Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 18 avril 2024Analyses, perspectives

L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Suisse: référendum indirect sur les sanctions contre la Russie

L'initiative populaire pour l'inscription de la neutralité dans la Constitution a déposé les signatures requises

L’article Suisse: référendum indirect sur les sanctions contre la Russie est apparu en premier sur Strategika.

La stratégie de dissuasion nucléaire (SDN). Un pense-bête

La France est un des pays dotés de l'arme nucléaire mais la stratégie de la dissuasion nucléaire (SDN) reste relativement peu expliquée sur la place publique. François Géré fait œuvre de pédagogue avec ce document qui en explique les cinq grands principes.

- Transversaux / , , , , , , , ,

Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Berlin: la police lance une razzia contre une conférence s’opposant au génocide à Gaza et la disperse

Vendredi après-midi, la capitale allemande Berlin a été témoin de scènes rappelant l'époque du régime nazi. Des centaines de policiers ont terrorisé une conférence anti-guerre qui s’opposait au génocide israélien […]

The post Berlin: la police lance une razzia contre une conférence s’opposant au génocide à Gaza et la disperse appeared first on Investig'action.

À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Baromètre Machabert : nos performances annuelles sont très supérieures à l’inflation, mais le CAC40 va-t-il plier ?

Dans cette capsule en deux volets, Machabert fait d’abord un point sur la construction des trois portefeuilles bâtis par Samarie & Cie pour le Courrier et dévoile à ceux qui n’auraient jamais acquis l’un des dossiers mensuels leurs performances annuelles moyennes depuis juin 2022… très (très) supérieures à l’inflation ! Pari tenu !

Machabert tente ensuite de répondre aux interrogations quant à la poursuite ou non du triple marché haussier des métaux précieux, des cryptos et des actions, en s’appesantissant notamment sur l’évolution des catalyseurs actuels des marchés boursiers, en particulier l’impact d’une possible/probable baisse des taux de la BCE (mais pas de la FED) mi-2024.

Bonjour 👋
Ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir chaque jour les articles publiés la veille dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Nous vous remercions pour votre inscription. Vous recevrez notre prochaine newsletter dans moins de 24 heures.

Les thèses de l’OTAN font de nouveaux adeptes

Par : pierre

Si la Russie attaque la Pologne, « nous avons un devoir d’assistance mutuelle, (…) nous devrons les aider à se défendre ». Dans le climat russophobe installé par les grands médias, cette déclaration, qui date du 3 avril, apparaît tristement banale. Elle reflète fidèlement le principal argument de l’UE : aider militairement l’Ukraine serait nécessaire pour dissuader Moscou d’avaler tout cru ses voisins. Jusqu’à l’Oder et au Danube. Et pourquoi pas jusqu’au Rhin, puis qui sait jusqu’à la pointe de la Bretagne ?

Ce qui aurait dû attirer l’attention sur la scène politique française est l’auteur de la phrase. C’est en effet Manon Aubry (photo), eurodéputée sortante et tête de liste pour les élections européennes de La France insoumise (LFI), qui rejoint ainsi un camp déjà bien fourni : celui des partisans de l’OTAN vue comme l’outil de défense collective de l’Occident menacé par les ambitions du Kremlin. Jusqu’à présent, le mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon, et qui revendique l’étiquette de « gauche radicale », s’était plutôt distingué par son opposition de principe à l’Alliance atlantique.

Le programme de LFI affirmait ainsi son intention de « proposer le retrait immédiat de la France du commandement intégré de l’OTAN puis, par étapes, de l’organisation elle-même ». Une volonté qui semble aujourd’hui oubliée. Désormais, pour l’eurodéputée, « si demain un pays européen est attaqué, bien sûr qu’il faudra faire preuve de solidarité ». Une solidarité armée, naturellement.

Difficile, dans ces conditions, de ne pas voir dans la déclaration de Mme Aubry un demi-tour politique et idéologique. Un tel ralliement devrait être en tout cas apprécié par les dirigeants de l’OTAN qui se préparent à fêter, du 9 au 11 juillet à Washington, les 75 ans de l’organisation. Beau cadeau d’anniversaire, assurément.

La proposition du RN d’éloigner la France de l’OTAN n’est plus à l’ordre du jour dans le contexte où « la guerre est toujours en cours »

D’autant qu’il ne vient pas seul. A l’autre bout du spectre politique, le Rassemblement national (RN) vient de rendre publique une évolution très comparable. Régulièrement, le parti de Marine Le Pen est accusé par ses adversaires d’être « pro-russe », voire d’être financé par le Kremlin.

Jordan Bardella, le jeune président du parti, et qui mène sa liste au scrutin de juin prochain, a ainsi indiqué, quelques jours avant Manon Aubry, que la proposition du RN de sortir la France du commandement intégré de l’OTAN n’était plus à l’ordre du jour dans le contexte où « la guerre est toujours en cours ». L’argument est paradoxal : c’est précisément parce que la guerre est en cours qu’il devrait être urgent de ne pas s’y laisser entraîner par un alliance dont la principale caractéristique n’est pas de chercher l’apaisement.

On peut dès lors s’interroger : qu’est-ce qui conduit les deux derniers partis parlementaires français qui avaient jusqu’à présent cultivé une image d’opposition au bellicisme « mainstream » à afficher un ralliement de fait ?

L’opportunisme, c’est-à-dire la crainte qu’une dénonciation trop molle de la Russie, ne leur fasse perdre des voix ? C’est possible, même si c’est en réalité un calcul douteux qui sous-estime l’existence d’un sentiment pacifiste chez de nombreux citoyens non soumis à l’idéologie dominante.

Ou bien une conversion de fond ? Celle-ci pourrait bien être favorisée par l’imprégnation lente résultant de l’immersion continue de leurs dirigeants au sein des institutions européennes – ici l’europarlement. Le phénomène est connu : ce ne serait pas la première fois que des opposants « radicaux » – ou se faisant passer pour tels – investissent une institution de l’UE en proclamant leur intention de « la transformer de l’intérieur », et finissent… par être transformés eux-mêmes.

Les deux explications ne s’excluent pas, et pourraient même être complémentaires. De quoi, en tout cas, réjouir le Secrétaire d’Etat américain récemment en tournée sur le Vieux continent. De passage à Paris le 2 avril, Antony Blinken a plaidé pour que les Européens renforcent leur production d’armements, de munitions et d’équipements en faveur de l’Ukraine. Car, a-t-il martelé, « il s’agit d’investissements en nous-mêmes ».

Un argument qui semble désormais partagé par Mme Aubry et M. Bardella.

Cet article Les thèses de l’OTAN font de nouveaux adeptes est apparu en premier sur Ruptures.

Comment la population de l'UE27 augmente-t-elle ?

Comment la population de l'UE27 peut-elle augmenter alors que depuis au moins une décennie le nombre de décès est généralement supérieur aux naissances ? Un graphique commenté donne la réponse. Faute d'une natalité supérieure aux décès, l'UE maintient une croissance totale légèrement positive grâce à l'immigration.

- États membres / , , , , , , , , , , ,

Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…

Fin avril, Emmanuel Macron doit prononcer un grand discours sur l’Europe, digne de son discours dit “de la Sorbonne” où il avait présenté l’Union comme un remède à l’obscurantisme nationaliste. Pourquoi pas, après tout ? Sauf que, au-delà des grandes déclarations d’amour à une Europe totalement fantasmée, Macron montre chaque jour qu’il est bien décidé à profiter des avantages du système européen, sans payer le prix de l’engagement, ni sans assumer ses obligations.

La semaine qui vient de s’écouler est assez cruciale pour le macronisme et pour l’Europe. Plus que jamais, Macron a démontré qu’il aimait l’Europe dès lors qu’elle permettait à la France de se comporter en passager clandestin du continent : on profite des avantages de la “mutualisation” européenne, sans en payer le prix.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Monnaie numérique : l’aumône programmable pour les pauvres, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’un des plus grands dangers des monnaies numériques réside dans la possibilité technique de les programmer et de les lier ainsi exclusivement à certains achats. De toutes nouvelles possibilités s’offrent au monde de la finance et à ses complices politiques dociles dans les États-nations : d’une part, le comportement des consommateurs peut être contrôlé. D’autre part, de toutes nouvelles opportunités s’offrent pour promouvoir des effets économiques souhaités en appuyant sur un bouton.

Ce n’est qu’une petite information qu’il faut lire deux fois pour en percevoir son caractère explosif : le gouvernement thaïlandais a annoncé un plan de soutien à l’économie. Quelque 50 millions de Thaïlandais devraient recevoir chacun environ 250 euros sous forme de crédit numérique à dépenser dans leurs commerces locaux.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

eCONomics Part V: IN THE YEAR 2024 IF MAN IS STILL ALIVE

Par : AHH

.. enter the ‘Cuban’ missile crisis, only this time it’s on steroids

With thanks to our own Colin Maxwell of New Zealand.

Please see: Part 1 ; Part 2Part 3 ; Part 4

NB – AN EXPLANATION OF ACRONYMS/TERMS/ETC used in the article are listed at the end of this discussion piece.

1. Introduction

My sincere apologies for this delay in my sequel. I picked up a very nasty bug and at the same time experienced some major computer glitches.

In the mean time it is my grim conclusion that the Western world won’t escape this gigantic financial hole it has dug for itself without going through a major systemic financial meltdown. Only with a tragic event will the critical mass of society actually rise up to demand the massive reform that is required to have any hope of recovering functional and sustainable economies.

I see no political escape from of the U$ train wreck (described earlier in eCONomics Part I) because the various components of the uni-party have almost identical financial and foreign policies. None of the POTUS candidates even bother to address the financial situation, let alone offer up any remotely workable solutions.

So too, history is massively against any hope of a successful independent POTUS, and the fact that RFK Jr is going to take votes from both sides of the ‘aisle’ means that IF the election actually takes place, Trump will be almost certainly be the winner.

This is despite the fact that he is a proven compulsive liar who still brags about his godfather role in the development of the experimental mRNA killer toxins. He also showed his true colours when he backstabbed Assange – whose published revelations paved the way for Trump to beat the truely dreadful and dangerous Hillary Clinton in 2016. What a truly sad commentary when a truly inept braggart like this is the only option available that would avoid a second term by the appalling ‘Crash Test Dummy’.

However, as the old cliche states – “seven days is a long time in politics” – however seven months is practically an eternity – especially given the dire financial situation and the multiple global military flash points.

Also, how soon could the pitchforks and riots manifest in the streets, and subsequently give the Biden camp the excuse they crave to declare Martial Law, in doing so creating the perfect opportunity to further tighten the noose on society’s freedom, by implementing a retail CBDC and it’s associated social credit controls?

The other possible titles I considered were…

KEEP PRINTING OR CRASH – nope, it’s keep printing and crash anyway.

