Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierHashtable

Biden père et fils : une mafia à la Maison-Blanche

Par : h16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.

Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.

Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8

Ce que montre le rapport Durham

Par : h16

Magie d’une presse nationale devenue parfaitement inutile : vous n’avez probablement pas entendu parler du “rapport Durham“, du nom de ce procureur spécial du Département de la Justice des États-Unis, chargé par Trump en 2019 d’enquêter sur les raisons qui ont poussé le FBI à lancer des investigations sur l’éventuelle collusion entre le président et la Russie. Ce rapport est sorti il y a quelques jours et son contenu est tout simplement explosif.

Ceux qui voudront jeter un œil dans les plus de trois cents pages qui le composent pourront le consulter via ce lien. Ce rapport jette plus d’un pavé dans une mare déjà fort trouble des précédentes découvertes que les dernières années ont permises, et qui concernent la présidence Trump ainsi que les clans Obama, Biden et Clinton.

Pour rappel, pendant la campagne électorale américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton, la presse avait abondamment relayé les affirmations selon lesquelles Trump aurait bénéficié d’appuis du Kremlin. La presse américaine prétendait étayer ces allégations grâce aux éléments fournis par Hillary Clinton et l’équipe de sa campagne électorale, transmis au FBI pour lui permettre de faire une enquête approfondie qui continuera d’alimenter la chronique pendant les quatre années de présidence Trump.

À l’époque, personne n’avait voulu faire le lien entre l’apparition de ces allégations de collusion et le fait qu’Hillary Clinton était elle-même empêtrée dans des affaires de divulgation d’e-mails classifiés à partir d’un serveur informatique non sécurisé. L’un et l’autre candidats semblaient mouillés dans différentes magouilles, voilà tout.

Cependant, les années qui ont suivi ont permis d’y voir un peu plus clair, nonobstant l’impressionnant travail de camouflage, de mensonge par omission voire de pure propagande de toute la presse, tant américaine que dans le reste du monde, pour tenter à la fois de discréditer Donald Trump et de blanchir Hillary Clinton : alors qu’il apparaissait de plus en plus évident que Clinton avait bel et bien fait fuiter (plutôt volontairement que le contraire) des secrets d’État sur son serveur d’e-mails personnel, les allégations concernant Trump peinaient de plus en plus à trouver de la substance.

Malgré l’absence marquée de toute preuve solide, les médias continuèrent de plus belle à donner du grain à moudre à la thèse d’une collusion entre Trump et la Russie, utilisant même cet angle pour complètement passer sous silence les révélations contenues dans le portable de Hunter Biden qu’on fit alors passer pour une pure intoxication des services russes.

En matière de propagande et de manipulation du public par les médias, les élections américaines de 2020 furent une véritable apothéose : malgré des soupçons de fraudes graves dès le lendemain de la présidentielle en Novembre et les rebondissements qui émaillèrent les mois suivants, le public fut pour ainsi dire forcé de croire à la thèse officielle selon laquelle Joe Biden aurait été élu dans une élection aussi propre et sécurisée que possible, et bien que peinant à rassembler 500 péquins dans une grande ville pour ses meetings politiques, il aurait donc gagné contre un type qui n’avait eu aucun mal à en rassembler 50.000 dans des champs au milieu de nulle part.

Les doutes persistaient cependant, tant sur ces élections que sur les allégations de collusion ou que sur les comportements de la presse, des administrations et des grandes compagnies de réseaux sociaux pendant ces périodes troublées.

Et ces doutes furent du reste largement alimentés par ce qu’on a découvert depuis : finalement, de “Twitter files” en “Twitter files”, le public a péniblement pris conscience qu’on l’avait clairement enfumé au sujet de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de l’actuel président. Non seulement, c’était bien le sien, mais en plus contenait-il largement de quoi faire sauter la présidence ; ceux que la presse avait compulsivement appelés “complotistes” pendant toutes ces années avaient, une fois encore, raison.

Parallèlement, les enquêtes citoyennes notamment menées sur la qualité des votes enregistrés pendant les élections de 2020 permirent de lever d’autres lièvres plus ou moins agiles. Ainsi, à moins d’être particulièrement épais, il ne fait plus de doute que les machines de vote et de tabulation de Dominion ou de Konnech sont fort mal sécurisées et ont largement pu constituer un vecteur d’attaques pour du bourrage d’urnes électroniques. Pire, le documentaire “2000 Mules” a amplement détaillé l’utilisation du vote par correspondance pour des bourrages d’urne dans les comtés les plus à même de faire basculer des États entiers en faveur de Biden.

