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Aujourd’hui — 19 avril 2024Analyses, perspectives

L’américanisation de la France : le plan Marshall, réexaminé

Réflexions inspirées par le nouveau livre d'Annie Lacroix-Riz, Les origines du plan Marshall : Le mythe de « l'aide » américaine, Armand Colin, Malakoff, 2023. L’été dernier, alors que je […]

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Hier — 18 avril 2024Analyses, perspectives

L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

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La stratégie de dissuasion nucléaire (SDN). Un pense-bête

La France est un des pays dotés de l'arme nucléaire mais la stratégie de la dissuasion nucléaire (SDN) reste relativement peu expliquée sur la place publique. François Géré fait œuvre de pédagogue avec ce document qui en explique les cinq grands principes.

- Transversaux / , , , , , , , ,

Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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Berlin: la police lance une razzia contre une conférence s’opposant au génocide à Gaza et la disperse

Vendredi après-midi, la capitale allemande Berlin a été témoin de scènes rappelant l'époque du régime nazi. Des centaines de policiers ont terrorisé une conférence anti-guerre qui s’opposait au génocide israélien […]

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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Comment la population de l'UE27 augmente-t-elle ?

Comment la population de l'UE27 peut-elle augmenter alors que depuis au moins une décennie le nombre de décès est généralement supérieur aux naissances ? Un graphique commenté donne la réponse. Faute d'une natalité supérieure aux décès, l'UE maintient une croissance totale légèrement positive grâce à l'immigration.

- États membres / , , , , , , , , , , ,

Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…

Fin avril, Emmanuel Macron doit prononcer un grand discours sur l’Europe, digne de son discours dit “de la Sorbonne” où il avait présenté l’Union comme un remède à l’obscurantisme nationaliste. Pourquoi pas, après tout ? Sauf que, au-delà des grandes déclarations d’amour à une Europe totalement fantasmée, Macron montre chaque jour qu’il est bien décidé à profiter des avantages du système européen, sans payer le prix de l’engagement, ni sans assumer ses obligations.

La semaine qui vient de s’écouler est assez cruciale pour le macronisme et pour l’Europe. Plus que jamais, Macron a démontré qu’il aimait l’Europe dès lors qu’elle permettait à la France de se comporter en passager clandestin du continent : on profite des avantages de la “mutualisation” européenne, sans en payer le prix.

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L’Europe généreuse en subventions scientifiques à Israël en plein génocide à Gaza

L'Union européenne a donné son feu vert à un grand nombre de nouvelles subventions scientifiques pour Israël en pleine guerre génocidaire contre Gaza. En parcourant une base de données de […]

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Israël a fait du Hamas une légende de résistance

Ecrivain et blogueur israélien, Alon Mizrahi a réactivé un sujet de débat furieusement interdit dans les médias mainstream, surtout francophones. Après six mois de génocide perpétré à Gaza par Israël, […]

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« La Russie doit être détruite » : les déclarations du président letton relancent l’escalade

Les déclarations de l’Union européenne sur la nécessité de s’attaquer à Moscou ont seulement pour effet de relancer l’escalade.

Source : Responsible Statecraft, Eldar Mamedov
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque le candidat républicain présumé à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a menacé de retirer la protection de l’OTAN aux alliés négligents (c’est-à-dire ceux qui n’investissent pas suffisamment dans leur propre défense), ses propos ont suscité une condamnation générale. Pourtant, certains alliés européens de l’Amérique ne rendent pas service à leur cause.

Le 15 mars, le président letton Edgars Rinkēvičs a exprimé son « soutien total » à la position faucon du président français Emmanuel Macron à l’égard de Moscou, déclarant : « Nous ne devrions pas tracer des lignes rouges pour nous-mêmes, nous devons tracer des lignes rouges pour la Russie et nous ne devrions pas avoir peur de les faire respecter. » Rinkēvičs n’a pas précisé quelles étaient ces lignes rouges, mais on peut supposer qu’il faisait référence aux allusions de Macron à une possibilité d’envoyer des troupes de l’OTAN pour combattre la Russie en Ukraine.

