités parfois âpres du marché. Il en résulte alors des événements culturels, des spectacles, des panneaux photovoltaïques et des exploitations agricoles dans lesquels aucun des partis à la transaction n’a de souci pour la rentabilité économique ni pour la réalité. Tout le monde continue de vivre dans le confort des aides et allocations, et tout le monde soutient évidemment ces dépenses…

Vous pouvez suivre mes écrits réguliers – sur la Bourse et l’économie – grâce à ma newsletter quotidienne, en vous abonnant ici.

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L’inflation n’est pas près de s’arrêter

Par : h16

Un article de Henry Bonner

L’inflation baisse de mois en mois. Néanmoins, les hausses de taux ne produisent pour le moment ni krach, ni récession. En fait, les taux d’intérêts qui sont actuellement sous le niveau de l’inflation reviennent à des soutiens par les banques centrales afin de financer les déficits. Sans surprise, sous peu, la création d’argent devrait revenir, après à peine un ralentissement de cadence.

Pour rappel, le pouvoir d’achat de l’euro baisse d’année en année depuis la création de la monnaie commune, comme vous pouvez le constater avec le graphique ci-dessous ; la vague d’inflation notoire que les gouvernements ne peuvent camoufler depuis deux ans marque en réalité tout juste une accélération de la tendance qui existe depuis bien plus longtemps :

Certes, le resserrement des taux a des effets : il pèse sur les secteurs à la pointe de l’usage des crédits, en particulier dans l’immobilier. Ainsi, dans ce domaine, vous verrez que le rythme de création de crédits ralentit comme le montre le graphique de la Banque de France ci-dessous :

En mai, l’encours de crédits à l’habitat a augmenté de 2,17 milliards d’euros, soit moins de la moitié du niveau moyen des cinq dernières années. Autrement dit : la création de crédit marque une décrue très nette. Que les banques distribuent maintenant plus parcimonieusement ou que les individus choisissent de moins s’endetter, le résultat est finalement le même : la tendance de baisse semble avoir le dessus, ce qui présage un recul des prix de l’immobilier (en prenant en compte la perte de valeur de l’euro). Inévitablement, les placements dans le secteur risquent de subir la pression engendrée par cette décrue des prix…

Hausses de taux et déficits

En même temps, les hausses de taux devraient creuser les déficits en raison de l’augmentation de la charge des remboursements des dettes passées. Pour illustrer, on pourra jeter un oeil sur le graphique ci-dessous qui montre l’évolution du déficit américain, selon les projections de budget du gouvernement.

Il faudrait être naïf pour croire que le même effet d’emballement de la dette pourrait ne pas avoir lieu en France. D’ailleurs, le gouvernement, aussi hermétique soit-il face aux besoins et réclamations du peuple, ne l’est pas face aux financiers du pays et, à en lire les remarques consternantes d’Attal sur les efforts que les Français devront consentir pour désendetter un pays que lui et sa clique ont pourtant tout fait pour endetter comme jamais.

Malheureusement, tout pourrait ne pas se passer comme Attal le désire : en effet, des taux plus élevés réduisent en principe l’inflation… s’ils compensent les dépositaires de la chute de la valeur de la monnaie. À l’inverse, les déficits du gouvernement induisent une hausse de l’inflation. Ils correspondent à l’injection d’argent dans l’économie.

Des taux plus élevés pourraient contrôler l’inflation, mais pour l’instant, le gouvernement continue à tourner avec un déficit de 5 % du PIB. Le déficit français dépasse 130 milliards cette année, pour la quatrième année d’affilée.

Au niveau de la zone euro, le déficit global dépasse toujours les 3 % du PIB.

En somme, les taux actuels ne compensent pas l’inflation. Les gouvernements continuent les déficits avec gourmandise. Ainsi, la création d’argent a encore le vent en poupe. Les paroles d’Attal servent vaguement à rassurer les investisseurs sur la dette française, mais les actes montrent un décalage complet.

La banque centrale américaine a montré (sans difficulté) plus de courage que la BCE. Le taux directeur de la Fed compense à présent l’inflation. Néanmoins, aux États-Unis, le niveau d’endettement des entreprises poursuit sa hausse, à date d’avril 2023.

Consommateurs et inflation

Les dépenses du consommateur américain continuent par ailleurs de soutenir les marchés.

L’aviation commerciale cartonne, comme le montrent les chiffres de FlightRadar24, ci-dessous ; on peut y voir que le nombre de voyages en avion cette année (en noir) surpasse les quatre dernières années, y compris 2019 (en mauve). En somme, les particuliers et entreprises continuent de dépenser en dépit de prix plus élevés.

Vous le voyez à Paris : la reprise du tourisme continue de plus belle. La compagnie de divertissement Disney a fait ses meilleurs chiffres de tout temps l’an dernier, comme en attestent les revenus du parc Disneyland Paris de l’an dernier.

Sans équivoque, la Fed n’a pas fait grimper les taux assez hauts pour ralentir l’activité de l’économie.

Ces faits soutiennent notre thèse en faveur des métaux précieux, ainsi que les énergies : en plus de la perte de valeur des devises, la relance de la demande devrait tirer les énergies à la hausse. Et de notre point de vue, un rebond du prix du baril doit survenir un jour ou l’autre.

Le déclin des prix de l’énergie – dû à une explosion des prix l’an dernier et à la réduction de la demande en conséquence – devrait avoir lieu dans un avenir proche.

Découvrez comment nous protégeons nos portefeuilles, et tentons de faire des gains, face au redémarrage de l’inflation en cliquant ici.

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Émeutes à Paris : les autorités pourraient tenter d’acheter la paix

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Cette semaine, je rentrais à pied, à Paris, d’un anniversaire célébré dans un établissement près des Grands Boulevards. Vers le Palais Royal, je trouve subitement un grand rassemblement de personnes. Puis des CRS arrivent en formation de bataille.

Des groupes de casseurs ou manifestants, ou de simples opportunistes, lancent des cris sur des touristes portant toujours leurs sacs de course… qui s’enfuient, inquiets. Après une attente, les manifestants ont disparu, et la circulation reprend dans les rues en dépit d’une odeur de bombes à lacrymogène.

Cette situation arrive à point pour illustrer pourquoi les dirigeants continuent, quoi qu’il arrive – quoi qu’il en coûte, même – en tout temps et en tout lieu de dépenser tous azimuts, même lorsque les déficits détruisent la valeur d’une monnaie et mettent en péril une nation.

Ainsi, chacun des CRS et policiers touche un salaire. Chaque allocation coupée ou fonctionnaire licencié crée un risque supplémentaire puisque cela fournit potentiellement une raison supplémentaire à l’embrasement. Dès lors, les élus choisissent la facilité : avec l’argent gratuit des autres, ils paient pour la tranquillité. La leur et, dans une certaine mesure, celle du pays, pour un temps au moins. Après des années et des décennies de choix opérés de la sorte, la France dispose désormais de l’État le plus lourd de tous les pays développés.

“Impasse libérale”

Ce mois-ci, le journal Alternatives Économiques publie un dossier de recherche spécial au titre croustillant et prometteur de “L’impasse libérale”. Dans celui-ci, le journal prétend – avec l’aplomb caractéristique des cuistres et des gauchistes – donner les raisons pour lesquelles le gouvernement français, en réalité, ferait de moins en moins de choses “pour les citoyens”.

Cependant, un bref coup d’oeil au graphique suivant, partagé récemment, permet d’apprécier la croissance soutenue de l’État d’année en année.

Comme on le voit, les dépenses atteignent maintenant près de 60 % du produit intérieur brut (PIB) en ce moment, contre 35 % en 1960. La France engloutit plus de dépenses publiques rapportées à la taille de son économie que tout autre pays du monde développé. L’Italie, la Grèce, le Japon, ou même l’Argentine, tous arrivent à la traîne en comparaison de la France.

Rassurez-vous, chez Alternatives, vous ne trouverez pas de réponse à cette contradiction. Leurs folliculaires préfèreront par exemple pointer un manque de moyens (prétendent-ils) pour les psys à l’école, ce qui constituerait pour une un élément de preuve de “l’impasse libérale” dans laquelle la France s’est trop moelleusement enfoncée… Et de façon caricaturale, dans cet dossier spécial dont le sujet est pourtant “l’impasse libérale”, vous ne trouverez rien pour justifier l’idée d’un tournant vers le libéralisme en France.

En revanche, derrière le point de vue des auteurs, vous avez en réalité une vision sur le déroulement des choses dans le monde et dans la vie des gens. Celle d’Alternatives (et de la presse subventionnée française en général) justifie l’invention, en permanence, de nouvelles mesures de contrôle, de nouvelles distributions, de nouvelles subventions, de nouvelles taxes, de nouveaux impôts.

La création d’argent achète la paix

Ainsi, depuis l’année dernière par exemple, les interventions du gouvernement ciblent les prix de l’énergie.

En général, le contrôle des prix revient à imposer un plafond que les vendeurs ne peuvent dépasser. Sans surprise, ce contrôle des prix aboutit toujours à deux choses : l’apparition de pénuries d’un côté et la création d’un marché parallèle de l’autre, avec des prix bien supérieurs. Sans surprise, pendant le Régime de Vichy, les contrôles de prix annoncés par Pétain en 1940 ont provoqué des pénuries et mené à un essor du marché noir, sur lequel les prix ont grimpé de trois ou quatre fois pendant la guerre.

Pour éviter ce phénomène, le gouvernement actuel a procédé autrement cette fois-ci : le système de contrôle des prix du gaz et de l’électricité en cours diffère des méthodes du passé car les producteurs – comme TotalEnergies ou Equinor – touchent en fait le prix de marché et conservent ainsi leur rentabilité – comme en attestent les dividendes quatre fois plus élevés que la norme chez Equinor, par exemple. Et pour que le plafond soit respecté, c’est le gouvernement qui paie la différence entre le prix officiel et le prix de marché. Les plafonds de prix dans l’énergie reviennent en fait à des distributions à l’électorat. Ils reviennent à des formes de subvention à l’instar des chèques-inflation ou des Prêts garantis.

En somme, s’il n’y a pas de marché noir et pas de pénurie, il y a un creusement phénoménal de la dette (qui vient de dépasser 3000 milliards d’euros, à plus de 110% du PIB), et une distribution cachée d’argent à l’électorat par ce mécanisme de remboursement de différence entre prix réel et prix à la pompe.

On peut raisonnablement imaginer qu’après la crise de l’énergie, d’autres prétextes surviennent pour continuer la distribution gratuite d’argent des autres (notamment des générations futures qu’on ne doit protéger que contre des températures agréables et surtout pas contre la misère financière). Et dans ce contexte, les émeutes en France en ce moment pourraient fournir d’excellentes raisons pour remettre une couche de déficits et d’endettement.

En dépit du resserrement qui a lieu en principe, les autorités vont remettre en marche les déficits et l’endettement à la moindre anicroche, aux dépens de la valeur de l’euro… Peu importe la raison : ce sera pour éviter les effets de la sécheresse ou des inondations (ou les deux en même temps), lutter contre la méchante inflation et les prix en hausse dans les magasins, ou, comme actuellement, pour éponger les dégâts des violences et calmer les émeutiers… ou encore d’autres choses.

Je prépare, pour le 4 juillet, une présentation à mes lecteurs de la plus grosse déformation de marché de notre ère (ce n’est pas l’énergie), et les conclusions de mon équipe d’analystes sur comment préparer votre patrimoine. Vous pouvez nous suivre gratuitement en cliquant ici.

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Dégonflement de la dette et des États ?

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Vous savez peut-être que je relaye de temps à autre des informations sur mes recherches à propos de la Bourse (et celles de mon équipe d’analystes) avec l’accord de H16…

Notre principal thème du moment est le dégonflement de la bulle des crédits… accumulés en raison des déformations de marché par les autorités.

Bien sûr, vous avez peut-être conscience du retournement des taux d’intérêts, après 40 ans de baisse… Vous pouvez d’ailleurs voir la tendance ci-dessous, via le taux sur les emprunts à 10 ans du gouvernement français (qui paient plus de 3 % d’intérêts pour la première fois depuis 2011 !) :

Cependant, une autre tendance existe elle aussi, au moins depuis l’Après-guerre, en parallèle au gonflement de la dette sous l’effet des taux en baisse, et des déformations par les banques centrales. Vous pouvez le voir ci-dessous : il s’agit de la taille des dépenses du gouvernement, en proportion de l’économie, qui grimpe au fil des décennies (voir ci-dessous) :

Aux États-Unis, vous pourrez aussi constater que la part du gouvernement décolle de la même façon ces dernières décennies, via le graphique ci-dessous :

Un dégonflement de la bulle de la dette pourrait avoir pour conséquence un recul du poids du gouvernement… soit une révolution pour les modes de vie de millions de gens. Une décroissance de la quantité de dette peut mettre en marche une décrue de la quantité de gouvernement… Ce qui revient au passage à mettre en faillite un tas de zombies, et à mettre fin à un grand nombre de distributions de subsides et de garanties à la population.

Cependant, un tel revirement de tendance risque de prendre beaucoup de temps, et impliquer plus de remous encore que le seul retournement des taux d’intérêts.

Dans l’immédiat, des entreprises qui bénéficient de l’accès facile au crédit risquent de faire faillite, ce qui pourrait pousser les dirigeants à plus d’interventions, plus de création d’argent… et à la reprise de l’inflation.

Howard Marks, un investisseur connu aux États-Unis, prévient de faire attention à un indicateur avancé de contraction du crédit, l’indicateur SLOOS, qui provient du sondage de l’opinion des cadres dans le secteur de l’émission de crédit. Ces cadres donnent leur avis sur la volonté de prêter des sociétés d’émission de crédit, à différents types d’emprunteurs.

Vous pouvez voir que la difficulté d’obtenir un prêt pour une petite société est en forte hausse, comme lors des crises de 2000 et de 2008.

Vous verrez ci-dessous que le même genre de chose a lieu pour les crédits aux particuliers :

À en croire le sondage, les banques demandent à la fois plus d’intérêts, et ont moins d’appétit pour émettre des crédits.

La contraction du crédit, ici comme outre Atlantique, a de fortes chances d’entraîner l’économie vers une récession au cours de l’année (regardez seulement les prix immobiliers !).

Dans ce cadre, et pour savoir comment vous protéger de la crise en vue, rejoignez-nous pour un dossier spécial (et recevoir plus de conseils et analyses pour tenter d’en tirer profit).

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Chute de LVMH : signe de contraction…

Par : h16

Un article de Henry Bonner

L’envolée de Nvidia ramène un sentiment d’euphorie aux actions, mais des nuages sombres continuent de semer le trouble. Ainsi, l’action de LVMH, vendeur de sacs à main, bijoux, parfums et produits de mode ou de beauté, dégringole suite à un avertissement de la part des analystes de Deutsche Bank, et perd 8 % sur un mois, en raison de cet avertissement (vous voyez qu’après une tentative de rebond, fin mai, l’action repart à la baisse).

L’analyste Matt Garland écrit par exemple aux clients de la banque d’affaires :

“Aux États-Unis, les ventes cessent de croître et entament même des baisses. La demande de la part des clients plus sensibles économiquement semble commencer à ralentir.”

En bref, le consommateur américain, l’une des sources des ventes records de LVMH et d’autres marques de luxe, perd de l’appétit pour les produits du groupe.

Un rapport récent du groupe McKinsey précise que cette tendance touche toute l’économie, et non seulement dans la mode ou le luxe. En chiffres ajustés de l’inflation, la croissance de la consommation a chuté au cours des deux dernières années : en janvier 2022, le rythme de croissance annuel dépassait 10 % ; à présent, il chute sous les 0 %, pour atteindre -0,7 %.

Le graphique ci-dessous, de la branche de New York de la Fed, vous montre les grandes lignes des deux dernières décennies, aux États-Unis.

En somme, un accès facile au crédit déclenche un gonflement de la consommation et des actifs financiers jusqu’en 2008. Le krach du marché-actions coïncide avec des faillites d’entreprises et de particuliers, ce qui réduit la quantité de crédit jusqu’en 2014.

Quant au graphique ci-dessous de la dette des entreprises non-financières, il montre que la dette privée des entreprises a chuté, comme celle des ménages, en raison de la crise 2008 (bande grise). La tendance touche le fond dès 2010, et remonte la pente par la suite, 4 ans avant la remontée des crédits aux particuliers.

En bref, les marchés des crédits aux entreprises et aux particuliers ont tendance à évoluer à l’unisson. Les contractions du crédit reviennent à des baisses de la consommation. Elles touchent aussi les valorisations du marché actions.

Elles mènent à des faillites, même dans des secteurs qui n’ont rien à voir avec la finance. Par exemple, plusieurs dizaines de lignes aériennes commerciales ont cessé les opérations en 2008 et 2009. Le chiffre d’affaires de l’industrie a baissé de 15 %, et les pertes du secteur ont atteint 10 milliards $, pendant deux ans d’affilée.

Une contraction de la création de crédit signale donc l’avènement d’une crise financière – un krach boursier et des faillites d’entreprises – et d’une récession, avec des pertes d’emploi et des baisses de revenus. Elle mène à des pertes de revenus pour des entreprises comme LVMH, qui dépendent du pouvoir d’achat du consommateur.

En dépit des succès de l’IA, des signes de tension surviennent dans les paris sur la technologie. Par exemple, le milliardaire Richard Branson vient de mettre fin à son projet de satellites, Virgin Orbital. Après une introduction en Bourse en 2021, la société procède à la liquidation et met fin aux opérations. D’autres paris de la sorte connaissent aussi des difficultés. L’autre société d’exploration de l’espace de M. Branson, Virgin Galactic, baisse de moitié par rapport à son prix d’introduction en 2019, comme vous le voyez ci-dessous.

Les pertes grimpent en continu. La société perd 210 millions $ en 2019, 270 millions $ en 2020, 350 millions $ en 2021, et 500 millions $ l’an dernier.

Dans une période d’augmentation de la disponibilité du crédit, pour les particuliers et les entreprises, ce genre de projet peut trouver des soutiens. Parfois, des paris sur la technologie portent fruit. L’un des exemples les plus connus est le cas de Tesla. La société a fait des pertes pendant 10 ans d’affilée. Mais depuis 2021, ses bénéfices annuels dépassent les 10 milliards $. Certes, Tesla n’arrivera peut-être pas à la hauteur des attentes des actionnaires qui donnent une valorisation de plus de 500 milliards $ au titre. Néanmoins, Tesla ne court pas à la ruine, et ne semble pas avoir besoin de plus de capitaux. Des projets comme Virgin Galactic, par contre, risquent d’arriver à bout de la patience et de l’enthousiasme des investisseurs avant d’atteindre la rentabilité.

Le resserrement du crédit va faire des dégâts chez un grand nombre de projets de la sorte.

Je présente en ce moment plusieurs opérations que nous recommandons à nos lecteurs.

Nous pensons qu’en dépit de la baisse des prix depuis septembre, le secteur de l’énergie a des raisons de décoller de nouveau.

À la différence de paris sur la technologie, des entreprises que nous regardons dans l’énergie génèrent parfois des rendements de 16 % et des dividendes de 25 % (aux chiffres actuels, qui bénéficient toujours de l’aubaine des prix élevés en 2022).

Pour plus d’informations au sujet de mes paris sur l’énergie, et d’autres secteurs qui nous intéressent, suivez mon équipe dans notre lettre quotidienne gratuite.

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Ce que montre le rapport Durham

Par : h16

Magie d’une presse nationale devenue parfaitement inutile : vous n’avez probablement pas entendu parler du “rapport Durham“, du nom de ce procureur spécial du Département de la Justice des États-Unis, chargé par Trump en 2019 d’enquêter sur les raisons qui ont poussé le FBI à lancer des investigations sur l’éventuelle collusion entre le président et la Russie. Ce rapport est sorti il y a quelques jours et son contenu est tout simplement explosif.

Ceux qui voudront jeter un œil dans les plus de trois cents pages qui le composent pourront le consulter via ce lien. Ce rapport jette plus d’un pavé dans une mare déjà fort trouble des précédentes découvertes que les dernières années ont permises, et qui concernent la présidence Trump ainsi que les clans Obama, Biden et Clinton.

Pour rappel, pendant la campagne électorale américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton, la presse avait abondamment relayé les affirmations selon lesquelles Trump aurait bénéficié d’appuis du Kremlin. La presse américaine prétendait étayer ces allégations grâce aux éléments fournis par Hillary Clinton et l’équipe de sa campagne électorale, transmis au FBI pour lui permettre de faire une enquête approfondie qui continuera d’alimenter la chronique pendant les quatre années de présidence Trump.

À l’époque, personne n’avait voulu faire le lien entre l’apparition de ces allégations de collusion et le fait qu’Hillary Clinton était elle-même empêtrée dans des affaires de divulgation d’e-mails classifiés à partir d’un serveur informatique non sécurisé. L’un et l’autre candidats semblaient mouillés dans différentes magouilles, voilà tout.

Cependant, les années qui ont suivi ont permis d’y voir un peu plus clair, nonobstant l’impressionnant travail de camouflage, de mensonge par omission voire de pure propagande de toute la presse, tant américaine que dans le reste du monde, pour tenter à la fois de discréditer Donald Trump et de blanchir Hillary Clinton : alors qu’il apparaissait de plus en plus évident que Clinton avait bel et bien fait fuiter (plutôt volontairement que le contraire) des secrets d’État sur son serveur d’e-mails personnel, les allégations concernant Trump peinaient de plus en plus à trouver de la substance.

