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À partir d’avant-hierLes Crises

Cinq ans après le meurtre de Khashoggi, le prince Ben Salmane a toujours le sourire

Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux ont déclaré qu’ils en avaient assez de l’Arabie saoudite, mais il semble qu’il soit trop difficile de résister au pétrole et aux richesses du royaume.

Source : Responsible Statecraft, Sarah Leah Whitson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

« Il faut que tu quittes le pays, Jamal. Tu dois partir avant qu’ils ne t’arrêtent toi aussi », ai-je dit à mon ami Jamal Khashoggi, quelques mois avant sa décision fatidique de quitter son pays en 2017.

Nous étions loin de nous douter qu’au lieu de trouver la sécurité à Washington, Mohamed ben Salmane (MBS) et ses sbires allaient le piéger pour qu’il se rende au consulat saoudien d’Istanbul, où ils l’ont brutalement torturé et assassiné. Nous étions loin de nous attendre à ce que, cinq ans après ce meurtre choquant, l’administration Biden récompense potentiellement MBS en lui offrant une garantie de sécurité sans précédent pour sa dictature monarchique.

En tant que défenseur des droits humains, ce n’était pas la première fois que j’incitais quelqu’un à fuir un régime arabe, mais les autres étaient d’éminents militants depuis longtemps en conflit avec leur gouvernement. Khashoggi, quant à lui, a longtemps fait partie du gouvernement, en tant que porte-parole de l’ambassade saoudienne à Washington, où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, avant de redevenir journaliste et rédacteur en chef dans les médias saoudiens. Nous sommes restés en contact au fil des ans, et j’ai vu son évolution pendant les soulèvements arabes de 2011, lorsqu’il est arrivé à la ferme conclusion que seules la démocratie et l’État de droit garantiraient la stabilité et la paix au Moyen-Orient.

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L’Iran contrecarre l’endiguement occidental par une stratégie diplomatique régionale

L’accord de normalisation avec l’Arabie saoudite offre à Téhéran un espace lui permettant de nouer des liens avec des États régionaux dans l’orbite de Riyad.

Le ministre des Affaires étrangères d’Oman, Sayyid Badr Albusaidi, rencontre le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, à Mascate, Oman, le 21 juin 2023. Ministère iranien des Affaires étrangères/WANA (West Asia News Agency)/Handout via REUTERS ATTENTION ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS.

Source : Responsible Statecraft, Giorgio Cafiero

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est rendu au Qatar, à Oman, au Koweït et aux Émirats arabes unis. Conformément au mantra de l’administration d’Ebrahim Raïssi « Les voisins d’abord », Téhéran privilégie les arrangements avec les acteurs régionaux plutôt que le rapprochement avec l’Occident. S’appuyant sur l’accord diplomatique conclu le 10 mars avec l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine, l’Iran saisit actuellement toutes les occasions lui permettant d’améliorer sensiblement ses relations avec les États du Conseil de coopération du Golfe et l’Égypte [GCC pour Gulf Cooperation Council, NdT].

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Les États-Unis sont à la traîne alors que le Moyen-Orient entre dans une nouvelle ère géopolitique

Les États-Unis à la traîne alors que le Moyen-Orient entre dans une nouvelle ère géopolitique. Au moment où l’ordre dans la région devient de plus en plus multi-polaire, Washington devrait encourager une plus grande coopération et un développement économique.

Source : Responsible Statecraft, Mehran Haghirian
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le secrétaire d’Etat Antony J. Blinken rencontre le prince saoudien et le Premier ministre Mohammed bin Salman à Jeddah, en Arabie Saoudite le 7 juin 2023 [Photo du Départemetn d’Etat par Zinna Senbetta]

Lors de la reprise des missions diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie Saoudite après une interruption de sept ans, marquant leur rapprochement officiel et le changement dans les dynamiques géopolitiques du Golfe Persique, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken est arrivé à Riyad la semaine dernière avec un agenda périmé.

