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Aujourd’hui — 25 avril 2024Le courrier des stratèges

Souveraineté alimentaire: le moulin à vent Macron

Je ne prends qu’un seul point dans le discours d’Emmanuel Macron mais il est tellement emblématique du vide qui se trouve au sommet de l’Etat: le plaidoyer pour la souveraineté alimentaire. Le locataire de l’Elysée commente une impuissance française et européenne dans laquelle il n’aurait rien à voir.

Ma lassitude de la logorrhée macronienne est immense. Qui dira l’immense ennui que sécrète l’actuel locataire de l’Elysée? Avec les années, j’ai d’abord gardé le son et ignoré l’image, tant le contentement de soi affiché par le rhéteur creux me devenait insupportable. Puis j’ai fini par ne plus même écouter.

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La grande révolte des campus américains contre le néo-conservatisme

Les campus des grandes universités américaines sonnent le glas du néoconservatisme. Cela avait commencé comme une mobilisation bon enfant au mois d’octobre: les étudiants américains de l’Ivy League ou de l’Université de Californie prenaient fait et cause pour les civils palestiniens écrasés sous les bombes de l’armée israélienne. Et puis la politique s’en est mêlée. Démissions forcées des présidentes de Harvard et de Pennsylvania University, politisation du dossier par le Congrès. On peut ironiser sur cette révolte qui atteint les soixante-huitards en fin de carrière politique. On peut aussi y voir l’amorce d’une révolte profonde qui se répandra bientôt sur tous les campus européens.

La scène se passe devant l’université de Columbia, à New York:

“Nous avons tous le droit d’être ici”, crie une étudiante, qui, depuis plusieurs jours fait partie de la centaine de jeunes à camper sur la pelouse de Columbia.

Parmi eux, Irish et Mahmoud, deux étudiants qui protestent contre la guerre à Gaza et réclament la suspension des programmes d’échange étudiants avec Israël. “Ils ne peuvent pas nous arrêter. Plus ils essaient de nous forcer au silence, plus fort nous allons crier”, assure Irish. “Les étudiants vont rester ici le temps qu’il faut. Des jours, des semaines, des mois…”, promet pour sa part Mahmoud.

France info, 24 avril 2024

La politisation du campus de Columbia par l’establishment

Il y a une semaine, la présidente de Columbia passait devant la commission Education de la Chambre des Représentants. Deux consoeurs à elle n’avaient pas survécu à une telle audition, en décembre: la présidente de Harvard et celle de Pennsylvania University:

Le témoignage de la présidente de l’université de Columbia lors de l’audition de mercredi au Congrès sur l’antisémitisme n’a pas immédiatement suscité les critiques nationales intenses que d’autres présidents de l’Ivy League ont reçues après avoir parlé à la même commission de la Chambre des représentants des États-Unis en décembre.

Mais le lendemain de l’audition, l’un des membres de la commission qui l’a interrogée a déclaré à Inside Higher Ed que Minouche Shafik avait “menti” dans son témoignage au sujet d’un professeur de Columbia. Pendant ce temps, les défenseurs de la liberté académique ont accusé le président de jeter “la faculté et la liberté académique sous le bus”.

La controverse découle en grande partie des réponses de Minouche Shafik aux questions des membres de la commission de l’éducation et de la main-d’œuvre concernant des membres individuels du corps enseignant qui auraient tenu des propos antisémites. Interrogée sur trois professeurs et pressée de savoir pourquoi ils travaillent encore à Columbia, Mme Shafik a convenu avec les membres de la commission que leur discours avait dépassé les bornes. Elle a également indiqué que certains d’entre eux faisaient l’objet d’une enquête, tandis qu’un autre “n’enseignera plus jamais à Columbia”. Par la suite, certains membres de la faculté de Columbia ont déclaré que le président n’avait pas défendu la liberté académique et l’enseignement supérieur en général.

Inside Higher Education, 19 avril 2024

Pensant se sortir définitivement des polémiques, la présidente de Columbia a demandé à la police de New York de faire lever le campement des étudiants qui manifestaient sur le campus. Et elle a accepté que Mike Johnson, le speaker républicain de la Chambre, vienne parler sur le campus. Selon Axios:

Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson (R-La.), et un contingent de ses collègues républicains ont dû faire face à une réaction venimeuse lors de leur visite à l’université de Columbia, mercredi, tant sur le campus qu’à l’extérieur.

Pourquoi c’est important : Plusieurs démocrates new-yorkais de premier plan ont accusé M. Johnson de “politiser” les manifestations pro-palestiniennes chaotiques qui secouent Columbia depuis plus d’une semaine.

La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a déclaré aux journalistes que “le fait d’amener l’entourage à mettre l’accent sur cette situation ne fait qu’ajouter à la division”.
Le représentant progressiste Jamaal Bowman (D-N.Y.) a déclaré dans un communiqué que cette visite était “une nouvelle tactique dans l’attaque de la droite contre nos institutions éducatives” et une “tentative de faire taire les sentiments anti-guerre et pro-palestiniens”.
Zoom sur la visite : Johnson et les Reps. Virginia Foxx (R-N.C.), Nicole Malliotakis (R-N.Y.), Anthony D’Esposito (R-N.Y.) et Mike Lawler (R-N.Y.) ont été hués et chahutés pendant les 18 minutes qu’a duré leur conférence de presse sur les marches de la Low Library de Columbia.

A plusieurs reprises, les étudiants de Columbia présents dans la foule ont scandé “Mike, tu es nul”, “Palestine libre, libre” et “de la rivière à la mer, la Palestine sera libre”.
L’incapacité d’une grande partie de la foule à entendre les législateurs s’est traduite par des chants “on ne vous entend pas” et des chahuts épars “plus fort sur la tribune” et “parle plus fort, espèce de salaud”.
Les députés européens ont également dû faire face à des chants “on ne vous entend pas” et à des chahuts “faites de la tribune plus fort” et “parlez plus fort, espèce de salaud”.
De l’autre côté : “Peu importe qui nous crie au visage, nous ferons ce qui est juste pour l’Amérique”, a déclaré M. Johnson en réponse aux chahuteurs.

Faisant référence au campement de manifestants pro-palestiniens sur le campus de Columbia, M. Johnson a ajouté : “Nous respectons la liberté d’expression, nous respectons la diversité des idées, mais il y a un moyen de le faire de manière légale et ce n’est pas ce dont il s’agit ici”.
M. Johnson s’est joint aux appels lancés par le gouvernement britannique pour que le président de l’université de Columbia, Minouche Shafik, démissionne et a déclaré qu’il comptait appeler le président Biden pour lui “demander d’agir”.
“Il y a une autorité exécutive qui serait appropriée. Si la situation n’est pas maîtrisée rapidement et si les menaces et les intimidations ne cessent pas, il sera temps de faire appel à la Garde nationale”, a ajouté M. Johnson.
Zoom arrière : La visite de M. Johnson fait suite à celle de dix membres du Congrès venus de Caroline du Nord, de Floride et de Louisiane au cours des trois derniers jours pour protester contre l’antisémitisme présumé et les menaces proférées à l’encontre d’étudiants juifs.

Un groupe de quatre démocrates juifs de la Chambre des représentants a visité l’université lundi, tandis que Lawler et D’Esposito ont tenu une conférence de presse à quelques rues de là.

Axios, 24.04.2024

Des myopes pyromanes

Pendant longtemps, la droite s’est plainte de la politisation des campus par la gauche. En l’occurrence, c’est elle qui la pousse. Je réagis comme ancien directeur de grande école et vice-président d’université: il faut dénoncer absolument la scandaleuse politisation en cours. La droite américaine est en train de tuer la liberté académique au nom de la défense d’Israël.

Les situations dont nous parlons sont tout à fait maîtrisables; à condition que l’on laisse un président d’université faire son travail et que l’on respecte le campus comme un espace de liberté. La dépolitisation des campus est un objectif qui devrait être prioritaire pour tout président: chacun peut s’exprimer, tous les débats peuvent être organisés; mais le président doit impérativement tenir les interventions extérieures à distance. Ce qui vaut pour les incursions de militants d’extrême gauche venus de l’extérieur pour imposer des blocages vaut bien plus encore pour des représentants politiques qui viennent se mêler de gouverner les campus.

Ajoutons que Johnson & Cie sont des nigauds! Si l’on parle politique, le wokisme – gauchisme identitaire – dont on se plaint tellement était soudain neutralisé par le retour au réel qu’implique la confrontation à la réalité de Gaza. Du point de vue républicain, les Démocrates sont écartelés, soudain, entre le néo-conservatisme pro-israélien et le vieux fond de sympathie pro-palestinienne qui n’a pas complètement disparu à gauche. Il aurait suffi de laisser faire…..

Le feu se répand dans la prairie

Tournons-nous vers un média canadien, qui regarde ce qui se passe avec un sourire ironique:

De Los Angeles à New York, d’Austin à Boston, en passant par Chicago et Atlanta, le mouvement d’étudiants américains pro-palestiniens grossit d’heure en heure. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale, Columbia, ou Princeton.

Les scènes à travers le pays se suivent et se ressemblent : des élèves installent des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des États-Unis à Israël et la situation humanitaire dans la bande de Gaza.  

Puis ils sont délogés, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.  

Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont ainsi été arrêtés aux abords d’Emerson College, une université à Boston. À des milliers de kilomètres de là, des officiers à cheval ont appréhendé des étudiants à l’université du Texas, à Austin.

Et jeudi matin, ce fut au tour d’étudiants de l’université Emory d’Atlanta, dans le sud des États-Unis, d’être délogés manu militari par la police.

Malgré cela, le mouvement grandit.

Tôt jeudi, un nouveau campement a été installé sur le campus de l’université George Washington dans la capitale, où une manifestation est prévue dans la matinée.

Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent une statue en bronze du premier président américain, éponyme de l’université et de la ville, un drapeau palestinien autour du front. Au pied de la statue, une dizaine de tentes ont été installées par les manifestants.

« Des millions de Palestiniens à Gaza dorment dans le froid toutes les nuits sans accès à la nourriture ou un abri », explique Yazen, un étudiant Américano-Palestinien à New York, pour justifier sa participation à ce mouvement.

Depuis plus d’une semaine, l’étudiant de 23 ans dort toutes les nuits sur une pelouse de l’université Columbia.

C’est depuis cette université qu’est partie, il y a environ une semaine, la contestation – avant de se propager à travers le pays, notamment grâce à une mobilisation très forte des étudiants sur les réseaux sociaux.  

Sabrina, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, explique que la manifestation a aussi attiré beaucoup d’individus aux portes du campus de Columbia dont beaucoup ont « tendance à être assez violents ou à proférer des insultes antisémites ».

« Lorsque je viens sur le campus, je cache souvent mes symboles juifs pour ma propre sécurité », explique ainsi cette étudiante, qui dit ne pas vraiment se sentir en sécurité.

Mercredi, le ténor républicain au Congrès Mike Johnson s’est rendu à l’université Columbia, où il a menacé de réclamer à Joe Biden de mobiliser la Garde nationale sur les campus, en proie selon lui à un « virus de l’antisémitisme ».

Une partie de la société américaine accuse en effet les universités américaines d’antisionisme – des allégations qui ont coûté leurs postes cet hiver aux présidentes de Harvard et de l’université de Pennsylvanie.