Malgré l’absence marquée de toute preuve solide, les médias continuèrent de plus belle à donner du grain à moudre à la thèse d’une collusion entre Trump et la Russie, utilisant même cet angle pour complètement passer sous silence les révélations contenues dans le portable de Hunter Biden qu’on fit alors passer pour une pure intoxication des services russes.

En matière de propagande et de manipulation du public par les médias, les élections américaines de 2020 furent une véritable apothéose : malgré des soupçons de fraudes graves dès le lendemain de la présidentielle en Novembre et les rebondissements qui émaillèrent les mois suivants, le public fut pour ainsi dire forcé de croire à la thèse officielle selon laquelle Joe Biden aurait été élu dans une élection aussi propre et sécurisée que possible, et bien que peinant à rassembler 500 péquins dans une grande ville pour ses meetings politiques, il aurait donc gagné contre un type qui n’avait eu aucun mal à en rassembler 50.000 dans des champs au milieu de nulle part.

Les doutes persistaient cependant, tant sur ces élections que sur les allégations de collusion ou que sur les comportements de la presse, des administrations et des grandes compagnies de réseaux sociaux pendant ces périodes troublées.

Et ces doutes furent du reste largement alimentés par ce qu’on a découvert depuis : finalement, de “Twitter files” en “Twitter files”, le public a péniblement pris conscience qu’on l’avait clairement enfumé au sujet de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de l’actuel président. Non seulement, c’était bien le sien, mais en plus contenait-il largement de quoi faire sauter la présidence ; ceux que la presse avait compulsivement appelés “complotistes” pendant toutes ces années avaient, une fois encore, raison.

Parallèlement, les enquêtes citoyennes notamment menées sur la qualité des votes enregistrés pendant les élections de 2020 permirent de lever d’autres lièvres plus ou moins agiles. Ainsi, à moins d’être particulièrement épais, il ne fait plus de doute que les machines de vote et de tabulation de Dominion ou de Konnech sont fort mal sécurisées et ont largement pu constituer un vecteur d’attaques pour du bourrage d’urnes électroniques. Pire, le documentaire “2000 Mules” a amplement détaillé l’utilisation du vote par correspondance pour des bourrages d’urne dans les comtés les plus à même de faire basculer des États entiers en faveur de Biden.

Enfin, en 2022, le changement de majorité à la Chambre des représentants américains fut l’occasion de revenir en détail sur les événements du 6 janvier 2021 qui furent à l’époque présentés comme un envahissement violent du Congrès américain par des partisans pro-Trump, une véritable tentative de coup d’État que seules les courageuses forces de l’ordre locales purent repousser héroïquement. L’analyse des bandes vidéos des caméras de sécurité disponibles sur tout le périmètre a largement permis de remettre en cause cette thèse officielle qui ne tient que par le silence compact des médias de grand chemin, confrontés à leurs biais et leur volonté de consolider des bobards de plus en plus gros.

Quant au rapport Durham, il apporte maintenant la preuve définitive de la collusion des administrations et des agences de renseignement contre Trump. Il montre ainsi que le FBI a lancé ses enquêtes, largement médiatisées, en ne se basant sur aucun élément de preuve ou de soupçons raisonnables. Il montre aussi que les éléments fournis par Hillary Clinton étaient totalement fabriqués, que le FBI le savait et que ce sont les fonds de campagne pour l’élection de Clinton qui servirent à financer ces fabrications. Le même rapport démontre que ce FBI a commodément abandonné toutes poursuites contre Clinton en pariant sur son élection en 2016, ce qui, au passage, met sur le tapis l’indépendance de la justice et démontre une nouvelle forme de capture du Department of Justice par le gouvernement actuel.

Tout ceci constitue en fait à la fois une interférence claire dans l’administration Trump de 2016 à 2020, au frais du contribuable américain, une source d’interférence pour la campagne 2020, et une trahison de ces agences vis-à-vis des fonctions qu’elles sont censées servir. Ces interférences s’ajoutent à celles de plusieurs personnels des agences de renseignement (qui mentirent, en toute connaissance de cause, sur la provenance du portable de Biden).

De façon générale, ces différents éléments ne peuvent aboutir qu’à une perte globale de la confiance du public envers ses institutions. Sans surprise d’ailleurs, la majorité des Américains ne croit plus à la thèse officielle des élections sûres et efficaces les plus sécurisées et les mieux organisées de l’Histoire.

Ceci pose plusieurs problèmes de fond : comment imaginer une représentation démocratique si le processus de vote est à ce point entaché d’irrégularités ? Comment faire confiance à la Justice si cette dernière semble elle-même corrompue ? Où se situe vraiment le débat démocratique lorsque les médias sont à ce point manipulateurs et biaisés, et qu’ils exercent tout leur pouvoir pour garantir que la liberté d’expression sera aussi contrainte que possible ?

D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, peut-on réellement se rassurer en feignant de croire que ce qu’on observe aux États-Unis n’est pas transposable en Europe et en France en particulier où les médias et la justice sont, eux aussi, totalement politisés, plus du tout pluralistes et équilibrés ?

Peut-on même envisager sereinement les prochaines élections dites “démocratiques” dans les pays occidentaux alors même que ces médias ont fait une impasse presque totale sur le résultat de ce rapport Durham qui démontre pourtant un dysfonctionnement grave des institutions et, par voie de conséquence, des médias eux-mêmes ?

Quelle confiance peut-on réellement accorder à ces politiciens, à ces institutions et ces journalistes alors que, sur les quatre dernières années, ils ont largement prouvé non seulement qu’ils mentaient, mais qu’ils le faisaient pour des raisons de plus en plus toxiques et nuisibles ?

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Banquiers à Washington : les larmes des mauvais perdants

Par : h16

Un texte de Henry Bonner

Imaginez : vous êtes un PDG de banque, vous gagnez un salaire de plusieurs millions de dollars par an, vous pouvez faire partie des meilleurs “country clubs” de Californie et envoyer vos enfants dans les meilleures écoles. De façon soudaine, votre banque commence à perdre des clients, des dizaines de milliards de dollars quittent les comptes à vue car les gens ne croient pas en votre capacité à honorer les dépôts. De plus, votre cours en Bourse se met à plonger, ce qui élimine votre capacité à émettre des titres pour renflouer vos caisses.

Voilà que votre banque fait faillite : vous devez accepter un rachat par un concurrent qui bénéficie d’un soutien clair de la Réserve fédérale.

Maintenant, de nouveaux choix se présentent à vous : soit tenter de tirer les leçons de l’échec, de manière à éviter de subir un autre du même genre si vous êtes à nouveau à la tête d’une banque (ou autre groupe qui gère des dépôts à l’avenir), soit trouver des boucs-émissaires à poursuivre en justice, afin de donner l’impression que votre échec n’a rien à voir avec vos propres décisions.

Si vous faites attentions aux journaux, les banques américaines Silicon Valley Bank, First Republic Bank, et Signature ont heurté cet écueil en mars. Et sans surprise, trois petits cochons sont arrivés à Washington cette semaine pour plaider leur cause devant le Sénat américain et pour les ex-directeurs des banques en faillite, c’est évident : ils n’ont pas causé leur échec. Eh non : en fait, ces faillites ont été causées par le laxisme du gouvernement vis-à-vis des marchés et des plateformes de communication (Twitter, Facebook, etc.) !

Pourtant, l’indice des banques américaines est en dépression depuis mars. Et les dernières faillites n’ont pas assaini la situation.

Ainsi, une autre banque, Pacific Western, révèle récemment avoir perdu 10 % des dépôts (des milliards de dollars) en une semaine. Malgré un regain de confiance en avril, les banques chutent à nouveau en Bourse.

Devant cette débâcle, les élus américains pourraient prendre au sérieux les propos d’une bande de banquiers pourtant responsables de l’effondrement des institutions sous leur contrôle. Le raisonnement des banquiers déchus consiste à expliquer qu’ils ont subi les manipulations de spéculateurs, armés de comptes Facebook et Twitter pour disséminer des désinformations au sujet des banques.

Quelle ironie : ces banquiers répètent le point de vue que tentent de populariser des défenseurs du système bancaire – via les réseaux sociaux ! Par exemple, Bob Elliott, le gérant d’un fonds en obligations, écrit à son audience de 90.000 personnes sur Twitter :

“La ‘crise’ des banques régionales, n’est plus un cas des pertes de dépôts qui mènent à des chutes des cours, mais de spéculateurs qui créent des chutes en Bourse afin de générer la fuite des dépôts.
Cette nouvelle phase n’a rien à voir avec les fondamentaux, et crée une crise qui se métastase, ce qui rémunère ceux qui spéculent…
Depuis la semaine dernière, il existe une pression baissière importante sur des banques régionales, dont PacWest et Western Alliance Bancorp.

Pourquoi les baisses ont-elles lieu ? En raison des ventes à découvert…

En pratique, il n’en faut pas beaucoup pour créer des mouvements importants sur les cours, étant donné que les valorisations des banques ne sont que de 1 ou 2 milliards de dollars. Soit de minuscules entreprises relatives à leur impact au niveau macro en ce moment …

On dirait que les spéculateurs essaient de créer une panique.”

Voyez : les gens comme M. Elliott, qui détiennent des fonds en obligations, ou les ex-patrons des banques qui se présentent au Sénat cette semaine, profitent des déformations de marché par la Fed. Les rachats d’obligations ou les sauvetages de banques tendent à soutenir leurs portefeuilles. Ils les approuvent donc sans hésitation !

Ils n’ont rien non plus contre les déclarations de la Fed sur ses futures mesures de soutien, qui reviennent à encourager le marché à payer plus cher les obligations.

En revanche, des gens qui partagent une opinion négative sur Twitter ou Facebook sont des acteurs dangereux, qui manipulent le marché.

Fox News rapporte :

“Les ex-PDGs de trois banques qui ont subi d’importants retraits de dépôts dans les derniers mois disent que les réseaux sociaux ont joué un rôle important pour créer la ‘panique’ qui a poussé les dépositaires à retirer les fonds.”

Un élu du Sénat américain leur a demandé si les réseaux sociaux pouvaient “avoir le genre d’effet susceptible de créer un impact ou une crise” dans le système bancaire. L’ex-dirigeant de la Silicon Valley Bank, M. Becker, leur a répondu que “nous en voyons en effet des indices, et je pense que c’est quelque chose sur lequel il faut se pencher pour voir par quel moyen s’en protéger.”

L’Association bancaire américaine a pris le même point de vue que les banquiers tels que M. Becker : elle a rédigé une lettre aux représentants, sans craindre l’hypocrisie, et y félicite le gouvernement d’être intervenu pour pousser le marché à remonter, affirmant qu’il a “réussi en grande partie à regagner la confiance des marchés.” Tout en demandant bien sûr des lois et des poursuites contre les gens à l’origine – selon eux – de la baisse !

“Nous souhaitons que la SEC s’interroge sur les outils ou mesures qui pourraient réduire le recours aux spéculations abusives, afin de redonner confiance aux investisseurs,” explique la lettre.

Les Banques Centrales déforment les marchés beaucoup plus que n’importe qui intervenant sur Facebook… Mais les patrons n’acceptent pas de faire partie des perdants dans le cycle de destruction créatrice. Ils ont l’impression qu’ils méritent, en dépit de tout, de faire partie des country clubs coûteux, d’être admirés, et d’envoyer leurs enfants aux écoles privées les plus chères. Pour cela, ils en appellent à la Fed et au Sénat américains pour rectifier la situation, leur permettant de conserver leur statut et leur crédibilité, tout en créant des lois et des restrictions contre des millions d’autres gens.

Et apparemment, le contingent de mauvais chefs d’entreprise qui voient une injustice à leurs échecs va croître d’autant que les problèmes, en particulier pour les banques, ne sont toujours pas résolus.

Deux indicateurs que des soucis approchent

Le graphique ci-dessous montre l’écart entre les taux sur la dette américaine à 10 ans de maturité, et la dette à 3 mois de maturité. En général, le taux sur un prêt augmente avec la durée, le risque augmentant avec la durée de maturité. Cependant, vous constaterez ci-dessous que cet écart vire de temps à autres au négatif, c’est-à-dire que les obligations de courte durée paient alors plus d’intérêts que les obligations à longue durée.

Cette “inversion des taux” semble toujours signaler une récession. Vous noterez, ci-dessous, un écart négatif juste avant les récessions de 1981, 1992, de 2000, et de 2008 (les parties grisées du graphique). De plus, vous noterez que depuis au moins 1980, l’inversion n’a jamais été aussi importante.

Les taux sur la dette de longue durée restent faibles, ce qui semble indiquer que les marchés prévoient un fort déclin de l’inflation – ce qui peut arriver en cas de dépression.

Le graphique suivant montre les attentes pour le niveau moyen de l’inflation sur 5 ans aux États-Unis, déduit des marchés pour les créances. Après un pic au mois de mars de l’année dernière, les attentes de l’inflation reviennent presque aux niveaux de 2018.

Les attentes sur l’inflation moyenne des 5 prochaines années sont de 2,16 % aujourd’hui, soit moins de la moitié de l’inflation actuelle aux États-Unis. Les marchés prévoient donc un plongeon de l’inflation vers des niveaux bien en-dessous de cette moyenne au cours des 5 prochaines années.

Le second signal de crise, aussi à un niveau inédit depuis des décennies, est le rythme de la création d’argent (via l’émission de crédits) aux États-Unis. Dans le graphique suivant, on peut constater un plongeon sous les 0 % en ce moment. Il faut remonter aux années 30 pour observer un rythme de création de crédit aussi négatif !

Bien sûr, l’avenir peut réserver des surprises. Mais ces indicateurs, et les problèmes des banques en ce moment, pointent vers un danger de récession – peut-être d’une sévérité importante – à l’horizon.

Recherche de spéculations

Dans mes écrits, j’informe mes lecteurs de moyens de se protéger – et tenter d’en profiter.

Par exemple, j’ai acheté en septembre dernier une option contre l’action cotée d’une société surendettée et vouée à l’échec (d’après mes collaborateurs)… une société de médias nommée iHeartMedia. J’ai fait d’autres paris. Tous n’ont pas marché. Mais dans le cas de iHeartMedia, l’action a dévissé de 75 %. Dans mon compte personnel, cela a généré un retour de 182 % à ce jour (j’y ai placé uniquement une petite somme pour présenter le concept à mes lecteurs).

Je continue d’explorer les manières de profiter et de se protéger des déboires d’autres acteurs que nous pensons voués à l’échec. Si ce genre de stratégie vous intéresse, rejoignez ma lettre quotidienne gratuite, dans laquelle j’en parlerai prochainement.

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Au-delà du blog

Par : h16

Un texte de Christophe F., suite à la rencontre entre lecteurs qui a eu lieu du 6 au 8 mai.

Sur les blogs dissidents, complotistes ou négationnistes, les mauvaises nouvelles se suivent et se ressemblent toutes. Le lecteur désabusé, privé même de ces sursauts spontanés de rébellion séditieuse qui faisaient le bonheur des bandes-dessinées (et des CRS), y trouve la confirmation quotidienne que toute la France est occupée – toute ? – oui, toute.

Aucun mètre carré de terre n’échappe aux administrations, réglementations et normes d’État. Aucuns de nos gestes ni de nos propos n’échappent à la surveillance de l’œil de Bercy. Aucune de nos heures d’existence ne peut se soustraire aux volontés gouvernementales, toujours plus pressantes et envahissantes. Le pays tout entier est sous le joug absolu d’un État omnipotent, omniprésent et omniscient, orchestrant minutieusement et infailliblement chaque minute d’existence du moindre être vivant sur ses “territoires”, du moindre brin d’herbe à la moindre molécule gazeuse survolant les terres soumises à ses lois.

Car il n’y a pas de villages d’irréductibles cernés de garnisons aux abois, pas de druide malicieux, pas de potion magique ni de gros guerrier roux tombé dedans quand il était petit.

La Zizanie

Le lecteur s’est ainsi plié à l’évidence : il n’y a en réalité aucun besoin de mener une vie libre, il en est même venu à admettre que l’humain ne dispose d’aucun libre-arbitre. Allégé de cet encombrant fardeau que l’on nomme tour à tour conscience, discernement, intelligence, ou même âme, il est débarrassé de toute nécessité de travailler, émancipé de toute notion de propriété. Sa volonté, ses besoins, ses désirs et sa personnalité sont enfin remis à la place qui revient aux licornes et coquecigrues que la Science, la vraie, consensuelle, statistiquement et politiquement correcte, a définitivement relégué dans les oubliettes d’un Moyen-Age forcément obscur et peuplé d’humanoïdes oligophrènes. Il n’a même plus besoin de s’inquiéter de la véracité des articles tombant sans contrôle sous ses yeux, puisque Droopy Klaus Schwab, ce grand humaniste, a recruté des millions de guerriers de l’information pour traquer les fausses informations jusque dans les lignes de votre blog favori. Ahem… non, Dana nous apprend que c’est une fake news, et que c’est en vérité l’ONU qui soutient ce programme, sous le doux nom de Verified, qu’il s’agit en fait de “volontaires de l’information”, et qu’en plus ils ne sont à peine plus qu’une centaine de milliers. Ouf, tout est sous contrôle, vous pouvez reprendre votre lecture.

L’homme nouveau n’a donc plus d’efforts à fournir, plus de volonté individuelle à exercer, plus aucun bien ni aucune motivation, ainsi est-il heu-reux. Youpi ! Réjouissez-vous ! Votre droit au bonheur est enfin réalisé par la grâce de la Loi, la Taxe, et la Ceinte Narration, mettant un point final à l’Histoire. Fin.

Bien évidemment, le lecteur désabusé mais averti a compris depuis le début l’ironie de ce billet d’humeur. Il sait qu’entre trois cerfas et deux journaux télévisés, il reste beaucoup d’espace pour se livrer à toutes sortes d’activités non régulées qui font l’horreur des administrations d’État. Il sait qu’entre deux promulgations de lois existent des myriades de vides juridiques dont les institutions judiciaires n’ont que faire, préoccupées qu’elles sont par le financement de leur budget courrier. Et les plus assidus des lecteurs ont, surtout, connaissance de la communauté de fidèles qui s’est créée autour de ce blog, dont la longévité, la prolixité et la causticité le disputent à l’art du bon mot, la maîtrise de la syntaxe, sans oublier l’emploi décisif de mèmes facétieux. Car oui, parmi ses douzaines de visiteurs silencieux et ses 19 commentateurs compulsifs, certains de ses membres officieux se rencontrent dans la vraie vie, et se livrent impunément à de douteuses activités telles que des banquets improvisés, universités sans professeurs, et débats sans temps de parole.

Tant et si bien qu’une troisième université d’été est déjà en cours d’organisation pour l’année prochaine, et qu’un parti politique a été créé, dans le seul but de pouvoir continuer de se réunir en temps de confinement, car il est bien entendu que rien ne saurait mettre fin aux rites sacrés de l’apéro. Quoique sans hiérarchie, sans chef, sans programme, sans militant et sans idéologie, on y reconnaît cependant quelques ministres, tels que le Maître-chien, la Navigatrice, l’Abbé Belge, Calamity Jane, la Boulangère, le Gitan, l’Egyptien, le Zététique, le Patron de l’Apéro qu’on ne présente plus, et d’autres encore, qui mettent un point d’honneur à ne s’occuper que de ce qui les passionnent personnellement.

Pourquoi faire ici mention des loisirs de ces personnes privées ? Tout simplement pour souligner que malgré les obsessions de contrôle et de coercition de nos classes dirigeantes, malgré le taux élevé de pénétration dans les esprits dont disposent les médias, et bien que dans les milieux autorisés, on souhaiterait faire grimper ce taux à 100 %, ce blog a le mérite d’exister, de durer, et de prouver qu’il subsiste dans ce pays un je-ne-sais-quoi de gaulois, toujours prompt à la blague, la confrontation intelligente et autres pratiques désapprouvées par la Ligue des Mangeurs de Soja. C’est bien peu de choses direz-vous, mais cela suffit à démentir les discours défaitistes dont les médias nous bombardent en permanence, et cela fait une vraie différence quand on partage ne serait-ce que la liberté de parler de tout sans filtre.

Une chose est à retenir : vous n’êtes pas seuls survivants dans un monde en état de gorafisation avancée. Il n’appartient qu’à vous d’entretenir des liens avec ceux qui, comme vous, veulent continuer de vivre dans le monde réel, qui n’est certes pas un monde idéal, mais reste loin de mériter un tel acharnement. La communauté des hashseiziens invite ceux qui se reconnaissent dans ces propos à les rejoindre sur leur canal de communication. Ou pourquoi pas lancer votre propre groupe près de chez vous ? Vous aussi, rejoignez la communauté grandissante des complotistes dérégulés, et faites-y ce que bon vous semble !

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Selon l’expert en minières, Rick Rule : “La demande pour l’or peut grimper de 4 fois”

Par : h16

un article de Henry Bonner

J’ai récemment enregistré un entretien avec un investisseur très suivi dans les minières et pétrolières aux États-Unis. Mon interlocuteur, Rick Rule, détient la plus grande position en actions sur Sprott Inc, un groupe qui gère plus de 10 milliards de dollars dans les ressources minières. Il explique ci-dessous pourquoi la demande pour les investissements en lien avec l’or et l’argent peut grimper de quatre fois par rapport aux niveaux d’aujourd’hui.

