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À partir d’avant-hierJean-Pierre CHEVALLIER

Banksters de la BCE, actualisation au 22 mars

Les banksters de la BCE prêtent de l’argent qu’ils n’ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. C’est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme.

***

Les actifs de la BCE ont augmenté depuis sa création, de plus en plus fortement jusqu’à une inversion à partir du 24 juin 2022 pour atteindre un plus haut record historique à 8 836 milliards d’euros,

Document 1 :

Ces actifs sont constitués pour l’essentiel par des titres (Securities) pour 4 833 milliards d’euros au 12 mars dernier et de prêts (Lending) à des banques commerciales. Ils sont en forte baisse mais ils atteignent la somme de 402 milliards d’euros,

Document 2 :

Ces prêts ont fortement augmenté à partir du 6 mars 2020, c’est-à-dire à partir du moment où les autorités européennes ont interdit à la population de travailler tout en lui prêtant jusqu’à 2 217 milliards d’euros sous le prétexte de cette histoire de coronavirus, dans le cadre des opérations dites de TLTROs III (Targeted Longer-Term Refinancing Operations).

Cependant, ces prêts généreusement accordés (avec parfois des taux… négatifs !) ont fortement baissé (par exemple le 28 décembre 2022 et le 30 juin 2023) surtout pour des raisons dites techniques, car les banksters européens devaient diminuer leurs actifs compte tenu des montants de leurs capitaux propres,

Document 3 :

Euh…

Comment ont été financés les 8 836 milliards d’euros d’actifs de la BCE ?

Pour rappel, les actifs de toute entreprise et de toute banque y compris ceux d’une banque centrale sont financés par son passif, c’est-à-dire par des dettes et des capitaux propres, liabilities and equity en anglais, le mot passif n’existant pas logiquement dans cette langue.

Or les capitaux propres de la BCE sont négligeables.

Les actifs de la BCE sont donc financés pour l’essentiel par des dettes, liabilities, mais qui sont les créanciers ?

Qui ?

Euh… ben… ce sont les banksters des banques commerciales qui ont prêté ces centaines de milliards d’euros à la BCE !

Oui mais les banksters des banques commerciales n’avaient pas d’argent puisqu’ils étaient obligés d’emprunter des centaines de milliards d’euros à la BCE qui n’avait pas d’argent elle non plus !!!

Euh… ben… toute personne ayant un minimum d’intelligence comprend tout de suite que cette histoire est ubuesque et qu’il s’agit en fait d’une gigantesque opération de cavalerie financière !

En réalité, les banksters de la BCE se sont toujours entendus avec leurs homologues des banques centrales, par exemple le 26 juin 2020, pour leur prêter… 564 milliards d’euros supplémentaires à condition qu’ils les redéposent en retour le même jour à la BCE !

Ainsi, au cours de la même journée de banque, la BCE prête l’argent qu’elle n’a pas à ses banksters (qui n’ont pas d’argent).

Ces banksters des banques commerciales déposent alors cet argent (qu’ils sont censés avoir) en retour à la BCE.

Ces opérations sont faites finalisées après la fin des heures d’ouverture des agences bancaires (en back office).

Débit égale crédit, actif égale passif, tout donne l’impression d’être (presque) en ordre mais c’est de la pure création monétaire ex nihilo !

Les dettes de la BCE sont donc constituées des dépôts des banques commerciales auprès de la BCE qui se sont montés à un plus haut record de 4 910 milliards d’euros le 11 novembre 2022 pour retomber à 3 662 milliards, ce qui constitue de l’argent qui n’existe pas en réalité selon les règles comptables,

Document 4 :

Il existe une antériorité à cette création monétaire ex nihilo : l’Allemagne de l’entre-deux guerres, cf. le livre de notre ami Pierre Jovanovic, Hitler ou la revanche de la planche à billets.

Une remarque importante : aux États-Unis, il n’y a pas de création monétaire ex nihilo car c’est l’État fédéral qui a emprunté de l’argent sur les marchés financiers avant de le distribuer généreusement.

C’est une hypertrophie monétaire de plus de 5 200 milliards de dollars qui subsiste aux États-Unis, ce qui les handicape gravement, comme le montre le fait que la masse monétaire M2 représente 73,5 % du PIB courant annuel alors que ce ratio ne devrait pas dépasser 55 %, cf. mes analyses à ce sujet.

Pour rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reagonomics comme l’a dit et répété Arthur, Laffer et le gros problème aux États-Unis est que l’argent n’y est plus sain actuellement, pour la première fois depuis l’après-guerre.

***

Je dénonce en vain depuis des années cette arnaque gigantesque qu’est cette cavalerie financière qui alimente cette création monétaire ex nihilo orchestrée par les autorités monétaires de la zone euro, ce qui n’intéresse personne (ou presque) jusqu’à ce que ce problème révèle son importance… qui prend un tour nouveau après cette histoire de coronavirus, puis la guerre en Ukraine puis à Gaza et maintenant avec une aggravation particulièrement inquiétante de ces conflits alimentés par les juifs révisionnistes américains.

La vieille Europe continentale est une des plus grandes victimes de ces manipulations à l’échelle planétaire.

***

Pour rajouter une petite touche négative, il faut remarquer que les moyens de financement des actifs que sont les billets et les dettes des banques commerciales (banknotes et liabilities) ont été insuffisants pour financer les actifs que sont les prêts et les titres acquis par la BCE.

Document 5 :

L’écart a été gigantesque au plus fort le 31 décembre 2021, ce qui a obligé à de mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro d’apporter des centaines de milliards d’euros pour combler ce trou afin que la BCE puisse ne pas sombrer,

Document 6 :

Comme je l’ai publié à maintes reprises, ces mystérieux et anonymes non-résidents de la zone euro ne pouvaient être que des dirigeants de pays musulmans exportateurs d’hydrocarbures qui ne l’ont pas fait entièrement gratuitement…

Pour information, copie d’écran des actifs de la BCE avec les prêts et les titres…

Document 7 :

… et leurs moyens de financement que sont les billets en circulation et les dépôts des banques commerciales,

Document 8 :

Les capitaux propres de la BCE ne sont que d’une centaine de milliards d’euros pour un total du bilan de 6 813 milliards d’euros, ce qui est négligeable et dangereux car ses pertes s’accentuent  !

Bravo les artistes.

© Chevallier.biz

Banque de France et banksters français, au 19 mars 2024

Tous les banksters français, ceux des banques commerciales et ceux de la Banque de France (ce sont les mêmes !), sont d’accord : ils ont réussi à faire croire au bon peuple ignare que ceux de la Banque de France n’ont pas eu de chance en faisant perdre à la France… 12,445 milliards d’euros en 2023… qui sont autant de bénéfices pour leurs homologues les banksters des banques commerciales !

Document 1 :

Tous les journaleux et tous les bonimenteurs de tous les médias ont repris les dépêches de l’AFP et de Reuters qui propagent la même propagande organisée par ces banksters.

Effectivement, le bilan de l’exercice de 2023 publié par la Banque de France le 15 mars fait apparaitre au poste 14 du passif cette perte de 12,445 milliards d’euros sur l’exercice de 2023 à partir de bénéfices accumulés de 16 441 milliards d’euros fin 2022… en prévision de ces futures pertes que ces banksters avaient bien anticipées.

Document 2 :

Les banksters de la Banque de France ont bien anticipé ces pertes pour leur banque en sachant très bien que ces pertes correspondent à autant de bénéfices généreusement accordés à leurs homologues les banksters des banques commerciales…

En effet, pour prendre l’exemple de BNP-Paribas, la banque dont le gouverneur de la Banque de France a été l’un de ses grands dirigeants, son bilan publié pour la fin 2023 montre que cette banque a déposé a priori 273,614 milliards d’euros à la BCE rémunérés à un taux de… 4,5 % alors qu’ils ont été empruntés précédemment pour la plupart à des taux… négatifs !

Document 3 :

12,445 milliards d’euros de pertes en 2023 pour la Banque de France, ce sont 12,445 milliards d’euros de gagnés sans grande fatigue pour les banksters français, dont ceux de BNP-Paribas qui en partagent la plus grande partie.

Socialiser les pertes, privatiser les bénéfices, ce sont toujours les mêmes manips pour la nomenklatura française !

Par comparaison, aux États-Unis, à la fin de l’année 2023 et au début de l’année 2024, les banques ont eu la possibilité pendant quelques jours d’emprunter des milliards de dollars à la Fed à son taux de base (EFFR, Effective Federal Funds Rate) à un taux de 5,33 % et de les replacer sur le marché au taux de 5,40 % qu’est le SOFR, le Secured Overnight Financing Rate qui est le successeur du Libor,

Document 4 :

Ainsi, les banksters américains ont pu gagner… 0,07 % sans trop se fatiguer pendant quelques jours mais ces gains scandaleux ont été vigoureusement dénoncés par un grand nombre d’intervenants dans un grand nombre d’articles.

Document 5 :

En France et dans la zone euro, les banksters peuvent compter sur l’incompétence du public et de toute la communauté financière pour se gaver en empruntant à la BCE (et aux banques centrales nationales) des centaines de milliards d’euros à des taux négatifs et en les y replaçant à 4,5 % sans que personne (sauf une exception !) ne dénonce ces manips scandaleuses !

L’ersatz de bilan que publie mensuellement la Banque de France montre que la situation a continué à se détériorer au mois de janvier comme le montre la baisse de 83,6 milliards d’euros des dépôts des IFM (Institution Financières et Monétaires, c’est-à-dire les banques commerciales).

Cette baisse de 83,6 milliards d’euros est compensée par de mystérieux et anonymes apports de 92,5 milliards d’euros émanant de dépôts d’autres pays de la zone euro…

Document 6 :

Suite au prochain article, car il y a plusse pire encore !

© Chevallier.biz

Passifs des banques : France / USA

Les Français n’ont pas assez d’argent, ce qui aggrave la situation de… leurs banques qui ne peuvent pas financer leurs actifs alors que les Américains et leurs banques regorgent de dollars !

***

Pour rappel, les actifs des entreprises sont financés par des dettes et des capitaux propres, liabilities and equity en anglais car le mot passif n’existe pas dans cette langue, et il en est évidemment de même pour les banques.

Pour ce qui concerne les banques des États-Unis, leurs actifs (23 336 milliards de dollars) sont financés pour l’essentiel par les dépôts de leurs clients (17 485 milliards de dollars), à 75 % plus précisément, comme le montrent les données (brutes, non désaisonnalisées) publiées chaque semaine par le gouvernement (H8),

Document 1 :

Pour JPMorgan, les dépôts de ses clients (2 400,7 milliards de dollars) financent ses actifs (3 875,4 milliards de dollars) à hauteur de 62 %, ce qui signifie que beaucoup d’autres banques financent mieux leurs actifs par les dépôts de leurs clients,

Document 2 :

Quid pour ce qui concerne les banques françaises ?

D’abord, il est difficile de trouver de telles informations qui ne sont publiées… qu’une fois par an, et… fin octobre pour les données arrêtées… à la fin de l’année précédente !

Bravo les artistes de la Banque de France, toujours aussi nuls !

Plus précisément, ces données sur le système bancaire français sont publiées par un de ses sous-produits, l’ACPR, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

Le total des dépôts des banques françaises se montait à 2 646 milliards d’euros fin 2022,

Document 3 :

Le total des actifs des banques françaises (c’est-à-dire de leurs bilans) était de 9 191 milliards d’euros fin 2022, ce qui montre que les actifs des banques françaises sont financés à 29 % par les dépôts de leurs clients, et non pas à 68 % comme c’est publié par l’ACPR !!!

Document 4 :

Les nuls de la Banque de France sont vraiment nuls, même pour calculer un pourcentage…

Pour ce qui concerne BNP-Paribas, les dépôts de ses clients (965,98 milliards d’euros) financent à 35,76 % ses actifs d’un montant de 2 701,36 milliards d’euros fin 2023, derniers chiffres publiés,

Document 5 :

Conclusion : les Américains ont de l’argent (ils sont riches), qu’ils déposent dans leurs banques qui financent ainsi facilement et quasi gratuitement leurs actifs alors que ce qui reste des Français a beaucoup moins d’argent, ce qui fragilise aussi… leurs banques mal gérées !

Document 6 (données en milliards de dollars ou d’euros) :

***

Pour une population de 335 millions d’Américains, leurs dépôts dans des banques correspondent à 52 200 dollars par personne, les dépôts bancaires des 68 millions de Français correspondent à 38 900 euros par personne d’après ces données qui ne tiennent compte qu’imparfaitement de la richesse de ces Américains car ils déposent aussi leur argent dans des fonds mutuels de trésorerie (6 000 milliards de dollars) et surtout une grande partie de leur capital financier est investi dans des titres cotés en bourse.

Ce qui est important dans cette étude succincte des systèmes bancaires américains et français, c’est de constater que les banques françaises ont de très grosses difficultés à financer leurs actifs.

De graves irrégularités sont même décelables, suite à venir dans de prochains articles…

Cliquer ici pour accéder aux données du système bancaire des États-Unis.

Cliquer ici pour accéder au site de l’ACPR publiant le rapport de 2022 sur le système bancaire français.

Cliquer ici pour accéder au PDF de ce rapport.

© Chevallier.biz

 

 

 

 

 

 

Banksters français : dérives comptables et produits dérivés, le cas BNP-Paribas

Les Américains n’ont plus confiance dans les banksters. Un tsunami bancaire est en gestation pour… très bientôt, et ce sera pire en France, surtout avec BNP-Paribas !

***

Beaucoup de banques américaines et européennes sont encore au bord de la faillite. Des problèmes nouveaux se posent, en particulier pour ce qui concerne le financement de leurs actifs qui diminuent à cause de la baisse des dépôts de leurs clients.

Pour comprendre ces problèmes qui sont simples finalement, il faut analyser leurs bilans…

Globalement, les trois quarts (75 %) des actifs des banques américaines (23 260 milliards de dollars) sont financés par les dépôts de leurs clients (17 341 milliards de dollars) d’après les données de la Fed, cf. mon article précédent.

Pour JPMorgan, 62 % de ses actifs (3 875 milliards de dollars) sont financés par les dépôts de ses clients (2 401 milliards de dollars) d’après son dernier rapport financier au 31 décembre 2023,

Document 1 :

29 % des actifs de JPMorgan sont financés par d’autres dettes et à hauteur de 8,46 % par des capitaux propres publiés (327,878 milliards de dollars).

Or, pour BNP-Paribas, la structure de financement de ses actifs est tout à fait différente de celle de JPMorgan…

En effet, 38 % seulement de ses actifs (2 591 milliards d’euros) sont financés par les dépôts de ses clients (988,5 milliards d’euros) d’après son dernier rapport financier au 31 décembre 2023 !

Document 2 :

Un des gros problèmes des banques françaises est que les Français ont globalement de moins en moins d’argent, en particulier sur leurs comptes bancaires, ce qui vient en diminution des moyens de financement des banques (leur passif) alors que leurs actifs ne peuvent pas diminuer dans les mêmes proportions.

57 % des actifs de BNP-Paribas sont financés par d’autres dettes et à hauteur de 4,77 % seulement par des capitaux propres publiés (123,7425 milliards d’euros).

Le plus étonnant est que les actifs de BNP-Paribas sont financés entre autres par 278,892 milliards d’euros par des instruments financiers dérivés !

En effet, JPMorgan ne fait apparaitre un financement des actifs par des derivative payables que pour un montant de 40,847 milliards de dollars alors que les montants des engagements notionnels sur les produits dérivés des deux banques sont astronomiques et donc du même ordre de grandeur à ces niveaux : 34 595 milliards d’euros pour BNP-Paribas et 54 404 milliards de dollars pour JPMorgan !

Document 3 :

Document 4 :

Les dirigeants de BNP-Paribas prétendront à ce sujet qu’ils respectent bien scrupuleusement les règles comptables en vigueur dans la zone euro pour ce qui concerne les enregistrements des produits dérivés.

Le problème est que ce sont les banksters de cette zone qui ont réussi à faire adopter par les autorités européennes des règles leur permettant de comptabiliser des produits dérivés de façon à financer significativement leurs actifs pour des montants qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité.

En transposant pour BNP-Paribas les règles en vigueur aux États-Unis, ce sont donc 250 milliards d’euros environ qui manquent au passif pour financer ses actifs !

En d’autres termes, et pour être plus précis, sur la base de la comptabilité américaine, les pertes non comptabilisées de BNP-Paribas sont de l’ordre de 250 milliards d’euros sur ce seul poste !

Je ne suis pas le seul à considérer que les banksters de BNP-Paribas sont bien des banksters car les investisseurs sont du même avis que moi : le cours de la banque est à 56 euros, au même niveau qu’en 2002 grâce à un taux de distribution (pourcentage du dividende par rapport au cours de l’action) particulièrement élevé de 6,96 % !

Document 5 :

Pour ce qui concerne les autres problèmes soulevés par la publication des résultats financiers de BNP-Paribas, cliquer ici pour accéder à mon article précédent.

Cliquer ici pour accéder au site du gouvernement des États-Unis publiant les données des produits dérivés des banques de son ressort.

© Chevallier.biz

 

Tsunami bancaire en Europe ?

 

Les banksters de la zone euro comme leurs homologues américains risquent de créer un tsunami qui créera une crise économique majeure s’inscrivant dans des conflits internationaux armés…

***

Vendredi 10 novembre 2023, les rendements du Bund ont brusquement monté…

Document 1 :

… alors que ceux de leurs homologues des T-Notes à 10 ans ont légèrement baissé par rapport à leur niveau atteint la veille,

Document 2 :

Ordinairement, les rendements des bons des Trésors de la zone euro sont arrimés à ceux de leurs homologues des États-Unis, mais ils ont donc divergé anormalement ce vendredi 10 novembre.