L’incapacité de Washington de s’adapter aux nouvelles réalités régionales l’a laissé isolé, alors que ses mesures politiques ne trouvent plus d’écho auprès ses partenaires dans la région. Alors que les Etats-Unis continuent à être « profondément investis » dans la région pour le futur proche, ses orientations deviennent le principal obstacle aux engagements politiques tout comme au développement économique et à l’intégration du Moyen-Orient de manière plus large.

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Discord Leaks : Le prince héritier saoudien a menacé les États-Unis de sanctions économiques « majeures »

Après que le président Biden a promis d’imposer des « conséquences » à l’Arabie saoudite pour avoir réduit la production de pétrole l’année dernière, Mohammed ben Salman a menacé en privé de rompre les liens et de prendre des mesures de rétorsion économique, selon un document classifié des services de renseignement américains.

Source : The Washington Post, John Hudson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Djeddah. (-/AFP/Getty Images)

À l’automne dernier, le président Biden a promis d’imposer des « conséquences » à l’Arabie saoudite pour sa décision de réduire la production de pétrole dans un contexte de prix élevés de l’énergie et d’élections approchant à grands pas aux États-Unis.

En public, le gouvernement saoudien a défendu poliment ses actions par le biais de déclarations diplomatiques. Mais en privé, le prince héritier Mohammed ben Salman a menacé de modifier fondamentalement la relation américano-saoudienne vieille de plusieurs décennies et d’imposer des coûts économiques importants aux États-Unis si ces derniers prenaient des mesures de rétorsion contre les réductions de pétrole, selon un document classifié obtenu par le Washington Post.

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Accord Iran-Arabie saoudite : sous l’égide de la Chine, une alternative à l’hégémonie américaine ?

L’accord pourrait avoir des conséquences majeures sur la guerre par procuration que l’Arabie saoudite mène actuellement au Yémen, avec le soutien des États-Unis.

Source : Truthout, Brett Wilkins
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

À Téhéran, le 11 mars 2023, un homme tient un journal local sur lequel figure en première page le texte de l’accord conclu, et signé à Pékin la veille, entre l’Iran et l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine pour rétablir leurs liens. ATTA KENARE / AFP VIA GETTY IMAGES

Alors que les partisans de la paix et d’un ordre mondial multipolaire se sont félicités de l’accord conclu vendredi sous l’égide de la Chine, accord qui rétablit les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la presse, les experts et les politiques américains ont exprimé ce qu’un observateur a appelé des « inquiétudes impériales » à propos de l’accord et de l’influence croissante de la Chine dans une région dominée par les États-Unis depuis des décennies.

L’accord conclu entre les deux pays – qui se livrent une guerre par procuration au Yémen – qui vise à normaliser leurs relations après sept ans de rupture a été salué par Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise, comme « une victoire du dialogue et de la paix ».

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Derrière les discours menaçants, l’administration Biden reste très docile avec l’Arabie saoudite

Une fois les élections de mi-mandat terminées, toute mention de la responsabilité de MBS a disparu, et en fait, Biden semble maintenant le servir.

Source : Responsible Statecraft, Daniel Larison
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

PHOTO DE FICHIER : Le président américain Joe Biden et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman arrivent pour la photo de famille lors du sommet de Jeddah sur la sécurité et le développement (CCG+3) dans un hôtel de Jeddah, en Arabie saoudite, le 16 juillet 2022. Mandel Ngan/Pool via REUTERS/File Photo

L’administration Biden n’a mis à exécution aucune de ses menaces de réclamer des comptes à l’Arabie saoudite et, selon un nouveau rapport, elle n’a pas l’intention d’imposer un quelconque coût à son gouvernement.

Le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que l’administration renonçait à ses menaces contre le royaume en réponse au rôle joué par Riyad dans la réduction de la production de pétrole de l’OPEP+ en octobre. La colère de la Maison Blanche concernant cette réduction s’était déjà calmée peu après les élections de mi-mandat et, depuis lors, l’administration n’a été que trop prompte à répondre aux demandes saoudiennes.

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Production de pétrole : Montée des tensions entre l’Arabie saoudite et les États-Unis

Le royaume a déclaré qu’il avait rejeté la demande pressante de l’administration Biden qui souhaitait reporter d’un mois les restrictions de production. Ce qui aurait pu empêcher une flambée des prix avant les élections américaines de mi-mandat.

