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Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ?

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.

Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.

Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.

Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.

Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.

Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie. 

Source VideoCardz

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

Kubb Mini N100 : un MicroPC fanless taillé dans la masse

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Kubb Mini N100 touche peut être du doigt une des meilleures propositions possibles avec le processeur Alder Lake N100. Construire un engin compact mais profiter de son faible TDP pour le rendre totalement passif.

L’idée n’est pas nouvelle et le fabricant Français BleuJour n’en est pas à son premier MiniPC du genre. L’intérêt de cette proposition Kubb Mini N100 est dans la  pertinence de cette offre. Sans être le plus puissant des processeurs du marché, loin de là, le N100 d’Intel propose un ensemble de compétences suffisant pour venir à bout des usages d’un ordinateur au quotidien. Il peut encaisser des flux vidéo, des travaux bureautiques et même des tâches créatives et des jeux pour peu qu’on ne soit pas trop gourmand avec lui. Au final, cette puce propose ce que l’on est en droit d’attendre d’un ordinateur familial d’aujourd’hui.

Une proposition pertinente qui a fait mouche et réveillé de nombreux constructeurs. L’offre Intel N100 n’en finit pas et depuis plusieurs mois ce sont de nouvelles minimachines qui sont annoncées chaque semaine. Le gros point fort de ce Kubb Mini N100 est dans l’approche qui en est faite. Au lieu de proposer encore un nouveau modèle, en jouant sur la corde du prix qui est devenue très raide. La marque propose son savoir faire en terme d’usinage de petits boitiers. Avec ce modèle, l’idée est de proposer un format réellement très compact de 82 mm de large comme de profondeur pour 72 mm d’épaisseur. Tout en évitant l’intégration d’un ventilateur pour refroidir activement l’ensemble. Le processeur, en contact avec le châssis, est dissipé totalement passivement. Qui dit passivité dit silence et la machine propose donc non seulement un encombrement des plus réduits mais également un fonctionnement sans bruit autour d’un design original.

Pour accompagner cette puce, on retrouvera de 8 à 16 Go de mémoire vive soudée à la carte mère. comme souvent sur ces si petits gabarits, il n’y a pas la place de proposer un module SoDIMM. L’engin proposera donc de la LPDDR5 avec une option en 12 Go assez inattendue mais rendue possible par ce format.

Le stockage est confié à un port M.2, faute d’alternative sérieuse. Il aurait été possible de proposer une solution eMMC mais cela aurait été finalement contre productif. On retrouvera donc un port M.2 probablement en 2242 (ce n’est pas documenté par le constructeur) en NVMe de 256  Go à 1 To suivant les options. Cet ensemble sera suffisant pour de nombreuses tâches qui vont d’un usage d’ordinateur familial à une machine multimédia de salon en passant par des solutions pro pour l’IoT ou des petits serveurs domotiques ou autres.

La connectique est basique mais suffisante pour ces usages. En façade deux ports USB 3.2 et le bouton de démarrage. A l’arrière un troisième USB 3.2, un HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et un port USB 3.2 Type-C avec signal vidéo DisplayPort. L’engin pourra donc piloter deux affichages en simultané. Enfin, un lecteur de cartes MicroSDXC et deux prises d’antenne externes pour dépasser la barrière physique de son boitier d’aluminium sont visibles. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 est intégré à l’ensemble.

Disponible en 6 coloris grâce à une anodisation du métal, proposant même des options de gravure de logo au laser sur la face avant du produit, le Kubb Mini N100 n’a finalement qu’un seul défaut. Il est proposé en financement participatif sur Indiegogo. Si je n’ai aucun doute a croire que la société française Bleu Jour assumera ses éventuels SAV et que la construction de l’ensemble sera exemplaire. Je n’en suis pas moins déçu de voir que l’entreprise n’est pas capable de proposer une vente directe de ses produits au public.

Le modèle de base en 8/512 Go est annoncé à 235€ sans système d’exploitation. C’est plus que ce que demande la concurrence noname mais c’est sans compter le confort apporté par le silence de ce genre de solution. Une version 16 / 256 Go sous Windows 11 Pro est est à 280€. Le modèle le plus cher de la page Indiegogo est en 16/512 Go avec Windows 11 Pro à 330€… Sans frais de port.

 La livraison est prévue début décembre 2023.

Kubb Mini N100 : un MicroPC fanless taillé dans la masse © MiniMachines.net. 2023.

Copinage : Chants of Sennaar est dispo !

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C’est le jeu d’un copain, réalisé de manière indépendante et édité par Focus. Chants of Sennaar est une perle, un vrai bon jeu qui mêle réflexion, infiltration et énigmes. Pour avoir pu suivre son développement de loin en loin via un de ses créateurs depuis son début et joué à la démo disponible, c’est autant un jeu passionnant qu’une super aventure humaine menée par Rundisc, un petit studio français indépendant.


Le jeu coûte 17.99€ sur Steam et tourne sur des plateformes peu gourmandes. Je l’ai testé sur des MiniPC pas très récents et c’est parfaitement jouable. Il est également disponible sur d’autres plateformes et notamment sur consoles ( Switch · PS4 · XBox ONE). Vous pouvez télécharger la démo jouable pour vous faire une idée en suivant ce lien. Vos sauvegardes de la démo serviront pour la suite si vous achetez le jeu.

Si vous cherchez un bon jeu dans le flot quotidien d’annonces de trucs pas terribles et déjà-vu, Chants of Sennaar est une perle. Vous devriez en entendre parler dans les jours qui viennent au travers de la presse spécialisée qui ne manquera pas d’apprécier son inventivité et ses graphismes originaux.

