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À partir d’avant-hierHashtable

Selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

Par : h16

Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…

C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre”.

Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

Pour Le Parisien ou Les Echos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

Eh oui, une fois encore et après avoir passé un peu de temps à analyser ces articles, l’étude en question et le contexte, on tombe sur une magnifique Pignouferie de Presse.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller lire l’étude en question, qui est trouvable à condition de s’en donner la peine, ce que beaucoup de nos journaux ont échoué à faire.

Et lorsqu’on le fait, on remarque tout d’abord qu’il est difficile de passer sous silence le fait que la belle majorité mise en avant dans ces journaux n’est pas aussi belle ni aussi claire et unanime qu’ils essaient de la peindre : en réalité, si l’on se focalise sur la mobilisation éventuelle de soldats français pour aller aider l’Ukraine sur son sol, on note que 17% seraient effectivement prêts à s’engager, et que 34% le feraient peut-être, ce dernier mot ayant, on en conviendra, une importance assez déterminante lorsqu’il s’agit d’aller se faire trouer la peau.

Autrement dit, l’implication de ces Français à aller effectivement sur les théâtres d’opération est nettement moins forte que ce que les titres claironnent vivement.

Mais d’autres éléments, qui semblent complètement oubliés par nos médias, apparaissent lorsqu’on épluche l’étude. Ce serait dommage de passer à côté, parce qu’alors, les conclusions qu’on peut en tirer sont assez radicalement différentes de celles hardiment posées par nos médias.

Ainsi, on apprend assez vite que l’étude en question avait été commandée il y a un an, un peu avant l’été 2023, et le sondage lui-même réalisé en juin et juillet de cette année. Les conclusions et analyses fournies dans celle-ci sont nettement plus nuancées que les gimmicks à l’emporte-pièce de nos journaux, et les dates auxquelles ont été posées les questions ont en pratique une importance cruciale : en 2023, l’idée d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien n’avait jamais été envisagée, et la question du sondage était donc particulièrement hypothétique. Le même sondage lancé ces dernières semaines apporterait un éclairage probablement fort différent : on n’a qu’assez rarement le même avis ni le même comportement lorsqu’on se place dans le confort douillet d’une situation imaginée et lorsqu’on se retrouve poussé dans une situation très palpable aux conséquences très réelles.

Du reste, il n’y a guère besoin de spéculer sur ce que serait l’engagement réel et quantifiable des jeunes alors qu’un conflit se rapproche à grand pas : nous disposons de mesures assez précises avec l’état des recrutements de l’armée française, et le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas bonnes. Il apparaît en effet que l’armée peine franchement à recruter, à tel point que les effectifs globaux diminuent de plusieurs centaines de postes.

C’est ballot ! 51% de jeunes ou disons 17% d’entre eux sont patriotiques et s’engageraient bien, mais lorsque l’armée recrute… il n’y a plus grand monde, au point que les effectifs disponibles diminuent, en France et ailleurs en Europe : en Allemagne, le recrutement pose aussi des problèmes malgré les campagnes et les gesticulations du gouvernement et au Royaume-Uni, on observe la même tendance avec de gros problèmes pour atteindre les effectifs souhaités.

En fait, si l’on s’en tient aux tendances observés, les jeunes actuels sont furieusement moins intéressés par l’armée que les précédentes générations, les trous de recrutement n’ayant jamais été aussi forts. Le Monde et ses confrères nous raconteraient-ils des carabistouilles, une fois de plus ?

Et au fait, pourquoi ces médias de grand chemin n’évoquent-ils que très rapidement (ou pas du tout) le reste de l’enquête ?

