En mars, la Cour suprême va entendre des arguments concernant le rôle du gouvernement fédéral dans la communication ou la censure d’informations sur la santé publique durant la pandémie. Cette action en justice, initiée par le procureur général du Missouri, soulève des questions cruciales sur les droits des utilisateurs et le rôle du gouvernement dans la communication en période de pandémie. En effet, il n’a échappé à personne qu’en pleine crise Covid, les réseaux sociaux ont réprimé les utilisateurs qui ne partageaient pas informations provenant de source gouvernementale.
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La question de la confidentialité des données stockées par Facebook, devenue Meta, a longtemps agité les esprits. On se souvient de l’affaire Cambridge Analytica, officine qui avait utilisé des données personnelles collectées par le géant américain, probablement pour nourrir des analyses électorales. Preuve était faite que Facebook n’était pas seulement un site où l’on postait ses photos de vacances : c’était aussi un espace de surveillance et de manipulation.
En cryptant les messageries (Messenger compris) de bout en bout, Facebook introduit une herse dans ce dispositif de surveillance. Désormais, il n’est plus possible, semble-t-il (mais méfions-nous des manipulations !), pour les services de police d’aspirer d’un coup les informations privées pour les surveiller.
Face à cette évolution, la National Crime Agency britannique a lancé une alerte officielle auprès des parents sur l’impossibilité, désormais, de décrypter les messages pédophiles qui circulent sur Facebook. On comprend l’intérêt qu’il y a à protéger les enfants. En même temps, l’aveu est fait, désormais, que la police ne s’est jamais gênée pour consulter vos messageries privées.
Ceux qui se souviennent des censures régulièrement imposées par Facebook durant la crise COVID, mais aussi des techniques utilisées par les services que nous avions décrites alors, ne seront pas complètement surpris.
Selon la presse indienne, Elon Musk (que nous évoquons souvent dans nos colonnes) est l’auteur d’une nouvelle boutade qui vise cette fois Facebook et son propriétaire Mark Zuckerberg. Il y a quelques semaines, il avait visé Wikipedia, qu’il avait proposé de renommer Dickipedia. Cette fois, il propose 1 milliard à Zuckerberg s’il renomme son réseau “Faceboob” (allusion à la poitrine féminine, en anglais).
Cet épisode anecdotique s’intègre dans la rivalité entre les deux hommes, où il apparaît de plus en plus qu’Elon Musk a des ambitions “intellectuelles” pour Twitter, qu’il a rebaptisé “X”, en opposition avec Facebook qui obéit à une logique quantitative.
Les deux figures mythiques d’Internet avaient évoqué, en juin, un combat de MMA qui devait les opposer. Finalement, ce combat très attendu ne devrait pas avoir lieu. Mais, en attendant, Musk mène un combat politique contre la tyrannie (notamment en proposant Starlink aux Palestiniens), quand Zuckerberg transmet consciencieusement les données personnelles qu’il collecte aux services américains.
Deux conceptions d’Internet, donc.
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