Enfin, en 2022, le changement de majorité à la Chambre des représentants américains fut l’occasion de revenir en détail sur les événements du 6 janvier 2021 qui furent à l’époque présentés comme un envahissement violent du Congrès américain par des partisans pro-Trump, une véritable tentative de coup d’État que seules les courageuses forces de l’ordre locales purent repousser héroïquement. L’analyse des bandes vidéos des caméras de sécurité disponibles sur tout le périmètre a largement permis de remettre en cause cette thèse officielle qui ne tient que par le silence compact des médias de grand chemin, confrontés à leurs biais et leur volonté de consolider des bobards de plus en plus gros.

Quant au rapport Durham, il apporte maintenant la preuve définitive de la collusion des administrations et des agences de renseignement contre Trump. Il montre ainsi que le FBI a lancé ses enquêtes, largement médiatisées, en ne se basant sur aucun élément de preuve ou de soupçons raisonnables. Il montre aussi que les éléments fournis par Hillary Clinton étaient totalement fabriqués, que le FBI le savait et que ce sont les fonds de campagne pour l’élection de Clinton qui servirent à financer ces fabrications. Le même rapport démontre que ce FBI a commodément abandonné toutes poursuites contre Clinton en pariant sur son élection en 2016, ce qui, au passage, met sur le tapis l’indépendance de la justice et démontre une nouvelle forme de capture du Department of Justice par le gouvernement actuel.

Tout ceci constitue en fait à la fois une interférence claire dans l’administration Trump de 2016 à 2020, au frais du contribuable américain, une source d’interférence pour la campagne 2020, et une trahison de ces agences vis-à-vis des fonctions qu’elles sont censées servir. Ces interférences s’ajoutent à celles de plusieurs personnels des agences de renseignement (qui mentirent, en toute connaissance de cause, sur la provenance du portable de Biden).

De façon générale, ces différents éléments ne peuvent aboutir qu’à une perte globale de la confiance du public envers ses institutions. Sans surprise d’ailleurs, la majorité des Américains ne croit plus à la thèse officielle des élections sûres et efficaces les plus sécurisées et les mieux organisées de l’Histoire.

Ceci pose plusieurs problèmes de fond : comment imaginer une représentation démocratique si le processus de vote est à ce point entaché d’irrégularités ? Comment faire confiance à la Justice si cette dernière semble elle-même corrompue ? Où se situe vraiment le débat démocratique lorsque les médias sont à ce point manipulateurs et biaisés, et qu’ils exercent tout leur pouvoir pour garantir que la liberté d’expression sera aussi contrainte que possible ?

D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, peut-on réellement se rassurer en feignant de croire que ce qu’on observe aux États-Unis n’est pas transposable en Europe et en France en particulier où les médias et la justice sont, eux aussi, totalement politisés, plus du tout pluralistes et équilibrés ?

Peut-on même envisager sereinement les prochaines élections dites “démocratiques” dans les pays occidentaux alors même que ces médias ont fait une impasse presque totale sur le résultat de ce rapport Durham qui démontre pourtant un dysfonctionnement grave des institutions et, par voie de conséquence, des médias eux-mêmes ?

Quelle confiance peut-on réellement accorder à ces politiciens, à ces institutions et ces journalistes alors que, sur les quatre dernières années, ils ont largement prouvé non seulement qu’ils mentaient, mais qu’ils le faisaient pour des raisons de plus en plus toxiques et nuisibles ?

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8
 

Présidentielles américaines 2020 : les élections les plus sûres du siècle, qu’on vous dit !

Par : h16

Calendrier électoral américain oblige, des élections s’approchent maintenant à grand-pas : en novembre prochain aura lieu le renouvellement de la Chambre des Représentants (la Chambre basse) et un tiers des 100 sénateurs du Sénat (la Chambre haute), ce qui promet déjà quelques moments de bravoure pour les médias, notamment français.

Il faut en effet se rappeler que les élections américaines sont généralement assez mal traitées par les médias français. De surcroît, ces prochaines élections sont politiquement si tendues et le pays n’a jamais été si divisé politiquement que toute analyse lancée par les journalistes français, lourdement teintée des prismes européens et des biais socio-démocrates habituels, risque de sombrer rapidement dans l’humour potache involontaire.

