C’était une bonne journée pour Robert Habeck : avec 673 millions de tonnes, les émissions de gaz à effet de serre de l’année dernière auraient déjà baissé d’environ 10% par rapport à 2022, ont annoncé le ministère de l’Economie et l’Office fédérale de l’environnement. Il s’agirait de la plus forte baisse depuis la réunification en 1990.
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Entre 2019 et 2021, la pandémie a généré une hausse fulgurante de la production mondiale de masques de protection jetables. Au cours de ces trois années, ils sont jetés partout et personne ne se souciait des conséquences de leur présence dans l’environnement. Une équipe de chercheurs lorrains s’attelle à comprendre l’impact de leur dégradation sur les écosystèmes. Outre le coût économique, cette politique du masquage constitue un coût environnemental non négligeable. Elle est à l’origine de la pollution plastique, une des principales menaces environnementales de la planète.
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Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Selon l’enquête, la BBC aurait « déformé » les informations sur le Covid pour renforcer un « climat de peur » et adopter le confinement.
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Même après la décision de la Cour constitutionnelle allemande, le ministre fédéral de l’Economie Robert Habeck veut maintenir les projets économiques qui devaient être financés par le Fonds pour le climat et la transformation. Il y a beaucoup d’argent en jeu et il en va de la survie du prestigieux projet allemand de « transition énergétique » : l’Allemagne doit atteindre la neutralité climatique d’ici 2045. Pour atteindre cet objectif, le développement des énergies renouvelables doit être massivement accéléré.
M. Habeck ne semble pas s’intéresser au fait que, par suite de la décision de la Cour constitutionnelle fédérale, on ne sait désormais absolument pas comment tout cela sera payé : pas plus tard que lundi, il s’est publiquement prononcé en faveur de la déclaration d’une situation d’urgence économique pour l’année en cours et également pour l’année prochaine, afin de suspendre le « frein à l’endettement ».
L’ordre du jour est clair : ce n’est qu’en alimentant artificiellement et en prolongeant la crise énergétique que les règles du jeu démocratique pourront être suspendues afin de mettre en œuvre la dictature énergétique de l’UE. L’Allemagne, nation industrielle et première économie nationale, joue un rôle essentiel dans ce processus.
Un bref regard sur l’histoire du gazoduc Nord Stream 2 montre clairement que la République fédérale d’Allemagne, en coopération avec la Commission et le Conseil, a elle-même considérablement contribué à une situation économique précaire dans le secteur de l’énergie. Il apparaît clairement que les élites à Bruxelles et à Berlin ne se contentent pas elles-mêmes de prolonger la crise, mais qu’ils servent également les intérêts de la technostructure.
Dans un rapport, le ministère allemand de l’Économie indiquait encore mi-2020 l’année 2021 comme date d’achèvement de Nord Stream 2 et incluait la capacité de 55 milliards de mètres cubes normaux dans le plan de développement du réseau (NEP) 2020-2030. Quelques mois plus tard seulement, l’Agence fédérale des réseaux allemands a fait savoir qu’elle avait suspendu la procédure de certification de Nord Stream 2 AG en tant que gestionnaire de réseau de transport.
Le 22 février 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré à Berlin sa décision de stopper la procédure de certification du gazoduc Nord Stream 2 en mer Baltique en raison de l’invasion russe en Ukraine. L’Allemagne n’était visiblement plus en mesure de se soustraire à la pression de l’UE. Celle-ci s’était opposée depuis longtemps au projet (tout comme Nord Stream 1 auparavant), notamment parce qu’il mettait massivement à mal les relations avec le partenaire transatlantique américain.
Les arguments avancés font état d’une « menace pour la sécurité énergétique de l’UE et la sécurité politique des États membres de l’UE », car les gazoducs saperaient la formation de l’Union européenne de l’énergie. La crainte d’une déstabilisation économique de l’Ukraine, qui pourrait perdre environ deux milliards de dollars de droits de transit, a également été mise en avant. C’est notamment pour cette raison que les institutions de l’UE ont tout mis en œuvre pour torpiller le projet, par exemple par le biais du « 3ème paquet énergie » de l’UE et de la directive sur le gaz modifiée en avril 2019.
Alors que l’échange politique se déroulait au premier plan, les lobbyistes d’outre-Atlantique se formaient déjà en arrière-plan. Dès le mois d’août 2017, le Congrès américain a adopté une loi visant à renforcer les sanctions contre la Russie et à frapper son secteur énergétique. Mais le véritable objectif était plutôt d’augmenter les exportations de gaz américain au détriment des exportations russes et d’introduire sur le marché européen du gaz liquide américain à prix élevé, obtenu par fracturation, plutôt que du gaz russe.