L’avertissement de Mike Johnson résonne toutefois douloureusement aux États-Unis : le 4 mai 1970, la Garde nationale de l’Ohio avait ouvert le feu à l’université Kent State sur des manifestants anti-guerre du Vietnam. Quatre étudiants avaient été tués.

La Maison-Blanche s’est pour l’heure gardée d’évoquer ce scénario, assurant simplement que le président démocrate, qui espère être réélu en novembre, « soutenait la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités.

La Presse, 25 avril 2024

Panique de la caste néoconservatrice

Nous assistons indéniablement à un raidissement disproportionné de la génération des parents contre ses enfants étudiants. Tout cela sous le regard des grands-parents soixante-huitards tellement repus d’argent, de pouvoir et de plaisirs en tout genre que pas grand chose ne remontera de leur mémoire.

Et pourtant, la cause palestinienne est le Vietnam d’aujourd’hui.

Mais la classe politique américaine est en train de nous faire une interprétation bien à elle de la fameuse chanson de Jacques Brel:

Une vague mondiale de protestations universitaires?

On ne le dit pas dans nos médias, mais les campus français sont échauffés depuis l’automne. Actuellement on met en avant ce qui se passe à Sciences Po mais j’entends parler “d’agitation pro-Hamas de l’extrême-gauche” sur plusieurs campus français. Je traduis: le malaise est réel. Il ne faut pas grand-chose pour que cela s’enflamme.

Benjamin Netanyahu fait ce qu’il faut, visiblement:

Le Premier ministre israélien a qualifié mercredi d'”horribles” les manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains, disant qu'”il faut que ça cesse”.

“Ce qui se passe sur les campus universitaires américains est horrible. Des hordes antisémites se sont emparées des universités de premier plan”, a déclaré dans un communiqué Benjamin Netanyahu.

Ces manifestants “appellent à l’anéantissement d’Israël, ils attaquent des étudiants juifs, ils attaquent le corps enseignant juif, rappelant ce qui se passait dans les universités allemandes dans les années 1930”, a-t-il ajouté. “C’est inadmissible. Il faut que ça cesse”, a-t-il encore dit. 

L’Orient-Le Jour, 24 avril 2024

Le plus grand danger pour la caste occidentale est certainement la possibilité que les gouvernements d’université, les facultés et les étudiants avancent uni sono:

La suspension par cinq établissements d’enseignement supérieur de leurs liens avec des universités israéliennes qu’ils jugent complices de la guerre menée par le gouvernement israélien à Gaza a suscité des réactions mitigées en Norvège.

Les universités norvégiennes qui ont pris ces mesures sont l’université OsloMet, l’université du sud-est de la Norvège, l’université de Bergen, l’école d’architecture de Bergen et l’université Nord.

Dans un communiqué de presse du 14 février, l’université OsloMet a annoncé la suspension de son accord d’échange avec l’université de Haïfa et s’est engagée à ne pas conclure de nouveaux accords de coopération générale avec des universités et des établissements d’enseignement supérieur israéliens.

Selon une déclaration sur le site web étudiant de l’université, le conseil d’administration de l’université a condamné l’attaque d’Israël sur Gaza et a déclaré son soutien à la direction de l’université en ce qui concerne l’élargissement du programme des universitaires à risque, l’interruption des contrats d’approvisionnement avec des fournisseurs liés à l’armée israélienne ou aux colonies illégales, et la promotion du dialogue entre les universitaires palestiniens et israéliens sur la paix et la coopération.

Quelques jours plus tard, l’université du sud-est de la Norvège (USN) a annoncé qu’elle mettait fin à ses accords avec l’université de Haïfa et le Hadassah Academic College en Israël.

“Les autorités israéliennes ont choisi d’ignorer les déclarations de la Cour internationale de justice et n’ont pris aucune mesure pour améliorer la situation humanitaire. C’est dans ce contexte que nous ne souhaitons plus avoir d’accord de coopération avec les universités israéliennes”, a déclaré Pia Cecilie Bing-Jonsson, rectrice de l’USN.

Cette résiliation fait suite à une information parue le 17 janvier selon laquelle l’université de Bergen avait pris la décision, dès le 11 décembre 2023, de rompre sa collaboration avec l’académie israélienne Bezalel des arts et du design, en raison de l’implication de l’académie dans la fourniture d’uniformes et d’équipements à l’armée israélienne.

L’école d’architecture de Bergen aurait également mis fin à sa collaboration avec l’académie Bezalel.

University world news, 5 avril 2004

Royaume-Uni : forte baisse des résultats scolaires à cause des confinements COVID

Comme dans nombreux pays, au Royaume-Uni, la crise du Covid-19 a eu des répercussions majeures sur la société et l’économie. Désormais, les dommages causés par les confinements apparaissent petit à petit. Une nouvelle recherche financée par la Nuffield Foundation met en lumière les conséquences dévastatrices de ces fermetures sur les résultats d’examens des élèves. Selon cette étude, les enfants pourraient affronter les pires résultats d’examens depuis des décennies, avec des répercussions potentielles sur leur vie future.

Durant la crise sanitaire, les autorités sanitaires britanniques ont fait en sorte que le public se conforme coûte que coûte aux restrictions de confinement en constante évolution. Selon une étude, les enfants en Angleterre pourraient face à des « pires résultats aux examens depuis des décennies » et à une vie avec des revenus plus faibles. Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un impact négatif des fermetures d’écoles durant la pandémie du Covid-19. Ils recommandent la mise en place de politiques « à faibles coûts » pour y remédier.

Des résultats médiocres suite aux pertes d’apprentissage

Une étude financée par la Nuffield Foundation a révélé que les élèves en Angleterre pourraient faire « face aux pires résultats » aux examens nationaux GCSE (General Certificate of Secondary Education) depuis des décennies. Cela résulte de l’échec de la lutte contre le déclin de l’éducation causé par les fermetures des écoles pendant la pandémie du Covid-19.

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Une étude révèle l’inefficacité des vaccins ARN à induire l’immunité mucosale

Depuis le lancement des injections Covid-19, la question se pose : quelle protection offrent réellement ses injections ? Des chercheurs ont mené une étude visant à évaluer la capacité des vaccins à ARNm contre le Covid-19 à déclencher une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Les résultats ont révélé que les taux d’anticorps au niveau salivaire après vaccination sont faibles.

Les scientifiques multiplient les recherches concernant l’immunité naturelle et la réponse immunitaire donnée par le vaccin. Une étude menée par les équipes du département d’immunologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, de l’Inserm et de Sorbonne Université, coordonnées par le Pr Guy Gorochov, a examiné cette question. Les résultats, publiés le 23 avril 2024 dans la revue JAMA Network Open, offrent des éclaircissements sur la capacité des vaccins ARNm Covid-19 à induire une réponse immunitaire au niveau des muqueuses. Nous l’avons déjà évoqué dans nos colonnes à propos du Projet Veritas , où une vidéo d’investigation montrait  trois responsables de Pfizer affirmant que les anticorps acquis naturellement offrent une protection égale, voire supérieure, contre le virus par rapport aux injections d’ARN messager.

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Hier — 24 avril 2024Le courrier des stratèges

Mais pourquoi les fonds chinois achètent-ils massivement de l’or ?

C’est le genre de nouvelle qui suscite toujours de nombreux commentaires, et même de nombreuses conjectures. Mais, comme le relève le Financial Times, les spéculateurs et investisseurs chinois se ruent littéralement sur l’or depuis plusieurs mois, et tout spécialement depuis le 7 octobre. Reste à savoir si cet appétit est dicté seulement par des considérations financières, ou s’il recouvre des préoccupations plus politiques.

Si vous suivez nos conseils patrimoine depuis l’an dernier, vous avez largement profité de la hausse des cours de l’or. Vous n’êtes pas les seuls ! les investisseurs chinois ont suivi le mouvement. Comme vous le voyez sur ce graphique, leur activité sur le marché de l’or est devenue exponentielle ces dernières semaines.

Pourquoi cet engouement particulier des chinois pour le métal précieux ? Le Financial Times reste indécis.

Bien sûr, la première préoccupation des financiers chinois consiste à protéger leurs actifs contre l’inflation. Mais certaines rumeurs laissent entendre que cette campagne de spéculation sur l’or se fait au détriment des bons du Trésor américains. De là à penser que cette activité obéit aussi à une visée politique qui pourrait être désagréable pour les Etats-Unis, il n’y a qu’un pas.

Pour l’instant, il est urgent de rester vigilant et de ne pas tirer de conséquences trop hâtives. Mais une chose est sûre : continuez à acheter de l’or. Modérément peut-être, mais, en tout cas, ne vendez pas…

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Bruno Le Maire tiendra-t-il sa promesse de tuer les CERFA ?

Nous disons souvent beaucoup de mal de Bruno Le Maire (et nous en pensons beaucoup de mal). Mais parfois il faut savoir reconnaître les mérites qui lui reviennent : en particulier sa capacité à se laisser influencer sur des sujets auxquels il ne comprend pas forcément grand chose, mais qui lui sont soufflés à l’oreille. Comme la simplification administrative, qu’il vient de mettre sur la table sous forme de plan, qui ne manque pas d’intérêt. Ce n’est pas encore la révolution que nous attendons, mais il y a des pistes utiles… à condition que le chantier aboutisse.

Dans le plan de simplification de Bruno Le Maire tel qu’il est connu aujourd’hui, plusieurs pistes retiendront l’attention :

  • 80% des 1.800 CERFA en circulation devraient disparaître d’ici à 2026, 100% d’ici à 2030 : bonne idée, mais on attend de voir la suite
  • un coffre-fort numérique devrait permettre aux entreprises de stocker les données les plus régulièrement demandées par les administrations
  • un recueil des rescrits fiscaux et sociaux permettra de connaître l’état des interprétations données par les administrations (y compris les URSSAF) aux textes en vigueur
  • nous avons dit ce que nous pensions du bulletin de paie simplifié
  • l’impact des nouvelles normes sur les PME fera l’objet d’une étude préalable systématique (cette idée est fortement poussée par la CPME)
  • diverses mesures pour les très petites entreprises devraient leur simplifier la vie

Tout ceci participe d’une volonté de réduire la bureaucratie, qui est louable… mais nous sommes encore loin du compte, et nous pouvons faire confiance à l’administration pour inventer de nouvelles procédures qui rempliront le vide ainsi créé. Et sur ce point, Bruno Le Maire ne prend aucun engagement.

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Un conte pour citoyens allemands infantilisés: l’AfD travaillerait pour la Russie et la Chine

Le monde d’Oncle Olaf, le bon chancelier allemand, est éminemment dangereux: des personnages maléfiques essaient d’en troubler la quiétude. Heureusement, les services de renseignement ou de valeureuses ONG veillent! A quelques jours d’intervalles, les deux premiers candidats de la liste de l’AfD aux élections européennes ont été démasqués: l’un pour avoir, soupçonne-t-on, reçu de l’argent des Russes; l’autre pour avoir eu un espion chinois dans son entourage. On attend avec impatience ce qui va arriver au numéro 3 de la liste: ce serait une tellement belle histoire qu’il soit démasqué comme un agent de l’Iran…..

Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD pour les élections européennes

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Fusions bancaires à la pelle : quels risques pour vos dépôts et pour vos titres ? par Florent Machabert

Par : Rédaction

Dans cette capsule, Machabert prend l’exemple de la fusion en cours entre la bien connue danoise Saxo Bank et le néerlandais Binck pour vous expliquer s’il y a lieu ou non de vous inquiéter pour votre cash et/ou pour vos portefeuilles de valeurs mobilières (actions, obligations) lorsque ce type de « rapprochements stratégiques » a lieu, lesquels font en réalité augmenter la concentration du secteur bancaire et donc baisser la concurrence, ce qui est rarement bon signe. Pas de panique pour autant : reprenez calmement nos points de vigilance.

La récente annonce de la fusion entre la banque danoise Saxo Bank et le néerlandais Binck a suscité des interrogations parmi les investisseurs quant à l’impact sur leurs fonds et leurs portefeuilles de valeurs mobilières. Dans cette capsule, Machabert examine les implications de ce type de consolidation dans le secteur bancaire et les précautions à prendre pour protéger vos investissements.

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Charniers de Gaza: l’opinion occidentale découvre les massacres de civils palestiniens

Depuis le 21 avril, les médias mainstream occidentaux s’émeuvent sur la découverte d’un charnier à Khan Younès dans la bande de Gaza. Pour les lecteurs du Courrier des Stratèges, une information terrifiante de ce type sur la guerre menée par Israël contre les civils de Gaza n’a rien de nouveau, malheureusement. En revanche, l’émoi occidental témoigne de la défiance croissante qu’Israël rencontre chez ses alliés. La défaite du gouvernement militaire israélien n’est pas seulement militaire: elle se produit aussi dans le domaine de la propagande, où les gouvernements israéliens successifs avaient excellé depuis la destruction par Sharon et Netanyahu des accords d’Oslo.

La découverte, samedi 20 avril, d’un charnier à proximité des ruines de l’hôpital Nasser, le samedi 20 avril (photo AFP)

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SNCF : un accord avec les syndicats coûte 1,5% du prix de vente des billets

La SNCF vient de signer un accord “fin de carrière” qui permet de neutraliser les effets de la réforme des retraites. Les cheminots pourront partir quinze mois avant l’âge légal en étant payés à 75%. Et qui paiera cette mesure favorable ? Le client bien entendu, déjà étranglé par des prix inaccessibles. La mesure coûtera l’équivalent de 1,5% du prix des billets. La solidarité est une valeur sûre à la SNCF, quand elle consiste à demander aux autres de payer pour les avantages des cheminots…

La SNCF compte quatre syndicats représentatifs, qui viennent tous de signer un accord avec la direction pour mettre en place un congé de fin de carrière. Ceux qui entreront dans ce dispositif pourront être payés à 75% de leur salaire pendant les 15 mois précédant leur départ officiel à la retraite, sans effectuer leur service. Bref, ils seront payés à rester chez eux…

Cette mesure très favorable, qui neutralise, dans la pratique, la réforme des retraites, pourrait coûter 300 millions selon l’IFRAP. On notera que la direction de la SNCF a bien pris garde de ne pas chiffrer le coût du petit cadeau qu’elle vient d’adresser à ses contrôleurs qui menaçaient d’une grève en mai.

Si ce chiffre de 300 millions se vérifiait, il équivaudrait à 1,5% du prix d’un billet. Rappelons que la vente de billets rapporte près de 20 milliards par an à la SNCF.

Ceux qui se serrent la ceinture pour acheter une place dans le TGV apprécieront : au lieu de profiter de la réforme des retraites pour diminuer le coût de ses produits, la SNCF invente un dispositif pour les augmenter. C’est bien, la solidarité, quand ce sont les autres qui paient.

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Pactole des injections ARN : guerre des brevets entre Moderna et Pfizer

Les deux géants de l’industrie pharmaceutique, Moderna et Pfizer/BioNTech, s’affrontent dans un procès sur la paternité et le droit d’utiliser la technologie d’ARN qui les ont permis de fabriquer leurs vaccins contre le Covid-19. Pour résumer, Moderna considère que l’alliance Pfizer/BioNTech utilise une technologie qu’elle a développée bien avant la pandémie et cherche maintenant une compensation financière. En réponse, l’alliance Pfizer/BioNTech affirme que sa technologie est originale, entraînant une impasse. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du vaste marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.

La compétition entre les laboratoires pharmaceutiques Moderna et Pfizer BioNTech prend une tournure judiciaire à Londres et ailleurs, portant sur la paternité et les droits d’utilisation de la technologie de l’ARN messager, cruciale dans la création de leurs vaccins contre le Covid-19. Les poursuites judiciaires entre les géants Moderna et l’alliance BioNTech/Pfizer ont débuté l’année dernière aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

Ouverture du procès à Londres

Moderna et l’alliance Pfizer et BioNTech ont été les premiers laboratoires pharmaceutiques à avoir développé les vaccins anti-COVID, à base de la technologie ARNm. Cela leur a permis d’encaisser des millions de dollars.

Moderna accuse Pfizer BioNTech d’enfreindre deux brevets européens liés à son vaccin contre le coronavirus, ce qui déclenche l’ouverture d’un procès à la haute cour de justice britannique. Ce procès, qui débutera à Londres, examinera la question des enfreintes et de la validité des brevets EP 949 et EP 565 de Moderna.

Selon le porte-parole de Moderna, la haute cour de justice britannique va examiner « les enfreintes et la validité des brevets E 949 et Ep 565, respectivement ». Le laboratoire américain est certain quant à la solidité de sa technologie, soutenue par plusieurs brevets.  De son côté, l’alliance Pfizer/BioNTech affirme que les accusations de Moderna sont invalides.

Des poursuites ayant commencé en 2022

Notons que la bataille entre ces géants de l’industrie pharmaceutique ne date pas d’hier. En août 2022, Moderna a lancé une poursuite judiciaire contre Pfizer et BioNTech aux Etats-Unis et en Allemagne. Selon le porte-parole de la société allemande, les actions lancées par Moderna dans ces pays étaient sans succès.

 Le laboratoire américain a déclaré que les litiges ne concernent que la production de vaccins utilisant sa technologie dans les pays riches. Ainsi, il s’engage à ne pas intenter des actions en justice contre les laboratoires pharmaceutiques qui utilisent sa technologie dans les pays à faible revenu.

Le procès de mardi va commencer à 10h30 et les audiences devraient durer jusqu’au 15 mai. Un autre procès va s’ouvrir le 2 mai prochain. Cette fois, c’est l’alliance Pfizer/BioNTech qui accuse Moderna de non-respect d’engagements pris durant la pandémie concernant l’utilisation de sa technologie de fabrication de vaccins.

Dernièrement, Moderna a été poursuivi par Arbutus Biopharma Corporation pour des questions liées au brevet sur l’ARNm. Le tribunal de district du Delaware a statué en faveur des plaignants, Arbutus Biopharma, la filiale de Roivant, et Genevant Sciences. Promosome, une société basée à San Diego et à New York accuse les deux laboratoires biopharmaceutiques d’avoir copié la technologie révolutionnaire qui permet d’ajouter des doses d’ARNm de petite taille dans les vaccins tout en assurant leur efficacité. Son avocat, Bill Carmody, a déclaré que Pfizer et Moderna n’ont pas donné à Promosome la part qui lui est due. Reste à savoir comment les sociétés pharmaceutiques répondront à ces accusations.

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La polémique lancée par Michelin à propos du Smic ,  par Yves-Marie Adeline

Par : Rédaction

C’est une véritable polémique qui agite en ce moment le milieu entrepreneurial. Le président du groupe Michelin, Florent Ménégaux, a jeté un pavé dans la mare en présentant la nouvelle politique salariale de l’entreprise clermontoise, laquelle n’est plus à présenter, bien sûr ; rappelons tout de même qu’elle a inventé la roue pneumatique, imitée dans le monde entier, mais dont elle reste le leader. Quand nous parlons d’une entreprise « clermontoise », c’est avant tout une allusion à son origine géographique, mais en réalité, à mesure que s’est déroulé, disons un gros siècle, elle a acquis une dimension mondiale, avec 132.000 salariés répartis sur 121 sites aux quatre coins du Globe, notamment au Brésil où elle gère une unité importante.

L’objet de la polémique, donc, est le Smic, le salaire minimum interprofessionnel de croissance, héritier depuis 1970 du « Smig », le salaire minimum interprofessionnel garanti, en vigueur depuis 1950, mais lui-même héritier du « Salaire minimum vital » instauré en 1941 au temps de l’Etat français. En principe, le Smic, la version actuelle, donc, de ce salaire minimum légal, est destiné à permettre au salarié situé au plus bas de l’échelle salariale de couvrir ses frais sur tout le mois, de façon à lui éviter la spirale de l’endettement, pour autant qu’il n’aura pas contracté lui-même des dettes déraisonnables. Mais M. Ménégaux vient de remettre en question cette réputation en arguant que, en réalité, le Smic n’est pas un salaire décent. Qu’entend-il – ou plutôt, qu’est-ce que Michelin entend – par un « salaire décent » ? Eh bien, c’est un niveau de rémunération qui permet, je cite,

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La communauté internationale redoute un geste nucléaire désespéré de Netanyahu

La communauté internationale redoute un geste désespéré de Benjamin Netanyahu, qui l’amènerait à utiliser d’une manière ou d’une autre l’arsenal nucléaire d’Israël. Une version moderne du “complexe de Massada”. Depuis qu’Israël a frappé le consulat d’Iran le 2 avril 2024, la communauté internationale a changé de façon de faire vis-à-vis de l’Etat hébreu. Tout se passe comme si une répartition des rôles avait lieu. L’Iran, la Russie, la Chine font passer des avertissements très clairs à Tel-Aviv; tandis que les alliés d’Israël se chargent d’encadrer l’Etat hébreu pour limiter les dégâts commis par Netanyahu.

La forteresse de Massada dans le désert de Judée

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Ukraine: le contrôle des terres agricoles, enjeu caché de la guerre

Le contrôle des terres agricoles ukrainienne est un enjeu caché de la guerre, bien loin des discours lyriques sur la démocratie ukrainienne, avant-garde de notre humanité occidentale. Je signale aux lecteurs intéressés deux sources inappréciables. D’une part un rapport détaillé publié par l’Institut Oakland en 2023 sur l’acquisition des terres ukrainiennes par des capitaux étrangers. D’autre part, la base de données landmatrix, qui permet de suivre les opérations d’acquisition du foncier agricole en Ukraine. J’imagine que le renseignement extérieur français et, d’une manière plus large ces “outils d’intelligence économique que le monde entier nous envie” sont sur les dents. Comment pourrait-il en être autrement?

Je lisais ce matin que la CDU, l’Union chrétienne-démocrate allemande, devient très active, à Berlin et à Bruxelles, pour obtenir la fin des importations agricoles russes dans l’Union Européenne.

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Vaccinothérapie : le Brésil, nouvelle manne financière pour Moderna

Malgré un marché du Covid en crise, Moderna a signé un contrat de livraison 12,5 millions de doses de son vaccin à ARNm contre le Covid-19 avec le Ministère de la Santé du Brésil. La signature de cet accord a été réalisée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024.

