Lateo.net - Flux RSS en pagaille (pour en ajouter : @ moi)

🔒
❌ À propos de FreshRSS
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 27 mars 2024Korben

Le premier cobaye Neuralink s’éclate sur Civilization VI

Par : Korben

Vous vous souvenez sûrement de Neuralink, la startup fondée par Elon Musk qui veut révolutionner les interfaces cerveau-machine ? Eh bien, figurez-vous que leur premier cobaye humain, un certain Noland Arbaugh, s’est amusé comme un petit fou avec son nouveau gadget greffé dans le ciboulot !

Ce cher Noland, un jeune homme de 29 ans paralysé des épaules jusqu’aux pieds suite à un accident de plongée, a eu l’immense privilège de recevoir l’implant Neuralink N1 en janvier dernier. Et croyez-moi, il n’a pas perdu de temps pour tester son joujou high-tech !

Lors d’un livestream sur X (l’ex-Twitter, vous suivez ?), notre cher patient a fait une démonstration époustouflante en jouant aux échecs sur ordi rien qu’avec la force de son esprit. Tel un Jedi de la stratégie, il a déplacé les pièces sur l’échiquier virtuel en un clin d’œil, laissant les spectateurs bouche bée.

Mais ce n’est pas tout ! Noland nous a confié qu’il avait déjà passé une nuit blanche à s’éclater sur Civilization VI, le célèbre jeu de stratégie. Avant son opération, il devait compter sur un pote pour l’aider à jouer, ce qui était loin d’être idéal pour enchaîner les parties jusqu’au bout de la nuit.

Maintenant, grâce à son implant miracle, il peut s’adonner à sa passion sans limites ! Enfin, presque… La seule contrainte, c’est d’attendre que son gadget se recharge quand il a épuisé toute la batterie. Mais bon, c’est un détail quand on peut à nouveau profiter des joies du gaming de manière autonome, non ?

Et ce n’est pas fini ! Notre champion a aussi réussi l’exploit de terminer deuxième à Mario Kart 8 Deluxe en affrontant son père et un ami. Pas mal pour un débutant qui pilote son kart à la force de la pensée !

Bien sûr, comme le souligne Noland, tout n’est pas encore parfait avec cette technologie. Il reste du chemin à parcourir pour que Neuralink tienne toutes ses promesses. Mais avouez que c’est quand même un sacré bond en avant pour redonner de l’autonomie et des loisirs aux personnes paralysées. Bravo Elon 🙂

D’ailleurs, le grand gourou de la tech, ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là. Son objectif ultime ? Utiliser les implants pour « shunter » les signaux du cortex moteur directement vers les membres paralysés, histoire de contourner les lésions de la moelle épinière. Carrément !

Mais avant d’en arriver là, Neuralink va devoir convaincre les autorités américaines que ses expériences sont éthiques et sans danger, car la startup a déjà fait polémique avec ses tests sur les animaux, accusée d’avoir provoqué des souffrances inutiles sur des singes, des cochons et probablement Bruno Le Maire si on en croit la dernière annonce du déficit français.

Espérons que cette success story avec Noland ouvre la voie à des essais cliniques plus larges, histoire de transformer la vie d’autres personnes dans sa situation. En attendant, on peut toujours rêver au jour où on pourra tous s’affronter sur Civilization ou Mario Kart par la simple force de notre cerveau !

Perso, si Neuralink me permet de débrancher à la demande le son de mes oreilles quand j’ai les enfants dans les pattes, je me le fait implanter tout de suite !

Source

Apex Legends – Un hacker sème le chaos lors d’un tournoi majeur

Par : Korben

Est ce que vous avez entendu parler de ce qui s’est passé lors du tournoi ALGS d’Apex Legends ? C’était complètement dingue ! Un hacker qui se fait appeler Destroyer2009 a réussi à s’introduire dans le jeu en plein milieu d’un match et a filé des cheats (aimbot, wallhack…) à des joueurs pro sans qu’ils ne demandent rien.

Déjà, mettez-vous à la place des joueurs concernés, ImperialHal de l’équipe TSM et Genburten de DarkZero. Vous êtes tranquille en train de jouer le tournoi le plus important de l’année et d’un coup, PAF, vous vous retrouvez avec des hacks que vous n’avez jamais demandés ! Voir à travers les murs, avoir un aimbot pour mettre dans le mille à coup sûr… La totale quoi. Évidemment, ils ont dû quitter la partie direct, impossible de continuer à jouer dans ces conditions.

Mais le pire, c’est que ce hacker a fait ça « just 4 fun » ! Il voulait montrer à Respawn qu’il y avait des failles dans leur système de sécurité EAC (EasyAntiCheat). Bah mon gars, t’as réussi ton coup, bravo ! Tout le tournoi a été interrompu et reporté à plus tard. Les organisateurs étaient furax et je les comprends.

Bon après, faut reconnaître que ce Destroyer2009 est un sacré filou. Il a quand même réussi à pirater un des plus gros jeux du moment en plein milieu d’un événement majeur, c’est pas rien. Et en plus, il a fait ça sans toucher aux PC des joueurs, juste en passant par le jeu. Un vrai petit génie du hacking.

Mais quand même, ça fout les jetons de voir que même un mastodonte comme Apex Legends peut se faire avoir comme ça. Ça montre qu’aucun jeu en ligne n’est à l’abri, même avec toutes les protections anti-triche du monde. Et puis ça gâche la compétition pour tout le monde, les joueurs, les spectateurs, les organisateurs…

Après ce bad buzz monumental, Respawn a dû réagir au quart de tour. Ils ont balancé dans la foulée une flopée de mises à jour de sécurité pour colmater les brèches. Espérons que ça suffira à calmer les ardeurs des petits malins qui voudraient s’amuser à reproduire ce genre de coup fourré.

M’enfin, le mal est fait et ce tournoi ALGS restera dans les annales pour cette raison. Ça aura au moins eu le mérite de remettre un coup de projecteur sur l’importance de la sécurité dans l’e-sport. C’est un milieu qui brasse de plus en plus de thunes et forcément, ça attire les hackers en tout genre.

L’essentiel, c’est que le tournoi a fini par reprendre et aller à son terme, même si on a dû attendre un peu. Et puis ça nous aura permis de voir que même les plus grands joueurs peuvent se retrouver démunis face à un hack imprévu. Ça les rend plus humains ! mdrrr.

Allez, amusez-vous bien sur Apex ou ailleurs !

Merci à Ayden et Halioss pour l’info

Source

L’Atari 400 Mini débarque

Par : Korben

Si vous aimez le rétro-gaming qui sent bon le neuf, je tiens à vous présenter aujourd’hui l’Atari 400 Mini ! C’est le dernier joujou rétro qui déboule tout droit des années 80, mais avec un bon coup de boost côté fonctionnalités modernes.

Atari et Retro Games se sont dit « Et si on faisait renaître l’Atari 400 de 1979, mais en version mini ?« . Je me demande bien où ils ont été pêché cette idée (coucou Sega et Nintendo). Bref, ni une ni deux, les voilà qui nous sortent ce petit Atari 400 pile poil pour fêter les 45 ans de la bête.

Niveau look, c’est du pur vintage puisqu’on retrouve le design si distinctif de l’Atari 400, mais réduit de moitié. Ça a de la gueule, faut l’avouer ! Et ils ont aussi recréé à la perfection le mythique joystick Atari CX-40, rebaptisé pour l’occasion THECXSTICK avec un câble long de 1,8 m. Il y a également 5 ports USB qui vous permettront de brancher des manettes et des claviers supplémentaires.

Mais la vraie claque, c’est ce qui se cache sous le capot puisque cette mini console est capable d’émuler toute la gamme 8 bits d’Atari, des séries 400/800 aux XL/XE, en passant par la 5200. Et pour les jeux, la bonne nouvelle c’est qu’il y en a 25 préinstallés, dont des classiques indémodables comme Berzerk, Millipede, Miner 2049er, M.U.L.E. ou encore Star Raiders II. De quoi vous scotcher devant votre écran pendant des heures !

Côté image, ce sera du 720p (HD) avec connecteur HDMI et ils ont également pensé à des fonctionnalités bien pratiques, comme la possibilité de sauvegarder et reprendre sa partie à tout moment, ou même de rembobiner jusqu’à 30 secondes en arrière dans le jeu. Et plutôt que d’attendre qu’elle soit crackée et qu’on puissent y mettre n’importe quelle ROM, ils ont préféré prendre les devant en nous permettant de jouer à nos propres jeux directement depuis une clé USB. Va falloir allumer le RomStation.

Si ça vous chauffe, l’Atari 400 Mini sera disponible dès le 28 mars 2024 à un prix plus qu’abordable. Et si vous êtes pressés, vous pouvez même la précommander dès maintenant sur Amazon en passant par ce lien affilié.

Amusez-vous bien !

Source

Infinite Mac – Mac et NeXT dans votre navigateur

Par : Korben

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un truc qui va vous faire voyager dans le temps façon Retour vers le Futur : Infinite Mac. Il s’agit d’un projet imaginé par le génial Mihai Parparita, qui permet de faire tourner d’anciens systèmes Mac et NeXT directement dans votre navigateur web.

Mihai a utilisé WebAssembly pour porter tout un tas d’émulateurs comme Mini vMac, Basilisk II, SheepShaver, DingusPPC et même Previous. Un sacré défi qui lui a demandé pas mal de bidouilles pour que tout soit compatible. Avec ça, vous allez pouvoir revivre les grandes heures de Mac OS, de System 6 jusqu’à Mac OS 9 en passant par System 7 et Mac OS 8. Et pour les fans de Steve Jobs, y a même du NeXTStep de la 0.8 de 1988 jusqu’à OPENSTEP 4.2 sorti en 1997 !

Le truc chouette, c’est que c’est hyper simple à utiliser. Vous allez sur le site infinitemac.org, vous choisissez votre version préférée (ou custom) et hop, vous voilà propulsé 20 ou 30 ans en arrière, à l’époque où les ordis avaient encore des disquettes et où on surfait avec Netscape Navigator.

D’ailleurs, c’est marrant de voir à quel point NeXTStep était en avance sur son temps par rapport au Mac de la même époque. Genre en 1988, y’avait d’un côté System 6 qui faisait un peu pitié et de l’autre ce monstre de puissance et d’innovation qu’était le Cube de Next. Pas étonnant que notre Steve national ait fini par racheter la boîte pour créer Mac OS X par la suite.

Et vous saviez qu’à partir de NeXTStep 3.0, on pouvait lire et écrire sur les disques HFS des Mac ? Ça veut dire qu’en 2024, on peut s’échanger des fichiers entre les machines NeXT et Mac d’Infinite Mac sans aucun souci. C’est beau.

Bref, un chouette projet à explorer, surtout si vous n’avez pas connu cette époque ou si vous cherchez à retrouver les sensations de votre jeunesse d’informaticien. Infinite Mac c’est par ici !

Source de l’image + Source

À partir d’avant-hierKorben

GPT-3.5 champion de Street Fighter III

Par : Korben

J’espère que vous êtes en forme et prêts à en découdre, car aujourd’hui on va parler d’un sujet marrant : GPT-3.5 Turbo d’OpenAI est devenu le nouveau champion toutes catégories de Street Fighter III !

Non, j’ai rien fumé, il y a bien une IA qui a mis la pâtée à tous ses adversaires lors d’un tournoi un peu spécial.

En effet, la semaine dernière, lors du Mistral AI Hackathon à San Francisco, une équipe de passionnés a eu l’idée de génie d’organiser un tournoi un peu particulier. : Faire s’affronter différents modèles de langage sur le cultissime jeu de baston Street Fighter III, pour voir lequel allait sortir vainqueur.

Parce que bon, c’est bien beau de savoir faire la conversation ou générer des images moches, mais quand il s’agit d’envoyer des tatanes dans la tronche, il faut être un peu plus réactif !

Et c’est là que notre pote GPT-3.5 sort les muscles et s’en sort très bien. Contrairement aux algorithmes d’apprentissage par renforcement (deep learning) qui se contentent bêtement d’accumuler des points en fonction de leurs actions, les modèles de langage comme GPT sont capables de comprendre un contexte et d’agir en conséquence.

En gros, ils analysent ce qu’il se passe à l’écran, les mouvements des personnages, leur barre de vie… Et en fonction de ça, ils décident quelle attaque lancer. Un peu comme un joueur humain en fait, sauf qu’eux n’ont pas besoin de café pour rester concentrés.

Les premières bagarres ont opposé différentes versions du modèle Mistral, dans des combats endiablés dignes des plus grands shōnens. Mais très vite, l’équipe a décidé de corser un peu les choses en invitant OpenAI et ses modèles GPT-3.5 et GPT-4 dans l’arène. Et là, mes amis, ça a commencé à sentir le roussi pour la concurrence !

Les poings ont volé, les combos se sont enchaînés, les contres se sont succédés à un rythme infernal. Un vrai feu d’artifice d’uppercuts, de coups spéciaux et de provocations bien senties. Mais au final, après des dizaines de combats acharnés, c’est bien GPT-3.5 (et plus précisément sa dernière version « Turbo ») qui est ressorti vainqueur ! La médaille d’argent revient à Mistral-small-2042, qui a réussi l’exploit de coiffer sur le poteau un modèle GPT-4 en accès anticipé.

Tout ça pour dire que si vous voulez vous mesurer à ces champions, c’est tout à fait possible ! Le code source du projet est disponible sur Github, et vous n’avez même pas besoin d’un supercalculateur pour faire tourner tout ça. Il vous faudra juste dénicher une ROM de jeu de baston 2D ou 3D old school, et le tour est joué. Perso j’ai hâte de voir ce que ça donne sur un bon vieux Tekken 3…

Pour installer et tester LLM Colosseum :

  1. Suivez les instructions de la documentation DIAMBRA, l’outil qui permet de faire jouer les LLM
  2. Téléchargez la ROM et placez-la dans ~/.diambra/roms
  3. Clonez le dépôt de llm coloseum et installez les paquets Python requis avec la commande pip3 install -r requirements.txt
  4. Créez un fichier nommé .env et copiez-y le contenu du fichier .env.example
  5. Lancez le programme avec la commande make run

Blague à part, cette expérience montre bien le potentiel hallucinant des modèles de langage pour les jeux vidéo. On peut tout à fait imaginer des PNJ avec lesquels on pourrait interagir de façon totalement naturelle et immersive, des adversaires capables de s’adapter à votre style de jeu et de vous surprendre… Bref, de quoi révolutionner complètement notre façon de jouer ! Après, faudra quand même faire gaffe à pas trop les énerver, on a bien vu ce que ça donnait quand on laissait GPT-3.5 jouer à des wargames… Boum, plus de planète !

Allez, je vous laisse, faut que je retourne taper Zangief moi.

Merci à Lorenper pour l’info et à très vite pour de nouvelles aventures.

Une nouvelle technique permet de bloquer les bloqueurs de pubs sans JavaScript

Par : Korben

Les bloqueurs de pubs ont toujours été un souci pour pas mal de sites web. Perso, je ne m’en souci pas, mais d’autres mettent en place des stratégies parfois complexes notamment avec des JavaScript qui les détectent et bloquent l’utilisateur avec une grosse popup « DÉSACTIVE TON BLOQUEUR » ou lui envoie quand même de la publicité bien intrusive.

Et de leur côté, les bloqueurs de pub s’améliorent et se mettent à jour pour bloquer à leur tour ces JavaScript et ainsi de suite… Et cette petite guéguerre ne s’arrête jamais.

Enfin, ça, c’était vrai jusqu’à aujourd’hui puisqu’une nouvelle technique de détection des adblocks vient de voir le jour : la 103 Early Hints.

C’est encore un proof of concept mais l’idée c’est qu’au lieu d’attendre que la page se charge chez l’internaute pour vérifier s’il dispose d’un bloqueur de pub, on lui envoie des 103 Early Hints, c’est-à-dire des « indices » en amont, tel des petits éclaireurs. S’ils sont bloqués par le navigateur, alors le serveur web pourra renvoyer une page différente à l’internaute ou le rediriger, sans même que celui-ci ne s’en rende compte. Cette méthode est particulièrement efficace, car elle ne dépend pas de JavaScript, qui peut être désactivé ou manipulé côté client par les utilisateurs.