IMMINENT GOLD REVALUATION – a worthy title too, as arguably this is the most significant single factor in a perfect storm of events that will be the end of the reign of the Western hegemon.

2. A Collision Of No Less Than Twelve Events In A Perfect Storm

#1 The Ukraine debacle exposing how utterly demented the U$ and NATOstan are in their hegemonic lust for control of resources, perpetual war and general mayhem. The comprehensive loss of yet another war is bad enough, but their attempts to hide this loss and extend the blood bath, makes NATOstan’s actions even more reprehensible.

#2 The Palestinian debacle – and Israel and the U$’s desire to genocide their population. The U$ and Israel play good cop, bad cop, whilst they carry on deliberate and overt genocide. Both countries have effectively torched the tiny skerrick of diplomatic capital they had left.

Many Palestians are already at level 5 starvation and yet this is being used as a weapon – even using aerial food drops as bait with Israeli troops stationed nearby with machine guns to gun them down as they try to retrieve food for their starving families.

#3 The build up in the tensions in the South China Sea and Warshington’s brazen prediction of a full scale war.

#4 The general weaponisation of the dollar and Western based payment systems.

#5 The idiotic 16,000 sanctions wrought on Russia – a reminder to the entire planet that this strategy doesn’t work – it only succeeds in providing a huge extra helping of bad karma for the voracious Western Hegemon.

#6 An announcement of a revaluation of gold by BRICS+ is imminent – as soon as this happens the Western fiat currencies will begin to implode – this as a corollary, with a return to hard backed currencies, may well turn out to be the single most crippling factor of all.

#7 The stability of the BRICS+ multiple commodity trade-only instrument will be
extremely compelling – not only will it be hard backed by gold, more than likely silver, and a host of other commodities (perhaps, as many as 20), but the smoothing effects of this system will come into effect and give countries the confidence to use it.

#8 The cooperative nature of the member nation’s currencies will encourage their use and an increasing percentage of trade will be done using swaps and bartering of goods for goods.

#9 Gresham’s Law will kick in – countries/people will liquidate their weak money and hold as reserves money which is regarded as strong and stable. This is when the exponential ramp up in hurt for the West will begin.

#10 The fact that it is almost impossible to miss the fact that Uncle $laughter has deliberately set about trying to destroy Europe – this gradual realisation by Mainstreet Europe, as the reality finally bites in, will never be lived down. Kissinger’s prophetic words should ring in the ears of the entire RoW.

#11 The absolutely disgraceful treatment of LatAm and the explicit Monroe Doctrine of raping this entire continent – and no more shocking example of the last century of atrocities than the sellout of the immensely resource rich Argentina by the utterly feckless Milei to Western imperial plutocrats. Refer – General Richardson’s recent visit to Buenos Aires – I just hope that our friend Jorges is travelling OK amongst all of this madness.

Second from left: the new Argentinian President ‘Mad Dog Javier Milei standing next to the archetypical neocon U$ Four Star General Richardson

#12 The highlighting of the centuries of the raping of the African Continent by Western Imperialism – the most recent and habitual protagonist being, you guessed it – Uncle $laughter.

3. Gold Stacking By The Global South

this constitutes the twilight of the fiat currency system

The World Bank reports that central banks bought 1037 tons of gold bullion in 2023, which is only slightly below the all time record set in 2022.

The astute entities, particularly in the ME and Asia are realising that keeping funds in U$ dollars is becoming too much of a liability.

Foreigners who own $14 trillion in stocks in the U$ and a further ~$8 triilion in treasuries are slowly waking up to the fact that they are not even the legal owners of this paper…. see eCONomics Part (I), section (iii) ‘The Great Taking’.

This stacking of bullion is enabled by the U$’s vain obsession of trying to protect the value of its currency. The Global South will continue to stack as the U$ facilitates the suppression of the real price with the COMEX.

It seems incredible, but the MSM has only just managed to figure out that the strength in gold is due to massive central bank buying. Apparently the casino house didn’t see these macro trends either – they were all to far too busy chart-painting and gambling to even look at the underlying fundamentals of why gold and silver were about to break out and head for the hills.

This subject was extensively covered in eCONomics Part (I) and so I won’t regurgitate it here.

Paraphrased from the one and only Alasdair Macleod…

“Money is the back stop of credit, which is why gold is so important. The dollar is not money, it is credit – it relies on the faith we have in the U$ Govt (oh dear!).

This is what is likely to come unstuck, as the entire colossal credit system begins to fall down around our ears.

Insurance has to be money in this event – not BitCoin, but gold. Silver has been demonetised, remaining very much an industrial metal controlled by industrial interests, particularly within China.

However, this control may well be slipping with the Indians buying so much silver, with deliveries on the COMEX this year over 1200 tons. As China loses control of the silver price its monetary characteristics will return.

When credit really does fall apart, people will go for anything tangible – obviously this does not include financial securities – in them there is no protection against inflation because they are in themselves credit which will get swept up in the collapse.”

Into the Maelström

4. Gold, Silver, or Bitcoin — which one(s) will Dah Fed concentrate on manipulating now?

Recently, the ‘cost to borrow’, meaning the cost to short sell GLD shares began to rise sharply from just under 40 BPS (0.4%) by almost 3x to a mind-numbing 1.06%.

Remember too that these borrowed shares ultimately have to be paid back as the price rises further the borrower is left in a ever deepening hole -who on earth would take this risk? – So who is the ‘who’ then? – it has to be dah Fed itself because no TBTF first tier bank compliance team would allow these huge high risk naked short bets to be made.

As the brilliant Andy Maguire recently stated – (paraphrased)…

“Why – because they are attempting to swamp the gold rally by adding borrowed supply in the hope that officials can repay these borrowed supply bets at a lower price. Yes we know that the Fed can print as much as they like, but this is all set to backfire spectacularly.

The Fed is the only remaining CB betting against a higher gold price and they are reduced to deploying the only tool in the tool box, which is using leveraged paper gold to try to chart paint the top of the rally.

Meanwhile, almost every other CB is swapping their excess dollars for physical gold and capitalising on being able to convert the COMEX synthetically driven supply prices into deliverable NSFR compliant bullion through the EFT mechanism. The Fed is now severely limited as to how many CTAs they can suck into puking up their long term bets to repay these GLD shares.”

The Fed is the only remaining global CB (dumb enough) to bet against a higher gold price and to use leveraged paper gold to continue to manipulate the price. Meanwhile any other CB, with half a brain, is swapping their excess dollars for physical gold.

Basically, available gold stocks have contracted ~50% in 4 years and many CTA positions are no longer rinse-able. The ringleaders now appear to be shifting their attention to injecting instability into Bitcoin, and phasing out gold and silver price fixing, as they become more and more badly burnt whilst the organic price discovery process advances.

Clearly, it is far more profitable to play around with cryptos than to have to eventually cough up gold bullion, which is ultimately NSFR compliant, and physically deliverable, leaving them in a deeper and deeper hole.

It is much easier just to print cash to bale themselves out, as their ability to print cash is virtually limitless – as opposed to eventually having to cough up physical gold that they don’t hold anyway.


5. Silver — massive extra demand for silver, notably in India and China.

We now witness an explosion in silver demand for use in the solar industry particularly in India, but it is strong in China too. India’s solar module production demand is likely to grow by ~60% by 2025.

This market requires thousands of extra tons, but the demand is also ramped up even further by the relatively higher price of gold – another perfect storm leading to unprecedented physical demand.

The extra thousands of tons of demand for silver will inevitably force the price much higher during 2024 – this cannot be contained by the bankster’s usual playbook of tricks.

Since the 1930s the gold to silver mining production ratio has stayed remarkably close to 8:1.


The Exeter Pyramid helps us to gain a perspective on how massively undervalued gold and silver bullion is relative to other financial assets and real estate.

When you look at the risk arrows which clearly indicate that there should be movement into gold and silver bullion, at the very least as an insurance hedge, it reveals just how huge the natural impending price discovery process could be.


Ownership of precious metals in the U$ are really only the equivalent of a pimple on an elephants arse – it represents the equivalent of a pitifull 0.5% of their assets.

As Andy Schectman points out – what happens when the population finally flicks up as to the extent of the great taking and if they advance their PM holdings to even a lowly 5%? – that alone would amount to a 10x increase in demand.

This is much like the COMEX debacle where the open interest is 1750% higher than the amount of bars held in their vaults. The dirty word is rehypothecation – meaning that most entities will have no access to physical gold, just as they won’t with silver.

The planned Moscow Metal Exchange could at any time set a relatively modest price for gold at $3000, and silver at say $50-$100. Just like that all of the Western markets could arbitrage straight to the East setting a real price – this would break the COMEX and the London Metal Exchange, and immediately break the dominance and the manipulation by the Western players.


6. Unsustainable Levels of Public Debt – the Destruction of the Middle Class

Daniel Lacalle wrote an excellent piece which was published on ZH April 9, 2024…

“When the fiscal position is unsustainable, the only way for the state to force the acceptance of its debt—newly created currency—is through coercion and repression.

A state’s debt is only an asset when the private sector values its solvency and uses it as a reserve. When the state imposes its insolvency on the economy, its bankruptcy manifests in the destruction of the purchasing power of the currency through inflation and the weakening of real wage purchasing capacity.

The state basically conducts a process of slow default on the economy through rising taxes and weakening the purchasing power of the currency, which leads to weaker growth and erosion of the middle class, the captive hostages of the currency issuer.

Of course, as the currency issuer, the state never acknowledges its imbalances and always blames inflation and weak growth on the private sector, exporters, other nations, and markets. Independent institutions must impose fiscal prudence to prevent a state from destroying the real economy. The state, through the monopoly of currency issuance and the imposition of law and regulation, will always pass on its imbalances to consumers and businesses, thinking it is for their own good.

The government deficit is not creating savings for the private economy. Savings in the real economy accept public debt as an asset when they perceive the currency issuer’s solvency to be reliable. When the government imposes it and disregards the functioning of the productive economy, positioning itself as the source of wealth, it undermines the very foundation it purports to protect: the standard of living for the average citizen.

Governments do not create reserves; their debt becomes a reserve only when the productive private sector economy within their political boundaries thrives and the public finances remain under control.

The state does show its insolvency, like any issuer, in the price of the I.O.U. it distributes, i.e., in the purchasing power of the currency. Public debt is artificial currency creation because the state does not create anything; it only administers the money it collects from the same productive private sector it is choking via taxes and inflation.

The United States debt started to become unsustainable when the Federal Reserve stopped defending the currency and paying attention to monetary aggregates to implement policies designed to disguise the rising cost of indebtedness from unbridled deficit spending.

