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Hier — 28 mars 2024Informatique & geek

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation à réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car, au final, avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient à construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu, je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierInformatique & geek

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Un certain Wim Dewijngaert est passionné par ce jeu particulier qui a peu a peu disparu de l’espace public. Son flipper numérique est une création originale très impressionnante qu’il a menée d’une main de maitre en souvenir d’une précédente machine, plus traditionnelle, fabriquée avec son père. 

Wim avait alors, 10 ans plus tôt, construit un engin plus classique. Un meuble avec 4 grands écrans qui plaisait à tout le monde mais qui posait un soucis d’espace au quotidien. Nostalgique autant que soucieux de préserver ses mètres carrés, il s’est posé la question de construire un flipper numérique plus petit. Un engin que l’on pourrait déplacer à bout de bras, le poser sur une table pour jouer une partie rapide. Le tout en proposant le maximum de ressemblance avec un vrai.

L’idée de construire un flipper numérique est née : ajouter la possibilité de le bousculer, sentir un retour physique lors des chocs, avoir un écran titre et plein de LEDs  qui clignotent de partout. Une occasion de se remettre au travail avec son père autour d’un nouveau projet commun. 

L’idée de base est donc de monter un PC Mini-ITX dans un châssis en medium qui supportera un écran de base en hauteur pour afficher la table du flipper. Le choix est porté sur une carte mère ASRock avec avec un Ryzen 5 4600G d’AMD. 16 Go de mémoire vive et un SSD. L’ensemble peut faire tourner Visual Pinball sur de multiples écrans en FullHD. Le jeu est lancé en 75 Hz sur un moniteur 24 pouces Samsung orienté en portrait pendant que l’écran d’information sur le jeu, celui qui compte les points et affiche le décor, est un 22 pouces signé IIyama. Un choix fait parce que ce type d’écran permet de ne pas avoir de logo de démarrage et donc directement l’image du jeu. Des ports USB sont déplacés sur le côté du châssis de manière à pouvoir connecter un clavier et une souris facilement pour la « maintenance » de l’ensemble.

Ces deux écrans sont pris en charge par les deux sorties HDMI de la carte mère mais Wim veut un flipper numérique aussi complet que possible, ce qui sous entend la présence d’infos supplémentaires. Trois autres moniteurs sont donc alimentés en image par un adaptateur USB : un 7.9 pouces IPS 1280 x 400 pixels pour le DMD1, un 8 pouces en 1024 x 768 tout en haut du flipper pour afficher le nom du plateau. Et un troisième petit écran 800 x 480 en 3.5 pouces pour les instructions de jeu en bas du plateau. Le tout fonctionne sous Windows 10 « Entreprise » dans l’optique encore une fois d’avoir un démarrage du système absolument neutre de manière à ne voir que l’interface du jeu et aucun logo Microsoft ou autre au démarrage. Pour parfaire cela, Wim utilise Instant Shelter. Et pour parfaire l’ambiance un peu « fête foraine » de ce genre de jeu, des bandes de LEDs ont été rajoutées un peu partout, pilotées par un microcontrôleur Teensy 4.0. 

La partie audio est très travaillée sur l’ensemble, si vous avez déjà passionnément joué avec un vrai flipper, le bruit de la bille d’acier et des différents mécanismes fait vraiment partie intégrante du jeu en plus des effets sonores de la machine. Pas moins de six haut-parleurs sont donc intégrés. Deux en frontal, deux sur l’arrière et deux derrière l’écran pour diffuser les sons du jeu lui même. 

Les contrôles sont également très poussés avec six boutons sur la partie avant. Deux servent à piloter les parties en ajoutant des pièces « virtuelles » dans la machine. Un bouton « Fire » pour certaines tables qui le nécessitent, un bouton chromé pour lancer la bille et, bien entendu, deux boutons sur les côtés pour piloter le flipper numérique. Cet ensemble de boutons est connecté à un microcontrôleur Arduino Nano RP2040 Connect qui transformera leur ordres en un signal de manette USB sous Windows. Des LEDs RGB pilotées par le jeu embarqué s’adapteront aux différentes tables, changeant de couleur ou baissant leur luminosité, en fonction. Grâce à l’accéléromètre et au gyroscope directement intégrés dans cette carte, il  a été possible d’émuler le fameux coup de hanche qui permet de déplacer la bille d’acier des vrais flippers. Un petit script prend en charge l’évènement et le retranscrit dans Visual Pinball.

D’un point de vue investissement, l’ensemble de ce flipper numérique revient à environ 1100€ en matériel électronique, électrique et informatique varié d’après leurs créateurs. La partie bois, peinture, bandes de LEDs et autres n’est pas prise en compte. Outre la superbe de la réalisation, la complicité d’un fils avec son papa de 78 ans, la jouabilité de l’ensemble, je salue les efforts menés pour arriver à un tel niveau d’immersion de l’ensemble. Mon seul regret, mais il est minime, ne pas retrouver le fameux lance bille que l’on tire en arrière et qui pousse la bille avec un ressort. Je suis sûr que cela peut se fabriquer avec une tige et un contacteur. En tout cas, chapeau à Wim et son père, leur machine est absolument somptueuse.

Source: Reddit et TomsHardware

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico © MiniMachines.net. 2024.

Brewintosh – Le Macintosh imprimé en 3D

Par : Korben

Vous pensiez que les ordinateurs Macintosh vintage étaient condamnés à prendre la poussière au fond d’un placard ?

Ah ! Grave erreur !

Le génial Kevin Noki leur offre une seconde jeunesse grâce à l’impression 3D et un bon paquet d’huile de coude. En effet, après des mois de labeur acharné, ce passionné (comme vous !!) a réussi l’exploit de donner vie à son « Brewintosh« , une réplique complètement fonctionnelle et aux dimensions exactes du mythique Macintosh 128K. Sous son apparence d’ordinateur tout droit sorti des eighties, cette merveille de rétro-informatique cache des entrailles résolument modernes.

La vidéo est sympa car sans blabla… Y’a un petit côté contemplation méditative que j’aime bien.

Fini le processeur Motorola 68000, bonjour le thin client sous Linux !

L’astuce ? Avoir recréé la coque du Mac en impression 3D pour pouvoir y loger tout un tas de composants dernier cri, comme un écran LCD de caisse enregistreuse ou un lecteur de disquettes USB customisé.

Grâce à un savant bricolage de cartes Teensy et Arduino, Kevin a même réussi l’exploit de faire tourner Mini vMac, un émulateur Mac, sur son Brewintosh. On peut ainsi y insérer des disquettes virtuelles pour booter le système ou y brancher une carte SD pour partager des fichiers. Classe !

De quoi vous donner envie de ressusciter votre vieux Mac Plus qui dormait au grenier !

Source

Une Console PC faite maison sur une base de Framework

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec une carte mère de Framework, TommyB a construit sa propre console PC maison. Un engin imprimé en 3D avec un filament ABS+, dessiné sous Fusion 360 et qui intègre tout ce qu’il faut pour jouer.

Le MOD a été construit autour d’une carte mère Core i7-1165G7 connecté à un écran 8 pouces de chez Waveshare. La liaison entre le portable et l’écran est faite via un adaptateur Type-C vers HDMI. La partie « boutons et joysticks » a été confiée à des solutions classiques qui sont connectée au PC via un microcontrôleur RP2040 avec le firmware GP2040-CE pour que l’ensemble soit détecté comme une manette Microsoft XBox 360 standard. Je ne connaissais pas du tout ce projet qui semble très intéressant pour ce type d’usage. La communauté autour de ce firmware est active et la documentation est complète

Les éléments d’intégration de la partie contrôleur sont très intéressants dans la vidéo de présentation. Ils solutionnent beaucoup de problèmes et proposent une approche efficace pour ce genre de problème.

L’alimentation de l’engin est assurée par une batterie classique de portable Framework qui est intégrée à l’ensemble. Cela facilite évidemment l’intégration. 

Le projet n’est pas encore terminé mais il vaut le coup d’oeil pendant votre pause déjeuner si vous avez envie de vous bricoler un truc du genre rien que pour la partie contrôleur avec les mini joysticks et la solution de switchs employés, cette vidéo est à mettre dans vos favoris de moddeur.

Vous pouvez donc aller voir la chaine de TommtyB et vous y abonner.

Framework : un portable aux composants facilement remplaçables

Une Console PC faite maison sur une base de Framework © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi NAS – Du stockage réseau DIY performant et économique !

Par : Korben

Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper

Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Le SteamDeck CyberDeck DIY

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les CyberDeck sont des machines mobiles revisitées à la sauce des technologies passées. En général, il s’agit d’agglomérer des compétences modernes dans un format plus ancien. Plus proche de la valise que de l’ultraportable. Le mot Cyber faisant référence à l’esthétique Cyberpunk.

Intégrer un Steam Deck dans un de ces appareils a pour moi beaucoup de sens, surtout dans ce modèle créé par un certain a8ksh4 qui le présente sur Thingiverse. L’objet est à la fois malin et esthétiquement réussi. Il reprend les codes du genre en proposant une interface un peu pataude mais qui servira habilement la console portable en lui apportant le confort d’un clavier et l’aspect pratique d’un dock.

Le montage est complet, le SteamDeck se place sur la partie supérieure, simplement coincé par une mâchoire imprimée en 3D. Il est relié au clavier intégré dans la partie inférieure par un câble USB. Entre les deux, des charnières qui permettront de refermer l’ensemble sur lui même pour le transporter. L’épaisseur des joysticks venant se glisser dans les trous pratiqués sous les bords du clavier.

Au dos, un petit HUB USB permet d’alimenter la console – et de la recharger – pendant qu’on l’utilise avec le clavier. Il est également possible d’y connecter une souris. Une paire de « béquilles » se déploie à l’extérieur du châssis de manière à stabiliser l’ensemble. Les petits ergots destinés à accueillir des serre-fils pour maintenir les câbles sont également une excellente idée.

La réalisation est très bien faite et le dispositif permettra à un propriétaire d’une de ces console de la piloter comme un PC portable presque normal. Une solution qui peut s’avérer pratique pour une utilisation de bureau comme machine d’appoint, en supplément d’un PC plus classique. 

L’auteur indique que l’idée de ce projet est née du simple fait que Valve a proposé un modèle 3D parfaitement exploitable de sa console au public lors de la commercialisation de celui-ci. Une pratique encre trop peu répandue chez les fabricants mais qui permet, comme l’explique a8ksh4, d’importer les éléments dans un logiciel de conception 3D et de travailler autour. Le résultat est lui même partagé par l’auteur afin que chacun puisse adapter, remixer ou améliorer le Cyberdeck. Que ce soit pour la console de Valve ou celles d’autres marques.

Les différentes pièces ont été imprimées en PLA sur une imprimante Creality Ender-5 Plus à la technologie FDM très standard. Les charnières sont par contre en plastique industriel et ont été achetées pour améliorer la résistance de la solution.

Le SteamDeck CyberDeck DIY © MiniMachines.net. 2024.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

C’est une des demandes les plus classiques que l’on rencontre dans les commentaires, l’idée de se construire un NAS Raspberry Pi est séduisante. Même si je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure solution pour conserver des données importantes, le risque d’une panne avec ces solutions est plus grande qu’avec des machines industrielles, c’est tout de même un projet sympathique. 

Le maker 3D Printz propose ainsi sa vision du NAS Raspberry Pi avec ce projet que vous pourrez reproduire vous même que vous ayez une carte de 3eme, 4eme ou 5eme génération. L’objet permettra de piloter jusqu’à 10 To de stockage. Le projet nécessite l’achat de composants externes assez classiques allant de l’extension de connectique à la ventilation de l’ensemble jusqu’à un petit écran OLED permettant de suivre l’état de l’objet.

Connecté en I2C, le petit écran affichera des informations importantes comme l’adresse IP du Raspberry Pi NAS,  la charge du SoC ou la température relevée dans le châssis mais aussi le détail de la mémoire et du stockage. Le petit ventilateur 6×6 cm permettra quant à lui de rafraichir le tout en évacuant la chaleur du châssis.

La partie impression a été simplifiée au maximum puisque le boitier peut s’imprimer en PLA et ne nécessite pas de préparation particulière. L’impression n’a pas besoin de support et peut être obtenue avec une imprimante classique.

La partie stockage en elle même est confiée à des disques mécaniques en USB 3.0. Ici il s’agit de solutions Seagate portable de 2 To. Les deux permettant de pousser le stockage à 4 To facilement. Il est possible de choisir d’autres solutions de stockage en USB en modifiant le châssis ou en l’adaptant pour vos besoins. On peut également imaginer l’emploi d’une solution PCIe vers M.2 pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires.

Un guide de montage détaillé est présent sur la page Printables du projet. Des liens vers des vidéos présentant la partie logicielle du projet sont également présents. 3D Printz propose d’employer OpenMediaVault et Immich pour la partie logicielle. Un guide d’installation de l’écran est également disponible.

Le projet est sympathique et suivre les éléments présentés permet d’obtenir un objet fini exploitable mais vous pouvez le déployer dans d’autres formats assez facilement si vous ne voulez pas passer par la case impression 3D.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même © MiniMachines.net. 2024.

Comment bien choisir vos piles ?

Par : Korben

En tant que geek et amateur de matériel technologique, vous devez surement avoir chez vous un bon petit stock de piles de tous formats pour mettre dans les télécommandes, modules IoT et autres jouets pour les gosses.

Sauf que bien choisir ses piles, ce n’est pas facile. Il y a tellement de marques à des prix différents avec des promesses de capacité différente qu’il est impossible pour le consommateur de connaitre le meilleur rapport qualité prix.

Mais c’était sans compter sur Joffrey, de la chaine « Le Bricolage c’est Cool » qui a mis au point un protocole de test et réalisé une étude sur 45 références de piles du marché, des piles Amazon, en passant par les piles Action ou E. Leclerc.

Et vous allez voir, le résultat est surprenant et ce n’est pas forcement les marques les plus cotées qui sont les plus rentables à acheter en termes de coût par quantité d’énergie délivrée.

A regarder !!

Un boitier de 286 imprimé en 3D pour votre Raspberry Pi 4

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ce n’est pas le premier boitier de ce type à être proposé à l’impression 3D mais ce modèle de PC « 286 » est le symbole de toute une époque. Il propose un écrin parfait pour un Raspberry Pi autonome avec affichage et stockage accessible.

L’idée de ce projet de 286 porté par fantasticmrdavid sur Printables est de proposer un châssis de type Desktop qui abritera la carte Raspberry Pi 4 surmonté par un faux écran cathodique typique de l’époque. Cet écran pourra abriter un petit affichage LCD 3.5″pour rendre la machine totalement autonome.

Le  boitier permet d’ajouter deux microscopiques ventilateurs de 25 mm et un petit Pi-Speaker pour avoir les « bips bips » d’origine de ces machines est également intégré même si il reste tout à fait optionnel.

Comble du raffinement, l’auteur a déporté le lecteur de cartes MicroSDXC pour le positionner sur la face avant de la machine afin que l’on se serve du lecteur de disquettes 5.25″ de l’époque. Le résultat final est très propre et l’auteur livre même de toutes petites étiquettes de 286 à imprimer pour coller sur la face avant.

Le lecteur 52.5″ et son petit loquet mobile pour bloquer la carte MicroSDXC ❤

Parfait pour en faire une MiniPC d’émulation de jeux DOS mais également comme machine qui pilote un projet sédentaire, une support domotique ou un outil réseau. Cette mise à jour du projet que je vous avais présenté en novembre 2023 est vraiment réussie et ne demande qu’assez peu de ressources. La listes des composants et les fichiers à imprimer sont disponibles à cette adresse.

Un boitier de 286 imprimé en 3D pour votre Raspberry Pi 4 © MiniMachines.net. 2024.