Les 103 Early Hints sont un code de statut HTTP informationnel (RFC 8297) qui fonctionne comme ceci : Quand un client fait une requête HTTP à un serveur, le serveur peut envoyer une réponse intermédiaire avec le code 103 Early Hints avant d’envoyer la réponse finale (200 OK par exemple).

Cette réponse 103 contient certains en-têtes que le serveur sait déjà qu’il va inclure dans la réponse finale, comme des en-têtes Link avec des ressources à pré-charger (scripts (de pub), CSS, etc.). En recevant ces en-têtes à l’avance dans le 103, le client peut commencer à télécharger ces ressources liées pendant que le serveur finit de préparer la réponse complète. Cela permet au client d’économiser du temps en parallélisant les téléchargements et au final la page se chargera plus rapidement pour l’utilisateur. Bien sûr, les en-têtes du 103 sont indicatifs et si le client ne gère pas le 103, il l’ignore simplement et attend la réponse finale du serveur.

Vous l’aurez compris, le 103 Early Hints est un mécanisme pour donner rapidement au client des indications sur la réponse à venir, afin qu’il puisse optimiser le chargement en parallèle des ressources liées, sans avoir à attendre la réponse complète du serveur.

Et le détourner comme cela, pour savoir si l’internaute dispose d’un bloqueur de pub, c’est très malin.

Pour mettre ça en place sur votre serveur, clonez donc le repo 103-early-anti-adblock puis installez les dépendances avec npm install. Ensuitz, générez les certificats SSL avec npm run certs (obligatoire pour HTTP/2) et lancez le bazar avec npm run serve

Lancez ensuite Firefox et admirez le résultat avec ou sans bloqueur de pub ! 🤓

Alors pourquoi Firefox ? Et bien pour le moment, cette technique ne fonctionne qu’avec Firefox. En effet, Chrome ne permet pas aux adblockers d’interagir avec les ressources chargées à l’aide des 103 Early Hints, et ne les affiche pas non plus dans la console dev. Et côté Apple, Safari ne prend pas du tout en charge les 103 Early Hints.

Mais ce n’est pas vraiment un souci puisque les navigateurs qui ne prennent pas totalement en charge les 103 Early Hints peuvent être facilement détectés en ajoutant une publicité factice au préchargement, qui ne sera pas bloquée par les bloqueurs de publicité.

Bref, ça risque encore de batailler dur entre les bloqueurs de pub et les sociétés qui s’y opposent.

Black – Pour formater votre code Python rapidement et sans douleur

Par : Korben

Si vous codez avec vos gros doigts boudinés toute la journée, notamment en Python, il se peut que comme 99% des codeurs, vous ne vous encombriez pas avec le formatage de votre code. Pas le temps, et l’IDE fait le minimum syndical donc ça vaaaaa.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose d’aller plus loin grâce à Black, un outil qui automatise la mise en forme de votre code Python pour qu’il soit cohérent, lisible et conforme aux normes établies notamment de PEP 8.

Pour l’installer :

pip install git+https://github.com/psf/black

Il nettoie vos merdes, mets des retours à la ligne dans vos tableaux, les fonctions, les définitions…etc., vous permet de gérer la longueur de vos lignes de code, enlève les retours à la ligne ou les points-virgules en trop, ou encore remplace les single quotes (‘) par des double quotes (« )… Et il y a encore plein d’autres petites améliorations dont vous pourrez consulter la liste ici.

black script.py

Un mode expérimental est également dispo, ce qui vous permettra de voir comment votre code sera formaté dans les prochaines versions.

black --preview script.py

Parmi les prochaines améliorations notables, on peut citer la gestion améliorée des chaînes multilignes dans les appels de fonction, où Black est désormais plus « intelligent » pour éviter d’introduire des sauts de ligne supplémentaires. En effet, avec cette nouvelle fonctionnalité, Black examine le contexte autour de la chaîne multiligne pour décider si elle doit être en ligne ou divisée en plusieurs lignes. Par exemple, lorsqu’une chaîne multiligne est passée à une fonction, Black ne divise la chaîne multiligne que si une ligne est trop longue ou si plusieurs arguments sont passés.

Il est également intéressant de noter les améliorations apportées à la gestion des parenthèses dans les dictionnaires. Désormais, pour dictionnaires avec de longues valeurs, elles sont enveloppées de parenthèses, et les parenthèses inutiles sont supprimées.

Black s’utilise donc en ligne de commande, peut aussi tourner dans un Docker et peut surtout être intégré dans vos process CI/CD pour « corriger » et formater automatiquement tout ce que vous récupérez dans les push sur le Git. Notez qu’une mesure de sécurité ralentit un peu le traitement, puisque Black vérifiera que le code reformaté produit toujours un AST (Abstract Syntax Tree) valide qui est effectivement équivalent à l’original. Si vous vous sentez en mode grosse confiance, vous pouvez utiliser le paramètre --fast pour aller encore plus vite.

Bref, c’est un excellent formateur de code qui s’intègre aussi bien dans Vim que dans Visual Studio Code ou utilisable en ligne de commande à l’ancienne comme on aime.

À découvrir ici.

Merci à Lorenper

Jan – Le « ChatGPT » local et open source à installer sur votre machine

Par : Korben

Afin de rendre l’IA accessible à tous, y compris gratuitement puisque la plupart des modèles fonctionnent sur un système open source, une équipe de développeurs talentueux a créé Jan un outil pour les développeurs et les utilisateurs souhaitant profite d’une alternative à ChatGPT, totalement indépendante, fonctionnant hors ligne, open source et libre.

Il faut donc voir Jan comme un client de chat qui permet de télécharger des modèles comme Trinity, Mistral, Llama, OpenChat…etc. et de les faire tourner 100% hors ligne. Comme ça, pas de fuite de conversations privées ni de réutilisation de vos données pour entrainer de nouvelles IA. Et si comme moi, vous êtes accro à l’IA d’OpenAI, vous pourrez toujours y ajouter votre clé API et discuter avec ChatGPT (au tarif fixé par OpenAI évidemment).

Jan fonctionne sous Linux (Appimage et .deb dispo), sous Windows et macOS (Intel / Silicon) et propose une prise en charge des modèles open source tels que GGUF via llama.cpp, TensorRT via TensorRT-LLM ou des API externes. Jan utilise également le moteur d’inférence Nitro, des mêmes développeurs, qui se veut être rapide et léger.

Je teste ici le modèle Trinity 1.2 7B Q4 :

Et ici un modèle spécialisé en code Python nommé Wizard Coder Python 13B Q5.

Un truc cool avec Jan c’est que toutes les conversations sont conservées sur votre disque au format JSON, donc si le coeur vous en dit, vous pourrez ensuite les exploiter comme bon vous semble dans vos outils.

Jan propose également un serveur REST qui permet d’interroger via une API compatible OpenAI n’importe quel modèle que vous y feriez tourner. Ça permet de brancher vos outils ou vos scripts directement sur le LLM ouvert de votre choix.

Dans la lignée de Ollama ou LM Studio, Jan rempli ses promesses et vous permettra de vous éclater avec l’IA (abus de langage, je sais…) sans mettre en péril vos données personnelles.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Jan ou sur leur page Github pour les sources et la doc.

Merci à Lorenper

Créez vos propres jeux Game Boy avec GB Studio !

Par : Korben

Hier, je vous parlais de Sprite Fusion pour faire vos niveaux 2D mais peut-être que vous rêvez carrément de créer vos propres jeux vidéo pour Game Boy. Seulement, voilà, vous ne savez pas par où commencer ?

Ne cherchez pas plus loin ! GB Studio est là, et c’est une application très facile à prendre en main qui offre aux débutants comme aux experts de créer des jeux rétro pour votre console portable préférée. Disponible sur Windows, Mac et Linux, GB Studio offre ainsi une bonne expérience de création de jeux sans avoir besoin de connaissances en programmation.

Hé oui !

Avec son interface drag’n’drop (glisser-déposer) et son scripting visuel, GB Studio simplifie vraiment la création de jeux pour les personnes ayant peu ou pas d’expérience en programmation. Que vous souhaitiez créer un jeu d’aventure ou un jeu de plateforme, GB Studio prend en charge plusieurs genres de jeux pour vous donner la possibilité de créer votre chef-d’œuvre numérique.

L’un des aspects les plus intéressants de GB Studio est sa capacité à composer de la musique pour vos jeux. L’éditeur intégré permet une écriture musicale facile en offrant des modes de piano roll et de tracker pour créer vos propres mélodies pour accompagner l’action à l’écran.

Une fois votre jeu terminé, vous pouvez créer de véritables fichiers ROM pour les jouer sur n’importe quel émulateur Game Boy. En outre, GB Studio vous permet d’exporter votre jeu pour le web avec d’excellentes commandes mobiles. Il suffit de télécharger votre jeu sur Itch.io et de le partager avec le monde entier !

Pour ceux qui sont déjà familiarisés avec la programmation, GB Studio offre également des points d’accès pour les utilisateurs avancés afin d’accéder à la machine virtuelle (GBVM) du moteur de jeu et de modifier directement le code C et l’assemblage Z80 du moteur de jeu via des plugins.

Pour obtenir la dernière version de GB Studio, rendez-vous sur la page de téléchargement d’Itch.io, et pour les versions plus anciennes, consultez les archives sur GitHub. De plus, la documentation est également disponible en format PDF.

Puis une fois que vous aurez réalisé votre rêve, vous pourrez passer à l’étape supérieure en suivant ce tuto de HxC2001 qui vous expliquera comment le mettre sur une VRAIE cartouche comme à l’ancienne !

Elle est pas belle la vie ?

Merci à Lorenper

Sagres : Pierre, Papier, Pirate !

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

1480, Portugal, l’âge d’or de l’exploration. Jeune navigateur de retour au pays, vous retombez sur Lucia, votre amie d’enfance, à la recherche de son père… Et décidez de partir ensemble à la découverte du monde, tout en cherchant des indices pour le retrouver ! D’une PIERRE deux coups. 🙂

Sagres est un jeu de gestion et d’exploration, avec un brin de tactique. Vous débutez avec un petit bateau ; pour commencer il vous faut recruter un équipage, vous fournir en rations de nourriture et d’eau, et choisir une destination. Pour cela, ça tombe bien, la guilde nous propose des “missions”, il s’agit principalement de lieux ou points d’intérêts (pyramide de Gizeh, le Mont St Michel…) à découvrir.

À savoir que la carte du jeu représente notre belle planète Terre, avec les pays qu’on connaît, les principales villes, les ports, les véritables « merveilles » de notre monde… ! C’est super sympa car naviguer nous fait réviser notre géographie. 🧑‍🎓 Et ça permet de savoir replacer / contextualiser certains lieux et constructions que l’on doit dénicher.

Pour mener à bien une expédition, si on a aucune idée d’où aller : soit on y va à l’aveugle (je conseille pas), soit on discute dans les tavernes pour trouver des indices (vers quelle ville se diriger, etc.). Quand on remplit un contrat, on gagne de l’or et de la réputation, pour être mieux vu auprès du royaume, monter en grade, et s’approcher de la vérité concernant le papa de Lucia.

Pour contrôler le bateau : haut, bas, gauche, droite, et avec la souris on tourne la voile pour prendre le vent. Facile. Parfois, un événement se produit : une avarie, un trésor à récupérer, une rencontre hasardeuse… Il peut se passer pas mal de choses, il va falloir optimiser les skills de notre fiche personnage et les utiliser intelligemment. Et quand on tombe sur des pirates (ou pire…) : BASTON !

Les combats se déroulent au tour par tour, à base de pierre, papier, ciseaux ! Ce n’est pas complètement du hasard, heureusement, puisque notre jauge d’intuition permet de deviner certains choix de l’adversaire. On pourra aussi modifier son “deck” de “coups” disponibles pour optimiser nos chances. Gagner booste le moral de l’équipage, qu’il va falloir maintenir de différentes manières (la meilleure : se bourrer la gueule au bistrot). 🍺

Différents pays, donc différents langages. Quand on tombe sur un dialecte inconnu, des caractères bizarres s’affichent à l’écran : on comprend rien. Notre personnage principal pourra apprendre progressivement de nouvelles langues (et donc parfois, seuls certains mots seront compréhensibles), mais surtout, on va pouvoir recruter des navigateurs / traducteurs, et ainsi obtenir facilement de nouveaux indices ou de meilleurs prix sur les marchandises.

Les navigateurs demandent une chambre perso, et puis les marchandises ont besoin de place sur le bateau, pareil pour les vivres et l’équipage… Il va falloir améliorer son navire, l’optimiser selon nos besoins / envies, ou alors carrément en acheter un meilleur. 🤩 Bref, comme dans tous les bons jeux de ce genre : il y a plein de branches de gameplay à assimiler. Au début ça fait un peu peur, mais au final on appréhende chaque élément au fur et à mesure, et la progression se fait tranquillement, c’est super satisfaisant.

J’espère avoir réussi à vous expliquer un peu à quoi ressemble Sagres. Les musiques et le graphisme (pixel art) sont mignons comme tout, la boucle de gameplay est assez répétitive mais originale, avec de temps en temps des petits trucs pour renouveler. C’est très chill, agréable à jouer. Je lui donne ⚓⚓⚓/5

Disponible uniquement sur PC et en anglais, pour 20€ je trouve ça un poil cher, mais avec une petite réduc’ c’est parfait. Le jeu est long et complet. 👌 Et puis : une démo est dispo pour se faire sa propre idée, je vous conseille d’y jeter un œil ! 🦜

Acheter Sagres sur Steam

NES Hub – Le réveil du port d’extension oublié de la Nintendo

Par : Korben

Vous vous souvenez de la mythique Nintendo Entertainment System (NES) ? Cette bonne vieille console 8 bits qui a bercé l’enfance de toute une génération de gamers (la mienne en l’occurence) ? Et bien accrochez-vous, car un bidouilleur de génie vient de remettre au goût du jour un trésor caché dans ses entrailles !

Figurez-vous que la NES possède un mystérieux port d’extension 15 broches, resté inexploité durant des décennies car Nintendo n’a jamais sorti le moindre accessoire pour en tirer parti. C’est kro kro kriste. C’est donc un port fantôme condamné à l’oubli éternel. Enfin ça, c’était avant l’arrivée du NES Hub !

Ce petit device conçu par RetroTime, un hackeur de génie, se branche directement sur le port d’extension de la NES et là, c’est le feu d’artifice ! D’un seul coup, la vénérable console se transforme en bête de course gavée aux stéroïdes. Au menu des réjouissances :

  • Support pour 4 manettes sans fil (adieu les câbles qui s’emmêlent !)
  • Compatibilité avec les manettes SNES (pour un confort de jeu inégalé)
  • Prise en charge expérimentale des périphériques de la Famicom (la grande sœur japonaise de la NES)
  • Et le meilleur pour la fin : de l’audio étendu pour profiter de sons inédits dans certains jeux !

Cerise sur le gâteau, le NES Hub est ouvert aux add-ons tiers. Les possibilités sont quasi infinies ! On parle même d’un adaptateur pour lire les disquettes du Famicom Disk System. De quoi faire saliver les collectionneurs les plus acharnés.

Bon, pour l’instant, le NES Hub n’est encore qu’un prototype. Mais RetroTime compte bien le peaufiner et le commercialiser d’ici peu, notamment sur le site 8bitmods.

35 ans après, voir encore des trucs sortir sur la NES, ça me fait toujours autant triper !

Source

Sprite Fusion – Un éditeur de niveaux 2D pour vos jeux, utilisable directement dans le navigateur

Par : Korben

Mes amis, laissez-moi aujourd’hui vous parler de Sprite Fusion, un outil gratuit de conception de niveaux 2D qui vous permet de créer de magnifiques cartes de tuiles (les fameuses « tiles ») directement dans votre navigateur.

