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À partir d’avant-hierOpenClassrooms : le blog

La data dans la supply chain : nouveau métier ? nouvelles opportunités ?

Alors qu’OpenClassrooms se lance dans la supply chain en proposant de nouveaux cours et un premier parcours de supply chain analyst, l’expert capable de faire parler la donnée de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, découvrez les opportunités de ce secteur aux perspectives florissantes.

 

 

Mais déjà, la supply chain, qu’est-ce que c’est ?

Commençons par le commencement, qu’est-ce que la supply chain ? En bon français, on pourrait traduire supply chain par chaîne d’approvisionnement.

La supply chain est le pilotage des mouvements d’entrées et de sorties des informations, de la matière et d’argent de l’entreprise pour livrer le client en temps et en heure.

Dit comme ça, ce n’est peut être pas très clair. En réalité, tout ce qui nous entoure est issu d’une ou de plusieurs chaînes d’approvisionnement : l’écran sur lequel vous lisez cet article, les céréales que vous avez mangées au petit déjeuner, le métro que vous avez pris ce matin ou même l’essence que vous êtes allé chercher à la station service.

La supply chain représente les flux de ces différents produits, des matières premières jusqu’à la livraison au client final : vous-même dans les exemples ci-dessus.

Pour rendre cela encore plus concret, voici un exemple d’une chaîne d’approvisionnement automobile :

L’ensemble de ces étapes font partie de la supply chain automobile, c’est large non ?

 

 

Envie d’approfondir le sujet ? Découvrez le cours sur les fondamentaux de la supply chain

 

Et alors la supply chain 4.0, késako ?

La supply chain est en pleine mutation. Avec la transformation numérique et la digitalisation, une nouvelle chaîne d’approvisionnement, la supply chain 4.0, fait son apparition.

La supply chain 4.0, aussi appelée « supply chain connectée », est le processus d’intégration de technologies, de méthodes de production et de gestion des stocks technologiquement avancées qui améliore la productivité et l’efficacité des opérations.

Ce processus possède plusieurs avantages :

  • Pour le client final, cela permet d’offrir un service encore plus performant : des livraisons en moins de 24h, un suivi en temps réel de sa commande, une expérience client omnicanale, par exemple.
  • Pour l’entreprise, des processus optimisés, plus productifs et plus fiables, des niveaux de stocks optimisés, une traçabilité totale et digitale des produits… Tout cela représente des économies financières conséquentes.

 

La supply chain 4.0 repose sur quatre piliers :

  • L’automatisation des processus : des opérations répétitives comme la préparation de commandes ou la réalisation d’inventaire ou encore les livraisons autonomes par drone.
  • La transformation digitale : cette transformation s’appuie sur les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, le machine learning, le cloud ou même l’Internet of things (IoT).
  • L’analyse de la donnée : avec les systèmes d’information, les données internes ou externes, les sources de données sont multiples et le besoin de les analyser est stratégique pour optimiser les activités de la chaîne d’approvisionnement. On parle d’exploitation big data.
  • La supply chain durable : avec les récentes crises et pénuries, de nombreuses chaînes logistiques ont été mises à mal. La résilience, l’éthique, le local et la durabilité deviennent essentiels.

 

La data, une compétence rare

Nous vivons une période où l’exploitation des données devient stratégique pour toutes les entreprises, et encore plus pour celles ayant des activités logistiques. La donnée est au cœur de la supply chain 4.0. D’ailleurs, on parle de big data lorsque cette exploitation de données est massive, et certaines entreprises ont même recours à du machine learning pour faire de la segmentation client, par exemple. Mais tout cela étant relativement nouveau, la supply chain est l’un des secteurs les moins dotés en termes de ressources pour exploiter ce volume de données.

Dans le secteur de la logistique, les exigences toujours plus fortes des clients et les problématiques de plus en plus nombreuses – maîtrise du niveau de stock de l’entreprise, gestion des flux de transports, choix des fournisseurs, prévision des ventes sur les mois à venir, gestion des surfaces de stockage, etc. – sont à l’origine d’une très forte demande de data analysts. En France, 12 284 offres d’emploi ont été publiées en 2022 : +47 % par rapport à 2021 ! La profession a le vent en poupe ! Et la tendance n’est pas près de s’arrêter. 

Maintenant qu’on a éveillé votre curiosité, que vous avez compris le lien entre la supply chain et la donnée, vous vous demandez sûrement si ça vaut le coup de se lancer dans une telle formation. Suivez le guide, on vous apporte des éléments de réponses ! 

 

C’est une bonne situation supply chain analyst ?

Le métier de supply chain analyst fait appel à des compétences techniques en exploitation de données et des compétences métiers. Il est capable de penser global et d’analyser les données des différents services pour proposer des optimisations au niveau de la chaîne d’approvisionnement. Vous l’avez compris, c’est un métier où l’on joue un rôle transversal majeur avec un besoin marché critique. 

Le cabinet de recrutement Michael Page identifie le supply chain analyst comme un nouveau métier sur lequel il y a une forte tension sur le marché : « La pénurie de profils disponibles amène également à considérer et à former des professionnels externes aux métiers de la supply chain mais déjà familiarisés au maniement de la data et avec une culture des modèles prédictifs ».

Alors que très peu de formations répondent à cette forte demande d’experts de la donnée dans le domaine de la chaîne d’approvisionnement, OpenClassrooms propose désormais un nouveau parcours qui vous permettra de développer toutes les compétences nécessaires au métier de supply chain analyst. Vous êtes prêt à vous lancer ? Découvrez la formation 

 

 

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Comment nous mesurons l’impact des formations OpenClassrooms

En tant que co-fondateur d’OpenClassrooms, j’ai voulu créer un type d’entreprise différent qui a un impact réel et concret sur la vie des gens. C’est pour cela qu’OpenClassrooms est une entreprise avec une mission claire : rendre l’éducation accessible. C’est ce qui nous motive et nous pousse au quotidien à aller plus loin.

Mais comment savoir si on réussit à rendre l’éducation accessible ? Quel est l’objectif concret que l’on doit suivre et mesurer ?

Nous avons donc fait un choix clair chez OpenClassrooms : nous voulons que nos étudiants voient un impact positif sur leur vie professionnelle. Nous voulons les rendre employables ou qu’ils créent eux-mêmes leur emploi.

Nous voulons le vérifier, nous voulons le mesurer, nous voulons le prouver. Et quand cet impact n’est pas suffisant (spoiler alert : on peut toujours faire mieux ! 😅), alors nous travaillerons sans relâche à l’améliorer.


Nos mesures d’impact

Nous avons choisi 2 mesures pour guider notre impact chez OpenClassrooms :

  • Le taux de diplomation (ex : « 72% des étudiants décrochent leur diplôme »)
  • Le taux d’insertion dans l’emploi (ex : « 79% des diplômés trouvent un emploi »)

Note : ces mesures d’impact concernent les étudiants sur les parcours d’OpenClassrooms qui visent un diplôme.

Ces 2 mesures sont liées : les étudiants se forment dans le but d’avoir un diplôme, puis ensuite cherchent à trouver un emploi grâce à ce diplôme.

⚠ Le problème est qu’il y a 1 million de façons différentes de calculer ces taux. Bien souvent, cette méthode de calcul n’est pas explicitée, elle n’est pas vérifiée par un organisme indépendant. Selon la méthode utilisée, je peux vous présenter un taux d’insertion dans l’emploi de 90% comme un taux de 55%. Il est donc impossible de comparer les chiffres d’une école à une autre car la formule n’est jamais vraiment la même… et il est tentant pour chacun de montrer les meilleurs chiffres.

Chez OpenClassrooms, nous nous sommes interrogés sur la bonne formule longuement, en analysant les bonnes pratiques des standards émergents comme CIRR et EQOS.
Avec beaucoup de travail et de rigueur, voici comment nous calculons nos chiffres.

Taux de diplomation

Le taux de diplomation nous permet de savoir si nos formations sont vraiment accessibles, c’est-à-dire qu’un taux acceptable d’étudiants arrivent à obtenir leur diplôme.

La formule est la suivante :

Nombre d'étudiants ayant obtenu leur diplôme dans les délais annoncés
---- divisé par ----
Nombre d'étudiants ayant démarré la formation

Exemple : 100 étudiants démarrent une formation de 1 an. 60 d’entre eux la finissent en 1 an ou moins. 10 la finissent en plus d’1 an. Les 30 autres ne vont pas jusqu’au bout. Dans ce cas, le taux de diplomation est de 60% (60% de l’ensemble des étudiants a fini la formation dans les temps).

👆 Il est important de noter que tous les étudiants qui démarrent la formation sont pris en compte, même s’ils ne participent qu’un seul jour avant de changer de formation.

Cela veut dire qu’il est quasi-impossible qu’une formation puisse atteindre les 100% de diplomation (cela voudrait d’ailleurs dire que le diplôme est donné à tout le monde, ce qui serait un très mauvais signal !).

Taux d’insertion dans l’emploi

Le taux d’insertion dans l’emploi nous permet de vérifier qu’en ayant rendu l’éducation accessible, nous avons bien un impact positif sur la vie des étudiants.

La formule est la suivante :

Nombre de diplômés ayant trouvé un travail dans les 6 mois
---- divisé par ----
Nombre de diplômés

Exemple : sur 100 diplômés, 70 trouvent un travail dans les 6 mois, 10 trouvent un travail après 6 mois et le reste ne trouve pas de travail. Le taux d’insertion dans l’emploi est de 70%.

« Trouver un travail » signifie soit :

  • Obtenir un contrat de travail salarié
  • Monter son entreprise
  • Obtenir une évolution de poste dans l’entreprise.

Il doit donc y avoir un changement clair dans la vie de l’étudiant.

Dans tous les cas, « avoir trouvé un travail » signifie avoir un travail dans le métier que l’on a appris. Si vous vous formez au digital marketing et que vous prenez un poste de vendeur, soyons clairs : cela ne comptera pas.

Certains diplômés sont exclus du calcul. Nous pensons qu’il est normal de ne pas prendre en compte tous les diplômés et nous sommes basés sur les standards CIRR et EQOS pour cela. Voici donc en toute transparence les diplômés non pris en compte :

  • Ceux qui ne répondent pas à nos sondages
    (nous essayons de les joindre mais nous n’avons pas de réponse)
  • Ceux qui continuent leurs études
    (ils ont fait la formation pour que ça soit un tremplin pour une autre formation)
  • Ceux qui n’ont pas le droit de travailler
    (pour des raisons de visa, d’âge)
  • Ceux qui avaient indiqué au début de la formation qu’ils ne comptaient pas chercher de travail
    (ils font la formation pour le plaisir par exemple).

Nos chiffres

Dès aujourd’hui, nous sommes heureux de publier l’impact des formations OpenClassrooms suivantes :

Impact de la formation Conseiller en évolution professionnelle (diplômés de 2021)

Pourquoi ces formations ? Parce que nous avons travaillé récemment pour nous assurer de la rigueur des chiffres de ces 2 formations (et je peux vous dire que cela a demandé du travail !).

Notre objectif sera d’étendre ces informations pour l’ensemble de nos formations par la suite. Nous sommes preneurs d’ores et déjà de tous vos retours, questions et réactions !

Nous faisons déjà un constat clair : bien souvent, les étudiants en alternance ont les meilleurs taux de réussite et les meilleurs taux de placement dans l’emploi.

Vous le verrez, ces chiffres ne sont pas parfaits et ils n’ont pas vocation a l’être : nous souhaitons nous améliorer en continu et pensons qu’engager la conversation avec vous est le meilleur moyen de faire progresser les formations ! 


Nous espérons que vous apprécierez ces détails et cette rigueur. Nous en avons besoin pour améliorer en continu l’efficacité de nos formations.

Plus important encore : nous pensons que nous vous devons ces informations. Il est normal que vous y ayez accès pour choisir votre formation !

 

 

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Développement web : se former dès maintenant à un métier d’avenir

Deux métiers phares se cachent derrière nos sites Internet : le développeur WordPress et l’intégrateur web. Pour former au mieux ces profils, particulièrement recherchés par les entreprises, OpenClassrooms propose deux nouvelles formations, accessibles même sans avoir codé avant.

Le métier de développeur attire les talents de tous âges. Avec la diversification des technologies de développement, le marché évolue vers une spécialisation des compétences. Les entreprises ont besoin de développeurs performants dans un langage ou un outil précis. C’est pour répondre à cette demande qu’OpenClassrooms lance deux nouveaux parcours de formation en ligne, conçus pour les développeurs débutants. La voie d’entrée vers votre future carrière ? Décryptage.

Choisir un métier d’avenir

Les caractéristiques, compétences requises et champ d’action propres à chaque métier vont vous permettre d’identifier celui qui correspond le plus à vos envies de carrière.

Le développeur WordPress va se spécialiser dans la création de sites web grâce à un CMS. Il rejoindra plutôt des agences web ou se lancera en freelance ; tandis que l’intégrateur web travaille sur la partie visible d’un site : son interface, et il sera très recherché en ESN ou startup tech. 

Une fois l’orientation choisie : comment apprendre concrètement un métier ?

Se former au mieux selon les attentes du marché

Pour permettre à chaque futur développeur d’acquérir les connaissances les plus précises, techniques et actuelles, OpenClassrooms a conçu ses formations avec des experts métiers et les met à jour très régulièrement. Les parcours Développeur WordPress et Intégrateur Web permettent d’apprendre les bases des langages et outils techniques les plus courants : PHP, HTML, CSS, Git & GitHub, JavaScript, ainsi que le SEO, la gestion de projets web et la maintenance de sites. Les acquis propres à chaque métier sont ensuite approfondis dans les formations dédiées.

Se former au développement WordPress

Cette formation s’adresse à toutes les personnes souhaitant être rapidement autonomes dans le développement de sites web performants et sur-mesure avec WordPress (le CMS le plus utilisé). Les étudiants apprendront, en plus des langages courants, les bases d’Elementor, Gutenberg, ainsi que des notions de jQuery et de Responsive design.

Se former à l’intégration Web

L’intégration web  plaira à des profils techniques qui s’intéressent au front-end et ont envie de maîtriser React : l’un des frameworks JavaScript les plus utilisés. Une fois la formation terminée, les apprenants sont capables de créer des applications & interfaces web complètes et optimisées, et de dynamiser des pages web. Ils découvrent, en plus des langages courants, Redux, SASS, les appels API, Visual Studio Code et Figma. 

Informations pratiques & débouchés 

Ces deux formations permettent, en 9 mois, de décrocher un diplôme de niveau 5 (bac +2), reconnu par l’État, et de se constituer un portfolio technique particulièrement utile pour valoriser son expertise. Le but d’OpenClassrooms : rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior. Un coaching à l’emploi est même proposé en fin de cursus pour ceux qui le désirent.

Que vous soyez étudiant, demandeur d’emploi ou en reconversion, si le métier de développeur vous attire, n’attendez plus ! Les parcours sont même finançables avec vos crédits CPF, selon statut, et peuvent être effectués en alternance (18 mois). La date de démarrage ? C’est vous qui choisissez !

Alors, pourquoi pas vous ? Osez faire un travail qui vous plaît.

RDV ici et ici pour obtenir toutes les informations et décider de la suite pour votre carrière.

Vous pouvez faire confiance à OpenClassrooms pour vous donner toutes les chances de réussir.

La pédagogie innovante d’OpenClassrooms

OpenClassrooms est un acteur majeur de la formation en ligne en Europe. Plus de 10 000 personnes se sont déjà formées au développement web avec notre école, et des millions d’autres sur tous types de compétences techniques. Depuis 2013, notre mission est votre réussite, et nous avons, pour cela, mis au point une pédagogie spécifique.

L’approche unique d’OpenClassrooms pour monter en compétences rapidement :

  → FLEXIBILITÉ : des cours 100 % en ligne & un rythme adaptable à son emploi du temps

  → CONCRET : un minimum de théorie et un maximum de pratique avec la réalisation de projets issus de scénarios professionnels

  → MOTIVATION : le soutien hebdomadaire d’un mentor, lui-même développeur, et l’accès à une communauté d’entraide virtuelle avec d’autres étudiants

Prêt à vous lancer dans le développement web ?

 

INSCRIPTIONS DÉVELOPPEUR WORDPRESS


INSCRIPTION INTÉGRATEUR WEB

Intégrateur web développeur wordpress
Tableau comparatif

Devenez développeur en 5 étapes

 

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Devenez Développeur en 5 étapes

Le métier de développeur figure en tête des plus recherchés par les recruteurs, selon une analyse de l’Apec. Cette première place a d’ailleurs été renforcée par la crise sanitaire, qui a accéléré la transformation numérique de l’économie. De plus en plus, les entreprises comptent en effet sur l’expertise technique de profils spécialisés dans le code. Le défi désormais pour ces profils : acquérir les bonnes compétences. OpenClassrooms, acteur majeur de la formation en ligne, partage ses meilleurs conseils pour aider les futurs développeurs à se lancer. Alors, comment percer dans le développement informatique ?

 

Si les envies de reconversion se multiplient, le développement web attire de plus en plus. Passionnés de nouvelles technologies, candidats à l‘aventure freelance : les talents sont nombreux. Et ça tombe bien : ce métier ne connaît pas la crise. Les entreprises ont besoin de développeurs, mais pas n’importe lesquels ! Une véritable tendance se dessine sur le marché du travail et certaines compétences Tech très précises deviennent bien plus prisées que d’autres. En s’appuyant sur de solides données marché ainsi que les retours d’expérience de développeurs experts, OpenClassrooms a identifié les plus recherchées actuellement. 

Et si vous pouviez acquérir ces compétences, même sans avoir codé avant, à votre rythme, et sans retourner sur les bancs de l’école, avec un diplôme à la clé ?

Découvrez, en cinq étapes-clés, la marche à suivre pour apprendre les codes de votre future carrière.

1. Identifier le métier de développeur correspondant à son profil 

Que vous soyez étudiant, en recherche d’emploi ou déjà en poste, vous êtes en plein questionnement autour de votre carrière. Vous ne savez pas coder, ou avez quelques connaissances en développement. Mais ce secteur vous plaît et vous sentez que vous pourriez vous épanouir dans un métier technique.

Alors vous êtes au bon endroit. Pour aider un maximum de personnes à obtenir un emploi d’avenir dans la création de sites web, OpenClassrooms propose de nouvelles formations accessibles quel que soit l’âge ou le parcours. Ces formations ont été lancées pour répondre à une véritable demande, comme l’explique Nicolas Patschkowski, Learning designer en charge de ce projet : « Le marché recherche des développeurs spécialisés, car les technologies de développement, langages et outils, sont de plus en plus diversifiés. Les entreprises ont besoin de développeurs performants, spécialisés dans un langage. » 

Quel métier sera le plus adapté à vos envies de carrière ?

Le Développeur WordPress est autonome, créatif, technique et aime la diversité de projets. Il est capable de créer facilement des sites sur-mesure de A à Z sur WordPress, le CMS sur lequel sont hébergés 42,9 % des sites web aujourd’hui. Mais il dispose également de solides compétences techniques pour rendre un site performant et le personnaliser au mieux selon les besoins des clients (blogs, sites e-commerce ou vitrines).

L’intégrateur web travaille également sur des projets variés, avec une forte expertise dans le code. C’est la partie la plus visible des sites web dont il est en charge : l’interface. Il maîtrise React : l’un des frameworks JavaScript les plus utilisés. Sa mission : intégrer les éléments visuels demandés par un client dans les pages d’un site web pour créer une interface harmonieuse, dynamique et facilement navigable.  

Vous y voyez plus clair désormais ! Mais alors comment passer du choix théorique d’un métier à son apprentissage concret ? Là est toute la force de la formation. Mais attention : pas n’importe laquelle. 

2. Choisir la bonne école pour se former 

De nombreuses formations existent dans le digital. Elles promettent toutes de vous apprendre vite et bien le métier de vos rêves. Comment s’y retrouver ? Il convient d’être très vigilant quant au sérieux de l’organisme choisi. Pourquoi OpenClassrooms serait l’école la plus adaptée à votre évolution de carrière ?

Historique. Parmi toutes les écoles existantes, OpenClassrooms occupe une place de choix dans la formation aux métiers du numérique depuis 2013 (et même dès 1999 avec le Site du Zéro !). Les chiffres sont évocateurs : nous avons déjà permis à des millions de personnes d’apprendre tous types de compétences techniques, dont 10 000 ayant suivi notre parcours “Développeur web”. Nos cours en ligne sont même utilisés dans plusieurs écoles d’informatique et d’ingénieurs, et plébiscités par de nombreux développeurs désireux de mettre à jour leurs acquis. 

Contenu. Comment être sûr de bénéficier d’un enseignement de qualité ? La correspondance entre le contenu des formations OpenClassrooms et les compétences recherchées par les entreprises, est primordiale. Nous analysons en permanence l’évolution des métiers et mettons ainsi à jour un quart de l’ensemble de notre catalogue chaque année. 

Reconnaissance. C’est grâce à cette expertise que la plupart de nos formations permettent désormais d’obtenir des diplômes de niveau reconnu par l’État : un gage de confiance supplémentaire. Et pour poursuivre notre mission de rendre l’éducation accessible à tous, nos formations sont éligibles à plusieurs types de financement, selon le statut de chacun. 

Notre promesse : vous transmettre les connaissances les plus précises et actuelles possibles.

3. Se spécialiser dans un des métiers du développement informatique 

En tant que futur développeur, votre expertise fera toute la différence. Pour garantir un haut niveau technique dans ses deux nouvelles formations, OpenClassrooms a fait le choix de produire l’intégralité de ses contenus en interne, en s’entourant de profils dûment sélectionnés.

« Pour élaborer ces deux parcours, nous nous sommes appuyés sur des outils très puissants, permettant d’analyser de nombreuses données marché relatives à la recherche d’emploi, en vue de développer des référentiels de compétences. Nos ingénieurs pédagogiques travaillent également en continu avec des experts métiers, interrogés sur leur quotidien, pour identifier les méthodes, outils & acquis indispensables à leur métier. » Nicolas Patschkowski, Learning designer.

Ainsi, en 9 mois, les compétences que vous maîtriserez en tant que Développeur WordPress et Intégrateur Web sont :

Développeur WordPress :

  • Créer des sites personnalisés de manière efficace dans le cadre de développement d’activité ou de lancement de nouvelles offres de l’entreprise ou d’un client
  • Personnaliser des thèmes et des plugins WordPress afin de développer des sites aux fonctionnalités avancées et à l’interface sur-mesure.
  • Maîtriser les technologies et les langages techniques les plus demandés : WordPress, PHP, HTML, CSS, Git & Github, JavaScript, Elementor, Gutenberg, ainsi que des notions de jQuery et de Responsive design.

Intégrateur web :

  • Créer une application web complète et responsive pour permettre à l’entreprise ou au client de vendre ses produits et services en ligne, sur tous types d’appareils.
  • Dynamiser des pages web pour mieux mettre en valeur les produits / services d’une entreprise. 
  • Créer des interfaces communiquant avec le back-end du site pour créer des applications dynamiques et permettre aux clients de s’identifier sur le site.
  • Maîtriser les technologies et les langages techniques les plus demandés : HTML, CSS, SASS, JavaScript, React & Redux, les appels API, et quelques notions de Visual Studio Code, le responsive design, Figma, Git & GitHub.

Chacun de ces deux parcours permet également de maîtriser la gestion de projet web, les outils de veille technologique, et les bases du SEO.

Mais rentrons dans le vif du sujet : comment notre école va-t-elle vous former, vous, à votre futur métier ?

4. Apprendre son futur métier de manière (vraiment) efficace 

Se former demande un véritable engagement. Pourtant, même si l’envie de faire évoluer sa carrière est là, la motivation peut manquer pour mener à bien ce projet de vie. Chez OpenClassrooms, nous avons étudié tous les mécanismes de l’apprentissage et élaboré une pédagogie innovante avec un seul objectif : faciliter et optimiser la formation, pour tous. Tout a été pensé pour que vous alliez au bout de nos parcours, et viviez une belle expérience personnelle et professionnelle. Se former ne ressemble alors en rien à ce que vous avez expérimenté à l’école auparavant. Les spécificités de nos formations sont :

  • Praticité. Tous les cours se déroulent en ligne pour garantir un maximum de flexibilité physique et temporelle. Vous apprenez à tout moment, de n’importe où, et adaptez donc votre formation à votre emploi du temps.
  • Alternance. Tous les parcours peuvent être effectués en alternance avec un format hybride (en ligne / en présentiel), et l’aide d’OpenClassrooms et de son réseau pour trouver son entreprise (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage).
  • Mode projets : Savoir c’est bien, savoir-faire c’est mieux ! Comme l’explique Nicolas Patschkowski, Learning designer : « Tout ce qui est enseigné aux étudiants est fait dans le but d’acquérir les compétences-clés du métier : pas de théorie superflue, ni d’initiation. Notre pédagogie est active et repose sur la réalisation de projets issus de scénarios professionnels. Chaque apprenant vit une expérience immersive dans son futur métier ! ». Apprendre par la pratique renforce la vitesse de mémorisation et les capacités professionnelles.`« Tout ce qui est enseigné aux étudiants est fait dans le but d’acquérir les compétences-clés du métier : pas de théorie superflue, ni d’initiation. Notre pédagogie est active et repose sur la réalisation de projets issus de scénarios professionnels. Chaque apprenant vit une expérience immersive dans son futur métier ! » Nicolas Patschkowski, Learning designer. 
  • Soft skills. Interactions professionnelles, présentation synthétique d’une solution à un client : ces compétences sont indispensables pour être un bon développeur. Plusieurs jeux de rôle sont organisés au fil du parcours, pour vous permettre d’incarner au mieux votre future posture de développeur. 
  • Suivi individuel. Tous les étudiants sont accompagnés par un mentor, expert du métier choisi, tout au long de leur formation. Des sessions individuelles d’échanges sont organisées chaque semaine en parallèle des cours en ligne : de quoi rester motivé,, dépasser les blocages, ancrer les nouvelles connaissances et permettre une véritable passation d’expérience.
  • Soutien. Les professeurs et conseillers pédagogiques OpenClassrooms sont dédiés à votre réussite et disponibles si besoin, tout comme la communauté d’étudiants sur Facebook Workplace.
  • Ressources. Des cours optionnels vous sont accessibles pour aller plus loin.

Alors, oui, certains diront que se former en ligne demande beaucoup d’autonomie. Mais Nicolas Patschkowski, Learning designer, précise : « C’est un challenge utile pour tous les futurs développeurs, car ce métier nécessite d’être autonome avec les outils digitaux, d’être capable de se former sur internet, trouver ses réponses par soi-même, demander à d’autres professionnels. »

5. Être épanoui dans le développement informatique

S’il y a bien un  métier qui ne connaît pas la crise : c’est celui de développeur ! Mais quel environnement de travail vous attire le plus ? Les développeurs WordPress sont très recherchés en agences web et sont nombreux aussi à se lancer en freelance. Les intégrateurs web se retrouvent beaucoup dans les start-ups et entreprises Tech, mais aussi en ESN.

De débutant à développeur, il n’y a qu’un pas. Alors, une fois votre formation diplômante dans le développement web terminée : que se passe-t-il ? OpenClassrooms met tout en œuvre pour favoriser votre employabilité. « Nos formations sont professionnalisantes. Elles ont pour but de rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior ! », explique Nicolas Patschkowski.

« Nos formations sont professionnalisantes. Elles ont pour but de rendre tous les apprenants employables en tant que développeurs junior ! »
Nicolas Patschkowski, Learning designer.

Tout au long du parcours, vous avez réalisé une succession de projets concrets, avec l’aide de votre mentor, et les avez présentés à des experts métiers dans le cadre de sessions d’évaluation. Ces projets sont désormais rassemblés au sein d’un portfolio : véritable vitrine de vos capacités techniques ! Après avoir validé toutes les étapes requises, vous obtenez votre diplôme : une certification RNCP de niveau 5 (équivalent bac +2) reconnue par l’État. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour commencer votre nouvelle vie professionnelle et être épanoui dans un travail qui vous plaît.

OpenClassrooms propose, à la fin de la formation, un parcours de coaching à l’emploi pour tous les étudiants qui le désirent. Des coachs spécialisés en insertion professionnelle peuvent alors les aider à préparer leurs CV, leurs lettres de motivation et leurs entretiens, en vue d’optimiser leur recherche d’emploi. De quoi mettre toutes les chances de votre côté !

Alors, pourquoi pas vous ?

Faites un bond dans votre carrière grâce au développement informatique et avec OpenClassrooms !

Postulez pour vous former à votre futur métier :

Découvrez également ici tous nos parcours de formations diplômants dans le développement informatique.

 

Intégrateur web développeur wordpress
Tableau comparatif

 

Développement web : se former dès maintenant à un métier d’avenir

 

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« Une de mes étudiantes a créé son agence de comm », Julien, mentor

Par : Nora Leon

Consultant senior et expert en stratégie de communication, Julien Hervy accompagne également les étudiants des parcours OpenClassrooms en marketing et communication et community management en tant que mentor. Portait.

Comment et pourquoi êtes-vous devenu mentor ? 

Ma spécialité, c’est l’expérience client. J’ai été diplômé en 2014, puis j’ai travaillé dans une grande entreprise. Ensuite, j’ai été dans une start-up spécialisée dans les avis clients où je suis devenu directeur marketing.

J’ai aussi contribué à pas mal de médias, et un jour j’ai voulu devenir indépendant. 

Je suis devenu mentor chez OpenClassrooms après avoir écouté le podcast Nouvelle école avec Mathieu Nebra. J’ai toujours aspiré à enseigner et ce rôle m’a permis de le faire, d’une certaine façon.

OpenClassrooms m’a également apporté un revenu stable dans le cadre du lancement de mon activité de freelance, ce qui a été très précieux. Les équipes m’ont fait confiance au fur et à mesure en me donnant progressivement de plus en plus d’étudiants. Je suis parti à Vancouver, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Allemagne et j’ai mentoré depuis l’étranger.  

Que vous a apporté le mentorat ?

Le mentorat, cela renforce le leadership ! Et c’est très gratifiant de voir tes étudiants évoluer.

L’accompagnement est complexe, nous tissons des liens parfois assez forts avec les étudiants mais il faut garder la posture de mentor. Une forme de leadership dont ils peuvent s’inspirer pour leur future activité. C’est sensible car il faut à la fois être un atout pour l’étudiant mais ne pas passer la ligne. Il y a une partie soft skills qui est ultra importante.

Je ne suis pas là pour faire le projet à leur place mais pour leur apporter de bons conseils, c’est passionnant de m’entraîner à leur expliquer tout cela.

Quelle relation avez-vous avec vos étudiants, justement ?

J’aime beaucoup la session de découverte, où on apprend à faire connaissance. Je leur demande s’ils aiment lire et écrire : c’est très important dans la communication d’aujourd’hui. C’est un peu la revanche des littéraires (rires !). D’ailleurs, j’ai même participé à un concours de nouvelles avec une étudiante !

Honnêtement, mes étudiants sont très impressionnants. Je mentore sur les parcours Expert en stratégies marketing et communication et Responsable Marketing Opérationnel et Marketing. Les profils sont assez experts, justement. 

Je retrouve le fait de faire des retours constructifs, qui me plaît particulièrement, dans mon expérience en tant que mentor.  Tout au long de la relation, il faut aussi lutter contre le syndrome de l’imposteur des étudiants, insuffler la motivation et l’envie de terminer le parcours. Une fois qu’ils ont réussi, c’est également formidable de rencontrer les étudiants en vrai.

Enfin, les relations vont au-delà des échanges de bonnes pratiques sur le métier et les soft-kills. On s’échange aussi des conseils de lecture : c’est très riche. C’est l’occasion de faire ressortir ce que l’étudiant a de particulier, et comment on peut l’utiliser pour sa carrière.

L’aboutissement de la formation et de notre accompagnement, c’est qu’ils trouvent un métier qui leur plaise. 

Outre les compétences techniques, que transmettez-vous aux étudiants ?

Je cherche à les rassurer, à leur montrer qu’ils comprennent le sujet. Je les aide à monter en compétences, à trouver les bonnes informations. Il faut aussi les rassurer sur leur choix de formation : le métier est passionnant !

J’aime aussi les amener à mettre en avant leur plus-value, quelle qu’elle soit : visuelle, éditoriale ou même, de réflexion sur la société. Cette dernière est très différente d’un étudiant à un autre, sur un même parcours.   

Qu’est-ce que vous trouvez particulièrement grisant dans ce rôle ?

Il y a un côté inspirant dans le fait d’être mentor. Suite à la formation, on est appelé pour recueillir quelques conseils. C’est une relation toute particulière, qui nourrit aussi mon activité de consultant en stratégie.

Mes étudiants ne sont ni des collègues, ni des amis. Je leur mets la pression, je suis très exigeant, peut-être un peu dur, mais aussi bienveillant. Je fais aussi un peu de maïeutique : je leur dis « tu peux avoir confiance en toi ». Le plus grisant, au final, c’est lorsque mes étudiants trouvent des débouchés qui correspondent à leurs projets, valeurs et personnalités. Cela rend immensément fier !

