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Hier — 18 avril 2024Les Crises

Tsahal protège les exactions des colons israéliens en Cisjordanie

Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël.

Source : Truthout, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas. » Bauer décrit comment « la ligne de séparation entre les colons et l’armée a pratiquement disparu après le 7 octobre », alors que les membres du cabinet israélien d’extrême droite font pression pour « une officialisation de l’apartheid » en Cisjordanie.

Amy Goodman : Ici Democracy Now. Je suis Amy Goodman. L’administration Biden a imposé la semaine dernière des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour leur implication dans l’agression, le harcèlement et les menaces envers des Palestiniens, et l’expulsion par la violence de nombre d’entre eux de leurs terres. Les sanctions du département d’État américain visent Moshe Sharvit, propriétaire des avant-postes de Moshe’s Farm, Zvi Bar Yosef, fondateur de Zvi’s Farm, et Neria Ben-Pazi.

Au cours des cinq derniers mois, la violence des colons israéliens s’est intensifiée en Cisjordanie, les groupes de défense des droits humains accusant le gouvernement israélien d’encourager les attaques contre les Palestiniens. Selon les autorités de santé, plus de quatre cents Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par Tsahal et les colons depuis le 7 octobre.

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À partir d’avant-hierLes Crises

Revue de presse du 14/04/2024

Par : adminrdp

Une revue de presse très orientée « France », où l’écologie n’est décidément pas en vogue au sommet de l’État, mais le reste ne va pas trop non plus à part le deux poids deux mesures. Bonne lecture.

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L’assassinat de la principale figure d’opposition au Tchad remet en question la démocratisation du pays

L’assassinat du principal chef de l’opposition tchadienne, Yaya Dillo, pèse lourdement sur les élections présidentielles prévues début mai. Yaya Dillo a été tué le 28 février lorsque le siège du parti d’opposition Socialiste sans frontières, à N’Djamena, la capitale tchadienne, a été assiégé par la Force de réaction rapide nouvellement formée.

Source : The Conversation, Helga Dickow

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Yaya Dillo lors d’une conférence de presse le 30 avril 2021 à N’djamena. Issouf Sanogo/AFP via Getty Images

Ce n’est pas la première fois que l’opposition est victime de violences. En octobre 2022, les forces de sécurité tchadiennes ont tué des centaines de manifestants. Ils protestaient contre la prolongation de la transition démocratique de 18 à 36 mois et la décision du président de transition Mahamat Idriss Déby de se porter candidat aux élections présidentielles.

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Avec le soutien de Washington, Israël bafoue la Convention internationale sur le génocide

Voilà pratiquement deux mois que la Cour internationale de justice a donné l’ordre à Israël de cesser de tuer les Gazaouis et de détruire leurs moyens de subsistance. Revenons donc en arrière et demandons-nous (1) comment Israël a réagi à ces « ordres » et (2) avec quelle intensité l’administration Biden a fait pression sur Israël pour que ces ordres soient suivis d’effet. Attention spoiler : les réponses brèves sont (1) pas terrible et (2) pas vraiment.

Source : Priti Gulati, Stan Cox
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le gouvernement américain a fourni la plupart des armements et des technologies de ciblage utilisés pour tuer des milliers de Gazaouis tout en réduisant un grand nombre d’entre eux à l’état de réfugiés en détruisant leurs maisons, leurs bureaux, leurs écoles et leurs hôpitaux. De plus, l’administration Biden n’a pas menacé de retirer son soutien alors qu’Israël bloquait les livraisons de nourriture et de carburant indispensables à la bande de Gaza, qui s’étend sur 40 km. Elle continue également d’opposer son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui obligeraient Israël à rendre des comptes. Et le président Biden, en dépit d’un discours de plus en plus changeant, continue de soutenir le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les Forces de défense israéliennes (FDI), bien que celles-ci aient ignoré les ordres de la Cour internationale et qu’elles continuent de commettre des atrocités.

L’ordre d’arrêter les massacres est bafoué

Le 26 janvier dernier, la Cour internationale de justice a rendu un arrêt dans une affaire portée par la République d’Afrique du Sud accusant Israël de génocide. Elle a donné l’ordre à Israël de « veiller avec effet immédiat à ce que son armée ne commette plus aucun des actes décrits » dans la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.

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Justice fiscale : les milliardaires détestent qu’on les taxe

Le mouvement mondial visant à taxer les milliardaires, au grand dam des 1 %, prend de l’ampleur. Certes, l’impôt sur la fortune n’est pas la panacée aux problèmes ruineux causés par le capitalisme, mais le fait que les riches le détestent est une bonne raison de le poursuivre.

Source : Jacobin, David Moscrop
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Elon Musk s’exprime lors de la convention politique de l’Atreju, le 15 décembre 2023 à Rome, en Italie. (Antonio Masiello / Getty Images)

En 2023, les milliardaires du monde entier valaient collectivement 12 700 milliards de dollars. Pour avoir une idée de l’échelle, cela représente environ la moitié du PIB des États-Unis en 2023, qui s’élevait à 23 400 milliards de dollars. Comme l’indique Oxfam, entre 2020 et 2022, les 1 % les plus riches de la planète ont accumulé près de deux fois plus de richesses que le reste du monde réuni. L’organisation a également constaté que le milliardaire moyen parvient à payer un taux d’imposition inférieur à celui des travailleurs dont il tire sa richesse.

La richesse des ultrariches contraste fortement avec les personnes qui, dans le monde entier, luttent pour joindre les deux bouts. Les gens sont confrontés à la baisse de leur pouvoir d’achat et à un appauvrissement général, ce qui les pousse au bord du gouffre. Cette situation est évidente aux États-Unis et au Canada, où les crises immobilières et les prix élevés des denrées de base ont fait de la survie au quotidien un combat difficile. Les taux d’intérêt restent élevés et la menace d’une récession plane sur la tête des travailleurs.

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Revue de presse du 07/04/2024

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette revue de presse.

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Revue de presse du 31/03/2024

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse : Agriculture et JO PO-PU-LAIRES, nos incontournables ; Gaza et l’Ukraine, 2 poids 2 mesures ; la non transition aura-t-elle lieu ? ; et surtout, soutien à Julian Assange. Bonne lecture.

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L’acharnement d’Israël contre l’UNRWA est aussi terrible qu’absurde

Les États-Unis et plus d’une douzaine d’autres pays ont interrompu leur aide à l’Office de secours et de travaux des Nations unies, aggravant ainsi la crise humanitaire à Gaza sur la base d’accusations auxquelles les services de renseignement américains n’accordent qu’une « faible confiance ». C’est aussi cruel et absurde que toute cette guerre.

Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une vue de la destruction résultant des attaques israéliennes au siège de l’UNRWA dans la ville de Gaza, Gaza, le 21 février 2024. (Dawoud Abo Alkas / Anadolu via Getty Images)

Une fois de plus, on constate que les allégations du gouvernement israélien utilisées pour justifier la pression exercée par les États-Unis en vue d’intensifier le massacre à Gaza se révèlent aussi peu convaincantes que beaucoup l’avaient prédit au départ.

La semaine dernière, le Wall Street Journal a rapporté que le Conseil national du renseignement américain (un groupe de dix-huit experts et analystes politiques qui évaluent les problèmes urgents de sécurité nationale pour les agences de renseignement américaines) n’avait qu’une « faible confiance » dans les affirmations israéliennes selon lesquelles une douzaine d’employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) auraient pris part aux attentats du 7 octobre. Cela signifie, selon le document, qu’ils estiment que ces affirmations sont « plausibles », mais qu’ils ne peuvent rien dire de plus, car ils ne les ont pas vérifiées de manière indépendante et leurs homologues israéliens ne leur ont pas montré les preuves sous-jacentes. Néanmoins, Washington a jugé ces allégations « crédibles », a assuré un fonctionnaire américain sous couvert d’anonymat au journal.

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Israël a menti et présenté de fausses « preuves » devant la Cour Internationale de Justice

Par exemple, Israël a prétendu qu’une image montrait des camions d’aide entrant dans la bande de Gaza alors qu’ils étaient en fait en train de la quitter.

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Camp de réfugiés palestiniens de Maghazi : Enfants au milieu des décombres d’un immeuble gravement endommagé par les bombardements israéliens, dans le centre de la bande de Gaza, le 27 février 2024. AFP VIA GETTY IMAGES

Une analyse approfondie des arguments présentés par les avocats d’Israël dans le cadre de sa défense lors du procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud montre que l’équipe juridique d’Israël a formulé des affirmations fallacieuses ou induisant en erreur concernant les preuves présentées à la Cour, ce qui affaiblit sa thèse quant au bien-fondé du massacre perpétré dans la bande de Gaza..

Ainsi, selon les avocats, Israël avait de bonnes raisons de lancer des raids sur les hôpitaux de Gaza, comme Al-Shifa dans la ville de Gaza, et qu’il avait autorisé une quantité suffisante d’aide humanitaire dans la région, alors qu’une analyse plus minutieuse effectuée par Forensic Architecture, un groupe de recherche de Goldsmiths, l’université de Londres, conclut dans son rapport publié cette semaine que les avocats d’Israël ont dénaturé les éléments de preuve qu’ils ont soumis à la Cour internationale de justice (CIJ).

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Revue de presse du 24/03/2024

Par : adminrdp

Cette semaine dans la revue, un florilège des nuisances olympiques, et si vous n’en vouliez pas en 2024, courage, vous en aurez encore en 2030… A part ça, à Gaza, ça ne va pas, en Afrique sahélienne, ça ne va pas, en Alabama, ça ne va pas, en France, ça ne va pas, l’agriculture, ça ne va pas, dans l’océan, ça ne va pas, quant au climat, ça ne va pas non plus. Et ce n’est pas tout pour cette fois. Merci quand même à nos fidèles contributeurs..!

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Israël commet un génocide à Gaza, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation

« Il s’agit désormais d’une situation de génocide », a déclaré le principal expert des Nations unies en matière de droits humains.

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Camp de réfugiés de Jabalia à Gaza : des enfants avec des récipients attendent de quoi manger, alors que les Palestiniens survivent dans des conditions difficiles, 26 février 2024. DAWOUD ABO ALKAS / ANADOLU VIA GETTY IMAGES

Dans une déclaration particulièrement franche de la part d’une personnalité affiliée aux Nations unies, le principal expert des Nations unies en matière de droits alimentaires a déclaré que le massacre des Palestiniens par Israël constituait un génocide, les autorités israéliennes ayant délibérément affamé l’ensemble de la population de Gaza.

Dans une interview accordée au Guardian et publiée mardi, Michael Fakhri, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation et professeur de droit à l’université de l’Oregon, a déclaré que la campagne de famine menée par Israël est « clairement un crime de guerre » dont l’État d’Israël dans son intégralité est complice.

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Un soldat américain s’immole devant l’ambassade d’Israël en hurlant « Palestine libre »

« C’est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal », a déclaré Aaron Bushnell, qui avait 25 ans.

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Illustration numérique de feu Aaron Bushnell, sur fond de soleil levant et de ciel étoilé
AYO WALKER / TRUTHOUT ; adapté : HUMANISER PAR L’HISTOIRE, VIA FACEBOOK

Un membre du service actif de l’armée de l’air américaine s’est immolé en criant « Palestine libre » lors d’une protestation tragique contre le génocide israélien à Gaza, devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche après-midi. Aaron Bushnell, originaire de San Antonio, au Texas, avait 25 ans, il est décédé plus tard dans la journée.

Durant ses derniers actes, Bushnell, revêtu de son treillis militaire, a enregistré et diffusé en direct sa protestation. Dans les images de son auto-immolation publiées par la journaliste Talia Jane sur les réseaux sociaux, il explique qu’il « ne sera plus complice d’un génocide ».

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« Gaza est devenue une zone de mort », avertit le directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé

Alors que le bilan officiel du génocide israélien à Gaza approche les 30 000 morts et que des centaines de milliers de gens sont à la veille de mourir de faim, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que Gaza n’est plus un lieu ou on peut vivre, mais est devenu une « zone de mort ».

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des femmes et des enfants palestiniens sur les marches d’un bâtiment pratiquement détruit le 22 février 2024, suite à des frappes aériennes israéliennes dans le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. MOHAMMED ABED / AFP VIA GETTY IMAGES

Lors d’une conférence de presse tenue à Genève mercredi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes que la situation ne ferait qu’empirer, car Israël continue d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la région et poursuit ses attaques contre Rafah, là où la majorité de la population a été déplacée de force après des mois de raids israéliens qui ont commencé dans le nord de la région.

