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Faillite d’Atos : échec de la connivence

Par : h16

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

Dans mes écrits réguliers, je partage des idées de placements – pour la recherche de gains et la protection de notre patrimoine. Nous évitons les renouvelables, l’hydrogène, et, justement, les entreprises comme Atos ou Airbus. Vous pouvez me suivre gratuitement en vous inscrivant ici.

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Quand le méchant capitalisme enrichit les salariés

Par : h16

Décidément, il ne fait pas bon en France être salarié de grandes entreprises capitalistes : comme tous les syndicalistes, les collectivistes et les fines épées de la NUPES le répètent, ces groupes ne sont que les repaires de patrons exploiteurs et y travailler revient à s’asservir à des cadences infernales pour des salaires de misère. L’horreur, quasiment la lutte des classes !

Et puis dans le monde réel, on apprend que certaines entreprises distribuent des primes exceptionnelles à leurs salariés : c’est en tout cas ce que va faire Hermès, l’entreprise de luxe française, qui accorde ainsi – toute honte bue – une prime de 4000 euros à tous ses salariés suite à une année 2022 particulièrement bonne.

Ici, on doit clairement soupçonner une manœuvre particulièrement méchante du patronat pour faire croire qu’une entreprise qui engrange des bénéfices pourrait en distribuer une partie à ses salariés, ce qui est évidemment un mensonge antimarxiste éhonté et qui doit donc être combattu avec la plus grande fermeté. Nous attendrons donc que les fact-checkers fassent leur travail de débusquage de l’évidente combine louche que cache cette distribution d’argent qui ne peut être honnête puisqu’elle ne vient pas de l’État, enfin voyons !

Cependant, il y a pire : et comme dans ce monde il n’y a pas de coïncidences mais seulement des complots ourdis de mains de maître, on doit immédiatement considérer que le cartel des Capitalistes à Haut de Forme Mangeurs d’Enfants Communistes a encore frappé puisqu’on apprend aussi, éberlué, que les salariés de la Redoute vont eux aussi encaisser un très solide chèque cette année.

Pas de doute, ces salauds de capitalistes veulent semer la richesse et la confusion dans les rangs du salariat ! C’est immonde !

En effet, en 2014 et alors que l’entreprise de distribution montrait de grandes difficultés à surmonter la crise qui s’emparait alors de ce secteur, un millier de ses salariés avaient accepté d’investir dans la relance de leur entreprise, au moment de la vente par son propriétaire d’alors, Kering, à deux de ses dirigeants (Éric Courteille et Nathalie Balla). L’investissement minimum de l’époque était de l’ordre d’une centaine d’euros, mais avec le capital ainsi levé auprès des salariés, l’entreprise a pu se redresser au point que sa valeur actuelle dépasse maintenant le milliard d’euros : à présent rachetée par les Galeries Lafayette en décembre dernier, c’est une jolie culbute financière qui attend ceux qui ont participé à la première levée de fonds puisqu’ils vont se partager 100 millions d’euros, soit autour de 100.000 euros chacun en moyenne en fonction de la mise de départ.

Pour une mise modeste, voilà qui est réjouissant un enrichissement scandaleux d’actionnaire sur le dos des salariés et qui mérite immédiatement une nouvelle loi ou, au moins, une furieuse taxe pour calmer tout ce petit monde de capitalistes débridés, ne trouvez-vous pas ?

En pratique, ces deux petites nouvelles réconfortantes montrent plusieurs choses.

D’une part, lorsque les individus sont directement confrontés à des choix d’investissement dans des domaines où ils participent directement, leurs choix ne sont pas forcément les moins éclairés : eh oui, si, de façon évidente, tout le monde ne peut pas s’improviser gestionnaire de fonds, tout le monde peut, de temps en temps, mettre une petite somme d’argent (ici, on parle de 100€) dans l’une ou l’autre entreprise dont on connaît les performances, la structure, les perspectives et les produits.