Source : The New York Times, Ben Hubbard
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une raffinerie de pétrole saoudienne en 2018. Dans un communiqué publié jeudi, le ministère saoudien des Affaires étrangères a fait part du « rejet total » du royaume quant à l’idée qu’il fasse de la politique avec son pétrole. Crédit : Ahmed Jadallah/Reuters.

L’Arabie saoudite et les États-Unis ont échangé jeudi de rares accusations publiques quant à la décision prise la semaine dernière par le royaume conjointement avec d’autres producteurs de pétrole concernant des restrictions de production et ce en dépit des objections américaines, ce qui indique un nouveau repli dans une relation de plus en plus tendue quant à la façon de répondre à la Russie après son invasion de l’Ukraine.

En réponse à la promesse du président Biden de réévaluer les relations sur les réductions de pétrole, le ministère saoudien des affaires étrangères a fait une déclaration inhabituelle jeudi, accusant les États-Unis de déformer les faits et indiquant que la Maison Blanche avait demandé que les réductions soient retardées d’un mois.

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Yémen : La fin du cessez-le-feu plonge à nouveau le pays dans la guerre

Les rebelles houthis sortent « vainqueurs », renforçant leur pouvoir et leur influence, tandis que les Saoudiens restent embourbés dans un conflit dont ils ne peuvent se sortir.

Source : Responsible Statecraft, Bruce Riedel
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les partisans Houthi se rassemblent pour marquer le jour de l’Achoura à Sanaa, au Yémen, le 8 août 2022. REUTERS/Khaled Abdullah

L’expiration du cessez-le-feu de six mois sans prolongation au Yémen est un revers majeur pour l’Arabie saoudite, qui reste coincée dans un bourbier coûteux dont elle veut désespérément sortir.

Entre-temps, l’administration Biden a fait de la fin de la guerre au Yémen une priorité absolue, de sorte qu’elle sera également affectée par la fin de la trêve. Les rebelles chiites zaydites connus sous le nom de Houthis, en revanche, sont les vainqueurs de la guerre et exercent leur pouvoir.

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Rien ne justifie une alliance stratégique américaine au Moyen-Orient

Rien ne plaide en faveur de l’adoption par Washington de nouveaux engagements en matière de sécurité et de la prise en charge de coûts supplémentaires pour le compte de l’Arabie saoudite et d’Israël.

Source : Responsible Statecraft, Paul R. Pillar
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président Joe Biden (Shutterstock/Trevor Bexon) et Mohammed ben Salman (Département d’État américain)

Il est de plus en plus question que les États-Unis s’engagent plus fortement dans des accords de sécurité anti-Iran aux côtés des États arabes du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite d’une part, et d’Israël d’autre part.

Une législation allant dans ce sens a été proposée au Congrès, et l’administration Biden semble vouloir prendre des mesures en la matière. Ce serait une erreur. Une telle démarche ne serait pas justifiée au regard des réalités sécuritaires de la région et de la nature et des antécédents des États régionaux concernés.

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Joe Biden et les despotes saoudiens : une soumission très révélatrice

L’abandon immédiat par Joe Biden de son vœu de 2020 de faire des Saoudiens des « parias », et son soutien croissant au régime, montrent la tromperie fondamentale de la propagande américaine.

Source : Glenn Greenwald
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le prince Saoud al-Faisal (deuxième en partant de la droite), alors ministre des Affaires étrangères saoudien, accueille le vice-président américain de l’époque, Joe Biden, sur la base aérienne de Riyad, le 27 octobre 2011, à son arrivée dans la capitale saoudienne avec une délégation officielle américaine pour présenter ses condoléances au roi Abdallah ben Abdul Aziz à la suite du décès de son frère, le prince héritier Sultan. AFP PHOTO/STR (Crédit : AFP via Getty Images)

En 2018, le président Trump a publié une déclaration réaffirmant la relation de longue date des États-Unis avec la famille royale saoudienne, au motif que ce partenariat sert les « intérêts nationaux » de l’Amérique. Trump a spécifiquement cité le fait que « l’Arabie saoudite est la plus grande nation productrice de pétrole au monde » et qu’elle a acheté des centaines de milliards de dollars d’armes aux fabricants d’armes américains. La déclaration de Trump a été publiée à la suite de nombreuses demandes à Washington visant à ce que Trump réduise ou même rompe ses liens avec le régime saoudien en raison du rôle probable joué par son prince héritier, Mohammed ben Salman, dans le meurtre brutal du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi.

