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La manette Stadia de Google joue les prolongations

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La manette Stadia, c’est toute une épopée. Un échec incroyable pour Google qui semble avoir mal placé ses pions sur un échiquier déjà encombré de nombreux poids lourds. Après un flottement hésitant, des annonces bâclées et dans une drôle d’ambiance, Google a préféré jeter l’éponge et mettre fin à son service.

Restait à faire quelque chose des matériels vendus aux abonnés Stadia. Des centaines de milliers de manettes de par le monde qui allaient être jetées si le moteur de recherche ne réagissait pas. Google a pris l’excellente décision de fournir un service de « libération » de son matériel en transformant ses contrôleurs « propriétaires » liés à son service en des solutions ouvertes en Bluetooth et USB. Une bonne pratique qui s’est traduite par l’ouverture d’un site web où aller lancer la procédure de sauvetage des accessoires de jeu.

Ce service ne devait durer que jusqu’à la fin de l’année 2023 et Google vient de décider de le maintenir jusqu’en 2024. Signe probable que le service fonctionne et qu’il est toujours actif. C’est une excellente décision de Google qui ne doit pas lui couter très cher et qui va permettre de continuer à piocher dans l’énorme vivier de manettes Stadia d’occasion qui sont disponibles sur les sites de petites annonces. On les trouve entre 15 et 25 euros pièces et cela en fait des manettes de jeu sans fil et filaires très correctes pour  ce prix.

Il existe des fichiers a imprimer pour ajouter un support de smartphone facilement à la manette Stadia.

Cette annonce a tout de même un petit défaut. Elle gâche un peu la surprise de Stadiatool. Un outil permettant de se passer du site web de Google pour faire exactement la même opération. Développé par un internaute surnommé GaryOderNichts, cet outil aurait du avoir un éclairage différent si le calendrier de Google avait été respecté. Avec la chute du site web, l’opération aurait alors été jugée salvatrice. Avec cette prolongation, bienvenue, jusqu’en 2024 l’intérêt est moins visible. Qu’à cela ne tienne il est tout de même présent, disponible sur Github et propose le même service « offline » dans un développement Open Source. Attention cependant, si votre objectif est de trouver une manette Stadia à quelques euros au détour d’une bonne affaire d’ici quelques temps, sachez qu’il vous faudra quelques fichiers disponibles depuis le site de mise à jour de la manette Stadia pour effectuer la manipulation.

Il est toujours possible de les télécharger au préalable et de les sauvegarder quelque part en ligne ou ailleurs. Mais il est absolument nécessaire de les avoir pour que Stadiatool fonctionne.

Stadia et le syndrome des manettes fantôme sous Windows

La manette Stadia de Google joue les prolongations © MiniMachines.net. 2024.

Qualcomm annonce une solution RISC-V pour Wear OS

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Qualcomm produit des solutions ARM pour smartphones, tablettes et autres montres connectées depuis des années. La marque a construit un écosystème complet autour de cet univers. Elle y a englouti des milliards de dollars en recherche et développement et en a fait un allié incontournable depuis des années. Si la marque s’intéresse depuis peu à RISC-V pour ses développements industriels, le fait que Qualcomm annonce, dans un communiqué conjoint avec Google, son souhait de développer une puce sur une autre architecture est donc très important. 

Suunto 7
Le segment choisi est celui des montres connectées et autres bracelets sportifs qui sont aujourd’hui partagés en deux univers. Des solutions ARM d’un côté ou Qualcomm propose d’excellentes solutions Snapdragon W. Les puces RISC-V de l’autre qui permettent à des fabricants comme Xiaomi de développer des bracelets connectés qui se vendent extrêmement bien à cause de leurs prix et de leurs capacités.

Quand la moindre montre sous ARM coûte en général plus d’une centaine d’euros, les solutions proposées sous RISC-V sont vendues une fraction de ce prix. Les modèles de bracelets Mi Band que Xiaomi écoule par millions d’unités chaque année, sont fabriqués autour d’une solution RISC-V qui fait parfaitement l’affaire. Pour ce type d’usage l’architecture RISC-V est absolument parfaite. Sans royalties à payer, elle est peu chère et peut être modelée pour s’adapter à mille usages différents. Ajouter un détecteur de mouvement pour prendre en compte le nombre de pas, un capteur de SpO2 ou un capteur cardiaque ? Aucun souci, les outils existent, l’architecture peut être tout aussi bien adaptée à cet usage ou pour un autre. Mieux, des outils  et algorithmes existent aujourd’hui pour des modes sportifs complexes. Des solutions ont été trouvées pour communiquer avec des smartphones et le seul verrou qui existait encore était dans les limitations imposées par.. Google. Limitations qui vont, mécaniquement, sauter puisque Google annonce également un support de RISC-V pour Wear OS.

Google et Qualcomm annoncent donc une première puce RISC-V pour Wear OS, terrain de jeu autrefois réservé uniquement à ARM.

Pour comprendre le souci actuel de Wear OS et de RISC-V, il faut comprendre la manière dont le dialogue est possible entre les objets connectés que sont les montres avec les smartphones sous Android. Aujourd’hui, quand vous avez un téléphone android, les applications qui détectent la présence d’une montre connectée Wear OS sous ARM proposent bien souvent d’installer une seconde application directement sur votre montre ou votre bracelet. Une fois que les deux applications sont installée, un dialogue est possible entre les deux. Le smartphone pousse via Bluetooth des infos vers la montre directement via l’application. Ainsi, une solution de guidage avec GPS pourra envoyer vers le petit cadran à votre poignet le chemin à suivre pour atteindre votre destination.

Quand la montre utilise autre chose qu’une puce ARM, et donc autre chose que Wear OS, vous avez en général une application dédiée qui est la seule à dialoguer avec la montre. Il existe également des canaux « système » qui permettent des actions très précises comme le retour de notifications de type SMS, reveil, contrôle multimédia ou déclenchement photo. Ces éléments sont liés directement à Android et les montres sous RISC-V peuvent les piloter au même titre qu’un casque filaire peut décrocher ou raccroche un appel via la prise jack d’un smartphone.

L’essentiel du dialogue entre Wear OS et la solution RISC-V passe donc pas une application dédiée qui va collecter les notifications à envoyer vers la montre. Ainsi au lieu de juste vibrer au fond de votre poche, un message Signal ou WhatsApp transitera d’abord vers l’application de la montre avant de parvenir à celle-ci. Cela fonctionne mais cela empêche tout dialogue dans l’autre sens entre la montre et le smartphone. Dans ce sens du retour, il faut également passer par l’application dédiée. Les autres outils installés sur votre smartphone ne reconnaissent pas les éléments en provenance de votre montre. Pour d’évidentes raisons de sécurité, un simple service de santé ou de messagerie ne va pas accepter qu’une autre application lui envoie des données à traiter. Ainsi, il est possible de recevoir une notification d’un message sur sa montre mais il sera impossible de répondre via un petit clavier ou en dictant un message. Comme cela ne sert à rien, le protocole n’est pas pris en compte par le système. On pourra donc tout au plus envoyer des messages préenregistrés directement dans l’application dédiée.