La moindre chose que je pouvais faire pour ce titre, c’est de lui faire profiter de la petite notoriété de Minimachines pour encourager ses auteurs et vous le faire découvrir. Si de votre côté vous appréciez le jeu, n’hésitez pas à laisser un avis sur Steam pour encourager les créateurs.

Copinage : Chants of Sennaar est dispo ! © MiniMachines.net. 2023.

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser

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Je découvre la Sculpfun CAM500, une caméra spécialement conçue pour épauler la gravure laser. L’idée est toute simple, se servir du capteur 5 MP de cette caméra pour proposer un réglage beaucoup plus facile de son travail de gravure.


La Sculpfun CAM500 est pensée pour être montée sur tout type de graveuse laser disposant d’une construction traditionnelle en tubes de métal extrudé ou non. Elle se fixe sur un montant et se positionne de telle sorte qu’elle couvre la surface accessible au laser. Elle est prévue pour couvrir efficacement 40 cm de côté, surface classique proposée par de nombreuses graveuses. Il est probablement possible de la régler pour couvrir une plus grande surface en la déplaçant vers le haut mais elle pourrait perdre alors en acuité.

Minimachines-07-2023

Une fois en place, elle dialoguera directement avec le célèbre logiciel de gravure LightBurn pour piloter vos travaux. L’apport de la caméra est très intéressant car le duo Sculpfun CAM500 et logiciel offrira alors une foule d’usages pratiques. 

A commencer par la capture vidéo de votre gravure. Pas l’usage le plus indispensable mais un élément qui peut permettre divers emplois comme l’enquête de la source d’un problème rencontré lors d’un travail, le partage de votre expérience avec un montage ou un timelapse d’une découpe par exemple. Ou la communication avec un client de l’avancée d’une commande effectuée.

Mais c’est là l’usage le moins intéressant de cette caméra. Les autres sont plus liés à la production directe. Une fois le capteur installé, le logiciel peut en effet prendre une photo de votre plan de travail où se déroulera la gravure. Vous pourrez alors très facilement déterminer où effectuer celle-ci et positionner le laser directement là où se trouve la surface à graver. Cela évite toute la fastidieuse étape de « calage » qui consiste à positionner la tête de gravure puis à lancer des « passages » de positionnement où le laser est employé avec une très faible luminosité uniquement pour bien régler le format de votre opération. Ici rien de tout cela, on sélectionne la zone où se trouve l’objet à graver directement dans le logiciel et on indique la zone de part de la gravure. Il est possible de zoomer dans l’image pour une réglage précis. C’est un gain de temps vraiment important surtout lorsque l’on grave des objets uniques où de petites séries.

 

Et cela se précise avec la seconde partie qu’offre cette option. Quand il s’agit de graver des éléments sur des pièces différentes. L’exemple donné est la gravure de la marque Sculpfun sur 5 cure-dents placés aux coins et au centre de la surface de gravure. Pour arriver à ce résultat en faisant les réglages à la main, il faudrait passer un bon moment à positionner la tête de gravure et à répéter l’opération encore et encore sur les 5 appareils. Sans jamais faire bouger aucun objet en manipulant les autres. En général quand on veut faire ce genre de petit objet, j’ai déjà gravé des dés en bois par exemple, on fabrique deux cales dans lesquelles on vient positionner l’objet et on répète le processus encore et encore. L’idée de pouvoir placer 5 ou 15 ou 20 objets et de les graver aussi simplement est tout simplement incroyable.

Cela permet également de positionner des gravures droites sur des éléments pas forcément bien placés. Il suffit de les poser sur le plateau puis de déterminer leur point de départ et l’angle de la gravure pour les retrouver idéalement marqués ou découpés.

La caméra Sculpfun CAM500 offre également la possibilité de copier un élément que vous avez scanné. Vous posez un dessin sous l’oeil de l’objet et le logiciel permet de le retracer immédiatement sur un morceau de bois, de cuir ou autre. Cette solution de répétition d’image permet de graver rapidement des dessins, des signatures, des logos ou autres. 

Cela permet également de préparer des séries de gravures différentes et de laisser la machine les gérer ensuite. Si vous avez à fabriquer 20 objets en bois identiques mais avec des prénoms différents sur chaque, il suffira de disposer les objets sur la plaque puis de positionner les prénoms dans le logiciel avant de lancer l’ensemble des opérations d’un coup au lieu de devoir les remplacer un à un.

L’image directement importée dans le logiciel de la surface à graver permet d’optimiser vos découpes et vos gravures. La place perdue parce que l’on est pas trop sur de soi dans un réglage manuel est ici regagnée par un positionnement facile du laser. L’orientation directe des formes et la facilité de mise en œuvre.

Enfin cette fonction, couplée à la reconnaissance de forme permettant de créer des tracés, va permettre de découper précisément des objets autour d’un dessin tracé au préalable. Un objet que vous aurez gravé découpé autour de la gravure ou autre chose.

La caméra Sculpfun CAM500 peut se positionner en se fixant sur les montants extrudés de tout type de graveuse laser compatible avec LightBurn, elle est également compatible avec une fixation plus classique qui serrera le montant de l’appareil autour d’un cadre. Une solution adaptée aux modèles type Ortur Laser Master. L’important est de bien positionner l’oeil de la caméra au centre de votre graveuse pour que le logiciel puisse se repérer. Un montage facilité par le fait que l’on peut voir exactement comment cadre l’appareil. Il suffit de placer un objet à graver au centre de votre graveuse et de lui faire marquer un repère puis d’aligner la caméra à celui-ci. Il est aussi possible de se référer aux mesures en centimètres présentes sur les rails de beaucoup de graveuses.