On s’étonne que ce qui semble assez pratique et simple dans ce cas là soit refusé, poings fermés, par une grande partie des salariés lorsqu’il s’agit de se constituer un patrimoine de retraite et ce malgré les évidences déjà rappelées dans ces colonnes : la capitalisation bat systématiquement la répartition et permet de partir en retraite ou plus tôt, ou avec une meilleure pension, ou les deux que ce que permet un système par répartition à bout de souffle et sujet au petit théâtre pathétique parlementaire, à toutes les bidouilles gouvernementales et à tous les jeux de pouvoirs malsains auxquels on assiste actuellement.

Ceci montre aussi l’absolue nécessité de la création de richesse, qu’elle soit au travers de chaînes de distribution comme la Redoute ou par le luxe comme Hermès, et dans tant d’autres domaines : cette richesse aboutit effectivement à de la redistribution quantifiable au niveau des salariés, c’est-à-dire tout l’inverse de la redistribution étatique faite de coupons, de tickets et autres chèques-bidules et aides-machins dont l’aspect symbolique n’échappe plus qu’aux élites complètement coupées de la réalité. L’État, incapable de créer de la richesse, ne redistribue jamais que l’argent pillé à droite ou à gauche, ce qui se traduit surtout par une égale répartition de la misère.

Plus à propos, cela montre surtout que sans cette création richesse, il n’y a tout simplement rien à redistribuer ensuite. C’est bête d’évidence mais l’écrire et le répéter semble nécessaire tant les gouvernements qui se succèdent ne distribuent essentiellement que de la dette, accumulée maintenant à hauteur de 3000 milliards d’euros, un chiffre tellement énorme qu’il n’a plus aucune signification pour un individu lambda autre que l’assurance maintenant inévitable d’une ruine future de tout ce système.

Malgré ces constats, l’État s’acharne pourtant à piller les entreprises, au travers de taxes et de lois toujours plus stupides votées par des parlementaires à l’idéologie calcifiée depuis plus d’un siècle sur des notions dépassées et inopérantes.

Ces deux exemples sont pratiques car saillants mais il en existe des paquets d’autres, dans ces milliers de PME qui reproduisent les mêmes mécanismes, à leur échelle et plus discrètement, en dépit des monceaux de barrières et de lois toxiques que l’État s’emploie à pondre à rythme toujours plus soutenu.

Heureusement, aucun de ces exemples, saillants ou non, ne sera utilisé par un parlementaire afin d’améliorer le sort des entreprises et des salariés français, au contraire même.

C’est d’ailleurs pour cela que ce pays est foutu.

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1 jeune, 1 problème. Pardon, 1 solution.

Par : h16

Cela va sans dire, mais toujours mieux en le disant : les problèmes modernes requièrent des solutions modernes et quoi, mieux que la République Française du Bisounoursland, peut offrir des solutions modernes et classieuses à des problèmes actuels ? C’est ce que démontre récemment avec brio Elisabeth Borne, l’actuelle occupante des pantoufles de Ministre du Travail, qui vient tout juste de lancer un nouveau site pour l’emploi des jeunes. Musique !

Et la puissance de la plateforme commence dès son nom.

Les pouvoirs publics, dont on sent au vu du résultat qu’ils ont lourdement charbonné sur le sujet, ont longtemps hésité pour ce nom de plateforme tant l’enjeu était grand : destinée à aider les jeunes qui cherchent actuellement un emploi, une formation ou une mission de service civique en cette lourde période covideuse et de l’autre les entreprises, la fine équipe qui s’est attelée à trouver un nom à ce nouveau produit a très probablement hésité entre LeBonCouin et PaulEmploy avant de se fixer sur 1jeune1solution.

« Le plan 1 jeune 1 solution, lancé le 23 juillet 2020, vise à offrir une solution à chaque jeune » s’égosille gaiement la réclame gouvernementale. Le contrat est clair : à chaque jeune, on fournit UNE solution. Pas Deux. Si le jeune n’est pas content, il n’a qu’à aller à Pôle Emploi, pardi.

Décidément, que voilà un groupe nominal ô combien percutant puisqu’il fait irrémédiablement penser à « un problème, une solution » et indique implicitement que, pour notre Grande et Belle Administration, un jeune est bien plus sûrement un problème qu’autre chose. Il est vrai que si l’on s’en tient à la presse et son vocable alternatif, le jeune est trop souvent celui qui, déçu, a bouté le feu à quelques voitures ou évacué son stress en tabassant quelques grand-mères.