« Gaza est devenue une zone de mort », a déclaré Tedros. « Une grande partie du territoire a été détruite. Plus de 29 000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées. »

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Revue de presse du 17/03/2024

Par : adminrdp

Une revue de presse axée notamment sur les tenants, aboutissants et l’état réel de la guerre en Ukraine d’une part (dont l’émission de QG du 15 janvier enfin en accès libre), le démantèlement de la surveillance du nucléaire civil en France d’autre part, et avec aussi le fil rouge actuel concernant l’agriculture. Le tout avec quelques formats vidéo plus longs que d’habitude, dont un documentaire indispensable de 2020 sur la bataille des barrages hydroélectriques en France. Bonnes lectures et écoutes.

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Les grands investisseurs américains soutiennent l’industrie de l’armement nucléaire

Un nouveau rapport révèle que les investissements ont augmenté au cours de l’année écoulée, certains profitant également de l’augmentation des dépenses gouvernementales.

Source : Responsible Statecraft, Eli Clifton
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les armes nucléaires ne constituent pas seulement une menace pour la survie de l’humanité, mais aussi un commerce de plusieurs milliards de dollars soutenu par certains des plus grands investisseurs institutionnels des États-Unis, selon de nouvelles données publiées aujourd’hui par la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) et la PAX, la plus grande organisation pacifiste des Pays-Bas.

Pour la troisième année consécutive, le nombre d’investisseurs dans les fabricants d’armes nucléaires a diminué au niveau mondial, mais le montant total investi dans ces entreprises a augmenté, en grande partie grâce à certaines des plus grandes banques d’investissement et à certains des plus grands fonds aux États-Unis.

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Victoire ! Le Décodex et le journal le Monde (enfin) condamnés par la Justice

Par : Admin EV

Vous vous en souvenez sans doute, le Décodex du journal Le Monde avait gravement dénigré le blog Les-Crises en 2017. Plainte avait été déposée.

En raison du délabrement de nos services publics, il a fallu 7 ans pour que la Cour d’appel de Paris se prononce et condamne le journal Le Monde par sa décision du 28 février 2024 :

Justice a donc été rendue par le seul vrai Décodex – comme nous l’avions illustré en 2017 :

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La population animale des fermes industrielles américaines a doublé en 20 ans

« Ce système alimentaire non pérenne […] doit être réformé avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un avocat.

Source : Truthout, Zane McNeill
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des vaches dans un corral au Jordan Dairy Farms Heifer Facility à Spencer, Massachussetts, le 5 juin 2020.
ADAM GLANZMAN / POUR LE WASHINGTON POST VIA GETTY IMAGES

De nouvelles données issues du recensement agricole 2022 du ministère américain de l’agriculture (USDA) montrent que 1,7 milliard d’animaux sont actuellement élevés chaque année dans des fermes industrielles aux États-Unis, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2016 et de près de 50 % par rapport à il y a 20 ans.

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Revue de presse du 10/03/2024

Par : adminrdp

Dans la revue de presse cette semaine, Polony s’oppose aux graves et inconséquents propos va-t-en-guerre de Macron (en (sou)mission américaine ?) sur l’Ukraine, mais se montre encore belliciste, et Schneidermann relève la propagande guerrière mainstream pour nous inviter à nous en écarter : en effet, où sont le pacifisme et la défense de la mise en place de négociations ? Merci à nos contributeurs.

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Guerres à distance et populations jetables : la réalité des guerres éternelles de Washington

Faire la guerre pour toujours, c’est ne jamais avoir à demander pardon.

Source : TomDispatch, Nick TURSE
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

En temps de guerre, les gens meurent pour des raisons absurdes ou souvent sans aucune raison. Ils meurent d’un accident de naissance, de la malchance d’être nés au mauvais endroit – Cambodge ou Gaza, Afghanistan ou Ukraine – au mauvais moment. Ils meurent par hasard, parce qu’ils ont choisi de se réfugier en intérieur, alors qu’ils auraient dû le faire à l’extérieur ou parce qu’ils se sont aventurés dans une tornade infernale de destruction alors qu’ils auraient dû rester sur place. Ils meurent de la manière la plus atroce qui soit : abattus dans la rue, anéantis par l’artillerie, éventrés lors de frappes aériennes. Leurs corps sont déchiquetés, brûlés ou pulvérisés par des armes conçues pour les détruire. Leur mort est mise sur le compte de la malchance, de l’erreur ou de contraintes militaires.

Depuis septembre 2001, les États-Unis mènent leur « guerre contre le terrorisme » – ce que l’on appelle aujourd’hui « guerres éternelles ». Ils sont intervenus en Somalie presque tout au long de cette période. Des forces d’opérations spéciales américaines y ont été envoyées pour la première fois en 2002, suivies au fil des ans par davantage d’ « assistance à la sécurité », de troupes, de sous-traitants, d’hélicoptères et de drones. Les frappes aériennes américaines en Somalie, qui ont commencé au temps du président George W. Bush en 2007, se sont poursuivies avec les présidents Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden dans le cadre d’un conflit qui s’éternise et s’enflamme depuis plus de vingt ans. Au cours de cette période, les États-Unis ont lancé 282 attaques, dont 31 frappes déclarées sous la présidence de Joe Biden. Les États-Unis reconnaissent avoir tué cinq civils au cours de leurs attaques. Le groupe de surveillance des frappes aériennes Airwars, basé au Royaume-Uni, estime que ce chiffre pourrait être multiplié par 3 100.

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Enquête : le travail forcé dans les prisons alimente McDonald’s, Kroger et Coca-Cola

« L’esclavage n’est pas aboli », a déclaré une ancienne détenue qui milite aujourd’hui contre le travail forcé dans les prisons.

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une équipe de travail de détenues sous surveillance dans une prison remplit des sacs de sable en prévision de l’arrivée de l’ouragan Dorian en Floride, le 29 août 2019. PAUL HENNESSY / SOPA IMAGES / LIGHTROCKET VIA GETTY IMAGES

Une nouvelle enquête de grande envergure a révélé que le travail forcé dans les prisons alimente les chaînes d’approvisionnement d’un large éventail d’entreprises agroalimentaires, allant des petites marques locales et des restaurants aux principaux conglomérats tels que Tyson, Coca-Cola et Kroger.

L’enquête de l’Associated Press qui a duré deux ans et a été publiée le 29 janvier dernier, révèle que le recours généralisé à la maltraitance des travailleurs carcéraux est devenu une industrie pesant plusieurs milliards de dollars, grâce à des partenariats entre les prisons, les entreprises et les législateurs. Alors que les prisonniers, souvent contraints de travailler, ne gagnent que quelques centimes, voire rien du tout, tout en subissant des violences physiques et psychologiques, les États, les prisons et les entreprises engrangent des dizaines de millions de dollars de bénéfices.