L’interprétation de ces mouvements divergents est possiblement la suivante : des banques de la zone euro ont été obligées de vendre en catastrophe des bons des Trésors qu’elles possédaient car elles devaient impérativement reconstituer leurs liquidités au plus vite et massivement !

Face à ce risque de tsunami bancaire, les cours des banques de cette zone euro ont baissé contre la logique (leur arrimage aux banques américaines) comme le montre l’indice des banques de la zone, le SX7P…

Document 3 :

… alors que l’indice représentant l’évolution des banques américaines, le BKX montait nettement,

Document 4 :

 

C’est ainsi par exemple que les cours des banques françaises ont baissé ce vendredi 10 novembre alors que ceux des banques américaines ont monté,

Document 5 :

Le KRE est l’indice de l’évolution des cours des banques régionales américaines.

Es cours des banques de la zone euro ont tendance à chuter plus ou moins brusquement et irrégulièrement,

Document 6 :

La situation des banques du bloc américain se détériore nettement depuis fin juillet dernier avec la possibilité d’un tsunami bancaire possible à tout moment comme cela s’est passé récemment fin octobre et au printemps dernier,

Document 7 :

Le pire n’est pas certain, mais possible.

Je ne suis pas le seul à être pessimiste pour ce qui concerne la zone euro,

Document 8 :

L’avenir est par définition incertain.

A ma connaissance, aucun article n’aborde cette anomalie de l’évolution des cours des valeurs bancaires européennes ce vendredi 10 novembre, ce qui est inquiétant…

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TVLibertés : émission Politique et Eco du 16 octobre 2023 à l’invitation d’Olivier Pichon

Olivier Pichon m’a invité dans le cadre de son émission Politique et Eco mise en ligne le 16 octobre 2023 sur la chaine TVLibertés, cliquer ici pour la voir.

Je l’en remercie vivement.

J’explique dans cette émission les raisons pour lesquelles rien ne va plus dans les grandes banques françaises (comme l’indique le titre de cette émission) en prenant l’exemple de BNP-Paribas et de Société Générale.

En effet, en appliquant les règles comptables IFRS, ces banques n’ont quasiment plus de capitaux propres et elles trainent d’autres cadavres dans les placards, en particulier avec leurs produits dérivés et leurs hors bilans.

De ce fait, elles financent leurs actifs avec… les dépôts de leurs clients !

C’est la raison pour laquelle les banques (en fait les interlocuteurs de leurs clients) font tout pour les empêcher de retirer de leurs comptes ne seraient-ce que quelques centaines d’euros.

Cette situation des banques est d’autant plus dangereuse que les dépôts baissent globalement en France comme aux États-Unis après la bulle monétaire qui s’est développée avec cette histoire de coronavirus.

3 banques américaines qui étaient dans une situation du même type ont fait faillite au début de cette année.

Les banques françaises n’ont pas encore fait faillite, en particulier parce que les banksters ont déjà commencé à modifier les règles comptables qui leur sont appliquées, comme l’a ingénument avoué Jamie Dimon le patron de JPMorgan, la plus grande banque américaine et donc du monde !

Cliquer ici pour lire mon article à ce sujet.

Les actionnaires ont bien compris ces problèmes et ils en ont tiré les conséquences : les cours des mauvaises banques sont très bas en attendant le Krach final.

Par ailleurs, en reprenant des informations publiées dans le rapport financier de la banque Rothschild de 2012, je montre que le négociateur en chef de l’accord Pfizer-Nestlé (un certain Emmanuel Macron) avait perçu une rémunération, non pas de 3 millions d’euros, mais d’une… trentaine de millions d’euros !

Pour éviter qu’à l’avenir de telles informations soient publiées, les dirigeants de la banque Rothschild ont décidé de retirer la banque de sa cotation en bourse !

Ainsi, les affaires pourront continuer à se faire en toute discrétion…

***

Cliquer ici pour lire mon dernier article sur BNP-Paribas.

Cliquer ici pour lire mon dernier article sur Société Générale.

Cliquer ici pour lire mon dernier article sur l’accord Pfizer-Nestlé par la banque Rothschild.

Cliquer ici pour lire mon dernier article sur les problèmes bancaires tels qu’ils sont résolus aux États-Unis.

Cliquer ici pour lire mon dernier article sur la bulle monétaire aux États-Unis.

L’émission a été enregistrée le 10 octobre 2023.

Sur la photo prise du sommet du Moine à Chamonix le 6 septembre dernier, au fond à droite le Mont Blanc (le tout blanc), à droite les Aiguilles dont l’Aiguille du Midi, en bas la Mer de glace, entre les deux la Vallée Blanche, à gauche la Dent du Géant.

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Société Générale : premier domino du tsunami bancaire ?

Les banques françaises n’ont quasiment plus de capitaux propres. Elles sont au bord de la faillite comme en 2011-2012. Tous les indicateurs sont concordants : le pire est possible…

***

La détérioration de la situation générale de la France s’est brusquement et dangereusement accentuée… vendredi 13 comme le montre le bond de l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund pourtant plombé par les difficultés des entreprises allemandes,

Document 1 :

Cet écart est plus ou moins bien contenu dans une bande de 20 à 40 points de base depuis 2008 et la situation de la France se détériore dangereusement lorsqu’il dépasse 60 points de base au point où il risque de n’être plus gérable comme cela s’est passé en 2011-2012 lorsque les grandes banques françaises ont été au bord de la faillite, cf. mes articles à ce sujet,

Document 2 :

En appliquant les règles comptables IFRS, les capitaux propres de Société Générale sont à zéro. C’est la grande banque française qui est la plus vulnérable en cas d’accentuation des turbulences financières.

De ce fait, elle encaisse mal les chocs exogènes…

Les investisseurs le savent très bien comme le montre l’évolution de son cours en bourse qui a plongé lors du printemps 2020 en liaison avec cette histoire de coronavirus, puis en février 2022 lors du début de la guerre en Ukraine, puis lorsque des banques américaines ont fait faillite en mars 2023 et enfin (?) la semaine dernière après ce qui s’est passé en Israël et à Gaza,

Document 3 :

L’intervention pertinente du nouveau patron de la Générale le 18 septembre 2023 a été mal interprétée par les mauvais investisseurs. Le cours est alors reparti sur une tendance baissière, accentuée par les craintes provenant de l’évolution des risques au Proche Orient,

Document 4 :

Pour rappel, le cours de la Générale a perdu les deux tiers de sa valeur au cours des 25 dernières années !

Document 5 :

Le positionnement d’un grand nombre de forces aéronavales américaines au large des côtes d’Israël signifie que ceux qui dirigent actuellement l’Amérique risquent de prendre des décisions dont les conséquences seront catastrophiques dans de nombreux domaines, et en particulier dans le secteur des banques.

La Générale pourrait être le premier ou l’un des premiers dominos à tomber…

***

En France, ce ne sont plus les autorités bancaires qui défendent les intérêts de la France.

Ce sont les banksters qui ont pris le pouvoir dans les autorités publiques et en particulier dans celles qui supervisent les banques.

Il en est de même aux États-Unis comme l’a reconnu Jamie Dimon…

Les grands perdants sont et seront les Français.

© Chevallier.biz

Société Générale, 2° trimestre 2023

Les banksters de Société Générale n’avaient plus capitaux propres tangibles fin juin 2023 d’après les comptes publiés dans ses rapports financiers et il y a pire encore !!!

***

La Société Générale aurait donc dû être déclarée en faillite… depuis longtemps !

Bravo les artistes ! Et sans Kerviel, ni cette histoire de coronavirus, ni la guerre en Ukraine !

Le problème, le gros problème est que personne n’en parle sauf une très rare exception…

Il s’agit là pourtant du résultat d’une simple analyse des documents qui se trouvent dans les rapports financiers publiés dans le cadre des règles en vigueur pour les sociétés cotées en bourse…

Slawomir Krupa, le nouveau patron de la Générale arrivera-t-il à redresser la banque avant qu’il ne soit trop tard ?

***

Premier problème : les engagements notionnels sur les produits dérivés de la Générale étaient de… 17 482,5 milliards d’euros fin juin 2023…

Document 1 :

… ce qui place la Générale au sixième rang mondial des banques les plus exposées à ces produits dérivés qui peuvent avoir des conséquences létales lorsqu’ils sont mal gérés (en tenant compte de BNP-Paribas) !

Document 2 :

Pour des actifs qui se montaient à 1 578,4 milliards d’euros seulement fin juin dernier, il urge donc de réduire drastiquement et rapidement ces engagements notionnels de… 17 482,5 milliards d’euros qui risquent de faire disparaitre ces big banks lorsque les turbulences financières s’accentueront dans un avenir proche…

Deuxième gros problème : celui du hors bilan,

Le montant des engagements de financement du hors bilan se montaient à… 215,629 milliards d’euros pour des engagements de garanties de… 81,195 milliards seulement soit une perte potentielle de… 134,434 milliards d’euros (entourés en rouge) !

Document 3 :

Pour donner une image fidèle de la réalité de la situation nette de la Générale, il faut ajouter aux pertes sur le hors bilan les pertes potentielles sur les prêts accordés mais non provisionnés…

Pour rappel, les prêts qui sont classés en étapes (stages en anglais) 2 et 3 (encours dégradés et encours douteux) doivent être provisionnés en totalité d’après la règle IFRS 9.

Or cette règle n’est pas respectée puisque seuls 2,047 milliards d’euros le sont pour les encours dégradés et 7,711 milliards pour les encours douteux des actifs financiers au coût amorti (entouré en bleu).

En conséquence, le total des pertes potentielles sur les prêts dits non performants (Non Performing Loans, NPL) se monte à… 48,874 milliards d’euros (cf. le détail des calculs à la fin de cet article, document 6).

Pour couvrir ses pertes potentielles, la Générale n’a que… 49,513 milliards d’euros seulement de capitaux propres (actifs nets) tangibles,

Document 4 :

Comme le montant des actifs nets tangibles n’est que de 49,513 milliards d’euros, pour des pertes potentielles sur les prêts dits non performants (NPL) de… 48,874 milliards d’euros les capitaux propres réels de la Générale sont donc de 649 millions d’euros seulement, c’est-à-dire quasiment zéro !

Comme pour BNP-Paribas, je ne suis pas le seul à décrypter ainsi les comptes de BNP-Paribas et à en tirer ces conclusions.

Tout le monde sait que la banque Société Générale est au bord de la faillite, du moins dans les milieux financiers professionnels.

C’est la raison pour laquelle les investisseurs délaissent ce titre dont le cours continue à fluctuer aux alentours de 20 euros contre… 60 euros au début des années 2000 !

En une vingtaine d’années le cours de la Générale a donc perdu les deux tiers de sa valeur (en euros courants, c’est-à-dire que c’est encore pire en réalité !) alors que le cours de JPMorgan a presque quadruplé depuis 2012 en passant de 40 à 150 dollars !

Document 5 :

Les anciens dirigeants de la Générale avaient pourtant bien cherché à attirer les actionnaires en leur procurant un taux de distribution de 7,2 % contre 2,8 % seulement pour ceux de JPMorgan.

Pour rappel, le taux de distribution est le rapport des dividendes sur le cours de l’action, en pourcentage.

Slawomir Krupa aura donc beaucoup de difficultés pour pouvoir maintenir à flot cette banque.

A juste titre, il veut augmenter le montant des capitaux propres et diminuer les coûts, ce qui est évidemment ce qu’il faudrait faire mais ce sera très difficile car la situation est présentement désespérée.

***

Tableau établissant le montant des encours non provisionnés sur les prêts, soit un total de 48,874 milliards d’euros, cf. document 3.

Document 6 :

Cliquer ici pour voir le rapport financier de la Générale de ce dernier trimestre.

Cliquer ici pour voir le rapport du gouvernement américain sur les produits dérivés.

Cliquer ici pour voir mon article précédent sur les exploits des mécanos de la Générale.

© Chevallier.biz

Les banksters de BNP-Paribas, actualisation au 21 septembre 2023…

Le total des produits dérivés de BNP-Paribas se montait à plus de… 35 000 milliards d’euros fin juin 2023, ce qui classe ces banksters au quatrième rang des plusse pires des banques mondiales !

***

Ce n’est pas du complotisme ni des élucubrations : le rapport financier de BNP-Paribas pour le deuxième trimestre 2023 publie page 69 un tableau récapitulant le total de leurs produits dérivés sous l’appellation habituelle de montants notionnels des instruments financiers dérivés (classés en portefeuille de transaction) qui dépasse les… 35 000 milliards d’euros compte tenu d’autres engagements notionnels,

Document 1 :

Pour donner une idée de l’importance de ces produits dérivés de BNP, il suffit de se référer aux derniers chiffres publiés par les autorités américaines qui montrent que BNP se situe au quatrième rang de ce classement mondial, c’est-à-dire après les trois plus grandes banques américaines, loin devant Bank of America,

Document 2 :

Ce document est publié par l’Office of the Comptroller of the Currency au 30 juin 2023, derniers chiffres publiés, tableau 15 page 19, cliquer ici pour le voir.

Pour JPMorgan, 96,6 % étaient des contrats de gré à gré (Over-The-Counter, OTC), c’est-à-dire établis en toute opacité.

Beaucoup d’Américains s’inquiètent de l’importance de ces produits dérivés qui se trouvent dans les comptes de leurs grandes banques mais quasiment personne en France ne s’en soucie, sauf de très rares exceptions…

Les pauvres Français sont totalement inconscients.

Les produits dérivés sont des instruments financiers qui jouent un rôle très important car ils permettent de réduire les risques que supportent les entreprises face aux incertitudes dans l’avenir envisageable mais ces engagements ne devraient pas dépasser certaines limites.

Il serait pourtant simple d’imposer aux banques la règle suivante : les produits dérivés ne devraient pas dépasser le total de leurs actifs par exemple mais les banksters ont toujours pu empêcher les autorités de prendre une telle mesure prudentielle élémentaire.

Jusqu’à présent, les produits financiers, lorsqu’ils sont bien gérés, ne génèrent finalement que peu de pertes pour les uns qui sont inversement peu de bénéfices pour les autres mais en cette période qui sort des normes, les pertes peuvent être gigantesques pour les mauvais investisseurs !

Par ailleurs, le hors bilan du dernier rapport financier de BNP-Paribas fait très peur à toute personne sensée : les engagements donnés et reçus révèlent que cette banque a donné des engagements pour 364,025 milliards d’euros alors que les engagements reçus (c’est-à-dire les garanties) ne sont que de… 76,288 milliards d’euros !

Document 3 :

364,025 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 76,288 milliards conduisent à une perte potentielle de… 287,737 milliards (à la fin du 2° trimestre 2023 !

Monumental. Gigantesque.

Pour premier rappel, d’après les lois et les règlements en vigueur aux États-Unis, la totalité des engagements hors bilan doit impérativement être couverte largement par des garanties, cf. mon article à ce sujet sur JPMorgan en 2021.

Pour second rappel, sont comptabilisés dans les actifs du hors bilan des banques les seuls montants des engagements pris par leurs clients (des entreprises) qui leur demandent de payer à leur place les opérations de crédit-bail qu’ils sont susceptibles de devoir payer sans délai.

Les banques proposent ces services (parce qu’ils sont fortement rémunérateurs) mais elles doivent prendre évidemment des garanties solides au cas où leurs clients ne pourraient pas les rembourser.

Les garanties obtenues par BNP-Paribas sont largement inférieures à la logique élémentaire (à défaut d’obligations légales en Europe), ce qui est potentiellement catastrophique.

Evidemment, d’autres cadavres sont cachés dans des placards de ces banksters mais ces seuls deux documents suffisent à montrer une fois de plus que lorsque cette banque fera faillite, comme elle a failli le faire en 2011-2012, ce sera trop tard pour agir…

Pour rappel, d’anciens banksters de BNP-Paribas ont reconnu que, pendant plusieurs mois, en 2011-2012, ils ne savaient pas, en quittant leurs bureaux le soir, si leur banque allait pouvoir ouvrir le lendemain…

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

Lorsque nous voulons analyser la bonne ou la mauvaise santé d’une banque, il faut aussi prendre en considération le montant de ses capitaux propres…

Compte tenu des règles comptables, le montant réel des capitaux propres d’une banque n’est pas celui qui figure à son bilan mais celui qui est connu sous la dénomination (en anglais) de Common Equity Tier 1 (CET 1) et qui est généralement publié dans des documents annexes (ici dans les diapositives),

Document 4 :

Cependant, ce mode de calcul ne donne pas une image fidèle de la réalité car il ne respecte pas les principes des règles comptables dites IFRS qui veulent que les prêts réputés risqués (enregistrés dans les strates 2 et 3) soient entièrement provisionnés.

En effet, BNP-Paribas ne déprécie que partiellement ces prêts. Il faut donc diminuer le montant des capitaux propres publiés en CET 1 du total des prêts non dépréciés classés dans les strates 2 et 3, ici entourées en bleu,

Document 5 :

Ainsi, 81,029 milliards d’euros ne sont pas comptabilisés en pertes potentielles dans les comptes de BNP-Paribas.

Il faut donc diminuer d’autant le montant des capitaux propres publiés en CET1 (95,0 milliards d’euros) pour déterminer le montant réel des capitaux propres de BNP-Paribas en conformité avec les principes des règles comptables (IFRS), soit… 12,971 milliards d’euros !

12,971 milliards d’euros de capitaux propres pour des actifs se montant à… 2 671,181 milliards d’euros, c’est quasiment zéro !

BNP-Paribas est donc une banque qui n’a donc plus de capitaux propres en appliquant les seules règles comptables les concernant !

Je ne suis pas le seul à décrypter ainsi les comptes de BNP-Paribas et à en tirer ces conclusions.

