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À partir d’avant-hierLes Crises

L’élargissement des BRICS n’est pas la fin de l’ordre mondial – ni la fin du monde

Les réactions face à l’élargissement des BRICS ont été un vrai ping-pong, alternant entre rejet et alarmisme. Mais pour le moment, rien ne permet de craindre la fin de l’ordre mondial régi par les États-Unis – et nous n’avons par conséquent pas à redouter le nouvel ordre mondial multipolaire que les BRICS souhaitent instaurer.

Source : Jacobin, Branco Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa et les autres dirigeants des BRICS, Xi Jinping (Chine) et Narendra Modi (Inde), posent avec d’autres délégués lors de la journée de clôture du sommet des BRICS au Sandton Convention Center, le 24 août 2023 à Johannesburg, en Afrique du Sud. (Per-Anders Pettersson/Getty Images)

Le quinzième sommet des BRICS vient de se terminer, et le partenariat de cinq membres – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – s’est enrichi de six nouveaux partenaires, douze ans après la seule fois où un nouveau membre était venu s’ajouter. Les prises de position sur ce que cela signifie ont été nombreuses et rapides, souvent en contradiction flagrante.

« L’expansion des BRICS est une grande victoire pour la Chine », nous dit CNN. Sauf que Foreign Policy nous dit que « l’expansion des BRICS n’est pas un triomphe pour la Chine ». Mais cela signifie cependant « un échec du leadership américain », selon Bloomberg, alors que dans le même temps, selon Deutsche Welle les États-Unis sont « relax » par rapport à tout cela. « En réalité, les BRICS sont vraiment en train de construire un monde multipolaire. » Mais, est-ce bien le cas ? Parce qu’en fait, les BRICS viennent de prouver « qu’ils ne sont guère plus qu’un acronyme vide de sens ».

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La monnaie des BRICS est encore une théorie. Mais elle est prometteuse – traduction de Jacques Sapir

Par : Sapir

Je présente ici la traduction d’un important article qui a été publié le 23 juillet dans le magazine russe Ekspert, concernant le projet de monnaie des BRICS. On sait que ce projet agite beaucoup et les milieux financiers et les gouvernements actuellement. Il est porteur, pour certains, d’un immense espoir. J’ai, pour ma part, salué ce projet comme un pas important dans la « désoccidentalisation » du monde, mais aussi mis en garde contre des espoirs prématurés et insisté sur la complexité d’un tel projet.

L’article publié dans le n°30 d’Ekspert, un hebdomadaire russe de très grande qualité qui pourrait être comparé à un mélange entre l’Express et Capital (mais très supérieur en qualité à ces deux médias). Cela fait hélas longtemps que l’on n’a plus eu l’occasion de lire un article de cette qualité dans la presse française. C’est pourquoi, j’en recommande la lecture à tous mes lecteurs maîtrisant un peu le russe.

La ligne politique d’Ekspert peut être qualifiée de « soutien critique » à la politique menée par Vladimir Poutine en Russie. Les critiques n’ont pas manqué. Elles ont toujours été exprimées de manière rigoureuse et constructive, sans jamais compromettre l’indépendance intellectuelle d’Ekspert, qui doit beaucoup au remarquable travail éditorial de Valery Fadeev (éditeur), Tatjana Gurova (rédactrice en chef) et d’Alexandre Ivanter (vice-rédacteur en chef).

Je présente, à la fin de cet article, mes propres réflexions.

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Discord Leaks : Comment des puissances émergentes clés refusent l’affrontement entre les États-Unis, la Russie et la Chine

Selon plusieurs fuites de documents, les stratégies des pays émergents pour esquiver l’affrontement entre grandes puissances remettent en cause le calendrier international de Biden.