OpenWrt, now 20 years old, is crafting its own future-proof reference hardware

Linksys WRT54G

Enlarge / Failing an image of the proposed reference hardware by the OpenWrt group, let us gaze upon where this all started: inside a device that tried to quietly use open source software without crediting or releasing it. (credit: Jim Salter)

OpenWrt, the open source firmware that sprang from Linksys' use of open source code in its iconic WRT54G router and subsequent release of its work, is 20 years old this year. To keep the project going, lead developers have proposed creating a "fully upstream supported hardware design," one that would prevent the need for handling "binary blobs" in modern router hardware and let DIY router enthusiasts forge their own path.

OpenWRT project members, 13 of which signed off on this hardware, are keeping the "OpenWrt One" simple, while including "some nice features we believe all OpenWrt supported platforms should have," including "almost unbrickable" low-level firmware, an on-board real-time clock with a battery backup, and USB-PD power. The price should be under $100 and the schematics and code publicly available.

But OpenWrt will not be producing or selling these boards, "for a ton of reasons." The group is looking to the Banana Pi makers to distribute a fitting device, with every device producing a donation to the Software Freedom Conservancy earmarked for OpenWrt. That money could then be used for hosting expenses, or "maybe an OpenWrt summit."

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Ocreeb MK2 : Un macropad sous RP2040 a connexion magnétique

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Si vous expliquez que vous fignolez un Ocreeb MK2, un macropad à connexion magnétique sous Raspberry Pi RP2040 en touillant votre boisson d’un air détaché, il y a de grandes chances pour qu’on vous laisse bien tranquille pendant un moment. Surtout si vous avez choisi la soupe à la tomate.

Le Ocreeb MK2 est un accessoire pour ordinateur qui permet d’exécuter des commandes préprogrammées. Des « macros » qui expliquent le nom du type de dispositif. On pourra appuyer sur une touche pour lancer un programme, pour écrire un mot ou une phrase préenregistrée mais également toutes sortes de choses comme, par exemple, la sauvegarde d’un fichier et son envoi vers une unité de sauvegarde externe pour plus de sécurité. Bien entendu, cela peut être programmé pour des choses plus basiques comme la gestion du volume de votre machine ou le navigation d’un fichier audio à un autre.

Ces appareils sont nombreux et pour beaucoup d’entre eux, il s’agit avant tout de reprendre le design d’un pavé numérique externe que l’on reprogramme alors avec les fonctions de son choix. C’est un excellent projet pour s’initier à plein de choses différentes assez facilement : impression 3D, électronique basique et programmation. 

Ce projet est plutôt pour des utilisateurs expérimentés car il ajoute une dimension impressionnante à l’idée de base. L’idée reste la même, avoir des interfaces physiques pour piloter des outils logiciels. Mais avec le Ocreeb MK2, son auteur propose de connecter plusieurs appareils entre eux et de les faire évoluer ensemble.

On approche une extension du Macropad de base comme une molette de navigation et elle est attirée par de petits aimants qui vont mettre en contact 5 broches. Une fois connectée, la molette est alors identifiée et peut être immédiatement utilisée par le système… Même chose avec d’autres extensions, le système peut être adapté à plein de dispositifs différents.

Ce n’est pas une nouveauté dans le sens où des solutions professionnelles utilisent déjà ce système mais c’est la première fois que je le vois sur un dispositif DIY. Cela demande en effet pas mal de travail, un investissement en temps  et en développement conséquent. Aussi bien pour concevoir les circuits que pour adapter le système niveau programmation.

Salim Benbouziyane qui est à l’origine de ce modèle extensible n’est pas un débutant dans ce genre d’exercice. Sa chaine Youtube propose d’autres objets de ce genre et je vous avais déjà parlé de son petit écran pour Raspberry Pi 4 par le passé. Si cette version est particulièrement intéressante, elle n’en est pas moins plus difficile à reproduire ne serait-ce que parce qu’elle demande de nombreux composants et des PCB sur mesure. Les différents éléments des châssis comme les touches sont imprimés en résine. Un petit écran OLED est intégré et l’ensemble demande de l’expérience et du doigté. Les éléments nécessaires à la reproduction de ce macropad sont disponibles sur Github.

Mais si un tel projet vous intéresse, je ne peux que vous convier à tenter l’aventure d’un petit macropad tout simple avec un RP2040 ou un Arduino micro, Il existe plein de ressources en ligne pour fabriquer ce genre d’appareil très simplement.

Pi Terminal : un design très cathodique pour le Raspberry Pi 4

Ocreeb MK2 : Un macropad sous RP2040 a connexion magnétique © MiniMachines.net. 2024.

DeskHop : Un KVM Open Source construit avec deux Raspberry Pi Pico

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Hop, c’est le bruit que l’on attribue à un personnage dans une BD lorsqu’il fait un bond d’un endroit à l’autre. Le DeskHop c’est un outil qui permet à un curseur de souris de faire un bon d’un PC à l’autre.

Ce petit boitier Open Source est construit avec deux Raspberry Pi Pico et offre la possibilité à l’utilisateur de jongler d’une machine à l’autre très facilement et sans latence. Découvert sur Macg.co, ce projet est idéal pour toute personne qui fait cohabiter plusieurs machines sur un seul bureau. Si vous utilisez par exemple un PC tour classique pour de gros calculs et un MiniPC pour des usages plus classiques pendant que le gros tourne à plein régime. Si vous utilisez un MiniPC déporté pour piloter une solution domotique ou, si vous utilisez plusieurs machines dans un déploiement de type PC de bureau et serveur par exemple. C’est également une solution qui se passe de toute installation logicielle pour fonctionner. Un détail très intéressant pour certains métiers et notamment des techniciens de SAV ou autre qui doivent en général prendre en charge des PC variés dans des conditions pas toujours confortables. Ici, il suffira de connecter la machine à un écran et de relier le DeskHop pour jongler confortablement entre une machine de support et l’ordinateur à réparer.

Hrvoje Čavrak propose donc son KVM Open Source, un produit qui ne coute qu’une quinzaine de dollars à construire et qui fonctionne aussi bien sous Windows que Linux ou MacOS. L’engin, connecté à vos machines en USB, est vu comme une extension USB classique. L’utilisation est simple, on déclare les dimensions d’écran du premier PC. Si votre curseur de souris les dépasse, il est automatiquement basculé vers l’autre machine.

Si votre écran est en FullHD par exemple, dès que le curseur arrivera au pixel 1921, il sera automatiquement basculé sur le second écran. Le clavier suit, quand à lui, la position du curseur. L’usage est donc simple, totalement paramétrable et surtout instantané. La motivation du développeur pour créer DeskHop est liée à la déception rencontrée avec les KVM classiques qui impose toujours un délai de basculement. Pas forcément long mais horripilant. 

Pour fabriquer le DeskHop il faut réunir assez peu d’éléments. Un boitier imprimé en 3D, un circuit imprimé que vous pouvez faire fabriquer en ligne pour quelques euros et deux Raspberry Pi Pico en plus de quelques composants : ports USB, isolateur, condensateurs. Rien de sorcier pour un électronicien un peu expérimenté.

Pour en savoir plus, direction la page Github de Hrvoje Čavrak.

DeskHop : Un KVM Open Source construit avec deux Raspberry Pi Pico © MiniMachines.net. 2024.

Edito du 18/12/2023

Par : Korben

Salut les amis,

Ce sera surement le dernier édito de l’année. Je ne le change pas souvent parce que je n’y pense pas… Et pourquoi ? Et bien comme je discute beaucoup avec vous, sur les réseaux sociaux, TikTok ou encore Twitch et bien sûr Patreon, et bien j’ai l’impression de vous donner tout le temps des news (et pas des nudes). Donc, je zappe.

Bref, les fêtes de fin d’année approchent et pour moi, ça va chiller fort jusque début janvier. J’ai qu’une envie c’est de mater des films à côté d’un bon feu de bois, mais je me suis quand même fixé des petits bricolages à faire à la maison… Bien envie de me fabriquer un volet moi-même par exemple. On verra bien selon mon niveau de flemme.

Sinon, pour les news, bah je continue mon petit bonhomme de chemin sur Patreon, j’ai planté une dizaine d’arbres fruitiers, j’ai 2 nouvelles poules rousses, j’avance à la vitesse d’un escargot sur la prochaine version du site et je continue de cultiver mon syndrome de la cabane. Vous avez plus de chance de voir une licorne en vraie que de me croiser IRL 🙂

Surtout en ce moment, vu les températures extérieures.

Voilà pour les news. Profitez bien de cette petite période de flottement (sauf si vous êtes livreur Amazon) niveau boulot, profitez bien de votre famille, de vos amis et abusez bien fort sur le chocolat.

Et à l’année…. euh, à dans quelques semaines.

K.

Test xTool M1 : une machine hybride de découpe et gravure laser qui peut tout faire

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La xTool M1 est une machine hybride de découpe laser et lame, commercialisée comme une solution polyvalente pour les amateurs de DIY. Avec son laser diode de 10W, elle promet de couper, graver ou marquer une grande variété de matériaux. C'est ce que nous allons voir.

Test xTool M1 : une machine hybride de découpe et gravure laser qui peut tout faire

Un petit bateau Radio Commandé par un Raspberry Pi Pico W

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L’idée de base est de rendre un jouet pilotable via une liaison sans fil en Wi-Fi. Pour cela, Ramin Sangesari emploie une solution à base de Raspberry Pi Pico W qui fournit la logique et la communication sans fil mais également un Servo pour piloter l’engin, un moteur pour le propulser et aussi un module Wukong2040 pour relier le tout.

La solution Wukong2040 propose à la fois une source d’alimentation pour la carte Raspberry Pi via une batterie 18650 mais également une connectique de proches pour piloter moteurs et servo facilement.

Cela en fait un produit assez intéressant puisqu’il permet de connecter facilement, et sans soudure, les différents composants de votre projet. Il offre également une solution de charge de la batterie et différents éléments de contrôles : un buzzer pour une alarme programmable, des LEDs, des boutons, des GPIO… Tout ce qu’il faut pour piloter des projets variés de la robotique basique au distributeur de croquettes pour chat en passant par différents projets comme ce petit bateau RC. Programmable en MicroBlocks, Arduino ou CircuitPython, le Wukong2040 est facile d’accès et offre d’exploiter plus facilement les cartes Pico pour des débutants.

L’idée de base de ce petit bateau est d’éviter de commencer un projet trop complexe avec notamment une hélice sous l’eau. Ce genre de projet amène rapidement à des problématique d’évacuation d’eau et de pompe. La solution la plus simple est donc de laisser l’hélice hors de l’eau en poussant de l’air à l’extérieur du navire. Un petit moteur est donc mis en place avec une hélice assez large et le tout est fixé à un servo tournant sur 360°. Un Geekservo 360° compatible avec le format LEGO. Le tout est relié à la carte contrôleur qui permettra de diriger le moteur et son hélice mais aussi d’alimenter le moteur au bon moment. 

La partie électronique est enfermée dans une boite en plastique hermétique pour éviter toutes les projections d’eau. La partie moteur et servo est fixée au bateau avec les moyens du bord : ici des serre fils. Une fois alimentée et programmée, la carte Raspberry Pi W créera une connexion Wi-Fi et une page web que l’on pourra joindre via un smartphone ou une tablette. 

Une fois connectée à celle-ci on découvre une page web sommaire proposant de changer l’orientation du servo et la vitesse de rotation du moteur. On peut ainsi piloter le bateau dans le rayon de la couverture Wi-Fi proposée. Un bouton Stop coupera immédiatement le moteur tandis que le bouton Reverse changera son sens de fonctionnement. Des éléments qui seront probablement pratiques si le petit bateau s’éloigne un peu trop.

C’est le genre de projet peu cher, facile à modifier et à réinterpréter que j’affectionne particulièrement. Il permet à de grands débutants de prendre en main de multiples aspects techniques assez simplement. La partie programmation peut faire peur mais un code complet est disponible pour l’apprivoiser plus facilement. Le schéma de montage est très simple et le tout peut être recyclé en plein de projets différents. Le prix de revient n’est pas délirant non plus avec un bateau jouet recyclé, un Pi Pico W peu cher et des composants très accessibles.

Tout le détail est disponible sur Hackster.io

Un petit bateau Radio Commandé par un Raspberry Pi Pico W © MiniMachines.net. 2023.

Un indicateur de charge processeur totalement analogique

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C’est le genre de projet qui me fait sourire même si l’encombrement de celui-ci en particulier n’est pas très compatible avec la vision que j’ai d’un PC pensé pour occuper peu d’espace.

Il y a quelques années, je m’amusais beaucoup avec des ampèremètres analogique et des petites solutions Arduino. C’est le genre d’outil que l’on peut détourner facilement pour en faire autre chose qu’un simple appareil de mesure. Ici, par exemple, j’avais créé le « Procrastinator Pro », un petit engin en bakélite qui indiquait si on devait vraiment faire quelque chose. Avec un petit ampèremètre détourné qui réagissait aléatoirement à la pression d’un bouton. Avec un aléatoire bien évidemment fortement orienté sur le non… C’était un cadeau « Secret Santa ».

Aussi, quand j’ai vu ce projet exploitant des ampèremètres couplés à une carte Arduino pour afficher le pourcentage de charge des cœurs d’un processeur ainsi que la mémoire vive utilisée et le swap d’une machine, cela m’a évidement immédiatement séduit.

14 ampèremètres sont employés pour ce projet. 12 pour les différents cœurs du système, un pour la RAM et un pour le Swap. Les informations parviennent du PC vers la carte Arduino Mega via un petit programme écrit sur mesures qui va traduire chaque pourcentage pour qu’il soit affiché sur l’échelle des petites aiguilles des ampèremètres. La connexion entre l’appareil et l’afficheur se fait donc simplement en USB. Des petites LEDs RGB programmables sont également positionnée pour s’illuminer en fonction de la charge pour une visibilité plus facile de loin.

Quand la charge est élevée, les deux LEDs correspondant à chaque cœur s’illuminent en rouge. Quand la charge baisse, cela retombe en vert. On peut imaginer ce type de détournement pour beaucoup d’autres usages. De la bande passante réseau à l’occupation d’un stockage en passant par l’occupation d’une bande Wi-Fi. Il n’est pas obligatoire d’employer un afficheur pour chaque cœur ou Thread, il peut être plus simple de ne donner qu’une idée de l’état général de sa machine pour une solution, disons, plus compacte de l’ensemble. L’alternative étant pendant ces périodes de fêtes de monter l’ensemble sous un format de guirlande pour décorer votre sapin de noël.

Un indicateur de charge processeur totalement analogique © MiniMachines.net. 2023.

NucDeck : une console DIY sur une base de carte mère NUC

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Le NucDeck part du constat assez simple qu’il existe un format de carte mère répandu, facilement accessible et compact sur le marché pour venir équiper une console portable maison. Le format 4×4 qui a été développé pour équiper les MiniPC Intel NUC depuis plus de 10 ans.

Projet porté par Daniel McKenzie aka CNCDan, ce NucDeck emploie donc cette base et construit tout autour une console mobile dans le même esprit que les SteamDeck, ROG Ally et autres Lenovo Legion Go. Un travail de très longue haleine qui est documenté en vidéo par l’auteur. Un ensemble complet de documentation et d’instructions est également disponible sur Github pour permettre à « tout le monde » de réitérer l’expérience. Je mets des guillemets autour de tout le monde car je pense que tout le monde n’est pas capable ou n’aura pas la patience d’effectuer le travail que cela demande même en étant guidé par à pas.