Après des résultats records en 2022, la société de biotechnologie américaine, Moderna, a enregistré une chute spectaculaire des ventes de son vaccin anti-Covid avec le recul du COVID. Moderna espère relever ses prévisions de revenus pour ses vaccins covid-19 sur le marché privé .Dans ses prévisions pour l’année 2024, Moderna a indiqué que ses revenus vont baisser à environ 4 milliards de dollars. Cette chute est liée à la fin des accords d’achat anticipé signés avec les acheteurs étrangers. Hier, Moderna a annoncé la signature d’un contrat avec le Ministère de la Santé du Brésil pour fournir son vaccin à ARNm contre la COVID-19 dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024.

Approbation du vaccin Moderna par l’ANVISA

Bien que le nombre de cas d’infections au Covid-19 a largement diminué au Brésil, Moderna a annoncé qu’il a signé un contrat de livraison de 12,5 millions de doses de son vaccin à ARNm contre le Covid-19 avec le Ministère de la Santé du Brésil. Cet accord entre dans le cadre de la campagne nationale de vaccination 2024 du pays. Les doses de vaccin devraient être livrées au second trimestre de l’année 2024.

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La Chine aurait influencé les enquêtes sur les troubles origines du COVID

Le virus Sars-Cov-2 a-t-il été fabriqué en laboratoire ? S’est-il accidentellement échappé du laboratoire de Wuhan ou a-t-il volontairement été disséminé dans un objectif précis ? Tout comme les États-Unis, la Chine semble entretenir le mensonge.Selon une enquête de l’Associated  Press (AP), la Chine aurait empêché les enquêtes sur les origines du Covid. Elle aurait réduit au silence tous les scientifiques chinois qui essayaient de présenter une théorie différente de celle présentée officiellement. Pékin a toujours refusé de dire la vérité sur les origines de l’épidémie et avait avancé plutôt l’hypothèse d’une origine zoonotique naturelle du virus, cité  dans le rapport de l’OMS publié en mars 2021, largement critiqué parce que les autorités chinoises ont été fortement impliquées dans sa rédaction.

Un rapport publié dans la revue Nature au mois de février 2023 avait révélé que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) aurait discrètement abandonné l’enquête sur les origines du coronavirus à cause des obstacles rencontrés sur terrain en Chine. Fin février 2023,l’ambassadeur américain en Chine avait déclaré que la Chine devait être “plus honnête” sur les origines de Covid-19. Le Wall Street Journal avait évoqué la piste d’un accident de laboratoire en Chine, qui serait à l’origine de la pandémie de Covid-19. Hypothèse vigoureusement contestée par Pékin. Une enquête approfondie menée par l’Associated Press (AP) a mis en lumière les efforts délibérés du gouvernement chinois pour entraver les tentatives de retracer les origines de la pandémie de coronavirus.

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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Gaza, Kiev, Washington: le logiciel néoconservateur beugue de plus en plus

Mis ensemble, un certain nombre de faits nous montrent que le logiciel néoconservateur qui sert à piloter la machine occidentale est en train de beuguer. Il y a l’impasse stratégique américano-israélienne au Proche-Orient; la défaite en Ukraine que l’on pourra retarder mais non empêcher. Le parti Démocrate américain est le premier exposé: en particulier la crise de Gaza fait ressortir l’impossible conciliation entre l’attachement proclamé à la cause palestinienne et la volonté de continuer à soutenir Netanyahu. Le parti Républicain vient à la rescousse, comme un “idiot utile”, au besoin contre les intérêts profonds de Donald Trump, en s’apprêtant à voter, finalement, une nouvelle aide de 60 milliards à l’Ukraine. La crise géopolitique internationale est devenue une crise américaine.

Joe Biden le 1er mars 2024. (Photo SAUL LOEB / AFP)

Depuis les petites heures du jour Américains et Israéliens se renvoient la responsabilité d’une attaque sur une installation de la résistance irakienne pro-iranienne à Kalso. Les Israéliens, qui sont les auteurs les plus vraisemblables des tirs de missiles, l’attribuent aux Américains, qui renvoient la balle, en disant “C’est pas nous, c’est Israël!”.

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Le FMI à Paris en 2025 ? par Florent Machabert

L’info de la semaineUne croissance française et allemande plus faible que prévu en 2024 pour le FMI– Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la France et l’Allemagne en 2024, ce qui aura des répercussions sur l’ensemble de l’Union européenne. Pour l’Allemagne, le FMI prévoit désormais une croissance de seulement 0,2% du fait notamment de la faiblesse de la consommation. Pour la France, la croissance est estimée à 0,7%, marquant une nette diminution par rapport aux prévisions antérieures, notamment celles de Bercy (voir ci-dessous et Finance & Tic). Des facteurs tels que la concurrence chinoise, les effets de la « transition verte » sur l’industrie mais également la hausse des prix de l’énergie pèsent fortement sur les économies de part et d’autre du Rhin.

IMF Growth Forecast: 2024
🇺🇸 US: 2.7%
🇩🇪 Germany: 0.2%
🇫🇷 France: 0.7%
🇮🇹 Italy: 0.7%
🇪🇸 Spain: 1.9%
🇬🇧 UK: 0.5%
🇯🇵 Japan: 0.9%
🇨🇳 China: 4.6%
🇮🇳 India: 6.8%
🇷🇺 Russia: 3.2%
🇧🇷 Brazil: 2.2%
🇲🇽 Mexico: 2.4%
🇸🇦 KSA: 2.6%
🇳🇬 Nigeria: 3.3%
🇿🇦 S. Africa: 0.9% pic.twitter.com/KMiXAfkX8M

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Billet d’humeur sur l’abus du terme “identité” en politique

Jamais on n’a autant utilisé la notion d’identité en politique, à droite comme à gauche; et jamais on n’a aussi peu respecté ce qui fonde la pensée logique: le principe d’identité. Plus nos politiques parlent d’identité, plus ils entrent dans le déni de réalité. Explicitation d’un paradoxe.

Le philosophe grec Parménide -(Vè siècle av. Jésus-Christ)

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Covid chez les sujets âgés : une étude américaine confirme l’inefficacité des injections COVID

Si le Covid-19 peut toucher tout le monde, ses formes graves sont plus courantes chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par une autre maladie. Une nouvelle étude menée par l’équipe de chercheurs dirigée par l’Université de Californie (San Francisco) a révélé pourquoi les personnes âgées ont un risque plus élevé de développer la forme grave du Covid-19. Ils ont découvert que cela est lié à une charge virale très élevée et à une faiblesse des cellules immunitaires qui les empêchent d’éliminer le virus SRAS-CoV-2. Les auteurs ont également souligné que malgré les doses de rappel, les adultes de plus de 75 ans étaient 140 fois plus susceptibles de mourir de la maladie du COVID.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence des disparités importantes dans la gravité de la maladie, les personnes âgées étant plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. Une étude dirigée par l’Université de Californie et publiée dans Science Translational Medicine a examiné les mécanismes sous-jacents à cette vulnérabilité accrue chez les personnes âgées.

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Le Courrier des Stratèges soutiendra le printemps de la liberté d’expression à Perpignan

La ville de Perpignan (bien connue pour être le centre du monde) organise un printemps de la liberté d’expression, du 3 au 5 mai, au palais des congrès local. Nous soutenons cet événement…

Cet événement en vaut la peine. Tous les auteurs invités ne sont pas forcément notre tasse de thé, mais il faut savoir s’unir pour avancer. Ce peut être l’occasion de nous rencontrer sur place…

Toutes les informations sur cet événement sont ici

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Les USA s’appuient sur la Russie et l’Iran pour maîtriser Netanyahu

Les Etats-Unis ont eu besoin de la Russie et de la connivence de l’Iran pour empêcher Netanyahu de déclencher une guerre majeure au Proche-Orient. Telle est la thèse défendue par Seymour Hersh, qui s’appuie sur des sources internes au Pentagone. Le récit des militaires américains sur la mise en scène de l’attaque iranienne est trop bien léché pour être complètement crédible. D’une part, les analyses militaires sérieuses montrent que l’Iran a eu un impact limité mais réel. D’autre part, si on lit l’article de Hersh avec un grain de sel, il signifie que Washington a eu besoin de Moscou et de Téhéran pour maîtriser Netanyahu. Depuis le début de la semaine, nous vous avons expliqué la complexité du décryptage de l’attaque iranienne du 14 avril 2024 (ne manquez pas, en particulier le long entretien d’Eric Verhaeghe avec Thierry Meyssan). Avec Seymour Hersh, le dossier devient de mieux en mieux étayé. D’un côté, il est rassurant de penser que le parti de la raison d’Etat semble avoir la main aux USA. Mais le clan des néo-conservateurs n’a certainement pas dit son dernier mot.

Vous ne rêvez pas en lisant ce que nous écrivons: le Pentagone a, selon le journaliste américain Seymour Hersh, eu besoin de Moscou pour s’entendre avec Téhéran pour éviter une guerre entrer Israël et l’Iran.

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France : les cas de diabète de type 2 ont progressé durant le COVID

Les indicateurs épidémiologiques ont révélé que les cas de diabète de type 2 (DT2) ont diminué depuis 2010. Cependant, la crise sanitaire de 2020 a stoppé net cette tendance, avec des conséquences potentiellement durables sur l’incidence, la mortalité et la prévalence du DT2. Le constat est là, les systèmes de santé ont été universellement touchés et mis en péril par la pandémie et les politiques enfermistes.

Depuis 2010, les indicateurs épidémiologiques du diabète de type 2 (DT2) étaient en baisse, grâce aux efforts de prévention en matière d’alimentation et d’activité physique. Mais cette tendance favorable a été stoppée par la pandémie du Covid-19.En 2020, on a constaté une hausse des cas de DT2 et de décès liés à cette maladie. La question qui se pose est : y a-t-il un lien entre la crise sanitaire du Covid-19 et ce grand changement du bilan concernant le diabète de type 2 ?

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Audience du sous-comité spécial COVID : les revues scientifiques accusées de connivence avec Washington sur les sujets COVID

Aux Etats-Unis, l’audience intitulée « Faute professionnelle académique : examen de la relation entre les revues scientifiques, le gouvernement et l’examen par les pairs » a été mise en place par le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus. Elle a révélé l’influence potentielle exercée par le gouvernement fédéral sur les recherches et le processus d’évaluation par les pairs. Les Américains étaient témoins de tout cela, ce qui a détérioré leur confiance. Cette audience semble apporter la preuve que l’administration Biden avait tout fait pour diffuser la fable du pangolin et supprimer la thèse de plus en plus étayée d’une origine accidentelle de la diffusion du virus.

L’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, avec des théories divergentes concernant la transmission du virus à l’homme ou une possible fuite de laboratoire. L’audience du sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a révélé des préoccupations quant à une éventuelle influence inappropriée du gouvernement fédéral sur les publications de recherche liées au COVID-19. Alors que certains rédacteurs en chef ont décliné l’invitation à témoigner, le rédacteur en chef de Science Magazine, M. Holden Thorp, a souligné les défis du processus d’évaluation par les pairs et l’importance de maintenir un débat scientifique ouvert et transparent. Voici les différents points qu’il faut retenir à l’issue de cette audience.