Artificial currency creation is never neutral. It disproportionately benefits the first recipient of new currency, the government, and massively hurts the last recipients, real wages and deposit savings. It is a massive transfer of wealth from the productive economy and savers to the bureaucratic administration.

More units of public debt mean weaker productive growth, higher taxes, and more inflation in the future. All three are manifestations of a slow burn default.

So, if the state can impose its fiscal imbalances on us, how do we know if the debt it issues is unsustainable?
First, because of the units of GDP created, adding new units of public debt diminishes rapidly.
Second, the erosion of the currency’s purchasing power persists and accelerates.
Third, because productive investment and capital expenditure decline, employment may remain acceptable in the headlines, but real wages, productivity, and the ability of workers to make ends meet deteriorate rapidly.

Today’s narrative tries to tell us that nothing has happened when a lot has. This includes the destruction of the middle class and the deterioration of the small and medium enterprise fabric in favour of a rising bureaucratic administration that consumes higher taxes but still generates more debt and deficits. It does end badly. And all empires end the same way, with the assumption that nothing will happen.

The currency’s acceptance as a reserve does come to an end. The persistent erosion of purchasing power and declining confidence in the legally imposed “lowest risk asset” are some of the red flags some are willing to ignore, maybe because they live off other people’s taxes, or because they benefit from the destruction of the currency through asset inflation. Either way, it is profoundly anti-social and destructive, even if it is a slow detonation.

The fact that there are informed and intelligent investors who willingly ignore the red flags of weakening the middle class, declining purchasing power of the currency and deteriorating solvency and productivity shows why it is so dangerous to allow governments to maintain fiscal imprudence.

The reason why government money creation is so dangerous is because the government is always happy to increase its power over citizens and blame them for the problems its policies create, presenting itself as the solution.”


The CPI – what Rick Rule refers to as the CP LIE
– doesn’t include food or fuel which makes it an utterly contrived index. Worse still, it does not even include taxes and yet this is the biggest expense of all – for many it is larger than food, shelter, energy and transportation combined.

Rick notes that for people like himself and the basket of goods he buys, and adding in taxes, it means he is losing around 7% per year on his money.

On a ten year treasury with a coupon value of say 4.1%, which sounds like one hell of a lot better than the 2.0% of days gone by, you are being scammed. If you work out the true rate, it is a disgraceful and debilitating negative 3.9% every year for 10 years compounded on your original investment.

Even the lower echelon within the Fed admit to Rick that the real inflation rate is far higher than what the public is led to believe – this means that there is absolutely no way that they could cut rates, because this would cause even more dramatic loses for depositors and bond holders.

Clearly, the institutional view within the Fed is to not reduce the rate, but within Congress there is a bipartisan desire to reduce rates and particularly within the Biden admin who desperately want to win the next election.


7. BRICS+10 — BRICS+16

onwards and upwards – this subject was discussed extensively back in eCONomics Part (III) of the sequel

Sergei Glazyev’s white paper has received the green light from the Kremlin’s Yuri Ushakov (Putin’s Assistant for Foreign policy) and will be presented to the Kazan summit May 14-19. I will try to do a proper update shortly after we hear the outcome of this important summit.

In the meantime the BRICS+ progress remains relentless, especially given that the BRICS+10 control the lion’s share of the global energy complex – the scale of the de-dollarisation process is poised to reach a completely new level. This is an utterly terrifying and self- inflicted situation that the Western hegemon finds itself in – they dug their own hole and are still digging.

We are now witnessing the creation of an immense socioeconomic-security bloc that will have more than 90% of global wealth and resources to back it up.


8. Don’t Blame COVID for the Looming Meltdown

— in fact the u$ economy was on the rocks well before any of us had even heard of covid – see the implosion of repo market in August 2019 on Trump’s watch.

Suffice to say the repo market that completely imploded on Trump’s watch when none of the banks trusted one another’s collateral any longer – even treasuries were not trusted any longer, as it became known that there could be multiple claims on them too. The repo market never recovered, and now sits at around $2 trillion as reverse repo – obviously the banks don’t want money on the street, and would rather hand it over to the Fed overnight.

Some of the big players see what is coming down the pipeline now too, and they are sucking PMs out of the exchanges.

NB – the U$ dollar is worth only 3 cents now compared to its value when the ‘Creature from Jekyll Island’ was incorporated. The next step is the road to a big fat ZERO cents worth, which is where all fiat ends up sooner or later.

There is also the opportunity for the PBS and FTT models to be deployed in sovereign countries where they can be introduced without hegemonic retribution and intimidation.

Within the BRICS+ block, it will be a case of letting 190 flowers bloom with the sharing of the success stories within so that the models that work in a particular set of circumstances can be embraced by other regions/countries with the confidence of them being already proven working models.

This would be an ongoing organic process that involves continued decentralisation and bottom up governance in a mix of cooperative endeavour that works to develop the real economy and to create permanent wealth for all of society, rather than just permanently feathering the nests of the parasitic financial casino economy.

I’m not going to label the new paradigm with any of the existing ism’s because this will be something completely novel. There should really be only one central maxim necessary – ‘treat others as you would wish to be treated yourself’ – that’s it!

The ongoing transition should be be a gradual orderly and organic evolution as new models prove their worth in the real world leading to a renaissance of the true human spirit.


9. The Hegemon’s Rapidly Deteriorating Financial State

On current trends the Biden Admin looks set to increase the existing debt of $34.5 trillion by $7.3 T to a mind-numbing $41.8 trillion.

If they could foist a retail CBDC on the country, then there are effectively no limits as to how low they can push interest rates. Negative rates could be invoked to eat up principle. Imagine that, when they have already destroyed 97% of the purchasing power of the dollar.

Using the existing commercial banks for the retail account doesn’t make CBDCs any more palatable as they would simply be using the commercial banks to distribute their policy, whilst achieving much the same effect as every man and his dog having a personal bank account at the Fed.

It is impossible for me to imagine any scenario where a retail CBDC is desirable

… but the absolute worst case is if it was administered as a retail account at the central bank in the case of the farcical Fed model, where that entity is 100% owned by a cartel of thieving and parasitic private banksters.

Even in a highly developed and extensive public utility banking system retail CBDCs would be a completely unworkable disaster. They would by definition, completely preclude a highly competitive banking system where a multitude of banks and models all compete with the result being beneficial interest rates and a high standard of customer services for society at large.

Retail CBDCs would be tantamount to the Soviet era Gosbank model where for ~70 years there was only one banking entity in the entire country. The result was as disastrous as it was predictable.

Even more alarming is the fact that the U$ FDIC is essentially trying to guarantee ~$20 trillion of deposits with a fund of a minuscule $121.8 billion – that amounts to a truly farcical 0.5 cents insurance on the dollar.

Even Bloomberg admits the fact that with $929 billion of CRE debt becoming due in the next 9.5 months, this could potentially topple hundreds of U$ banks.


10. BITCOIN — A Trojan Horse? — rolled out in during the Lehman debacle

QE started then – TPTB endeavoured to have everything looking as normal as possible so that the public was oblivious to what was going on.

As a rule people who go for gold, silver, and cryptos have the same wish – ie, to operate outside the main system, but does bitcoin really belong in that category?

Surely bringing in a Bitcoin ETF is rendering it into the casino system anyway. Initially they were very appealing to the libertarian who sees the debasement of fiat and is looking for an alternative – but aren’t crypto currencies technically fiat anyway? This is made even more precarious when there are ~10,000 different crypto currencies.

Perhaps we all need to consider the fact that this might have been a cunning plan to get digital currencies out and about in the public domain and normalised in the minds of society at large.

Who was Satoshi Nakamoto anyway, the so-called author of the original white paper and who devised the first blockchain database? Supposedly the work began in the second quarter of 2007, and the domain name bitcoin.org was registered in August 2008.

He allegedly continued in the development of the software until mid-2010 before handing over control of the source code depository and domains to various entities, ending his recognised personal involvement in the project.

According to Wiki, Nakamoto had some $73 billion worth of Bitcoin in 2021, making him the 15th richest person on the planet.

Given that the Japanese term ‘satoshi’ can mean ‘intelligent’ and ‘nakamoto’, ‘central’ was there a playful suggestion behind the name as to who was really behind the scene – ‘Central Intelligence’? – what a horrible thought.

Is this just another ploy to keep money from going into gold and silver and exposing yet another dying fiat currency.

https://m.youtube.com/watch?v=lBo_mVV81n8

11. mRNA Toxins — Another Extremely Bearish Factor 

The massive rate of toxic mRNA jabs deployed in Western counties is an extremely depressing subject, but it would be remiss to not mention this as another giant debacle that will help seal the hegemon’s fate and virtually guarantee a debilitating debt death spiral for much of the West

Ed Dowd’s numbers suggest that globally ~ 2.2 billion people have been either killed or are permanently disabled by the toxic jab roll-out – that’s the same one that Trump still brags about.

97% of the US military were jabbed and their own data shows cancer rates are up ~1000%. Heart disease is up 970% in the US military.

In the UK, 18-39 year olds, jabbed 4 times are 318% more likely to die than their unjabbed contemporary control group.

The German Govt recently admitted that there was no pandemic and that figures demonstrate that the fully jabbed on average surrender 25 years of their life.

In the U$, CDC data revealed that each jab increased mortality by 7%.
▪ Highly jabbed regions showed ~15% higher mortality than 2021.
▪ 2 doses and 3 boosted were 35% more likely to die in 2022 than 2021.
▪ By contrast, the unjabbed were no more likely to die in 2022 than 2021.

This will have a disastrous effect on productivity, as not only is the fully productive work force dramatically depleted, but the care of the seriously jab injured will soak up even more labour resources and other expenses.

12. Wrap Up

Oh, and I just located some good news, albeit though, very much confined to the Global South realm. There is a much lower level of debt in the RoW and developing economies, compared to the ravenous NATOstan – it is completely self evident even within the figures released by that dreadful IMF creature…

2022 IMF DATA – % of debt to GDP
▪ World 238%
▪ Advanced’ economies 277%
▪ Euro Area 254%
▪ UK 252%
▪ U$ 273%
▪ Emerging market economies 191%
▪ Others 124%
▪ Low income developing countries 88%

In fact this debt could become almost negligible if the BRICS+ in unison, gave the economic Western hitmen the middle finger salute in all cases where they have made deliberately cynical, unpayable, and predatory loans in the first place.

The new socio-economic paradigm will be premised on cooperative goodwill and mutual progress for all participating countries. In this blueprint a minimum of resources will be spent on killing one another, and member nations will enjoy the security provided by an immense bloc that has more than 90% of global wealth and resources to back it up.

There is also the opportunity for the PBS and FTT models to be deployed in sovereign countries where they can be introduced without retribution from the hegemon – the fiscal and monetary aspects of this model were covered in eCONomics Part II.