La méthode à l’air assez simple puisqu’il s’agit de glisser une carte mère de NUC dans un boitier imprimé sur lequel on va ajouter un écran 7 pouces IPS tactile 1024 x 600. Il faudra ensuite ajouter les contrôleurs de jeu, gâchettes, croix directionnelles, boutons, joysticks et autres. En profiter pour glisser un petit écran témoin de 0.96″ de diagonale qui indiquera des éléments techniques à l’ensemble comme l’autonomie restante et, évidemment, ajouter batterie et contrôleur de charge maison au dispositif.

Le gros avantage est dans le choix des cartes NUC 4×4 disponibles sur le marché. Si l’auteur de ce NucDeck a choisi un Core i5 de 7e Gen associé à 16 Go de mémoire vive, rien ne vous empêche de piocher dans d’autre solutions comme des cartes Celeron entrée de gamme pour faire de la console une solution de streaming. Ou alors partir vers des Core plus récents pour plus de performances avec la possibilité de monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et un SSD NVMe de haute capacité.

Reste un détail tout de même, car si on ne peut qu’applaudir la qualité du montage et du partage d’infos de ce projet NucDeck, il ne faut pas perdre de vue un point essentiel de l’équation. Les cartes mères de NUC ont toujours été prévues pour une alimentation secteur. L’ensemble de leurs dépenses énergétiques n’ont rien à voir avec une solution mobile. CNCDan emploie quatre modules LiPo de 3000 mAh pour ce projet, soit un total généreux de de 12000 mAh. Malgré tout, il ne faudra jamais s’attendre à des autonomies folles avec ce type d’engin. Le NucDeck sera plus une console de salon qu’un engin très autonome. Ce qui est également un peu le cas des concurrentes industrielles d’Asus et Lenovo sur ce même segment.

En émulation de GameBoy Advance par exemple, la console propose 3H30 d’autonomie. En émulation de PlayStation 1, la console offre 3 heures. Sous émulateur de PSP, l’autonomie ne dépasse pas 2 heures. Sous PlayStation 2, les 25 watts demandés pour fonctionner font tomber l’autonomie à 1H50. Avec Dolphin en émulation de Wii, 1H40 de jeu sur batterie au total. Un jeu PC comme Dirt 3 réglé en basse définition et en 1024 x 600, le NUCDeck consomme 40 watts et ne permet qu’une heure et 10 minutes de jeu sans connexion au secteur. Portal 2 consomme encore un peu plus avec 42 watts et n’offre plus que 60 minute de jouabilité. Doom en 1280 x 720 pixels, détails au minimum, grignote 45.5 watts pour fonctionner et l’autonomie s’en ressent avec moins d’une heure de jeu possible. En streaming de jeu via Steam par contre, la console est beaucoup plus sobre avec 17 watts de consommation seulement. Il est possible ici d’atteindre 2H40 d’autonomie en jeu avec une excellente qualité et en utilisant un Wi-Fi local.

Ces chiffres sont tirés de cet épisode dédié à l’autonomie de l’engin. Evidemment ces chiffres dépendent de votre carte mère de base, du choix du processeur et de son efficience. Il dépend également du type de batterie que vous emploierez et des réglages de vos jeux. Il n’est pas impossible d’obtenir mieux ou moins bien suivant ces paramètres mais je doute que les résultats soient forcément très éloignés des chiffres annoncés par l’auteur.

Quoi qu’il en soit, ce travail de documentation autour de ce projet et la réalisation de celui-ci ne peuvent qu’être applaudis. CDCDan a accompli ici un travail technique et didactique absolument colossal et on ne peut qu’applaudir à son dévouement.

NucDeck : une console DIY sur une base de carte mère NUC © MiniMachines.net. 2023.

Une TinyPS5 bien plus compacte que la version slim

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La TinyPS5 est une version réduite au minimum de la console de Sony. Un travail remarquable qui demande de sacrées compétences techniques.

La PS5 Slim est la version « allégée » de la dernière console de jeu de Sony. Un modèle qui reprend les grandes lignes de design de la version originale mais en réduisant son volume de 30% grâce à un lecteur optique détachable. Cette version plus compacte procède à des raffinements techniques avec une carte mère plus compacte et un SoC embarqué plus efficace gravé en 6 nanomètres.

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Une évolution qui a donné encore à la chaine Youtube Not From Concentrate de proposer sa version de la console avec la TinyPS5.  Un modèle encore plus compact mais qui propose également une intégration totalement différente avec un design plus proche de la Nintendo Wii ou du MiniPC que de la PS5 classique.

La TinyPS5 n’occupe plus que 40% de l’encombrement de la console d’origine tout en reprenant le noir et blanc emblématique de cette série. Pour parvenir à ce résultat, de nombreux changements ont été effectués. Le système de refroidissement a été échangé : le système de base tout en longueur disparait au profit d’un dissipateur de PC low-profile épaulé par un ventilateur Noctua.

L’alimentation a été remplacée par un modèle plus compact. D’autres éléments comme le recours à un stockage M.2 2230 à la place d’un M.2 2280 ont permis de réduire la taille du boitier. Enfin, un dock qui permettra à la console de recharger les manettes positionnées sur les côtés est disponibles pour éviter toute chute de celle-ci.

La somme de travail déployée ici est conséquente et les outils mis en œuvre sont également difficile d’accès. Mais il faut reconnaitre que cette TinyPS5 est très séduisante avec son empreinte plus légère et ce design plus sobre.

Une TinyPS5 bien plus compacte que la version slim © MiniMachines.net. 2023.

Une VRAIE minimachine des années 90 à base de Raspberry Pi

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Si vous avez connu les PC des années 90, vous n’en avez pas forcément un excellent souvenir. Jusqu’en 2000, on trouvait surtout ces tours moyen et grand format de couleur beige. Elles trônaient sur et sous les bureaux de tous. Particuliers comme entreprises étions coincés dans un univers de PC moches, bruyants, chauds et dont la plus folle audace était parfois de proposer un petit peu de gris.

Malgré tout, ces machines ont marqué les esprits. Et retrouver sur ce montage un bureau de l’époque fonctionnel est toujours amusant. L’idée de TuckerPi sur Reddit est de fabriquer une maquette de PC. La machine est vide, il s’agit d’un boitier modélisé et imprimé en 3D avec son clavier et son gros moniteur cathodique. Ce dernier accueille un petit écran de LCD couleur de 1.96″ qui communique avec le bureau en bois massif situé juste en dessous. Bureau qui a été creusé pour recevoir un Raspberry Pi. C’est lui qui va émuler derrière le fonctionnement du PC avec un semblant de Windows XP. Le système d’exploitation que l’on trouvait alors partout et tout le temps.

Je trouve l’idée comme la réalisation assez formidables. Le boulot de TuckerPi est parfait jusque dans les moindres détails. Il indique que son petit bureau des années 90 peut se connecter en Bluetooth à une enceinte externe pour s’en servir comme source audio.  On pourra utiliser cette maquette pour plein d’usages. Pour piloter une webradio, surveiller l’état d’un serveur ou tout simplement rajouter une petite touche humoristique à une machine classiquement dépourvue d’écran.

Une VRAIE minimachine des années 90 à base de Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2023.

Envie de construire votre propre robot chien ?

Par : Korben

Voici un projet de robotique incroyable dont je ne peux pas m’empêcher de vous parler ! Il s’agit du projet LOTP qui est un robot quadrupède modulaire (un chien robot quoi…) qui peut s’adapter à nombreuses situations. Oui, tout à fait comme le cyber toutou Spot de Boston Dynamics, mais en DIY total !

Ce petit chien robot a remporté plusieurs prix et est capable de réaliser différentes tâches, comme de la surveillance ou encore du transport dans des environnements industriels.

Il se compose d’une unité centrale chargée de gérer les calculs, ainsi que des modules Wi-Fi, GPS et gyroscope pour contrôler son orientation. Pour assurer son alimentation électrique et réguler la tension nécessaire au fonctionnement des différents composants électroniques (comme les servomoteurs), il dispose de packs de batteries LiPo équipés d’un régulateur. Les jambes du toutou quant à elles disposent d’un ensemble de capteurs permettant d’ajuster leur position en fonction des forces exercées.

Le coeur du projet repose évidemment sur une carte Arduino Micro qui communique avec la télécommande par Wi-Fi. Cette télécommande faite elle aussi maison, est dotée d’une paire de joysticks et dispose d’un écran LCD pour afficher les menus de contrôle ainsi que les données issues des capteurs.

Ce robot dispose de 3 mouvements autonomes intégrés dans ses programmes : le maintien de l’équilibre sur une surface courbe, l’ajustement de la hauteur du corps sous l’effet de la pression et l’évitement des obstacles. Pour parvenir à cela, le système utilise les valeurs extraites du gyroscope, des capteurs de pression et du capteur Lidar qui tourne à 360 degrés.

Le robot est également équipé d’un détecteur de gaz dangereux et peut même servir de station mobile en lançant un petit drone ! Si vous êtes intéressé par des détails de ce projet, je vous recommande d’ailleurs vivement d’aller faire un tour sur la chaîne YouTube Limenitis Reducta.

Il y a là une mine d’or pour les amateurs de robotique. Avec tout ça, vous serez capable d’apprendre à construire votre propre robot chien, mais aussi comment écrire du code pour contrôler sa marche et sa posture. Si vous le faites, faudra vraiment m’envoyer des vidéos et des photos !

Plus d’infos ici

Test imprimante 3D QIDI X-MAX 3, un monstre en puissance pour des impressions réussies

Les nouvelles imprimantes 3D de QIDI viennent tout juste d'être lancées sans grand renfort de communication, pourtant elles ont le mérite d'offrir des caractéristiques intéressantes pour un budget contenu si l'impression 3D vous intéresse évidemment.

Test imprimante 3D QIDI X-MAX 3, un monstre en puissance pour des impressions réussies

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser

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Je découvre la Sculpfun CAM500, une caméra spécialement conçue pour épauler la gravure laser. L’idée est toute simple, se servir du capteur 5 MP de cette caméra pour proposer un réglage beaucoup plus facile de son travail de gravure.


La Sculpfun CAM500 est pensée pour être montée sur tout type de graveuse laser disposant d’une construction traditionnelle en tubes de métal extrudé ou non. Elle se fixe sur un montant et se positionne de telle sorte qu’elle couvre la surface accessible au laser. Elle est prévue pour couvrir efficacement 40 cm de côté, surface classique proposée par de nombreuses graveuses. Il est probablement possible de la régler pour couvrir une plus grande surface en la déplaçant vers le haut mais elle pourrait perdre alors en acuité.

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Une fois en place, elle dialoguera directement avec le célèbre logiciel de gravure LightBurn pour piloter vos travaux. L’apport de la caméra est très intéressant car le duo Sculpfun CAM500 et logiciel offrira alors une foule d’usages pratiques. 

A commencer par la capture vidéo de votre gravure. Pas l’usage le plus indispensable mais un élément qui peut permettre divers emplois comme l’enquête de la source d’un problème rencontré lors d’un travail, le partage de votre expérience avec un montage ou un timelapse d’une découpe par exemple. Ou la communication avec un client de l’avancée d’une commande effectuée.

Mais c’est là l’usage le moins intéressant de cette caméra. Les autres sont plus liés à la production directe. Une fois le capteur installé, le logiciel peut en effet prendre une photo de votre plan de travail où se déroulera la gravure. Vous pourrez alors très facilement déterminer où effectuer celle-ci et positionner le laser directement là où se trouve la surface à graver. Cela évite toute la fastidieuse étape de « calage » qui consiste à positionner la tête de gravure puis à lancer des « passages » de positionnement où le laser est employé avec une très faible luminosité uniquement pour bien régler le format de votre opération. Ici rien de tout cela, on sélectionne la zone où se trouve l’objet à graver directement dans le logiciel et on indique la zone de part de la gravure. Il est possible de zoomer dans l’image pour une réglage précis. C’est un gain de temps vraiment important surtout lorsque l’on grave des objets uniques où de petites séries.

 

Et cela se précise avec la seconde partie qu’offre cette option. Quand il s’agit de graver des éléments sur des pièces différentes. L’exemple donné est la gravure de la marque Sculpfun sur 5 cure-dents placés aux coins et au centre de la surface de gravure. Pour arriver à ce résultat en faisant les réglages à la main, il faudrait passer un bon moment à positionner la tête de gravure et à répéter l’opération encore et encore sur les 5 appareils. Sans jamais faire bouger aucun objet en manipulant les autres. En général quand on veut faire ce genre de petit objet, j’ai déjà gravé des dés en bois par exemple, on fabrique deux cales dans lesquelles on vient positionner l’objet et on répète le processus encore et encore. L’idée de pouvoir placer 5 ou 15 ou 20 objets et de les graver aussi simplement est tout simplement incroyable.

Cela permet également de positionner des gravures droites sur des éléments pas forcément bien placés. Il suffit de les poser sur le plateau puis de déterminer leur point de départ et l’angle de la gravure pour les retrouver idéalement marqués ou découpés.

La caméra Sculpfun CAM500 offre également la possibilité de copier un élément que vous avez scanné. Vous posez un dessin sous l’oeil de l’objet et le logiciel permet de le retracer immédiatement sur un morceau de bois, de cuir ou autre. Cette solution de répétition d’image permet de graver rapidement des dessins, des signatures, des logos ou autres. 

Cela permet également de préparer des séries de gravures différentes et de laisser la machine les gérer ensuite. Si vous avez à fabriquer 20 objets en bois identiques mais avec des prénoms différents sur chaque, il suffira de disposer les objets sur la plaque puis de positionner les prénoms dans le logiciel avant de lancer l’ensemble des opérations d’un coup au lieu de devoir les remplacer un à un.

L’image directement importée dans le logiciel de la surface à graver permet d’optimiser vos découpes et vos gravures. La place perdue parce que l’on est pas trop sur de soi dans un réglage manuel est ici regagnée par un positionnement facile du laser. L’orientation directe des formes et la facilité de mise en œuvre.

Enfin cette fonction, couplée à la reconnaissance de forme permettant de créer des tracés, va permettre de découper précisément des objets autour d’un dessin tracé au préalable. Un objet que vous aurez gravé découpé autour de la gravure ou autre chose.

La caméra Sculpfun CAM500 peut se positionner en se fixant sur les montants extrudés de tout type de graveuse laser compatible avec LightBurn, elle est également compatible avec une fixation plus classique qui serrera le montant de l’appareil autour d’un cadre. Une solution adaptée aux modèles type Ortur Laser Master. L’important est de bien positionner l’oeil de la caméra au centre de votre graveuse pour que le logiciel puisse se repérer. Un montage facilité par le fait que l’on peut voir exactement comment cadre l’appareil. Il suffit de placer un objet à graver au centre de votre graveuse et de lui faire marquer un repère puis d’aligner la caméra à celui-ci. Il est aussi possible de se référer aux mesures en centimètres présentes sur les rails de beaucoup de graveuses.

L’installation se termine avec l’emploi d’un outil de calibration que la caméra doit détecter pour être sur que le logiciel sera apte à toujours bien se positionner. L’opération semble quelque peu fastidieuse mais permettra d’obtenir un ensemble réellement efficace. L’investissement en temps pour l’installation est vite rattrapé par la facilité d’utilisation de l’objet ensuite.

La Sculpfun CAM500 vient d’être annoncée et à part quelques personnes ayant reçu un modèle de test, elle n’est pas encore réellement disponible. On me parle d’une arrivée en stock pour la mi aout. Elle est en tout cas listée chez divers marchands avec une expédition prévue au mieux pour la fin du mois prochain depuis la Chine.

Chez Geekbuying à 79€ avec le code NNNFRSC500
Chez Banggood à 89.57€
Chez TomTop à 92.07€

Attention, le logiciel Lightburn n’est pas gratuit. Sa licence « GCode » pour les graveuses laser coute 55.95€ pour deux postes sous Windows, MacOS ou Linux. Une version d’essai est disponible gratuitement. 

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser © MiniMachines.net. 2023.