Tout le monde sait que BNP-Paribas est au bord de la faillite, du moins dans les milieux financiers professionnels. C’est la raison pour laquelle les investisseurs délaissent ce titre dont le cours continue à fluctuer au même niveau depuis le début des années 2000…

Document 6 :

… alors que le cours de JPMorgan a presque quadruplé depuis 2012 en passant de 40 à 150 dollars !

Document 7 :

Les dirigeants de BNP-Paribas font pourtant de gros efforts pour doper leur titre en distribuant de généreux dividendes. En effet, le taux de distribution (le pourcentage de dividendes versés par rapport au cours de l’action) de BNP-Paribas est de 6,4 % contre seulement 2,8 % pour JPMorgan !

Comme en 2011-2012, BNP-Paribas est donc très proche du dépôt de bilan et ce n’est pas la seule banque européenne dans cette situation…

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Cliquer ici pour accéder aux documents publiés par BNP-Paribas au 30 juin 2023.

Cliquer ici pour voir le rapport financier de BNP-Paribas d’où sont tirés les 1 et 3.

Cliquer ici pour voir mon article sur BNP-Paribas pour le 4° trimestre 2022.

Cliquer ici pour voir mon article sur BNP-Paribas pour le 4° trimestre 2021.

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Dans le document 5, les strates (terme utilisé par BNP-Paribas pour stage en anglais) correspondent à des catégories de prêts dits risqués.

En strate 1 sont classés les prêts réputés non risqués… pour lesquels les dirigeants de BNP-Paribas déprécient quand même une bonne centaine de millions d’euros !

En strate 2 sont enregistrés des prêts dont les bénéficiaires ont déjà connu des défauts de paiements finalement régularisés sans grandes difficultés.

En strate 3 se retrouvent les prêts qui risquent fortement de ne jamais être remboursés.

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Air France : leçon de capitalisme libéral et de finances

De grossières manipulations des marchés financiers sont liées à l’augmentation de capital d’Apollo dans Air France. Présentation d’une solution probable très rentable pour les actionnaires…

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[Article en libre accès]

Cet apport de capital d’Apollo dans les capitaux propres d’Air France (pour deux fois à hauteur de 500 millions d’euros) est totalement anormale.

En effet, un fonds de pension investit dans une société cotée de façon à générer des revenus importants dans l’avenir pour ses pensionnés.

Or, cet apport de capital d’Apollo dans les capitaux propres d’Air France n’est assorti… d’aucune rémunération !

En effet, Apollo n’étant pas actionnaire, ne pourra pas prétendre recevoir des dividendes d’Air France et ne pourra pas bénéficier de plus-values en cas d’augmentation du cours d’Air France.

Alors, pourquoi les dirigeants de ce fonds américain auront-ils investi un milliard d’euros sans espérance de gains ?

Une solution probable serait la suivante…

Les dirigeants d’Air France pourraient recommencer le coup de l’annonce de l’augmentation de capital du 24 mai 2022 qui a fait plonger très rapidement le cours de l’action Air France de plus de… 75 % !

Document 1

En effet, le cours d’Air France était de 4,440 euros le 20 mai 2022 et il est tombé à 1,0715 euro le 5 juillet suivant, soit une baisse de… 76 %.

Bis repetita, si les dirigeants d’Air France, de connivence avec ceux d’Apollo, annoncent comme l’an dernier, lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 7 juin prochain, une augmentation de capital du même ordre, soit de 2 à 3 milliards d’euros, ces actionnaires américains pourront vraisemblablement avoir la majorité du capital et prendre les mesures qui s’imposent pour restaurer des bénéfices annuels de l’ordre du milliard d’euros, ce qui conduirait à une capitalisation boursière logique de… 16 milliards d’euros, donc avec des plus-values très importantes (x 4) en quelques années car la capitalisation boursière d’Air France est présentement de l’ordre de 3,9 milliards d’euros.

En effet, les bénéfices d’Air France ont été de 744 millions d’euros sur l’exercice 2022 (malgré encore des restrictions sur les transports aériens) contre 293 millions seulement en 2019.

Cette histoire de coronavirus a donc eu paradoxalement l’effet bénéfique de stimuler la productivité de l’entreprise qui est maintenant supérieure à celle de Lufthansa !

Document 2 :

Cette augmentation de capital d’Air France à venir peut s’accompagner du désengagement de l’Etat, et de la fin des pantouflages, des copinages et des magouillages improductifs qui y règnent en toute impunité…

Les deux investissements de 500 millions d’euros d’Apollo dans Air France ont pour but d’établir des relations cordiales entre les dirigeants de ces deux sociétés en attendant la nouvelle augmentation de capital d’Air France de 2 ou 3 milliards d’euros…

Finalement, tout est simple.

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Air France : décryptage de manipulations inquiétantes avant le crash

Les Américains interviennent en Europe pour affaiblir ou reprendre des entreprises qui sont plus performantes que les leurs. Air France est une de leurs prochaines victimes…

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[Article en libre accès]

Notre ami Pierre Jovanovic nous a fait connaitre dans sa dernière Revue de Presse du 8 mai 2023 une partie des manipulations qui concernent Air France.

En effet, cette société qui a été un emblème de la France à l’étranger, a publié le 4 mai un communiqué bizarre annonçant que le fonds américain lié à la CIA qu’est Apollo Global Management allait apporter 500 millions d’euros supplémentaires au capital (d’une filiale) d’Air France, donc à la société mère qu’est AIRFRANCEKLM GROUP,

Document 1 :

Ce communiqué est bizarre car cette partie de phrase « en vue d’un potentiel financement de 500 millions d’euros au capital… » signifie en clair qu’il s’agit d’une augmentation de capital maladroitement camouflée sous un verbiage qui n’est pas dans les normes de la communication financière de sociétés cotées en bourses.

Or toute augmentation de capital d’une société cotée est dilutive, c’est-à-dire que le cours de cette société plonge dès son annonce, car une augmentation de capital signifie que le nombre d’actions est plus important que précédemment, chaque actionnaire ayant alors une part de capital et de dividendes a priori plus faible, comme cela s’est déjà produit pour Air France le 24 mai 2022 !

Document 2 :

Ce machin qui est présenté sous la forme d’un « instrument de financement » est aussi désigné en tant « qu’instrument de… quasi fonds propres » !

Le problème est que des quasi fonds propres, ça n’existe pas !

Soit ces fonds inscrits au passif sont des dettes, soit des capitaux propres. Ils ne peuvent en aucun cas être des entités hybrides… sauf dans la tête de bonimenteurs franchouillards…

Pierre Jovanovic rapporte dans sa Revue de presse que Reuters reprend stupidement les termes du communiqué des dirigeants d’Air France en jonglant avec les mots…

Document 3 :

Air France-KLM (AIRF.PA) a déclaré jeudi qu’elle s’était engagée avec la société de capital-investissement Apollo Global Management (APO.N) pour une injection de capital de 500 millions d’euros (550,70 millions de dollars) dans l’une de ses unités d’ingénierie et de maintenance.

Le produit de la transaction sera affecté aux besoins généraux de l’entreprise, a déclaré la compagnie aérienne, ajoutant qu’elle n’impliquerait pas de changements opérationnels ou liés au personnel.

Le nouvel accord de financement, s’il est conclu, contribuera à renforcer le bilan d’Air France-KLM et d’Air France, a déclaré le groupe dans un communiqué de presse.

Air France-KLM et Apollo Global Management ont conclu une solution similaire l’année dernière, dans le cadre de laquelle la société de capital-investissement a investi 500 millions d’euros dans la compagnie pour l’aider à rembourser les aides de l’État français.

Les opérations de cession-bail sont des mécanismes de financement courants dans le secteur de l’aviation. Mais l’afflux d’investissements provenant de nouvelles sources de financement a accru la concurrence pour les sociétés de crédit-bail traditionnelles.

Au début du mois d’avril, Air France KLM a accepté des facilités de crédit renouvelables (RCF) d’une valeur de 2,2 milliards d’euros, ajoutant que ces facilités sont liées à des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le plus drôle est que le rédacteur de ce communiqué de Reuters utilise l’expression de « facilités de crédit renouvelables » pour désigner l’augmentation du capital pourtant clairement annoncée le 24 mai 2022 par les dirigeants d’Air France !

Donc, beaucoup d’efforts plus ou moins subtils sont employés pour tromper le public averti mais non perspicace !

Apollo a donc déjà procédé à une augmentation de capital d’Air France de 500 millions d’euros comptabilisée dans le résultat financier du troisième trimestre 2022 dans le poste qui n’existe pas au passif sous la dénomination de « Participations ne donnant pas le contrôle » !

Document 4 :

Le problème est que des « Participations ne donnant pas le contrôle », ça n’existe pas !

Pour rappel, après la ligne « Capitaux propres, part du groupe » selon les règles IFRS, le poste « Actionnaires minoritaires » précède normalement le total de la rubrique « Capitaux propres ».

Les comptes audités et non audités d’Air France sont donc totalement folkloriques, ce qui est condamnable mais pas condamné évidemment…

Donc, le total de la ligne « Participations ne donnant pas le contrôle » sera de l’ordre de 1 milliard d’euros dans un des deux prochains états financiers d’Air France,

Document 5 :

Air France aurait donc dû être déclaré en faillite avec des capitaux propres négatifs à hauteur de… 4,373 milliards d’euros (comme annoncé par ailleurs par Alexandre Baclet, directeur général adjoint) commentant les résultats d’Air France après la publication de ses résultats du premier trimestre 2023.

C’est là le résultat d’une mauvaise gestion de la société depuis longtemps. Cette histoire de coronavirus a fini par achever Air France (en lui appliquant les règles en vigueur).

En effet, avec des capitaux propres réels trop faibles (1,517 milliard d’euros) au premier trimestre 2019, trimestre de référence avant cette histoire de coronavirus, les pertes successives ont conduit Air France à des capitaux propres négatifs à hauteur de… 13 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2021 !

Document 6 :

Pour rappel, Air France a été miraculeusement sauvée des eaux au deuxième trimestre 2022 par une augmentation de capital de plus de 2 milliards d’euros, ce qui a fait tomber le cours de son titre, cf. les graphiques dans mon article précédent.

C’est pas ma faute, c’est la faute au coronavirus !

Cet argument n’est pas valable car Lufthansa se porte bien avec des capitaux propres de l’ordre de 8 milliards d’euros,

Document 7 :

Lufthansa a pu supporter la crise liée à cette histoire de coronavirus car ses capitaux propres se montaient à plus de 10 milliards d’euros fin 2019, ce qui lui a permis d’absorber plus de 8 milliards d’euros de pertes,

Document 8 :

Conclusions…

AIRFRANCEKLM GROUP, qui est l’entité de base regroupant les activités liées précédemment aux sociétés connues sous les dénominations d’Air France et de KLM, aurait dû être déclarée en faillite dès la fin du premier trimestre 2020, c’est-à-dire dès que les autorités ont mis quasiment fin à tous les vols des compagnies aériennes

Pour clarifier cet article, j’emploie par facilité les mots d’Air France pour désigner ce groupe car tout raisonnement financier concernant ce groupe ne peut que prendre en considération les comptes de l’entité cotée.

Les Américains comprennent bien, et depuis longtemps qu’ils peuvent mettre fin à ce concurrent encore en activité.

Les solutions qui seront employées sont nombreuses.

A ce jour, en tenant compte de ces derniers apports, Apollo, Vanguard et d’autres investisseurs américains contrôleront le capital d’Air France. Ils auront donc la main sur cette entreprise qui fut un fleuron de la France.

Document 9 :

Il n’est pas possible de préciser les décisions qu’ils prendront.

Ce qui est certain, c’est que de toute façon, la situation sera très dommageable pour les parties françaises.

Ainsi va la guerre économique et financière.

Les Français l’ont déjà perdue, surtout à cause de leur incompétence en matière financière…

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Cliquer ici pour voir la Revue de presse de Pierre Jovanovic.

Cliquer ici pour voir l’article de Reuters cité ci-dessus.

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Air France, premier trimestre 2023 : ça vole bas !

Air France a été pendant des décennies une des plus belles compagnies aériennes du monde mais elle sombre sous les déficits. Elle est au bord de la faillite ou de sa reprise par des Américains

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[Article en libre accès]

Le groupe Air France-KLM a publié ses résultats financiers du premier trimestre 2023 le vendredi 5 mai en fin de journée, avant le pont du 8 mai, donc en toute discrétion…

Pour faire simple, les capitaux propres réels d’Air France sont… négatifs à hauteur de 4,373 milliards d’euros !

En effet, les dirigeants d’Air France osent compter dans le montant des capitaux propres publiés des titres subordonnés à durée indéterminée (pour 945 millions d’euros) qui sont en réalité des… dettes !

Pour rappel, les actifs d’une entreprise sont financés par des capitaux propres et des dettes, ce qui signifie que ces actifs sont financés d’une part par l’argent apporté par ses actionnaires initiaux et par les bénéfices accumulés et d’autre part par des dettes.

Donc, tout ce qui ne fait pas partie des capitaux propres réels constitue des dettes, par définition et en application des règles comptables élémentaires (IFRS).

En première analyse, les capitaux propres réels d’Air France sont donc (négatifs) de -4,373 milliards d’euros fin mars, soit de 3,428 milliards d’euros + 945 millions de titres subordonnés à durée indéterminée,

Document 1 :

Pour rappel, une société qui a des capitaux propres négatifs doit être déclarée en faillite !

Evidemment, une fois de plus les règles de droit ne sont pas respectées en France…

Le pire est que la situation de ces capitaux propres réels négatifs s’aggrave de 436 millions d’euros d’un trimestre à l’autre : ils sont passés de 3,937 milliards d’euros fin 2022 à 4,373 milliards d’euros fin mars !

Les dettes à long terme (Passif non courant) diminuent un peu par rapport au trimestre précédent mais elles sont hors normes : 19 milliards d’euros.

En cas de liquidation de cette société, les actifs non courants sont de l’ordre de 21 milliards d’euros, comprenant entre autres des avions (et autres) pour 10,954 milliards d’euros et des droits (d’utilisation) évalués à 5,304 milliards d’euros, auxquels il faut ajouter en particulier 5,823 milliards d’euros de trésorerie (des liquidités déposées en banque).

Document 2 :

Conclusion : la valeur à la casse d’Air France est faible, de l’ordre de zéro, voire négative !

Les investisseurs en sont bien conscients : le cours de l’action Air France tend vers le zéro absolu !

Document 3 :

Le gribouillis en bas à droite du document 3 doit être éclairci : le cours d’Air France a brutalement plongé le 24 mai 2022…

Document 4 :

… lors de l’assemblée générale de la société lorsque ses dirigeants ont avoué qu’il fallait augmenter le capital par des apports de 2,256 milliards d’euros,

Document 5 :

Depuis cette date, le cours d’Air France reste miraculeusement en survie grâce à la conservation de ces titres par le personnel à hauteur de 54 % des actions et par les 27 % détenus par des institutions, dont… Vanguard, 19 % étant en flottant.

Un grand merci à notre ami Pierre Jovanovic qui nous apprend dans sa dernière Revue de presse, entre autres, qu’Apollo Global Management a annoncé le jeudi 4 mai entrer au capital d’Air France avec un apport de 500 millions d’euros, ce qui correspond à un peu plus de 10 % de la capitalisation boursière actuelle de la société qui est de l’ordre de 4 milliards d’euros.

Des entités américaines détiennent donc presque un tiers des actions d’Air France, ce qui risque de poser certains problèmes…

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Cliquer ici pour accéder à la page des résultats financiers d’Air France.

Cliquer ici pour accéder à la page des résultats financiers du premier trimestre 2023 d’Air France.

Cliquer ici pour accéder à la dernière Revue de presse de Pierre Jovanovic en date du 8 mai 2023.

En illustration, des photos d’Air France au Bourget lors de sa fondation en 1933.

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Les banksters de BNP-Paribas et l’inconscience des Français…

Le total des produits dérivés de BNP-Paribas se montait à plus de… 30 000 milliards d’euros fin 2022, ce qui classe ces banksters au quatrième rang des plusse pires des banques mondiales !

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[Article en libre accès]

Ce n’est pas du complotisme ni des élucubrations : le rapport financier de BNP-Paribas pour l’exercice 2022 publie page 69 un tableau récapitulant le total de leurs produits dérivés sous l’appellation habituelle de montants notionnels des instruments financiers dérivés (classés en portefeuille de transaction) qui dépasse les 30 000 milliards d’euros compte tenu d’autres engagements notionnels,

Document 1 :

Pour donner une idée de l’importance de ces produits dérivés de BNP, il suffit de se référer aux derniers chiffres publiés par les autorités américaines qui montrent que BNP se situe au quatrième rang de ce classement, c’est-à-dire après les trois plus grandes banques américaines, loin devant Bank of America,

Document 2 :

Ce document est publié par l’Office of the Comptroller of the Currency au 30 septembre 2022, derniers chiffres publiés, tableau 24 page 29, cliquer ici pour le voir.

 

Beaucoup d’Américains s’inquiètent de l’importance de ces produits dérivés des plus grandes banques mais quasiment personne en France ne s’en soucie, sauf très rares exceptions…

Les pauvres Français sont totalement inconscients.

Les produits dérivés sont des instruments financiers qui jouent un rôle très important car ils permettent de réduire les risques que supportent les entreprises face aux incertitudes dans l’avenir envisageable mais ces engagements ne devraient pas dépasser certaines limites.

Il serait pourtant simple d’imposer aux banques la règle suivante : les produits dérivés ne devraient pas dépasser le total de leurs actifs par exemple mais les banksters ont toujours pu empêcher les autorités de prendre une telle mesure prudentielle élémentaire.