Within the block it could be a case of letting 190 flowers bloom with the sharing of the success stories within the group, so that the models that work in a particular set of circumstances can be embraced by other regions/countries with the confidence of them being already proven working models.

This would be an ongoing organic process that involves continued decentralisation and bottom up governance in a mix of cooperative endeavour that works to develop the real economy in order to create permanent wealth for all of society – rather than just permanently feathering the nests of the shadowy figures ensconced behind the parasitic financial casino economy.

I’m not going to label the new paradigm with any of the existing ism’s because it will be something completely novel. There should be only one central maxim necessary – ‘treat others as you would wish to be treated yourself’ – that’s it!

Fingers and toes all crossed, the ongoing transition should be be a gradual orderly and organic evolution, as new models prove their worth in the real world in a monumental transition and a complete renaissance of the very essence of the true human spirit.

And how prophetic were the words of the great Leonard Cohen (my all time favourite Canadian, my friend Emerson) in his epic song ‘Anthem’ which took him some 10 years to complete.

Verse 5 nails what is happening right now, as a torrent of countries clamour join the BRICS+ juggernaut…

You can add up the parts
You won’t have the sum
You can strike up the march
There is no drum
Every heart
Every heart to love will come
But like a refugee


Such a tragedy that this great man passed and never got to see this massive event beginning to unfold.


— strap on a good quality headset, crank up the volume, and accompany Cohen on an incredible journey.

Colin Maxwell – April 11, 2024

EXPLANATION OF ACRONYMS/TERMS/JARGON used in the article…
AKA = Also Known As
CB = Central Bank
CTA = Commodity Trade Advisor
COMEX = The Commodity Exchange Inc. = the world’s leading derivatives marketplace for trading metals – formed 50 years ago specifically to rig gold and silver prices, to try to protect Western fiat currencies
CPI = Consumer Price Index
CTA = Commodity Trade Advisor
ETF = Exchange Traded Funds
EFP = Exchange of Futures for Physical
Global South = all countries apart from NATOstan = AKA RoW
GLD = the SPDR EFT gold share Nasdaq ticker/symbol
NSFR = Net Stable Funding Ratio
NATO = North Atlantic ‘Terror’ Organisation
NATOstan = NATO plus its yapping lapdogs and sundry hangers on – sadly this group includes both NZ and Australia
Repo = Repurchase Agreement – a form of short term (often overnight) form of borrowing for dealers in government securities
Reverse Repos = the reverse of a Repo – it is the party originally buying the security
Rinse-able = this term refers to investors that can be lured out of their long positions
RoW = Rest of the World
SPDR = one of the family of ETFs managed by State Street, the TBTF largest asset manager on the planet with around $44 trillion in assets under management, custody and administration – it tracks the price of gold bullion in the over-the counter market – the SPDR gold share ETF is known as GLD
TPTB = The Powers That Be

L’Europe généreuse en subventions scientifiques à Israël en plein génocide à Gaza

L'Union européenne a donné son feu vert à un grand nombre de nouvelles subventions scientifiques pour Israël en pleine guerre génocidaire contre Gaza. En parcourant une base de données de […]

The post L’Europe généreuse en subventions scientifiques à Israël en plein génocide à Gaza appeared first on Investig'action.

Israël a fait du Hamas une légende de résistance

Ecrivain et blogueur israélien, Alon Mizrahi a réactivé un sujet de débat furieusement interdit dans les médias mainstream, surtout francophones. Après six mois de génocide perpétré à Gaza par Israël, […]

The post Israël a fait du Hamas une légende de résistance appeared first on Investig'action.

« La Russie doit être détruite » : les déclarations du président letton relancent l’escalade

Les déclarations de l’Union européenne sur la nécessité de s’attaquer à Moscou ont seulement pour effet de relancer l’escalade.

Source : Responsible Statecraft, Eldar Mamedov
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque le candidat républicain présumé à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a menacé de retirer la protection de l’OTAN aux alliés négligents (c’est-à-dire ceux qui n’investissent pas suffisamment dans leur propre défense), ses propos ont suscité une condamnation générale. Pourtant, certains alliés européens de l’Amérique ne rendent pas service à leur cause.

Le 15 mars, le président letton Edgars Rinkēvičs a exprimé son « soutien total » à la position faucon du président français Emmanuel Macron à l’égard de Moscou, déclarant : « Nous ne devrions pas tracer des lignes rouges pour nous-mêmes, nous devons tracer des lignes rouges pour la Russie et nous ne devrions pas avoir peur de les faire respecter. » Rinkēvičs n’a pas précisé quelles étaient ces lignes rouges, mais on peut supposer qu’il faisait référence aux allusions de Macron à une possibilité d’envoyer des troupes de l’OTAN pour combattre la Russie en Ukraine.

Ce type de rhétorique est habituel dans les discours des hommes politiques européens, en particulier ceux des pays d’Europe centrale et orientale. Elle a l’avantage de projeter une certaine détermination tout en restant suffisamment vague sur ce qui serait exactement qualifié de victoire de l’Ukraine et de défaite de la Russie. Mais Edgars Rinkēvičs a fait monter les enchères en ajoutant cette phrase en latin : « Russia delenda est. »

Lire la suite

L’Otan devrait ouvrir cette année un bureau de liaison à Genève

L'Otan devrait ouvrir cette année un bureau de liaison dans la Genève internationale. Aussi bien le Conseil fédéral que l'Alliance atlantique ont approuvé le scénario, selon un document de l'armée suisse publié mercredi soir

L’article L’Otan devrait ouvrir cette année un bureau de liaison à Genève est apparu en premier sur Strategika.

Élections européennes : qui sont les bons (et les mauvais) élèves de l'écologie ?

Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d'associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
À deux mois des élections européennes, qui se tiendront en France le 9 juin, une coalition de cinq ONG a étudié les groupes politiques qui ont soutenu les lois du Pacte vert, relatives à l'écologie, au climat et à la biodiversité, et ceux qui ont tenté d'en saper les ambitions ces dernières années. Elles (...)

Lire la suite - Info / , ,

Conférence de Pierre-Antoine Plaquevent

Jeudi 11 avril 2024 à 19h30, Pierre-Antoine Plaquevent, auteur et analyste politique présentera lors d’une conférence à l’ISSEP le sujet : “DE L’EUGÉNISME AU TRANSHUMANISME »

L’article Conférence de Pierre-Antoine Plaquevent est apparu en premier sur Strategika.

Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?

Par : pierre

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.

Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril.

Quand il est apparu que le cliché avait été pris par la photographe officielle de l’Elysée, ce fut l’hilarité pour les uns (souvent ses opposants), la consternation pour les autres – ses partisans, y compris certains de ses proches amis politiques, qui n’avaient pas cru à l’authenticité de l’image.

Trois semaines plus tard, une question reste sans réponse : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris le risque de ridiculiser sa fonction ? L’interrogation peut être formulée différemment : à qui était destiné cet étrange message ?

Le contexte géopolitique étant notamment marqué par la guerre en Ukraine, et par les déclarations du chef de l’Etat « n’excluant pas » l’envoi de troupes au sol, celui-ci a-t-il voulu illustrer ainsi sa détermination à empêcher une victoire russe, comme il ne cesse de le répéter ? On doute que son homologue du Kremlin ait été particulièrement effrayé…

A-t-il plutôt cherché à redorer son blason auprès des dirigeants de l’OTAN, particulièrement du côté des plus ultras, comme les Polonais et les Baltes ? Ces derniers, des mois durant, n’avaient cessé de critiquer l’attitude initiale du président français, jugé trop « conciliant » vis-à-vis de Moscou lorsqu’il appelait à « ne pas humilier la Russie » et qu’il se rêvait en conciliateur. Depuis, il a renversé son discours et intégré le camp des « faucons ». Au point de se sentir obligé de le confirmer en image ?

Ou bien le sac de boxe figurait-il symboliquement le chancelier allemand, avec qui les différends et points de friction se sont multipliés dans la dernière période ? Pour signifier l’intention présidentielle de ne rien lâcher face à Berlin ?

A moins que les gants de boxe n’aient été destinés à son homologue brésilien, qui le recevait en grande pompe quelques jours plus tard ? Pourtant, cette visite d’Etat à Brasilia a tourné à la romance amoureuse, a confié le président français sur le réseau X. Mais sans pour autant calmer l’affrontement entre les deux capitales sur l’accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

L’image voulait-elle symboliser la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ?

La posture de boxeur était-elle plutôt tournée vers des enjeux de politique intérieure ? Une réforme de l’assurance-chômage vient d’être annoncée, qui vise, pour faire des « économies », à rogner les droits des personnes privées d’emploi (notamment par la réduction de la durée d’indemnisation). La menace des gants de boxe pourrait bien être destinée aux syndicats, qui ont unanimement annoncé leur opposition à ce projet.

L’image pourrait symboliser plus généralement, consciemment ou non, la détermination à imposer le « redressement des finances publiques » exigé par Bruxelles ? Le « programme de stabilité » de Paris doit justement être transmis à la Commission européenne mi-avril. Pour rester « crédible » au sein de l’UE, Paris doit s’engager à réduire drastiquement les déficits publics.

La volonté de boxer les chômeurs pourrait y contribuer ; elle vient juste après les coupes budgétaires rendues publiques par le ministre des finances dernièrement. D’abord à hauteur de 10 milliards, en attendant pire, de l’aveu même de Bruno Le Maire. Et ce, au moment où le président a indiqué vouloir consacrer 3 milliards de plus cette année en armements transférés à Kiev…

Aucune force politique représentée au Parlement français ne met en cause le soutien à l’Ukraine. Et donc ne dénonce l’austérité imposée au moment où des ressources financières sont ainsi dilapidées. Certes, l’idéologie dite « mainstream » a imposé un récit présentant unilatéralement la Russie comme le « méchant » ; mais des millions de citoyens ne sont pas prêts à se sacrifier pour financer la poursuite de la guerre.

C’est sans doute l’une des raisons qui explique la brutale désaffection électorale que subit actuellement le parti présidentiel. Si l’on se fie aux sondages, celui-ci est distancé de dix points par le Rassemblement national selon les intentions de vote aux élections européennes pour juin prochain (le RN caracole en tête à 30%). Même si, en l’occurrence, cette élection n’intéresse pas grand monde, hors la bulle politique.

Dès lors, le camp présidentiel est nerveux. Il y a quelques jours, le directeur de la rédaction du quotidien régional La Provence a été menacé de licenciement pour un titre jugé irrévérencieux vis-à-vis du président de la République. Il n’a échappé à la sanction – aux gants de boxe – que grâce aux journalistes qui se sont mis en grève…

En septembre 2017, à peine quelques mois après sa première élection, Emmanuel Macron prononçait un discours qui se voulait historique et digne des dieux de l’Olympe du haut d’une colline dominant l’Acropole. Il y proclamait solennellement son ambition de renforcer l’intégration européenne.

