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Hier — 28 mars 2024Le courrier des stratèges

De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner

A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dérision que le « changement d’époque » d’Olaf Scholz a définitivement commencé. Il l’avait annoncé lors de sa déclaration gouvernementale en février 2022, au début de la guerre en Ukraine. Mais en réalité, ces deux actions sont une preuve négative de l’échec total de l’élite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce à la politique des symboles sans évaluer le moins du monde les conséquences de ses actes pour l’Etat et la société.


Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe énergétique RWE AG mettra à lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacité de 2,5 gigawatts. Début avril, les trois unités de lignite du « bassin rhénan », qui avaient été activées par le gouvernement fédéral dans le cadre de la crise énergétique, seront définitivement fermées. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mégawatts de Neurath, dont l’exploitation avait également été prolongée par la loi, seront arrêtées. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unités de production d’électricité au charbon, représentant une puissance installée de 4,4 gigawatts, seront déconnectées du réseau.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

En réponse à l’attentat de Moscou, des missiles hypersoniques ont frappé les services ukrainiens

Pour qui regarde les actions des Russes (qui communiquent peu), l’envoi de missiles hypersoniques sur les bâtiments du SBU et des autres services de renseignement ukrainiens est le signe que Moscou n’a pas tout rendu public des informations disponibles sur l’attentat du Crocus City Hall (vendredi 22 mars au soir). Prudentes dans leurs déclarations, les autorités russes sont plus rapides dans leurs conclusions pratiques. La riposte à l’attentat de Moscou a commencé. Essayons, en lisant des analyses approfondies, de comprendre pourquoi il ne semble plus faire aucun doute que les commanditaires de l’attentat soient ukrainiens.

Le 25 mars, lors d’une attaque encore plus intense, le siège des services de renseignement ukrainiens à Kiev a été détruit par des missiles russes. Selon Lucas Leiroz dans infobrics:

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Ukraine, Israël, Taïwan: tel Frankenstein, le Pouvoir américain est dépassé par ses créatures

Ukraine, Israël, Taïwan: le Pouvoir américain ne maîtrise plus ses créatures. On connaît l’histoire de Frankenstein, le savant qui voit lui échapper le monstre qu’il a créé. A observer les Etats-Unis en ce début d’année 2024, il est évident que “l’Etat profond” est dépassé par les monstres qu’il a créés. Car à Washington on a été encore plus arrogant que le héros de Mary Shelley: on a créé des monstres successifs, qui aujourd’hui sont devenus difficiles voire impossibles à maîtriser. Rien ne le montre mieux que l’actualité, en Europe et au Proche-Orient. La CIA, les néo-conservateurs, le fascisme ukrainien, Netanyahu, Macron; les généraux de la Luftwaffe etc….; toutes ces figures du nihilisme occidental échapperont-elles définitivement à leur créateur?

Comment ne pas être frappé par l’enchaînement de ces dernières semaines?

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12 morts et 130 blessés au “Crocus City Hall” à Moscou! Les USA savaient-ils?

Un attentat a eu lieu ce soir à Moscou, dans un bâtiment abritant une salle de concert et des magasins. Les USA savaient-ils que quelque chose se tramait? Au moment où nous publions, on fait état d’au moins 12 morts et 130 blessés. Mais, outre une fusillade, les terroristes ont déclenché un incendie et il est difficile de savoir combien de personnes sont prisonnières des flammes. Les réseaux sociaux se sont enflammés suite à la diffusion d’une capture d’écran: une alerte de sécurité diffusée par l’ambassade américaine en Russie il y a deux semaines, qui annonçait un potentiel attentat dans une salle de concert. Le lien sur le site de l’ambassade est toujours actif….

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Allemagne : neutralité climatique grâce à la réduction du PIB ? par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Office fédéral allemand de l’environnement a récemment publié ses prévisions sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre. Ces données doivent montrer que l’objectif de protection du climat pour 2030 – une réduction d’au moins 65 % par rapport à 1990 – pourrait être atteint. Enfin une bonne nouvelle pour Robert Habeck. Mais pendant que celui-ci exulte, le nombre de faillites augmente en Allemagne, de plus en plus d’entreprises délocalisent leur production à l’étranger en raison de coûts trop élevés.

C’était une bonne journée pour Robert Habeck : avec 673 millions de tonnes, les émissions de gaz à effet de serre de l’année dernière auraient déjà baissé d’environ 10% par rapport à 2022, ont annoncé le ministère de l’Economie et l’Office fédérale de l’environnement. Il s’agirait de la plus forte baisse depuis la réunification en 1990.

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Thierry Breton : jeu de hasard entre guerre et dette, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Europe s’équipe, surtout en paroles, mais aussi progressivement en actes. Thierry Breton a de grands projets pour l’avenir de la politique de défense européenne. Dans l’idéal, il deviendrait commissaire dans un nouveau portefeuille de la défense à créer par Ursula von der Leyen après les élections. Pour cela, il faut beaucoup d’argent, que l’on souhaite visiblement trouver à Bruxelles par le biais de la Banque européenne d’investissement et de la dette. C’est dans ce contexte, mais pas seulement, qu’il faut voir la politique ukrainienne actuelle des élites de Bruxelles et de certains États membres. Cette guerre est nécessaire comme prétexte pour faire avancer les structures autoritaires et centralistes.

Le budget de l’Allemagne est serré. Le ministre des Finances Christian Lindner a demandé aux ministères de présenter leurs propositions d’économies d’ici la mi-avril. On ne sait pas exactement combien il manque pour présenter un plan propre pour 2025. On parle d’une somme comprise entre 15 et 25 milliards d’euros.

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Enquête COVID- Pays de Galles : l’ancien ministre de la Santé esquive les questions cruciales

Dans le cadre de l’enquête Covid, la commission d’enquête a entendu le témoignage de l’ancien ministre de la Santé de Pays de Galles, Vaughan Gething. L’ancien ministre a fait l’objet d’une attention accrue après avoir déclaré que la suppression de messages WhatsApp de son téléphone pendant la pandémie était un “véritable embarras”. Ces commentaires interviennent alors que Gething se présente pour devenir le prochain Premier ministre du Pays de Galles. Son témoignage lors de l’enquête Covid a révélé des informations sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire dans la région.

Dans le cadre de l’enquête publique sur le Covid-19, les anciens messages WhatsApp des ex-dirigeants sont passés au crible. L’objectif est de comprendre si les décisions prises durant la crise étaient adéquates.Au cours de son témoignage, l’ancien ministre de la Santé du Pays de Galles, Vaughan Gething a exprimé des regrets quant à l’indisponibilité de certains messages lors de l’enquête Covid. Il a été interrogé sur les messages WhatsApp manquants de son téléphone. Il a déclaré que cela constitue un « véritable embarras ».

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USA : des médecins accusent le vaccin de déclencher les symptômes du COVID long

Le Covid long concerne de plus en plus de personnes. De nombreuses études ont déjà été menées dans le but d’identifier les facteurs qui favorisent cette persistance des symptômes après la guérison. Des médecins en soins intensifs de l’Alliance FLCCC viennent de révéler que la vaccination contre le Covid-19 pourrait causer le même trouble.

Des millions de personnes souffrent de Covid long. C’est une maladie qui se traduit par la persistance des symptômes du Covid-19 pendant des mois, voire même des années. Jusqu’à présent, il est difficile de connaître les causes. En effet, la pandémie de COVID-19 a engendré une nouvelle menace pour la santé : le phénomène de COVID long. Cependant, une question émerge également : le vaccin contre la COVID-19 pourrait-il également être à l’origine de maladies similaires ?

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Enquête Covid: les ministres gallois ignoraient leurs propres règles Covid

Dans le cadre de l’enquête Covid, les responsables politiques gallois ont été entendus par Lady Hallett. Les récentes révélations sur l’enquête mettent en lumière les défis rencontrés par les autorités galloises dans la gestion de la pandémie de COVID-19. Entre confusion quant aux règles et divergences avec le gouvernement britannique, la situation semble complexe. Si dernièrement, le Premier ministre a qualifié le confinement d’expérience “ratée”, l’enquête vient de révéler que les ministres gallois ne connaissaient pas leurs propres règles Covid.

Cela fait quatre jours que l’enquête Covid au Pays de Galles a débuté. C’est fini pour cette semaine et s’il y a une chose à retenir, c’est que les ministres gallois ne savaient même pas leurs propres règles Covid selon l’ancien secrétaire d’État Simon Hart. Ce dernier a ajouté que la lutte contre la pandémie aurait dû être menée à l’échelle du Royaume-Uni. Notons qu’il a été le premier homme politique à avoir témoigné lors de cette enquête.

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L’art de l’intoxication de guerre, par Yves-Marie Adeline

Avant 1914, on se représentait la puissance russe comme irrésistible (le « rouleau compresseur ») depuis que les armées de Charles XII de Suède au début du XVIIIe siècle et celles de Napoléon au début du siècle suivant avaient été englouties dans l’immensité des plaines russes. Puis, la victoire allemande en janvier 1918 (aboutissant à la création d’Etats-tampons, dont l’Ukraine, entre la Russie et l’Allemagne) a fait naître l’illusion que la malédiction était levée, que l’on pouvait envahir victorieusement la Russie. Enhardi par ce souvenir de sa jeunesse, Hitler y a englouti à son tour sa puissance terrestre.

Pendant la guerre Froide, on a craint l’URSS, on a d’ailleurs probablement surévalué le Pacte de Varsovie, réunissant des Etats inféodés qui la haïssaient, contrairement à l’OTAN qui reposait sur une adhésion libre des Etats de l’ouest motivés par la peur de l’Ours moscovite. Et puis l’URSS a éclaté, et l’on a cru que l’Ouest y était pour quelque chose, alors que cet empire est mort avant tout du socialisme, dont la mise en œuvre a conduit à sa ruine économique.

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Pays de Galles : le Premier ministre a qualifié le confinement d’expérience “ratée”

Les confinements locaux instaurés à l’automne 2020 au Pays de Galles ont été examinés de près par l’enquête Covid. Alors que ces mesures étaient censées contenir la propagation du virus dans certaines zones, le Premier ministre Mark Drakeford a qualifié cette expérience de “ratée”. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les confinements ont été largement utilisés par les gouvernements du monde entier pour contenir le virus. Ils n’ont aucune vertu médicale, leur unique justification a résidé dans le fait d’étaler dans le temps les vagues de contamination afin d’améliorer la prise en charge des patients critiques.