L’or : l’assurance contre la devise et les obligations

“Je ne comprends pas pour quelle raison un investisseur n’aurait pas au moins un peu d’or dans son portefeuille. Pour moi, l’or est une police d’assurance. Comme une assurance-vie. Je pense que tout investisseur qui ne détient pas au moins une certaine quantité d’or est un investisseur qui voit le monde à travers un filtre, à travers une paire de lunettes mal ajustées. Pour moi, mon or n’est pas un actif que je compte vendre. C’est un legs pour mes héritiers.

“Si vous êtes d’accord que l’or est avant tout une police d’assurance, alors il est évident que la nécessité de cette assurance est bien plus importante aujourd’hui, et que cette nécessité est plus largement reconnue qu’il y a cinq ans.

“Le prix de l’or fait de bonnes performances lorsque les investisseurs ont des craintes sur la valeur de leurs liquidités, en particulier lorsqu’ils détiennent des obligations…

Dégâts du faux-monnayage

“Les gens sont inquiets en raison du Quantitative Easing [rachats d’obligations par les banques centrales, ou assouplissement quantitatif], qui permet en toute facilité à la zone euro et d’autres de créer de l’argent à partir de rien.

“L’idée de pouvoir créer de toute pièce quelque chose qui a de la valeur, mais qui n’est appuyée sur rien du tout, peut faciliter la vie aux gouvernements et aux autres débiteurs. En revanche, créer davantage de devise ne rend pas la devise déjà en circulation plus forte. Au contraire, elle perd de la valeur.

“Le Quantitative Easing est simplement une forme de faux-monnayage. La seule différence est qui en est l’auteur. Si, Henry Bonner, tu commences à imprimer de l’argent, tu te retrouves en prison. Mais si les dirigeants de la zone euro créent des euros, alors ils gagnent en popularité et remportent des élections. La différence n’est qu’une question d’auteur.

“Aux États-Unis, celui qui émet ces obligations, le débiteur, a une dette de 32.000 milliards de dollars en obligations à rembourser. Ensuite, ils estiment également avoir 100.000 milliards de dollars de passifs liés aux allocations, soins, et pensions de retraite promises à la population. Afin de soutenir la charge de la dette actuelle, le gouvernement tourne avec un déficit de 2.000 milliards de dollars par an.

“En d’autres termes, nous ne sommes pas en train de sortir de ce trou, mais plutôt de nous y enfoncer.

“Encore plus problématiques sont les taux d’intérêts négatifs en termes réels [ajustés pour l’inflation]. L’investisseur prend du risque et renonce à d’autres placements en faveur d’un retour qui est moins important que l’inflation. Ainsi, le créancier prend tout le risque, tandis que le débiteur est incité à emprunter le plus possible maintenant.

4 fois plus de demande pour l’or à l’avenir

“En ce qui me concerne, je pense qu’un taux d’intérêt réel négatif crée des coûts pour les investisseurs en obligations.

“Imaginez par exemple que vous soyez un gérant d’un fonds, tel que la trésorerie de l’université de Stanford, qui est de 30 milliards de dollars. Cela fait 20 ans que vous bénéficiez d’un climat économique propice aux obligations, dans lequel vous n’aviez pas besoin de faire beaucoup de travail.

“Pour vous, les jours heureux ont pris fin en 2022, quand l’inflation est revenue. Les taux d’intérêts nominaux [non-ajustés pour l’inflation] se sont mis à grimper. Cela a fait baisser la valeur de votre portefeuille d’obligations sur le marché. En même temps que cela, vos obligations ne paient plus suffisamment pour permettre à l’université d’atteindre ses objectifs de dépenses.

“Pris entre la perte de la valeur de marché des obligations, et le manque de rendements suffisants pour tenir le pas avec l’inflation, cela signifie que vous ne pouvez plus dormir sur votre argent. Vous êtes obligé de mettre cet argent ailleurs pour espérer atteindre les résultats désirés.

“À mon avis, une partie de cet argent – même si ce n’est pas la majorité – va se retrouver dans un actif qui a la réputation, prouvée au cours de millénaires, pour maintenir la valeur de votre épargne.

“Ceci est important, parce que dans le marché américain, la part des capitaux d’investissement qui sont placés sur les métaux précieux, ou entreprises de ce secteur, est de moins de 0,5 %.

“En revanche, sur les 40 dernières années, ce secteur attirait en moyenne 2 % des capitaux d’investissement. Je pense que les taux d’intérêts réels négatifs, le Quantitative Easing – c’est-à-dire le faux-monnayage – ainsi que la dette et les déficits vont susciter une inquiétude suffisante, surtout chez les détenteurs d’obligations à longue maturité, pour que la part de marché du secteur des métaux précieux retrouve son niveau moyen des 40 dernières années, de 2 %.

“En somme, la demande par les investisseurs pour les actifs dans le secteur des métaux précieux va grimper de 4 fois.

“Selon l’estimation de JP Morgan Chase, la part des investissements placés sur le secteur des métaux précieux en 1981, un sommet pour les prix dans le secteur, était de plus de 7 % !

“Je ne dis pas que nous aurons un nouveau record, mais simplement que nous allons retrouver la moyenne des 4 dernières décennies. Cela veut dire que la demande pour ces actifs peut augmenter de 4 fois.”

Je peux vous envoyer plus des commentaires de Rick sur l’investissement dans les actions or et argent. Vous aurez aussi ma quotidienne gratuite sur le Bourse et l’économie, et si vous souhaitez recevoir ces commentaires exclusifs, cliquez ici.

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La Suède : un secret de la surperformance de Stockholm

Par : h16

un article de Henry Bonner

Le graphique ci-dessous vous montre la comparaison du marché-actions de Stockholm avec la Bourse de Paris, le CAC 40, depuis janvier 2010. Vous verrez que la Bourse de Suède en ressort au-dessus du marché parisien, en dépit de l’absence des maisons de mode et les fortunes comme les Arnault.

Bien sûr, Stockholm ne surperforme pas Paris sur toutes les périodes de temps dans l’Histoire. Au cours des dernières années, les places boursières françaises et suédoises font environ la même performance. Sur une plus longue durée, vous pouvez voir une surperformance des sociétés suédoises, avec 682 % de retours depuis 1995, contre 318 % pour le CAC 40 (ce qui dépasse les effets de change).

La Suède représente toujours une cible possible pour la recherche d’opportunités en Bourse. En effet, le pays contient une concentration de sociétés qui suivent un modèle spécifique, capable de générer des ventes et des bénéfices en croissance exponentielle.

Ainsi, sur le marché suédois, vous trouverez diverses entreprises avec un courbe de revenus en “exponentielle”. Ces sociétés suivent le modèle de Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett : elles rachètent des sociétés plus petites, qui génèrent des excédents de trésorerie ; ensuite, elles investissent les revenus des acquisitions pour racheter davantage de sociétés, les ajoutant au portefeuille d’activités.

L’une des plus anciennes en Suède est la société Lagercrantz. Ses activités remontent à 1906, lorsque deux ingénieurs ont démarré dans l’importation de composants avancés pour l’industrie. Dans les années 80, suivant une introduction en Bourse, la société a mis en place une stratégie d’acquisitions à travers l’Europe, en particulier le Nord du continent ; ensuite, au début des années 2000, la société a fait une scission des activités, créant du même coup un autre groupe coté, avec le même modèle, Addtech.

Depuis la scission, Lagercrantz continue à racheter des petites sociétés et à les intégrer à son portefeuille. Il compte à ce jour plus de 80 groupes distincts, et poursuit toujours des acquisitions. La stratégie porte ses fruits, avec une croissance en exponentielle du titre dans la Bourse depuis deux décennies : depuis septembre 2001, son action prend 4676 %.

Le succès de Lagercrantz ne tient pas juste des capacités de ses gérants. En effet, son ex-subsidiaire, Addtech, affiche le même type de parcours depuis la scission : sa croissance est de 6927 % sur la même période.

En somme, le succès de ces sociétés ne dépend pas juste d’un bon gérant, ni d’une bonne opération, il provient du modèle des acquisitions en série. Du moment que les nouvelles acquisitions créent plus d’excédent de trésorerie, la société dispose de davantage de moyens, et peut mettre encore plus de groupes en portefeuille.

Tout comme avec des marques sous contrôle de LVMH, les acquisitions gardent en général une indépendance dans le groupe. Elles font partie d’un ensemble de sociétés, avec les mêmes actionnaires, mais les équipes travaillent en parallèle, et prennent des décisions de manière indépendante. Par ailleurs, la totalité de la croissance provient des revenus sur les opérations : ni Addtech, ni Lagercrantz n’ont eu recours à des levées de fonds via l’émission de titres dans le passé.

Le succès du modèle de l’acquisition en série explique donc peut-être la surperformance de la Suède en Europe.

Cependant, rien ne garantit plus de succès de ce genre. La performance peut bien souffrir à l’avenir. Néanmoins, si vous recherchez les actions à croissance en Europe, sans prendre de risques sur un zombie qui tourne à pertes, ces types de société peuvent vous intéresser : pour plus d’informations sur les acquéreurs en série et des idées de placement, rejoignez-nous dans notre lettre gratuite sur l’investissement en cliquant ici.

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Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se récupère

Par : h16

Un texte de Marcel M.

Le parcours sous une pluie glacée parut interminable. En tête du court cortège funèbre, a pied, Marcel se retourna: derrière lui, son frère, ankylosé et raidi de froid sur sa trottinette fut violemment dévié par une bourrasque de vent glacé qui, subitement, souffla entre les anciens bâtiments du crématorium. Le sombre édifice, désormais abandonné, avait été fermé une dizaine d'années auparavant quand la restriction des quotas de CO2 avait interdit le gaspillage énergétique pour la crémation.

Le sinistre convoi poursuivit son cheminement vers la sortie de la ville. Marcel pressa le pas pour rattraper le cyclocorbillard, il avait toujours dédaigné l'usage des trottinettes, trouvant ce mode de déplacement enfantin et instable, il en appréhendait aussi la localisation par l'électronique embarquée.

Arrivés devant le compostarium communal, face au couvercle sous lequel le défunt allait être inhumé, Mère prieuse voilée et ses deux fils adoptifs s'inclinèrent devant le cercueil de biocarton recyclé qui fut posé sur une planche basculante. Le cyclocorbillard Uber, hélé par le smartphone de son surveillant électronique s'ébranla lourdement à coups de pédales pour disparaître dans le rideau de pluie en quête de la dépouille suivante. Ici, l'heure était au recueillement. Mère prieuse, en phase dans le deuil, lut l'oraison funèbre (fichier-standard/homme-âgé.rtf) sur son Smartphone Sacré. Elle évoqua une renaissance, une résurrection et la réincarnation de la dépouille du père de Marcel dans le Grand Mystère de Notre Dame Gaya. La brève cérémonie fut clôturée par l'incantation sacrée: "Dame Nature qui êtes notre Terre, faites en sorte que sa dépouille soit totalement revalorisée."

Le lourd couvercle d'acier rouillé, gravé de la célèbre épitaphe "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se récupère" fut ouvert. Une vapeur fétide s'exhala du composteur. Marcel se retint de vomir. La planche fut rapidement basculée. Le sarcophage de biocarton recyclé glissa et tomba dans le compostarium où il s'ouvrit, offrant le corps du défunt au grouillement des vers (Eisenia foetida) sur le lit d'ordures ménagères parmi les autres cadavres en voie de décomposition, les animaux de compagnie pourrissants et les dépôts de toilettes sèches. Le portail étanche fut bien vite refermé pour éviter le gaspillage du gaz de biomasse.

Plus tard, après fermentation et récupération des précieux biogaz, ces déchets organiques valorisés seraient chargés dans des épandeuses pour aller fertiliser les champs de légumes. C'est là qu'après le purgatoire du dégazage que les morts auraient enfin droit à la vie éternelle.

Marcel s'efforça d'éloigner cette pensée nauséabonde. Il salua sèchement la Mère Prieuse et quitta les lieux en hâte. Son frère reprit la cycloroute sans même le saluer.

05/05/2021 La plus ancienne sépulture d'Afrique a été découverte au Kenya, elle date de 78.000 ans. Les écolos mettent donc fin à 78.000 ans de pratique funéraire, les archéologues du futur ne trouveront aucune trace de notre époque.

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Pause pascale

Par : h16

Comme l’actualité est calme et que le pays se redresse maintenant d’une façon visible et vigoureuse sous la direction d’un gouvernement affûté comme une lame japonaise, il me semble pratique de prendre quelques jours de pause : il ne fait aucun doute que la prospérité va persister à croître pour tous, que la bonne humeur et les fines idées de nos dirigeants vont continuer à irriguer nos belles villes et nos vertes campagnes.

Dès lors, ce blog ne risque pas de manquer une actualité chaude, trop improbable dans ces temps doux de paix reposante, et quelques jours sans billets ne feront pas de mal. Ce n’est pas comme s’il restait des sujets à traiter de toute façon.

Ainsi, les retraites sont maintenant un dossier bien propre, bien réglé par une classe politique aussi apte et respectueuse que bien documentée, et la réforme est elle-même bien acceptée par une population aussi compréhensive qu’éduquée qui ne manquera pas de redoubler d’efforts pour que tout se passe bien pour la génération boomero-revendicative. Et on ne pourra s’empêcher de noter l’optimisme absolument phénoménal de ceux qui, arrivant tout juste sur le marché du travail, espèrent encore prendre leur retraite dans un peu plus de 40 ans grâce à ce système si finement ouvragé : il ne fait aucun doute qu’il durera encore mille ans, minimum. Dès lors, peu de chance que les prochains jours partent en sucette à ce sujet.

Ainsi et de façon évidente, les questions ukraino-russes se résolvent dans la paix, la confraternité et la diplomatie active d’un Emmanuel Macron décidément au taquet. Point n’est besoin de revenir sur les efforts entrepris par nos dirigeants pour résoudre l’épineuse question : lorsque les accords de paix seront signés, nul doute que Bruno Le Maire pourra prétendre à un prix Nobel (si ce n’est de la paix, au moins en économie).

Ainsi, les banques tiendront bon. D’une part car elles sont en pleine santé, d’autre part car tout va bien sur le plan financier et économique, et enfin parce que c’est comme ça que ça se passe en Occident : les trains partent à l’heure, les hôpitaux sont propres et bien équipés, les prix sont maîtrisés et les banques sont solides. C’est tout. Et puis, doit-on rappeler que les cadors de notre gouvernement veillent sur la question et que le premier d’entre eux, un certain Bruneau d’Agen de Bercy, nous a totalement rassurés à ce sujet dans un entretien argumenté paru récemment dans Picsou Magazine ?

Et comme tout se déroule donc comme prévu, c’est le moment d’aller contempler le monde, de retrouver sa famille, ses amis, ses connaissances, de respirer l’air frais des riantes campagnes françaises et de s’éloigner de ce petit coin de toile numérique qui se peint un peu tous les jours grâce à ses billets, ses lecteurs et ses commentateurs pétillants que je remercie au passage et les partages qui sont faits sur les réseaux sociaux et ailleurs.

Que cette période pascale soit pour vous tous l’occasion de reprendre des forces pour la prochaine période qui s’annonce pleine de peps et de rebondissements : à n’en pas douter, le meilleur reste à venir et il est garanti sur facture avec la brochette d’élites qui nous gouvernent !

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Mercado Libre : les signaux avant une hausse de 40 fois

Par : h16

un article de Henry Bonner

Le mois dernier, j’ai parlé d’un analyste – Chris Mayer – qui tente de trouver les actions à croissance régulière et élevée sur une longue période. Le critère critique est une croissance récurrente et stable et pas un sursaut de nulle part, comme une société qui découvre une mine d’or, par exemple. Ces types de plus-values sont presque impossibles à anticiper.

Avec l’approche de Chris, le taux auquel la croissance a lieu a un impact colossal sur les résultats.

Je vous présente ci-dessous le nombre d’années pour multiplier votre argent par 100, selon le taux de retours.

Une action qui gagne 14 % par an va grimper de 100 fois en 35 ans. À 16,6 % de croissance par an, elle le fait en 30 ans. Ces 2,6 % seulement de croissance en plus chaque année vous font gagner 5 ans !

À 20 % de croissance annuelle, vous faites 100 fois votre argent en 25 ans. À 26 % de croissance, vous le faites en 20 ans.

Et avec un rythme de croissance de 36 %, similaire à ce qu’a fait une action comme Monster Beverage (voir graphique ci-dessous) vous faites 100 fois votre argent en seulement 15 ans.

Ceci est une durée suffisamment restreinte pour qu’un investisseur puisse en profiter de son vivant. Avec ce type de retour, même en sortant de l’action après 5 ou 10 ans… vous réalisez déjà un bon gain. Et avec Monster Beverage, si vous aviez acheté en 2002 et tenu jusqu’à aujourd’hui, vous auriez plus de 1.000 fois votre mise de départ. Mais même si vous aviez vendu en 2011, soit 9 ans plus tard, vous seriez quand même à 100 fois votre argent. Et si vous n’aviez tenu que jusqu’en 2006, vous auriez quand même eu la possibilité de faire un gain de 9300 %, soit déjà quasiment 100 fois votre mise, en seulement 3 ans.

La théorie de base de Chris n’a rien de révolutionnaire : la hausse des ventes et des bénéfices, au fil du temps, a tendance à tirer une action vers le haut. Et même si vous ne pouvez pas anticiper les humeurs du marché, ni les manies dans la technologie, vous pouvez vous faire une idée des chiffres d’affaires et des niveaux de bénéfices que peuvent atteindre une société.

Vous pouvez donc réduire les inconnues dans l’investissement.

Si les ventes d’une société grimpent rapidement, et de façon régulière, l’action devrait beaucoup grimper en Bourse elle aussi.

Prenez Amazon : l’action a rencontré beaucoup de scepticisme tout du long de son existence… Mais le succès de l’action devient plus compréhensible quand on regarde comment la société arrive à réinvestir chaque année ses revenus pour générer encore plus de retours.

Pour essayer de reconnaître ce type d’opportunités à l’avance, Chris regarde des indicateurs spécifiques concernant les retours et le succès de la société du point de vue des opérations. Selon Chris, ils peuvent vous signaler qu’il existe des chances d’une croissance exponentielle.

Prenons l’action MercadoLibre, une société de paiements, très répandue en Amérique latine : vous verrez qu’à ses débuts, le cours de l’action n’a pas donné de signes très encourageants… Après, l’IPO, l’action n’a pas fait de gains pendant environ 2 ans.

Cependant, en regardant d’autres indicateurs de la santé des opérations, une autre impression en ressort.

Voici l’évolution de trois des indicateurs, moins évidents à voir que le cours en Bourse de l’action ; sur la même période où l’action MercadoLibre semble faire du surplace, ces indicateurs font des hausses nettes.

Chacun de ces indicateurs montre d’une manière différente la santé des opérations de l’entreprise ; ce sont des indices de la rentabilité des opérations en proportions aux besoins – en capitaux, financements, ou actifs – du groupe. Ces indicateurs permettent à un analyste comme Chris d’évaluer la capacité de MercadoLibre à générer des retours élevés.

Avec l’aide d’autres critères – en apprenant à connaître les gérants, et le modèle – Chris tente de s’en servir pour voir si une action peut afficher une tendance à la hausse exponentielle, sur le modèle d’Amazon ou de Monster Beverage.

Si vous aviez acheté MercadoLibre le jour de l’IPO, vous auriez bénéficié d’un gain de 3978 % à ce jour.

Ces signaux peuvent se trouver sur différents sites et services disponibles sur Internet, mais ce n’était pas aussi simple que de regarder les bilans comptables. En 2014, par exemple, la société Amazon a fait un bénéfice opérationnel quasiment nul, à seulement 0,2 %. Sur 88 milliards $ de chiffre d’affaires, la société n’a fait que 178 millions $ de bénéfice. Ce n’est donc pas qu’une question de regarder les bénéfices.

Ce qui compte, selon Chris, est la manière dont la société utilise de ses capitaux. Vous vous imaginez qu’il est risqué de parier sur une société qui réinvestit au lieu de distribuer les revenus aux actionnaires. Vous devez donc pouvoir différencier entre un bon usage des capitaux, et un gâchis.

Une illustration de cela est l’action GOPRO.

Les ventes ont explosé dans les années 2012 à 2015. Elles ont quasiment triplé en trois ans, pour atteindre 1,6 milliards $.

Mais par la suite, le sort a tourné : depuis lors, les ventes sont en déclin chaque année ; elles ont chuté de plus d’un tiers depuis 2015.

La société a réinvesti ses bénéfices, mais pas sur des activités qui ont permis d’accroître les ventes mais plutôt sur des paris mal conçus dans les drones et la réalité virtuelle.

Aucun genre d’approche en Bourse, et aucun signal quelconque ne vous garantit de faire des gains. Quelle que soit votre approche, vous aurez toujours des contre-exemples. De plus, toute stratégie dépend beaucoup du marché dans l’ensemble.

Cependant, l’approche de Chris consiste à mettre de côté le plus de facteurs, et positionner son argent sur une poignée de sociétés qui génèrent plus de ventes et de bénéfices… et qu’il pense capables de continuer sur la même trajectoire dans le temps.

Si ce genre de stratégie vous intéresse, je vais en parler dans ma lettre gratuite, rédigée avec Simone Wapler, la semaine prochaine. Rejoignez-nous gratuitement en cliquant ici.

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Comment les Français deviennent Argentins

Par : h16

un article de Henry Bonner

“Nous attendons 80 enfants”, m’a informé la gardienne de la maison à notre arrivée.