Près de sept ans plus tard, Jupiter s’est transformé en une grotesque imitation de Sylvester Stallone. Le fondateur de la Vème République, le général de Gaulle, doit se retourner dans sa tombe au vu des cabrioles pathétiques de son lointain successeur.

Cet article Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ? est apparu en premier sur Ruptures.

Migrations et frontières. Surveiller et punir

Le 14 mars 2024, le naufrage d'une embarcation au large du sud-ouest de la Tunisie faisait 36 morts ou disparus. La veille, 60 migrants avaient déjà disparu en partance des côtes libyennes. Le 15 mars, 22 autres allaient mourir noyés à proximité de la Turquie. S'il ne s'agit là que de derniers cas recensés, la tendance à l'augmentation des drames reste claire. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 3 105 personnes sont mortes ou disparues en Méditerranée en 2023, nombre jamais atteint depuis 2017.

La même semaine, le 17 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la tête d'une délégation au Caire, signait un accord de partenariat avec l'Égypte, à hauteur de 7,4 milliards d'euros, comportant un volet migratoire1. L'enjeu est simple : externaliser un peu plus les frontières européennes en soutenant un régime autoritaire pour qu'il gère les flux de population, qu'elle soit subsaharienne, proche-orientale ou même égyptienne. Alors que le silence et surtout l'inaction des institutions européennes sont criants à l'égard du génocide en cours dans la bande de Gaza — l'Union européenne est le principal partenaire commercial d'Israël et nombre d'États membres, dont la France, continuent à livrer de l'armement —, la diplomatie européenne se réduirait-elle à un contrôle de l'externalisation des frontières ? Est-ce là l'ambition internationale des 27 États membres ?

« Gérer les frontières » revient à réifier les migrants, au mieux, si ce n'est à convertir les identités, les vies, les trajectoires en chiffres. Ainsi est posée l'équation. Dès lors que le problème est numérique, il devrait se régler par des chiffres, déboursés à l'occasion pour cette dite gestion. Or pourquoi migre-t-on ? Si les raisons sont diverses (persécution, travail, études, famille, etc.), le débat public se focalise surtout sur l'opposition, binaire, entre réfugiés politiques et migrants économiques. Comme si les premiers étaient davantage légitimes que les seconds. Comme si la persécution définie par la Convention des Nations unies de 1951 relative au statut des réfugiés ne pouvait pas être interprétée et perçue de manière différente.

À l'heure de la mondialisation des technologies du numérique, d'une hyper connexion mondiale et d'une diffusion instantanée des informations, les inégalités et injustices sont parfaitement identifiées. Et immédiatement. C'est ce que nous explique Nathalie Galesne sur BabelMed dans son article « Tunisie, un pays sous scellés ? ». L'indécence de disposer d'un « passeport rouge », comme on dit en tunisien, pour traverser les frontières, contraste avec la situation des Tunisiens, de plus en plus empêchés de partir. Cela suscite une pulsion de viatique, alimentée par l'impact de la colonisation sur les inconscients ou le fantasme de l'Occident rêvé mais aussi, et surtout, par un quotidien difficile. Pénuries, ségrégation socio-spatiale, violences policières, absence de perspectives : comment ne pas corréler les velléités de départ avec l'augmentation du chômage2, de l'inflation, et de la désillusion politique plus de 10 ans après la révolution comme l'illustre la chute drastique de la natalité3 ?

Or « le malheur des uns fait le bonheur des autres » nous explique Marine Caleb dans son article pour Orient XXI. Le départ massif de jeunes qualifiés, formés en Tunisie, profite aux économies du Nord, malgré des procédures de régularisation complexes. Et on ne peut que décrier l'absence de concertation pour un développement plus circulaire entre les deux rives de la Méditerranée.

De l'autre côté de la rive, l'Europe danse essentiellement sur deux pieds : celui de la militarisation de ses frontières et de l'externalisation de sa politique migratoire. Comme y revient Federica Araco sur BabelMed avec son article « L'ombre portée de la forteresse Europe », « depuis 2014, l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex a mené plusieurs opérations militaires pour surveiller et limiter les flux migratoires (Triton, Sophia, Themis, Irini) qui ont rendu les limites de cet immense continent liquide de plus en plus dangereuses pour ceux qui tentent de les franchir ». Y compris avec l'utilisation de drones Héron développés par l'entreprise Israel Aerospace Industries, dont l'armement est actuellement massivement employé contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. L'autre volet est celui de l'externalisation de la gestion des frontières extérieures. Avec le système de Dublin, il n'y a aucune solidarité européenne concernant l'asile, et la pression migratoire s'exerce exclusivement sur les pays méditerranéens. En revanche, tous les États européens s'accordent d'une seule voix pour externaliser leurs frontières, de façon à ce que celles-ci soient contrôlées et renforcées directement par les États du sud et de l'est de la Méditerranée. Après la Turquie, la Libye, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie, c'est au tour de l'Égypte de bénéficier de financements européens censés empêcher que les migrants ne prennent le large, légitimant de fait un certain nombre de régimes autoritaires qui font peu de cas des violations itératives des droits humains. Avec pour conséquence près de 30 000 migrants morts ou disparus en Méditerranée au cours d'une décennie.

L'article « Dans l'enfer des derniers disparus » de Federica Araco sur BabelMed revient sur les conséquences du durcissement des politiques migratoires, que ce soit sur les trois principales voies maritimes de la Méditerranée (centre, ouest, est) ou sur les voies terrestres, avec la construction de structures de barbelés aux frontières. Loin de restreindre le phénomène migratoire, ces mesures le rendent plus périlleux et s'accompagnent d'une diminution de la qualité de l'accueil sur le sol européen. Le cas de l'Italie, exposé par la journaliste, est à ce titre flagrant. Il illustre bien les vulnérabilités accrues des migrants, entre travail au noir et circuits criminels.

À la frontière entre l'Algérie et le Maroc, le renforcement du dispositif de surveillance par les gardes-frontières et les tours de contrôle a eu pour conséquence de modifier les flux migratoires. Comme le développent S.B et B.K dans leur article « À la frontière algéro-marocaine, traces des drames migratoires entraînés par sa militarisation, les prisons et les risques de mort », pour Maghreb Émergent et Radio M, l'évacuation des milliers de migrants subsahariens d'Oued Georgi à la frontière, « a déplacé ces derniers vers d'autres routes de migration clandestine ». D'autant que l'insécurité aux frontières incitait déjà Subsahariens et Algériens à se diriger vers l'est, notamment vers la Tunisie et la Libye. Ce serait également le cas de Marocains, dont la migration vers l'Algérie, pour des raisons de coût moindre et de traversées plus sécurisées, s'accentuerait.

L'ensemble de ces évolutions n'arrangent en rien les conditions de vie des migrants dans les pays de transit, notamment en Tunisie. Dans son « Reportage au lac 1 : la Tunisie face à l'afflux de Soudanais » pour Nawaat, Rihab Boukhayatia détaille les conditions de vie misérables dans des camps jouxtant les locaux de l'OIM au cœur de la capitale. « Débordé, le HCR n'est pas en mesure de répondre aux attentes des réfugiés sans le soutien des autorités tunisiennes. Les procédures légales tunisiennes font que les demandeurs d'asile et les réfugiés peinent à trouver un travail, un logement ou un accès à l'éducation pour tous les enfants. De surcroît, la Tunisie, bien que signataire de la Convention de Genève, n'a pas encore adopté un système national d'asile, relève le HCR. » 40 % des 13 000 réfugiés et demandeurs d'asile enregistrés auprès du HCR en Tunisie viendraient du Soudan, en proie à un conflit interne depuis un an.

À proximité de Sfax, des migrants de différentes nationalités (guinéenne, burkinabaise, malienne, ivoirienne, camerounaise) vivent et travaillent dans les champs d'oliviers dans des conditions inhumaines. Le reportage « À l'ombre des oliviers d'El-Amra, des crimes incessants contre les migrants » de Najla Ben Salah pour Nawaat montre comment, depuis l'an dernier et la campagne raciste du président tunisien Kaïs Saïed, les expulsions massives de Subsahariens ont poussé plus de 6 000 personnes à se réfugier dans les oliveraies proches de la ville, avec pour espoir de rejoindre l'Italie. Victimes de violences policières, de violences sexuelles, d'arrestations arbitraires et de confiscation de leurs biens, certains sont déportés vers l'Algérie et la Libye, sans aucune garantie juridique. Et les femmes sont les premières victimes.

Même si la société civile, surtout féministe, s'organise, comme le met en exergue Nathalie Galesne dans « Damnés du désert, damnés de la mer » sur BabelMed, la situation reste très tendue sur le terrain. Cela concerne tous les migrants, y compris les étudiants, comme nous le confirme Jean, président d'une association d'étudiants africains en Tunisie. « Depuis le début de l'année, de nouveau, des étudiants sont arrêtés de manière arbitraire4, alors qu'ils sont en règle. La justice fait son travail et ceux-ci sont généralement relâchés, mais ils peuvent être auparavant incarcérés et les frais d'avocat ne sont pas remboursés. » Les différentes associations et ambassades des pays concernés tentent de s'organiser collectivement pour faire davantage pression sur les autorités tunisiennes, avec les maigres résultats que l'on connaît. Dans ce contexte difficile, c'est principalement la solidarité interindividuelle entre migrants, notamment illustrée dans le film Moi, capitaine de Matteo Garrone (2024), également projeté à Tunis, qui redonne un peu d'humanité à ces vies livrées à elles-mêmes.

Du 6 au 9 juin prochain auront lieu les élections au Parlement européen. Comme pour les votes nationaux, le thème de la migration reste crucial et charrie un nombre conséquent d'idées reçues, que ce soit sur les chiffres de l'accueil d'étrangers, sur les effets de « l'appel d'air », sur les profiteurs ou les grands remplaceurs... En France, 15 ans après le débat stérile sur « l'identité nationale », la loi de janvier 2024 « pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » a été censurée à plus du tiers par le Conseil constitutionnel. Cette séquence a surtout permis au gouvernement actuel de se mettre en scène sur cette thématique, chère à l'extrême-droite et à la droite, au détriment d'autres priorités politiques et sociales.

Certains sondages évoquent sans surprise une percée de l'extrême-droite lors de ces élections. Comment y remédier ? Faudrait-il rétorquer à Marine Le Pen, qui répète à l'envi la nécessité d'établir un « blocus maritime » en Méditerranée, que ce dernier existe déjà, autour de la bande de Gaza depuis 2007 ? Comment convaincre Fabrice Leggeri, numéro 3 de la liste du Rassemblement national (RN) et ancien directeur de Frontex ? Quid de Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement d'extrême-droite en Italie ? Rien ne devrait pourtant opposer l'identité, quelle que soit sa définition, à l'hospitalité et, surtout, aux principes du respect de l'intégrité humaine et de la fraternité.