PSPi 6 : une Sony PSP avec un cerveau plein de framboises

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PSPi 6 est un projet porté par un développeur de talent auto baptisé Othermod. Depuis des années, il essaye de donner une seconde vie aux consoles de jeu portables Sony PSP commercialisées entre 2004 et 2015. Ces consoles, appréciées pour leur ergonomie et le soin apporté par le fabricant japonais dans leur conception, sont malheureusement quelque peu datées dans leur offre de jeu.

En remplaçant l’électronique de base de la PSP par la carte mère PSPi 6, on peut intégrer à la solution de Sony une carte Raspberry Pi Zero, Zero 2 ou un Compute Module 4. L’idée étant de conserver l’ergonomie de la console et sa portabilité pour piloter différents émulateurs de consoles passées grâce à des solutions comme Retropie.

Le design de la carte mère PSPi 6 demandera le remplacement complet de la carte originale. Ce qui peut être une très bonne chose puisqu’il est alors possible de trouver d’occasion une PSP Hors Service dont l’écran et les éléments de contrôle sont fonctionnels. L’ensemble des différents contrôleurs sont exploités par la carte.

Un Micronctroleur ATmega8A sert de passerelle pour interpréter les mouvements des différents boutons et gâchettes de la console directement vers la solution Pi. Le rétroéclairage de la PSP peut être piloté tout comme son volume.

La PSPi 6 n’est pas terminée et son développement continue. Il est cependant d’ores et déjà possible de faire fabriquer le PCB initial en récupérant les divers éléments sur la page du projet. Vous pouvez également suivre la partie développement sur sa page Github.

Les premiers essais de console moddée en 2016

Je sais que beaucoup d’entre vous vont considérer le travail a mener pour réaliser ce projet comme trop important voir impossible. Et c’est l’autre élément qui me plait beaucoup avec son créateur. Comme expliqué dans sa vidéo, ses premiers essais d’exploitation d’une ancienne console avec un Raspberry Pi datent de 2016 et depuis ses premiers pas, il a fait beaucoup de progrès. Tout le monde n’a pas envie de passer ses week-ends et son temps libre à disséquer de vieilles consoles bien sûr mais comme Othermod l’explique humblement, il fait continuellement des découvertes et des progrès dans son travail. Une tâche qu’il fait par passion et qu’il partage avec tout le monde. Chacun peut apprendre à construire ce genre de chose, ou à mener à bien des projets qu’on considère comme impossible. Il faut juste y consacrer le temps nécessaire.

Si vous voulez encourager Othermod dans son travail, deux solutions sont possibles. Une page de donation directe et un PAtreon.
https://othermod.com/donate/

https://www.patreon.com/othermod

PSPi 6 : une Sony PSP avec un cerveau plein de framboises © MiniMachines.net. 2023.

BirdBrain : une mangeoire à oiseau qui identifie vos hôtes

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BirdBrain est un condensé de technologies logicielles éparses intégrées à un objet assez classique : une mangeoire à oiseau. Son objectif et simple, tenir un inventaire complet des espèces qui vivent autour de l’endroit où vous l’avez disposé.


BirdBrain s’appuie sur un Rapberry Pi 3B mais devrait pouvoir être exploité avec d’autres SBC. Le projet combine plusieurs outils logiciels pour parvenir à un recensement daté et une identification par IA. Pour se faire, l’outil utilise plusieurs briques logicielles.

En premier lieu Frigate qui est un outil Open source de capture vidéo capable non seulement de reconnaitre les éléments capturés pour les classer ou lancer des alertes mais qui va les dater précisément dans un calendrier d’évènements. Cela permet de savoir si c’est bien un oiseau qui passe devant l’oeil de la caméra et non pas une simple mouche ou une feuille qui tombe d’un arbre. Cela offre aussi un recensement de chaque passage avec le jour et l’heure. Ce qui permet d’identifier des comportements pour chaque espèce, par exemple.

Ce premier outil est combiné à un second qui en exploite les données. WhosAtMyFeeder reprend les flux enregistrés par Frigate et détermine de quel type d’oiseau il s’agit grâce à une IA et une base de données spécialisée. De telle sorte que votre mangeoire pourra noter pour vous les passages de chaque espèce. 

Enfin, BirdBrain emploie MediaMTX qui sert de serveur vidéo à la plateforme. Cela permet de voir à distance le flux capturé par la mangeoire sans avoir à grimper dans un arbre pour le faire. Ce qui a en général pour effet de faire fuir les volatiles. 

Le tout est piloté par la solution Home Assistant. Je sais que tout cela a l’air assez compliqué et il faut des connaissances de base dans la gestion Linux pour parvenir à ses fins sans s’arracher les cheveux. Mais, à bien y regarder, ce n’est pas si exigeant que cela. La page Printables du projet est assez détaillée et fournit les instructions nécessaires pour installer l’ensemble des briques logicielles.

Il faut surtout bien comprendre que tout ne tourne pas sur la carte Raspberry Pi. Elle ne fait que le boulot de capture et de streaming de ce qu’elle capture. Ce flux sera ensuite piloté par Frigate et son extension pour détecter la présence des bestioles à partir du flux, enregistrer les vidéos  et déterminer les espèces. Cela évite de devoir monter un accélérateur de calculs d’IA sur votre SBC perdu dans la nature.

Pour la partie materielle, outre le SBC nécessaire pour piloter le flux, il vous faudra donc une seconde machine pour le traitement de celui-ci. Un NAS performant pourra  faire l’affaire. Ou un MiniPC sous HomeAssistant ayant comme objectif premier de gérer votre domotique, par exemple.

La construction de la mangeoire est laissée à votre guise, il faut juste pouvoir y glisser la carte de votre choix et un capteur vidéo avec un grand angle. Si possible dans un compartiment hermétique. Ici, c’est un Raspberry Pi Camera avec une extension « FishEye » pour saisir la totalité de la forme des oiseaux qui viennent manger. Un modèle à imprimer en 3D est proposé sur la page du projet.

L’alimentation est le dernier poste à imaginer. Si la mangeoire est fixée sur votre domicile, la portée du flux étant limité par le Wi-Fi ou un câble Ethernet, il sera possible de l’alimenter en direct via un chargeur classique. Des solutions exploitant le POE sont également possibles tout comme l’emploi d’un panneau solaire et d’une batterie. A moins que vous ne cherchiez à capturer des pipistrelles, la capture de jour uniquement est parfaitement possible.

BirdBrain : une mangeoire à oiseau qui identifie vos hôtes © MiniMachines.net. 2023.

Picopad : une petite console OpenSource sous RP2040

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C’est son côté OpenSource qui rend la Picopad si charmante. Avec l’ensemble de sa documentation disponible, la petite console est parfaitement reproductible et modifiable par tout un chacun.

Il sera également possible de la commander en République Tchèque où elle vous coutera 849 couronnes soit environ 35€. Ce qui est abordable pour un engin complet de ce type avec, en plus, la joie de le monter comme une sorte de maquette fonctionnelle.

La console arrive en effet en pièces détachées qu’il faudra assembler… et souder. Tout est fourni, carte RP2040, écran 320 x 240 pixels, boutons, résistances, batterie et visserie. Cela demande un peu de savoir faire pour monter le tout mais rien de véritablement sorcier. La vidéo ci-dessous explique les étapes à suivre.

Les performances de la Picopad ne seront évidemment pas élevées. L’idée est plus de retrouver de grands classiques Arcade comme PAC-MAN, Tetris ou autres Space Invaders. Mais ce sera également une base intéressante pour s’initier à l’électronique comme à la programmation. Avec un lecteur de cartes MicroSD pour stocker des données et un port MicroUSB pour transférer des données et recharger la batterie 500 mAh livrée. Il sera possible de monter vos propres programmes à bord.

La Picopad propose un ensemble de broches accessibles via l’extérieur pour se connecter à divers autres projets et il existe même une version avec un module Wi-Fi et Bluetooth pour quelques euros de plus. 

Source : HackADay

Picopad : une petite console OpenSource sous RP2040 © MiniMachines.net. 2023.

Un maker crée un pilote automatique de voilier goût framboise

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Somnoler au fond de son hamac sur une mer calme, laisser le soin au pilote automatique la responsabilité de garder le cap pendant une partie de cartes, partager un repas sans avoir à se préoccuper de la barre… Voilà ce que Tommy Joad propose avec son montage.

Dans cette vidéo publiée il y a quelques jours, Tommy Joad propose un petit tour d’horizon de sa solution de pilote automatique. Un montage qu’il a intégré à un voilier voguant habituellement sur la mer noire. 

La volonté du créateur est de proposer une solution ouverte, abordable,  facile à mettre en œuvre et facile à réparer. Les pilotes automatiques commerciaux sont non seulement chers à l’achat mais également quasiment impossibles à réparer en cas de panne. Il faut forcément passer par un réparateur agréé. Ce qui fait enfler la note pour un simple particulier. Sa solution sous Raspberry Pi est moins pratique dans le sens ou elle n’est pas « prête à l’emploi » mais elle est plus facilement accessible à moyen et long terme.

Pour fonctionner la solution s’appuie sur un élément logiciel appelé PyPilot. Une solution Open Source développée pour Raspberry Pi par Sean d’Epagnier qui permet de diriger un vaisseau. La carte Raspberry Pi se sert d’un HAT créé spécialement pour PyPilot et qui dirige un moteur arrimé sous la barre de navigation. Le moteur, capable d’aller dans les deux sens et utilisant des engrenages de réduction pour proposer la force nécessaire au pilotage, est relié à une courroie crantée.

Il ne s’agit pas d’un moteur extraordinaire cependant puisque ce qui est employé ici est une solution servant a actionner un… essuie glace ! Le tout est monté dans un boitier imprimé  en 3D et connecté à la barre via la courroie. De telle sorte que lorsque le bateau dévie de sa trajectoire vers bâbord ou tribord, le moteur tourne en conséquence pour rétablir le cap programmé.

Enfin, le Raspberry Pi établi une connexion vers un smartphone au travers d’une page web qu’il héberge et qui sert à établir les cordonnées de navigation de l’ensemble via OpenPlotter. Il est également possible, mais plus onéreux, d’ajouter un dispositif de saisie directement à l’ensemble. Mais alors il devra forcément être résistant à l’eau.

Joad propose un long et complet guide pour construire votre propre pilote automatique avec un Raspberry Pi 3 ou 4. Avec les informations techniques et logicielles sur les différents outils nécessaires à son usage et des informations sur les précautions à prendre afin de protéger les différents éléments de l’air marin.

Un maker crée un pilote automatique de voilier goût framboise © MiniMachines.net. 2023.

NEOklacker : une autre Raspberry Pi ultramobile

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Le NEOklacker n’est pas le nom d’un camembert dans un improbable épisode de Matrix. Il s’agit d’un quatrième appareil sur le même concept de PC intégré dans un châssis où l’écran surplombe le clavier. Un format très « GameBoy » ou UMPC suivant l’expérience de chaque utilisateur.

Nous avons d’abord eu le Decktility, puis le Hand 386 et enfin le BeepBerry. Trois minimachines autour de ce même concept. Le NEOklacker reprend la même idée avec, cette fois-ci, une carte Raspberry Pi 4 comme cerveau principal sous Raspbian OS.

Le principe de cette création est de se comporter comme un ordinateur parfaitement fonctionnel et facile à utiliser en mobilité. Avec un écran IPS en 720 x 720 pixels connecté au DSI de la carte de développement, il offre une véritable portabilité.  Il propose à la fois un clavier, un petit trackpoint mais également une surcouche tactile sur son écran. Les trois éléments permettant différentes manipulations suivant les états de la machine. 

Le point amusant avec cette minimachine, c’est l’approche pratique de son auteur. John Jay McKaye a en effet choisi de ne pas recourir à un circuit imprimé par une société tierce. Solution généralement employée pour proposer des designs plus compacts. Ici tout est monté sur une carte de développement classique sur laquelle sont soudés les différents composants nécessaires. Il le fera dans le futur mais pour le moment la solution est vraiment montée « à l’ancienne » sur une platine.

Pour économiser de la place le choix a été de dessouder des composants de la carte Raspberry Pi 4. Des ports USB et Ethernet qui n’avaient pas d’utilité sur le NEOklacker. De quoi faire la place pour ajouter une petite carte son USB et proposer à la fois un support micro désactivable via un interrupteur mais également un petit haut parleur 2 watts. Deux ports USB Type-C sont disponibles pour connecter et recharger l’engin. Sa batterie est une solution 5000 mAh de type LiPo. Enfin, un modem 4G est intégré pour une connexion vraiment itinérante.

Le clavier est également une création intéressante puisqu’il s’appuie sur une matrice créée de toutes pièces par McKaye et non pas le réemploi d’un clavier commercial. Un énorme travail qui s’appuie sur un firmware QMK et qui a permis de construire un périphérique parfaitement adapté à la taille de la machine.

On notera au passage l’usage de LEDs sous le clavier pour permettre d’identifier rapidement le placement des doigts sur les touches.

Le travail d’intégration est vraiment exceptionnel. Pour le reste, on retrouve également un boitier sur mesures, imprimé en 3D avec un filament translucide pour apercevoir les composants au dos de l’engin. 

Vous trouverez tout le travail effectué autour de cette impressionnante minimachine sur la page Hackaday dédiée à ce projet. Un grand bravo à McKaye pour la qualité de cet assemblage et le partage de toutes ses informations.

NEOklacker : une autre Raspberry Pi ultramobile © MiniMachines.net. 2023.

Un autre boitier imprimé en 3D, cette fois-ci en Mini-ITX

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Si on reste sur une solution AMD Ryzen, le dernier boitier imprimé en 3D employait un Ryzen 5700G, ce nouveau modèle est désormais à un format standard et pourra donc être exploité avec une grande variété de cartes.

Mais ce qui m’a vraiment intéressé sur ce boitier imprimé en 3D, mis à part son format compact très directement inspiré des Mac Pro cylindriques de 2013 – rapidement abandonnés par Apple d’ailleurs – c’est le démarrage sans contact proposé. Je n’ai pas encore parfaitement détaillé la méthode employée mais elle me semble assez simple et pratique pour qui voudrait intégrer un MiniPC derrière un écran ou sous un bureau. 

Le boitier en lui même est sympathique et si je ne suis pas fan de la décoration proposée, la finition est parfaite.  Le rendu externe de la machine est très bien fini et si on ne soulève pas l’engin en main pour comprendre qu’il s’agit d’impression 3D, je suppose qu’on ne se doute pas qu’il s’agit d’un ordinateur fabriqué par un particulier. Comme d’habitude, cela veut dire du temps passé à fignoler le boitier une fois sorti de l’imprimante. Ponçages, nettoyages, plusieurs couches de peinture et de finition sont nécessaires pour arriver à un tel rendu.

Pour  le démarrage, il s’agit d’utiliser un bouton sans contact piloté par une antenne « maison », à savoir un fil dénudé et déplacé vers le haut du boitier. Le petit circuit est ensuite connecté vers l’alimentation et le tout est relié à la carte mère pour signaler le démarrage de la machine. 

Rien de sorcier mais une astuce sympathique pour ce genre de boitier qui a justement du mal à cacher son aspect « imprimé » quand on est en contact avec lui. Je me demande si il ne serait pas possible de faire ce genre de relais sans fil pour un MiniPC avec une alimentation externe. Une solution pour déclencher le démarrage sans contact. Il est facile de déporter le bouton d’origine vers un modèle externe plus agréable et solide mais un fonctionnement sans contact pourrait également être une solution intéressante.

Les fichiers STL pour imprimer le boitier sont disponibles sur Thingiverse.

 

Un autre boitier imprimé en 3D, cette fois-ci en Mini-ITX © MiniMachines.net. 2023.