Racontez-nous une histoire d’étudiant dont vous êtes fier, justement.

J’ai tellement de belles histoires en tête… Une de mes étudiantes a lancé sa propre agence de communication juste après son parcours, qui a d’ailleurs créé la charte graphique (cf. logo, etc.) de sa ville. Une autre étudiante est passée CXO chez la Redoute pendant sa formation. 

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Si vous rejoignez l’une des formations en ligne en marketing, vous pourrez être accompagné par Julien.

Comme lui, vous aimeriez devenir mentor OpenClassrooms dans votre expertise métier ? Rejoignez cette aventure humaine pour compléter vos revenus en nous soumettant votre CV.

L’article « Une de mes étudiantes a créé son agence de comm », Julien, mentor est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

« En alternance, je suis responsabilisée », Victoire, communicante

Par : Nora Leon

Victoire se forme en alternance sur le parcours expert en stratégies marketing chez OpenClassrooms. Portrait.

Que faisais-tu avant OpenClassrooms ?

Après le Bac, j’ai fait une licence en sciences du langage & sciences sociales. C’était à Descartes mais cela ne me convenait pas vraiment,  j’étais entourée dans la promo par des gens qui voulaient devenir professeurs, pas forcément ma vocation même si c’est un beau métier.

J’ai eu ma licence, et je suis rentrée en école de communication.
Dans ma classe, plein de gens n’ont pas trouvé d’alternance et ont dû enchaîner deux stages. On ne te prend pas forcément, car même pour être alternant ou stagiaire on te demande de l’expérience. 

Comment as-tu choisi OpenClassrooms ?

J’en avais déjà pas mal entendu parler. En pleine période Covid, j’ai fait l’entretien chez OpenClassrooms, j’ai trouvé que le poste de cheffe de projet digital était intéressant, j’aime bien faire ça. J’ai été prise et ça s’est enchaîné.

Le descriptif du poste me plaisait, il y avait des missions que je ne connaissais pas encore, et des missions d’engagement d’étudiants. Je suis curieuse, j’aime bien découvrir des nouveaux milieux pour voir ce que j’aime ou pas. Venant du luxe, l’éducation, c’était le grand écart.

Ce que je retrouve entre OpenClassrooms et mon ancienne expérience, c’est le côté porté par leur histoire, et ça m’a séduite dès les entretiens, le fait qu’on ait une histoire à raconter. C’est cool de se dire que le Site du Zéro a fait ce chemin en  20 ans, ou qu’une petite petite dame a un jour ouvert une petite boutique qui a laissé place à une marque emblématique française une centaine d’année plus tard.  il y a plus de 100 ans. J’adore ce côté historique, il donne envie de parler de son travail !

Chez OpenClassrooms, je suis encore plus indépendante que dans mes précédentes expériences. J’avais déjà pas mal de responsabilités, mais là, je me sens plus en « CDI ». Je ne sais pas si c’est le fait que je sois en 2ème année de master, ou si j’ai accumulé assez de compétences, mais je suis garante de A à Z d’un projet. On m’a fait complètement confiance dès le départ, j’ai trouvé cela gratifiant. 

Qu’est-ce que tu aimes dans ta formation ?

Je suis en formation experte marketing. On a beaucoup de créa au final, en parallèle de la stratégie. En agence, il y a des personnes pour gérer cela. Mais là on doit penser au projet de manière 360°. Cela me met vraiment dans la peau de plusieurs personnes d’un projet de communication, et c’est très professionnalisant.

Et le mentorat ?


Ça se passe super bien avec mon mentor. Il est très sympa. Il a une expérience de fou. Il a réponse à toutes mes questions, il sait me rassurer. Il me met la pression comme il faut, sans que je me sente mal, sans m’engueuler. Il est compréhensif et il m’encourage. C’est vraiment un soutien. Après ma formation, il gardera cette place de mentor. Il m’accompagne dans la fin de mes études. 

Que préfères-tu chez OpenClassrooms ?

La force des formations OpenClassrooms, c’est l’autonomie. Cela pourrait aussi être un défaut pour certaines personnes qui aiment être plus accompagnées. Mais moi à qui ce format convient très bien, je vois cela comme quelque chose qui te prépare vraiment au monde du travail ! Tu es seule devant ton projet, OK, tu as ton mentor pour t’aider, mais tu le fais quand même toi. Il faut savoir se documenter, aussi bien en interne qu’en externe dans la vie professionnelle, et les parcours préparent énormément à cela ! 

Et dans le marketing et la communication ?

Ce qui m’intéresse dans le marketing et la comm, c’est qu’on doit convaincre. Pour le faire, il faut se mettre à leur place. On a des étapes d’introspection, il faut être empathique… Et dans la gestion de projet, c’est la polyvalence. Tu te retrouves à faire une tâche digitale, puis un message de comm, envoyer une campagne mailing, animer des réseaux sociaux. C’est d’avoir tellement de tâches différentes dans un même métier que je trouve intéressant.

Comment organises-tu ton rythme en alternance ?

Pour l’alternance, j’essaie de bosser régulièrement, un peu tous les jours mais je ne peux pas forcément le faire. Je consacre en tout cas toutes mes journées de formation au parcours OpenClassrooms, et quand j’ai du temps libre je ne l’utilise pas que pour voir mes copines. Je prépare bien ma session de mentorat, car je n’ai pas envie que mon mentor perdre son temps.

Le conseil pour ceux qui galèrent à trouver son alternance ?

Pour trouver son alternance, il ne faut pas se décourager. C’est un peu bête, mais si on ne te prend pas, ce n’est pas forcément de ta faute. Il y a tellement de personnes, de profils sur le marché du travail… Parfois, j’arrivais au dernier stade du recrutement, et ça se jouait à rien du tout. J’ai fait  tellement d’entretiens , et tel produit ou parce que je ne connaissais pas tel logiciel. Cela veut pas dire que je n’étais pas le bon profil, que je n’avais pas les compétences…  Je pense qu’à ce stade, plein de gens se démotivent. Mais il faut tenir le coup et garder espoir !

Quelle est la suite pour toi ? 

À court terme, j’aimerais terminer ma formation, et continuer chez OpenClassrooms. Cette boîte m’apporte énormément et pourrait m’apporter encore plus. à moyen terme, j’aimerais me lancer dans l’événementiel, des événements à thèmes, avec des artistes. J’aimerais le faire en Afrique de l’ouest, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Cameroun… Je pense qu’il y a une grosse communauté d’artistes qui vaut le coup. Et quelque chose à jouer dans tout ce qui est diaspora… Moi en tant qu’Ivoirienne en France, je connais peu la Côte d’Ivoire. Ce serait beau de créer des événements récurrents pour découvrir les différents pays. En France, cela pourrait être une réunion de plein d’artistes qui viennent… Un festival culturel ou quelque chose comme ça !

 

Podcast Joboscope épisode #16 : Expert en stratégie marketing

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« Le métier de CM, une superbe découverte », Raphaëlle, diplômée

Par : Nora Leon

Raphaëlle Fasquelle, passionnée d’art, s’est cherchée après une licence de généalogie. Suite à un bilan de compétences, elle a trouvé sa voie, CM. Et qui sait, peut-être deviendra-t-elle Community Manager d’un musée ou d’une fondation artistique ? Portrait.

Que faisais-tu avant OpenClassrooms ? Tu as un diplôme de généalogie, n’est-ce pas ?

Après mon Bac (en 2010) j’ai eu une licence en Histoire de l’art et un BTS notariat avec le CNED. Puis j’ai fait une formation de généalogie à distance. 

Donc je suis une habituée des formations à distance. M’inscrire à OpenClassrooms était dans la continuité, car je sais travailler seule. Je suis passionnée d’histoire. J’avais choisi un métier dont on entend pas parler, généalogiste. Cela n’a pas fonctionné, mais tant mieux pour moi car aujourd’hui j’exerce un métier qui est plus ouvert et qui recrute plus. 

Généalogiste, on en entend beaucoup parler à la télé, on appelle ça des ‘chasseurs d’héritiers’. Tu peux soit rechercher les ancêtres d’une personne ou chercher les héritiers dans le monde entier, et tu peux apporter une nouvelle très bonne à quelqu’un qui n’avait pas connaissance d’une famille.

Mais c’est rare que les personnes aient une vocation, cherchent activement à devenir généalogistes. Cela va être d’anciens juristes, notaires, historiens. Il n’y a aucun diplôme d’État pour cela. C’est un métier de personnes qui ont déjà pas mal d’années d’expérience : on m’a reproché d’être trop jeune.

Personne ne comprenait ma passion pour les archives… Fouiller dans les vieux documents n’intéresse pas tout le monde. 

Bref, je n’ai pas trouvé d’emploi. À partir du moment où je me suis dit que je n’allais pas réussir, ça a été assez dur d’être face à un mur. Je me suis laissée le temps de réfléchir, de trouver ce qui pouvait correspondre à ma personnalité. Ma vie ne peut pas s’arrêter à mon travail ! Je fais du piano, beaucoup de sport. Je voulais avoir le temps nécessaire pour consacrer du temps à ça.

J’ai une personnalité plutôt créative, avenante, et je voulais un métier qui me permettait de temps en temps d’avoir accès à un milieu sportif, artistique. Je ne savais pas trop où me diriger.

Comment as-tu fait pour trouver ta voie ?

Le temps de trouver, j’ai travaillé dan une galerie d’art, dans l’habillement pour bébé, j’ai été auto-entrepreneure en immobilier… Au bout d’un moment, j’étais perdue. J’ai rencontré une coach en développement personnel. À ses côtés, j’ai compris ce dont j’avais besoin et que le métier de CM était tout à fait moi.

On a conclu que ça me correspondait bien car une facette de ma personnalité c’est que je suis assez dynamique. Je n’aime pas trop faire traîner les choses. Il y a pas mal de choses dans mon comportement, ma personnalité, comme le fait que je sois autonome, indépendante, j’adore rencontrer des gens, j’aime pas rester sur un seul projet, qui collait.

Ma coach m’a fait rencontrer le CM avec lequel elle travaillait. Finalement, ça allait de soi.

C’était une évidence car je me suis dit : « si je trouve une marque qui me correspond, je saurai véhiculer les bonnes valeurs, faire ressortir le cœur de l’entreprise ».

C’était aussi, parce que vivant à Nantes, les postes y en a beaucoup. Pas comme généalogiste. 

Comment as-tu connu OpenClassrooms ?

 

J’ai choisi OpenClassrooms parce que mon conjoint a suivi la formation « développeur Web » et a trouvé du travail avant d’avoir fini sa formation. Je le voyais avec son mentor, à fond dans ses projets. Il m’a dit « rappelle-toi, j’ai fait cette formation », regarde pour toi. J’ai jeté un coup d’œil et la formation CM convenait.

L’avantage, c’est qu’on peut s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Je me suis inscrite en avril 2020, à savoir que j’ai mis 2 mois à décider quelle école prendre, ce qui est très court.

En plus, c’était en plein confinement. Je voyais plein de personnes qui étaient perdues, et je ne voulais pas attendre que les choses arrivent, je voulais être actrice de mon orientation et aller de l’avant.

Je n’avais pas le niveau pour la formation CM, j’ai dû faire une vidéo de motivation, j’ai dû demander des lettres de référence. 

Comment s’est passée la formation ? Le mentor ? Les soutenances ? Comment jonglais-tu ?

J’ai l’une de mes dernières soutenances vendredi. 

J’arrive à la fin, je pense que d’ici un mois et demi, c’est fini !

La semaine dernière, je disais à mon mentor que j’étais triste… C’est le problème des gens qui aiment apprendre. C’est la fin, tu as hâte, mais dans cet environnement, tu apprends, tu évolues…

Se voir évoluer, grandir, c’est super ! 

Le fait de savoir qu’après je vais être sur le marché du travail, ça fait un peu peur. Mais c’est l’avantage, car le côté théorique est là, mais ce n’est pas le plus important. Être au cœur du boulot de ton futur métier t’oblige à te dépasser. 

Malgré toutes les formations que j’avais faites, j’ai moins peu moins peur grâce à celle-ci d’aller sur le marché du travail. Après un BTS ou une licence, t’as un stage de deux mois si t’as de la chance… Là j’ai déjà pratiqué, je sais ce qu’on attend de moi, ce qu’on va me demander, et même si c’est pas évident de s’imaginer devant un vrai patron, j’ai quand même moins peur.

Et le coaching, c’est nickel. J’ai trop hâte ! C’est le truc qui me manque parce que ce n’est pas évident de passer des entretiens.

Avec mon mentor, ça s’est super bien passé. J’ai fait une pause dans la formation pour travailler l’été, et le mentor est top. Ce n’est pas une relation de mentor à élève, c’est plutôt de collègue à collègue. Plus expérimenté, qui apporte des réponses à un collègue moins expérimenté.

C‘est une relation très solide, qui ne met pas trop la pression. Il est détente, il y a aussi ce côté motivant, on a envie de faire plaisir à son mentor, on a envie de travailler. Et d’avoir son expérience, c’est énorme ! Car avoir son expérience de spécialiste, c’est incroyable car il me fait comprendre, il me dit que j’ai ma place dans ce milieu. Il me fait des retours constructifs, quand je fais quelque chose de bien, de mal et il n’y a pas de faux semblants. Ce n’est pas formel, on parle pas que boulot ! 

Que t’apporte le mentorat ? 

J’ai beaucoup plus confiance en moi, en mes capacités à apprendre et à apprendre vite.

Ça m’a aussi appris à être autonome. 

Et j’ai aussi appris à mieux m’exprimer à l’oral car on fait quand même pas mal de soutenances avec des mentors évaluateurs. Le fait de jouer ce rôle de CM, cette mise en situation, ça m’a permis d’apprendre à communiquer de manière plus professionnelle. Et aussi à être beaucoup moins stressée parce que c’est pas la même chose d’être derrière un écran, rencontrer une personne différente. Ça m’a permis de dédramatiser les présentations professionnelles.

Mon mentor me dit souvent qu’il faut apprendre à être convaincante. CM, on entend souvent que c’est juste « publier sur les réseaux sociaux ». En fait, il faut convaincre quand on présente ton projet. Et rebondir sur des questions déstabilisantes des personnes qui  ne pensent pas que c’est un enjeu important. 

Ce que tu préfères chez OpenClassrooms ? 

L’autonomie. La possibilité de travailler à mon rythme. C’est indispensable à ma façon de vivre. Et la deuxième chose, le mentorat.

Et la suite ?

Je suis déjà en recherche d’emploi ! Normalement, fin août-début septembre j’espère avoir du travail dans l’ouest de la France. Je préférerais travailler en agence, mais si une petite entreprise me plaît, je n’hésiterai pas à postuler, un petit CDI ce serait pas mal ! Tout ce qui est musées, j’aimerais beaucoup. Mais j’aimerais m’exercer en agence pour bien me faire la main, quitte à attendre un peu pour aller dans le milieu de l’art. 

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« Mon but ? Faire matcher étudiants & entreprises », Timandra, coach

Par : Nora Leon

Après quinze ans en agences de communication et design, Timandra Bréot décide de devenir coach certifiée en insertion professionnelle. Ni une ni deux, elle commence une activité de coaching à l’emploi avec OpenClassrooms et d’autres institutions ; et elle devient également équicoach, c’est-à-dire coach qui accompagne autour de travail à pied avec les chevaux. Portrait.

Timandra, voulez-vous brièvement vous présenter ?

Oui, bien sûr. Je m’appelle Timandra. J’ai passé près d’une dizaine d’années dans la communication. Ce que j’aimais dans ce domaine, c’étaient principalement les rapports humains, les échanges. 

En 2019, j’ai voulu aller encore plus loin, c’est-à-dire exercer à plein-temps une activité centrée sur l’humain. Le coaching est devenu une évidence. J’ai passé une certification pour l’exercer de manière professionnelle, et j’ai aussi exploré l’équicoaching, étant une amoureuse des chevaux.

Justement, qu’est-ce que c’est, l’équi-coaching ?

C’est un coaching basé sur du travail à pied autour du cheval. Vous avez peut-être entendu parler des neurones miroirs, ces neurones qui font qu’on va s’adapter au comportement de la personne en face. Les chevaux sont des animaux sensibles et perceptifs, qui entrent en osmose avec leurs cavaliers. 

Ce que nous faisons à pied, c’est vraiment voir dans les réactions du cheval quel comportement, quelle attitude, quelle énergie nous renvoyons. Cela permet de travailler sur de nombreuses problématiques en coaching — professionnelles comme personnelles.

Si un étudiant OpenClassrooms est curieux de voir à quoi ressemble une séance, il est le bienvenu.

Comment se structure une séance de coaching avec un étudiant ?

Ça dépend de l’étape de la recherche d’emploi du candidat. Précisons déjà que tout se passe en ligne : on se retrouve en visioconférence. 

Au début de la recherche, on travaille sur le projet, sur la définition des entreprises à contacter et surtout les outils : CV, lettre de motivation, page LinkedIn…

Ensuite, on attaque la constitution du réseau (contacter des personnes via LinkedIn notamment) et l’envoi des candidatures, évidemment personnalisées à l’entreprise et au poste à chaque fois.

La troisième étape, c’est vraiment des entretiens blancs et des retours sur les entretiens. Comment se positionner, que répondre à certaines questions, faire des retours à la personne si un entretien s’est mal passé, et ce pour qu’elle trouve un emploi ou une alternance le plus rapidement possible.

Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans le rôle de coach ?

L’accompagnement bien sûr, car j’adore aider les personnes à trouver un emploi qui leur correspond. Mais j’essaie aussi et surtout de faire matcher un candidat et une entreprise autour de valeurs communes ; ainsi la collaboration a le plus de chances d’être fructeuse. 

Un conseil à transmettre aux personnes en recherche ?

Restez authentique. En entreprise, soit les masques tombent vite, soit vous êtes malheureux de devoir jouer un rôle. Les recruteurs ne cherchent pas des clones, au contraire. Ils veulent certes des professionnels compétents, mais surtout et aussi des personnes singulières, qui vont apporter leur personnalité à l’équipe.

Je répète toujours aux étudiants que j’accompagne l’adage d’Oscar Wilde : ‘soyez vous-même, les autres sont déjà pris‘. Car par expérience, c’est souvent par l’originalité d’une candidature et les reliefs d’une personnalité que le coup de cœur mutuel entre une entreprise et un candidat surviennent. 

Envie de bénéficier du coaching pour trouver un emploi ?

Direction le programme Alternance ou nos parcours diplômants.

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« La recherche d’emploi est un job à plein-temps », Pascal, coach

Par : Nora Leon

Chez OpenClassrooms, chaque étudiant qui recherche une alternance ou un emploi peut bénéficier des conseils personnalisés d’un coach en insertion professionnelle. Rencontre de Pascal, coach spécialisé dans la recherche d’alternance et PDG d’une entreprise. 

Pascal, voulez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Pascal Goursaud, j’ai  30 ans d’expérience dans les Télécoms. Depuis 2010, je suis Directeur général de Bacarau, une entité de conseil spécialisée dans le support aux PME / ETI pour le développement au travers de collaborations B to B. 

Puisque j’ai une expérience considérable dans les Télécoms, j’ai voulu aider des jeunes et des professionnels en cours de reconversion professionnelle. Cela fait 3 ans que je suis coach en insertion professionnelle chez OpenClassrooms et que j’accompagne donc de nombreux talents OpenClassrooms dans leur recherche d’alternance.

Que faites-vous avec ces personnes ? 

Je les accompagne en tant que coach sur plusieurs séances individuelles, par visioconférence.

Je commence par être très sévère ; en leur faisant bien comprendre que la recherche d’alternance ou d’emploi n’aboutit qu’au prix d’efforts répétés, 5 jours sur 7 et 35 heures par semaine. 

Il y a un vrai travail à effectuer sur les outils de la recherche, c’est-à-dire le CV, la page LinkedIn, la lettre de motivation… Qui doivent être irréprochables et personnalisés pour faire mouche. Mais aussi un travail de fond sur le projet professionnel, l’argumentaire déployé en entretien, la posture du candidat… Nous travaillons tout cela pendant nos séances, pour décupler les chances de décrocher le sésame tant attendu, un contrat qui convienne au candidat. 

Un conseil pour les personnes en recherche actuellement ?

Deux, même ! 

Le premier porte sur l’organisation : il faut impérativement que le ou la candidat(e) tienne un tableau de bord scrupuleusement. Si la personne ne sait pas où elle a postulé, quand et quelle réponse elle a eue, elle a peu de chances de décrocher un emploi.

Le second est lié au premier : pas de relance, pas d’alternance. Sur ce tableau de bord, vous devez mettre au clair à quelle date à laquelle vous effectuerez la première, deuxième, troisième relance… Tant qu’on n’a pas de « non » définitif, elle peut continuer à relancer, par mail ou téléphone. Tout comme un commercial signe rarement un contrat à la première occurrence de son démarchage, un candidat a rarement une réponse au premier contact. La recherche d’emploi est une démarche commerciale, et l’attitude adoptée doit donc l’être aussi.

Entrer en contact sinon physiquement, au moins vocalement avec un recruteur est très efficace pour prouver sa motivation et qu’un interlocuteur se souvienne de vous. 

Vous insistez avec vos étudiants sur la démarche commerciale de l’alternance, justement… Pouvez-vous préciser ce point ?

Effectivement : cette posture de commercial avec un produit à vendre (son CV, ses compétences) avec en face non pas un recruteur mais un client potentiel (un prospect dans le langage des commerciaux) est centrale dans la recherche d’emploi ou d’alternance. Le candidat doit vanter les atouts de son produit (même s’il débute !) et la valeur ajoutée qu’il va apporter à l’entreprise.

Un recruteur n’a que faire d’un discours où le candidat lui explique ce qu’il cherche. Il n’est pas philanthrope, il a un poste à combler. Une entreprise ne recrute pas un candidat pour lui faire plaisir mais uniquement parce qu’il aura compris ses besoins et démontré être capable de participer à la résolution d’au moins une partie de ces problèmes. Pour conclure : on ne demande pas un emploi ou une alternance, on propose ses services. 

C’est avec cette nuance de taille bien en tête que les candidats motivés et rigoureux décrochent leur poste.

Voulez-vous nous partager une belle histoire ?

Je pense à un homme qui était bien formé en tant que technicien informatique dans son pays, la Syrie, et a dû demander l’asile politique en tant que réfugié en France. Il a souhaité, légitimement, passer un niveau équivalent en France.

Par son travail et sa motivation, il a surmonté à la fois les difficultés linguistiques et les écueils de la recherche d’emploi, et il est actuellement sur des rails pour s’intégrer sur le marché du travail français. Je suis fier de l’avoir aidé à rebondir.

Envie de bénéficier du coaching pour trouver un emploi ?

Direction le programme Alternance ou nos parcours diplômants.

« Mon but ? Faire matcher étudiants & entreprises », Timandra, coach

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 « Chaque étudiant a ses forces et ses faiblesses », Jérémy, mentor 

Développeur FullStack chez Advize Groupe, Jérémy transmet sa passion du code en étant mentor sur OpenClassrooms. Il a découvert cette opportunité à travers Mobiskill, notre partenaire expert du recrutement sur les postes Tech.

Comment et pourquoi êtes-vous devenu mentor pour OpenClassrooms ?

J’ai toujours aimé enseigner, transmettre mes connaissances, et aider les autres.

Dès le début de mes études supérieures, j’ai commencé à donner des cours bénévolement à mes camarades en nous regroupant toutes les semaines dans une salle prêtée par l’établissement.

Cela me plaisait tellement que les cours particuliers sont devenus un emploi étudiant grâce à un statut d’auto-entrepreneur, pour venir en aide à des étudiants de niveau collège et lycée dans les matières scientifiques.

Alors que je cherchais un nouvel emploi dans le développement Web, on m’a proposé de devenir mentor chez OpenClassrooms. Une occasion de combiner amour des cours et du partage et passion du développement.

En quoi le mentorat consiste-t’il et qu’est-ce qu’il vous apporte ?

J’ai actuellement trois étudiants avec qui nous réalisons une heure de mentorat individuel chaque semaine.

Chaque étudiant est différent : il a sa façon de penser, ses points forts, ses faiblesses et ses expériences passées. C’est d’autant plus riche lorsqu’il s’agit d’une reconversion professionnelle. Cette composante humaine et cette diversité de profils  rendent chaque séance différente par rapport aux précédentes.

Cela m’apporte à la fois des aspects passionnants au niveau professionnels, mais surtout de nouvelles connaissances.

Et bien sûr, en tant que mentor, on se nourrit des échanges avec nos étudiants. 

Quelle est votre activité professionnelle en dehors du mentorat ?

Je suis développeur Web FullStack. J’ai 5 ans d’expérience professionnelle, sans compter les nombreuses d’années d’entraînement qui les ont précédées.

Le développement est un secteur de passion, c’est rare qu’on commence seulement après ses études. Souvent, on a déjà pas mal codé et mené des projets pendant ses études.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ces métiers ?

Le développement est une aventure.

Chaque jour, les demandes, les problèmes, les idées et les façons de faire sont différents. En effet, chaque client va avoir des demandes qui lui sont propres. Les bugs remontés ne sont jamais les mêmes. Et le domaine progresse très rapidement, ce qui oblige à se mettre à jour, mais permet de découvrir de nouvelles façons de faire.

Y a-t-il des sujets sur lesquels vous aussi vous aimeriez vous former ?

La gestion de projet. J’adore m’organiser, le contact humain et aider les autres de manière pratique ou en leur partageant mes connaissances. Les métiers de la Tech sont poreux. On peut passer d’une spécialité à une autre de manière assez agile… Alors, pourquoi pas devenir chef de projet plus tard ? Affaire à suivre !

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L’apprentissage du développement vous intéresse ? Rendez-vous sur les formations diplômantes en développement informatique pour choisir votre domaine de prédilection et vous faire accompagner par un mentor.

Si comme Jérémy, vous aimez transmettre vos connaissances, devenez mentor !

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Podcast Joboscope épisode #18 : Développeur Front-End

« L’un des aspects qui m’a donné envie de devenir développeuse, c’est que c’est un monde infini de connaissances, il y a toujours des nouvelles choses à découvrir ».  Valentine Langer 

Pilier fondamental de la conception d’applications et de produits digitaux, le métier de développeur Front-End reste encore mystérieux pour beaucoup. Pire, nombreux sont ceux qui font l’amalgame avec le métier de développeur / développeuse Back End, son antonyme. Pourtant, le métier de développeur / développeuse Front End est unique en son genre, et propose à ses pratiquants une riche palette d’expériences… Et si vous en appreniez plus sur cette fonction très demandée ? Et sur ce métier que vous pouvez apprendre au sein de l’école en ligne OpenClassrooms…

On passe ⅓ de notre vie au travail. Autant exercer un job qu’on aime ! OpenClassrooms veut vous aider à trouver un métier qui vous donne envie de vous lever le matin. En écoutant le podcast le Joboscope, vous vous ferez une idée du quotidien d’un Développeur Font-End :

  • À quoi ressemble chaque journée quand on est dans le développement Front-End
  • Les technologies utilisées dans l’univers du développement Front
  • La nature des missions abordées au quotidien et les compétences à développer pour s’épanouir dans ce métier
  • Les avantages et les inconvénients de ce rôle créatif et technique à la fois
  • Les perspectives d’évolution de carrière et les salaires moyens dans l’univers du développement — à son compte ou sous contrat !

J’écoute l’épisode sur Apple Podcasts

Dans l’édition Développeur / développeuse Front-End, trois professionnels discutent de leur métier avec Marion Armengod, journaliste et modératrice. À la date d’enregistrement, Julie Berteaux est développeuse Front freelance,  Valentine Langer occupe ce rôle chez Lifen, tandis que Benjamin Mornat travaille chez Webnet. Si leurs postes ont peut-être évolué lors de votre écoute, leurs témoignages n’en restent pas moins actuels !

En écoutant l’épisode, vous découvrirez les coulisses de l’univers du développement Front-End, et ce qui le rend si attractif aux yeux de nos trois invités… À savoir, la richesse des expériences à portée de main, et la diversité des connaissances engrangées !

« Le plus important, c’est vraiment d’être à l’écoute, d’avoir toujours envie d’évoluer. Parce que stagner n’est pas une option : la technologie avance tellement vite, qu’elle avance plus vite que nous. Il faut toujours être à la page, toujours avoir envie d’apprendre de nouvelles choses » . Benjamin

Vous apprendrez aussi à faire la différence entre les métiers souvent confondus du développement Front-End et du développement Back-End, deux pratiques très complémentaires, mais également très différentes. 

«Le développeur Front est plus proche des utilisateurs, il va aborder les choses en frontal puisqu’il va voir les problèmes qui sont remontés directement. Mais il va aussi devoir travailler avec le Back-End pour avoir le bon modèle de données, ou pour avoir la bonne information au bon moment » . Valentine                                       

Vous découvrirez également quelles sont les synergies entre ces deux métiers. 

Envie d’en savoir plus ? 

J’écoute l’épisode sur Spotify

Vous plongerez en écoutant cet épisode dans le quotidien de nos intervenants, qui vous partageront sans langue de bois les aspects positifs de leur métier, tout comme ses inconvénients !

« Je pense que pour n’importe quel métier technique comme le nôtre, il faut vraiment être très persévérant si l’on choisit cette voie, puisque cela implique de beaucoup se former, beaucoup lire, de toujours continuer à accepter d’apprendre ». Valentine

Nous vous dévoilerons aussi les évolutions de carrière envisageables, ainsi que les évolutions de salaire sur ce métier très demandé.

Vous entendrez les confidences des trois professionnels sur leur métier et leur manière de l’exercer. C’est sans tabous, promis !

« Quand on est confronté à des frameworks de code qui ne marchent pas, que l’on butte dessus et que l’on ne trouve pas la solution, ça peut très, très vite devenir frustrant ! ». Benjamin

« La grande différence avec le Back-End, c’est qu’en Front-End, il faut quand même avoir une sensibilité assez visuelle. Il faut être doté d’un certain sens de l’esthétique pour mettre en œuvre une page, synchroniser des éléments entre eux… ». Julie 

« Vous êtes proche de l’expérience utilisateur, c’est vraiment très agréable de comprendre et de voir ce que vous faites avoir un impact au quotidien ». Valentine

« En premier lieu, ce qu’il faut savoir, c’est que le partage, c’est le plus important. Notre métier, on ne peut pas réussir tout seul ». Benjamin

 « C’est un monde dans lequel il y a beaucoup de choses qui encouragent le travail en équipe, de manière humble, avec une communauté qui fait preuve de beaucoup d’honnêteté intellectuelle ». Valentine

 « Un autre aspect très important, de ce métier, et d’autres métiers de la tech, c’est l’indépendance. Une fois qu’on a son ordinateur et un bon wifi, on peut travailler d’où on veut ». Julie 

Liens utiles :

Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Ausha
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Apple Podcasts
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Spotify
Le Joboscope Développeur / développeuse Front-End sur Deezer 

Envie de découvrir d’autres aspects du métier de développeur / développeuse ?

Allez découvrir les épisodes dédiés aux autres rôles du développement :

Développeur / développeuse Web

Développeur / développeuse Back-End

Développeur / développeuse iOS

Développeur / développeuse Android

Envie d’apprendre ce métier chez OpenClassrooms ?

OpenClassrooms est une école en ligne qui propose des formations en ligne certifiantes ou diplômantes pour apprendre les métiers du numérique.

Notre formation « Développeur d’application – JavaScript React », d’une durée de 12 mois (à partir de 18 mois en alternance), débouche sur un niveau bac +3/4 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).

L’article Podcast Joboscope épisode #18 : Développeur Front-End est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Ousmane, alternant développeur Web sur Prép’Apprentissage

Dans un monde où tout change très vite et où les besoins en termes de métiers évoluent à toute vitesse, Ousmane Yattara a fait le pari de développer ses compétences numériques. Il s’est positionné sur le développement Web, secteur en forte demande, et suit actuellement une formation en alternance chez OpenClassrooms pour devenir développeur, suite au programme financé Prép’Apprentissage. Retour sur un virage numérique réussi ! 

Bonjour Ousmane, pourquoi as-tu choisi le développement Web sur Prép’Apprentissage ?

Après un bac pro en gestion-administration, j’ai eu une expérience de management en rayon chez Monoprix. 

Très rapidement, je me suis rendu compte qu’aujourd’hui tout est numérisé, d’où la nécessité d’apprendre à s’adapter.

J’ai déjà de belles cordes à mon arc : je parle anglais couramment, je maîtrise plutôt bien les outils informatiques, mais je trouvais qu’il manquait le petit plus qui rendrait mon profil plus attractif.

Et à mon sens, ce petit plus, c’était de comprendre ce qui se passe derrière un ordinateur : autrement dit, de faire fleurir mes aptitudes en informatique.

