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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Comment le Crédit Agricole fait des bénéfices colossaux sur votre dos…

Dans le capitalisme de connivence qui nous domine, les banques tiennent un rôle de choix : puissantes, elles ont la faculté d’obtenir des réglementations favorables et protectionnistes pour leurs intérêts, comme elles ont la faculté de bloquer des réformes qui pourraient leur nuire. L’affaire de l’assurance emprunteur illustre parfaitement ce type d’arrangements loin des regards. Une banque comme le Crédit Agricole a pu dégager des dizaines de milliards de bénéfices depuis des années grâce à ce dispositif pas complètement d’équerre avec les règles de la concurrence. Mais elle n’est pas la seule : quelques banques en ont bien profité.

L’assurance emprunteur est une assurance-vie que vous êtes obligé de souscrire lorsque vous contractez un emprunt.

  • très longtemps, les banques ont pu obliger les clients à souscrire au contrat d’assurance emprunteur qu’elles proposaient en même temps que le crédit
  • les politiques de défiscalisation dans l’immobilier ont permis aux banques de “caser” de nombreux contrats d’assurance emprunteur dans des conditions non-concurrentielles, et parfois opaques (sur ce point, voire notre article “patrimoine” du jour, sur l’intérêt ou non d’acheter de l’immobilier défiscalisé pour préparer sa retraite et la vidéo ci-dessous)
  • ce marché est très cartellisé
  • encore aujourd’hui, faute d’une concurrence suffisante, les banques peuvent placer ces contrats qui sont surfacturés
  • un rapport de l’IGF de 2013 affirme que la surfacturation des contrats était d’environ 50%
  • des évolutions législatives ont permis une mise en concurrence, mais leur effet reste encore limité

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Elga Bartsch: de BlackRock à un poste-clé du Ministère allemand de l’économie

Le parcours d’Elga Bartsch est représentatif de l’évolution de l’économie allemande. C’est cette ancienne de Morgan Stanley et Blackrock que le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck a installée, voici un an, comme directrice du département des études du Ministère. Madame Bartsch témoigne de la transformation, en vingt ans, du capitalisme allemand, passé du vieux modèle du “capitalisme rhénan” à un système dirigé par les choix d’investissement de la finance anglo-américaine. Et tombé dans un conformisme destructeur

Hier nous évoquions le ralentissement de la croissance allemande et les vulgaires petites manipulations statistiques auxquelles s’est livré le gouvernement allemand pour éviter d’avoir à afficher une récession. L’interrogation est fréquente, surtout chez tous ceux qui vivent avec un “modèle allemand” dans la tête: celui d’une Allemagne industrielle et puissante, dominant l’Europe.

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Massacre à la tronçonneuse! à Davos, le libertarien Milei démolit le Great Reset

Javier Milei a prononcé un discours détonnant à Davos, mercredi 17 janvier. Il s’est assumé comme libertarien. Et il a rappelé aux représentants du capitalisme de connivence que seule l’économie de marché et le capitalisme des entrepreneurs ont sorti le monde de la pauvreté. Il a dit,sans aucun respect du “politiquement correct”, que le monde occidental était menacé dans sa liberté par le nouvel interventionnisme de l’Etat, qu’il agisse au nom du socialisme, du féminisme ou de l’écologie. Cela ne manque pas de sel: le vrai successeur de Margaret Thatcher est argentin. Le journaliste Jean Robin a eu la bonne idée de proposer rapidement une traduction française sur You Tube

Le discours de Javier Milei à Davos, avec une traduction simultanée en français assurée par le journaliste Jean Robin.

Il y a quelques jours, un montage vidéo humoristique imaginait un orateur montant sur scène à Davos pour insulter Klaus Schwab. Certains twittos s’y sont laissé prendre:

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La grogne sociale monte dans l’indifférence de la presse subventionnée

À bas bruit, la grogne sociale monte en France. Plusieurs mouvements sociaux se développent sans être signalés par le cartel de la presse subventionnée. Pourtant, chacun d’entre eux mérite que l’on s’y arrête, car tous sont révélateurs d’un malaise face aux blocages et aux évolutions néfastes de la société française. Ces mouvements sont “spontanés” et échappent au contrôle des corps intermédiaires.