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Meyssan : “Il existe un axe tacite entre Israël et l’Iran, que Netanyahu pourrait rompre”

Dans cette interview quinzomadaire de Thierry Meyssan, nous faisons le point sur la riposte iranienne à l’attaque de son ambassade à Damas par Israël. Dans la pratique, cette réponse iranienne est à la fois mesurée et réussie, dans la mesure où des missiles hypersoniques ont atteint leur cible sans possibilité d’interception occidentale, comme Edouard Husson le rappelait en début de semaine. Toute la question est désormais de savoir si, derrière ces apparences hostiles, Israël va rompre le vieil équilibre régional avec l’Iran… Thierry Meyssan nous donne les clés de cet axe secret qui pourrait voler en éclat.

Cette interview “historique” dans tous les sens du terme est importante car elle éclaire des points majeurs sur les relations entre Israël et l’Iran :

  • historiquement, une relation tacite, pour ne pas dire un “axe” existe entre l’Iran et Israël, du fait même de l’intervention américaine dans la région, durant les années 50
  • au sein du pouvoir iranien, une aile “conservatrice” perpétue ce rôle, savamment tu en Israël
  • la question est aujourd’hui de savoir si Netanyahu est prêt à faire voler cet accord historique en éclat
  • rationnellement, la situation ne devrait pas déboucher sur une escalade
  • l’extrémisme du régime de Netanyahu pourrait remettre en cause cette rationalité
  • les prochains jours seront cruciaux

Une interview indispensable pour comprendre le jeu entre Israël et l’Iran, devenu vital pour la paix dans le monde.

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Pourquoi la présence de troupes françaises en Ukraine est peu probable

Hier, nous avons incité à la prudence concernant les informations sur la présence – et l’élimination – d’une centaine de soldats français en Ukraine – à Slaviansk. Il nous semblait, en effet, que cette information relevait plus de la guerre psychologique menée par la Russie que de la réalité. Après vérification, il est peu probable que l’unité de la Légion Etrangère mentionnée dans les articles russes soit impliquée.

Rappelons d’abord de quoi il s’agit. Selon certains médias russes!

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Courriels privés sur les origines du COVID: un conseiller de Fauci assigné à comparaître devant la commission d’enquête

Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus de la Chambre a annoncé que l’ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, le Dr David Morens, est assigné à comparaître. On lui exige de remettre des courriels liés potentiellement aux origines du Covid-19, qu’il a échangés avec Fauci, le directeur des NIH Francis Collins et des scientifiques sur un compte privé d’ici le 30 avril au plus tard. Les Républicains espèrent profiter de leur puissante majorité pour pousser les scientifiques et les fonctionnaires fédéraux à donner des réponses concrètes et fiables. Les élus républicains ont également l’intention de lancer des enquêtes focalisées sur Biden et son entourage.

Un comité de la Chambre enquêtant sur la pandémie de COVID-19 a pris une mesure significative en assignant à comparaître un ancien conseiller principal du Dr Anthony Fauci, ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), pour des courriels échangés sur un compte privé. .Le Parti républicain, surnommé aussi Grand Old Party ou GOP, a toujours critiqué les décisions du gouvernement concernant la gestion du Covid-19. Pour rappel, le sénateur Rand Paul avait déjà  accusé l’ancien directeur du NIAID d’avoir approuvé toutes les recherches menées dans le laboratoire de Wuhan. Fauci a toujours nié que les National Institutes of Health (NIH) ont financé la recherche sur le gain de fonction. Mais le sénateur Paul avait déjà évoqué sur le fait qu’un mail contredisait cette déclaration et a qualifié Fauci de  « menteur ».

Violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers

Le Dr David Morens, ancien conseiller principal de l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci, est accusé de violation des lois fédérales sur la tenue des dossiers. A priori, il a dissimulé des documents mettant en avant les origines du Covid-19 et l’utilisation des fonds fédéraux dans la subvention d’une recherche menée par les laboratoires chinois . Mardi, dans une lettre, le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a annoncé qu’il est assigné à comparaître.

Les documents en question incluraient notamment les courriels que le Dr Moderns a échangés sur un compte privé avec le Dr Fauci et le directeur des NIH Francis Collins. Ces derniers auraient essayé d’empêcher tous les efforts visant à vérifier si la pandémie était liée à une fuite de laboratoire.

Le comité de la Chambre exige la remise de tous ces échanges de courriels privés d’ici le 30 avril. Le Dr Marens doit aussi remettre ses communications avec des scientifiques qui ont réalisé une étude sur les origines naturelles du SRAS-CoV-2 discréditée et avec Peter Daszak, le président de l’EcoHealth Alliance. Nous l’avions évoqué dernièrement, EcoHealth serait aussi lié à des projets de recherche risqués en Chine que les experts scientifiques et législateurs ont qualifiés de recherches sur le gain de fonction sur les coronavirus. Le financement d’un de ces projets a été suspendu pendant la pandémie avant d’être rétabli.

Grâce au Freedom of Information Act (FOIA), plus de 3000 pages de courriels du Dr. Anthony Fauci, sont accessibles. Dans ces mails, il apparaît que Fauci avait sciemment cherché à effacer les traces de son implication et celle du NIAD (qu’ il présidait), dans le co-financement de recherches menées au laboratoire P4 de Wuhan et qui pourraient être à l’origine du COVID. 

Morens lié au financement du projet de recherche sur le gain de fonction

Le comité Covid de la Chambre aurait été informé de l’existence de ces documents par un lanceur d’alerte. La semaine dernière, EcoHealth a publié des courriels mettant en avant l’implication de Morens dans la tentative de rétablir le financement du projet de recherche sur le gain de fonction. En effet, il aurait « fourni au Dr Daszak l’accès à des à des informations non publiques et a donné un aperçu des conversations internes au NIAID ».

Dans un communiqué de presse, le Comité Covid de la Chambre a indiqué que le Dr Morens a écrit au Dr Daszak dans un courriel : « Tony est maintenant pleinement conscient, je pense, et on me dit qu’il impliqué dans une sorte de contrôle des dégâts ».

Un autre e-mail a révélé que le Dr Daszak a accepté de contacter le Dr Morens via son compte Gmail professionnel. Il n’a donc pas utilisé son compte de messagerie gouvernemental alors qu’il allait évoquer des informations sur le Covid-19 et les subventions du NIAID. Dans ce courriel, un message inquiétant a été découvert. Le Dr Daszak a écrit : « nous avons 15.000 échantillons dans des congélateurs à Wuhan ». Le président de la commision, Brad Wenstrup (R-Ohio) a annoncé dans un communiqué que ces communications privées sont « probablement illégales ».   

A ce jour, le Dr Fauci n’a pas encore répondu à tous ses reproches. Néanmoins, il nie les allégations selon lesquelles il aurait visité la CIA pendant la pandémie ou influencé l’enquête de la CIA sur les origines du COVID-19. Lors de l’ audience de déposition en novembre 2022, le Dr Anthony Fauci, avait même déclaré ne pas se rappeler des décisions importantes prises par l’administration Biden pendant la pandémie. L’implication de figures clés telles que le Dr Anthony Fauci ajoute un élément de controverse à la gestion de la pandémie de COVID-19 et aux décisions qui en découlaient.

USA : forte hausse des hospitalisations liées à l’alcool chez les femmes durant le COVID

Aux USA, les complications de santé associées à la consommation d’alcool ont connu une hausse significative chez les femmes d’âge moyen pendant les premières années de la pandémie de COVID-19, selon une étude récente publiée dans la revue JAMA Health Forum. Les femmes âgées de 40 à 64 ans, ont connu les plus fortes augmentations mensuelles pour toutes les affections, ainsi que pour les maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD) . si le Covid-19 a affecté physiquement les individus, il a également mis en exergue la hausse des syndromes d’addiction et de dépression. La «politique enfermiste » prônée par l’administration Biden a largement favorisé les risques liés aux addictions, à savoir la consommation d’alcool.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Health Forum vendredi, le nombre de visites à l’hôpital suite à des affections liées à l’alcool chez les femmes d’âge moyen a augmenté au cours des premières années de la pandémie, c’est-à-dire entre avril 2020 et septembre 2021. La plupart des patientes étaient atteintes de maladies hépatiques liées à l’alcool (ALD). Selon les auteurs de l’étude, les causes sont tout simplement inconnues.  Pour autant, les  Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont récemment publié des données alarmantes révélant une augmentation significative des décès liés à la consommation d’alcool , en raison du stress et de l’isolement liés à la pandémie de COVID-19.

Une autre recherche sur la consommation et les méfaits de l’alcool

D’avril 2020 à septembre 2021, les visites à l’hôpital pour des affections liées à l’alcool ont explosé, avec une augmentation notable chez les femmes âgées de 40 à 64 ans. Les maladies hépatiques liées à l’alcool ont été particulièrement préoccupantes dans ce groupe démographique.

Selon le professeur adjoint à la division de médecine interne générale de la faculté de médecine de l’Université de Pittsburgh et auteur principal de l’étude, le Dr Bryant Shuey, auteur principal de l’étude, souligne que ces résultats mettent en lumière les défis persistants en matière de prévention et de traitement des troubles liés à l’alcool.

À travers cette étude, le Dr Shuey et son équipe ont voulu comprendre les éventuels liens entre la hausse de la consommation d’alcool et la pandémie. Ils ont donc décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet. Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Health Forum. Pour mener cette étude, les chercheurs ont utilisé la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum.

L’étude, basée sur l’analyse de la base de données Clinformatics Data Mart d’Optum d’assurance de 14,6 millions de personnes âgées de 15 ans et plus entre mars 2017 à septembre 202, révèle une augmentation régulière des affections liées à l’alcool, en particulier chez les femmes d’âge moyen.

A partir d’avril 2020, les visites à l’hôpital pour troubles liés à la consommation d’alcool ont augmenté. En effet, les diagnostics des patients des services d’urgence, des unités d’hospitalisation et des unités d’observation ont révélé que 57 à 66% d’entre eux souffraient d’ALD, 29 à 37% étaient en sevrage alcoolique ou présentaient un trouble de l’humeur lié à l’alcool, 3 à 4% souffraient de cardiomyopathie liée à l’alcool et 1 à 2% atteints de gastrite liée à l’alcool avec saignement.

Cette tendance, bien que complexe, soulève des questions sur les facteurs sous-jacents à cette augmentation, notamment la consommation d’alcool pendant la pandémie et les obstacles aux soins.

Les taux de ces affections ont fortement augmenté au cours des premiers mois de la pandémie. Une hausse de 8 à 19% a été constatée durant quatre mois. La plupart des patientes concernées étaient des femmes âgées de 40 à 64 ans et le nombre de victimes d’ALD était particulièrement élevé. Notons que cette maladie du foie est très grave selon le Dr Shuey et elle peut apparaître des années plus tard.

Les causes de la hausse des troubles liés à la consommation d’alcool chez les femmes

Selon l’auteur de l’étude, la hausse de la consommation d’alcool durant la pandémie a peut-être accentué les symptômes d’ALD chez les femmes qui en souffraient déjà. Mais il est tout aussi probable que ce soit de nouveaux cas diagnostiqués.