C’est ce qui m’a poussé à suivre cette formation en développement Web proposée par OpenClassrooms. Aujourd’hui, je peux réaliser des choses passionnantes :  créer une page Internet, mettre en place des outils numériques et les utiliser sans problèmes… Je commence même à maîtriser des langages informatiques. Je suis ravi de ma progression.

Qu’est-ce que tu as pensé de ta formation OpenClassrooms ?

C’est vraiment merveilleux de nous accorder cette opportunité, qui n’est pas forcément évidente à décrocher ! OpenClassrooms m’a aidé à transformer mon projet en réalité.

As-tu bénéficié d’un accompagnement ?

On m’a proposé d’intégrer le programme Prép’Apprentissage, qui dure 4 mois et prépare à la recherche d’alternance. J’ai été suivi par plusieurs coachs tout au long de cette préparation.

Dans la première partie de ce programme, on explore 4 métiers très recherchés, dont celui de développeur Web. Pendant cette phase, ma première coach en orientation professionnelle m’a aidé à m’organiser et à trouver mon rythme, et surtout à confirmer que c’était le bon métier pour moi. 

Sur la deuxième partie de la formation, l’idée était de développer des bases sur le métier de développeur. J’ai eu un mentor qui a été extraordinaire, qui m’a accompagné jusqu’au bout. On a travaillé main dans la main pour réaliser les premiers projets de la formation développeur Web. Cela m’a aidé à progresser, c’était une super expérience. 

Enfin, sur la troisième partie, l’idée était pendant un mois de créer les bons outils pour décrocher une alternance : la lettre de motivation, le CV… J’ai été suivi par un autre coach aguerri, qui m’a poussé à me remettre en question et clarifier mes objectifs de carrière. Il m’a fait prendre conscience que même si j’avais déjà des savoir-faire, développés dans mes premières expériences professionnelles et des aptitudes administratives, je devais persévérer et développer de nouvelles compétences. Il m’a aidé à définir un plan d’action que j’ai réussi à accomplir avec lui. 

Aujourd’hui, grâce à OpenClassrooms, je me sens bien dans ma peau ! J’ai la sensation d’avoir fait les choses correctement et d’en avoir retiré beaucoup de valeur : je n’ai loupé aucune étape, j’ai suivi les cours de manière très investie, et le résultat est extraordinaire. Je cherche maintenant une entreprise pour terminer la formation développeur Web en alternance, et me lancer sur le marché de l’emploi.

À lire : l’histoire d’Alicia, aussi reconvertie sur Prép’Apprentissage

C’est un magnifique témoignage ! Et justement, demain, c’est ton alternance qui commence ?

Je suis encore en recherche. Le souci, c’est que les entreprises recherchent plutôt des compétences en PHP, JavaScript… Dans notre formation, malheureusement, nous n’avons pas encore entamé l’étape de ces langages.

Mais je profite du temps libre qu’il me reste avant l’alternance pour suivre les cours en PHP de Mathieu Nebra. Je n’en suis qu’à la moitié et je suis déjà capable d’analyser et comprendre ce qu’est le PHP. J’ai aussi appris à faire la différence entre les langages de programmation pour des sites dynamiques et ceux des sites statiques. 

J’ai la sensation d’avoir bien avancé. Je sais désormais parler de variables, des fonctions, c’est une merveille pour moi, tout ça. Et puis sur WordPress, je commence à créer des sites Internet tout seul : la difficulté et le défi ne me font plus peur.

Pourquoi souhaites-tu continuer en alternance ? 

Ousmane répond du tac au tac avec un petit sourire : « Elle va faire de moi quelqu’un de nouveau ! (rires). L’alternance, c’est le meilleur moyen aujourd’hui d’apprendre facilement et d’une manière adaptée tout ce que l’on veut. 

On a beau acquérir du savoir par l’écrit, la vidéo ou l’oral, la pratique reste toujours plus efficace. », explique le jeune homme.

Un dernier mot à partager avec nous ? Est-ce que tu recommanderais OpenClassrooms aux personnes qui souhaitent se former aux développement Web ? 

OpenClassrooms, c’est merveilleux ! Sincèrement, je trouve que l’approche et le suivi sont très humains. Personne ne m’a lâché, je n’avais jamais ressenti ça dans aucune formation auparavant. Je suis accompagné par mon coach, par le student success manager — c’est très précieux.

Toute l’équipe s’inquiète de savoir comment les choses se passent pour moi, je reçois souvent des textos me demandant comment j’évolue. Une fois la formation terminée, je pensais que le suivi s’arrêterait peut-être. Mais il n’en est rien ! J’échange toujours autant avec mes interlocuteurs, on m’envoie des offres d’emploi… L’aventure continue, et j’en suis très heureux.

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Le métier de développeur Web est en plein essor. Quel que soit le secteur dans lequel vous souhaitez évoluer, des compétences en développement peuvent être un bel atout à présenter à un recruteur. 

Vous aussi, vous vous intéressez au développement Web ? Rendez-vous sur la page parcours de la formation pour découvrir son contenu. Vous pouvez aussi suivre les cours dispensés sur le parcours gratuitement ; cela vous donnera un bon aperçu pour vous lancer sur cette formation professionnalisante. 

Vous voulez encore explorer les métiers possibles ? Vous avez maximum le niveau bac et au maximum 20 ans ? Rendez-vous sur la page du programme Prép’Apprentissage pour en savoir plus.

 

[Podcast] Trouver une alternance en temps de crise

[Podcast] S’intégrer en télétravail en alternance

[Podcast] Prép’Apprentissage : choisir un métier et trouver une alternance sans galérer

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Sylvie, de la coiffure à l’immobilier grâce à Passeport Numérique

Par : Nora Leon

De la coiffure à l’immobilier, il n’y a qu’un pas ? C’est ce que nous apprend l’histoire de Sylvie Tello, diplômée Passeport Numérique. Après bien des années à prendre soin des coiffures de ses clients et un petit passage à vide, Sylvie a rebondi sur OpenClassrooms, l’école en ligne des métiers du numérique. L’occasion de bifurquer vers un métier qui lui plaît vraiment. Rencontre.

Bonjour Sylvie, vous êtes coiffeuse de métier, c’est cela ?

J’ai fait une longue carrière, mais je suis coiffeuse au départ et mon dernier métier était assistante maternelle. Coup dur de la vie, au décès de ma maman, j’ai perdu toute motivation. J’avais perdu mon père quelques années auparavant, donc c’était une deuxième partie de moi qui s’en allait. J’ai ressenti une profonde tristesse et pendant un an, je n’ai plus pu travailler.

Chez Pôle emploi, mon premier conseiller ne s’est pas montré très compréhensif. J’ai changé et je suis tombée sur une dame qui, elle, a voulu m’aider. 

Votre conseillère qui vous a proposé la formation « Passeport numérique » ?

Oui ! Elle a vite compris que je ne me voyais plus dans le milieu de la coiffure, à travailler le samedi et le dimanche et même les jours fériés. Je suis maman et ma petite dernière a treize ans : j’ai besoin de temps libre pour me consacrer à ma famille. 

Pour autant, j’aime le relationnel, le commerce, parler, les gens. Cela vient de mon métier de coiffeuse. J’ai pensé au dropshipping, mais cela me faisait peur de me lancer seule ; je n’ai pas pris le risque. 

Alors, nous avons exploré le métier d’agent immobilier, dont je suis passionnée. Pour l’exercer, il me fallait de bonnes bases en informatique. Ma conseillère m’a proposé la formation rapide Passeport numérique pour que je me forme. Elle m’a dit : « Lancez-vous, vous allez apprendre plein de choses ! ». Et elle avait raison !

Comment s’est passée la formation ?

J’ai été très surprise de ce format en ligne. Au départ, je pensais que mon mentor allait être avec moi du matin au soir par visio, mais en fait je devais être autonome (rires). 

Ma première mentor ne comprenait pas que j’aie besoin qu’elle me montre les choses sur l’ordinateur plusieurs fois. D’elle-même, elle m’a proposé de continuer avec une personne plus pédagogue, qui a parfaitement compris mes besoins. 

Je suis vraiment bien tombée. Mon mentor m’a poussée vers le haut, m’a aidée à avoir confiance en moi.

Il m’a donné pas mal d’autonomie, en m’accompagnant pour que je m’en sorte.

À partir de là, je me suis éclatée en formation. Dans Passeport Numérique, on apprend les bases de tout ce qui est utile sur un ordinateur. J’ai découvert PowerPoint, Google Meets, j’ai approfondi mes connaissances sur Zoom et Word. 

J’ai fait des slides toute seule. Même insérer une image, pour une débutante comme moi, ce n’était pas évident ! J’ai aussi dû organiser une réunion ou encore travailler sur un projet fictif pour le restaurant le Fouquet’s. Les projets sont intéressants, bien expliqués et si on comprend pas, on demande.

Pour les soutenances, je suis tombée les mentors validateurs m’ont mise à l’aise. Je suis allée au bout de la formation. Je suis fière de moi !

Qu’avez-vous aimé dans la pédagogie d’OpenClassrooms ? 

Tant de choses ! Les projets sont bien faits, et le rythme est flexible. On ne te met pas la pression avec les dates, on sait que tu vas rattraper. Je me suis donnée à fond. 

J’ai aussi apprécié l’aspect humain. On a notre mentor et la communauté sur l’outil interne où tous les étudiants s’entraident, se motivent. On se félicite, on se soutient, parfois on fait même connaissance en vrai. 

Qu’est-ce que cette formation vous a apporté de plus important ?

 

Au-delà d’une aisance sur un ordinateur (le but de Passeport Numérique !), c’est surtout de la confiance en moi. 

Au début, j’avais peur. Je me disais que les autres avaient tous fait plein d’études, que moi la petite coiffeuse je n’avais rien à faire là. Je me suis vite rendue compte que j’avais tout à fait ma place et que moi aussi, je pouvais énormément apprendre.

Et puis, j’ai quand même 54 ans… Chez OpenClassrooms, suite à Passeport Numérique, j’ai un coach pour chercher un emploi. Ça me rassure de ne pas être seule dans la nature !

Avez-vous été surprise de quelque chose ? 

Je ne pensais pas réussir à me débrouiller toute seule. Je croyais que j’allais être prise par la main toute la journée. Finalement, je n’en ai pas eu besoin, ça a roulé tout seul. 

J’ai aussi été surprise de la façon dont la formation était organisée. Ça va doucement, on n’a pas la pression. Et tant mieux, car quand on me met la pression, je n’y arrive pas ! (rires).

À présent que vous avez réussi Passeport Numérique, quel est votre projet ?

Je voudrais devenir agent immobilier. J’ai soif d’apprendre et ce secteur m’attire beaucoup. 

Aujourd’hui, je suis en Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) en stage chez un agent immobilier. J’adore mon nouveau métier et j’espère rester dans cette agence à l’issue de mon stage.

D’ailleurs, il y a des ponts avec mon ancien métier et mon futur job ! En coiffure, on a un côté psychologue. On écoute, on conseille nos clients… Je pense retrouver cet aspect avec mes futurs clients en agence immobilière, car quand on achète un appartement ou une maison, c’est une grande décision de vie. 

Ce métier me permettra d’utiliser mes qualités d’écoute et de communication, que j’aime tant mettre en pratique.

Une chose est sûre, Passeport Numérique m’a mise sur des rails pour terminer ma carrière dans un métier qui me plaît. 

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Vous vous retrouvez dans le témoignage de Sylvie et avez envie, vous aussi, de suivre le programme Passeport Numérique ?

Il est financé par Pôle emploi et vous permettra d’être à l’aise sur les outils numériques, quel que soit votre projet professionnel. Vous aussi, lancez-vous !

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« J’aime voir mes étudiants surmonter les difficultés », Ranga, mentor

Développeur d’applications chez Nokia, Ranga est aussi passionné par la formation et la transmission des connaissances. C’est cette envie de partager son expérience qui l’a poussé à devenir mentor chez OpenClassrooms, sur la formation en ligne Développeur d’applications python. Rencontre.

Pourquoi et comment êtes-vous devenu mentor OpenClassrooms ?

Grâce à un collègue qui est mentor depuis plus de 4 ans, et que je connais depuis longtemps ! Il m’a fait découvrir OpenClassrooms et j’ai sauté le pas. C’était un grand défi pour moi, dont je suis content aujourd’hui.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de sauter le pas ?

Je donne des cours de soutien scolaire en mathématiques depuis l’époque de mes classes préparatoires. Comme j’avais un bon niveau en mathématiques, j’ai été en mesure d’aider pas mal d’étudiants. Le mentorat avec OpenClassrooms, c’est un moyen de maintenir une continuité avec tout ça. 

Je souhaite continuer dans la formation. Un jour peut-être, j’aimerais travailler exclusivement dans ce domaine. OpenClassrooms, c’est à la fois un beau défi et une porte pour aller dans cette direction.

Pourquoi cet attrait pour la formation ? 

Parce que j’aime être en contact avec des personnes et les aider. En parallèle des mathématiques, j’ai aussi donné des cours de musique. La formation, pour moi, c’est allier l’utile à l’agréable par la transmission de connaissances tout en faisant quelque chose qu’on aime. Il n’y a pas mieux ! 

Comme je suis aussi développeur logiciel, j’ai eu envie de transmettre mes connaissances dans ce domaine-ci également.

En quoi consiste le mentorat ?

Le mentorat consiste à suivre les étudiants tout au long de leur parcours, d’être leur allié, de les aiguiller.

Pour moi, c’est avant tout un échange qui va dans les deux sens. D’une part, j’apporte à l’étudiant des connaissances qui vont lui permettre de réaliser son parcours dans les meilleures conditions. D’autre part, le mentorat me permet de constamment monter en compétences, car les étudiants m’apprennent énormément. Je suis en effet dans l’IT (informatique) et ce secteur bouge sans arrêt !

J’apprécie aussi que l’on soit dans un cadre un peu moins “sérieux”. On est un peu plus proches avec les étudiants, une relation de confiance se met en place.

Qui sont vos étudiants, comment décririez-vous votre relation avec eux ?

Ce qui est génial, c’est la diversité des profils. Il y a des étudiants qui ont mon âge, certains sont plus jeunes, d’autres beaucoup plus vieux que moi. Je trouve ça chouette, parce que de mon côté, j’ai fini mes études il y a 6 ans et je comprends encore plutôt bien ce qu’attendent les étudiants, comment ils réfléchissent, les choses sur lesquelles ils bloquent, parce que j’ai eu les mêmes problèmes. 

Quoi qu’il en soit, j’essaie d’instaurer un climat de confiance dans ma relation avec les étudiants, pour les mettre à l’aise.

Quel est le lien entre votre métier et le mentorat ?

Quand je suis rentré chez Nokia, j’ai été développeur logiciel, et au bout de deux ans environ, mon manager m’a donné des responsabilités. Il m’a demandé de former les nouveaux arrivants, les jeunes, les alternants et les stagiaires. 

Ça a été un déclic. J’ai fini par former quasiment toute l’équipe et mon chef m’a donné plus de responsabilités.

Je me suis retrouvé à faire des formations pour l’ensemble des développeurs et testeurs français. J’avais des audiences de 1000, 2000 personnes, c’était vraiment sympa ! 

C’est aussi formidable de constater que mes formations sont bien reçues. Parfois, un collègue vient me voir pour me dire qu’il a apprécié ma formation. D’autres me demandent de leur envoyer des vidéos, et mon manager me relaie parfois leurs éloges ! Ces retours positifs me confortent sur le chemin de la formation professionnelle.

Finalement, aujourd’hui, la formation, c’est ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Oui ! Aujourd’hui, presque tous les mois, mon manager me demande d’animer une formation pour les nouveaux arrivants, ou sur d’autres sujets. On réserve 20 à 30% de mon temps sur le sujet.

Ça m’apporte une casquette de formateur chez Nokia, alors que je n’étais pas du tout venu pour ça ! (rires) Mais c’est formidable, parce que ça va exactement dans le sens de ce que je veux faire.

Il faudrait quand même que vous continuiez à exercer ?

C’est vrai ! L’IT, ça avance très, très vite. Donc il faut en effet absolument que j’exerce le métier dans un milieu professionnel. `

C’est pourquoi, je continue à travailler dans mon entreprise, notamment pour garder les bonnes pratiques de développement et pour continuer à perfectionner mes compétences auprès d’autres collègues.

Est-ce qu’il y a un projet de la formation Développeur Python que vous avez trouvé particulièrement intéressant ?

De manière générale, les projets les plus intéressants à mentorer pour moi sont les premiers. Tout simplement parce que c’est là que les étudiants ont le plus de mal. Ils découvrent le monde du développement et c’est génial de les voir progresser, se dépasser et surmonter leurs difficultés.

Puis, au bout d’un certain moment, ils ont l’expérience nécessaire pour commencer à apprendre tout seuls, bien qu’ils aient encore besoin de moi parfois. J’interviens alors plutôt pour du suivi, voire du déblocage. 

Une anecdote à nous partager ?

Je me souviens d’une étudiante qui n’y connaissait rien en informatique. Elle a passé son cap du projet numéro 4 et elle était tellement fière, c’était un plaisir ! C’est son acharnement au travail qui a permis sa réussite.

J’adore voir mes étudiants terminer leur parcours, être fiers d’eux-mêmes.

Qu’est-ce qui se passe lorsqu’ils finissent leur parcours ? 

J’arrête de les mentorer, mais je reste en contact avec tous mes étudiants, que ce soit sur LinkedIn ou sur Workplace. J’ai encore des étudiants d’il y a six mois qui me contactent pour me dire qu’ils ont trouvé du boulot, je trouve ça génial. 

Le défi, c’est vraiment les étudiants qui n’ont jamais eu d’expérience en informatique. Dans ces cas-là, il faut sans cesse adapter sa manière d’enseigner à la personne.. 

Vous avez l’air d’adorer la mission de mentor…

Absolument ! J’aimerais beaucoup, si possible, pouvoir travailler très rapidement  dans le domaine de la formation. Et justement, avec le collègue qui m’a présenté OpenClassrooms, nous avons un projet de collaboration. 

J’adore aussi la relation humaine qu’on a avec nos étudiants, c’est vraiment génial. J’ai pu donner des missions à certains étudiants aussi ! Je connais leur niveau parce que je les ai formés, ça me permet de leur donner des missions les yeux fermés. 

Dès que je vois une opportunité, je la partage aussi à mes anciens étudiants. Ça permet de les mettre très vite dans le bain. J’essaie de rester en contact avec eux et de les aider un maximum. 

Le mot de la fin ? 

OpenClassrooms, c’est une superbe opportunité, que ce soit pour les étudiants ou les mentors. Un grand merci, parce que je m’éclate dans ce que je fais !

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Vous vous intéressez aux formations en ligne en développement sur lesquelles Ranga est mentor ? Lancez-vous !

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Devenir mentor chez OpenClassrooms, c’est une aventure humaine qui semble avoir réussi à Ranga. Son rôle lui permet de tisser des liens avec les étudiants qu’il accompagne, mais aussi d’enrichir ses propres compétences de formateur. Une opportunité pour Ranga d’ajouter de nouvelles cordes à son arc, et de préparer la suite de sa carrière tout en s’épanouissant.

Envie vous aussi de sauter le pas et de devenir mentor ? Rendez-vous sur la page Carrières Mentors

« Je rencontre une richesse de profils », Danyl, mentor

 

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« Les étudiants font des réflexions pointues », Sara, mentor

Sara aime les défis et s’est lancée en tant que consultante social média en freelance il y a peu. Pour transmettre ses compétences, elle a décidé de devenir mentor OpenClassrooms sur trois parcours francophones et anglophones, dans le domaine du marketing. De quoi constamment remettre en question ses connaissances ! Rencontre. 

Pourquoi êtes-vous devenue mentor ? 

J’ai un parcours plutôt classique en entreprise, dont dix années au sein du service marketing d’une très grosse entreprise. À la suite de cette expérience, j’ai voulu changer. Je suis passée dans une petite agence de publicité digitale. Depuis l’année dernière, j’ai enfin décidé de prendre mon envol en exerçant en tant qu’indépendante.  

Pour moi, il était important d’avoir une dimension de transmission et de formation pour aider les étudiants à devenir autonomes et développer leurs compétences.

Quand j’ai vu que OpenClassrooms cherchait des mentors dans mon domaine de compétence, j’ai sauté sur l’occasion. Je suis désormais mentor sur les parcours Community Manager, responsable marketing et communication et Digital Marketer (parcours en anglais).

Je suis contente parce que j’aime vraiment la relation que j’ai avec mes étudiants. Ça me permet moi aussi de grandir et d’apprendre des choses au quotidien, de remettre en question mon propre savoir et de continuer à devenir meilleure, même dans ce que je savais déjà faire. 

Que fait exactement une mentor ? 

Prenons l’exemple du rendez-vous hebdomadaire avec mes étudiants. Comme je leur dis toujours, il faut que chaque session soit un moment de plaisir. C’est un rendez-vous qui permet d’inscrire leur formation dans une certaine routine, durant lequel je vais entre autres les éclairer sur certaines notions, remettre en perspective les choses ou encore expliquer avec des cas concrets l’importance des compétences à acquérir.  

Je peux aussi les débloquer sur des connaissances qui sont parfois floues. Je leur apprends à chercher par eux-mêmes, je partage des pistes de réflexion. Je leur montre comment monter en compétences et je les accompagne tout du long.

Quel est le lien entre le mentorat et votre métier ? 

Comme j’ai longtemps travaillé dans une grande entreprise ainsi qu’au sein d’une agence, j’ai conscience de la manière dont les choses se passent dans le milieu du marketing et de la communication. Mon activité d’indépendante m’aide aussi à comprendre les problématiques actuelles des clients. 

J’explique à mes étudiants qu’ils pourront être confrontés à ces différentes questions. Ils seront amenés à travailler avec des personnes qui ne pensent pas de la même façon. Il est donc nécessaire qu’ils apprennent à cadrer le travail d’une agence ou encore qu’ils prennent le temps de bien comprendre les demandes d’un client. 

Comment se passe le travail de mentor avec les étudiants, de manière pratique ? 

On se retrouve toutes les semaines par visio. On commence par échanger, pour savoir si la semaine s’est bien passée. Cela permet de faire du lien et de cadrer la discussion. 

Ils me présentent ce qu’ils ont fait, comment ils ont avancé, et s’ils ont réussi à remplir les objectifs fixés. Si quelque chose les a bloqués, on regarde cela ensemble et je leur donne des conseils. Parfois, je leur lance un défi, en leur soumettant des questions qu’ils pourraient avoir lors de la soutenance. Je ne suis pas là pour juger leur stratégie, mais pour comprendre le cheminement de leur pensée. Ensuite, on échange et on avance ensemble sur les prochaines étapes et on fixe les objectifs pour la session suivante. 

S’ils ont des questions entre nos rendez-nous, il faut qu’ils puissent être autonomes dans leurs recherches, ou sinon demander sur Workplace. Je suis bien sûr disponible, l’essentiel étant qu’ils ne restent pas bloqués. Je réponds toujours par email afin qu’ils puissent avancer jusqu’à la prochaine session. 

C’est quoi le Workplace ? 

C’est le réseau social interne d’OpenClassrooms. On y retrouve les étudiants, les mentors et surtout beaucoup d’entraide. J’y partage notamment des liens pour aider mes étudiants. 

Qu’est-ce que vous apporte le fait d’être mentor ? 

Cela m’apporte de la fierté, surtout quand j’ai des étudiants qui m’envoient un message m’annonçant leur réussite. 

Cela demande aussi de l’humilité. Ils ont en effet souvent des questions très pointues pour lesquelles je préfère me renseigner et leur apporter du contenu de qualité. C’est enrichissant parce que cela m’apprend beaucoup sur les parcours individuels des étudiants et leurs cultures. J’ai par exemple un étudiant qui habite au Canada, mais qui vient du Botswana.  Il avait des questions sur le marketing digital, des choses qui me paraissent évidentes. 

La dimension culturelle est aussi passionnante. J’aime beaucoup apprendre des gens et de leurs parcours. De manière générale, les voir progresser, partir de rien et faire ensuite des projets en trois semaines, ça me rend super fière. 

Est-ce que vous pouvez nous partager l’histoire d’une réussite qui vous rend fière, justement ? 

Je n’ai pas encore eu d’étudiant diplômé, mais j’en ai un qui en est au stade du dernier projet. C’est un étudiant de Singapour. Il a commencé avec un petit boulot à côté et n’avait pas de connaissances sur le marketing. Pourtant, il a su prendre en main sa formation, acquérir les compétences clés et les savoir-faire professionnels. J’en suis fière. 

Le projet de vos étudiants que vous trouvez intéressant ou qui vous met au défi ? 

Il y a ce projet, sur la manière d‘apprendre à gérer une équipe créative et faire un brief. C’est étonnant parce que les étudiants font des supers briefs, mais ils oublient tous de mentionner les livrables attendus. Et puis c’est un projet très concret, qui leur apprend à rédiger un e-mail et à formuler clairement des demandes.

J’aime beaucoup ce projet, parce qu’il met l’accent sur la dimension humaine d’une mission, qui est pour moi fondamentale. Les étudiants doivent ainsi apprendre à cadrer les choses, à être précis et détailler leurs demandes.

Vous accompagnez combien d’étudiants ? 

13 à peu près. 

Y a-t-il un ouvrage dont vous recommandez la lecture parce qu’il vous a inspiré personnellement ou professionnellement ?

Système 1 / Système 2 de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie. Il a décrit le phénomène des biais cognitifs qui affectent toutes nos décisions, que l’on croit souvent rationnelles sans l’être. Ça m’aide à prendre du recul, à rester humble dans mes certitudes, à convaincre aussi. 

Je trouve fascinant qu’on soit incapable de s’émanciper totalement de nos biais, malgré tous les efforts. Un peu comme si on essayait de voir le monde autrement que par nos yeux.

Et la suite ? 

J’ai vraiment envie de poursuivre sur ces notions de formation et de transmission, en gardant cela au cœur de mon activité. 

Je souhaite également développer mon activité de conseil, trouver des sessions de formation en école. Je poursuis en parallèle mon activité de photographe, je cherche à faire produire une série que j’ai écrite et je lance mon blog sur les biais cognitifs. J’aime beaucoup l’idée d’avoir plusieurs activités, et j’adore le mentorat, mais cette activité ne peut pas être réalisée à plein temps.

Il faut veiller à garder un pied dans la réalité du métier. 

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Si vous rejoignez l’une des formations en ligne en marketing, vous pourrez être accompagné par Sara.

Comme Sara, vous aimeriez devenir mentor OpenClassrooms dans votre expertise métier ? Rejoignez cette aventure humaine pour compléter vos revenus en nous soumettant votre CV.

L’article « Les étudiants font des réflexions pointues », Sara, mentor est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

« J’aime accompagner les étudiants jusqu’à la réussite », Danyl, mentor

Par : Nora Leon

Danyl Semmache est ingénieur informatique chez Nokia mais aussi mentor sur les formations en ligne développeur iOS, développeur Web et Product Manager d’OpenClassrooms.

En parallèle, il donne également des cours à l’ECE Paris sur le développement d’applications mobiles. Il nous parle de sa mission de transmission et de son quotidien de développeur. Rencontre.

Bonjour Danyl, comment êtes-vous devenu mentor sur OpenClassrooms, et pourquoi ? 

Je suis mentor OpenClassrooms depuis 4 ans, j’accompagne une trentaine d’étudiants en ce moment.

Lors de mes études supérieures, je faisais du bénévolat au sein d’une association en tant que tuteur dans laquelle j’aidais des collégiens en difficulté scolaire en ZEP. 

J’ai poursuivi l’aventure à la sortie de l’école, en devenant mentor. J’avais envie de partager mes connaissances, en parallèle de mon CDI. 

J’ai créé mon statut d’auto-entrepreneur pour postuler chez OpenClassrooms. Et c’est là que j’ai pu devenir mentor sur le parcours iOS pour commencer. 

Être mentor est une aventure humainement très riche. Je rencontre des profils différents, mais qui ont tous le même but : changer de vie professionnelle pour s’épanouir davantage. 

C’est génial de voir qu’une fois la formation passée, mes étudiants sont heureux dans leur travail. J’ai été témoin de nombreuses réussites : je suis content d’y avoir participé. 

En fait, c’est plus que du code, c’est une aventure humaine, et c’est ce que j’adore. 

Et comment avez-vous connu OpenClassrooms ? 

J’étais inscrit sur OpenClassrooms, anciennement le Site du Zéro, depuis 2011. J’ai commencé à coder à l’âge de 16 ans en suivant les cours de Mathieu Nebra, en HTML – CSS. Cela m’a très vite donné envie de poursuivre l’aventure. 

Le code m’a beaucoup plu et j’ai intégré une école informatique. 

J’ai eu la chance de suivre un beau parcours dans le Programme Grande Ecole de l’EPITECH, à l’UNISTRA et à HEC Paris. J’ai donc naturellement eu envie de rendre la pareille en transmettant mon savoir.

Dans les faits, en quoi cela consiste-t-il d’être mentor ? 

Être mentor, c’est avant tout suivre et accompagner les étudiants au fil de leur parcours, s’assurer qu’ils montent en compétences et répondre à toutes leurs questions. 

Je fixe également avec eux leurs objectifs. Ils doivent être cohérents avec leur personnalité et leur environnement personnel.

Je dois m’assurer que les étudiants sont sur les bons rails et qu’ils avancent à leur rythme.

Et vous parvenez à concilier votre métier et votre activité de mentor ? Y a-t-il un lien entre les deux ?

Absolument. J’arrive à concilier les deux en bonne partie grâce au sport, qui m’a appris à avoir de la discipline et être organisé. 

J’ai commencé ma carrière chez Orange. Je faisais du développement d’applications mobiles grand public au même moment où je suis devenu mentor iOS. Petit à petit, j’ai élargi mes compétences pour être aujourd’hui mentor sur quatre parcours. 

Ensuite, lors de mon passage chez Nokia, j’ai acquis deux autres certifications : PSM1, pour le parcours de Scrum Master, et plus récemment, la PSPO1, pour accéder au parcours de manager de projet. 

L’opportunité de devenir enseignant en école d’ingénieurs à l’ECE a été rendue possible parce que j’avais cette expérience de mentor chez OpenClassrooms. J’ai pu y apprendre le code quand j’étais plus jeune, devenir développeur ensuite, puis ingénieur, et aujourd’hui transmettre mes connaissances. Cela m’a alors ouvert des portes à de nouvelles opportunités professionnelles. 

Mon activité de mentor m’a permis de grandir dans mon approche, dans ma manière d’expliquer les choses.

Je retravaille certaines notions pour ensuite mieux les transmettre à mes étudiants. Je peaufine régulièrement ma méthode pour qu’elle soit pédagogique et ludique à la fois.

Aujourd’hui, une chose est sûre : je souhaite conserver un pied dans la formation, en parallèle de mon activité professionnelle d’ingénieur.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre activité professionnelle ? 

Dans mon école, on m’a appris à « apprendre à apprendre”. Au quotidien, cela se traduit ainsi : toujours avoir un pied dans les dernières actualités tech et me tenir informé des nouveautés. 

Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est transmettre mes connaissances et accompagner des étudiants jusqu’à la réussite. C’est pour moi la plus belle des victoires.

D’ailleurs, il m’arrive souvent de recommander des anciens étudiants pour devenir mentors à leur tour. En quatre ans, j’ai recommandé une dizaine de personnes qui ont intégré OpenClassrooms. 

Voulez-vous partager une histoire qui vous rend particulièrement fier ? 

J’en ai plusieurs, mais une m’a particulièrement touché.

La personne n’avait pas pu finir le parcours développement Web, pour des raisons personnelles. Père de famille, trentenaire, il m’avait dit qu’il reprendrait un jour le parcours. Lorsque j’ai repris de ses nouvelles, il était devenu webmaster en CDI. Il m’écrivait qu’il avait enfin trouvé un travail qui lui plaisait, qu’il ne comptait pas ses heures, qu’il apprenait énormément et qu’il était très heureux. 

Il y bien sûr d’autres belles réussites, avec des personnes qui ont terminé leur parcours. J’accompagnais un étudiant sur le parcours Développeur d’applications iOS qui avait arrêté ses études en 3e année de fac.

Sa formation s’est très bien passée et je l’avais d’ailleurs recommandé chez Orange pour son premier stage. Il travaille aujourd’hui chez BforBank avec un salaire de bac +5. C’est une belle victoire. 

En fait, j’ai beaucoup de jolies histoires à partager. En ce moment, j’accompagne une personne réfugiée politique, qui était professeur d’économie dans son pays et qui possède quelques bases en programmation acquises en France. Il s’apprête à se professionnaliser avec OpenClassrooms et postule pour le parcours de data analyst. Je l’accompagne pour trouver son alternance. 

Mais vous êtes aussi coach ? 