Ce type de rhétorique est habituel dans les discours des hommes politiques européens, en particulier ceux des pays d’Europe centrale et orientale. Elle a l’avantage de projeter une certaine détermination tout en restant suffisamment vague sur ce qui serait exactement qualifié de victoire de l’Ukraine et de défaite de la Russie. Mais Edgars Rinkēvičs a fait monter les enchères en ajoutant cette phrase en latin : « Russia delenda est. »

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Élections européennes : qui sont les bons (et les mauvais) élèves de l'écologie ?

Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d'associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
À deux mois des élections européennes, qui se tiendront en France le 9 juin, une coalition de cinq ONG a étudié les groupes politiques qui ont soutenu les lois du Pacte vert, relatives à l'écologie, au climat et à la biodiversité, et ceux qui ont tenté d'en saper les ambitions ces dernières années. Elles (...)

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Migrations et frontières. Surveiller et punir

Le 14 mars 2024, le naufrage d'une embarcation au large du sud-ouest de la Tunisie faisait 36 morts ou disparus. La veille, 60 migrants avaient déjà disparu en partance des côtes libyennes. Le 15 mars, 22 autres allaient mourir noyés à proximité de la Turquie. S'il ne s'agit là que de derniers cas recensés, la tendance à l'augmentation des drames reste claire. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 3 105 personnes sont mortes ou disparues en Méditerranée en 2023, nombre jamais atteint depuis 2017.

La même semaine, le 17 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la tête d'une délégation au Caire, signait un accord de partenariat avec l'Égypte, à hauteur de 7,4 milliards d'euros, comportant un volet migratoire1. L'enjeu est simple : externaliser un peu plus les frontières européennes en soutenant un régime autoritaire pour qu'il gère les flux de population, qu'elle soit subsaharienne, proche-orientale ou même égyptienne. Alors que le silence et surtout l'inaction des institutions européennes sont criants à l'égard du génocide en cours dans la bande de Gaza — l'Union européenne est le principal partenaire commercial d'Israël et nombre d'États membres, dont la France, continuent à livrer de l'armement —, la diplomatie européenne se réduirait-elle à un contrôle de l'externalisation des frontières ? Est-ce là l'ambition internationale des 27 États membres ?

« Gérer les frontières » revient à réifier les migrants, au mieux, si ce n'est à convertir les identités, les vies, les trajectoires en chiffres. Ainsi est posée l'équation. Dès lors que le problème est numérique, il devrait se régler par des chiffres, déboursés à l'occasion pour cette dite gestion. Or pourquoi migre-t-on ? Si les raisons sont diverses (persécution, travail, études, famille, etc.), le débat public se focalise surtout sur l'opposition, binaire, entre réfugiés politiques et migrants économiques. Comme si les premiers étaient davantage légitimes que les seconds. Comme si la persécution définie par la Convention des Nations unies de 1951 relative au statut des réfugiés ne pouvait pas être interprétée et perçue de manière différente.

À l'heure de la mondialisation des technologies du numérique, d'une hyper connexion mondiale et d'une diffusion instantanée des informations, les inégalités et injustices sont parfaitement identifiées. Et immédiatement. C'est ce que nous explique Nathalie Galesne sur BabelMed dans son article « Tunisie, un pays sous scellés ? ». L'indécence de disposer d'un « passeport rouge », comme on dit en tunisien, pour traverser les frontières, contraste avec la situation des Tunisiens, de plus en plus empêchés de partir. Cela suscite une pulsion de viatique, alimentée par l'impact de la colonisation sur les inconscients ou le fantasme de l'Occident rêvé mais aussi, et surtout, par un quotidien difficile. Pénuries, ségrégation socio-spatiale, violences policières, absence de perspectives : comment ne pas corréler les velléités de départ avec l'augmentation du chômage2, de l'inflation, et de la désillusion politique plus de 10 ans après la révolution comme l'illustre la chute drastique de la natalité3 ?

Or « le malheur des uns fait le bonheur des autres » nous explique Marine Caleb dans son article pour Orient XXI. Le départ massif de jeunes qualifiés, formés en Tunisie, profite aux économies du Nord, malgré des procédures de régularisation complexes. Et on ne peut que décrier l'absence de concertation pour un développement plus circulaire entre les deux rives de la Méditerranée.