On se rappelle en effet à quel point la presse n’avait pas correctement fait son travail lorsqu’il s’était agit des précédentes élections et ce d’autant plus qu’y était directement concerné Donald Trump, profondément détesté des establishments médiatiques français et américain.

À ce titre, certains doutes légitimes sur la bonne tenue des scrutins outre-Atlantique ne semblait pas avoir mérité beaucoup de mentions dans la presse francophone, et les médias américains ont fait fort, dès les premières estimations de novembre 2020, de ridiculiser toute tentative d’y voir un peu clair sur certaines allégations de fraude qui ont largement parcouru le pays alors.

Biden fut malgré ces doutes déclaré vainqueur, et ce au-delà de l’écart pourtant manifeste de popularité visible entre lui et Trump : alors que le premier limitait ses apparitions à quelques discours convenus devant une absence de foule oscillant entre l’hilarant ou le pathétique, le second enchaînait des meetings massifs de dizaines de milliers d’Américains ce qui ne manqua pas d’alimenter un peu plus le doute sur les résultats du scrutin.

En terme de prédictions, on rappellera par exemple les résultats des Bellweather counties. Ces comtés sont régulièrement utilisés car ils présentent assez fidèlement les tendances des votes à l’échelon national et l’écart aux résultats effectifs est suffisamment faible pour que ces comtés servent régulièrement d’excellents indicateurs du candidat qui a le plus de chance de l’emporter. De façon surprenante, les 19 Comtés choisis qui, dans leur ensemble, avaient prédit correctement les derniers présidents depuis plus de 50 ans, n’ont pas réussi à désigner Biden comme gagnant ; et là où l’on pouvait s’attendre, statistiquement, à un résultat relativement peu tranché (Biden et Trump proches l’un de l’autre) qui aurait expliqué cet échec des Bellweather counties, l’élection 2020 a présenté cette particularité de voir Trump gagner dans 18 de ces comtés.

Les doutes ont donc persisté, et l’histoire retiendra les imbroglios juridiques, les batailles légales et la tension croissante dans la société américaine suite à ce vote contesté.

La suite est connue : les Grands électeurs ont finalement ratifié les vote rapportés par les centres de dépouillement et leurs machines de décompte. Cette ratification aura ensuite été présentée le 6 janvier au Capitole, pour un décompte officiel qui fut interrompu par des événements dont les tenants et les aboutissants sont encore sous enquête. Le 7 janvier, Biden fut déclaré vainqueur par la nouvelle session qui se tenait lieu dans une ambiance particulièrement tendue et accédait au pouvoir le 20 janvier suivant dans une capitale parcourue par la Garde nationale.

L’analyse qui consistait alors à imaginer que la situation serait périlleuse pour le nouvel arrivant n’était pas trop compliquée et s’est révélée exacte : après moins de deux ans, l’Amérique de Biden est vraiment en piteux état avec une inflation galopante, des perspectives économiques sombres et une popularité si basse qu’elle devient difficile à estimer. Pour le président qui aurait reçu le plus de bulletins de l’histoire du pays, la chute est rude.

Aux tensions grandissantes dans la société américaine, il aura depuis fallu ajouter que les doutes initiaux concernant ces élections ne se sont pas calmés.

Bien sûr, les médias de grand chemin se sont empressés d’absolument tout faire pour étouffer ces doutes sur des élections qui ont été présentées, avec un toupet assez phénoménal, comme “les plus sûres de l’histoire du pays”, sans toutefois parvenir à mettre un point final aux allégations persistantes de fraudes plus ou moins massives dans différents États et comtés clés du scrutin.

Depuis, on aura eu du mal à ne pas voir la pudeur de violette de ces mêmes médias pour rapporter les condamnations pour fraudes et problèmes électoraux alors que, petit à petit, on en découvre de plus en plus.

Un silence compact et quasi-intégral a par exemple été de mise lorsque le documentaire 2000 Mules est sorti, et les éléments de preuves découverts depuis, même lorsqu’ils sont rapportés par des organismes de bonne réputation comme Rasmusen, ne font jamais les gros titres.