Oui, tout à fait, je suis mentor et coach. En tant que coach, la mission est un peu différente, car il s’agit de mettre le pied à l’étrier à des personnes pour qu’elles trouvent un emploi ou une alternance.

Et qu’est-ce que vous préférez entre les deux ? À moins que ce soit complémentaire ? 

J’ai fait du mentorat pendant 4 ans, et j’en fais toujours. 

Il m’arrivait très souvent, en fin de parcours, de donner quelques derniers conseils : compléter son profil LinkedIn, créer un compte sur GitHub, Stack et Overflow ou encore peaufiner son CV. 

J’ai donc postulé pour être coach en insertion professionnelle chez OpenClassrooms, et j’y prends désormais beaucoup de plaisir. 

Je suis également mentor évaluateur. Je fais passer des soutenances aux étudiants, dont certains qui sont aux quatre coins du monde. Cela me fait d’ailleurs penser à d’autres anecdotes.

J’accompagnais un étudiant congolais, qui vivait en Russie, sur un parcours en développement Web. Ce qu’il étudiait à la fac ne lui plaisait pas, il souhaitait quelque chose de plus axé sur la pratique. Il codait depuis ses 15 ans, et ses parents lui donnaient une somme tous les mois, dont une partie finançait son parcours OpenClassrooms. Ses parents n’étaient d’ailleurs pas au courant qu’il passait un double diplôme. Il a obtenu son diplôme et il a postulé pour continuer ses études au Canada. En attendant, il travaille à distance pour The Good Seat, une entreprise française où je l’ai recommandé en tant que freelance.

J’ai aussi coaché un autre étudiant qui a suivi le parcours développement d’application iOS. Ce dernier m’ayant pris pour exemple, une fois son diplôme en poche, il avait pour ambition de poursuivre sa scolarité en intégrant Epitech avec l’admission parallèle. Il est travailleur et pourvu d’une très grande maturité, nous avons tous mis en œuvre afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs.

Pour ma part, je suis arrivé chez OpenClassrooms de manière assez indirecte. Lorsque j’étais en 3e année à Epitech, j’ai été professeur assistant lors du “Coding Club Summer Camp”, événement durant lequel on animait des ateliers en initiation au développement Web pour les futurs étudiants de l’école. J’y ai rencontré Brian T., qui avait alors 17 ans. Il est désormais mentor chez OpenClassrooms et c’est grâce à lui que j’ai aussi intégré le site.

Lorsqu’on s’est rencontrés, il voulait intégrer Epitech. Cela ne s’est pas fait et il est parti en année sabbatique. Il a rejoint OpenClassrooms dès son lancement, parce que le site proposait des parcours diplômants. En un an, il a obtenu un équivalent bac +3 de chef de projet multimédia. François Hollande lui a remis son diplôme. Cet étudiant a finalement étudié au sein d’une école multimédia et a été diplômé d’un master à 21 ans. Il est désormais data product manager chez France TV et mentor.

Y a-t-il un ouvrage dont vous recommandez la lecture parce qu’il vous a inspiré personnellement ou professionnellement ?

Absolument ! J’en ai plusieurs mais celui que je recommande reste “The 4-Hour Workweek” de Tim Ferriss. C’est un livre de développement personnel qui m’a grandement inspiré.

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L’article « J’aime accompagner les étudiants jusqu’à la réussite », Danyl, mentor est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

« Je dis aux étudiants de foncer », Jérôme, coach emploi et mentor

Jérôme Beaufils, fort de bien des années dans la communication, est coach depuis deux ans et demi et mentor sur le parcours Conseiller en évolution professionnelle chez OpenClassrooms. 

Spécialisé dans la recherche d’alternance avec ses bénéficiaires, Jérôme nous explique ce qui l’anime dans cette activité. Rencontre.

Bonjour Jérôme, comment et pourquoi êtes-vous devenu coach ? 

À l’origine, j’ai une formation de journaliste. J’ai ensuite travaillé 15 ans en agence de communication spécialisée dans les ressources humaines.

J’ai été journaliste, responsable éditorial et responsable de clientèle. Je dirigeais la création et la production de magazines d’entreprises, par exemple celui de Nestlé France ou encore celui de Leroy Merlin. 

À un moment donné, j’ai eu envie de changer. J’ai fait un bilan de compétences. Je me suis alors tourné vers l’accompagnement humain et l’aide à la recherche d’emploi. 

J’ai travaillé durant 6 ans au sein de différentes structures qui m’ont mis le pied à l’étrier. Cela a confirmé mon envie de poursuivre dans cette voie. Fin 2018, je me suis lancé en tant qu’indépendant. 

OpenClassrooms m’avait en parallèle contacté via LinkedIn. D’ailleurs, je conseille toujours aux personnes que j’accompagne d’être présentes sur ce réseau. OpenClassrooms m’a fait signe et m’a demandé si cela m’intéressait de poursuivre ma route avec eux. Cela s’est fait très rapidement, c’est ce que je voulais faire à ce moment-là : proposer de l’accompagnement de proximité. 

OpenClassrooms m’offre un cadre. Le site me propose d’accompagner des étudiants, en m’appuyant sur leurs contenus pour professionnaliser mes sessions d’échange. 

Aujourd’hui, je travaille beaucoup avec OpenClassrooms, mais aussi avec d’autres personnes, qui me contactent directement via LinkedIn. 

Mais vous êtes aussi mentor, un autre rôle important chez OpenClassrooms. Quelle est la différence ?

Oui, je suis coach et mentor. Il s’agit là de deux rôles différents. 

Coach, c’est accompagner les étudiants qui cherchent une alternance pour intégrer un parcours. 

Le rôle de mentor consiste à suivre des étudiants qui sont en formation tout au long de leur parcours. Cette formation est en l’occurrence en lien avec mon métier. J’accompagne donc des étudiants sur le parcours de formation Conseiller en évolution professionnelle

Pour la partie coaching, j’accompagne les étudiants sur six sessions, qui peuvent s’étaler sur 1 à 2 mois. Pour le mentorat, j’accompagne deux étudiants depuis décembre dernier, et je ferai cela jusqu’au mois d’août (selon le moment de publication de cet article, mentionner décembre et août sera obsolète). Le mentorat est quelque chose de plus long. Nous allons nous voir toutes les semaines, durant 8 à 9 mois. 

Pour ces deux types de suivi, les relations sont très différentes. Pour les uns, je les aide à trouver une alternance pour qu’ils puissent intégrer la formation de leur choix. Pour les autres, c’est faire en sorte que leur formation se déroule au mieux.  Tout ne dépend pas de moi bien sûr. Ils disposent d’outils numériques sur lesquels s’appuyer, mais j’ai aussi ma responsabilité dans leur réussite. 

C’est la même fréquence entre le coaching et le mentorat ? 

Presque. Avec le mentorat, les rendez-vous sont hebdomadaires. C’est obligatoire pour trouver un rythme de suivi régulier. 

Pour le coaching, les six sessions peuvent s’étaler sur 3 à 8 semaines maximum. C’est extrêmement variable en fonction des situations. Je peux proposer deux sessions par semaine par exemple, si des situations professionnelles le nécessitent, ou dans d’autres cas laisser passer 2 semaines. 

L’étudiant a ainsi la possibilité de mettre en place tout ce que l’on a travaillé ensemble et d’appliquer, par exemple, les conseils que je lui ai donnés pour son CV et sa lettre de motivation. On fait toujours un mini bilan de ce qui a fonctionné ou non. 

Que retrouvez-vous de vos anciennes expériences qui vous est utile en tant que mentor ? Et en tant que coach ?

Ma formation de journaliste et les interviews que j’ai menées lorsque je travaillais en agence de communication m’ont amené à développer un sens de l’écoute indispensable pour accompagner au quotidien des étudiants et des personnes en recherche d’emploi.

Travailler en agence pour des clients extrêmement divers, puis accompagner des bénéficiaires du RSA après ma reconversion, m’a appris à être très adaptable, à m’intéresser à des gens très différents, et c’est ce qui est passionnant.

Qu’est-ce que ces deux rôles vous apportent ? 

Pour commencer, cela m’apporte beaucoup de joie ! D’ailleurs, le fait d’être en visio ne représente pas un frein. Les étudiants sont de l’autre côté de l’écran, dans toute la France, y compris à La Réunion ou en Martinique par exemple, mais je ressens une réelle connexion avec eux.

De ce point de vue là, il y a un rapport de proximité. Je ne vais pas dire que cela fonctionne avec tous les étudiants. Chacun a sa personnalité, mais globalement, je dirais que cela prend plutôt bien. 

Je prends beaucoup de plaisir à me sentir utile. Soit parce qu’ils vont signer une alternance pendant le coaching ou bien parce qu’ils montrent déjà de la reconnaissance à se sentir accompagnés. Je reçois d’ailleurs souvent des remerciements. Tout ne dépend pas de moi, il y a aussi les cours et les projets bien sûr. 

En bref, je travaille en indépendant tout en profitant du cadre OpenClassrooms, avec des parcours sur lesquels je peux m’appuyer. J’assiste également à des webinars entre coachs, animés par des personnes d’OpenClassrooms. Travailler seul était une de mes craintes en me lançant en tant qu’indépendant. Il y avait aussi le risque de ne pas savoir se renouveler et d’être dépassé dans son approche. Je me suis très vite rendu compte que j’appartenais à un collectif. C’est enrichissant. 

J’apprends des choses et cela me permet de revoir certains points dans mon approche, pour le premier entretien par exemple ou pour l’e-mail de premier contact.

Les étudiants m’apportent aussi beaucoup. Les moments d’interactions avec les étudiants, en visio, m’aident à retrouver mon énergie. Les échanges sont stimulants !

C’est aussi ce que j’aime dans le métier, c’est à la fois individuel et collectif. J’ai animé en 2019 plusieurs ateliers en présentiel, sur la recherche d’emploi ou sur le réseau LinkedIn. J’en garde de super souvenirs aussi, je serais ravi de le refaire. 

On touche du bois. 

Effectivement. 

Quels sont les principaux freins que vous constatez pour trouver un emploi ? Et quels conseils donnez-vous pour les contourner ? 

Tout le monde est amené à chercher un emploi mais bien peu d’entre nous ont appris à le faire. Il y a donc de vrais connaissances techniques à avoir pour savoir faire un bon CV, un profil LinkedIn efficace, être performant en entretien. 

Mais au-delà de ces éléments, deux choses me semblent essentielles. 

D’abord, savoir valoriser ses atouts auprès de l’entreprise de manière concrète et personnalisée. Il faut absolument éviter d’être un clone. Chacun a un talent, une personnalité, il est essentiel de savoir les mettre en avant. 

Ensuite, la confiance en soi. Bien armé, il est possible de soulever des montagnes, d’aller de l’avant et de convaincre les recruteurs. Ce qui me paraît primordial, c’est d’être accompagné dans sa recherche d’emploi. Au-delà des conseils d’un coach, cela offre aussi une prise de recul difficile à avoir soi-même. Je conseille toujours à mes étudiants d’être en relation avec d’autres, de faire partie d’un collectif pour échanger des informations, des conseils, des bonnes pratiques, et aussi de l’énergie positive. Je propose parfois des ateliers collectifs et c’est en général un vrai plaisir pour les étudiants et pour moi.

Si vous aviez un seul conseil à donner en tant que coach pour trouver une alternance ou un job, ce serait quoi ? 

Pour moi, le conseil phare serait de ne pas tout miser sur la technique.  J’apprends aux étudiants à rédiger leur CV, à peaufiner leur profil Linkedin ou à structurer une lettre de motivation. Ils vont ensuite s’approprier tout cela. 

Le principal est l’état d’esprit ou plus exactement l’engagement que l’étudiant va mettre dans sa recherche et dans son offre de services. 

Cela me fait penser à une anecdote : une étudiante recherchait une alternance de développeur web.  Cela faisait un petit moment que je l’accompagnais et elle m’annonce qu’elle a trouvé. On organise une visio pour qu’elle me raconte et on sabre le champagne à distance. Elle était en concurrence avec un autre candidat. Pourtant, les recruteurs lui ont dit qu’ils l’avaient choisie à l’unanimité. Son concurrent était meilleur qu’elle d’un point de vue technique, il avait plus de compétences, mais c’est elle qu’ils ont recrutée, pour sa personnalité et son état d’esprit. Elle leur a de suite montré son envie d’apprendre. 

C’est ce qui a fait la différence en fait. Il ne faut pas se brider, bien au contraire, il faut oser. J’ai des étudiants qui, parfois, n’osent pas faire de relance ; ils pensent ne pas être légitimes. Je leur dis de foncer.

J’aime bien faire référence à l’ancien slogan de la Française des jeux « 100% des gagnants ont tenté leur chance ». 

C’est pas mal comme devise.

Je n’ai pas le copyright mais, dans l’idée, c’est le message que je souhaite leur faire passer. 

Y a-t-il un ouvrage dont vous recommandez la lecture parce qu’il vous a inspiré personnellement ou professionnellement ?

J’aime beaucoup l’Histoire et les biographies de personnages historiques. J’ai été fasciné par la biographie de Winston Churchill. C’est un véritable personnage de roman autant qu’un grand homme politique qui a très largement contribué à sauver l’Europe et le monde de l’emprise du nazisme. Il a aussi reçu le prix Nobel de littérature, excusez du peu.

Il craignait de mourir jeune, comme son père, ce qui l’a amené à être dans l’action. Il a connu des échecs cinglants et a su se relever. Il est un exemple de ce que la volonté de chacun peut faire d’extraordinaire.

Vous souhaitez bénéficier du coaching pour trouver une alternance ou un emploi ? Rejoignez l’école en ligne OpenClassrooms.

Vous avez de l’expérience et voulez  devenir coach ou mentor OpenClassrooms ? Rejoignez-nous, nous sommes régulièrement à la recherche de profils experts pour accompagner nos étudiants vers la réussite. 

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Entre pédagogie et numérique, la reconversion de Hakim

Par : Nora Leon

Passionné par le numérique et ayant déjà quelques connaissances en informatique, Hakim a souhaité consolider cette base dans le cadre de sa recherche d’emploi. Il découvre le parcours Passeport Numérique d’OpenClassrooms via Pôle emploi, et décide de se lancer.

Aujourd’hui, confiant pour son avenir professionnel, il s’apprête à postuler dans le domaine de l’animation numérique, fort de ses nouvelles compétences !

D’un métier à une passion : une curiosité grandissante envers le numérique

Hakim est fort de 15 ans de carrière dans la satisfaction clientèle. En tant que téléconseiller, la base même de son rôle a toujours été d’accompagner ses clients par le biais d’outils numériques. Mais plus qu’un métier, progressivement, le numérique est devenu une vraie passion pour lui

J’avais une bonne compréhension des ordinateurs, je savais ce qu’était un disque dur, une unité centrale. Et quand j’étais curieux d’un sujet, j’allais chercher des réponses sur Google”, témoigne-t-il. “Mais j’ai rapidement eu envie d’acquérir des bases complémentaires.

Hakim découvre alors, via l’application Ma Formation sur son smartphone, les opportunités de formations au numérique qui s’offrent à lui : « J’ai tapé des mots clés comme ‘conseiller numérique’, ‘animateur numérique’… J’avais envie d’apprendre à transmettre mes connaissances, par exemple en travaillant pour une association, un organisme, ou même pour l’État. »

Je suis persuadé que c’est l’avenir, d’expliquer aux gens novices qui n’y connaissent rien comment utiliser le numérique.

C’est au cours de ses recherches qu’Hakim trouve la formation Passeport Numérique d’OpenClassrooms. « Avec le confinement, le COVID, c’était dur de trouver des formations en présentiel. La formation Passeport Numérique avait été bien notée par d’autres demandeurs d’emploi, ce qui m’a motivé à y postuler »

Mais avant cela, Hakim a tout de même contacté sa conseillère Cap emploi, faire le point et valider son projet de formation. Il est en effet reconnu travailleur handicapé et bénéficie à ce titre d’un suivi par cet organisme. Très vite, il est reçu par sa référente à Marseille, qui l’encourage. « J’ai présenté le projet à ma référente Cap emploi, et elle m’a dit « si c’est réellement votre passion d’animer des ateliers multimédia, je vous vois bien dans le domaine ». Elle m’a encouragé à me lancer ».

Mise à niveau accélérée et nouveau départ avec le Passeport Numérique

Pour Hakim, le parcours Passeport Numérique, bien que rapide et intense, s’est très bien passé. Comme il en témoigne : « J’ai apprécié l’expérience ! J’ai été suivi du début à la fin chaque semaine, et dès qu’il y avait un problème, qu’il soit technique ou administratif, les conseillers pédagogiques étaient disponibles et très réactifs ».

Par ailleurs, Hakim bénéficie aussi de l’accompagnement personnalisé d’un mentor, qui l’aide notamment dans la réalisation de ses projets ainsi que dans ses soutenances. Et de ce côté-là aussi, la satisfaction est au rendez-vous. Comme le résume Hakim , « je suis très satisfait de mon mentor, mais aussi des évaluateurs que j’ai rencontrés. Je dois passer mon dernier projet lundi prochain. Je suis confiant, mon mentor a validé mon travail et m’a encouragé. Je me sens en totale confiance avec OpenClassrooms, et je conseille ce parcours ! ».

Et pour la suite, Hakim ne manque pas d’idées : « j’ai assisté à un webinaire sur les possibilités après la fin de mon financement. Je vais avoir le droit à 6 sessions de coaching, pour m’aider à trouver un emploi. J’en profiterai pour consolider mon CV et envoyer des candidatures. »

Mon but, c’est de trouver un emploi dans le domaine de l’animation numérique.

Une détermination alimentée par une conviction que le numérique s’immisce de plus en plus dans nos vies. Hakim le résume très bien : « Factures, impôts, … Aujourd’hui, on fait tout via Internet ! Mais il y a encore de nombreuses personnes qui ont des difficultés, par exemple les personnes âgées. Comme j’ai le contact humain facile, je pense sincèrement pouvoir aider ces gens, les accompagner ».

Mais ses ambitions et ses idées ne s’arrêtent pas là, et Hakim a aussi identifié d’autres opportunités : « dans les écoles, il y a aussi de plus en plus d’animations d’ateliers de sensibilisation numériques. J’aimerais beaucoup expliquer aux enfants comment fonctionne Internet, quels sont ses dangers, quels outils utiliser… Et je pourrais aussi envisager d’aider des personnes en situation de handicap à se familiariser avec le numérique. Quoi qu’il en soit, je suis confiant pour l’avenir ».

Quelle que soit la piste de carrière qui se concrétise pour Hakim, sa priorité est de mettre le pied à l’étrier et de commencer à travailler : “je suis même prêt à postuler à un CDD qui se transformerait en CDI. L’essentiel pour moi, c’est de commencer à exercer ma passion. C’est en forgeant que l’on devient forgeron”.

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Comme Hakim l’a compris, la maîtrise des outils informatiques et numériques est un enjeu de plus en plus fort sur le marché du travail. Grâce à la formation Passeport Numérique, il a réussi à transformer une passion en opportunité de carrière, et se dirige désormais vers une filière porteuse : celle de l’animation numérique. Le tout, en valorisant la compétence qui l’a accompagné tout au long de ses 15 ans de carrière : un excellent sens du relationnel et une envie de transmettre ses connaissances !

Vous aussi, vous souhaitez monter en compétences au sein du parcours Passeport Numérique ? Rendez-vous sur la page parcours de la formation pour découvrir son contenu. Vous pouvez aussi suivre les cours dispensés sur OpenClassrooms gratuitement ; cela vous donnera un bon aperçu pour vous lancer sur cette formation professionnalisante. 

Ludivine, en route vers la comptabilité avec Passeport Numérique

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Pauline, du marketing au produit en formation développeur Web

Par : Nora Leon

« J’ai appris plusieurs langages informatiques et surtout la logique du code dans la formation Développeur Web. Ce bagage me sert aujourd’hui à communiquer avec la Tech dans mon métier de Product Marketing Manager ».

Du CRM au product marketing, il n’y a qu’un pas ? C’est en tout cas ce qu’a constaté Pauline Fumeron suite à sa formation en ligne Développeuse Web sur OpenClassrooms. Elle revient sur son expérience en formation et son impact sur sa carrière. Rencontre.

Comment avez-vous choisi ce parcours ? 

J’avais envie d’apprendre le code, et il fallait commencer quelque part. L’avantage de la formation Développeur Web était qu’elle était courte, diplômante, et basée sur des projets concrets.

J’avais déjà un petit socle de choses que j’avais apprises en autodidacte. Cependant, il me manquait le cadre pour apprendre. J’avais aussi besoin d’étoffer mes compétences avec de bonnes bases en HTML et CSS. En somme, avoir une connaissance basique du code orienté objet, pour comprendre les logiques d’une application ou d’un code donné. J’avais envie d’apprendre à modifier, tester des choses… 

Mon projet n’était pas vraiment de devenir développeuse Web à part entière. Je voulais plutôt savoir échanger avec des équipes tech. Je travaillais dans le marketing et en particulier le CRM à ce moment-là. Mon besoin était donc plus lié à la mise en place de workflows automatisés, de landing pages ou de templates marketing, dans le cadre du marketing automation.

Vous avez mené de front le parcours et un emploi. Comment cela s’est-il passé ?

Ça s’est bien passé. Mais il faut avouer que c’est tout de même une charge de travail !

Après chaque journée de boulot, j’avais une à trois heures le soir en semaine à passer sur mon parcours, plus le weekend.

Quand c’est facile, ça va. Mais quand les projets deviennent plus compliqués… Ça se corse ! Avec l’accompagnement de mes mentors, j’ai eu pas mal d’aide pour retrouver la motivation quand j’en avais besoin.

Qu’avez-vous préféré ?

Les projets de mise en situation, les cas concrets. À la fin, tu te retrouves avec un livrable viable.

J’ai développé différentes applications. Je suis surtout montée en compétences sur des langages divers, tous appris sur des applications métiers très concrètes.

Tout faire de A à Z m’a donné confiance sur ma capacité à réaliser plein de choses ! C’était le cœur de la formation et la base de ce qui suit derrière.

Aujourd’hui, quelles compétences utilisez-vous le plus en poste ? 

Ma compréhension technique au quotidien m’aide vraiment. Je ne code pas, mais ce que j’ai appris facilite les discussions avec les équipes de développeurs, Product Managers… J’ai aussi une meilleure compréhension du logiciel tech sur lequel je travaille. Je cerne plus vite les sujets ; je me sens à l’aise. C’est cela dont j’avais besoin.


Je me sers pas mal des bases pour continuer à automatiser des choses.

Quel impact a eu cette formation sur la suite de votre carrière ? 

Aujourd’hui, je suis Product Marketing Manager chez Lifen, une entreprise en forte croissance dans le domaine de la santé dont l’objectif est de simplifier et faciliter la communication médicale des professionnels de santé au quotidien.

Le parcours d’OpenClassrooms a participé à me faire gagner confiance en moi. Je me sens aujourd’hui plus légitime sur pas mal de sujets.

J’ai pu faire ce que je voulais et être sereine sur mes capacités à évoluer sur un poste en marketing produit. 

Aujourd’hui, je suis Product Marketing Manager. Je suis la voix de l’équipe produit en interne pour faire en sorte que tout le monde connaisse les fonctionnalités de notre produit, que les lancements se passent bien, que les clients utilisent le logiciel. Je suis également la voix de nos utilisateurs et clients. Ma mission est de me faire l’écho de leurs demandes pour aider à construire un produit qui réponde à leurs besoins. Je mêle ma casquette produit et marketing au quotidien. Ces compétences complémentaires posent aussi les jalons pour la suite. Je sais que je peux appendre et je le ferai encore.

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Comme Pauline, vous travaillez en Webmarketing ou CRM et vous souhaitez bifurquer vers le Product Marketing ?

La formation en ligne Développeur Web est disponible, soit en alternance, soit à plein-temps. Vous pouvez aussi éventuellement faire financer votre formation par un organisme national ou local (Pôle emploi, Cap emploi, les Missions locales) selon votre profil et le quota de places disponibles.

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Hassan, de la qualité ISO à la qualité informatique 

Par : Nora Leon

Hassan Doumali, diplômé de la formation en ligne PHP/Symfony en 2018, a trouvé sa place dans le monde professionnel de la Tech. Reconverti, il a su réconcilier son parcours en qualité dans le ferroviaire avec son poste de Testeur Q&A dev en ESN. Alumni enthousiaste et comblé en poste, il souhaitait partager son histoire.

Partie 1 – L’avant OpenClassrooms

La reconversion de Hassan remonte à loin : avant même de devenir développeur, cette idée lui trottait dans la tête.

Formé dans l’ingénierie, Hassan s’oriente vers le métier de responsable qualité dans le domaine des normes ISO. Il travaille pendant plusieurs années comme prestataire dans le domaine ferroviaire pour la SNCF. Un métier certes technique, mais pas dans le domaine informatique.

En parallèle, Hassan mûrit son changement de cap.

Je m’intéressais à la programmation. Mon projet n’a pas pris forme du jour au lendemain.

Dans un premier temps, Hassan suit les cours en ligne gratuits de la plateforme. [mettre exemples cours]. « Le but, c’était de voir si ça m’intéressait. J’avais aussi mon beau-frère qui était chef de projet informatique. On discutait pas mal de son métier, pour savoir si ça pouvait me plaire. Je voyais au jour le jour les projets sur lesquels il bossait, et ça m’intéressait beaucoup ! », se souvient Hassan.

À un moment, Hassan a le déclic. « Je me suis intéressé sérieusement au fait de changer de voie. Je voulais me former. Comme je travaillais en parallèle, j’ai pensé aux parcours diplômants d’OpenClassrooms. Quand on suit une formation en parallèle de son travail, on n’apprend pas forcément de manière très linéaire. J’avais besoin de flexibilité. Le format en ligne permet cela », explique-t-il.

Partie 2 – La formation OpenClassrooms

Au gré des cours suivis en parallèle de son job, Hassan choisit le langage PHP. « J’ai suivi des cours en ligne sur Java, PHP, Python. J’ai accroché sur PHP qui me semblait plus accessible. D’autres gens accrochent sur d’autres langages, mais moi c’est celui où j’ai eu le plus de facilités. Sa structure me semblait plus compréhensible »

Inscrit sur la formation Développeur PHP-Symfony d’un an, Hassan obtient son diplôme au bout de 10 mois, en décembre 2018. Pendant sa formation, il s’active.

Je me fixais des journées de travail pleines. C’était comme si j’étais au boulot : je travaillais 6 ou 7 heures.

« Je commençais vers 9h du matin, je  faisais une pause pour reprendre vers 13h30… Puis je travaillais jusqu’à 17h30, 18h. Ce rythme m’a permis d’acquérir les bonnes pratiques »

La formation se passe bien car Hassan est satisfait du contenu et de la structure des enseignements. Le fait d’apprendre sur des projets professionnalisants, en faisant, s’avère un vrai plus pour lui. Il apprécie aussi les cours, qui comportent du texte et des vidéos. Pour lui, « le mélange des deux facilite l’assimilation ». Enfin, sa bonne entente avec son mentor, le professionnel qui l’accompagne en visioconférence chaque semaine, lui offre un suivi personnalisé. « Grâce à mon mentor, j’ai avancé sereinement à partir de HTML et CSS. C’était top », conclut-il.

Partie 3 – L’après OpenClassrooms 

À la sortie de sa formation, Hassan trouve rapidement un emploi en ESN, et commence à travailler en qualité informatique pour Capgemini. Il intègre une équipe Tech agile, où les équipes Projets expriment le besoin client, les développeurs créent les features et son équipe Qualité teste les applications pour s’assurer de leur bon fonctionnement. 

« Je suis Testeur QA, précise Hassan. Je teste les applications, pour valider ou non leur mise en prod. Je ne suis pas dev, mais j’utilise le développement au quotidien. Je suis en relation avec les développeurs, et j’utilise le Python. J’ai pu me familiariser rapidement avec ce langage comme je connaissais le PHP. Le fait d’être développeur me met très à l’aise en QA. Je comprends tout de suite ce que m’explique un développeur, là où mes deux collègues non-devs mettent plus de temps. On gère tous les tests unitaires côté dev. Comme j’ai vu l’autre côté du miroir, j’anticipe et on gagne au moins 4 ou 5 jours sur chaque projet. C’est énorme », explique Hassan.

Le jeune homme est ravi de sa nouvelle orientation. « Mon métier de testeur QA regroupe mon ancien métier de responsable qualité et tout ce que j’ai appris en développement. J’adore ma mission pour le client, et le fait d’être en contact avec les développeurs, c’est top ! »

Les plus du métier sont selon Hassan le fait d’apprendre au quotidien et l’autonomie laissée. « Avant, je connaissais la partie organisationnelle, les procédures, le respect du cahier des charges, l’agile… À cela, j’ai ajouté l’esprit du développeur : savoir fouiller, trouver des solutions, être créatif, apprendre la logique des langages ».

Ce sont des métiers dans lesquels, justement, il faut savoir chercher, s’organiser, se débrouiller. On ne nous amène pas l’info sur un plateau. C’est stimulant de chercher et gratifiant de trouver !

Outre les connaissances techniques, Hassan découvre de nouveaux secteurs en ESN. « Là, chez mon client, on travaille pour plusieurs mutuelles. On s’occupe de la création et de la modification de contrats d’assurés. Je n’avais aucune connaissance dans le secteur de la santé, ni sur les outils de tests du client. 6 mois plus tard, j’ai énormément appris et on a mis en prod 3 projets. On est super fiers ! Voir les clients satisfaits, c’est très valorisant ! ».

Le mot de la fin 

Si Hassan n’avait qu’un mot à transmettre à ses futurs collègues qui veulent devenir développeurs, ce serait « foncez ».

Son parcours le montre, les formations en développement d’OpenClassrooms permettent de s’orienter vers les métiers du développement ou de la gestion de projet informatique, mais aussi du testing. « C’est un domaine en forte tension où la demande est importante et les salaires très intéressants », témoigne Hassan. Le diplômé n’a eu aucun mal à trouver un emploi.

Les employeurs connaissent OpenClassrooms, ce qui fait aussi la différence.

Une fois en poste, « les équipes sont reconnaissantes pour le travail effectué, raconte Hassan. Les RH savent que d’autres entreprises peuvent nous chasser car nos profils sont encore trop rares, donc ils font en sorte de nous garder. Au bout de six mois, j’étais promu testeur confirmé, avec le salaire qui va avec ». Preuve qu’en développement informatique comme en testing, de très belles places sont à prendre.

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« J’apprends de mes étudiants », Marion, mentor

Marion Ruzicka est mentor pour le parcours Responsable marketing opérationnel et communication au sein de l’école en ligne OpenClassrooms. Nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus sur ses motivations et son approche de cet accompagnement sur-mesure.

Comment et pourquoi es-tu devenue mentor pour OpenClassrooms ?

J’ai une amie qui a suivi le parcours UX designer au sein d’OpenClassrooms et que j’accompagnais de manière non formelle.

Elle m’a conseillé de me renseigner sur les missions de mentorat à proprement parler car j’avais le bon profil selon elle. 

En quoi cela consiste-t-il et qu’est-ce que cela t’apporte ?

Je le vois comme un transfert de compétences qui se fait de manière guidée et constructive.

Le but est que l’étudiant acquière un maximum de connaissances. Je travaille beaucoup sur la façon dont on peut apprendre de ses erreurs et sur la démystification du numérique qui serait un milieu difficile, et peu accessible.

J’aime vraiment transmettre mes compétences ! Le mentorat me transmet de l’énergie positive. Je considère qu’il n’y a pas un seul savoir, donc j’apprends aussi beaucoup de mes étudiants en retour. 

Quelle est ton activité professionnelle en dehors du mentorat ?

Après avoir été consultante en stratégies de communication et marketing digital en freelance auprès de start-ups et de plus petites entreprises, mon activité a un peu évolué. Je suis toujours intervenante au sein de plusieurs écoles sur du marketing digital. En revanche, j’exerce également à présent l’activité de Coach de vie et Coach professionnelle afin d’accompagner chacun à trouver son équilibre et une vie épanouissante.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

Pour le mentorat et la formation, c’est la transmission de mes compétences.

Concernant le coaching, c’est de révéler le potentiel de chacun et d’amener la personne a un meilleur épanouissement, personnel ou professionnel.

J’intègre la nature dans mes coachings pour une re-connexion à soi et à son environnement. La composante principale de toutes ces missions est la dimension coaching, formation. C’est ce qui m’intéresse le plus.

Une partie de mon activité concerne aussi le développement durable. Dans ma façon d’aborder les sujets, je fais en sorte qu’on utilise le numérique de manière responsable. 

Y a-t-il des sujets sur lesquels toi aussi tu aimerais te former ?

J’ai été mentor pour des start-up qui utilisaient la technologie pour aider les handicapés. J’ai donc travaillé avec des personnes handicapées, autour de la problématique de l’accessibilité, à laquelle je m’intéresse particulièrement en ce moment.