La semaine dernière, l’idée a circulé de proposer un concert de piano et guitare aux habitants des alentours afin de rencontrer les familles.

Nombre d’entre elles tirent leur source de revenus du ranch où nous sommes, en travaillant à plein temps ou lors de besoins de main-d’œuvre, par exemple lorsqu’ils récoltent les raisins ou ont des travaux d’entretien des canaux d’irrigation pour les champs.

Bien sûr, l’idée a plu à tout le monde. En tant que joueur amateur de piano, ils m’ont proposé de jouer quelques morceaux pour les enfants après la sortie d’école, ce vendredi. La demande m’a parue simple sur le moment. Cependant, à l’arrivée au ranch, la gardienne nous a informés des préparations pour la fête. Elle a passé au moins toute la matinée à cuisiner des gâteaux et sucreries pour les enfants, semble-t-il.

Le nombre d’invités attendus n’est pas de 10 ou 15 élèves après l’école, comme prévu… mais bien de 80 personnes, adultes ou enfants, qu’elle attend pour le concert. Le spectacle aura lieu avec un vieux piano dans le salon (qui a juste assez de place pour deux canapés et quelques chaises au maximum). Si la gardienne a raison dans ses prévisions, les enfants écouteront depuis les fenêtres de la cour, tandis que les adultes les plus âgés prendront les quelques places assises.

Les gens des alentours du ranch vivent à 5 heures de route de la ville provinciale de Salta, et beaucoup n’ont pas de véhicule de toute manière. Ils ne voient donc pas beaucoup d’étrangers, qui sont peut-être aussi rares pour eux qu’un habitant de Buenos Aires.

L’occasion demanderait donc de la préparation. De l’entraînement. Mais ce n’était pas possible cette semaine, puisque nous avons rendu visite à une propriété d’investissement, dans l’est de la province.

Pendant ce temps, la gardienne a distribué à toutes les familles en question – pour la plupart ses parents proches ou éloignés – les invitations, et nous annonce que tous comptent venir. D’autres musiciens amateurs, mis à part moi, complèteront avec du chant ou de la musique tango.

La situation illustre peut-être comment “penser comme un Argentin,” un sujet qui m’occupe depuis mon arrivée dans le pays en mi-février.

Penser comme un Argentin

Les Argentins vivent avec l’imprévisible.

Ils ont une panoplie de règles, un peu comme la France. De plus, les règles changent tout le temps – et créent tant de surcoûts pour les citoyens que personne ne les respecte, sauf en cas de risque grave.

“La lutte contre l’inflation est l’affaire de tous”, a déclaré le ministre français, Bruno Le Maire, après des rencontres avec les responsables de supermarchés ce mois-ci. Il envisage de faire supporter aux magasins les dégâts de la chute de l’euro.

Ici, en Argentine, les autorités créent de même de la dévaluation – ils ont aujourd’hui un taux d’inflation de 100 % par an. La dévaluation provient des choix des dirigeants, qui tournent avec des déficits élevés, et empruntent en devise étrangère.

Ici, la perte de la valeur du peso est bien “l’affaire de tous”. En effet, tout le monde cherche en permanence comment éviter les contrôles de change, qui reviennent à une forme de taxe de 50 % lorsque vous avez des dollars en banque (ce qui explique que seuls 10 % des transactions dans le pays ont lieu via les banques, nous dit un contact).

Le peso vaut, selon le gouvernement argentin, environ 0,5 centimes de dollar. Cependant, pour les changeurs de monnaie sur les rues de Buenos Aires, le peso vaut seulement 0,25 centimes de dollar environ. Soit 1 dollar pour près de 400 pesos, au lieu de 200 pesos. Lorsqu’une entreprise change des dollars en pesos via le système bancaire, elle reçoit le taux dicté par les autorités, soit environ la moitié de la valeur du dollar. “Penser comme un Argentin”, nous a expliqué un avocat d’affaires, revient à trouver les moyens d’éviter de perdre 50 % de son argent en passant par le système bancaire, par exemple.

Bien sûr, vous pouvez toujours vous rendre ici avec des dollars liquides et les changer dans la rue (les changeurs, même s’ils sont hors-la-loi, opèrent en toute liberté depuis des années, souvent sous les yeux de la police). Par contre, si vous avez des dépenses importantes, la méthode devient risquée. Les autorités ne regardent pas pour les petites transactions. Par contre, elles relèvent la tête pour des montants plus importants.

Acheter un tracteur, par exemple, coûte environ 40.000 $. Mais si vous transférez vos dollars à une banque argentine pour faire l’achat, vous payez en réalité 80.000 $ en raison du contrôle des changes. Vous réfléchissez donc beaucoup avant de le faire. Vous achèterez peut-être un vieux tracteur, à un montant plus faible.

Jusqu’à récemment, un étranger avait la capacité (légale ou non en fonction des interprétations) d’éviter le problème du taux de change via le marché des obligations. Vous pouviez acheter des obligations argentines en dollars, puis les revendre en pesos au taux de marché libre. Aujourd’hui, disent les sources locales, la méthode ne marche plus.

En somme, à cause des choix des autorités, vous passez le gros de votre temps à éviter des ennuis avec les dirigeants.

Le pays offre sans doute un avertissement pour les Français…

L’UE accroît la quantité de règles autour de nous, et menace la valeur de la monnaie. La “protection du climat”, par exemple, requiert l’interdiction des véhicules thermiques, qui représentent 6 % des emplois européens, ainsi que le mode de transport le plus répandu aujourd’hui.

Au fil du temps, les gens vont “penser comme des Argentins.”

Ils vont non pas penser à l’avenir, mais tenter de passer entre les mailles du filet et éviter au mieux la ruine. Dans ma lettre quotidienne rédigée avec Simone Wapler, nous suivons l’avancée des dégâts… Et justement, nous proposons des manières de protéger votre patrimoine.

Cliquez ici pour nous suivre.

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Bourse : quelques leçons des retours de LVMH ou Monster Beverage

Par : h16

par Henry Bonner

Je communique de temps à autre aux lecteurs de H16, avec son accord, sur les idées et opinions de mon équipe. Je commente parfois l’expansion des gouvernements… l’enlisement de l’Union Européenne dans une série de restrictions contre l’usage de l’énergie… ou encore la dette, la dévaluation, et subventions, mais aujourd’hui, je vous communique plutôt une information pratique sur la Bourse, que je pense pouvoir vous être utile.

Un de mes analystes est un Américain nommé Chris Mayer, que je connais de longue date.

Chris possède quelques critères avec lesquels il choisit les actions en Bourse. Mais au final, sa stratégie se résume à ceci : choisir des entreprises qui réussissent, dont la croissance est plus ou moins assurée, qui sont bien gérées, et puis ne pas vendre avant le bon moment. Il dit qu’il veut avoir une “mentalité de propriétaire d’entreprise” quand il investit sur une action, un concept du célèbre Warren Buffett. Chris est un “pro” des placements. Il a commencé dans une banque d’affaires. Il a publié des recherches pendant plus de 10 ans. Aujourd’hui, il gère un fonds avec plus de 80 millions $ sous gestion.

Pour vous présenter le fonctionnement des idées de Chris en pratique, je suggère de regarder plusieurs exemples d’actions à travers deux types de courbes…

Ces courbes, vous allez peut-être vous en étonner, montrent en fait chacune la même chose : le cours de la société en question. Cependant, elles ne vous montrent pas l’information de la même manière.

Prenons la société Monster Beverage, une société de boisson énergisante, du même genre que Red Bull. Vous allez peut-être vous en étonner, mais l’une des meilleures performances en Bourse des 20 dernières années, c’était une action sans rapport à la technologie ni au web. À la place, cette société vend des boissons énergétiques. Vous les avez peut-être vues en magasins (ce sont des canettes noires et vertes).

La question n’est pas de savoir si vous aimez ou non le produit. Mais de ce que nous apprend l’évolution de son cours.

Tout d’abord, voyez ci-dessous le cours de Monster Beverage, vu de façon classique. Vous voyez que l’action grimpe plus ou moins de manière exponentielle, si bien que le gros de la hausse semble arriver après 2010 environ.

Comme le montre le graphique, cette action a fait un chemin exceptionnel dans son histoire. Pour vous donner des chiffres, entre le 1er janvier 2001 et le 1er janvier 2023, soit une période de 22 ans, l’action a fait un retour total qui le met dans un club particulier : c’est le club des actions qui ont fait des retours de plus de 100 fois leur valeur. Le retour précis dans le cas de Monster Beverage est de 105.971 %, en euros.

Pour vous le visualiser, cela signifie que 1.000 euros investis en janvier 2001 représentaient 1.060.710 euros en janvier 2023.

Bien sûr, aucun investisseur ne devrait placer de l’argent en Bourse en s’attendant à ce type de retour… C’est une exception rare.

Mais Chris, l’analyste avec lequel je travaille, a investi beaucoup de temps et d’attention à comprendre ces types de placements, si bien que ses clients lui font confiance pour gérer plus de 80 millions $ à l’heure actuelle, en se basant sur la stratégie que je décris.

La stratégie de Chris – sans vous faire de longues explications – tourne sur l’idée de détecter des entreprises de ce genre avant qu’elles ne décollent.

Et le graphique suivant fait partie des indices qu’il regarde. Ci-dessous, vous voyez en fait la même action qu’avant, Monster Beverage, mais elle n’a pas la même allure. Regardez :

La différence avec le graphique précédent est qu’au lieu de grimper de façon exponentielle, l’action grimpe beaucoup entre 2003 et 2008, puis grimpe de façon régulière par la suite. La hausse n’apparaît pas de la même manière. Un graphique typique vous montre le cours en euros. Ce graphique-ci ajuste l’échelle de droite pour vous montrer le “logarithme” du prix.

En somme, l’échelle de droite s’ajuste de telle façon que vous ne voyez pas l’action grimper en euros, mais en pourcentage par rapport à son prix à n’importe quel moment. Ainsi une hausse de 10 euros si l’action vaut 100 euros s’affiche de la même manière qu’une hausse de 1 euro si l’action vaut 10 euros. De cette manière, une hausse exponentielle apparaît comme une hausse continue, puisqu’en termes de pourcentage, la hausse est en fait régulière.

L’importance de ce graphique est de nous montrer ce que nous ne voyons pas sur un graphique classique.

Je vous remets de nouveau la courbe du prix de Monster Beverage, en version classique, comme vous le verrez présenté la plupart du temps.

Le problème de ceci est que vous avez l’impression que l’action dort pendant des années, puis prend soudainement vie après 2010. Mais si vous regardez sur le graphique avec l’échelle du logarithme, vous voyez qu’en fait la croissance démarre bien avant, dès 2003 en fait.

La leçon que nous en tirons est que les très gros bénéfices en Bourse peuvent avoir des signes avant-coureurs… si vous regardez les données de la bonne façon.

Regarder le logarithme permet de mieux comprendre d’où viennent certains des gros retours en Bourse.

Avec LVMH, par exemple, vous pouvez regarder l’action de manière classique, comme ci-dessous.

Comme avec Monster Beverage, vous avez l’impression que l’action réalise le gros de ses gains après 2015.

En euros, vous avez raison, mais en regardant avec le logarithme, vous voyez que ces retours découlent de décennies d’accumulation des retours à des taux réguliers. Cela vous donne une ligne droite, qui démarre bien la dernière décennie.

De même avec une autre action dans laquelle Chris a investi ces dernières années, et avec laquelle il a environ triplé sa mise, une société de pétrole nommée Texas Pacific Land Corp : si vous regardez l’action de manière classique, vous avez l’impression que les gains surgissent de nulle part dans les quelques dernières années.

Mais en regardant en échelle logarithmique, vous voyez qu’en fait l’histoire de la croissance de Texas Pacific Land Corp remonte bien plus loin.

Le but de vous montrer cela n’est pas de vous en mettre plein les yeux. C’est juste de vous illustrer une manière de regarder les actions en Bourse, au cas où vous seriez intéressé d’en entendre plus de la part de Chris Mayer, moi-même, et le reste de mon équipe.

Si cela vous intéresse, j’ai prévu de dédier la prochaine semaine à parler de Chris et de son approche. Vous pouvez nous rejoindre en cliquant ici.

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Rebond de zombies en Bourse

Par : h16

Un article de Henry Bonner

L’application sociale Snapchat illustre comment les zombies tirent leur épingle du jeu de l’accès au crédit.

Snap, le groupe auquel Snapchat appartient, a fait une perte plus importante que d’habitude au cours de l’année 2022, atteignant 1,4 milliards de dollars américains. Mais à la différence d’autres groupes de la Silicon Valley, Snap n’a pas creusé les déficits pour avoir embauché trop d’employés, comme dans le cas de certains pairs ; l’explosion du déficit de Snap provient d’une autre raison : la distribution de trésorerie aux actionnaires !

Depuis ses débuts, le groupe perd de l’argent.

Le graphique ci-dessous, issu des rapports financiers de la boîte, montre les quelques derniers trimestres.

Dans le rapport trimestriel, on y lit :

“Étant donné … notre trésorerie bien garnie avec 4,4 milliards de dollars, nous avons annoncé aujourd’hui de nouveaux rachats de parts de 500 millions de dollars.”
“Le nouveau programme de rachats de parts doit servir pour limiter l’impact de futures émissions en lien avec les incitations payées sous forme de titres…”

En 2022, le groupe a dépensé plus de 800 millions de dollars sur le rachat de titres, et en prévoit encore 200 millions au moins.

Les 4,4 milliards de dollars en trésorerie – la sources des distributions – ne proviennent pas des activités du groupe, comme avec un dividende dans une société normale. La société perd de l’argent tous les jours. L’argent provint non de bénéfices, mais de la dette.

Après une levée de 3,4 milliards de dollars lors de l’introduction en Bourse du groupe, en 2017, le société opte pour la dette.

Aujourd’hui, elle traîne une dette de 3,7 milliards de dollars, un peu moins que l’argent en trésorerie. Les remboursements commencent à partir de 2025.

Certes, les gérants prévoient qu’ils vont réussir à générer un bénéfice à l’avenir – à temps pour payer la dette.

Cependant, les chiffres récents sur la croissance font planer des doutes.

Le nombre d’utilisateurs dans les marchés européens et américains ne grimpe plus.

La totalité de la croissance a lieu dans d’autres marchés étrangers, dans lesquels Snap peine à monétiser les utilisateurs via la pub.

Selon Forbes :

“Le principal problème est que ses utilisateurs hors d’Europe et d’Amérique du Nord sont peu rentables. En Amérique du Nord, la société gagne 8,13 dollars par utilisateur par an, tandis qu’elle gagne juste 0,89 dollar hors d’Amérique du Nord et d’Europe.”

En comparaison, Instagram, la plateforme de photos, génère 312 dollar par utilisateur.

Certains y verront une source de potentiel pour Snap, mais les tentatives de rentabiliser les utilisateurs semblent accroître les déficits.

Snap a par exemple fait l’acquisition de KeyDB, un groupe de traitement de données, en 2022. Les acquisitions de ce genre ajoutent aux déficits.

Selon TechCrunch :

“En 2021, Snap a acheté un groupe de cartographie 3D, Pixel8earth, pour 7,6 millions de dollars, et la startup Fit Analytics pour 124 millions de dollars. Il a acheté le groupe de géolocalisation StreetCred, une startup dans le contrôle par ondes mentales NexMind, et un groupe de réalité artificielle, WaveOptics, pour plus de 541,8 millions de dollars.”

Les valorisations de sociétés comme Snap reposent sur un accroissement des utilisateurs, même à déficit. Le resserrement des conditions de crédit limite la capacité des entreprises de ce genre à faire des pertes, et à payer via l’endettement. Sans un retour de la souplesse dans les marchés, les zombies courent à la ruine.

Victimes du resserrement

Disney a renvoyé son PDG l’an dernier, suite à la publications des résultats.

Le groupe a augmenté ses dépenses sur le contenu – surtout des séries et films – à 33 milliards de dollars en 2022, afin d’alimenter sa plateforme de streaming. Mais Disney n’arrive à payer les déficits de la plateforme de streaming que grâce à la rentabilité d’autres activités du groupe.

Disney perd ainsi autant sur le streaming qu’il ne gagne avec ses parcs, soit environ 1,5 milliards de dollars au dernier trimestre. Les pertes totales de Disney+ depuis sa création sont de 8 milliards de dollars.

Disney, comme Snapchat, a parié sur la technologie, et la croissance d’utilisateurs, au prix de déficits.

Snap, pour sa part, fait une chute de 86 % depuis le sommet de l’optimisme de la Bourse, fin 2021.

Quant à Disney, il chute de 38 % sur la période.

Son PDG, Bob “Chapstick” Chapek, a dû quitter son rôle. L’ex-directeur, Bob Iger, a repris la suite, et promet de faire baisser les coûts.

Le resserrement des conditions de marché crée des soucis pour les zombies, et parie sur la technologie à coups de déficits.

Le marché attend avec impatience le retour des crédits faciles. Sans cela, des groupes comme Snap vont peut-être rencontrer la faillite. Des groupes comme Disney devront mettre fin aux projets de streaming.

Rebond des zombies

Depuis fin 2022, les zombies ont un peu de répit. Les actions les plus fragiles semblent rebondir.

La réunion de la Fed cette semaine ajoute une dose d’optimisme.

Un auteur chez Seeking Alpha explique :

“La Réserve fédérale a rehaussé les taux d’intérêts de 0,25 %, pour un objectif actuel des taux de 4,50-4,75 %.”

“Les marchés-actions avaient baissé légèrement avant le début de la réunion, mais tout a changé avec une seule réponse à une question.”
“Pour paraphraser, quand M. Powell [le directeur de la Fed] a répondu à la question de savoir s’il était inquiet du regain de souplesse dans les marchés financiers depuis le mois d’octobre, il a dit qu’il ne l’était pas.”
“En réponse, les conditions financières sur le marché se sont rapidement assouplies, presque d’un instant à l’autre ! Les actions qui ont le plus bénéficié étaient Carvana, Tesla, Nvidia, AMC, et les crypto-monnaies.”

En somme, la possibilité d’un retour de l’assouplissement des conditions de marché a donné de l’essence aux cours des zombies.

Un autre, Spotify, grimpe de 20 % depuis la publication de résultats le 30 janvier.

Il indique une hausse du nombre des utilisateurs.

Comme Snap ou Disney+, il paie la croissance avec des pertes.

Selon le Financial Times :

“La perte [de Spotify] au dernier trimestre a atteint 270 millions d’euros, en hausse par rapport aux 39 millions d’euros lors de la même période de l’année précédente. Les coûts d’opération ont grimpé de 44 %.”

Le marché connaît un regain d’optimisme sur les taux d’intérêts. Les zombies reprennent donc la hausse.

Cependant, un retour de l’inflation en 2023 peut mettre fin à la fête…

(Vous pouvez suivre – gratuitement – mes analyses quotidiennes sur la Bourse. Je vous enverrai aussi un entretien avec mon associée Simone Wapler qui expose les raisons de l’inflation en ce moment – ce n’est ni la guerre en Ukraine ni les perturbations des chaînes de production. Cliquez ici.)

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Hydrogène : magouille à l’intérieur d’une bulle

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La manie pour les renouvelables envoie sans doute plus d’argent vers des zombies, et crée plus de gâchis, que toute autre intervention de nos jours. Elle constitue une sorte de nouvelle bulle des dot-coms, à l’instar des années 90.

Plug Power parasite

La société Plug Power, basée à New York, illustre le fonctionnement de la magouille.

La société tire de l’argent de programmes sur trois continents, via des projets aux États-Unis, en France, et en Corée du Sud.

Le nom de la société suggère une activité en lien avec les véhicules électriques.

En fait, elle va encore plus loin dans l’inefficacité. Son activité est de vendre de l’hydrogène produit par des renouvelables, et de créer des batteries à hydrogène.

L’action a bondi de milliers de pourcents en 2021, quand la compagnie sud-coréenne, le groupe SK, a annoncé un investissement à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour acheter 10% du groupe.

Plus récemment, le géant de la distribution Amazon a conclu un accord pour acheter de l’hydrogène à Plug Power, ce qui est censé augmenter de milliards de dollars ses revenus annuels.

Comme vous le voyez ci-dessous, Plug Power a déjà exploité la manie pour l’hydrogène – il y a 20 ans – en levant des millions de dollars dans un IPO juste avant la chute du marché.

Après 20 ans entre la vie et la mort, et sans aucun bénéfice, l’action revient à la mode avec le renouveau d’optimisme pour sa technologie.

Malgré l’apparence crédible de ses contrats avec des groupes majeurs comme Amazon ou l’industriel SK (plus gros conglomérat sud-coréen après Samsung), le tout repose en réalité sur des subventions et de marchés déformés par les autorités.

Les dirigeants cherchent à faire enfler une bulle dans le secteur via des garanties de rentabilité à l’instar des éoliennes et des panneaux solaires.

Déjà, les pays-membres de l’Union Européenne accordent plus de 5 milliards d’euros à des projets dans l’hydrogène. La manne de subventions continue au-delà des frontières, cependant.

Les distributions ont lieu aux États-Unis, ainsi qu’en Asie. La Chine et le Japon ont plus de pompes à hydrogène que tout autre pays au monde.

La Corée du Sud a aussi prévu l’équivalent de milliards d’euros de subventions, d’où l’investissement par son producteur national SK Group.

Sur les trois continents, Plug Power est là pour capter la manne.