Ainsi, la presse grand public (en l’occurrence le New-York Times) accusera avec un bel aplomb l’association “True The Vote” (à l’origine du documentaire 2000 Mules) de diffamer Konnech, une des sociétés en charge de gérer le vote électronique américain, et ce alors que, quelques jours plus tard, le dirigeant de cette société est arrêté pour les faits allégués par “True The Vote”, réduisant à la bouffonnerie le précédent article de cet organe de presse pourtant si réputé et réduit à faire d’intéressants saltos en arrière.

Du reste, un analyste (qu’on pourra lire sur Substack) fournit au sujet de cette entreprise des données détaillées qui sont sans appel : manifestement dans les petits papiers du Parti communiste chinois, cette société aurait fait transiter les données des assesseurs et des votes par des serveurs en Chine et ce alors même que les serveurs de la société seraient pleins de trous de sécurité. C’est évidemment parfaitement illégal.

Même le Washington Post, peu suspect de collusion pro-Trump, est obligé d’admettre l’intense espionnage chinois sur les partis politiques américains, leurs membres et les opérations de vote. Que cet espionnage soit allé bien au-delà jusqu’au point de récupérer des données sensibles au moment même du vote n’est plus une pure conjecture et bascule dans le domaine du probable… D’autant plus qu’il existe à présent plus d’une centaine de sources documentées montrant que les systèmes de vote électronique (tant de Konnech que d’autres firmes comme Dominion), qui auraient dû être “air gapped” (déconnectés de tout réseau, internet notamment) ne l’étaient pas du tout et étaient même vulnérables aux attaques les plus simples.

En somme, à l’heure où ces lignes sont écrites, il apparaît donc de plus en plus manifeste que ces élections présidentielles n’étaient pas les plus sûres de l’histoire du pays ; il apparaît en outre que les allégations selon lesquelles les Russes auraient été les principaux instigateurs de fuites et d’exactions éventuelles sont fausses et que ce sont plutôt les Chinois qui les ont pratiquées. Enfin, il devient difficile d’accorder quelque confiance que ce soit dans les systèmes électroniques de vote actuels et, plus spécifiquement, dans les résultats de ces élections (ce que les instituts de sondages décèlent fort bien lorsqu’ils prennent la peine d’interroger les citoyens américains, maintenant majoritairement sceptiques de ces résultats).

Sapristi, il semble qu’encore une fois, des “complotistes” avaient raison de pointer ces problèmes manifestes.

Dès lors et dans le climat particulièrement tendu qui règne actuellement aux États-Unis, on doit donc se demander si les élections de mi-mandat se tiendront bien le mardi 8 novembre comme prévu, et surtout à quel point elles seront cette fois encore entachées ou non d’irrégularités. Les autorités américaines et les citoyens ont-ils compris ce qui s’est passé en 2020 et en ont-ils tiré des leçons ?

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8
 

Fraudes, conspirations et tribunal populaire des médias

Par : h16

Très peu évoqué dans la presse américaine (et encore moins dans la presse francophone), un documentaire sorti le 20 mai dernier s’essaye à démontrer l’existence d’une fraude massive lors des élections américaines de 2020 qui ont vu Joe Biden l’emporter sur Donald Trump et accéder ainsi à la Maison-Blanche.

Ce documentaire, baptisé « 2000 Mules » et réalisé par Dinesh D’Souza affirme que des individus alignés sur les Démocrates, ou « mules », ont été payés par des organisations non gouvernementales pour collecter et déposer illégalement des bulletins de vote dans des urnes électorales de dépôt en Arizona, en Géorgie, au Michigan, en Pennsylvanie et au Wisconsin pendant l’Élection présidentielle de 2020.

L’affirmation que des fraudes puissent exister n’est pas, en elle-même, extraordinaire. En revanche, celle qui consiste à dire que cette fraude aurait été massive et organisée à cette échelle nécessite des preuves solides. Pour tenter de l’apporter, le documentaire (qu’on pourra à l’occasion regarder ici ou en français) se base sur les données collectées par True The Vote, une association citoyenne, non partisane et financée par dons.

Cette association enquête régulièrement sur la probité des votes d’élections depuis plusieurs années et elle a montré que la fraude électorale est en réalité assez régulière et, du reste, organisée par les deux côtés du spectre politique américain (Démocrates comme Républicains), comme en atteste d’ailleurs le cas récent de l’élection de Mark Harris, candidat républicain en Caroline du Nord en 2018 qui a vu son élection annulée pour fraude.