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Revue de presse du 03/03/2024

Par : adminrdp

La revue de presse avec toujours notre fil rouge agricole, mais aussi CNews, Ikea, L214, la logique guerrière macroniste, la préférence nationale, le capitalisme contre la planète, Gaza et le « wokisme ». Merci à nos contributeurs.

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Revue de presse du 18/02/2024

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse dans laquelle nous continuons notre fil rouge commencé la semaine dernière sur la question agricole. Bonne lecture.

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Face au massacre à Gaza, le Congrès américain est déconnecté de ses électeurs

Les sondages réalisés auprès des électeurs américains montrent une sympathie grandissante pour les Palestiniens. Mais cette semaine, une simple mesure visant à vérifier si Israël utilise l’aide américaine pour violer les droits humains n’a même pas pu être votée par le Sénat.

Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des manifestants pro-palestiniens interrompent la séance du 31 octobre au Sénat, au cours de laquelle le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, et le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, témoignaient. (Drew Angerer / Getty Images)

En 2024, les États-Unis d’Amérique continuent d’être un pays pro-israélien, même si une frange importante et croissante de la population est sensible à la cause palestinienne ; en particulier chez les jeunes, les démocrates et les progressistes.

Au Congrès américain, le soutien à Israël est quasi systématique et inconditionnel, et le soutien aux Palestiniens est minoritaire, au point d’être marginal.

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Gaza : les grands médias américains ont largement pris le parti d’Israël, selon une analyse

Une analyse quantitative montre que les grands journaux ont privilégié les récits israéliens au cours des six premières semaines de l’assaut contre Gaza.

Source : The Intercept, Adam Johnson, Othman Ali
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’entrée du New York Times alors que des militants pro-palestiniens participent à une grève mondiale pour Gaza, le 18 décembre 2023, à New York. Photo : Michael M. Santiago/Getty Images

Le New York Times, le Washington Post et le Los Angeles Times ont couvert la guerre d’Israël contre Gaza avec un parti pris systématique contre les Palestiniens, selon une analyse de la couverture médiatique effectuée par Intercept.

La presse écrite, qui joue un rôle influent dans la formation de l’opinion américaine sur le conflit israélo-palestinien, a accordé peu d’attention à l’impact inédit du siège et de la campagne de bombardement d’Israël sur les enfants et les journalistes de la bande de Gaza.

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Dividendes des majors pétrolières : plus de 100 milliards de dollars pour les actionnaires des grands groupes pétroliers en 2023

En attendant, 2023 a vu des températures record dans ce que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé « une ère d’ébullition mondiale ».

Source : Truthout, Julia Conley
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des personnes marchent devant un logo ExxonMobil lors du troisième jour du 24e Congrès mondial du pétrole au BMO Center, Stampede Park, le 18 septembre 2023, à Calgary, au Canada.
ARTUR WIDAK / NURPHOTO

L’année 2023 a été marquée par des événements météorologiques qui ont montré de plus en plus clairement que la Terre est entrée dans ce que le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé « l’ère de l’ébullition mondiale », avec des incendies de forêt et des vagues de chaleur prolongées qui ont touché des millions de personnes, et des scientifiques qui ont confirmé que leurs souffrances étaient le résultat direct de l’extraction des combustibles fossiles et du réchauffement de la planète.

Mais pour les cinq plus grands géants pétroliers du monde, l’année a été marquée par des bénéfices records et l’approbation de plusieurs nouveaux projets majeurs dans le domaine des combustibles fossiles, ce qui a permis aux entreprises de prodiguer à leurs actionnaires des dividendes qui devraient dépasser les 100 milliards de dollars, signe que les dirigeants ne craignent guère une baisse de la demande pour leurs produits, a déclaré un économiste.

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Greenwashing : les grandes compagnies pétrolières protègent les combustibles fossiles en mentant sur leurs ambitions écologiques

Un récent sondage d’opinion a ébranlé le monde des lobbyistes de Big Oil dans leurs célèbres costumes à mille dollars et leurs chaussures en crocodile. Selon le Pew Research Center, 37 % des Américains estiment désormais que la lutte contre la crise climatique devrait être la priorité numéro un du président Joe Biden et du Congrès, et 34 % d’entre eux la placent parmi leurs priorités, même s’ils ne la placent pas au premier rang. Depuis les années 1990, des entreprises comme ExxonMobil et des pays comme l’Arabie saoudite ont tenté de faire croire au public que le changement climatique était une pure fantaisie ou que la combustion du charbon, du gaz naturel et du pétrole n’en était pas la cause. Ayant perdu cette bataille, les lobbyistes des combustibles fossiles se sont rabattus sur le plan B. Ils veulent vous convaincre que les grandes compagnies pétrolières sont en train de passer à l’action de manière importante pour passer – eh oui ! – aux énergies vertes.

Source : Tom Dispatch, Juan COLE
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’accueil du récent sommet sur le climat COP28 par les Émirats arabes unis, l’un des principaux exportateurs de pétrole au monde, a illustré parfaitement ce genre de bouffonnerie et malheureusement, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de ce monde de greenwashing qui est le nôtre. Partout où vous regardez, vous trouverez d’autres cas, mais il s’agit certainement d’un exemple classique. L’homme d’affaires émirati Sultan Ahmed al-Jaber était le président de la 28e conférence des parties, basée à Dubaï, qui réunissait les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Rio de Janeiro en 1992. S’il est vrai qu’il a été président du conseil d’administration de Masdar, une entreprise des Émirats arabes unis spécialisée dans les énergies vertes, il n’en reste pas moins qu’il est également PDG d’ADNOC, la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis, ce qui a suscité la controverse. Pire encore, il s’est engagé à accroître la production de pétrole et de gaz de son pays de la taille d’un timbre-poste, qui compte un million de citoyens (et huit millions de travailleurs invités), et ce à grande échelle. Il souhaite que l’ADNOC augmente sa production quotidienne de pétrole de quatre millions de barils par jour actuellement à cinq millions d’ici à 2027, alors même que les climatologues soulignent que la production mondiale de combustibles fossiles doit être réduite de 3 % par an jusqu’en 2050 si le monde veut éviter les conséquences les plus dévastatrices du changement climatique.