Son PDG se félicite de pouvoir enfin générer un bénéfice – dans les prochaines années – après 25 ans de pertes :

“Notre offre d’électrolyse a bénéficié de la poussée en Europe pour devenir indépendant des régimes corrompus pour son énergie. Nous en voyons les bienfaits puisque les commandes ont déjà surpassé de 50% les projections pour l’année, dont la majorité vient d’Europe.”

En janvier, Plug Power a signé un accord avec Renault pour lui procurer de l’hydrogène à l’avenir.

Magouille mondiale

Du côté de la Corée du Sud, le pays a aussi lancé un programme à des milliards de dollars. Il pousse les entreprises à entamer des projets coûteux dans l’hydrogène.

Selon le H2Bulletin :

Le groupe SK réduit ses activités émettrices de carbone, en faveur des véhicules électriques et des énergies renouvelables. Le groupe a commencé à passer en revue les opportunités dans le secteur de l’hydrogène. Il prévoit de produire 30.000 tonnes d’hydrogène bleu [qui en principe émet moins de carbone que l’hydrogène actuel dans la production] en 2023, et de développer une capacité de production de 250.000 tonnes entre 2023 et 2025. L’entreprise prévoit d’aller vers l’hydrogène vert [la production d’hydrogène à base de renouvelables] par la suite.

L’hydrogène demande beaucoup d’énergie à la production. Elle en restitue peu.

De leur côté, les renouvelables produisent trop peu d’énergies en proportion à leurs besoins en ressources (d’où leur dépendance sur les distributions par les gouvernements). Ainsi, l’usage des renouvelables pour la production d’hydrogène cumule les désavantages.

Le secteur de l’hydrogène fournit néanmoins un candidat idéal pour les programmes du gouvernement. Personne n’arrive à faire un bénéfice sans recevoir de l’argent des autorités. Du coup, les élus ont tout pouvoir sur la réussite et l’échec.

Les programmes créent aussi une base de soutien parmi les investisseurs et le secteur financier, qui vont réclamer encore plus de taxes et redistributions par la suite – afin de se mettre plus d’argent dans leurs poches.

Les proportions de la magouille augmentent de jour en jour. Comme toutes les bulles, elle court malgré tout vers l’éclatement…

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(Communiqué) L’énergie du désespoir

Par : h16

Suite à la demande d’un lecteur assidu, je reproduis ici la tribune, déjà publiée vendredi par Olivier Delamarche et Nicolas Meilhan, adressée par les acteurs des territoire de l’Ain, de Savoie et Haute Savoie à l’adresse du Président Macron au sujet de la crise énergétique qui les frappe de plein fouet.

Note à mes lecteurs : n’hésitez pas à relayer et faire connaître cette tribune par les moyens que vous jugerez appropriés.

Monsieur le Président,

Le territoire de l’Ain et ses voisins, Savoie et Haute Savoie, membres de la première région industrielle de France, étaient jusqu’à ce jour l’une des places fortes industrielles les plus importantes de ce pays, portée par de très nombreux acteurs de la plasturgie, de la mécanique, du bois, de l’aéraulique, de la santé, de l’agroalimentaire et bien d’autres.

Les entreprises de ce tissu économique d’excellence représentant un PIB de 60 Milliards d’euros et employant près de 775 000 salariés vous alarment sur le désastre économique à venir. La crise qui vient de commencer est la plus importante à laquelle nous ayons eu à faire face : l’explosion du coût de l’énergie va tuer bon nombre d’entreprises.

Nous constatons déjà que certaines ferment ou limitent leur activité car le coût de l’énergie est devenu hors de contrôle, complètement décorrélé de son coût de production réel. Les entreprises qui le peuvent vont répercuter une partie de ces coûts qui in fine se retrouveront dans les prix à la consommation. Et celles qui sont soumises à une concurrence internationale forte ne pourront pas nécessairement répercuter ces hausses de prix, qui dépassent pour beaucoup leurs marges. Elles se contenteront donc de disparaître au fil de leur remplacement par des concurrents étrangers.

Nous, dirigeants d’entreprises, avons su nous battre pour lutter contre les crises précédentes, nous avons su innover pour trouver de nouveaux débouchés, nous exportons, et nous formons nos équipes dans l’espoir de leur donner un avenir avec nous, dans l’industrie… Vous vouliez une France réindustrialisée ? Mais qui peut vouloir s’installer dans un pays qui vient de perdre l’un de ses seuls avantages compétitifs restants : une énergie abondante, bon marché, sous contrôle, pour se retrouver avec des prix exorbitants, risquant des délestages qui empêchent tout fonctionnement normalisé d’un outil de production ?

Les générations politiques des trente dernières années ont hérité d’une capacité énergétique nationale exceptionnelle, fruit d’une stratégie volontariste de long terme, menée en pleine crise par des femmes et des hommes serviteurs de l’État. Qu’en restera-t-il dans quelques mois ? Une France qui s’endette pour payer du chômage partiel, des importations de substitution, et qui sombre dans la pénurie.

L’Italie, l’Espagne ou le Portugal ont su réagir rapidement pour protéger leur nation, leurs citoyens, leur industrie.

Vous avez réagi avec certaines mesures qui nous prouvent que vous êtes conscient de l’urgence de la situation. Cependant ces mesures ne sont ni suffisantes ni structurellement viables sur le long terme pour le pays et ses entreprises, de toutes tailles.

Nous voulons une réaction immédiate, notre proposition serait de fixer un prix de l’électricité égal à la moyenne pondérée des coûts de production, en attendant une réforme du marché européen dont les fondements ont été balayés ces derniers mois.

Nous souhaitons également, dans un délai très court, pouvoir résilier les contrats conclus lors des derniers mois ou à défaut avoir un levier de négociation auprès des fournisseurs d’électricité.

Nous voulons surtout une stratégie énergétique nationale et européenne cohérente, de long terme, décarbonée garantissant un retour de l’autonomie et de la souveraineté énergétique de la France.

Nous voulons une politique courageuse et audacieuse qui permette de redresser notre pays dans les domaines en crise d’aujourd’hui et de demain : Énergie, Santé, Education, Transports.

Osez Monsieur Le Président.

ACTEURS ECONOMIQUES PLASTICS VALLEE (295 adhérents) – BUATHIER – CBJ NOTAIRES – CGEX – ASSOCIATION INNOVONS ENSEMBLE – COMITE DE SANTE AU TRAVAIL – CREDAPLAST – DEVIRIS – DUCRET SCIERIE – EDA – FAILLARD – FAVRE SAS – FONDERIE BOT – GERGONNE – GROUPE JACQUEMET – GROUPE MEDICOS – ALVIPLAST – GROUPEMENT DES EXPLOITANTS FORESTIERS ET SCIEURS DE L’AIN – INNOV&SENS – JACQUET BTP – LETZTROY –LUGAND ACIERS – ADDUXI – MANPOWER OYONNAX – MARTIPLAST – MAT TECHNOLOGIC – ATELIER HANGGI – BOULANGERIE OYONNAXIENNE – MTS – NOVAGENCE – SITEC INTERNATIONAL – SMP – SOLOMH – ZEDES – QUALIFORM – MONNET SEVE

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Tesla, perdant de l’éclatement de la bulle

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le dégonflement de la bulle a raison des actions les plus en vogue. Tesla en fait partie. Son cours a chuté de 70 % cette année.

La faute ne repose pas sur l’entreprise en elle-même. Au contraire, le fabricant de voitures électriques surpasse les attentes. L’entreprise a fait grimper ses ventes de plus de 50 % sur un an. D’autre part, elle fait non plus des pertes mais, désormais, un bénéfice de plus de 20 % de ses ventes !

Vous verrez ci-dessous que le marché accorde beaucoup plus de valeur à Tesla, en proportion à ses bénéfices, qu’à quasiment tous les grands constructeurs d’automobile :

Un analyste sur Seeking Alpha plaide en faveur du titre :

“Au cours du dernier trimestre, l’entreprise a produit 366.000 véhicules, soit une hausse de 54 % sur un an.

Sa hausse de production a permis aux revenus de grimper de 56 % sur un an, pour atteindre 21,5 milliards $ sur le troisième trimestre de 2022.”

Cependant, le marché – auparavant convaincu par les voitures électriques et les paris sur la croissance – quitte le navire de l’action Tesla. Les malheurs de Tesla viennent non pas d’une déception sur les activités du groupe, mais d’un repli dans le marché qui touche en particulier les actions les plus prisées jusqu’à cette année.

En bref, les hausses de taux d’intérêts par les banque centrales font effet.

Le gouvernement français, qui pouvait emprunter sur 10 ans pour un taux négatif, rien qu’en décembre de l’année dernière, paie désormais 3 % pour ces mêmes emprunts. Il n’a pas payé les emprunts aussi cher depuis 2012 !

Le sort de l’action de Tesla annonce la couleur pour bon nombre d’entreprises à l’avenir, même quand elles battent les attentes de ventes et de bénéfices.

D’autres types d’actifs, en particulier l’immobilier, attendent sans doute leur tour. La plupart des investissements – immobilier, actions, ou obligations – ont tiré parti de la bulle des banques centrales depuis 10 ans. À présent, avec l’arrêt des robinets à liquidités, les actifs redonnent les gains.

Pertes dans les actifs, ralentissement dans l’industrie

La bulle dans les actifs – qui a atteint son pic en 2021 – n’a cependant rien fait pour la production de biens et services. L’argent a servi à la spéculation, pas à la création de plus d’offre de produits sur le marché. En même temps qu’un accroissement de la quantité d’argent, les économies ont en fait reculé dans leur accès à des ressources de base, en particulier les énergies.

Javier Blas, chez Bloomberg, prévoit un enlisement dans une pénurie de tout.

“Ce qu’il faut attendre en 2023 : l’économie mondiale aura toujours des difficultés à subvenir à ses besoins de matières primaires.

En dépit de hausses extraordinaires des prix cette année, l’industrie des matières premières ne se presse pas d’investir sur de nouvelles capacités de production permettant de créer plus de produits. Sans un essor de l’investissement, la seule manière par laquelle ramener le marché à l’équilibre est une baisse de la demande.”

Le plus gros des dégâts aura peut-être lieu dans l’énergie. Sur les trois dernières années, le monde accuse un déficit de 374 milliards de dollars d’investissements sur la production de pétrole et de gaz, par rapport au rythme de 2019. Ainsi, l’ardoise grimpe pour les dépenses sur la production de pétrole et de gaz.

De plus, les sociétés de production font face à des taxes supplémentaires sur les bénéfices, ainsi que des plafonnements de prix pour le gaz. Elles ont donc moins d’intérêt à remettre la machine en marche. Le tout va aggraver le manque d’investissements.

Désir de pénurie

Ce recul des niveaux de vie n’a pas lieu par accident : les dirigeants ont préparé le terrain pour les pénuries depuis des années.

Voici par exemple le directeur de la filiale d’architecture de la SNCF, en 2018, afin de vous illustrer l’idéologie des dirigeants :

“Il faut questionner nos besoins chaque fois que possible, faire sobre ou frugal, réduire les besoins à la source … On peut imaginer toute une gamme d’actions, plus ou moins compliquées ou longues à mettre en œuvre, plus ou moins acceptables socialement : bannir le jetable, les supports publicitaires, l’eau en bouteille ; revenir à des emballages consignés, composter les déchets même en ville dense ; réduire la quantité de viande, l’incroyable gâchis alimentaire (25 à 30 % en Europe) ; brider progressivement la puissance et la vitesse des véhicules, et les alléger, avant de passer au vélo ; adapter les températures dans les bâtiments et enfiler des pullovers (il est bien plus efficace, plus simple, plus rapide, d’isoler les corps) ; optimiser l’utilisation des bâtiments publics pour réduire le besoin en surfaces, revisiter l’aménagement du territoire pour inverser la tendance à l’hyper mobilité ; etc.”

Un certain nombre d’individus parmi les dirigeants veulent moins d’énergies, moins de biens et moins de services. En somme, ils souhaitent un appauvrissement des particuliers et un recul des niveaux de vie.

Jusqu’ici, les dirigeants ont créé l’illusion de la prospérité via l’injection d’argent. Les gouvernements ont creusé les déficits.

Les banques centrales ont créé des dollars, yens, et euros. Cependant, avec la fin des programmes de stimulus, la réalité revient dans les esprits. L’éclatement de la bulle dans les actions, et d’autres actifs financiers, n’a sans doute pas touché sa fin.

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Bio-méthane, hydrogène, éoliennes : ruée vers les “chimères”

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le programme sur les émissions de carbone englobe tous les aspects de la vie.

J’ai rejoint une journée au Lycée agricole, en Normandie, à la fin du mois dernier, au titre d’un rassemblement pour les clients d’une société de comptabilité agricole.

La matinée a démarré avec un discours sur le programme de l’UE pour les sols. L’objectif est de capter plus de carbone dans la terre. Mais même l’interlocuteur, un Suisse convaincu du problème des émissions de carbone, a affirmé que les programmes ont peu de chances d’avoir des effets là-dessus. Après tout, les fermiers ont de toute manière une incitation à faire grimper la teneur en carbone de la terre : cela améliore les récoltes. Le graphique ci-dessous d’une étude universitaire montre par exemple la relation entre les rendements des champs et leur teneur en carbone.

En clair, les agriculteurs ont déjà une incitation de taille ! Cependant, la terre absorbe plus ou moins la même quantité de carbone quoi que vous fassiez. Tout dépend en fait des matériaux dans le sol. De l’argile plus de carbone que du sable, par exemple.

Le présentateur, Pascal Boivin, a même co-rédigé un article scientifique qui conclut avec euphémisme : “le chiffrage du stockage additionnel potentiel à l’échelle du globe avancé par Minasny et al. en 2017 [une étude citée par le Giec et le Sénat français pour ses programmes d’écologie] … qui compenserait 20-35% des émissions anthropiques de CO2 [par le stockage du carbone dans le sol]… est ainsi jugé optimiste par plusieurs auteurs.”

Par exemple, le carbone a besoin d’autres ingrédients pour rester sous terre – dont de l’azote, qui demande beaucoup d’énergie pour sa fabrication, entre autres. Les autres tendances à la mode comme la bio-méthanisation (production de gaz via les déchets animaux ou végétaux), ou “l’agriculture de conservation” (qui vise à labourer au minimum la terre, éviter de sur-planter, etc.), requièrent aussi des machines, une certaine quantité d’engrais et des carburants.

Cependant, même si les agriculteurs n’auront pas d’impact sur la quantité de carbone dans l’atmosphère, ils peuvent toucher de l’argent de la part de l’UE.

Certains misent toute leur carrière non pas sur la production de biens et nourritures mais sur l’obtention de subventions.

Europe1 rapporte ainsi :

Il y a deux ans, Louis Courtier s’est associé avec deux autres agriculteurs pour lancer ce site de [bio-]méthanisation.
Il a fallu investir six millions d’euros, mais le procédé permet déjà de dégager un beau chiffre d’affaires [d’un million d’euros]
De l’autre côté, le gaz vert va irriguer les habitations aux alentours. Louis Courtier est agriculteur comme son grand-père, mais le métier a changé.
[Il] rêve un jour d’atteindre l’indépendance énergétique avec des tracteurs au gaz.

Produire le gaz de cette manière demande beaucoup de matériel. 6 millions d’euros d’investissements dans l’exemple ci-dessus. De plus, la transformation en gaz requiert du chauffage et des ingrédients. Puis le transport ou stockage du gaz après émission. Le tout requiert donc aussi des capitaux et énergies. Au final, vous avez un peu plus de méthane. Vous avez beaucoup d’autres ressources – peut-être d’une plus grande valeur – en moins.

Ressource considérable

Les gens refusent de voir le bilan des renouvelables dans l’ensemble.

“Le vent marin, c’est une ressource considérable, des dizaines de gigawatts en renouvelable. Il faut y aller maintenant”, explique le directeur du Port de Nantes-Saint-Nazaire au journal Ouest-France.

“[Ils ont] déjà commencé avec le hub logistique où ont été pré-assemblées les 80 éoliennes du parc de Saint-Nazaire”, précise le journal.

Le projet de Saint-Nazaire comprend 80 éoliennes aujourd’hui. Les sociétés d’éoliennes en prévoient des centaines d’autres.

La simulation ci-dessous par le gouvernement vous montre la vue depuis l’Île d’Oléron, en Charente-Maritime, après installation du parc. Des éoliennes à perte de vue.

Tout comme avec l’agriculteur qui se met au bio-carbone, beaucoup d’individus jouissent de revenus sur ces projets. Vous avez les ports d’où viennent les navires, les entreprises qui assemblent les éoliennes, les compagnies de maintenance. Les promoteurs du projet évoquent une “resource considérable” – des Gigawatts de courant à saisir ! Mais ils ne parlent pas des coûts – rendus opaques à cause du système de taxes, subventions, vente de crédits-carbone.

Certes, vous avez peut-être plus d’électricité après l’installation du parc. Vous avez aussi dirigé des milliards d’euros vers les projets, et pris du temps et des ressources à d’autres activités. Vous avez nui aux pêcheurs. Vous avez nui au paysage. Vous n’avez sans doute pas accru la richesse dans l’ensemble. Sinon, vous pourriez le faire sans subventions.

Magouilles dans l’Hydrogène

Mon associée Simone Wapler a évoqué le cas de l’hydrogène dans l’une de ses missives.

Elle écrit que “l’hydrogène, est une chimère … Le bilan énergétique de la production d’hydrogène par hydrolyse est ruineux. Le processus absorbe environ 80% d’énergie pour en restituer 20%.” Cependant, des géants des énergies voient en l’hydrogène une énergie d’avenir. Le groupe pétrolier BP met des milliards d’euros sur des projets d’hydrogène.

Pour quelle raison ?

Comme avec les éoliennes ou les bio-carburants, les autorités donnent des subventions, ce qui élimine la nécessité de faire un bénéfice.

L’UE déploie en ce moment plus de 5 milliards d’euros pour l’hydrogène. Les États-Unis donnent jusqu’à 3 $ par kg d’hydrogène aux producteurs s’ils promettent de capter le carbone par la suite. Ils ont aussi voté 9,5 milliards $ de subventions pour la création d’infrastructures autour de l’hydrogène.

L’hydrogène d’aujourd’hui vient à 99 % du raffinage du gaz et du charbon. Il requiert donc beaucoup de consommation d’énergie. Il ne fournit pas une forme de carburant compétitive avec l’essence et le diesel en termes de coûts. Cependant, au nom des objectifs sur le climat, le monde va produire plus du double de la quantité d’hydrogène en 2030 par rapport à aujourd’hui.

Le graphique ci-dessous montre la production totale aujourd’hui, et les chiffres que veulent les autorités avant la fin de la décennie (selon la Energy Information Administration).

BP mise donc sur un pactole de subventions au cours de la prochaine décennie. Le tout pour une source d’énergie qui soustrait de la richesse au monde !

Entreprises et agriculteurs courent après des “chimères” comme l’hydrogène, le bio-méthane, et les éoliennes. Chacun veut sa part du gâteau. Ils l’obtiennent via des subventions, et aux dépens des autres.

Mon associée Simone Wapler et moi pensons que les autorités vont continuer à empirer la situation. De plus en plus d’argent ira vers les “chimères,” et de moins en moins vers la production d’énergies utiles, comme le nucléaire ou les énergies fossiles.

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Drames chez Disney : au-delà du « woke »

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Le PDG récent de Disney, plus grosse société de divertissement au monde, vient d’être relevé de ses fonctions.

Bob “Chapstick” (baume à lèvres) Chapek a atteint le plus haut poste au pire des moments – juste avant l’arrivée du virus et de l’hystérie qui a mené aux confinements. Il l’a perdu ce mois-ci. Son prédécesseur, Bob Iger, l’a remplacé. Le sort de Chapstick montre que le « woke » ne protège pas des aléas du monde des affaires…

Les sociétés ont toujours besoin de faire des bénéfices – même quand elles soutiennent le parti du président américain. Cependant… l’histoire de l’échec du PDG va au-delà du « woke. »

En fait, elle indique un changement d’humeur dans les marchés. Un changement d’ère. À cause de cela, les fortunes de Disney et de beaucoup d’autres boîtes risque de tourner au vinaigre. Le remplaçant de Chapstick risque fort d’empiler les déceptions…

La donne a changé.

Cela fait partie de notre thèse du moment, sur laquelle j’écris avec l’auteur Simone Wapler dans notre lettre d’investissement : pour faire court, SFGate a sans doute raison : “M. Chapek est un bouc-émissaire qui tombe à point.”

Avec les fermetures des parcs à cause des confinements, Disney a sauté à pieds joints sur les services de streaming… À première vue, elle a réussi. Elle a même surpassé son plus gros compétiteur, Netflix, en termes d’abonnés, atteignant plus de 160 millions de comptes dans le monde sur Disney+. Avec ses offres alternatives à Disney+ (qui ne sont pas disponibles hors des États-Unis), la société est à plus de 220 millions d’abonnements.

Pourtant, Disney décroche en Bourse cette année, perdant la moitié de sa valeur. Le comité de direction a renvoyé Chapstick, lui faisant porter toute la responsabilité. Les médias et analystes pointent du doigt les coûts du streaming. Le service fait 1,5 milliards $ de pertes au dernier trimestre… le double de la même période de l’année d’avant. Cela réduit donc la trésorerie de Disney, et le marché n’a plus l’appétit pour des pertes de cette ampleur.

