Les États-Unis se félicitent des charges qui pèsent contre Poutine, mais font pression sur la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains.
Source : Truthout, Marjorie Cohn
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Karim Ahmad Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, en visite à Kiev et dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, 14 avril 2022. SERGII KHARCHENKO / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES
Le 17 mars, un peu plus d’un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé que la Chambre préliminaire (CP) avait délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine en raison des crimes de guerre qu’il a commis en Ukraine. La CP a également délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant au sein du cabinet du président de la Fédération de Russie, pour les mêmes crimes de guerre.
Alors que les États-Unis applaudissent le mandat d’arrêt contre Poutine, ils ont fait pression sur la CPI afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains. Il y a, de la part de la CPI, deux poids, deux mesures concernant les situations respectives de l’Ukraine et de la Palestine. Cela est dû en grande partie à la coercition politique exercée par les États-Unis, qui ne sont même pas signataires de la Convention de Rome relative à la CPI.
Les escadrons SAS ont mené des raids de nuit en Afghanistan, dans le but de tuer ou de capturer des cibles talibanes.
Source : BBC, Hannah O’Grady, Joel Gunter
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Les escadrons SAS ont mené des raids nocturnes en Afghanistan, visant à tuer ou à capturer des cibles talibanes
Des rapports militaires récemment obtenus suggèrent qu’une unité pourrait avoir tué illégalement 54 personnes au cours d’une mission de six mois.
La BBC a trouvé des preuves suggérant que l’ancien chef des forces spéciales n’a pas transmis de preuves lors d’une enquête sur un meurtre.
Le procureur général Merrick Garland a annoncé des enquêtes sur les crimes de guerre commis en Ukraine. Mais les propres atrocités impunies de l’Amérique sont pléthoriques.
Source : The Intercept, Nick Turse
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Le procureur général américain Merrick Garland et la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, se rencontrent à Krakovets, à la frontière ukrainienne avec la Pologne, mardi 21 juin 2022. (AP Photo/Nariman El-Mofty).
« Il n’y a pas d’endroit pour se cacher », a déclaré le procureur général des États-Unis Merrick Garland lors d’un voyage surprise en Ukraine cette semaine, annonçant qu’un procureur vétéran connu pour avoir traqué les Nazis dirigerait les efforts américains pour enquêter sur les crimes de guerre russes. « Nous poursuivrons toutes les voies possibles pour faire en sorte que les responsables de ces atrocités en répondent », a-t-il ajouté.
Garland n’avait pas besoin de parcourir 7 400 km à la poursuite de criminels de guerre. S’il voulait que les responsables de ces atrocités rendent des comptes, il aurait pu rester chez lui.