Ce qui rendait ces exigences de l’ère Trump quelque peu étranges, c’est que le meurtre de Khashoggi n’était pas exactement la première fois que le régime saoudien violait les droits humains et commettait des atrocités de pratiquement toutes sortes. Pendant des décennies, l’emprisonnement arbitraire et le meurtre de dissidents, de journalistes et de militants saoudiens ont été monnaie courante, sans parler de la dévastation du Yémen soutenue par les États-Unis et le Royaume-Uni qui a commencé pendant les années Obama. Tout cela a eu lieu alors que les présidents américains de l’après-Seconde Guerre mondiale faisaient du partenariat profond et étroit entre Washington et les tyrans de Riyad un élément de base de la politique américaine au Moyen-Orient.

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Affaire Khashoggi : La Turquie demande le transfert du procès… en Arabie saoudite

Rien de bon ne sortira du transfert du dossier en Arabie saoudite, a déclaré l’ancienne fiancée du journaliste assassiné. Comment pouvons-nous espérer que les tueurs enquêtent sur eux-mêmes ?

Source : Anti War, Brett Wilkins
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les défenseurs des droits humains ont été stupéfaits mais pas surpris jeudi dernier après qu’un procureur turc a demandé à un tribunal de transférer le procès de 26 Saoudiens accusés du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en Arabie saoudite – dont le prince héritier Mohammed bin Salman est largement considéré comme le commanditaire de l’assassinat.

Le Washington Post – où Khashoggi travaillait comme chroniqueur – rapporte que la décision du procureur anonyme d’interrompre le procès fait suite à une demande de transfert saoudien plus tôt ce mois-ci, selon Erol Onderoglu, représentant en Turquie du groupe de défense Reporters sans frontières.

Les accusés – parmi lesquels figurent un ancien chef adjoint des services de renseignement, un ancien conseiller royal, un membre de la garde royale et des agents des services de renseignement et de la police scientifique – sont jugés par contumace, l’Arabie saoudite refusant de les extrader.

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11 Septembre : Nouvelles preuves de l’implication saoudienne, et tout le monde s’en moque

Le FBI a discrètement révélé de nouvelles preuves de la complicité du gouvernement saoudien dans les attentats du 11 Septembre – et rien ne s’est passé.

Source : Jacobin Mag, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président américain de l’époque, George W. Bush, rencontre le prince Bandar bin Sultan, l’ambassadeur d’Arabie saoudite, le 27 août 2002, au ranch de Bush à Crawford, au Texas. (Eric Drapper-White House / Getty Images

Il se passe beaucoup de choses dans le monde en ce moment, il n’est donc pas surprenant que certaines nouvelles passent à travers les mailles du filet. Il est tout de même étonnant que de nouvelles informations explosives sur la complicité d’un gouvernement allié dans l’une des pires attaques de l’histoire sur le sol américain soient passées inaperçues.

La semaine dernière, le FBI a discrètement déclassifié un rapport de 510 pages qu’il a produit en 2017 sur l’attaque terroriste du 11 Septembre, il y a vingt ans. Cette divulgation est conforme au décret du président Joe Biden de septembre 2021 déclassifiant des dossiers gouvernementaux longtemps cachés sur l’attaque, dont beaucoup espéraient qu’ils révéleraient ce que les enquêteurs américains savaient exactement sur la possible implication du gouvernement saoudien.

