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À partir d’avant-hierLes Crises

La CIA a mené des expériences de contrôle mental au Canada pendant des décennies

Pendant deux décennies, la CIA a mené à Montréal des expériences de manipulation mentale qui ont ensuite influencé les techniques modernes d’« interrogatoire renforcé », telles que celles utilisées à Abou Ghraib. La CIA continue de ne pas les reconnaître.

Source : Jacobin, Spencer Nafekh
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’Institut Allen Memorial à Montréal, au Canada, où Donald Ewen Cameron a mené des expériences de manipulation mentale pour le compte de la CIA. (Wikimedia Commons)

Depuis sa création en 1947, la Central Intelligence Agency (CIA) a la solide réputation de s’immiscer dans les affaires d’autres pays. Connue pour son implication dans diverses opérations clandestines telles que le programme Phoenix au Viêt Nam, le trafic de drogue en Amérique centrale, ainsi que des complots d’assassinat élaborés et bizarres, la CIA est devenue synonyme d’un héritage d’activités néfastes et clandestines.

L’agence est également tristement célèbre pour son implication dans des expériences de manipulation mentale, bien que les détails de ces activités restent relativement obscurs. Ce qui peut surprendre, c’est que l’une de ses plus vastes opérations de manipulation mentale n’a pas eu lieu dans un pays reculé du Sud où les droits de l’homme sont peu protégés, mais à l’intérieur des frontières de la grande démocratie libérale située directement au nord des États-Unis. Et ces expériences n’ont pas eu lieu dans un bunker à la demande d’ex-goules nazies ou de sinistres psychiatres de série B ; elles se sont déroulées à Montréal, dans l’une des universités les plus prestigieuses du Canada.

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En honorant un vétéran nazi, le Parlement canadien a remis au jour une histoire troublante

Le vendredi 22 septembre, un parlement canadien plein à craquer a rendu hommage à un nazi.

Source : Jacobin, Taylor C. Noakes
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’adressant à la Chambre des communes à Ottawa le 22 septembre 2023. (Sean Kilpatrick / AFP via Getty Images)

Il était inévitable qu’une telle chose se produise dans un pays où le problème des criminels de guerre nazis présumés, autorisés à s’installer dans le pays dans l’immédiat après-guerre, est bien documenté, historique et, pour l’essentiel, non résolu. Sans parler des commémorations officielles qui assimilent le nazisme au communisme.

« Nous accueillons aujourd’hui dans cette salle un vétéran ukraino-canadien de la Seconde Guerre mondiale, qui s’est battu pour l’indépendance de l’Ukraine contre les Russes et qui continue à soutenir les troupes aujourd’hui, à l’âge de quatre-vingt-dix-huit ans », a déclaré le président de la Chambre des communes, Anthony Rota.

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Sans-abri : un tiers des Canadiens ne voient aucun mal à leur autoriser le suicide assisté

C’est à peu près le nombre de personnes qui ont répondu dans un sondage qu’elles étaient d’accord pour autoriser l’octroi d’une assistance médicale pour mourir (programme MAID Medical Assistance in Dying : assistance médicale pour mourir) pour une personne dont le seul problème était la pauvreté.

Source : National Post, Tristin Hopper
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un campement de sans-abri à Vancouver. Un nouveau sondage de Research Co. révèle que 28 % des Canadiens ne voient aucun mal à ce qu’un sans-abri demande à bénéficier d’une aide au suicide, même s’il ne souffre d’aucun problème de santé. PHOTO DE LA PRESSE CANADIENNE/DARRYL DYCK

Un tiers des Canadiens ne voient apparemment pas le moindre inconvénient à la prescription d’une aide au suicide au seul motif que le patient est pauvre ou sans domicile fixe.

C’est ce qui ressort d’un récent sondage de Research Co. visant à déterminer dans quelle mesure les Canadiens sont à l’aise avec le régime actuel d’assistance médicale à mourir (MAID) du pays.

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Au Canada, l’industrie des combustibles fossibles est inondée d’argent public

Entre 2018 et 2020, le Canada s’est classé au premier rang mondial des pays qui subventionnent l’industrie des combustibles fossiles. Aujourd’hui, la province de l’Alberta tente de faire mieux que le pays en payant les producteurs de pétrole et de gaz pour qu’ils s’acquittent de leur obligation juridique de nettoyer leur propre gâchis.

Source : Jacobin Mag, Jeremy Appel
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

À Fort McKay, en Alberta, au cœur de la forêt boréale canadienne, les pins et les habitants ont depuis longtemps disparu pour laisser place à d’immenses mines à ciel ouvert dédiées à l’extraction des sables bitumineux. (ED JONES / AFP via Getty Images)

Danielle Smith, première ministre de l’Alberta, a présenté un plan visant à récompenser les compagnies pétrolières et gazières – qui produisent et réalisent des bénéfices records – pour le nettoyage des dégâts environnementaux que leurs projets ont laissés derrière eux, ce qu’elles sont déjà tenues de faire en vertu de la loi. Qui plus est, Mme Smith a fait pression sur le gouvernement pour qu’il adopte cette proposition pas plus tard que l’année dernière, alors qu’elle était encore lobbyiste d’entreprise.