Pendant la pandémie du Covid-19, plusieurs pays du monde ont dû prendre des mesures draconiennes pour limiter la propagation du virus. Le confinement en fait partie. Lundi, l’enquête Covid a entendu le compte rendu de la première réunion du cabinet du gouvernement gallois sur le Covid le 24 février 2020. A cette date, cela faisait exactement un mois que le Premier ministre Mark Drakeford a été averti du risque important de l’arrivée du Covid au Pays de Galles par le médecin-chef, Sir Frank Atherton. Selon l’avocat chargé de l’enquête, Tom Poole, le Premier ministre a décrit les confinements locaux comme une « expérience ratée » dans des preuves écrites.

Une situation chaotique selon Frank Atherton

Alors qu’en Angleterre, le nombre de cas d’infection a augmenté à grande vitesse, le Pays de Galles se trouvait dans une situation aussi chaotique selon le conseiller scientifique en chef, Sir Frank Atherton. Il faisait partie des hauts responsables qui ont témoigné devant l’enquête Covid lundi, à Cardiff.

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Chaos global : constitutionnalisation de l’IVG et avachissement des Français

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, le journal télévisé du lundi soir, nous revenons longuement sur la constitutionnalisation de l’IVG, déjà évoquée ce matin dans nos colonnes. Nous revenons aussi sur le meeting du Rassemblement National pour les élections européennes. Enfin, nous traitons de l’actualité en Ukraine et à Gaza.

Concernant l’interruption volontaire de grossesse, on soulignera que :

  • la loi protégeait déjà ce droit, comme nous l’avons évoqué ce matin,
  • la constitutionnalisation de l’IVG intervient alors que la natalité en France subit un décrochage historique
  • l’illusion continue : la France multiplie les droits sans s’assurer de leur réalisme
  • le discours politiques est celui de l’avachissement : “nous pourrons nous en sortir sans effort”

Retrouvez Chaos Global tous les lundis soirs sur le Courrier des Stratèges.

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Canada : une étude révèle une hausse de la mortalité des patients cancéreux pendant le Covid

Alors que la lutte contre le virus mobilisait les ressources médicales, une étude canadienne récente a mis en évidence des tendances inquiétantes. Elle a révélé une augmentation inégale des taux de mortalité à domicile parmi ces patients, conjointement à une diminution des soins palliatifs spécialisés (CPS). Selon une autre enquête menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la crise du Covid-19 a perturbé les services de santé de base dans 92% des 192 pays du monde. Le constat est là, les systèmes de santé ont été universellement touchés et mis en péril par la pandémie et les politiques enfermistes.

Selon une étude canadienne publiée sur JAMA Network Open, le taux de mortalité à domicile chez les patients atteints de cancer a augmenté de manière inégale pendant la pandémie du Covid-19. Les chercheurs ont constaté en même temps que les prestations de soins palliatifs spécialisés (CPS) ont diminué. Ils prévoient de se concentrer sur les causes de ces disparités lors de leurs prochaines recherches.

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Austérité : le gouvernement sacrifie les cancéreux sur l’autel des absentéistes et des bobologisés

Comment faire les indispensables économies dans la santé ? Il y a la méthode morale, qui consiste à demander aux très nombreux assistés de tous poils de se serrer la ceinture pour aider les quelques grands malades. Et il y a la méthode populiste, qui consiste à sacrifier les quelques grands malades en sursis pour faire plaisir aux nombreux assistés qui seront encore vivants aux prochaines élections. Déjà auteur d’instructions illégales sur la vaccin en 2021, Frédéric Valletoux, groupie d’Edouard Philippe et grand bureaucrate de la santé devenu ministre, a choisi la méthode la plus immonde… celle qui lui ressemble le mieux. Haro sur les cancéreux !

Mais pourquoi défendre l’intérêt général en perdant des voix, quand on peut en gagner en défendant les intérêts particuliers ? Telle est, dit-on, la maxime du nouveau ministre de la Santé Frédéric Valletoux, défenseur d’Edouard Philippe et de son cynisme bourgeois à toute épreuve.

Donc, dans les inévitables économies annoncées dans le domaine de la santé, Frédéric Valletoux, directeur d’hôpital, maire de Fontainebleau et encore fraîchement président de la Fédération Hospitalière Française, qui s’est déshonoré dans la crise du COVID, se contente d’appliquer sa maxime. Selon toute vraisemblance, le ministère de la Santé limitera les remboursements des soins aux cancéreux ou autres personnes affectés d’une maladie de longue durée. Concrètement, le “100%” sera désormais limité aux médicaments directement liés à l’affection, et ne concernera plus les médicaments liés aux autres maladies. Autrement dit, un cancéreux en stade terminal ne bénéficiera plus du 100% sur les antibiotiques qui lui permettent de lutter contre une mauvaise bronchite.

En revanche, la secrétaire médicale de l’hôpital, qui en est à son énième arrêt maladie de l’année pour un oui ou pour un non, continuera à voir sa boîte de Doliprane remboursée, et ne fera l’objet d’aucune chipoterie pour vérifier que son absence est vraiment justifiée.

Il est vrai que des tire-aux-flancs et des profiteurs, on en compte beaucoup plus et en parfaite santé (les indemnités journalières explosent depuis plus de 10 ans !), que des cancéreux qui ont peu de chances d’être encore vivants aux prochaines élections. Cela s’appelle la solidarité.

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2 ans de guerre en Ukraine (3) – Les limites de la stratégie occidentale

La guerre d’Ukraine permet de comprendre les limites de la stratégie occidentale. Essentiellement une stratégie germano-américaine, étant donné que la manière de penser de l’OTAN est une combinaison des héritages allemands et anglo-saxons de la Seconde Guerre mondiale. A cela vient s’ajouter l’effet terrible de la désindustrialisation avancée de la plus grande partie du monde anglo-saxon et euro-bruxellois. La Russie a certainement eu une stratégie intelligente depuis février 2022. Mais elle a été aidée par les grandes insuffisances stratégiques de l’OTAN.

Au début de la Guerre d’Ukraine, beaucoup de commentateurs attendaient “la prise de Kiev en quelques jours” et la “bataille décisive. Elles ne sont pas venues, et les stratèges de plateau télé – les “Gamelin” chers à Xavier Moreau – ont crié à l’incompétence de l’armée russe.

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Green Deal : en route vers la catastrophe ! par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’Allemagne est en récession, l’ambiance est catastrophique, les entreprises leaders suppriment des emplois ou délocalisent leur production à l’étranger. La « mutation économique verte » mène à une impasse, pour laquelle le pays doit en outre payer un prix élevé. Le soutien vient (encore) de Bruxelles, même si Ursula von der Leyen doit reconnaître que son « Green Deal », c’est le commencement de la fin. Les géants de la finance retirent actuellement des milliards des fonds climatiques, la grande affaire est bien faite. Les élites de Bruxelles, Berlin et d’ailleurs se sont – une fois de plus – laissées acheter et ont pris des décisions de politique économique fatales pour l’Europe.

Robert Habeck estime que la guerre en Ukraine est responsable de la mauvaise situation économique allemande. Dans sa déclaration gouvernementale sur le rapport économique annuel 2024, il a déclaré cette semaine que la guerre de la Russie contre l’Ukraine n’avait pas seulement apporté une quantité infinie de souffrances et de morts, mais qu’elle était également la cause de nombreuses turbulences économiques. Certes, l’Allemagne serait parvenue à sécuriser son approvisionnement en énergie et aurait pu repousser l’attaque contre l’ordre en Allemagne, mais elle s’attendrait à une croissance économique de seulement 0,2 % pour l’année en cours, et donc à une stagnation.

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Second mandat Biden ou Trump : quel impact sur Wall Street ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule de prospective boursière, Machabert tente d’examiner l’impact potentiel sur Wall Street d’un 2nd mandat Biden (ou de la victoire d’un autre candidat démocrate, à l’instar de Michelle Obama) ou d’un 2nd mandat Trump (ou de N Haley si Trump devait être empêché).

L’issue des prochaines élections présidentielles aux États-Unis aura des répercussions importantes sur les marchés financiers, en fonction des politiques économiques, fiscales, commerciales et environnementales adoptées par l’administration en place. Les investisseurs devront surveiller de près l’évolution du paysage politique pour prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.

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Vers un défaut de paiement de la France ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaine- On sait où passe notre pognon ! …. Dans notre débat économique de la semaine qui fait écho à la rubrique que nous dédions mensuellement aux finances publiques dans Finance & Tic, nous avons abordé avec Eric la question des colossales dépenses des pouvoirs publics en France : médaille d’or des prélèvements obligatoires (cotisations sociales, impôts & taxes) qui représentent près de 46% de notre PIB (soit 4 pts au-dessus de la moyenne des pays de l’UE et 12 pts au-dessus de la moyenne de l’OCDE), la France n’en a pas moins enregistré un déficit public de plus de 173 Mds € en 2023, soit presque autant qu’en 2020 en pleine pandémie, où la croissance s’était pourtant repliée de 7,7% ! Si en 2023 ni la croissance du PIB (+0,9%), ni les encaissements de TVA (tristement) dopés par l’inflation n’ont donc suffi à résorber le déficit, c’est que notre pays vit très largement au-dessus de ses moyens : sur les quelque 1 600 Mds € de dépenses publiques annuelles, 53% (850 Mds €) financent notre système de protection sociale, ce qui conduit à verser une moyenne annuelle de 12 500 € de prestations sociales par habitant (dont une majorité pour notre retraite et notre santé…), soit 20% de plus que la moyenne des pays de l’UE, mais moins que d’autres pays (l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, etc.) qui pressurent pourtant (bien) moins leurs contribuables.

Notre dépense publique, et notamment sociale, manque donc cruellement d’efficacité. Les autres postes de dépense sont, eux, loin derrière : 250 Mds € pour les collectivités territoriales, 110 Mds € pour l’enseignement (scolaire et supérieur), 55 Mds € d’intérêts de la dette… et près de 150 Mds € de dépenses de personnel (salaires nets des presque 6 millions de fonctionnaires d’Etat, territoriaux ou hospitaliers). Avec 15% des aides sociales alors qu’elle représente moins d’1% de la population mondiale, la France ne doit-elle pas élaguer un peu ?