Pour étayer ces affirmations de fraudes massives organisées pour la présidentielle 2020, l’association a acheté des données mobiles anonymisées (données de géolocalisation émises par les téléphones portables) du premier octobre 2020 jusqu’après les élections de novembre de la même année (et même jusqu’en janvier 2021 pour certains États américains). Ces données ont permis de filtrer les individus (ou plus exactement leur téléphone portable, disons) qui se sont retrouvés à proximité directe d’une urne électorale de dépôt (« ballot box ») et ce, plus de 10 fois de suite, en éliminant les personnes qui passaient déjà par ces urnes avant et après les élections ce qui permet de ne prendre en compte que les comportements liés à l’opération électorale, et pas les déplacements réguliers à proximité. En outre, les enquêteurs se sont concentrés sur les individus qui, en plus de ces critères, se sont rendus d’une urne à une autre, plus de dix fois de suite, pendant toute cette période (et plus du tout après cette période).

Dans ce contexte, difficile de ne pas trouver un comportement étrange à celui qui se déplace dans cinq ou six comtés différents et visite dix ou douze urnes électorales… en plein milieu de la même nuit.

Ce sont donc sur ces derniers cas que le documentaire est bâti et aboutit à la conclusion que le nombre de votes ainsi collectés, frauduleux, seraient suffisants à modifier le résultat de l’élection.

Sans surprise, à sa sortie, une partie de la presse (Reuters, Associated Press, Washington Post, New York Times pour ne citer que les plus prompts) s’est jetée dans la tâche de démonter les allégations et d’enfiler des arguments afin de montrer à quel point tout ceci ne tenait pas debout, tant il est maintenant connu, établi et certain que les élections en question furent « les plus sûres » de l’Histoire américaine.

Essentiellement, leurs arguments tiennent en quelques mots.

D’une part, il n’est pas illégal de voter pour un tiers (un membre de la famille) en utilisant des urnes de dépôt. Cet argument ne tient pas du tout compte des sélections opérées qui éliminent les dépôts occasionnels réalisés par des membres de famille ou ceux des professionnels de maison de retraite.

D’autre part et quel que soit l’État, il est toujours illégal de se faire payer pour déposer des bulletins dans une urne. Le documentaire précise que des paiements ont été enregistrés pour les individus qui ont effectué les dépôts, ce qui ajoute à l’aspect pour le moins curieux (et probablement illégal) des opérations observées.

Enfin, l’argument principal est que la géolocalisation via les téléphones portables ne dispose pas d’une précision suffisante pour déterminer s’il s’agit bien d’un dépôt de vote ou de n’importe quoi d’autre à proximité. Cependant, le documentaire précise assez bien que les données de géolocalisation des visites ont été recoupées avec les données vidéos des caméras de surveillance qui sont placées (et sont obligatoires) autour de ces urnes électorales, ce qui permet d’éliminer beaucoup de doutes.

En outre, Uber, Amazon, Google, et tant d’autres applications utilisent quotidiennement cette géolocalisation avec une précision de l’ordre du mètre… Et cela marche suffisamment bien. Si l’on doit admettre un taux d’erreur non nul, on ne peut pas non plus éliminer l’intégralité des données, surtout couplées aux vidéos et aux conditions de filtrage précédemment évoquées. Du reste et si l’on s’en tient aux arguments des fact-checkers, ces données ne seraient pas assez précises pour traquer une fraude électorale, mais suffisante pour traquer les activistes aux abords des cliniques d’avortement, l’immigration clandestine,… ou n’importe quoi d’autre comme l’expliquait en détail le New-York Times en 2019.

Apparemment, à croire ces fact-checkers, la technologie a fait un bond en arrière un an après, en 2020, et juste pendant la période électorale. Ce n’est pas de chance.

Malgré tout et comme d’habitude dans ce genre de cas où des éléments viennent remettre en question une thèse défendue par les autorités, la presse fait assaut d’inventivité pour éviter de faire son travail avec neutralité.

Soyons clairs : ce qui est décrit dans le documentaire est peut-être vrai ou peut-être faux et comme à chaque fois, la prudence est de toute façon de mise. Néanmoins, il apparaît que les affirmations faites sont potentiellement lourdes de conséquences, et si de tels soupçons sont levés, si des éléments de preuves existent, alors c’est bien à la Justice de faire son travail. Travail qui semble considérablement moins facile lorsque la presse utilise en parallèle le tribunal populaire de l’opinion publique afin d’empêcher toute remise en question des résultats obtenus : quel juge, quel procureur se lancera dans une enquête si, comme la presse l’a systématiquement fait jusqu’à présent, le simple fait d’ouvrir une enquête est l’occasion pour les médias d’utiliser de l’anathème « conspirationniste » ?