Est-ce parce qu’elle montre que les jeunes ne placent la préoccupation d’une guerre qu’en sixième position dans leurs soucis quotidiens, ce qui revient à dire que les exhortations médiatiques à redouter un conflit ne marchent pas si bien que ça ? Est-ce parce que, dans les risques que ces jeunes évaluent, on retrouve une évocation de guerre qu’en quatrième position et qu’elle est civile de surcroît, ce qui tend à montrer que ces jeunes ne croient pas du tout aux prétendus efforts menés par l’actuel gouvernement pour réduire les fractures françaises et l’insécurité endémique sur le territoire ? Allez savoir.

En tout cas, on s’interroge sur le lien fait dans l’enquête entre le positionnement des jeunes vis-à-vis de l’engagement militaire et deux autres thèmes sondés, à savoir leur usage des jeux vidéos de combat (Call of Duty notamment) et leur adhésion aux thèses complotistes. On a ainsi la sourde impression que l’enquête et l’analyse subséquente tentent de montrer que les populations jeunes les plus aptes à s’engager seraient d’abord alimentées par les joueurs de jeux vidéos et les complotistes, ou, à tout le moins, que ce sont dans ces groupes qu’on retrouverait le plus de va-t-en-guerre. Que ce soit vrai ou faux, on comprend tout de suite pourquoi ces données ne passent pas le filtre des rédactions médiatiques…

Enfin, on ne pourra s’affranchir de noter l’écart entre le souhait exprimé par la population sondée de voir l’armée dotée de plus de moyens (53% y serait favorable) et l’état réel, calamiteux même, de cette dernière en conséquence de la politique désastreuse de Macron et de ses prédécesseurs. Là encore, pas un mot de ceci dans les articles de presse…

Il faut se rendre à l’évidence : la volonté réelle d’aller se faire trouer la peau pour l’Ukraine est très mitigée chez les Français, jeunes y compris, et c’est précisément pour cela que les médias et le gouvernement gesticulent actuellement pour nous faire croire le contraire.

On se demande bien pourquoi.

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Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Par : h16

Un article de Henry Bonner

Comme l’expliquent des penseurs comme Bastiat ou Adam Smith, l’amélioration du niveau de vie au fil du temps n’est que le résultat du travail et de l’effort d’individus : tout le monde gagne à la coopération et au commerce.

Pourtant, en dépit des avantages évident de cette coopération et du commerce, une partie des individus choisit malgré tout de ressortir à la violence, la spoliation, la destruction des biens et des vies des autres.

Les habitants de Gaza, par exemple ou ceux d’une partie de l’Ukraine subissent actuellement une dégradation de leur niveau de vie, pour le dire de façon euphémistique. D’un côté et de l’autre du conflit, des dirigeants ont fait le choix de la violence, de l’envoi et de l’utilisation d’armes, du soutien à ces moyens, ce qui provoque destructions et accroît le nombre de morts.

Or, en réalité, l’écrasante majorité des individus n’ont ni l’argent ni le temps (ni même l’envie) d’envahir un territoire ennemi, d’aller y commettre des massacres et des destructions. D’ailleurs, ils n’ont pas non plus la capacité de prendre de force des biens à d’autres, et n’ont que peu d’emprise sur les choix d’autrui : à l’exception du rare voleur hardi, ils ne peuvent pas par exemple retirer la chaudière à gaz du voisin, et lui imposer une pompe à chaleur à la place…

Si l’on y réfléchit bien, en l’absence de dirigeants et de gouvernements, les individus ont assez peu accès à l’usage de la force contre les autres. De façon très majoritaire, leur prospérité dans la vie dépend le plus souvent du travail, de l’effort, et d’un minimum de discipline. Heureusement : la coopération et l’échange génèrent bien plus de richesse – pour la plupart des gens – que la violence contre les autres.

D’autre part, on se doit de noter que le gouvernement ne porte pas l’intégralité de la responsabilité de l’usage raisonné de la violence.

Le soutien de la presse aux interventions

En effet, au-delà des gouvernements, la presse, par exemple, soutient facilement ces mesures, tant dans le domaine de la guerre que dans l’économie.