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Conférence de Munich: l’establishment atlantiste veut forcer l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Lors d’une conférence de presse fédérale ce matin, le président de la Conférence de Munich sur la sécurité, Christoph Heusgen, a présenté le rapport sur la sécurité et le programme. Même si la devise de la Conférence sur la sécurité est « la paix par le dialogue », cela ne semble pas s’appliquer – du moins pour le moment – aux relations avec la Russie. Aucun représentant officiel de la Fédération de Russie n’a été invité à Munich. Au lieu de cela, lors de la conférence de presse, on a menacé Moscou : la meilleure garantie de sécurité pour l’Ukraine est l’adhésion à l’OTAN !

On pouvait lire sur son visage, lors de la conférence de presse, que Christoph Heusgen était sous pression. Il cherchait sans cesse ses mots, perdait le fil du contenu et, pour couronner le tout, oubliait de mentionner le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Ji parmi les invités d’État importants. Ce n’est pas un bon début pour la conférence sur la sécurité de Munich, qui débute jeudi prochain et dont c’est le 60e anniversaire cette année.

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Affaire “Wannsee 2.0” : intrigue d’État contre la droite allemande, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

En Allemagne, on assiste à une grande manœuvre de diversion politique : pourquoi le gouvernement devrait-il également s’occuper de la récession économique qu’il tente lui-même de dissimuler en manipulant les chiffres ? Pourquoi devrait-il s’occuper des agriculteurs, des médecins ou des pharmaciens qui protestent, des conducteurs de train, des pilotes, des enseignants ou des employés du commerce qui font grève ? Pourquoi devrait-il sérieusement reconsidérer sa position sur la question ukrainienne ou le conflit de Gaza ? Pourquoi arrêter le tournant énergétique casse-cou avant qu’il ne soit trop tard ? Pourquoi mettre enfin de l’ordre dans un budget national qui part complètement en vrille ? Non, l’Allemagne s’indigne bruyamment « contre la droite », avec de grandes manifestations dans tout le pays. Ceci n’est pas seulement soutenu ouvertement par Olaf Scholz ou Annalena Baerbock, mais aussi par le directeur de l’Office fédéral de protection de la Constitution, Thomas Haldenwang, un critique ouvert de l’AfD.

Dans l’affaire « Wannsee 2.0 », cet Office joue un rôle douteux. Il y a de forts soupçons de transmission d’informations confidentielles aux médias. L’objectif : influencer les élections au Parlement européen ainsi que les élections régionales en Saxe, en Thuringe et dans le Brandebourg !

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Comment Alfred Grosser (1925-2024) a transformé nos dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain

Alfred Grosser, patriarche des études françaises sur l’Allemagne, est mort hier 7 février 2024 à Paris, à l’âge de 99 ans. Je vois beaucoup d’éloges. Mais je n’ai jamais pensé que les oraisons funèbres doivent être des panégyriques – surtout pour des personnages publics. Brisons les idoles. Dans le cas de Grosser, il faut dire les choses: cet homme a dominé et stérilisé à la fois les études françaises sur l’Allemagne des années 1950 aux années 1990. Et cela a eu des conséquences catastrophiques pour la politique de la France face à l’Allemagne. Suivre la méthode grosserienne, qui visait à écarter tous les sujets qui fâchaient entre la France et l’Allemagne, a transformé des générations de dirigeants en eunuques gardiens des intérêts du couple germano-américain.

Quelques souvenirs personnels, pour commencer!

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Elga Bartsch: de BlackRock à un poste-clé du Ministère allemand de l’économie

Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur

Hier nous évoquions le ralentissement de la croissance allemande et les vulgaires petites manipulations statistiques auxquelles s’est livré le gouvernement allemand pour éviter d’avoir à afficher une récession. L’interrogation est fréquente, surtout chez tous ceux qui vivent avec un “modèle allemand” dans la tête: celui d’une Allemagne industrielle et puissante, dominant l’Europe.

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Le gouvernement allemand a-t-il manipulé les chiffres de la croissance pour éviter la récession?

En publiant ses chiffres de croissance pour 2024, l’ Allemagne a officiellement évité la récession – caractérisée par un recul de la croissance pendant deux semestres consécutifs. Tandis que la presse mainstream n’a pas bronché sur les chiffres officiels, la publication libertarienne Zerohedge pose la question du recalcul de la croissance pour le troisième trimestre 2023.

Les chiffres de la croissance allemande ont-ils été un peu manipulés pour éviter facialement à l’Allemagne de se retrouver en récession en 2023?

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Un conflit régional au Proche-Orient vient-il d’être évité – provisoirement?

Malgré les frappes de ce jeudi 1er février contre le Yemen Libre, l’attaque d’envergure promise par Joe Biden voici deux ou trois jours pour répondre à la destruction d’une base de la CIA à la frontière de la Syrie et du Yemen, n’a pas (encore) eu lieu. Les Iraniens ont-ils fait ressortir un bluff américain? Ou bien est-ce la défaite militaire de plus en plus visible de Tsahal sur le terrain qui tempère les ardeurs guerrières de Washington?

En début de semaine, nous avions hésité entre l’option de la guerre imminente et celle d’une mise en scène de Washington pour dissimuler la défaite stratégique de lapuissance américaine au Proche-Orient.

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Allemagne: le parti de Scholz à 9% d’intentions de vote aux européennes

Nous assistons à un véritable séisme dans l’opinion allemande:les sociaux-démocrates du Chancelier Olaf Scholz sont passés en-dessous de la barre des 10% dans un sondage effectué à la mi-janvier. Et l’AfD est à 23%. Au-delà des européennes de juin va-t-on vers des élections législatives anticipées àl’automne 2024?

C’est un séisme. Le parti du Chancelier Scholz , le SPD, est à 9% dans un sondage effectué à la mi-janvier en vue de mesurer l’opinion à moins de six mois des élections européennes.

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Bonne nouvelle pour la région: les Etats-Unis perdent rapidement le contrôle du Proche-Orient

C’est une très bonne nouvelle pour le Proche-Orient. Les Etats-Unis ont annoncé, hier 24 janvier, qu’ils négociaient avec l’Irak le retrait des troupes américaines. D’autre part, Washington n’a que faiblement démenti un retrait de Syrie. Le retrait américain de la région devrait être accéléré par les difficultés rencontrées face au mouvement Ansarallah (Yemen Libre); hier 24 janvier, au terme d’un affrontement de deux heures, la flotte américaine a été incapable d’imposer le franchissement du détroit de Bab El-Mandeb par deux navires commerciaux. On ne peut que souhaiter un retrait américain de la région aux pays meurtris par vingt ans de guerres néoconservatrices.

La présence américaine au Proche-Orient est fondamentalement remise en cause par le conflit complexe en cours. Non seulement, les difficultés rencontrées par Israël mettent en porte-à-faux les Etats-Unis. Mais trois nouvelles – mauvaises pour Washington et bonnes pour la région – ont marqué la journée du 24 janvier.

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A Berlin, Emmanuel Macron a prononcé l’oraison funèbre du partenariat franco-allemand

Une fois n’est pas coutume: nous n’allons pas faire du “Macron-bashing”. Le 22 janvier 2024, prenant la parole dans l’enceinte du Bundestag à l’occasion de la cérémonie officielle en hommage à Wolfgang Schäuble, Macron était, une fois n’est pas coutume, à la hauteur.. Contraint par l’utilisation, une bonne moitié du temps, de la langue allemande, le président français a prononcé un discours sobre et moins égocentrique qu’à son habitude. Cela n’en fait que mieux ressortir qu’ils’agissait d’une oraison funèbre: hier on n’enterrait pas seulement Wolfgang Schäuble mais la relation franco-allemande en tant qu’elle a longtemps structuré la construction européenne.

Le discours d’Emmanuel Macron est audible à partir de la minute 56

Pour ceux de nos lecteurs qui ne voudraient pas s’infliger l’allemand présidentiel (très scolaire, comparé à celui du Général de Gaulle en septembre 1962), il est possible de se reporter au site de l’Elysée.

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Ethnocide palestinien, diversion nazie en Allemagne, et autres nouvelles

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous décryptons les sujets d’actualité importants de la semaine : la guerre à Gaza et l’ethnocide palestinien en cours, la diversion nazie en Allemagne pour dissimuler la grogne des agriculteurs, mais aussi la grogne des agriculteurs qui monte en France, l’augmentation des prix de l’électricité, et la querelle entre l’école Alsacienne et le collège Stanislas pour la formation des élites parisiennes.

Nous retiendrons quelques points essentiels :

  • le gouvernement israélien s’oppose farouchement à la création d’un Etat palestinien et pratique un véritable ethnocide à Gaza
  • en Allemagne, un simulacre de complot nazi permet de mobiliser l’opinion au moment où le gouvernement est contesté par les agriculteurs
  • en France, la grogne des agriculteurs s’étend contre les normes environnementales et la bureaucratie
  • les tarifs de l’électricité vont augmenter de près de 10% à partir du 1er février
  • une querelle oppose le monde très bobo de l’Ecole Alsacienne et le monde traditionnel du collège Stanislas

Ne manquez pas notre mobilisation sur la grogne des agriculteurs.

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La Chine connaissait le COVID deux semaines avant d’en informer le monde

La Chine aurait-elle caché la séquence du COVID-19 pendant des semaines avant la publication de la séquence génomique du virus ? Le Wall Street Journal a révélé mercredi qu’un chercheur de Pékin avait tenté de télécharger la séquence génétique du SRAS-CoV-2, le virus à l’origine du COVID, dans une base de données publique basée aux États-Unis environ deux semaines avant que le gouvernement chinois ne publie la séquence de l’agent pathogène. Même si Washington demande la clarté sur les origines du virus, les origines du covid-19 sont difficiles à établir parce qu’il y a eu volonté de cacher la vérité de part et d’autre.

Pékin a toujours refusé de dire la vérité sur les origines de l’épidémie et avait avancé plutôt l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle du virus, cité  dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction. Une nouvelle preuve du manque de transparence des autorités chinoises sur les origines du Covid-19 vient d’apparaître. Selon le WSJ, le Comité de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants a reçu des documents du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) révélant qu’un laboratoire chinois a séquencé le Covid-19 deux semaines avant la publication de la séquence génomique du virus par Pékin.