Le Dr Shuey souligne que la stigmatisation entourant les troubles liés à la consommation d’alcool peut conduire à une sous-déclaration des habitudes de consommation d’alcool chez les patients hospitalisés. De plus, les limitations de la base de données utilisée dans l’étude pourraient sous-estimer l’ampleur réelle du problème, en excluant les personnes non assurées ou sous-assurées.

En d’autres termes, les chercheurs ne connaissent pas vraiment la cause de cette montée en flèche des méfaits de l’alcool chez les femmes.

Toutefois, ils espèrent que cette étude sera prise au sérieux par les professionnels de la santé publique. L’écart entre les hommes et les femmes qui subissent les méfaits de la consommation d’alcool est de plus en plus réduit. Selon Shuey, certaines personnes pensent que cela pourrait avoir un lien avec la normalisation de la consommation d’alcool. De plus en plus de campagnes publicitaires sur les boissons alcoolisées ciblent les femmes actuellement. Mais tout cela n’est que spéculation, a-t-il ajouté. L’équipe prévoit de mener une nouvelle étude sur l’effet de la pandémie sur l’accès au traitement de l’ de troubles liés à la consommation d’alcool (AUD).

Par ailleurs, selon les CDC US, entre 2016-2017 et 2020-2021, l’abus d’alcool était l’une des principales causes de décès aux Etats-Unis. Selon les données des CDC, le nombre moyen de décès liés à l’alcool est passé de 138 000 à 178 000 par an entre 2016-2017 et 2020-2021. Au pic de la pandémie, cela représentait environ 488 décès par jour, mettant en évidence l’ampleur de la crise.

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Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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Baromètre Machabert : nos performances annuelles sont très supérieures à l’inflation, mais le CAC40 va-t-il plier ?

Dans cette capsule en deux volets, Machabert fait d’abord un point sur la construction des trois portefeuilles bâtis par Samarie & Cie pour le Courrier et dévoile à ceux qui n’auraient jamais acquis l’un des dossiers mensuels leurs performances annuelles moyennes depuis juin 2022… très (très) supérieures à l’inflation ! Pari tenu !

Machabert tente ensuite de répondre aux interrogations quant à la poursuite ou non du triple marché haussier des métaux précieux, des cryptos et des actions, en s’appesantissant notamment sur l’évolution des catalyseurs actuels des marchés boursiers, en particulier l’impact d’une possible/probable baisse des taux de la BCE (mais pas de la FED) mi-2024.

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Peur de l’insurrection : Attal renforce discrètement l’arsenal de l’infiltration policière

On le sait, et l’approche des Jeux Olympiques n’arrange rien, le gouvernement a peur d’une insurrection, tant l’écoeurement est fort devant les dérives du capitalisme de connivence et le dilettantisme cynique avec lequel Macron gère le pays. Depuis plusieurs années, le pouvoir ne cense de renforcer l’arsenal de la contre-insurrection qui lui permet de mettre les révoltes en échec. Discrètement, Gabriel Attal vient de prendre un arrêté pour renforcer le dispositif de surveillance des populations… au nom de la lutte contre les ingérences étrangères, bien sûr.

Les syndicats policiers, on le voit, s’en frotte les mains : le Premier Ministre a pris un arrêté pour renforcer la lutte contre-insurrectionnelle du gouvernement. Cet arrêté, pris en application d’une cascade de décret, prévoit ceci :

Autrement dit, les policiers auront désormais le droit d’agir sous une fausse identité ou sous une fausse qualité pour mieux passer inaperçus.

On comprend désormais que, après l’infiltration cognitive dont nous avons beaucoup parlé, c’est l’infiltration réelle, physique, qui se prépare à grande échelle pour mater toute tentative de rébellion en pratiquant du renseignement humain auprès des révoltés.

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La santé, par Florent Machabert

Par : Rédaction

Voici un thème difficile à traiter, mais rendu incontournable tant par le scandale ORPEA en 2022 que par l’omniprésence de « Big Pharma » dans la gestion de la crise sanitaire. Délicat à traiter, car ce sont moins les opportunités qui manquent dans le secteur de la santé, largo sensu, que la vigilance de chaque instant dont tout investisseur doit impérativement faire preuve en la matière s’il souhaite à la fois faire sécession vis-à-vis de la « grande lessiveuse » qu’est, en France, la « Sécurité Sociale », tout en gardant une visée éthique, ce qui, vous allez rapidement le constater, relève du funambulisme.


Nous vous présentons donc dans ce 43ème dossier :
– Le marché des EHPAD français et les opportunités qu’il offre (il manquera par exemple 1 400 000 lits en 2030) ;
– Le secteur des sous-traitants pharmaceutiques et ses opportunités ;
– La mise à jour du baromètre général des portefeuilles (en annexe).

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Royaume-Uni : les autorités sanitaires poussent les groupes vulnérables à la vaccination

En dépit de la baisse des cas de contamination COVID, le gouvernement britannique a annoncé que la campagne de vaccination continue. À partir de ce lundi, les personnes de plus de 75 ans et celles souffrant de certains problèmes de santé sous-jacents peuvent recevoir leur dernière série de rappel COVID. Alors que le débat sur une corrélation potentielle entre le vaccin Covid-19 et la surmortalité fait rage au Royaume-Uni, le pays lance sa dernière campagne de rappel Covid-19 pour les personnes vulnérables. Pour la première fois également, des vaccins privés sont disponibles en marge de la campagne publique.

Selon les autorités sanitaires britanniques, tant que le Covid-19 sera présent, le risque d’apparition de nouveaux variants existe. Un discours de peur qui est rabâché depuis 2021 par les organisations internationales et les gouvernements d’un certain nombre de pays occidentaux .Ainsi, l’Agence britannique de sécurité sanitaire souligne l’importance pour les personnes à risque de se faire vacciner afin de renforcer leur immunité. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid  soient particulièrement à risque, les autorités sanitaires britanniques poursuivent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité.

Les injections gratuites pour les plus vieux et payantes pour les jeunes

Déjà en 2022, le ministre Michael Gove avait déclaré que le Royaume-Uni est en train d’arriver à un stade où il est possible de « vivre avec le Covid ». Cependant, le climat de peur propre à justifier les contraintes d’ordre sanitaire, comme la vaccination, n’en finit pas.

Dernièrement, le ministre de la santé, Maria Caulfield a déclaré que le gouvernement s’engage à protéger les plus vulnérables contre le Covid-19. En parallèle, le Dr Mary Ramsay de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, en rajoute une couche en déclarant : « le Covid- continue à se propager chez les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli… le vaccin offre la meilleure protection alors ne le remettez pas à plus tard ».

Selon l’Agence britannique de sécurité sanitaire, à compter de ce lundi, les personnes éligibles pourront réserver un vaccin gratuit auprès du système national de réservation du NHS (National Health Service). Selon le NHS, cette campagne se poursuivra jusqu’au 30 juin

Notons que pour la première fois, des vaccins privés sont également disponibles en marge de la campagne publique. Les personnes âgées de plus de 12 ans disposant des moyens nécessaires peuvent désormais se faire vacciner en privé, moyennant un coût variant entre 45 £ (52.5 euros) et 99 £ (115.8 euros). Ces vaccins privés sont proposés dans des pharmacies et cliniques privées.

Toujours des préoccupations sur les vaccins

Les vaccins de rappel sont offerts aux personnes de 75 ans ou plus, aux résidents des maisons de soins pour personnes âgées et aux individus de 6 mois et plus dont le système immunitaire est affaibli.

La liste des personnes éligibles à ces injections gratuites sera publiée par le système de santé publique. Elles pourront recevoir le vaccin auprès des médecins de famille, des pharmacies et des centres sans rendez-vous.

Selon le directeur national des vaccinations et du dépistage du NHS, Steve Russel, ce rappel a été conçu pour prévenir le risque de complications majeures, d’hospitalisation et de décès causés par le Covid-19.

Pour autant, un rapport met en lumière une préoccupation croissante liée à la surmortalité due aux maladies cardiovasculaires au Royaume-Uni. Les données, couvrant la période de 2010 à 2022, montrent une augmentation significative, atteignant 44% en 2022, suggérant une accélération inquiétante des décès et des handicaps dans cette tranche d’âge.

L’enquête publique Covid-19 actuelle, présidée par l’ancienne magistrate Heather Hallett, traite différents sujets et elle a été divisée en plusieurs phases . La troisième phase portant sur le développement des vaccins anti-Covid, leur efficacité et leur sécurité, était censée débuter au cours de l’été 2024, mais elle sera sans doute reportée. Pour le moment, aucun calendrier des audiences n’a été publié.

L’or monte-t-il par crainte d’une troisième guerre mondiale ?

Depuis plus d’un an, nous conseillons à nos lecteurs d’être prudents et de parier sur l’or pour diversifier leur patrimoine, plutôt que sur la bourse et l’assurance-vie. Notre pari n’était pas absurde, puisque, depuis le 6 octobre 2023, a gagné plus de 30%…. ce qui est un placement correct. Reste à savoir si cette hausse est durable. C’est l’occasion de souligner que l’instabilité de la situation géopolitique mondiale favorise les spéculations sur le cours de cet étalon mondial.

Vous l’avez tous constaté, l’or connaît une très belle progression, ce qui nous satisfait : nous vous conseillons depuis plus d’un an d’en acheter par précaution.

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Macron reconnaît que la France est le passager clandestin de l’Europe…

Fin avril, Emmanuel Macron doit prononcer un grand discours sur l’Europe, digne de son discours dit “de la Sorbonne” où il avait présenté l’Union comme un remède à l’obscurantisme nationaliste. Pourquoi pas, après tout ? Sauf que, au-delà des grandes déclarations d’amour à une Europe totalement fantasmée, Macron montre chaque jour qu’il est bien décidé à profiter des avantages du système européen, sans payer le prix de l’engagement, ni sans assumer ses obligations.

La semaine qui vient de s’écouler est assez cruciale pour le macronisme et pour l’Europe. Plus que jamais, Macron a démontré qu’il aimait l’Europe dès lors qu’elle permettait à la France de se comporter en passager clandestin du continent : on profite des avantages de la “mutualisation” européenne, sans en payer le prix.

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Après 7 ans dans le rouge, sauvons notre économie, changeons de Ministre !

Par : Rédaction

Par Michel Goldstein – Un chef d’entreprise avec ce bilan aurait dû mettre la clé sous la porte depuis bien longtemps. N’importe quelle ville avec une telle gestion aurait été mise sous tutelle dès son premier écart de budget, à l’exception de Paris bien entendu. Tous les responsables auraient démissionné après un tel échec politique… Tous ? Depuis maintenant sept ans, un ministre fait de la résistance. Pourtant, la gestion de Bruno Le Maire suscite légitimement l’inquiétude et la défiance.  La dette explose, le déficit bat des records, le leurre des 10 milliards d’économie à l’horizon 2025 se révèle être le double.