Des agriculteurs bloquent plusieurs accès aux autoroutes A20 et A62 depuis ce matin dans le Tarn-et-Garonne pour protester contre la hausse des taxes et des charges. pic.twitter.com/JhbzHhfRi6

🍓Sined Warrior🐭🍓 (@SinedWarrior) December 4, 2023

Les agriculteurs retournent les pancartes

Les agriculteurs ont subi les intempéries de juin 2023 de plein fouet. Les coûts de production explosent, notamment du fait d’une inflation sur les intrants. Pour protester, ils retournent les pancartes indiquant les entrées de ville.

Les sans-papiers font les JO en toute clandestinité

Beaucoup de Français hurlent contre les sans-papiers et les clandestins, présentés comme des terroristes en puissance. En attendant, ils sont à pied d’oeuvre pour construire le village olympique et les infrastructures qui accueilleront les athlètes. Ils réclament leur régularisation en occupant des sites en construction.

Les travailleurs d’UBER en grève

De leur côté, les travailleurs Uber (conducteurs de VTC et livreurs en tous genres) se mettent en grève dans toute la France pour protester contre un nouveau système de commissionnement qui devrait aboutir à une baisse de leur rémunération.

D’une manière générale, on voit bien que l’économie française est aujourd’hui paralysée par une réglementation (notamment socio-fiscale) qui contraint à fabriquer un lumpenproletariat là où la production n’est plus possible du fait des règlements. Cette situation ne peut durer.

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Enfin ! bientôt la fin des aides aux entreprises ?

La semaine dernière, Elisabeth Borne a tenu une réunion pour préparer le budget 2025… et les économies à prévoir. Il faut dire qu’on imaginait, en juin, que Bruno Le Maire baisserait les dépenses publiques pour 2024, et, comme nous l’avons abondamment souligné, il s’est montré incapable d’atteindre son objectif… Pour 2025, Elisabeth Borne devrait donc, enfin ! mettre sur la table les aides aux entreprises. On sait que cette politique, qui coûterait 110 milliards, profite essentiellement aux entreprises proches du pouvoir, les moins vertueuses, celles qui tassent l’échelle des salaires et mènent le lobbying le plus efficace. Cela s’appelle le capitalisme de connivence, et c’est insupportable ! C’est précisément ce point qui mérite notre vigilance : et si le gouvernement s’apprêtait à accroître les inégalités de concurrence en favorisant encore plus les copains, et en pénalisant ceux qui se contentent d’essayer de vivre honnêtement de leur travail ?

Donc, face à la perspective de voir les intérêts de la dette passer à 70 milliards (en fourchette basse) par an, le gouvernement commence à s’inquiéter. Et si, face à la rigidité des dépenses publiques (que personne ne parvient à baisser), la note de la France était dégradée en décembre ?

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Chine: les nouvelles routes de la soie, à l’heure de ses 10 ans – par Eurasiareview

Pendant que se déroulent les conflits en Ukraine et en Israël, avec de graves craintes sur l’équilibre mondial, Pékin poursuit, presque tranquillement, le développement de son projet « Belt and Road ». Alors que la diplomatie américaine s’appuie sur le rapport force, si ce n’est la menace militaire, la Chine exploite – à grand renfort financier il est vrai – ses relations de proximité dans l’Asie du Sud Est, afin de mener à bien les projets d’infrastructures nécessaires au déploiement de sa nouvelle « route de la soie ». Le capitalisme d’Etat à la chinoise montrerait-il plus de patience que le capitalisme financier américain versé dans le court-termisme ? Et tout ceci se reflèterait-il dans la conduite de la diplomatie fondée sur l’Histoire avec un grand H ?

Cet article initialement publié sur le site eurasiareview.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Début octobre, l’Indonésie a finalement lancé le chemin de fer à grande vitesse (HSR) Jakarta-Bandung, le premier TGV d’Asie du Sud-Est. Surnommé « The Whoosh », cette infrastructure fait partie d’un portefeuille croissant de projets internationaux sous la bannière de la « Belt and Road Initiative » chinoise (BRI). Son ouverture coïncide avec le dixième anniversaire de ce méga projet et renforcera le profil de Pékin en tant que catalyseur de la connectivité mondiale. 

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