Il est d’ailleurs difficile de ne pas faire un parallèle dans ces efforts médiatiques de classifier systématiquement toute question au sujet des élections comme complotiste avec les efforts précédemment déployés pour montrer que le coronavirus ne pouvait provenir du laboratoire P4 de Wuhan, ou que le vaccin permettait d’endiguer efficacement les contaminations. Les mêmes mécanismes de la presse sont à l’œuvre, la même absence de scrupules, de neutralité et d’excuses pour chacun de ces sujets.

De surcroît, aucun des fact-checkers qui se veulent sérieux ne peut se permettre d’attaquer directement les données que True The Vote a utilisées et dont le documentaire fait son sujet : elles ne sont pas publiques. Or, l’association a clairement précisé qu’elle rendrait l’intégralité de ces données disponibles dans les semaines qui viennent (courant Juillet apparemment). Alors seulement, il sera temps d’analyser et de vérifier les affirmations faites. Affirmer, actuellement, que le documentaire ne tient pas ou que True The Vote n’a aucune preuve est pour le moment prématuré.

En tout état de cause, il n’appartient pas (et ne devrait jamais appartenir) à la presse le rôle de juger de ce qui est un sujet valable ou non, de ce qui est conspirationniste ou pas.

Le sujet de la fraude électorale n’est pas issu du questionnement d’une bande d’imbéciles et de citoyens idiots mais bien une question légitime à laquelle il doit être répondu de la façon la plus transparente possible, précisément par définition même de la démocratie qui réclame, pour fonctionner, un processus électoral sain, auditable et transparent. Ce n’est pas ce qu’ont fait les médias jusqu’à présent : leur titraille et le contenu de leurs articles ne laissent aucun doute à ce sujet, à moins de faire preuve d’une mauvaise foi maintenant grotesque.

Depuis plusieurs années, la presse s’est arrogé le droit de former des jurys populaires et de dicter sa version du droit (qui est coupable ou non, qui est conspirationniste ou non, quel sujet doit être porté aux yeux de tous ou non). Ce comportement explique sans doute pourquoi son audience et sa crédibilité ne cessent de diminuer et pourquoi, au fur et à mesure qu’elle affirme au lieu d’informer, les individus tendent à prendre son contre-pied ; pour le cas du documentaire en question, un récent sondage indique par exemple que ceux qui le voient sortent renforcés de leur conviction qu’une fraude massive a eu lieu…

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8
 

Rebondissements américains

Par : h16

Je l’avais noté le 9 novembre dernier : l’élection présidentielle américaine s’acheminait alors vers une bataille juridique. Et ces derniers jours, les rebondissements se sont succédé à ce sujet…

Et alors que le mois de novembre touche à sa fin, le résultat de l’élection n’est toujours pas clair. Bien sûr, les médias, outrageusement favorables à Joe Biden des deux côtés de l’Atlantique, l’ont largement déclaré vainqueur, laissant même l’équipe de campagne du candidat démocrate créer de toute pièce un « bureau du président-élu » dont l’apparence d’officialité et de sérieux est, on ne peut en douter, un gage de la solidité tant des médias que de sa victoire certaine après les décomptes de voix, puis les recours en justice, puis le vote des grands électeurs du 14 décembre prochain qui, rappelons-le, est la seule étape permettant vraiment de lui conférer le titre qu’il brigue actuellement.

Cependant, les allégations de fraudes de l’équipe Trump ne se sont pas envolées et plusieurs phénomènes se développent actuellement autour de ces recours judiciaires qui ne manqueront pas d’inquiéter l’observateur extérieur.

Ces allégations de fraudes, jusqu’à présent essentiellement médiatiques, ont pris une autre tournure à mesure que les dépôts de plaintes circonstanciées et les témoignages en direct se sont accumulés.

C’est ainsi que l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, a présenté le 25 novembre dernier ses témoins lors d’une audition devant des parlementaires de Pennsylvanie. On pourra en découvrir la vidéo intégrale ci-dessous.