Pour satisfaire les agences de notations financières, le ministre écrase les collectivités de tout son poids, pour qu’elles rendent jusqu’au dernier centime. Maintenant c’est au tour des rentiers d’être dans l’œil mauvais du gouvernement. Ce gouvernement donne l’impression de gratter les fonds de tiroir à la recherche des rares poches de revenus qui échappent encore à sa convoitise. Un État dispendieux, dilapidant l’argent public sans compter, endetté à hauteur de 3.000 milliards, dont 900 supplémentaires sous le seul mandat du ministre de l’Économie.  Bruno Le Maire s’attaque encore, comme depuis de nombreuses années, aux collectivités territoriales, qui n’ont de cesse de gérer leur budget au centime près, avec méthode et discipline, sans jamais invoquer le droit à l’erreur. Ces mêmes collectivités subissent des coupes budgétaires chaque année, sans jamais avoir le droit de s’indigner. En proposant de restreindre à nouveau les ressources des collectivités, le ministre affiche là une vision économique à court terme, ignorant les conséquences désastreuses sur la vie quotidienne de nos concitoyens. Les maires et élus locaux, en première ligne, se voient contraints de faire face à des coupes budgétaires drastiques, compromettant ainsi des investissements essentiels pour pallier l’État défaillant, dans l’éducation, la santé, l’aménagement du territoire… Aucun secteur public n’est épargné. Où vont nos impôts !

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Monnaie numérique : l’aumône programmable pour les pauvres, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

L’un des plus grands dangers des monnaies numériques réside dans la possibilité technique de les programmer et de les lier ainsi exclusivement à certains achats. De toutes nouvelles possibilités s’offrent au monde de la finance et à ses complices politiques dociles dans les États-nations : d’une part, le comportement des consommateurs peut être contrôlé. D’autre part, de toutes nouvelles opportunités s’offrent pour promouvoir des effets économiques souhaités en appuyant sur un bouton.

Ce n’est qu’une petite information qu’il faut lire deux fois pour en percevoir son caractère explosif : le gouvernement thaïlandais a annoncé un plan de soutien à l’économie. Quelque 50 millions de Thaïlandais devraient recevoir chacun environ 250 euros sous forme de crédit numérique à dépenser dans leurs commerces locaux.

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Comment la Chine entretient-elle la trame narrative du zéro Covid ?

Le gouvernement chinois et l’organe décisionnel central du Parti communiste au pouvoir ont annoncé mercredi le renforcement du réseau qui a aidé la Chine à appliquer les stratégies « zéro Covid ». Il s’agit d’un réseau national de travailleurs communautaires. Cette décision a été prise dans le but de « maintenir la stabilité sociale et consolider le pouvoir à long terme du parti ». Pour rappel, en Chine, la crise sanitaire a été marquée par une situation d’enfermement et de restrictions qui s’est renforcée de jour en jour. La stratégie « zéro Covid » a engendré plusieurs perturbations de grande envergure, aussi bien économique que sociale. Une situation qui a mis les Chinois dans un état de psychose permanent.

Si la Chine a été l’un des pionniers dans la mise en œuvre de stratégies de “zéro Covid”, la pandémie a été un catalyseur pour le renforcement de son réseau national de travailleurs communautaires. Cette évolution, initiée par le Parti communiste et le Conseil des Affaires d’État, vise à consolider le pouvoir du parti et à maintenir la stabilité sociale à long terme., étant donné que la circulation des personnes et l’approvisionnement en termes de produits sont restreints. A travers la politique du « zéro covid », le gouvernement chinois n’a cessé dé infantiliser sa population qui a perdu sa capacité à gérer l’épidémie au quotidien.

Un système pour renforcer le contrôle central de Pékin

Ces dernières années, Pékin cherche tous les moyens possibles pour renforcer le contrôle central afin de réduire les conflits au niveau de la gouvernance et d’optimiser la stabilité sociale. L’année dernière, le ministère de la Sécurité publique a opté pour le déploiement davantage d’agents au niveau des postes de police et des communautés résidentielles (urbaines et rurales) afin de lutter contre les troubles sociaux.

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Patrick Pelloux accusé d’harcèlement sexuel par une consœur de la technostructure sanitaire

Cheffe des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, Karine Lacombe, accuse Patrick Pelloux d’agression sexuelle et morale. L’accusation a été confirmée par Agnès Buzyn et Roselyne Bachelot. Pendant la crise du Covid, tout comme sa consœur Karine Lacombe, Patrick Pelloux a été régulièrement invité sur les plateaux de télévision, faisant partie de cette « garde rapprochée » de médecins de la technostructure sanitaire connus pour leurs discours covidistes, enfermistes et anxiogènes. Si l’infectiologue Karine Lacombe s’était illustrée comme pro-confinement, l’urgentiste Patrick Pelloux, s’était prononcé en faveur de la vaccination obligatoire des enfants contre le Covid-19. Désormais, elle accuse l’urgentiste d’être un « prédateur  sexuel».

Dans un récent entretien accordé à Paris Match, Karine Lacombe a levé le voile sur les comportements inappropriés qu’elle aurait subis de la part de Patrick Pelloux. Karine Lacombe, médecin star de la technostructure sanitaire, accuse ouvertement Patrick Pelloux, une figure respectée dans le domaine médical, de comportements déplacés et d’agressions sexuelles. Après l’industrie cinématographique et le secteur militaire, c’est maintenant le domaine hospitalier qui est touché par le mouvement #MeToo.

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Chaud, cacao ! par Florent Machabert

Par : Rédaction

L’info de la semaineVers une dégradation de la note de la France ?Comment l’an passé à la même époque (nous l’avions relaté dans Finance & Tic), l’agence de notation Moody’s a exprimé son scepticisme quant à la capacité de la France à atteindre son objectif de réduire le déficit public à 2,7% d’ici 2027. L’Insee a annoncé que le déficit de 5,5% du PIB en 2023 dépassait de près de 16 Mds € et de 0,6 pt de % la prévision gouvernementale de 4,9%. Dans les faits, les calculs de Samarie & Cie font d’ores et déjà état d’un déficit public qui dépasse 6% du PIB pour 2023… Ce chiffre complique davantage l’objectif de désendettement affiché par Bruno Lumière©. Malgré cela, ce dernier a réaffirmé sa « volonté de ramener le déficit public en dessous de 3% en 2027 ».

Moody’s met donc logiquement en garde les marchés contre les risques associés à la stratégie budgétaire de moyen terme du gouvernement français, au motif qu’elle est basée sur des hypothèses économiques et de recettes trop optimistes, ainsi que sur des baisses de dépenses sans précédent (mais insuffisantes), ce qui les rend peu probables dans les faits. En effet, elle considère comme peu crédible que le gouvernement atteigne son objectif de réduire le déficit à 4,4% en 2024. Réduire le déficit d’un point de pourcentage en un an, en dehors des circonstances exceptionnelles liées au Covid, n’a été réalisé qu’une seule fois depuis 2000 et représente un effort d’environ 30 Mds € annuels. Moody’s prévoit également une remontée progressive du niveau de la dette publique en % du PIB dès cette année, exposant le pays à une charge de la dette sans précédent depuis plus de 20 ans (de l’ordre de 60 Mds €). Sauf à faire l’hypothèse d’une attaque spéculative des marchés contre la France, qui surenchérirait encore les intérêts de la dette…

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Pourquoi les taux d’intérêt ne sont pas prêts de baisser… et quelles en sont les conséquences ?

Aux Etats-Unis, la publication des chiffres de l’emploi a surpris. Le chômage est tombé à 3,8%, avec un nombre inattendu de créations d’emplois au mois de mars… Paradoxalement, cette santé insolente de l’économie américaine est une mauvaise nouvelle pour les aspirants à la propriété : les taux d’intérêt ne devraient pas baisser, comme beaucoup l’espéraient. Par un effet de rebond encore incertains, de nombreux acteurs de l’économie ne cachent plus leur crainte d’une correction boursière d’ampleur. Nous reviendrons ce week-end, dans notre rubrique “patrimoine” sur les conséquences à tirer de cette situation.

Il faut être vigilant sur l’enchaînement de conséquences néfastes en préparation du fait (paradoxal) de la santé insolente de l’économie américaine :

  • en mars, l’économie américaine a créé 300.000 emplois non-agricoles. Les analystes en attendaient 200.000. En février, l’économie américaine avait créé 275.000 emplois
  • l’économie américaine est donc capable de prospérer malgré des taux d’intérêt élevés
  • une baisse des taux d’intérêt pourrait donc créer une surchauffe qui déboucherait sur une reprise de l’inflation
  • la Fed (Réserve fédérale) a pour mission de lutter contre l’inflation et de préserver le plein emploi
  • inévitablement, dès lors que les taux d’intérêt élevés ne menacent pas l’emploi, la Fed n’a aucune raison de baisser ses taux
  • la BCE ne pourra prendre le risque d’une fuite de capitaux vers les USA, et devra donc conserver des aux compétitifs
  • il existe donc peu de probabilité pour que la BCE baisse ses taux…

Par conséquent :

  • le coût du déficit public restera élevé et contraindra le gouvernement à des mesures d’économies rigoureuses et impopulaires
  • les taux d’emprunt vont rester élevés, ce qui est un obstacle pour l’accession à la propriété
  • mais ces taux d’intérêts élevés en France et, plus généralement en Europe, vont compliquer la reprise de la croissance

Rendez-vous dans nos colonnes ce week-end pour une série d’articles consacrés à ce sujet, notamment à son impact pour votre stratégie patrimoniale

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Effondrement militaire ukrainien? Quand l’Occident prend peur!

Le front ukrainien va-t-il s’effondrer? C’est comme un célèbre sketch des “Inconnus”: Politico témoigne de la peur qui s’installe dans le monde occidental. Les experts de plateau télévisé de ces deux dernières années sombrent dans le ridicule. Le problème, c’est la réalité: à force de ne pas écouter les vrais experts, les gouvernements occidentaux ont envoyé à la mort pour rien des centaines de milliers d’Ukrainiens.

C’est un article de Politico dont tout le monde parle depuis sa publication il y a deux jours: le risque est grand que les lignes de ffront ukrainiennes s’effondrent, nous explique sentencieusement le magazine en ligne qui semble désormais jouer le rôle, pour internet, que jouait jadis The Economist pour les médias imprimés.

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Injections ARN : Moderna perd un procès pour violation de brevet contre Arbutus Biopharma

Nouveau revers pour Moderna dans la bataille des brevets COVID-19. Mercredi, un tribunal de district du Delaware s’est rangé du côté de la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma, et de Genevant Sciences, dans l’affaire de violation de brevet qui les opposaient à Moderna. Pour rappel, ils accusent le fabricant de vaccin d’avoir utilisé sans licence et sans compensation équitable leur technologie brevetée de nanoparticules lipidiques. Ils ont porté l’affaire devant la justice en février 2022. Derrière ces règlements de compte, c’est le partage du marché de la vaccinothérapie qui est en jeu.

L’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et a dépassé les 100 milliards en 2022. Les litiges concernant les brevets entre les géants de fabrication de vaccin sont de plus en plus courants. Novembre 2023, l’Office européen des brevets (OEB) avait statué en faveur de l’alliance Pfizer/BioNTech et a retiré l’un des brevets de Moderna. Arbutus Biopharma accuse Moderna d’avoir violé 6 brevets dans la fabrication et la vente du vaccin contre le Covid-19 MRNA-1273. Le tribunal de district du Delaware a rendu son verdict dans cette affaire opposant Moderna à la filiale de Roivant, Arbutus Biopharma. Cette plainte n’est pas la première, d’autres passées plus inaperçues et liées au pactole du Covid. Le plaignant a déclaré que son objectif n’était pas d’empêcher la production ou la vente du produit, mais d’obtenir une compensation équitable. Pfizer fait l’objet d’une plainte similaire à son encontre par Arbutus Biopharma Corporation pour des questions liées au brevet sur l’ARNm.