Source : Washington Post, Missy Ryan
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président Biden, accompagné du ministre de la défense Lloyd Austin et du secrétaire d’État Antony Blinken, se joint aux dirigeants indiens, dont le premier ministre Narendra Modi, pour des entretiens l’année dernière. (Oliver Contreras pour le Washington Post)

L’agenda mondial du président Biden est confronté à d’importants défis, dans la mesure où les principales nations en voie de développement cherchent à échapper à l’intensification de la confrontation entre les États-Unis, la Russie et la Chine, et essaient dans certains cas, d’exploiter cette rivalité à leur propre profit, comme le montrent des rapports confidentiels des services de renseignement américains.

Ces documents, qui font partie de la fuite d’un ensemble de documents secrets américains diffusés via la plateforme de messagerie Discord, donnent un rare aperçu des petits calculs des grandes puissances émergentes, dont l’Inde, le Brésil, le Pakistan et l’Égypte, qui cherchent à changer d’allégeance à une époque où l’Amérique n’est plus la superpuissance incontestée du monde.

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Un soutien militaire chinois à la Russie pourrait renverser l’équilibre stratégique des forces nucléaires

Dans la stratégie de sécurité nationale de la nouvelle administration Biden[1], annoncée le 12 octobre 2022, la Chine est déclarée être le seul véritable État concurrent des États-Unis. La stratégie stipule que « La Chine et la Russie sont de plus en plus étroitement alignées, mais les défis qu’elles présentent sont, à bien des égards, bien distincts. Notre priorité sera de maintenir un avantage concurrentiel durable face à [la Chine] tout en maîtrisant une Russie toujours particulièrement dangereuse. » Le document ajoute que la Russie n’est plus considérée comme un concurrent des États-Unis, bien qu’elle « constitue une menace immédiate et permanente pour la sécurité régionale en Europe et et qu’elle soit une source de désordre et d’instabilité au niveau mondial, mais dans aucun domaine elle n’a les capacités de la [Chine] ».

Source : Bulletin of the Atomic Scientists, Vladimir Marakhonov
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président chinois Xi Jinping rencontre le président russe Vladimir Poutine à Moscou le 21 mars 2023. Les experts américains craignent que la Chine ne fournisse une aide militaire à la Russie en échange d’une aide au développement rapide de ses forces nucléaires. (Photo : Vladimir Astapkovich, RIA Novosti via Kremlin.ru)

Mais la Chine doit relever de nombreux défis pour développer rapidement ses forces nucléaires – et pourrait avoir demandé l’aide d’un nouvel allié : la Russie. Alors que l’industrie russe des armes nucléaires montre de plus en plus de signes de sous-performance qui pourraient affecter ses capacités de frappe dans un conflit nucléaire, elle dispose de plusieurs moyens par lesquels elle peut soutenir le développement du programme chinois, y compris via le transfert éventuel d’une partie de son plutonium de qualité militaire. Cette alliance stratégique de facto entre la Russie et la Chine – autrefois considérée comme improbable – pourrait avoir des répercussions considérables sur l’équilibre des forces entre les plus grandes puissances nucléaires du monde.

Les forces nucléaires russes sont inégalées.

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Lula critique l’hégémonie du dollar lors de sa visite d’État en Chine

Lors de sa première journée dans le pays, le président est également allé sur le site de Huawei et il a rencontré des dirigeants d’autres entreprises.

Source : Peoples Dispatch, Mauro Ramos
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lula est accueilli par Dilma Rousseff au siège de la Nouvelle banque de développement à Shanghai, en Chine. La photo est disponible sur le site de la banque : Ricardo Stuckert

La présidente de la Nouvelle banque de développement (NDB), Dilma Rousseff, a reçu le président de la République du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva pour sa cérémonie de prise de fonction à la tête de la banque. C’était la première manifestation inscrite à l’agenda officiel du président lors de sa visite d’État en Chine.

Lula et Rousseff ont tenu une réunion à huis clos avec les directeurs de l’institution financière avant de procéder à la cérémonie. Première à prendre la parole, Mme Rousseff, qui fait partie des fondateurs de la banque des BRICS, a évoqué la nécessité d’accroître la capacité de l’institution.

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