Jusqu’à présent, les produits financiers, lorsqu’ils sont bien gérés, ne génèrent finalement que peu de pertes pour les uns qui sont inversement peu de bénéfices pour les autres mais en cette période qui sort des normes, les pertes peuvent être gigantesques pour les mauvais investisseurs !

Par ailleurs, un autre document du rapport financier de BNP-Paribas fait très peur à toute personne sensée : les engagements donnés et reçus révèlent que cette banque a donné des engagements pour 386,981 milliards d’euros alors que les engagements reçus (les garanties) ne sont que de… 68,775 milliards d’euros !

Document 3 :

386,981 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 68,775 milliards conduisent à une perte potentielle de… 318,206 milliards (à la fin du 4° trimestre 2022 !

Monumental. Gigantesque.

Pour premier rappel, d’après les lois et les règlements en vigueur aux États-Unis, la totalité des engagements hors bilan doit impérativement être couverte par des garanties, cf. mon article à ce sujet sur JPMorgan en 2021.

Pour second rappel, sont comptabilisés dans les actifs du hors bilan des banques les seuls montants des engagements pris par leurs clients (des entreprises) qui leur demandent de payer à leur place les opérations de crédit-bail qu’ils sont susceptibles de devoir payer sans délai.

Les banques proposent ces services (parce qu’ils sont fortement rémunérateurs) mais elles doivent prendre évidemment des garanties solides au cas où leurs clients ne pourraient pas les rembourser.

Les garanties obtenues par BNP-Paribas sont exceptionnellement largement inférieures à la logique élémentaire (à défaut d’obligations légales en Europe), ce qui est potentiellement catastrophique.

Evidemment, d’autres cadavres sont cachés dans des placards de ces banksters mais ces seuls deux documents suffisent à montrer une fois de plus que lorsque cette banque fera faillite, comme elle a failli le faire en 2011-2012, ce sera trop tard pour agir…

Pour rappel, d’anciens banksters de BNP-Paribas ont reconnu que, pendant plusieurs mois, en 2011-2012, ils ne savaient pas, en quittant leurs bureaux le soir, si leur banque allait pouvoir ouvrir le lendemain…

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

Comme en 2011-2012, BNP-Paribas est donc très proche du dépôt de bilan et ce n’est pas la seule banque européenne dans cette situation…

***

Cliquer ici pour accéder aux documents publiés par BNP-Paribas au 31 décembre 2022.

Cliquer ici pour voir le rapport financier de BNP-Paribas d’où sont tirés les 1 et 3.

Cliquer ici pour voir mon article sur BNP-Paribas pour le 4° trimestre 2022.

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Banksters : LA solution pour ne pas subir les conséquences de leurs faillites !

La Suisse donne LA solution (simple) pour que la population puisse ne pas subir les conséquences dramatiques des faillites des banksters : placer les titres et le cash dans une entité indépendante…

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Le gros problème qui se pose avec les banksters, en France et dans beaucoup d’autres pays, est que les gens (c’est-à-dire quasiment tout le monde) risquent de perdre une grande partie de leur capital financier chèrement acquis au fil des années au cas (de plus en plus probable) où leur banque ferait faillite.

Pourtant, une solution existe qui est déjà en vigueur depuis des années en Suisse…

En effet, lorsque les personnes qui ont un compte bancaire en Suisse veulent investir dans des produits financiers comme par exemple des actions, ces titres sont placés dans une entité financière totalement indépendante de leur banque dont l’activité consiste justement à conserver passivement ces titres sans faire aucune autre opération.

Ainsi, au cas où leur banque serait en faillite, les titres des clients des banques suisses sont en totale sécurité du fait qu’ils sont conservés dans une entité financière qui ne peut pas faire faillite.

Ces personnes sont donc propriétaire en toutes circonstances de tous les titres de leur capital financier, indépendamment de la situation de leur banque, ce qui est rassurant.

Tout est (presque) toujours propre en ordre en Helvétie !

Un perfectionnement de ce système consisterait à étendre cette solution aux disponibilités des gens.

Il serait possible de permettre aux clients des banques suisses (les particuliers) de déposer aussi une partie dormante de leurs comptes bancaires dans cette entité financière.

Ainsi, les particuliers auraient la possibilité de mettre à l’abri des turbulences bancaires la totalité de leur capital financier en ne laissant sur leurs comptes bancaires que les disponibilités pour faire face à leurs dépenses courantes.

Cette dernière solution (concernant les soldes positifs des comptes bancaires des particuliers) avait été proposée mais non acceptée par l’initiative monnaie pleine (Vollgeld) (en 2018).

Les clients des banques suisses sont les seuls au monde à avoir la possibilité de placer leur capital financier investi en titres (actions et obligations) à l’abri des turpitudes des banksters.

Cette entité financière qui garde en toute sécurité les titres des clients des banques suisses est organisée et financée librement et spontanément par la faitière de ces banques.

Pour rappel, en France par exemple et dans tous les pays de la zone euro, il est prévu dans le cadre des mesures adoptées par la BCE que les banques (risquant d’être) en faillite pourront confisquer une partie du capital financier de leurs clients pour essayer de survivre en vendant leurs titres et en récupérant leurs disponibilités !

***

Cet article est le résultat de mes réflexions après avoir visionné par hasard une vidéo d’un reportage ancien effectué par Pierre Bergereau, journaliste de TVLibertés à propos de cette initiative monnaie pleine.

[Les personnes qui veulent exploiter les idées exprimées dans cet article sont priées de citer leur source…]

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Les banksters sont encore plus dangereux que les dirigeants du bloc américain

[Article en libre accès]

Les pertes sur les produits dérivés et d’autres cadavres dans les placards des big banks font courir des risques systémiques dans les pays développés plus graves que les risques de guerres menées par des militaires…

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Tout va bien d’après les déclarations des banksters américains et européens. Les big banks sont bien capitalisées et elles n’ont rien à cacher…

D’ailleurs, les big banks américaines ne publient pas les montants (notionnels) de leurs engagements sur les produits dérivés !

Ces banksters pensent ainsi camoufler les risques qu’ils font prendre à l’Amérique

Cependant, l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) publie à la fin de chaque trimestre une liste des montants des engagements sur les produits dérivés des banques et autres institutions financières sous la supervision des autorités des États-Unis à la date de la fin du trimestre précédent.

Ces données sont parfaitement fiables et actualisées.

Ainsi, au 30 juin 2022 (dernières données publiées), il apparait, comme chaque trimestre depuis plusieurs années, que les 5 plus grandes banques américaines ont chacune des engagements sur les produits dérivés portant sur des montants notionnels supérieurs à… 10 000 milliards de dollars !

Document 1 :

56 200 milliards de dollars d’engagements sur les produits dérivés pour JPMorgan !

Les risques pris par les dirigeants de ces big banks too big to fail sont considérables car les pertes sur de tels montants peuvent être gigantesques et irrattrapables, surtout depuis que les marchés financiers sont devenus totalement hors normes.

L’influence (en fait la corruption) de ces banksters sur des membres des autorités de surveillance leur permet d’échapper présentement à toute poursuite et il risque d’en être de même dans l’avenir envisageable.

Pire encore, cette liste officielle ne tient pas compte des big banks sous la supervision des autorités d’autres pays, en particulier européens…

Ainsi par exemple, les dirigeants de Deutsche Bank ont la bonté de publier dans leur rapport financier de l’année 2021 le montant de leurs engagements sur les produits dérivés : 40 000 milliards d’euros !

Document 2 :

Les banksters de BNP-Paribas reconnaissent… 25 433 milliards d’euros d’engagements sur les produits dérivés ! 

Document 3 :

Pour ceux de Société générale, ce sont… 14 259 milliards d’euros d’engagements sur les produits dérivés ! 

Document 4 :

Sur la base de la liste officielle des engagements sur les produits dérivés des banques américaines et des publications officielles de big banks européennes, 8 banques ont des montants notionnels supérieurs à… 10 000 milliards de dollars (ou d’euros) !

Document 5 :

Sommes en milliers de milliards (de dollars ou d’euros), ou de trillions.

Toute la communauté financière mondiale connait ces chiffres mais aucune autorité américaine ou européenne de surveillance des systèmes bancaires n’a réagi positivement !

Il serait pourtant très simple d’adopter des lois et des règlements interdisant à ces banques des engagements sur les produits dérivés supérieurs par exemple au total de leurs bilans.

Ainsi, ces big banks font courir des risques potentiellement plus graves que ceux dont tout le monde parle, à savoir les risques liés aux interventions du bloc américain contre la Russie et l’Europe.

Pire encore, d’autres cadavres apparaissent parfois dans des rapports financiers comme ceux de BNP-Paribas dans le hors bilan

En effet, ces banksters reconnaissent que leurs engagements portaient fin 2021 sur… 366 milliards d’euros pour… 45 milliards de garanties reçues !

Document 6 :

Idem pour ceux de Société Générale : 465 milliards d’euros d’engagements…

Document 7 :

… pour 164 milliards de garanties !

Document 8 :

Par ailleurs, la Fed de New York vient de publier que la BNS a été obligée d’emprunter 6,270 milliards de dollars à la Fed de New York (dans le cadre des accords de swaps de devises) car personne n’est assez fou, en dehors des dirigeants de cette Fed, pour prêter cette somme à la BNS manifestement pour apporter ces dollars à Crédit Suisse qui, sans ces apports serait en faillite !

Document 9 :

Et d’autres cadavres sont encore bien planqués dans d’autres banques…

Tout va bien.

La guerre, c’est celle que la Russie fait à l’Ukraine, d’après tous la propagande véhiculée pa les médias main stream.

Les risques financiers et monétaires pris par les plus grands banksters occidentaux sont potentiellement plus graves que ceux qui sont pris par les dirigeants du bloc américain.

***

Cliquer ici pour accéder aux informations publiées par l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) sur les produits dérivés.

Cliquer ici pour accéder aux informations publiées par la Fed de New York sur les accords de swaps de devises.

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€clatement

[Article en libre accès]

Les dirigeants des États-Unis qui sont actuellement au pouvoir auront réussi à flinguer la vieille Europe continentale, d’abord avec cette histoire de coronavirus et ensuite avec cette guerre en Ukraine grâce à la complicité des dirigeants européens et en l’absence de toute réaction des malheureux Euro-zonards…

En effet, l’euro baisse inexorablement depuis le 22 avril 2008 sur une tendance lourde malgré des fluctuations…

Document 1 :

… et surtout depuis début janvier 2021,

Document 2 :

George Soros a parfaitement bien manœuvré pour inciter les Européens à tomber dans ce piège de la monnaie unique. Une réussite parfaite… de sa part.

Beaucoup d’investisseurs vendent à découvert l’euro qui pourrait descendre à 0,90 d’après un article de Bloomberg, cliquer ici pour le lire.

Non seulement l’euro baisse, mais encore il éclate avec des écarts entre les rendements des mauvais bons des Trésors du Club Med comme celui de l’Italie et ceux du Bund.

Pire encore : les dirigeants de la BCE (en dehors du gouverneur de la Buba) veulent intervenir pour réduire ces écarts, donc pour fausser ces marchés de façon à entretenir l’illusion d’une zone monétaire homogène.

C’est ce qu’ils ont fait après le 14 juin avec un succès mitigé,

Document 3 :

De toute façon, les gens de la BCE agissent sur ces écarts depuis 2007, le pire ayant été atteint en 2011-2012 quand un certain nombre de banques italiennes étaient au bord de la faillite,

Document 4 :

Il en est de même pour l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du trésor français et ceux du Bund…

Document 5 :

… depuis 2007,

Document 6 :

La zone euro est encore et toujours un village Potemkine qui fait illusion pour les idiots inutiles,

Document 7 :

Pour rappel : les rendements des bons des Trésors sont des ersatz de monnaies nationales depuis qu’elles ont été supprimées.

Les banques européennes sont au bord de la faillite…

Le cours de la Générale a perdu 51 % depuis début mars malgré un taux de distribution de 7,93 %.

Le Crédit Agricole a perdu 42 % avec un taux de distribution de… 12,03 % !

BNP-Paribas a perdu 37 % avec un taux de distribution de 8,10 %.

Le taux de distribution est le rapport entre le montant des dividendes et le cours de l’action, en pourcentage, ce qui correspond à la rentabilité du titre pour un actionnaire.

Pour les banques françaises, il est hors normes (qui sont de 1 à 3 %) car c’est le seul moyen pour retarder leur faillite.

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Vidéo : Problèmes économiques, financiers et monétaires (au 16 juin 2022)

[Article et vidéo en libre accès]

Qu’en est-il des principaux problèmes économiques, financiers et monétaires qui se posent présentement sur notre planète ?

Il est difficile de répondre à cette question !

Y aura-t-il une crise majeure, comme en 2008-2009, ou pire encore, un Grand reset ?

Sommes-nous devant un effondrement irrémédiable du monde tel que nous l’avons connu ?

Les sources d’informations sont nombreuses et contradictoires. Certaines sont très alarmistes, d’autres sont rassurantes.

Il faut raison garder, comme on dit, c’est-à-dire observer correctement la réalité et en tirer les conclusions utiles, en particulier pour ce qui concerne notre vie, nos activités, nos projets…

Pour cela il est indispensable de prendre en considération des données transposant fidèlement la réalité, à savoir des séries statistiques, des bilans de banques et d’en tirer des conclusions fiables et cohérentes.

En tenant compte du passé récent, il est même possible de saisir les opportunités d’une crise de façon à tripler un capital financier en quelques mois, comme cela s’est produit en 2020 !

J’ai traité ce sujet lors d’une conférence que j’ai tenue ce 16 juin 2022 devant des entrepreneurs français.

J’ai repris dans cette vidéo les documents que j’ai utilisés lors de cette conférence en donnant des explications qui permettent de donner des réponses à ces questions posées…

Comme toujours, je ne prends en considération que des séries statistiques fiables (celles de la Fed, de la BCE et d’autres), des bilans de banques. Je pars de ces sources d’informations qui servent de base à une réflexion ainsi parfaitement justifiée pour en tirer les conclusions qui s’imposent.

Je ne réponds jamais à ce genre de question : que pensez-vous de… ? comme le font tous les idiots inutiles qui racontent n’importe quoi (des paroles verbales), leur QI profondément enfoncé dans un fauteuil…

Cliquer ici pour voir cette vidéo sur YouTube.

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Flash crash

[Article en libre accès]

Ma grande crainte depuis le 1° avril 2021 est un flash crash, c’est-à-dire une chute brutale des cours des actions en quelques minutes.

Un flash crash c’est par exemple une baisse jusqu’à moins 55 % sur certains titres le 6 mai 2010 en une trentaine de minutes !

Ce 2 mai 2022, un mini flash crash s’est produit à 10 heures (françaises) sur les marchés financiers en Europe du Nord : les cours des actions ont plongé de 8 % en 5 minutes sur le Nasdaq Stockholm !

Cette baisse s’est transmise sur les marchés des pays européens et elle a touché surtout des banksters comme ceux de Société Générale qui a enregistré une baisse en séance de 5,8 % à la suite de ce flash crash,

Document 1 :

Idem pour BNP-Paribas avec une baisse en séance de 5,2 %,

Document 2 :

Et moins 3,4 % pour Deutsche Bank, plus brièvement,

Document 3 :

Ce mini flash crash serait dû à une erreur d’un trader de Citigroup.

Il est important, car il montre que les marchés financiers (les cours des actions) peuvent plonger en moins d’une heure de 50 % car le système financier est très fragilisé par une hypertrophie de la masse monétaire dans la plupart des pays du monde, sauf rares exceptions comme en Russie…

***

Complément au 3 mai : ce flash crash a fait perdre 300 milliards d’euros aux actions cotées en Europe !

Cliquer ici pour lire un article instructif de Bloomberg.

Cliquer ici pour lire un article de Pam Martens de Wall Street On Parade à ce sujet.

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Société Générale et Rosbank

[Article en libre accès]

Les artistes de la Générale publient sur leur site un communiqué étonnant concernant la banque russe Rosbank dont ils détiennent 99,97 % du capital,

Document 1 :

Les sanctions financières décidées par les autorités américaines actuellement au pouvoir (les Démocrates, c’est-à-dire le deep state ou le swamp) servilement suivies par les zozos (les autorités européennes) ont fait plonger durablement les cours des actions des entités bancaires russes cotées sur les bourses des pays occidentaux.

Ces sociétés russes ne valent presque plus rien comme par exemple Sberbank : 0,52 USD contre 21,63 le 11 octobre 2021…

Document 2 :

Quid de la Générale ?

Logiquement, et normalement, c’est-à-dire en application des règles comptables en vigueur, la Générale devrait comptabiliser 16 à 17 milliards d’euros de provisions pour pertes sur Rosbank !

Le cours de la Générale aurait donc dû suivre celui de Sberbank mais il n’a baissé… que de 45 % depuis son plus haut atteint le 10 février 2022, la capitalisation boursière tombant de 14 milliards d’euros (de 31,5 à 17,4 euros ), ce qui est peu,

Document 3 :

Ce n’est pas un miracle mais peut-être le résultat d’une intervention énergique de certains actionnaires, à savoir par exemple BlackRock et The Capital Group Companies qui est un des plus grands fonds de pension des États-Unis qui détiennent un peu plus de 14 % du capital de la Générale,

Document 4 :

Pourtant, comme je l’ai bien relevé dans mes analyses précédentes des comptes de la Générale, sa situation nette était déjà catastrophique comme le montrent ses engagements hors bilan tels qu’ils apparaissent dans le rapport annuel certifié de l’exercice 2020 : les montants de ses engagements de financement se montaient à un total de 473,984 milliards d’euros…

Document 5 :

… garantis par… 154,373 milliards, seulement !

Document 6 :

473,984 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 154,373 milliards conduisent à une perte potentielle de… 319,611 milliards !