Pour le métier de coach, je me forme à l’écopsychologie. 

Y a-t-il un ouvrage dont tu recommandes la lecture parce qu’il t’a inspiré personnellement ou professionnellement ?

Mindset de Carol Dweck, qui est une docteure en psychologie américaine, résume bien ma philosophie au quotidien.

En tant que mentor, je ne pense pas que nous soyons des produits finis. Au contraire, nous sommes toujours en construction et il est toujours possible d’apprendre et de se développer. 

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Comment préparer et réussir un entretien d’embauche ?

Par : Nora Leon

Les recruteurs examinent souvent plus de 100 CV pour un poste donné. Mais ils ne rencontrent généralement que quelques candidats. S’il vous invite à entretien, c’est donc toujours une excellente nouvelle ! Mais alors, comment tiret parti de cette chance et vous donner toutes les chances de passer à l’étape suivante ?

Pour vous donner des conseils concrets qui vous aideront à décrocher votre poste, nous avons rencontré Honorine Jollans, experte en recrutement. Voici ses astuces pour bien préparer et réussir vos entretiens d’embauche.

Étape 1 – Bien préparer l’entretien

As-tu une méthode pour se familiariser avec l’entreprise ?

Aller sur son site. Les candidats le font tellement rarement, c’est dommage. Vous postulez, plus qu’à une entreprise, à un certain environnement, une culture, des valeurs, des projets, dans un secteur qui vous attire plus ou moins. Pour savoir si vous avez envie de postuler, si le poste comme l’entreprise correspondent à vos attentes, il faut que vous ayez fait le tour des informations disponibles sur elle. Par ailleurs, si vous connaissez bien l’histoire et les enjeux de l’entreprise, cela se ressent et vous marquez des points.

L’idée n’est pas tant de tout savoir sur l’entreprise, que d’avoir des informations clés à mettre en rapport avec votre futur poste, pour pouvoir alimenter intelligemment la discussion.

Par exemple : quelqu’un qui postule en contrôle de gestion, à la comptabilité, ou a fortiori en finance de marché, doit s’être renseigné sur les données financières de l’entreprise. Quand on postule en marketing, c’est pareil : on doit connaître les concurrents de notre service et les chiffres clé du marché, pour évaluer où seront les opportunités de croissance.

Dans certaines structures comme les entreprises familiales, les chiffres ne sont pas publiés. Cependant, un candidat qui montre qu’il ou elle a essayé de les chercher sera toujours valorisé par rapport à un autre.

À quelles questions doit-on se préparer à répondre ?

  • Savoir raconter son parcours, mais cela va de soi. Sur cette question, le défi est de rester synthétique, en détaillant uniquement les points pertinents par rapport à l’offre sur laquelle on postule.
  • La fameuse question des qualités et des défauts. Il est important de savoir mettre en valeur les retours positifs de ses anciens managers, mais aussi les axes d’amélioration. C’est bien d’avoir du concret, et même des exemples en situation. Et de dire quel est notre plan pour s’améliorer sur tel sujet. Évitez évidemment les défauts qui n’en sont pas, par exemple “je suis perfectionniste”, et restez honnêtes, tant que le défaut n’est pas rédhibitoire pour le poste en question (par exemple : un business developer timide).

  • Une autre question importante : “Qu’attendez-vous de votre manager ?”. La relation avec lui ou elle est cruciale, car il ou elle vous guidera, de votre intégration à votre travail au quotidien, mais aussi pour vous faire évoluer au sein de l’entreprise. Évidemment, chacun a des attentes différentes, et c’est bien d’avoir pris du recul sur les siennes pour pouvoir les formuler !

Doit-on chercher à contacter des collaborateurs de l’entreprise ?

Cela dépend des cultures d’entreprises. Certaines le font énormément. Chez L’Oréal par exemple, c’est un acquis : les déjeuners sont très pratiqués, même avec des personnes plus haut dans la hiérarchie et/ou qu’on ne connaît pas. Mais ce n’est pas bien vu dans certaines entreprises.

Et si l’on se lance, encore faut-il poser les bonnes questions. Je vous conseille de ne pas poser de questions opportunistes (quel sera mon salaire, aurai-je de gros horaires, quels sont les avantages en nature). Les questions pertinentes sont celles liées à la culture d’entreprise, car c’est difficile à sentir de l’extérieur. Et tout ce qui concerne le métier du collaborateur, les missions que vous aurez en commun avec lui ou elle.

En tout cas, cela ne pourra pas être mal vu si vous n’avez pas fait cette démarche. Les recruteurs n’ont pas d’attentes sur le sujet.

Avant l’entretien, qu’est-ce qu’on ne doit pas oublier ?

Le CV papier est de moins en moins demandé, souvent on l’a imprimé, et le profil LinkedIn suffit.

Mais il est indispensable de venir avec un carnet et un stylo. C’est essentiel de noter les infos que le recruteur ou le manager vous donnera sur les missions ou sur l’entreprise.

Rien de plus désagréable que de voir que la personne est passive : cela donne l’impression qu’elle n’est pas très intéressée, voire qu’elle ne nous écoute pas.

Et bien sûr, si vous exercez un métier créatif, n’oubliez pas votre portfolio !

[À lire : Comment créer un portfolio convaincant ?]

As-tu une méthode pour éviter le stress qui précède l’entretien ?

Première chose : soyez à l’heure. Ce n’est pas confortable d’arriver en retard. Pour cela, anticipez votre trajet. Si vous n’avez pas le temps de le faire une fois avant, ayez conscience du temps qu’il faut mettre pour y aller, et prenez un peu de marge, quitte à vous asseoir au café à côté avant l’entretien.

Ensuite, dédramatisez la situation : les entretiens ne sont pas un grand oral où vous jouez votre carrière, mais plutôt un moment d’échange. Je le re-précise à chaque fois, on pose des questions, on creuse certains aspects, on comprend le parcours de la personne mais sans enjeu paralysant.

Et les meilleurs échanges sont les plus naturels !

Étape 2 – Comment réussir l’entretien d’embauche ?

S’habiller

Tout dépend de l’entreprise. Certaines sont plus formelles tandis que d’autres sont très “relax”. Mais peu importe l’entreprise, évitez les baskets ainsi que les jeans troués.

Préférez également les couleurs neutres, évitez les décolletés plongeants si vous êtes une femme, vous ne seriez pas à l’aise. Le but est de faire ressortir ses expériences et que l’attention ne soit pas portée sur autre chose que le CV et les échanges. Soyez simple, sobre, mettez des habits dans lesquels vous vous sentez bien, et ne tentez pas des combinaisons trop excentriques ce jour-là.

[À lire : Le dress code selon les secteurs]

Arriver sur place

15-20 minutes avant, c’est parfait. Être trop en avance ne donne pas une bonne image de vous (on se dit que vous êtes stressé voire un peu paranoïaque) et nous met mal à l’aise car on se sent obligés de vous recevoir en avance. Cela m’est arrivé pas plus tard qu’il y a deux semaines, le candidat est arrivé avec 45 minutes d’avance, c’était trop. Par contre, le quart d’heure de politesse est très apprécié.

On dit que le premier contact compte. Comment le réussir ?

Tout repose sur l’énergie que le candidat va renvoyer.

C’est tellement plus agréable d’avoir quelqu’un de souriant, qui montre qu’il ne subit pas le fait d’être là. Soyez dynamique et jovial. Si c’est le cas, on sent déjà que l’échange va être plus agréable pour nous, que vous ne vous contenterez pas de répondre par oui ou par non.

Y a-t-il des « questions pièges ? »

J’ai remarqué que les candidats peinent sur certaines questions :

  • Comment ils se sont organisés dans leur recherche pour se renseigner sur l’entreprise. Cette question permet de voir si la personne est organisée et synthétique. Il faut reprendre méthodiquement votre démarche (d’abord le site de l’entreprise, ensuite les concurrents, ensuite les podcasts YouTube, ensuite la presse écrite, etc.) pour renvoyer cette image d’organisation.
  • Comment ils se renseignent sur leur activité dans leur environnement. En RH par exemple, les lois changent régulièrement : c’est donc nécessaire de s’updater. Au Marketing aussi, c’est essentiel. Avec cette question, on voit si la personne est curieuse. Ayez deux ou trois sites de veille en tête pour ne pas buter sur la question.[À lire : 13 ressources incontournables pour une bonne veille RH ; Les meilleurs outils de veille Social Media]

As-tu des exemples de bonnes questions de fin d’entretien ?

Cela dépend des profils et des postes.

En entretien RH, les questions sur les missions ne s’y prêtent pas forcément toujours : vous pouvez alors poser des questions sur l’organisation de l’entreprise, sur sa culture.

En entretien avec un manager, on peut demander ce qu’est une journée type, par exemple. C’est classique, mais cela fonctionne.

Comment gérer son langage corporel ?

Les recruteurs sont formés sur la lecture de votre langage corporel. Donc c’est vraiment important de bien vous tenir.

On n’est pas au café, c’est un moment assez formel. Tenez-vous droit, jambes décroisées, mains sur la table sans faire trop de gestes, cela montre une certaine politesse.

[À lire : Comment maîtriser votre langage corporel en entretien ?]

Comment un profil atypique peut-il se mettre en valeur ? 

Pour moi, il ne faut pas se cacher de l’être. C’est important de le mettre en avant, de rester fidèle à son parcours. Et de savoir le raconter !

Une personne peut s’être trompée dix fois de voie, si elle a pris du recul sur ses choix, et a ressorti le positif de chaque expérience, ce n’est pas bloquant.

Elle peut aussi avoir des intérêts divers et aller au bout de chaque expérience.

Avoir eu différentes vies professionnelles peut être un atout formidable. Pour en tirer tous les bénéfices, je vous conseille en amont de l’entretien de faire la liste par écrit de comment vous allez raconter cette histoire par rapport au poste. Il y a forcément des ponts, et, pas de complexes, votre histoire est singulière et d’autant plus intéressante.

Votre enjeu sera de rassurer votre interlocuteur : vous vous êtes nourri de toutes ces expériences et vous êtes multi-compétences, un vrai plus pour son business.

Et quelqu’un qui a eu une pause dans sa carrière ?

Je mentirais en disant que c’est un atout, mais si on sait expliquer pourquoi on a eu une pause, c’est presque gagné.

On a tous à un moment des problèmes personnels, ou des difficultés pour trouver un travail, ou même l’envie de se réaliser autrement que dans le travail.

Les recruteurs savent mieux que quiconque que le marché de l’emploi est impitoyable, et ils pourront comprendre votre situation si vous avez pris du recul et tiré les enseignements de votre expérience. Là encore, les rassurer est important : il faut expliquer les choses simplement et avec honnêteté pour qu’ils sentent que vous êtes prêt pour un nouveau départ et que vous serez fiable sur ce poste.

As-tu un exemple où le candidat s’est disqualifié et pourquoi ?

Justement, à propos du mensonge… Je me souviens d’une candidate créa qui postulait à la direction artistique d’une marque, en tant que future styliste. Je lui ai demandé si elle avait regardé le dernier défilé de la marque, qui avait eu lieu la semaine précédente. Elle m’a dit qu’elle l’avait regardé, mais a été incapable de me dire son thème. Là, elle s’était clairement grillée, elle n’avait pas préparé l’entretien et j’allais remettre en doute sa curiosité, son intérêt pour la marque, sa passion pour le stylisme. Elle était venue les mains dans les poches et ça s’est vu. Très mauvais point !

Attention aussi à ceux qui parlent comme si le recruteur était leur copain, de manière familière.

En conclusion, si vous ne deviez retenir que trois conseils dans cette liste :

Connaissez bien l’entreprise et le poste. 

  • Nourrissez votre entretien avec une présentation de vous en rapport avec le poste, et avec des questions pertinentes sur la fonction, la culture d’entreprise et les enjeux de votre futur poste. Vous êtes passionné par les problématiques soulevées, il faut que cela se sente.

Soyez dans la bonne attitude.

  • Souriez en rencontrant votre interlocuteur, notez les informations que l’on vous apporte, soyez engageant dans votre langage corporel. Soyez transparent, ne déformez surtout pas la vérité pour commencer par un contrat de confiance tacite. Remerciez en fin d’entretien, et faites un follow-up concis et poli par mail. 

Et le plus important : ayez confiance en vous.

  • Vous ne jouez pas votre vie pendant cette entrevue, et vous retomberez toujours sur vos pattes. Votre parcours, qu’il soit linéaire ou plus sinueux, est forcément intéressant. Vous êtes arrivé en entretien, donc le recruteur est curieux de vous rencontrer ! Écoutez-le, expliquez-lui comment vous pouvez répondre à ses besoins, présentez-vous tel que vous êtes. Vous êtes sûrement la bonne personne.

Bonne chance !

 

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Entretien d’embauche : les pires et meilleures questions à poser

Par : Nora Leon

Voici un palmarès commenté des pires et meilleures questions en entretien d’embauche, afin de vous préparer pour le jour J.

Les pires questions

Les pires questions sont celles qui ne vous permettent pas de cerner le poste, celles auxquelles vous auriez eu la réponse si vous aviez fait un minimum de recherches, ou encore celles qui ne vous mettent pas en valeur  (demander trop tôt son salaire, les modalités de vacances, les avantages attachés au poste…).

Au fait, vous ne m’avez pas encore dit, quel est le salaire pour ce poste ?

Vous devez poser cette question plus tard dans le process et idéalement laisser l’employeur la poser d’abord, ou si le recruteur vous y invite.
Si vous la posez trop tôt dans le processus ou sans vous intéresser au produit, vous risquez de passer pour un tire-au-flanc seulement intéressé par l’argent, or le recruteur veut savoir si vos missions vont vous passionner, si la vision de l’entreprise vous inspire, etc.

Que faites-vous exactement dans cette entreprise ?

Vous devez vous être renseigné sur votre interlocuteur. C’est d’ailleurs un signe de proactivité que de demander au RH avec qui vous allez passer l’entretien. Donc n’hésitez pas.

Pouvez-vous me dire quels sont vos plus grands concurrents ?

Vous auriez dû vous renseigner…

Vous avez des horaires plutôt stricts ou c’est flexible ?

La question est épineuse à manier en entretien. Mieux vaut sonder des gens qui ont travaillé dans cette entreprise en passant par LinkedIn ou regarder les commentaires d’employés sur Glassdoor.

Variante : si je fais plus d’heures que prévues au contrat, me seront-elles payées ?

À moins que vous ne la liiez à une vie de famille foisonnante, et que le recruteur en face de vous y soit sensible, elle peut renvoyer de mauvais signaux. Un recruteur cherche quelqu’un qui saura s’investir par passion et professionnalisme. Si vous posez la question, faites donc bien attention à ce que le recruteur comprenne que votre besoin de flexibilité sur les horaires ne fait pas pour autant de vous quelqu’un de laxiste ou de désengagé.

Comment se sont déroulés les autres entretiens ? Y a-t-il de meilleurs candidats que moi ?

Cela ne vous regarde pas et ce n’est pas stratégique de poser cette question, à laquelle le recruteur ne peut décemment pas répondre dans le cadre du recrutement. Vous le mettriez dans une position désagréable, qu’il n’apprécierait probablement pas.

Est-ce que vous avez plutôt un poste de (fonction connexe) à pourvoir ?

Vous montrez que vous avez pris ce rendez-vous par défaut, que le poste ne vous intéresse guère.

Pensez-vous que j’aie une chance à ce poste ?

S’il ne le pensait pas, vous ne seriez pas là. Mais à ce moment là, vous lui fournissez la preuve que vous n’avez aucune confiance en vos capacités à décrocher le job. Au mieux le recruteur ne relève pas, au pire il peut changer d’avis à votre sujet, et pas en votre faveur.

Les meilleures questions

Ce sont celles qui permettent de bien cerner le poste et de prendre l’ampleur des responsabilités qui vont vous incomber. De rebondir sur ce que le recruteur vous dit sur vos missions, en tentant de problématiser le poste, la mission et les défis globaux de l’entreprise. Qui permettent aussi de cerner (sans jugement) la culture d’entreprise pour savoir si elle vous correspondra. Et de manière générale, de favoriser un échange qualitatif avec l’employeur.

Pouvez-vous me décrire une journée type à ce poste ?

Vous vous projetez à ce poste et êtes dans le concret.

Quelle proportion de mon temps devrai-je consacrer à chaque partie de ma mission ?

Cette question vous permet de cerner le contenu de votre poste. Elle rassure aussi l’employeur car vous montrez que vous êtes au clair avec ce qui vous incombera. La personne en face de vous sera d’autant plus sereine si la répartition vous enthousiasme.

Pouvez-vous me dire pourquoi vous aimez travailler dans cette entreprise ?

Cette question créée un dialogue avec le recruteur de manière transparente, ouverte, et vous permet de vous projeter dans les aspects positifs.

Variante : savez-vous ce que mon prédécesseur appréciait dans mon futur poste ?

Quelles seront mes perspectives d’évolution à ce poste ?

En demandant cela, il est manifeste que vous vous projetez dans l’entreprise et avez de l’ambition. Attention cependant : préparez-vous à répondre à la question : “quel est votre plan de carrière à moyen terme ?”.

J’ai vu que l’équipe comprenait une dizaine de personnes. Pouvez-vous m’en dire plus sur la structure de l’équipe et les personnes avec qui je travaillerai directement ?

Vous prouvez que vous vous êtes renseigné, et que vous voulez en savoir plus. C’est une question légitime et pertinente. En fait, ce serait même étrange que vous ne la posiez pas.

Pouvez-vous m’en dire plus sur le rôle de l’équipe au sein de l’entreprise ?

Vous prenez de la hauteur sur votre rôle et cherchez à savoir quel pourra être l’impact de votre département sur le succès de l’entreprise au global. Bons points !

Quel type de manager est mon chef ?

Savez-vous comment les personnes que je managerai fonctionnent et aiment être encadrées ?

Vous manifestez une sensibilité pour le management, doublée de sollicitude et de capacité à vous adapter à une nouvelle équipe. C’est rassurant.

Les collaborateurs sont-ils encouragés à tester des stratégies ou à innover ? Dans quel cadre ? Comment un succès est-il déterminé ?

Cela montre votre esprit d’initiative et que vous souhaitez aussi avoir des résultats.

À quelle fréquence et comment évaluez-vous les performances des collaborateurs ?

Vous avez le souci de vous améliorer et approfondissez pour connaître la culture d’entreprise en termes d’atteinte d’objectifs.

Votre entreprise a-t-elle une culture de l’apprentissage en continu ? Si oui, les employés peuvent-ils proposer des formations qu’ils souhaitent suivre ?

Encore une fois, cela vous positionne comme proactif et volontaire.

Quels sont les prochains grands chantiers auxquels mon équipe / l’entreprise devra s’attaquer ? Quels sont les freins potentiels à la réussite de ces défis ?

Cela prouve que vous savez prendre de la hauteur et penser les enjeux stratégiques de l’entreprise.

J’ai vu que (telle entreprise) avait mis en place telle stratégie qui a très bien fonctionné et remplirait vos objectifs (X objectif). Avez-vous pensé à un projet similaire ? Si non, pourquoi ?

Vous montrez que vous réfléchissez déjà à des initiatives et que vous vous êtes renseignés sur le marché. 

Y a-t-il des points de vigilance sur mon poste ?
Variante : Avez-vous des conseils à me donner pour prendre mon poste en main de manière optimale ?

Cela montre que vous êtes ouvert aux conseils, proactif, que vous vous projetez et que vous voulez que cela se passe bien.

Une fois le processus bien avancé, vous pouvez demander si l’entreprise permet d’intéresser ses salariés aux résultats ou propose des BSPCE (Bons de souscriptions pour actions) à ses employés.

Cela montrera que vous souhaitez faire partie intégrante de l’aventure.

Avez-vous un point d’inquiétude sur mon profil / mes compétences / ma capacité à m’intégrer dans votre entreprise ?

Par là, vous donnez l’occasion au recruteur de discuter ouvertement de ses doutes, et vous pouvez l’aider à les lever.

Notre entretien touche à sa fin et je ne veux pas vous retenir. Mais voyez-vous un inconvénient à ce que je contacte l’un des collaborateurs de mon département pour lui poser des questions sur mon futur poste et les enjeux de notre équipe ?

Vous respectez le temps du recruteur tout en montrant votre dynamisme et envie d’aller plus loin dans le processus.

Quelles sont les prochaines étapes du processus de recrutement ?

Vous serez perçu comme une personne organisée et intéressée par le poste.


 
Et vous, en connaissez-vous d’autres ? Écrivez-les en commentaires !

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5 raisons de postuler en alternance chez Gabereek, l’école digitale des groupes Vivendi, Havas et Bolloré

Par : Nora Leon

Et si OpenClassrooms vous offrait sur un plateau la possibilité de vous former en alternance à un métier très recherché ?

Notre école en ligne propose justement des places pour se former en alternance au sein de Gabereek, l’école digitale innovante du groupe Vivendi (acteur mondial de la culture, du divertissement, des médias et de la communication) et du groupe Bolloré, leader du transport et de la logistique.

Ces places en or sont à pourvoir… Pourquoi pas par vous ? Voici 5 bonnes raisons de postuler dès aujourd’hui !

Apprendre un métier d’avenir

70% des métiers de 2050 ne sont même pas encore inventés. Mais le secteur de l’innovation recherche déjà ses talents sur divers postes ! Développement web, gestion de projet digital, product management, UX design, data, marketing, systèmes et réseaux… Tous les métiers sur lesquels Gabereek recrute en alternance sont très recherchés à l’heure actuelle.

Vous ajouterez donc à votre arc des compétences utiles pour augmenter l’attrait de votre profil professionnel. 

Mettre en pratique directement ce que vous apprenez

Le format de l’alternance est parfait pour apprendre, que ce soit votre première formation ou que vous changiez de métier.

Selon un rythme défini en accord avec Gabereek, vous passerez une partie de la semaine à étudier en ligne et le reste dans les locaux de l’entreprise (le télétravail est à convenir avec vos managers et en fonction de la situation sanitaire).

Vous aurez donc l’occasion de mettre en pratique directement le métier sur des missions stimulantes. Vous profiterez des opportunités offertes par les différentes équipes expertes sur leurs métiers, et développerez vos compétences en continu.

Faire partie d’un groupe international riche d’opportunités

Le groupe Vivendi compte de nombreuses entités telles que Canal+, Universal Music, Havas, Dailymotion, Gameloft, Editis… Le groupe Bolloré quant à lui est le leader du transport et de la logistique et compte aussi de nombreuses entités.
Intégrer Gabereek, c’est donc la possibilité de développer votre carrière dans un groupe aux multiples expertises, qui favorise la mobilité au sein de ses entités.

Vous former sans la contrainte financière

L’alternance est avantageuse pour les étudiants : la formation est prise en charge par l’employeur. Ce dernier rémunère aussi l’apprenti selon une grille tarifaire légale (en fonction de son expérience, de son âge…). 

C’est donc l’occasion d’acquérir des compétences précieuses sur le terrain et sans pression financière.

Décrocher un job à la sortie 

8 alternants sur 10 sont embauchés à la fin de leur contrat. C’est votre chance également de faire bonne impression et de vous intégrer aux équipes. Suite à leur expérience réussie, Gabereek souhaite recruter certains talents à la fin de leur alternance. À bons entendeurs ! 

Je veux postuler, que faire ?

Rendez-vous sur la page recrutement Gabereek – OpenClassrooms dès aujourd’hui pour postuler !

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Et si c’était le moment parfait pour créer une entreprise ? 

Par : Nora Leon

Créer une entreprise en 2021, en pleine crise du Coronavirus, une folie ? Pas forcément. Si certains pans de l’économie sont en berne, d’autres sont en plein essor et le freelancing n’a jamais été aussi florissant qu’aujourd’hui.

Évidemment, l’idée n’est pas d’aller au casse-pipe en devenant créateur d’entreprise. En regardant de plus près les chiffres pour repérer les opportunités business, nous espérons vous conforter dans l’initiative de créer votre entreprise. 

[ À découvrir : notre formation en ligne Créateur d’entreprise ]. 

Plus de faillites, moins de création d’entreprises ? 

La création d’entreprise a-t-elle baissé ou augmenté en 2020 ? Les deux, mon Capitaine. En écrivant cet article, je suis tombée de ma chaise… Je pensais le contexte catastrophique, alors qu’il est globalement favorable.

Appuyons-nous sur quelques chiffres : 

  • Grâce aux aides de l’État, les faillites ont diminué de 40% par rapport à 2019 (Source : Le Figaro). 
  • 850 000 entreprises ont été créées en France en 2020, soit 35 000 de plus qu’en 2019, soit une augmentation de 4,29%  (Source: Les Echos). 
  • Septembre 2020 a connu un boom de création d’entreprise : 27,4% supplémentaires par rapport à septembre 2019 (Source : BPI France).
  • +34% d’entreprises à visée commerciale par rapport à 2019 (Source : BPI France).
  • +27% d’entreprises de services par rapport à 2019 (Source : BPI France).

Au vu de ces chiffres, il apparaît que créer son entreprise en 2021 est possible, tant qu’on choisit un secteur porteur.

Secteurs gelés ; secteurs en croissance

Alors, dans quels secteurs semble-t-il judicieux de créer une entreprise en 2021 ? 

Voici ceux qui ont eu la plus grande croissance en septembre 2020, selon BPI France.

  • Services de poste 
  • Conseil en affaires ou en gestion
  • Services à la personne 
  • Restauration rapide 
  • Enseignement 
  • Agences immobilières
  • Nettoyage des bâtiments 
  • Vente à distance 
  • Activités récréatives et de loisirs 
  • Programmation informatique 
  • Activités liées à la santé 
  • Activités de design
  • Installations électriques 
  • Vente automobile 
  • Maçonnerie et gros œuvre en bâtiment 
  • Professionnels de la rééducation
  • Beauté et soins… 

Et ceux qui ont été les plus porteurs au global en 2020 : 

  • Les services : à la personne, transport, immobilier, santé, assurances, enseignement, restauration. 
  • Les commerces : de bouche, de détail, en ligne, automobile, hébergement. 

Où se lancer en France ? 

Si l’île-de-France a concentré plus de 30% des projets de création d’entreprise en 2020, les autres régions ne sont pas en reste.

Cette crise, où de nombreux résidents des grandes métropoles en ont profité pour se délocaliser en province, a aussi été l’occasion de revitaliser certaines régions. Voici le Top 5 des régions où des entreprises ont été créées en Zones de Revitalisation Rurales : 

  1. la Corse (47,2%)
  2. la Bourgogne-France Comté (24,7%)
  3. la Nouvelle-Aquitaine (23,8%)
  4. l’Occitanie (20,3%)
  5. le Centre Val-de-Loire (19%)

Preuve qu’où que vous décidiez de lancer votre entreprise, elle viendra dynamiser la région.

Être accompagné(e) : une bonne idée ?

Une fois le secteur, l’idée et la région cadrés, le projet entrepreneurial prend forme. À ce stade, de nombreux entrepreneurs décident d’entrer dans des incubateurs pour être accompagnés. La formation est une bonne option également.

Chez OpenClassrooms, nous proposons une formation de création d’entreprise, qui dure 4 mois. Nous sommes une école en ligne : elle se fait donc 100% à distance.

Chaque apprenant est accompagné de manière individuelle par un mentor qui a lui aussi créé son activité. L’occasion d’avancer rapidement grâce aux conseils sur mesure d’entrepreneurs expérimentés. 

Ses heures sur le parcours sont flexibles, afin que concilier la création d’entreprise et la formation en ligne soit naturel.

En savoir +

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Entre communication, culture et développement Front-End, le parcours de Flore

Par : Nora Leon

Certains postes requièrent énormément de débrouillardise. Flore Malonda, chargée de communication dans la culture, a dû devenir un vrai couteau suisse pour aller plus loin dans son job. De la comm au graphisme, du graphisme à l’intégration de maquettes, la jeune femme va toujours plus loin, « vers l’infini et au-delà »… Flore a d’ailleurs décidé en 2021 d’aller un cran plus loin en devenant aussi développeuse Front-end. Portrait. 

Tu ne viens pas du tout de l’informatique. Au contraire, tu as étudié le design et les sciences humaines à la Fac, c’est bien cela ?

Oui, tout à fait ! J’ai commencé par une licence d’arts plastiques spécialisée en « Design graphique ». J’ai continué en master en gestion des arts et de la culture, que j’ai terminé en 2019. Mais même pendant ma formation, j’avais commencé à toucher à des maquettes. Nous avions des TD pour lesquels il fallait réaliser certains sites, pour imaginer le rendu du produit développé. Donc finalement, mon intérêt pour l’intégration web remonte à assez loin.

Et donc, tout naturellement, tu as utilisé ces compétences en poste ? 

Je suis passionnée par la musique classique et spécialisée dans cette branche de la culture. Or, on l’a vu pendant la crise, ce sont des milieux où on peut vite avoir des coupes dans les budgets… Il faut donc savoir faire beaucoup avec peu. 

Dans la culture, j’ai eu plusieurs rôles. J’étais chargée de communication, un poste relativement touche-à-tout dans ce milieu. Je m’occupais de la communication sur les réseaux sociaux, du site Internet… Pour mener à bien mes missions, j’ai commencé à faire de simples wireframes, des croquis rapides sur des bouts de papier que je transposais sur Indesign. Ce n’était pas idéal, mais je n’avais pas accès aux logiciels de mise en page Web ou de design comme Sketch, Figma, Adobe XD. Nous n’avions pas la possibilité de développer dans le dur, donc je gérais des CMS. Ça m’a donné envie d’apprendre à développer. Donc, j’ai commencé à apprendre à coder en Front-End dans mon coin.

D’où ton envie de passer à la vitesse supérieure avec un parcours en alternance ?

Oui ! J’ai choisi la formation en ligne Développeuse d’applications Front-end. Je la fais en 2 ans en alternance. C’est vrai qu’apprendre en ligne en autodidacte est possible, mais que c’est plus confortable et efficace de le faire dans une formation cadrée, en étant accompagnée… 

J’ai choisi le Front-End car le côté design d’interfaces m’intéresse beaucoup.

J’ai besoin de savoir maquetter mes interfaces pour les développer ensuite. Comme je touche déjà au graphisme, le développement est très complémentaire ! Par contre, pour l’instant, le côté Backend ne m’intéresse pas trop. Il ne répond pas vraiment à mon besoin pour le secteur culturel. 

Donc, tu envisages de retourner dans le milieu de la culture après ton alternance ? 

C’est possible ! Tout dépend de comment cela se passera avec mon employeur actuel, de ce que je vais apprendre, des projets sur lesquels je travaillerai… 

Mon constat de départ était que je voulais enrichir mes compétences pour apporter un bagage en développement au milieu culturel.

Peu de responsables communication sont capables de donner vie à un site, alors que c’est tellement utile à tant d’institutions culturelles ! 

La culture a un besoin criant de se réinventer, et je pense que cela passera notamment par la digitalisation. Il faut que des salariés proposent d’installer des outils plus puissants que ceux qu’on a actuellement dans de nombreux musées, opéras, dans des associations artistiques. Pendant la crise du coronavirus, la culture s’est retrouvée en rade car elle ne pouvait pas passer en ligne facilement. Je trouve ça tellement triste ! La société a besoin d’art et de beauté. La culture est un milieu crucial qu’il faut protéger et mettre en valeur. 

Une fois que je serai développeuse front, je ne serai plus jamais dépendante d’un CMS pour lequel mon organisation culturelle n’aura pas le budget !

Cela étant dit, aujourd’hui, je travaille au sein d’une entreprise du CAC 40, et qui sait où cette expérience me mènera.

Justement, comment s’est passée la recherche d’alternance ? Tu as rapidement signé ton contrat ? 

J’ai bénéficié du dispositif de l’État qui permettait de commencer sa formation en même temps qu’on recherche un employeur.

Je me suis donc inscrite sur mon parcours diplômant d’OpenClassrooms en novembre et j’ai trouvé mon employeur actuel en janvier.

J’ai commencé les 5 premiers projets pendant ma recherche d’emploi, ce qui me donne une belle avance pour ma formation. En parallèle, j’ai bénéficié du coaching pour trouver un employeur. Ce coaching était gratuit et m’a aidée à bien postuler. J’ai fait les six séances d’accompagnement avec ma coach Maïwenn et quelques workshops pour échanger des conseils avec d’autres étudiants, tous les 2 mois. C’était motivant ! Je me suis aussi entraînée sur CodinGame pour passer les tests techniques en entretien. Ça m’a aidée à intégrer la syntaxe JavaScript, les notions d’algorithmie notamment.

Tu as commencé à travailler chez Free en février. Tu nous racontes ?

Cela fait trois semaines que j’ai commencé. Je suis dans la partie distribution : nous créons des outils pour les boutiques de Free. Nous sommes 4. Je m’occupe de la partie Web Design. Je pense que mes connaissances préalables en design et graphisme m’ont valu la place. C’est certain, car pour l’instant je travaille sur des technos que je ne connais pas encore ! Il faut que j’apprenne rapidement React, Redux et les Hook (une manière de coder en React).

