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À partir d’avant-hierKorben

Unsaflok – Le hack qui ouvre toutes les chambres d’hôtel (ou presque)

Par : Korben

Saviez vous que n’importe qui pouvait potentiellement ouvrir votre porte de chambre d’hotel en quelques secondes à peine, grâce à une simple faille de sécurité ? C’est ce qu’ont trouvé des chercheurs sur les serrures d’hôtel de la marque Saflok qui sont hyper répandues.

Ça ressemble à ça d’ailleurs, je suis certain que vous en avez déjà vu. Ce sont celles qui s’ouvrent avec une carte et malheureusement, il y en a des millions installées partout dans le monde.

Les chercheurs Ian Carroll, Lennert Wouters et leur équipe ont donc mis au point une technique baptisée « Unsaflok« , qui combine plusieurs vulnérabilités pour déverrouiller en un clin d’œil ces serrures présentes dans pas moins de 13 000 établissements à travers le monde. En analysant le chiffrement utilisé par le fabricant Dormakaba et le système RFID MIFARE Classic sur lequel reposent les cartes d’accès, ils ont ainsi trouvé le moyen de cloner n’importe quelle carte et d’ouvrir n’importe quelle porte.

Le procédé est d’une déconcertante simplicité : il suffit de récupérer une carte d’accès de l’hôtel ciblé (peu importe la chambre), d’en extraire un code spécifique grâce à un petit appareil à 300$, puis de générer deux nouvelles cartes ou de stocker les codes sur un Flipper Zero. Un premier badge réécrit une partie des données de la serrure, et le second l’ouvre dans la foulée. « Deux petits clics, et la porte s’ouvre« , résume Wouters. « Et ça marche sur absolument toutes les portes de l’hôtel.« 

Les détails techniques de cette faille ont été partagés avec Dormakaba en novembre dernier. Depuis, le fabricant s’efforce d’informer ses clients et de déployer des correctifs, qui ne nécessitent heureusement pas de remplacer physiquement toutes les serrures. Une mise à jour logicielle de la réception et une reprogrammation de chaque serrure suffisent dans la plupart des cas. Mais les chercheurs estiment que seuls 36% des verrous Saflok avaient été corrigés en juin, laissant encore des centaines d’établissements vulnérables.

Pour les clients, pas de panique. Carroll et Wouters conseillent de vérifier si votre hôtel est équipé de serrures Saflok (reconnaissables à leur lecteur RFID rond barré d’une ligne ondulée), et le cas échéant, de s’assurer que votre carte est bien au nouveau format MIFARE Plus ou Ultralight EV1 grâce à l’app NFC TagInfo dispo sur Android et iOS. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut éviter de laisser des objets de valeur dans la chambre et bien tirer le verrou et la petite chaine lorsque vous y êtes.

Cette affaire rappelle d’ailleurs celle des serrures connectées Onity, dont une faille similaire révélée en 2012 est restée longtemps non corrigée, puisque le fabricant refusait d’assumer le coût du remplacement du matos. Cette brèche de sécurité a d’ailleurs été exploitée par un hacker pour dévaliser des chambres d’hôtel à travers tous les États-Unis…

Allez, si vous me lisez depuis votre chambre d’hôtel, bonne nuit quand même !

Source : Wired.

43 secondes pour récupérer la clé Bitlocker d’un PC à l’aide d’un Raspberry Pi Pico

Par : Korben

Depuis maintenant plusieurs années, les utilisateurs de Windows ont la possibilité de sécuriser leurs données avec Bitlocker, l’outil de chiffrement de Microsoft. C’est hyper simple à mettre en place et les constructeurs l’ont adopté depuis longtemps en intégrant à leurs ordinateurs la fameuse puce TPM (Trusted Platform Module).

Ce qui permet à Bitlocker d’y stocker toutes les informations critiques relatives à la configuration de l’ordinateur, mais surtout la Master Key, c’est-à-dire la clé qui permet de déchiffrer tout le contenu.

C’est là qu’entre en scène le chercheur en sécurité StackSmashing qui a mis au point un moyen d’extraire physiquement cette clé à l’air d’un Raspberry Pi Pico à moins de 10 balles, d’un peu de soft, et d’un petit PCB maison. Grâce aux pins de son PCB, il peut alors se brancher directement au bus LPC de la puce TPM qui se trouve au dos de la carte mère, ce qui permet d’intercepter les messages transmis (donc la master key) entre la puce TPM et le CPU de l’ordinateur.

Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, son bricolage est spécifique à certains modèles de laptop Lenovo (Thinkpad), mais ça peut-être facilement adapté (ou alors en soudant des fils) à tout type d’ordinateur comme il le montre à la fin, avec la Surface Pro (et un petit trou dans sa carlingue)

Toutefois, n’allez pas croire que votre ordinateur est forcément sensible à cette attaque surtout s’il est récent puisqu’à présent, les fabricants de processeurs comme Intel ou AMD ont directement intégré le TPM au CPU, donc c’est plus la même partie de plaisir.

Source

LFI Space Tool – Pour tester rapidement la présence de failles LFI sur vos applications web

Par : Korben

LFI Space Tool est un outil « tout-en-un » conçu pour détecter les vulnérabilités d’inclusion de fichiers locaux (LFI) dans les applications web notamment grâce à des dorks LFI.

L’outil permet de faciliter l’identification des failles de sécurité potentielles grâce à deux méthodes de repérage : la recherche de dorks Google et le ciblage d’URL via une liste que vous fournissez.

Voici quelques uns de ces dorks (vous pouvez évidemment rajouter les votre) :

inurl:/filedown.php?file=
inurl:/news.php?include=
inurl:/view/lang/index.php?page=?page=
inurl:/shared/help.php?page=
inurl:/include/footer.inc.php?_AMLconfig[cfg_serverpath]=
inurl:/squirrelcart/cart_content.php?cart_isp_root=
inurl:index2.php?to=
inurl:index.php?load=
inurl:home.php?pagina=
/surveys/survey.inc.php?path=
index.php?body=
/classes/adodbt/sql.php?classes_dir=
enc/content.php?Home_Path=

Que vous soyez un professionnels de la sécurité informatique, un pentester, un hacker éthique ou un développeur voulant évaluer rapidement la sécurité de son application web, LFI Space Tool peut être une bonne entrée en la matière même si évidemment, ça ne fait pas tout.

Voici une démo du fonctionnement de LFI Space :

Pour l’installer, ouvrez un terminal et entrez les commandes suivantes :

git clone https://github.com/capture0x/Lfi-Space/
cd Lfi-Space 
pip3 install -r requirements.txt

Puis lancez le script :

python3 lfi.py

LFI Space Tool est un atout précieux pour tous ceux qui souhaitent améliorer la sécurité leurs applications web même si une fois encore, ce n’est pas un outil miracle qui viendra remplacer votre bon vieux cerveau, donc ne vous contentez pas uniquement de ça.

À découvrir ici

Automatiser les installations de Kali pour les pentesters qui ont la flemme

Par : Korben

Vous le savez, Kali est un Linux spécialisé pour la cybersécurité, qui permet de faire de l’analyse de vulnérabilité, du test d’intrusion, de l’analyse de paquets réseau, du reverse engineering et tout un tas d’autres trucs. Si vous êtes un pentester, vous l’utilisez probablement et vous savez que la création de VM Kali Linux pour chaque mission peut être une tâche un poil relou !

Heureusement, un nouveau projet open source baptisé Kali-automation-install va vous faciliter grandement la vie. Cet outil permet en effet de créer automatiquement une VM Kali Linux avec tous les outils nécessaires pré-installés dessus, le tout en utilisant un simple script bash qui peut être rapidement et facilement modifié. Cela permet de répondre à vos besoins spécifiques sur chacune de vos missions d’expert ;-).

Logo de Kali Linux, une distribution de pentesting basée sur Debian

Ce projet a été développé par sKillseries, un habitué du monde offensif cyber et permet aussi de configurer Kali en français pour qu’il fonctionne avec les deux hyperviseurs les plus courants : VirtualBox et VMware.

Pour l’utiliser, vous devrez d’abord installer packer ainsi que l’hyperviseur de votre choix (J’ai choisi Virtualbox pour l’exemple).

apt install packer virtualbox virtuabox-ext-pack

Ensuite, vous pouvez modifier les variables qui sont dans le fichier kali-var.json pour personnaliser votre VM Kali Linux.

{
    "iso_url": "<Lien de Téléchargement Kali-Linux>",
    "iso_checksum": "<SHA256Checksum de l'ISO>
}

Enfin, une fois ces modifications faites, vous pourrez initier la création de la VM avec une seule commande directement depuis votre terminal ou vos propres scripts.

packer build -var-file=kali-vars.json config-virtualbox.json

Vous pouvez même le faire en mode headless si vous le souhaitez (sans interaction) en ajoutant le paramètre suivant au fichier json de votre hyperviseur.

"headless": "1",

Vous trouverez toutes les infos sur ce projet sur sa page Github.

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