Cinq ans après un premier dossier du réseau des médias indépendants sur le monde arabe, fruit d'une nouvelle coopération entre médias du nord et du sud de la Méditerranée, ces reportages entendent contextualiser les dynamiques migratoires, déconstruire les préjugés et, a fortiori, redonner une humanité singulière à une tragédie de masse qui n'en finit pas.

#

Ce dossier a été réalisé dans le cadre des activités du réseau Médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale rassemble Assafir Al-Arabi, BabelMed, Mada Masr, Maghreb Émergent, Mashallah News, Nawaat, 7iber et Orient XXI.


1L'Italie a aussi récemment signé un accord avec l'Égypte, bien que les proches de Giulio Regeni, étudiant-chercheur italien assassiné par les services de renseignement égyptiens en 2016, n'aient toujours pas obtenu gain de cause.

2Le directeur de l'Institut national de la statistique tunisien, Adnene Lassoued, a été limogé le 22 mars 2024, probablement en raison de la publication des chiffres du dernier trimestre 2023 du chômage, en augmentation, à 16,4 %, et de près de 40 % chez les jeunes de moins de 24 ans.

3Selon l'Institut national de la statistique en Tunisie, l'indice synthétique de fécondité est passé de 2,4 en 2016 à 1,8 en 2021.

4Le 19 mars 2024, Christian Kwongang, président sortant de l'Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie, a été arrêté de manière arbitraire avant d'être relâché.

Thierry Meyssan et P.A Plaquevent : Occident Vs Eurasie, comprendre le choc géopolitique mondial

Égalité & Réconciliation Alsace a reçu Thierry Meyssan et Pierre-Antoine Plaquevent aux alentours de Colmar le samedi 17 février 2024 pour une conférence ayant pour titre « Comprendre le choc géopolitique mondial ».

L’article Thierry Meyssan et P.A Plaquevent : Occident Vs Eurasie, comprendre le choc géopolitique mondial est apparu en premier sur Strategika.

Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

our moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA

L’article Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol est apparu en premier sur Strategika.

Le Mécanisme : comment l’«ordre» fondé sur des règles inventées sombre dans la sauvagerie

par Pepe Escobar. La folie inhérente au Mécanisme conduit inévitablement le capitalisme de casino à recourir à la barbarie. Une barbarie pure et simple, du type Crocus City Hall et Projet Gaza Génocide.

La Bombe «européenne»

Par : mlab3
L’hubris qui anime l’oligarchie mondialiste allergique aux frontières nationales a trouvé son saltimbanque le plus dangereux. Ce psychopathe constitue un grave danger pour la survie de l’humanité.

PayByFace Expands Across European Markets

By Bianca Gonzalez The Amsterdam-based biometric payment processing startup PayByFace has announced agreements to expand into several European markets including Netherlands, UK, Ireland, France, Italy,...

PayByFace Expands Across European Markets

En Europe, le Centre Droit accompagne le virage autoritaire

À l’approche des élections européennes de juin, une fois de plus nous entendons un discours alarmiste dénonçant les partisans de l’extrême droite. Mais le tournant autoritaire est déjà en cours, sous l’impulsion des forces conservatrices au cœur des institutions européennes.

Source : Jacobin, Georgios Samaras
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La première ministre italienne Giorgia Meloni (R), la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (G), et le président français Emmanuel Macron (C) lors du sommet UE-MED9 de Malte concernant les migrations, le 29 septembre 2023. (Ludovic Marin / AFP via Getty Images)

Au cours des deux dernières décennies, un récit récurrent mettant en garde contre l’influence grandissante de l’extrême droite a fait surface dans la politique européenne. De la fin des années 2000 jusqu’aux élections européennes de 2019, ce récit a été alimenté par des prédictions catastrophiques et une rhétorique alarmiste, brossant un tableau des dangers potentiels posés par les voix extrêmes qui gagnent du terrain au Parlement européen.

Dernièrement, on a même vu certains dirigeants européens s’adresser à des icônes de la pop comme Taylor Swift pour les aider à mobiliser les jeunes électeurs en vue des élections européennes de juin. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également fait les gros titres le 21 février en déclarant qu’elle ne collaborerait pas avec les partis d’extrême droite au sein du prochain Parlement européen.

Lire la suite

Pourquoi les catholiques (français) font-ils une fixation sur Notre Dame de Fatima ?

Nous continuons, durant cette semaine de Pâques 2024, notre exploration de la piété mariale, en particulier celle des Français. Je reviens aujourd’hui sur un sujet que j’ai déjà traité au début de la Guerre d’Ukraine: la fixation – amoindrissante pour la foi – sur Notre-Dame-de-Fatima. Une apparition mariale porteuse d’un message qui eut une énorme portée en son temps; mais qui devrait appartenir au passé alors que de nombreux catholiques sous influence américaine (inconsciente?) en feraient presque un “cinquième évangile”. En réalité, l’attachement exagéré au message de Fatima en dit long sur les biais du christianisme “occidentalisé”

Le 2 mars 1922, le pape Pie XI publiait une lettre dont le titre était (selon les premiers mots du texte latin): Galliam Ecclesiae Filiam:

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Faire payer le déficit des fonctionnaires par les entrepreneurs : c’est parti !

On a bien noté la panique du gouvernement face à la dégradation inattendue des comptes publics. Alors que Bruno Le Maire, qui a caché depuis l’automne la gravité de la situation, s’obstine à dénoncer toute hausse d’impôts, Gabriel Attal fourbit ses armes pour procéder à ces hausses juste après les élections européennes. Il vient de “confier les clés du camion” à une troïka de députés dont l’un est un partisan farouche de l’augmentation des prélèvements sur les dividendes. Les entrepreneurs devraient payer l’addition.

La confusion règne au sein du gouvernement sur la riposte à porter contre la détérioration inattendue des comptes publics, qui devrait s’aggraver dans les mois à venir.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Traité de l’OMS sur les pandémies : nombreux points de désaccord soulevés

Pour cette année, l’organisation onusienne souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à l’échelle mondiale . Fin mars, les 194 états membres de l’OMS se sont réunis dans l’objectif de parvenir à un accord international visant à mieux prévenir et gérer les pandémies futures. Avec pour toile de fond les lacunes révélées par la crise de la COVID-19, l’enjeu est de distribuer équitablement les ressources, les vaccins et les traitements, tout en évitant les erreurs commises lors de la précédente pandémie. Cependant, malgré des années de discussions intenses, les pourparlers n’ont pas abouti à un consensus, laissant entrevoir les difficultés persistantes à surmonter. Le futur traité de l’OMS pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie.Pourtant, selon plusieurs responsables, africains pour la plupart, ce texte constituerait une atteinte à la souveraineté des Etats membres.

Visit of Emmanuel Macron, President of the French Republic to WHO Headquarters Geneva. He met with WHO Director-General, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. They signed a Declaration of Intent to establish the WHO Academy that will revolutionize lifelong learning in health. President Macron also met with French WHO staff. Title of officials and WHO staff reflects their respective positions at the time the photo was taken.

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) fondée en 1948 ayant son siège à Genève poursuit son agenda sous l’influence de ses financeurs. En mars, dans les locaux du siège de l’OMS en Suisse, des négociateurs internationaux se sont réunis sous la direction du prince jordanien Zid Ra’ad Al Hussein. Ils avaient pour objectif d’élaborer le premier traité mondial sur la pandémie. Mais cette tentative n’a pas abouti. Les participants campaient sur leur position et il était difficile de trouver des compromis.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Les tourments ininterrompus des Kurdes d'Irak

Il y a trente-six ans, les avions irakiens larguaient des bombes chimiques sur la ville de Halabja, dans le Kurdistan irakien. Ce massacre peut être comparé à celui que l'aviation nazie de la légion Condor avait commis en avril 1937 en ravageant la ville basque de Guernica. Dans un récit, la journaliste Béatrice Dillies revient sur cette tragédie.

En 1988, le conflit qui oppose la république islamique d'Iran et la république d'Irak entre dans sa huitième année. Les deux États sont exsangues. Pourtant, un an plus tôt, dans un ultime sursaut belliciste, Saddam Hussein, considéré comme un rempart contre l'islamisme par l'Occident et l'URSS qui lui fournissent des armes, a confié à son cousin Ali Hassan Al-Majid, dit Ali le chimique, le soin de « régler la question kurde ». Violant le droit international, en particulier la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948), Al-Majid va s'employer à noyer sous des pluies d'obus au gaz moutarde les populations des villages kurdes des provinces de Souleimaniyé, d'Erbil et de la vallée de Jafati.

Dans son ouvrage Un génocide oublié. La voix brisée du peuple kurde, la journaliste Béatrice Dillies revient sur cette tragédie à travers une enquête de terrain jalonnée de faits documentés rapportés par des témoins et des combattants peshmergas1, accompagnée d'un appareil critique et de cartes.

Le précédent arménien

Béatrice Dillies raconte comment Al-Majid va autoriser des « munitions spéciales » sur Halabja et Khurmal. Un bassin de population de 55 000 personnes qui, initialement, ne faisait pas partie de ces « zones interdites » où toute forme de vie devait être éradiquée dans le cadre d'une solution définitive de la question kurde actée en juin 1987 par le décret 4008. En quelques heures, l'opération menée ajoute 5 000 morts et 10 000 blessés au bilan de l'opération Anfal. Une action dévastatrice qui a fait au total 182 000 morts en un peu plus de six mois. La visée génocidaire d'un tel massacre ne fait aucun doute, les Irakiens s'inspirant de la façon dont les Jeunes-Turcs du Comité union et progrès (CUP) avaient tenté, en 1915, de faire disparaître la population arménienne de l'ex-empire ottoman.

Bien que le protocole de Genève de 1925 interdise l'usage de ce type d'armes, Ali Hassan al-Majid se vante le 26 mai 1987 devant les responsables du parti Baas : « Je ne les attaquerai pas (les Kurdes) avec des armes chimiques juste un jour, je continuerai de les attaquer pendant quinze jours ». Ni les États-Unis, ni l'Union soviétique, ni la France, ni l'Organisation des Nations unies (ONU) n'ont cru bon d'élever la moindre protestation au printemps 1987 lors des prémices de l'opération Anfal, ni lors de son déploiement à grande échelle l'année suivante. La Cour pénale internationale (CPI) n'a pu se prononcer dès lors qu'elle peut seulement juger les crimes commis après sa création en 2002.