On comprend dès lors qu’avec l’augmentation vigoureuse du nombre de jeunes au chômage suite aux crises sanitaires et économiques que le pays subit actuellement, sa Grande et Belle Administration se soit dit « oh zut, nous avons un problème de jeunes, il nous faudrait une solution ! » qui aboutit naturellement à ce nom grotesque.

Et au-delà du nom, il faut se rendre à l’évidence : cette magnifique nouvelle plateforme (qui, au passage, injurie le visiteur parce que ses certificats de sécurité ne sont pas à jour) n’est pas exactement l’outil idéal pour enfin résoudre le chômage des jeunes. Bien plus pragmatiquement, c’est un outil essentiellement destiné à dédouaner la ministricule de toute action supplémentaire.

Conformiste jusqu’au bout du brushing poivre et sel, Elisabeth Borne est, pour ainsi dire, entièrement conçue pour conserver son poste. Pour cela, elle veut bien faire et ses capacités de politicienne moyenne, très moyenne, font « tilt » lorsqu’on lui parle de 1Jeune1SolutionFinale : c’est une bonne idée, car ça rentre confortablement et sans racler sur les bords dans le petit tiroir étriqué de ce qu’on lui a appris à l’École d’Administration. Mieux : ça n’a aucun impact sur le reste de l’agitation gouvernementale. Certes, le décalage avec la réalité de terrain est abyssal mais administrativement, tout ça a du sens : le gouvernement fournit un service pour aider des gens, des choses se passent, des actions sont menées, il y a un truc, donc c’est idéal !

La suite, à savoir mettre en place une pompeuse conférence de presse et une communication ministérielle pour lancer le bidule, est d’une logique implacable : elle montre ainsi qu’elle n’est pas l’élève qui rendrait un devoir d’une seule feuille, torché, froissé, avec une trace de godasse et une tache de café dessus, non ! Elle est cette élève propre sur elle qui rend un très propre devoir d’une feuille, avec trois ligne écrites proprement, bien écartées sur la feuille pour prendre toute la place. Elle a mis la date et son nom et c’est tout mais, soulagée, elle pense avoir fini, et elle est vraiment convaincue de tenir un truc qui va marcher.

C’est si mignon ! C’est un peu comme son « plan Vélo » de mai 2020, celui qui vit naître un réseau de réparateurs de vélos « agrées » à 50 boules la réparation entièrement subventionnée par l’État ! Du vélo au chomdu, du boyau au boulot, c’est Zabou Les Bons Tuyaux !

Bons tuyaux pour la Boborne, mais percés pour tous les autres : ce gouvernement (comme les précédents) persiste à créer des commissions, autorités et autres agences sous forme de site web ou d’app-mobile fluorescentes mais n’ont toujours pas compris que les gens qui veulent travailler se passent (heureusement) déjà d’eux : LeBonCoin ou LinkedIn ont fait plus pour l’emploi en France sur la dernière année que Pôle Emploi en 10 ans et ces ministricules coûteux en 50.

Au passage, on pourrait voir de la propagande dans cet énième site gouvernementable et destiné à une mort lente et molle. Ce serait presque mieux que la réalité, cantonnée à un petit accès de zèle : quelqu’un de haut placé a probablement voulu que quelque chose, n’importe quoi, soit fait, et les petits cafards bureaucratiques se sont agités. Un appel d’offre a du être lancé, des sous gratuits des autres dépensés, et une réponse totalement institutionnelle, scolaire, inutile et molle a été apportée accolée à un problème chronique. Plouf.

Bon, on rigole on s’amuse, mais malgré tout et comme le soulignent humidement d’autres canards en verve, « ce sont déjà plus de 20.000 offres d’emploi qui sont déjà recensées, précisent Le Parisien et France Info. » ! Fouyaya, 850.000 jeunes, 20.000 offres, voilà qui couvre déjà plus de 2% de la demande !

Et ça tombe bien car, comme nous l’apprend un autre article concomitant, ça embauche à tour de bras. Ou presque : « les temps vont être durs, et trouver un emploi sera compliqué » semble pourtant indiquer le président du Medef, dès la quatrième ligne de l’article.