Grâce à cet éditeur vous allez pouvoir concevoir rapidement des niveaux pour vos propres jeux.

Pour commencer, il est très facile de charger vos ensembles de tuiles avec un simple glisser-déposer ou un copier-coller. Ensuite, avec l’éditeur de cartes de tuiles, vous pouvez créer vos niveaux en utilisant des sélections de tuiles uniques ou multiples.

Alors, qu’est-ce qu’une carte de tuiles, exactement ?

Et bien c’est une carte 2D composée de petites images répétées pour créer une carte. Les cartes de tuiles sont utilisées dans de nombreux types de jeux, comme des jeux de plateforme ou encore des RPG.

Avec Sprite Fusion, il est possible d’exporter directement votre carte en tant que Tilemap Unity native ou en tant que scène TileMap Godot. De plus, Sprite Fusion inclut un système automatique de tuiles facile à utiliser dès le départ pour une conception rapide du terrain. Vous n’avez pas besoin de code personnalisé, il vous suffit d’exporter votre carte de tuiles en tant que package Unity ou scène Godot et de la faire glisser et déposer dans votre moteur !

Pour ceux qui souhaitent partager leurs projets avec d’autres, Sprite Fusion permet également d’exporter vos projets au format JSON compact, facilitant ainsi le partage. Avec des exemples tels que Hazmat Pixel Art – Niveau 1, Mining Odyssey, Spritesheet Dashers et Tiled Map Retro Simulator, vous pouvez voir l’étendue des possibilités offertes par cet outil.

L’utilisation de cet éditeur est totalement gratuite et ne nécessite aucune création de compte. Il fonctionne avec les principaux navigateurs et vous pouvez l’utiliser sans aucune limitation pour un usage personnel ou commercial. Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur leur serveur Discord.

Spite Fusion prend également en charge les collisions, vous permettant de définir n’importe quelle couche en tant que collisionneur pour utiliser les collisions dans votre jeu. De plus, il propose une fonctionnalité d’auto-tiling, qui vous permet de placer automatiquement des tuiles en fonction de leurs voisines, facilitant ainsi la conception rapide de cartes de terrain.

A vous de tester maintenant !

Merci à Lorenper

Attention aux liens sur X !

Par : Korben

Avez-vous déjà cliqué sur un lien posté sur X (Ah, pour une fois que je dis pas « Twitter » ! Je m’améliore !) en pensant atterrir sur un article de Forbes, mais vous vous êtes retrouvés sur un compte Telegram chelou qui parle de crypto ? Ouais, c’est couillon hein… Mais en fait, c’est pas un bug, c’est une sacré faille bien vicieuse !

En gros, quand X génère un aperçu pour un lien externe dans un tweet, il essaie de deviner la destination finale de l’URL. Sauf que des petits malins ont trouvé un moyen de le duper en redirigeant les vrais internautes vers un site différent de celui montré aux robots de X. 🤖

Le truc, c’est que les escrocs utilisent un site intermédiaire qui vérifie si la requête vient d’un navigateur web (donc d’un humain) ou d’un bot. Si c’est un bot, hop, il renvoie vers un article légitime de Forbes. Mais si c’est vous ou moi… Tada ! On se tape une redirection surprise vers un compte Telegram louche !

Le pire, c’est que sur l’app X, impossible de vérifier où mène vraiment un lien avant de cliquer. Alors que sur un navigateur desktop, un ptit survol et hop, l’URL s’affiche. Mais sur mobile, pas moyen ! Tu cliques sur « forbes.com » et tu t’retrouves sur « arnaque-cryptos.ru » en moins de deux.

Bref, méfiance maximale avec les liens postés sur X, surtout depuis un smartphone. C’est la jungle et les arnaqueurs en tout genre sont à l’affût pour vous piéger avec des liens fourbes ! Vérifiez bien l’URL avant de cliquer et évitez carrément les liens sur l’app si vous avez un doute. Ou alors, vous suivez que mon compte Twitter et là, pas de souci ^^.

A bon entendeur…

Source

WebGPU – Des failles qui permettent de siphonner les données des internautes avec un simple JS

Par : Korben

Vous pensiez que votre GPU était à l’abri des regards indiscrets ? Que nenni damoiseaux zé demoiselles !!!

Une équipe de chercheurs vient de mettre en lumière des failles béantes dans la sécurité de l’API WebGPU, cette technologie qui booste les performances graphiques de nos navigateurs.

D’après cette étude, ces vulnérabilités permettraient à des scripts malveillants d’exploiter les canaux auxiliaires du GPU pour siphonner des données sensibles, comme vos mots de passe ou vos clés de chiffrement. Rien que ça ! 😱 Concrètement, les chercheurs ont réussi à monter ces attaques par canaux auxiliaires en fonction du temps et de l’état du cache du GPU, le tout depuis un simple navigateur web.

En analysant finement l’impact de différentes charges de travail sur les performances du processeur graphique, ils sont parvenus à en déduire des informations sur les autres processus utilisant cette ressource qui est, vous vous en doutez, partagée. Et c’est là qu’est le problème.

Le plus inquiétant, c’est que leur proof of concept se résume à du code JavaScript tout ce qu’il y a de plus basique. Pas besoin d’avoir accès au PC, un site web malveillant peut très bien faire l’affaire. De quoi donner des sueurs froides aux éditeurs de navigateurs… Rassurez-vous, je ne compte pas l’intégrer sur Korben.info, la bouffe n’est pas assez bonne en prison ^^.

Pour l’instant, à part Mozilla qui a publié un bulletin d’avertissement, les principaux acteurs comme Google ou Microsoft n’ont pas réagi. Bouuuuh ! Ils estiment sans doute que le jeu n’en vaut pas la chandelle et préfèrent miser sur les gains de performances de WebGPU plutôt que de s’embarrasser avec des demandes d’autorisations qui gâcheraient l’expérience utilisateur.

Pourtant, les chercheurs sont formels, les sociétés qui conçoivent des navigateurs doivent traiter l’accès au GPU avec la même rigueur que les autres ressources sensibles comme la caméra ou le micro. Sinon, gare aux dérives ! On peut imaginer des utilisateurs qui se font piller leurs cryptomonnaies pendant qu’ils surfent innocemment, ou pire, des fuites de données à grande échelle orchestrées depuis des sites en apparence légitimes.

Avec ça, le bandeau RGPD peut aller se rhabiller ^^/

Rassurez-vous, pour le moment, WebGPU est activé par défaut uniquement dans Chrome et ses dérivés. Pour Firefox, c’est encore seulement dans les versions Nightly (mais ça arrive bientôt). Je vous laisse tester votre navigateur avec le proof of concept dont je vous parlais un peu plus haut.

Bref, cette étude a le mérite de lancer le débat sur les implications sécuritaires des API web de plus en plus intrusives. À l’heure où le GPU s’impose comme une ressource de calcul incontournable, y compris pour des tâches sensibles, la question de son isolation et de la maîtrise des accès devient cruciale.

Bref, on réfléchira à deux fois avant d’autoriser l’accès au GPU sur un site louche… 😉

Source

FeatUp – L’algo qui permet à l’IA de passer à la haute résolution

Par : Korben

FeatUp, c’est le nom de ce nouvel algorithme révolutionnaire développé par une équipe de chercheurs du MIT dont le but consiste à faire passer la vision par ordinateur à la vitesse supérieure en lui offrant une résolution digne d’un œil de lynx.

Comment ça marche ? En gros, FeatUp s’attaque au problème de la perte d’information qui se produit quand les algorithmes d’IA analysent une image. Normalement, ils la découpent en une grille de petits carrés de pixels qu’ils traitent par groupe. Résultat, la résolution finale est bien plus faible que l’image de départ. Avec FeatUp, fini la myopie ! L’algo est capable de capter tous les détails, des plus évidents aux plus subtils.

La clé, c’est de faire légèrement bouger et pivoter les images pour voir comment l’IA réagit à ces micro-variations. En combinant des centaines de « cartes de caractéristiques » ainsi générées, on obtient un ensemble de données haute définition super précis. Un peu comme quand on crée un modèle 3D à partir de plusieurs images 2D sous différents angles.

Mais pour que ça turbine, il a fallu créer une nouvelle couche de réseau de neurones ultra-efficace, baptisée « suréchantillonnage bilatéral conjoint« . Grâce à elle, FeatUp améliore les performances d’un tas d’algos différents, de la segmentation sémantique à l’estimation de profondeur.

Les applications potentielles sont dingues : imaginez pouvoir repérer un minuscule panneau sur une autoroute encombrée pour une voiture autonome, ou localiser précisément une tumeur sur une radio des poumons. Avec sa capacité à transformer des suppositions vagues en détails précis, FeatUp pourrait rendre tous ces systèmes bien plus fiables et sûrs.

L’objectif des chercheurs, c’est que FeatUp devienne un outil fondamental du deep learning, pour enrichir les modèles sans sacrifier l’efficacité. Comme le résume Mark Hamilton, co-auteur de l’étude, l’enjeu est d’obtenir « le meilleur des deux mondes : des représentations très intelligentes avec la résolution de l’image d’origine« .

Bref, si FeatUp tient ses promesses, on n’a pas fini d’entendre parler de cette prouesse technologique qui pourrait donner un sacré coup de boost à l’IA visuelle puisqu’elle fournit des versions haute résolution d’analyses d’images qu’on pensait jusque-là limitées à la basse résolution. »

Pour en savoir plus, direction l’article du MIT !

PiBoy DMGX – Le Raspberry Pi 5 transformé en console de jeu portable rétro !

Par : Korben

Préparez-vous à replonger dans la nostalgie du gaming avec le PiBoy DMGX, un kit révolutionnaire qui transforme votre Raspberry Pi 5 en une véritable console de jeu portable old-school ! Vous allez voir, ce bijou rétro-futuriste va vous faire vibrer avec ses performances et son look inspiré de la mythique GameBoy.

PiBoy DMGX c’est la puissance brute du Raspberry Pi 5 concentrée dans un boîtier compact et ergonomique, avec un écran haute résolution qui claque et des contrôles ultra-précis. Ainsi, le PiBoy DMGX repousse les limites de l’émulation en vous permettant de jouer à vos jeux N64, PSP, Wii, GameCube, Dreamcast et plus encore…

Voici une vidéo de l’ancienne version qui tournait sur un Rpi4

Oubliez les lags et les ralentissements, le PiBoy DMGX saura faire tourner vos jeux préférés à une fluidité incroyable pouvant atteindre les 60 fps.

Résultat ?

Une expérience gaming portable d’une qualité jamais vue, digne des meilleures consoles modernes. Fini le temps où il fallait se trimballer une valise pour jouer à Pokémon ou Mario Kart, maintenant tout tient dans la poche ! Mais le PiBoy DMGX ce n’est pas qu’une question de performances, c’est aussi un concentré de nostalgie qui va vous faire retomber en enfance.

Son design unique reprend les codes de la GameBoy originale avec sa croix directionnelle hyper précise, ses boutons A,B,X,Y (+ Z et C en cadeau) ultra-réactifs et même les indispensables Start et Select et d’autres petits plus comme un stick analogique ou encore une prise HDMI mini. La prise en main est intuitive et le confort de jeu optimal, même pendant vos plus longues sessions de gaming.

Le PiBoy DMGX est surtout conçu pour évoluer avec son temps grâce à une architecture modulaire et sa compatibilité avec les futures générations de Raspberry Pi, comme ça, vous pourrez toujours profiter des dernières avancées technologiques. Ajoutez à ça des fonctionnalités comme le refroidissement actif, l’extinction sécurisée et les menus de calibration intégrés, et vous obtenez une console portable taillée pour le modding et le bidouillage.

Bref, que vous soyez un geek hardcore, un retrogamer nostalgique ou juste un passionné de technologie, le PiBoy DMGX c’est le jouet qu’il vous faut surtout que c’est pas si cher. Environ 150$ le kit (sans le Rpi 5 bien sûr). Facile à assembler même pour un débutant (pas besoin de sortir le fer à souder), et ensuite, vous serez partis pour des heures de jeu et de bidouille.

Source

Internet Archive dans la sauce à cause des éditeurs

Par : Korben

Ça chauffe entre les éditeurs et Internet Archive !

En 2020, Hachette, Harper&Collins, John Wiley et Penguin Random House ont attaqué en justice la bibliothèque numérique pour violation du droit d’auteur, comparant son initiative Open Library à un site pirate. 😱

Le fonctionnement d’Internet Archive est pourtant simple : elle scanne des livres physiques pour les prêter en format ebook, avec des restrictions techniques empêchant la copie. Un seul utilisateur peut emprunter une copie numérique d’un livre physique à la fois. Mais ça ne plaît pas à tout le monde…

Les éditeurs voient rouge et parlent carrément d’un « assaut frontal » contre leur droit exclusif de contrôler les différents formats de leurs œuvres. Ils ont bien l’intention de défendre bec et ongles ce « principe fondamental » qui a permis l’essor de la diversité des formats (livres, films, télé, musique).

Internet Archive essaie bien de répliquer en brandissant le fair use, arguant que ses copies numériques sont « transformatives » comme l’autorise l’arrêt Betamax pour l’enregistrement vidéo privé. Mais les éditeurs n’en démordent pas : pour eux c’est juste un moyen de contourner les licences officielles d’ebooks.

Ce qui les effraie par-dessus tout, c’est un « moment Napster » pour l’industrie du livre. Si n’importe qui peut numériser et distribuer des bouquins sans passer par la case éditeur, ça risque de faire très mal.

Scoop les gars, c’est déjà le cas depuis des années…

Mais bon, la Cour de justice américain a tranché en 2022 : Internet Archive est bien coupable de violation du droit d’auteur. Toutefois la bibliothèque virtuelle ne compte pas en rester là et a fait appel, avec le soutien d’auteurs et d’experts en propriété intellectuelle qui dénoncent un contrôle excessif des éditeurs.

Affaire à suivre donc…

Bien malin qui pourrait prédire les bouleversements à venir pour l’industrie du livre à l’ère du numérique comme disent les vieux. Une chose est sûre : comme pour la musique avec Napster puis Spotify, il va falloir s’adapter ou couler ! Plouf !

Source

GhostRace – Nouvelle attaque de type Spectre / Meltdown contre les processeurs

Par : Korben

Accrochez-vous bien à vos chaises (ou à vos hamacs, je ne juge pas 😉) car des chercheurs en sécurité nous ont encore pondu une nouvelle attaque qui devrait bien faire stresser sur la sécurité de vos CPU !

Oui je sais, on en a déjà vu des vertes et des pas mûres avec Spectre, Meltdown et toute la clique… Mais là, c’est tout aussi lourd. Ça s’appelle GhostRace et ça va vous hanter jusque dans vos cauchemars !

En gros, c’est une variante de Spectre qui arrive à contourner toutes les protections logicielles contre les race conditions. Les mecs de chez IBM et de l’université d’Amsterdam ont donc trouvé un moyen d’exploiter l’exécution spéculative des processeurs (le truc qui leur permet de deviner et d’exécuter les instructions à l’avance) pour court-circuiter les fameux mutex et autres spinlocks qui sont censés empêcher que plusieurs processus accèdent en même temps à une ressource partagée.

Résultat des courses: les attaquants peuvent provoquer des race conditions de manière spéculative et en profiter pour fouiner dans la mémoire et chopper des données sensibles ! C’est vicieux… En plus de ça, l’attaque fonctionne sur tous les processeurs connus (Intel, AMD, ARM, IBM) et sur n’importe quel OS ou hyperviseur qui utilise ce genre de primitives de synchronisation. Donc en gros, personne n’est à l’abri !