L’installation se termine avec l’emploi d’un outil de calibration que la caméra doit détecter pour être sur que le logiciel sera apte à toujours bien se positionner. L’opération semble quelque peu fastidieuse mais permettra d’obtenir un ensemble réellement efficace. L’investissement en temps pour l’installation est vite rattrapé par la facilité d’utilisation de l’objet ensuite.

La Sculpfun CAM500 vient d’être annoncée et à part quelques personnes ayant reçu un modèle de test, elle n’est pas encore réellement disponible. On me parle d’une arrivée en stock pour la mi aout. Elle est en tout cas listée chez divers marchands avec une expédition prévue au mieux pour la fin du mois prochain depuis la Chine.

Chez Geekbuying à 79€ avec le code NNNFRSC500
Chez Banggood à 89.57€
Chez TomTop à 92.07€

Attention, le logiciel Lightburn n’est pas gratuit. Sa licence « GCode » pour les graveuses laser coute 55.95€ pour deux postes sous Windows, MacOS ou Linux. Une version d’essai est disponible gratuitement. 

Sculpfun CAM500 : la révolution de la camera en gravure laser © MiniMachines.net. 2023.

Onyx BOOX Palma : une liseuse 6.13″ dans votre poche

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Une liseuse à encre numérique classique toujours sur vous ? C’est la promesse de la Onyx BOOX Palma. Un dispositif qui reprend la forme d’un smartphone et une bonne part de son équipement pour vous accompagner facilement.

La Onyx BOOX Palma mesure 6.13 pouces de diagonale et emploie une encre électronique avec éclairage frontal proposant 300 pixels par pouce en 824 x 1648 pixels. Son objectif est de fournir une surface de lecture suffisante sans pour autant vous encombrer outre mesure. Elle emploie un Android 11 piloté par un SoC Qualcomm sur huit cœurs, 6 Go de mémoire vive LPDDR4x  et 128 Go de stockage. Pour autant ce n’est pas un smartphone puisque l’objet n’a aucun modem pour communiquer autre que son module Wi-Fi de base1 et une possibilité d’exploiter le Bluetooth 5.0.

Cela permet de maintenir un tarif relativement bas avec un tarif officiel de 250$. Mais également de proposer des applications issues du monde Android, ce qui ne veut pas forcément dire que la Onyx BOOX Palma aura un accès au magasin d’application de Google. Mais il sera sans doute possible de monter des applications depuis des sites alternatifs. L’intérêt est ici la variété des outils disponibles sur Android. De l’application permettant de lire des livres traditionnels à celle offrant un accès à des documentations technique. Les outils spécifiques développés par certains professionnels pour des documents spécialisés ou simplement la lecture de partitions de musique ou de tablatures.

La photo ci dessus montre un autre usage de ce type d’appareil, l’affichage numérique ne consommant pas de courant une fois en place, il est possible d’employer ce type d’engin comme un calendrier, un cadre photo, un rappel météo ou de trafic avec une mise à jour horaire en le posant sur un support de bureau.

La marque propose également sa propre application sous Android avec le Onyx BOOX Super Refresh qui permet de piloter la vitesse de rafraichissement de l’engin. On pourra donc demander à la Palma d’afficher vite ou d’afficher plus finement. L’un sera utile pour lire des textes classiques sans attendre trop à chaque page. L’autre permettra d’afficher une doc technique sans artefacts ou effets d’images fantômes.

La petite liseuse aura également la possibilité de proposer du son en direct via des enceintes intégrées, d’enregistrer votre voix grâce à deux microphones. Un capteur photo sera également disponible au dos de l’appareil, à côté d’une LED flash, pour capturer des images et probablement surtout de la documentation qu’il sera possible de retravailler facilement pour une lisibilité parfaite sur l’affichage.

Les applications de scan ayant fait de gros progrès ces dernières années ce type d’usage est désormais très bien maitrisé par les smartphones. Un boutons sera également disponible sur le côté pour déclencher les actions de votre choix. Il sera ainsi possible de prendre une photo ou bien de tourner une page dans une application spécifique. Des boutons de modification de volume et pour tourner les pages dans l’application Onyx seront également disponibles.  La dalle de 6.13 pouces est bien évidemment tactile également.

La connectique se limite à un unique port USB Type-C permettant la charge et le transfert de données. Un lecteur de cartes MicroSD est présent mais pas de jack audio 3.5 mm pour brancher facilement un casque. L’appareil mesure 159 x 80 x 8.0 mm pour 170 grammes.

A découvrir chez Boox

Onyx BOOX Palma : une liseuse 6.13″ dans votre poche © MiniMachines.net. 2023.

Onyx BOOX Tab Mini C : la liseuse couleur en version 7.8″

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Avec son modèle 10.3″ à encre numérique couleur, Onyx demandait un investissement assez conséquent de 599.99$ HT. Le nouveau modèle Onyx BOOX Tab Mini C réduit un peu la voilure avec une offre plus compacte et surtout moins chère.

La Onyx BOOX Tab Mini C est annoncée à 449.99$ HT, elle propose une dalle Kaleido 3 de 7.8″ signée par eInk. Une solution classique qui propose du 702 par 936 pixels soit 150 ppp en niveaux couleur et 1404 par 1872 pixels soit 300 ppp en niveaux de gris.