Découvrez le plus petit ordinateur x486 jamais construit

Par : Korben

Vous avez été nombreux à me demander des détails sur ce projet mystérieux et attendez-vous à être étonnés ! Je suis ravi de vous présenter le plus petit ordinateur 486 que Eric Mackrodt, un bidouiller passionné a construit de ses propres mains, avec un mini boîtier personnalisé et un mini écran, tous deux imprimés en 3D.

En tant que passionné d’antiquités informatiques, je suis persuadé que l’aspect rétro et l’expérience qu’on peut avoir sur du vieux matériel, c’est le top pour faire voyager dans le temps.

Eric a passé plus de deux années à rassembler les composants et les informations pour rendre ce projet possible. Il a mis en ligne une vidéo sur YouTube où il explique la conception de cette merveille. Dans la vidéo, il détaille les composants utilisés et présente les plans de la conception du boîtier minuscule et de l’écran imprimés en 3D.

Il y raconte que son ordinateur est basé sur une petite carte SBC équipée d’un processeur Intel 486DX4 de 100 MHz environ. Il utilise également un backplane ISA à quatre emplacements comprenant des canaux pour la connexion de la carte SBC et de différentes cartes d’extension. Pour l’affichage, il a opté pour une carte vidéo Tseng ET4000. Et il a également connecté une carte ESS Audiodrive pour la prise en charge audio.

Le mini écran est lui aussi fabriqué à partir de zéro, en utilisant un panneau LCD de 800 x 600 pixels pour l’affichage vidéo. Le boîtier de l’écran est inspiré des designs de moniteurs de l’époque de l’Intel 486. Le PC comprend des boutons fonctionnels et une LED à l’avant pour indiquer la mise sous tension.

Une fois l’ordinateur monté, Eric explique comment il exécute plusieurs systèmes d’exploitation et jeux de l’époque. Son système utilise une carte SD pour stocker les logiciels et les données. La démonstration commence par Windows 95, et il finit même une partie de Solitaire ! Ensuite, il lance également Windows 3.11, qui semble être capable de gérer Sim Tower. Enfin, il installe MS-DOS, qui selon moi est le meilleur choix pour un objet « antique » (ou presque) comme celui-ci.

Qui sait, peut-être que ça vous donnera envie de marcher dans les pas d’Eric et de faire le même chez vous ?

À découvrir ici

Un adorable PC Ryzen 5700G imprimé en 3D

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C’est une très jolie vidéo et surtout un très beau petit boitier qui est construit ici. Son créateur propose à tout le monde de télécharger les fichiers nécessaires à sa création ce qui permettra de fabriquer son boitier soi même. Ou d’apprendre comment procéder.

Derrière l’imprimante 3D et la caméra, on retrouve quelqu’un que l’on connait déjà : stand_up_g4m3r. On l’avait croisé sur ce billet consacré à un boitier imprimé en 3D qui reprenait le design de Project Quantum d’AMD. Et malgré une énorme visibilité de son projet alors je suis étonné de voir qu’il n’a toujours que 3160 abonnés. Peut être parce qu’il ne publie pas beaucoup mais uniquement des vidéos de qualité ?

Son nouveau projet est un MiniPC adorable et très bien équipé. Il embarque une carte mère de MiniPC ASRock DeskMini X300 (la même que pour le projet précédent…) équipée d’un processeur AMD Ryzen 5700G avec 32 Go de mémoire vive et un stockage SSD NVMe M.2 2280 de 1 To associé à deux stockages SSD 2.5″. Une petite machine efficace et évolutive donc qui offrira des performances adaptées à de nombreux usages. L’AMD 5700G n’est pas un processeur facile à dompter dans un MiniPC avec un TDP de 65 Watts, mais ici cela semble ne pas être un souci.

Pas mal de bonnes idées sont développées dans la vidéo. Les éléments sont intégrés au millimètre et la carte mère est portée par des inserts de métal directement dans le châssis imprimé en 3D. C’est une technique assez connue  en impression 3D mais qui reste assez énigmatique pour certains néophytes. Oui, il est possible et assez facile d’intégrer des éléments métalliques comme des filetages, dans un matériau qui peut fondre comme du PLA, de l’ABS ou du PETG. On utilise un fer à souder standard avec un porte embout spécialisé qui est fixé sur un appareil et qui va chauffer la pièce a insérer.

Une fois à température, on peut enfoncer la pièce dans un emplacement prévu à cet effet, juste un tout petit peu plus étroite que le diamètre du l’élément métallique. Assez chaud, le métal va faire fondre l’entourage plastique avant de se figer de manière solide dans celui-ci en refroidissant. C’est très efficace pour accrocher des éléments avec des entretoises filetées par exemple. 

Autre élément intéressant de la vidéo, cet usage d’un tissu pour apporter une touche de couleur – et un filtre – au système de ventilation de l’engin. En aménageant un petit espace entre la paroi et le capot il reste assez d’espace pour glisser un bout de tissu. Cela apporte une finition très intéressante au boitier.

Le résultat est non seulement un boitier original et super compact mais également un processeur qui ne baisse plus sa cadence à cause de sa propre chaleur. Ce nouveau boitier, né grâce aux conseils des internautes ayant vu une de ses précédentes vidéos, est bien plus efficace et peut mener à bien des tâches gourmandes sans soucis. Le rendu final est assez impressionnant et surtout à la portée d’un grand nombre de bricoleurs. C’est aussi ce que j’aime dans ces formats Mini. Beaucoup de boitiers de MiniPC ne sont pas extraordinaires, surtout sur le noname. Mais ce genre de vidéo me donne envie de les adapter dans de nouveaux formats. On a tous les outils nécessaires à portée de main et j’aime beaucoup cette idée de fabriquer son boitier. Un exemplaire unique, original ou parfaitement adapté à son besoin.

Un adorable PC Ryzen 5700G imprimé en 3D © MiniMachines.net. 2023.

Plankuter : le cyberdeck pour electroniciens

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Le Plankuter est un projet assez intéressant, vraisemblablement construit par un passionné d’électronique. L’idée est de proposer à la fois une interface logicielle de programmation mais également un support de prototypage électronique. Le tout dans un format cyberdeck original.

Avec une carte LattePanda Delta 3, une des rares cartes x86 à proposer un brochage de carte de développement, le Plankuter offre une approche assez originale du concept de Cyberdeck. Ces micro ordinateurs mobiles souvent construits à partir d’éléments épars et dont l’objectif est généralement de dépasser les possibilités offertes par un simple ordinateur portables, trouvent ici un ambassadeur assez représentatif. 

Alimenté par une batterie interne en cellules 18650, le Plankuter cache également des éléments dédiés au montage électronique : Breadboard, câbles, composants mais également un micro fer à souder TS-80 qui sera alimentée en USB Type-C directement par la machine. Chaque montage pourra profiter de la connectique particulière de la carte LattePanda et la programmation des divers composants se fera directement sur le PC embarqué.

L’interface est assez standard avec un écran assez large connecté au port LVDS de la carte. Le clavier est une solution mécanique 40% OLKB Planck… qui donne son nom à la machine. Sous le clavier, on retrouve un petit tiroir qui propose un ensemble de composants et de câbles pour monter ses prototypes. Le fer à souder est intégré vers l’arrière de l’engin. Evidemment, le châssis est tout entier construit à partir d’éléments imprimés en 3D. Le Plankuter est un projet en cours et sa page Hackaday devrait être mise à jour régulièrement pour montrer son avancement.

Merci à Michel pour l’info.

Plankuter : le cyberdeck pour electroniciens © MiniMachines.net. 2023.

Transformez votre Raspberry Pi en assistant vocal avec VoiceGPT

Par : Korben

On est dimanche, vous êtes en pleine mission bricolage comme tous les weekends, un tournevis à la main à méditer sur le sens à donner à votre vis, quand soudain, vous vous posez une question sur le type de cheville à utiliser !

Il vous faut une réponse rapide, mais vos mains sont occupées et votre famille, comme d’habitude, n’en a rien à foutre de votre existence. Alors, comment faire pour ne pas tout laisser tomber pour aller faire des recherches sur le PC, ce qui inévitablement vous emmènera par sérendipité sur Pornhub ?

Et bien j’ai la solution ! Cela s’appelle VoiceGPT, et il s’agit d’un assistant vocal basé sur ChatGPT qui devrait vous aider à obtenir vos réponses sans vous déboiter une épaule pour attraper votre smartphone à l’autre bout de la pièce.

text 2 speech chatGPT

Pour cela, c’est du DIY (DIY signifie : « Fais-le toi-même, feignasse ») à base de Raspberry Pi 4 et d’un script Python qui grâce à un microphone USB peut vous écouter, balancer l’audio à l’API Google Cloud Speech 2 Text, qui va transformer votre douce voix paniquée en texte.

Ce texte sera ensuite transmis à ChatGPT qui répondra comme il sait si bien le faire. Et sa réponse fera le chemin inverse pour partir en audio directement dans vos oreilles remplies de cérumen.

Donc pas beaucoup de matériel et vous aurez l’équivalent d’une enceinte connectée Alexa, Google Home et ce genre de saloperie sauf que ce sera beaucoup plus puissant grâce à ChatGPT.

Top non ?

En savoir plus ici.

OURphone : un smartphone au cœur de Raspberry Pi

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Certes, le OURphone ne rentrera pas dans une poche aussi facilement qu’un smartphone classique mais son principal intérêt n’est pas là. L’objet embarque surtout un système libre pour communiquer en 4G. Il est également assez accessible financièrement parlant.

Le OURphone emploie une carte de développement Raspberry Pi 3 qui pilote un modem 4G et affiche sur un écran tactile de 4 pouces de diagonale. Le boitier proposé est découpé dans du contreplaqué assez basique mais rien n’empêche de l’imaginer dans une solution imprimée en 3D plus compacte. Le but du jeu étant de tenir le produit dans un prix le plus accessible possible, des concessions ont été faites. Aujourd’hui, le OURphone est estimé à 200$ en coût de fabrication. Avec un autre SoC, un écran plus grand et un châssis différent, il pourrait couter plus ou moins cher suivant les besoins de chaque projet.

Le format actuel est « problématique ». Avec 16 cm de haut pour 9 cm de côté et 3 cm d’épaisseur, ce n’est pas le smartphone dont on peut rêver. Mais même dans ce format particulier, cela peut être une solution intéressante pour équiper un local non raccordé au réseau téléphonique. Non pas en tant que portable mais plutôt en poste fixe. L’écran de 4″ de diagonale est également du type résistif, parfait pour piloter une solution en conditions difficiles, ou avec des gants… mais moins agréable au quotidien. Surtout sur un écran plus grand car sur celui choisi en 800 x 480 sera de toutes façons limité et l’usage d’un stylet résistif pourra avoir du sens.

La documentation disponible sur GitHub détaille toutes les étapes pour assembler l’engin. Le système est basé sur Raspbian et opère largement comme une solution de smartphone classique. Le projet est en plein développement et tout le monde peut participer à son design matériel comme logiciel.

La liste des composants :

  • Raspberry Pi
  • 4G HAT + abtenne GSM et GPS
  • Alimentation
  • Ecran tactile Waveshare
  • capteur photo Raspberry Pi en option
  • Oreillette ou casque avec micro
  • Des câbles USB
  • Une carte SIM valable
  • Des batteries 18650 si on veut une solution mobile

Je sais que ce design fera sourire certains utilisateurs, à la vue d’u smartphone normal cet objet semble d’un autre temps. Mais il faut le mettre en perspective d’usages spécifiques. Dans un refuge en montagne, un poste de secours isolé, dans une « cabane » isolée ou n’importe quel coin de la planète où il y a du réseau mais peu d’infrastructures annexes, couplé à un petit panneau solaire, ce dispositif peut fonctionner et passer des appels.

Source Hackaday

OURphone : un smartphone au cœur de Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2023.

Chonky Pocket : un cyberdeck Raspberry Pi totalement documenté

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Le Chonky Pocket est une minimachine assez incroyable, construite avec des éléments parfaitement ajustés pour être à la fois très compacte, autonome et parfaitement fonctionnelle.

Evidemment, un engin comme ce Chonky Pocket ne plaira pas à tout le monde. L’emploi basique d’un clavier de type Accord demande un apprentissage assez long mais il permet de proposer un châssis réduit et une saisie efficace une fois apprivoisé. Un petit encodeur rotatif sur le côté permet divers usages comme, par  exemple, le défilement facile d’une page. L’écran 5 pouces est évidemment tactile et il embarque une enceinte pour une restitution sonore directe.

Sous l’affichage, on retrouve une carte de développement Raspberry Pi 4 qui est connectée au clavier via ses GPIO. Elle est alimentée par un pack de cellules de batterie 18650 classiques et un module de gestion du voltage et de l’ampérage Ampripper 4000.

La béquille de l’appareil.

Le boitier est imprimé en 3D – les fichiers sont disponibles –  et propose un accès non seulement à la connectique de la carte mais aussi à divers boutons pour contrôler le volume sonore et la luminosité de l’écran mais cache en plus une petite béquille  dépliable pour positionner le Chonky Pocket de manière plus lisible sur un bureau.

La qualité globale de la construction est incroyable. Non seulement la partie externe est très propre mais le montage interne est également très élaboré. Peu de place perdue, des composants qui se branchent les uns aux autres de manière efficace, un véritable travail d’orfèvre.

Le résultat est vraiment assez incroyable car le produit fini est parfaitement exploitable. Il faut connaitre les combinaisons liées à ce format de clavier, bien entendu, mais une fois acquise il est possible de piloter un système Linux en étant parfaitement à l’aise. L’ensemble assure une autonomie « d’une journée » sans que cela soit trop clairement détaillé. Il est probable que les 6 cellules offrent au moins une douzaine d’heures d’usage classique à l’objet. Une partie du code proposé permet de mieux surveiller l’autonomie de cet engin particulier en dialoguant avec sa batterie.

La liste des composants et les différents éléments logiciels et matériels est disponible sur la page Github du projet. Un grand bravo à a8ksh4, l’auteur de ce Chonky Pocket, pour la qualité de son travail et  la lisibilité  des détails de sa page Github.

Chonky Pocket : un cyberdeck Raspberry Pi totalement documenté © MiniMachines.net. 2023.

CinePi : une magnifique camera sous Raspberry Pi.

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L’histoire de CinePi a beau être Open-Source, elle est très intimement liée à son développeur principal. Un certain Csaba. Il y a presque 10 ans, il ouvrait le puit sans fond qu’est le monde des boitiers de caméras numériques. Avec un boitier BlackMagic Cinema Camera, il découvrait la richesse potentielle de la capture numérique. Potentielle car comme pour toute solution vidéo capturant en images RAW, les possibilités de développement sont infinies.

Pour profiter totalement des capacités de ce type de caméra, il faut avoir conscience du temps nécessaire à l’apprentissage de toutes les possibilités qui sont offertes par ce type de dispositif. Et on commence rapidement à progresser dans une jungle luxuriante de fonctions et de capacités. Csaba a donc investi beaucoup de son temps pour comprendre et nuancer les problématiques soulevées par la capture RAW : le fonctionnement des capteurs, des codecs, de la profondeur de bits, de la couleur et autres éléments qui constituent la mayonnaise nécessaire à l’usage de ce type de boitier. Mayonnaise généralement préfabriquée industriellement avec quelques recettes maison par les industriels sur les produits grands public. 

Des exemples de captures effectuées par CinePi

Ce temps passé à apprendre à piloter ce type de caméra lui a donné l’idée de créer CinePi. Une caméra RAW également, mais Open Source et accessible à tous. L’idée est de permettre de capturer des signaux en « 2K » au format DNG jusqu’à 50 images par seconde sur 12-bit de profondeur de couleurs. De quoi capturer des plans dignes d’un long métrage aussi bien pour des particuliers que des pros. Sans dépenser des fortunes.