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Lutte de pouvoir en Pologne : l’œuvre maléfique des élites bruxelloises, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Avec des coups de force spectaculaires Donald Tusk a provoqué des troubles massifs dans la Pologne quelques semaines après son entrée au gouvernement. Bruxelles place de grands espoirs en lui, puisqu’il doit veiller à ce que Varsovie revienne dans le giron de l’UE. En réalité, la Pologne est l’un des théâtres de guerre de l’Union européenne, où se réalisent actuellement les conséquences d’une œuvre maléfique des élites bruxelloises. Les procédures d’État de droit sont utilisées pour saper les compétences et la souveraineté des États membres, pour faire pression sur les gouvernements et les partis qui ne plaisent pas, afin d’imposer la domination politique absolue de l’UE. Les élites bruxelloises, complètement « déconnectées », n’ont apparemment rien appris du Brexit. Elles sont sur la bonne voie pour diviser l’UE.

« Le chaos en Pologne », titrait récemment le Berliner Zeitung. « Désormais, Jarosław Kaczyński et le parti PiS ont recours à la recette Trump », écrit le Welt. « Duda contre la “terreur de l’État de droit” », s’inquiète la FAZ. La couverture médiatique allemande des derniers événements en Pologne ne connaît qu’une seule ligne générale : sans critique pour Tusk et son changement de cap – soi-disant – pro-européen. Cela prend parfois des tournures curieuses. Le Münchner Merkur parle par exemple d’un « homme politique russe de la Douma » qui aurait ouvertement « menacé la Pologne, pays voisin de l’Ukraine et de l’Allemagne » à la télévision d’Etat (et Merkur se réfère à Newsweek, qui de son côté se réfère à un tweet sur X, et ainsi de suite). Si l’on est cynique, on constate qu’il est apparemment très facile de faire revivre de vieux ressentiments.

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Plainte sud-africaine: le gouvernement allemand défend Israël

Le gouvernement allemand a perdu une occasion de se taire: face à la requête sud-africaine devant la Cour Internationale de Justice, l’Allemagne prend le parti d’Israël. L’argument invoqué si l’on pousse les Allemands dans leurs retranchements: le soutien à Israël relève de “la raison d’Etat” pour la République Fédérale d’Allemagne.Une expression qui prend une allure sinistre dans le contexte de la guerre actuelle.Et qui montre comme l’actuel gouvernement allemand a perdu tout contact avec la réalité du monde.

Le gouvernement allemand a fait une déclaration officielle concernant la requête sud-africaine devant la Cour Internationale de Justice:

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Bruxelles : poker des subventions dans la guerre économique avec les Etats-Unis, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Grâce à de nouvelles règles en matière de subventions dans l’UE, l’Allemagne peut soutenir la construction d’une usine du fabricant suédois de batteries Northvolt à hauteur de 902 millions d’euros. Bruxelles y voit une réponse nécessaire à l’Inflation Reduction Act américain. Les Etats membres peuvent réagir aux offres de subventions de pays tiers en accordant leurs propres subventions d’un montant équivalent afin d’éviter que la production ne quitte l’Europe. Pour les entreprises, la guerre économique que les États-Unis mènent contre l’Europe offre de nouvelles opportunités de s’assurer des moyens financiers supplémentaires. Mais cette nouvelle pratique de soutien est très problématique et comporte de nombreux risques. On peut reprocher aux bureaucrates de Bruxelles – une fois de plus – d’orienter leur politique en fonction des intérêts des lobbies et non du bien-être des États membres. Il faut reprocher aux gouvernements, comme celui de l’Allemagne, de se laisser extorquer par des groupes et de distribuer ponctuellement des aides beaucoup trop élevées. Cet argent serait bien mieux utilisé ailleurs.

Elle est de retour – Margarete Vestager, vice-présidente de la Commission et responsable de la concurrence dans l’UE, s’était mise en congé pour sa candidature à la direction de la Banque européenne d’investissement. Comme on le sait, il n’en a rien été. Vestager et le Danemark ont retiré leur candidature en décembre, lorsqu’il est apparu clairement que l’Espagnole Nadia Calviño bénéficiait d’un plus large soutien parmi les gouvernements des États membres. Vestager est donc de retour, et a annoncé juste après les fêtes que l’Allemagne pourrait soutenir l’implantation du fabricant suédois de batteries Northvolt à hauteur de 902 millions d’euros.

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Washington et Londres sont entrés en guerre contre Ansarallah au Yémen

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé dans la nuit plusieurs dizaines de missiles sur le Yemen. Les combattants d’Ansarallah (Houthis) ont riposté.Malgré la censure militaire américaine, l’information a filtré: un navire américain aurait été gravement endommagé par un missile yéménite. L’un des objectifs recherchés est certainement d’accentuer les divisions au sein du monde arabe puisque l’Arabie Saoudite aurait ouvert son espace aérien à l’opération de bombardement.

Voici ce qu’on arrive à reconstruire des événements de la nuit selon southfront.org::

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Comment le”modèle allemand” s’est déréglé

Pendant longtemps, le monde dirigeant français n’avait d’yeux que pour le “modèle allemand”. Aussi, l’étonnement est grand de voir aujourd’hui notre voisin, locomotive économique de l’Union Européenne, se mettre en grève. En réalité, cela aurait pu être anticipé – à condition de comprendre que le fameux “modèle allemand” n’était pas seulement économique et social. Retour sur quelques dates qui ont marqué une rupture dans l’équilibre complexe du “modèle allemand”. Jusqu’à le défaire complètement.

C’est un vieux cliché en France. L’Allemagne aurait la culture du consensus, à la différence de la France. Et elle serait intrinsèquement efficace économiquement, capable à la fois d’être une grande puissance exportatrice et de pratiquer une redistribution efficace.

Dans un livre paru en 2005, j’ai montré que c’était une vue superficielle des choses. Le “modèle allemand” avait aussi une composante politique, à la fois extérieure et intérieure: le renoncement de l’Allemagne à l’arme nucléaire, la priorité donnée à l’entente franco-allemande, le retour à de bonnes relations avec la Russie, le rejet des idéologies, le souci de l’homogénéité sociale, afin que la démocratie ait toujours une solide classe moyenne pour la protéger.

Or, dans les trente ans qui ont suivi la réunification de 1990, ce modèle s’est défait.

Les dates qui jalonnent la crise du modèle allemand

3 octobre 1990: L’Allemagne se réunifie mais reste dans l’OTAN

Mikhaïl Gorbatchev avait demandé à François Mitterrand de l’aider à obtenir que l’Allemagne réunifiée ne soit pas dans l’OTAN. Mais, au fond de lui, Mitterrand avait toujours été atlantiste; et il avait peur d’une Allemagne redevenue puissante. Il laissa donc Helmut Kohl négocier avec les Américains l’intégration de l’ancienne RDA dans l’OTAN. Ce fut une décision dramatique car,jusqu’à aujourd’hui,de facto, l’Allemagne n’est pas redevenue pleinement souveraine. Elle ne compte pas moins de 26 bases militaires américaines sur son territoire. Plusieurs dizaines de têtes nucléaires y sont stockées. Même quand l’Allemagne manifeste une certaine autonomie stratégique, comme en 2002-2003, lorsque Gerhard Schröder s’opposa à la guerre d’Irak, ce n’est pas la tendance dominante; Angela Merkel n’a eu de cesse de rendre l’Allemagne plus atlantiste. Et Olaf Scholz obtient le prix d’excellence de la “carpette américaine” en ayant accepté sans broncher que les Américains sabotent le gazoduc Nordstream. Au grand détriment de l’économie allemande, qui a perdu sa source d’énergie bon marché.

7 février 1992 -L’Allemagne signe le traité de Maastricht. et sacrifie le deutschemark, condensé de sa reconstruction réussie.

Là encore, il s’agit d’un choix fait avec la France. François Mitterrand, paniqué par la réunification, pensait contrôler la nouvelle puissance économique allemande en l’obligeant à “partager” sa monnaie. Helmut Kohl, qui ne comprenait guère mieux que François Mitterrand les réalités économiques accepta pour un ensemble de raisons complexes: garder une bonne relation avec la France malgré la réunification; financer plus facilement cette dernière car à une politique de taux d’intérêts uniformisée en Europe; discipliner les Etats endettés.En pratique,l’Allemagne a perdu son repère le plus important. Elle n’a pas assumé la vérité des dépenses publiques pendant la réunification; elle n’a pas imposé son modèle de bonne gestion aux partenaires européens (endettement de la France à l’abri des taux d’intérêts allemands; catastrophe de la dette grecque); et l’Allemagne a été mise en minorité au conseil des gouverneurs de la BCE,obligée d’accepter un endettement européen (rachat de bons du trésor par la BCE; plan de relance de 2021)

15 janvier 1992, l’Allemagne provoque l’éclatement de la Yougoslavie

En l’occurrence, François Mitterrand s’y opposait.Il voulait que la Croatie reconnaisse les droits de la minorité serbe sur sonterritoire avant que les pays de la Communauté (Union) européenne reconnaissent l’indépendance de ce pays. Mais Helmut Kohl ne voulut rien entendre. Il força le passage, déclenchant par un effet boomerang les guerres de Yougoslavie. Ce fut catastrophique, non seulement du fait des crimes de guerre et nettoyages ethniques commis.Mais aussi parce que l’Union Européenne révéla son impuissance. Elle se montra incapable de mettre fin au conflit sans recours aux Etats-Unis et à l’OTAN lors de la guerre du Kosovo – en 1999, lorsque la RFA perdit une part de son âme d'”après-guerre en envoyant des bombardiers allemands sur Belgrade,comme en 1981. .

6 juillet 2000: Gerhard Schröder fait basculer l’Allemagne du “capitalisme rhénan” vers le “capitalisme anglo-américain”

C’est une des mesures les moins connues mais la plus importante de la période (1998-2005) où Gerhard Schröder a été chancelier. Par la loi réformant la fiscalité, promulguée le 6 juillet 2000,les plus-values réalisées sur les cessions d’actif étaient taxées à…0%!. Jusque-là, le taux,dissuasif, avait permis le maintien des participations croisées entre banques et entreprises industrielles. C’était une des forces du fameux “capitalisme rhénan”: les entreprises n’allaient pas en bourse, ni les banques, car elles trouvaient toujours un financement sur leurs projets; le “capitalisme rhénan” se protégeait des prises de participation hostiles,il misait sur le long terme et la qualité des produits industriels. A partir du moment où le “taux zéro” fut instauré, entreprises allemandes et banques basculèrent vers le capitalisme anglo-saxon: les actifs croisés, qui n’avaient jamais été réévalués depuis les années 1950 dans les livres de compte prirent soudain une toute autre valeur., qui facilita l’entrée en bourse, en particulier aux USA. La cohésion des classes moyennes fut dynamitée; les entreprises allemandes misèrent moins sur la recherche et plus sur les apports de capitaux.