En fait, l’UE a conclu un accord d’approvisionnement avec le gouvernement américain en 2022. Les États-Unis ont assuré à l’Union qu’ils fourniraient 50 millions de m³ supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) américain par an jusqu’en 2030. Entre janvier et novembre 2022, les importations de GNL en provenance des États-Unis se sont élevées à plus de 50 milliards de m³. Ce chiffre représente plus du double de celui de l’ensemble de l’année 2021.
La Commission et le Conseil mettent en place des mesures concrètes dans le cadre des trains de sanctions afin de prolonger la situation économique précaire dans le domaine de l’approvisionnement énergétique européen : ainsi, l’achat, l’importation ou le transfert de pétrole brut et de certains produits pétroliers par voie maritime de la Russie vers l’UE ont été interdits ; les États membres ont fixé un plafond pour le prix du pétrole ; il existe une interdiction d’importation de tous les types de charbon russe, une interdiction de nouveaux investissements de l’UE dans le secteur minier russe ; une interdiction d’exportation de certaines technologies de raffinage du pétrole ; il a été mis fin ou la possibilité pour l’Allemagne et la Pologne d’importer du pétrole russe par pipeline.
Ces mesures sont certes vendues sous le titre de « protection du climat » à la population des États membres, qui doit supporter les charges financières et économiques de cette nouvelle dictature énergétique de la Commission et du Conseil. Ici aussi, on utilise l’artifice de « l’état d’urgence » pour s’assurer que les mesures envisagées sont nécessaires, urgentes, inévitables et sans alternative. Le Parlement européen a déjà déclaré à cet effet l’ « état d’urgence climatique » fin 2019. Dans son rapport sur les risques mondiaux 2020, le Forum économique mondial met en garde contre une « urgence planétaire qui entraînera la perte de vies humaines, des tensions sociales et géopolitiques et des répercussions économiques négatives ».
Etat d’urgence pandémique, état d’urgence énergétique, état d’urgence climatique… la Commission a mis en place, toute une série d’instruments puissants qui ne sont que partiellement couverts par les traités de l’UE.
Les déficits démocratiques sont aussi peu discutés dans l’opinion publique politique et médiatique européenne que le fait que les institutions de l’UE ont elles-mêmes largement contribué aux crises mentionnées et les prolongent volontairement.
Il est évident que la Commission et le Conseil sont guidés par les intérêts des lobbies dans leurs actions liées aux mesures d’urgence : c’est évident pour l’achat de vaccins, qui a principalement servi les intérêts économiques de l’industrie pharmaceutique ; c’est évident pour l’achat de ressources énergétiques, qui favorise clairement les fournisseurs américains ou arabes et nuit clairement à d’autres, comme la Russie ; c’est évident pour l’achat conjoint de munitions pour l’Ukraine, qui fait des institutions de l’UE des suppôts du lobby des armes et de l’OTAN.
Le souverain, c’est-à-dire les peuples des États membres, est bien moins lésé par le virus Covid 19, par la guerre en Ukraine ou par les défis liés à l’approvisionnement énergétique que par les actions systématiquement abusives des institutions européennes. En se faisant les suppôts et les auxiliaires de groupes technologiques ou de l’OTAN, ces dernières mettent en péril l’avenir politique et économique de l’Union.
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La Cour constitutionnelle allemande a récemment invalidé la décision du gouvernement de réaffecter 60 milliards d’euros de crédits non utilisés durant la crise covid à des mesures climatiques. Cette manœuvre budgétaire, mise en œuvre en 2021, visait à soutenir le fonds pour le climat. Cette décision pourrait avoir d’importantes implications sur la manière dont les gouvernements allemands financent leurs réponses aux crises futures.
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Comme on le voit, depuis “l’espoir” du printemps 2021, l’économie française ne s’est pas vraiment remise. L’affaire ukrainienne n’a rien arrangé : depuis l’entrée des chars russes dans l’ancienne république soviétique, le climat des affaires n’a cessé de se dégrader. C’est particulièrement vrai dans le commerce où l’enchaînement de crises produit des résultats désastreux.
Globalement, tous les secteurs sont désormais “en baisse” ou inférieurs au-dessous de la moyenne, ce qui témoigne des craintes à venir d’un retournement.
En soi, ce pessimisme se nourrit d’un fond de vérité, puisque la hausse du prix de l’énergie et le relèvement des taux constituent de sérieux freins à la croissance. On notera toutefois que cet indice n’intègre pas encore le conflit en Palestine, qui devrait confirmer la tendance à l’oeuvre dans ce tableau.