Manifestement, ce n’est pas tout à fait gagné pour la nouvelle plateformichette gouvernementale payée avec votre argent pour faire un travail qui est déjà réalisé par d’autres plateformes, un peu mieux dans le privé et n’importe comment dans le public.

Mais au moins Zabou pourra dormir tranquille, et, à mesure que le reste du gouvernement, pour de sombres prétextes sanitaires, détruit consciencieusement l’artisanat, les petits commerces et le job des indépendants, les bidulotrons étatico-insignifiants pourront alors s’exprimer à leur pleine mesure : le pays n’étant plus qu’un vaste champ d’expérimentations collectivistes miteuses, les seules entreprises à pouvoir encore embaucher seront les grosse compagnies bien vues par Bercy, avec tout le personnel nécessaire pour faire face à la cataracte de paperasse délirante que tous ces stages plus ou moins subventionnés génèrent.

Et petit à petit, la France deviendra le pays où la transition vers le zéro indépendants sera la plus facile.

Le Monde d’Après va être facilement centralisé, planifié et délicieusement crony-corporate.

corporations in bed with government

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Zapata contre Greta

Par : h16

Ainsi donc, de nos jours, pour sauver la Terre, son climat, les ours polaires et leur banquise, il faut absolument revoir tous nos moyens de transports. C’est ce que tente de nous prouver l’extraordinaire Greta Thunberg qui n’en finit plus de défrayer une chronique pantelante de désir pour elle.

Joignant le geste à la parole, il s’avère en effet que la gamine a décidé de se rendre à New-York depuis l’Europe en employant le moyen le plus idoine pour cela, à savoir l’avion pardon le bateau : pour celle qui ne mange qu’en train ses bananes suédoises et ses collations sous blister plastique, il est absolument indispensable de montrer l’exemple d’un déplacement éco-responsable.

Et quoi de mieux qu’un bateau « zéro-carbone » pour cela ?

Bien sûr, par « zéro-carbone », on entend ici que le bateau ne devrait normalement et si tout se passe bien, qu’il ne fait pas trop moche et que les conditions climatiques le permettent, pas produire de CO2. Pour le reste, ce bateau est en acier (énergivore à produire) et en fibres de carbone, comprenant de nombreuses parties en plastique, disposant malgré tout d’un moteur diesel et de panneaux photovoltaïques dont les terres rares, provenant de Chine, ont été extraites avec des procédés pas particulièrement eco-friendly. Il sera barré en toute simplicité par un membre de la famille princière de Monaco, Pierre Casiraghi, vice-président du Yacht Club de Monaco, régulièrement sponsorisé par BMW (les voitures à mazout allemandes).

Manifestement, devenir une égérie écofondamentaliste permet d’intéressantes expériences qui donneront aux classes laborieuses un aperçu alléchant des perspectives futures où le tourisme et les affaires se noueront évidemment à coup de yachts rutilants reliant les plus grands ports du monde en seulement quelques semaines (contre de longues heures d’avion polluant actuellement). Les prochaines décennies vendent déjà du rêve !

En tout cas, force est de constater que la presse est déjà toute acquise à la cause de Greta et qu’aucune dépense ne sera épargnée, surtout pas énergétique, notamment de la part de toute la jet-set qui n’hésite d’ailleurs pas à montrer sa bonne conscience environnementale en allant jusqu’au Google Camp organisé cette année en Sicile, quitte à cramer un peu de kérosène dans les 114 jets privés nécessaires à ses déplacements, ainsi que les milliers de litres de fioul que ses yachts brûleront.

Gageons du reste que le déplacement de la mineure suédoise dans un bateau monégasque ne posera pas plus de soucis aux administrations pourtant soucieuses du bien-être des enfants et très pointilleuses des visas, autorisations et des réglementations encadrant bien tous les déplacements des citoyens européens, tout comme ces mêmes administrations ne verront aucun problème à ce que des bateaux à moteurs s’approchent de l’île de Panarea, proche du happening de Google, pourtant interdite à ces embarcations.

Il est d’ailleurs particulièrement piquant de comparer d’un côté les réactions de cette presse, de ces administrations et des internautes en général à ces différents éléments (Greta en bateau, les célébrités en jet, Google sur une île) avec, de l’autre côté, les réactions de la même presse, des administrations et des internautes face à l’aventure humaine d’un certain Franky Zapata.