Les chercheurs ont même créé un scanner qui leur a permis de trouver plus de 1200 failles potentielles rien que dans le noyau Linux. Et leur PoC arrive à siphonner la mémoire utilisée par le kernel à la vitesse de 12 Ko/s. Bon après, faut quand même un accès local pour exploiter tout ça, mais quand même, ça la fout mal…

Bref, c’est la grosse panique chez les fabricants de CPU et les éditeurs de systèmes qui sont tous en train de se renvoyer la balle façon ping-pong. 🏓 Les premiers disent « mettez à jour vos OS« , les seconds répondent « patchez d’abord vos CPU !« . En attendant, c’est nous qui trinquons hein…

Mais y’a quand même une lueur d’espoir: les chercheurs ont aussi proposé une solution pour « mitiger » le problème. Ça consiste à ajouter des instructions de sérialisation dans toutes les primitives de synchronisation vulnérables. Bon ok, ça a un coût en perfs (5% sur LMBench quand même) mais au moins ça colmate les brèches. Reste plus qu’à convaincre Linus Torvalds et sa bande de l’implémenter maintenant… 😒

En attendant, je vous conseille de garder l’œil sur les mises à jour de sécurité de votre OS et de votre microcode, on sait jamais ! Et si vous voulez en savoir plus sur les dessous techniques de l’attaque, jetez un œil au white paper et au blog des chercheurs, c’est passionnant.

A la prochaine pour de nouvelles (més)aventures !

Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Google DeepMind présente SIMA, l’IA qui jouera contre vous

Par : Korben

Accrochez-vous bien à vos manettes car Google DeepMind vient de dévoiler un truc de dingue qui devrait intéresser le gamers que vous êtes !

Leur nouveau programme d’IA baptisé SIMA (Scalable Instructable Multiworld Agent) est capable d’apprendre à réaliser des tâches dans une multitude de jeux vidéo, juste en suivant des instructions en langage naturel.

Nvidia avait déjà fait fort l’année dernière en annonçant une techno pour créer des PNJ dotés d’une IA générative capable de discuter en temps réel avec les joueurs. Mais SIMA pousse le concept encore plus loin en acquérant carrément des compétences de joueur humain. Voilà qui promet des parties multijoueurs d’un nouveau genre !

Pour entraîner leur agent, les chercheurs de DeepMind ont collaboré avec huit studios de développement, dont des pointures comme Hello Games (No Man’s Sky) ou Coffee Stain (Valheim). Ils ont ainsi pu plugger SIMA dans des jeux aussi variés que la sandbox spatiale No Man’s Sky, le jeu de destruction créative Teardown ou même le totalement barré Goat Simulator 3 que mes enfants adorent (bêêê !). De quoi lui faire découvrir un max d’environnements interactifs et lui apprendre tout un tas de skills, de la simple navigation dans les menus jusqu’au pilotage de vaisseau ou au craft d’équipements.

Le plus fort, c’est que SIMA n’a pas besoin d’accéder au code source des jeux ni à des API spécifiques. Il lui suffit de deux inputs : le flux d’images à l’écran et des instructions basiques en langage naturel fournies par l’utilisateur. Avec ça, il est capable de prendre le contrôle du personnage principal via des commandes clavier/souris pour réaliser les actions demandées.

Autrement dit, SIMA interagit avec les jeux exactement comme un joueur humain ! C’est fou !

Pour l’instant, l’agent IA maîtrise environ 600 compétences de base : tourner à gauche, grimper à une échelle, ouvrir la carte… Mais il n’est pas encore capable de réaliser des tâches plus stratégiques nécessitant de la planification, comme trouver des ressources pour construire un camp de base. Mais les chercheurs de DeepMind comptent bien l’entraîner pour y parvenir. L’idée, c’est de combiner la puissance des grands modèles de langage (LLM), qui excellent pour générer des connaissances et des plans, avec un agent capable de passer à l’action de manière autonome.

Les tests réalisés montrent d’ailleurs que SIMA est bien plus performant quand il a été entraîné sur un ensemble de jeux que sur un seul. Mieux, un agent formé sur 8 jeux mais pas sur le 9ème se débrouillera presque aussi bien sur le 9ème, qu’il n’a jamais vu, qu’un agent IA spécialisé.

SIMA est donc capable de développer des capacités de généralisation au-delà de son entraînement initial. C’est hyper prometteur même s’il va encore falloir bosser pour qu’il atteigne le niveau des vrais joueurs. Vos streamers Twitch préférés ne sont pas encore tous au chômage, je vous rassure !

Les résultats de SIMA ouvrent en tout cas la voie vers une nouvelle génération d’agents IA généralistes et pilotés par le langage. En les exposant à un maximum d’environnements et en les dotant de modèles toujours plus avancés, DeepMind espère les rendre plus polyvalents et capables de réaliser des tâches de plus en plus complexes, aussi bien dans les univers virtuels que dans le monde réel.

Imaginez un peu les possibilités : un agent IA qui pourrait vous servir de bon pôte dans vos jeux préférés mais aussi vous assister dans plein de tâches du quotidien, juste en lui parlant ! J’imagine également que l’armée américaine s’en frotte déjà les mains…. gloups !

En attendant de pouvoir tester tout ça, je vous recommande de garder un œil sur les travaux de DeepMind, qui sont en train de repousser les limites de ce qui est possible avec l’IA. Et si vous avez envie de vous essayer à la création de PNJ « intelligents », jetez aussi un œil au projet « ACE for Games » de Nvidia, c’est assez bluffant !

Quoiqu’il en soit, ça promet en tout cas de sacrées parties multijoueurs dans les années à venir, avec des bots toujours plus crédibles pour peupler les mondes virtuels et interagir avec nous. Mais n’ayez crainte, même si ces IA font des progrès fulgurants, je pense qu’on est encore loin du jour où elles pourront nous botter les fesses sur nos jeux préférés. Enfin, vu comme je suis une quiche en jeu, mes fesses c’est possible mais pour les autres, vous restez les meilleurs quand il s’agit de faire preuve de créativité et de sens tactique.

Source

WebTunnel – La nouvelle arme anti-censure de Tor

Par : Korben

C’est l’heure de vous parler d’un nouveau truc pour contourner la censure sur Internet ! 🕶️

WebTunnel, ça vous dit quelque chose ?

C’est le nouveau joujou de l’équipe anti-censure de Tor Project. Ils l’ont sorti en grande pompe hier (le 12 mars), la journée mondiale contre la cyber-censure. Et devinez quoi ? C’est dispo direct dans la dernière version stable de Tor Browser ! 🥳

WebTunnel, c’est un nouveau type de bridge Tor conçu pour aider les internautes des pays où c’est la misère niveau liberté sur le web. Le principe est simple: ça imite du trafic web chiffré (HTTPS) pour se fondre dans la masse. Comme ça, pour les censeurs, ça ressemble juste à un internaute lambda qui surfe sur le web. Malin ! 😎

En gros, WebTunnel emballe la connexion dans une couche qui ressemble à du WebSocket over HTTPS. Du coup, ça passe crème. C’est inspiré d’un truc qui s’appelle HTTPT. Le plus fort, c’est que WebTunnel peut même cohabiter avec un vrai site web sur la même IP et le même port. Comme ça, si quelqu’un visite le site, il ne se doute de rien… Le bridge secret est bien planqué ! 😏

Concrètement, c’est une alternative aux bridges obfs4. L’avantage de WebTunnel, c’est qu’en imitant du trafic web classique et autorisé, il passe mieux dans les pays où il y a des listes blanches de protocoles (et tout le reste bloqué par défaut). C’est comme une pièce de monnaie qui rentre parfaitement dans la fente de la machine. Alors qu’un truc comme obfs4 qui ne ressemble à rien de connu, c’est direct dégagé ! ❌

Bon, et si vous voulez tester WebTunnel, comment on fait ?

Facile, il suffit de chopper un bridge sur le site dédié de Tor Project. Dans « Advanced Options », sélectionnez « webtunnel » dans le menu déroulant, et cliquez sur « Get Bridges », puis résolvez le captcha et copiez le bridge.

Ensuite, vous l’entrez dans les paramètres de Tor Browser (version desktop ou Android), en allant dans la fenêtre des préférences de connexion (ou cliquez sur « Configurer la connexion »). Il suffit de cliquez sur « Ajouter un bridge manuellement » et d’ajoutez le bridge copié précédemment.

Fermez la fenêtre et cliquez sur « Connecter » ! Et voilà !

Bref, WebTunnel c’est un nouvel outil dans l’arsenal de Tor pour contrer la censure et plus on en a, mieux c’est pour s’adapter et garder une longueur d’avance. À l’heure actuelle, il y a 60 bridges WebTunnel qui tournent un peu partout dans le monde, et plus de 700 utilisateurs quotidiens sur différentes plateformes. Ça marche bien en Chine et en Russie, par contre en Iran c’est plus compliqué pour le moment. 🌍

L’objectif, c’est que Tor soit accessible à tous, partout. Parce qu’avec tous les conflits géopolitiques actuels, Internet est devenu crucial pour communiquer, témoigner, s’organiser ou défendre les droits humains. C’est pour ça que la contribution des volontaires est essentielle.

Vous voulez aider ?

Il y a plein de façons de s’impliquer : faire tourner des bridges, des Snowflake proxies ou des relais Tor. C’est toujours ça de pris contre la censure et pour un Internet libre et sans entraves ! ✊

Suyu – le nouvel émulateur Switch open source qui ose défier Nintendo après la mort de Yuzu

Par : Korben

Vous avez entendu parler de Suyu ? C’est le nouvel émulateur Nintendo Switch open source qui fait pas mal parler de lui en ce moment. Faut dire qu’après la descente en flammes de son prédécesseur Yuzu, qui s’est pris un méchant procès de Nintendo et a dû mettre la clé sous la porte, les fans d’émulation se demandaient bien qui allait prendre le relais.

Bah c’est Suyu qui s’y colle, avec une équipe de développeurs passionnés qui ont repris le code source de Yuzu pour continuer à faire évoluer l’émulation Switch. Mais attention, les gars ont retenu la leçon et font super gaffe à pas se mettre Nintendo à dos comme Yuzu ! Déjà, fini la monétisation du projet, Suyu c’est 100% bénévole. Ils l’annoncent clairement sur leur page GitLab, zéro profit, que dalle, nada. Normal, vu que c’était un des points qui avaient bien énervé Nintendo dans le procès contre Yuzu.

Pareil pour les guides pas à pas pour expliquer comment jouer à des jeux piratés, c’est terminé. Les mecs veulent pas entendre parler de warez, au point que c’est devenu le sujet tabou numéro 1 sur leur Discord. Suyu joue la carte de la prudence à fond et refuse d’être associé de près ou de loin au piratage. Sachant que c’était un autre gros point de crispation de Nintendo contre Yuzu, ça me parait logique.

Après est-ce que ça suffira à éviter les foudres des avocats de Big N, ça c’est une autre histoire. Car même en jouant profil bas, Suyu n’en reste pas moins un émulateur Switch, avec tout ce que ça implique légalement, notamment le fait de devoir extraire la clé de sécurité d’une Switch pour pouvoir jouer aux jeux, ce qui ne plait pas non plus à la firme japonaise. D’ailleurs, les dévs le disent eux-mêmes, ils évoluent pour l’instant dans une « zone grise », le temps de trouver une solution pour en sortir. Wait and see comme on dit.

Mais en attendant, force est de constater que Suyu fait du bon boulot. Enfin un émulateur Switch puissant, open source et qui en plus est plutôt user-friendly. De quoi donner envie d’y jeter un œil et pourquoi pas de filer un coup de main si vous vous y connaissez un peu en dev. Le code est dispo sur le GitLab, avis aux amateurs ! Je vous ferait pas de tuto, hein ^^.

Bon après, bien que l’émulation soit LÉGALE, n’empêche que c’est quand même un peu couillu comme projet. Rien que le nom, Suyu, qui se prononce comme « sue you » (traduisez « attaquez-moi en justice » pour les anglophobes), ça montre bien que les mecs ont de l’humour et qu’ils sont conscients de jouer avec le feu. On peut pas leur enlever ça.

Et puis c’est cool de voir que malgré les menaces, la communauté de l’émulation continue de faire vivre ce hobby de passionnés. Avec tous les projets qui se sont fait dégommer ces derniers temps, on aurait pu croire le milieu complètement plombé. Mais heureusement, y a encore des irréductibles pour prendre la relève et faire perdurer la tradition, même si ça devient de plus en plus tendu.

Donc voilà, un petit coup de projecteur sur Suyu qui le mérite bien. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à faire un tour sur leur site, y a toutes les infos nécessaires. Et n’hésitez pas non plus à rejoindre leur serveur Discord pour suivre l’actu du projet et échanger avec les dévs et la communauté.

Sur ce, je retourne jouer à Zelda BOTW sur mon PC, vu que maintenant c’est possible grâce à Suyu 😉 J’déconne, j’déconne… Quoique !

Source

FeedCord – Pour intégrer des flux RSS dans Discord

Par : Korben

Les amis, aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet très intéressant qui devrait ravir les utilisateurs de Discord et les amateurs de flux RSS : FeedCord. Ce lecteur RSS ultra simple s’intègre parfaitement avec Discord et vous permet de disposer d’un fil d’actualité directement dans votre serveur Discord.

Je suis depuis toujours un grand défenseur du format RSS et c’est quand même dommage que ça ait presque disparu.

Parmi les principales fonctionnalités de FeedCord, il y a donc l’intégration avec Discord, qui permet d’envoyer directement les mises à jour de vos flux RSS dans un canal Discord via un simple webhook. Côté config, c’est un jeu d’enfant puisque tout se fait dans un simple fichier JSON. Vous y ajoutez votre URL Webhook et vos flux RSS et en avant Guingamp !! FeedCord dispose également une prise en charge via Docker, ce qui facilite grandement le déploiement. C’est d’ailleurs la méthode d’install recommandée par les dev du projet.

Alors, comment installer FeedCord avec Docker ?

Tout d’abord, il vous faudra créer un webhook Discord.

Ensuite, il faudra mettre en place FeedCord en créant un dossier FeedCord à l’emplacement souhaité, puis en créant un fichier de configuration appsettings.json à l’intérieur de ce dossier avec le contenu approprié. Vous trouverez toutes les informations nécessaires et des exemples de configuration dans la documentation du projet.

{
  "RssUrls": [
    "YOUR",
    "RSS URLS",
    "HERE"
  ],
  "YoutubeUrls": [
    "YOUR",
    "YOUTUBE CHANNEL URLS",
    "HERE",
    "eg. https://www.youtube.com/@IGN"
  ],
  "DiscordWebhookUrl": "https://discordapp.com/api/webhooks/1139357708546478200/ncB3dshJOPkQhthwOFQibeNt6YI-1_DiFbg0B3ZecfxchnbCGQNdG-m3PxqDdDSvt5Kk",
  "RssCheckIntervalMinutes": 3,
  "EnableAutoRemove": true,
  "Username": "FeedCord",
  "AvatarUrl": "https://i.imgur.com/1asmEAA.png",
  "AuthorIcon": "https://i.imgur.com/1asmEAA.png",
  "AuthorName": "FeedCord",
  "AuthorUrl": "https://github.com/Qolors/FeedCord",
  "FallbackImage": "https://i.imgur.com/f8M2Y5s.png",
  "FooterImage": "https://i.imgur.com/f8M2Y5s.png",
  "Color": 8411391,
  "DescriptionLimit": 200
}

Une fois ces étapes réalisées, il vous faudra déployer FeedCord avec Docker en créant un fichier docker-compose.yaml dans le dossier FeedCord et en y ajoutant le contenu adéquat.

version: "3.9"

services:
  myfeedcord:
    image: qolors/feedcord:latest # for amd64 architecture
    # image: qolors/feedcord:latest-arm64  # For arm64 architecture (Uncomment this line and comment the above if using arm64)
    container_name: FeedCord
    restart: unless-stopped
    volumes:
      - ./PATH/TO/MY/JSON/FILE/appsettings.json:/app/config/appsettings.json

Notez qu’il faudra remplacer les chemins vers votre fichier appsettings.json et adapter l’image Docker utilisée en fonction de l’architecture de votre système. Enfin, il vous suffira d’exécuter la commande

docker-compose up -d

dans votre terminal, depuis le répertoire FeedCord, pour récupérer l’image FeedCord la plus récente à partir de Docker Hub et lancer le service.