De l'autre côté de la rive, l'Europe danse essentiellement sur deux pieds : celui de la militarisation de ses frontières et de l'externalisation de sa politique migratoire. Comme y revient Federica Araco sur BabelMed avec son article « L'ombre portée de la forteresse Europe », « depuis 2014, l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex a mené plusieurs opérations militaires pour surveiller et limiter les flux migratoires (Triton, Sophia, Themis, Irini) qui ont rendu les limites de cet immense continent liquide de plus en plus dangereuses pour ceux qui tentent de les franchir ». Y compris avec l'utilisation de drones Héron développés par l'entreprise Israel Aerospace Industries, dont l'armement est actuellement massivement employé contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. L'autre volet est celui de l'externalisation de la gestion des frontières extérieures. Avec le système de Dublin, il n'y a aucune solidarité européenne concernant l'asile, et la pression migratoire s'exerce exclusivement sur les pays méditerranéens. En revanche, tous les États européens s'accordent d'une seule voix pour externaliser leurs frontières, de façon à ce que celles-ci soient contrôlées et renforcées directement par les États du sud et de l'est de la Méditerranée. Après la Turquie, la Libye, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie, c'est au tour de l'Égypte de bénéficier de financements européens censés empêcher que les migrants ne prennent le large, légitimant de fait un certain nombre de régimes autoritaires qui font peu de cas des violations itératives des droits humains. Avec pour conséquence près de 30 000 migrants morts ou disparus en Méditerranée au cours d'une décennie.

L'article « Dans l'enfer des derniers disparus » de Federica Araco sur BabelMed revient sur les conséquences du durcissement des politiques migratoires, que ce soit sur les trois principales voies maritimes de la Méditerranée (centre, ouest, est) ou sur les voies terrestres, avec la construction de structures de barbelés aux frontières. Loin de restreindre le phénomène migratoire, ces mesures le rendent plus périlleux et s'accompagnent d'une diminution de la qualité de l'accueil sur le sol européen. Le cas de l'Italie, exposé par la journaliste, est à ce titre flagrant. Il illustre bien les vulnérabilités accrues des migrants, entre travail au noir et circuits criminels.

À la frontière entre l'Algérie et le Maroc, le renforcement du dispositif de surveillance par les gardes-frontières et les tours de contrôle a eu pour conséquence de modifier les flux migratoires. Comme le développent S.B et B.K dans leur article « À la frontière algéro-marocaine, traces des drames migratoires entraînés par sa militarisation, les prisons et les risques de mort », pour Maghreb Émergent et Radio M, l'évacuation des milliers de migrants subsahariens d'Oued Georgi à la frontière, « a déplacé ces derniers vers d'autres routes de migration clandestine ». D'autant que l'insécurité aux frontières incitait déjà Subsahariens et Algériens à se diriger vers l'est, notamment vers la Tunisie et la Libye. Ce serait également le cas de Marocains, dont la migration vers l'Algérie, pour des raisons de coût moindre et de traversées plus sécurisées, s'accentuerait.

L'ensemble de ces évolutions n'arrangent en rien les conditions de vie des migrants dans les pays de transit, notamment en Tunisie. Dans son « Reportage au lac 1 : la Tunisie face à l'afflux de Soudanais » pour Nawaat, Rihab Boukhayatia détaille les conditions de vie misérables dans des camps jouxtant les locaux de l'OIM au cœur de la capitale. « Débordé, le HCR n'est pas en mesure de répondre aux attentes des réfugiés sans le soutien des autorités tunisiennes. Les procédures légales tunisiennes font que les demandeurs d'asile et les réfugiés peinent à trouver un travail, un logement ou un accès à l'éducation pour tous les enfants. De surcroît, la Tunisie, bien que signataire de la Convention de Genève, n'a pas encore adopté un système national d'asile, relève le HCR. » 40 % des 13 000 réfugiés et demandeurs d'asile enregistrés auprès du HCR en Tunisie viendraient du Soudan, en proie à un conflit interne depuis un an.

À proximité de Sfax, des migrants de différentes nationalités (guinéenne, burkinabaise, malienne, ivoirienne, camerounaise) vivent et travaillent dans les champs d'oliviers dans des conditions inhumaines. Le reportage « À l'ombre des oliviers d'El-Amra, des crimes incessants contre les migrants » de Najla Ben Salah pour Nawaat montre comment, depuis l'an dernier et la campagne raciste du président tunisien Kaïs Saïed, les expulsions massives de Subsahariens ont poussé plus de 6 000 personnes à se réfugier dans les oliveraies proches de la ville, avec pour espoir de rejoindre l'Italie. Victimes de violences policières, de violences sexuelles, d'arrestations arbitraires et de confiscation de leurs biens, certains sont déportés vers l'Algérie et la Libye, sans aucune garantie juridique. Et les femmes sont les premières victimes.