Mon employeur a en revanche apprécié que je sache déjà réaliser des wireframes, que j’ai des connaissances en ergonomie, en affichage sur différents écrans…

Cela se passe très bien car mon tuteur joue le jeu et m’aide à monter en compétences. J’alterne entre la tête dans le code et mes projets OpenClassrooms. J’apprends toute seule pendant un moment, puis on fait un point avec mon chef pour que je m’améliore en continu. 

La formation en alternance est concrète car je mets tout de suite en pratique ce que j’apprends en réalisant les TD et en suivant les cours. Et justement, j’ai demandé à mon mentor de passer directement au 11ème projet qui est sur du React. Normalement, le parcours de formation est linéaire, mais j’ai besoin de monter en compétences sur ce langage assez vite pour mon boulot chez Free. C’est chouette cette flexibilité : ça va me permettre d’être bientôt au niveau pour occuper mes fonctions chez Free. Et pour le reste, affaire à suivre… 

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[Podcast Joboscope] Épisode #1 : Commercial 

Par : Nora Leon

« J’avais un directeur commercial qui disait toujours que dans ce métier, il faut être l’inverse d’un crocodile, c’est-à-dire avoir une très petite gueule et de très grandes oreilles ». Edouard Ramspacher

Un bon vendeur serait donc quasi-muet ? Cela ne correspond pas forcément à l’image qu’on se fait du commercial insistant, mais en fait, ce sont la capacité d’écoute et d’adaptation qui font l’étoffe d’un excellent commercial… Et si vous en appreniez plus sur ce métier aux nombreuses facettes ?

* *

On passe ⅓ de notre vie au travail. Autant faire un job qu’on aime ! OpenClassrooms veut vous aider à trouver un métier qui vous donne envie de vous lever le matin. En écoutant le podcast le Joboscope, vous vous ferez une idée du quotidien d’un commercial : 

  • Quelles sont ses missions au sein de structures de toutes tailles et tous secteurs 
  • Quels sont les avantages et inconvénients du métier, sans tabou 
  • Comment on y arrive et quelle évolution est possible 
  • Qu’est-ce qu’on gagne dans le métier, toujours sans tabou. 

* * *

Dans l’édition Commercial – Chargé(e) d’affaires, trois professionnels discutent de leur métier avec Marion Armengod, journaliste et modératrice. À la date d’enregistrement, Camille Lebœuf est Business Developer chez JobTeaser, une start-up du milieu RH, Edouard Ramspacher travaille chez High Flyers Agency, un cabinet de recrutement, et Jules Guiton fait partie du groupe Orange. Si leurs postes auront peut-être évolué lors de votre écoute, leurs témoignages n’en restent pas moins actuels !

En écoutant l’épisode, vous apprendrez que vendre n’exige pas d’insister. Pour Jules, « Quand le besoin existe et qu’on vend un produit dont l’intérêt est réel, il n’y a pas besoin de forcer la vente !« . Pour lui, « Être commercial(e), c’est l’école de la vie professionnelle« . Envie de savoir pourquoi ? 

En écoutant l’épisode, vous démêlerez aussi le quotidien des différentes spécialités de la vente : Inside Sales, Key Account Manager, Business Developer… 

« Plus on arrive sur de l’account management, et moins on va avoir le droit de chasser à tout prix pour augmenter le chiffre d’affaires ». Jules Guitton

* * *

Vous entrerez dans les coulisses d’une journée en tant que commercial. Vous saurez dans le détail le temps que l’on passe rendez-vous client, à prospecter, à établir des propositions, à faire du suivi avec les clients du portefeuille. Et ce, dans différentes entreprises, qui évoluent dans des secteurs très divers.

Vous entendrez les confidences des trois professionnels sur leur métier et leur manière de l’exercer. C’est sans tabous, promis !

« J’ai appris beaucoup sur comment pensent les gens, comment ils fonctionnent ».
Edouard

« Tu peux faire les choses parfaitement et avoir de très mauvais résultats ». Jules

« Je n’étais pas du tout formée à ce métier au départ. J’ai tout appris sur le terrain ».
Camille

« Parfois on peut avoir des clients qui dépassent des limites. Qui nous appellent par exemple à 20h30 trois ou quatre fois à la limite de l’insulte parce qu’ils considèrent qu’on est à leur service. C’est délicat ».  Jules 

« Ce que j’adore dans mon métier c’est le niveau d’autonomie et de liberté qu’on a ». Edouard

J’écoute le podcast !

Le Joboscope Commercial sur Ausha
Le Joboscope Commercial sur Apple Podcasts

Le Joboscope Commercial sur Spotify
Le Joboscope Commercial sur Deezer 
Le podcast est également disponible sur les autres plateformes d’écoute.

Envie d’apprendre ce métier chez OpenClassrooms ?

OpenClassrooms est une école en ligne qui propose des formations en ligne certifiantes ou diplômantes pour apprendre les métiers du numérique. La formation « Attaché Commercial », d’une durée de 6 mois (1 an en alternance) débouche sur un niveau bac +2 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). 

À lire ensuite

10 bonnes raisons de devenir commercial

Commercial, un métier polyvalent

 

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CodinGame, l’entraînement de code aux tests techniques

Par : Nora Leon

Grâce au partenariat d’OpenClassrooms avec CodinGame, ses diplômés s’entraînent gratuitement aux tests techniques en développement informatique pendant leurs séances de coaching en insertion professionnelle

Pourquoi est-ce important dans le cadre d’un recrutement et comment fonctionne CodinGame, cet outil ludique et innovant ? Explications. 

Les tests techniques, une étape clé du recrutement 

En fonction du poste et du niveau attendu, de nombreux recruteurs Tech font passer des tests techniques. C’est l’occasion pour eux : 

  • D’évaluer le niveau sur un langage ou framework
  • De voir la façon dont le ou la candidat(e) réfléchit 
  • De tester des compétences particulières (algorithmie…)
  • Et enfin de voir comment la personne se débrouille en situation de stress. 

Pour préparer ces tests techniques, rien de mieux que la pratique. C’est la raison pour laquelle nous sommes ravis d’être partenaires avec CodinGame, un acteur qui aide énormément à roder sa pratique du code.

[À lire : Comment préparer un test technique ?

[À suivre : Notre cours pour se préparer aux tests techniques]

Comment s’entraîne-t-on sur CodinGame ? 

Sur CodinGame, plusieurs modalités sont disponibles pour coder. 

  • On peut s’entraîner sur des énoncés ludiques en prenant son temps ou avec un chronomètre pour se tester. 
  • On peut aussi participer à des compétitions, afin de monter en compétences encore plus rapidement grâce à l’enjeu. 

Dans tous les cas, on peut discuter avec la communauté très active de développeurs. 

Avec toujours en tête qu’on apprend mieux… en s’amusant ! Quand on se prépare sur la plateforme, on a donc autant l’impression de jouer que de bosser. Pratique… 

Nos étudiants témoignent 

« Je m’appelle Flore et je suis alternante en développement Front-end chez Free. Pendant mon coaching de six séances pour trouver mon contrat, je me suis entraînée sur CodinGame pour passer les entretiens techniques.

C’était super pour roder mes connaissances en algorithmique et m’entraîner à intégrer la syntaxe du JavaScript. Ça m’a vraiment permis de voir que si j’enlevais un point virgule mon code ne fonctionnait plus, et de trouver facilement le bug pour m’améliorer.

J’ai aussi apprécié de réfléchir sous forme de problèmes. Je me posais le problème en « pseudo code écrit », en me disant : « mon code doit faire telle chose ».  Je créais la boucle de condition en mots. Une fois que j’avais fait ça, je rédigeais le code proprement dit.

Un petit truc : au début, je trouvais cela stressant d’avoir un timer. Je recopiais l’énoncé pour pouvoir le résoudre tranquillement de mon côté… Mais c’est tout de même un bon exercice de bosser sous temps contraint quand on a plus d’expérience ».

[À lire : Comment Juliette, coach, a aidé Salomé à trouver un emploi]

Envie d’améliorer votre code sur CodinGame ? 

Direction les formations diplômantes en ligne d’OpenClassrooms pour bénéficier du coaching de 6 séances en insertion professionnelle.


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Le coaching chez OpenClassrooms

Par : Nora Leon

Quand on se forme au sein de l’école en ligne OpenClassrooms, on est éligible à un coaching offert pour trouver un emploi (pas de jaloux : il est inclus qu’on recherche un CDI ou une alternance).

Au sein de certains programmes, une aide à l’orientation est aussi proposée. En quoi consistent ces accompagnements ? Qui sont les coachs  et comment sont-ils recrutés ?  Qu’apportent-ils aux personnes qu’ils épaulent ? Décryptage.

Les différents modes de coaching 

En fonction de la formation en ligne choisie, l’accompagnement en coaching varie. Marie Lemaire est responsable du recrutement et de l’accompagnement des coachs. Elle nous parle de leur activité, qui se décline en deux branches : 

  • Le coaching d’orientation 

Sur le programme Prép’Apprentissage, un coach aide pendant un mois chaque étudiant à choisir entre  quatre métiers très recherchés. « Nous recrutons pour cette mission d’orientation uniquement des professionnels en conseil en orientation professionnelle (coachs diplômés, psychologues du travail…) », précise Marie. 

  •  Le coaching dans le cadre de la recherche d’emploi  

Pour tous les programmes, notamment la formation en alternance ou les formations diplômantes en ligne, « notre objectif, est que chacun trouve un emploi qui lui plaise le plus rapidement possible, explique Marie. C’est la raison pour laquelle un coach expert en recrutement accompagne chaque personne. Cela réduit le temps de recherche et fait une vraie différence ! », s’enthousiasme-t-elle.

Quel est l’intérêt du coaching ? 

« Dans le cas de l’orientation, le programme Prép’Apprentissage forme à des métiers qui sont très recherchés mais pas forcément bien connus par les étudiants ». On sort souvent du collège ou du lycée sans avoir d’idées précises des métiers recherchés qu’on pourrait exercer. Comme le note Marie,  le travail réalisé avec le coach, qui accompagne le jeune dans sa réflexion via des exercices ludiques pour apprendre à mieux se connaître, permet de décider sereinement quel métier lui correspond. 

Pour la recherche d’emploi, cela change tout d’avoir des conseils personnalisés.

« On constate que les personnes en recherche d’alternance ou d’un emploi restent souvent dans une posture d’étudiant, en recevant du savoir mais en n’adoptant pas forcément une attitude de professionnel. Le coach leur apprend à le faire, et les aide à faire en sorte que leurs candidatures sortent du lot pour décrocher un entretien », ajoute Marie, le regard pétillant.

« Et surtout, conclut-elle, c’est rassurant d’être soutenu, car la recherche d’emploi est une période parfois difficile où il faut ne rien lâcher. »

Justement, peux-tu nous parler du coaching pour trouver un emploi ou un contrat en alternance ?

En six séances réparties sur deux mois, le coach aide le candidat à parfaire à la fois ses candidatures, son argumentaire et sa posture en entretien. Il lui apprend comment intéresser le recruteur, le convaincre et même relancer, notamment par téléphone

« Ce qui est important, assure Marie, c’est que le coach s’adapte à ce dont l’étudiant a le plus besoin : reprise du CV, entraînement oral ou écrit, méthode pour relancer…» 

À la fin des séances de coaching, l’étudiant a soit trouvé un emploi, soit il a en main toutes les clés pour le trouver rapidement. 

Vous avez des conseils qui reviennent toujours ? Des secrets à partager pour trouver un emploi plus vite ?

Marie sourit. « Bien sûr ! Nous n’aurions pas l’espace dans un article pour tous les énumérer, mais voici quelques points incontournables. » 

Se préparer 

Premier conseil de Marie, être prêt, qu’on passe des entretiens en ligne ou en physique. « Avant l’entretien, il faut imprimer son CV et idéalement apporter un portfolio papier, connaître son pitch et l’entreprise qu’on rencontre. Il faut avoir préparé ses arguments en rapport avec le poste.

L’objectif, c’est de créer le lien : expliquer qui on est, ce qu’on cherche, ce qu’on peut apporter et comment on propose de collaborer. 

De même, si on participe à des salons de recrutement, il faut imprimer des CV et des cartes de visite, et échanger avec des gens, qu’ils recrutent ou non. Si on est clair sur ce qu’on cherche, ils peuvent nous recommander ou nous rappeler plus tard », insiste-t-elle.

[À lire : Début d’entretien, comment se pitcher efficacement ?]

S’entraîner

Entre les entretiens, Marie recommande de s’entraîner pour ne pas perdre la main et au contraire, augmenter ses compétences. « La recherche d’emploi, c’est un tout. Entre les candidatures, les entretiens, les relances et les projets pour ne pas se ramollir, je conseille d’y passer au moins 30 heures par semaine. 20 heures sur la recherche et les entretiens, et 10 heures sur des projets ou des cours liés à notre métier », précise-t-elle.

Pour l’entraînement, OpenClassrooms a noué deux partenariats utiles aux étudiants en recherche d’emploi. Grâce à Uptale, un simulateur d’entretien en réalité virtuelle, ils peuvent répondre à des questions aléatoires pour s’entraîner à argumenter. Pour ceux qui visent des métiers purement Tech, notre partenariat avec Codin’Game leur permet de s’entraîner à passer des tests techniques.

Woody Allen explique son succès par la phrase laconique : « I showed up » (Je me suis pointé). Comme le rappelle Marie,

C’est en maximisant ses leviers qu’on déclenche de belles choses.

Faire de LinkedIn un atout  

Un autre point important abordé avec les coachs, c’est l’utilisation du réseau professionnel LinkedIn. On s’y fait connaître et on explore les offres cachées du marché de l’emploi. 

« On conseille d’abord d’augmenter son réseau en ajoutant 50 à 100 personnes par semaine, qui travaillent dans le secteur ou la région visée. Une fois que ce réseau est créé, il permet d’être visible, de créer de nouvelles relations et de relayer sa recherche. La deuxième étape, c’est de rester dans la tête des gens. De publier des articles, de re-partager ou de commenter de manière pertinente des posts intéressants.

Le réseau est la clé de voûte de l’emploi, et même ceux qui ont l’impression de ne pas en avoir en ont un !

C’est leur cercle familial, amical, et les gens qui gravitent autour, et ce cercle s’agrandit à mesure qu’on échange avec de nouvelles personnes ». 

L’équipe Coaching ne compte plus les belles histoires de diplômés qui ont trouvé leur employeur grâce à LinkedIn. Rien qu’en 2020, ils ont été plusieurs centaines !

Relancer par téléphone

La dernière clé très importante est de décrocher son téléphone au lieu d’envoyer des emails.

« On s’est rendu compte que d’appeler, c’est différenciant.  Peu de personnes aiment téléphoner car c’est s’exposer directement, ce qui peut être intimidant. Et pourtant, cela prouve notre motivation et c’est un excellent moyen de décrocher un entretien ou de relancer. Les coachs aident chacun à apprendre à faire cela sans stresser et avec de bons résultats. Et ça fonctionne ! », s’enthousiasme Marie.

Une fois la vitesse de croisière atteinte, il faudrait idéalement appeler environ 20 personnes par semaine. « Souvent, ça relance la candidature. Et si on n’est pas pris, ça permet de demander ce qui a manqué et de savoir si le recruteur peut nous recommander à une autre entreprise. Ça évite d’être lasse, car quand on envoie 50 candidatures et qu’on a 90% des recruteurs qui ne répondent pas, on peut finir par se décourager. Pour autant, il ne faut pas lâcher et le téléphone est un excellent moyen de se battre », conclut Marie.

C’est vraiment gratuit ? Zéro mauvaise surprise ?

À 100%. Les six séances de coaching individuel sont offertes pour toutes et tous.

« OpenClassrooms est une entreprise à mission. Nous ne visons pas uniquement le diplôme pour nos étudiants, nous voulons surtout qu’ils décrochent un poste qui leur plaise dans leur région. Selon l’endroit où ils cherchent, le bassin de l’emploi est plus ou moins dense. Pour autant, muni de bonnes pratiques RH, armé de motivation et nourri de conseils personnalisés, on trouve toujours ! 

En somme, le coaching fait partie du « package OpenClassrooms », qui consiste à faire avancer la carrière d’une personne de A à Z, de la formation à l’emploi », conclut Marie. 

Envie de bénéficier du coaching pour trouver un emploi ?

Direction le programme Alternance ou nos parcours diplômants.

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Coaching : Comment Juliette a aidé Salomé à signer son contrat

Par : Nora Leon

Qu’on entre en alternance ou qu’on finisse une formation diplômante, l’école en ligne OpenClassrooms offre des sessions avec un coach pour décrocher son emploi. 

Juliette a été la coach de Salomé pour trouver son alternance dans le milieu de la pédagogie. Elles nous en disent plus sur cette expérience et cette recherche d’emploi en mode éclair.

Enchantée Juliette et Salomé. Pouvez-vous vous présenter ?

Salomé : Je m’appelle Salomé, je suis ingénieure pédagogique en alternance via OpenClassrooms au sein de la SNCF. J’ai signé ce contrat notamment grâce à l’aide de Juliette, ma coach en insertion professionnelle.

Juliette : J’ai fait partie du service client d’OpenClassrooms et je me suis reconvertie pour être professeure de yoga il y a deux ans. Mais, comme j’adore accompagner des étudiants pour leur permettre d’exploiter pleinement leur potentiel, je suis longtemps restée coach en accompagnement professionnel en parallèle de mon activité.

Tout d’abord, Juliette, peux-tu nous en dire un peu plus sur ce rôle de coach et pourquoi il t’a intéressée ?

Absolument. Le coach en insertion professionnelle apporte les bons outils, codes et la méthodologie à toute personne qui recherche un emploi via OpenClassrooms (que ce soit un contrat d’alternance ou job).

Quand on sort tout juste de ses études, c’est un défi d’apprendre à « se vendre » en entretien.

On n’a pas forcément tous les codes du marché de l’emploi et on est tout frais dans le métier, donc on a souvent besoin d’un coup de pouce. Pour les personnes qui se reconvertissent, c’est pareil : valoriser son profil et expliquer en quoi nos compétences sont transposables, ça s’apprend, d’autant plus avec son coach ! 

J’ai une bonne expérience des RH et du monde du travail. J’aime tirer parti de mon optimisme et de mes qualités interpersonnelles pour accompagner des personnes de tous horizons vers l’emploi qui leur convient.

Salomé, peux-tu aussi nous en dire plus sur toi ?

Je m’appelle Salomé et j’ai 30 ans. Je suis alternante sur la formation en ligne Ingénieur responsable pédagogique d’OpenClassrooms. Je travaille à la SNCF en parallèle de mes études théoriques. Je suis lyonnaise mais aujourd’hui, je travaille à Paris.

Pourquoi souhaitais-tu suivre cette formation ? 

J’avais déjà derrière moi 8 ans d’études (rires). Donc j’avais envie de quelque-chose de pratique, pas à nouveau d’être sur les bancs de l’université.

La pédagogie par projets m’a attirée, puisqu’on s’entraîne à ce que qu’on va faire en poste. La formation correspondait à mes attentes en termes de savoir-faire. Elle était en ligne et en alternance. Et surtout, je pouvais commencer quand je voulais, pas seulement en septembre ou janvier comme dans la plupart des écoles.

Attends : 8 ans d’études ? Pourquoi souhaitais-tu encore te former ?

Oui ! Je suis titulaire de deux licences (en psychologie et en communication) et de deux masters (en UX et psychologie et en communication Web). À la sortie de mes études, je n’étais pas sûre du domaine où je voulais travailler. Pour me laisser du temps, je suis partie en Permis Vacances Travail (PVT) un an en Corée du sud. À mon retour, j’avais trouvé mon domaine d’application. J’ai tenté de me lancer avec mon diplôme… Mais la crise sanitaire n’était pas propice aux embauches.

Alors, je me suis tournée vers une formation en alternance pour acquérir encore de l’expérience et parfaire ma formation.

Comment as-tu choisi le métier d’ingénieure pédagogique ?

C’est assez proche de l’UX et de la communication, en fait. Il y a une grande partie où on analyse les besoins pour les formations et où on conçoit des e-learnings. Cela rejoint la conception ou le design de logiciels et il faut de bonnes capacités d’analyse et rédactionnelles.

Tu as commencé à chercher ton contrat d’apprentissage pendant le 1er confinement. Tu as trouvé facilement ton employeur ?

Globalement oui, mais il y a tout de même eu un petit rebondissement.

J’ai rapidement eu une offre de la part d’Enedis. Mais avec le confinement, mon équipe a dû geler les recrutements le temps de confirmer les budgets. Pendant deux mois, j’ai été dans l’incertitude… Puis mes futurs managers m’ont confirmé que le poste n’allait pas s’ouvrir. J’ai bien compris que ce n’était pas voulu et je ne l’ai pas pris personnellement.

Heureusement, je n’avais pas complètement fermé la porte aux autres personnes qui m’avaient contactée.

En un mois, j’ai trouvé mon contrat au sein de la SNCF et cette fois, c’était pour de bon !

Tu as commencé il y a quelques mois. Comment est-ce que cela se passe ?

Très très bien ! Mon équipe est au top. C’est une des choses les plus importantes, d’être à l’aise en poste et d’avoir le feeling avec mes collègues. Je fais partie de l’équipe de l’école numérique de Paris, en Seine-Saint-Denis. Nous développons une université d’entreprise spécialisée dans les formations sur les métiers du numérique. Elle forme entre 2500 et 3000 agents environ.

Mon métier, c’est d’une part d’animer notre communauté d’apprenants, car on a des prestataires externes pour certaines formations, et de l’autre, de travailler sur nos formations internes en digital learning.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce job ? 

J’aime avoir un impact sur l’évolution humaine des personnes. Les aider à réaliser leurs projets.

Les formations sont un incroyable outil pour évoluer tant professionnellement que personnellement. Ça m’enthousiasme beaucoup !

Juliette a été ta coach pour chercher ton contrat. Pouvez-vous nous raconter à deux voix comment vous avez fonctionné pour le coaching ?

Salomé. Le feeling est passé tout de suite avec Juliette : elle m’a mis en confiance.

Juliette. Salomé savait déjà où elle voulait aller, elle avait juste besoin d’un petit coup de pouce pour que ça fasse des étincelles. Je l’ai mise sur la piste de LinkedIn en lui expliquant comment l’utiliser. Et là, ça a fonctionné très bien !

On veut savoir ! Quelle a été ta stratégie sur LinkedIn Salomé ?

Salomé. Avant de commencer la démarche, j’ai dû faire une dizaine, quinzaine de candidatures sans réponse.  Avec ma coach Juliette, je n’ai presque pas eu à postuler, car j’ai utilisé la technique d’agrandir mon réseau sur LinkedIn. Tout d’abord, j’ai amélioré mon profil LinkedIn.

Puis, j’ai passé du temps à rechercher des professionnels dans les grands groupes que je visais. J’ai repris tous les professionnels du Fortune 500, et j’ai cherché les ingénieurs pédagogiques dans ces entreprises.

J’ajoutais ces professionnels en laissant un petit message du type : « Bonjour, bientôt alternante, j’essaie d’agrandir mon réseau avec de potentiels futurs collaborateurs« .

Les résultats ont été étonnants, car la plupart de ces personnes sont revenues vers moi pour me dire qu’elles recrutaient ou pour me recommander d’autres entreprises.

Ces contacts se sont soldés par des entretiens.

Et sinon, avez-vous travaillé certains aspects de la recherche d’emploi ensemble ?

Juliette. Nous avons fait une simulation d’entretiens, pour balayer les questions qu’on pouvait te poser.

Salomé. Nous avons aussi revu le CV et mon discours. L’oral, c’est pas trop mon truc…

Juliette. C’est le lot de tout le monde ! Il faut décider ce qu’on va dire, et surtout être capable de comprendre ce que veut l’entreprise, pour ne pas accepter un poste avec lequel on n’est pas en phase. 

Juliette, tu as vu quoi comme changements ? Quelles sont les compétences que Salomé a acquises ou améliorées ?

J’ai trouvé qu’elle avait gagné en confiance en elle. Elle ne se sentait pas à l’aise à l’oral. Son profil était super sur le papier, mais elle avait besoin de pouvoir le vendre. 

Il manquait ce petit quelque chose pour affirmer avec conviction que ce qui était écrit sur le CV était véritable, et se positionner comme la meilleure candidate, qui voulait la place. 

Salomé. C’est vrai que même si j’ai fait plein d’études, sur le marché du travail, je me suis demandée ce que je pouvais apporter… J’ai été très surprise d’avoir le choix. De grandes entreprises étaient intéressées, mon profil avait de la valeur.

Ça a vraiment reboosté ma confiance et j’y suis allée à fond.

Juliette, ça arrive que ce soit plus compliqué ? Que des étudiants ne trouvent pas de job ? 

Aucun des étudiants que j’ai accompagnés n’est resté sur le carreau, mais parfois il faut travailler sur la confiance en soi et l’envie de réussir.

Ça arrive que des étudiants aient un gros manque de confiance en eux. Quand on n’a jamais été encouragé ou soutenu, que personne ne nous a dit qu’il était fier de nous ou qu’on avait de la valeur, c’est difficile de penser qu’on va trouver un job en claquant des doigts. En se posant et en voyant ensemble que la personne a de belles qualités et plein de compétences, ça finit par fonctionner.

Pour ceux qui n’ont pas un projet assez bien défini, c’est compliqué aussi de se vendre. Ils vont en entretien un peu par défaut, et donc il faut retravailler l’objectif pour que la motivation transparaisse.

Il y a aussi des gens qui n’ont pas de sentiment d’urgence. Ils ont souvent la sécurité de l’emploi et ne sont pas sûrs de vouloir changer.

Or, même si je suis convaincue qu’il y a de la place pour tout le monde sur le marché de l’emploi, personne ne nous attend, donc il faut y aller avec conviction !

Enfin, il y a l’excuse royale : « Il n’y a pas d’emploi dans ma région ». Parfois, il faut savoir sortir de sa zone de confort… quitte à revenir dans sa région après une première expérience concluante. Salomé cherchait à Lyon, mais elle travaille finalement en Seine-Saint-Denis. 

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui cherchent un emploi ?

Juliette. Persévérer ! Si tu sais ce qui va te donner envie de te lever le matin, il faut foncer. On s’en fiche des craintes des autres et des obstacles supposés sur le chemin. Ça peut prendre quelques semaines, quelques mois, même deux ans. On n’est pas tous égaux. Mais il faut garder espoir et tenir bon.

Et aussi, il faut absolument personnaliser ses candidatures. La plupart des personnes qui cherchent un job se découragent très vite. Elles me disent : « Juliette, j’ai envoyé 50 candidatures sans réponse ». Je leur demande : « OK, mais étaient-elles personnalisées ? ». Non. Alors on se pose, on fait moins de candidatures mais qui sont bien adaptées à l’employeur et au poste. C’est du boulot, certes, mais ça paye ! 

Enfin, une fois la candidature envoyée ou en cours de recrutement, la relance téléphonique fonctionne du tonnerre.

Les gens ne s’attendent pas à ce qu’on les appelle : c’est différenciant. Et si c’est bien fait, cela donne une excellente impression et cela permet de rester à l’esprit du recruteur et d’avoir des réponses qu’on n’aurait pas toujours eu par écrit. 

Salomé. Oui ! J’ajouterai qu’il faut être clair sur ses objectifs. Savoir vers quoi on peut tendre et mettre en place un plan d’action avec des étapes faciles à atteindre. Ces étapes, on peut les écrire sur des posts-its et les afficher au mur pour rester motivé en voyant la prochaine étape.

Pour aller plus loin : 

https://blog.openclassrooms.com/2020/11/19/comment-trouver-un-contrat-dapprentissage-pendant-la-crise-sanitaire/

https://blog.openclassrooms.com/2020/09/04/les-meilleures-plateformes-pour-trouver-une-alternance/

https://blog.openclassrooms.com/2019/10/09/comment-utiliser-linkedin-efficacement-dans-sa-recherche-demploi/

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Les tendances du Marketing Digital pour 2021

Par : Nora Leon

2020 aura ébranlé le monde de l’entreprise, du travail, de la formation… Séisme qui se répercute sur les tendances du marketing digital pour 2021. 

Social Selling, branding engagé, snack content vs. formats longs ou encore IA appliquée au content marketing… Panorama des tendances à suivre absolument en digital marketing cette année.

Le Social Media au cœur du marketing digital

Si les réseaux sociaux étaient déjà plébiscités, la crise sanitaire a fait exploser leur temps quotidien d’utilisation. Les conversations se sont déplacées sur le Web. Naturellement, les réseaux se sont d’autant plus confondus avec les médias plus institutionnels. 

Trois grandes tendances qui se dessinent côté Social Media : 

  • Pour les e-commerce, l’explosion du Social Selling

Facebook Pay et Instagram devraient monter en flèche en 2021 tandis qu’Amazon, qui a sorti de la tourmente des milliers de PME, devrait se maintenir. Avec l’annonce fin 2020 du partenariat entre TikTok et Shopify, le réseau social des millenials devrait également offrir aux marques l’opportunité de développer leur Social Selling. On devrait assister à l’essor des chatbots pour appuyer ces ventes et de l’IA pour tester en ligne avant d’acheter.

  • Une importance croissante de TikTok pour les marques 

Ce réseau dont l’ascension est fulgurante (27% d’utilisation supplémentaire par rapport à 2019) montre aussi une rétention satisfaisante (environ 9 ouvertures quotidiennes pour 48 minutes d’utilisation par usager et 90% des utilisateurs qui l’utilisent tous les jours). Avec ses 11 millions d’utilisateurs en France (soit près d’un français sur six) et ses près de 700 millions d’utilisateurs dans le monde, ce réseau ne sera pas à négliger dans votre stratégie de marketing digital en 2021.

  • Une hausse du marketing conversationnel, notamment sur Instagram 

Là où auparavant, les discussions profondes se retrouvaient plutôt sur LinkedIn et Twitter, certains cas d’usage de 2020 tels que #BlackLivesMatter ou #BalanceTonAgency ont prouvé qu’Instagram se saisissait de plus en plus de sujets de société. 

À suivre : nos cours en ligne gratuits sur le Social Media Analytics et comment construire une Stratégie Social Media.

Le Branding plus que jamais lié aux sujets de société

Côté image de marque, la crise sanitaire a éveillé les consciences. En 2021, les marques seront engagées et éthiques ou seront boudées. 

  • L’exemplarité sociale et environnementale

Pendant la crise sanitaire, des centaines de marques ont proposé leur produit ou service gratuitement à tous ou certains publics. Apple a produit 20 millions de masques, Dyson a conçu des respirateurs, Pernod Ricard a mis à disposition 70 000 litres d’alcool pour faire du gel alcoolique,Colgate-Palmolive a distribué 500 000 produits d’hygiène aux personnes défavorisées, Intermarché a mis en place une campagne marketing de soutien aux horticulteurs, la MAIF a créé un système pour venir en aide aux personnes âgées isolées, la SNCF a rendu gratuits les trajets des membres du personnel soignant, Aubade a réconforté les couples dont le mariage était en attente en leur offrant des sous-vêtements (!), etc.

Opportunisme, effort de guerre ou changement de cap profond ? Comme le souligne le magazine Influencia, l’engagement des marques doit être jugé sur le long-terme et non sur une opération de communication isolée. Il n’en reste pas moins que, selon une étude datée de septembre 2020, 90% des professionnels du marketing digital sont convaincus qu’une marque doit s’engager environnementalement et socialement. Ils sont aussi 84% à penser que l’engagement d’une marque contribue à sa performance. Et pour cause, la marque gagnerait en popularité auprès de ses salariés, ses premiers ambassadeurs, à 67%, de ses clients à 55%, des influenceurs à 44% et des journalistes à 38%. Des chiffres en effet loin d’être négligeables.

  • Les réseaux sociaux, puissantes menaces pour les marques non vertueuses
Post LinkedIn sur les marques engagées
Post LinkedIn sur les marques engagées

L’éthique sera également un point capital pour les consommateurs. À n’en pas douter après la série de scandales sur Instagram sur le compte #BalanceTonAgency, la voix des consommateurs contre les abus des marques est de plus en plus distincte et puissante. #BalanceTonAgency, créé à l’automne 2020, compte aujourd’hui 60k d’abonnés. Ce compte a ébranlé les milieux de la communication et de la publicité et fait sauter des têtes pourtant auparavant couronnées. Preuve que le bien être au travail prend son essor et que la peur est en train de changer de camp.

Toujours sur Instagram, une marque de bijoux est dans la tourmente suite aux récits anonymes mais concordants de ses salarié(e)s sur le compte #BalanceTonAgency. Ses posts Instagram subissent un lynchage sans précédent et on y lit des commentaires tels que : « Propulsée par Instagram, détruite par Instagram ». Commentaires qui prouvent bien l’influence potentielle des réseaux sociaux sur la réputation d’une entreprise.