Presque sans exception, les articles et tribunes de la presse reviennent à des communications en faveur d’une intervention, au profit d’un groupe d’acteurs – d’entreprises, d’ONGs, d’universités, de fonctionnaires.

C’est donc sans surprise que la presse soutient assez régulièrement les aides éventuellement militaires. Dans le domaine de l’économie, elle réclame plus de gâchis sur les renouvelables, et le redoublement de subventions pour des zombies.

La presse offre un outil de communication pour les initiatives des dirigeants dans la production d’hydrogène, batteries ou même – comme récemment – le lancement de satellites : l’inénarrable Commissaire en charge du marché européen, Thierry Breton, après avoir frétillé d’aise suite à la mise en place d’une politique de censure des réseaux au prétexte de la désinformation, et l’imposition du “chargeur unique” pour les smartphones et ordinateurs, passe à présent à la question de l’espace.

La Tribune nous rapporte ainsi :

« La politique des lanceurs doit être définie et pensée dans le cadre de l’Union européenne »

Ben voyons. Et toujours sans surprise, la presse offre en général peu de critiques des arguments des dirigeants en faveur d’interventions. Loin d’être un quatrième pouvoir qui s’opposerait, la presse et le gouvernement agissent le plus souvent en parallèle, avec les mêmes types d’idées et de motivations.

Ils bénéficient de fait, d’une façon ou d’une autre, d’une certaine emprise sur l’opinion des citoyens. Ils peuvent diriger la fureur de la population contre des boucs-émissaires, et font la promotion de subventions et interventions dans l’économie, et de l’implication dans des conflits à travers le monde.

Les dirigeants usent, à travers les siècles, des croyances et des biais des individus dans toute la population pour ainsi gagner en pouvoir et en soutien auprès du plus grand nombre de gens. À l’extrême, ce mélange de la recherche de pouvoir et l’embrasement de l’opinion – incité par la presse et les dirigeants – mènent à des destructions, voire des massacres…

Un massacre à Saint-Germain-des-Prés

Pour expliquer l’importance du contrôle de l’opinion, et la raison de l’alliance entre les dirigeants et la presse, je publie ce mois-ci une série de dossiers gratuits pour mes lecteurs. Je donne l’exemple d’un massacre dans l’histoire de la France, à Saint-Germain-des-Prés : sous l’effet des croyances et biais de la population, et avec l’encouragement des dirigeants, des foules en proie à des délires dans l’air du temps tueront ainsi en quelques jours des milliers de concitoyens… rien qu’à Paris et ses alentours.

Pour bénéficier gratuitement des premiers dossiers de cette série, et recevoir les prochains gratuitement sur le restant du mois, inscrivez-vous simplement sur cette page.

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Souhaitez le meilleur, certes, mais préparez-vous au pire.

Par : h16

Ainsi donc et sans la moindre surprise tant tout a été fait, construit et propagandisé pour ça, Emmanuel Macron est réélu : bien manipulé, le peuple qui aura dû subir vexation, enfermement, viol d’intégrité et mépris sans discontinuer depuis cinq ans, a docilement voté pour son bourreau.

Que peut-on attendre des prochaines semaines, des prochains mois d’un second quinquennat de dédain et de mise en coupe réglé du pays par une petite caste de nantis ?

Bien sûr, on s’amusera du fait que Le Pen élue n’aurait pas changé fondamentalement la donne économique, mais au moins aurait-elle eu une opposition farouche de tous les corps constitués, de la presse, des politiciens et des administrations, ce qui aurait garanti une période de répit pour les Français. Macron rempilant dans un pays sans la moindre opposition, nous allons donc accélérer vers de nouveaux problèmes d’ampleur croissante.

La dette du pays, dont tout le monde semble se moquer, est passée d’énorme à colossale et elle imposera un fardeau de plus en plus lourd sur les finances publiques. En effet, même sans viser son remboursement (maintenant extrêmement improbable), son simple « service » (le paiement des annuités dues à chaque période échue) va coûter de plus en plus cher. Pour boucler des fins de mois délicates, la clique macronienne n’aura pas trente six solutions, mais seulement trois possibles.