Par ailleurs, comme la COP28 s’est tenue au cœur du Moyen-Orient, région productrice de pétrole, elle a également servi de tremplin à de piètres acteurs comme l’Arabie saoudite, qui a mené la charge pour empêcher la conférence de s’engager à mettre fin à l’utilisation des combustibles fossiles à une date précise. L’attribution de la COP28 aux Émirats par le secrétariat de la CCNUCC a permis à tout un pays, voire à toute une région, d’être blanchi, une décision véritablement choquante qui devrait faire l’objet d’une enquête du Bureau des services de contrôle interne de l’ONU. (Et l’année prochaine, il semble que la COP29 sera accueillie par un autre grand producteur de pétrole. En d’autres termes, les pays pétroliers semblent avoir le vent en poupe).

Des algues imaginaires

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Une guerre se prépare, drapée dans la propagande – le dernier article de John Pilger

Dans son dernier essai, John Pilger se demande pourquoi il existe aujourd’hui « une chape de silence renforcée par un consensus de propagande », alors que les deux plus grandes puissances du monde sont au bord du conflit.

Source : Declassified Australia, John Pilger
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Dire la vérité au pouvoir. Le journaliste John Pilger a informé le monde des conséquences de la puissance sans entrave de l’impérialisme et du colonialisme. Ici, il est filmé devant le Lincoln Memorial à Washington, aux États-Unis, pour son film prémonitoire de 2016, « The Coming War on China » (La guerre à venir contre la Chine). (Image : Dartmouth Films)

Dans son dernier essai publié, John Pilger, qui est décédé samedi 30 décembre 2023, rappelle l’opposition « vibrante » des écrivains et des journalistes à la guerre qui s’annonçait dans les années 1930, et s’interroge sur la raison pour laquelle il y a aujourd’hui « une chape de silence renforcée par un consensus de propagande » alors que les deux plus grandes puissances sont au bord d’un conflit.

En 1935, le Congrès des écrivains américains s’est tenu à New York, suivi d’un autre deux ans plus tard. Ils ont invité « des centaines de poètes, romanciers, dramaturges, critiques, nouvellistes et journalistes » à débattre de « l’effondrement rapide du capitalisme » et de l’imminence d’une nouvelle guerre. Il s’agissait d’événements sous tension qui, selon un compte rendu, ont été suivis par 3 500 membres du public, sachant que plus d’un millier de plus ont été refusés.

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Revue de presse du 04/02/2024

Par : adminrdp

Comme il se doit, pas mal d’agriculture et assimilés dans cette revue de presse. Merci à nos contributeurs.

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La dissidence juive sur la déclaration Balfour

Lors de la funeste année 1917, le cabinet britannique était composé d’un membre juif : Edwin Montagy. Il était également le seul membre du cabinet à s’opposer à la déclaration de Balfour de cette année-là, qui traçait la voie vers la création auto-proclamée trente et une tumultueuses années plus tard de l’État d’Israël, le dit État juif. La déclaration était une courte lettre du Secrétaire des Affaires étrangères britannique Arthur Balfour adressée à Lionel Walter Rotschild, un leader en Grande-Bretagne du projet sioniste, projet lancé à la fin du XIXe siècle par Theodor Herzl qui a pour but l’instauration d’un État juif en Palestine.

Source : Jewish Virtual Library
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La lettre disait :

Le gouvernement de Sa Majesté est favorable à l’établissement en Palestine d’une patrie pour le peuple juif, et s’efforcera au mieux d’en faciliter sa réalisation, il est clairement entendu que rien ne saurait être fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives existantes en Palestine, ou aux droits et statuts politiques dont jouissent les Juifs dans n’importe quel autre pays.

Montagu répondit au Cabinet au travers d’un mémoire intitulé L’anti-sémitisme du gouvernement en place. Voici ce qu’il écrivit :

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L’assaut d’Israël sur Gaza ne ressemble à aucune guerre de mémoire récente

Qu’il s’agisse du rythme et de l’ampleur des massacres de civils, de l’assassinat de groupes protégés ou du type de munitions, la guerre d’Israël contre Gaza est une campagne exceptionnellement brutale qui ne ressemble à rien de connu.

Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des Palestiniens se rassemblent au milieu des décombres de bâtiments détruits à la suite d’un bombardement israélien à Deir El-Balah, dans la bande de Gaza, le 18 décembre 2023. (Majdi Fathi / NurPhoto via Getty Images)

Il n’a fallu que deux mois au gouvernement israélien pour tuer plus de 17 000 Palestiniens à Gaza – un bilan reconnu comme exact par les principaux groupes humanitaires, le département d’État américain, un haut fonctionnaire de l’administration Biden, la prestigieuse revue médicale Lancet et même les Forces de défense israéliennes (IDF).

C’est une statistique importante, car c’est peut-être l’indicateur principal – mais en aucun cas le seul – que ce que nous voyons se dérouler quotidiennement à Gaza n’est pas « juste une autre terrible guerre », mais quelque chose de tout à fait différent.

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Revue de presse du 28/01/2024

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse.

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Biden valide 147 millions de dollars de vente d’armes à Israël alors que 70 % des maisons de Gaza ont été détruites

Selon une analyse récente, au moins 80 % des bâtiments situés dans le nord de la bande de Gaza ont été détruits.

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des Palestiniens cherchent des survivants dans les décombres d’un bâtiment après les frappes israéliennes sur le camp de réfugiés d’al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, le 25 décembre 2023.
MAJDI FATHI / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

La campagne d’épuration ethnique menée par Israël à Gaza sous l’égide des États-Unis a détruit 70 % des habitations de la région en moins de trois mois, selon un rapport publié la semaine dernière, alors que le département d’État américain annonçait qu’il contournait une nouvelle fois le Congrès pour envoyer davantage d’armes à Israël.

Selon un rapport du Wall Street Journal publié samedi, à la mi-décembre, les bombardements israéliens avaient détruit environ 300 000 des 439 000 habitations de Gaza et 50 % des bâtiments de la région. Selon des responsables américains, Israël a utilisé environ 29 000 bombes lors de ses bombardements, ce qui, d’après l’analyse, a permis de détruire un large éventail de bâtiments, notamment des zones résidentielles et des hôpitaux, ainsi que des centres commerciaux, des sites historiques et des lieux de culte.