Le choix d’une carte de développement Raspberry Pi s’est fait naturellement en raison du support logiciel et de la communauté autour de ces solutions. La dernière version de CinePi a débuté son développement en septembre dernier, la partie matérielle de son côté a réellement débuté en janvier 2023. L’ensemble du boitier est imprimé en 3D sur lequel on vient implanter un objectif et un écran HyperPixel 4.0 pour le contrôle de l’ensemble et le cadrage. Un écran choisi pour ses qualités mais qui posait le véritable casse tête d’occuper à lui seul la quasi totalité des ports disponibles sur la carte? Il a fallu trouver des parades pour connecter le reste des éléments sur un seul I2C, notamment la partie gérant l’alimentation de la carte.

Le design global est né de ces aménagements mais également des choix logiquement appliqués par le marché. De nombreuses marques de  caméras de ce type ont fini par proposer un design de ce type pour plus de praticité et de compacité. Le résultat est un capteur qui propose un format vidéo de meilleure qualité que ce que capture le H.264 classique du système proposé par la fondation. Le cadreur peut également facilement adapter la solution à ses usages. En rajoutant ses propres capteurs, ses boutons et autres suivant ses besoins. La solution peut s’adapter à tout type de capture et même déporter la partie contrôle de l’objectif. Le format de base est juste une indication « classique » et passe-partout mais la grande force de CinePi est dans son adaptabilité. Il est également possible de tirer partie d’un écran HDMI directement relié à la carte ou de concevoir des boutons ajustant des éléments de capture facilement.

Le résultat des captures effectuées sur CinePi équivaut à ce que proposent – ou proposaient – des caméras très haut de gamme il y a quelques années. Cela met à portée des cinéastes amateurs ou professionnels  des possibilités incroyables pour une fraction du prix des capteurs pros. Cela permet également d’imaginer des modules capables de capturer des éléments en très bonne qualité sans avoir à se soucier d’un éventuel accident.

L’idée générale restant de créer le profil de ce que l’on veut enregistrer via l’écran tactile, de cadrer puis de démarrer la capture avec un simple bouton. Mais la suite de cette aventure devrait passer par le choix de capteurs encore plus performants et la création d’un HAT permettant de piloter facilement l’ensemble. Ajouter des solutions de réglage d’exposition, par exemple. Pour y parvenir, Csaba cherche des partenaires capables de l’aider dans le développement de son projet. Si le cœur vous en dit, la page Github du projet est ici. Un serveur Discord est également actif.

CinePi : une magnifique camera sous Raspberry Pi. © MiniMachines.net. 2023.

Un media center pour voiture à partir d’un MiniPC Ryzen

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Karl Johnson sur CNX Software nous montre comment il a transformé un MiniPC Ace Magician AMR5 en une sorte de All-In-One pour voiture.

Un montage astucieux qui permet de proposer aux passagers arrière un contenu multimédia complet avec la possibilité de regarder des films, d’écouter de la musique mais également de jouer à des titres PC. Le MiniPC est équipé d’un processeur AMD Ryzen 5 5600U avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de SSD de base. Plus qu’il n’en faut pour un système multimédia automobile. 

La carte mère du Ace Magician AMR5

L’idée est ici de le désosser et d’exploiter sa carte mère et son système de ventilation pour l’intégrer à une solution typique de All-In-One. On retrouve donc un montage dans un châssis imprimé en 3D, élaboré sous Fusion 360, et branché à un écran de 10.1 pouces en 1024 x 600 tactile. Une solution à la base prévue plutôt pour des Raspberry Pi mais qui fait l’affaire pour une solution de ce type. Quelques regrets de lisibilités sont notés, le texte n’est pas toujours précis et la solution étant capacitive, la dalle a tendance à proposer d’importants reflets à l’usage. Ce qui n’est pas idéal dans une voiture…

Une consciencieuse phase de test préalable réalisée par un expert indépendant

L’alimentation est fournie par une énorme batterie 50 000 mAh qui propose une sortie 20 volts adaptée à l’alimentation du MiniPC. Une batterie que l’on pourra remplacer par  un adaptateur branché directement sur une prise allume cigare en roulant. Le tout est connecté à une manette de jeu sans fil pour contrôler l’ensemble et jouer. Après un premier prototype, l’engin est peaufiné, puis adapté à deux usages.

Avec un pied également imprimé en 3D il peut être employé comme un All In One classique en mode sédentaire. Avec un connecteur le rattachant au support du repose tête d’un siège avant, il devient un vrai centre multimédia en mobilité.

Le montage est bien documenté et pas mal de conseils sont proposés ainsi que les fichiers à imprimer si l’envie vous prenait de vouloir construire le même type d’engin.

Voir le projet en détails sur CNX-Software

Un media center pour voiture à partir d’un MiniPC Ryzen © MiniMachines.net. 2023.

Deux projets exploitant de l’encre numérique : une liseuse et un tableau

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Avec ce premier projet, l’idée est de projeter sur un écran à encre numérique des images d’un film, en noir et blanc, pour en apprécier toute la force. Evidemment l’objet peut très bien afficher autre chose mais l’idée de découper ses films préférés en image par image permet de redécouvrir des moment, des cadrages, des ambiances… Bref tout un art lié au monde du cinéma.

Ce n’est pas la première fois que je croise un projet de ce type en encre numérique mais celui-ci est très joliment réussi et propose un affichage plus conséquent que d’habitude. Il s’agit ici d’une dalle de 10.3 pouces en 1872 x 1404 pixels, un modèle de chez Waveshare qui propose 16 niveaux de gris.  Il est piloté par un Raspberry Pi Zero 2 W qui traduit le film en images. Le tout est intégré dans un cadre noir très sobre avec une marquise blanche pour mieux détacher l’encre numérique.

Mais ce qu’il y a de vraiment formidable ici, c’est la qualité absolument encyclopédique de la documentation fournie par l’auteur, un certain szantaii, pour réaliser son projet. Tout est détaillé de manière ultra précise. L’assemblage des composants pour passer du Raspberry Pi vers l’encre numérique de l’écran, les interfaces retenues, le code employé. C’est d’un niveau assez extraordinaire de documentation. L’auteur propose par exemple des photos des rendus en noir et blanc à partir d’une image couleur suivant divers réglages logiciels. Ce type de travail demande un temps considérable mais le documenter est encore plus chronophage.

Je ne sais pas si ce projet de tableau exploitant de l’encre numérique plaira à beaucoup de monde mais il y a énormément à gagner à parcourir sa documentation.

Le second projet est moins abouti mais il est très prometteur. Il s’agit d’une liseuse numérique, capable de lire les principaux formats de fichiers, créée à partir d’une carte Raspberry Pi également. Le prototype ressemble pour le moment à un tank mais il s’agit d’un travail en cours de développement et la partie code semble déjà bien aboutie.

On retrouve ici un écran de 4.2 pouces de diagonale, de petits boutons de navigation et un Raspberry Pi 3 pour contrôler le tout. La liseuse peut prendre en charge les formats EPUB, CBZ et PDF. Là encore, beaucoup de documentation est fournie par l’auteur, un certain Jean-Gilles Guyrandy, permettra de créer votre propre liseuse… Pour ma part, je vais sagement attendre encore un peu avant de me lancer. D’abord parce que je n’ai plus de Raspberry Pi disponible et ensuite parce que le travail est encore très jeune. Il s’agit d’un assemblage de composants dédiés au prototypage ce qui est parfait pour construire la liseuse et développer son code mais un peu moins pratique en terme d’usage. 

Au vu du prix d’une liseuse commerciale actuelle, l’achat d’une carte Raspberry Pi pour ce projet n’a pas de sens mais les tarifs des cartes de développement devraient se tasser et j’espère qu’un internaute réalisera le potentiel de ce type de projet en proposant un ou des composants dédiés. Histoire de construire une liseuse autonome, open-source et indépendante de toute bibliothèque dédiée.

Deux projets exploitant de l’encre numérique : une liseuse et un tableau © MiniMachines.net. 2023.

Un véritable MiniMac sous RPi Zero à fabriquer vous même

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Envie de vous construire un MiniMac de bureau ? Ce guide vous montre comment obtenir un ordinateur modèle réduit imprimé en 3D mais parfaitement fonctionnel.

L’engin n’est pas un vulgaire presse papier, il s’agit d’un vrai MiniMac Plus capable de lancer des programmes et des jeux. Son « cerveau » est construit à partir d’une carte Raspberry Pi Zero. Deux versions sont disponibles. La premiere emploie une fausse disquette en guise de décor sur la face avant de la machine. La seconde propose d’utiliser cet emplacement pour glisser la MicroSD nécessaire à l’exploitation du système. Diverses propositions de façades permettront d’adapter la machine à votre convenance : du Mac SE ou SE30 au Classic en passant par le Plus.

Pour le reste, il s’agit d’un montage assez classique avec un châssis imprimé en 3D, un écran de 2.8 pouces en 640 x 480, un Raspberry Pi Zero W ou Zero 2 W et divers câbles et accessoires en plus de l’indispensable carte mémoire qui portera, au mieux, un System 7.7.5 d’Apple.

Evidemment, il est possible de faire beaucoup plus avec cette drôle de machine. Lire des fichiers audio vers une enceinte Bluetooth externe, changer de système pour en faire un outil de suivi programmable pouvant aussi bien vous avertir de nouveaux messages que suivre l’état d’un service en ligne, par  exemple. Le guide est très bien fait et il est extrêmement détaillé et vous trouverez tous les fichiers nécessaires pour l’installation de l’ensemble et la construction du châssis de ce MiniMac très facilement sur cette page.

Un grand merci au Biou pour sa trouvaille.

Un véritable MiniMac sous RPi Zero à fabriquer vous même © MiniMachines.net. 2023.

Une extension de refroidissement pour Minisforum UM690

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Le MiniPC UM690 de Minisforum est une solution assez musclée équipée d’un Ryzen 9 6900HX. Il emploie un châssis commun à d’autres minimachines de la marque comme le UM773 Lite et quelques autres. 

Ces machines disposent d’un système de refroidissement efficace et capable de contrer la chaleur générée par leurs processeurs. Ce ne sont cependant pas des engins prévus pour faire tourner en permanence leurs puces à plein régime. Chose que réclament certains utilisateurs. 

Pour améliorer le refroidissement de ce type de machine, Igguk nous propose un fichier à imprimer en 3D qui permet de modifier la partie basse de la machine pour l’agrandir quelque peu et rajouter un petit ventilateur sous la machine pour améliorer la ventilation globale de l’engin. Il emploie un ventilateur Noctua en 40 x 40 x 10 mm en 5 Volts de ce type. Son extension a été imprimée en PETG mais je ne suis pas sur que ce soit vraiment indispensable pour ce genre de modification, un filament en ABS peut suffire.

C’est en tout cas une solution intéressante pour permettre une utilisation plus lourde de ce type d’engin. Même si cela impacte l’encombrement global de l’ensemble. On peut également imaginer que ce genre de solution permettrait l’emploi de SSD NVMe très rapides et généralement source de beaucoup de chaleur.

Si d’autres utilisateurs ont déjà eu ce genre de reflexes et veulent partager leurs créations du genre avec d’autres lecteurs, je monterai une page dédiée qui rassemblerait ce genre de fichier quelque part sur le site.

Une extension de refroidissement pour Minisforum UM690 © MiniMachines.net. 2023.

Powercore : découpez du métal dans votre garage par EDM

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Powercore est le nom choisi par cette solution Open Source et évolutive qui propose à tout un chacun de découper du métal suivant un procédé jusque là réservé à des machines industrielles : l’EDM.

EDM signifie Electrical Discharge Machining que l’on traduit en français par Electro-érosion et qui consiste à usiner de la matière grâce à de petites décharges électriques. Beaucoup de produits qui nous entourent utilisent ce type de technique pour une partie de leurs pièces mécaniques. Cela permet par exemple la découpe de métaux de manière très fine.

Powercore et une idée assez séduisante. Cette machine construite autour d’un format d’imprimante 3D cartésienne plonge une électrode dans un bassin rempli d’eau déminéralisée au dessus d’une pièce de métal. L’électrode est ensuite activée grâce à des courants électriques qui provoquent des étincelles qui vont découper la plaque de métal située en dessous. En coordonnant le déplacement de cette électrode avec les mouvements de l’imprimante, cela permet de créer le dessin voulu dans la pièce métallique.

Découpe en profondeur

L’idée parait toute bête mais réussir à rendre cette solution EDM accessible dans ce format est impressionnant. La Powercore a nécessité de longs mois de travail et d’optimisation pour parvenir à sa construction. Outre les soucis techniques liés au procédé lui même, il a fallut développer une alimentation apte à prendre en charge le courant nécessaire à l’électrode.

C’est d’ailleurs cette alimentation et la carte mère qui contrôlera l’ensemble qui sont surtout proposés dans ce financement participatif. L’idée n’est pas de fournir une solution clé en main mais les éléments nécessaires pour transformer une imprimante 3D en EDM.

Le porte électrode : un mix entre composants et impression 3D

Si vous décidez de rejoindre cette campagne de financement, vous recevrez donc l’alimentation PowerCore et son câble, un kit pour connecter les électrodes que vous installerez dans une pièce imprimée en 3D par vos soins. Avant d’adapter le tout à un support standard de tête d’impression d’imprimante 3D cartésienne. Des électrodes et tout ce qu’il faut pour convertir une imprimante 3D standard en solution EDM.

L’ensemble des éléments nécessaires à imprimer en 3D pour construire votre machine de découpe est déjà disponible à l’impression. La partie électronique du dispositif, totalement OpenSource et documentée, sera disponible à la fin de la campagne. La carte mère emploie une solution Raspberry Pi Pico et plusieurs capteurs de température tout en proposant des broches libres pour vos propres expérimentations.

Le prix du kit est de 379€ HT et hors frais de port. Je ne vous cache pas que si la solution Powercore est Open source et devrait avoir une jolie communauté et pas mal d’entraide, elle reste réservée à des utilisateurs expérimentés. Cela dit, le résultat que l’on peut obtenir avec cette solution est vraiment intéressant et peut, motiver bien des utilisateurs à se pencher sur cette idée.

Une pièce mélangeant impression 3D et EDM

Powercore, c’est de l’EDM pour tout le monde

De l’EDM dans son garage, c’est bien mais pour quoi faire ?

Le principe de ces découpes est de proposer la répétition de pièces métalliques à petite échelle. Essayez de commander une petite série de pièces chez un industriel et vous aurez tôt fait de comprendre le problème. Soit vous demandez quelques centaines d’exemplaires au minimum, soit vous allez payer votre métal à prix d’or. La réalisation d’une petite série de 10 ou 20 pièces de petit format n’existe pas vraiment dans le carnet de commandes d’un industriel aujourd’hui. Ou alors il faut passer par l’international et commander en Chine ou en Inde cette petite série. Ce qui peut avoir du sens mais demande des délais importants.

Si vous avez une idée pour caréner une impression 3D avec des éléments métalliques, et que vous voulez réaliser 4 pièces différentes à l’unité. Cela vous coutera soit beaucoup d’argent, soit beaucoup de temps et souvent les deux en même temps. Pour un fablab ou un atelier partagé, cette solution Powercore est donc une idée intéressante, elle offrira la possibilité de réaliser de petites séries de pièces à peu de frais. Pour un artisan également cela permettra de proposer des designs sur mesures à ses clients.

Un des éléments qui est le plus intéressant dans ce procédé EDM est dans la réalisation de pièces souples sans mécanisme. La découpe d’une pièce sur mesure est évidemment appréciable, d’autant que l’on peut ensuite plier le métal ou l’adapter à ses besoins pour créer une protection adaptée à tout type d’appareil. Mais certains usages utilisent la souplesse du métal pour d’autres fonctions.