La première consiste à diminuer des dépenses. Entre la volonté farouche des Français de ne surtout toucher à aucun acquis, la mélenchonite aigüe du nouvel élu, et l’état par ailleurs plus que préoccupant de ses services publics, on ne peut pas trop compter sur cette solution. Si les dépenses diminuent, ce sera de façon marginale et très insuffisante pour couvrir les échéances financières de l’État français.

La seconde pourrait être d’augmenter les impôts. Ceux-ci étant déjà trop élevés en France, et le niveau de taxation étant déjà au bord de provoquer des explosions sociales, la marge de manœuvre réelle est nulle. Le salut ne pourra là encore pas provenir de cette idée.

La dernière consiste à faire rouler la dette, via de nouveaux emprunts (ce qui sera de plus en plus difficile à mesure que les taux directeurs vont devoir remonter si on ne veut pas arrêter complètement l’activité productive) et à noyer les anciens dans… l’inflation, bien sûr.

On peut obtenir de l’inflation en distribuant du pognon magique fraîchement imprimé, ce qui a déjà été fait et continuera d’être tenté les prochains mois, avec la multiplication des chèques-machin et des tickets-bidule pour bénéficier de réductions ou d’aides sur les produits et services les plus inflationnistes (énergie, nourriture, mobilité, logement, communication). L’autre méthode consiste à diminuer les productions ce qui, à demande constante, renchérit mécaniquement les biens et services offerts. Entre les ruptures logistiques et les sanctions, les tempêtes normatives et l’idéologie écolo-collectivo-boboïde, il ne faudra pas longtemps avant que les rayons de supermarché soient beaucoup plus aérés.

Inévitablement, ces pénuries (de biens, de produits, de services puis de main d’œuvre) vont immanquablement provoquer des crises multiples dont la guerre (civile ou extérieure) n’est qu’un symptôme. On peut s’attendre à des tensions de plus en plus fortes dans la société française, en Europe et partout ailleurs dans le monde. Les années 2022 et 2023 ne seront pas calmes.

Pour beaucoup d’entre nous, la denrée la plus rare sera le temps, cet impôt invisible que les pauvres paient si cher : les gens vont consacrer de plus en plus de temps à faire des queues et à démarcher les administrations, à tenter de contourner les problèmes qui vont être créés par la caste dirigeante qui tentera de conserver son pouvoir. Rappelez-vous : c’est la caractéristique des économies planifiées socialistes de créer de longues files devant les magasins.

S’il faut toujours espérer le meilleur et se rappeler que, non, vous n’êtes pas seul, et oui, il y a tout autour de vous des individus de bonne volonté que vous pourrez aider et réciproquement, il ne faut pas non plus sombrer dans l’optimisme béat voire naïf qui provoque aussi son lot de problèmes. La période qui s’ouvre ne sera pas facile. Il faut donc prévoir et préparer le pire.

Concrètement, on pourra continuer de regarder avec attention ce qui se passe sur certains marchés financiers, qui agiront comme un canari dans la mine.

Si l’on a de l’argent liquide, il est grand temps de le sortir des PEL et autres Livret A qui ne rapportent plus rien et acheter ce qui constituera dans quelques semaines, quelques mois tout au plus, des rendements intéressants. Selon les montants disponibles, cela peut être du terrain, des biens immobiliers ou mobiliers pratiques et utiles, de la nourriture, des métaux précieux à commencer par l’or et l’argent et des cryptomonnaies pour ceux qui ont l’esprit d’aventure.

Si l’on n’a pas d’argent ou trop peu de ressources, c’est une excellente idée d’acquérir ou commencer à acquérir des connaissances et des compétences pratiques (bricolage, électricité ou chimie de base, maintenance de différents équipements, cuisine, plomberie, j’en passe).