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« Libérez la vérité » : Julian Assange et la défense de la liberté de la presse

Dans une émission spéciale du jour de l’An, nous diffusons les moments forts du tribunal de Belmarsh qui s’est tenu le mois dernier à Washington, DC, où des journalistes, des avocats, des activistes et d’autres témoins experts ont plaidé en faveur de la libération de Julian Assange de sa prison au Royaume-Uni. Le fondateur de WikiLeaks est incarcéré à la prison londonienne de Belmarsh depuis 2019, dans l’attente d’une éventuelle extradition vers les États-Unis. Il est accusé d’espionnage pour avoir publié des documents révélant des crimes de guerre commis par les États-Unis en Irak et en Afghanistan. Les groupes de défense des droits affirment que ces accusations menacent la liberté de la presse et ont un effet dissuasif sur le travail des journalistes d’investigation qui dévoilent les secrets du gouvernement.

Source : Democracy Now
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le tribunal Belmarsh, inspiré des tribunaux Russell-Sartre de la guerre du Viêtnam, a été convoqué à plusieurs reprises aux États-Unis, en Europe et ailleurs pour réclamer la libération d’Assange. Les débats de décembre ont été coprésidés par Amy Goodman, animatrice de Democracy Now ! et Ryan Grim, de The Intercept.

Les membres du tribunal étaient les suivants :

Ewen MacAskill, journaliste et correspondant des services de renseignement (anciennement au Guardian)

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Gaza : le double langage du procureur de la CPI alors qu’un génocide est en cours

Le 3 décembre 2023, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a achevé sa première mission en Israël et en Palestine. En Israël, il a rencontré des survivants et des familles de victimes des attaques du Hamas du 7 octobre ; à Ramallah, en Palestine, il a tenu des réunions avec des responsables palestiniens et des victimes de Gaza et de Cisjordanie. Depuis le début de son mandat en juin 2021, il est resté relativement discret quant à la situation en Palestine, hormis sa promesse de se rendre en Palestine lors de la 21e session de l’Assemblée des États parties. Cependant, suite à sa visite du 29 octobre à la frontière de Rafah, Khan a fait des déclarations dans les médias et a publié un article d’opinion dans The Guardian. Bien que l’intérêt récent que montre le procureur face à la situation en Palestine soit bienvenu et attendu depuis longtemps, une analyse critique de son approche avant et après le 29 octobre peut conduire à s’interroger sur la persistance d’une politique du deux poids, deux mesures face à cette situation.

Source : OpinionJuris
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Écouter l’intégralité en français :

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Revue de presse du 21/01/2024

Par : adminrdp

Merci à nos contributeurs pour cette revue de presse.

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Une nouvelle vague de radicalisation s’amorce à Gaza

Les dirigeants de Tel-Aviv prétendent que l’élimination du Hamas mettra fin à leurs problèmes de sécurité. Les faits démontrent l’exact opposé.

Source : Responsible Statecraft, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

« La leçon à en tirer n’est certainement pas que l’on pourrait gagner une guerre en milieu urbain tout en protégeant les civils. La leçon est qu’il n’est possible de gagner une guerre en milieu urbain que si on protège les civils », tel est le message d’avertissement du secrétaire à la Défense Lloyd Austin qui a récemment fait la Une des journaux.

« Vous voyez, dans ce genre de combat, le centre de gravité est la population civile, a-t-il déclaré. Et si vous les jetez dans les bras de l’ennemi, vous remplacez une victoire tactique par une défaite stratégique. »

Les remarques d’Austin, formulées lors du Forum national de défense Reagan en décembre, devraient donner à réfléchir au grand nombre de responsables et de commentateurs israéliens et occidentaux qui insistent sur le fait qu’une « réponse militaire » au Hamas est la seule voie permettant à Israël d’assurer sa sécurité à long terme. Si le nombre effroyable de victimes civiles de la campagne militaire israélienne est bien entendu inacceptable, selon ce raisonnement, la menace que représente le Hamas signifie qu’Israël n’a pas d’autre choix que de poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination totale de cette organisation, aussi longtemps qu’il le faudra et quel qu’en soit le coût.

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Le plan d’Israël pour renforcer le Hamas : le prix de la tranquillité ?

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a fait le pari qu’un Hamas fort (mais pas trop) garantirait la paix et réduirait la pression en faveur d’un État palestinien.

Source : The New York Times, Mark Mazzetti, Ronen Bergman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des combattants du Hamas en 2021 dans la ville de Gaza.Crédit…Felipe Dana/Associated Press

Quelques semaines avant que le Hamas ne lance les attaques meurtrières du 7 octobre contre Israël, le chef du Mossad arrivait à Doha, au Qatar, pour une réunion avec des responsables qataris.

Pendant des années, le gouvernement qatari a envoyé mensuellement des millions de dollars dans la bande de Gaza – de l’argent qui a aidé à soutenir le gouvernement du Hamas dans cette région. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ne se contentait pas de tolérer ces paiements, il les encourageait.

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Revue de presse du 14/01/2024

Par : adminrdp

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Génocide à Gaza ? Déclaration commune de spécialistes de l’Holocauste et des génocides

Déclaration des spécialistes de l’Holocauste et des génocides sur la violence de masse en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre

Source : Contending Modernities, Raz Segal
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

« Bombarder des enfants ce n’est pas se défendre » par Becker1999, Flickr.com, CC BY 2.0 DEED.

Dans la déclaration suivante, plus de 55 spécialistes de l’Holocauste, des génocides et des violences de masse déplorent les crimes atroces commis à l’encontre des civils par le Hamas et le Djihad islamique le 7 octobre et par les forces israéliennes depuis lors. La famine, les massacres et les déplacements forcés de civils palestiniens à Gaza se poursuivent, ce qui soulève d’autant plus la question d’un génocide, en particulier au vu des intentions exprimées par les dirigeants israéliens.

Le président israélien Isaac Herzog a utilisé un langage particulièrement offensif lors d’une interview sur MSNBC il y a quelques jours, le 5 décembre : « Cette guerre n’est pas seulement une guerre entre Israël et le Hamas. C’est une guerre qui vise, vraiment, véritablement, à sauver la civilisation occidentale. […] Nous sommes attaqués par un réseau djihadiste, un empire du mal. […] et cet empire veut conquérir tout le Moyen-Orient, et si nous n’étions pas là, l’Europe serait la prochaine cible, et puis les États-Unis suivraient. » Herzog reprend ainsi l’association faite par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu entre l’attaque d’Israël contre Gaza et Amalek, le mal dans la bible [Dans le livre de l’Exode, Amalek attaque sans raison les Enfants d’Israël, à peine sortis d’Égypte, NdT], mais il inscrit cette attaque dans le contexte moderne comme étant le dernier rempart contre l’apocalypse mondiale et l’effondrement de la « civilisation occidentale ».