Même si la société civile, surtout féministe, s'organise, comme le met en exergue Nathalie Galesne dans « Damnés du désert, damnés de la mer » sur BabelMed, la situation reste très tendue sur le terrain. Cela concerne tous les migrants, y compris les étudiants, comme nous le confirme Jean, président d'une association d'étudiants africains en Tunisie. « Depuis le début de l'année, de nouveau, des étudiants sont arrêtés de manière arbitraire4, alors qu'ils sont en règle. La justice fait son travail et ceux-ci sont généralement relâchés, mais ils peuvent être auparavant incarcérés et les frais d'avocat ne sont pas remboursés. » Les différentes associations et ambassades des pays concernés tentent de s'organiser collectivement pour faire davantage pression sur les autorités tunisiennes, avec les maigres résultats que l'on connaît. Dans ce contexte difficile, c'est principalement la solidarité interindividuelle entre migrants, notamment illustrée dans le film Moi, capitaine de Matteo Garrone (2024), également projeté à Tunis, qui redonne un peu d'humanité à ces vies livrées à elles-mêmes.

Du 6 au 9 juin prochain auront lieu les élections au Parlement européen. Comme pour les votes nationaux, le thème de la migration reste crucial et charrie un nombre conséquent d'idées reçues, que ce soit sur les chiffres de l'accueil d'étrangers, sur les effets de « l'appel d'air », sur les profiteurs ou les grands remplaceurs... En France, 15 ans après le débat stérile sur « l'identité nationale », la loi de janvier 2024 « pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » a été censurée à plus du tiers par le Conseil constitutionnel. Cette séquence a surtout permis au gouvernement actuel de se mettre en scène sur cette thématique, chère à l'extrême-droite et à la droite, au détriment d'autres priorités politiques et sociales.

Certains sondages évoquent sans surprise une percée de l'extrême-droite lors de ces élections. Comment y remédier ? Faudrait-il rétorquer à Marine Le Pen, qui répète à l'envi la nécessité d'établir un « blocus maritime » en Méditerranée, que ce dernier existe déjà, autour de la bande de Gaza depuis 2007 ? Comment convaincre Fabrice Leggeri, numéro 3 de la liste du Rassemblement national (RN) et ancien directeur de Frontex ? Quid de Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement d'extrême-droite en Italie ? Rien ne devrait pourtant opposer l'identité, quelle que soit sa définition, à l'hospitalité et, surtout, aux principes du respect de l'intégrité humaine et de la fraternité.

Cinq ans après un premier dossier du réseau des médias indépendants sur le monde arabe, fruit d'une nouvelle coopération entre médias du nord et du sud de la Méditerranée, ces reportages entendent contextualiser les dynamiques migratoires, déconstruire les préjugés et, a fortiori, redonner une humanité singulière à une tragédie de masse qui n'en finit pas.

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Ce dossier a été réalisé dans le cadre des activités du réseau Médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale rassemble Assafir Al-Arabi, BabelMed, Mada Masr, Maghreb Émergent, Mashallah News, Nawaat, 7iber et Orient XXI.


1L'Italie a aussi récemment signé un accord avec l'Égypte, bien que les proches de Giulio Regeni, étudiant-chercheur italien assassiné par les services de renseignement égyptiens en 2016, n'aient toujours pas obtenu gain de cause.

2Le directeur de l'Institut national de la statistique tunisien, Adnene Lassoued, a été limogé le 22 mars 2024, probablement en raison de la publication des chiffres du dernier trimestre 2023 du chômage, en augmentation, à 16,4 %, et de près de 40 % chez les jeunes de moins de 24 ans.

3Selon l'Institut national de la statistique en Tunisie, l'indice synthétique de fécondité est passé de 2,4 en 2016 à 1,8 en 2021.

4Le 19 mars 2024, Christian Kwongang, président sortant de l'Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie, a été arrêté de manière arbitraire avant d'être relâché.

Le Mécanisme : comment l’«ordre» fondé sur des règles inventées sombre dans la sauvagerie

par Pepe Escobar. La folie inhérente au Mécanisme conduit inévitablement le capitalisme de casino à recourir à la barbarie. Une barbarie pure et simple, du type Crocus City Hall et Projet Gaza Génocide.