Un Mi Band de Xiaomi sous RISC-V

Cette différence énorme de traitement est un gros frein pour les solutions RISC-V car il n’est pas possible de profiter de toutes les interactions proposées par les montres. Mais si Google se décide à ouvrir la porte à RISC-V sur Wear OS, cela va radicalement changer la donne.

Si on résume les conséquences de ce changement, on a un bouleversement majeur pour la plateforme RISC-V. Avec Qualcomm aux manettes de la production d’une puce de ce type, il y a un mastodonte connu et reconnu capable de porter l’étendard de cette architecture au devant des différents acteurs du marché. Qualcomm devrait être en mesure de développer une solution efficace, performante et moins chère que celle d’ARM puisque sans royalties à payer à ce dernier. Avec Google qui ouvre les portes de Wear OS au système RISC-V c’est un autre problème qui saute. Le dialogue pourra s’établir entre le smartphone et l’objet connecté de la même manière sous ARM que sous RISC-V. Cela gommera totalement la différence entre les montres connectées.

Reste à savoir plusieurs choses. Est-ce que cette annonce est réelle ou sert-elle de moyen de pression sur ARM pour revoir ses prétentions de royalties sur son architecture ? Est-ce que cette ouverture vers RISC-V ne concernera que Qualcomm ou est-ce que d’autres acteurs pourraient être concernés ? Si c’est le cas des entreprises comme Huami qui construit les bracelets et montres Xiaomi / Amazfit pourraient largement en bénéficier également. Enfin, ce serait un manque à gagner important pour ARM qui pourrait perdre énormément de parts de marché avec cette nouvelle concurrence.

Difficile de voir l’avantage réel d’ARM sur ce type de produit si Google ouvre vraiment ses bras à RISC-V. L’acheteur ne sait pas ce qu’il y a dans son bracelet et à vrai dire il s’en moque. Seuls ses usages, l’autonomie  constatée et bien sûr le prix demandé le concerne. Si on lui dit qu’une montre avec une puce Qualcomm lui offre les mêmes avantages que d’habitude pour moins cher, alors il ne se souciera pas vraiment de la puce embarquée… au contraire.

Si on associe ce développement avec l’information d’une future prise en charge d’Android par RISC-V, c’est un vrai tournant pour le marché.

Le communiqué de presse de Qualcomm : 

SAN DIEGO – Octobre 17, 2023 – Qualcomm Technologies, Inc. a annoncé aujourd’hui qu’elle s’appuyait sur sa collaboration de longue date avec Google en proposant une solution RISC-V pour les montres à porter sur soi à utiliser avec Wear OS de Google. Ce cadre élargi permettra de réduire le temps de mise sur le marché des OEM lors du lancement de smartwatches dotées de fonctionnalités avancées telles que des cœurs personnalisés, une faible consommation d’énergie et des performances accrues. D’ici là, les deux entreprises continueront à investir dans les plates-formes Snapdragon Wear en tant que premier fournisseur de silicium pour smartwatches dans l’écosystème Wear OS.

« Qualcomm Technologies est un pilier de l’écosystème Wear OS, fournissant des systèmes haute performance et basse consommation à de nombreux partenaires OEM « , a déclaré Bjorn Kilburn, directeur général de Wear OS chez Google. « Nous sommes ravis d’étendre notre collaboration avec Qualcomm Technologies et de mettre sur le marché une solution RISC-V pour les appareils portables.

« Nous sommes ravis d’exploiter RISC-V et d’étendre notre plate-forme Snapdragon Wear en tant que principal fournisseur de silicium pour Wear OS. Les innovations de notre plate-forme Snapdragon Wear aideront l’écosystème Wear OS à évoluer rapidement et à rationaliser le lancement de nouveaux appareils « , a déclaré Dino Bekis, Vice-président et Directeur général de la division Wearables and Mixed Signal Solutions de Qualcomm Technologies, Inc.

Les deux entreprises ont récemment rejoint d’autres leaders du secteur pour lancer l’écosystème logiciel RISC-V (RISE) et Qualcomm Technologies a récemment annoncé qu’elle investissait dans une nouvelle entreprise pour faire progresser le développement matériel RISC-V

En tant qu’architecture de jeux d’instructions (ISA) ouverte, RISC-V encourage l’innovation en permettant à n’importe quelle entreprise de développer des noyaux entièrement personnalisés. Cela permet à un plus grand nombre d’entreprises d’entrer sur le marché, ce qui renforce l’innovation et la concurrence. L’ouverture, la flexibilité et l’évolutivité de RISC-V profitent à l’ensemble de la chaîne de valeur – des vendeurs de silicium aux équipementiers, en passant par les appareils finaux et les consommateurs.

À propos de Qualcomm

Qualcomm est à l’origine d’un monde où tout et chacun peut être connecté de manière intelligente. Notre feuille de route technologique unique nous permet d’adapter efficacement les technologies qui ont lancé la révolution mobile, notamment la connectivité avancée, les performances élevées, le calcul à faible consommation, l’intelligence sur l’appareil et bien plus encore, à la prochaine génération d’appareils intelligents connectés dans tous les secteurs d’activité. Les innovations de Qualcomm et de notre famille de plates-formes Snapdragon permettront d’assurer une convergence à la pointe du cloud, de transformer les industries, d’accélérer l’économie numérique et de révolutionner la façon dont nous vivons le monde, pour le plus grand bien de tous.

Qualcomm Incorporated comprend notre activité de licence, QTL, et la majeure partie de notre portefeuille de brevets. Qualcomm Technologies, Inc. est une filiale de Qualcomm Incorporated qui gère, avec ses filiales, la quasi-totalité de nos fonctions d’ingénierie, de recherche et de développement, ainsi que la quasi-totalité de nos activités de produits et de services, y compris notre activité de semi-conducteurs QCT. Les produits Snapdragon et Qualcomm sont des produits de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales. Les technologies brevetées de Qualcomm sont concédées sous licence par Qualcomm Incorporated. Qualcomm et Snapdragon sont des marques commerciales ou des marques déposées de Qualcomm Incorporated. Snapdragon Wear est un produit de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales.