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La Cour des Comptes documente la folie répressive de Macron

C’est probablement le prix à payer pour l’exercice jupitérien du pouvoir, fondé, on s’en souvient, sur la volonté assumée “d’emmerder” une partie des Français. Lorsque le clivage devient une méthode de pouvoir, il y a un prix à payer : la colère populaire, et, rapidement, la mobilisation grandissante d’un volume grandissant de forces de l’ordre. La Cour des Comptes vient de publier un intéressant rapport qui montre à quelle dérive la France est conduite pour maintenir le calme dans une population heurtée par une gouvernance autoritaire et agressive.

Il faut absolument le rapport de la Cour des Comptes sur forces mobiles, qui aurait aussi pu s’appeler le rapport sur la dérive autoritaire d’un Président “jupitérien”, qui a parfaitement assumé sa volonté de cliver les Français pour les gouverner. On ne cessera de rappeler ici sa phrase sur sa volonté “d’emmerder” les non-vaccinés, qui résumait en peu de mots sa vision du pouvoir : diviser, agresser, provoquer, jeter de l’huile sur le feu. Au passage, sa vision de l’ordre international n’est guère différente.

La Cour produit donc un document qui en dit long sur la dérive du maintien de l’ordre en France.

Alors que près de 25.000 agents affectés aux forces mobiles (12.500 gendarmes mobiles, 11.150 CRS), effectif stable depuis une bonne quinzaine d’années, le pouvoir ne cesse de se raidir.

En soi, les opérations sont très liées à l’actualité :

Comme on le voit, si les années 2018 et 2019 ont constitué des pics d’activités (avec les Gilets Jaunes puis la première réforme des retraites, jamais appliquée), et si le tableau ne donne pas les chiffres 2023 (année marquée elle aussi par la réforme des retraites), l’activité moyenne se situe autour de 40.000 opérations annuelles de maintien de l’ordre, soit moins de deux opérations annuelles par agent (on est bien d’accord que ces opérations se font en groupe, et que ce chiffre est juste indicatif).

Par rapport à cette moyenne :

  • l’activité de 2018 a doublé (sur un laps de temps très court, au demeurant)
  • l’activité de 2019 a augmenté de 50% par rapport à la moyenne

Un indicateur intéressant de cette activité est la consommation moyenne de carburant sur une période de 10 ans :

Comme on le voit, les CRS ont consommé près de 50% de carburant en plus durant les années 2020-2022 que durant les années 2012-2014. Les gendarmes mobiles sont sur une tendance similaire.

C’est bien le signe d’une augmentation importante de l’intensité de leur action à dix ans d’intervalle.

Le public ne manquera pas ce graphique intéressant :

Alors que, en 2022, le nombre d’opérations de maintien de l’ordre était en fort repli par rapport à 2019, les forces mobiles ont quand même tiré plus de grenades qu’en 2019… Signe que la violence des manifestations a fortement augmenté sous l’effet de la gouvernance Macron…

Au passage, la Cour étrille la doctrine des forces de l’ordre, en la comparant aux doctrines belges ou allemandes, beaucoup plus pacifiques.

Et encore… tous ces chiffres interviennent, comme nous le montrons dans le tableau en ouverture de cet article, dans un contexte de restrictions de la liberté de manifester. Depuis 2016, les interdictions de manifester à Paris ont été multipliées par plus de 50…

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Et si Bardella arrivait à Matignon ? Quelle politique pour rétablir les comptes publics ?

Les déficits publics posent désormais un problème – tout à fait prévisible, quoiqu’obstinément nié par le gouvernement et l’opinion – qu’il est difficile de contourner. Les Républicains ont annoncé qu’ils pourraient souscrire à une motion de censure contre Gabriel Attal lors des prochaines discussions budgétaires. Une hypothèse, pour Emmanuel Macron, serait de choisir Jordan Bardella comme Premier ministre pour lui laisser le soin de gérer cette situation délicate. Concrètement, quelle politique un Bardella pourrait-il mener ?

Le Rassemblement National parle rarement de propositions économiques chiffrées. C’est un procès qu’on peut lui faire : il est plus facile de caresser l’opinion dans le sens du poil que de proposer des mesures concrètes qui risquent de fâcher. Et, à l’approche d’une crise majeure des finances publiques, ces mesures seront particulièrement sensibles.

Pour l’heure, nous devons nous contenter de la tribune (très “légère”) de Marine Le Pen dans les Echos, début mars, où elle annonce son “programme” en matière de finances publiques. Nous récapitulons dans la capsule ci-dessus notre analyse de ce texte.

Dans tous les cas, le programme du RN chiffre 30 milliards d’économies (en fourchette haute, la réalité est probablement très inférieure). Il faut pourtant réaliser de 50 à 70 milliards € d’économie d’ici à 2027 pour tenir les engagements internationaux de la France…

Où Marine Le Pen trouvera-t-elle cette somme ? Pour l’instant, elle ne semble pas y avoir réfléchi, et on n’entend guère Jordan Bardella s’exprimer sur ce sujet.

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Poutine soupçonne-t-il la France d’être impliquée dans l’attentat de Moscou ?

Après son appel insistant à envoyer des troupes sur le sol ukrainien, l’isolement international d’Emmanuel Macron grandit. Pour tenter de le briser, le ministre de la Défense a établi un contact très… médiatisé avec son homologue russe. Une bataille de communiqués s’en est suivi. Mais, dans cette étrange conversation téléphonique, le ministre russe a fait passer de bien étranges messages… notamment sur une possible implication des services français dans l’attentat de Moscou.

Le ministre russe de la Défense Shoigu a reçu un coup de téléphone de son homologue français Sébastien Lecornu. Edouard Husson évoque pour nous la guerre des communiqués qui s’en est suivi.

Plusieurs points méritent d’être bien étudiés :

  • le ministre russe a affirmé que son homologue avait fait une ouverture sur une solution négociée en Ukraine, c’est que le Français conteste
  • le ministre russe a indiqué qu’il espérait que la France n’était pas impliquée dans l’attentat de Moscou…
  • le ministre français a insisté sur le fait que les Ukrainiens n’étaient pas impliqués dans l’attentat

Au total, on ne peut que s’interroger sur le dialogue de sourds qui règne entre la France et la Russie.

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USA : les soins de santé mentale pédiatriques submergés durant le COVID, selon une étude

En raison de la crise covid, à travers le monde, nombreuses personnes ont été confrontées au stress, la solitude, la peur de la maladie, l’anxiété …Le COVID a affecté profondément la santé mentale des enfants, comme le révèle une étude récente en médecine d’urgence universitaire. Selon l’étude, aux Etats-Unis, les visites aux services d’urgences pour des crises de santé mentale ont explosé durant la pandémie, posant des défis supplémentaires aux systèmes de santé déjà sous pression. Outre le fait que le COVID a affecté physiquement les individus, on note également ses conséquences désastreuses au niveau de la santé mentale.

La crise du Covid a entraîné une détérioration alarmante de la santé mentale des plus jeunes. Les mesures mises en place par les gouvernements, basées sur les recommandations du Great Reset, ont semé la peur et l’agitation, ce qui a eu des conséquences néfastes sur leur bien-être psychique. Une nouvelle étude vient de révéler que durant la pandémie, les enfants qui fréquentaient le service des urgences (ED) pour crises de santé mentale présentaient des diagnostics sévères, nécessitant un séjour plus long à l’hôpital.

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Kharkov annonce ce qui attend l’Ukraine si elle ne négocie pas

Des images d’exode de la population de Kharkov possédant une voiture ont circulé hier sur les réseaux sociaux. Effectivement, les frappes russes répétées des jours précédents ont privé la ville d’électricité. On observe une montée en puissance de l’armée russe et il est aisé d’imaginer les conséquences pour l’Ukraine. Le bon sens conduirait à ce que l’Ukraine négocie. L’alliance des exaltés d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest avec Zelensky et les durs du régime de Kiev emmène l’Ukraine vers une catastrophe.

Hier 2 avril, beaucoup de vidéos circulaient, sur les réseaux sociaux, qui montraient un exode de Kharkov. Entendons-nous: les Ukrainiens qui ont une voiture, et qui quittent la ville, appartiennent à la partie la plus aisée de la population. Il ne peut pas s’agir d’un exode massif. Pour autant, le mouvement a été suffrisamment significatif pour être remarqué.

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Réduction du déficit : premières reculades de Gabriel Attal face à l’immobilisme

Gabriel Attal avait fanfaronné, la semaine dernière, sur TF1, en annonçant qu’il voulait le “plein emploi”, expression pudique pour annoncer une réduction substantielle de la durée d’indemnisation des chômeurs. Mais voici notre jeune Premier Ministre essuyer le premier feu de la réalité : il y a les projets ronronnants et parfaitement carrés de Bercy, et il y a l’âpre capacité de la caste à endosser des réformes, surtout si elles sont impopulaires. Visiblement, le projet d’Attal devrait être sévèrement revu à la baisse… faute d’accord dans sa propre majorité (relative). Et une première réforme qui capote, une !

Les réformes sont toujours plus faciles à annoncer qu’à mener à terme. Gabriel Attal en commence la triste expérience.

Il avait donc annoncé, hier, dans le poste, une double réforme de l’assurance-chômage :

  • un durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation (concrètement il faudra cotiser plus longtemps pour ouvrir droit à une indemnisation)
  • un durcissement des conditions d’indemnisation (concrètement, un chômeur n’aurait droit qu’à 12 ou 14 mois d’indemnité contre 18 aujourd’hui).

Nous avions évoqué la maladresse politique de cette proposition. Nous n’étions pas loin de la cible : la majorité macroniste à l’Assemblée traîne les pieds pour adopter la réforme, jugée trop “à droite”.

Selon toute vraisemblance, le gouvernement se contentera de durcir les conditions d’accès, mais ne touchera pas à la durée d’indemnisation.

A ce rythme-là, on n’est pas prêt de combler le déficit.

Rappelons que, pour notre part, nous proposons de supprimer le statut de fonctionnaire pour les salariés des hôpitaux publics (hors CHU) et pour les enseignants, ce qui permettrait mécaniquement de “privatiser” deux millions d’emplois de fonctionnaires.

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Guerre entre Israël et le Hamas : un génocide annoncé, par Michel Goldstein

Par : Rédaction

« Une offensive à Rafah provoquerait une catastrophe humanitaire sans précédent ». Il y a quelques jours, alors qu’il se trouvait à proximité de la frontière avec la bande de Gaza afin de renouveler les appels à un cessez-le-feu, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a crié son indignation « Le monde en a assez de ce cauchemar sans fin », alors qu’Israël menace de lancer une opération militaire d’envergure dans la ville de Rafah avant la fin de ramadan.

Nous sommes dans une guerre des nerfs, soutenue par une forme de fatalité insupportable, illustrées par ces résolutions au conseil de sécurité qui n’aboutissent jamais. On a des condamnations, des espoirs de trêves, des négociations. Mais aucun cessez-le-feu.

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