La Bombe «européenne»

Par : mlab3
L’hubris qui anime l’oligarchie mondialiste allergique aux frontières nationales a trouvé son saltimbanque le plus dangereux. Ce psychopathe constitue un grave danger pour la survie de l’humanité.

PayByFace Expands Across European Markets

By Bianca Gonzalez The Amsterdam-based biometric payment processing startup PayByFace has announced agreements to expand into several European markets including Netherlands, UK, Ireland, France, Italy,...

PayByFace Expands Across European Markets

En Europe, le Centre Droit accompagne le virage autoritaire

À l’approche des élections européennes de juin, une fois de plus nous entendons un discours alarmiste dénonçant les partisans de l’extrême droite. Mais le tournant autoritaire est déjà en cours, sous l’impulsion des forces conservatrices au cœur des institutions européennes.

Source : Jacobin, Georgios Samaras
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La première ministre italienne Giorgia Meloni (R), la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (G), et le président français Emmanuel Macron (C) lors du sommet UE-MED9 de Malte concernant les migrations, le 29 septembre 2023. (Ludovic Marin / AFP via Getty Images)

Au cours des deux dernières décennies, un récit récurrent mettant en garde contre l’influence grandissante de l’extrême droite a fait surface dans la politique européenne. De la fin des années 2000 jusqu’aux élections européennes de 2019, ce récit a été alimenté par des prédictions catastrophiques et une rhétorique alarmiste, brossant un tableau des dangers potentiels posés par les voix extrêmes qui gagnent du terrain au Parlement européen.

Dernièrement, on a même vu certains dirigeants européens s’adresser à des icônes de la pop comme Taylor Swift pour les aider à mobiliser les jeunes électeurs en vue des élections européennes de juin. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également fait les gros titres le 21 février en déclarant qu’elle ne collaborerait pas avec les partis d’extrême droite au sein du prochain Parlement européen.

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Frontex un déni de respect des droits humains

En une du Soir de ce weekend 30 /31mars/1 avril 2024, on peut lire : « Frontex en Belgique pour appuyer les retours forcés et surveiller les entrées » et dans la Libre Belgique […]

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La résistance palestinienne est légitime et l’Europe doit le reconnaître

Luk Vervaet, essayiste et militant pro-palestinien, revient sur les multiples guerres et agressions israéliennes que subissait déjà la Bande de Gaza avant le 7 octobre, lesquelles fondent d'autant plus la […]

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Y a-t-il un trou dans la raquette de l’OTAN?

Par : STRATPOL

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une alliance politique et militaire internationale composée de 32 États membres d’Europe

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Des condamnations à géométrie variable! 

A Zurich, début mars dernier, un juif religieux a été agressé par un jeune musulman d'origine tunisienne, ce qui a provoqué l’indignation générale. Considéré comme étant un acte terroriste, puisqu’on […]

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Conseil européen de printemps : qui va payer pour les armes ?…

Par : pierre

Le spectre d’un échec occidental en Ukraine a plané sur les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept réunis à Bruxelles les 21 et 22 mars. Au point que ce Conseil européen de printemps a été presque exclusivement consacré à la guerre et aux dossiers qui y sont liés.

« La Russie ne doit pas l’emporter » affirme la déclaration finale dès son premier paragraphe. Cette proclamation pourrait sembler banale de la part de l’UE. Pourtant, il y a quelques mois encore, les dirigeants européens ne jugeaient pas utile de la marteler, tant la victoire de Kiev, massivement soutenu par les Occidentaux, semblait aller de soi.

Désormais, l’ambiance a radicalement changé. L’armée russe avance, notamment sur le front du Donbass. Et les forces ukrainiennes paraissent chaque jour en plus mauvaise posture. Quelques jours avant le sommet, Emmanuel Macron résumait l’état d’esprit de la plupart de ses collègues : « si on laisse l’Ukraine seule, si on la laisse perdre cette guerre, la Russie menacera à coup sûr la Moldavie, la Roumanie, la Pologne ». Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, enchérissait peu après, dans le quotidien français Libération : « si nous n’apportons pas suffisamment d’aide à l’Ukraine pour arrêter la Russie, nous serons les suivants ».