Comme protagoniste principale de son récit, Béatrice Dillies a choisi Snur, Kurde de 25 ans, victime de l'attaque chimique alors qu'elle était bébé, et qui a toutes les peines à articuler correctement à cause de ses cordes vocales abîmées par les gaz. Grâce à un dispositif original, la journaliste nous introduit à l'intérieur du foyer familial de la jeune femme. Un lieu d'échanges sur les causes de son traumatisme, où les mots « fuir », « se cacher » mais aussi « lutter » reviennent comme des leitmotivs avant de nous embarquer dans sa mémoire et celle de ses proches.

Une remémoration faite d'événements douloureux, où la peur, la faim, l'incompréhension et le désespoir s'entremêlent. Des vies marquées à jamais quand, par ce jour d'août 1988 à 22 heures, les premiers MiG-23 de fabrication soviétique sont apparus dans le ciel et ont largué leur cargaison létale, répandant sur les villageois l'odeur de pomme caractéristique des bombes chimiques.

Afin d'inscrire ces crimes de guerre dans le temps, en mêlant habilement dialogues entre survivants et récits de péripéties, l'enquêtrice nous ramène en septembre 1969 à Surya, tout au nord du pays. À l'époque, les militaires irakiens ont assassiné 39 personnes, dont vingt-cinq chrétiens et quatorze musulmans. Les corps ont été prestement enterrés dans des fosses communes, faute de temps, pour donner à chacun une sépulture digne dans la crainte du retour de l'armée. Un épisode parmi d'autres qui prouve, s'il en est besoin, que la vindicte du parti Baas contre les Kurdes revendiquant l'autonomie de leur territoire n'a pas attendu la guerre Irak-Iran pour se manifester.

L'enjeu du pétrole

Autre mise en perspective de l'opération Anfal proposée par Béatrice Dillies, l'évocation des déportations de populations kurdes entre 1969 et 1982, destinées à arabiser leurs terres. En particulier en 1972, au moment où le pouvoir baasiste prend la mesure des richesses pétrolières que recèle le sous-sol du gouvernorat de Kirkouk. Dès lors, toute promesse de régler pacifiquement la question de la place des Kurdes et de leur singularité ethnique et culturelle dans la République est abolie. Eux qui représentaient 64 % de la population de cette région en 1957, ne seront plus que 37 % vingt ans après.

Dans le cadre de son panorama, l'autrice revient aussi sur un autre épisode dramatique qui s'est déroulé en 2014 : la tentative d'ethnocide des Yézidis2, vivant pour la plupart dans les monts Sinjar et considérés comme des apostats par les djihadistes de Daech. Le projet des terroristes n'a échoué que grâce à une intervention conjuguée de membres des YPJ (Unités de protection de la femme, une organisation militaire kurde syrienne composée exclusivement de femmes), du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de peshmergas yézidis. À l'issue de combats acharnés, les membres alliés sont parvenus à sauver des hommes de l'extermination et des femmes de l'esclavage sexuel. En tout, 6417 femmes et enfants avaient été kidnappés lors des premiers jours de l'attaque durant lesquels près de 1 300 Yézidis ont été tués.

Snur a beaucoup appris en écoutant Béatrice Dillies lui raconter l'histoire de son peuple. Dans un Kurdistan irakien autonome traversé de tensions, elle espère malgré tout que sa vie ressemblera à celle de n'importe quelle jeune femme indépendante. Peut-être qu'un jour, en solidarité avec ses soeurs de tous les Kurdistan, elle reprendra elle aussi le slogan kurde « Femme, Vie, Liberté ».

#


Béatrice Dillies
Un génocide oublié. La voix brisée du peuple kurde
SPM, collection Kronos
12 juin 2023
300 pages
25€


1Les Peshmergas, littéralement « ceux qui affrontent la mort », sont les combattants des forces armées du Kurdistan irakien.

2Minorité ethnico-religieuse parlant majoritairement le dialecte kurde kurmandji.

Calls for Euthanasia Rights are Growing

By Emily Thompson Zoraya ter Beek, 28, is a Dutch woman who has decided to legally end her life due to her struggles with crippling...

Calls for Euthanasia Rights are Growing

Frontex un déni de respect des droits humains

En une du Soir de ce weekend 30 /31mars/1 avril 2024, on peut lire : « Frontex en Belgique pour appuyer les retours forcés et surveiller les entrées » et dans la Libre Belgique […]

The post Frontex un déni de respect des droits humains appeared first on Investig'action.

USA : les soins de santé mentale pédiatriques submergés durant le COVID, selon une étude

En raison de la crise covid, à travers le monde, nombreuses personnes ont été confrontées au stress, la solitude, la peur de la maladie, l’anxiété …Le COVID a affecté profondément la santé mentale des enfants, comme le révèle une étude récente en médecine d’urgence universitaire. Selon l’étude, aux Etats-Unis, les visites aux services d’urgences pour des crises de santé mentale ont explosé durant la pandémie, posant des défis supplémentaires aux systèmes de santé déjà sous pression. Outre le fait que le COVID a affecté physiquement les individus, on note également ses conséquences désastreuses au niveau de la santé mentale.

La crise du Covid a entraîné une détérioration alarmante de la santé mentale des plus jeunes. Les mesures mises en place par les gouvernements, basées sur les recommandations du Great Reset, ont semé la peur et l’agitation, ce qui a eu des conséquences néfastes sur leur bien-être psychique. Une nouvelle étude vient de révéler que durant la pandémie, les enfants qui fréquentaient le service des urgences (ED) pour crises de santé mentale présentaient des diagnostics sévères, nécessitant un séjour plus long à l’hôpital.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

A Bridge too Far

Par : AHH

Qui bono?

By Peter Koenig
3 April 2024

The collapse, at about 1 AM on 26 March 2024, of the Francis Scott Key Bridge (FSB) in Baltimore, spanning the 2.4 km large Patapsco River, is a mystery as of this day. The river is used by massive cargo ships from Baltimore Harbor to reach the Chesapeake Bay and then the Atlantic Ocean and in reverse.

The story goes that the downfall of the bridge was caused by the container ship “The Dali” hitting one of the bridges two main pilons – in the deep of night, 1 AM, when few witnesses were around.

And one may question, who made the endlessly shown same video of the collapse?

The Merchant Vessel (MV) “The Dali”, Singapore-registered, was apparently headed for Sri Lanka, coming from the Baltimore harbor, the 14th largest in the US, but the nation’s largest and most important port for specialized cargo and passenger facilities. See this.

The Dali is about 300 meters long, can carry 10,000 standard-size containers (6 m long) and weighs empty 95,000 tons. The ship was carrying about 4,700 containers with an average weight of 2.5 tons / container, total cargo weight approximately 12,000 tons. The sluggishly slow speed of The Dali, about 14 km/h, with its total weight of roughly 110,000 tons supposedly rammed one of the main pillars of the FSB, and brought the entire bridge down within seconds. The entire structure collapsed as if it was made of matchsticks.

The Dali is owned by Singapore-based Grace Ocean Private Ltd. It is managed by Synergy Marine Pte Ltd., also based in Singapore. The MV Dali was built in South Korea by Hyundai Heavy Industries, and completed in 2015, for Oceanbulk Container Management of Greece.
As of March 2024, the vessel is chartered by Maersk (Danish). The captain of The Dali, when it hit the bridge was supposedly Ukrainian.

Protocol demands that a Chesapeake Bay pilot is on board to guide large vessels in and out of the harbor. Was this the case with MV Dali?
Strangely, The Dali ship’s black box has 2-minutes of missing data right before it crashed into the Francis Scott Key Bridge. How convenient.

And there it is…

The Dali ship’s black box has 2 minutes of missing data right before it crashed into the Francis Scott Key bridge

How convenient pic.twitter.com/x75WUJecek

— DC_Draino (@DC_Draino) March 28, 2024

Synergy Marine Group is said to have strong business links to China, though no further explanations are given, other than apparently a growing number of Synergy Marine Group’s managed vessels are owned by China, and secondarily, because a large portion of Dali’s cargo from-and-to is between China and the United States.

There is no clear evidence on either. The destination of The Dali, leaving Baltimore harbor at mid-night was supposedly Sri Lanka.

See this. Joe Hoft, author of this article, also claims that China specializes in “Remote System Monitoring”, meaning in straight language “cyber-attacks”. But again, no justification for this accusation is given.

The complexity of flag-registration, ownership, management, construction, destination after construction, ship-chartering, is so confusing and complex that most readers will roll their eyes and stop thinking.


The first reaction by General Mike Flynn was that “the accident” was a Black Swan event, similar to 9/11 – with financial and political implications way beyond what meets the eye.

“Black Swan” means an extremely negative event that suddenly appears from nowhere, unpredicted, and unstoppable. The term is most often used in the world of finance. See this interview by “Redacted”.

Currently an almost uncountable number of rumors, “conspiracy theories”, accusations, innuendos, are making the round. None are fully substantiated.

“China Did It”

One that could immediately be expected is, China Did It. That stems from another pretense without proof, that it was a cyber-attack, and China apparently is specialized in cyber-science, leading to “cyber-attacks”; pure western hypothesis and unproven accusation.

Geopolitical analyst, Lara Logan from “Real America’s Voice”, refers to inside information (no source given, though) to the Chinese Communist Party (CCP) being behind this attack. When asked whether it was a terrorist group or a state actor, she said clearly, “100% a state actor” and meant China. But nothing is substantiated.

Lara Logan on the bridge collapse:

"This is what you call death by a thousand cuts. It's an absolutely catastrophic impact on critical infrastructure and you cannot see it because a cyberattack is unseen, just like the attack on 2020 on the voting machines that you cannot see." pic.twitter.com/NCiLKR1ppJ

— Justin Baragona (@justinbaragona) March 27, 2024

China is a logical target for western blames. It is either – Russia, Russia, Russia! – or – China, China, China! – Most often there is no proof, just western propaganda-indoctrinated hatred. As so often, Tavistock at its best.

BOMBSHELL REPORT: ⚠ Exclusive intel reveals that the attack on Baltimore's Francis Scott Key Bridge was a TERRORIST ATTACK launched by the Chinese Communist Party on American soil, using “remote towing” technology on the  “The DALI”.

DEVELOPING..pic.twitter.com/Ug2tEcTYUi

— Chuck Callesto (@ChuckCallesto) March 31, 2024

Tavistock is a UK-based agency known for its science of social engineering and mind manipulation, perfected during the last about eight decades. Tavistock is closely linked to the Pentagon thinktank, DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency).

Tavistock is responsible for many, if not most of the lies with which western societies have been brainwashed over the past decades, to believe the World Economic Forum’s (WEF) and the UN Agenda 2030 deception theories for world dominance, by a One World Order or a One World Government, is a good thing; that the elite’s silly-sounding, non-explicit slogan, of “build back better”, is good for society. It never says, what needs to be built back better, first must be destroyed, clearly expressed by the Club of Rome’s “First Global Revolution” (1991).