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Les preuves d’épuration ethnique se multiplient en Cisjordanie et à Gaza

Les activités de plus en plus brutales des forces de défense israéliennes, la rhétorique officielle d’Israël et les actes de violence perpétrés par les colons rendent plus difficile de nier l’existence d’une politique visant à expulser les Palestiniens.

Source : Responsible Statecraft, Paul R.Pillar
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Même si l’on prend pour argent comptant les déclarations d’Israël selon lesquelles son assaut contre la bande de Gaza et ses deux millions d’habitants a pour seul but de « détruire le Hamas », l’opération israélienne est trop malavisée pour que les États-Unis ou toute autre puissance la soutiennent ou la cautionnent.

Le Hamas ne peut pas être détruit par des bombes et une invasion terrestre, et même si elle y parvenait, l’opération aggraverait, au lieu de l’améliorer, la sécurité future des citoyens israéliens.

Mais en tout cas, les déclarations israéliennes ne doivent pas être prises pour argent comptant. D’autres motivations sont probablement à l’origine de l’assaut israélien. Près de deux mois après le début de l’offensive israélienne, il apparaît de plus en plus clairement qu’Israël se livre à une véritable épuration ethnique des Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza.

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Revue de presse du 07/01/2024

Par : adminrdp

Onzième année pour la revue de presse, qui présente ses meilleurs vœux à ses lecteurs pour 2024.
EmmanueL.

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La dévastation des hôpitaux de Gaza est quasi totale selon Médecins sans frontières

Pendant ce temps, à la suite d’un raid, des soldats israéliens auraient empêché les médecins du camp de réfugiés de Jénine de soigner les blessés.

Source : Truthout, Amy Goodman, Nermeen Shaikh
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Avril Benoît, directrice exécutive de Médecins sans frontières, fait le point sur la crise humanitaire à Gaza et sur les violences auxquelles les hôpitaux sont confrontés en Cisjordanie occupée. Les troupes israéliennes ont abattu deux enfants palestiniens mercredi lors d’un raid dans le camp de réfugiés de Jénine, et le personnel médical affirme avoir été empêché d’accéder au camp pour soigner les blessés. « En vertu du droit humanitaire, n’importe qui devrait pouvoir accéder à un hôpital », déclare Mme Benoît, qui réclame un « véritable cessez-le-feu » dans la région afin de permettre à l’aide médicale d’atteindre les populations dévastées par la guerre d’Israël. Selon elle, la perspective d’une reprise des bombardements israéliens sur Gaza, y compris dans le sud où les habitants ont reçu l’ordre de se déplacer, serait « un spectacle d’horreur ».

NERMEEN SHAIKH : Israël a accepté de prolonger sa trêve avec le Hamas pour une septième journée afin de faciliter l’échange de captifs. Cette prolongation a été annoncée quelques minutes avant l’expiration de la trêve jeudi matin, prolongeant ainsi le répit accordé aux 2,3 millions d’habitants de Gaza après 47 jours d’attaques incessantes de la part d’Israël, qui ont provoqué une crise humanitaire de grande ampleur. Mercredi, le Hamas a libéré 16 otages. En échange, Israël a libéré 30 autres femmes et enfants palestiniens prisonniers.

Pendant ce temps, en Cisjordanie occupée, deux enfants palestiniens ont été abattus par les forces israéliennes lors d’un raid dans le camp de réfugiés de Jénine mercredi. Basil Suleiman Abu al-Wafa, 15 ans, est décédé à l’hôpital après avoir reçu une balle dans la poitrine. Adam al-Ghoul, 8 ans, a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il fuyait les forces israéliennes. Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que des soldats israéliens avaient empêché les médecins d’accéder au camp pour soigner les blessés.

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Une usine à massacres : dans les coulisses des bombardements calculés d’Israël sur Gaza

Les frappes aériennes autorisées sur des cibles non militaires et l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle ont permis à l’armée israélienne de mener sa guerre la plus meurtrière contre Gaza, révèle une enquête de +972 et Local Call.

Source : +972 Magazine, Yuval Abraham
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’autorisation élargie de l’armée israélienne de bombarder des cibles non militaires, le relâchement des contraintes concernant les pertes civiles attendues et l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle pour générer plus de cibles potentielles que jamais auparavant semblent avoir contribué à la nature destructrice des phases initiales de la guerre actuelle d’Israël contre la bande de Gaza, comme le révèle une enquête menée par +972 Magazine et Local Call. Ces facteurs, décrits par des membres actuels et anciens des services de renseignement israéliens, ont probablement joué un rôle dans la réalisation de ce qui a été l’une des campagnes militaires les plus meurtrières contre les Palestiniens depuis la Nakba de 1948.

L’enquête menée par +972 et Local Call est basée sur des conversations avec sept membres actuels et anciens de la communauté du renseignement israélien – y compris des membres du renseignement militaire et de l’armée de l’air qui ont participé aux opérations israéliennes dans la bande de Gaza assiégée – ainsi que sur des témoignages, des données et des documents palestiniens provenant de la bande de Gaza, et sur des déclarations officielles du porte-parole des FDI et d’autres institutions de l’État israélien.

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Censure politique : le gouvernement britannique a surveillé les discours critiques pour les censurer

Des dossiers ont été constitués par 15 départements après avoir surveillé l’activité des réseaux sociaux afin de contrôler les personnes invitées à s’exprimer lors d’événements officiels.

Source : The Guardian, Anna Fazackerley
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le ministère de l’Education est l’un des 15 ministères à avoir surveillé l’activité sur les réseaux sociaux de ceux qui sont perçus comme des opposants. Photo : Hollie Adams/Getty Images

Quinze départements gouvernementaux ont surveillé l’activité des réseaux sociaux de critiques potentielles, et compilé des « dossiers secrets » afin de les empêcher de s’exprimer lors d’événements publics, a révélé l’Observer.

Selon les directives publiées dans chaque ministère, y compris les ministères de la santé, de la culture, des médias et des sports, et de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, il est conseillé aux fonctionnaires de vérifier les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn des experts. Il leur est également demandé d’effectuer des recherches sur Google concernant ces personnes, en utilisant des termes spécifiques tels que « critique du gouvernement ou du premier ministre. »

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Revue de presse du 24/12/2023

Par : adminrdp

Revue de Noël avec plusieurs sujets graves : environnement, surveillance, fascisme, violences sexuelles, Macron et son chaperon. Merci à nos contributeurs et joyeuses fêtes à tous si l’on ne se retrouve pas avant l’année prochaine.