Elle fait l’impasse sur quelques postes pour  se concentrer sur son rôle de liseuse avant tout. Les éléments de base sont identiques avec un support de stylet proposant 4096 niveaux de pression et un Android 11 à bord pour piloter le tout. Cette version utilise toujours une puce ARM Qualcomm quadruple cœur non identifiée, 4 Go de mémoire vive LPDDR4 et… moitié moins de  stockage que l’originale. On passe de 128 Go en UFS 2.1 à 64 Go au même format. Autre « détail » pas anodin, la version Mini n’a plus le lecteur de cartes mémoire MicroSDXC proposé par sa grande sœur.

L’idée est probablement de n’utiliser que les fonctions de lecture avec ce modèle. Et non plus les fonctions avancées proposées par l’autre. La Onyx BOOX Tab Mini C n’embarque plus de capteur photo 16 mégapixels par exemple, un élément qui vient vite encombrer le stockage embarqué. Si il ne s’agit que de proposer des fonctions de lecture et de saisie de dessin et de texte – et les applications afférentes – alors les 64 Go sont probablement suffisants. 

Pour le reste, on retrouvera les mêmes caractéristiques avec la présence d’un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0, une batterie 5000 mAh, un unique connecteur USB Type-C OTG, une paire d’enceintes et un micro. La nouvelle venue mesure 19.4 cm de haut pour 13.6 cm de large et 8.3 mm d’épaisseur. Elle pèse 294 grammes.

 

Onyx BOOX Tab Ultra C : une tablette Android E Ink couleur

Onyx BOOX Tab Mini C : la liseuse couleur en version 7.8″ © MiniMachines.net. 2023.

Les MiniPC Kubb passent à la 13e Gen d’Intel

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La marque française BleuJour1 annonce une évolution de toute sa gamme de MiniPC Kubb vers les puces de treizième génération d’Intel. Trois processeurs ont été retenus pour les trois gammes de ces minimachines.

Le choix a été porté vers les séries Raptor Lake-P avec les Core i5-1340P et Core i7-1360P. des puces 12 cœurs pour 16 Threads avec 4 cœurs performances et 8 cœurs efficients. Les puces ont de petites nuances suivant les modèles. Le Core i5 dispose de 12 Mo de cache avec des fréquences allant de 1.9 à 4.6 GHz et un circuit graphique de 80 EU à 1.45 GHz. Le modèle i7 propose 18 Mo de cache, de 1.6 à 5 GHz de fréquence et un circuit graphique embarqué cadencé à 1.5 GHz s’appuyant sur 96 EU. Les deux processeurs proposent un TDP de base de 28 Watts pouvant grimper à 64 Watts au maximum en mode Turbo.

Un troisième processeur est également désormais disponible avec le Core i3-1315U, de la gamme ultra basse consommation du fondeur. C’est un 6 cœurs et 8 Threads avec 2 cœurs performance et 4 cœurs efficients. La puce propose 10 Mo de mémoire cache et des fréquence plus légères. De 1.2 à 4.5 GHz. Son circuit graphique est également plus léger avec 64 EU à une fréquence de 1.25 GHz. Cette solution fonctionne dans un TDP de 15 watts pouvant pousser à 55 Watts en mode Turbo.

Les trois puces seront intégrées dans la gamme Kubb classique. Le MiniPC avec un châssis métallique de 12 cm de côté. Ainsi que dans la version « Wood » avec une coque en bois réalisée sur mesures. Listés dans de multiples options de finitions en terme de coloris. Les prix sont, comme d’habitude, très élevés par rapport au reste du marché. Les machines dont l’assemblage comme la fabrication des coques sont faits France ne sont pas destinées à remplacer un PC classique mais plutôt à mettre en valeur un poste de travail. Leur garantie totale de 3 ans et la finition proposée en font des machines un peu à part du reste de l’offre actuelle.

Le Kubb Wood

Pour le reste, on retrouve les fonctions classiques de la gamme. De petites évolutions liées à l’usage des puces de 13e Gen apparaissent comme le recours à un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 ainsi que la prise en charge d’un module Ethernet Intel i226 en 2.5 GbE. On retrouve une connectique assez riche avec 3 USB 3.2 Type-A et 3 USB 2.0 Type-A, deux Thunderbolt 4 et deux sorties HDMI 2.1. Les engins pourront donc prendre en charge jusqu’à 4 écrans.

Livrés sous Windows 11 Pro, ils peuvent être configurés en mémoire vive comme en stockage suivant vos besoins. De 8 à 64 Go de DDR4 sur deux slots SoDIMM et de 500 Go à 2 To en NVMe pour le stockage de base. Un emplacement 2.5″ SATA III permettra en outre d’ajouter une seconde unité en disque dur ou en SSD.

La gamme Kubb Fanless avec ses ailettes

A noter que la version passive, le Kubb Fanless dénué de toute ventilation, n’aura pas le droit au Core i7. Ici les Core i3-1315U et i5-1340P sont les seuls listés dans la fiche technique. Peut être parce que la dissipation du Core i7-1360P est malgré tout plus compliquée ?

Les MiniPC Kubb passent à la 13e Gen d’Intel © MiniMachines.net. 2023.

PocketBook InkPad 4 : lire avec les yeux et les oreilles

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Avec un écran Carta de E Ink en 1404 x 1872 pixels, la PocketBook InkPad 4 propose une belle définition de 300 pixels par pouce et 1200 niveaux de gris. Un affichage parfait pour lire dans de bonnes conditions, même dans un environnement sombre puisque la surface et éclairée par un système de LED proposant plusieurs températures de couleurs.