Certains qui lisent ces lignes s’amuseront de son ton « survivaliste » ou catastrophiste.

Néanmoins, est-il si invraisemblable d’imaginer que ce qui va se passer dans les mois et les années à venir ne sera ni calme ni prévisible, et certainement pas placé sous le signe d’une amélioration notable de la situation ?

En pratique et aussi objectivement que possible, quel est le pari le plus risqué ? Celui qui consiste à imaginer qu’on va droit au devant de grosses déconfitures républicaines et festives, d’un krach boursier et/ou immobilier ou celui qui au contraire, estime qu’il est plus probable que les choses continueront « telles qu’elles étaient jusqu’à présent », dans une trajectoire contrôlée, un atterrissage en douceur où les cadors qui nous gouvernent, à la tête du pays, de l’Union, de la BCE et ailleurs, continuent d’enfiler succès et résultats positifs en ligne avec ce qui avait été prévu, comme en attestent les dernières décennies ?

Plus pragmatiquement, pariez-vous sur la bonne santé mentale, sur les capacité d’anticipation et de planification de la fine troupe aux commandes et, mieux encore, sur ses bonnes intentions, ou au contraire, pariez-vous en utilisant les performances des années passées pour établir le profil des années futures, en regardant non pas les intentions mais les résultats effectifs ?

Les choses, parfois, changent vite, très vite, bien plus qu’on ne l’imagine.

À toutes fins utiles, rappelons qu’en octobre 1989, la RDA achevait les célébrations des quarante ans de sa création, quelques jours avant la chute du Mur de Berlin. Et le 22 février 2022, bien peu en Ukraine pensaient devoir fuir deux jours plus tard devant un conflit ouvert dans leur propre pays.

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L’Occident a choisi l’émotion sur la raison et va le payer très cher

Par : h16

Et comme un seul homme bien organisé, bien dressé et bien propre sur lui, l’Occident s’est levé contre l’indigne invasion de l’Ukraine par la Russie et, dans un beau mouvement d’ensemble, a fait pleuvoir sur la Russie une quantité rarement vue de sanctions de plus en plus sévères.

Comme l’ouverture directe d’un front armé contre la Russie n’était pas réellement envisageable (cela aurait vraisemblablement ruiné plusieurs saisons touristiques dans tout l’hémisphère Nord), l’Union européenne et les Américains ont donc choisi la voie des bannissements et des interdictions : restrictions voire interdiction d’utilisation du système de messagerie interbancaire SWIFT, arrêt des exportations vers le pays agresseur, gel des devises dans les banques centrales, les premières salves ont été particulièrement raides.

Les secondes salves ont été menées notamment par les « Géants de la Tech » et ont permis de courageusement interdire toute « désinformation » provenant de la Russie ou de ses abominables affidés : la seule bonne propagande est la propagande sanctionnée officiellement et il serait inconvenant de laisser les internautes, mammifères mous et généralement idiots, se faire leur propre opinion dans le déluge de données douteuses en provenance de tous les côtés. On appréciera au passage le relâchement des mystérieuses mais néanmoins très contraignantes « règles de la communauté » chez Facebook et Instagram qui autorisent maintenant les appels à la violence contre les Russes (dont on sait que tous approuvent forcément ce que fait leur gouvernement, c’est absolument évident).

Les salves suivantes se sont produites exactement comme on pouvait s’y attendre, avec une véritable bousculade de la part des entreprises occidentales de tous types pour montrer à la fois leur totale conformité avec l’air du moment et leur absolu besoin de signalement vertuel : tout est bon pour faire comprendre au public européen et américain que les exactions de Poutine seront châtiées par un refus catégorique de commercer avec les Russes, groupe subitement pris comme homogène dans une collectivisation instantanée pas du tout malsaine.