Et voilà, avec ces quelques étapes simples, FeedCord devrait maintenant être opérationnel et publier les mises à jour de vos flux RSS directement dans votre canal Discord. Pensez à rajouter le flux RSS de Korben.info pour ne manquer aucune de mes actus : https://korben.info/feed

Pour en savoir plus sur FeedCord, n’hésitez pas à vous rendre sur le dépôt GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/Qolors/FeedCord.

Merci à Lorenper

Prison Breakaway

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Imaginez-vous participer à une audition, pour faire le spectacle le plus impressionnant de la planète ! Sauf que votre Yo-Yo mange le costume de l’empereur Eddie, qui se retrouve en calebut’ devant toute la cour… Et lance à vos trousses une armée de manchots ! Bon ok c’est dur à imaginer. 😁 C’est pourtant ce qui arrive à la pétillante Penny dans son tout premier jeu, par les créateurs de l’excellent Sonic Mania : Penny’s Big Breakaway !

Ok disons-le tout de suite : les premières images font peur. C’est ULTRA coloré, ça bouge super vite, le design de Penny et de son Yo-Yo/chien sont très bizarres, pour ne pas dire moches, l’histoire n’a aucun sens… Mais accrochez-vous quelques minutes. On s’habitue assez vite, on prend doucement le personnage en main, on apprécie progressivement le gameplay avant de tomber carrément sous le charme de ce platformer 3D bourré d’idées et de challenge.

Concrètement, on dirige Penny, que l’on contrôle à la manière d’un Mario depuis qu’il a découvert la troisième dimension. Mais aussi son Yo-Yo ! Soit avec le stick droit (le mode « pro ») soit avec les boutons (mode « simple »). Grâce au yo-yo, on peut se balancer dans les airs, foncer droit devant, s’accrocher, ou carrément l’utiliser comme une roue, ce qui permet de garder notre vitesse comme Sonic quand il se met en boule !

Plein d’option à notre disposition, on s’amuse à faire des acrobaties pour passer de plateforme en plateforme, éviter les pièges, trouver son chemin, aider les personnages qui peuplent les niveaux… D’ailleurs, tous les PNJ ont une petite phrase à dire, c’est super marrant. 🙂 Parfois ils nous filent un objectif à accomplir. Il y a aussi des objets secrets à trouver qui peuvent être très bien planqués, ou difficiles d’accès, afin d’atteindre le fameux 100%.

Techniquement, c’est plutôt une réussite. Qu’on aime ou pas la patte graphique (finalement : j’adore), c’est ultra fluide, très bien animé, la manette est SUPER réactive… Un vrai plaisir ! OK j’ai eu 4 ou 5 bugs de collision (genre je traverse un mur) sur l’entièreté du jeu. Mais rien de grave, on recommence immédiatement et hop. D’ailleurs les devs ont déjà posté des correctifs et continuent. Les musiques sont vraiment géniales, c’est Tee Lopes, le même compositeur que Sonic Mania. 💙

Au-delà du plaisir de jeu, j’apprécie le fait qu’on peut appréhender les mondes comme bon nous semble : soit en mode exploration, à fouiller les niveaux pour tout découvrir (et tomber par hasard sur un bonhomme paumé en haut d’une montagne), soit en mode scoring, à prendre les chemins les plus périlleux et tenter des acrobaties folles en faisant un max de combos, soit carrément en mode speedrun, à foncer tête baissée, à chercher les meilleurs raccourcis en conservant sa vitesse !

Y en a pour tous les goûts… Enfin, à partir du moment où vous aimez les jeux de plateformes bien sûr. 🙂 Voir la fin du jeu ne m’a pas semblé particulièrement difficile, même si certains passages étaient corsés. En revanche, c’est une autre paire de manche que de viser le 100%, de faire les niveaux bonus (à débloquer dans le menu, d’ailleurs y aussi des petits bonus temporaires qu’on peut acheter dans le menu, entre les niveaux), bref si vous voulez du défi, vous allez être servis. La communauté speedrun est déjà à fond, c’est beau à voir !

Bref, ce Penny’s Big Breakaway SEMBLE moche et confus, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement riche, très riche, dès le début du jeu, TOUT plein de choses nous assaillent. Y a pas mal de boutons, d’acrobaties, des couleurs qui pètent de partout, les manchots qui nous pourchassent, des objectifs secondaires… Les développeurs tiennent à ce que les gamers exigeants y trouvent leur compte, à base de speedrun, de combos infinis, de raccourcis dans tous les sens… Mais vous pouvez très bien vous contenter des mouvements de base, explorer tranquillement, profiter de l’excellente construction des niveaux, et kiffer ce monde complètement délirant !

C’est un gameplay millimétré comme on aime, agréable et précis, un univers bien débile et fun, une OST fraîche, une bonne durée de vie (j’ai mis presque 9h à voir la fin sans viser le 100%, et la rejouabilité est énorme), une fluidité à toute épreuve, c’est un très très bon 🪀🪀🪀🪀/5

Acheter Penny’s Big Breakaway sur PC (Steam)SwitchPS5Xbox

2FAS – L’app 2FA open source pour sécuriser vos comptes en ligne

Par : Korben

Si vous cherchez une application pour gérer tous vos codes de double authentification, je vous propose aujourd’hui qu’on se penche sur le cas de 2FAS.

Il s’agit d’une application disponible en français sous iOS et Android qui est totalement libre et qui supporte les codes TOTP (time-based one-time passwords) et HOTP.

Pour rappel, le 2FA (Two-Factor Authentication) est une méthode d’authentification qui fournit une couche supplémentaire de sécurité pour les comptes en ligne. Ainsi en plus du nom d’utilisateur et du mot de passe, le 2FA utilise un deuxième facteur, qui n’est ni plus ni moins qu’un mot de passe à usage unique (OTP) affiché sur le téléphone de l’utilisateur, pour vérifier l’identité de ce dernier. Cela permet d’empêcher l’accès non autorisé aux comptes, même si le mot de passe est compromis.

Le fonctionnement de 2FAS est assez similaire à celui d’Authy ou de Google Authenticator. Sauf que 2FAS propose de la synchronisation sur votre compte iCloud / Google si vous le désirez et la possibilité d’importer des codes existants depuis d’autres outils comme Aegis, Raivo OTP, Lastpass, Google Authenticator, andOTP ou encore Authenticator Pro. Pour ceux qui sont coincés avec Authy, vu que ça ferme, surveillez le blog dans les jours qui viennent, je vous prépare un tuto pour vous sauver.

Pour sécuriser l’app, vous pouvez lui ajouter un code pin ansi sur le faceID, et cerise sur le gateau, vous avez la possibilité d’installer une extension sur votre navigateur desktop qui ira communiquer directement avec votre smartphone pour saisir à votre place les codes de double authentification via une simple alerte.

Bref, c’est un outil moderne, avec une interface très sympa et en plus c’est libre ! Que demande le peuple ?

À découvrir ici.

Inkulinati : chien et lapin compris

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Prendre une feuille de papier dans son classeur d’école, et dessiner des petits bonshommes armés, des monstres, les faire se battre les uns les autres, les découper au ciseau, ajouter des catapultes, des échelles, les rayer, gommer des éléments, recommencer… Vous faisiez ça aussi, vous, quand vous étiez petits ? Inkulinati reprend ce concept mais le transpose dans une époque médiévale et fantastique. 🪄

Remplacez votre feuille d’écolier par un parchemin, votre criterium par une plume et de l’encre, ajoutez un peu de magie pour que les personnages prennent vie et bougent réellement sur le papier, et voilà : vous pouvez imaginer exactement à quoi ressemble ce jeu de stratégie / tactique en tour par tour !

Pour expliquer le gameplay de manière très simple, mais un peu foireuse, imaginez un Worms en tour par tour. Donc en gros c’est un RPG tactique où on donne des ordres un par un : déplacement, attaque, utiliser un pouvoir, passer son tour… Sauf que comme dans Worms, c’est en vue de côté, avec des armes à distance et beaucoup d’humour.

Déjà, nos unités (épéistes, chevaliers, lanciers (?!) et autres… Y a genre 50 unités différentes) sont des animaux rigolos. Et puis ils n’hésitent pas à montrer leurs fesses, par exemple, pour étourdir l’ennemi. Normal. Les petits dialogues et textes, disséminés un peu partout, prêtent toujours à sourire, c’est léger, c’est marrant, c’est cool ! Il faut ramasser de l’encre sur le terrain (ou en voler) pour pouvoir dessiner de nouvelles créatures. Malin.

Les combats, assez tactiques, intéressants, et parfois ardus, demandent réflexion, puis sont enrobés d’une ganache roguelite. C’est à dire que les évènements sont déterminés de manière procédurales, on choisit un peu notre chemin pour viser la facilité ou bien des récompenses à débloquer (monstres, pouvoirs, trésors…) qui nous serviront pour la suite… Afin de mieux recommencer et faire une meilleure run !

Il y a aussi un mode Joueur contre Joueur, mais je n’ai pas eu l’occasion de le tester. Sur le papier, ça ne peut qu’être cool, car les combats contre le CPU sont cools. 😀 Franchement c’est un bon petit jeu de stratégie, rigolo mais proposant un gameplay solide, si vous appréciez le genre vous pouvez foncer !

Acheter Inkulinati sur Nintendo Switch – PC (Steam, Gog, Epic) – XboxPlayStation

No Sleep – Le site qui empêche votre ordinateur ou smartphone de passer en veille

Par : Korben

Au moment où j’écris ces lignes, je ne dors pas. Alors chers amis, noctambules du web, je vais vous parler aujourd’hui du site nosleep.page.

Ce site web va vous permettre de remplacer des outils comme Caffeine ou Amphetamine qui permet de garder réveillé votre ordinateur comme une bonne tasse à café. C’est super pratique quand on a des process un peu longs à finir, genre une compilation, un backup…et j’en passe. Cela évite que l’ordinateur se mette en veille et ça évite d’aller bidouiller les paramètres de votre OS.

Nosleep a donc la particularité d’être un simple site web, qui utilise pour cela l’API Screen Wake Lock bien comprise des navigateurs récents. Et là où cette technologie n’est pas supportée, le dev a implémenté une astuce géniale pour garder quand même votre PC ou Mac actif : la lecture d’une vidéo silencieuse et invisible pour simuler ce comportement.

Mais alors qu’est-ce que l’API Screen Wake Lock ?

Et bien c’est une technologie qui permet à une application de demander au système d’exploitation de ne pas éteindre ni de verrouiller l’écran. Ça permet de lire un ebook sans secouer la souris toutes les 5 min, de suivre un trajet sur une carte sans perdre votre chemin, ou encore de mater une une recette sans mettre du beurre partout sur votre écran pour le réveiller. Pouah !

Et c’est exactement ce qu’utilise nosleep.page qui offre une solution simple et accessible à tous pour garder nos écrans bien éveillés comme un Premier ministre sous amphét.

Évidemment, si vous souhaitez intégrer ça sur votre service web, il existe une super lib JS nommée NoSleep.js qui permet d’implémenter facilement cette API Screen Wake Lock.

import NoSleep from 'nosleep.js';
var noSleep = new NoSleep();
// Activer le verrouillage du réveil.
// (doit être intégré dans un gestionnaire d'événement d'entrée utilisateur, par exemple la souris ou un touchpad)
document.addEventListener('click', function enableNoSleep() {
  document.removeEventListener('click', enableNoSleep, false);
  noSleep.enable();
}, false);

Bref, c’est pratique et comme ça, votre ordinateur ne dormira plus sans que vous l’ayez décidé.

Seabird – Le client natif pour la gestion de Kubernetes sous Windows, macOS et Linux

Par : Korben

Si vous faites du Kubernetes au boulot ou chez vous, le soir en cachette, voici un client nommé Seabird, qui veut le coup d’oeil.

Cet outil desktop dispo sous macOS, Windows et Linux va vous permettre d’explorer les ressources de vos clusters de manière très simple, très intuitive. Pas de chichi, c’est carré et tout y est : la liste de vos Pods, leur état de santé, les redémarrages, et tout ce qui concerne les Deployments, StatefulSets, et autres Services. Vous pourrez voir en un coup d’œil où en est votre cluster, et ce, dans une interface épurée qui se veut sans bloatware.

Seabird se distingue par sa capacité à rendre la gestion de Kubernetes vraiment accessible. Grâce à sa prise en charge des espaces de noms, il est facile de séparer et de gérer vos environnements de développement, de test et de production. Les métadonnées détaillées, les labels, les annotations et les informations sur les propriétaires de ressources sont tous à portée de main.

Mais Seabird ne se limite pas à la visualisation. Il offre également la possibilité d’interagir directement avec les ressources. Vous pourrez lancer, arrêter et redimensionner des services directement depuis votre bureau. C’est l’outil idéal pour ceux qui veulent aller au-delà des commandes de kubectl et cherchent une interface graphique intuitive pour piloter Kubernetes.

Disponible sur les trois principaux OS, Seabird s’installe rapidement et vous permettra de plonger encore plus rapidement dans le vif du sujet.

Si ça vous chauffe, c’est par ici !

Outrun – Le grand retour du jeu d’arcade dans votre browser

Par : Korben

Les plus poussiéreux d’entre nous connaissent forcément Outrun, ce merveilleux jeu de course, qu’on ne croisait qu’en borne d’arcade Sega durant les années, puis un peu plus tard sur console. C’était super cool, ambiance west coast au volant d’une Ferrari Testarossa décapotable avec votre Brigitte assise sur la place du mort, à fond la caisse dans des circuits de bord de plage.

Si vous avez manqué ce pan de notre histoire, ou si vous voulez revivre ces sensations que vous n’avez jamais retrouvées même au volant de votre Dacia, sachez que le développeur Sk1ds l’a remis au goût du jour, accessible directement depuis votre navigateur sur le site Itch.io ou téléchargeable en .exe pour Windows.

Sk1ds a sur réinventer ce classique qu’il a rebaptisé « Turbo Outrun Reimagined », en le modernisant avec 5 circuits palpitants et un turbo boost qui vous donne de grosses accélérations histoire de décoiffer votre blonde. Par contre, attention, y’a du monde sur la route et des palmiers qui font bien mal au front sur le bord.

D’ailleurs, si vous endommagez votre véhicule, l’ami Francky (inspiré du père du dev) le mécano viendra vous aider à réparer tout ça, voire à l’améliorer en upgradant les pièces.

Ça se joue très bien au clavier, mais vous pouvez aussi sur la version Windows, utiliser un contrôleur XBox.

Voilà, si ça vous branche de faire chauffer le moteur, c’est par ici que ça se passe.

Merci Lorenper

Promenade : un genre de squid game

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Un enfant qui tombe dans l’eau, un poulpe qui le sauve, voilà le début d’une grande amitié… Et d’une grande aventure ! 🚀 Dans Promenade (sur Switch, PC, Xbox ou PlayStation), on incarne le jeune Nemo et son pote poulpe, qui parcourent un monde imaginaire, à la croisée des rêves, dans le but de réparer « le grand ascenseur » et découvrir ce qu’il y a, tout là haut !

Disclaimer : je connais personnellement Maxence (designer du jeu et un de deux développeurs) ainsi que Manon (animatrice 2D). Donc mon avis sera biaisé, mais (spoiler) j’ai très sincèrement passé un excellent moment à finir cette aventure, je trouve qu’ils ont fait un taff de zinzin, c’est bien foutu sur tous les plans alors que c’est leur 1er jeu, donc ça mérite un petit coup de projecteur !

Promenade se présente comme un jeu de plateforme/exploration « ouvert », à la manière d’un Mario Odyssey mais en 2D, avec un hub dans lequel on se balade à notre guise, où l’on remplit les objectifs que l’on veut, dans l’ordre que l’on veut. Certains accès (portes, trous…) nous amènent dans des donjons à énigme, ou face à des petits challenges, voire nous transportent vers des niveaux bien plus complets, ce sont d’autres univers carrément, bref y a pas mal de choses à faire et à découvrir. 😁

Le monde se dévoile progressivement, soit en réparant « le grand ascenseur », soit en débloquant de nouveaux pouvoirs pour notre poulpe adoré, ce qui nous permet d’aller dans des endroits auparavant inaccessibles. L’idée initiale du gameplay, plutôt originale, c’est d’attraper ennemis et objets à distance en lançant le poulpe dessus, puis de s’en servir pour faire un double saut… Voire triple ou quadruple saut si on récupère quelque chose alors qu’on est encore en l’air !