Google, Wear OS by Google et d’autres marques sont des marques commerciales de Google LLC.

 

Qualcomm annonce une solution RISC-V pour Wear OS © MiniMachines.net. 2023.

Google lance la gamme Chromebook Plus…

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 Google a persuadé les plus gros acteurs du marché portable pour lancer ses Chromebook Plus. La nouvelle appellation désigne des machines plus « haut de gamme » qui répondront à un cahier des charges minimal. En échange de cette catégorisation et des efforts menés par les constructeurs, de nouvelles fonctionnalités seront embarquées d’office.

Et c’est une vision assez amusante qu’a Google avec ces Chromebooks Plus. Parce que le G de GAFAM le voit comme une possibilité d’obtenir une meilleure machine facilement en « offrant » des spécifications en hausse. En oubliant au passage que le ticket d’entrée est également en hausse. Dans toute cette offre « premium », il n’y a aucun cadeau puisque les tarifs vont crescendo avec l’évolution matérielle. Le « Plus » est juste un label pour orienter l’achat mais en aucun cas une offre plus généreuse de la part de qui que ce soit. En réalité, cela fait un petit moment que les Chromebooks Plus existent, ils ne s’appelaient juste pas de cette manière. Aujourd’hui, Google explique que les prix de ces machines devraient débuter à 399$, un tarif déjà proposé par de nombreux acteurs sur cette gamme de produits.

Ce que promet l’appellation, ici, ce sont donc des spécifications minimales. On parle d’un écran IPS au minimum, affichant au moins en Full-HD. Mais il me semble que le temps des machines TN en 1024 x 768 est déjà loin derrière nous. Le processeur embarqué devra être un Core i3 de 12e Gen ou un Ryzen 3 7000. Des éléments qui correspondent à une gamme assez large de produits. La mémoire vive grimpera à 8 Go et le stockage à 128 Go. Les Chromebooks Plus ont besoin de plus d’espace pour fonctionner que les premiers engins de ce type avant tout pensés pour le web. Dernier point obligatoire pour passer le contrôle technique : une webcam FullHD avec la possibilité d’exploiter à la volée une réduction du bruit généré par l’image.

Si les constructeurs se plient à ce cahier des charges, ils auront droit à la dénomination Chromebook Plus de la part de Google. Ce qui leur ouvrira la porte vers de nouveaux usages « offerts » par Google. Le système proposera en effet des fonctionnalités très orientées vers l’Intelligence Artificielle. Ce qui devrait tirer la sonnette d’alarme chez tout le monde. On retrouvera des fonctions de vidéo conférence enrichies à l’IA. Des effets d’amélioration de l’image avec une meilleure lumière, une réduction du bruit visuel ou un effet de flou en arrière plan pendant qu’on discutera en ligne. Une « Gomme Magique » sera également disponible dans Google Photo pour faire disparaitre des éléments d’un cliché automatiquement. Un service de synchronisation de fichiers sera également intégré pour que les données de votre stockage se retrouvent en ligne sans que vous ayez à y penser. Enfin, des offres d’essai vers des partenaires seront proposées : Adobe Photoshop et Adobe Express en ligne ainsi qu’une offre de jeu GeForce Now seront ouverts pendant 3 mois après l’activation de votre machine.

Google veut pousser à fond sur la pédale de l’IA pour offrir à ces engins plus de possibilités. Je n’ose pas imaginer le CLUF1 de ces offres. Dans quelle mesure vos photos et vos vidéos serviront à entrainer les modèles de Google encore plus qu’elle ne le font déjà. Mais le moteur de recherche veut aller plus loin en promettant de la génération d’image, par exemple. En proposant des fonds d’écrans personnalisés à partir de simples phrases écrites. Mais aussi et surtout vous aider à améliorer vos textes à la volée. Une IA qui lirait donc tout ce que vous écrivez, du message perso au mail pro, afin de corriger votre style et votre grammaire. Ces évolutions ne seraient évidemment pas réservées aux nouvelles machines et une mise à jour est prévue pour ce mois d’octobre pour de nombreuses autres machines qui respectent déjà ces éléments techniques. 

Mon sens d’araignée irradie dans mon cervelet, comme si il voulait me prévenir de quelque chose. Est-ce que les Chromebooks avec 4 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage se vendent encore ? Est-ce qu’ils correspondent aujourd’hui aux appétits des utilisateurs ? Est-ce que ces nouveaux appareils plus musclés ne correspondent t-ils pas surtout aux besoins de… Google ? J’ai comme l’impression que ces versions « Plus » sont une manière de remettre ces dispositifs sur le devant de la scène en essayant de retrouver un regard neuf. Surtout pour le grand public Européen. On a passé depuis quelques temps le moment charnière où beaucoup d’utilisateurs se rendent compte des limitations d’un système pensé uniquement pour le web. Les faibles capacités de stockage ne correspondant désormais plus vraiment avec les nouveaux usages de ces engins, notamment depuis leur ouverture vers Android. Google n’a en fait pas vraiment d’autre choix que de proposer de revisiter son concept. Il le fait avec la promesse de plus de performances minimales…

Mais où est l’avantage pour l’utilisateur final ? Celui de voir sa vie passée au crible des algorithmes de Google ? Photo, vidéo, audio et texte seraient scannés et analysés en permanence ? Il ne faut pas perdre de vue que ces versions « Plus » ne garantissent pas forcément un énorme bond en avant d’un point de vue calcul. Si on suit les préconisations de Google, un Core i3-N305 Alder Lake-N ou un AMD Mendocino type Ryzen 3 7320C, des puces performantes au demeurant, peuvent suffire à coller aux minimums demandés pour faire partie du club.

Si je résume cette offre, j’ai un portable mieux équipé pour plus cher, ce qui est somme toute assez logique, lié à un service en ligne qui utilisera des IA pour faciliter la vie des utilisateurs en échange d’un regard sur leur vie privée. C’est moi ou tout cela à un fort goût de déjà-vu ?

Google lance la gamme Chromebook Plus… © MiniMachines.net. 2023.

L’Universal Stylus Initiative accueille Google et Amazon

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Ainsi Google et Amazon viennent de faire leur entrée au sein du groupement de l’Universal Stylus Initiative. Les deux fabricants proposent désormais des produits à la norme USI 2.0 avec la Pixel Tablet d’un côté et la Fire 11 de l’autre.

Cela veut dire que si vous possédez déjà un stylet compatible avec les spécifications de l’Universal Stylus Initiative 2.0, ils seront compatibles avec ces nouveautés et que vopus n’aurez pas besoin d’en racheter. 