Dans ces conditions, le sommet a pris des allures de conseil de guerre, sans cependant réussir à effacer les divergences et contradictions entre Etats membres. A propos notamment de cette question particulièrement sensible en période de restriction budgétaire : où trouver l’argent ?

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Conseil européen de printemps : qui va payer pour les armes ?

Par : pierre

Le spectre d’un échec occidental en Ukraine a plané sur les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept réunis à Bruxelles les 21 et 22 mars. Au point que ce Conseil européen de printemps a été presque exclusivement consacré à la guerre et aux dossiers qui y sont liés.

« La Russie ne doit pas l’emporter » affirme la déclaration finale dès son premier paragraphe. Cette proclamation pourrait sembler banale de la part de l’UE. Pourtant, il y a quelques mois encore, les dirigeants européens ne jugeaient pas utile de la marteler, tant la victoire de Kiev, massivement soutenu par les Occidentaux, semblait aller de soi.

Désormais, l’ambiance a radicalement changé. L’armée russe avance, notamment sur le front du Donbass. Et les forces ukrainiennes paraissent chaque jour en plus mauvaise posture. Quelques jours avant le sommet, Emmanuel Macron résumait l’état d’esprit de la plupart de ses collègues : « si on laisse l’Ukraine seule, si on la laisse perdre cette guerre, la Russie menacera à coup sûr la Moldavie, la Roumanie, la Pologne ». Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, enchérissait peu après, dans le quotidien français Libération : « si nous n’apportons pas suffisamment d’aide à l’Ukraine pour arrêter la Russie, nous serons les suivants ».

Dans ces conditions, le sommet a pris des allures de conseil de guerre, sans cependant réussir à effacer les divergences et contradictions entre Etats membres. A propos notamment de cette question particulièrement sensible en période de restriction budgétaire : où trouver l’argent ?

Pris ensemble, les gouvernements nationaux et l’UE elle-même ont déjà dépensé 31 milliards d’euros en soutien militaire (c’est-à-dire en plus des financements civils en faveur de Kiev). A Bruxelles, on prévoit une rallonge de 20 milliards d’ici décembre 2024. Le pot global européen baptisé « Facilité européenne pour la paix », finançant les soutiens militaires de l’UE partout dans le monde, vient d’être réformé et abondé de 5 milliards fléchés vers l’Ukraine.

Mais, au regard des masses d’armes, de munitions, d’équipements et de systèmes militaires que les stratèges européens jugent nécessaires à Kiev, et qu’ils souhaitent produire eux-mêmes ou acquérir à l’extérieur, cela ne suffit pas.

Les Vingt-sept vont réquisitionner les intérêts des avoirs russes

Une première piste, proposée par la Commission européenne fin février, a été validée : les Vingt-sept vont réquisitionner les intérêts des avoirs russes déposés dans des institutions européennes et qui ont été gelés en mars 2022. Ces dépôts, évalués à 200 milliards de dollars, ont généré 4,7 milliards d’euros de produits financiers, sur lesquels Bruxelles va mettre la main.

Une fois retirées les taxes belges, 90% de cette manne sera utilisée pour les besoins militaires de Kiev. Le reste financera la « reconstruction de l’Ukraine », ce qui était l’idée initiale. Cette clause permet aux Etats « neutres » (hors OTAN, comme l’Autriche ou l’Irlande) de ne pas violer leur constitution qui interdit la fourniture d’armes à des pays en guerre.

Il est à noter que certains gouvernements « ultras » préconisaient de s’approprier non seulement les intérêts, mais aussi les avoirs russes eux-mêmes. Cette suggestion n’a pas été suivie : pour la plupart des experts, elle aurait constitué un vol encore plus manifeste au regard du droit, avec de possibles fuites d’investisseurs internationaux, effrayés par des procédures aussi arbitraires dont ils pourraient un jour être victimes.

Deuxième piste : « la Banque européenne d’investissement est invitée à adapter sa politique de prêt à l’industrie de la défense » indiquent les conclusions du sommet. Ladite BEI, selon ses statuts, ne peut que financer des investissements dans les infrastructures civiles, par exemple en faveur du climat et de l’environnement. Les Vingt-sept, qui sont les actionnaires de cette institution, vont s’atteler à changer ces restrictions, et élargir la liste des produits à double usage (civil et militaire). Mais les dirigeants de la banque et certaines capitales ont mis en garde : techniquement, l’affaire est complexe. Mais la mobilisation de la BEI incitera le secteur privé (les fonds de pension, par exemple) à investir dans le secteur militaire, répliquent les partisans de cette voie.