22 novembre 2004: l’Allemagne commence à déstabiliser l’Ukraine par la “révolution orange”

On parle souvent du rôle des Etats-Unis dans la première déstabilisation de l’Ukraine, celle de la fin 2004,lorsque l’Occident décida qu’il fallait inverser le résultat de l’élection présidentielle ukrainienne et imposer le perdant, IIouchenko, candidat de l’ouest ukrainien, contre le gagnant, Ianoukovitch, candidat de la partie orientale du pays. Mais les fondations allemandes et des personnalités, telles l’ancien président de la République Fédérale,Richard von Weizsäcker, furent très actifs aux côté des Américains pour financer la première “révolution de couleur”. L’Allemagne mettait le doigt dans l’engrenage qui l’entraînait vers Maïdan puis la guerre de 2022.

13 décembre 2007: Angela Merkel verrouille la forfaiture du traité de Lisbonne

Alors que Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence de la République, Angela Merkel l’avait fait contacter et l’avait convaincu de préparer un traité qui remplacerait la Constitution Européenne rejetée par le peuple français en mai 2005. Nicolas Sarkozy se prêta au jeu. Sert mois après l’élection du successeur de Jacques Chirac, Angela Merkel cette femme à la mentalité d’apparatchik est-allemand, était satisfaite. Sans que le peuple français s’en aperçoive, l’Union Européenne avait une constitution qui ne disait pas son nom. Ce que le Chancelier allemand del ‘époque ne comprit pas, c’est l’indignation causée dans l’opinion britannique par la manoeuvre. Un puissant courant d’opinion naissait, qui devait mener au Brexit. Au grand dam d’Angela Merkel!

6 juin 2011: Angela Merkel fait sortir l’Allemagne du nucléaire civil

Il y avait l’accident de Fukushima au Japon quelques semaines plus tôt. Mais il y avait un accord politique et industriel remontant au début des années 2000,de sortie progressive du nucléaire avant la fin des années 2030. Par une décision brusque et émotionnelle dont seuls les apparatchiks sans contrôle sont capables, Madame Merkel décida que la sortie du nucléaire aurait été menée à bien dès le début des années 2020. Même si à l’époque tout le monde croyait fermement dans l’essor des “énergies renouvelables”, la décision d’Angela Merkel s’est révélée profondément imprudente. Non seulement l’Allemagne a dû réintroduire charbon et lignite dans le panachage industriel allemand; mais lorsqu’il s’est agi de rompre avec la fourniture de gaz russe bon marché, l’Allemagne a perdu l’un des principaux atouts de son appareil industriel.

4 septembre 2015: Angela Merkel ouvre totalement la frontière bavaroise aux migrants

Le samedi 4 septembre 2015, le Chancelier allemand était injoignable.Angela Merkel circulait en voiture entre des réunions publiques où elle allait soutenir des candidats de son parti, la CDU. Mais, dans sa voiture,elle n’utilisait pas son téléphone et ne prenait aucun appel. Le soir, sans avoir consulté son gouvernement ni le Ministre-Président de Bavière, elle annonçait que la frontière était totalement ouverte aux réfugiés des conflits libyen et syrien. 1,5 million de personnes venues du Proche-Orient, d’Afrique du Nord et des Balkans profitèrent del’appel d’air. Même si un tiers d’entre eux sont repartis entre temps, faute d’avoir trouvé un emploi, Angela Merkel a provoqué un séisme politique.La vieille sagesse politique voulait qu’il n’y eût aucun parti à la droite des chrétiens-démocrates et des chrétiens-sociaux bavarois. Aujourd’hui, il y a l’Alternative für Deutschland (AfD), parti fourre-tout où l’on trouve aussi bien des conservateurs compétents que des néo-nazis. Et l’AfD est à 24% dans les sondages!

Enquête Covid au R-U : report des audiences sur les effets secondaires des vaccins

L’enquête sur le développement de vaccins et autres médicaments contre le Covid-19 a été prévue débuter cet été. Mais selon les dernières nouvelles, elle sera reportée. Aucun calendrier n’a été publié concernant les dates des audiences.

L’enquête officielle sur la réponse du gouvernement à la pandémie se poursuit. Néanmoins, l’enquête Covid ne commencera pas à entendre des preuves sur le développement de vaccins et d’autres médicaments cet été, comme prévu initialement. Présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, les auditions des témoins seront reportées à une date ultérieure, probablement après les prochaines élections générales.

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L’Allemagne insoumise: cheminots en grève et tracteurs au centre de Berlin

On n’a pas l’habitude de voir cela: l’Allemagne paralysée dans ses transports, avec ses agriculteurs qui protestent bruyamment. 2024 commence en fanfare! Le gouvernement Scholz est toujours plus impopulaire. Jusqu’où ira l’Allemagne insoumise?

La pancarte dit: “Ils ne sèment pas; ils ne récoltent pas non plus; mais ils savent tout mieux que tout le monde”.

C’était l’espoir du gouvernement: la Deutsche Bahn, société des chemins de fer allemands,avait fait appel après qu’une première tentative d’empêcher la grève des cheminots avait été rejetée devant la justice. Mais non, le syndicats qui représentent les conducteurs de locomotives a eu gain de cause. La grève a commencé dans la nuit du 9au 10janvier et elle est prévue jusqu’à vendredi soir. Dans toutes les gares allemandes, on peut lire que les trains ne circulent pas :

Les tracteurs devant la Chancellerie à Berlin

L’action la plus spectaculaire de ces trois derniers jours,ce sont, bien entendu, les tracteurs stationnés à la porte de Brandebourg et devant le Reichstag, sous les fenêtres d’Olaf Scholz,le Chancelier. En réalité, c’est toute l’Allemagne qui est bloquée par des opérations escargots ou des fermetures d’accès autoroutiers.

On voit sur la carte ci-dessus, que ce sont tous les centres économiques du pays qui sont bloqués.

Le gouvernement s’enfonce dans l’impopularité

Les manifestations et grèves dont nous parlons se sont que la surface des choses. Le gouvernement est désormais rejeté par plus des deux tiers des Allemands:

L’un des slogans qui a le plus de succès dans les manifestations, c’est: “Des élections anticipées en 2024!”

Pourquoi le Japon recule-t-il ? par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

L’histoire économique du Japon entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et nos jours est un cas d’école qu’il faudra enseigner et retenir, tant elle illustre des doctrines de bon sens qui, pour certaines d’entre elles, précèdent de plusieurs siècles le cas étudié ici.

Après environ quatre-vingts ans de modernisation et de croissance, entre le règne de Mutsu-Hito dans la deuxième moitié du XIXe siècle et le drame d’Hiroshima, le Japon, écrasé par l’Amérique qu’il avait osé défier, n’était plus qu’un champ de ruines. Mais des ruines encore habitées par une population jeune, travailleuse, décidée à reprendre son destin en mains, à défaut de sa pleine souveraineté encore aujourd’hui encadrée par son vainqueur.

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Quand les barricades brûleront-elles en Allemagne ? par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

En Allemagne, la menace d’une protestation nationale plane : à partir du 8 janvier, la « paix de Noël » pourrait bien prendre fin. Des appels à la grève et à des blocages sont lancés dans l’agriculture, les chemins de fer et le secteur des transports. Une résistance massive se dessine contre le gouvernement d’Olaf Scholz. D’autres arrêts de travail menacent chez les médecins et dans le commerce. Les médias parlent déjà de « grève générale » – mais celle-ci est effectivement illégale en Allemagne. L’ambiance est donc très tendue en ce début d’année. La situation est tendue, car il suffit de la fameuse « goutte » qui fait déborder le vase. Scholz et son entourage sont bien trop faibles et ignorants pour voir ce danger – et encore moins pour le maîtriser.

Dans son message du Nouvel An, le président de l’Union allemande des agriculteurs résume le mécontentement des agriculteurs : « Au lieu des progrès annoncés, le gouvernement fédéral ne fait que trébucher d’une crise à l’autre. Fin 2023, cette accumulation de crises a atteint son sommet provisoire avec la crise budgétaire. La proposition de supprimer le remboursement du diesel agricole et l’exonération fiscale pour les véhicules agricoles et forestiers est totalement inacceptable. » Après une première grande manifestation des agriculteurs à la mi-décembre, les rassemblements se poursuivront à partir du 8 janvier dans toute l’Allemagne. L’Union avait déjà annoncé avant Noël que les agriculteurs manifesteraient au cours de la nouvelle année « comme le pays n’en a encore jamais connu ».

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Comment Israël est tenu en échec par la stratégie Soleimani

Il y a quatre ans, le 3 janvier 2020, Donald Trump faisait assassiner le Général iranien Soleimani, architecte de ce qu’on appelle “l’Axe de la Résistance” à la politique israélo-américaine au Proche-Orient. La mort du stratège n’a pas signifié la fin de sa stratégie. Au contraire, l’efficacité redoutable du général commandant le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique venait de sa capacité à former des gens capables de se déployer de manière autonome sur le terrain. C’est ce qui explique l’acharnement des Israéliens à tuer les héritiers de Soleimani: Sayyed Razi Mousavi, à Damas le jour de Noël; Saleh el-Arouri à Beyrouth hier 2 janvier. Vaines tentatives? Nous devons réviser toute notre compréhension de ce qui se passe au Proche-Orient. Les analystes occidentaux en sont encore à parler d’islamisme quand les facteurs géopolitiques et nationaux déterminent désormais les affrontements et les alliances au Proche-Orient.

Le 3 janvier 2020, Donald Trump donnait l’ordre de frapper, depuis un drone, le convoi du Général iranien Qasem Soleimani qui venait de quitter l’aéroport de Baghdad, pour une rencontre avec Adil Abdul-Mahdi, le Premier ministre irakien.