C’est évidemment un signal fort pour le standard USI qui équipe de plus en plus de produits. Indépendamment des marques et des modèles. On retrouve entre autres Acer, Asus, Chicony, Dell , Hanvon, HP, Lenovo, Samsung, et Wacom pour ne citer que les plus connus.

En devenant de fait un standard industriel, ce format ouvert et compatible décharge les constructeurs du développement de ce type de technologie, unifie les pilotes, ce qui permet une meilleure prise en charge logicielle et permet surtout de rassurer les consommateurs qui ne se sentent pas enfermés dans un modèle spécifique mais profitent plutôt d’un écosystème. 

L’Universal Stylus Initiative accueille Google et Amazon © MiniMachines.net. 2023.

Google Pixel Tablet : un pied en trompe-l’œil

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La Google Pixel Tablet débarque dans un contexte un peu délicat pour Google. Non seulement ce marché est moribond, abandonné par de nombreux acteurs historiques, mais il est devenu difficile de conseiller une tablette Android au delà d’un certain tarif.

Si le budget d’un acheteur potentiel de tablette dépasse le prix d’un iPad, il est difficile de l’orienter vers autre chose. Plus puissantes, plus abouties logiciellement et ergonomiquement, les tablettes d’Apple sont loin devant les productions Android. Leur suivi logiciel est également sans commune mesure, ce qui en fait de bien meilleurs investissement à court, moyen et long terme.

Avec la Google Pixel Tablet, l’idée est d’inverser la tendance, de proposer un engin avec des fonctions inconnues sur iPad et de le positionner à la fois comme outil du quotidien nomade mais aussi comme un centre névralgique de toute la maison. 

Un dock pour se différencier

Premier point important de cette offre, elle comprend un dock aux avantages indéniables face à la concurrence. L’idée d’un réceptacle sur lequel on puisse appuyer sa tablette semble évident mais n’a été que très peu exploité par le passé. Ici Google le met en scène de manière intéressante car cela multiplie les usages de l’engin.

Sur son dock, la tablette se pose en outil domotique à tout faire. On pourra regarder un film, écouter de la musique et bien sûr recharger l’objet. En lui inventant une destination par défaut, un réceptacle de charge et de repos, la tablette quitte son rôle d’objet individuel pour se replacer dans un contexte d’usage partagé. Le dock joue non seulement le rôle de port d’attache mais lui donne du sens à l’usage. A l’intérieur du dock qui propose un arrimage magnétique, on retrouve une fonction de charge par connecteur POGO. Cela permettra de toujours retrouver une tablette autonome en cas de besoin sans avoir à penser spécialement à la connecter. 

La partie domotique est intéressante. Par défaut, la tablette, une fois posée sur son dock, proposera une interface domotique permettant d’exploiter ses appareils compatibles. Cameras, interrupteurs et autres outils connectés seront accessibles via un clic ou à la voix. Possible d’avoir un oeil sur une caméra intégrée à une sonnette en permanence ou de surveiller une chambre de bébé. Possible également d’allumer ou d’éteindre une lampe du bout du doigt en passant simplement la main sur la tablette. Mais si vous voulez que certains dispositifs soient plus protégés, comme un système d’alarme ou une caméra particulière, il faudra passer par une identification classique par code ou par empreinte digitale en exploitant un capteur situé sous l’écran. 

Ce pied cache également une solution audio complète pour proposer un environnement de qualité. Des enceintes plus larges proposant des médiums et des basses forcément plus profonds que ceux de la solution ultrafine qu’est cet écran portable. De quoi passer des appels mais également écouter de la musique, suivre une série ou jouer dans de bonnes conditions sonores. La reconnaissance vocale aidant, la Google Pixel Tablet est également intégrée dans ce dispositif comme un assistant personnel plus efficace et lisible.

Enfin, avec des fonctions de cadre photo numérique, cela sera un objet souvenir intéressant dans un lieu de vie. Une fonction Chromecast permettra en outre de partager facilement ses propres photos ou films à plusieurs personnes rapidement et facilement. Plus efficacement que sur un écran de smartphone avec une plus grande diagonale.

Cet ajout d’un dock est très intéressant sur la Google Pixel Tablet car il sort l’objet classique que l’on a en main de sa léthargie classique lors de sa recharge. Mieux, il met en scène de nouveaux usages. Tout en autorisant toutes les applications classiques d’Android. Il sera possible de lancer les jeux et outils classiques d’Android sur la tablette même lorsqu’elle sera arrimée sur le dock.

Une tablette de qualité

La partie écran de l’engin est tout aussi travaillée. Avec 25.8 cm de large pour 16.9 cm de haut, la Google Pixel Tablet ne mesure que 8 mm d’épaisseur. Elle propose un affichage de type IPS de 10.95 pouces en 2560 x 1600 pixels. Un ratio de 276 pixels par pouce qui proposera un affichage fin et agréable à l’usage. Assez pour suivre une vidéo très confortablement à l’écran ou afficher des pages web en hauteur de manière efficace.

Elle embarque un SoC Tensor G2 déjà présent dans les excellents smartphones Pixels 7 de la marque. Pour accompagner cette puce sous Android, on retrouve 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage rapide, à la norme UFS 3.1, de 128 à 256 Go. Deux capteurs photo sont présents avec le choix de deux modules de 8 mégapixels en frontal comme au dos de l’engin. Des équipements suffisants pour offrir de quoi filmer en UltraHD à 60 images par seconde.

Le module réseau de la Google Pixel Tablet est un Wi-Fi6 associé à un Bluetooth 5.2. Du classique suffisant pour tous les usages de ce type d’engin et en particulier les mises à jour régulières de tout l’écosystème d’applications et de jeux.  Sur son dock, l’écran pourra donc être couplé à une manette, une télécommande ou un clavier pour de la prise de note plus facile. A noter que la tablette sera compatible avec les stylets à la norme USI 2.0 pour avoir une prise de notes manuscrites avec prise en compte des niveaux de pression. La batterie est une 27 Wh qui offre, d’après le fabricant, 12 heures d’usage en vidéo locale. Elle sera proposée en blanc, en gris et en rose. Aucune intégration NFC n’est prévue.

Une coque avec béquille protégera la tablette et permettra son usage nomade

Point important, Google assure une mise à jour longue de son suivi pour ce modèle. 5 années de mises à jour de sécurité sont garanties par la marque. De quoi rassurer quelque peu les utilisateurs échaudés par les abandons rapides des constructeurs de tablettes ces dernières années. C’est peut être ici une des raisons majeures du désamour du public pour les solutions Android et une des forces d’Apple. Les iPad sont bien mieux suivis dans la durée que leurs concurrentes chez Google. En assurant une durée de vie minimale de 5 ans niveau sécurité, Google se hisse tant bien que mal au niveau de son concurrent.

