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À partir d’avant-hierLes Crises

L’Iran contrecarre l’endiguement occidental par une stratégie diplomatique régionale

L’accord de normalisation avec l’Arabie saoudite offre à Téhéran un espace lui permettant de nouer des liens avec des États régionaux dans l’orbite de Riyad.

Le ministre des Affaires étrangères d’Oman, Sayyid Badr Albusaidi, rencontre le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, à Mascate, Oman, le 21 juin 2023. Ministère iranien des Affaires étrangères/WANA (West Asia News Agency)/Handout via REUTERS ATTENTION ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS.

Source : Responsible Statecraft, Giorgio Cafiero

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est rendu au Qatar, à Oman, au Koweït et aux Émirats arabes unis. Conformément au mantra de l’administration d’Ebrahim Raïssi « Les voisins d’abord », Téhéran privilégie les arrangements avec les acteurs régionaux plutôt que le rapprochement avec l’Occident. S’appuyant sur l’accord diplomatique conclu le 10 mars avec l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine, l’Iran saisit actuellement toutes les occasions lui permettant d’améliorer sensiblement ses relations avec les États du Conseil de coopération du Golfe et l’Égypte [GCC pour Gulf Cooperation Council, NdT].

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Accord JCPOA : à l’approche des élections, Netanyahou ressort la carte « Iran » pour jouer au héros

Quel paradoxe, les machinations de Netanyahou sur l’Iran contribuent à la condamnation de Trump et, théoriquement, à son emprisonnement !

Source : TheAltWorld, Alastair Crooke
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Que se passe-t-il ? D’un côté, Israël claironne haut et fort que des progrès majeurs ont été faits lors des négociations du JCPOA (Plan d’Action d’Entente Commune) entre les Etats-Unis et l’Iran – et qu’un nouvel accord devrait arriver dans les prochaines semaines – incluant le déblocage d’environ 20 milliards de dollars d’avoirs iraniens gelés. Bonté divine ! Israël n’est absolument pas prêt à l’empêcher – tout le monde aux abris, hurlent les gros titres !

Le correspondant israélien chevronné, Ben Caspit, a fait augmenter la tension de l’Occident en citant le général américain Mark Milley annonçant que l’Iran n’était qu’à deux semaines d’enrichir assez d’uranium à usage militaire pour quatre ou cinq bombes nucléaires – et à quelques mois de la réalisation d’une véritable arme.

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Accord Iran-Arabie saoudite : sous l’égide de la Chine, une alternative à l’hégémonie américaine ?

L’accord pourrait avoir des conséquences majeures sur la guerre par procuration que l’Arabie saoudite mène actuellement au Yémen, avec le soutien des États-Unis.

Source : Truthout, Brett Wilkins
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

À Téhéran, le 11 mars 2023, un homme tient un journal local sur lequel figure en première page le texte de l’accord conclu, et signé à Pékin la veille, entre l’Iran et l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine pour rétablir leurs liens. ATTA KENARE / AFP VIA GETTY IMAGES

Alors que les partisans de la paix et d’un ordre mondial multipolaire se sont félicités de l’accord conclu vendredi sous l’égide de la Chine, accord qui rétablit les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la presse, les experts et les politiques américains ont exprimé ce qu’un observateur a appelé des « inquiétudes impériales » à propos de l’accord et de l’influence croissante de la Chine dans une région dominée par les États-Unis depuis des décennies.

L’accord conclu entre les deux pays – qui se livrent une guerre par procuration au Yémen – qui vise à normaliser leurs relations après sept ans de rupture a été salué par Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise, comme « une victoire du dialogue et de la paix ».

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La politique iranienne de Joe Biden n’a aucun sens

Déclarer que les négociations nucléaires ne reprendront pas tant que Téhéran aidera la Russie en Ukraine, c’est plus que de l’autodéfense, c’est de l’inconscience.