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Ordo-libéralisme : l’Allemagne fait rentrer Macron dans le rang

Nous l’avons déjà évoqué : le pacte de stabilité et de croissance défini par le traité de Maastricht était en cours de renégociation depuis plusieurs mois, à la demande de la France qui souhaitait, au vu de sa dette vertigineuse, bénéficier d’une marge de manoeuvre. Bien mal en a pris à Macron d’émettre à l’époque cette idée folle… puisque l’Allemagne vient de lui mettre une méchante tape sur la tête en durcissant les critères antérieurs. Et, bien entendu, le lénifiant cartel de la presse subventionnée dissimule soigneusement cette défaite en rase campagne.

Comme toujours, Bruno Le Maire crie victoire et personne ne le dément dans la presse subventionnée. Mais la France vient de subir une redoutable défaite en rase campagne dans la négociation européenne sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance demandée à la sortie du COVID par Emmanuel Macron. A cette époque, Emmanuel Macron espérait desserrer l’étau sur les finances publiques françaises, plombées par une dette record et par un déficit public aux proportions jamais atteintes.

Finalement, l’accord trouvé mercredi est proche de ce que nous avions annoncé la semaine dernière.

Dans la pratique, le déficit “primaire” maximal sera de 1,5% au lieu de 3% aujourd’hui. En cas de déficit excessif, les pays devront rattraper au minimum 0,5% de PIB par an.

Dans cet ensemble, Bruno Le Maire a obtenu que la France ne rattrape que 0,4 point par an d’ici à 2027. Le rattrapage peut même être ramené à 0,25 point de PIB si l’Etat-membre procède à des réformes ou à des investissements écologiques ou militaires. Mais l’addition reste douloureuse.

Une fois le quinquennat terminé, la France ne pourra plus s’offrir le luxe de s’endetter sans jamais revenir en arrière, comme le pratique Emmanuel Macron depuis 2017, tout en jouant aux “néo-libéraux”. Et même d’ici 2027, le respect de l’accord qui vient d’être passé se révélera douloureux, dans la mesure la croissance ralentit, et que les perspectives d’un “désendettement” spontané de la France grâce au dynamisme des recettes fiscales disparaît.

Tôt ou tard, Emmanuel Macron devra s’attaquer à la base de son électorat : les fonctionnaires, qu’il chouchoute précautionneusement depuis six ans. Tôt ou tard, il devra drastiquement réduire leurs moyens pléthoriques.

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Vers une vague de faillites en Europe (partie 2), par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Les grandes faillites comme celle de SIGNA Holding frappent le secteur de la construction et du commerce avec une onde de choc. À l’heure actuelle, il est impossible d’évaluer l’ampleur des dégâts. Il apparaît toutefois très clairement que les banques, les assurances et les politiques ont largement contribué à ce malheur. Ils ont tous joué au jeu – à nos dépens. Avec sa politique économique tout à fait insensée, le gouvernement allemand jette aujourd’hui encore plus d’huile sur le feu. Pour assainir son chaos budgétaire, il augmente la taxe sur le CO2 de 50 % et fait encore grimper les coûts énergétiques des entreprises. De l’autre côté, les entreprises américaines ou asiatiques reçoivent en Allemagne des milliards de subventions. Les signes avant-coureurs de la prochaine année économique sont donc sombres.


La faillite de SIGNA Holding et d’autres entreprises liées se trouve à l’épicentre d’une bulle immobilière qui a éclaté au plus tard maintenant. L’onde de choc s’étend bien au-delà du siège de la holding en Autriche et touche actuellement en cascade surtout l’Allemagne et la Suisse. Ce sont surtout les immeubles commerciaux, où il ne s’agit pas seulement de gains spéculatifs, mais aussi de milliers d’emplois, qui inquiètent. En effet, au cours de sa longue tournée d’achat, M. Benko a également acquis des chaînes de grands magasins afin de les “assainir” – souvent avec le soutien massif de l’État.

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Pour l’ Allemagne, le Covid continue et recommande le nouveau Novavax

Dans un contexte marqué par une pseudo montée des infections au variant Eris en Europe, la mise à jour des vaccins suscite un vif intérêt de l’industrie pharmaceutique. L’entreprise pharmaceutique américaine, Novavax, a annoncé que son vaccin anti-Covid-19 actualisé a été approuvé par les autorités sanitaires allemandes, et sera disponible aux personnes âgées de 12 ans et plus. Avec cette autorisation, les autorités sanitaires allemandes souhaitent convaincre les réticents aux injections ARN messager. Pour autant, l’injection de Novavax n’est pas sans danger.

Si l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait approuvé fin août, le vaccin mis à jour anti-Covid de Pfizer/BioNTech et le Moderna Spikevax XBB.1.5 le 14 septembre. L’EMA n’avait approuvé l’utilisation du Novavax mis à jour que fin octobre. Contrairement à la technologie ARN, le sérum Nuvaxovid est à base de protéines et a été utilisé dans la production des vaccins contre la grippe et le zona.

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Vers une vague de faillites en Europe, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’insolvabilité du groupe immobilier SIGNA creuse un trou énorme dans les comptes des banques, des assurances et des investisseurs. Les dommages s’étendent bien au-delà de l’Autriche, notamment en Allemagne et en Suisse. Les politiques de tous bords s’empressent d’assurer qu’ils n’ont rien à voir avec cette catastrophe. Seul, le contraire est vrai: les spéculateurs, comme l’ancien petit comptable René Benko d’Innsbruck, dont la fortune était encore récemment estimée à 5 milliards de dollars par Forbes, n’ont pu bâtir leurs empires qu’avec le soutien actif des politiques. Les banques et les assurances ont également gagné beaucoup d’argent – elles amortissent désormais leurs pertes et répercutent les coûts sur les clients. La faillite de SIGNA n’est pas seulement la plus grande faillite en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale – elle est le symptôme d’un système financier et spéculatif totalement dégénéré, dans lequel quelques-uns se partagent les bénéfices et les pertes sont reportées sur nous tous.

Une brève annonce dans le fichier des insolvabilités de la République d’Autriche annonce la fin de la fête : l’insolvabilité de SIGNA Holding est en cours sous le numéro de dossier 6 S 193/23h auprès du tribunal de commerce de Vienne, la première audience aura lieu le 19 décembre 2023. La Signa Holding du spéculateur immobilier autrichien René Benko détient, par l’intermédiaire de ses filiales, des parts dans des objets éblouissants tels que le Chrysler Building de New York, le Kaufhaus des Westens (KaDeWe) de Berlin ainsi que le Park Hyatt Vienna, mais récemment, les moyens financiers pour maintenir l’activité ont fait défaut. Le passif de la holding s’élève à 5 milliards d’euros, soit presque le double de ses actifs, qui s’élèvent à 2,77 milliards d’euros.

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De nouvelles armes du site d’essais biologiques ukrainien, par Viorika TSVETKOVA

Par : Rédaction

Plusieurs nouvelles inquiétantes circulent tant en Ukraine qu’en Russie concernant la possibilité d’un usage d’armes biologiques par le SBU ukrainien. Plus la situation devient désastreuse sur le front et plus la tentation de recourir à des solutions extrêmes semble plausible. L’on avait déjà appris en 2022 l’existence des Biolabs américains, une information démentie de façon maladroite par l’administration Biden. Mais les documents retrouvés par l’armée russe ( en particulier un procès-verbal d’une réunion des spécialistes américains et ukrainiens d’octobre 2022) ont attesté qu’ils existaient bien des centres de recherche financés par les Américains ainsi que par les Allemands, sous le contrôle du Pentagone : soit plus de 50 Biolabs modernisés à proximité immédiate des frontières de la Fédération de Russie et, selon le ministère chinois des affaires étrangères, l’existence d’un nombre important de ces Biolabs dans 30 Etats dans le monde. Deux faits récents renforcent l’inquiétude : la menace d’utilisation par le SBU de « moutarde azotée » suite à l’achat en Allemagne de triéthanolamine, et la résistance aux antibiotiques constatée sur des soldats Ukrainiens blessés, avec un risque manifeste de contagion dans l’Europe entière.

Cet article initialement publié sur le site 1rodina.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

La chaîne de télévision américaine CBS News vient d’indiquer que, selon un rapport d’experts de la santé, le nombre d’infections résistantes aux antibiotiques les plus puissants est en augmentation en Ukraine : « Les hôpitaux ukrainiens sont désormais confrontés à une augmentation alarmante du nombre d’infections résistantes aux antibiotiques puissants utilisés pour traiter les maladies provoquées par ces infections ». C’est ce qu’indique une étude dont les résultats ont été publiés par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis.

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Chaos global : vers une dissolution de l’Assemblée Nationale ?

Nouveau numéro du magazine hebdomadaire du Courrier des Stratèges. Cette semaine : l’affaire Zineb el-Rhazoui, l’extension de la guerre au Liban, la motion de rejet de la loi immigration à l’Assemblée Nationale, le report à 57 ans de l’indemnisation longue des chômeurs et l’échec historique du budget en Allemagne. Et ne manquez pas la stratégie du choc de Javier Milei en Argentine.

Comme on le voit, l’actualité est particulièrement dense en ce moment. L’actualité de ce mardi sera dominée par le rejet de la loi immigration dans sa version adoptée par la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale. Ce rejet implique un retour au texte adopté par le Sénat.

Reste à savoir quelle sera l’attitude d’Emmanuel Macron : dissolution ou pas ?

Autres sujets :

  • dans l’affaire Zineb el-Rhazoui (retrait du prix Simone Veil à la journaliste qui a retweeté un message établissant un parallèle entre le régime nazi et le régime israélien), la question se pose désormais de savoir jusqu’où ira l’exigence de soutenir Israël coûte-que-coûte en Occident
  • l’extension de la guerre au Liban est désormais du domaine du possible
  • l’indemnisation des seniors au chômage va subir une dégradation importante à la demande du gouvernement, comme nous l’expliquions ce matin
  • l’Allemagne n’est pas parvenue à adopter un budget au moment même où l’Europe renégocie de façon houleuse son pacte de stabilité, comme nous l’expliquons dans cette vidéo :

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Californie : contestation majeure contre le projet de nouvelle ville financée par la Silicon Valley

Le projet de California Forever concernant la création d’une nouvelle ville sur des parcelles agricoles de la Bay Area, soutenu par des milliardaires de la Silicon Valley, se heurte à une vive opposition.