La Google Pixel Tablet démarre à 679€

Reste le problème du tarif de cette tablette. Vendue avec son dock elle est positionnée à 679€ en version 8/128 Go avec une livraison prévue pour le mois de juin. Un prix élevé face à la concurrence d’Apple qui promet tout de même beaucoup plus à l’usage. Sans dock, certes, mais avec un écosystème plus mûr, de vraies applications productives, des jeux plus aboutis et un univers globalement plus riche. 

Car si on enlève le côté assistant personnel proposé par le dock, la Google Pixel Tablet ne fera encore et toujours que proposer la même chose. Une majorité de jeux où on va vous forcer la main pour dépenser votre argent, des applications métier qui n’arrivent souvent pas à la cheville de ce que propose Apple en dessin, en montage vidéo, en création audio et autres travaux productifs.

En analysant froidement l’offre présentée ici, on n’a rien de plus qu’une jolie présentation des usages classiques de la tablette avec un dock qui pallie juste aux défauts récurrents du format. C’est très bien pour qui cherche le remplaçant d’une tablette en fin de vie sous Android mais c’est assez peu si on compare cela avec la richesse et l’étendue d’offres alternatives à Google. Que ce soit un engin classique sous Windows ou Linux ou une solution de la marque à la pomme, on aura plus d’usages que sous Android aujourd’hui.

Le principal problème d’Android reste toujours le même, ce n’est souvent qu’un système pensé pour devenir la vache à lait d’éditeurs aux maigres ambitions de développement1. Des jeux vus et revus qui ne sont proposés non pas pour distraire le public mais pour capter leur attention et leur argent. Des applications qui font tout en dessous de ce que proposent les systèmes concurrents.

Le prix demandé pour avoir finalement une tablette Android classique, avec ses limitations, son maigre catalogue de jeux intéressants et son univers applicatif très effacé, me parait trop élevé. Certes, on aura un joli dock avec des fonctions intéressantes mais cela reste loin d’être vraiment révolutionnaire. Une solution classique avec une enceinte connectée en Bluetooth et un support offrira finalement des fonctions assez similaires.

A 559€ on trouve des iPad de 11 pouces aux performances et au catalogue d’usages extraordinaires. Tant que l’écart ne sera pas comblé d’un point de vue logiciel entre les deux univers, je me vois mal conseiller un produit Android sur ce segment tarifaire à quelqu’un. Même avec un joli dock augmentant ses capacités et ses usages.

Le vrai enjeu n’est pas d’ajouter un gadget supplémentaire à cette offre mais bien à retrouver le véritable intérêt de ces outils. Etre une porte ouverte sur un univers d’applications efficaces au quotidien. Que ce soit pour jouer ou pour travailler, Android est peut être une des pires plateformes disponibles sur le marché et cela reste son principal handicap. Tant que ce fossé là ne sera pas comblé, il me parait difficile d’investir autant dans ce type de produit. Aussi séduisant soit-il.

 

Google Pixel Tablet : un pied en trompe-l’œil © MiniMachines.net. 2023.

Onn : une TV Box UltraHD à 20$ chez Walmart

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Les produits Onn sont des lecteurs multimédia sous Android, assez semblable à des TV Box classiques, proposés chez le géant de la distribution qu’est Walmart. Ils sont en général abordables, efficaces et surtout très visibles du grand public.

Walmart propose désormais un de ces engin au prix de 20 petits dollars. Un tarif Hors Taxes bien entendu mais très très bas si on considère que le petit boitier de lecture est capable de décoder des fichiers UltraHD en streaming. Il se place ainsi en face d’une solution Google qui coute 50$ pour presque les mêmes capacités.

La Onn Google TV 4K Streaming Box – c’est son petit nom – est livrée avec une télécommande Bluetooth proposant une interface de lecteur complète. Elle est affublée de quatre boutons partenaires avec Netflix, Disney+, Youtube et Paramount. Quatre boutons qui expliquent sans doute une partie du prix du dispositif puisque leur présence doit couter quelques sous à leurs propriétaires. Compatible CEC HDMI, la petite Box, propose les fonctions avancées de contrôle à la voix via la télécommande ainsi qu’une navigation basique.

Evidemment pour ce tarif il ne faut pas s’attendre à des miracles de performances. On sera loin d’une Nvidia Shield par exemple. La Onn propose deux Gigaoctets de mémoire vive et 8 de stockage qui seront amputés par le système. Si l’ajout d’applications sera possible, leur exploitation risque d’être plus délicate.

L’idée de Onn est donc surtout le streaming, jusqu’en UltraHD et prenant en charge le codec AV1 de manière matérielle sous Google TV. Sa connectique est très limitée avec un port MicroUSB (si si) pour son alimentation et un HDMI pour la sortie vidéo. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth est également intégré. Pas difficile de comprendre que la petite TV-Box recycle des composants et un schéma assez classique avec une puce juste un poil plus récente pour prendre en charge de nouveaux codecs. Mais ce n’est clairement pas un produit haut de gamme. Outre son interface dédiée à la seule lecture de vidéo, la TV-Box de Walmart ne prend pas en charge de fonctions de traitement d’image et de son avancées. Pas de gestion Dolby Atmos ou Dolby Vision, certains contenus HDR sont bien pris en charge mais uniquement dans certaines configurations.

La grande question est de savoir si aujourd’hui il est plus raisonnable d’investir 20$ pour un lecteur de ce type basique. Ou si il vaut mieux doubler le tarif de cette TV-Box Onn et obtenir un produit robuste et capable de tout gérer de manière efficace pour les années à venir. D’un point de vue investissement et écologique, la course au prix le plus bas semble ici être un peu dépassée… Le nombre de personnes qui vont acheter cette Onn devrait être important au vu du prix demandé. Avant qu’un modèle de nouvelle génération, comblant les lacunes de celle-ci, ne les remplace à moyen terme. 

Proposer des produits « technologiques » très abordables en temps de crise est probablement un moyen de gommer artificiellement la poussée inflationniste du reste du panier. En proposant un prix psychologiquement bas sur un produit habituellement plus cher, les marques de distribution donnent un arrière goût positif à la note très salée des caddies actuels. Comme si le fait de faire une « bonne affaire » sur un produit particulier pardonnait l’enseigne pour l’augmentation de ses tarifs habituels.

Source : Liliputing

Onn : une TV Box UltraHD à 20$ chez Walmart © MiniMachines.net. 2023.