Cet écran que l’on pourra utiliser en mode portrait comme en mode paysage de manière automatique, n’est pas le seul atout  de la PocketBook InkPad 4 qui s’est également intéressée aux systèmes audio. Le petit objet permet en effet d’écouter des fichiers audio aux formats MP3, OGG et M4A. Des formats utilisés par certains livres audio. On pourra en profiter via la petite enceinte mono intégrée qui ne doit pas être formidable. Mais également via un système Bluetooth qui distribuera la  source sonore directement vers un casque ou une enceinte externe. Enfin, le port USB Type-C de la liseuse, celui qui sert à transferer des données et à la recharger, prend également en charge un signal audio stéréo et vous pourrez donc en profiter pour brancher un casque à ce format au besoin.

Avec un écran plus contrasté de 15% et plus rapide de 20% que le précédent modèle de la marque, la PocketBook InkPad 4 mesute 19 cm de haut pour 13.4 cm de large et 8 mm d’épaisseur. Légère elle pèse 265 grammes.  La liseuse proposera une fonction « Text To Speech » permettant de synthétiser une voix a partir d’un document texte classique. Si ce genre de « lecteur » numérique manque d’intonation et de ton, cela reste une solution appréciable pour certaines personnes. Ce système fonctionne dans 25 langues différentes dont le Français et l’Anglais.

Trois boutons sont visibles sur le bas de l’écran, ils permettent de retourner à l’accueil de la liseuse, de tourner les pages dans les deux sens et d’allumer la liseuse. Je suis un grand fan des liseuses avec un bouton pour tourner les pages, une solution bien plus pratique que l’écran tactile quand on lit à une seule main. Mais je suis beaucoup moins enchanté par les boutons proposant de revenir à sa bibliothèque. La possibilité de le manipuler par inadvertance est bien trop grande à mon goût.

Sa batterie est une 2000 mAh qui devrait lui offrir une bonne autonomie. Enfin, la PocketBook InkPad 4 propose une résistance IPX8 à l’eau, ce qui sous entend la possibilité d’emmener votre lecture sous la douche. La liseuse propose un SoC double cœur non documenté cadencé à 1 GHz accompagné par 1 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage. Des éléments suffisants pour piloter le système Linux embarqué qui permettra de prendre en charge de nombreux formats texte : AZW, DOC, DOCX, EPUB, FB2, HTML, PDF, RTF et TXT ainsi que des formats plus spécialisés dans la BD comme les CBR et CBZ. La liseuse saura en outre assumer les DRM d’Adobe.

Plus d’infos chez PocketBook.ch La liseuse devrait être en vente chez Galaxus et Amazon qui distribuent toute la gamme

PocketBook InkPad 4 : lire avec les yeux et les oreilles © MiniMachines.net. 2023.

Avec Phoenix 2, AMD s’intéresserait aux processeurs hybrides

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ARM a lancé la technologie big.LITTLE sur ses SoC avec beaucoup de succès il y a plusieurs années. L’idée de mélanger des cœurs rapides et gourmands avec d’autres plus lents mais également beaucoup moins énergivores est évidemment géniale. Cela permet de proposer de bonnes performances tout en ménageant l’autonomie des systèmes. Cette idée a depuis été reprise par Intel qui a lancé depuis des processeurs avec une technologie équivalente. Avec Phoenix 2, elle serait en passe de débarquer chez AMD.

Un mélange de cœurs Performants et d’autres plus Efficients qui combinent en réalité des architectures différentes, au sein de la même puce grâce à la technologie Foveros. Ces solutions que l’on découvre depuis la 12e Gen d’Intel permet de proposer des processeurs pouvant alterner de belles performances et une consommation très faible suivant les moments et les usages.

Parce qu’elle est logique, cette idée de mélanger les cœurs semble commencer à intéresser AMD. La marque serait également en train de concevoir ce type de produits. Son approche est différente de celle d’Intel parce qu’AMD revient de loin. Si le concepteur de processeurs est en bonne forme aujourd’hui, la période d’avant Ryzen a été une longue traversée du désert. En 2020, AMD indiquait ne pas vouloir proposer de puces hybrides tout en estimant leur intérêt à leur juste valeur. Il fallait voir cette annonce comme une évolution logique. La reconquête en parts de marché pour AMD signifiait un appui immodéré sur les performances de ses puces, notamment sur le segment de bureau, peut être au détriment des solutions les plus économes en terme d’énergie. L’idée d’un mix de cœur n’avait pas forcément de sens dans cette optique alors.

Les choses ont changé depuis, AMD a regagné du terrain et notamment sur des segments intéressants comme le mobile et l’ultra mobilité. Une création sur mesure comme la puce qui équipe les Steam Deck montre que la marque sait adapter son offre à différents paysages informatiques. Et il est peut être temps de se plonger vers une solution hybride pour préparer le futur de sa gamme mobile.

Les dernières informations concernant un Phoenix 2 faisaient état de quatre cœurs Zen 4 classiques associés à un RDNA 3 sur 8 cœurs. Il est possible que la gamme soit un peu plus large que cela et qu’elle fasse éventuellement appel à une architecture hybride. Il est également possible que cette puce de laboratoire ne soit, pour le moment, rien d’autre qu’une expérimentation pour préparer une futur plus lointain.

C’est, si l’on en croit les investigations d’un certain  @InstLatX64 sur Twitter qui est allé farfouiller dans le contenu de la base de données de MilkyWay@Home et qui a découvert l’existence de puces de laboratoire signées AMD mélangeant deux architectures. Ce processeur, au nom de code Phoenix 2, proposerait deux cœurs Zen 4 à hautes performances et 4 cœurs Zen 4c moins rapides mais également moins énergivores. Un total de 12 cœurs logiques en multithreading et une possible exploitation d’une architecture du type big.LITTLE.