Il y a aussi une roulade à la Donkey Kong Country, des jumps « allongés », et peut-être même quelques surprises. 🤫 Les contrôles sont réactifs et l’inspiration Nintendo, dans la manière dont est conçu le jeu, est évidente. Le level design nous fait comprendre instinctivement les différentes mécaniques, et profite de tous les mouvements à disposition, c’est souvent malin et astucieux, perso c’est toujours un chouette sentiment de satisfaction quand on comprend quoi faire, comment le faire, et qu’on y arrive. 🙂

Dans la même veine, l’aspect exploration est composé de petites énigmes calées un peu partout, il faut un bon sens de l’observation et faire preuve de logique (y a des trucs bien planqués). De mémoire, rien ne m’a semblé être tiré par les cheveux, et je crois qu’il n’y a aucun dialogue ou énigme basée sur du texte, tout est fait à partir de pictogrammes, et ça fonctionne bien ! Cool pour les plus jeunes.

J’ai terminé l’aventure en une douzaine d’heures (pas loin du 100%), et si voir la fin me semble accessible de 7 à 77 ans, y a quelques passages qui vont demander un esprit affuté ou une certaine dextérité (ou les deux). Les gamers aguerris pourront chercher le 100%, voire s’adonner au time-attack pour un challenge + relevé. Ah mais j’ai pas dit : les musiques, même si elles manquent parfois un peu d’ampleur, sont ultra jolies et nous mettent grave dans l’ambiance, et est-ce que j’ai dit que les animations de Manon sont incroyables ? Parce qu’elles le sont. 😁 C’est trop choupi, on croirait du dessin animé, ça rend tous ces mondes et créatures super vivants.

Conflit d’intérêt oblige, je ne vais pas mettre de note, mais je vous invite au moins à tester la démo qui est dispo sur toutes les plateformes du moment. Ça c’est gratuit. Ensuite si ça vous plaît, sachez que Promenade est dispo entre 20€ et 35€ selon les plateformes et la version souhaitée (physique ou dématérialisée). 💰

Acheter Promenade en physique sur SwitchPS4PS5
En démat sur SteamSwitchPlayStationXbox

Wallace – L’analyseur CSS qui vous juge et vous conseille

Par : Korben

Écrire de la CSS, c’est comme frotter ses doigts sur une râpe à fromage. C’est délicat.

Et quand notre feuille de style est finie, on est content de nous, on s’ouvre une bière et on se dit qu’on a vraiment fait du bon boulot et que finalement, y’avait pas besoin de payer cet intégrateur freelance.

GRAVE ERREUR ! Car en soumettant votre site à l’analyse de Wallace, vous verrez toutes les boulettes que vous avez commises dans votre CSS. En effet, Wallace est ce genre de petit outil en ligne bien pratique qui à partir d’une simple URL de site web, analyse en profondeur l’ensemble de votre feuille de style pour vous fournir des stats d’abord, mais également des critiques (constructives, rassure-vous) sur la qualité de votre code.

Vous pouvez même cliquer sur les éléments mis en avant par Wallace et celui-ci vous les montrera directement dans votre CSS.

Ainsi, en suivant ses recommandations, vous saurez ce qu’il vous reste à faire pour optimiser encore un peu plus votre CSS et la faire ressembler à une oeuvre d’art plutôt qu’à la version papier de France Souar.

Comme ça, vous pourrez même tenter d’améliorer les notes de maintenabilité, de complexité et de performances qu’il vous donne. Voici celles de mon site, sans n’avoir rien changé. Paaaas maaaal. :

Voilà, c’est un excellent outil d’analyse de CSS qui non seulement permet d’augmenter les performances de chargement de votre site, mais surtout vous aider à alléger la complexité de celle-ci pour en faciliter la maintenance. Et pour les plus fifous qui aiment passer par le terminal ou automatiser ce genre d’analyse, il existe même un projet Wallace en ligne de commande ici.

Merci à Maitre Tofu pour l’info !

Zoho Vault – Le coffre-fort numérique pour mettre vos mots de passe derrière les barreaux

Par : Korben

Salut à vous, les aficionados de la sécurité informatique !

Aujourd’hui, on va plonger dans l’univers de Zoho Vault, outil qui vient rejoindre la grande famille des gestionnaires de mots de passe gratuits, et qui, je vous le promets, va vous faire oublier vos post-its sous le clavier ou vos mots de passe écrits sur des bouts de papier (oui, oui, je sais que certains d’entre vous font encore ça) !

Alors c’est quoi Zoho Vault ?

Zoho Vault, c’est développé par la société Zoho que vous connaissez peut-être pour ses outils de CRM en ligne. Zoho Vault est conçu pour les particuliers, mais également les entreprises avec des équipes de toutes tailles. Au niveau des fonctionnalités, on a un stockage illimité, de la génération de mots de passe, de l’import de mots de passe existants et bien sûr tous les plugins qui vont bien pour le remplissage automatique. Bref, tout ce que vous aimez dans votre gestionnaire de mot de passe actuel, vous l’avez dans Zoho Vault.

Et la sécurité ?

Hé bien la sécurité, c’est le dada de Zoho Vault. Tous vos mots de passe sont protégés par un chiffrement AES 256. Même les employés de Zoho ne peuvent pas accéder à vos données. Votre mot de passe principal, est donc votre clé personnelle qui ouvre votre coffre-fort et personne d’autre ne l’a ou ne l’aura sauf si vous lui donnez. Un truc comme avec Zoho Vault, c’est qu’avec son fonctionnalité de connexion unique (Single Sign-On ou SSO) vous pourrez accéder à toutes vos applications en ligne favorites sans avoir à entrer un mot de passe. Un clic, et vous êtes connecté. C’est pas beau, ça ?

Des tableaux de bord intelligents et du partage simplifié

Pour les amateurs de contrôle et de données, Zoho Vault propose également des tableaux de bord de sécurité qui vous permettent de voir en un clin d’œil la robustesse de vos mots de passe. Vous pouvez identifier les mots de passe faibles et les changer facilement.

Chez Zoho, il savent également que parfois, on est obligé de partager des mots de passe avec des collègues, des amis ou des membres de la famille. C’est relou mais partager ne signifie pas compromettre la sécurité. Avec Zoho Vault, vous pouvez partager vos mots de passe en toute sécurité, en attribuant différents niveaux d’accès aux gens avec qui vous partagez tout ça, sans forcement leur dévoiler le mot de passe et bien sûr en gardant le contrôle total de vos identifiants.

Vous pourrez même suivre qui a accédé à quoi, quand et comment. Chaque action reconnue comme sensible est conservé dans les logs.

Et si demain, vous quittez l’entreprise (ou ce monde cruel), vous pouvez même transférer tous vos mots de passe à une personne.

Et ça se télécharge où ?

Alors c’est gratuit en version de base et disponible sous la forme d’un site web accessible de partout. Mais rassurez vous, comme pour d’autres gestionnaire de password, c’est aussi dispo sous la forme d’extensions pour Chrome, Firefox, Edge et j’en passe mais éalement en version app mobiles pour iOS et Android. Comme ça, en cas de voyage à l’autre bout du monde, pas de souci, vous aurez vos mots de passe dans la popoche.

Conclusion

Zoho Vault n’a rien à envier à la concurrence. Il est robuste, flexible, et il a une réponse à presque tous vos besoins en matière de gestion de mots de passe. Que vous soyez un particulier qui cherche à sécuriser ses comptes personnels ou une entreprise qui veut protéger ses données sensibles en équipe, Zoho Vault est une solution à considérer sérieusement.

A découvrir ici.

D’autres gestionnaires gratuits à découvrir :

Endlessh – Le bourbier des script kiddies

Par : Korben

Savez-vous ce qu’est un Tarpit ?

Alors, non, c’est pas l’ex d’Angelina. C’est plutôt l’équivalent numérique du nid de poule rempli de goudron dans lequel allaient mourir les dinosaures et les mammouth. Un tarpit est donc un système informatique qui va ralentir, voire embourber, n’ayons pas peur des mots ^^ les scripts kiddies qui seraient tentés de faire du bruteforce sur votre serveur.

Vous l’aurez compris, c’est donc un système de sécurité qui fait perdre du temps à l’assaillant en lui faisant croire qu’il est bon endroit, mais où chacun de ses essais de mots de passe devient de plus en plus lent.

Alors comment est ce qu’on met ça en place ?

Et bien sur votre serveur Linux, vous pouvez opter pour l’outil Endlessh. C’est open source, et c’est vachement efficace contre les bruteforce à destination de SSH. Une fois configuré, quand l’attaquant arrive sur l’écran de connexion SSH, tout ce qu’il fera ou verra à l’écran sera en réalité un faux écran de login SSH propulsé par Endlessh qui s’affichera tellement lentement que la seule option sera d’abandonner l’attaque.

Tout est réglable, à savoir le port utilisé, le délai d’affichage des messages, le nombre max de clients…etc.

Usage: endlessh [-vhs] [-d MS] [-f CONFIG] [-l LEN] [-m LIMIT] [-p PORT]
  -4        Bind to IPv4 only
  -6        Bind to IPv6 only
  -d INT    Message millisecond delay [10000]
  -f        Set and load config file [/etc/endlessh/config]
  -h        Print this help message and exit
  -l INT    Maximum banner line length (3-255) [32]
  -m INT    Maximum number of clients [4096]
  -p INT    Listening port [2222]
  -s        Print diagnostics to syslog instead of standard output
  -v        Print diagnostics (repeatable)

De base, les gens qui utilisent ce tarpit le branchent sur le port 22 (qui est normalement celui de SSH) pour utiliser un autre port pour leur vrai accès distant. Mais grâce à cet autre projet nommé Fail2ban Endlessh, il est parfaitement possible de conserver une connexion classique SSH sur le port 22, mais de rediriger les IPs qui vous maltraitent vers Endlessh.

Voilà super outil qui ne consomme rien en termes de ressources, mais qui vous permettra de vous défendre contre les tentatives de connexions SSH non autorisées tout en réduisant la charge du serveur (puisque ça dissuade les cyber-Titouan de le bruteforcer).

Merci à MaitreTofu pour le partage.

JXL et AVIF – Les nouveaux champions des formats d’image

Par : Korben

On est tous là avec nos formats d’images d’avant la guerre, à savoir le JPEG, le PNG et le WebP alors qu’il existe des trucs beaucoup plus efficaces aujourd’hui en 2024. L’objectif de cet article est donc de vous les présenter.

Le premier s’appelle AVIF (AV1 Image File Format) qui est basé sur le codec vidéo AV1, très connu pour son efficacité en termes de compression. L’AVIF est très adapté pour tout ce qui est images pour les sites web, mais également pour tout ce qui est images animées. Ça en fait donc une bonne alternative aux GIF animés et surtout, de très nombreux navigateurs modernes le supportent déjà.

L’autre format c’est le JXL qui n’est ni plus ni moins que la contraction de JPEG et de XL. Celui-ci est conçu pour compresser efficacement les photos avec ou sans perte selon ce que vous choisissez, tout en préservant une très haute résolution (au-delà du milliard de pixels si ça vous chante) avec plein dé détails. L’algo qui permet d’encoder les images en JXL est d’ailleurs jusqu’à 10 fois plus rapide que celui d’AVIF.

Ces deux formats qui supportent tous les deux la transparence, sont sortis vers 2019 et sont open source et non commerciaux. Alors c’est bien beau tout ça, mais comment on fait pour convertir nos images dans ces formats ? Et bien logiquement, n’importe quel outil de traitement d’image un peu récent peu le faire, mais autrement, y’a des outils.

Pour l’AVIF, vous pouvez utiliser les outils cavif-rs ou encore FFMPEG. Cavif-rs ce sera plus pour les images statiques et FFMPEG pour les gifs animés.

Prenons cette image PNG pour un beau fond d’écran de 1,9 Mo et d’une résolution de 1456 × 816 pixels :

En la convertissant en AVIF à l’aide de la commande suivante :

cavif Downloads/wallpaper.png -o Downloads/wallavif.avif -f

On obtient la même image, avec la même résolution sauf qu’elle pèse maintenant 77 ko. Je vous l’intégre dans mon WordPress pour que vous voyiez que c’est bien supporté par votre navigateur, mais comme WordPress ne supporte pas encore nativement ce format, le rendu est un peu cra-cra :

Je ne vous avais pas menti, c’est sacrément efficace. Dommage pour moi, ce format n’est pas supporté par mon WordPress, donc je ne peux pas encore l’intégrer à mon article.

Passons maintenant à une image animée avec FFMPEG. Je prends ce GIF de 1,1 Mo :

Avec FFMPEG, je dois d’abord convertir le format des pixels en yuv420p qui est un format de couleur très utilisé pour la vidéo et compatible AVIF :

ffmpeg -i happy.gif -pix_fmt yuv420p -f yuv4mpegpipe happy.y4m

Ensuite, il faut installer la lib avif comme ceci sous Linux :

sudo apt install libavif-bin

Comme ça sous mac :

brew install libavif

Ensuite armé de ce fichier y4m, je peux alors appeler l’outil d’encodage avifenc qui va alors le convertir en AVIF animé :

avifenc happy.y4m happy.avif

Et voilà, je me retrouve avec la même image animée sauf qu’elle pèse 45 ko. C’est magique.

Pour le format JXL c’est encore plus simple, puisqu’il y a un outil officiel à télécharger ici. Si vous êtes sous mac, vous pouvez même l’installer comme ceci :

brew install jpeg-xl

Ensuite, y’a plus qu’à appeler la commande comme ceci avec le paramètre lossless afin de n’avoir aucune perte :

cjxl wallpaper.png wallpaper.jxl --lossless_jpeg=0

Je passe donc d’un fond d’écran de 1,9 Mo en PNG au même fond d’écran de 202 Ko. Voici l’incrustation de ce JXL :

Après si vous avez la flemme de jouer avec tous ces outils sachez que ezgif dont je vous ai déjà parlé ici, propose des convertisseurs pour l’AVIF et le JXL.

D’ailleurs, si vous vous demandez comment je l’ai intégré, et bien, il existe une astuce qui permet d’avoir un rendu de JXL ou d’AVIF avec une image PNG en secours pour les anciens navigateurs qui ne supporteraient ni le AVIF ni le JXL.

Voici le code :

<picture>
      <source type="image/jxl" srcset="https://korben.info/wallpaper.jxl" />
      <img src="https://korben.info/wallpaper.png" />
</picture>

Et pour de l’AVIF ce sera comme ça :

<picture>
      <source type="image/avif" srcset="https://korben.info/wallpaper.avif" />
      <img src="https://korben.info/wallpaper.png" />
</picture>

Bref, tout ça pour dire que les résultats en matière de qualité et de compression avec JXL et AVIF sont assez phénoménaux que ce soit avec perte ou non de qualité. Je vous encourage fortement à adopter ces futurs standards même si pour le moment, c’est encore un peu roots, mais c’est déjà bien supporté sur les navigateurs récents du marché, donc pourquoi s’en priver. J’espère que WordPress le supportera également nativement rapidement, comme ils l’ont fait pour le webp.

Uiverse – Plus de 3500 éléments d’interface utilisateur à copier coller dans vos projets web

Par : Korben

On n’a pas tous la chance d’être suffisamment en souffrance dans nos vies pour aimer faire de la CSS. Sauf que voilà, à un moment, y’en a forcément besoin. Surtout quand on veut mettre en place des éléments d’interfaces sympas et compatibles avec tous les navigateurs.

Que ce soit en CSS pure ou en Tailwind, sachez que vous trouverez forcement votre bonheur sur Uiverse (jeu de moooots), un site qui regroupe des milliers d’éléments d’interface que vous n’aurez plus qu’à copier coller, et éventuellement modifier un peu, avant de les mettre sur votre site web.