Ce design, par exemple, joue sur la résistance de l’aluminium pour proposer un certain ressort à la partie centrale , un ressort qui s’enfoncera pour en faire un bouton. La pression mettra en contact le métal de la partie découpée avec une autre située en dessous afin de fermer un circuit électrique par exemple. C’est simple, robuste et efficace.

Si le projet vous intéresse, rendez vous sur sa page Kickstarter

Si le projet ne vous intéresse pas trop mais que vous voulez voir comment l’ensemble des problèmes techniques a été résolu pour la construction du Powercore, je vous encourage à regarder la vidéo du projet tout en haut de la page, elle est très intéressante.

Powercore : découpez du métal dans votre garage par EDM © MiniMachines.net. 2023.

Automatiser l’arrosage avec le Raspberry Pi

Par : Korben

Si comme moi, vous êtes une super quiche en management de plantes vertes ou de végétaux extérieurs, vous devez absolument lire cet article. Alors non, quand je dis management de plantes vertes, je ne parle pas des ramollis que vous avez sous vos ordres au boulot.

Je m’adresse plutôt à tous les geeks de la nature qui mettent des plantes un peu partout chez eux ou dans leur jardin et qui rêvent de ne jamais oublier un arrosage… Voire qui souhaitent que ça se gère tout seul lorsqu’ils sont en vacances à Phuket.

Alors, comment faire ?

Et bien avec un bon vieux Raspberry Pi et le script python Watering, c’est possible !

Ce script, une fois en place sur un Raspberry Pi, permet de piloter un système d’arrosage dont les plans sont également fournis sur Github et vous pourrez même piloter tout ça au travers d’une interface web.

Pour ce faire, vous aurez besoin d’un Raspberry Pi Zero W, d’une pompe centrifuge, de vannes magnétiques, de modules relais, d’un capteur d’humidité, d’une alimentation électrique de 5V et de quelques autres pièces spécifiées dans ces plans libres, pour construire votre propre système d’arrosage automatisé.

Ce n’est pas plus compliqué que ça. Et une fois que c’est en place, vous n’aurez plus qu’à piloter votre système via l’interface PHP accessible depuis l’autre bout du monde (ou depuis votre salon).

Pratique !

OTO, des vélos pliants en carbone a imprimer vous même

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OTO est une marque Belge qui développe des solutions de vélos pliants depuis quelques temps. Le projet est assez complet et vraiment intéressant. Il est porté par un jeune médecin généraliste, Raphaël Panier, qui a décidé de « tout plaquer pour » lancer sa société de conception et de commercialisation de vélos d’un nouveau genre.

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Son idée est de proposer une mobilité active qui colle avec des besoins urbains. Un vélo pliant que l’on pourra emmener partout, léger pour être facilement emmené au bureau et non pas rester dans la rue. Accessible niveau tarif et exploitant des pièces détachées faciles à trouver et… à remplacer. Un des éléments importants du concept est la résilience proposée par cette fabrication semi autonome de chaque vélo. Avec OTO, on peut aller chercher une roue de 24″ dans un magasin traditionnel, démonter celle d’un vélo d’occasion ou adapter une pièce en modifiant le design global de l’engin en cas de rupture. Pendant la pandémie de COVID certaines pièces détachées ont disparu des magasins de vélos, entrainant de véritables problématiques pour les réparateurs. Les vendeurs eux-mêmes ont du faire face à des ruptures longues entrainant des calendriers de ventes incroyablement distants. Certaines références de vélos n’étaient disponibles qu’après 16 ou 24 mois de délai ! Le format choisi permet également de privilégier le recyclage des pièces. 

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Mais le projet va également assez loin dans une idée communautaire avec l’idée d’une entraide entre différents utilisateurs. Certains pouvant aider les autres à fabriquer, réparer ou développer le vélo. Via un forum, des ateliers et des rencontres autour du projet, OTO se veut être une marque ouverte et à l’écoute de ses clients. Mieux, elle entend favoriser la fabrication participative de ses différents projets. Le tout en assurant la sécurité des utilisateurs en proposant une certification Européenne des cadres (ISO 4210) des vélos vendus par la marque. Une certification qui, si l’auto fabrication du vélo est faite suivant les préconisations indiquée, sera également la votre. 

Enfin, une idée de « carnet d’entretien » du vélo est proposée. Pour chaque OTO, ce document référencera les opérations réalisées. Une sorte de document pouvant servir à savoir où on en est sur les opérations de suivi à réaliser pour la sécurité du conducteur : pièces d’usure classiques comme les freins ou la chaine par exemple. Mais c’est également un excellent document à transmettre en cas de revente du deux-roues. Le nouvel acquéreur saura exactement où en est son nouveau destrier, les remplacements à venir et les éventuelles opérations subies sur le cadre.

OTO, une autre philosophie du vélo

OTO, un nom qui évoque le cadre et les deux roues d’un vélo, un nom qui évoque aussi les quatre-roues, est donc encore un projet en devenir. Mais il est à la fois ambitieux et très ouvert. Non seulement le projet est de vendre des vélos pliants abordables et qui répondent aux besoins réels d’une bonne partie de la population mais il est en plus tourné vers l’utilisateur et les communautés DIY.

Le vélo OTO a déjà passé pas mal d’étapes, il est construit en partie avec des pièces détachées commerciales (roues, moyeux, pneu, freins, etc) pour les éléments impossibles à fabriquer soi même. Mais il fait également appel à des composants qui peuvent être imprimés en 3D avec une solution commerciale classique. Une imprimante à filament proposant un espace de 180 x 180 x 180 mm et proposant une buse capable de monter à 290°C avec un lit à 100°C suffit à imprimer les pièces nécessaires.  Le recours à des éléments en fibre de carbone est également nécessaire pour la construction du cadre mais ils sont réalisés de manière artisanale. Cet ensemble est mis en valeur autour d’une documentation technique très complète et sous licence Creative Commons portée par OTO.

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Ainsi, en achetant les diverses pièces détachées et en fabricant ou imprimant le reste il est possible de construire un vélo pliant, de 7 petits kilos, mono vitesse, pour un prix de 650€ pour un vélo. Cela sans compter évidemment les éléments techniques nécessaire à sa construction comme l’imprimante 3D et autres. Plus on fabrique de vélos, plus le prix de chaque 2-roues est amorti et plus le prix de revient baisse. Pour cinq vélos le tarif est revu à environ 500€ pièce. Ce qui donne sincèrement envie de bricoler à plusieurs dans un fablab ou dans son garage avec ses voisins. Chaque vélo propose des détails pratiques pensés pour l’utilisateur : des gardes boues intégrés pour ne pas arriver au travail avec le dos trempé. Des roulettes discrètes qui permettent de pousser le vélo devant soit sans avoir à le porter. Des éclairages qui s’allument automatiquement et flashent quand on freine. Une selle protégée contre le vol, une courroie en carbone à la place de la chaine classique.

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Le programme est donc ambitieux et dès le printemps prochain, il sera proposé des ateliers de fabrication en groupe chez OTO. Pour 890€, vous repartirez sur votre propre engin après 5 soirées de bricolage sous la supervision de Raphaël Panier à Bruxelles. A cette date, il sera également possible de précommander votre vélo directement sur le site Otobike.org. Une version électrique avec un moyeu arrière aidant au pédalage sera également disponible.

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Je trouve l’idée merveilleuse et, avec le recyclage de vieux vélos quasi abandonnés ou vendus pour une bouchée de pain en ligne via des petites annonces, une des meilleures solutions pour vous équiper aujourd’hui. J’ai bien conscience que dépenser 650€ pour un vélo en ajoutant les heures de travail pour le fabriquer n’est pas à la portée de tous. Mais cela reste vraiment beaucoup moins cher qu’un vélo pliant commercial classique 1 et cela ouvre surtout la voie à un vélo virtuellement inusable. Ou plutôt parfaitement réparable dans la durée…

Et puis, franchement rien que pour pouvoir dire « Je prends l’OTO » et sortir à vélo, ça vaut le coup non ?

www.otobike.org

Merci au petit Shikiryu pour l’info.

OTO, des vélos pliants en carbone a imprimer vous même © MiniMachines.net. 2023.

Et si les LEGO se mettaient a jouer à Doom ?

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On a vu la naissance de ce projet de touche LEGO en juin dernier avec un premier modèle qui cherchait alors juste à remplacer la décoration peinte sur la touche par une version LCD. Fin décembre, nous découvrions une méthode très évoluée pour fabriquer cette brique et un résultat vraiment bluffant. Aujourd’hui ça y’est, la brique est non seulement maitrisée mais elle permet de… jouer à Doom.

En ajoutant un  accéléromètre à la solution, la petite brique affiche non seulement le jeu Doom original mais il est parfaitement jouable. En penchant le LEGO en avant, le personnage de Doom avance. La bascule sur les côtés le fait tourner et des petits tapotements sur le haut de la brique où des capteurs capacitifs sont implantés permettent de tirer et d’avoir des interactions.
L’affichage est basique, il s’agit d’un minuscule écran qui affiche ici uniquement en noir et blanc et le jeu est travaillé pour fabriquer des images en utilisant des niveaux de gris. La jouabilité est évidemment limitée mais cela montre à quel point cette intégration est réussie. 

L’objet mesure moins de deux centimètres sur deux et embarque donc la partie logique qui est un RP2040 de Raspberry Pi pour effectuer les calculs afin d’afficher le jeu, la batterie nécessaire à faire tourner l’ensemble, l’affichage lui même et les composants de contrôle. Réaliser cet ensemble est déjà difficile à cette taille mais le couler dans une brique de LEGO et offrir la possibilité de jouer à Doom avec c’est vraiment impressionnant.

Comment fabriquer la micromachine Lego ?

Et si les LEGO se mettaient a jouer à Doom ? © MiniMachines.net. 2023.

Le plus petit NAS du monde ne coute que 35$ (et du temps)

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Si l’idée de construire une solution de stockage réseau comme ce petit NAS n’est pas nouvelle, elle est toujours dans l’air du temps. Disposer de ses fichiers les plus importants sur un stockage maitrisé, sécurisé et accessible de n’importe où reste un élément essentiel de notre vie numérique. 


Un petit NAS servira à stocker ses documents les plus importants derrière un chiffrement solide : pièces d’identité, documents légaux, éléments de travail et autres certificats pouvant alors être accessibles à tout moment du bout d’une connexion Internet sécurisée. C’est l’idée globale développée  autour de ce projet.

Avec un Raspberry Pi Zero 2 W et un boitier imprimé en 3D, ce projet ne coute pas grand chose. 35$ aux US, probablement du même ordre de grandeur en France. L’idée n’est pas ici de disposer de tonnes de gigaoctets de réserve mais de n’employer cette solution que pour les fichiers les plus importants. Le recours à un stockage limité mais peu cher, ici une clé MicroUSB 128 Go que l’on pourra ajuster au besoin avec un modèle plus ou moins conséquent. Il sera bien entendu possible d’opter pour un stockage de type 2.5″ avec un adaptateur USB mais on perdra alors en compacité. Le système est monté sur une carte MicroSDXC de 32 Go classique.

L’impression du châssis demandera quelques heures d’attente et 1$ de matériau en filament PLA sur la facture globale. Les fichiers sont partagés pour que vous puissiez imprimer votre propre châssis facilement mais pas gratuitement, ils ont été déposé sur Etsy où vous pourrez les télécharger contre quelques euros. Vous pouvez, bien entendu, recycler un autre boitier ou designer le châssis de votre choix en mesurant la taille des divers composants.

Les supports de vis sont chauffés avec un fer et poussés dans le PLA

Une fois imprimé, la carte s’ajuste directement dans le boitier avec l’option d’une fixation en insérant des supports de vis dans le PLA ou en utilisant directement des vis M2 dans le plastique. Enfin, un petit ventilateur de 3 cm de coté alimenté directement par le Pi Zero 2 W et l’ajout d’un petit dissipateur en alu sur le SoC de la carte terminent la partie matérielle de ce projet.

L’encombrement final.

Le boitier assemblé

Il faut désormais installer la partie logicielle qui consiste en un système Raspberry Pi OS Lite avec SSH pour pouvoir sécuriser l’ensemble par la suite avec le logiciel OpenMediaVault qui va gérer l’usage d’un NAS accessible en ligne. L’ensemble est bien documenté sur le blog du créateur qui détaille étape après étape les opérations à effectuer pour le système comme pour Open Media Vault.

Le résultat global n’est pas mauvais avec du 4.5 Mo/s de transfert stabilisé pour un gros fichier. Ce n’est évidemment pas merveilleux mais encore une fois l’idée n’est pas de faire de ce petit NAS un remplacement d’une solution commerciale sérieuse. C’est avant tout un outil de stockage pour des usages précis. C’est une solution qui ne consomme quasiment rien et n’aura donc pas d’impact sur votre facture électrique. Cela montre également que ce genre d’opération est devenu très aisé et qu’il sera possible de dériver ce principe avec d’autres machines et d’autres systèmes.

Le Petit NAS est un exemple assez extrême mais on peut imaginer des solutions exploitant l’USB avec des SSD 2.5″ SATA 3.0 via un adaptateur permettant des usages plus complets. Avec plusieurs comptes d’accès gérés par OpenMediaVault, cela peut faire un système de partage de documents en ligne peu cher et efficace, par exemple.

 

Le plus petit NAS du monde ne coute que 35$ (et du temps) © MiniMachines.net. 2023.

Un Bloc Arcade double écran pilotée par un Raspberry Pi 400

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L’idée de ce Bloc Arcade est toute simple mais drôlement efficace. Le système de double écran fait tout son charme. Un petit losange en longueur réalisé en contreplaqué propose sur chacune des deux faces un écran. A l’intérieur, un Raspberry Pi 400. A l’extérieur, des manettes de jeu sans fil.

Le projet Bloc Arcade est tout bête et emploie un PC-Clavier Raspberry Pi 400 pour effectuer les calculs. Cette « source » peut évidemment être chamboulée pour choisir une autre machine. Un MiniPC ou une console de jeu peuvent être intégrés de la même manière. Derrière cette machine, on retrouve un « splitter » de signal d’écran. Le petit objet reprendra le signal source pour le doubler vers chaque écran.

Les moniteurs étant de la taille de son choix. Le recours à des matériels d’occasion est possible et même encouragé pour ce genre de projet1. Evidemment si vous concevez ce genre de solution avec un MiniPC, il y a de grandes chances que vous puissiez avoir deux sorties vidéo nativement. L’alimentation est assurée par un bloc multiprise pour les écrans et le bloc du Raspberry Pi 400.

Deux manettes de jeu plus tard, on se retrouve donc avec un Bloc Arcade proposant deux fois le même signal de part et d’autre. Les joueurs se font donc face sur le même jeu et ne sont plus côte à côte. Pour certains jeux, cela permet de ne pas se gêner. Le tout ne prend pas spécialement de place et les manettes peuvent être rangées dans le bloc.

On sent qu’une bonne partie du travail de l’auteur est un prétexte pour s’amuser dans son atelier avec du bois. Il est possible de réaliser un objet bien plus simplement que dans la vidéo en utilisant des panneaux plus classiques. L’idée est en tout cas excellente, on peut en imaginer des dérivés variés avec, par exemple, des postes face à face un peu sécurisés et deux MiniPC dans le châssis en bois.

L’auteur du Bloc Arcade a un compte Instagram avec  surtout de belles réalisations en ébénisterie.

Via : Raspberry Pi Blog

Un Bloc Arcade double écran pilotée par un Raspberry Pi 400 © MiniMachines.net. 2023.

Paperoid : un appareil photo sans mémoire

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Poétique, bien assemblé et assez réussi esthétiquement, le Paperoid1 est un projet construit autour d’un microcontrôleur ESP32 et d’un écran à encre numérique.