Monumental. Gigantesque.

Pour supporter toutes ces pertes potentielles, la Générale n’a que… 49,8 milliards d’euros de véritables capitaux propres au 31 décembre 2021 d’après son rapport financier !

Document 7 :

Et il y a encore plusse pire : la Générale a pour… 14 259 milliards d’euros d’engagements notionnel sur des produits dérivés qui sont susceptibles d’entrainer des pertes considérables compte tenu de l’effondrement des produits financiers sur les bourses mondiales à la suite de cette histoire d’Ukraine,

Document 8 :

Compte tenu de ces documents publiés par la banque, l’effondrement du système bancaire européen a une très forte probabilité de se produire dans un avenir proche, peut-être à partir du défaut de paiement de la Générale en dollars (USD)…

En effet, au 30 septembre 2019, c’est-à-dire à la fin du 3° trimestre, l’entité américaine de Société Générale, à savoir Societe Generale, New York Branch, a demandé un total de 356 milliards de dollars à la Fed de New York dans le cadre de la procédure dite des repos,

Document 9 :

Par la suite, la situation de la Générale s’est fortement dégradée, en particulier à cause de cette histoire de coronavirus et c’est donc encore plusse pire actuellement avec cette histoire d’Ukraine !

La fin est proche.

Articles à suivre à ce sujet…

***

Cliquer ici pour accéder au site pour les investisseurs de Société Générale.

Cliquer ici pour accéder aux documents de la Fed de New York sur les données des repos (document 9) qui ne sont plus publiées pour les dates postérieures au 4° trimestre 2019.

En illustration, l’image du début de cet article est une copie d’écran de Rosbank qui propose certains placements à 18 % et à 17 % pour tous les nouveaux clients !

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Société Générale, 4° trimestre 2021

Les capitaux propres tangibles de Société Générale du 4° trimestre 2021 sont en réalité… négatifs, de l’ordre de… – 320 …

Société Générale, 4° trimestre 2021 Lire la suite »

TVLibertés : BNP-Paribas au bord du dépôt de bilan

Olivier Pichon m’a encore invité à son émission Politique et éco sur TVLibertés en compagnie de Pierre Bergereau et je l’en remercie vivement.

Dans cette dernière émission mise en ligne ce 21 février nous avons abordé une fois de plus les problèmes posés par les banksters en particulier français dont surtout ceux de BNP-Paribas.

Cliquer ici pour voir cette émission : Des folies de la BNP à la prochaine crise financière

J’ai repris pour l’essentiel mes analyses publiées précédemment sur mon site, en particulier dans cet article en libre accès Crise à venir, banques et eurodollars, cliquer ici pour le (re)lire.

Cette émission est en quelque sorte la suite logique de celle au cours de laquelle j’avais déjà abordé ces problèmes de comptabilité bancaire, ce qui est un sujet important mais qui ne passionne généralement pas les foules, mais qui a fait 392 000 vues sur YouTube à ce jour…

Cliquer ici pour (re)voir cette émission.

Au cours de cette émission du 21 février 2022, je présente des informations publiées par la Fed de Washington que les banques françaises n’ont jamais publiées et qui confirment mes analyses, à savoir que BNP-Paribas comme Société Générale sont en manque dramatique de dollars (USD) au point d’en demander plusieurs… centaines de milliards à la Fed de New York fin 2019 !

La situation actuelle de BNP-Paribas est identique à celle qui a prévalu en 2011-2012 quand les dirigeants de cette banque ne savaient pas en quittant leurs bureaux le soir si leur banque allait pouvoir ouvrir ses guichets normalement le lendemain matin comme le rapporte le film BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne.

Cliquer ici pour (re)voir ce film.

Et je montre aussi, d’après son bilan mensuel fin 2021, que la Banque de France a apporté pour… 195 milliards d’euros en dollars (USD) à ces deux banques fin 2021 !

Cerise sur le gâteau, je montre en outre que la rémunération normale d’un fondé de pouvoirs d’une banque qui négocie un accord portant sur 10 milliards de dollars reçoit une trentaine de millions de dollars en rémunération personnelle…

Cette règle s’est appliquée pour un futur éventuel candidat à l’élection présidentielle…

Dans un pays démocratique normal, la justice ferait son travail…

Je mettrai en ligne très prochainement des informations plus précises sur ce que peuvent faire les malheureux Euro-zonards pour sauver leur patrimoine face à cette crise essentiellement financière et bancaire qui est cours de développement.

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Crise à venir, banques et eurodollars

Abstract

Une crise majeure est en cours de développement. Elle est la suite logique de cette histoire de coronavirus.

En effet, les banques centrales sont obligées de relever leurs taux de base en particulier pour contrer l’inflation, ce qui va provoquer comme toujours en pareilles circonstances une récession qui sera amplifiée par les défauts de paiement en dollars (USD) de grandes banques européennes…

***

Pour comprendre les problèmes économiques, financiers, bancaires et monétaires qui se posent actuellement, prenons l’exemple de BNP-Paribas…

Comme toutes les entreprises, les actifs de BNP-Paribas (2 634 milliards d’euros) sont financés par des dettes et des capitaux propres, liabilities and equity en anglais, le passif en français.

Document 1 :

A titre de comparaison, le PIB annuel de la France est de l’ordre de 2 500 milliards d’euros (selon les méthodes de calcul) !

Les capitaux propres tangibles (c’est-à-dire réels) des banques sont ceux qui sont publiés dans leurs rapports financiers sous la dénomination de Common Equity Tier 1 (one), à savoir 92,0 milliards d’euros à la fin de l’exercice 2021,

Document 2 :

Tout le reste du bilan est donc constitué de dettes, soit pour 2 542 milliards d’euros (2 634-92).

Ce qui est important, c’est le multiple d’endettement (leverage) qui est le rapport le total des dettes sur les capitaux propres tangibles, soit ici 2 542 sur 92 c’est-à-dire 27,64 ce qui signifie que le total des dettes de BNP-Paribas est 27,64 fois plus élevé que le montant de ses capitaux propres réels.

Or la règle prudentielle d’endettement (et de bonne gestion des banques) est que ce multiple d’endettement ne doit pas dépasser 10 (le total des dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant des capitaux propres tangibles).

C’est simple, tout est simple.

BNP-Paribas comme la plupart des banques européennes est donc une banque surendettée (ou sous-capitalisée), ce qui est grave alors que les banques américaines respectent cette règle prudentielle d’endettement… mais depuis 2009 seulement !

Plus grave encore, le hors bilan de BNP-Paribas est très largement hors normes…

BNP-Paribas, comme la plupart des banques, comptabilise dans le hors bilan les opérations de crédit-bail qu’elle est susceptible d’effectuer pour le compte de certains de ses clients que sont des entreprises. Comme ces engagements ne seront pas décidés par BNP, ils ne sont pas comptabilisés dans le bilan de la banque mais dans le hors bilan.

Ce sont des engagements pris par la banque (ici par BNP) de payer éventuellement rapidement des sommes importantes pour le compte de ses clients et elle doit donc demander pour cela à ses clients des garanties supérieures à ses engagements.

Or dans le cas de BNP-Paribas, ses engagements de financement se montaient à la fin du 4° trimestre 2021 à un total de… 366,403 milliards d’euros garantis par… 45,437 milliards, seulement !

Document 3 :

366,403 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 45,437 milliards conduisent à une perte potentielle de… 320,966 milliards !

Monumental. Gigantesque !

Pire encore, BNP-Paribas ne respecte pas entièrement la règle comptable IFRS 9 qui impose aux banques de provisionner les pertes prévisionnelles sur les prêts qu’elle a accordés à ses clients qui risquent de ne jamais les rembourser. Ils portent sur des sommes considérables.

Document 4 :

En appliquant les règles comptables en vigueur et d’après les chiffres communiqués dans le rapport financier du 4° trimestre 2021 (cf. mon article à ce sujet), les pertes potentielles sur les prêts octroyés sont de… 142 milliards d’euros alors que les provisions ne sont que de 20 milliards d’euros !

BNP-Paribas risque donc de supporter dans un avenir proche des pertes de 122 milliards d’euros sur les prêts que la banque a accordés (142-20) !

Conclusion : les pertes potentielles sur le hors bilan sont de 321 milliards d’euros et de 122 milliards sur les prêts, soit au total… 443 milliards !

Toujours d’après les chiffres publiés par BNP-Paribas dans son rapport financier de 2021, comme le montant des capitaux propres tangibles de BNP-Paribas n’est que de 92 milliards d’euros, cette banque est au bord du défaut de paiement pour un montant de… 351 milliards d’euros (443-92) !

Monumental. Gigantesque. Dantesque !

Et il y a encore plusse pire : le risque de défaut de paiement porte surtout sur les paiements en dollars (des États-Unis, USD) car la plupart des produits dérivés sont conclus en ces dollars et ils portent sur des montants notionnels de… 25 432 milliards d’euros mais en grande partie en USD,

Document 5 :

Qu’en est-il de la disponibilité en dollars (USD) de BNP-Paribas face à ces paiements exigibles en USD ?

Là est le gros, le très gros problème posé aux dirigeants de BNP-Paribas et à beaucoup d’autres dirigeants de banques non américaines.

En effet, BNP-Paribas est dramatiquement en manque de dollars (USD) pour faire face à ses engagements. Ses dirigeants ne peuvent plus en emprunter aux banques américaines car leurs dirigeants qui n’ont pas confiance en ces banksters européens ne veulent plus leur livrer ces USD.

Pour ne pas tomber en défaut de paiement en dollars, les dirigeants de BNP-Paribas (comme ceux de Société Générale) sont donc obligés de demander des dollars auprès de banques centrales qui sont les seules à accepter de leur en apporter.

Ainsi, la Fed de New York a publié les données concernant les montants des sommes demandées par des banques de son ressort (c’est-à-dire du district de New York) dans le cadre de la procédure dite des repos (repurchase operations) jusqu’à la fin de l’année 2019… parce qu’elle y est obligée par une des très nombreuses dispositions de la loi Dodd-Franck à l’initiative de… Bernie Sanders.

D’après ces documents, l’entité américaine de BNP-Paribas Securities Corp. (autorisée à faire une telle demande) a demandé à la Fed l’apport de… 112,5 milliards de dollars à la fin du 3° trimestre 2019 !

Document 6 :

Société Générale, New York Branch a demandé 356 milliards de dollars pour la même échéance, soit 468,5 milliards pour ces deux banques françaises, ce qui confirme ainsi qu’elles étaient déjà en manque dramatique de dollars (USD) au second semestre 2019 avant cette histoire de coronavirus !

Fin 2019, BNP-Paribas a demandé 75,6 milliards de dollars à la Fed de New York mais n’en a obtenu que… 2,880 milliards !

Document 7 :

La situation des banques qui étaient déjà en difficultés avant cette histoire de coronavirus s’est nettement dégradée par la suite à cause des mauvaises décisions prises par les autorités américaines et européennes sous le prétexte de lutter contre ce virus.

Plus grave, les dirigeants de la Fed ont pris la décision (à partir du mois de mars 2020) de ne plus utiliser la procédure dite des repos pour prêter des dollars aux banques qui en demandaient (et qui en avaient absolument besoin pour ne pas être en défaut de paiement) parce que ces données globales doivent être obligatoirement publiées, ce qui aurait eu pour conséquence d’affoler les marchés financiers.

Ils ont donc utilisé (entre les mois de mars et le début du mois de juillet 2020) trois nouvelles procédures (pour prêter des milliards de dollars) dans le cadre desquelles il est possible pour la Fed de ne pas publier d’information.

Il n’est donc plus possible de connaitre, depuis début juillet 2020, le montant des prêts de la Fed de New York aux banques qui manquent de liquidités.

Cependant, il faut prendre en considération le fait que le marché interbancaire est un marché à sommes nulles, ce qui signifie que, aux banques qui ont une position nette débitrice correspondent inversement des banques qui ont une position nette créditrice, globalement pour le même montant.

La Fed de New York publie les montants globaux des dépôts au jour le jour des banques qui ont des excès de liquidités dans le cadre de la procédure dite du ONRRP (Overnight Reverse Repo Program).

Ces reverse repos ont bondi depuis le 1° trimestre 2021 pour atteindre… 1 905 milliards de dollars fin 2021. Il apparait alors que les besoins de liquidités des banques qui en manquent sont largement supérieurs à ce qu’ils étaient fin 2019 !

Malheureusement, les dirigeants de la Fed ont décidé de ne pas publier les données complètes (les noms des banques et les montants reçus) et ils n’y sont pas obligés par une loi…

Document 8 :

Les banques européennes qui ont bénéficié jusqu’à présent des apports en dollars de la part de la Fed de New York sont donc totalement dépendantes actuellement du bon vouloir des dirigeants de la Fed qui peut donc les mettre en défaut de paiement en dollars à tout moment.

Leurs besoins sont donc bien de l’ordre de plusieurs centaines de milliards de dollars pour les deux seules banques françaises, BNP-Paribas et Société Générale d’après les documents publiés par la Fed et d’après mes analyses qui sont ainsi confirmées.

Par ailleurs, ces deux banques françaises bénéficient aussi des apports en dollars (USD) de la part de la BCE comme le montre son bilan arrêté au 31 décembre 2021…

En effet, la rubrique 6 du passif, Engagements en euros envers des non-résidents de la zone euro, montre que ces non-résidents ont apporté pour… 710 milliards d’euros à la BCE fin 2021,

Document 9 :

Ces 710 milliards d’euros sont en fait des apports émanant de banques qui sont établies en dehors de la zone euro et qui disposent donc de devises (fortes), a priori de dollars (USD) et qui se trouvent dans des pays riches exportateurs d’hydrocarbures dirigés par des musulmans…

Au niveau de la France, le bilan de la Banque de France au 31 décembre 2021 montre que ces apports de non-résidents (en USD) se sont montés à… 195,2 milliards d’euros,

Document 10 :

D’une part, ces apports de 195 milliards d’euros en devises (et non pas en euros) ne peuvent provenir que de dollars (USD, légitimes) dont disposent ces pays musulmans.

D’autre part, les bénéficiaires finals de ces apports ne peuvent être que les banksters de BNP-Paribas et de Société Générale, ce qui est là encore la preuve que ces deux banques sont cruellement en manque de liquidités en dollars… comme en 2011-2012, et c’est très probablement pire qu’en 2011.

En effet, d’anciens banksters de BNP-Paribas ont reconnu que, pendant plusieurs mois, en 2011-2012, ils ne savaient pas, en quittant leurs bureaux le soir, si leur banque allait pouvoir ouvrir le lendemain…

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP : BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

Comme en 2011-2012, BNP-Paribas est donc très proche du dépôt de bilan et ce n’est pas la seule banque européenne dans cette situation…

Ce manque de liquidités en dollars (USD) provient surtout des produits dérivés de BNP-Paribas dont le montant total des engagements notionnels se montait à plus de 25 000 milliards d’euros fin décembre 2021 !

Document 11 :

Pour donner un ordre de grandeur de l’importance de ces 25 000 milliards d’euros (correspondant à 29 000 milliards de dollars), le total des dettes de l’Etat fédéral des États-Unis est de 30 000 milliards de dollars !

Le gros problème, le très gros problème est que les contrats portant sur ces produits dérivés sont le plus souvent libellés en dollars (USD), et c’est la raison pour laquelle BNP-Paribas comme les autres grandes banques européennes sont au bord du défaut de paiement, en dollars mais en fait peu importe que ce soit en dollars : elles sont en défaut de paiement… potentiel mais qui peut se produire à tout moment.

Ces banques ne doivent leur survie qu’aux interventions en leur faveur de la part des dirigeants de la Fed et de la BCE…

BNP-Paribas est au pied du podium des trois plus grandes banques mondiales ayant les produits dérivés les plus importants, après, dans l’ordre, JPMorgan, Goldman Sachs et Citigroup,

Document 12 :

S’il est admissible, par les Américains (les contribuables des États-Unis) que la Fed puisse sauver les banques (purement) américaines comme JPMorgan, Goldman Sachs, Citigroup et Bank of America, il leur est difficile d’admettre que les dirigeants de la Fed fassent de même en faveur de banques européennes qui utilisent indument des dollars (USD) que la Fed ne supervise pas.

Deutsche Bank est dans une situation comparable à celle de BNP-Paribas ainsi que d’autres banques européennes.

Ainsi s’est développée une masse de dollars (USD) en circulation en Europe et dans le monde qui n’est pas contrôlée par la Fed et qui est possiblement une pure création monétaire ex nihilo sans contrepartie réelle.

L’objet de la crise qui est en gestation est de faire éclater cette bulle monétaire en remontant le taux de base de la Fed.

La montée en puissance de cette crise se voit clairement sur le graphique représentant l’évolution de l’écart entre les rendements des bons à 10 ans et (moins) ceux à 2 ans du Trésor américain (les Treasurys), le spread 10y-2y,

Document 13 :

Cette histoire de coronavirus a donc bien été créée d’abord pour empêcher le Donald de se faire réélire en 2020 en provoquant une récession (car les Américains votent toujours contre le Président sortant en pareilles circonstances), ensuite pour faire éclater cette bulle monétaire en dollars (USD) qui s’est développée hors des États-Unis en flinguant au passage la vieille Europe continentale.

Ces deux objectifs s’inscrivent dans le cadre du socialisme fabien

Pour rappel et pour l’essentiel, le socialisme fabien développe l’idée suivante (depuis 1884 !) : le capitalisme libéral est la meilleure solution pour maximiser la richesse produite par les hommes mais il a deux inconvénients majeurs, d’une part il est basé sur des nations qui sont inévitablement amenées à entrer en guerre entre elles, d’autre part il est profondément inégalitaire.