Source : Responsible Statecraft, Daniel Larison
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président américain Joe Biden s’exprime lors de sa rencontre avec le président israélien Isaac Herzog, à Jérusalem, le 14 juillet 2022. REUTERS/Evelyn Hockstein

S’exprimant lors d’un événement en Israël la semaine dernière, l’ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a de nouveau fait parler de lui en semblant exclure toute négociation avec l’Iran tant que son gouvernement poursuivrait la répression contre les manifestants et continuerait à fournir une assistance militaire à la Russie.

Comme l’a rapporté Henry Rome, membre du Washington Institute for Near East Policy, Nides a déclaré : « Ne vous y trompez pas, nous aimerions une résolution diplomatique. Mais tant que les Iraniens feront ce qu’ils font – non seulement pour leur peuple en Iran, mais aussi pour produire de la technologie de drones et l’envoyer à la Russie pour qu’elle attaque à l’Ukraine – nous ne pourrons pas avoir de négociations durant ces périodes. »

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Israël menace de faire de l’Iran la nouvelle Ukraine

Les frappes aériennes d’Israël à l’encontre de l’Iran mettent en évidence le risque que le bellicisme israélien et l’inconséquence de l’administration Biden se combinent pour produire une guerre régionale désastreuse au Moyen-Orient.

Source : Jacobin Mag, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Eli Cohen, ministre israélien des Affaires étrangères, s’exprime lors d’une conférence de presse avec Antony Blinken, secrétaire d’État américain, à Jérusalem, en Israël, le 30 janvier 2023. (Kobi Wolf / Bloomberg via Getty Images)

Au cours de ce week-end, une superpuissance militarisée qui depuis longtemps croise le fer avec son voisin et s’immisce dans les affaires, a violé son intégrité territoriale et l’a bombardé. Non, il ne s’agit pas de la Russie. Dans ce cas précis, ce à quoi je fais référence, c’est à l’attaque de drones menée dimanche par Israël contre l’Iran.

Cet incident est la première attaque contre l’Iran – à notre connaissance, en tout cas – par la coalition illibérale nouvellement élue d’Israël, composée de racistes, de fanatiques religieux et d’autres extrémistes. L’augmentation des tensions militaires avec l’Iran est un sinistre rite de passage pour chaque nouveau gouvernement israélien, son prédécesseur « libéral » ayant menacé et effectué des frappes sur des cibles iraniennes, et le gouvernement de droite qui l’a précédé, également dirigé par l’actuel Premier ministre Benjamin Netanyahou, ayant procédé à de multiples assassinats à l’intérieur du pays. En d’autres termes, pour reprendre l’un des propos les plus stupides jamais tenus sur une chaîne d’information câblée, dimanche, Benjamin Netanyahou est devenu premier ministre d’Israël… à nouveau.

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Chomsky : Les sanctions américaines contre l’Iran aggravent les souffrances des Iraniens

Les manifestations font rage en Iran depuis la mi-septembre en réaction à la mort de Mahsa Amini, une Iranienne d’origine kurde de 22 ans, décédée dans un hôpital de Téhéran après avoir été arrêtée quelques jours plus tôt par la police des mœurs iranienne pour avoir soi-disant enfreint le code vestimentaire des femmes fixé par le régime théocratique islamique. Les manifestants qualifient largement sa mort de meurtre perpétré par la police (on soupçonne qu’elle a succombé aux coups qui lui ont été portés), mais l’Organisation médico-légale iranienne a démenti cette version dans un rapport médical officiel.

Source : Truthout, C.J. Polychroniou, Noam Chomsky
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des supporters iraniens brandissent une banderole sur laquelle est inscrit « Femme Vie Liberté » pendant le match du groupe B de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 entre l’Angleterre et l’Iran au Khalifa International Stadium, le 21 novembre 2022, à Doha, au Qatar. JUAN LUIS DIAZ / QUALITY SPORT IMAGES / GETTY IMAGES

Depuis septembre, les manifestations – menées par des femmes de tous âges qui défient non seulement les codes vestimentaires obligatoires mais aussi la violence sexiste et la violence d’État sous toutes ses formes – se sont répandues à pas moins de 50 villes et villages. Cette semaine encore, des acteurs et des équipes sportives de premier plan ont rejoint le mouvement de protestation qui prend de l’ampleur et qui touche tous les secteurs de la société iranienne.