De façon intéressante, les médias habituels ont peu évoqué l’affaire, citant l’opération dans de rares articles relativement peu détaillés (à tel point qu’en France, les intéressés pourront se brosser pour avoir une recension de ce qui s’est dit à Gettysburg cet après-midi là).

Pourtant, des éléments et des témoignages déterminants ont été apportés qui modifient de façon substantielle les arguments présentés par les médias jusqu’à présent : d’une part et contrairement à ce qui était dit jusqu’à présent, les éléments de fraude présentés seraient suffisants à faire basculer l’élection. D’autre part, il y aurait bel et bien plusieurs opportunités pour frauder dans différents cas. Enfin, l’organisation d’une telle fraude entraînerait une masse de témoignages tant il serait difficile de tout camoufler, ce qui est le cas au vu du nombre de dépôts sous serments que les équipes de Trump semblent avoir rassemblés.

S’il est évidemment trop tôt pour évaluer la pertinence de ces témoignages et des éléments fournis, et si rien ne présage de ce qu’en pensera la justice, le discours « il n’y a aucun élément » ne tient plus et il semble donc assez probable que cette élection, comme celle de 2000 du reste, se jouera plus dans un tribunal que dans des bureaux de vote…

Parallèlement, l’avocate Sidney Powell, représentant le peuple américain et non la campagne de Trump, a poursuivi un autre angle d’attaque puisqu’elle tient à démontrer que les matériels informatiques employés pour compter les votes ont été piratés ou manipulés à dessein.

Elle a pour cela déjà déposé deux plaintes, une contre l’État de Georgie et une autre contre l’État du Michigan. Ces deux documents ont, pour le moment, surtout déclenché l’intérêt des médias pour leurs fautes de frappe et non pour leur contenu et pour les pièces attachées qui devraient pourtant, dans un monde normal, déclencher comme pour l’audition de Giuliani un minimum d’intérêt.

Ainsi, le détail de l’analyse de la topologie du réseau de Dominion Voting System, en charge des machines de vote et de comptage des bulletins, réalisée par un cyber-spécialiste, ne semble déclencher qu’un petit bâillement gêné des médias. Malgré tout et comme pour l’ordinateur portable de Hunter Biden largement ignoré par cette même presse, les allégations qui en suintent mériteraient plus qu’un haussement d’épaule : manipulation potentielle (et facile) des votes, serveurs en dehors des États-Unis (ce qui violeraient les lois fédérales américaines actuellement en vigueur), liens plus ou moins clairs avec des puissances étrangères, tout est là normalement pour exciter l’appétit des petits Albert Londres médiatiques.

Eh bien non. Pas plus que les taux de participation farfelus (de plus de 100% jusqu’à plus de 700%) dans certains comtés du Michigan dont il est fait mention dans une autre déposition sous serment.

Ces allégations sont peut-être fausses ou farfelues mais l’enjeu mériterait, a priori, un peu plus d’intérêt, ne serait-ce que pour les démonter.

Il n’en est rien et, comme je le notais plus haut, c’est le même traitement médiatique minimaliste voire biaisé que pour les aventures de Hunter Biden et son ordinateur portable pendant les dernières semaines de la campagne électorale. On retrouve même une partie des tropismes d’alors sur les réseaux sociaux concernant ces plaintes, ces vidéos et ces allégations : Twitter s’empresse ainsi d’ajouter des messages d’alerte pour prévenir que tel ou tel lien, tel ou tel tweet pourrait contenir des informations dangereuses ou sujettes à débat, et Facebook encadre systématiquement ces éléments d’alertes lorsqu’ils sont partagés.

Autrement dit, l’utilisateur neutre qui cherche à obtenir une information aussi large que possible, de préférence présentant les points de vue argumentés des deux côtés (ici, démocrates et républicains) devra déployer sensiblement plus de travail que pour d’autres sujets.

De ce point de vue, on n’est pas loin des mêmes marées informationnelles à sens quasi-unique que celles qui prévalent lorsqu’on évoque le réchauffement climatique et sa nature anthropique : pour ce sujet, les uns et les autres se sont finalement habitués aux lourds biais des médias et tout indique qu’il en sera de même pour l’actuelle élection américaine.

C’est problématique puisqu’on en arrive à la douloureuse conclusion que les processus décisionnels des internautes et des spectateurs moyens sont maintenant totalement à la merci de la présentation et des buts des médias et des grandes compagnies de l’internet : si toutes les informations qui vous sont accessibles sont biaisées, comment allez-vous pouvoir faire un choix éclairé ?