Avec cette crise, l’Occident a clairement abandonné toute prétention à l’universalité de ses valeurs tant le « Deux Poids Deux Mesures » apparaît évident pour tous ceux qui regardent plus loin que les deux dernière semaines d’Histoire ; or, comme la Nature a horreur du vide, cet abandon a vite été remplacé par une autre doctrine étrange et dont le degré de dégoulinance n’apparaît que progressivement : la nouvelle société occidentale semble décidée à s’organiser autour d’un wokisme décomplexé dans lequel il s’agit avant tout de gérer les foules au travers des émotions, des ressentis, des sentiments en abandonnant toute velléité de planification intelligente, raisonnée et à terme plus long qu’un ou deux mois.

Il suffit de voir les mines embarrassées de certains éditorialistes, piposophes de salon et autres experts de plateau télé qui expliquaient avec véhémence il y a quelques poignées de jours l’absolue nécessité de sanctions toutes plus dures les unes que les autres, et qui commencent maintenant à se rendre compte que ces sanctions vont se retourner très violemment contre tout le monde, eux compris.

Persuadés que la balance commerciale, favorable aux Européens en ce que les Russes importaient plus que nous n’importions de Russie, permettrait de faire entendre raison au Chef du Kremlin, nos aimables nigauds n’ont compris qu’un peu tard que lorsque nous leurs exportons des biens manufacturés complexes à grosse marge et haute valeur ajoutée, les Russes nous exportent, eux, des matières premières à faible marge, ce qui se traduit, lorsque les tensions s’accroissent et que les robinets et les frontières se ferment, par une explosion des marges sur ces matières premières, et un effondrement des importations vers la Russie, ou, dit autrement, à un enrichissement des Russes et un appauvrissement drastique des Occidentaux.

Pire : à repousser Poutine toujours plus loin, à couper la Russie de plus en plus violemment hors de la sphère d’influence occidentale, ces émotifs excités n’ont fait que parachever une tendance qu’ils avaient déjà entamée avec hardiesse les années précédentes, à savoir la création d’un bloc de puissances indépendant de l’Ouest.

Avec une gourmandise qui s’approche de plus en plus d’un suicide inconscient, l’Occident vient de tenter à l’échelle planétaire l’application d’une « Cancel culture » à ceux qui lui fournissent les vivres. La fine diplomatie des Macron, Von Der Leyen, Biden et autres cadors occidentaux va parvenir à auto-canceller l’Occident. Remarquablement bien joué.

D’autre part, de façon logique et quoi qu’on puisse penser de Poutine et des Russes, la situation actuelle va déclencher un certain nombre d’autres soucis dont on voit mal se sortir la fine équipe actuellement aux manettes (pour rappel, c’est la même équipe de clowns qui nous a géré la pandémie : si vous misez sur le pire, c’est un pari gagné).

Ainsi, les Russes vont devoir fonctionner sans l’Ouest, ce qu’ils avaient déjà commencé à faire pour partie. Ce ne sera pas facile, mais les réserves (de matière première et financières notamment) actuelles rendent cependant l’opération possible. A contrario, l’absence totale de réserves et d’organisation de l’Europe et des États-Unis pour se passer de la Russie va rendre la situation franchement pénible pour les Occidentaux.

Ainsi, nos frétillants politiciens vont prétendre pendant quelques temps que les sanctions fonctionnent très bien. Pendant ce temps, les agriculteurs qui produisent notre nourriture vont se retrouver à devoir faire face à des coûts de production explosifs dont personne ne se soucie parce que ce sont des paysans, qu’ils n’ont pas de petite coche bleue sur Twitter et qu’ils ont autre chose à faire qu’expliquer leurs soucis sur Facebook ou TikTok.