Comme dans un système démocratique, les citoyens ne sont pas capables de gérer au mieux la res publica, ce sont les financiers (c’est-à-dire actuellement les multimilliardaires) qui sont les mieux placés pour le faire en imposant une sorte système capitaliste libéral contrôlé par eux et une forme de socialisme pour la masse de ces citoyens de base.

C’est donc cet ensemble disparate de multimilliardaires qui œuvre dans le plus grand secret pour mettre en place cette politique définie sur le très long terme.

Ils communiquent une partie de leurs idées lors d’évènements comme le très célèbre Forum de Davos mais ce n’est pas là que sont prises les décisions les plus importantes qui sont prises dans les cercles les plus restreints des grandes entreprises et de ces multimilliardaires.

Une partie de leurs décisions les plus confidentielles se voit cependant lors de l’analyse des bilans des banques dites commerciales et des banques centrales (cf. supra).

Ainsi par exemple, personne en France ne se pose la question suivante : comment la Banque de France finance-t-elle ses 2 042 milliards d’euros d’actifs (cf. document 10) ?

Une grande partie de la réponse est la suivante : au passif, par 394,1 milliards d’euros de billets (et de pièces), par les 195,2 milliards des non-résidents et surtout par les dépôts des IFM (Institutions Financières et Monétaires) pour… 1 185,9 milliards d’euros

Et personne (sauf de très rares exceptions !) ne se pose la question suivante : d’où viennent ces 1 185,9 milliards d’euros de ces IFM ?

La réponse est la suivante, à l’actif : ces 1 185,9 milliards d’euros sont les 515,7 milliards prêtés par la Banque de France à des banques (IFM) et par 515,5 milliards (de liquidités) déposés par les banques.

Ainsi, la Banque de France (comme la BCE) prête aux banques de l’argent qu’elle n’a pas en leur demandant de redéposer une partie de cet argent dans ses comptes, ce qui est de la pure création monétaire ex nihilo… que (presque) personne ne dénonce !

***

Une partie des informations données dans cet article provient d’un site américain, Wall Street On Parade de Pam Martens.

C’est une de mes lectrices qui me l’a fait connaitre et je l’en remercie vivement.

Cliquer ici pour voir les résultats de BNP-Paribas d’où sont tirées ces données.

Cliquer ici pour voir les données sur les repos publiées par la Fed de New York.

Cliquer ici pour lire un de mes articles précédents sur les banksters américains et européens.

Cliquer ici pour accéder au site de Pam Martens Wall Street On Parade.

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Les banksters français (BNP) manquent de liquidités en USD

[Cet article en accès libre reprend certains points abordés dans des articles récents réservés aux abonnés de ce site]

Les banksters européens et surtout français, en particulier ceux de BNP-Paribas et de Société Générale manquent dramatiquement de liquidités en dollars (USD) depuis la mi-septembre 2019 comme le montrent clairement les données publiées par… la Fed de New York mais personne ne traite de ce problème en France !

Des banques américaines, c’est-à-dire à des établissements financiers qui ont une licence bancaire aux États-Unis manquent de liquidités. Ce sont évidemment des banques purement américaines mais aussi des banques européennes et japonaises qui ont une filiale aux États-Unis comme Bank of the West pour BNP-Paribas.

Ainsi par exemple, à la fin du 3° trimestre 2019, BNP-Paribas a demandé… 112,5 milliards de dollars mais elle n’en a obtenu que 8 milliards, et Société Générale a demandé… 356 milliards de dollars mais elle n’en a obtenu que… 11,5 milliards !

Document 1 :

À la fin du 4° trimestre 2019, derniers chiffres publiés par la Fed de New York, BNP-Paribas a demandé… 75,6 milliards de dollars mais elle n’en a obtenu que 2,880 milliards et Société Générale a demandé… 151,3 milliards de dollars mais elle n’en a obtenu que… 9 milliards !

Document 2 :

Ces chiffres signifient que ces deux banques françaises sont en manque de liquidités en dollars (USD) comme elles l’étaient en 2011-2012, c’est-à-dire qu’elles sont au bord de la faillite par défaut de paiement en dollars (USD).

Il s’agit là d’un problème très important mais mal connu de beaucoup de gens…

Pour rappel ou pour information, tous les jours, les banques font un très grand nombre d’opérations et elles sont amenées à devoir payer contractuellement des sommes importantes en particulier en devises étrangères, en fait en USD, ce qui est souvent le cas avec les produits dérivés.

Le problème de certaines banques européennes est alors de se procurer des dollars (USD) car elles ont le plus grand tort d’intervenir sur les marchés de produits dérivés avec des engagements notionnels portant sur des montants considérables.

Ainsi par exemple, BNP-Paribas avait… 27 062 milliards d’euros d’engagements notionnels sur les produits dérivés au 30 juin 2021 !

Document 3 :

Dans ces conditions, avec cette histoire de coronavirus, beaucoup de ces paris sur ces produits dérivés sont perdants, ce qui oblige la banque à payer des sommes très importantes et inattendues portant sur un certain nombre de milliards… de dollars car beaucoup de ces contrats sont libellés en dollars (USD), faisant partie de cette masse non supervisée d’Eurodollars, cf. mes articles à ce sujet.

Comme BNP-Paribas ne peut pas se procurer tous les dollars dont cette banque a besoin, elle se trouve alors au bord du défaut de paiement en dollars.

C’est la raison pour laquelle elle a essayé de s’en procurer à la Fed de New York par l’intermédiaire de sa filiale américaine de Bank of the West.

Une autre source d’apports de dollars est celle de la BCE qui a emprunté 710 milliards d’euros en devises fin décembre 2021 provenant de non-résidents qui sont en fait des dirigeants musulmans de pays riches exportateurs d’hydrocarbures qui sont les seuls à pouvoir faire une telle opération dans un relatif anonymat, cf. mes articles à ce sujet.

BNP-Paribas n’avait que 132 milliards d’euros de disponibilités fin décembre 2019,

Document 4 :

Au 30 septembre 2021, les banksters de BNP-Paribas avaient triplé le montant de leurs disponibilités par rapport à la fin 2019 pour éviter le pire !

Document 5 :

BNP-Paribas est donc dans la même situation qu’en 2011-2012, au bord de la faillite par défaut de paiement en USD comme l’ont rapporté un certain nombre de ses anciens dirigeants dans ce film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Document 6 :

Cliquer ici pour (re)voir ce film documentaire.

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

Comme en 2011, les dirigeants de cette banque ne savent pas le soir, en quittant leurs bureaux, si leur banque pourra rester ouverte le lendemain matin !

Quand des big banks européennes seront fermées, ce sont toutes les banques européennes qui le seront alors et ce sera bien plusse pire que cette histoire de coronavirus !

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Fed de New York publiant les données de ses prêts (repo) aux banques de son ressort d’où sont tirés les chiffres des documents 1 et 2.

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Banksters Américains et Européens : quid ?

Qu’en est-il en réalité de la situation des banques américaines et européennes ?

Il est relativement facile de décrypter certaines arnaques des banksters européens et il est évident qu’il doit y avoir des cadavres plus ou moins bien planqués dans des placards.

A priori les informations et les données publiées par les banques américaines montrent qu’elles sont bien gérées, en respectant les règles prudentielles d’endettement mais il n’est pas possible d’en avoir la certitude car des informations et des données essentielles ne sont pas publiées comme le rapporte Pam Martens du site Wall Street On Parade

Une des sources d’information les plus pertinentes est actuellement la publication des données sur les repos, c’est-à-dire sur les prêts accordés par la Fed de New York à des institutions financières en prenant en pension en contrepartie des Treasurys ou (et) des titres hypothécaires.

Or les données complètes sur ces repos ne sont publiées par la Fed de New York qu’après un délai de deux ans. Ainsi, le 30 décembre 2021, les dirigeants de cette Fed ont publié enfin ces données arrêtées au 31 décembre 2019 qui montrent (comme les données publiées précédemment) qu’il s’est passé quelque chose d’important au 2° semestre 2019, plus précisément à partir du 17 septembre et jusqu’au début de l’année 2020 : beaucoup d’entités bancaires des États-Unis ont alors manqué dramatiquement de liquidités au point d’en demander pour des montants considérables !

Document 1 :

Elles ont été obligées de s’en procurer auprès de la Fed qui était alors la seule entité pouvant leur procurer des liquidités car le marché interbancaire américain ne fonctionnait plus normalement.

Seuls les gens de la Fed acceptaient de le faire… car ils n’engageaient pas leur argent ou celui de leur employeur (privé) mais celui des constribuables américains !

Pam Martens a relevé que JPMorgan Chase a ainsi généralement bénéficié d’un apport de 30 milliards de dollars chaque jour pendant cette période, généreusement prêtés par la Fed de New York… dont elle est un des actionnaires principaux avec Citigroup et Goldman Sachs entre autres !

La Fed de New York a cessé d’alimenter les banques dans le cadre de la procédure des repos à partir de la fin du mois de juin 2020 comme le montrent les données publiées par la suite au jour le jour,

Document 2 :

Cependant, Pam Martens écrit que la Fed de New York a pu apporter à partir du mois de mars 2020 (c’est-à-dire au début du premier pic de cette histoire de coronavirus) des milliards de dollars à des banques dans le cadre d’une autre procédure : la Primary Dealer Credit Facility mais aucune information n’a été communiquée à ce jour sur les montants de ces interventions qui restent donc secrètes !

Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup.

Conclusion : les informations communiquées par les banques et les autorités américaines ne permettent pas de connaitre la situation réelle des établissements financiers ayant une licence bancaire aux États-Unis.

Certaines banques ont des liquidités excédentaires considérables, atteignant globalement 1 905 milliards de dollars au 31 décembre 2021 (déposés à la Fed de New York en reverse repos) alors que d’autres (et non des moindres) en manquent au point de risquer de se trouver en cessation de paiement chaque jour mais ces informations ne sont pas rendues publiques !

***

JPMorgan Chase, la plus grande banque américaine (et du Monde libre), avait des disponibilités a priori normales en 2017 et 2018 dans la mesure où elles correspondaient à 17 et 16 % du total des actifs mais tout a basculé fin 2019 : ce cash est tombé à 9,29 % des actifs au 3° trimestre 2019, ce qui a mis cette banque en manque de liquidités l’obligeant à en emprunter auprès de la Fed de New York dans le cadre de la procédure dite des repos, comme beaucoup d’autres banques,

Document 3 :

Sommes en milliards de dollars (USD).

Par la suite, les dirigeants de JPMorgan Chase ont augmenté considérablement leurs disponibilités (+ 196 %) qui ont atteint 20 % des actifs au 3° trimestre 2021… avec possiblement d’autres apports non publiés dans le cadre de la Primary Dealer Credit Facility.

Jamie Dimon a déclaré début 2021 qu’il voulait augmenter le cash de sa banque dans l’anticipation du retour de l’inflation, ce qui n’est évidemment pas crédible. Il ne voulait pas reconnaitre par là que sa banque manquait dramatiquement de liquidités, ce qui apparait clairement dans ce document 3.

BNP-Paribas était dans une situation encore plus grave (que celle de JPMorgan) fin 2019 avec des disponibilités qui ne correspondaient qu’à… 6,75 % des actifs mais ses dirigeants, en les augmentant là-aussi de 195 % n’ont atteint un ratio de 14,24 % seulement au 3° trimestre 2021, ce qui est largement insuffisant,

Document 4 :

Le manque de liquidités, surtout en dollars (USD) des banques françaises a été et est encore considérable. Fin 2019, BNP-Paribas et Société Générale ont demandé… 226,9 milliards de dollars à la Fed de New York qui ne leur en a prêté que… 11,880 milliards dans le cadre des repos,

Document 5 :

Ce sauvetage des banques, y compris étrangères (hors des États-Unis) par la Fed de New York, c’est-à-dire par de l’argent qui appartient aux constribuables est contestable et contesté… par les Américains.

Cependant, ces apports ne sont encore pas suffisants car les banques de la zone euro ont été sauvées à la fin de 2021 par les apports de… 710 milliards d’euros (en dollars, USD) émanant de mystérieux et anonymes non-résidents qui ne peuvent être que des dirigeants musulmans de pays riches exportateurs d’hydrocarbures,

Document 6 :

Le système bancaire européen est dans une situation catastrophique car ses banksters ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement et qu’ils manquent de liquidités, surtout en dollars (USD).

***

Les informations journalières sur les repos fournies par la Fed ne donnent aucune indication sur les banques bénéficiaires ni sur le total des demandes si bien qu’il faut attendre deux ans pour les connaitre.

Ainsi, au 31 décembre 2019, seul est publié le montant total des crédits supplémentaires accordés au jour le jour (en overnight) soit 25,6 milliards de dollars alors que… 307,2 milliards ont été demandés !

Document 7 :

A la même date, au 31 décembre 2019, inversement, des banques ont voulu déposer un total de… 2 883,9 milliards de dollars à la Fed de New York en overnight (dans le cadre des reverse repos) mais seulement 64,087 milliards ont été acceptés, ce qui prouve que le marché bancaire américain ne fonctionnait plus, ce qui est encore le cas actuellement mais les montants des dépôts demandés par les banques à la Fed de New York ne sont pas rendus publics (seuls les montants globaux des dépôts acceptés sont publiés) !

Document 8 :

Pour rappel, ces reverse repos acceptés au 31 décembre 2021 ont atteint… 1 905 milliards de dollars, ce qui montre que la situation est actuellement beaucoup plusse pire que fin 2019 !

Document 9 :

Pour vérification, actif de BNP-Paribas fin 2019…

Document 10 :

… et celui de la fin du 3° trimestre 2021,

Document 11 :

***

Les derniers articles de Pam Martens publiés sur son site Wall Street On Parade (sur lesquels je me base en partie) sont lus par un très grand nombre d’Américains si bien que ce site est inaccessible depuis plusieurs jours !

En effet, les Américains sont très intéressés par ces informations… qui n’intéressent personne en France à part de très rares exceptions…

Cliquer ici pour accéder à son dernier article en date du 6 janvier d’où il est possible de lire les articles précédents.

Cliquer ici pour accéder aux données complètes des repos et reverse repos de la Fed de New York.

Cliquer ici pour lire un article instructif sur les actionnaires de la Fed de New York.

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Société Générale et BNP en manque de dollars !

Article en libre accès.

Il se passe toujours des choses importantes sur la planète financière en fin d’années (et aux alentours du 15 août), en particulier en ce moment, fin 2021…

La Fed vient de publier les données complètes sur les repos dont les plus récentes portent sur la fin du 3° trimestre 2019 et ce qui est ainsi révélé est particulièrement intéressant…

Les banksters de Société Générale ont demandé au 30 septembre 2019 un total de… 356 milliards de dollars (USD) mais ils n’en ont obtenu que… 11,5 milliards !

Ceux de BNP-Paribas ont demandé 112,5 milliards de dollars mais ils n’en ont obtenu que 8 milliards !

Document 1 :

C’est drôle : personne n’a parlé de ça en France !

Au pays des cow-boys, les banksters n’obtiennent pas tout ce qu’ils veulent de la part de leur banque centrale…

***

Le site d’informations financières Wall Street On Parade de Russ et Pam Martens a publié le 21 décembre un article particulièrement important sur les opérations de la Fed dites repo…

Pour rappel, les repurchase operations, ou repo transactions sont des opérations menées par la Fed de New York qui lui permettent de prêter des milliards de dollars aux banques de son ressort (États-Unis) pendant une durée très courte (d’un jour à l’autre, en overnight) ou pour des périodes plus longues (une quinzaine de jours) en mettant en pension des titres (des bons du Trésor, Treasury, ou des titres hypothécaires, Mortgage-Backed) tout en les maintenant dans le bilan de ces banques.

Les banques (c’est-à-dire les établissements financiers qui ont une licence bancaire aux États-Unis) qui manquent de liquidités peuvent ainsi s’en procurer facilement… à condition que les gens de la Fed de New York acceptent de leur en fournir !

La Fed de New York publie chaque jour ouvré les données sur ces repos, mais uniquement sur les opérations acceptées et sans révéler l’identité des banques bénéficiaires,

L’article du 21 décembre du Wall Street On Parade précise que des dispositions de la loi Dodd-Frank imposent à la Fed de publier les données complètes sur les repos mais… après un délai de deux ans !

Les banksters de la zone (euro) utilisent leurs dernières cartouches. Tiendront-ils encore longtemps ?

Tout le système bancaire européen peut sombrer d’un jour à l’autre, à tout moment, en ce dernier jour de 2021 ou plus tard encore…

Tout est possible.

En cas de tsunami bancaire en Europe, ce sera pire que ce qui s’est passé en Grèce et à Chypre !

Toutes les agences bancaires seront fermées un matin sans préavis, les distributeurs de billets ne fourniront que 50 euros par jour par carte ou par personne, tous les paiements de tous les comptes bancaires seront gelés pendant… un certain temps comme le précisent certaines dispositions inscrites au Bulletin Officiel des autorités de la zone (euro), cf. mes articles à ce sujet.

Les réactions de la population risquent alors d’être violentes et massives et c’est la raison pour laquelle cette histoire de coronavirus a été inventée !

En effet, en Europe et dans d’autres pays, la propagande a été très efficace pour endoctriner la majorité de la population de façon à la soumettre à des lois d’exception. Toutes les mesures juridiques sont déjà mises en place pour la contrôler, les forces de l’ordre sont préparées, les juges sont prêts à condamner toutes les personnes qui ne respectent pas les lois et règlements, etc., etc.

Seuls beaucoup d’Américains échappent à ces manipulations et continuent à vivre normalement dans certains Etats (majoritairement Républicains) avec des banques et des entreprises en bon état de marche…

Beaucoup de gens reprennent cette histoire de Great Reset colportée par le World Economic Forum de Davos qui est en réalité un leurre pour idiots nuisibles.