Le projet titanesque California Forever, soutenu par des milliardaires, visant à créer une nouvelle ville de 800 millions de dollars dans la région de la baie, se heurte à une vive opposition. Si les partisans du projet ont promis aux habitants de nouveaux emplois, une croissance économique, une communauté dynamique et « piétonne » et des améliorations des infrastructures locales, mais, jusqu’à présent, le projet semble être un échec, les habitants ont exprimé leur mécontentement. Pourtant le projet dépendra du soutien local, crucial pour remporter un vote l’année prochaine.

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Olaf – Maître de l’obstination têtue, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Dans plusieurs rapports, la Cour des comptes allemande délivre au gouvernement un certificat effarant sur sa gestion des finances. Et ce, bien avant que l’arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale ne rende publics les dysfonctionnements. Le trou financier est plus important que ce qui a été admis jusqu’à présent. La gestion grossièrement anticonstitutionnelle des ressources budgétaires est suffisamment connue des membres du gouvernement depuis de nombreux mois – y compris du ministre des Finances Christian Lindner, qui tente désormais de sauver sa peau en tant que champion des économies. Mais au lieu de tirer les conséquences et de démissionner, le gouvernement fédéral s’obstine à persévérer. Tout à fait dans le style du chancelier fédéral, qui maîtrise cela de main de maître.  Le gouvernement continue de jeter l’argent par les fenêtres – pour ses propres projets, pas pour le bien de l’Allemagne.

Commençons par l’évidence : dans des circonstances normales, le gouvernement devrait démissionner en bloc. S’il ne le fait pas, comme c’est le cas du gouvernement d’Olaf Scholz, il est possible de voter une motion de censure constructive. Si les députés du Bundestag avaient de la décence, ils révoqueraient le chancelier. Mais ce n’est pas non plus le cas. L’Allemagne politique se perd dans des discussions sans fin, mais n’a pas le courage de tirer les conséquences claires de ce désastre. La seule conséquence envisageable est de changer de cap politique, et de le faire rapidement.

Astuces dans le budget

Actuellement, c’est la perplexité qui domine au sein des instances politiques, qui se double souvent d’une obstination têtue. Ainsi, le Conseil fédéral a renoncé jeudi à prendre position sur le budget supplémentaire et donc sur la suspension du frein à l’endettement pour l’année en cours. Il a simplement laissé passer la loi en première lecture. L’enjeu est de taille pour les Länder : 45 milliards d’euros de fonds déjà versés pour le frein aux prix du gaz et de l’électricité ainsi que pour les aides en cas d’inondations doivent être garantis juridiquement a posteriori.

Mais il y a des vents contraires, et ils viennent – après la Cour constitutionnelle fédérale – depuis un certain temps de la Cour fédérale des comptes. Dans un avis sur le projet de budget, elle reproche au gouvernement fédéral de ne pas avoir pris en compte tous les fonds spéciaux dans le calcul des emprunts autorisés.

“À cela s’ajoute le fait qu’une légitimation rétroactive de décisions déjà prises, tant en ce qui concerne le budget supplémentaire prévu que l’arrêté d’urgence prévu, pourrait, selon la Cour des comptes fédérale, entrer en conflit avec le droit budgétaire parlementaire de manière inquiétante du point de vue du droit constitutionnel”.

La Cour des comptes fédérale a déjà tiré la sonnette d’alarme cet été à propos des fonds spéciaux : si l’on prend en compte tous les fonds spéciaux, le montant net des emprunts passera en effet de 46 à 193 milliards d’euros en 2023. Parmi les fonds spéciaux les plus récents et les plus coûteux, on compte par exemple 100 milliards d’euros pour l’armée allemande ou le fonds de stabilisation économique avec 200 milliards d’euros. Le volume financier des seuls fonds spéciaux actuels s’élève à environ 869 milliards d’euros, souligne la Cour des comptes.

La grande majorité est financée par des crédits. Fin 2022, le potentiel d’endettement des fonds spéciaux s’élevait au total à environ 522 milliards d’euros. Cela représente environ cinq fois le montant des emprunts affichés dans la période de planification financière 2023-2027.

La prise de position du ministère des Finances, que l’on peut également lire dans le rapport, est remarquable : le ministère des Finances ne pourrait expressément pas suivre les présentations, les évaluations et l’impression générale qui en résulte.

Défilé d’économistes

La Cour des comptes allemande n’a pas seulement rendu un rapport sur les fonds spéciaux, mais aussi sur le fonds de stabilisation économique pour la crise énergétique. La critique à l’encontre du gouvernement est ici aussi sévère : le fonds dispose d’une autorisation de crédit d’urgence pouvant atteindre 200 milliards d’euros, qui n’est valable que pour l’année 2022. En réalité, la plupart des fonds ne seront nécessaires que pour les années 2023 et 2024. Par un „montage financier sans précédent“, le ministère des Finances aurait tenté d’épuiser formellement l’autorisation de crédit en 2022, sans emprunter un montant correspondant sur le marché cette année-là. Il a ainsi simulé un emprunt et contourné la règle de l’endettement.

Le Bundestag aurait dû savoir tout cela depuis l’été. Tout cela, Christian Lindner l’aurait su depuis longtemps. Mais depuis, de nombreuses paroles n’ont pas été suivies d’actes.

Au lieu de cela, on laisse maintenant des économistes prendre le micro pour confirmer que la voie déjà empruntée est sans alternative.

Ainsi, l’économiste Claudia Kemfert de l’Institut allemand de recherche économique met en garde contre des économies dans la protection du climat. Pour justifier ses propos, elle a fait référence à des pays comme la Chine et les Etats-Unis, qui investissent beaucoup dans ce domaine. L’Allemagne risque d’être distancée.

Ou Carsten Herrmann-Pillath, économiste à l’université d’Erfurt, qui se laisse entraîner dans un plaidoyer pour les fonds spéciaux :

Dans ce contexte (la crise climatique, ndlr), la dette publique est la clé de l’équilibre entre les générations. Transférer, au nom du frein à l’endettement, des charges à ceux qui font déjà partie de ceux qui vivront la catastrophe climatique 50 ans plus tard, est injuste. Qui s’étonnera que la désobéissance civile soit le seul recours, voire un devoir ?”

L’économiste Michael Hüther, directeur de l’Institut de l’économie allemande, abonde dans le même sens et demande même 400 milliards d’euros supplémentaires de fonds spéciaux.

Une dette qui explose – mais pour quoi faire ?

On pourrait envisager la question de l’endettement de manière plus détendue si l’Allemagne investissait au moins dans ses infrastructures. Mais ce n’est pas le cas.

Selon une étude du Deutscher Wirtschaftsdienst:

“aucun pays de l’UE n’investit aussi peu dans ses infrastructures publiques que l’Allemagne. En moyenne européenne, environ 3,7 % du PIB ont été consacrés chaque année depuis 2000 aux routes, à la construction d’écoles et à d’autres investissements publics. Avec une moyenne de 2,1 %, l’Allemagne se situait nettement en dessous. Les analyses de régression ne permettent pas d’expliquer cet écart par des facteurs économiques, fiscaux, démographiques ou institutionnels, ni par le frein à l’endettement. La faiblesse des investissements allemands semble être devenue une maladie chronique”

Où que l’on regarde, l’Allemagne manque d’argent à tous les coins de rue, notamment dans le domaine des transports. Le besoin d’investissement pour l’entretien et l’extension des réseaux ferroviaires et routiers dans les villes, les districts et les communes jusqu’en 2030 s’élève au total à environ 372 milliards d’euros. Un pont routier sur deux n’est pas en bon état, tout comme les réseaux de transport public.

Ou dans le secteur de la santé: le sous-financement des investissements hospitaliers entraîne un retard d’investissement considérable. Pour les cinq prochaines années, le besoin d’investissement des hôpitaux allemands s’élève à environ 7 milliards d’euros – par an.

Le retard d’investissement dans les écoles allemandes est estimé à environ 50 milliards d’euros. La dotation financière des villes et des communes est très variable et l’écart entre les communes pauvres, riches et très riches s’est encore creusé ces dernières années.

La piste de l’argent

Pendant ce temps, le ministre de l’Economie Robert Habeck s’exerce lui aussi à l’obstination têtue. Après tout, il s’agit de maintenir ses propres réseaux en activité. Cette semaine encore, son ministère a annoncé l’attribution d’une subvention de 700 millions d’euros à l’usine du groupe suédois Northvolt. À partir de 2026, des cellules de batteries pour voitures électriques seront fabriquées dans le Schleswig-Holstein.

Pensons également aux subventions sans précédent accordées à “l’acier produit sans impact sur le climat” et au développement de l’économie de l’hydrogène. Un milliard d’euros pour le programme de transformation SALCOS – Salzgitter Low CO2 Steelmakingde Salzgitter AG, deux milliards d’euros pour l’usine de réduction directe de Thyssenkrupp avec les installations correspondantes pour la production d'”acier vert”.

Robert Habeck n’est pas le seul à jeter l’argent par les fenêtres. Lors de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat à Dubaï, la ministre allemande du Développement Svenja Schulze a mis à disposition 100 millions de dollars américains (l’équivalent d’environ 92 millions d’euros) pour compenser les dommages climatiques dans les États particulièrement vulnérables.

Annalena Baerbock, qui n’est pas non plus connue pour son sens de l’économie, doit actuellement faire face à de vives critiques de la part de la Cour des comptes: son ministère serait non seulement responsable d’achats immobiliers totalement surévalués à Bruxelles, mais aussi de mauvais achats en Afrique et en Asie. Les commissaires aux comptes reprochent au ministère des Affaires étrangères de mal gérer ses biens immobiliers à l’étranger et de procéder sans planification.

Que fait le chancelier fédéral ? Selon la Loi fondamentale, il aurait en fait la compétence à fixer des directives, c’est-à-dire il est responsable de la politique de l’ensemble du gouvernement fédéral. Olaf Scholz, nous le savons, est le maître de l’obstination têtue. Il ne bouge qu’exceptionnellement.

Dans un rapport sur le projet de budget 2024, la Cour des comptes reproche à la Chancellerie fédérale d’accélérer la construction et la transformation d’un bâtiment d’un montant de 770 millions d’euros, mais d’avoir omis jusqu’à présent d’utiliser judicieusement les surfaces de bureaux existantes.

Ainsi, pendant qu’Olaf Scholz fixe la directive de l’obstination têtue, le site économique allemand s’érode et les fondations de l’industrie allemande s’effritent. Ceux qui le peuvent délocalisent leur production à l’étranger. Outre les déficits cités dans l’infrastructure, ce sont surtout les obstacles bureaucratiques et les coûts élevés de l’énergie qui pèsent sur la compétitivité. Olaf Scholz devrait se rappeler qu’un euro sur trois généré en Allemagne est directement imputable à l’industrie et aux services qui en dépendent. Peut-être se mettrait-il alors en marche?