Son usage sera jugé inutile pour certains, pratique pour d’autres, poétique ou ridicule. Mais le Paperoid est une création qui aura au moins le mérite de montrer un assemblage très réussi. L’objet se présente comme une sorte d’appareil photo, sans viseur, qui se manipule grâce à une petite poignée. Son interface est rudimentaire puisque l’objet ne propose ni mise au point ni changement d’angle. Le seul élément accessible est un bouton situé sur son cadran.

A l’intérieur de ce boitier sur-mesure, on découvre un circuit ESP32 monté sur un PCB original et qui, une fois activé avec le bouton, pilote un capteur photo. L’ensemble est alimenté par une cellule de batterie 18650 qui se recharge en USB Type-C. Une petite LED indique l’état de fonctionnement de l’engin. Une fois le bouton pressé, la photo est capturée et immédiatement envoyée au module e-Paper via une communication NFC. Ce petit affichage est magnétisé au dos de l’appareil et propose un écran de 4.2 pouces de diagonale en 400 x 300 pixels. 

Une fois l’opération effectuée, libre à vous de détacher ce petit écran du Paperoid pour le coller où bon vous semble. Sur un frigo ou toute autre partie métallique, afin de présenter votre dernier cliché. Le résultat sera bien entendu assez limité puisque l’écran est en noir et blanc avec une définition assez faible. Si vous voulez changer de photo, rien de plus simple, il suffira de reconnecter l’écran au reste du boitier et de prendre votre cliché.

Pas de mémoire donc et aucun moyen de transférer la photo vers un autre appareil ni de l’imprimer. On pourrait imaginer un second bouton qui activerait un module Bluetooth ou qui enverrait via un module Wi-Fi vos images vers les nuages mais cela serait sans doute moins pertinent que le résultat obtenu par le moindre appareil photo de smartphone aujourd’hui. 

La carte développée pour le projet

Alors pourquoi faire ? Ce Paperoid est un projet didactique qui est partagé par son auteur qui donne tous les éléments nécessaires à sa réalisation sur Github et Hackaday. Cela peut être un très bon moyen de laisser des notes et des mémos aux membres de la famille. Un petit sourire partagé et laissé sur le frigo avant de partir en voyage, une photo d’un truc à ne pas oublier et bien d’autres choses encore. Cela montre également un élément souvent oublié par certains électroniciens plus passionnés par le code et les soudures que les  finitions : le design.

Le travail sur ce poste est excellent pour ce projet. L’emploi d’une sorte de bois souple et tissé pour habiller la coque imprimée en 3D est bien trouvé, le résultat est sympathique et on appréciera de laisser trainer l’appareil dans son intérieur.

Source : Hackaday via Liliputing

Paperoid : un appareil photo sans mémoire © MiniMachines.net. 2023.

Ploopy Headphone : un casque audio OpenSource sous RP2040

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Le Ploopy Headphone, c’est un casque audio, totalement Open-Source, totalement documenté, que tout un chacun peut construire de A à Z si il se donne un peu de peine. C’est également un projet qui va faire vivre son auteur avec des kits à monter soi même. Une aventure passionnée et intelligente qui montre un des aspects les plus nobles de la technologie. Un partage consciemment ouvert de son travail technique.

Le Ploopy Headphone c’est un casque audio, il en existe des centaines de modèles dans le commerce à tous les tarifs. La première question vient donc du pourquoi vouloir construire le sien quand un simple achat peut résoudre votre problématique d’écoute. Je ne reviendrai pas sur le fait qu’apprendre à construire son casque c’est une excellente leçon technique qui permet de comprendre beaucoup de choses. Mais plutôt sur le fait que cette possibilité permet de choisir l’ensemble des compétences que l’on veut sur son produit. La nature des composants audio est notamment capitale pour un rendu sonore à votre goût. C’est également la possibilité de le programmer suivant vos choix et vos envies puisque la partie logicielle est également documentée. Enfin, c’est la possibilité de profiter d’un casque qui durera toute votre vie. Puisque si vous le montez pas à pas, vous pouvez également le démonter et changer ou réparer toutes les pièces indépendantes très facilement.

La contrepartie ? Ce n’est évidemment pas une mince affaire, le projet est complexe et beaucoup d’étapes sont critiques. Le Ploopy Headphone requiert du temps et des compétences pour parvenir à un montage parfait. L’ensemble des pièces à ajuster peut s’acheter en kit ou s’acheter en partie tout en imprimant les autres avec une imprimante 3D commerciale. Les outils nécessaires sont très classiques. Le fer à souder est la pièce la plus exotique dont vous aurez besoin.

Le Ploopy Headphone utilise des haut-parleurs spécifiques, des solutions flexibles et ultraplates qu’il faudra intégrer dans une coque ouverte imprimée en 3D. Ce n’est pas une mince affaire mais cela n’a rien d’insurmontable. Il suffit de suivre les instructions détaillées proposées pour arriver au bout de cette étape. Il est également possible de modifier les fichiers à imprimer pour choisir d’autres types de haut-parleurs.

Mais évidemment, en cas de changement majeur comme celui-ci, il sera surement nécessaire de revoir la partie électronique du reste du dispositif. Néanmoins, cela reste totalement ouvert et documenté avec détails.

A la fin de cette première phase de montage, vous avez de quoi couvrir vos deux oreilles dans les coloris de votre choix.

L’étape d’après consiste à construire les protections qui viendront englober vos oreilles. Là encore une débauche de détails  et de conseils agrémentés de nombreuses photographies sont présents.

Il n’y a plus qu’à assembler le reste avec, encore une fois, tous les  détails savamment documentés. Le soin apporté à l’ensemble du dispositif pour qu’il propose un confort digne d’un casque commercial. Le jeu sur la résistance des matériaux. Les ajustements de formes et de format. tout le travail mené en amont pour  concevoir ce Ploopy Headphone me laisse vraiment admiratif. 

Il reste l’étape d’amplification et de câblage du dispositif qui peut passer par la solution de votre choix mais qui est détaillée avec l’amplificateur officiel créé par l’auteur. Il est évidemment possible d’acheter cet ampli directement dans un kit mais vous pouvez utiliser une autre solution d’amplification de votre choix ou même monter l’ampli officiel en suivant les conseils de l’auteur. Soit en passant par un service professionnel externe, soit en utilisant vos fortes compétences en soudure.

L’avantage de passer par l’ampli officiel Ploopy est qu’il vous ouvre la porte à sa programmation. Construit autour d’un microcontrôleur Raspberry Pi RP2040, il est possible de le mettre à jour suivant vos choix. Suivant le succès du projet il est possible que de nombreux programmeurs proposent des firmwares originaux avec des fonctions alternatives qu’il sera intéressant de suivre. Le travail mené sur les réglages sonores sera le plus passionnant à essayer, la documentation sur ce poste est là encore un exemple à suivre.

J’ai bien conscience que la somme de travail autour de ce projet peut faire peur, surtout si vous vous y engager de A à Z. Il faut bien se rendre compte que d’un pur point de vue matériel, ce n’est absolument pas rentable. Les heures passées à monter le projet ne valent pas le prix d’un casque commercial. Son intérêt est donc à chercher ailleurs. Comme outil de formation, d’auto formation ou simplement comme un puzzle qui parle à vos appétits caché d’ingénieur en puissance. Le rendu sonore de l’appareil est présenté sur cette page où il est comparé au Sennheiser HD6XX.

Il est cependant possible d’acheter le produit prémonté, quasiment prêt à l’emploi avec quelques étapes de montages simples à réaliser pour le casque. Ou en kit complet où vous aurez à jouer aux LEGO avec l’ensemble sur la page dédiée du site web de Ploopy. L’avantage de l’Open Source étant que si un particulier ou un professionnel veut fabriquer ce casque en série pour le vendre à son tour, il pourra tout à fait le faire. Et dans ce cas, dans l’idée d’une série de produits identiques, la fabrication et son coût viendront mécaniquement à baisser.

C’est la beauté du partage de l’Open Source et de l’Open Hardware. Non seulement ce Ploopy Headphone va permettre à Ploopy de gagner de l’argent en vendant de quoi monter son produit mais il va également ouvrir la possibilité à d’autres de l’améliorer et/ou de le vendre à leur tour. Et chacun des propriétaire de ce casque pourra le réparer, le modifier ou le mettre à jour aussi bien logiciellement que matériellement autour d’un travail de développement commun.

Ploopy Headphone : un casque audio OpenSource sous RP2040 © MiniMachines.net. 2023.

Une pompe d’aquarium pilotée par un Raspberry Pi Pico

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Elever des poissons d’eau de mer est un hobby exigeant. Maintenir un petit écosystème aussi complexe demande du temps et autant de constance que de persévérance. Pour s’aider dans cette tâche une certain Joe Stiff a décidé de s’aider des bons soins d’un micro contrôleur Raspberry Pi Pico.

Pour apporter tous les éléments nécessaires à la vie d’un aquarium de ce type, il faut filtrer l’eau, l’oxygéner mais également mélanger des composants semblables à ceux que l’on trouve dans la nature. Cela veut dire doser régulièrement des apports variés en fonction du volume de votre aquarium. Si filtrer l’eau est relativement facile en branchant une pompe en circuit fermé, si oxygéner celle-ci se fait également en alimentant une pompe qui enverra de l’air dans le bocal, doser les différents composants demande de la rigueur et de la patience.

A moins que ? A moins de faire comme Joe qui a décidé de confier la tâche à un Raspberry Pi Pico qui viendra régulièrement pomper les éléments nécessaires en reprenant le principe des appareils de circulation sanguine médicaux. Le petit micro contrôleur, enfermé dans un boitier imprimé en 3D, pilote à intervalles fixes des pompes spécifiques. Des moteurs « classiques » qui pressent sur une « hélice » qui écrase un tube en plastique souple. Le mouvement fait circuler le liquide dans le tube et permet ainsi d’alimenter l’aquarium. En variant sur la durée et la vitesse de rotation des moteurs, il est possible de modifier la quantité de liquide déplacé.

Le projet n’a couté que quelques livres, Joe évalue ses dépenses à 14£ au total, soit quelque chose comme 16 euros, en composants. Le Raspberry Pi Pico, deux pompes, un relais, du filament d’impression, des vis et quelques câbles.. Evidemment, Joe n’a pas compté son temps passé à imaginer, imprimer et construire le produit pas plus que le temps nécessaire à l’établissement du code en Python ni aux réglages pour déterminer les quantités de liquide « pompé » par minute. Quand on aime… Il laisse d’ailleurs a disposition les plans 3D de son système.

Mais le résultat est impeccable, si le processus n’est pas des plus rapides, on parle d’un litre déplacé pour 18 minutes de pompage, il permet de ne pas avoir à se soucier de la gestion de l’aquarium au quotidien. Un point clé quand on veut partir en vacances quelques jours l’esprit tranquille.

Bravo à Joe en tout cas pour la qualité de la réalisation et son esprit de partage. Merci à Eric pour le lien.

 

 

Une pompe d’aquarium pilotée par un Raspberry Pi Pico © MiniMachines.net. 2023.

OGRE : un Cyberdeck sous Raspberry Pi pour les baroudeurs

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OGRE est une très belle réalisation publiée en ligne par un certain rmw156 à la toute fin de l’année 2022. Un engin qui reprend une mode déjà bien implantée dans le monde des cyberdecks. Celle d’une valise abritant un ordinateur complet et autonome.

Il s’agit ici d’une valise de la marque Pelican, le modèle 1300. Respecté pour sa robustesse, c’est un produit qui est assez commun aux US même si on le voit moins souvent en Europe. Là bas, il sert à protéger beaucoup de choses et il n’est pas rare de voir des équipements électroniques ou de laboratoire voyager avec ce type d’emballage. Même si le prix d’une Pelican est souvent assez élevé. A plus de 100€ pièce, la valise Pelican 1300 parait hors de prix pour ce type d’usage. Mais quand on doit faire traverser un matériel sensible dans un pays aussi grand que les états unis d’une côte à l’autre, la dépense n’est plus aussi invraisemblable. Beaucoup de laborantins et autres salariés finissent par trouver des valises de ce type abandonnées ou simplement jetées à la poubelle… Certains les recyclent donc dans des montages de ce type.

Gros avantage de la Pelican 1300, son format parfait pour un Cyberdeck. Le OGRE en prend pleinement parti avec une intégration parfaite grâce à l’impression 3D. Le fond de la petite valise embarque ainsi tout le cerveau de l’engin derrière une protection imprimée qui soutient l’affichage. On retrouve ainsi un Raspberry Pi 3B+ choisi pour sa plus faible consommation d’énergie que le 4. La carte est connectée à un écran 7″ tactile en 800 x 400 pixels. Elle embarque une carte MicroSDXC de 512 Go ainsi qu’un dongle USB lui offrant une couverture GPS.

Pourquoi une capacité si importante ? Parce que OGRE signifie « Off Grid » et donc loin de tous réseaux. Le créateur de la solution a donc décidé d’intégrer dans le dispositif une collection complète de sauvegardes de différents Wiki via un serveur Kiwix. Cela permet de se balader avec une sauvegarde complète de Wikipedia en une langue dans une version comprenant les images des différentes entrées. Une collection assez large de 7000 PDF est également intégrée ainsi que des cartes pour faire fonctionner le GPS embarqué de manière autonome grâce à FoxtrotGPS.

L’impression 3D permet également d’intégrer un rappel de la connectique en façade avec quelques ajouts esthétiques sous la forme d’interrupteurs à bascule du plus bel effet. Ils permettent de couper l’alimentation de différents éléments comme le GPS ou l’affichage et participent à l’aspect général de l’engin. On retrouve également les connecteurs USB classiques, l’alimentation 5 volts, la connectique du clavier et même la  très bonne idée d’un switch 5 ports intégré dans l’espace disponible à côté de l’écran. De telle sorte que plusieurs machines pourront se connecter au système Raspberry Pi pour profiter de ses données.

L’usage d’une connectique externe pour brancher le clavier évite une intégration hasardeuse dans la charnière. Les mallettes Pelican sont connues pour leur résistance mais également pour leur système de charnière très robuste, éviter toute détérioration de celles-ci est donc une bonne idée. En utilisant un petit câble pour connecter le clavier à la partie haute de l’engin l’OGRE garde toute sa résistance, son étanchéité à l’eau et à la poussière et ajoute même une petite touche esthétique à l’ensemble.

Le clavier est ultracompact, de type Ortholinéaire et mécanique. Le dispositif ne s’embarrasse pas de pavé tactile ni de trackball. Cela pourrait être un ajout intéressant mais il est également possible d’utiliser l’écran tactile à la place ou de connecter une souris facilement. Le résultat est vraiment sympathique et l’auteur a fait de l’impression 3D et son aspect un peu brut, de ses fixations avec des vis M2 et de la connectique générale de l’appareil un atout esthétique. On ne connait pas l’autonomie de l’appareil ni la batterie employée mais l’ensemble pèse tout de même 3.2 Kilo et n’est pas des plus compacts avec 27 cm de large pour 24.6 cm de profondeur et 17.4 cm d’épaisseur.

J’imagine fort bien tous les dérivés possibles de ce type de dispositif. On peut imaginer des bibliothèques mobiles, un outil d’analyse ou de relevé de terrain, une salle de classe baroudeuse avec un contenu embarqué accessible à d’autres et plein d’autres choses encore : Radio amateur de terrain, outil géographique, outil de transmission… Un petit air d’usage de netbook en plus robuste.

L’auteur de l’OGRE s’est inspiré du travail de Jay Doscher et de son Recovery Kit. Un montage qui est largement détaillé en images et en informations. Jay propose également des fichiers à imprimer en 3D pour créer votre propre solution autour de la même valisette Pelican.

Source : Reddit

OGRE : un Cyberdeck sous Raspberry Pi pour les baroudeurs © MiniMachines.net. 2022.

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