Ce phénomène, sur le devant de la scène fin 2020 sur Instagram, devrait se généraliser sur tous les réseaux. Sur ceux où la prise de position est historique (Twitter et LinkedIn notamment), mais également sur de nouveaux arrivants comme SnapChat et TikTok. À titre d’exemple, sur TikTok, 3.5 millions de vidéos ont été publiées avec le hashtag #BlackLivesMatter en 2020, sont ont été d’autant plus virales que le format du snack-content permet un visionnage et partage exponentiel.

#BlackLivesMatter chez Kickstarter
#BlackLivesMatter chez Kickstarter

Il ne fait donc plus aucun doute que les marques non exemplaires au niveau RH et RSE perdront globalement des points auprès de leurs consommateurs et seront partiellement délaissées pour des marques réellement engagées.

À suivre : notre cours sur comment construire une marque dans le temps et améliorer la marque-employeur de votre organisation.

Le Content Marketing change de cap 

De son côté, le marketing de contenu reste très en vogue. « Content stays king », mais en 2021, les formats seront de plus en plus variés et l’Intelligence Artificielle viendra améliorer l’expérience utilisateurs globale sur ces contenus.

  • L’alternance entre snack content et vidéos longues en Live

Si en 2020 les vidéos courtes ont fait un carton, elles resteront probablement importantes en 2021. C’est en tout cas ce que présagent l’avènement de TikTok, la fonction Spotlight de Snapchat, Reels d’Instagram ou Shorts de YouTube.

Pour autant, une autre tendance de fond se dessine, puisqu’en 2020, l’éducation en ligne, encore appelée online learning, a explosé. Pour surfer sur la vague éducative numérique, il faudra à la fois proposer des webinaires sans rediffusion, du contenu éducatif plus poussé et donc plus long, mais aussi proposer du contenu sous forme de séries pour stimuler le FOMO (Fear Of Missing Out), puissant facteur de rétention des audiences.  

  • Le retour en grande pompe des contenus longs 

Pour la même raison, à l’inverse de 2019 et 2020 où le snack-content était très répandu car adapté au format social media, les articles et études de fond vont refaire surface en 2021. Fatigués par les fake news et le greenwashing, les consommateurs veulent à présent accéder à du contenu de qualité, issu de sources fiables. Une étude de Buzzmo a d’ailleurs mis en lumière que les articles longs étaient plus relayés sur les réseaux sociaux. 

  • L’explosion du format « Podcast »

Cette tendance à la recherche de contenu de fond et au recentrage sur l’apprentissage (la lame de fond du online learning…) explique aussi le bond faramineux du podcast, qui devrait se retrouver en tête des contenus les plus plébiscités dans les stratégies marketing digital de 2021.

  • L’éditorialisation et la personnalisation via l’IA 

En 2021, l’Intelligence Artificielle devrait aussi être prise en compte pour définir les calendriers éditoriaux. Les algorithmes devenant de plus en plus pertinents, ils permettront, au moyen d’une analyse sémantique perspicace et de contenus de qualité, d’introduire plus de personnalisation. Ainsi, l’expérience utilisateur au contact de l’outbound marketing n’en sera que meilleure.

À suivre : notre cours sur le marketing de contenus.

Quoi de neuf côté SEO ?

Voici les tendances en ce qui concerne le référencement : 

  • Il faudra chiader le contenu sémantique

Bien que le contenu reste, sans surprise, prédominant dans les stratégies webmarketing, il faudra à présent créer tout un nuage sémantique autour d’un mot clé pour enrichir la réponse. Google portera toujours attention à la pertinence et la qualité du contenu, avec une attention portée sur la précision et la concision des informations. 

Afin d’arrive en tête de liste dans le SERP, une intro sous forme de liste pourra être très bénéfique et donner envie de cliquer.

Exemple de SEO

  • Le Linking interne sera de plus en plus important 

Pour un maillage interne correct, il faudra que les liens tournent autour du sujet ou thème principal recherché par l’internaute. 

  • Le référencement sera de plus en plus local

Environ 65% des recherches Google sont sur des réponses locales. En effet, la crise sanitaire a recentré les citoyens sur les commerces locaux, qu’ils ont globalement décidé de plus soutenir. À bon entendeur !

À suivre : notre cours pour améliorer les performances techniques de son SEO.

Pour aller plus loin :

Quels métiers exercer après des études  en communication et marketing ?

Les ingrédients d’une plateforme de marque réussie

Formation en marketing et communication en alternance chez OpenClassrooms, mode d’emploi

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Comment réussir un salon de recrutement ?

Par : Nora Leon

Un salon de recrutement est une mine d’or pour trouver un emploi, car les entreprises sont présentes et disponibles pour rencontrer leurs futures pépites. Les personnes cochées gratuitement pour trouver un emploi au sein de l’école en ligne OpenClassrooms le savent, aller à ces événements est la promesse de créer des contacts de qualité et de multiplier ses chances de recevoir une offre d’emploi. Alors, pourquoi s’en priver ?

Dans cet article, nous vous expliquons : 

  • comment préparer un salon de recrutement ;
  • la méthode gagnante pour aborder une entreprise ;
  • comment relancer pour augmenter vos chances de résultats.

En amont : que préparer ? 

Un salon de recrutement représente une opportunité en or de faire bonne impression, à condition de s’être bien préparé(e). 

Un mois avant 

[TEMPS NÉCESSAIRE : entre 4h et 1 semaine]

Un salon de recrutement est avant tout une affaire d’image. Vous pouvez voir cela comme un speed-dating entre candidats et entreprises… où, comme en amour, il faut être pomponné(e). Physiquement, mais surtout au niveau de votre “personal branding”, encore appelé l’identité professionnelle.

Travaillez donc sur votre identité en avance pour avoir le temps de tout faire : 

  • créer ou améliorer votre LinkedIn (À lire : notre article sur le profil LinkedIn
  • nettoyer les pages indésirables ou personnelles sur Internet vous concernant (mettre Instagram et Facebook en mode privé…)
  • mettre à jour votre CV (À lire : notre article sur les CV)
  • rédiger votre pitch professionnel. C’est un petit paragraphe de trois ou quatre phrases qui présentent votre objectif professionnel. (À lire : notre article sur le pitch)

Autres éléments importants : 

  • Pensez aux cartes de visite ! On vous les demandera pendant le salon. Créez-les un mois à l’avance pour éviter tout stress. Avant impression, montrez-les à des amis ou professionnels du secteur visé pour avoir leur avis. Pour les créer facilement, plusieurs sites Internet existent, notamment Moo. Faites simple pour être efficace : prénom, nom, votre spécialité (par exemple Développeur Web), téléphone et email
  • si l’événement est payant, prenez vos places en avance, sinon vous risquez de vous retrouver sur le banc de touche… 

Si vous suivez ces instructions à la lettre et que vous n’avez pas encore travaillé sur votre identité professionnelle, vous pouvez en avoir entre 4h et  1 semaine complète de travail. Ne procrastinez pas trop, pour ne pas vous laisser surprendre…

Deux semaines avant 

[TEMPS NÉCESSAIRE : 15, 20 minutes par entreprise environ]

Un salon réussi est un salon pré-pa-ré ! Deux semaines avant, regardez les entreprises présentes et sélectionnez celles qui vous intéressent le plus. 

Pour nouer un contact de qualité avec elles, vous aurez besoin de faire des recherches. Nous vous conseillons de créer une fiche synthétique pour chaque entreprise, que vous pourrez emporter sur l’événement. 

Voici les informations nécessaires : 

  • nom, date de création, nombre d’employés 
  • une ou deux phrase(s) pour résumer l’activité, en partant du vocabulaire du site de l’entreprise
  • une ou deux phrase(s) sur pourquoi cette entreprise vous intéresse (ce sera très utile pour aborder l’employeur !)
  • deux ou trois interrogations que vous avez, ou choses qui vous interpellent, pour nourrir une discussion avec l’employeur
  • nom du RH (s’il n’y en a que 1, 2 ou 3), nom de votre potentiel boss si vous le trouvez sur LinkedIn. Ce seront peut-être eux sur le salon, et rien ne fait plus plaisir que de voir que la personne s’est renseignée et a visé juste en vous trouvant !

Ce travail de recherche est l’une des clés pour tirer parti du salon de recrutement. Plus vous montrerez que vous connaissez l’entreprise, ses membres et voulez comprendre ses enjeux, plus vous serez pertinent(e) aux yeux de votre potentiel employeur. C’est la raison pour laquelle nous conseillons de passer au moins 15 minutes à faire des recherches sur chaque entreprise

Une fois ces fiches réalisées, il est nécessaire de les relire régulièrement avant le salon, pour être bien à l’aise. 

Trois jours avant 

[TEMPS NÉCESSAIRE : 2 heures]

Trois jours ouvrés avant (attention au piège du week-end), préparez tous les éléments dont vous aurez besoin sur le salon :

  • imprimez votre CV sur un joli papier pour chaque entreprise (idéalement en personnalisant le CV), et une dizaine de fois au moins en modèle neutre au cas où vous découvririez d’autres stands intéressants. Pensez à la pochette pour les stocker et qu’ils ne soient pas chiffonnés. La pochette doit être sobre et en bon état, pour rester professionnel
  • si besoin, imprimez votre entrée au salon en même temps que les CV
  • prévoyez un carnet bon état et deux stylos (au cas où le premier lâche)
  • ayez vos cartes de visite à portée de main pour facilement les distribuer
  • gardez vos fiches dans la pochette pour les relire en cas de trou de mémoire
  • regardez où se tient le salon et comment vous y rendre
  • décidez des vêtements que vous allez porter et assurez-vous qu’ils soient propres [À lire : notre article sur le code vestimentaire par industrie]

Une fois cette liste déroulée, ça y est ! Vous n’avez plus qu’à attendre sereinement le salon. 

Le jour J : comment aborder une entreprise ?

Une fois le grand jour arrivé, ne laissez rien au hasard. L’objectif : faire grande impression les employeurs qui vous intéressent le plus. Voici nos conseils : 

1- Début de salon 

  • ne commencez pas par l’employeur que vous préférez : faites-vous la main sur quelques entreprises qui vous intéressent moyennement avant. 
  • une fois que vous êtes à l’aise avec votre pitch (2 ou 3 entreprises), vous pourrez attaquer. 

2- État d’esprit 

  • l’état d’esprit et l’énergie dans lesquels vous arrivez au stand feront la différence. Un salon est avant tout une rencontre humaine : soyez détendu(e) sans être désinvolte, souriant(e), et écoutez avec attention ce que vous dira la personne en face

3- Pitch

  • présentez-vous de manière brève et précise. Le recruteur doit avoir les réponses aux questions suivantes : “Comment s’appelle-il ? Quel est son projet professionnel / sa spécialité ? Pourquoi s’intéresse-t-il à mon entreprise ?
  • à la fin du pitch, vous pouvez finir en disant que vous savez que l’entreprise est en croissance et/ou qu’elle recherche [tel_poste] et demander au recruteur si c’est exact pour lui rendre la parole. 

4- Échange 

  • la discussion qui s’ensuit est le moment le plus important : montrez que vous vous êtes renseigné(e) sans pour autant faire un exposé, 
  • posez des questions sur l’entreprise, ses objectifs, ses besoins, le poste… 
  • pensez à sourire
  • à la fin, vous pouvez demander comment la personne souhaite continuer : devez-vous envoyer votre CV laissé en physique, une lettre, postuler sur le site, etc. 
  • et surtout remercier pour l’échange et souhaiter une bonne suite de salon.

Après le salon, comment augmenter mes chances ? 

Votre boulot ne s’arrête pas le soir du salon… au contraire ! C’est en aval du salon que vous pouvez vous différencier, car peu de candidats prennent le temps de remercier et relancer. 

  • le lendemain du salon, envoyez les candidatures demandées en disant que vous avez rencontré [prénom_nom_poste] et que vous remerciez pour l’échange. Vous pouvez parler de ce que vous avez retenu de l’échange (sans faire un résumé exhaustif bien sûr), de ce que vous avez apprécié dans l’entreprise… Et même ajouter la personne sur LinkedIn si vous avez bien senti la discussion
  • entre trois jours et une semaine après le premier envoi, relancez pour avoir une réponse. Ne vous découragez pas : quatre à six relances sont parfois nécessaires pour avoir gain de cause. [À lire : notre article pour savoir relancer]. Vous pouvez d’ailleurs même relancer par téléphone, c’est souvent très bien reçu et c’est très différenciant.

Bonne chance !

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8 métiers du digital très recherchés de l’après-crise

Par : Nora Leon

Gel des salaires et dépublication de 50% des offres au premier semestre 2020, les effets de la crise du Coronavirus sur le marché du travail se sont vite faits sentir. Alors, comment faire lorsqu’on ne projette pas de travailler dans l’un des secteurs devenus plus que jamais « essentiels », tels la santé ? 

De plus en plus de nouveaux métiers apparaissent sous l’influence du numérique.  Comment savoir lesquels seront demandés demain ? En dépit de la crise économique, de très belles places restent à prendre dans bien des domaines du numérique ou liés au numérique (tous les métiers qui ont été impactés par la digitalisation, par exemple responsable paie ou RH). Quels seront les métiers digitaux les plus en vogue en 2021 ? Nous avons croisé plusieurs études pour faire le point.

#1 Collaborateur paie

Il fait partie des métiers qui sont structurellement en déficit de talents. Autrement dit, puisqu’on manquait de gestionnaires de paie en 2020, on devrait aussi en manquer en 2021. Cette pénurie de profils explique que ce métier soit le premier sur la liste * de ceux qui vont augmenter en 2021 selon Capital. 

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#2 Commercial grands comptes

Métier star car l’un des plus demandés ** depuis le déconfinement (il figure en 4ème place), il a de beaux jours devant lui. Pour relancer l’économie et surtout leurs ventes, les entreprises devront redoubler d’efforts commerciaux et auront donc besoin de renforts. Ce métier aussi devrait voir son salaire augmenter en 2021, toujours selon Capital.

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#3 Développeur informatique

Là encore, si les développeurs étaient trop peu nombreux pour l’explosion de demandes en 2020, ils devraient le rester en 2021. L’étude Michael Page sur les recrutements face à la Covid-19 est claire, elle met en premier « l’ensemble des métiers de l’IT ». Il s’agit d’un échantillon large qui comprend les métiers de développeur Web, développeur mobile, technicien informatique, administrateur infrastructure et cloud… le métier de développeur étant le 8ème le plus recherché entre le premier et le deuxième confinement.

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#4 Chef de projet informatique

Chef d’orchestre sur des projets Web, le chef de projet digital est de plus en plus recherché. De nombreuses entreprises font appel à lui pour gérer des projets complexes, au carrefour entre les ventes, le marketing et la Tech (développeurs, équipes produit et IT). Pas étonnant donc qu’on le retrouve dans la liste des métiers dont le salaire va augmenter en 2021. 

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#5 Data analyst, data scientist

L’étude *** Michael Page publiée à l’automne 2020 met en avant les profils de la data comme des réservoirs à emploi. Selon ces experts, le numérique et les nouvelles technologies resteraient toujours aussi porteurs. 

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Prêt(e) à devenir data analyst ou data scientist ? Cette formation est disponible aussi en alternance et est financée par Pôle Emploi si vous êtes demandeur(se) d’emploi. Postulez au programme “Solution 100% à distance”

#6 UX designer

Tout aussi en demande que les métiers de l’IT, celui d’UX designer a la cote. Chargé de proposer la meilleure expérience utilisateur possible sur un produit numérique (site, application, etc), il est indispensable aux entreprises du numérique. Lui aussi devrait voir son salaire augmenter en 2021.
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Vous avez décidé de devenir UX designer ? La formation d’UX designer en alternance est faite pour vous. 

#7 Expert en cybersécurité

Dans une société régie par la donnée, le secteur de la cybersécurité est en plein essor. Nul doute que les experts encore trop peu nombreux pour les besoins croissants des entreprises seront demain encore très recherchés. 

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Vous avez décidé de travailler dans la cybersécurité ? Jetez un coup d’œil au Master « Responsable en Sécurité des Systèmes d’Information » délivré par l’Université de Technologies de Troyes sur OpenClassrooms. Cette formation est disponible aussi en alternance.

Pour les demandeur(se)s d’emploi, Pôle Emploi vous propose une formation à temps plein et 100% financée de Responsable en sécurité des systèmes d’information.

#8 RH

De manière contextuelle, les responsables des ressources humaines devraient également être plus mobilisés que jamais. Certaines entreprises au climat social instable feront en effet appel à leurs services pour faire passer la tempête, selon l’étude Michael Page. 

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Vous avez décidé d’apprendre ce métier ? La formation Responsable RH en alternance devrait vous convenir. 

En un mot 

Plus que jamais, c’est un défi de s’orienter sur le marché du travail. De nouveaux métiers apparaissent en permanence, alors que certains postes se font rares. Nous espérons que cet article vous aura aidé(e) à voir quelles voies seront prometteuses dans les mois à venir. 

Et si vous souhaitez bénéficier d’une aide pour vous former ou vous reconvertir, sachez que nos équipes sont disponibles. Nous vous accompagnons de votre orientation ou votre recherche d’alternance, vous suivons tout au long de votre formation et jusque dans votre recherche de job, à l’aide d’un coach RH dédié.

Ça m’intéresse 

* Source : Capital, 2020 (Lien).
** Source : La Dépêche (Lien).
*** Source : Michael Page, 2020 (Lien).

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Vendre à distance : les clés pour réussir 

Par : Nora Leon

Mon a priori sur mon métier était qu’il fallait créer une relation en physique avec le client… Pendant le confinement, j’ai remarqué qu’on pouvait axer ce lien sur des points qui n’auraient pas été approfondis en physique, pour vendre à distance.

Vincent Hammoudi, Account executive chez OpenClassrooms

Si personne ne s’attendait au confinement, une chose est sûre : il aura profondément modifié le monde du travail. Selon une étude de Malakoff Humanis, 84% des professionnels souhaiteraient continuer le télétravail après la crise du Coronavirus. Parmi leurs arguments, la souplesse et la flexibilité (80%), l’autonomie accrue (44%) et la conciliation vie pro-vie perso (42%) qu’apporte cette modalité.

Si la tendance est unanime — le télétravail gagne du terrain —, est-il adapté à tous les métiers et contextes ? 

En tant que commercial, il est communément admis que la présence physique peut faire basculer une vente. On construit une relation, et les différents canaux à distance (mail, téléphone, messages…) sont couronnés par les sacro-saints rendez-vous physiques. Dans un métier où le langage corporel, l’intonation de la voix, l’adaptation de argumentaire aux réactions de l’interlocuteur font beaucoup, se voir semble clé. Pourtant, du 17 mars au 11 mai 2020, tous les business developers de France ne se sont pas arrêtés de travailler. Pour ceux encore en activité, la vente à distance contrainte et forcée a souvent eu des résultats probants ! 

Vincent est Senior Strategic Account Executive au sein de l’école en ligne OpenClassrooms. Il a été agréablement surpris par sa capacité à vendre 100% à distance. Dans cet article, vous découvrirez au travers son l’expérience :

  • quelle organisation, matériel et outils privilégier à distance
  • comment créer le lien de confiance et relancer
  • les éléments très positifs qu’amène cette façon de vendre. 

Vente à distance = matériel et organisation au top 

Il va sans dire qu’à distance, un ordinateur qui rame ou une caméra qui saute envoient des signaux négatifs à un client potentiel. Avant toute chose, Vincent conseille de faire des tests techniques entre collègues. Pour garantir le succès du cycle de vente, il faut idéalement : 

  • une bonne connexion Internet
  • un ordinateur avec de la mémoire vive, un micro et une caméra fonctionnel
  • les accès à tous les outils utilisés pendant le cycle, prêts à l’emploi
  • le téléphone professionnel chargé et prêt à l’emploi, s’il fait partie de vos outils.

Quoi qu’il arrive, soignez le cadre. Assurez-vous que l’image soit nette, que la connexion Internet soit bonne et que votre fond soit professionnel. Dans le cas contraire, cela aura un mauvais impact sur le rendez-vous.

Quelques outils qui peuvent s’avérer utiles : 

  • La suite Google, notamment Google Doc et Google Slides
  • Google Hangouts, Zoom ou Skype pour les rendez-vous vidéo
  • Concord, Universign, YouSign, Docusign… pour signer un devis ou un contrat en ligne.

De même, il faut encore plus s’organiser qu’en présentiel.

  • Structurer les réunions, avec un objet, l’envoi de l’agenda point par point, le temps de réunion toujours respecté. Laisser la parole au client et prendre des notes, prendre la peine de reformuler les points saillants pour créer le dialogue.
  • Organiser le cycle de vente pour créer une relation client. Se mettre un agenda précis de quand rappeler, quoi envoyer, et s’y tenir, est important.

Comment établir le lien de confiance en rendez-vous en ligne ? 

Une fois les questions technique et organisationnelle réglées, une vente reste un processus relationnel, où l’un des enjeux est d’établir une relation de confiance avec le futur client. Oui, il a besoin de ce que vous proposez. Oui, vous vous adaptez à sa demande. Oui, vous êtes disponible, à l’écoute, réactif

Au niveau du cycle de vente, l’étape de la prospection est inchangée. Selon Vincent, « l’immense majorité du démarchage se fait dans tous les cas par email ou téléphone »

Pour l’étape de présentation du produit ou service ainsi que les relances et le closing, certaines bonnes pratiques sont à mettre en place : 

 

  • Surjouez un peu vos émotions pour qu’elles soient entendues même sur caméra.  « Je ne suis pas quelqu’un qui sourit beaucoup, mais j’essaie de sourire plus en visioconférence qu’en vrai. Cela permet de tirer parti du langage du visage », explique Vincent

 

  • Écoutez et relancez. Sur ordinateur, garder l’attention de son interlocuteur est un défi. Lui offrir une qualité d’écoute irréprochable et mobiliser son attention en le faisant parler est donc clé. Selon Vincent, « l’un des défauts des commerciaux est de faire de grands monologues. Au contraire, à distance, je marque mes temps de pause pour montrer ce que mon corps dit et laisser s’exprimer le prospect. Je rebondis sur son besoin plutôt que de dérouler un discours préparé. Je suis encore plus dans l’échange« . 

 

  • Observez et adaptez-vous. « Il faut redoubler de vigilance pour voir si l’on perd son interlocuteur. Il faut repérer si son regard se perd, par exemple, pour moduler son discours ou relancer. Il y a une pression sociale à mettre sa caméra si l’autre la met, donc toujours commencer par mettre la sienne montre l’exemple. Si la personne ne la met vraiment pas, ce n’est pas grave, elle verra tout de même nos expressions« , assure Vincent. 

 

  • Trouvez-vous des points communs. Que ce soit pour briser la glace ou pour créer une relation de confiance, connaître les caractéristiques de son prospect est important. Internet et LinkedIn sont des outils, tout comme Whatsapp. « Avant un rendez-vous, je regarde si mon interlocuteur a une photo sur Internet, ou même une vidéo. Cela m’aide de voir ses expressions, de comprendre son rythme de parole (pour savoir où je pourrai le couper), de voir comment la personne réagit si elle est contredite, etc. Outre cela, se renseigner sur sa personnalité et ses centres d’intérêts est précieux. On peut enregistrer le numéro d’un prospect et consulter sa photo Whatsapp. On a parfois des surprises ! Une photo professionnelle ou au contraire une en train de faire du parapente apportent des infos. Si on arrive habilement à amener le sujet des parapentes, il y a des chances que ce prospect se souvienne de moi comme quelqu’un avec qui il a parlé de sa passion…« . 

 

  • Redoublez de réactivité. Par rapport à un rendez-vous physique, il faut donner d’autant plus d’éléments à quoi se raccrocher. « Le client n’a pas eu de carte de visite ni de documentation en main propre… Il faut donc lui envoyer des éléments matériels concrets dans la journée. Si j’ai tous les éléments, j’envoie même directement le devis !« . Selon Vincent, si on est le plus serviable, on peut même déclencher le biais de réciprocité, qui pousse une personne avec laquelle on a été généreux à nous répondre et à nous être favorable. À bon entendeur…

Il y a une sorte d’impatience en ligne, qui fait que le commercial le plus réactif deviendra celui dont le futur client se souvient

Comment bien relancer à distance ? 

Le rendez-vous s’est bien passé… Mais tout reste souvent à faire ! Vendre est, d’autant plus à distance, un processus continu

Le closing n’existe pas forcément à un moment T. Je pense vraiment qu’il faut apporter de l’expertise et du conseil tout du long. Et donc ça, ça peut se faire en ligne ou pas. Le sujet du relationnel peut être un obstacle, mais seulement si on n’arrive pas à rester dans la tête du client.

Tout cela suppose : 

  • d’être réactif par email, mais ça, c’est le B.A-ba.
  • de décrocher son téléphone. « Cette présence doit être accrue, mais pas intrusive », précise Vincent.
  • de mettre les SMS ou Whatsapp à profit : moins intrusif que le téléphone, mais pratique pour les petites piqûres de rappel.
  • de proposer un rendez-vous informel : « on peut proposer de déjeuner en dehors du cadre de travail, en respectant les gestes barrière« .
  • de se projeter dans le relationnel, en proposant de fêter cela quand ce sera possible en physique.

J’ai récemment signé un contrat. Assez naturellement, ma cliente m’a dit qu’on fêterait ça ensemble à l’occasion. Mine de rien, c’est aussi le fait de l’avoir eue 3 ou 4 fois par semaine au téléphone ou via texto avant qui a rendu cette relation informelle naturelle.

Vendre à distance, quels avantages ? 

Outre les freins qu’il a pu contourner, Vincent a trouvé pas mal d’aspects positifs au fait de vendre à distance :

  • le fait de multiplier les points avec son interlocuteur nous permet de creuser son besoin encore plus que ce qu’on ferait physiquement. 
  • le lieu de rendez-vous est neutre, on n’est pas chez le client où il aurait l’avantage.
  • on peut plus rapidement définir si on perd son temps (si le client ne pose aucune question, est distrait, ne relance pas…) et plus vite passer à autre chose puisqu’on n’a pas pris du temps à le voir en physique. C’est plus efficace.

Conclusion : une méthode applicable à tous les secteurs et produits ? 

Vincent ne l’aurait jamais cru avant le confinement… Mais il a visité une maison par vidéo interposée, et certains de ses amis ont réussi à vendre des Tesla à distance. Même dans le cadre d’un produit de luxe, onéreux et très personnalisé, la vente à distance semble donc possible

Si les ventes en cycles court, avec un choix de produit restreint ou la vente de logiciels restent les plus propices à la vente à distance, il est donc néanmoins possible d’avoir des résultats aussi avec d’autres produits. Ces découvertes ouvrent des voies nouvelles à la fonction commerciale, dans un contexte où le télétravail semble devenir non plus l’exception… mais la norme.

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Özlem et Rana, professionnelles turque et syrienne, codent aujourd’hui en France

Par : Nora Leon

Özlem est physicienne de formation en Turquie ; Rana est une ingénieure informatique syrienne, qui exerçait jusqu’en 2015 en tant que maître de conférences en informatique à l’université d’Alep. Özlem a dû quitter son pays à cause du contexte politique, Rana pour rejoindre son mari. En France, elles se forment au sein de la formation développeuse Web en alternance chez OpenClassrooms, et réinventent leur vie professionnelle avec brio. Portraits croisés. 

D’où viens-tu et comment es-tu arrivée en France ?

Özlem : Je viens de Turquie. J’y ai grandi pendant les 29 premières années de ma vie. Je suis arrivée en France le 2 juillet 2017. J’ai dû quitter la Turquie car je suis socialiste et militante. Être opposée au régime, c’est un dur et long combat. Mais j’étais déterminée… j’ai été arrêtée et jugée par le régime en place. Après mon jugement, j’ai dû partir, car rester en Turquie était dangereux pour moi.

Rana : Je suis arrivée en 2015 en France, pour rejoindre mon époux. Je l’avais rencontré en 2011 alors qu’il faisait ses études d’architecture à Alep et que j’étais comme lui maître de conférence à l’université. Comme il avait fait son master et son doctorat en France, en 2012, quand la guerre a commencé, l’ambassade française de Syrie l’a rappelé en France. Nous nous sommes mariés et j’ai pu le rejoindre. 

Veux-tu nous raconter la transition ?

Rana : Au début, ça a été pas mal de découvertes et de déménagements pour trouver notre équilibre. Nous avons habité à Angers, où nous avons de la famille. J’ai découvert la vie là-bas. Au bout de quelques mois, nous avons attendu un heureux événement.

Ma fille est née en août, et après m’être occupée d’elle pendant deux ans et demie, dès qu’elle a été à la crèche, j’ai pu reprendre ma vie professionnelle. 

Comment as-tu trouvé ton alternance ? 

Rana : Quand on arrive dans un nouveau pays, on cherche à valoriser son cursus professionnel. Au cours de mes recherches pour trouver un emploi, j’ai découvert Techfugees. C’est une organisation internationale qui accélère l’inclusion sociale des personnes déplacées à travers une utilisation responsable des nouvelles technologies. Le programme que j’ai intégré, T4WOMEN, vise l’orientation des femmes réfugiées dans les métiers du numérique.

Pendant six mois, on suit des cours et on visite des entreprises de la Tech pour choisir un métier et trouver son nouvel employeur. L’équipe de Techfugees m’a bien aidée. Comme j’habitais à Angers, ils ont pris en charge mes aller-retours. Le programme d’accompagnement que j’ai suivi dure six mois. Au début, je ne pensais pas me déplacer autant… Mais l’équipe m’a encouragée.

À la fin du programme, j’ai eu trois propositions d’embauche. J’avais une offre de CDI à Paris chez Octo Technology, mais trouver un logement et une école pour ma fille aurait été difficile. On me proposait aussi deux alternances en développement, chez RTE et Cstar Industries.

J’ai choisi de continuer à me former via l’alternance, et de le faire en télétravail chez Cstar depuis Angers. 

Özlem : Moi aussi, j’ai participé au programme T4WOMEN de Techfugees. C’est vrai qu’il permet à la fois d’améliorer son français, de suivre des cours intéressants et de rencontrer de nombreuses entreprises pour choisir son métier. Pour moi, c’était utile, car je suis physicienne de formation, et que j’avais choisi de me reconvertir. J’ai rencontré RTE, l’entreprise où je fais mon alternance en développement informatique, à un job dating organisé par OpenClassrooms.

Maintenant, je me reconvertis de la physique à l’informatique ! 

Et la suite ? Comment l’envisages-tu ?

Özlem : Je suis contente de ma formation en informatique avec OpenClassrooms et de mon alternance. RTE, l’entreprise où je travaille, est dans le secteur de l’énergie. Cela m’intéresse beaucoup de travailler dans cette branche, j’espère donc y avoir un contrat en CDI à la fin de mon alternance en tant que future  développeuse Web

Rana : J’ai commencé mon alternance chez Cstar Industries en janvier. C’est un défi d’arriver sur des projets déjà commencés, de comprendre le contexte… Maintenant que je suis mieux intégrée, je suis épanouie en poste. Si j’ai la chance de continuer comme développeuse web avec mon entreprise actuelle, je le ferai avec plaisir. 

Côté études, j’ai obtenu mon Master I en Génie Informatique en Syrie en 2016 et j’ai toujours l’espoir de terminer mon master II un jour !

Au côtés de Techfugees et d’entreprises engagées pour le bien commun telles que notre partenaire RTE ou Cstar Industries, OpenClassrooms espère que ce genre de programmes de formation solidaires ouvrira la voie à une éducation plus inclusive, juste et accessible.

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Formation en marketing et communication en alternance chez OpenClassrooms, mode d’emploi

Par : Nora Leon

Les métiers du marketing sont en plein essor. En effet, les marques ne peuvent plus se passer de professionnels qui peaufinent leur image, formulent leurs messages et gèrent leurs communautés. Selon Regions Jobs, plus de 100 000 postes auraient été pourvus en 2019, soit 1/8ème des postes dans le secteur du numérique

Une formation en communication en alternance est une excellente porte d’entrée pour obtenir un CDI en marketing ou en communication. Non seulement, on est payé pendant ses études, mais on acquiert de l’expérience en poste en parallèle de sa formation. Les alternants qui se rendent indispensables ont toutes leurs chances de transformer l’essai et de rester en CDI.

Alors, quelle alternance en marketing ou alternance en communication puis-je suivre ? Comment choisir ? Comment postuler en alternance au sein de l’école à distance OpenClassrooms ? Et comment se passe l’alternance une fois accepté(e) ? 

Quelle formation choisir en marketing et communication ?