Vous le savez peut-être : les taux d’intérêt sont en train de grimper. La thèse que nous élaborons dans nos écrits est la suivante : cette hausse va continuer bien plus longtemps que quelques mois, ou même un an.

Selon nous, cette hausse, entraînée par l’inflation, sera l’une des tendances les plus importantes de la prochaine décennie et au-delà.

Les remous chez Disney montrent que ce resserrement a des effets au-delà des bilans et de la finance. Il vient de causer le départ du PDG d’une des plus grosses sociétés du monde. Ses effets atteindront tout le monde d’une manière ou d’une autre.

Disney en souffre car la société a accumulé une masse de dettes d’environ la moitié de son chiffre d’affaires annuel, et bien plus élevée que son bénéfice annuel. La charge (voir graphique ci-dessous) vient surtout de 2019, l’ère de la direction sous le précédent PDG, M. Iger, qui vient de reprendre les rênes. Il a emprunté des milliards pour des acquisitions. À l’époque, les marchés faisaient peu attention à la dette et ont approuvé la stratégie.

Mais sur les 12 mois à octobre 2022, le bénéfice net chez Disney était de 3,5 milliards $. De cela, les nécessités de trésorerie pour supporter la dette ont réduit l’excèdent réel à seulement 1 milliard $… et la compression à cause de la dette va grimper avec les taux d’intérêts, que nous pensons voués à aller bien plus haut, comme nous l’écrivons souvent.

Mauvais conseils de spéculateurs

Jusqu’à cette année, le marché n’a pas eu de soucis pour la dette, ni les pertes. En fait, les investisseurs de Wall Street ont même demandé à la société de dépenser encore plus, sans se soucier de générer des marges.

En effet… jusqu’à cette année, le marché ne faisait pas très attention aux bénéfices. Pour cette raison, l’action Disney a surperformé, alors que ses résultats financiers n’ont pas battu la moyenne.

Selon des analystes sur Seeking Alpha, la performance du titre Disney au cours des 10 dernières années (près de +300 %) ne vient pas de ses bénéfices ni de la croissance de ses revenus.

Ils ne sortent pas du lot, en fait.

Tout provient en réalité d’une hausse de la valorisation des bénéfices et des revenus par le marché. En somme, les marchés ont donné plus de valeur à Disney en pariant sur sa capacité à croître, et pas à cause de ses résultats réels.

Dan Loeb, investisseur milliardaire et fondateur de Third Point, a par exemple pris une position à hauteur de près de 1 milliard $ en 2020 sur l’action Disney. Il a alors écrit une lettre ouverte aux gérants – à l’équipe de Chapstick – pour réclamer de poursuivre la stratégie de la croissance du streaming, même au coût des marges et du dividende. Soit la stratégie à l’origine des problèmes d’aujourd’hui !

Dans sa lettre d’octobre 2020, M. Loeb explique :

“Regardons l’exemple du film Hamilton, dont la sortie sur Disney+ ajoute, d’après les estimations, 2 millions d’abonnés à la plateforme, soit des centaines de millions de dollars de valeur pour Disney [en supposant qu’un abonné vaut plus de 100 $ à la société].

“Ce sont des retours importants par rapport aux 75 millions $ qu’a coûté l’acquisition des droits du film. Nous avons pleine confiance qu’il faut porter ces efforts d’investissement à des milliards de dollars, en se concentrant sur des marques du portefeuille Disney comme Marvel, Star Wars, Pixar et Disney Animation, ainsi que d’autres acquisitions, ce qui tirera le nombre d’abonnés vers le haut, tout en créant de la valeur pour les actionnaires de Disney.

“[Ces investissements dans le contenu] vont alimenter le nombre d’abonnements, réduire les désinscriptions, et permettront d’augmenter les prix, ce qui va créer des centaines de milliards $ une fois que la plateforme aura atteint une plus grande échelle.

“Pour comparaison, le marché attribue en ce moment une valorisation de 1.200 $ par abonné à Netflix.”

À cette valorisation par abonné, le marché devrait évaluer Disney+ à environ 200 milliards $ aujourd’hui… plus que la valeur totale de la société (qui comprend ses parcs, ses films en salles, ses séries-télé, jouets, etc.) qui est d’environ 180 milliards $ à l’heure où j’écris.

Souvenez-vous qu’en fin 2020, le marché offrait des valorisations semblables pour les utilisateurs de Peloton, la société qui perd de l’argent en vendant des vélos stationnaires. Vous savez peut-être que cette « pépite » de l’époque des confinements a chuté de 94 % depuis fin 2020. Chapstick a donc suivi les vœux du marché et des spéculateurs en 2020… Il a délivré la croissance demandée. Et il n’a pas fait attention aux marges – tout comme le marché semblait le vouloir.

Puis, les choses ont changé. La nouvelle tendance, que je suis, aux côtés de Simone, dans nos écrits, a mis fin à la recherche de la croissance d’utilisateurs à tout prix. Les taux d’intérêts ont entamé leur hausse. L’optimisme de la Bourse a disparu… et le nouveau PDG – arrivé pile à temps – a porté la responsabilité pour les échecs.

M. Iger, qui reprend le rôle de PDG, bénéficie d’une bonne image. Il a quitté la société juste avant les confinements, et avant les pertes à cause de la stratégie du streaming.

Il annonce une réorganisation “qui met plus de décisions entre les mains des équipes créatives.” Ce genre de programme fait sans doute plaisir aux employés, surtout aux “équipes créatives.” Mais en réalité, Chapstick compte sans doute assez peu dans la débâcle. Il a présidé durant un changement d’ère dans les marchés. La faute à pas de chance.

Comme nous l’écrivons souvent dans nos lettres, nous pensons que les drames vont continuer. PDGs déchus. Faillites. Licenciements de masse (déjà en cours chez les plus gros groupes de technologie). Aucune quantité de « woke » ne sauvera les entreprises du resserrement de taux sur le marché.

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Présidentielles américaines 2020 : les élections les plus sûres du siècle, qu’on vous dit !

Par : h16

Calendrier électoral américain oblige, des élections s’approchent maintenant à grand-pas : en novembre prochain aura lieu le renouvellement de la Chambre des Représentants (la Chambre basse) et un tiers des 100 sénateurs du Sénat (la Chambre haute), ce qui promet déjà quelques moments de bravoure pour les médias, notamment français.

Il faut en effet se rappeler que les élections américaines sont généralement assez mal traitées par les médias français. De surcroît, ces prochaines élections sont politiquement si tendues et le pays n’a jamais été si divisé politiquement que toute analyse lancée par les journalistes français, lourdement teintée des prismes européens et des biais socio-démocrates habituels, risque de sombrer rapidement dans l’humour potache involontaire.

On se rappelle en effet à quel point la presse n’avait pas correctement fait son travail lorsqu’il s’était agit des précédentes élections et ce d’autant plus qu’y était directement concerné Donald Trump, profondément détesté des establishments médiatiques français et américain.

À ce titre, certains doutes légitimes sur la bonne tenue des scrutins outre-Atlantique ne semblait pas avoir mérité beaucoup de mentions dans la presse francophone, et les médias américains ont fait fort, dès les premières estimations de novembre 2020, de ridiculiser toute tentative d’y voir un peu clair sur certaines allégations de fraude qui ont largement parcouru le pays alors.

Biden fut malgré ces doutes déclaré vainqueur, et ce au-delà de l’écart pourtant manifeste de popularité visible entre lui et Trump : alors que le premier limitait ses apparitions à quelques discours convenus devant une absence de foule oscillant entre l’hilarant ou le pathétique, le second enchaînait des meetings massifs de dizaines de milliers d’Américains ce qui ne manqua pas d’alimenter un peu plus le doute sur les résultats du scrutin.

En terme de prédictions, on rappellera par exemple les résultats des Bellweather counties. Ces comtés sont régulièrement utilisés car ils présentent assez fidèlement les tendances des votes à l’échelon national et l’écart aux résultats effectifs est suffisamment faible pour que ces comtés servent régulièrement d’excellents indicateurs du candidat qui a le plus de chance de l’emporter. De façon surprenante, les 19 Comtés choisis qui, dans leur ensemble, avaient prédit correctement les derniers présidents depuis plus de 50 ans, n’ont pas réussi à désigner Biden comme gagnant ; et là où l’on pouvait s’attendre, statistiquement, à un résultat relativement peu tranché (Biden et Trump proches l’un de l’autre) qui aurait expliqué cet échec des Bellweather counties, l’élection 2020 a présenté cette particularité de voir Trump gagner dans 18 de ces comtés.

Les doutes ont donc persisté, et l’histoire retiendra les imbroglios juridiques, les batailles légales et la tension croissante dans la société américaine suite à ce vote contesté.

La suite est connue : les Grands électeurs ont finalement ratifié les vote rapportés par les centres de dépouillement et leurs machines de décompte. Cette ratification aura ensuite été présentée le 6 janvier au Capitole, pour un décompte officiel qui fut interrompu par des événements dont les tenants et les aboutissants sont encore sous enquête. Le 7 janvier, Biden fut déclaré vainqueur par la nouvelle session qui se tenait lieu dans une ambiance particulièrement tendue et accédait au pouvoir le 20 janvier suivant dans une capitale parcourue par la Garde nationale.

L’analyse qui consistait alors à imaginer que la situation serait périlleuse pour le nouvel arrivant n’était pas trop compliquée et s’est révélée exacte : après moins de deux ans, l’Amérique de Biden est vraiment en piteux état avec une inflation galopante, des perspectives économiques sombres et une popularité si basse qu’elle devient difficile à estimer. Pour le président qui aurait reçu le plus de bulletins de l’histoire du pays, la chute est rude.

Aux tensions grandissantes dans la société américaine, il aura depuis fallu ajouter que les doutes initiaux concernant ces élections ne se sont pas calmés.

Bien sûr, les médias de grand chemin se sont empressés d’absolument tout faire pour étouffer ces doutes sur des élections qui ont été présentées, avec un toupet assez phénoménal, comme “les plus sûres de l’histoire du pays”, sans toutefois parvenir à mettre un point final aux allégations persistantes de fraudes plus ou moins massives dans différents États et comtés clés du scrutin.

Depuis, on aura eu du mal à ne pas voir la pudeur de violette de ces mêmes médias pour rapporter les condamnations pour fraudes et problèmes électoraux alors que, petit à petit, on en découvre de plus en plus.

Un silence compact et quasi-intégral a par exemple été de mise lorsque le documentaire 2000 Mules est sorti, et les éléments de preuves découverts depuis, même lorsqu’ils sont rapportés par des organismes de bonne réputation comme Rasmusen, ne font jamais les gros titres.

Ainsi, la presse grand public (en l’occurrence le New-York Times) accusera avec un bel aplomb l’association “True The Vote” (à l’origine du documentaire 2000 Mules) de diffamer Konnech, une des sociétés en charge de gérer le vote électronique américain, et ce alors que, quelques jours plus tard, le dirigeant de cette société est arrêté pour les faits allégués par “True The Vote”, réduisant à la bouffonnerie le précédent article de cet organe de presse pourtant si réputé et réduit à faire d’intéressants saltos en arrière.

Du reste, un analyste (qu’on pourra lire sur Substack) fournit au sujet de cette entreprise des données détaillées qui sont sans appel : manifestement dans les petits papiers du Parti communiste chinois, cette société aurait fait transiter les données des assesseurs et des votes par des serveurs en Chine et ce alors même que les serveurs de la société seraient pleins de trous de sécurité. C’est évidemment parfaitement illégal.

Même le Washington Post, peu suspect de collusion pro-Trump, est obligé d’admettre l’intense espionnage chinois sur les partis politiques américains, leurs membres et les opérations de vote. Que cet espionnage soit allé bien au-delà jusqu’au point de récupérer des données sensibles au moment même du vote n’est plus une pure conjecture et bascule dans le domaine du probable… D’autant plus qu’il existe à présent plus d’une centaine de sources documentées montrant que les systèmes de vote électronique (tant de Konnech que d’autres firmes comme Dominion), qui auraient dû être “air gapped” (déconnectés de tout réseau, internet notamment) ne l’étaient pas du tout et étaient même vulnérables aux attaques les plus simples.

En somme, à l’heure où ces lignes sont écrites, il apparaît donc de plus en plus manifeste que ces élections présidentielles n’étaient pas les plus sûres de l’histoire du pays ; il apparaît en outre que les allégations selon lesquelles les Russes auraient été les principaux instigateurs de fuites et d’exactions éventuelles sont fausses et que ce sont plutôt les Chinois qui les ont pratiquées. Enfin, il devient difficile d’accorder quelque confiance que ce soit dans les systèmes électroniques de vote actuels et, plus spécifiquement, dans les résultats de ces élections (ce que les instituts de sondages décèlent fort bien lorsqu’ils prennent la peine d’interroger les citoyens américains, maintenant majoritairement sceptiques de ces résultats).

Sapristi, il semble qu’encore une fois, des “complotistes” avaient raison de pointer ces problèmes manifestes.

Dès lors et dans le climat particulièrement tendu qui règne actuellement aux États-Unis, on doit donc se demander si les élections de mi-mandat se tiendront bien le mardi 8 novembre comme prévu, et surtout à quel point elles seront cette fois encore entachées ou non d’irrégularités. Les autorités américaines et les citoyens ont-ils compris ce qui s’est passé en 2020 et en ont-ils tiré des leçons ?

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Fermage de bouche

Par : h16

par Edmond Dantès

Au bon vieux temps des soviétiques, il existait une discipline assez pointue qui s’appelait la « kremlinologie ». Les kremlinologues décortiquaient les colonnes de la Pravda armés de loupes et de microscopes, à l’affût du moindre adverbe plus haut que l’autre. Ils pouvaient déduire de telle formule si tel apparatchik était en partance ou non pour le goulag. Ils pouvaient aussi, en fonction des adjectifs, déterminer quel coefficient multiplicateur était utilisé pour la présentation de tel ou tel résultat économique. Ces Champollion étaient fascinants. Ils projetaient une petite loupiote sur les mystères épais
de l’empire de l’ombre.

Aujourd’hui, sous le règne de la momie démocrate Joe Biden (un Brejnev avec prompteur), on aurait bien besoin de washingtonologues. Qui dirige vraiment le bateau ivre sur le Potomac ? Plusieurs hypothèses intéressantes émergent (pardon pour le jeu de mots) à propos du sabotage des gazoducs russes de la Baltique reliés à l’Allemagne.

L’une d’elles, exposée par des observateurs américains indépendants (il y en a), avance qu’une branche particulière des néoconservateurs, disons le canal historique (appelé les straussiens, de Leo Strauss), aurait obtenu gain de cause auprès de Joe l’Afghan. Une obsession de ces ex-trotskistes devenus grands gourous en stratégie internationale vise à bloquer toute tentation allemande de rapprochement économique avec la Russie, mais aussi à détruire la capacité industrielle des Teutons adossée au gaz pas cher des Popovs. L’idée étant de maintenir les États-Unis (et sa « destinée manifeste ») dans sa suprématie mondiale.

Avant d’aller plus loin et pour la forme, bouclons dans une pièce tous les autres usuals suspects. Le problème étant que, quels que soient leurs mobiles (et ils en ont, en particulier les Polacs qui n’ont jamais digéré le Nordstream 2 doublonnant le Nordstream 1, qui relient directement l’Allemagne au gaz russe), personne ne peut imaginer les Polonais, les Britanniques, les Danois ou les Suédois (ou les quatre réunis) agir sans l’ombrelle et le feu vert américains.

Restent les Russes. C’est risqué, mais on va prêter l’intelligence à nos dirigeants européens de n’accorder qu’un crédit limité à cette hypothèse débile, celle d’un auto-sabotage russe de son formidable levier de puissance sur l’ouest, et source de revenus importante. Les Russes ont certes poussé très loin l’art de la ruse, mais son niveau de sophistication s’arrête là où commencent le réel et le retour sur investissement.

Selon l’hypothèse citée plus haut, les Allemands et les Russes étaient en pleine négociation secrète à propos du gaz. Les Polonais auraient alors joué une fonction exécutive dans l’opération de sabotage, le top départ étant donné par les États-Unis, qui assuraient la coordination avec le Danemark et la Suède. (Les Britanniques sont absents de ce scénario, ce qui est étonnant, mais il est vrai que Liz Truss est pleinement concentrée sur son objectif de faire couler son pays en moins de deux mois au pouvoir, record à battre).

Le scénario est intellectuellement stimulant, mais cela reste un scénario. On verra bien (heu, en fait non, on ne verra rien : on ne saura jamais).

Ce que l’on sait, c’est que l’Allemagne est mal barrée et que les autres pays européens, dont le nôtre, vont suivre de près la locomotive industrielle de l’Union européenne. Ce qui s’est passé, c’est un acte de destruction de la vie économique et des entreprises d’une région du monde. Les questions monétaire, sociale et politique viendront vite derrière.

Nous savions que l’Europe n’était plus un acteur mondial, mais un enjeu régional entre Américains et Russes. Mais de là à être réduits au rang de servage, il y avait quand même un pas. Il a été franchi, tout comme a été franchie l’extension du conflit ukrainien hors d’Ukraine. D’où le changement de concept. Nous allons passer de l’Ukraine dans l’Union européenne à l’Europe ukrainisée. Quand on connaît, même de loin, la situation ubuesque et catastrophique de ce pays, quand on connaît le martyre que subit son peuple depuis l’invasion russe, la perspective est enthousiasmante.

Devant ce tableau, évacuons rapidement le minable clapotis produit par nos médias (un gros titre gêné aux entournures et puis s’en va) : nous sommes habitués, nous payons même des impôts pour leurs forfaitures. Parlons plutôt de nos dirigeants car il y a de quoi être estomaqué par leur fermage de bouche.

A-t-on vraiment mérité cela ? Non.

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Mais que fait Obélix ?

Par : h16

Par Edmond Dantès

Depuis plusieurs années, les discussions de fin de soirée ont pris des allures de débriefing médical dans un centre de soins palliatifs. On ne refait plus le monde, on regarde comment il meurt. Parfois, ça ressemble à une discussion entre experts analysant une malfaçon de charpente industrielle. L’un soutient que c’est telle charnière (dette, masse monétaire, Euro, pénuries, inflation, déliquescence occidentale, écolo-talibanisme, etc.) qui va céder avec effet domino garanti, l’autre que c’est telle poutre maîtresse qui va tout faire péter, le dernier (qui a un rapport affectif avec le bois) voyant, lui, un travail de termites avec grand final façon tas de sciure.

Entre libéraux, c’est encore plus sportif car si chacun est d’accord sur l’essentiel, tout le monde s’engueule sur le reste (c’est pourquoi il est recommandé d’inviter un socialiste bon teint ou un bobo crispé pour entrelarder les débats de séquences agréablement farfelues).

Lors de ma dernière soirée fin du monde, nous nous sommes quand même félicités du vote à l’Assemblée nationale contre le passe sanitaire (ou vaccinal, on ne sait plus). Mais ça rechignait. Les temps présents demandent beaucoup de travail sur soi : se réjouir d’un vote auquel les députés LFI ont contribué est grisant mais équivoque, comme un match de foot que vous gagnez grâce à un but de la main. Je ne me connaissais aucun point commun avec Clémentine Autain ou le député rouquemoute du Nord dont je ne retiens jamais le nom, eh bien en voilà donc un.

Cela m’amène à une première conclusion. Entre le bonheur pour chacun (la voie libérale) et le bonheur pour tous (la voie du goulag), il y a en ce moment une sorte d’alliance objective dont il faudrait qu’elle ne durât pas trop longtemps pour l’équilibre psychique du quidam et pour la clarté des débats. On n’en est pas là. Naviguer à l’estime sur une mer oublieuse fait donc partie du charme de l’époque (on mélange tout ; je parie que dans six mois, l’affaire Dupont de Ligonnès fusionnera avec la disparition de Manuel Valls).

La discussion a ensuite dérivé sur l’affaire Uber et sur les motivations du mouchard ex- lobbyiste de la compagnie américaine (pas mouchard, a objecté le bobo : « lanceur d’alerte » ; on a rigolé). Je ne vais pas en faire des tartines sur nos spéculations, mais ça ne sent pas bon pour notre président ça-m’en-touche-une 2.0, dont le pouvoir vacille. Il est possible que le coup, en forme d’avertissement, vienne des Etats-Unis. Je verrais bien les néocons à la manœuvre pour punir notre jacto-président de sa mollesse Ukrainienne (reconnaissons ici qu’il est globalement moins taré que Bruno Le Maire et Olaf Scholz réunis, mais ça n’est pas non plus un exploit). Sur cette hypothèse, j’étais isolé, alors j’ai sorti une bouteille de Mirabelle de tonton Robbie et j’ai servi tout le monde.

On verra si notre ego-président a fait d’une pierre libérale (l’ouverture du marché des taxis à la concurrence) deux coups (financement de sa campagne), mais le fait est que sa capacité à encaisser commence à bien faire. Gilets jaunes, rebuffades régulières à l’étranger (il est vrai amorties en chansons de geste par nos médias), législatives foirées (je regretterai Richard Mutuelles-de-Bretagne Ferrand, je le trouvais délicieusement méphitique) : ça sent la fin, mais le cuistre est toujours debout.

C’est à ce moment de la soirée que la seule question valable a été posée (par mon ami théoricien de l’attaque de termites) : mais que fait Obélix ?