La puce Phoenix 2 est listée comme ayant 1 Mo de mémoire cache seulement, un chiffre peu réaliste qui suppose en réalité que l’application en ligne n’est pas parvenue à lire le montant exact de mémoire cache embarquée. Pas mal de rumeurs semblent circuler autour de ces puces hybrides chez AMD et ce Phoenix 2 semblerait donc proposer deux cœurs « Big » en Zen 4 classique avec 2 Mo de cache L2 et 4 Mo de cache L3 ainsi que quatre cœurs Zen 4c dans le rôle des « Little » avec 4 Mo de cache L2 et autant de L3. La partie graphique associée étant basée sur un circuit RDNA 3. L’ensemble piloterait de la mémoire vive de type DDR5 ou LPDDR5x.

Cela répondrait sans doute à pas mal de besoins et fournirait à AMD une solution pour lutter plus qu’efficacement contre les puces Alder Lake-N d’Intel tout en préparant une alternative à Mendocino. Difficile de voir le niveau de performances dégagée par ces processeurs tout comme il est impossible d’évaluer réellement leur TDP. Mais avec ce type de configuration Phoenix 2, AMD a les moyens de construire un processeur à la fois performant, capable de belles prouesses en travail graphique et pouvant proposer une belle autonomie aux utilisateurs.

Source : Tom’s Hardware

Avec Phoenix 2, AMD s’intéresserait aux processeurs hybrides © MiniMachines.net. 2023.

Fengmi S5 : un vidéoprojecteur laser FullHD à 549€ (MAJ)

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Mise à jour : Disponible chez Banggood au prix de 549€ avec le code BGcd2674. C’est une très bonne affaire à ce tarif.

Les vidéoprojecteurs laser se distinguent des solutions concurrentes par une projection vidéo plus nette, plus lumineuse et plus précise. Le Fengmi S5 propose dans un encombrement réduit une très belle image FullHD tout  en prenant en charge les contenus UltraHD avec une compatibilité HDR10.

Le Fengmi S5 fait appel à la technologie ALPD de projection laser, ce qui lui permet d’atteindre des contrastes très marqués. La fiche technique annonce du 1500:1 pour une luminosité de 1100 lumens. Des chiffres élevés qui signalent une image lisible dans une pièce lumineuse mais également une vraie profondeur de couleurs si on la plonge dans une ambiance plus sombre. Son gabarit très compact et le retour d’un lecteur m’ont donné envie de le mettre en avant aujourd’hui.

Avec une électronique avancée, le Fengmi S5 propose de nombreuses corrections optiques. Jusqu’à 45° en horizontal et en vertical ce qui permet de positionner le vidéoprojecteur hors champ. L’image restera ainsi dans une géométrie adaptée malgré un décentrement de la source. On retrouve une calibration de l’écran mais également des fonctions d’ajustements automatisés. Le constructeur a en effet mis à contribution le SoC embarqué pour déterminer la meilleure zone de projection possible. Le SoC propose un NPU intégré qui pilote un algorithme qui va détecter un éventuel obstacle dans le champ de projection et adapter la diagonale de l’image en fonction.
La mise au point est évidemment automatique et l’objet propose un réglage facile de l’image pour se positionner devant une zone dégagée. Enfin, une fonction de zoom automatique permettra de réduire ou d’agrandir l’image simplement. L’idée est de proposer une image de bonne qualité, sans déformation et sans avoir à passer deux heures sur les réglage. Un dispositif qui a du sens sur un objet dont le gabarit permet un déplacement aisé.

La surface de projection pourra aller de 40 à 120 pouces maximum. Les projecteurs laser ayant beaucoup moins de pertes de qualité d’image que les projecteurs classiques, les grandes diagonales sont en général beaucoup moins imprécises. Les plus grandes formats pourront donc offrir une image réellement exploitable.

A l’intérieur du projecteur on retrouve une puce récente, un SoC Amlogic T982. Un composant gravé en 12 nanomètres comprenant quatre cœurs Cortex-A55 cadencés à 1.8GHz et un circuit graphique Mali-G52 MP2. La solution propose également un NPU pouvant monter jusqu’à 2.6 TOPS de performances qui est ici exploité pour corriger l’image. La mémoire vive grimpe à 2 Go et le stockage à 16 Go en eMMC. En règle générale je ne suis pas vraiment attaché aux performances des solutions embarquées dans ce genre de produit, mais au vu de la puce choisie il faudra peut être lui jeter un coup d’oeil.

Fengmi a ses propres technologies de gestion de l’image et propose une calibration de couleur ainsi qu’un moteur de compensation de mouvements MEMC pour éviter les effets de rémanence à l’écran. Ce qui assure une meilleure fluidité de l’image dans les gestes les plus rapides mais aussi dans les travellings et autres images qui nécessitent de gros rafraichissements de l’écran.

Pour traiter des contenus externes , le Fengmi S5 propose une entrée HDMI 2.1 pour brancher une TV Box ou un PC, un port USB 3.0 pour connecter des contenus sur une clé USB, un Jack audio 3.5 mm pour brancher une solution audio externe et un USB Type-C pour son alimentation. Le vidéoprojecteur propose une interface sans fil qui permettra de « caster » des contenus depuis de nombreuses sources facilement. Des machines sous Android, iOS, Windows, Linux et MacOS pourront donc directement envoyer leurs contenus vers la machine. Le contrôle de l’appareil se fait via une télécommande, au format Bluetooth, qui permet de piloter facilement l’appareil même si il est derrière vous ou monté au plafond. 