Les prochains mois risquent d’être difficiles en France. Préparez-vous y.
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L’événement historique de la seconde moitié du XXème siècle, c’est l’essor d’une oligarchie transnationale qui estime ne plus avoir besoin de la carapace évidées des Etats-nations pour maintenir sa domination sur des masses de mangeurs inutiles. Toute lecture de l’histoire contemporaine qui (par bêtise sincère ou calcul de com’) « fait abstraction » de cette réalité est idéologique.
Equipé de la boite à outil de telles idéologies (du néo-marxisme au néo-gaullisme), on trouvera forcément paradoxal (voire contradictoire !) qu’en mars 2020, les plus grands ténors du néolibéralisme soient presque tous devenus les coryphées de cette forme même pas si nouvelle de collectivisme que Klaus Schwab leur vend sous l’étiquette de Great Reset.
Rien de contradictoire, à vrai dire, ni même de paradoxal. Avant de liquider la classe moyenne blanche, il fallait, pendant les 40 ans qui ont suivi la rencontre Nixon-Mao-Kissinger, d’abord donner à cette classe l’occasion de se suicider.
Et c’est exactement ce qu’elle a fait, la classe moyenne blanche, sous l’orchestration de Pascal Lamy & Cie : elle a suivi d’un œil placide l’émigration de ses capacités industrielles vers des pays (principalement asiatiques) où l’Etat-nation (et donc la démocratie) n’a culturellement aucun sens. C’est cette lente agonie sous traitement palliatif qu’on a affublé du surnom – induisant facilement en erreur – de néolibéralisme.
Maintenant que le boulot est fait, reste à expliquer aux derniers blancs jeunes pourquoi il faut absolument qu’ils acceptent diverses formes de stérilisation culturelle et/ou chimique, qu’ils s’habituent à consommer toujours moins, à vivre toujours moins. Tout en leur faisant aussi accepter l’idée (au demeurant absurde du point de vue des dogmes de la religion climatiste) que, pendant ce temps, les masses populaires du reste du monde (les coolies de l’Occident pigmenté) vont pouvoir continuer à se développer.
C’est le petit boulot de finition dont Davos charge aujourd’hui Lamy :
« On ne peut pas se permettre de continuer avec les discours déraisonnables visant à stopper toute exploitation – de gaz par exemple – dans les pays en voie de développement. »
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Joli tour de passe-passe rhétorique, au moyen duquel Rousseau s’efforce de décrédibiliser un adversaire caricaturé, en réduisant ses objections à celles de quelques sectaires religieux – alors même que les autorités religieuses de toutes les confessions représentées en France (s’auto-dénonçant au passage pour ce qu’elles sont : des élites bureaucratiques) se sont mouillées dans une véritable surenchère de discours vaccinalistes.
Le tout, bien entendu, au nom de la « Raison » et du « Progrès » : deux concepts qui, dans l’usage qu’en font Rousseau et sa Caste – c’est-à-dire en l’absence de toute définition quantifiable – sont de toute évidence devenus des entités mythologiques, dont l’assise dans la réalité dépend désormais à 100% de la confiance que nous décidons (ou pas) d’accorder à une expertise davosienne dont l’impartialité ne fait plus du tout illusion.
Car la véritable objection des « antivax » sérieux – dont beaucoup, comme moi, ne sont affiliés à aucune église institutionnelle – ne relève d’aucun raisonnement théologique, d’aucun récit eschatologique, mais s’appuie simplement sur des objections de bon sens.
La plus importante de ces objections, c’est cette surmortalité aujourd’hui mondiale, que la presse aux ordres s’évertue à attribuer à des causes les unes plus fantaisistes que les autres (de l’« AVC climatique » à l’excès de bonheur), ou plus sobrement « à la Covid » : une explication qui tiendrait la route à condition qu’on soit en mesure de constater dès 2020 une surmortalité significative.
Or il se trouve que Pierre Chaillot – statisticien professionnel de l’INSEE, qui n’évoque jamais aucun argument religieux à l’appui de ses affirmations – a démontré par A + B que cette surmortalité n’a pas existé (ou pire : qu’elle « n’existe » que dans des projections qui, pour corriger les données brutes du facteur vieillissement, en sont réduites à partir du principe que les Boomers devraient, à terme, devenir immortels).
C’est donc le naufrage de la raison scientifique que mettent en musique les adeptes actuels de la Déesse Raison.
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