En effet, ceux qui ont lancé cette histoire de coronavirus veulent en fait ne faire éclater que cette bulle monétaire qui s’est développée sur le marché des eurodollars, c’est-à-dire éliminer une bonne partie des dollars détenus hors des États-Unis et qui sont sans contrôle.

Ces eurodollars se trouvent principalement dans la zone euro avec une hypertrophie monétaire de l’ordre de 5 500 milliards d’euros d’argent non gagné, de pure création monétaire qui crée des dysfonctionnements majeurs sur a planète financière,

Document 2 :

Cette histoire de coronavirus doit aussi être intégrée dans le cadre du socialisme Fabien dont l’idée principale consiste à justifier la mise en place d’un système de type socialiste dirigé et manipulé autoritairement (c’est-à-dire non démocratiquement) par les personnes les plus fortunées, à savoir les multimilliardaires américains…

***

Cliquer ici pour lire le document explicatif de la Fed sur les repos et reverse repos.

Cliquer ici pour accéder au site de Wall Street On Parade de Russ et Pam Martens.

Cliquer ici pour accéder aux séries de la Fed de New York sur les repos.

Cliquer ici pour accéder aux séries de la Fed de New York sur les repos et les reverse repos avec les détails des demandes et offres des banques arrêtés au 30 septembre 2019 :

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP : BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

***

Je remercie vivement ma lectrice qui a attiré mon attention sur ces problèmes des eurodollars et qui m’a donné les liens vers des sources qui permettent de mieux les comprendre.

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BNP-Paribas et Bank of the West

[ Article en libre accès]

Les banksters de BNP-Paribas ont annoncé triomphalement le 20 décembre avoir conclu l’accord de la vente de leur filiale américaine Bank of the West pour 16,3 milliards de dollars (USD) à la Banque de Montréal.

Tous mes médias ont repris servilement le communiqué des banksters de BNP.

Qu’en est-il réellement ?

Premier point : BNP-Paribas est plombé par plus de 300 milliards d’euros en hors bilan !

Document 1 :

Les banksters de BNP-Paribas auraient pu suivre l’exemple de leur filiale Bank of the West qui avait fin 2020 en hors bilan 577 millions de dollars de garanties pour 223 millions d’engagements, ce qui est normal, c’est-à-dire conforme à la logique et à la réglementation en matière bancaire,

Document 2 :

Deuxième point : les capitaux propres tangibles de Bank of the West étaient de 9,297 milliards de dollars fin 2020, derniers chiffres publiés dans le rapport financier 2020…

Document 3 :

… pour un total du bilan de 96,058 milliards de dollars, ce qui conduit à un multiple d’endettement (leverage) de 9,33 car le total des dettes est de 86,760 milliards,

Document 4 :

Pour rappel, le leverage est le rapport entre le total des dettes et le montant des capitaux propres tangibles.

Un leverage inférieur à 10 est parfait car il respecte la règle prudentielle édictée par ce bon vieux Greenspan alors que le leverage de BNP-Paribas n’est même plus à prendre en considération dès lors que le hors bilan est négatif à plus de 300 milliards d’euros !

Pour rappel, le leverage de la plupart des big banks américaines est inférieur à 10.

Troisième point critique : le montant des engagements notionnels sur les produits dérivés de Bank of the West n’est que de 21,881 milliards de dollars fin 2020…

Document 5 :

contre… 27 062 milliards d’euros pour BNP-Paribas fin juin 2021 !

Document 6 :

Conclusion : Bank of the West est une banque qui respecte les règles comptables et de bonne gestion contrairement à BNP-Paribas qui aurait dû être déclarée en faillite depuis longtemps et qui n’est maintenue en survie que grâce à la complicité des gens des autorités monétaires et bancaires de la zone (euro).

Les banksters de BNP-Paribas ont donc accepté le 20 décembre de vendre leur filiale américaine Bank of the West pour 16,3 milliards de dollars (USD) en prétendant que ce montant leur était avantageux.

Qu’en est-il réellement ?

Les bénéfices de Bank of the West étaient de 1,215 milliard de dollars en 2020,

Document 7 :

Normalement, la valeur d’une entreprise cotée est de 16 fois le montant de ses bénéfices sur les 4 derniers trimestres.

La vente de Bank of the West aurait pu porter logiquement et équitablement sur un montant de 19,444 milliards de dollars (USD).

Si les bénéfices sont sur une tendance haussière, il est logique d’anticiper pour le prix de vente d’une telle entreprise une valorisation supérieure à cette norme.

Ainsi par exemple, BBVA a vendu à l’été dernier (2021) ses activités américaines à PNC Financial Services Group Inc. pour 11,6 milliards de dollars, ce qui correspondait à 20 fois le montant de ses bénéfices annuels.

Il aurait donc été logique que BNP-Paribas vende ses activités américaines pour le même multiple de ses bénéfices annuels c’est-à-dire pour… 24,305 milliards de dollars (USD) !

Or, avec un prix de vente de 16,3 milliards de dollars, l’acquéreur, la Banque de Montréal a fait une bonne affaire de… 8 milliards de dollars (USD) au détriment des banksters de BNP-Paribas !

Une fois de plus, je suis le seul, à ma connaissance du moins, à décrypter correctement les tromperies des banksters, ici de BNP-Paribas…

En fait, en bradant en catastrophe Bank of the West le 20 décembre, les banksters ont voulu échapper aux foudres des autorités américaines et récupérer des dollars (USD) qui leur font cruellement défaut !

***

Cliquer ici pour accéder aux rapports financiers annuels de Bank of the West.

Cliquer ici pour lire le communiqué des banksters de BNP-Paribas sur la vente de Bank of the West.

Cliquer ici pour lire l’article de L’Agefi sur cette vente et sur celle de BBVA.

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BCE : Banksters du Clan Européen, bilan au 10 décembre (bis)

Article en libre accès reprenant le début de l’article précédent avec les deux premiers documents…

Comme au cours des semaines précédentes et même des années précédentes, des non-résidents qui ne peuvent être que des musulmans dirigeants de pays riches producteurs d’hydrocarbures ont apporté… 455 milliards d’euros au total vendredi 10 décembre pour que les banksters de la zone (euro) puissent boucler leur bilan !

37,883 milliards d’euros en plus en une semaine, c’est dans la rubrique 6 du passif de la BCE publié ce 14 décembre,

Document 1 :

455 milliards d’euros, c’est de loin le plus gros apport de ces pays musulmans à la BCE après les 431 milliards de la fin 2021 !

Document 2 :

Les banksters de la BCE ne peuvent même plus financer l’argent qu’ils apportent et qu’ils prêtent à leurs homologues des banques dites commerciales par des opérations de pure cavalerie financière : ils sont obligés de faire appel aux apports de ces non-résidents !

***

Pour rappel, les banksters de la Banque de France sont sauvés eux-aussi par les dépôts émanant de musulmans dirigeants de pays riches producteurs d’hydrocarbures qui sont plus ou moins adroitement camouflés sous la rubrique absconse de Dépôts, reste du monde, ce qui est une expression anodine pour tenter de camoufler l’identité de ces généreux et anonymes sauveteurs que les banksters de la BCE désignent par l’expression pudique de non-résidents !

Ces apports ont été au total de… 172,8 milliards d’euros pour la Banque de France à la fin du mois d’octobre dernier (2021), derniers chiffres publiés,

Document 3 :

En France et ailleurs, un certain nombre de personnes s’étonnent que les autorités facilitent toujours l’immigration incontrôlée de populations provenant de pays musulmans…

Ces autorités sont en fait obligées de le faire, sinon tout l’euro-système s’écroulerait !

Il faut savoir décrypter les bilans des banques centrales…

***

Cliquer ici pour lire mon article précédent sur le bilan de la BCE au 3 décembre.

Cliquer ici pour lire mon article précédent sur le bilan de la Banque de France pour la fin octobre.

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Banque de France présentant ses bilans mensuels en français !

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Bilans de la Banque de France pour les nuls, octobre 2021

Je reprends ici en accès libre une petite partie de mon article précédent réservé aux personnes qui sont abonnées à mon site…

Je ne comprends plus les gens, c’est-à-dire les Français (ou du moins les gens qui vivent en France) mais aussi les Euro-zonards et a priori beaucoup d’autres gens…

Avant, c’est-à-dire à la fin du XX° siècle, les gens observaient la réalité, réfléchissaient par eux-mêmes et en tiraient leurs propres conclusions.

Maintenant, les gens croient et répètent ce qu’on leur dit, sans réfléchir et ils agissent en fonction de ce qu’on leur impose de faire !

Cette histoire de coronavirus en est un bon exemple, mais ce qui se passe sur la planète financière est un autre exemple dont les conséquences sont potentiellement encore plus dangereuses…

En effet, une gigantesque bulle monétaire continue à se développer dans la zone euro comme le montrent pourtant clairement les bilans de la BCE, de la Banque de France et des banques dites commerciales…

Au départ se trouvent les bilans des banques.

Le pire sont en fait leurs… hors bilans (!) qui montrent entre autres que les banksters de BNP-Paribas et de Société Générale ont chacun plus de 300 milliards d’euros de pertes potentielles sur ce seul hors bilan !

Pour que les banksters des banques commerciales puissent ne pas faire faillite tout de suite, ceux de la Banque de France font ce que leur ordonnent de faire leurs homologues de Francfort : ils leurs fournissent des liquidités abondantes, illimitées et quasi gratuitement sous la forme de prêts pour 523 milliards d’euros (encadré 1) et surtout en leur rachetant des titres (qui sont pour l’essentiel des bons du Trésor français et d’autres titres publics) pour 866 milliards (encadré 2), plus d’autres titres correspondant à des opérations hors de France (161+ 177 milliards),

Document 1 :

Au total, les banksters de la Banque de France ont donc apporté à leurs homologues des banques commerciales… 1 728 milliards d’euros (à fin octobre 2021) !

C’est là que se trouve LE gros, LE très gros problème : d’où vient tout ce fric ?

1 728 milliards d’euros, c’est un pognon de dingue !

Comment la Banque de France qui n’a que 158 milliards d’euros de capitaux propres peut-elle financer… 1 728 milliards de dépenses sans s’endetter ?

Comment se fait-il que je sois le seul, avec une de mes lectrices particulièrement perspicace, à nous poser cette question que personne d’autre ne se pose ?

Je ne comprends pas les gens, ai-je écrit au début de cet article.

Je sais que les comptables ne comprennent rien d’autre que les techniques et mécanismes qu’ils ont appris et qu’ils sont incapables de s’adapter à une situation nouvelle.

Je sais que les profs d’économie, de gestion, de comptabilité sont au même niveau, qu’il n’y a plus de journalistes économiques, et qu’il ne faut plus rien attendre des gens.

… Mais ça fait quand même drôle de constater que les Français qui ont été à la pointe des sciences et des techniques pendant des siècles sont maintenant incapables de comprendre que pour prêter 523 milliards d’euros et pour acheter pour 866 milliards de titres (plus d’autres titres correspondant à des opérations hors de France, 161+ 177 milliards), il faudrait posséder au préalable… 1 728 milliards !

Pour établir (et donc équilibrer) leurs bilans périodiques, les banksters de la Banque de France comptabilisent 288 milliards d’euros de billets (encadré 5) qu’ils prétendent avoir été mis en circulation en France et surtout 1 321 milliards (encadré 3) que leurs homologues les banksters des banques commerciales redéposent en retour à la BCE qui prétend les leur avoir livrés au préalable… alors que la Banque de France n’a jamais eu cet argent !

C’est là un mécanisme de cavalerie financière, de la pure création monétaire ex nihilo, sans contrepartie réelle de création de richesse.

Ce n’est pas le résultat de la planche à billets stricto sensu mais c’est un jeu d’écritures comptables pourtant assez grossier ordinairement condamnable et condamné, sauf dans le cas présent.

Au total, les banksters de la Banque de France prétendent donc avoir financé leur politique monétaire à hauteur de 1 609 milliards d’euros sans avoir cet argent pour que leurs homologues des banques commerciales puissent ne pas faire faillite tout de suite !

Créer 1 609 milliards d’euros qui n’existent pas sans que personne ne s’en aperçoive, c’est quand même gros mais plus c’est gros, plus ça marche ! Bravo les artistes !

Le plusse pire est que même avec cette tromperie monumentale, les banksters de la Banque de France n’arrivent pas à équilibrer leurs bilans : les besoins de financement, à savoir 1 728 milliards d’euros sont supérieurs aux moyens de ces financements, soit 1 609 milliards, ce qui provoque un petit trou de… 118 milliards !

Pour combler ce trou, les banksters de la Banque de France sont obligés de recourir aux apports de non-résidents (qui ne peuvent être que des dirigeants musulmans de pays riches producteurs d’hydrocarbures), pour 173 milliards d’euros (encadré 4) car d’autres trous par ailleurs doivent aussi être comblés !

Comme le sauvetage des banksters de la zone exige des sommes de plus en plus importantes, les bilans des banques centrales nationales explosent : celui de la Banque de France vient de dépasser en octobre la barre des 2 000 milliards d’euros !

Pour un total de bilan de 2 000 milliards d’euros, la Banque de France n’a que 158 milliards de capitaux propres dont une bonne partie en plus-values sur le stock d’or !

En effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de Français, le stock d’or de la France n’appartient plus à la France mais à la BCE en étant en dépôt dans les salles fortes de la Banque de France !

C’est là une aberration évidemment car cet or n’aurait pas dû entrer dans le patrimoine de la Banque de France et encore moins dans celui de la BCE ni donc dans leurs bilans !

Cet or n’aurait dû être qu’en dépôt dans les salles fortes de la Banque de France, donc non comptabilisé dans les comptes de la Banque de France qui aurait dû par contre faire payer à l’Etat français la location de ses salles fortes.

C’est cette solution qui a été adoptée au Canada et au Royaume Uni.

De ce fait, les bilans de la Banque de France et ceux de la BCE sont tous tout faux, c’est-à-dire qu’ils ne donnent pas une image fidèle de la réalité.

***

J’ai eu l’idée de transposer mes analyses des bilans hebdomadaires de la BCE à ceux des bilans mensuels de la Banque de France afin d’essayer de faire comprendre aux Français ce qu’est cette gigantesque cavalerie financière au seul niveau de la France…

Le problème est qu’une recherche sur Google et sur le moteur de recherche du site de la Banque de France sur « bilan mensuel de la Banque de France » donne des centaines d’occurrences mais aucune sur… le bilan mensuel de la Banque de France !

J’ai quand même réussi à trouver une solution : j’ai fait une recherche sur Google à partir de « Monthly balance sheet Banque de France » et j’ai obtenu le bon lien qui donne le bilan de la Banque de France au mois d’octobre, dernières données publiées, mais uniquement en anglais !

***

Par ailleurs, mes analyses sont toujours toutes basées sur des données fiables, indubitables et vérifiables, en l’occurrence ici les chiffres des derniers bilans publiés par la Banque de France.

La Banque de France et son gouverneur m’ont déjà poursuivi jadis pour diffamation mais ils ont été jugés nuls par la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris qui a donné suite aux conclusions de… nullité (!) de mon avocat en déclarant… nulle la citation directe de la Banque de France et de Christian Noyer (son gouverneur) car mes articles sont toujours parfaitement documentés et non contestables contrairement aux fausses nouvelles (fake news) allègrement colportées par ces nuls ainsi jugés de la Banque de France, cliquer ici pour lire mon article faisant état de ce jugement,

Document 2 :

***

Cliquer ici pour accéder au site de la BCE publiant ses bilans hebdomadaires.

Cliquer ici pour voir le bilan de la Banque de France pour l’exercice 2020.

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Banque de France présentant ses bilans annuels.

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Banque de France présentant ses bilans mensuels… en anglais.

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Banque de France présentant ses bilans mensuels… en français.

Cliquer ici pour accéder à la page du site de la Banque de France présentant les séries de ses bilans mensuels… en anglais !

Cliquer ici pour accéder à mon article précédent sur les contes de la Banque de France !

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5 décembre 1360 : naissance du franc français

Le franc à cheval est le premier franc français, monnaie d’or à 24 carats pesant 3,88 grammes, émise pour financer la rançon du roi Jean II le Bon (1350-1364), prisonnier des Anglais.

Créé le 5 décembre 1360, et mis en circulation en février 1361 jusqu’en 1364. Bien que le nom « franc » signifie « libre », il est plus probable que le nom de la monnaie vienne tout simplement de l’inscription Francorum Rex gravée sur la pièce.

Le franc à cheval est la première monnaie royale française représentant le souverain en chevalier chargeant comme pour aller au combat.

C’est aussi la première monnaie à porter le nom « franc » qui deviendra celui de l’unité monétaire française.

La pièce représente, sur la face, Jean II le bon à cheval, galopant à gauche, l’épée haute, coiffé d’un heaume couronné sommé d’un lis, portant par-dessus sa cotte de mailles une cotte d’armes fleurdelisée ; le caparaçon du cheval est également brodé de fleurs de lis. Figure une inscription circulaire : IOHANNES DEI GRATIA • FRANCORV REX, traduit « Jean, par la grâce de Dieu, roi des Francs ».

Dixit Wikipédia… sur un touite du compte de Pierre Jovanovic.

Les Français ne sont maintenant plus rien parce qui n’ont plus de francs !

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Banksters français : bilans, hors bilans, en dehors des bilans et en faillite !

[Cet article est en libre accès]

Dans tous les pays dits développés, l’argent joue un rôle essentiel : toutes les actions et interactions de tout le monde passent par l’intermédiaire d’une certaine quantité de monnaie en circulation dans chaque nation.

C’est une évidence trop souvent oubliée mais lorsqu’un système monétaire s’écroule, tout s’écroule comme le montre clairement l’exemple de l’Allemagne de l’entre-deux guerres, cf. le livre de Pierre Jovanovic, Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets.