L’interface de l’engin est d’abord prévue pour le marché chinois, il s’agit d’un système dérivé d’Android qui peut être basculé en Anglais facilement avec la télécommande. Malgré tout il n’y a aucun outil logiciel pour profiter de contenus Européens par défaut. Il faudra soit ajouter des applications soit connecter une source différente pour profiter des services de streaming Netflix, Disney+, Amazon Prime et autres. Une simple Fire TV classique compensera tout cela. A noter qu’un menu « jeu » permet de baisser une partie du traitement de l’image afin de profiter d’un affichage plus rapide et donc de diminuer drastiquement la latence entre les actions et l’image projetée. Sur du projecteur laser ALPD on doit tourner autour des 50 à 60 ms. Attention cependant, cela veut dire que vous ne pouvez plus profiter de certaines fonctions de l’appareil. En mode jeu les éléments de correction de géométrie sont inexploitables mais il est possible de basculer un jeu de voiture sur un mur en 100 pouces de diagonale me confie t-on.

Le tout est enfermé dans une petite boite de 17.5 cm de large pour autant de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. Un format compact donc, qui pèse 830 grammes et qui pourra se ranger facilement dans un tiroir ou se positionner sur un meuble. Le système de projection est refroidi activement par un système de ventilation sur mesure qui utilise un corps en aluminium et des caloducs pour proposer l’expérience la plus silencieuse possible. Je doute que la solution fasse mieux ou moins bien que ses concurrents directs. On doit tourner autour des 40 dBA à l’usage. Sous le châssis on peut retrouver un pas de vis au format appareil photo pour pouvoir monter facilement et rapidement le projecteur sur un pied. Il est également possible de le fixer au plafond.

Le boitier embarque un système audio signé par Denon avec une compatibilité Dolby Audio et DTS-HD. Une solution d’appoint efficace et apparemment étonnement précise qui évitera de devoir systématiquement recourir à une solution externe si vous cherchez un modèle transportable facilement de pièce en pièce ou en extérieur. Evidemment, le recours à une amplification plus sérieuse changera la dimension sonore de vos projections.

Pourquoi je vous parle de ce Fengmi S5 ? Parce que de nombreux lecteurs m’ont demandé une solution « sérieuse » pour leur usage. A savoir un projecteur nomade capable d’afficher correctement dans une pièce pas forcément plongée dans le noir. J’ai longtemps cherché et j’avoue avoir bien du mal à trouver des solutions vraiment adaptées à cet usage. L’offre est pléthorique et chaque constructeur y va de ses arguments pour mettre en avant des produits qui se ressemblent beaucoup.

Difficile de faire un choix dans ces conditions. Mais, et c’est toute la beauté d’avoir une communauté comme ici, un autre lecteur vient de recevoir un Fengmi S5 acheté dans le cadre de son travail. Il présente des produits commerciaux directement chez des clients avec cet appareil et ultraportable. Il m’a fait un retour très positif sur l’appareil. Parce que l’engin est mobile, vraiment mobile. Parce qu’il propose facilement une image de qualité et cela sans avoir à faire de longs et fastidieux réglages. Parce qu’il est étonné par son rendu audio efficace. Des arguments qui semblent correspondre à la recherche de beaucoup d’entre vous.

Alors évidemment ce nouveau modèle est plus de deux fois plus cher qu’un Wanbo TT qui projette également en FullHD. Mais il profite d’une technologie beaucoup plus récente avec un système laser et une exploitation d’un SoC sorti en 2022. J’aurais tendance à penser que le Wanbo TT est une super solution fixe pour un usage dans une pièce que l’on pourra assombrir facilement tandis que le Fengmi S5 aura plus de facilité à être déplacé.

Dernier point, j’ai demandé un code promo pour cet appareil qui passe son prix de 633.29€ à 614.39€ chez Banggood. Pour en profiter il faut pianoter BGEUS99 dans votre panier. Je vous préviens d’avance, si Banggood est très gentil avec moi, ils ne sont pas philanthropes. Leur code est limité en nombre d’usages et seuls les plus rapides pourront en profiter.

Fengmi S5 : un vidéoprojecteur laser FullHD à 549€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

Bleu Jour reprend les activités gaming de MGG/Millenium

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Bleu Jour1 annonce avoir mis la main sur l’activité matérielle de MGG/Millenium. Le site web, qui appartient à la société Webedia commercialisait des machines sur un site dédié présentant l’ensemble de son matériel.

Un Intel NUC X15 King County vendu sous la marque Millenium

Millenium avait également proposé ses ordinateurs sur différentes places de marché, en particulier chez Boulanger ou sur La Fnac/Darty. Vous vous souvenez peut être du manque de cohérence de certains de ses portables. Vendus sous des appellations différentes suivant leurs capacités de stockage et cachant leur origine puisqu’il s’agissait en réalité d’ordinateurs Intel NUC portables. Ces engins n’avaient, à vrai dire, que peu de visibilité. Avec des prix équivalents aux machines des sociétés les mieux cotées du marché gaming comme Asus, Acer, Gigabyte ou MSI, ils n’avaient donc que peu de chance de trouver leur public. Sans grosse surprise, l’aventure Millenium dans le matériel de jeu n’a pas fonctionné.

Coller un nom connu sur une gamme d’ordinateurs n’est pas suffisant pour vendre aujourd’hui. Il faut clairement un peu plus que cela pour séduire un public de plus en plus expert. Les fiches techniques proposées par Millenium laissent entrevoir pourquoi les engins n’ont pas fonctionné. Un parallèle entre ce type de contenu et les productions hyper travaillées des marques concurrentes montrent le fossé entre les deux univers.