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Yémen : Les bombes saoudiennes tombent et les lobbyistes « passent le balai »

Les bombes saoudiennes tombent sur le Yémen, les lobbyistes de Washington « blanchissent » les dégâts. Le Royaume a dépensé 100 millions de dollars au cours de la guerre de 7 ans pour vous faire croire qu’ils sont tous pour la « paix. »

Source : Responsible Statecraft, Nick Cleveland-Stout, Taylor Giorno, Hayden Schmidt
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Des médecins du Croissant-Rouge portent le corps d’une victime des frappes aériennes menées par l’Arabie saoudite sur un centre de détention houthi à Dhamar, au Yémen, le 1er septembre 2019. REUTERS/Mohamed al-Sayaghi

Le 26 mars marque le septième anniversaire de la désastreuse guerre au Yémen, qui a fait près d’un demi-million de morts. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite, qui combat les rebelles houthis, a récemment intensifié ses attaques dans ce conflit déstabilisant qui, avant la guerre en Ukraine, était la pire crise humanitaire au monde.

Tout au long de la guerre, les arguments saoudiens ont « blanchi » les faits sur le terrain. Le Royaume a dépensé plus de 100 millions de dollars en lobbyistes et en spécialistes des relations publiques aux États-Unis pour y parvenir et pour maintenir les ventes d’armes.

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La guerre brutale contre le Yémen

Baher Kamal rend compte des avertissements des agences de l’ONU sur les conséquences catastrophiques de la guerre de la coalition Arabie saoudite-Émirats arabes unis contre le Yémen, qui est alimentée par des contrats d’armement américains et européens.

Source : Consortium News, Baher Kamal
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27 juin 2019 : Une femme avec son bébé gravement malnutri qui vivent dans un camp de réfugiés près d’Aden, dans le Yémen déchiré par la guerre. (Protection civile et aide humanitaire de l’UE, Flickr, Peter Biro).

La crise alimentaire au Yémen, déjà très grave, est au bord de la catastrophe : 17,4 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire et une part croissante de la population est confrontée à des niveaux d’urgence de la faim, ont averti trois agences des Nations Unies le 14 mars.

« La situation humanitaire dans le pays est sur le point de s’aggraver encore entre juin et décembre 2022, le nombre de personnes qui seront probablement incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires minimaux au Yémen pouvant atteindre le chiffre record de 19 millions de personnes au cours de cette période. »

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Yémen : les attaques saoudiennes se sont multipliées après le nouveau soutien des États-Unis

Les chiffres ne mentent pas : les attaques saoudiennes contre le Yémen se sont multipliées après le nouveau soutien des États-Unis. Cela fait déjà sept ans, mais l’administration Biden semble moins susceptible que jamais de tenir sa promesse de contribuer à mettre fin à la guerre.

Source : Responsible Statecraft, Annelle Sheline
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

le 23 décembre 2021. Reuters-Khaled Abdullah imagesTPX du jour

Les chiffres ne mentent pas : les attaques saoudiennes contre le Yémen se sont multipliées après le nouveau soutien des États-Unis.

Cela fait déjà sept ans, mais l’administration Biden semble moins susceptible que jamais de tenir sa promesse de contribuer à mettre fin à la guerre.

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Yémen : Oxfam fait pression sur l’ONU alors que le Conseil de sécurité ignore les atrocités saoudiennes

Oxfam fait pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il « insuffle une nouvelle urgence » aux pourparlers de paix après que le nombre de victimes civiles des frappes saoudiennes a battu des records le mois dernier.

Source : Consortium News, Jessica Corbett
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Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au centre, au siège de l’ONU à New York, le 26 janvier. (Photo ONU/Manuel Elías)

Alors que les responsables des Nations unies prévoient que le nombre de victimes civiles des frappes de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen va battre des records ce mois-ci, Oxfam a tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés rencontrées par le groupe pour fournir de l’aide dans ce pays déchiré par la guerre et a pressé le Conseil de sécurité des Nations unies d’agir.

« Les gens sont vraiment désespérés. La nuit dernière, nous avons eu de nouvelles frappes aériennes. Tout le monde a peur », a déclaré Abdulwasea Mohammed, responsable du plaidoyer, des campagnes et des médias d’Oxfam au Yémen, depuis Sanaa, la capitale du Yémen.

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