Zapata, c’est un peu le petit caillou dans le Louboutin de ces célébrités, le morceau de viande dans le repas végan de Greta ou le grain de sable dans les beaux engrenages des bureaucraties administratives françaises puisque notre homme, entrepreneur autodidacte, enchaîne les inventions et refuse de lâcher l’affaire malgré les adversités que ne manquent pas d’accumuler un nombre croissant d’individus et d’institutions sur son parcours.

L’entrepreneur obstiné a ainsi inventé une sorte de plateforme légère à turbine permettant à un homme de voler de façon autonome à plus de 190 km/h pendant une dizaine de minutes. Afin de prouver l’efficacité de son invention, il a ainsi tenté de traverser la manche il y a quelques jours. Grâce à l’indispensable intervention de la préfecture maritime française délivrant un avis défavorable à l’opération, le premier essais fut un échec. Le second fut heureusement couronné de succès, permettant ainsi de renouveler l’exploit de Louis Blériot, 110 ans après lui, avec un nouveau type de transport.

La parallèle de cet exploit, dont on peut voir quelques images prises depuis un hélicoptère, avec le déplacement nautique tout en mobilité douce de Greta, elle aussi filmée par une caméra de télévision à bord, est intéressant en ce qu’il montre la façon dont l’humain peut se comporter face aux éléments et, à son tour, la façon dont ce comportement sera ou non valorisé par ceux qui regardent, autour.

Difficile de ne pas voir l’adversité combattue par l’un et les tapis rouges déroulés pour l’autre. Difficile de ne pas voir que l’un risque effectivement sa vie pour ses idées (aussi farfelues soient-elles), là où l’autre risque, tout au plus, l’argent des autres pour les siennes. Difficile de ne pas noter que le premier n’engage que lui-même et ceux qui le veulent, de leur plein gré, dans ses aventures risquées, là où la seconde entend ouvertement contraindre les autres à suivre ses préceptes (aussi farfelus soient-ils). Impossible de ne pas voir que l’un tente de repousser les limites de ce qu’il est possible de faire ou d’imaginer, tandis que l’autre s’ingénie à rapprocher dangereusement nos limites de niveaux moyenâgeux.

Et surtout, en terme de message, le premier réveille en chacun le désir d’aventures et d’expériences nouvelles là où la seconde entend bien éteindre toute velléité de courir le monde et favoriser un indispensable repli sur soi nécessaire à une mort aussi silencieuse et ennuyeuse que possible.

Il est dès lors extrêmement éclairant que le premier soit régulièrement la cible des moqueries ou des reproches de tous ceux qui entendent comptabiliser, au gramme près, les émissions de CO2, les pollutions, les risques et les impacts potentiels ou fantasmés de cette insupportable aventure, pendant que la seconde est encensée par tout ce que la presse, les politiciens et les internautes comptent de fiers défenseurs d’une cause pourtant complètement déprimante et foncièrement ancrée dans un malthusianisme et un collectivisme qui ont tous les deux amplement démontrés leur nocivité.

Le contraste entre Franky et Greta, c’est le contraste entre deux mondes diamétralement opposés. Le premier est celui qui a propulsé l’Homme sur la Lune, lui a ouvert l’air et l’espace et lui apporte, quotidiennement par ses inventions, la prospérité, une hygiène et une qualité de vie inouïe pour une part maintenant très majoritaire de la population dans le monde.

Le second, c’est celui qui pousse les politiciens à des décisions tous les jours plus idiotes, qui impose à chacun un repli sur lui-même, un abandon en rase campagne bio écoconsciente de ce qui fit sortir tant d’individus de leur misère quitte, d’ailleurs, à les y replonger pour toujours. C’est aussi ce monde qui permet aux riches hypocrites de barricader leurs privilèges dans un capitalisme de connivence bien appliqué sous les applaudissements des peuples manipulés croyant bien faire.

En France, la presse, les politiciens et une grosse partie de la population adulent ce second monde de Greta. Souhaitons donc avec plus de Franky que le premier monde ne jette pas l’éponge ou sinon, ce pays est foutu.

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