La troisième piste divise fortement les Vingt-sept. Elle avait été suggérée par la cheffe du gouvernement estonien, puis immédiatement reprise par le président français. L’idée serait de lancer un nouvel emprunt commun auprès des marchés financiers, à l’image de ce qui avait été réalisé en 2020 afin de financer le « plan de relance post-Covid » pour un montant de 750 milliards d’euros. Cette fois, on évoque la somme de 100 milliards d’euros, à hauteur des ambitions de la « stratégie pour l’industrie de défense européenne » préparée par la Commission.

Bruxelles rêve également faire de l’UE une puissance militaire avec ses capacités de production communes

Car Bruxelles ne veut pas seulement soutenir Kiev, mais rêve également faire de l’UE une puissance militaire avec ses capacités de production communes. Sauf que, dans ce contexte, les oppositions au sein des Vingt-sept apparaissent sur plusieurs plans. A commencer par les éternelles divergences entre pays réputés « dépensiers » et donc tentés par le financement à crédit ; et ceux qualifiés de « pingres » pour leur attachement de principe à l’équilibre budgétaire.

Dans ce dernier camp, la Finlande et la Suède, d’autant plus belliqueuses qu’elles viennent d’adhérer à l’OTAN, pourraient assouplir leurs réticences traditionnelles. Ces gouvernements justifieraient cette entorse à leur « rigueur budgétaire » par l’état de guerre face à une Russie jugée au moins aussi dangereuse que le virus de 2020.

En revanche, ni Berlin, ni La Haye ne sont sur le point de valider un nouveau recours à de la dette commune. Cependant, les partisans de cette piste ne désespèrent pas ; ils font valoir que le processus n’en est qu’à ses débuts, et que l’idée fera son chemin. Surtout, les capitales les plus favorables à une Europe plus intégrée voient la guerre comme un occasion de faire avancer une Europe fédérale via la « solidarité budgétaire ».

Cette perspective et ces arguments ne font qu’aviver les contradictions au sein des Vingt-sept, à un moment où l’accélération de l’intégration européenne est moins populaire que jamais – ce qui risque de se voir lors des élections européennes de juin prochain.

A cela s’ajoute les réticences de certains gouvernements à confier plus de pouvoirs à la Commission en matière de décisions portant sur les industries nationales de défense. Berlin affirme que pour des transferts militaires vers Kiev, Bruxelles n’est nullement un intermédiaire nécessaire – même si le sujet divise la coalition tripartite au pouvoir.

Pour certains produits agricoles ukrainiens, les importations vers l’Europe « ont été multipliées par cinq ou dix », déstabilisant les marchés

Plusieurs autres sujets, également liés à l’Ukraine ont également fait apparaître les divisions au sein du Conseil. Ainsi, lors de la réunion, le président ukrainien, invité à s’exprimer en téléconférence (photo), n’a pas manqué de sermonner les participants à propos des restrictions nouvellement imposées aux produits agricoles de son pays.

Ces importations avaient été dispensées de droits de douane vers l’UE par une mesure de « solidarité » avec Kiev prise en juin 2022. S’en est suivie une déstabilisation des marchés, notamment en Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Roumanie : céréales, volailles, œufs, sucre et fruits et légumes y ont afflué en masse, submergeant les producteurs locaux. Même les pays de l’Ouest, comme la France, en ont subi les contrecoups. Ce fut un des grands thèmes des manifestations d’agriculteurs qui ont touché près d’une vingtaine des pays de l’Union. Pour certains produits agricoles ukrainiens, a rappelé le Emmanuel Macron, les importations vers l’Europe « ont été multipliées par cinq ou dix » depuis le début de la guerre.

Certains gouvernements – même les plus pro-Kiev, comme Varsovie – ont donc décidé de restrictions unilatérales d’importations, inquiétudes électorales obligent. Un jeu s’est ensuite développé entre les pays, la Commission et l’europarlement pour déterminer des seuils de rétablissement des droits de douane selon les produits, et pour fixer des années de référence. Le Conseil n’a pas tranché, les décisions sont encore à venir, et seront probablement changeantes. Volodymyr Zelensky s’est dès lors plaint d’« érosion de la solidarité », et ce, alors même qu’en matière de céréales notamment, la production est réalisée par d’immenses exploitations (souvent possédées par des grands groupes occidentaux), à très bas coûts.