Autre formulation : l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, dixit Arthur, Laffer.

Au départ de tout système monétaire se trouvent les banques.

Un petit rappel s’impose sur l’évaluation de la bonne ou de la mauvaise santé des banques qui passe par l’analyse de leurs bilans…

Les actifs des banques sont financés par leur passif qui est constitué de capitaux dits propres (qui appartiennent en propre à chaque banque) et par des dettes.

Le premier point à observer est le montant de leurs capitaux propres dits tangibles c’est-à-dire réels qui est publié dans leurs rapports financiers trimestriels sous l’expression franglaise de capitaux propres Common Equity Tier 1 (CET 1).

La règle prudentielle d’endettement (édictée par ce bon vieux Greenspan) est la suivante : le total des dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant de leurs capitaux propres tangibles.

Ensuite, pour ce qui concerne les banques de certains pays peu fiables comme la France (rogue states), il faut observer le hors bilan.

Attention !

Ce qui est comptabilisé dans le hors bilan n’est pas tout ce qui n’est pas comptabilisé dans le bilan !

Ce qui est comptabilisé dans le hors bilan est un ensemble d’opérations bien précises : essentiellement les engagements pris par les banques de payer rapidement à la place de leurs clients des sommes importantes prévues dans le cadre de crédits bail (leasing) de ces clients.

Comme ce sont des contrats qui ne concernent pas directement les banques mais leurs clients, c’est-à-dire des tiers, les engagements pris ne peuvent pas être intégrés dans les bilans des banques, ce qui répond à la logique comptable.

Les banques qui s’engagent à payer à la place de leurs clients ces sommes importantes prennent évidemment des garanties.

Normalement, ces garanties doivent être au moins égales aux engagements.

C’est une obligation légale aux États-Unis. En Turquie, les banques prennent des garanties qui représentent plus de 2 fois le montant de leurs engagements !

En France, les banksters de Société Générale et de BNP-Paribas acceptent d’engager plus de 400 milliards d’euros pour moins de 50 milliards de garanties, ce qui fait craindre des pertes de plus de 300 milliards, cf. mes articles à ce sujet !

Ensuite, et non pas enfin (!), se pose le problème des produits dérivés

Ces produits financiers très sophistiqués sont indispensables pour beaucoup d’entreprises car ils leur permettent de réduire l’incertitude des prix des marchés dans un avenir hautement incertain.

Le principe (et la fonction) de ces produits dérivés est de répartir les risques de contrats entre un grand nombre de co-contractants qui ne supporteront chacun in fine que des pertes ou des gains faibles.

Les (engagements) notionnels sont les montants des contrats de base sur lesquels se portent les produits dérivés.

Comme ces produits sont des paris sur l’avenir, leur issue est incertaine. Ils ne peuvent donc pas être comptabilisés dans les bilans des banques.

Ils sont donc en dehors des bilans, ce qui ne signifie pas qu’ils sont hors bilan !

Dans les grandes banques, ces montants notionnels portent sur des sommes considérables : 27 062 milliards d’euros pour BNP-Paribas fin juin 2021 !

A titre de comparaison, le PIB des quatre derniers trimestres de la France est de 2 438 milliards d’euros.

Document 1 :

Les engagements pris par les banksters de BNP-Paribas portent donc sur des montants de base correspondant à plus de 10 fois le montant du PIB annuel courant de la France !

Les gains ou les pertes sur ces contrats devraient être normalement d’un faible montant : moins de 5 milliards d’euros à condition que ces contrats aient été bien négociés !

En cas d’erreurs, les pertes peuvent être gigantesques : les banksters de la Générale ont perdu presque 5 milliards d’euros pour 50 milliards engagés par Kerviel, soit 10 % de pertes sur le notionnel, un record mondial à ce jour. Bravo les artistes !

Un tel plantage pour BNP-Paribas provoquerait un écroulement du système monétaire de la zone euro et de très graves répercussions partout dans le monde.

Les banksters de BNP-Paribas sont des fous dangereux, ainsi que les Français qui ne réagissent pas face à ces problèmes pourtant simples : yaka lire un document de leurs rapports financiers.

Idem pour les banksters de la Générale : 14 000 milliards d’euros d’engagements notionnels !

Document 2 :

Pour le Groupe BPCE, ce sont 6 040 milliards d’euros d’engagements sur les instruments dérivés de transaction

Document 3 :

et 470 milliards sur les instruments dérivés de couverture,

Document 4 :

Pour Crédit Agricole, ce sont 14 341 milliards d’euros d’engagements notionnels,

Document 5 :

Bon, ben, voilà.

C’est simple, tout est simple.

Carpe diem.

Zen.

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Banquiers US / banksters européens : coronavirus et capitaux propres (3° trimestre 2021)

[Article en libre accès]

Comme je l’ai déjà écrit précédemment…

Je ne comprends plus les gens, les Français, mais aussi les autres Européens…

Avant, c’est-à-dire au XX° siècle, les gens avaient une certaine compétence en matière économique, financière et bancaire : des journalistes étudiaient ces problèmes et rendaient publiques leurs conclusions, idem avec des professeurs, des étudiants, des professionnels (salariés de banques, comptables, chefs d’entreprises, etc.) et les gens les écoutaient, lisaient leurs articles, leurs livres.

Maintenant, ya plus rien, ya plus personne.

Ya plus que des touites sur n’importe quoi, n’importe comment et autres pouces bleus, etc.

Comment se fait-il que je sois le seul, à ma connaissance, à publier des articles sur la situation des banques à partir de l’observation élémentaire des quelques pages tirées de leurs rapports financiers ?

Le résultat de ce travail est pourtant très important car il va conditionner la vie des gens.

En effet, l’effondrement des big banks européennes aura des conséquences catastrophiques pour les gens : ce sera bien plusse pire que ce qui s’est déjà passé en Grèce et à Chypre.

Pour l’essentiel, le résultat de mes analyses est que les big banks européennes ont (presque) toutes des capitaux propres négatifs, et pas qu’un peu !

Document 1 :

Sommes en milliards de dollars (USD).

Il s’agit là du résultat de l’analyse de quelques documents tirés des rapports financiers publiés par ces banques et certifiés par des cabinets d’audit, de façon à déterminer le niveau des capitaux propres réels des banques.

Ce qui est létal pour la plupart des big banks européennes, ce sont surtout les pertes potentielles pour ce qui concerne les opérations dites hors bilan, c’est-à-dire des opérations qui sont faites par ces banques pour le compte de leurs clients (cf. infra).

Ainsi, d’après le rapport annuel pour l’exercice 2020, les banksters de la Générale ont accepté de s’engager à financer… 473,984 milliards d’euros

Document 2 :

… qui ne sont garantis que par… 154,373 milliards ce qui conduit à des pertes potentielles de… 319,911 milliards sur le seul hors bilan !

Document 3 :

Compte tenu d’autres éléments de pertes, en particulier sur les prêts, les capitaux propres réels, dits tangibles de la Générale sont négatifs à hauteur de… – 323,7 milliards pour le 3° trimestre 2021, cf. mon article à ce sujet !!!

Idem pour les banksters de BNP-Paribas qui ont accordé des engagements de financement pour 355,515 milliards d’euros qui auraient dû être entièrement couverts par des garanties, ce qui n’est pas le cas puisque les engagements reçus ne sont que de… 47,057 milliards ce qui conduit à des pertes potentielles sur le seul hors bilan de… 308,458 milliards !

Compte tenu d’autres éléments, les capitaux propres tangibles de BNP-Paribas sont négatifs à hauteur de… – 349,5 milliards pour le 2° trimestre 2021, cf. mon article à ce sujet !!!

Document 4 :

Le Groupe BPCE n’a pas de pertes potentielles sur le hors bilan car ses garanties sont largement supérieures à ses engagements mais à la fin de l’exercice 2020 ce sont 46,357 milliards d’euros qui ne sont pas provisionnés sur les prêts accordés à ses clients et ce sont donc des capitaux propres… négatifs à hauteur de -25,5 milliards, cf. mon article à ce sujet !

Document 5 :

Idem pour le Groupe Crédit Agricole qui n’a pas de pertes potentielles sur le hors bilan car ses garanties sont largement supérieures à ses engagements mais le montant de ses capitaux propres tangibles n’est que de 13,667 milliards d’euros, ce qui est très largement insuffisant car le total de ses dettes est plus de 170 fois plus élevé, cf. mon article à ce sujet !

Document 6 :

***

Pour rappel, toutes mes analyses, tous mes articles sont sourcés, c’est-à-dire écrits à partir de sources parfaitement fiables, de documents publiés et vérifiés, certifiés, donnant une image fidèle de la réalité.

Ce ne sont pas des opinions, subjectives.

Par ailleurs, il est possible que les mesures coercitives prises par le Mignon poudré devenu dictateur sous le prétexte de lutter contre cette histoire de coronavirus aient en fait pour but de préparer la France à ce qui se passera lorsque le tsunami bancaire se produira car les banques françaises sont particulièrement vulnérables.

Pour rappel, j’ai expliqué lors de l’émission Politique et éco d’Olivier Pichon sur TVLibertés enregistrée le 11 mai 2021 ces problèmes bancaires, cliquer ici pour voir cette émission qui a fait plus de 385 000 vues sur YouTube !

Document 7 :

Pour rappel encore, d’anciens banksters de BNP-Paribas ont reconnu que, pendant plusieurs mois, en 2012, ils ne savaient pas si leur banque allait pouvoir ouvrir le lendemain…

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP : BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Document 8 :

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré du moins.

Comme en 2012, BNP-Paribas est donc très proche du dépôt de bilan…

***

Ce qui est létal pour la plupart des big banks européennes, ce sont surtout les pertes potentielles pour ce qui concerne les opérations dites hors bilan, c’est-à-dire des opérations qui sont faites par ces banques pour le compte de leurs clients.

En effet, à la suite de certains contrats (en particulier de crédit-bail), des entreprises sont amenées à devoir payer des sommes importantes rapidement. N’ayant pas les moyens d’effectuer immédiatement ces payements, ces entreprises demandent alors à leur banque de payer à leur place, moyennant une commission et surtout des garanties au cas où elles ne rembourseraient pas par la suite ces avances à leur banque.

Pour les banques, ce sont des engagements de payer qui portent sur des opérations (ces crédits-bails) qui ne les concernent pas directement. Elles ne doivent donc pas les comptabiliser dans leur bilan, mais en dehors de leur bilan puisqu’elles peuvent générer des pertes importantes si ces engagements ne sont pas garantis.

Toutes les banques sont amenées à accepter de tels opérations hors bilan.

Aux États-Unis, les banques sont obligées de couvrir en totalité leurs engagements de financement par des garanties reçues et elles respectent ces lois et règlements, cf. mon article sur JPMorgan.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.

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Banksters + inflation + banques centrales + Krach + crash + tsunami bancaire + coronavirus et incertitudes

La situation devient de plus en plus tendue, et de partout !

Les bulles monétaires se sont développées surtout avec cette histoire de coronavirus, et ce n’est pas terminé !

L’inflation repart partout, et durablement. Ce n’est plus un rattrapage de l’effondrement des prix de certains produits ni un effet de la rupture des chaines d’approvisionnement.

Les dirigeants de la Fed maintiennent leur position attentiste, ce qui est hors de toute logique.

Deux anciens dirigeants de la Fed, William Dudley et Jeffrey Lacker ont fait paraitre des articles et vidéos sur Bloomberg critiquant la politique monétaire menée par leurs successeurs qui perdent beaucoup de leur crédibilité depuis quelques semaines, ce qui est grave.

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, une explication logique est possible : Jerome Powell et ses collaborateurs s’attendent à une sorte de flash crash comme le 6 mai 2010 amplifié par les mauvais fondamentaux, y compris maintenant aux États-Unis, cf. mes analyses.

En pareilles circonstances, les prix chuteront, ce qui donnera raison aux actuels dirigeants de la Fed qui auront ainsi contribué à faire éclater la bulle monétaire qui s’est développée aux États-Unis en particulier avec cette histoire de coronavirus.

Il se préparerait donc un remake de ce qu’a fait Ben Bernanke en 2008 et qui aura profité finalement aux Américains car la bulle monétaire qui s’y était développée a éclaté et l’Amérique a alors connu sa plus longue période de prospérité de son Histoire.

Il existe aussi une analogie avec ce qu’a fait en son temps Ben Bernanke : Powell a fait cesser la publication des agrégats monétaires M1 et M2 dans leur définition antérieure si bien qu’il est maintenant impossible de connaitre l’évolution ni les niveaux des agrégats monétaires.

De ce fait, il n’est plus possible de faire des prédictions fiables basées sur des données elles-mêmes fiables.

Ça peut péter de partout, en Europe avec un tsunami bancaire, aux États-Unis avec des hedge funds en perdition, ou en Chine avec là-aussi une bulle monétaire gigantesque.

J’ai déjà abordé ces problèmes dans un grand nombre d’articles, toujours parfaitement documentés et aussi dans l’émission Politique & éco de TVLibertés à l’invitation d’Olivier Pichon en mai dernier qui est toujours pertinente…

Cliquer ici pour (re)voir cette émission qui a fait 383 000 vues sur YouTube.

Cliquer ici pour accéder aux articles de William Dudley et Jeffrey Lacker sur Bloomberg.

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BNP-Paribas et Société Générale : les pires banksters européens ?

BNP-Paribas et Société Générale sont peut-être les pires parmi les grands banksters européens car leurs capitaux propres sont en réalité largement négatifs, et pas qu’un peu : – 350 milliards d’euros à la fin du 3° trimestre 2021 d’après les comptes publiés dans les rapports financiers de BNP-Paribas !!!

Et – 324 milliards d’euros pour la Générale !!!

***

Le gros problème, le très gros problème de BNP-Paribas est le hors bilan dont les engagements de financement se montaient à la fin du 2° trimestre 2021 à un total de… 355,515 milliards d’euros garantis par… 47,057 milliards, seulement !

Document 1 :

355,515 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 47,057 milliards conduisent à une perte potentielle de… 308,458 milliards (à la fin du 2° trimestre 2021, derniers chiffres publiés pour le hors bilan) !

Compte tenu d’autres éléments plus techniques que j’explicite dans mon article au sujet de cette banque, le montant réel des capitaux propres tangibles de BNP-Paribas est de – 350 milliards d’euros à la fin du 3° trimestre 2021 d’après les comptes publiés dans les rapports financiers de la banque.

Pour la Générale, d’après son rapport annuel certifié de l’exercice 2020, les montants de ses engagements de financement en hors bilan se montaient à un total de… 473,984 milliards d’euros (entouré en rouge)…

Document 2 :

… garantis par… 154,373 milliards (entouré en rouge), seulement !

Document 3 :

473,984 milliards d’euros d’engagements de financement sur le hors bilan garantis par… 154,373 milliards conduisent à une perte potentielle de… 319,611 milliards !

Là aussi, compte tenu d’autres éléments plus techniques que j’explicite dans mon article au sujet de cette banque, le montant réel des capitaux propres tangibles de la Générale est de l’ordre de – 320 milliards d’euros à la fin du 3° trimestre 2021 d’après les comptes publiés dans les rapports financiers de cette banque.

BNP-Paribas et Société Générale auraient donc dû être déclarées en faillite… depuis longtemps !

Le problème, le gros problème est que personne n’en parle !

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Pour information : les banques enregistrent en hors bilan les conséquences d’opérations qu’elles ne font pas elles-mêmes…

Ce sont leurs clients qui font des opérations (de crédit-bail en général) qui les amènent à devoir payer impérativement à une certaine date des sommes importantes rapidement sans que ces opérations soient prévisibles ni certaines a priori. Comme ils n’auront pas l’argent pour payer et qu’ils ne pourront pas conclure de tels emprunts rapidement, ils demandent à leur banque de s’engager a priori à payer à leur place… et à rembourser ultérieurement, évidemment, le tout moyennant des commissions rémunératrices pour les banques.

Comme les montants de ces engagements (à payer) pris par les banques portent sur des sommes importantes, elles sont obligées de prendre des garanties au cas où leurs clients ne pourraient pas les rembourser finalement.

Aux États-Unis, la totalité des engagements hors bilan doit impérativement être couverte par des garanties d’après les lois et les règlements en vigueur, cf. mon article à ce sujet sur JPMorgan.

En Turquie, les garanties prises par les grandes banques en hors bilan se montent à plus du double du montant de leurs engagements !

***

De petits graphiques permettent de mieux comprendre l’importance des risques que font courir les banksters européens à tout le monde…

Les capitaux propres (tangible equity) des big banks américaines sont largement positifs, évidemment !

Document 4 :

Chiffres en milliards de dollars (USD) comme pour les documents suivants.

Les bons investisseurs font les mêmes analyses que les miennes : ils ne placent pas leurs capitaux dans ces banques européennes pourries…

Document 5 :

… alors que le total des bilans (balance sheet) de ces banques européennes est du même ordre de grandeur que celui des big banks américaines,

Document 6 :

Pour rappel, d’anciens banksters de BNP-Paribas ont reconnu que, pendant plusieurs mois, en 2012, ils ne savaient pas, en quittant leurs bureaux le soir, si leur banque allait pouvoir ouvrir le lendemain…

Cliquer ici pour (re)voir le film édifiant de France 3 sur les banksters de BNP : BNP Paribas Dans Les Eaux Troubles De La Plus Grande Banque Européenne, généralement censuré après mes articles car ces banksters de BNP me surveillent toujours…

Un film à voir et à revoir, pendant qu’il n’est pas censuré.

Comme en 2012, BNP-Paribas est donc très proche du dépôt de bilan et ce n’est pas la seule banque européenne dans cette situation…

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Tout est simple… et dramatique !

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