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Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To…

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec des cartes SDUC de 4 To, Sandisk (qui appartient  à Western Digital) propose de tenir au creux de sa main des centaines de milliers de clichés, de musiques ou autres documents numériques mais aussi de longues heures de vidéo. Une évolution logique qui suit les capacités toujours plus folles des appareils de notre quotidien.

Cette première carte de si haute capacité est évidemment un énorme tour de force. Même si le format SDUC n’est franchement pas répandu. La probabilité que votre appareil photo numérique, votre camera ou votre ordinateur soit capable de la prendre en charge est quasi nulle et outre le tarif du média lui même – que l’on ne connait pas pour le moment – il faudra donc compter sur une mise à jour de votre équipement pour en profiter. La carte Sandisk SDUC sera au format UHS-I Class 10 avec un débit officiel de 104 Mo/s ce qui nécessitera donc quelques bonnes minutes pour la vider.

Des modèles SDUC en 128 Go et jusqu’à 2 To seront également proposés. Sandisk a également mise  en avant des nouvelles cartes Extreme Pro UHS-I de 2 To en SDXC et MicroSDXC, tout comme il a présenté des modèles SD Express de 128 et 256 Go dans les deux formats. Des modèles pas encore détaillés mais dont les débits devraient être équivalents à des SSD NVMe avec entre 700 et 800 Mo/s en lecture séquentielle. De quoi apporter des capacités supérieures à de nombreux produits. Si l’arrivée de solutions très rapides sont une bonne chose à mon avis, comme je vous le disais avec les annonces de Samsung en Mars dernier, je suis plus circonspect pour les cartes de très haute capacité.

En 2019, j’ai rencontré un photographe, un vrai. Un qui vadrouille de par le monde à la recherche de beaux clichés. Un qui fait des livres, qui illustre des magazines et qui s’envole en reportage sur des sujets incroyables, terrifiants ou tout simplement magnifiques. Et face à son équipement et ses compétences, je lui ai posé pas mal de questions. Une de celles-ci était liée à son approche de la sauvegarde. Dans ma tête, l’arrivée des cartes mémoire de plus en plus hautes en capacité était une excellente nouvelle. Pas forcément pour lui.

Sa principale peur était de perdre ses clichés à cause d’une carte défectueuse. Un problème qui lui était déjà arrivé par le passé, tout comme il a pu perdre des images à cause de pellicules problématiques. Entre les cartes abimées, les soucis de formatage, les conditions atmosphériques ou autres impondérables, son objectif n’était surtout pas de centraliser toutes ses données sur un seul poste au risque de tout perdre mais plutôt de privilégier des cartes numérotées de taille correctes, réputées pour leur résistance. Il préférait ne pas remplir à fond une carte et la changer chaque jour pour avoir des archives plus « propres » avec une carte par jour plutôt que de faire tenir une semaine de reportage sur un seul support.

Un prototype de carte SD Express de Sandisk en 2018

Sa principale anxiété au niveau des supports était de trouver un point d’accès au réseau pour sauvegarder ses clichés dans les nuages. Là où il serait sûr qu’ils seraient en sécurité. Et ce n’est pas toujours facile car les réseaux peuvent être très lents et les accès à des machines compliqués. Le fait de devoir compter sur un système de sauvegarde trop complexe est également un souci car certaines machines ne savent pas reconnaitre son lecteur de carte mémoire format clé USB qu’il emmène avec lui. Il possède bien un ordinateur portable durci pour ses reportages mais c’est là aussi parfois compliqué de le garder toujours avec soi. Etre obligé de lire une carte de 128 Go avec un lecteur local en USB 2.0 est une expérience assez traumatisante. Son choix est donc de privilégier des cartes mémoire de 64 ou 128 Go, très résistantes, d’acheter des protections pour les mettre à l’abri de la poussière, du sable et de l’humidité et de ne pas chercher à tout regrouper. Le poids d’une carte n’étant pas un souci, les multiplier n’est pas non plus un problème. Même si les modèles qu’il choisit sont assez chers, en perdre une n’est pas une catastrophe. C’est pour toutes ces raisons que dans son cas il ne voyait pas forcément les annonces du format SD Express qui théorisaient des cartes 128 To dès 2018 comme la panacée pour son travail.

Reste les autres usages. Comme signalé avec les annonces SD Express de Samsung. Des portables, smartphones, ConsolePC et autres appareils pourraient largement profiter des nouveaux débits et des énormes capacités de ces cartes pour le futur.

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To… © MiniMachines.net. 2024.

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