Ainsi, les prix des engrais puis des céréales (toutes), des fruits, des légumes, des viandes vont grimper joliment. Au bout d’un moment (cet été, à la rentrée ?), les cols blancs qui grignotent des galettes de soja en buvant des spritz sur des rooftops après des meetings en conf-call vont commencer à remarquer que les prix ont sacrément gonflé, sans parler de ces rayons vides qui refusent de se remplir. À ce moment, certains politiciens commenceront à s’inquiéter mais il sera bien trop tard… Ceux qui n’ont pas de petite coche bleue sur Twitter auront, eux, fait des stocks depuis un moment.

Enfin, signalons que Poutine pourrait avoir l’idée de vendre son pétrole à un prix discount (mettons 50% ou 60% du prix de marché) en imposant un paiement en or, ce qui pourrait fort bien convenir à une bonne partie de la planète, non inféodée à l’OTAN ou aux intérêts de l’Union européenne ou des Américains. On laissera au lecteur l’exercice de dresser les conséquences de ce retour à l’étalon-or implicite pour la Russie (qui dispose de réserves d’or importantes) et pour la Chine (elle aussi prête à une telle éventualité). L’effondrement du dollar, façon Weimar, n’est pas à écarter.

En choisissant les sentiments, l’émotion et l’affichage vertuel sur la raison et la réflexion de long terme, l’Occident a fait une grosse erreur, un peu dans le style « Get Woke, Go Broke » (tentez le wokisme et devenez ruiné).

À force d’essayer d’être woke, l’Occident va être broke.

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La guerre de tous contre tous

Par : h16

La France semble avoir bien du mal à sortir de ses épidémies qui encombrent ses urgences : après celle de coronavirus dont les variants, chafouins, semblent se multiplier vigoureusement à mesure que la peur du public s’épuise, c’est maintenant une véritable épidémie de saturnisme fulgurant qui s’empare de certaines cités françaises dans une relative indifférence des médias d’habitude gourmands de ce genre de maladies pittoresques.

Car il faut bien admettre que c’est avec un certain détachement que la presse a récemment relaté les déboires sordides de certains habitants de Marseille : on apprend qu’une nouvelle fusillade a éclaté dans un quartier au nord de la cité phocéenne, tuant une jeune fille de 17 ans. Il semble aux premiers éléments de l’enquête que cette victime n’était probablement pas volontaire : « au mauvais endroit, au mauvais moment » semble être l’épitaphe de plus en plus fréquent qu’on pourrait apposer sur la tombe de certains dans ces cités où la République a pourtant fermement interdit la détention et l’usage d’armes à feu, comme partout sur le reste du territoire je vous le rappelle.

Et ce n’est plus vraiment une exagération puisque ce genre de fusillades faisant morts et blessés dans différents points du territoire continue de se multiplier dans l’atonie générale des pouvoirs publics qui semblent surtout gênés qu’on en parle aussi régulièrement dans la presse. Presse qui ne va pas jusqu’à faire des compilations par semaine ou par mois, permettant par exemple de faire un bilan circonstancié de ce qui se passe dans cet Hexagone apaisé où la loi et l’ordre règnent évidemment.

C’est dommage, cela permettrait de se rendre compte que l’usage des armes à feu est finalement assez régulier en France, qu’il est très largement réservé à la pègre (les particuliers et la police semblant très largement étrangers à ces occupations), que la tendance est plutôt à l’augmentation et les pouvoirs publics sont à peu près impuissants, malgré les tombereaux d’argent gratuit des autres déversés dans les différents services de l’État.

Le mois écoulé, par exemple, a été plutôt chargé sans pour autant être exceptionnel : que ce soit à Gap, à Albi, en région parisienne, à Lyon, Grenoble ou même en Bretagne, les as de la gâchette française continuent de faire parler d’eux. On pourrait, pour compléter le tableau, inclure les pratiquants d’armes blanches, « fous » ou non, dont le bilan n’est pas non plus particulièrement léger puisque, chaque semaine, de nouvelles victimes se font trouer la peau dans des circonstances de plus en plus aberrantes.