Ça nous a tous donné à réfléchir et un travail de mémoire a été entrepris. Avec le résultat suivant : oui, Obélix arrive. A sa manière, erratique, mais il arrive. Il s’est d’ailleurs annoncé une première fois voilà trois ou quatre ans. On s’en souvient, le président des Français (sic) avait reçu une taloche en public accompagnée du cri « Montjoie et saint Denis ! ».

La beigne était fugitive, mais le « Montjoie et saint Denis ! » bien envoyé. « Montjoie et saint Denis ! » vient en effet de loin (et même au-delà). C’est la thèse (écrite bien avant la baffe susmentionnée) d’une éminente historienne aujourd’hui disparue, Anne Lombard-Jourdan. Selon elle, les sources profondes du cri « Montjoie et saint Denis ! » sont à chercher du côté des… Gaulois. « Montjoie et saint Denis ! », selon l’historienne (formée à l’Ecole des chartes, le pédigrée est solide), trouverait ses racines dans une tradition celte qui signifiait « protège-pays ».

Alors, c’est vrai, le cri de ralliement n’a encore pas tout à fait pris. Il y a bien eu, quelques temps après, un jet d’œuf sur la tête de l’entité élyséenne, mais c’était médiocrement exécuté, brouillon et, bien sûr, sans le cri immémorial. De toute évidence, ce lancer d’œuf était le fait d’un individu n’ayant bénéficié d’aucune formation initiale (je crois même me souvenir que l’œuf était dur, ce qui, dans la discipline, vaut sûrement élimination directe). Plus proche de nous, juste après l’élection présidentielle (ce moment-zombie où, tous les cinq ans, nous sommes appelés faire barrage au peuple des vivants et au 4e Reich), il y a eu ce jet de tomates à Cergy-Pontoise sur le crâne de l’ego-président.

Ces signes ne trompent pas. Obélix arrive. Le problème, avec les baffes d’Obélix, c’est qu’elles emportent tout sur leur passage. Comme dans un roman de Julien Gracq, quelque chose vient, de radicalement inattendu, espéré et redouté.

Une affaire de vivants, quoi. Qui vive.

La Zizanie

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Les petites économies de Montchalin

Par : h16

Nouvelles gesticulations gouvernementales alors que des orages assez violents ont traversé la France il y a quelques jours : pour les ministricules de la République, pas de doute, voilà un nouveau signe du réchauffement climatique forcément anthropique contre lequel il faut lutter au quotidien, de préférence avec des petits gestes inutiles mais religieusement effectués pour apaiser Gaïa.

C’est ainsi qu’Amélie de Montchalin, propulsée ministre des Trucs Verts en Transition après cinq années de succès retentissants au service de la Macronie, interrogée au Grand Jury de RTL, a estimé sans la moindre preuve ni le moindre début de thèse scientifique pour l’appuyer que ces violents orages de grêle et de pluies torrentielles étaient la conséquence directe du réchauffement climatique forcément anthropique.

Avec ces présupposés faux et le raisonnement boiteux habituel de nos politiciens, elle ne pouvait parvenir qu’à des conclusions erronées et des prescriptions ridicules qu’elle n’a donc pas manqué d’exprimer immédiatement.

Pour elle, c’est évident : puisque le climat se réchauffe, puisque c’est la faute de l’Humanité, puisque ça provoque des orages de grêle, alors il faut arrêter d’utiliser la climatisation

En fait, même pas : il faut arrêter de surutiliser la climatisation. Que voilà un terme pratique qui signifie que non seulement vous avez utilisé cette climatisation pour atteindre la température désirée, mais que vous poussez cependant la bêtise jusqu’à vouloir avoir froid, très froid, le plus longtemps possible, sans doute par perversité climatique.

Accessoirement, cela permettra aux salles climatisées à l’Assemblée, au Sénat ou dans les ministères de le rester, puisque chacun sait que là, cette climatisation n’est pas surutilisée. C’est pratique, n’est-ce pas.

On attend le moment palpitant où la même ministricule proposera aux Français d’utiliser moins souvent la lumière, les congélateurs et le four, de se chauffer avec parcimonie, et de penser à renouveler sa chaudière, refaire l’isolation de l’habitation, prendre le vélo plutôt que la voiture voire prendre une douche à plusieurs histoire de faire de solides petites économies.

Apparemment, dans l’esprit un peu brumeux de la caste des Occupants de l’Intérieur, le petit peuple vit dans une telle opulence que ne lui est pas venu à son esprit un peu niais de gros mammifère votant les mesures d’économies les plus simples : ces gentils crétins n’ont pas encore compris que l’essence coûte un bras, le gaz une jambe et l’électricité la peau des fesses et qu’il convient donc de tout faire pour les économiser.

Le rappel de la ministricule ne s’inscrit donc pas comme une sorte de mépris vis-à-vis de ces nigauds qui continuent de voter pour les mêmes repris de justice qui les méprisent pourtant ouvertement. Non, il s’agit d’information et de leçon d’économie qui profiteront à tous, soyez-en sûr.

Et puis, accessoirement, cela permettra peut-être de réduire un peu la période des pannes électriques qui nous pendent au nez pour les prochains mois, notamment cet hiver.

En France, bien évidemment, il n’en est absolument pas question : comme les masques dont nous avions un stock dodu, comme les lits de réanimation qui n’ont jamais manqué, comme le personnel soignant qui est en nombre suffisant, comme tout le reste planifié et utilisé avec minutie par notre gouvernement, le parc de centrales et la production électrique françaises seront à la fois suffisants et méticuleusement entretenus pour garantir que tout se passera très bien.

Malgré tout, dans certains autres pays, réputés pour leur gestion hasardeuse, leurs finances aux abois et leurs méthodes approximatives comme la Suisse, on prépare déjà l’opinion publique à quelques difficultés : les importations d’énergie pour la Confédération semblent compromises à mesure que les voisins encaissent des soucis dans leur production.

Eh oui : à force de répéter, partout, tout le temps, depuis plusieurs décennies, que le nucléaire, le gaz et le pétrole sont à bannir, les entreprises privées (et à plus forte raison les entreprises publiques) sont inexorablement poussées à couper progressivement leurs investissements dans ces technologies de production que le pouvoir politique tabasse de taxes et de vexations.

À force d’écouter, religieusement, les âneries pompeuses débitées à Davos pour promouvoir des solutions qui n’en sont pas, les politiciens ont stupidement poussé moulins à vent et autres panneaux solaires aux rendements catastrophiques et à l’intermittence gravement handicapante en lieu et place de ce qui fonctionnait vraiment : les lois de la physique étant valables même pour les différents parfums de socialistes qui hantent ces organisations non gouvernementales, les efforts pour faire croire que solaire et photovoltaïque pourraient un jour être compétitifs contre le pétrole et le nucléaire se sont heurtés à la dure réalité.

Ainsi, en 2020, Klaus Schwab du Forum Économique Mondial déclarait sans rire (il ne rit jamais) que les investisseurs devraient « désinvestir de leur portefeuille d’énergies fossiles et se constituer un portefeuille d’énergie verte » au prétexte que cette énergie « renouvelable » serait moins chère que la fossile. En réalité, il s’agit d’un bobard qui ne tient pas compte des coûts énormes liés à leur maintien en vie H-24, 7 jours sur 7, ni de la supériorité des combustibles fossiles pour des utilisations telles que le transport lourd et la chaleur industrielle.

Quant aux catastrophes soit disant provoquées par le réchauffement global, force est de constater qu’elles provoquent 98% moins de décès au cours des 100 dernières années, et en grande partie grâce aux infrastructures construites et alimentées grâce à ces énergies fossiles, comme le chauffage, la climatisation, l’irrigation, les systèmes d’évacuation, etc.

Dans ce contexte, les gesticulations montchalinesques prennent un autre aspect : elles montrent une fois encore que ce sont les responsables directs des pénuries qui entendent apporter des solutions et surtout que leurs solutions sont au moins aussi pourries que celles qu’ils ont déjà apportées et qui ont créé les pénuries en premier lieu.

En fait de « Grand Reset », tout indique qu’il va surtout y avoir un « Grand Retour », du pétrole et du nucléaire, sans lequel les petits malins à la sauce Montchalin et autres clowns gouvernementaux pourraient bien se retrouver confrontés à cette partie du peuple qui n’a plus envie de faire 40 km à vélo tous les jours.

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Fraudes, conspirations et tribunal populaire des médias

Par : h16

Très peu évoqué dans la presse américaine (et encore moins dans la presse francophone), un documentaire sorti le 20 mai dernier s’essaye à démontrer l’existence d’une fraude massive lors des élections américaines de 2020 qui ont vu Joe Biden l’emporter sur Donald Trump et accéder ainsi à la Maison-Blanche.

Ce documentaire, baptisé « 2000 Mules » et réalisé par Dinesh D’Souza affirme que des individus alignés sur les Démocrates, ou « mules », ont été payés par des organisations non gouvernementales pour collecter et déposer illégalement des bulletins de vote dans des urnes électorales de dépôt en Arizona, en Géorgie, au Michigan, en Pennsylvanie et au Wisconsin pendant l’Élection présidentielle de 2020.

L’affirmation que des fraudes puissent exister n’est pas, en elle-même, extraordinaire. En revanche, celle qui consiste à dire que cette fraude aurait été massive et organisée à cette échelle nécessite des preuves solides. Pour tenter de l’apporter, le documentaire (qu’on pourra à l’occasion regarder ici ou en français) se base sur les données collectées par True The Vote, une association citoyenne, non partisane et financée par dons.

Cette association enquête régulièrement sur la probité des votes d’élections depuis plusieurs années et elle a montré que la fraude électorale est en réalité assez régulière et, du reste, organisée par les deux côtés du spectre politique américain (Démocrates comme Républicains), comme en atteste d’ailleurs le cas récent de l’élection de Mark Harris, candidat républicain en Caroline du Nord en 2018 qui a vu son élection annulée pour fraude.

Pour étayer ces affirmations de fraudes massives organisées pour la présidentielle 2020, l’association a acheté des données mobiles anonymisées (données de géolocalisation émises par les téléphones portables) du premier octobre 2020 jusqu’après les élections de novembre de la même année (et même jusqu’en janvier 2021 pour certains États américains). Ces données ont permis de filtrer les individus (ou plus exactement leur téléphone portable, disons) qui se sont retrouvés à proximité directe d’une urne électorale de dépôt (« ballot box ») et ce, plus de 10 fois de suite, en éliminant les personnes qui passaient déjà par ces urnes avant et après les élections ce qui permet de ne prendre en compte que les comportements liés à l’opération électorale, et pas les déplacements réguliers à proximité. En outre, les enquêteurs se sont concentrés sur les individus qui, en plus de ces critères, se sont rendus d’une urne à une autre, plus de dix fois de suite, pendant toute cette période (et plus du tout après cette période).

Dans ce contexte, difficile de ne pas trouver un comportement étrange à celui qui se déplace dans cinq ou six comtés différents et visite dix ou douze urnes électorales… en plein milieu de la même nuit.

Ce sont donc sur ces derniers cas que le documentaire est bâti et aboutit à la conclusion que le nombre de votes ainsi collectés, frauduleux, seraient suffisants à modifier le résultat de l’élection.

Sans surprise, à sa sortie, une partie de la presse (Reuters, Associated Press, Washington Post, New York Times pour ne citer que les plus prompts) s’est jetée dans la tâche de démonter les allégations et d’enfiler des arguments afin de montrer à quel point tout ceci ne tenait pas debout, tant il est maintenant connu, établi et certain que les élections en question furent « les plus sûres » de l’Histoire américaine.

Essentiellement, leurs arguments tiennent en quelques mots.

D’une part, il n’est pas illégal de voter pour un tiers (un membre de la famille) en utilisant des urnes de dépôt. Cet argument ne tient pas du tout compte des sélections opérées qui éliminent les dépôts occasionnels réalisés par des membres de famille ou ceux des professionnels de maison de retraite.

D’autre part et quel que soit l’État, il est toujours illégal de se faire payer pour déposer des bulletins dans une urne. Le documentaire précise que des paiements ont été enregistrés pour les individus qui ont effectué les dépôts, ce qui ajoute à l’aspect pour le moins curieux (et probablement illégal) des opérations observées.

Enfin, l’argument principal est que la géolocalisation via les téléphones portables ne dispose pas d’une précision suffisante pour déterminer s’il s’agit bien d’un dépôt de vote ou de n’importe quoi d’autre à proximité. Cependant, le documentaire précise assez bien que les données de géolocalisation des visites ont été recoupées avec les données vidéos des caméras de surveillance qui sont placées (et sont obligatoires) autour de ces urnes électorales, ce qui permet d’éliminer beaucoup de doutes.

En outre, Uber, Amazon, Google, et tant d’autres applications utilisent quotidiennement cette géolocalisation avec une précision de l’ordre du mètre… Et cela marche suffisamment bien. Si l’on doit admettre un taux d’erreur non nul, on ne peut pas non plus éliminer l’intégralité des données, surtout couplées aux vidéos et aux conditions de filtrage précédemment évoquées. Du reste et si l’on s’en tient aux arguments des fact-checkers, ces données ne seraient pas assez précises pour traquer une fraude électorale, mais suffisante pour traquer les activistes aux abords des cliniques d’avortement, l’immigration clandestine,… ou n’importe quoi d’autre comme l’expliquait en détail le New-York Times en 2019.

Apparemment, à croire ces fact-checkers, la technologie a fait un bond en arrière un an après, en 2020, et juste pendant la période électorale. Ce n’est pas de chance.

Malgré tout et comme d’habitude dans ce genre de cas où des éléments viennent remettre en question une thèse défendue par les autorités, la presse fait assaut d’inventivité pour éviter de faire son travail avec neutralité.

Soyons clairs : ce qui est décrit dans le documentaire est peut-être vrai ou peut-être faux et comme à chaque fois, la prudence est de toute façon de mise. Néanmoins, il apparaît que les affirmations faites sont potentiellement lourdes de conséquences, et si de tels soupçons sont levés, si des éléments de preuves existent, alors c’est bien à la Justice de faire son travail. Travail qui semble considérablement moins facile lorsque la presse utilise en parallèle le tribunal populaire de l’opinion publique afin d’empêcher toute remise en question des résultats obtenus : quel juge, quel procureur se lancera dans une enquête si, comme la presse l’a systématiquement fait jusqu’à présent, le simple fait d’ouvrir une enquête est l’occasion pour les médias d’utiliser de l’anathème « conspirationniste » ?

Il est d’ailleurs difficile de ne pas faire un parallèle dans ces efforts médiatiques de classifier systématiquement toute question au sujet des élections comme complotiste avec les efforts précédemment déployés pour montrer que le coronavirus ne pouvait provenir du laboratoire P4 de Wuhan, ou que le vaccin permettait d’endiguer efficacement les contaminations. Les mêmes mécanismes de la presse sont à l’œuvre, la même absence de scrupules, de neutralité et d’excuses pour chacun de ces sujets.

De surcroît, aucun des fact-checkers qui se veulent sérieux ne peut se permettre d’attaquer directement les données que True The Vote a utilisées et dont le documentaire fait son sujet : elles ne sont pas publiques. Or, l’association a clairement précisé qu’elle rendrait l’intégralité de ces données disponibles dans les semaines qui viennent (courant Juillet apparemment). Alors seulement, il sera temps d’analyser et de vérifier les affirmations faites. Affirmer, actuellement, que le documentaire ne tient pas ou que True The Vote n’a aucune preuve est pour le moment prématuré.

En tout état de cause, il n’appartient pas (et ne devrait jamais appartenir) à la presse le rôle de juger de ce qui est un sujet valable ou non, de ce qui est conspirationniste ou pas.

Le sujet de la fraude électorale n’est pas issu du questionnement d’une bande d’imbéciles et de citoyens idiots mais bien une question légitime à laquelle il doit être répondu de la façon la plus transparente possible, précisément par définition même de la démocratie qui réclame, pour fonctionner, un processus électoral sain, auditable et transparent. Ce n’est pas ce qu’ont fait les médias jusqu’à présent : leur titraille et le contenu de leurs articles ne laissent aucun doute à ce sujet, à moins de faire preuve d’une mauvaise foi maintenant grotesque.

Depuis plusieurs années, la presse s’est arrogé le droit de former des jurys populaires et de dicter sa version du droit (qui est coupable ou non, qui est conspirationniste ou non, quel sujet doit être porté aux yeux de tous ou non). Ce comportement explique sans doute pourquoi son audience et sa crédibilité ne cessent de diminuer et pourquoi, au fur et à mesure qu’elle affirme au lieu d’informer, les individus tendent à prendre son contre-pied ; pour le cas du documentaire en question, un récent sondage indique par exemple que ceux qui le voient sortent renforcés de leur conviction qu’une fraude massive a eu lieu…

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Gamestop, la bourse à portée de mèmes

Par : h16

Intéressante histoire boursière que celle de Gamestop et dont on commence tout juste à mesurer les effets sociaux et sur les marchés : en quelques jours, l’action de ce groupe spécialisé dans la vente de consoles et de jeux vidéo physiques a explosé à la hausse, entraînant une certaine panique dans des gros fonds de placement de Wall Street…

La courbe du prix de l’action ne laisse guère de doute : il y a eu comme un mouvement.

Les habitués de la bourse reconnaissent sans mal ce genre de graphiques particulièrement caractéristique d’un « short squeeze » : de façon claire, des fonds d’investissement s’étaient positionnés sur cette action en pariant de coquets montants à la baisse. Malheureusement, le cours a monté et bien au-delà de la variation habituelle que ces fonds étaient capables d’encaisser.

Pour rappel, lorsqu’on parie à la hausse, on achète une action et on attend qu’elle monte. Lorsqu’au contraire, elle baisse, on devra vendre l’action rapidement pour éviter d’accumuler les pertes. Symétriquement, lorsqu’on parie à la baisse, on vend une action et on attend qu’elle baisse. Lorsqu’au contraire, elle monte, on se retrouve à devoir acheter l’action rapidement pour éviter d’accumuler les pertes. C’est ce dernier cas qui s’est produit avec la caractéristique que si une action ne peut pas baisser en dessous de zéro, elle peut, en revanche, monter sans limite ce qui met le fonds qui l’a « shortée » dans une position rapidement délicate.

Même si ce n’est probablement pas dans les habitudes du boursicoteur lambda, ce procédé est relativement classique tout comme l’est aussi la brusque montée (« short squeeze ») lorsqu’une position baissière ne se déroule pas comme prévu.

Ce qui l’est moins, en revanche, ce sont les raisons qui ont présidé à ce mouvement d’une très rare violence dans les annales boursières : en l’espace d’un mois, l’action a ainsi vu son cours être multiplié par plus de 17 (et le rapport s’établit à 58 si l’on revient neuf mois en arrière).

Une bonne histoire nécessite un protagoniste et un antagoniste : l’aventure boursière de Gamestop n’y échappe pas puisqu’au départ (et pour résumer ce qui s’étale en réalité sur plus d’un an et méritera sans doute sa propre adaptation cinématographique) on trouve d’un côté des fonds de gestion, habitués de Wall Street, et gérant des sommes importantes dans des portefeuilles variés, pour lesquels travaillent des douzaines de salariés et d’analystes. De l’autre côté, c’est un groupe (assez important) d’individus inscrits sur la plateforme Reddit, dans le forum « WallStreetBets », dans lequel on échange idées et conseils d’investissements boursiers sur un mode décidément plus proche de 4chan que des terminaux d’investissement Bloomberg.

Ceux que vous placez dans la catégorie protagonistes ou antagonistes n’a pas d’importance : il suffit de savoir qu’il y a quelques mois, deux événements vont avoir lieu. Le premier, c’est la publication de l’analyse détaillée d’Andrew Left, le gérant de Citron Research, un fonds d’investissement, sur les actions Gamestop. Aucun doute pour lui, les cours de cette société vont continuer à baisser : spécialisée dans le jeu physique dans un monde confiné où tout passe au numérique, l’avenir semble en effet très incertain pour cette chaîne de magasin présente aussi dans l’Hexagone sous l’enseigne Micromania.

Le second événement, c’est lorsqu’un habitué du forum WallStreetBets décide de poster sa contre-analyse de l’action : les fondamentaux de Gamestop sont bons, le marché physique du jeu vidéo est effectivement en perte de puissance pour des raisons évidentes mais il y a clairement des opportunités et la société semble vouloir les saisir. Bref, tout n’est pas dit.

Petit-à-petit, en l’espace de quelques mois, les forumeurs, convaincus du bien-fondé de l’analyse fournie, décident d’investir en utilisant les plateformes mobiles sans frais de courtage, de plus en plus utilisées pour ce genre de paris boursiers, comme Robinhood ou Ameritrade. Le cours de l’action commence à monter doucement.

Mi-janvier, Zerohedge, un site d’actualité essentiellement financier, note avec surprise que la valeur est beaucoup shortée et que son cours augmente pourtant.

Les petits achats prudents des habitués de WallStreetBets redoublent : le cours commence à monter. Comme les pertes deviennent plus lourdes à supporter pour les fonds qui ont parié à la baisse, ils se retrouvent forcés à acheter à leur tour, augmentant la pression du cours à la hausse. La courbe prend maintenant des allures gaillardes.

Malin, ZeroHedge en profite pour tenir à jour une liste de toutes ces actions elles aussi pariées à la baisse et dans la ligne de mire des fonds d’investissement : après tout, ce qui est alors en train de se produire sur Gamestop pourrait se reproduire sur d’autres actions, comme Blackberry ou AMC Theatre (une chaîne de cinémas)…

Rapidement, c’est la ruée : alors que les cours de Gamestop continue de grimper de plus en plus vite et de plus en plus haut, d’autres valeurs se redressent, portées par les « short squeeze » que les petits porteurs, coordonnés sur Reddit, provoquent à coups d’applications mobiles de courtage rapide.