En Iran, la lutte pour les droits des femmes ne date pas d’hier. Elles ont été à l’avant-garde de la révolution de 1979 qui a conduit à la chute du régime Pahlavi, bien qu’elles aient bénéficié de bien plus de libertés sous le Shah qu’après l’arrivée au pouvoir de l’ayatollah Khomeini. Dans le cadre de la volonté de celui-ci de fonder une théocratie islamique, un décret a été pris, immédiatement après la mise en place du nouveau régime, il stipulait que les femmes devaient désormais porter un voile dans les bureaux administratifs. Les Iraniennes ont organisé des manifestations massives lorsqu’elles ont appris que le nouveau gouvernement allait imposer le port du voile. Mais le régime théocratique qui a remplacé le Shah était bien déterminé à écraser toute autonomie des femmes. « En 1983, le Parlement a décidé que les femmes qui ne couvrent pas leurs cheveux en public seront punies de 74 coups de fouet », rapporte le média Deutsche Welle. « Depuis 1995, les femmes non voilées peuvent également être condamnées à des peines de prison allant jusqu’à 60 jours. »

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Noam Chomsky : « Les États-Unis et Israël font obstacle à l’accord sur le nucléaire iranien »

Au cours des premières décennies de l’après-guerre, les États-Unis ont considéré l’Iran comme l’un de leurs plus proches alliés géostratégiques, surtout après que la CIA a renversé le gouvernement démocratiquement élu de l’Iran en 1953 et a rétabli Mohammad Reza Pahlavi à la tête du pays. Toutefois, depuis la révolution de 1979, qui a aboli la monarchie et instauré une république islamique, les États-Unis et l’Iran sont des ennemis mortels, en grande partie à cause du rôle qu’Israël occupe dans la région.

Source : Truthout, C. J. Polychroniou, Noam Chomsky
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le Premier ministre israélien Yair Lapid s’exprime lors d’un briefing de sécurité sur l’Iran pour la presse étrangère au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 24 août 2022.

Dans ce contexte, au cours des deux dernières décennies, la question la plus épineuse dans les relations entre les États-Unis et l’Iran a été le programme nucléaire de Téhéran, qui, selon l’Iran, est axé sur l’énergie et non sur les armes. Israël s’oppose catégoriquement à ce programme, même s’il est incontestablement admis qu’Israël est lui-même une puissance nucléaire. En 2015, l’Iran et plusieurs autres pays, dont les États-Unis, ont conclu l’accord sur le plan d’action global conjoint (JCPOA), selon lequel l’Iran était prêt à démanteler une grande partie de son programme nucléaire et à ouvrir ses installations aux inspections nucléaires en échange de milliards de dollars d’aide. Toutefois, l’administration Trump a retiré le soutien des États-Unis à cet accord – et Israël a poursuivi sa politique de sabotage et d’assassinats de scientifiques.

Les pourparlers actuels entre Washington et les dirigeants de Téhéran pour rétablir l’accord nucléaire de 2015 sont au point mort, et il y a peu d’espoir que des progrès soient réalisés de sitôt. Naturellement, les États-Unis rejettent la faute sur Téhéran. Cependant, la propagande américaine déforme grossièrement la réalité de la situation, souligne Noam Chomsky dans cette interview exclusive pour Truthout. Les obstacles à la diplomatie ne sont autres qu’Israël et les États-Unis, affirme Chomsky.

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Nucléaire iranien : Israël est en passe de réussir à saboter le JCPOA pour de bon

Les États-Unis et l’Iran sont tous deux à blâmer pour l’échec du renouvellement de l’accord nucléaire, mais Tel Aviv lance tous les obstacles qu’il peut pour le saboter.