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L’aide économique américaine à la France, 1940-1953. Relecture du plan Marshall, par Jacques Sapir

Par : Sapir

La question de « l’aide » américaine à la France et généralement aux puissances européennes dans les années 1940-1950 est un sujet passionnant mais aussi d’une brûlante actualité au regard de la politique américaine vis-à-vis des pays européens depuis maintenant plusieurs années, et en particulier dans le cadre des opérations militaires en Ukraine. Cette question se double d’une autre : l’évaluation du « plan Marshall ».

Ce dernier est en effet devenu le symbole d’une aide supposée désintéressée et efficace au relèvement des pays d’Europe occidentale, au point qu’il est utilisé désormais dans le langage commun : on a évoqué un « plan Marshall pour les banlieues »et aujourd’hui on parle d’un « plan Marshall pour la rénovation des logements ». Il est ainsi devenu le synonyme de ce que l’on doit, ou que l’on devrait, faire dans certaines circonstances. Mais, le plan Marshall originel justifiait-il ces jugements et cet enthousiasme ? Depuis maintenant aux moins deux dizaines d’années, on assiste à une relecture nettement plus critique.

Un livre important, un livre dérangeant, un livre critiquable

C’est donc dans ce contexte qu’Annie Lacroix-Riz a publié en octobre 2023 un livre important et imposant sur les origines du plan Marshall[1]. Important, il l’est par son sujet. Le débat a commencé depuis maintenant plus de vingt ans sur les motivations profondes de l’engagement des États-Unis dans ce que l’on appelle le plan Marshall ou ERP (Emergency Recovery Program). Imposant, il l’est par sa forme (571 pages), mais aussi par des sources très importantes. Avertissons immédiatement le lecteur, c’est un livre à thèse. L’autrice y défend celle d’une aide américaine pensée exclusivement au service des États-Unis et dans le but d’asseoir une domination totale de ces derniers sur les pays européens. Le titre du premier chapitre de l’ouvrage le prouve. Il s’intitule « la quête américaine de l’hégémonie en Europe ».

Mais, ce livre ne se limite pas à cela. Il porte aussi une seconde thèse qui est celle du ralliement des élites françaises au projet américain, dans la continuité pour certaines de leur précédent ralliement au projet nazi. Cette dernière thèse, qui est dans la continuité d’ouvrages précédents d’Annie Lacroix-Riz[2], contribue cependant à brouiller la première. En effet, elle empiète et réduit l’étude du plan Marshall, et en particulier de ses conditions d’application, notamment, mais pas seulement, de l’importance de l’OECE (la future OCDE) qui fut créée spécifiquement pour coopérer avec l’Economic Cooperation Administration qui devait gérer le plan Marshall[3] et de l’Union Européenne des Paiements[4]. Au vu de l’importance de l’ouvrage, cela est regrettable. La question des élites avait été traitée de manière exhaustive dans trois précédents ouvrages, et elle n’aurait du occuper qu’une place mineure dans celui-ci.

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Israël était au courant du projet d’attaque du Hamas depuis plus d’un an

Un plan détaillé de l’attaque a été analysé par le Times. Les responsables israéliens l’ont balayé d’un revers de main, le qualifiant d’idéaliste et ont fait fi des mises en garde concrètes.

Source : The New York Times, Ronen Bergman, Adam Goldman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lors des attaques du 7 octobre, des hommes armés du Hamas se sont emparés d’un véhicule militaire israélien après avoir infiltré des zones du sud d’Israël. Un projet d’attaques similaires circulait parmi les dirigeants israéliens bien avant que le Hamas ne frappe.Crédit : Ahmed Zakot/Reuters

Par Ronen Bergman et Adam Goldman de Tel Aviv

Des documents, des courriels et des entretiens montrent que des responsables israéliens ont eu connaissance du plan de bataille du Hamas pour l’attaque terroriste du 7 octobre plus d’un an avant qu’elle ne se produise. Mais les responsables de l’armée et des services de renseignement israéliens ont ignoré ce projet, le jugeant trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas.

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À Gaza, les homosexuels palestiniens se battent pour rester dans les mémoires

Grâce à la plateforme en ligne Queering the Map, les histoires des Palestiniens homosexuels peuvent vivre à jamais, affirmant au monde qu’ils existent bel et bien.

Source : The Nation, Sarah O’Neal
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Alors que l’attaque israélienne contre Gaza se poursuit, l’histoire palestinienne est en train de disparaître. Des arbres généalogiques entiers sont déracinés et brûlés. Ce type d’anéantissement ne porte pas seulement atteinte au corps physique d’un peuple ; il s’attaque à sa capacité à transmettre ses connaissances, ses histoires, ses coutumes et sa culture aux générations futures. Comme dans d’autres génocides, l’un des principaux objectifs de cet effacement est d’éliminer non seulement des vies, mais aussi une mémoire collective. Cette perte est incommensurable. Pour les personnes homosexuelles et transgenres de Gaza, qui vivent déjà en marge de la société, l’effacement est décuplé.

Le gouvernement israélien d’extrême droite, bien qu’il s’aligne sur les puissances homophobes du monde entier, insiste sur le fait que l’État israélien est un havre pour les personnes LGBTQ, contrairement à la Palestine, où, laisse-t-on entendre, aucun homosexuel ne pourrait survivre ne serait-ce qu’un jour. Ce « pinkwashing » [procédé mercatique utilisé par un État, organisation, parti politique ou entreprise dans le but de se donner une image progressiste et engagée pour les droits LGBT, NdT] fait partie de la propagande israélienne qui efface l’existence des Palestiniens homosexuels.

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Revue de presse du 17/12/2023

Par : adminrdp

Cette semaine dans la revue de presse, l’inquiétante situation de la souveraineté alimentaire en France, « l’inquiétante » situation pour l’hégémonie du dollar, l’inquiétante situation des projets d’extraction et de la fonte des glaces en pleine COP 28 (elle même fort inquiétante), ou encore l’inquiétante convergence de la France avec la Hongrie entre les journalistes évincés, leurs sources menacées et les QR code imposés… Pour le plaisir, un petit tour quand même chez… les éléphants. Merci à nos contributeurs.

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