Fin de partie pour les assistants Google

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Des prix cassés, des offres incroyables, des produits dont on se demande qu’elle est la rentabilité en mettant bout à bout l’ensemble de leurs composants. Ces Assistants Google tiers signés par de grandes marques comme Lenovo, LG ou JBL on tous eu cette période promotionnelle un peu dingue étalée sur une longue période1. La raison vient de tomber, ce seront bientôt des presse-papiers.

Google vient d’annoncer la fin du support de ces engins. Ces solutions ne seront bientôt plus maintenues par le moteur de recherche ce qui signifie une lente mais inarrêtable progression vers la mort cérébrale. Certes, beaucoup de ces engins qui proposent des services simples comme un affichage de l’heure ou un système d’alarme continueront de fonctionner. Mais pour les autres fonctions embarquées, les applications permettant d’accéder à différents services tiers, cela sonne la fin de partie.

Google prépare le terrain en anticipant une « baisse de qualité  » de service

Ces engin sortis entre 2018 et 2019 n’auront plus de développements de la part de Google. On ne peut pas dire que le moteur de recherche ait travaillé à révolutionner le genre depuis leur sortie. Peu de mises à jour ont été proposées et rien de véritablement spectaculaire n’est entré en jeu depuis leur déploiement. Au contraire, cela va petit à petit vers moins de services. Le moteur de navigation Chrome a ainsi été désactivé par Google au début 2022. La raison évoquée étant le problème lié à la sécurité des recherches effectuées sur ces appareils.

Le travail mené par Google s’est largement tourné vers les produits Nest et une grande partie des ingénieurs de la marque a du être redirigée vers les développements pour cette plateforme qui tourne désormais sur le système Fuschia. continuer a travailler sur ce type de produits ne semble plus vraiment rentable et pousse donc à leur abandon pur et simple.

Que va t-il se passer pour les propriétaires d’Assistants Google ?

Rien pour commencer, les engins vont fonctionner  comme avant. Les réveils matins ou autres enceintes connectées ne vont pas cesser de fonctionner du jour au lendemain. Ils continueront de faire leur travail comme avant. Mais c’est dans la durée que cela va se compliquer. Il suffit qu’une société tierce décide que la plateforme est devenue trop chère à maintenir pour les prochaines mises à jour pour couper l’accès çà leur services. C’est le problème traditionnel des applications. Tout d’un coup votre smartphone sous Android 4 n’a plus le droit de mettre à jours ses applications et petit à petit votre collection d’icônes vers des services sur votre petit écran ne devient que décorative. Chaque lancement d’application se transforme en échec et votre smartphone finit par ne vous donner qu’un accès à l’heure et à passer des coups de fil.

Pour ces assistants Google c’est le même principe. Si votre service de musique en streaming décide que ces appareils non maintenus ne valent plus le coup d’être mis à jour, ou si il ne représentent plus qu’une infime partie du marché, il seront abandonnés. La prochaine mise à jour d’un protocole quelconque sonnera la fin de leur accès à la plateforme. Même chose pour un accès à Youtube, pour passer des appels avec Google Duo ou piloter des appareils via des ordres vocaux. Petit à petit, application après application, les Assistants Google n’auront plus que leur usage basique.

On remarque ici, que le nombre de produits concernés n’est pas élevé. Les Assistants Google ne sont pas légion sur le marché. Ainsi l’excuse traditionnelle du problème du maintien des solutions Android ne fonctionne pas. Google comme les marques qui utilisent les produits Android se retranchent souvent derrière le foisonnement de références pour expliquer la problématique de la maintenance logicielle des smartphones. Avec très peu de références au total, en comptant beaucoup d’outils employant exactement les mêmes services parmi eux, les Assistants Google ne peuvent pas bénéficier de cette excuse du foisonnement.

La situation est donc assez simple. Google ne gagne plus d’argent avec ces produits et ne veut pas en perdre en continuant à les maintenir. Comme la marque a changé son fusil d’épaule et se concentre désormais sur les produits Nest, les appareils ne sont plus maintenus. Quand à la question du service à rendre aux clients qui ont acheté des produits de ce type… Cela ne semble pas faire partie de ses considérations.

Source : 9to5google

Fin de partie pour les assistants Google © MiniMachines.net. 2023.

Google Project Jacquard, c’est terminé

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Changer de piste audio en triturant sa manche de veste en jean, faire pause en tapotant son pantalon. Avec Project Jacquard, Google voulait changer l’approche des contrôles du tech-a-porter. Aujourd’hui il semblerait que le projet soit en fin de course.


Si on l’a retrouvé dans quelques produits, Project Jacquard n’a jamais vraiment percé. Adidas a construit une semelle de chaussure de foot avec cette technologie, Yves Saint Laurent a fait un sac à dos et Levi’s a proposé deux vestes. Mais hormis ces sorties qui ressemblent plus à des expérimentations qu’autre chose, on ne peut pas dire que Google ait tiré le moindre fruit de cette opération. Depuis son annonce en 2015, on ne peut pas dire que le projet ait réellement réussi son pari.

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Aujourd’hui, il semble que la branche en charge de cette technologie textile soit bientôt abandonnée par le moteur de recherche. Plusieurs éléments confirment cette hypothèse, à commencer par l’application nécessaire  à son fonctionnement. Celle-ci indique par exemple que l’application ne fonctionne pas parce que la connexion Internet n’arrive pas à s’établir ou parce que l’application Jacquard n’est plus supportée par Google. Plusieurs mentions de fin de vie parcourent le code de l’application et une mention d’une fonction « Appshutdown » va vérifier sur les serveurs de Google si Jacquard doit continuer à fonctionner ou non.

Petit détail pas très agréable, même si cela ne doit pas concerner grand monde, les objets utilisant cette technologie ne fonctionneront plus une fois  que Google aura débranché la prise des serveurs dédiés. Rendant obsolète toute leur technologie embarquée.

Un petit constat sur l’usage de ces technologies en 2019

Ce choix d’un arrêt de ces tissus permettant de télécommander des applications mobiles semble assez logique au final. Ce n’est simplement pas adapté aux usages du quotidien. Intégrer une semelle de chaussure pour vérifier ses performances sportives peut avoir du sens mais n’apportera finalement pas grand chose de réellement intéressant face à une solution de montre ou de bracelet sportif classique. Proposer une télécommande dans sa manche de veste pour gérer ses appels ou sa musique est peut être moins pratique qu’une simple pression sur un casque audio ou la lecture d’un bracelet qui vous préviendra de la personne qui cherche à vous joindre.