On y retrouve donc des boutons, des checkbox, des champs de saisie, des boutons radio, des éléments de formulaires, des animations de chargement et j’en passe. Et le plus beau là-dedans, c’est que tout ça est filtrable / triable par type de techno (CSS / Tailwind) mais également par thème ou nombre de téléchargements…etc.

Une fois que vous cliquez sur un élément UI qui vous intéresse, vous pouvez alors récupérer son code, la mettre en favoris pour plus tard ou carrément le balancer dans un de vos projets Figma.

Elle n’est pas belle la vie ?

Bref, si vous cherchez de quoi agrémenter vos interfaces gratuitement, ça se passe par ici.

Surfshark One, la boite à outils sécu du VPN

Par : Korben

Surfshark One

— Article en partenariat avec Surfshark —

Salut les amis, ce matin on va se pencher sur la solution de protection complète du VPN Surfshark, j’ai nommé la suite Surfshark One. Car si vous ne le savez pas encore, la société au requin propose dorénavant bien plus que ce par quoi elle a démarré en 2018, à savoir un simple outil de VPN.

Outre qu’elle a su se positionner parmi les meilleurs VPN en termes de rapport qualité/prix, elle a aussi ajouté des briques à son offre. Au-dessus de l’abonnement VPN seul, nous avons donc depuis quelques mois une couche sécurité, Surfshark One, qui comprend en plus un antivirus (basé sur le moteur de détection Avira), un moteur de recherche, un système d’alerte, un bloqueur de pubs et même un outil de création d’identité alternative. La suite complète est très légère, se gère depuis le même tableau de bord et permet bien entendu les analyses manuelles ou programmées.

Le but de cette boite à outils est de nous fournir tout le nécessaire pour être protégé des différentes attaques, menaces & co tout en préservant au maximum notre vie privée. Et de tout gérer à notre place. Parce que, si vous êtes comme moi, vous devez trouver qu’il y a mieux à faire de vos journées que de vous tenir au courant des différents risques qui apparaissent au quotidien sur le web.

C’est donc Surfshark qui va se charger de cette surveillance en temps réel. Déjà ils mettent leur antivirus à jour en permanence (toutes les 3 heures) leurs listes de sites malveillants, virus et autres logiciels corrompus à bloquer. Mais ils vont aussi analyser tout ce que vous téléchargez, surveiller une utilisation anormale de votre webcam, les tentatives de phishing ou d’autres menaces moins connues (fichiers dangereux dans vos emails, scareware …). Ils utilisent par exemple un système, appelé Cloud Protect, qui va scanner les documents dans une sorte de zone tampon avant qu’ils arrivent sur votre machine.

Quant aux options moteur de recherche et alertes, elles sont plutôt simples à comprendre, mais pas moins intéressantes. Le premier vous permet d’effectuer des recherches sans laisser filtrer vos données aux moteurs et sans résultats affichés selon votre empreinte personnelle. Le second effectue une surveillance des bas-fonds d’Internet pour voir si des informations vous concernant ne sont pas en circulation (et vous prévient aussitôt qu’il a trouvé quelque chose).

La chasse aux données personnelles est à son apogée, c’est le nouvel or noir du monde numérique. Si vous avez suivi un peu l’actu ces derniers mois vous avez dû voir que les fuites ont non seulement été nombreuses, mais surtout que leur volume impressionne. Juste en ce qui concerne les USA ce sont plus de 3200 fuites répertoriées sur le territoire pour 2023 … dont Discord par 2 fois, 23andMe, Duolingo, Sony, Reddit par 2 fois, Roblox, Chatgprouté, PayPal & Co. Tout le monde y passe, ou presque. Bien sûr c’est moins pire chez nous, parce que les fuites s’arrêtent à nos frontières c’est bien connu (haha, en vrai nous sommes le 4e pays le plus impacté au monde).

Et rien qu’en janvier de cette année nous avons eu droit à une attaque sur Trello et une bombe de 12 To pour 26 milliards de comptes leakés (Linkedin, Tencent, Twitter, Meta, Dropbox, Adobe, Telegram, Canva, Deezer, Dailymotion, VK … ), autant dire que vous avez probablement au moins un compte concerné. Cette fuite a même été nommée « mère de toutes les brèches », c’est pour vous dire. Du coup un système d’alerte mail qui vous prévient dès que ça arrive, c’est bien pratique pour mettre en place les actions nécessaires rapidement.

Autres gros avantages de Surfshark One : il est très simple à configurer et va protéger jusqu’à 5 appareils de votre foyer. Du desktop familial, au laptop professionnel, en passant par les smartphones ou la console de gamins. Et cela quel que soit le navigateur utilisé sur Windows, Android ou macOS. Peur de devoir choisir quelle machine utiliser ? Pas de problèmes, toutes peuvent être protégées en simultané. De quoi vous apporter un peu de tranquillité d’esprit si vous avez de jeunes ados ou des anciens pas trop au courant des bonnes pratiques en sécurité (exemple totalement pris au hasard).

Vous avez la possibilité de tester Surfshark One sans risques avec la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Au niveau du prix il faut compter un peu moins de 92€ TTC pour l’abonnement 2 ans, soit environ 3.8€/mois. Par rapport à la version VPN seule, il y a donc moins de 1€ en supplément, c’est à dire quasi rien.

Tester Surfshark One !

Microsoft Designer – Pour retoucher ou créer vos images à l’aide de l’IA

Par : Korben

Ça fait un petit moment que ça existe et je n’avais pas encore pris le temps de vous en parler. En plus, ça a bien évolué, donc je pense qu’il est temps !

Il s’agit de Microsoft Designer, un outil qui va vous permettre de « bosser » sur vos meilleures idées d’images sans avoir de compétence en graphisme. Et pour cela, Microsoft nous offre différents outils à base d’IA qui permettront de faire tout un tas de trucs rigolos.

Bon, déjà, il y a le Image Creator qui permet de générer des images à partir d’un prompt de votre choix. Toutefois, pour ceux qui ont l’imagination d’un parpaing, il y a surtout des tonnes d’exemples de prompts très cools permettant de faire des tas d’illustrations aux styles dont « toute ressemblance existante ou ayant existé avec le style d’un artiste, ne serait que fortuite, évidemment« .

Vous pouvez par exemple avoir un template pour faire votre propre image de figurine Funko.

Voici ce que ça donne avec moi :

Rigolo non ?

Mais Designer va encore plus loin, puisqu’il permet de concevoir à l’aide d’un prompt, un design complet comme vous le feriez sur Canva. Mais également supprimer des éléments sur une images, étendre votre image (outpainting), virer le fond d’une image…

Sans oublier un générateur de kit pour votre marque ou d’album photo, ou encore de stickers. Et c’est gratuit, c’est ça qui est fou !

Voici ce que donnerait mon kit de marque Korben. Bon je suis pas convaincu mais c’est sympa quand même.

Voilà, vous l’aurez compris, Microsoft vient totalement d’éradiquer une profession à l’aide d’un simple site web.

Pour tester c’est par ici que ça se passe.

Born of Bread : jeu de pain, jeu de vilain

Par : Remouk

Nous avons du pain sur la planche ! Encore une fois il s’agit de sauver le monde bien sûr, mais jamais, ô grand jamais, nous n’avions comme protagoniste une miche de pain. Ça, c’est original ! Préparez-vous à vivre une jolie aventure avec Tipain et ses co-pains. 😉

Dans la lignée des Paper Mario, dont il est directement inspiré, Born of Bread est un mélange de RPG (on recrute une équipe qu’on équipe, qu’on fait évoluer, on a des combats en tour par tour avec des QTE pour optimiser les effets…) et d’exploration/aventure avec des dialogues bien rigolos. Si vous aimez les jeux de mots et le pain, vous allez être servi !

Sur le plan artistique, c’est vraiment cool : graphismes léchés, un mélange 2D/3D de toute beauté (même si ça n’a aucun sens d’avoir des personnages plats, contrairement à Paper Mario), de belles animations, de chouettes musiques, des cinématiques bien foutues, on est vite immergé dans cet univers absurde.

Pour les connaisseurs, le gameplay ne propose rien de nouveau (hormis quelques délires à base de « spectateurs » lors de nos bastons) mais c’est une recette (miam) efficace et éprouvée, ça fonctionne vraiment très bien. En dehors de quelques énigmes un peu bizarres, les dialogues et affrontements s’enchaînent de manière fluide, le scénario est bien rythmé, c’est top !

J’ai été embêté par quelques bugs et plantages, il faut espérer que les développeurs sortent un patch pour que ce soit parfait. 🤞 L’autre truc « un peu » gênant, c’est que finalement, le jeu reste en-dessous de ses modèles. Pour être honnête, si vous avez une Switch, j’aurais tendance à vous conseiller de choper Super Mario RPG ou d’attendre le remake de Paper Mario : La Porte Millénaire.

Mais si vous n’avez pas de console Nintendo, alors Born of Bread est un très bon paliatif, une aventure qui se mange sans faim ! C’est complètement décalé, fun, frais, d’une durée de vie maîtrisée (environ 15h), une belle découverte ! Je lui donne 🥖🥖🥖🥖🥖🥖🥖/10

Acheter sur Steam, Epic Games, Nintendo Switch, Xbox, Playstation

Hack – La police conçue pour le code source

Par : Korben

Y’a pas si longtemps, je vous ai présenté la police de caractères Luciole qui permet de donner beaucoup de lisibilités aux personnes mal voyantes.

Et bien dans le même esprit, je vous fais découvrir aujourd’hui Hack. Cette police de caractère libre au nom dénué d’originalité a été conçue pour soulager les petits neuneuils des développeurs qui aiment coder jusqu’au bout de la nuit. Hack intègre des versions gras, italique, regular…etc. avec un support de toutes les langues et tous les glyphes possibles y compris le cyrillique, le grec…etc.

Son design améliore la lisibilité du code, avec du contraste, une bonne hauteur des lettres, un zéro rempli pour ne pas le confondre avec le 0 majuscule, un bon espacement…etc. Tout est dans la subtilité, ça se touche beaucoup la nouille typographique, mais vous devriez quand même l’essayer, car ça ne peut être que plus confortable que ce bon vieil Arial que vous collez partout.

Vous pouvez la télécharger ici et même la tester dans le playground ici selon votre langage de dev préféré et le style de votre IDE (mode sombre, clair…etc.)

Exolegend #2 – Plongez au coeur de la robotique avec le hackathon d’Exotec

Par : Korben

— Article en partenariat avec Exotec —

Il y a 10 jours, j’ai eu l’immense plaisir d’assister à l’annonce d’Exolegend #2 pour faire un petit reportage et découvrir cet événement unique en son genre. Exolegend, initié par Exotec, est un hackathon de programmation robotique qui se tiendra du 16 au 18 février à Lille, au BTWIN Village.

Vous vous en doutez, ce n’est pas un simple événement, mais une expérience immersive où les participants vont devoir relever le défi de programmer des robots qui devront évoluer dans un labyrinthe et combattre leurs pairs.

Pour la petite histoire, Exotec est une société qui conçoit des systèmes automatisés pour les usines et les entrepôts. Ils développent notamment le Skypod, un robot qui permet aux entreprises d’automatiser toute la gestion logistique dans leurs entrepôts.

Ce robot, déjà adopté par Décathlon, Carrefour, Geodis…etc, est capable de transporter jusqu’à 30kg de marchandises en vue de préparer des commandes, atteignant des vitesses allant jusqu’à 4 mètres par seconde et accédant à n’importe quelle produit référencé en moins de 2 minutes. Il est également très agile et capable de se déplacer en trois dimensions (oui, il grimpe jusqu’à 12 mètres de haut) sans nécessiter la mise en place d’infrastructure complexe.

L’objectif d’Exolegend est de faire connaitre leur savoir faire mais également recruter les ingénieurs les plus talentueux. Le programme de cette édition 2024 est plutôt captivant, vous allez voir. Les participants à ce hackathon n’ont pas besoin d’être déjà experts en robotique et auront à leur disposition un simulateur ainsi que des robots prêts à l’emploi. Et leur défi sera de programmer ces robots en C++ pour relever différentes missions dans les thématiques suivantes :

  1. Conquête de territoire : Les participants devront utiliser 2 robots pour recouvrir le maximum de cases de l’arène avec de la peinture jaune ou bleue.
  2. Navigation et stratégie : Dans celle-ci, il s’agit de guider les robots à travers l’arène, en évitant les obstacles et en déployant des tactiques efficaces pour dominer au maximum l’espace.
  3. Défense et attaque : Les équipes devront protéger leurs propres robots tout en attaquant les adversaires, notamment en faisant exploser le ballon accroché sur les robots.
  4. Temps limité et terrain rétrécissant : Les matchs durent 120 secondes, et le labyrinthe rétrécit régulièrement. Le but est de gagner en couvrant le plus grand territoire et en éliminant le plus grand nombre d’ennemis.

L’événement rassemblera 50 équipes, guidées par 60 experts d’Exotec, prêtes à concourir dans une arène simulée et quatre arènes réelles. Les meilleurs participants se verront récompensés par des prix attractifs, notamment du coaching et des drones de la marque DJI.

Ce hackathon est ouvert à tous, que l’on s’inscrive seul ou en équipe, et il ne requiert pas de frais d’inscription. Les inscriptions sont closes cette année avec plus de 150 participants mais le public est le bienvenu au Btwin Village de Lille le dimanche 18 février de 9h à 16h pour assister aux finales et découvrir le pilotage de robots.

Vous trouverez toutes les informations sur Exolegend ici.

Tailspin – Pour y voir plus clair dans vos logs

Par : Korben

Si vous avez votre propre serveur, que ce soit pour du pro ou pour de l’auto-hébergement, vous avez forcément dû un jour de votre vie, jeter un oeil dans les fichiers de logs de celui-ci.

C’est pratique des logs, ça permet de savoir ce qui se passe et pourquoi ça ne fonctionne pas toujours comme on l’espère. Sauf que voilà, en SSH, via le terminal, le rendu des logs n’est pas souvent fou-fou.

Heureusement, il y a des outils comme Tailspin, qui mettent un peu de vie dans tout ça, pour vous éviter en tant que sysadmin un burnout et un retour immédiat dans le cantal pour élever des myocastors et en faire du pâté.

Tailspin est capable d’afficher n’importe quel format de log sans aucune config particulière, pour faire ressortir les informations importantes telles que les nombres, les dates, les adresses IP, les UUIDs, les URLS et bien d’autres choses. Il peut s’intégrer très facilement avec d’autres commandes puisqu’il fonctionne comme la commande less pour faire des recherches ou du filtrage dans les logs.

Bien sûr, si vous voulez rajouter des mises en avant, vous pouvez configurer l’outil pour qu’il puisse appliquer le style de votre choix au pattern regex de votre choix.

Pour l’installer, rien de plus simple. Il vous suffit de lancer l’une des commandes suivantes selon votre distrib :

# Homebrew
brew install tailspin

# Cargo
cargo install tailspin

# Archlinux
pacman -S tailspin

# Nix
nix-shell -p tailspin

# NetBSD
pkgin install tailspin

# FreeBSD
pkg install tailspin

De quoi y voir plus clair dans votre travail quotidien.

Comment bien choisir vos piles ?

Par : Korben

En tant que geek et amateur de matériel technologique, vous devez surement avoir chez vous un bon petit stock de piles de tous formats pour mettre dans les télécommandes, modules IoT et autres jouets pour les gosses.

Sauf que bien choisir ses piles, ce n’est pas facile. Il y a tellement de marques à des prix différents avec des promesses de capacité différente qu’il est impossible pour le consommateur de connaitre le meilleur rapport qualité prix.

Mais c’était sans compter sur Joffrey, de la chaine « Le Bricolage c’est Cool » qui a mis au point un protocole de test et réalisé une étude sur 45 références de piles du marché, des piles Amazon, en passant par les piles Action ou E. Leclerc.