Source : Responsible Statecraft, Daniel Larison
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Yair Lapid assistent à la première réunion virtuelle du groupe « I2U2 » avec les dirigeants de l’Inde et des Émirats arabes unis, à Jérusalem, le 14 juillet 2022. Reteurs/Evelyn Hockstein

Les États-Unis et l’Iran sont tous deux à blâmer pour l’échec du renouvellement de l’accord nucléaire, mais Tel Aviv lance tous les obstacles qu’il peut pour le saboter.

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Les sanctions contre l’Iran et la Russie se retournent dangereusement contre nous

L’Occident a peut-être contribué à faire naître un partenariat déstabilisant qui sera difficile à endiguer une fois qu’il sera effectif.

Source : Responsible Statecaft, Ariel Petrovics, Ryan White
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président iranien Ebrahim Raisi et le président russe Vladimir Poutine assistent à une conférence de presse après le sommet du processus d’Astana à Téhéran, en Iran, le 19 juillet 2022. Majid Asgaripour/WANA (West Asia News Agency)/Handout via Reuters

Washington a eu de plus en plus recours aux sanctions économiques pour faire face à ses préoccupations en matière de sécurité vis à vis de la Russie et de l’Iran, mais ces initiatives séparées ont interagi de telle sorte qu’elles risquent de se retourner contre eux, plutôt que de renforcer la sécurité des États-Unis et de la région.

En Iran, les sanctions américaines ont permis de paralyser l’économie de Téhéran, mais elles ont aussi, sans le vouloir, engendré une résistance intérieure aux négociations en cours et entravé les efforts diplomatiques visant à limiter son programme nucléaire contesté.

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Dossiers déclassifiés : La Grande-Bretagne a soutenu les États-Unis après la destruction d’un avion de ligne iranien

En 1988, un navire de guerre de la Marine américaine a abattu un avion de ligne iranien, tuant les 290 civils à bord. Des dossiers récemment déclassifiés montrent comment le gouvernement de Margaret Thatcher a offert un soutien immédiat aux États-Unis et a participé à la dissimulation de l’affaire.

Source : Declassified UK, John McEvoy
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Cercueils contenant les victimes du vol 655 d’Iran Air. (Photo : Barry Iverson / Getty)

L’attentat s’est produit pendant la guerre Iran-Irak, qui avait commencé en 1980 avec l’invasion de l’Iran par Saddam Hussein. Le gouvernement américain a soutenu Saddam et a envoyé des navires de guerre dans le golfe Persique pour soutenir l’effort de guerre irakien.

L’un de ces navires de guerre était l’USS Vincennes qui, le 3 juillet 1988, a tiré deux missiles sur le vol 655 d’Iran Air alors qu’il effectuait une liaison de routine vers Dubaï.

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Contre leurs intérêts, les États-Unis favorisent une coalition de leurs adversaires

Des pays comme la Chine, la Russie et l’Iran ont toutes les raisons d’entretenir entre eux des relations glaciales, et pourtant la politique étrangère américaine les rapproche.

Source : Responsible Statecraft, Paul R. Pillar
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Le président russe Vladimir Poutine rencontre son homologue chinois Xi Jinping au Kremlin à Moscou, en Russie, le 5 juin 2019. Reuters/Evgenia Novozhenina/Pool

Lors de la réunion au sommet de la semaine dernière à Djeddah, en Arabie saoudite, le président Biden a tenté de rassurer son auditoire quant à l’attention portée par les États-Unis au Moyen-Orient en déclarant : « Nous ne nous retirerons pas en laissant un vide qui serait comblé par la Chine, la Russie ou l’Iran. » La métaphore du vide appliquée aux relations internationales a toujours posé de gros problèmes, notamment parce qu’elle ne tient pas compte du fait que les interventions étrangères, dans quelque région que ce soit, risquent au moins autant d’être une riposte ferme face à l’intervention de quelqu’un d’autre, que de combler un vide.

Les États-Unis devraient le savoir, étant donné qu’ils ont souvent été le bras armé dans de telles situations. Par exemple, la Marine américaine mène des opérations de « liberté de navigation » dans la mer de Chine méridionale non parce qu’un vide y a été laissé, mais parce que la Chine a mené ses propres opérations militaires volontaristes dans la région.

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