Bleu Jour, connu pour ses minuscules PC Kubb, rachète donc le nom de la marque MGG pour commercialiser à son tour des machines orientées jeu. Il s’agira d’ordinateurs complets et probablement une gamme de portables ainsi que des composants dans cet univers. A en juger par le visuel proposé, des périphériques sont également prévus par la marque. 

Signé en février 2023, ce rachat apporte donc une nouvelle corde à la société Toulousaine. On ne devrait pas tarder à voir débarquer des produits MGG/Millenium propulsés par Bleu Jour. Autre info intéressante. La marque reprend également la distribution de machines sous la marque Schneider. Celle-ci aura pour ambition de viser un segment entreprise plutôt que le grand public.

Bleu Jour reprend les activités gaming de MGG/Millenium © MiniMachines.net. 2023.

Sculpfun propose des châssis spéciaux pour la gravure laser

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Sculpfun vend des graveuses laser mais cherche également à étendre son offre avec des accessoires dédié à cet univers. La marque lance donc des chambres de protection universelles dont le rôle est double. Evacuer les fumées d’une part mais également protéger les yeux des utilisateurs en filtrant la longueur d’onde des lasers classiquement employés sur ce type de produit.

Vendues en kit, ces chambres Sculpfun sont de diverses tailles. Elles se positionnent par dessus les graveuses et se relient à l’extérieur via une évacuation à ajouter. Un ventilateur intégré permettra de pousser l’air de la boite vers ce tuyau et ainsi éviter de remplir votre pièce de fumées. Cela permettra également de voir ce qu’il se passe au niveau de votre gravure et éviter tout problème.

Le ventilateur est annoncé comme une solution assez puissante avec 10 000 tours par minute. Il est alimenté via une prise USB en 5 volts et pourra donc être employé avec un adaptateur secteur ou sur batterie.

La partie cage en elle même est construite avec une structure métallique solide que l’on pourra modifier ou couvrir suivant ses besoins et ses envies. Si vous ne souhaitez que conserver une partie de la paroi filtrante il sera possible de remplacer le reste par des éléments totalement opaques et ainsi de construire plusieurs chambres de ce type assez facilement.

Suivant vos usages, il est également possible de moduler la chambre pour rendre son usage plus pratique ou plus protecteur. Il est par exemple utile dans un fablab de conserver la coque la plus fermée possible mais peut être que dans un atelier personnel une solution plus ouverte, et donc plus facilement manipulable, peut avoir du sens.

Deux modèles sont disponibles. Le premier mesure 72 cm de large comme de profondeur pour une hauteur de 36 cm. Il est proposé à 119€ grâce au code promo NNNSCU720 à entrer dans votre panier. Le  stock est situé en Pologne et le tarif est compris sans frais de port et toutes taxes comprises.

Une seconde version, plus imposante avec 1.44 m de large pour toujours 72 cm de profondeur et 36 cm de haut est proposée à 149€ avec le code NNNSCU1440. Toujours toutes taxes comprises avec une livraison gratuite depuis la Pologne.

Sculpfun propose des châssis spéciaux pour la gravure laser © MiniMachines.net. 2022.

Retro Gadget : le jeu où on assemble et programme ses joujoux

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Désormais disponible en accès anticipé, proposé à 19.99€, Retro Gadget vous propose d’enfiler une blouse virtuelle et de vous attabler à une paillasse d’atelier. Le jeu vous donne les outils pour concevoir et assembler des objets variés, puis les tester, les programmer et les faire évoluer.

Retro Gadget offre la panoplie complète d’outils nécessaires, fer à souder, pinces, peinture et… fonction annuler. Le rêve de tout électronicien qui se rend compte qu’il a monté un composant à l’envers… Sur  votre petit établi vous allez pouvoir sélectionner dans une grande variété de composants ceux qu’il vous faut pour mener à bien votre projet. 

Boutons, interrupteurs, joysticks, écrans, cadrans, haut parleur, LEDs, processeurs, alimentation. Tout fonctionne logiquement et se manipule aisément. Et surtout tout se programme, chaque composant peut être réglé comme bon vous semble et votre projet de lecteur MP3 ou de boite à rythme, de système d’alarme ou de console mobile. Un langage de programmation, Lua, est directement intégré dans l’interface du jeu de manière a faire réagir vos objets selon vos souhaits. Enfin vous pourrez décorer vos créations comme bon vous semble, les peindre et leur ajouter des stickers pour les signer.

Une fois votre projet terminé vous pourrez le manipuler mais aussi le soumettre à la communauté Retro Gadget qui pourra l’essayer et éventuellement l’améliorer. Vous pourrez de votre côté avoir accès aux objets des autres joueurs et en faire de même. De quoi donner une certain émulation à tout le monde qui pourra proposer sa solution à chaque idée ou résoudre plus élégamment des problèmes rencontrés.

Enfin, chaque gadget peut être extrait du jeu et devenir un élément logiciel indépendant. Vous concevez une calculatrice dans Retro Gadget ? Elle peut devenir celle de votre PC ! Vous imaginez un synthétiseur dans le jeu, cela devient un vrai instrument de musique dans votre ordinateur. Le Tamagotchi de votre enfance peut revenir à la vie sur votre écran…

J’adore l’idée du jeu, son concept mélangeant design, assemblage et programmation et son approche ludique. Le programme est encore en accès anticipé et il n’est disponible que sous Windows et uniquement en Italien et en Anglais. Mais si le succès est au rendez-vous il est bien possible que le petit studio de développement propose des évolutions multiples en terme de langues, de support et de fonctionnalités.

Retro Gadget : le jeu où on assemble et programme ses joujoux © MiniMachines.net. 2022.

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