Cela signifie que dans un passé très récent, alors qu’elle pantouflait dans le privé, Mme Smith représentait les intérêts des entreprises qu’elle cherche aujourd’hui à subventionner. La proposition initiale de Mme Smith a été rejetée par Sonya Savage, alors ministre de l’énergie. Cette dernière a jugé la proposition inacceptable, bien qu’elle ait elle-même été lobbyiste dans le secteur du pétrole et du gaz. Dans l’intervalle, Mme Smith a remplacé Mme Savage par Peter Guthrie, un législateur qui soutient sa proposition débile, ce qui a permis d’avancer un projet pilote de 100 millions de dollars. Le 24 février, Mme Smith a révélé que la mise en œuvre du programme serait reportée à l’automne, faisant ainsi des élections provinciales prévues en mai un référendum sur cette subvention aux grandes compagnies pétrolières et gazières.

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Pour échapper à la faim, les Canadiens se tournent vers les banques alimentaires

Même avant la pandémie, des décennies de coupes et d’austérité avaient déjà poussé le tissu social du Canada à son point de rupture. Aujourd’hui, jamais autant de Canadiens n’ont été contraints de se tourner vers les banques alimentaires pour échapper à la faim.

Source : Jacobin Mag, Luke Savage
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La banque alimentaire Daily Bread de Toronto continue de travailler pour maintenir ses étagères remplies alors que la sollicitation pour son action ne cesse de croître. (Rick Madonik / Toronto Star via Getty Images)

Il y a quelques semaines, alors qu’elle vantait l’engagement de son gouvernement en faveur de l’austérité budgétaire, la ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a suggéré à ses concitoyens de s’adapter à un climat plus sobre en annulant leur abonnement de 13,99 $ par mois à Disney Plus : « J’ai dit aux enfants : Vous êtes plus âgés maintenant. Vous ne regardez plus Disney. Supprimons cet abonnement à Disney+. Donc, nous l’avons supprimé. Nous n’économisons que 13,99 $ par mois, mais chaque petit geste compte. (…) Je crois que je dois adopter exactement la même approche avec les finances du gouvernement fédéral parce que c’est l’argent des Canadiens. » Ce commentaire, manifestement déconnecté de la réalité et dénué de sens, a suscité un tollé bien mérité et a été rapidement retiré.

Néanmoins, le sous-entendu paternaliste de la remarque de Freeland est emblématique de l’attitude suffisante dont font de plus en plus preuve les gouvernements à travers le Canada, alors que la vie quotidienne de millions de Canadiens devient plus sombre et plus précaire. Selon des indicateurs classiques tels que l’endettement personnel et l’épargne mensuelle, les données des derniers mois suggèrent qu’un nombre de plus ne plus important de personnes rencontrent un stress financier aigu et des difficultés économiques. Le nombre de personnes qui souffrent de la faim est moins souvent pris en compte – s’il l’est dans un pays riche comme le Canada.

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Le Canada soutient la nouvelle stratégie expansionniste de l’OTAN

Le gouvernement canadien de Justin Trudeau a adopté avec enthousiasme le nouveau « concept stratégique » de l’OTAN : l’expansion. Cette stratégie est un retour à la guerre froide – et la bonne recette pour des conflits militaires plus fréquents.

Source : Jacobin Mag, Mitchell Thompson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le premier ministre canadien Justin Trudeau s’adresse aux médias lors d’une conférence de presse au sommet de l’OTAN à Madrid, en Espagne, le 30 juin 2022. (GABRIEL BOUYS / AFP via Getty Images)

Le gouvernement du Canada a accueilli avec enthousiasme le nouveau concept stratégique de l’OTAN. Ce dernier est d’une franchise étonnante lorsqu’il appelle à un regain de préparation militaire – c’est un retour aux principes plus concrets de l’époque de la guerre froide de « dissuasion » par la confrontation. Dans un prétendu effort pour « contribuer à un monde plus pacifique », le concept stratégique 2022 de l’OTAN promet une extension « tous azimuts » de la force militaire.

Cette proposition oblige le Canada et les autres membres de l’OTAN à être prêts à s’impliquer dans des « régions d’intérêt stratégique », aujourd’hui mais aussi à l’avenir. Elle tend à renforcer la puissance de l’OTAN afin d’encercler plus résolument les puissances qu’elle considère comme belliqueuses.

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Le Canada fournit volontiers des armes à l’Ukraine… mais pas question d’alléger sa dette

Bien que l’Ukraine soit accablée par la dette due à ses créanciers internationaux, le soutien du Canada à ce pays n’inclut pas d’allégement de la dette. Il prévoit toutefois des armes et plus de prêts encore.

Source : Jacobin Mag, Yves Engler
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le gouvernement canadien a affecté un demi-milliard de dollars à un nouveau financement d’armes pour l’Ukraine. (Joe Raedle / Getty Images)

L’Ukraine doit environ 125 milliards de dollars US au Fonds monétaire international (FMI), à la Banque mondiale, à l’Union européenne, au Canada et à d’autres créanciers internationaux, cela représente près de 80 % de son PIB. En plein milieu d’une vague de soutien envers l’Ukraine, aucun dirigeant occidental n’a demandé l’annulation de sa dette internationale.

Depuis le début de l’invasion russe, l’Ukraine a payé des centaines de millions de dollars à ses créanciers internationaux et est censée payer des milliards de dollars de plus en frais de dette cette année. Entre janvier et mars, Ottawa a transféré à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur d’au moins 83,8 millions de dollars. En plus de ces fournitures militaires, de nouveaux prêts sont en passe d’être accordés.

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