Et c’est aussi sans surprise que ces applications s’engorgent complètement, comme les sociétés plus traditionnelles : l’action Gamestop devient, un temps, l’action la plus échangée du monde… À tel point que les plateformes en question jugent utile de fermer l’achat sur les actions concernées, puis de carrément vendre autoritairement les actions pour leur porteurs, en parfaite violation contractuelle (ce qui se terminera probablement par un procès saignant) : apparemment, on peut démocratiser le marché boursier seulement si les petits porteurs restent les dindons de la farce. À la fin, la grosse finance de connivence doit toujours l’emporter, n’est-ce pas.

Parallèlement, les gérants de fonds, sentant le vent du boulet, doivent continuer à liquider leurs positions, avec d’importants dommages pour certains : Melvin Capital a ainsi dû faire appel à Citadel et Point72 pour près de 3 milliards de dollars afin de couvrir ses pertes.

À ce point, l’aventure boursière commence à la fois à faire les gros titres dans la presse (et plus seulement financière) ainsi qu’à mobiliser quelques têtes politiques qui sentent, confusément, qu’un nouveau paradigme boursier est apparu, qu’il ne leur est guère favorable et qu’en conséquence apparaît l’indispensable besoin de fourrer les doigts de l’État dedans.

To the folks who had "Janet Yellen is monitoring GameStop" on their 2021 Bingo card, my heartiest congratulations.

— Peter Atwater (@Peter_Atwater) January 27, 2021

L’affaire promet encore de nombreux rebondissements : d’autres actions, d’autres marchés s’offrent aux nouvelles masses de spéculateurs organisés en groupe.

Sans grande surprise, ces mouvements de masse sont décriés par certains habitués. Caricaturalement, les pisse-copies de CNN et consorts ne peuvent s’empêcher de voir dans ce renversement des normes établies la marque inévitable du trumpisme, ce qui donne une bonne idée du traumatisme que cause chez eux l’absence soudaine de Némésis facile à vilipender.

Inversement pour d’autres, les forumeurs-boursicoteurs de Reddit distribuent ici des fessées à ces gérants arrogants et ces analystes financiers détachés du réel. Mieux : ce serait un retour au vrai marché, au plus près du peuple, sans intermédiaires.

Cependant, peu de politiciens, encore moins de journalistes ou d’analystes financiers semblent comprendre qu’une partie des comportements observés provient d’un puissant désir de vengeance provoqué par leurs politiques ineptes que le peuple subit depuis des décennies ; beaucoup de ces boursicoteurs n’ont ainsi toujours pas digéré la façon inique dont ont été soldées les agapes de la crise de 2008, par exemple. Ils trouvent là l’occasion de se refaire.

De même, combien de ces politiciens, de ces journalistes et de ces analystes ont-ils réalisé que l’argent qui servait maintenant à massacrer certains fonds était celui qui provenait directement des aspersions invraisemblables d’argent gratuit des autres ces derniers mois ? En termes d’effet indésirable des chèques de stimulus, voilà une illustration croustillante.

Cependant, on devra modérer un peu son enthousiasme devant ce retour de bâton vigoureux tant les dérives potentielles sont inquiétantes.

Ici, pas de doute : les boursicoteurs agissent ici pour sauver une enseigne qu’ils estiment suffisamment valable pour y mettre un peu de leur capital, et ce au détriment douloureux de certains fonds qui se trouvent rincés dans l’opération. Tout est légal, et que certains analystes, certains gérants se soient fait attraper dans leur trop grande prise de risque, tant mieux : c’est exactement à ça que sert le marché et cette foule agissante.

Mais qui peut garantir que cette même foule, ces mêmes boursicoteurs, ne seront pas un jour appelés en renfort pour faire exactement l’inverse, à savoir parier massivement à la baisse et tenter de mettre en faillite telle ou telle entreprise dont (exemple totalement choisi au hasard) le patron aura émis un avis politiquement incorrect, aura fait un choix légitime et argumenté mais qui aura déplu à ces groupes ?

Peut-on vraiment se réjouir de cette potentialité effrayante non pas d’une nouvelle « démocratie des marchés » – rêve humide de certains naïfs comme on en trouve des trouzaines en France – mais bien d’une pure ochlocratie, démonstration parfaite de la puissance dévastatrice de la foule lorsqu’elle pert toute rationalité ?

Bien sûr, le marché ne doit surtout pas être limité à une élite ; et oui, évidemment, chacun doit se l’approprier, autant que possible. Cette histoire montre à quel point des individus correctement informés sont capables de déplacer (ou dissoudre ?) des montagnes, de renvoyer les « analystes » à leurs études et de filer quelques claques méritées aux politiciens et aux grands médias.

Mais comme toute technologie, comme tout nouveau comportement, il faut prendre conscience, dès maintenant, des risques qu’ils comportent intrinsèquement.

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Rebondissements américains

Par : h16

Je l’avais noté le 9 novembre dernier : l’élection présidentielle américaine s’acheminait alors vers une bataille juridique. Et ces derniers jours, les rebondissements se sont succédé à ce sujet…

Et alors que le mois de novembre touche à sa fin, le résultat de l’élection n’est toujours pas clair. Bien sûr, les médias, outrageusement favorables à Joe Biden des deux côtés de l’Atlantique, l’ont largement déclaré vainqueur, laissant même l’équipe de campagne du candidat démocrate créer de toute pièce un « bureau du président-élu » dont l’apparence d’officialité et de sérieux est, on ne peut en douter, un gage de la solidité tant des médias que de sa victoire certaine après les décomptes de voix, puis les recours en justice, puis le vote des grands électeurs du 14 décembre prochain qui, rappelons-le, est la seule étape permettant vraiment de lui conférer le titre qu’il brigue actuellement.

Cependant, les allégations de fraudes de l’équipe Trump ne se sont pas envolées et plusieurs phénomènes se développent actuellement autour de ces recours judiciaires qui ne manqueront pas d’inquiéter l’observateur extérieur.

Ces allégations de fraudes, jusqu’à présent essentiellement médiatiques, ont pris une autre tournure à mesure que les dépôts de plaintes circonstanciées et les témoignages en direct se sont accumulés.

C’est ainsi que l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, a présenté le 25 novembre dernier ses témoins lors d’une audition devant des parlementaires de Pennsylvanie. On pourra en découvrir la vidéo intégrale ci-dessous.

De façon intéressante, les médias habituels ont peu évoqué l’affaire, citant l’opération dans de rares articles relativement peu détaillés (à tel point qu’en France, les intéressés pourront se brosser pour avoir une recension de ce qui s’est dit à Gettysburg cet après-midi là).

Pourtant, des éléments et des témoignages déterminants ont été apportés qui modifient de façon substantielle les arguments présentés par les médias jusqu’à présent : d’une part et contrairement à ce qui était dit jusqu’à présent, les éléments de fraude présentés seraient suffisants à faire basculer l’élection. D’autre part, il y aurait bel et bien plusieurs opportunités pour frauder dans différents cas. Enfin, l’organisation d’une telle fraude entraînerait une masse de témoignages tant il serait difficile de tout camoufler, ce qui est le cas au vu du nombre de dépôts sous serments que les équipes de Trump semblent avoir rassemblés.

S’il est évidemment trop tôt pour évaluer la pertinence de ces témoignages et des éléments fournis, et si rien ne présage de ce qu’en pensera la justice, le discours « il n’y a aucun élément » ne tient plus et il semble donc assez probable que cette élection, comme celle de 2000 du reste, se jouera plus dans un tribunal que dans des bureaux de vote…

Parallèlement, l’avocate Sidney Powell, représentant le peuple américain et non la campagne de Trump, a poursuivi un autre angle d’attaque puisqu’elle tient à démontrer que les matériels informatiques employés pour compter les votes ont été piratés ou manipulés à dessein.

Elle a pour cela déjà déposé deux plaintes, une contre l’État de Georgie et une autre contre l’État du Michigan. Ces deux documents ont, pour le moment, surtout déclenché l’intérêt des médias pour leurs fautes de frappe et non pour leur contenu et pour les pièces attachées qui devraient pourtant, dans un monde normal, déclencher comme pour l’audition de Giuliani un minimum d’intérêt.

Ainsi, le détail de l’analyse de la topologie du réseau de Dominion Voting System, en charge des machines de vote et de comptage des bulletins, réalisée par un cyber-spécialiste, ne semble déclencher qu’un petit bâillement gêné des médias. Malgré tout et comme pour l’ordinateur portable de Hunter Biden largement ignoré par cette même presse, les allégations qui en suintent mériteraient plus qu’un haussement d’épaule : manipulation potentielle (et facile) des votes, serveurs en dehors des États-Unis (ce qui violeraient les lois fédérales américaines actuellement en vigueur), liens plus ou moins clairs avec des puissances étrangères, tout est là normalement pour exciter l’appétit des petits Albert Londres médiatiques.

Eh bien non. Pas plus que les taux de participation farfelus (de plus de 100% jusqu’à plus de 700%) dans certains comtés du Michigan dont il est fait mention dans une autre déposition sous serment.

Ces allégations sont peut-être fausses ou farfelues mais l’enjeu mériterait, a priori, un peu plus d’intérêt, ne serait-ce que pour les démonter.

Il n’en est rien et, comme je le notais plus haut, c’est le même traitement médiatique minimaliste voire biaisé que pour les aventures de Hunter Biden et son ordinateur portable pendant les dernières semaines de la campagne électorale. On retrouve même une partie des tropismes d’alors sur les réseaux sociaux concernant ces plaintes, ces vidéos et ces allégations : Twitter s’empresse ainsi d’ajouter des messages d’alerte pour prévenir que tel ou tel lien, tel ou tel tweet pourrait contenir des informations dangereuses ou sujettes à débat, et Facebook encadre systématiquement ces éléments d’alertes lorsqu’ils sont partagés.

Autrement dit, l’utilisateur neutre qui cherche à obtenir une information aussi large que possible, de préférence présentant les points de vue argumentés des deux côtés (ici, démocrates et républicains) devra déployer sensiblement plus de travail que pour d’autres sujets.

De ce point de vue, on n’est pas loin des mêmes marées informationnelles à sens quasi-unique que celles qui prévalent lorsqu’on évoque le réchauffement climatique et sa nature anthropique : pour ce sujet, les uns et les autres se sont finalement habitués aux lourds biais des médias et tout indique qu’il en sera de même pour l’actuelle élection américaine.

C’est problématique puisqu’on en arrive à la douloureuse conclusion que les processus décisionnels des internautes et des spectateurs moyens sont maintenant totalement à la merci de la présentation et des buts des médias et des grandes compagnies de l’internet : si toutes les informations qui vous sont accessibles sont biaisées, comment allez-vous pouvoir faire un choix éclairé ?

La question n’est pas rhétorique puisqu’en 2019, Robert Epstein, un chercheur diplômé d’Harvard et enseignant à UCSD rapportait que Google pouvait influencer plus ou moins massivement les électeurs, en fonction des résultats de recherches qu’il rapportait à ses utilisateurs après les avoir politiquement caractérisés.

Depuis 2018, on sait en outre que l’actuel dirigeant de Google, Sundar Pichai, n’était pas exactement un grand fan de Donald Trump dans une vidéo dont il fut question après l’élection surprise du Républicain en 2016.

Manifestement, pour Robert Epstein, la situation n’a pas changé et elle a même empiré puisque, selon lui, les actuels géants de l’information, dont Google, seraient responsables d’un déplacement d’au moins six millions de votes en faveur de Biden. On pourra regarder à profit l’entretien que ce chercheur a accordé à Tucker Carlson sur la Fox et qui explique bien les enjeux d’un tel phénomène.

Outre la question, importante, de savoir s’il y a eu fraudes ou pas lors de l’élection américaine, la question de l’influence des médias et des réseaux sociaux (incluant Google) se pose donc actuellement avec acuité pour tous ceux qui sont soucieux à la fois d’une vraie liberté d’expression et d’une représentation sinon fidèle au moins complète de l’information disponible.

Et quoi qu’il en soit et contrairement aux proclamations un peu hâtives des médias, seules les prochaines semaines permettront de déterminer qui sera vraiment le prochain président américain. À la suite de quoi et comme je le pressentais début novembre, une nouvelle période difficile commencera.

En effet, si Joe Biden est finalement élu, tout indique que les Démocrates auront un blanc-seing pour favoriser les méthodes de vote les plus sujettes à caution (par courrier et par l’utilisation d’équipements informatiques notamment) et, de ce fait, rendre particulièrement difficile l’accession de Républicains déplorables à des postes importants. Certains Américains y voient un vrai danger pour leur République, et on ne peut pas vraiment les rassurer.

En outre, la politique de Biden qui se dessine actuellement avec les premières nominations aux postes clés laisse présager du pire depuis le retour d’une volonté de « démocratiser » certaines parties du monde à coup de bombes et d’ingérence (l’Amérique guidant le monde est de retour, Obama style) jusqu’aux impôts mâtinés de redistribution massive, qui va forcément bien se passer.

Il n’est pas très difficile d’imaginer que les recettes socialistes qui ne fonctionnent pas en Europe ne fonctionneront pas plus aux États-Unis et provoqueront les mêmes résultats. Crise économique, sociale, politique, krach boursier, tensions diplomatiques, l’Amérique de Biden semble bien partie pour des moments difficiles.

A contrario, si Donald Trump est finalement élu (quel que soit le moyen), on peut raisonnablement parier sur des émeutes dans les rues de certains États comme les mois passés en ont fait la démonstration. Et si les fraudes sont avérées, elles devraient conduire à des arrestations ce qui pourrait, là encore, générer un beau remue-ménage aux États-Unis.

À ce moment, Trump pourrait choisir la périlleuse pente glissante de la loi martiale pour faire revenir le calme dans le pays, ce qui placera immédiatement le dirigeant américain dans les petits papiers de toute la communauté internationale qui, cornaquée par des médias farouchement opposés, ne verra plus en lui qu’un vulgaire dictateur. Choisir de laisser le pays aux mains des milices de citoyens responsables (et laisser les États gérés par des Démocrates pourrir sous leur laxisme) est un pari délicat mais peut-être le seul qui évitera l’escalade des tensions et l’effondrement potentiel de la République américaine.

Dans tous les cas, Biden ou Trump à la barre, on comprend que les États-Unis vont salement dérouiller. Pour le moment, ce sont donc de tristes perspectives qui marquent ce début décembre et l’arrivée d’une année 2021 agitée.

Le plus dur est devant nous ; la tournure des événements américains et européens est bien sombre, tant elle s’approche chaque jour d’une dystopie sanitaire où l’on enferme les gens pour des motifs de plus en plus fallacieux

Mais au moins pourra-t-on aller skier sur des pistes ouvertes aux remonte-pentes fermés.

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L’insulte au Colonel Beltrame

Par : h16

Si certaines villes n’ont pas traîné pour honorer le sacrifice du Colonel Beltrame en lui attribuant une rue ou une place, il en est allé autrement à Marseille où il aura fallu attendre deux ans pour qu’enfin, une plaque soit posée à son nom sur une des places de la ville…

Le Colonel Beltrame, c’est ce militaire qui a choisi d’échanger sa place avec celle d’un otage lors de l’attaque terroriste de Trèbes, le 23 mars 2018. L’otage survivra, le militaire non. Beaucoup jugèrent nécessaire de garder trace de ce comportement héroïque, comme en témoigne l’assez longue liste de lieux qui porte désormais le nom du militaire.

À Marseille cependant, il fut prudemment décidé que bah non finalement : selon les élus socialistes et communistes, aucune place ne semblait assez prestigieuse pour un tel nom (et en tout cas, pas chez eux). Selon l’élu Rassemblement National, il s’agissait surtout de « ne pas provoquer les populations locales ».

L’affaire aurait pu en rester là : après tout, rien n’oblige une municipalité à nommer les places et les rues en fonction des individus les plus héroïques du pays. D’ailleurs, on n’oubliera pas que certaines mairies, largement aux mains d’idéologues détendus du communisme (même le plus brutal), ont trouvé l’habile subterfuge de distribuer du Stalingrad (place, rue, avenue et j’en passe) en lieu et place du Staline tout court, par trop corrosif pour notre République. Dès lors, oublier Beltrame à Marseille aurait été parfaitement possible et apparemment tout à fait souhaitable pour une partie des élus de gauche de la municipalité phocéenne.

Cependant, à force d’insister, les élus Rassemblement National ont fini par obtenir gain de cause : une plaque a finalement été posée sur la place devant l’école Sainte-Marthe Audisio (dans le quatorzième arrondissement de Marseille), sans tambours ni trompettes et dans une telle discrétion qu’absolument aucune cérémonie n’avait été préparée. Les édiles ont été obligés d’improviser quelque peu.

Rassurez-vous : comme toute la représentation politique de la municipalité marseillaise était là, il n’y a plus aucun doute que cet hommage ne posait en réalité qu’un problème temporaire d’emplacement comme l’expliquait alors Patrick Mennucci, le socialiste assumé du cru. Tout est bien qui fi… Oups, on me fait savoir dans l’oreillette qu’en réalité, il n’y avait que les élus du Rassemblement National sur place, ce qui tend malheureusement à accréditer la thèse que les gauchistes marseillais ont jugé totalement inutile de se déplacer pour cet hommage.

Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui se gargarisent d’habitude de ces valeurs républicaines qu’il convient d’appeler à la rescousse à chaque fois qu’il le faut mais qu’on se gardera bien ni de définir, ni d’appliquer lorsqu’une occasion pourtant ô combien symbolique se présente…

Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui poussent les cris les plus stridents lorsqu’on laisse le champ libre à ces élus d’un autre bord, d’une autre extrémité que la leur, douillette et validée par tous.

Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui n’ont que l’État français et le vivrensemble à la bouche ; on ne peut que s’étonner de les voir se carapater alors qu’on entendait là honorer un représentant tout ce qu’il y a de plus officiel de l’État français, dans l’exercice tout ce qu’il y a de plus officiel de ses fonctions, qui a fait preuve d’un acte tout ce qu’il y a de plus honorable.

Dans le meilleur des cas, on en viendrait à croire que ces brochettes de gauchistes refusent simplement d’être vus en compagnie des élus RN. Attitude aussi infantile que peu digne de l’occasion, mais – il faut l’avouer – pas vraiment en décalage avec le niveau moyen des politiciens.

Dans le pire des cas, on arrive à imaginer qu’en fait, c’est bien parce que cet hommage dérangerait effectivement certaines populations, celles qui seraient trop heureuses de la mort d’un militaire français tué par un terroriste islamiste. Et que déranger ces populations, ce serait risquer, pour ces élus en carton, de perdre leur mandat aux (trop) prochaines élections.

La couardise de cette attitude électoraliste de courte vue contraste assez violemment avec l’acte héroïque du Colonel Beltrame. On comprend mieux, dès lors, que ces lâches méprisables ne veuillent pas infliger la flétrissure de leur présence à un hommage qui lui serait rendu.

En cela, ils ont raison.

Mais leur attitude lamentable est véritablement exécrable en ce qu’elle contient les germes d’une démission complète du courage, du bon sens et, surtout, un aplatissement consternant d’officiels républicains devant ceux qui entendent pourtant de façon de plus en plus claire en finir avec eux, par l’épée s’il le faut. Pire encore, ce manque minable de courage donne un argument de plus à ces populations décidément fort sensibles émotives pour les mépriser et les manipuler électoralement : prisonniers de leur mandat par la bonne soupe municipale, on les retrouve donc prêts à toutes les démissions et les compromissions idéologiques les plus basses pour conserver la gamelle.

Ici, on pourrait s’en tenir à ce constat.

Malheureusement, ce qui s’est passé sur cette place Beltrame dans le 14ème à Marseille n’est pas la simple dérive d’une brochette de larves gauchistes en mal de réélection, dont l’appétit de la gamelle dépasse de loin tout sens de l’honneur : ce genre d’électoralisme se retrouve dans un nombre croissant de communes urbaines et périurbaines de grandes métropoles, gangrenées par ces quartiers trop émotifs et qui, d’abandons républicains en recherches forcenées de compromis et d’apaisements artificiels, se sont muées en zones de non-droit où imaginer faire revenir le droit et la loi revient à déclencher des émeutes et l’inévitable Niagara d’outrances de toutes les associations lucratives sans autre but que celui de surjouer une victimisation qui rapporte (financièrement et électoralement).

Ces élus font la démonstration de ce qu’avoir choisi la République du #Padevague entraîne en déliquescence du pays, où plus personne ne semble en mesure de faire simplement appliquer les lois essentielles de la vie en société. Par abandon successif de tout courage, de peur de passer pour un affreux réactionnaire, voire un homme de drouate ou pire encore, un fasciste (pensez donc : réclamer le retour de l’Ordre, c’est l’horreur, quasiment le nazisme !), ces élus ont choisi, sinon consciemment mais en tout cas par défaut, de laisser s’installer les pires pratiques (incivilités au départ, puis trafics en tous genres, puis activités de plus en plus criminelles jusqu’au terrorisme maintenant).

En délavant les valeurs françaises de liberté, d’égalité et de fraternité au point d’arriver à un simple triplet d’égalité, de taxes et de pantoufles, ces élus ont ouvertement choisi le suicide pour tous, par contrition, par attrition et par soumission à des racailles.

Ce pays est foutu.

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