La probabilité que les négociations aboutissent à des adhésions effectives est quasi-nulle

Par ailleurs, les Vingt-sept ont validé le principe de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE de la Bosnie-Herzégovine. Ce pays est très loin de remplir les critères requis pour intégrer le club européen, mais certaines capitales considèrent qu’il y a urgence à arrimer les pays des Balkans à l’UE pour les préserver de la supposée influence russe, et qu’il serait dangereux de découpler ce processus d’adhésion concernant la Bosnie de celui proposé à l’Ukraine et à la Moldavie.

Pour ces deux pays, les négociations ont officiellement été déclarées ouvertes en février ; la Commission a depuis lors établi un « cadre de négociations », une sorte de feuille de route, qui doit encore être approuvé à l’unanimité par les Vingt-sept. Certains pays, comme la France, freinent officieusement, craignant des retombées électorales en juin : la perspective de voir arriver des pays très pauvres, et notoirement corrompus, est très impopulaire. Les discussions proprement dites pourraient bien ne pas démarrer ce semestre, et sans doute pas non plus au second, sous présidence tournante hongroise.

Quant à la Bosnie, le Conseil vient donc de demander à la Commission d’élaborer un cadre de négociation – soit un cran derrière Kiev et Chisinau dans la procédure.

En réalité, ces décisions sont surtout symboliques. Non seulement lesdites négociations, au grand dam de Kiev notamment, devraient durer une décennie ; mais leur probabilité d’aboutir à des adhésions effectives est quasi-nulle. En effet, les plus lucides des dirigeants européens savent que cela signifierait l’éclatement de l’UE qui serait confrontée à une hétérogénéité sans précédent.

A bien plus court terme, le Conseil a, quoi qu’il en soit, appelé à faire passer l’UE en mode « économie de guerre ». Les peuples risquent d’en être les grands perdants.

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Bardella franchit le mur de l’Atlantique

Il fut un temps où Marine Le Pen était soupçonnée et même accusée d’être pro-russe, poutinienne, et anti-européenne. Avec Jordan Bardella, le Rassemblement National modifie fortement sa doctrine. On en veut pour preuve les propos qu’il a tenus devant les lecteurs de Politico hier… Aucune marque d’allégeance à l’ami américain n’a été oubliée.

Sur le ralliement quasi-complet de Jordan Bardella à la cause atlantiste, on ne peut pas faire mieux que de reprendre le résumé de son intervention donné par Politico :

JE RESTE. Si “la guerre [en Ukraine] est toujours en cours” en 2027 et que le RN arrive au pouvoir, il ne sortira pas du commandement intégré de l’Otan. Bardella a ainsi remis en cause une mesure défendue jusqu’ici par Marine Le Pen — y compris lors de l’élection de 2022.

Nouvelle donne. “Le programme qu’on a toujours défendu sur l’Otan […] ne tenait pas compte de la guerre. On ne change pas les traités en période de guerre”, a justifié Bardella. Précisons toutefois qu’au moment de la dernière campagne présidentielle, la guerre en Ukraine avait déjà commencé.

“Plutôt” Donald. Le président du RN a reconnu qu’un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche “ne serait pas forcément dans l’intérêt des Français”, en citant “les droits de douane sur les exportations viticoles françaises”. Ce qui ne l’a pas empêché d’affirmer qu’entre Joe Biden et Donald Trump, son “cœur penche plutôt pour Trump”. “Les dernières images de Biden ne sont pas très rassurantes”, a-t-il noté.

JE NE SORS PLUS. Autre coup de canif dans le programme présidentiel de Marine Le Pen : alors que la candidate proposait une sortie pure et simple du marché européen de l’électricité en 2022, Jordan Bardella préfère modifier ses règles de fonctionnement — sans guère plus de précisions.

En misant sur le nucléaire (encore plus), Bardella a dit vouloir faire de la France un “paradis énergétique”. Et pour lui notre pays a déjà “fait sa transition énergétique”. Le nucléaire ne représente pourtant aujourd’hui que 40 % de l’énergie consommée — et les énergies fossiles comptent toujours pour 47 %.P

Politico

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