Il est particulièrement intéressant de constater cette montée de la violence physique – que seuls les chiffres de 2020 (confinements obligent) viennent démentir – est d’ailleurs régulièrement mentionnée dans la presse exclusivement pour être systématiquement minorée, euphémisée à coup de sociologie idéologique et de furieux massages statistiques qui parviennent toujours à faire rentrer des pavés (de propagande) dans des trous cylindriques (et souvent, ce sont les vôtres). Non, la violence n’augmente pas, c’est juste un sentiment de petites tensions entre individus, c’est tout.

Certes, cette violence est le fruit délétère d’un abandon du régalien par un État maintenant éparpillé à faire absolument tout et n’importe quoi, depuis l’assistance sociale à outrance jusqu’aux douches en passant par toute une panoplie de domaines aussi improbables les uns que les autres.

C’est aussi le reflet d’une société qui n’en est plus vraiment une : là où, il y a un demi-siècle ou plus, les citoyens français comprenaient qu’il fallait vivre ensemble, c’est-à-dire s’efforcer, les uns et les autres, de tendre vers une même société en harmonisant coutumes, habitudes et pratiques, ce qui se passe actuellement sur le territoire français ne tient plus vraiment de la société mais plutôt d’un amalgame de pratiques et de tolérances de moins en moins stable.

Ainsi, à la violence physique déjà mentionnée correspond aussi une violence conséquente des multiples oppositions qui fracturent actuellement le pays, que certains tentent d’analyser et que beaucoup trop nient ou minimisent encore et que l’épisode des Gilets Jaunes de 2018 et 2019 illustrait assez bien : ce sont les oppositions entre la France d’en haut et celle d’en bas, entre celle des villes et celles des campagnes, entre la province et les grandes métropoles, entre l’administration (et ses émanations diverses) et le secteur marchand totalement ouvert à la concurrence.

À ces fractures déjà béantes, déjà analysées dans ces colonnes, visibles à chaque élection (et à la part croissante d’abstention), s’ajoutent maintenant d’autres cassures encore plus nettes, plus violentes, que l’actuelle crise sanitaire a déclenchées : celle entre les tenants de la vaccination (qui devient obligatoire dans leur bouche) et ceux qui s’y opposent aussi farouchement, entre ceux qui sont prêts à vivre avec les risques que cela comporte et à les assumer, et ceux qui ne le sont pas.

Pour cette nouvelle fracture, les médias, dont la richesse ne provient pour ainsi dire que de la mise en perspective de ces différences, ont beau jeu d’alimenter voire exacerber ces différences au profit d’un pouvoir qui – outre assurer directement ou indirectement le financement de ces médias – bénéficie assez vigoureusement du morcellement de la vie politique, dans un diviser pour mieux régner qui n’a jamais été aussi violemment appliqué : on en arrive au point où certains sont prêts à utiliser la force pour distribuer le vaccin, à mettre en place des camps, à ostraciser les non-vaccinés devenus sans nuance porteurs de tous les maux, dans une débauche de violence directement en rapport avec la peur suscitée.

Et pour diviser, la peur est maintenant utilisée extensivement, attisée pour manipuler les foules comme elle ne l’avait plus été depuis au moins un siècle. La société française est maintenant complètement morcelée sociologiquement, percluse de ces violences à la fois idéologiques et physiques, dont tout le monde constate qu’elles grandissent à mesure que grandit le déni dans les classes jacassantes.

Dans quelques mois, un nouveau cirque électoral prendra place mais, même si Macron est chassé par le vote populaire, il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pour le moment que des cuistres, des clowns et des imbéciles médiocres pour le remplacer. Rien ne sera donc résolu de la situation véritablement catastrophique du pays, qui n’est déjà plus une société puisqu’il n’y a plus de « vivrensemble », ni même simplement de « vivracôté ».

On en arrive au point où le « Mondaprès » est clairement ce monde où chacun est un ennemi potentiel, où la guerre peut se mener contre tous en général et chacun en particulier.

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