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Comment Washington a trompé Kiev dans sa contre-offensive, par Topwar

La contre-offensive ukrainienne, lancée en juin de cette année, et encouragée à Kiev et en Occident, a échoué lamentablement, et ce depuis le départ. Aucune pénétration vers la mer d’Azov ou la Crimée, ni même la capture d’un quelconque village par les forces armées ukrainiennes. Un échec imputable non pas seulement à l’OTAN, mais surtout aux États-Unis. Et c’est la presse allemande qui le dit. Les rats quitteraient-ils le navire ?


Cet article initialement publié sur le site en.topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Il est évident que l’Ukraine n’aurait jamais fait cela sans les encouragements et les assurances des États-Unis. Selon le journaliste allemand J. Röpke, les autorités de Kiev ont cru Washington, qui leur avait promis 100% de succès dans la contre-offensive, mais elles ont été trompées.

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Abus de l’état d’urgence : la dictature énergétique d’Olaf, Uschi & Co. (Partie 2), par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La Commission et le Conseil interviennent massivement sur le marché européen de l’énergie – sans procédure législative en bonne et due forme, sans implication du Parlement européen et au mépris des réserves de souveraineté des États membres. Ursula von der Leyen et son entourage infligent ainsi des dommages aussi importants à l’économie européenne qu’à la population, qui doit payer ces agissements au prix fort. Là encore, on abuse d’un “état d’urgence” pour ouvrir la voie à l’agenda des élites bruxelloises. Avec le soutien actif d’États comme l’Allemagne, tout est fait pour prolonger artificiellement l’état de “crise énergétique”. Après tout, il s’agit de servir les intérêts de la technostructure.

Même après la décision de la Cour constitutionnelle allemande, le ministre fédéral de l’Economie Robert Habeck veut maintenir les projets économiques qui devaient être financés par le Fonds pour le climat et la transformation. Il y a beaucoup d’argent en jeu et il en va de la survie du prestigieux projet allemand de « transition énergétique » : l’Allemagne doit atteindre la neutralité climatique d’ici 2045. Pour atteindre cet objectif, le développement des énergies renouvelables doit être massivement accéléré.

M. Habeck ne semble pas s’intéresser au fait que, par suite de la décision de la Cour constitutionnelle fédérale, on ne sait désormais absolument pas comment tout cela sera payé : pas plus tard que lundi, il s’est publiquement prononcé en faveur de la déclaration d’une situation d’urgence économique pour l’année en cours et également pour l’année prochaine, afin de suspendre le « frein à l’endettement ».

L’ordre du jour est clair : ce n’est qu’en alimentant artificiellement et en prolongeant la crise énergétique que les règles du jeu démocratique pourront être suspendues afin de mettre en œuvre la dictature énergétique de l’UE. L’Allemagne, nation industrielle et première économie nationale, joue un rôle essentiel dans ce processus.

Pour le compte de la technostructure

Un bref regard sur l’histoire du gazoduc Nord Stream 2 montre clairement que la République fédérale d’Allemagne, en coopération avec la Commission et le Conseil, a elle-même considérablement contribué à une situation économique précaire dans le secteur de l’énergie. Il apparaît clairement que les élites à Bruxelles et à Berlin ne se contentent pas elles-mêmes de prolonger la crise, mais qu’ils servent également les intérêts de la technostructure.

Dans un rapport, le ministère allemand de l’Économie indiquait encore mi-2020 l’année 2021 comme date d’achèvement de Nord Stream 2 et incluait la capacité de 55 milliards de mètres cubes normaux dans le plan de développement du réseau (NEP) 2020-2030. Quelques mois plus tard seulement, l’Agence fédérale des réseaux allemands a fait savoir qu’elle avait suspendu la procédure de certification de Nord Stream 2 AG en tant que gestionnaire de réseau de transport.

Le 22 février 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré à Berlin sa décision de stopper la procédure de certification du gazoduc Nord Stream 2 en mer Baltique en raison de l’invasion russe en Ukraine. L’Allemagne n’était visiblement plus en mesure de se soustraire à la pression de l’UE. Celle-ci s’était opposée depuis longtemps au projet (tout comme Nord Stream 1 auparavant), notamment parce qu’il mettait massivement à mal les relations avec le partenaire transatlantique américain.

Les arguments avancés font état d’une « menace pour la sécurité énergétique de l’UE et la sécurité politique des États membres de l’UE », car les gazoducs saperaient la formation de l’Union européenne de l’énergie. La crainte d’une déstabilisation économique de l’Ukraine, qui pourrait perdre environ deux milliards de dollars de droits de transit, a également été mise en avant. C’est notamment pour cette raison que les institutions de l’UE ont tout mis en œuvre pour torpiller le projet, par exemple par le biais du « 3ème paquet énergie » de l’UE et de la directive sur le gaz modifiée en avril 2019.

Alors que l’échange politique se déroulait au premier plan, les lobbyistes d’outre-Atlantique se formaient déjà en arrière-plan. Dès le mois d’août 2017, le Congrès américain a adopté une loi visant à renforcer les sanctions contre la Russie et à frapper son secteur énergétique. Mais le véritable objectif était plutôt d’augmenter les exportations de gaz américain au détriment des exportations russes et d’introduire sur le marché européen du gaz liquide américain à prix élevé, obtenu par fracturation, plutôt que du gaz russe.

En fait, l’UE a conclu un accord d’approvisionnement avec le gouvernement américain en 2022. Les États-Unis ont assuré à l’Union qu’ils fourniraient 50 millions de m³ supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) américain par an jusqu’en 2030. Entre janvier et novembre 2022, les importations de GNL en provenance des États-Unis se sont élevées à plus de 50 milliards de m³. Ce chiffre représente plus du double de celui de l’ensemble de l’année 2021.

Urgence climatique ?

La Commission et le Conseil mettent en place des mesures concrètes dans le cadre des trains de sanctions afin de prolonger la situation économique précaire dans le domaine de l’approvisionnement énergétique européen : ainsi, l’achat, l’importation ou le transfert de pétrole brut et de certains produits pétroliers par voie maritime de la Russie vers l’UE ont été interdits ; les États membres ont fixé un plafond pour le prix du pétrole ; il existe une interdiction d’importation de tous les types de charbon russe, une interdiction de nouveaux investissements de l’UE dans le secteur minier russe ; une interdiction d’exportation de certaines technologies de raffinage du pétrole ; il a été mis fin ou la possibilité pour l’Allemagne et la Pologne d’importer du pétrole russe par pipeline.

Ces mesures sont certes vendues sous le titre de « protection du climat » à la population des États membres, qui doit supporter les charges financières et économiques de cette nouvelle dictature énergétique de la Commission et du Conseil. Ici aussi, on utilise l’artifice de « l’état d’urgence » pour s’assurer que les mesures envisagées sont nécessaires, urgentes, inévitables et sans alternative. Le Parlement européen a déjà déclaré à cet effet l’  « état d’urgence climatique » fin 2019. Dans son rapport sur les risques mondiaux 2020, le Forum économique mondial met en garde contre une « urgence planétaire qui entraînera la perte de vies humaines, des tensions sociales et géopolitiques et des répercussions économiques négatives ».

Qui met fin aux abus ?

Etat d’urgence pandémique, état d’urgence énergétique, état d’urgence climatique… la Commission a mis en place, toute une série d’instruments puissants qui ne sont que partiellement couverts par les traités de l’UE.

Les déficits démocratiques sont aussi peu discutés dans l’opinion publique politique et médiatique européenne que le fait que les institutions de l’UE ont elles-mêmes largement contribué aux crises mentionnées et les prolongent volontairement.

Il est évident que la Commission et le Conseil sont guidés par les intérêts des lobbies dans leurs actions liées aux mesures d’urgence : c’est évident pour l’achat de vaccins, qui a principalement servi les intérêts économiques de l’industrie pharmaceutique ; c’est évident pour l’achat de ressources énergétiques, qui favorise clairement les fournisseurs américains ou arabes et nuit clairement à d’autres, comme la Russie ; c’est évident pour l’achat conjoint de munitions pour l’Ukraine, qui fait des institutions de l’UE des suppôts du lobby des armes et de l’OTAN.

Le souverain, c’est-à-dire les peuples des États membres, est bien moins lésé par le virus Covid 19, par la guerre en Ukraine ou par les défis liés à l’approvisionnement énergétique que par les actions systématiquement abusives des institutions européennes. En se faisant les suppôts et les auxiliaires de groupes technologiques ou de l’OTAN, ces dernières mettent en péril l’avenir politique et économique de l’Union.

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Abus de l’état d’urgence : la dictature budgétaire d’Olaf, Uschi & Co (Partie 1), par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Invoquant une « situation d’urgence », l’Allemagne a plongé son budget national dans le chaos. Invoquant une « situation d’urgence », la Commission a emprunté des milliards, faisant ainsi exploser l’endettement de l’Union. Alors qu’en Allemagne, la Cour constitutionnelle fédérale a désormais au moins rendu un jugement, le contrôle au niveau européen semble totalement défaillant : depuis la crise financière de 2010, la Commission a introduit, avec le soutien actif du Conseil et la connivence du Parlement européen, toute une série d’instruments puissants qui ne sont que partiellement couverts par les traités de l’UE. L’utilisation abusive de la « clause d’urgence » prépare la voie à un système autoritaire pour les élites.

L’Allemagne – nous le savons déjà – est plongée dans une véritable crise budgétaire. Pour rester en mesure d’agir, le gouvernement d’Olaf Scholz a également déclaré une « situation d’urgence » rétroactive pour 2023, afin de suspendre une nouvelle fois le soi-disant « frein à l’endettement ». Il s’agit ni plus ni moins d’un acte désespéré visant à gagner du temps. Le gouvernement agit ainsi alors qu’il est parfaitement clair que cette décision peut à nouveau être anticonstitutionnelle. Il est évident que la politique budgétaire menée jusqu’à présent par ce gouvernement a totalement échoué et qu’elle nuit gravement au pays. Assainir cette situation prendra non seulement des années, mais nécessitera également des coupes massives que tous les citoyens ressentiront.

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