La question n’est pas rhétorique puisqu’en 2019, Robert Epstein, un chercheur diplômé d’Harvard et enseignant à UCSD rapportait que Google pouvait influencer plus ou moins massivement les électeurs, en fonction des résultats de recherches qu’il rapportait à ses utilisateurs après les avoir politiquement caractérisés.

Depuis 2018, on sait en outre que l’actuel dirigeant de Google, Sundar Pichai, n’était pas exactement un grand fan de Donald Trump dans une vidéo dont il fut question après l’élection surprise du Républicain en 2016.

Manifestement, pour Robert Epstein, la situation n’a pas changé et elle a même empiré puisque, selon lui, les actuels géants de l’information, dont Google, seraient responsables d’un déplacement d’au moins six millions de votes en faveur de Biden. On pourra regarder à profit l’entretien que ce chercheur a accordé à Tucker Carlson sur la Fox et qui explique bien les enjeux d’un tel phénomène.

Outre la question, importante, de savoir s’il y a eu fraudes ou pas lors de l’élection américaine, la question de l’influence des médias et des réseaux sociaux (incluant Google) se pose donc actuellement avec acuité pour tous ceux qui sont soucieux à la fois d’une vraie liberté d’expression et d’une représentation sinon fidèle au moins complète de l’information disponible.

Et quoi qu’il en soit et contrairement aux proclamations un peu hâtives des médias, seules les prochaines semaines permettront de déterminer qui sera vraiment le prochain président américain. À la suite de quoi et comme je le pressentais début novembre, une nouvelle période difficile commencera.

En effet, si Joe Biden est finalement élu, tout indique que les Démocrates auront un blanc-seing pour favoriser les méthodes de vote les plus sujettes à caution (par courrier et par l’utilisation d’équipements informatiques notamment) et, de ce fait, rendre particulièrement difficile l’accession de Républicains déplorables à des postes importants. Certains Américains y voient un vrai danger pour leur République, et on ne peut pas vraiment les rassurer.

En outre, la politique de Biden qui se dessine actuellement avec les premières nominations aux postes clés laisse présager du pire depuis le retour d’une volonté de « démocratiser » certaines parties du monde à coup de bombes et d’ingérence (l’Amérique guidant le monde est de retour, Obama style) jusqu’aux impôts mâtinés de redistribution massive, qui va forcément bien se passer.

Il n’est pas très difficile d’imaginer que les recettes socialistes qui ne fonctionnent pas en Europe ne fonctionneront pas plus aux États-Unis et provoqueront les mêmes résultats. Crise économique, sociale, politique, krach boursier, tensions diplomatiques, l’Amérique de Biden semble bien partie pour des moments difficiles.

A contrario, si Donald Trump est finalement élu (quel que soit le moyen), on peut raisonnablement parier sur des émeutes dans les rues de certains États comme les mois passés en ont fait la démonstration. Et si les fraudes sont avérées, elles devraient conduire à des arrestations ce qui pourrait, là encore, générer un beau remue-ménage aux États-Unis.

À ce moment, Trump pourrait choisir la périlleuse pente glissante de la loi martiale pour faire revenir le calme dans le pays, ce qui placera immédiatement le dirigeant américain dans les petits papiers de toute la communauté internationale qui, cornaquée par des médias farouchement opposés, ne verra plus en lui qu’un vulgaire dictateur. Choisir de laisser le pays aux mains des milices de citoyens responsables (et laisser les États gérés par des Démocrates pourrir sous leur laxisme) est un pari délicat mais peut-être le seul qui évitera l’escalade des tensions et l’effondrement potentiel de la République américaine.

Dans tous les cas, Biden ou Trump à la barre, on comprend que les États-Unis vont salement dérouiller. Pour le moment, ce sont donc de tristes perspectives qui marquent ce début décembre et l’arrivée d’une année 2021 agitée.

Le plus dur est devant nous ; la tournure des événements américains et européens est bien sombre, tant elle s’approche chaque jour d’une dystopie sanitaire où l’on enferme les gens pour des motifs de plus en plus fallacieux

Mais au moins pourra-t-on aller skier sur des pistes ouvertes aux remonte-pentes fermés.

J'accepte les BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
 

❌