Les avancées faites par les appareils classiques que sont les montres et les casques rendent Project Jacquard inutile. Cela, associé au coût des produits et à leur usure ne laisse pas vraiment de chance à ce type de produit. Si on ajoute le fait que la veste de Levi’s était garantie pour 10 lavages à froid seulement. Et que pour piloter sa musique il fallait constamment garder la même veste, on comprend assez vite que l’idée était surtout intéressante sur le papier mais n’avait pas beaucoup de sens pratique.

Google Project Jacquard, c’est terminé © MiniMachines.net. 2023.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd’hui une excellente affaire

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Cette manette Stadia Bluetooth est une excellente surprise, elle clôt un chapitre douloureux pour Google. Mais le moteur s’en tire avec les honneurs.

Comme vous le savez, Google a mis fin à l’aventure Stadia. Le service a été fermé et le moteur de recherche a remboursé les investissements faits dans le service. Si à l’annonce de ce changement j’avais craint que les périphériques soient abandonnés par la marque, il n’en est finalement rien. Au contraire, Google montre exactement la bonne marche à suivre pour assurer une transition de « fin de service » pour sa manette.

En général, les constructeurs ne s’embarrassent pas trop de leurs produits quand ils débranchent leurs services. On l’a vu récemment pour Arlo qui a annoncé l’abandon du suivi de sécurité de ses premières caméras mais les exemples sont légion. On se souvient de Sonos qui avait voulu rendre obsolète logiciellement des produits pour arranger ses chiffres de vente. La procédure est souvent toujours la même, le service est arrêté, les produits deviennent obsolètes voire dangereux. Certains constructeurs, trop rares malheureusement, décident de proposer une ouverture Open Source de leur code afin de permettre à d’éventuelles personnes intéressées d’adapter leurs matériels plutôt qu’il ne parte à la poubelle. Google a fait une démarche alternative en transformant la manette de sa solution en une Stadia Bluetooth. Une manette qui bascule d’un protocole orienté vers les produits de la marque en une manette compatible avec tous les produits employant un système de communication plus ouvert.

C’est évidemment une bonne chose mais c’est d’autant plus exemplaire que Google propose une mise à jour étape par étape de la manette avec un guide très clair. Cela permet vraiment à tout un chacun de profiter de la manette Stadia Bluetooth et n’est donc pas juste une excuse marketing de la part de la marque. J’ai vu de nombreux fabricants proposer des mises à jour réservées à une poignée d’utilisateurs tant les compétences techniques et logicielles en jeu étaient élevées. Si il faut savoir lancer des outils de programmation pour reprendre en main un produit vendu au grand public, c’est qu’il y a un problème quelque part.

Stadia Bluetooth : la procédure de mise à jour

Au contraire, la méthode déployée par Google est parfaite. Elle se fait en quelques étapes bien documentées et explicites et ne nécessite aucun téléchargement d’outils complexes. tout se passe simplement dans son navigateur en se connectant à cette adresse : https://stadia.google.com/controller/index_fr.html.

On arrive alors sur une page, déployée dans de nombreuses langues, qui propose d’effectuer la transition du protocole de base vers un Bluetooth plus universel. Pour commencer il faut avoir une manette chargée à portée de main, un câble USB Type-C pour connecter la manette à votre PC et quelques minutes devant soit. En cliquant sur le bouton « Passer en mode Bluetooth » l’opération débute.

Un premier écran vérifie ce que vous  voulez faire avec la manette. Cliquez sur « commencer ».

Acceptez les conditions d’utilisation puis cliquez à nouveau sur « Commencer ».

Vous devez alors brancher votre manette chargée sur votre PC à l’aide du câble USB Type-C. Vous pouvez utiliser celui de votre kit ou n’importe quel autre du moment qu’il transporte les données. Cliquez sur « continuer ».

Vous devez ensuite autoriser votre navigateur à vérifier qu’il détecte bien la manette en cliquant sur le bouton bleu.

Une fenêtre affiche la tentative de connexion du navigateur à la manette. Cliquez sur « Connexion ».

Normalement votre navigateur confirme la bonne prise en charge de la manette. Cliquez sur « Étape suivante ».

Il faut alors « déverrouiller » la manette. En réalité la basculer en mode « développeur ». Mais je suppose que Google a préféré utiliser cette terminologie pour ne pas faire peur aux néophytes. On débranche la manette du câble USB. Puis on la rebranche en maintenant appuyé la touche « … ». Il ne reste plus alors qu’à presser simultanément 4 boutons pour pouvoir  passer  à l’ « Étape suivante ».

Votre système réagit alors en indiquant la bonne prise en charge de la manette mais lui découvre un nouveau nom.

Le système demande ensuite votre autorisation pour télécharger la mise à jour vers la manette. Cliquez sur le bouton idoine.

Le système vous demande de confirmer le produit visé, cliquez sur « Connexion ».

Le téléchargement débute et ne prend que quelques instants.

Une fois le téléchargement terminé, le système vous demande de passer à nouveau à l’ « Étape suivante ».

Il faut alors intaller la mise à jour que vous venez d’injecter dans le périphérique afin d’en faire une Stadia Bluetooth. Cliquez sur « Autoriser Chrome à installer ».

Encore une fois le système vous demande la cible et vous indique cette tentative de manipulation de votre matériel. Cliquez sur « Connexion ».

L’installation démarre, cela dure un peu plus longtemps avec une barre de progression. Evidemment, il ne faut pas débrancher votre manette ni éteindre votre machine. Patientez simplement 30 à 40 secondes.

L’écran final indique que l’opération est terminée. Votre manettes Stadia Bluetooth est désormais opérationnelle. Cela a été simple et efficace.

Google vous précise les modalités d’usage de la manette avec un petit guide en deux simples images. L’association se fait en pressant deux boutons : celui au logo Stadia au centre en bas et le bouton Y. Une fois en mode association, la manette pourra être connectée en Bluetooth sur un PC, une tablette, un smartphone ou autre.

Un dernier écran vous indique le sens des couleurs de la LED lumineuse située sous le bouton Stadia.