——-

Most westerners do not know, that an aggressive act like the downing of the Francis Scott Key Bridge, is not China’s way. Historically and philosophically, China does not know aggression western style. China is reserved, discrete, diplomatic, mediating, and does not mingle in other countries’ business and politics. China can de facto and de jure be excluded from the list of potential suspects.


Operation Bridge Takedown

More plausible versions are to be looked for “US-internally”, as in “false flag”. If it was indeed a cyber-attack that knocked out the ships navigation system and replaced it with remote cyber-guidance, one would have to ask, who has control of cybersecurity in the port?

CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency) oversees cyber security. According to Whitney Webb, CISA is controlled by Israel’s Mossad with CIA and MI6. Just like 9/11, the Deep State intelligence cartel.

See also this transcript of a podcast of Whitney Webb and Clayton Morris on Redacted, discussing Cyberreason, an outfit with close ties to Israeli Intelligence and its role in CISA activities.

CISA was created in November 2018 by then President Trump. The law was enhanced by President Biden’s Executive Order (EO) 14028, “Improving the Nation’s Cybersecurity” in May 2021.

Cybereason is an Israeli / Zionist agency – renown for doing “election simulations”, but being closely linked to CISA.

CISA works under the Coast Guard and CG is under the military’s oversight – so CISA (Israel) and the US military are working together. CISA is the “Deep State”, the Cabal’s cyber agency, embedded everywhere.

Journalist Whitney Webb is also referring to a Klaus Schwab (WEF) quote of a few years ago, when he talked about a coming “cyber pandemic”; and also, to the 2023 Obama produced movie “Leave this World Behind” – “predictive planning”, exactly what a diabolical Cult needs to do for its success.

See trailer (2-min clip) of “Leave this World Behind”

and this, ending scene of “Leave this World Behind” (3-min clip)

Here is yet another theory. The taking down of the FSB is another 9/11. This interview with Ann Vandersteel, from Peak Prosperity, is pretty revealing.

She says it is not the Russians or the Chinese. The southern border crisis and destruction of borders globally is part of the One World Government agenda. It is not a war on the US specifically; she says the US is just “in the way”.

They discuss “The Declaration of North America,” signed by Biden, Trudeau (Canada) and Obrador (Mexico) in Jan. 2023, basically a revival of the Amero idea, no borders between Canada, the US and Mexico.

The collapsed bridge and the ensuing consequences is a needed disruption in American life – a borderless world, beginning with a borderless North America. It would be yet another step towards a One World Order (OWO).

All of this leads to believe the “accident” with the container cargo vessel “The Dali” ramming into one of the key pilons of the Francis Scott Key Bridge Baltimore, was not really an accident, but an event of auto-destruction, comparable to 9/11 – with economic and political implications way beyond US borders.


Now comes the bombshell

The State of the Nation says, “hard evidence is now pouring in which conclusively proves that the staged Baltimore Bridge collapse after the cargo ship hit was a deliberate sabotage carried out by all the usual suspects.”

The video shows explosives going off all over the bridge exactly at the time when The Dali hit one of bridge’s the pillars.

If this video proofs true – if ever any evidence of truth emerges – an auto-coup, self-destruction to build back better – the effects are going to be indeed similar to 9/11 – with implications worldwide.

Just look at the physical similarity. Airplanes hit the World Trade Towers. A cargo vessel hits a key pilon of an important bridge. Transportation and Trade in both cases.

Remarkably, Peggy Hall of TheHealthyAmerican, points to the strangeness of the FSK Bridge collapse. Her video, the one forever repeated video, of the sluggish moving MV Dali in direction of the bridge, what looks to be a sharp turn towards the pilon, shows that the moving 110,000 ton vessel leaves no ripples in the water, no splashing from the bow of the ship, the vessel looks like gliding over a mirror, and the splashes when Dali hits the pilon are relatively minor, as well as the immediate collapse of the entire bridge – like built on matchsticks – all very unusual.

She says the video appears like a very poorly made video game. See this 8-minute video-clip with Peggy Hall commenting. At the end she promises continuing her investigation and publish the research.

Maybe her next video will also show the explosives going off all over the bridge – reminiscent of the explosives going off under the structures and in the lower walls of the World Trade Center towers, when the supposed airplanes hit the buildings.


Supply Chain Failures

This attack on the FSK Bridge is also an attack on the Baltimore harbor, meaning an economic disaster, a supply chain disruption for the US and worldwide – food shortages, possibly famine – playing right into the Great Reset’s and the UN Agenda’s 2030 depopulation agenda.

The Baltimore port is one of the busiest on the US East Coast and the most important one for special cargos. It connects any point of the US East Coast through highway I-95 that runs all the way from Florida to Canada.

With the Baltimore port out of container service at least for several years – who knows for how long? – cargo vessels may have to be rerouted via New York, and other East Coast Sea ports, a massive cost to the US economy and a supply chain disruption affecting the world beyond the US.

In the United States, the bridge collapse may be the beginning of a series of cyber-based “false flags” – possibly leading to Biden declaring Martial Law, suspending the 2024 Presidential elections.

The globalist Deep State cabal, seeking desperately to install the New World Order, needs to sow disorder, confusion, disruption, chaos, in every sphere of western life. It must destroy to build back better, according to the wishes of a small elite that pretends to rule the new world, with a drastically reduced population. This is their goal, after implementation of their long-planned Reset which is congruent with the United Nation’s Agenda 2030.

Just to know, the UN has long ceased to be what it was created for – an institution to promote and work for Peace in the World.

As a reminder – this nefarious Dark Cult has an iron rule to follow. For their success, they must tell us in advance – in any confusing way they want – what they are planning to do. We were warned about cyber-attacks, we were warned about virus “X”, we were warned about “global climate change”, meaning in clear text, but not said, geoengineered weaponized extreme weather patterns throughout the world.

They have stuck to that rule, like an iron fist hitting for the future. So far, we just have not cared taking it seriously.

We the People, MUST resist this planned diabolical takeover.

—-

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He lectures at universities in the US, Europe and South America. He writes regularly for online journals and is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Annonces Attal : faut-il rapidement transférer votre argent hors d’Europe ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

La résistance palestinienne est légitime et l’Europe doit le reconnaître

Luk Vervaet, essayiste et militant pro-palestinien, revient sur les multiples guerres et agressions israéliennes que subissait déjà la Bande de Gaza avant le 7 octobre, lesquelles fondent d'autant plus la […]

The post La résistance palestinienne est légitime et l’Europe doit le reconnaître appeared first on Investig'action.

La France et Notre Dame (suite): XIXè- XXIè siècles, une ferveur inégale mais jamais interrompue

Continuons, à l’occasion de la Semaine de Pâque, l’analyse, à grands traits, de la piété mariale en France dans les derniers siècles. Aujourd’hui je reviens longuement sur le XIXè siècle et je m’interroge sur “l’effondrement de la foi dans le clergé” (Cardinal Jean Daniélou) dans la seconde moitié du XXè siècle. l’épisode récent du COVID nous a montré une ferveur encore réelle: les catholiques français aiment se tourner vers Marie dans les moments d’épreuves. Mais ce sont les fidèles laïcs qui ont l’initiative plus que le clergé.

Il existe rue de Babylone, sur le mur du bâtiment des Missions étrangères, une statue de Notre Dame de Paix qui date de 1815 (photo ci-dessus). Le texte dit:

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Y a-t-il un trou dans la raquette de l’OTAN?

Par : STRATPOL

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une alliance politique et militaire internationale composée de 32 États membres d’Europe

L’article Y a-t-il un trou dans la raquette de l’OTAN? est apparu en premier sur STRATPOL.

Une crise de l’emploi menace le Royaume-Uni, par Yves-Marie Adeline

En février dernier, faisant le bilan du Brexit, nous avions conclu que le vrai problème économique du Royaume-Uni n’est certainement pas dû au Brexit, qui lui a été plutôt favorable, c’est d’abord un problème social, dans la mesure où l’on y observe un déséquilibre croissant entre une métropole gigantesque et une périphérie encore plus laissée pour compte qu’en France. Ce déséquilibre vient de la place démesurée qu’a prise le secteur tertiaire aux dépens des deux autres, primaire (agricole) et secondaire (industriel).

Or, avec le développement accéléré de l’IA (l’intelligence artificielle), il se trouve que le secteur tertiaire va connaître une révolution sans précédent.

Ce contenu est réservé aux abonnés

Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.

Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.

S'abonner

Accédez à tous nos contenus.
Plus de 5 000 articles.

Acheter l'article

Déverrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire.

Des condamnations à géométrie variable! 

A Zurich, début mars dernier, un juif religieux a été agressé par un jeune musulman d'origine tunisienne, ce qui a provoqué l’indignation générale. Considéré comme étant un acte terroriste, puisqu’on […]

The post Des condamnations à géométrie variable!  appeared first on Investig'action.

Conseil européen de printemps : qui va payer pour les armes ?…

Par : pierre

Le spectre d’un échec occidental en Ukraine a plané sur les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept réunis à Bruxelles les 21 et 22 mars. Au point que ce Conseil européen de printemps a été presque exclusivement consacré à la guerre et aux dossiers qui y sont liés.

« La Russie ne doit pas l’emporter » affirme la déclaration finale dès son premier paragraphe. Cette proclamation pourrait sembler banale de la part de l’UE. Pourtant, il y a quelques mois encore, les dirigeants européens ne jugeaient pas utile de la marteler, tant la victoire de Kiev, massivement soutenu par les Occidentaux, semblait aller de soi.

Désormais, l’ambiance a radicalement changé. L’armée russe avance, notamment sur le front du Donbass. Et les forces ukrainiennes paraissent chaque jour en plus mauvaise posture. Quelques jours avant le sommet, Emmanuel Macron résumait l’état d’esprit de la plupart de ses collègues : « si on laisse l’Ukraine seule, si on la laisse perdre cette guerre, la Russie menacera à coup sûr la Moldavie, la Roumanie, la Pologne ». Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, enchérissait peu après, dans le quotidien français Libération : « si nous n’apportons pas suffisamment d’aide à l’Ukraine pour arrêter la Russie, nous serons les suivants ».

Dans ces conditions, le sommet a pris des allures de conseil de guerre, sans cependant réussir à effacer les divergences et contradictions entre Etats membres. A propos notamment de cette question particulièrement sensible en période de restriction budgétaire : où trouver l’argent ?

… La suite de l’article est réservée aux abonnés

Cet article Conseil européen de printemps : qui va payer pour les armes ?… est apparu en premier sur Ruptures.

❌