Et vous allez voir, le résultat est surprenant et ce n’est pas forcement les marques les plus cotées qui sont les plus rentables à acheter en termes de coût par quantité d’énergie délivrée.

A regarder !!

Lode Runner – Le retour du jeu mythique !

Par : Korben

Débutée en 1983, la série de Lode Runner vous a probablement marqué si vous êtes un ancien qui a notamment tâté du jeu d’arcade ou de l’Apple II, du Commodore 64, ou encore de l’Amstrad. Même les plus jeunes ont pu tester sur la console virtuelle de la Wii.

L’intérêt de ce jeu repose sur son gameplay qui consiste à traverser des niveaux composés de briques qu’on peut casser, d’échelles à grimper et de barres suspendues pour esquiver les ennemis, les tuer et récupérer les lingots d’or.

C’est simple, mais efficace et surtout terriblement addictif puisque vous devez planifier soigneusement vos mouvements et utiliser l’environnement à votre avantage pour éviter d’être capturé.

Le truc merveilleux si vous voulez retrouver les sensations de ce jeu, c’est de plonger vers ce portage HTML5 réalisé avec CreateJS. Comme ça vous pouvez jouer directement dans votre navigateur !

Le jeu propose 3 modes de jeu (challenge, entrainement et éditeur de niveau) et un mode démo qui rejoue les niveaux passés. Et Lode Runner est jouable dans 5 versions : la classique, la pro, la « revenge », la « fan book » et bien sûr la Championship.

Bien sûr le code source est dispo donc vous pouvez le porter sur la machine de votre choix si vous avez envie.

Revivez wipEout ’95 sur plateformes modernes avec wipEout Rewrite

Par : Korben

Ah, les années 90 ! Qu’est-ce que c’était cool quand même ! Chaque nouveau jeu qui sortait, c’était une révolution et c’est d’ailleurs cette époque a donné naissance à de nombreux classiques, dont l’un des plus célèbres jeux de course futuristes : wipEout, sorti en 1995 sur PlayStation 1.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une réimplémentation de ce jeu génial nommée wipEout Rewrite. Grâce au code source d’origine divulgué en 2022, le dev à l’origine de cette réécriture a réussi à adapter le jeu pour qu’il fonctionne sur les plateformes SDL2 et Sokol, avec une prise en charge des contrôleurs de jeu. Cette réécriture est disponible pour Linux et divers systèmes d’exploitation Unix, notamment FreeBSD, OpenBSD et bien sûr macOS.

Pour Windows c’est possible, mais un peu plus complexe à compiler. Le mieux reste donc encore de tester ce jeu mythique directement en ligne en cliquant ici. Les touches sont X pour accélérer, Z pour tirer, C/V pour freiner et A pour changer de vue.

Au-delà de la simple réécriture, le développeur a également ajouté des améliorations et des fonctionnalités non implémentées dans le jeu original. Parmi elles figurent des améliorations dans les collisions, l’éclairage et le champ de vision.

Malgré le fait discutable que wipEout Rewrite existe grâce à un vol de code source, cette réécriture nous offre un aperçu fascinant du développement de jeux vidéo dans les années 90. Les développeurs originaux ont dû surmonter de nombreux défis liés au matériel et à la 3D. Par exemple, la gestion du rendu dans wipEout était basée sur une bibliothèque appelée LIBGPU, qui gérait les calculs de perspective sur un coprocesseur de la PSX. Pour réussir cette réécriture en 2023, il a fallu non seulement comprendre comment fonctionnait LIBGPU, mais aussi la réimplémenter pour les plateformes modernes.

Bref, dans l’ensemble, le projet wipEout Rewrite est un excellent exemple de ce qui est possible avec un peu de passion et de détermination. Si ça vous branche de jeter un oeil aux sources ou tout simplement de jouer au jeu, c’est sur Github que ça se passe.

Ah et dans le même esprit, il existe également WipeOut Phantom.

DeArrow – Pour en finir avec les putaclics sur YouTube

Par : Korben

Y’a pas pire putaclic que les vignettes YouTube ! Tous ces créateurs avec la bouche grande ouverte ambiance « Oh mon dieu, quelque chose est en train de me rentrer dans le derch par surprise » avec par-dessus des titres du style « 24h enfermé dans un restaurant chinois – ce que j’ai découvert dans le frigo va vous choquer ! » ou encore « On a échangé nos vies avec mon chien et c’était incroyable sauf quand je me suis léché le…« 

Bref, on est humain et bien sûr, on se fait avoir !

Et à chaque fois ou presque, on est déçu ! Mais c’était sans compter sur DeArrow qui va vous permettre de rééquilibrer le Youtube Game en esquivant au maskimum les clickbaits.

Cette extension pour votre navigateur va simplement améliorer les titres et les vignettes sur YouTube en utilisant le crowdsourcing. Cela signifie que vous obtiendrez des titres plus précis et moins sensationnalistes, et des vignettes qui reflèteront vraiment le contenu des vidéos.

Pour fonctionner, l’extension récupère les données de titres et vignettes soumises par les utilisateurs, et les intègre directement dans votre expérience YouTube. Les vignettes sont générées soit localement, soit par un service dédié. Et si vous êtes curieux et voulez voir les titres et les vignettes d’origine, pas de soucis, DeArrow vous permet de les afficher sur demande.

Bref, un bon petit outil pour vous dé-matrixer de toutes ces conneries. Et n’oubliez pas, si ça vous a plu, de vous abonner à ma chaine YouTube et de souffler dans votre pouce jusqu’à ce qu’il devienne bleu.

Ah et le code source est ici.

Protégez vos infos sensibles et surfez sur des sites dangereux avec Browser.lol

Par : Korben

Besoin d’accéder à un site bien chelou, bien dangereux ? Seulement, voilà, vous sanglotez de peur à l’idée de vous faire véroler.

Pas de panique, je suis là, comme d’habitude avec mes bonnes astuces.

Pour aller quand même sur une URL peu voire pas fiable du tout, il est possible de passer par un navigateur distant lancé au travers d’une sanbox. Et c’est exactement ce que propose le site Browser.lol.

Avec des fonctionnalités comme l’accès illimité, vous pouvez contourner les restrictions géographiques pour accéder à des contenus bloqués dans certaines localités. Cela garantit la protection de votre vie privée en ligne, permettant une navigation anonyme et sécurisée de votre identité numérique.

C’est également pratique pour vérifier la compatibilité des sites web avec différents navigateurs et appareils. De plus, l’outil permet de débloquer des sites web qui sont restreints sur un réseau ou par une organisation. Comme ça tout paaasssseeee !

Sur Browser.lol, vous trouverez plusieurs navigateurs comme Chrome, Firefox, Edge, ou encore Bravo, Opera et Tor, afin de faire vos tests.

Le site offre également des capacités de test de vulnérabilité pour identifier les failles de sécurité sur les sites web. Et pour les recherches discrètes (hmm-hmm), l’outil assure une recherche incognito, vous permettant de naviguer sans laisser de trace.

Enfin, l’expérience de navigation est améliorée par un blocage efficace des publicités, et le masquage du trafic permet de garder vos activités internet privées, loin des yeux de votre réseau local et de votre fournisseur d’accès internet.

Bref, c’est le genre de site bien pratique à garder dans vos favoris.

Revenir vers l’ancien Twitter, c’est possible avec Old Twitter Layout

Par : Korben

Il y a des jours où on se réveille avec une certaine nostalgie pour les choses du passé. Rappelez-vous les années 2010, lorsque Twitter était encore ce petit oiseau bleu en pleine croissance, sans trop de haine, avec que des gens du web qui discutaient de manière courtoise ?

Eh bien, mes amis, il semblerait que ce jour soit de retour pour moi (enfin presque) grâce à l’extension Chrome / Firefox / Opera / Edge : Old Twitter Layout 2023.

Ce plugin une fois installé va vous ramener à la version tant appréciée de 2015, avec quelques fonctionnalités intéressantes à la clé !

Vous retrouverez ainsi l’apparence de Twitter de 2015 en 2024, sans couche CSS supplémentaire. Et ce qui est génial, c’est qu’elle est personnalisable avec une classement chronologique par défaut, un mode sombre, la suppression de publicités, et même le téléchargement de vidéos et GIFs. Cerise sur le gâteau, le code source est disponible sur GitHub. Et en plus, ça booste la rapidité de l’interface.

Et bien sûr, vous aurez toujours la possibilité d’éditer manuellement la CSS du site si vous souhaitez apporter vos propres customisations.

Pour installer l’extension Old Twitter, il suffit de vous rendre sur ce lien.

En plus de tout cela, l’extension propose des raccourcis clavier pour naviguer facilement sur Twitter, notamment pour faire des recherches, poster un message, ouvrir des menus et interagir avec les tweets. Certains raccourcis sont dédiés aux réponses, aux citations (Les RT quoi) et la lecture des médias. Pour les polyglottes, l’extension est disponible en plusieurs langues, dont le français, le portugais, l’espagnol et le grec.

Bref, si vous êtes comme moi et que vous ressentez la nostalgie de l’ancien Twitter, avant que ça ne s’appelle X et que ça devienne moche, ne perdez plus une seconde et installez Old Twitter Layout 2023.

Petit retour d’expérience sur la batterie Anker 737

Par : Korben

— Contient des liens Amazon affiliés sataniques —

Dans le cadre de mon boulot, il arrive que je me déplace un peu partout. J’ai donc besoin de recharger mon ordinateur et mon smartphone assez souvent et depuis n’importe où. Et comme j’habite du côté de Clermont-Ferrand, il arrive aussi parfois que je reste plus longtemps que prévu dans un train sans électricité. (heureusement, j’ai esquivé cette panne-là…)

Mais malheureusement, y’a pas tout le temps de prise de courant à dispo pour voler « emprunter » un peu d’électricité. J’avais donc besoin d’une bonne batterie externe.

Un petit tour sur Internet pour regarder les comparatifs et j’ai fini par trouvé mon bonheur : La batterie Anker 737 (PowerCore 24K). Après quelques semaines d’utilisation, je suis conquis. Tout d’abord, cette batterie affiche une capacité de 24 000 mAh. Elle peut donc prendre l’avion en cabine et permet de recharger entièrement environ 4 ou 5 fois n’importe quel smartphone ou 1,5 / 2 fois n’importe quel ordinateur portable.

Son design compact (15.6 x 5.5 x 5 cm) change un peu des batteries plus plates et allongées auxquelles Anker nous a habitués. On aime ou on n’aime pas et ça dépend comment vous la transportez ou si vous voulez la lancer sur quelqu’un dans une situation d’autodéfense, mais en termes de volume, je dirais que ça prend la même place que mon ancienne Anker PowerCore Speed. Par contre, elle est vachement plus puissante et embarque un peu plus d’électronique, donc fatalement, elle pèse un peu plus lourd. Vous vous en doutez, ce qui n’est pas un souci pour moi puisque je vais plus souvent à la salle que Tibo.

Avec la techno Anker Power Delivery 3.1, elle offre donc une charge rapide de 140 W. En gros en 40 min, elle peut recharger de 50% votre Macbook Pro.

Et niveau recharge sur le courant, c’est la même. Suffit de la brancher sur le secteur et elle se remplie à 100% en un peu plus de 50 minutes. C’est 7 fois plus rapide qu’avec les anciens modèles de batterie que j’avais et ça c’est très appréciable. Sur la 737, il y a 2 ports USB C et un port USB A, donc rien d’exotique et ça vous permettra d’y brancher jusqu’à 3 appareils.

Maintenant, le côté « geek » de cette batterie, c’est son écran qui affiche la quantité de jus disponible, mais également la puissance diffusée en entrée comme en sortie. En effet, la batterie contrôle en temps réel la puissance délivrée et la chaleur produite pour éviter de faire surchauffer ou abimer vos appareils ou la batterie elle-même. Elle est donc beaucoup plus protectrice et « intelligente » que n’importe quelle autre batterie ou qu’un sugar daddy complotiste.

J’ai également des panneaux solaires à la maison, donc je m’en sers pour stocker un peu d’énergie solaire en journée, que je réutilise ensuite quand cette feignasse de soleil est couchée. Puis comme j’ai souvent la flemme de brancher l’ordinateur sur une rallonge ou que ça me saoule de me poser obligatoirement sur la table de salon parce qu’y’a que là que je peux choper une prise pas trop loin, cette batterie est également super pratique pour continuer à m’installer un peu partout pour bosser chez moi quand y’a plus de jus dans l’ordinateur.

Voilà pour moi c’est validé, surtout que Anker est pour moi l’une des meilleures marque en matière d’adaptateur et de batteries externes, même si j’aurais apprécié que ce soit un peu moins lourd.

À découvrir ici.

Comment récupérer des signatures sur un PDF ?

Par : Korben

Même si étant sous macOS, c’est le genre de truc que je fais nativement avec l’application « Aperçu », tout le monde ne sait pas forcément signer, annoter ou écrire sur un document PDF. Je vois d’ailleurs encore beaucoup d’âmes perdues qui téléchargent illégalement Adobe Acrobat pour justement faire tout ça.

Mais plus besoin de vous prendre la tête. Grâce au service PDF de l’éditeur de logiciel 24eme, vous allez pouvoir signer un document, écrire dessus ce dont vous avez envie et le télécharger, ce qui vous évitera de l’imprimer pour faire tout ça à la main.

Et vous pouvez même le partager à d’autres personnes pour que chacun puisse apposer sa signature. Et vous au final, vous récupérerez le document signé par tout le monde. Gain de temps assuré même si c’est moins « propre » que de passer par un service comme Docusign ou Yousign.

En plus de ça, le site propose d’autres onglets qui vous permettront de fusionner, trier, pivoter, supprimer, extraire des pages, mais également ajouter, modifier ou supprimer les métadonnées d’un PDF. Et si votre PDF est trop gros pour être envoyé par mail, vous pourrez même réduire sa taille.

Tout ça gratuitement !

Il est évidemment naturel de se soucier de la sécurité des documents lorsqu’il s’agit de les partager en ligne, surtout si ces documents contiennent des informations sensibles. 24eme stocke tous ces documents sur un serveur sécurisé et en limitant l’accès au document aux personnes disposant du lien unique. Mais si vous voulez l’autohéberger pour plus de maitrise des données, ce n’est pas un souci non plus puisque les sources se trouvent ici.

Un ordinateur 16-bits dans Excel

Par : Korben

Voici un projet vraiment original mené par le youtubeur Inkbox qui a tout simplement conçu un ordinateur entièrement dans Microsoft Excel. Le tout sans recourir à des scripts Visual Basic, des plugins, ou toute autre aide-externe.

Ce système 16-bits, fonctionnant sur une simple feuille de calcul, repose sur une architecture composée d’instruction personnalisée, comprenant 23 mnémoniques d’instruction et 26 opcodes.

C’est super ingénieux !

Le design principal du CPU se divise en plusieurs unités : une unité de récupération, une unité de contrôle, une unité logique arithmétique, un fichier registre, une unité PC, plusieurs multiplexeurs, une unité de contrôle de la mémoire, une table de RAM de 128KB, et un affichage de 128×128 en 16 couleurs.

Ce projet, disponible sur GitHub sous le nom « excelCPU« , inclut plusieurs fichiers principaux comme le CPU lui-même, une ROM, un ensemble d’instructions détaillées, un compilateur pour Excel-ASM16, et un dossier de programmes d’exemple.

Cette conception est non seulement un tour de force en matière de programmation, mais elle ouvre également de nouvelles perspectives sur les capacités d’Excel en tant qu’outil de développement. Pour vous dire à quel point c’est balèse, le CPU fonctionne à partir d’un simple signal d’horloge et peut être contrôlé en mode automatique ou manuel, avec diverses options pour réinitialiser la RAM, lire la ROM, et exécuter des programmes. Et bien sûr, les utilisateurs de cet « ordinateur » peuvent également écrire des programmes dans le langage Excel-ASM16 et les compiler sur la feuille de calcul ROM.xlsx.

Bref, on n’arrête pas la bidouille de l’extrême !

❌