 

 

Manette Stadia Bluetooth : une excellente affaire d’occasion

La manette n’est plus en vente aujourd’hui mais elle est apparue par dizaines sur les sites de petites annonces. J’ai acheté la mienne pour moins de 15€ frais de port compris dans la foulée de mon billet précédent1. Elle m’a été vendue sans la boite à ce tarif mais avec son chargeur.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Pour ce prix c’est une solution d’excellente facture avec une bonne prise en main, une finition douce et agréable et un design pas vilain qui peut s’oublier sans problème sur une table basse ou près d’un téléviseur. On est loin des designs agressifs et des plastiques entrée de gamme des modèles à 20€ neufs.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

L’objet propose une approche très classique du format. Double joysticks classiques, croix directionnelle à gauche, boutons ABXY à droite. Un mélange entre les propositions XBOX de Microsoft et PlayStation de Sony.  L’amplitude des joystick est convaincante et la réactivité de l’ensemble tout à fait efficace. La croix directionnelle est peut être un peu trop « douce » à mon goût et accroche parfois assez mal au pouce. Il faut apprendre à la dompter mais les ordres et les angles sont tous accessibles facilement.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Les gâchettes arrière sont efficaces, progressives, elles permettent de doser assez justement les efforts a mener en jeu. Le format est un peu grand pour un enfant mais reste tout à fait acceptable pour un adolescent ou un adulte. Cela fait une excellente seconde manette de jeu ou un bon support pour des titres en multijoueurs à plusieurs devant l’écran.  Le câble USB Type-C livré, qui sert a recharger le périphérique, permet toujours de la relier à une machine pour jouer. La fonction Bluetooth vient s’ajouter en plus.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Et la prise casque audio 3.5 mm située sous la manette est toujours fonctionnelle, du moins en mode filaire. Via une connexion Bluetooth, la fonction est désactivée. Par possible donc de s’en servir pour écouter un contenu à distance comme un répéteur de signal audio.

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Sur le site gamepad-tester la Stadia Bluetooth est parfaitement authentifiée et montre l’étendue de sa précision de contrôle. Après divers tests, j’en conclus à une excellente solution de jeu pour tout type de plateforme.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Stadia Bluetooth : un prix potentiellement intéressant

La manette est intéressante parce qu’on est censé pouvoir l’obtenir à bon prix. Comme je le disais plus haut, il y a quelques jours encore on la trouvait à moins de 15€ sur LeBonCoin. Malheureusement aujourd’hui beaucoup se sont dit qu’ils allaient revendre leur kit au prix fort maintenant que le service n’existe plus. On retrouve donc des ensembles à tous les tarifs. Si une version manette Stadia avec Chromecast Ultra est encore abordable à 40 ou 50€si vous avez un intérêt pour la solution de streaming de Google. Trouver des manettes seules est moins facile  qu’il y a une semaine.

On trouve néanmoins des kits à petit prix. Des manettes seules à 15 euros et des duos pour une trentaine d’euros. Cela reste acceptable au vu de la qualité du dispositif. Si les prix sont trop importants pour le moment pour vous, n’hésitez pas a revenir plus tard sur ce type d’annonce. Elles ont tendance a rapidement baisser et a entrainer les autres. Certaines annonces passent ainsi de 60 à 40 puis 35 euros en quelques jours. Des vendeurs partent très loin lors de la mise en vente en se basant sur le prix de la Chromecast Ultra et en ajoutant le tarif d’une manette de PS5 neuve.. cela donne des tarifs d’occasion qui dépassent les 100 euros. Evidemment, leur produit ne seront jamais vendus à ce prix.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd'hui une excellente affaire

Un exemple à suivre

Dans tous les cas la réaction de Google est exemplaire. Faire d’un fiasco comme son service de streaming de jeu, un modèle à suivre en terme de réhabilitation materielle est a mettre à son crédit. La marque aurait légalement pu abandonner les produits à leur sort et en faire des objets inutiles qui auraient fini à la poubelle comme je le craignais. Elle a pris le parti de faire l’inverse et de proposer à ses clients de les exploiter avec un nouveau protocole. Mieux, elle a pris le temps de mettre les formes dans cette transition au travers d’un site web très accessible. 

Cette manette Stadia Bluetooth est un exemple a garder en tête lors de la future annonce d’un produit déclaré désormais « obsolète » par un fabricant. A la fin d’un service tout un chacun est en droit d’exiger le support de ses produits au travers d’une transition de cette qualité. Ce n’est pas inscrit dans la loi bien sûr mais c’est bien le moins que l’on puisse attendre d’une société qui va par ailleurs affirmer dans sa communication des actions écologiques en soutien à notre environnement.

Manette Stadia Bluetooth : aujourd’hui une excellente affaire © MiniMachines.net. 2023.

Google lance le support Bluetooth pour ses manettes Stadia (MAJ)

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Mise à jour : L’outil de mise à jour Bluetooth de la manette Google Stadia est désormais disponible au téléchargement. Vous pourrez le trouver à cette adresse avec quelques informations techniques sur la transition. On apprend par exemple que la transformation de manette Stadia à manette Bluetooth est irréversible. La maintenance et la mise à disposition de l’outil est est valable jusqu’à la fin de l’année. Vous devez avoir une manette rechargée pour lancer la procédure.


Billet d’origine :  Google a annoncé la disponibilité d’un outil permettant d’activer la connexion Bluetooth des ses manettes Stadia. Alors que le service en lui même va bientôt disparaitre, les serveurs ne seront maintenus que jusqu’à la semaine prochaine et tout le service définitivement arrêté entre le 18 et le 19 janvier 2023. Google a décidé de prendre le taureau par les cornes de sa manette et de libérer les fonctions Bluetooth de celles-ci. A terme donc, avec une simple manipulation logicielle, on pourra transformer ses manettes Stadia en solutions Bluetooth tout ce qu’il y a de plus classiques.

Elles seront reconnues directement par votre PC mais également par vos smartphones ou tablettes. Et cela sans avoir à faire de bidouilles compliquées en amont. Le protocole Bluetooth permettra de s’en servir comme d’une manette classique à ce format. Le détail de la manipulation devrait être d’abord partagé par Google sur ses forums avant de fuiter un peu partout. Vous devriez sans problème récupérer la méthode et l’outil logiciel nécessaire d’ici la semaine prochaine.

Les personnes ayant encore des abonnements Stadia courant après la date de fermeture des serveurs seront remboursés tout comme les investissements consacrés dans la plateforme en terme de jeu. Certains éditeurs ont prévu des parades permettant de récupérer des jeux sur d’autres plateformes et, dans certains cas, de profiter de ses sauvegardes. 

C’est en tout cas une bonne nouvelle car cela évite de jeter à la poubelle un matériel fonctionnel. Les Google Chromecast livrées serviront toujours à accéder à des contenus. Les manettes Stadia, quant à elles, devraient rapidement être recyclées en solutions classiques. Il est d’ailleurs peut être intéressant de considérer l’achat de ces engins avant que l’info ne circule totalement. On en trouve entre 10 et 15 euros facilement sur les sites de petites annonces. Ce qui, au vu de la qualité de ces accessoires, est un excellent tarif.

En 2022, Google n’a plus le droit d’abandonner Stadia

Google lance le support Bluetooth pour ses manettes Stadia (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

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