Le secteur offre de nombreux choix d’évolution et de spécialisation. Deux possibilités s’offrent à toi au sein d’OpenClassrooms : 

✔ Suivre une formation équilibrée et généraliste
✔ Te spécialiser directement en community management

1- Rester « généraliste »

La formation responsable marketing et communication en alternance te permettra d’avoir des connaissances étendues et transverses en marketing et communication. Des stratégies (rédaction d’un livre de marque, d’une charte éditoriale, réflexion sur les contenus à produire) à l’opérationnel (mise en place d’une recommandation de communication, relations presse, social media…), tes connaissances te permettront de piloter de nombreux projets. Tu pourras accéder à un poste généraliste pour ensuite te spécialiser dans ce qui te plaît le plus. 

Nous te conseillons cette option si : 

  • Tu veux te laisser un peu de temps pour choisir ta spécialité
  • Tu aimes être polyvalent(e) et tu es curieux(se) de tout apprendre 
  • Tu projettes de rester généraliste (responsable marketing et/ou communication)

« Suite à ma formation chez OpenClassrooms, je fais du conseil en marketing et communication. Je propose toute une gamme de services à mes clients, c’est très varié. Cela va des recommandations sur un site Internet à la marque, ou encore les réseaux sociaux ».

Caroline, diplômée en marketing et
communication et cheffe d’entreprise à Béziers

2- Te spécialiser directement

Pour celles et ceux qui savent déjà qu’ils veulent se spécialiser en Social Media et gérer des communautés en devenant la voix des marques, la formation Community Manager en alternance est la plus indiquée. 

Les réseaux sociaux sont devenus très rapidement un passage obligé pour les marques. La façon dont elles s’expriment dessus et dont elles gèrent le rapport à leurs communautés est déterminante ! Les spécialistes manquent à l’appel : il y a donc de très belles places à prendre. 

Nous te conseillons cette option si : 

  • Tu connais par cœur les réseaux sociaux et tu es curieux de leur évolution
  • Tu aimes discuter, échanger, argumenter, tu veux une grande composante sociale dans ton métier
  • Tu veux devenir expert(e) dans un domaine stratégique en manque de talents.

« Je suis Community Manager dans l’industrie automobile. Je suis le seul CM et mon métier est assez nouveau, donc je suis vraiment libre et force de proposition. J’ai tout à construire : c’est très intéressant et gratifiant. » 

Kévin, Community Manager chez
Skoda, Seat, Audi et Volkswagen à Nantes

Notre conseil pour trancher :

✔ Tu es un peu perdu(e) ? Honnêtement, ces deux cursus sont passionnants, mais si tu veux te laisser plus de choix, choisis celui en marketing opérationnel, qui comprend aussi un volet en Social Media.

✔ Si au contraire, les réseaux  sociaux c’est toute ta vie, c’est un choix judicieux : FONCE !

3- Et pour les plus expérimentés ?

Si tu as suivi une formation en marketing ou que tu as déjà travaillé dans le secteur, la formation expert en stratégies marketing et communication en alternance te conviendra parfaitement. Tu y approfondiras les recommandations stratégiques de manière pratique pour pouvoir conseiller à peu près n’importe quelle marque. Une compétence rare et qui se vend cher sur le marché de l’emploi ! 

Comment postuler en alternance ?

L’alternance,  c’est un emploi, dès le premier jour. L’entreprise te paie un salaire ainsi que ta formation… Elle doit donc se dire qu’elle fait un bon investissement ! 

Pour qu’elle s’intéresse à ton profil, il faut donc lui prouver que tu es très intéressé(e) par ton futur métier, très motivé(e) et proactif(ve).  Il faut que tu aies déjà de bonnes connaissances et peut-être même que tu aies fait quelques cours en autodidacte, un petit projet (un blog, la gestion des réseaux d’une association…, etc.), et que ton projet professionnel tienne bien la route.  Sinon, tu auras du mal à décrocher un contrat !

C’est la raison pour laquelle nous sélectionnons les candidats les plus motivés et dont le projet est le mieux construit

Pour postuler, il te faudra : 

– Choisir le parcours de formation que tu veux suivre et expliquer pourquoi
– Nous parler de ton projet professionnel qui doit être construit
– Envoyer ton CV
– Fournir la copie de ton diplôme le plus élevé
– Démontrer que tu as les pré-requis pour ce parcours (s’il y en a)
– Confirmer que tu as bien le matériel pour étudier avec nous (ordinateur avec micro, caméra et connexion Internet fiable)
– Si tu es demandeur d’emploi : fournir ton numéro Pôle emploi.

Tu peux postuler tout au long de l’année. Si tu es admis(e), c’est gagné ! On t’aidera à trouver ton employeur, gratuitement

 

Mon projet est cohérent, je postule !

 

Tes avantages en alternance chez OpenClassrooms 

Nous sommes une école en ligne,  ce qui a plein d’avantages pour toi et ton employeur : 

  • On t’aide à trouver ton entreprise, gratuitement 
  • Tu peux commencer toute l’année ! 
  • Tu peux faire l’alternance où tu veux en France
  • Les jours où tu es en formation, tu t’organises comme tu veux
  • Tu es bien accompagné(e) : par un coach RH pendant deux mois pour trouver ton entreprise, puis par un mentor expert métier chaque semaine et par ton maître d’alternance. 

Intéressé(e) ?

Tu as déjà un projet en béton ? Tu es motivé(e), tu as déjà de bonnes bases autodidactes (ou acquises en formation ou sur le marché de l’emploi) dans ton futur métier pour convaincre un recruteur de t’embaucher ? Tu es disponible pour mettre le paquet en recherchant une alternance à raison de 25 heures par semaine ? 25 heures, cela peut te paraître beaucoup, mais cela te permettra de décrocher ton alternance rapidement – et cela te préparera au temps complet de 35 heures une fois en poste chez l’employeur. 

Tant que tu remplis les pré-requis de la formation choisie (si elle en a, tu n’auras besoin que d’un ordinateur doté d’une caméra, d’un micro et d’une connexion Internet fiable. N’hésite plus, postule en nous expliquant bien ton projet. Nous avons hâte d’avoir de tes nouvelles.

 

<<   Je postule   >>

À lire ensuite :

https://blog.openclassrooms.com/blog/2020/07/16/lalternance-en-ligne-chez-openclassrooms/

L’alternance en ligne chez OpenClassrooms, pas à pas

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Techfugees, RTE et OpenClassrooms s’associent pour accélerer l’accès des femmes réfugiées à la formation et l’emploi dans la Tech

Par : Nora Leon

Dans nos sociétés à l’évolution rapide, l’accès à l’éducation et aux compétences du numérique seront déterminants pour façonner un monde plus inclusif et durable.

« De nombreux acteurs s’engagent déjà pour faire rimer numérique et inclusion. Parmi eux, l’école en ligne OpenClassrooms travaille notamment avec plusieurs acteurs pour accompagner des personnes réfugiées dans leur intégration professionnelle en leur permettant de se former à des métiers en tension. Un dispositif qui révèle le potentiel des personnes réfugiés en même temps qu’il traduit l’ambition de l’entreprise : rendre l’éducation accessible ».

Maureen Sigliano, Présidente du Comité d’Impact d’OpenClassrooms

Depuis quelques années déjà, des associations et des entreprises prennent à bras-le-corps la problématique de l’accompagnement des personnes réfugiées. Et pour cause : dans un monde jalonné par les guerres et où les dérèglements climatiques exponentiels pourraient amener 140 millions de personnes à devoir se déplacer d’ici à 2050*, cette problématique déjà prégnante risque de devenir centrale pour bon nombre d’États.

Loin d’adopter une vision misérabiliste de la situation, Techfugees est une organisation internationale qui œuvre à accélerer l’inclusion sociale des personnes déplacées à travers une utilisation responsable des nouvelles technologies. OpenClassrooms et des employeurs gagnés à la cause des personnes réfugiées ont à cœur de faire leur part en permettant l’accès à des formations certifiantes ou diplômantes à distance et en embauchant ces talents.

Former pour élargir les horizons

L’un des programmes phares de Techfugees s’intitule T​F4WOMEN​ (Tech For Women). Il vise l’orientation et l’insertion professionnelle de femmes au statut de réfugiées dans les métiers du numérique. Pour Marine Plossu, Responsable Programmes & Partenariats chez OpenClassrooms, les synergies avec OpenClassrooms sont naturelles : « ​Techfugees fait partie des associations qui agissent pour l’insertion professionnelle des réfugiés politiques ou environnementaux. Nous travaillons aussi avec Wintegreat, Singa et des CPH pour ne citer que ces structures. Elles sont nombreuses à épauler les réfugiés. Chez OpenClassrooms, nous rendons l’éducation accessible via des formations diplômantes, professionnalisantes et accessibles à distance. En outre, nous attachons une importance particulière au fait de favoriser l’insertion des femmes dans les métiers du numérique, avec le concours d’employeurs engagés comme RTE ou Cstar. Nous sommes fiers d’avoir mis sur pied cette collaboration vertueuse avec Techfugees et RTE. Nous espérons la voir se démultiplier dans les mois à venir !​ ».

Justement, depuis 2019, les participantes au programme d’insertion de Techfugees, désignées par le termes de “f​ellows​”, suivent les cours d’OpenClassrooms sur les métiers de la Tech afin d’obtenir des certificats reconnus par les employeurs français. Ces cours sont assortis de sessions de mentorat assurées par des employés issus des rangs des partenaires du programme TF4Women comme RTE, BNP Paribas, Leetchi-MangoPay ou encore Cisco France.

Pour Joséphine Goube, CEO de Techfugees,

C​’est une formidable opportunité pour nos fellows qui sont en majorité qualifiées à hauteur d’un BAC +3, de voir leurs compétences enfin validées et reconnues par des employeurs français.

« Quant à l’embauche, elle est simplifiée par la relation de confiance qui s’installe au travers des sessions de mentorat et de la progression constatée sur la plateforme d’OpenClassrooms« . ​Mieux encore, plusieurs fellows​ ont su trouver un emploi en alternance à l’issu du programme et dans le cadre d’une formation diplômante chez OpenClassrooms.

C’est le cas d’Ozlem et Mojan, toutes deux en alternance au sein de RTE, une entreprise du secteur de l’énergie.

Ozlem, jeune militante turque de 29 ans et réfugiée politique en France, y est arrivée en juillet 2017. Elle suit le parcours développeuse web en alternance chez RTE.

Mojan, elle, est iranienne. Également arrivée en France en 2012, elle fait alors de l’apprentissage du français une priorité. Volontaire, elle réussit à convaincre un agent de la Mairie de Paris de l’embaucher comme assistante en maternelle. Elle y reste quatre ans, avant d’essayer de trouver un emploi dans la chimie, sa formation en Iran. Malgré un stage chez l’Oréal, elle ne parvient pas à décrocher de poste : « b​ien que ma licence en Chimie ait une équivalence en France, c’était difficile de retrouver un emploi dans cette branche. Aucun poste n’était ouvert chez l’Oréal à l’issue de mon stage… ».

Je pense que j’avais surtout besoin de me remettre sur des rails, de retrouver confiance en moi et de me rediriger vers un secteur plus porteur​ .

Coup du destin, Mojan entend parler de Techfugees, qui propose un programme d’insertion des réfugiés dans la Tech. Tout se dénoue pour elle : « L​e programme Fellowship était très complet. Au fil des visites chez les entreprises de la Tech et des cours sur OpenClassrooms, en 6 mois, j’avais confirmé mon intérêt pour la gestion de projet. J’avais déjà travaillé avec les méthodes en cascade en Iran, et donc je voulais creuser. À un job dating organisé par Techfugees, j’ai rencontré le directeur recherche et développement de RTE, qui a été intéressé par mon profil. Aujourd’hui, je me forme au métier de Product Manager au sein de cette entreprise du secteur de l’énergie. C’est passionnant ».

Pour les deux jeunes femmes, le soutien de Tech fugees et d’OpenClassrooms ainsi que la confiance des équipes de RTE leur a permis de se forger des perspectives d’avenir à la hauteur de leurs ambitions et compétences, en France.

Un vivier de talents pour les employeurs 

L’équipe de Techfugees en est convaincue : les personnes déplacées représentent un potentiel humain et professionnel invisible. Ce sont des femmes le plus souvent éduquées qui parviennent à se réfugier en Europe. Elles sont donc frustrées de ne pas pouvoir reprendre leur carrière dans leur pays d’accueil. Pour Joséphine,

c​’est grâce à la collaboration constructive entre des employeurs engagés comme chez RTE, l’équipe professionnelle et bénévole de Techfugees qui identification et accompagne ces personnes réfugiées et à la mise à disposition efficace de contenus pédagogiques dispensés par OpenClassrooms, que nous avons pu offrir aux fellows les opportunités qu’elles méritent.

En effet, 80% des fellows ont reçu des offres d’emplois à la sortie. « C’est une première étape, importante, vers une éducation plus inclusive, conduisant à l’embauche et à la reconnaissance des compétences de femmes réfugiées en France dans les secteurs du numérique », conclut la cheffe d’entreprise.

L’enthousiasme de Isabelle Tanguy, P​ilote de projets en Ressources Humaines c​hez RTE, est représentatif des retours que font les entreprises face à la qualité des candidats issus des programmes de Techfugees. Pour elle, embaucher une réfugiée est à la fois gage du sens éthique de l’entreprise, mais aussi une réelle opportunité de recrutement. « ​Nous sommes ravis de nous associer à OpenClassrooms pour permettre aux femmes réfugiées de s’insérer sur le marché de l’emploi. Grâce à ce type d’alliance, nous générons des opportunités pour des futurs talents numériques. Ce partenariat entre les deux entreprises et l’association Techfugees résulte d’une collaboration naturelle qui traduit une vision commune ; créer un impact positif fort et pérenne chez les femmes réfugiées en formant les talents de demain. »

Ce partenariat entre les deux entreprises résulte d’une collaboration naturelle qui traduit une vision commune ; créer un impact positif fort et pérenne chez les femmes réfugiées en formant les talents de demain.

Au côtés de Techfugees et d’entreprises engagées pour le bien commun telles que notre partenaire RTE, OpenClassrooms espère que ce genre de programmes de formation solidaires ouvrira la voie à une éducation plus inclusive, juste et accessible.

* Source 

[Saviez-vous que c’était le bon moment pour démarrer une alternance ? Jusqu’au 31 décembre 2020, le gouvernement propose une aide à l’embauche. Les entreprises peuvent toucher entre 5 et 8000€ de prime d’alternance supplémentaire. Le temps de recherche a aussi été étendu de 3 à 6 mois après le début d’une formation. Vous commencez sereinement votre parcours diplômant chez nous, et nous vous aidons à trouver votre employeur dans les mois qui suivent. Rendez-vous sur notre page Alternance]

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De comptable en polynésie à développeur en Auvergne, le portrait d’Augustin

Par : Nora Leon

Du haut de ses 29 ans, Augustin Kavera a déjà eu plusieurs vies. Tour à tour comptable et militaire en Outre-mer et en France métropolitaine, il se reconvertit en 2017 en reprenant sa formation en ligne sur OpenClassrooms. Aujourd’hui, suite à une formation diplômante, Augustin est développeur web en Auvergne. Portrait. 

De la Polynésie Française à l’hexagone 

Augustin est originaire de Polynésie. Il y grandit et y étudie la comptabilité. Puis, lui vient l’envie d’explorer les autres aspects de son pays en travaillant dans l’hexagone. Il s’engage donc dans l’armée. “J’habitais depuis toujours en Polynésie. C’est juste à côté des Amériques. Donc, pour mes vacances, j’allais de temps à autre avec des copains du lycée aux “States” (San Francisco, Vegas, NY), en Nouvelle Zélande, à Hawaii. On s’organisait de petits voyages et on économisait pour se payer le billet, l’hébergement et les loisirs. À un moment, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas la France métropolitaine. C’est pour cela que je me suis engagé dans l’Armée de terre. J’avais envie d’explorer de nouveaux horizons”. 


En France, Augustin fait partie tour à tour de deux régiments : un régiment de transmissions [pour établir un maillage de communication avec de la CHF (Chaîne des forces Hertzienne), de la HDTAC (Haut-Débit Tactique) et Syracuse 3 (cf. Wikipédia)] et un régiment d’artillerie. Là-bas, il tombe amoureux. Sa compagne est elle aussi militaire, au sein d’un régiment différent. Comme souvent dans la vie, Augustin fait un compromis.Avec ma compagne, nous appartenions à deux régiments différents. C’est difficile, dans ces cas-là, de créer une vie de famille, surtout que nous venions d’avoir notre premier enfant. J’ai donc quitté l’armée. C’était la bonne décision, car j’avais fait le tour de mon boulot en tant que militaire. Je ne regrette rien car il m’a fait grandir : la cohésion d’équipe m’a aguerri humainement. Mais c’était le moment de repartir à l’aventure autrement”. 

C’est alors qu’Augustin se tourne vers l’un de ses premiers amours, l’informatique.

Une reconversion à base de persévérance

Augustin était, comme beaucoup d’ados, mordu de jeux vidéos. “Plus jeune, j’étais un geek ! Avec mes amis, on aimait les jeux vidéos, on organisait des LAN entre amis, on se partageait quelques ‘astuces’ pour craquer un logiciel payant par exemple. On bidouillait aussi quelques hacks pour pouvoir jouer à certains jeux. En souvenir de cela, j’ai décidé de commencer une carrière dans l’informatique”. 

Pour se former, il a le réflexe “Internet”. En faisant quelques recherches, il trouve OpenClassrooms. Réticent au début, il se concentre sur les avantages de l’éducation en ligne : “j’étais un peu mi-figue, mi-raisin. Mais ça me plaisait d’être autonome et d’apprendre à mon rythme. Et comme je m’étais ennuyé dans des études trop théoriques à mon goût, je ne voulais plus me retrouver assis sur une chaise, devant un professeur« .

La promesse d’avoir un mentor m’a aussi convaincu. Et maintenant que je suis diplômé, je peux l’assurer : c’est le pilier de la formation, qui nous aide vraiment à réussir.

Avec l’aide de ses mentors, Augustin prend à bras-le corps les projets de sa formation en développement et gestion de projet. Des exercices pratiques non sans défis. Il raconte : “Le premier projet nous mettait dans le bain de WordPress, c’était facile et motivant. C’est au deuxième que ça a commencé à se corser. C’était le module “gestion de projet” de la formation. Il y avait de l’administratif, par exemple des notes de cadrage à rédiger. Je me suis demandé, comme d’autres, si j’avais choisi la bonne formation. Mais j’ai tenu bon et à partir du projet 3, c’est redevenu du code”. 

Et c’est justement ce projet de code qui donne le plus de fil à retordre à Augustin. “C’était du PHP orienté objet. Pour un débutant, c’était costaud ! Le cours sur la POO était trop avancé, avec des termes techniques qui font mal à la tête. Ça a été bien galère. Sur ce projet, j’ai effectué un changement de mentor car je n’avançais pas. Heureusement, OpenClassrooms m’a attribué une mentor qui m’a apporté des explications et beaucoup aidé. C’est aussi la force de la formation, le changement de mentor. Beaucoup n’ont pas assez de cran pour le demander de peur de blesser la personne mais quand il faut, on ne se pose pas la question, on fonce et on avance : sinon on stagne. J’ai vu cette lumière blanche qui m’attendait à la sortie du tunnel”. 

Une fois cet obstacle passé, Augustin monte en puissance dans son apprentissage.

Suite au projet 3, j’ai eu un déclic. Les projets suivants sont devenus plus faciles. Je captais vite et ma formation s’est accélérée

Fort de cette expérience, Augustin a pris du recul sur ses études. Pour lui, la clé est de continuer coûte que coûte. “Dans ce genre de formations, il y a toujours des coups de blues. Mais il ne faut pas baisser les bras. Il faut s’accorder une pause, puis revenir. En 2018, j’ai parrainé des étudiants moins avancés que moi dans la formation. L’un d’eux a lâché sur le projet 3. C’était dommage : il avait beaucoup bossé et s’était autofinancé. Mes autres filleuls, eux, ont tenu bon et obtenu leur diplôme. Il faut se donner les moyens de réussir. On termine ce que l’on a commencé, peu importe si on fait une pause”.

Un nouvel emploi au poil 

Une fois diplômé, Augustin cherche un emploi en Auvergne. Il raconte :

C’était un peu dur de trouver un job. On demandait de l’expérience et il fallait se vendre. Mais j’ai été coaché par un mentor en insertion professionnelle et cela m’a beaucoup aidé.

Aujourd’hui, Augustin est développeur d’applications au sein du Conseil départemental du Puy de Dôme. Un poste polyvalent et dense qui mêle de la création d’application intranet pour tous les services du conseil en fonction des demandes, de l’intégration de formulaire sur un CMS, des créations de structure de sites satellites et même du référencement. 

En ce moment, l’un des projets sur lesquels il travaille est la réalisation d’un site pour promouvoir au niveau local des actions vers la transition écologique. Le conseil régional propose des événements autour des initiatives “vertes” auxquelles les résidents peuvent participer, et Augustin gère le site dédié, code le formulaire d’inscription pour participer à l’événement et le back-office utilisé par les employés du conseil pour gérer l’organisation. Il gère aussi la maintenance de tous les sites institutionnels propres au Conseil.

Au-delà de cela, il se concentre sur le fait de s’adapter à son poste actuel, d’acquérir de l’expérience et à moyen-terme de proposer des améliorations au niveau technologique. “Je suis sur les traces de celui que je remplace. Je code en utilisant  JavaScript (AJAX, JSON, JSONP, JQuery) avec du PHP et de la programmation orientée objet. Lors de ma formation, j’ai été formé aux nouvelles technologies tel que Symfony 3+. Dans mon job, je dois au contraire revenir à d’anciennes technologies. Notamment du PHP 5.3.13 avec le framework Laravel 4.2 alors qu’aujourd’hui on est sur des versions 7 de PHP et avec la version 6 de Laravel. Il y a un très gros écart entre les versions que j’utilise au travail et ce qui existe aujourd’hui. Sur 10 lignes de code, je pourrais économiser 9 lignes par exemple. Il faut s’adapter constamment et toujours rester en veille. Mais je pourrai proposer des bonnes pratiques pour migrer nos apps quand j’aurai un peu plus d’expérience”.

Maintenant qu’il code, la vision d’Augustin sur le monde de l’informatique a évolué. « C’est tellement technique et passionnant, entre les algorithmes, la logique mathématique et le foisonnement des langages et frameworks. J’ai tout à explorer« , s’enthousiasme-t-il.

Et lui de conclure avec une fierté toute légitime :

Je suis parti de rien et aujourd’hui je suis développeur

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Quels métiers exercer après des études  en communication et marketing ?

Par : Nora Leon

Content, SEO, CRM, trafic, social media manager, growth hacker, responsable relations presse et communication, CMO… Les jobs en marketing et communication ont tellement d’appellations et de colorations différentes qu’il est difficile de s’y retrouver. 

Les puristes vous diront que les deux domaines n’amènent PAS aux mêmes métiers. Et ils auront raison dans un sens, car plus l’on se spécialise dans ces fonctions, plus l’on traite de problématiques distinctes. À haut niveau, la communication gère la construction d’une marque, son influence, sa notoriété et sa réputation. Le marketing est plus orienté data, conversion et de fidélisation client. 

Pourtant, notre école en ligne forme aux deux disciplines dans une même formation en ligne. Et pour cause : comprendre leurs enjeux est un atout. Car en entreprise, les actions marketing et communication sont liées. D’ailleurs, dans les petites structures (PME ou startups), il n’est pas rare que la même personne soit responsable de ce large périmètre. 

Structure de ce guide métiers : 

1- Savoir sonder ce qu’on attend d’un poste

2- Les postes de couteaux suisses 

  • Responsable marketing
  • Growth hacker  
  • Responsable communication 
  • Responsable contenus 

3- Les postes spécialisés 

  • Responsable marque 
  • Community manager 
  • Responsable événementiel 
  • Responsable presse 
  • Responsable mécénat 
  • Responsable communication interne 
  • Planneur stratégique
  • Responsable CRM
  • Responsable SEO
  • Chargé d’études marketing 
  • Chef de produit marketing 

Sonder ce qu’on attend d’un poste

Alors, au sortir de ses études en marketing et communication, comment choisir le job qui : 

  • Ait de l’avenir et soit recherché par les recruteurs ; 
  • Et convienne le mieux à sa personnalité et les missions qu’on veut assumer ?

Les métiers listés ci-dessous sont amenés à s’enrichir avec les évolutions digitales et sont recherchés par les recruteurs. Ils sont représentés pour les plus généraux dans toutes les entreprises et pour les plus spécialisés, généralement dans des entreprises plus installées. 

Pour trancher, voici quelques questions utiles : 

 

  • Est-ce que je veux travailler en agence, en cabinet d’études, ou chez l’annonceur ? Dans ce 3e cas, est-ce que je préfèrerais une PME, une startup, un grand groupe ?
  • Ai-je besoin d’être au contact de clients ? De travailler en équipe ?
  • Est-ce que je veux un emploi très stratégique et cérébral ? 
  • Est-ce que je veux être dans l’action ? Dans l’opérationnel ? 
  • Est-ce que je veux un job très technique ? 
  • Est-ce que je veux une diversité de missions ou me spécialiser ?

 

Pour aller plus loin, voici les informations sur les métiers. 

Les postes de couteaux suisses 

Responsable marketing

Quoi ? Sa mission : améliorer le chiffre d’affaires de l’entreprise par l’acquisition et la fidélisation clients. Cette mission se cristallise à travers la création d’un mix marketing pertinent (prix, distribution, promotion, produit). Pour ce faire, il élabore la stratégie publicitaire, coordonne les actions nécessaires pour faire connaître ses gammes, les vendre et prendre soin des clients (par exemple le CRM, les campagnes social media et adwords, le SEO, les opérations promotionnelles et partenariats, etc). Pour la diffusion, il crée et déploie le planning opérationnel. Il mesure ses résultats et reste en veille des innovations du marché et de la concurrence. En début de carrière, c’est un job souvent très opérationnel, surtout dans une équipe large. 

[À lire : Le marketing opérationnel selon Amandine Richardot]

Où ? Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux que le produit intéresse, avec une appétence pour tous les outils du numérique, qui veulent échanger avec des clients et des partenaires et qui n’ont pas froid aux yeux en termes de data et d’analyse de résultats. 

Perspectives de carrière : à terme, CMO (Chief Marketing Officer). 

Synonymes : Marketing manager, marketing officer, chargé de marketing, responsable digital, responsable marketing opérationnel.

Growth hacker 

Quoi ? Sa mission : faire croître rapidement la base clients d’une startup, à l’aide d’un mix de compétences, allant du marketing d’acquisition au code, en passant par le CRM, le social media, le content marketing et la data science. 

Où ? Presque exclusivement en start-up, c’est-à-dire les entreprises faites pour croître de manière exponentielle et à la recherche de la rentabilité. Pour autant, certains grands groupes se dotent de ces profils hybrides pour dynamiser leurs départements marketing.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Urban Linker, 2018).

Pour qui ? Pour les couteaux suisses intéressés par la tech, l’acquisition, le marketing digital et la fidélisation client.

Perspectives de carrière : directeur du CRM, CMO. 

Synonymes : Traffic manager, responsable acquisition. 

Responsable communication 

Quoi ? Sa mission : mettre en œuvre la communication externe et interne de l’entreprise. Gérer les relations presse et influenceurs. Améliorer la notoriété de l’entreprise par des événements, des campagnes de marque ou du contenu viral. Imaginer et créer ce contenu. Être le garde-fou de la réputation de l’entreprise.

Où ? Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui échangent et se lient facilement avec les autres. Qui aiment discuter, argumenter, et rédiger. Qui sont à la fois créatifs et stratégiques. 

Perspectives de carrière : manager une équipe puis accéder aux fonctions de directeur de la communication.

Synonymes : Chargé de communication, communications officer / manager.

Responsable contenus 

Quoi ? Sa mission : dans un contexte où le marketing de contenus est roi, ce stratège décide du sujet, des formats et de la fréquence des contenus partagés aux consommateurs et prospects. Parmi eux, les articles, livres blancs, guides pratiques, vidéos, podcasts… Son métier est à mi-chemin entre la stratégie (que partager à qui et quand) et l’opérationnel (créer lui-même ou à l’aide de prestataires les contenus nécessaires). C’est en quelque sorte un journaliste qui a refusé de se spécialiser sur un média

Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne (où il y a déjà plusieurs personnes au pôle communication), au sein des grands groupes ou en agence.
Salaire : Jeune cadre : 40 à 45K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui aiment écrire et communiquer et qui veulent un emploi créatif, à la fois stratégique et opérationnel. 

Perspectives de carrière : rédacteur-en-chef, directeur de la communication. 

Synonymes : Responsable contenus numérique, concepteur-rédacteur, marketing content strategist,  rédacteur en chef.

Les très spécialisés 

Responsable marque

Quoi ? Sa mission : imaginer et développer les caractéristiques et messages de la marque en ligne avec les objectifs de l’entreprise. Puis garantir leur cohérence sur tous les supports et marchés (cela va de la marque employeur en lien avec les RH, aux événements de l’entreprise, aux partenariats…). Il définit la mission, vision, les valeurs et messages clés de la marque au sein du livre de marque. Pour son développement, il sonde les marchés et les opportunités pour repérer les tendances et se positionner en fonction.  Il co-crée des stratégies d’influence et d’e-réputation et des campagnes de communication pour améliorer la notoriété.

Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne (où il y a déjà plusieurs personnes au pôle communication) et les grands groupes, ou en cabinet de conseil en communication.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui sont passionnés par les marques et leurs écosystèmes, sont créatifs et aiment être la plaque tournante entre plusieurs équipes.

Perspectives de carrière : manager d’une équipe, directeur de la communication.

Synonymes : Brand manager, head of brand, directeur de la marque.

Community manager 

Quoi ? Sa mission : être la voix d’une entreprise sur les réseaux sociaux externes ou internes. C’est lui qui crée (ou met en place, en fonction de la structure) la stratégie de communication sur les réseaux et les contenus dédiés (posts, vidéos et articles). 

[À lire : le métier de community manager par Amandine Gleyzes]

Où ? Dans tous types d’entreprises. Dans les plus petites, cet emploi est souvent fusionné avec le poste de responsable contenus (social content manager).
Salaire : Jeune cadre : 30 à 40K (source : Robert Half, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui aiment représenter leur entreprise, discuter avec les clients, gérer des communautés, écrire, créer des contenus et ont du sang-froid pour gérer les crises et les cas clients épineux. Ceux aussi qui sont passionnés de digital et en veille constante.

Perspectives de carrière : dans cet ordre, social media manager, content manager, responsable communication, directeur de la communication.

Synonymes : Responsable social media, responsable médias sociaux, responsable communauté, head of community. Abrégé en CM. 

Responsable événementiel 

Quoi ? Sa mission : il préconise, imagine et pilote des événements, dans un but d’acquisition ou de fidélisation client ou en ligne avec le produit. Tout d’abord, il problématise l’événement : dans quel but, quoi, pour qui, quand, pour quel budget et avec quels KPI. Il établit le rétro-planning et conçoit l’événement. Cela inclut le choix du lieu, des prestataires, la conception et la mise en forme du contenu (musique, conférences…) et la supervision des aspects logistiques (accueil, sécurité, personnel, matériel technique). Il gère aussi les intervenants externes et internes en mode projet et établit le cahier des charges des intervenants. Il gère aussi la relation avec le public cible : choix des invités, invitations, actions de communication… Et enfin, il mesure les retombées pour mesurer le succès.

Où ? Dans les grands groupes ou les entreprises de conseil événementiel. Dans les PME et startups, ces missions sont souvent sous la responsabilité du responsable communication.
Salaire : Jeune cadre : 26 à 40K (source : Glassdoor, 2019). 

Pour qui ? Pour ceux qui aiment l’action, le contact humain et l’organisation au millimètre. Qui n’ont pas peur de gérer l’imprévu et aiment être dans l’anticipation. Pour ceux aussi qui sont créatifs et veulent gérer des projets de A à Z, dans toutes leurs dimension (de la stratégie aux actions opérationnelles les moins épanouissantes). 

Perspectives de carrière : responsable communication, head of community… 

Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé events manager, responsablement événements, et parfois happiness manager quand il s’agit d’événements internes à de grands groupes.

Responsable presse

Quoi ? Sa mission : améliorer la notoriété et la réputation de l’entreprise au travers des relations presse. En clair : avoir d’excellentes relations avec les journalistes et organiser les actualités de l’entreprise autour d’infos chaudes ou froides pour faire le buzz. 

[À lire : RP : comment monter sa stratégie et mobiliser les journalistes ?]

Où ? Dans toutes les entreprises, même si dans les plus petites, cette responsabilité incombe au responsable communication. Plus l’entreprise est développée, et plus ce poste aura des enjeux critiques et spécialisés. Par exemple, une entreprise comme Uber ou Facebook a tout un pôle relations presse, et ce dans plusieurs pays.
Salaire : Jeune cadre : 38 à 45K (source : Glassdoor, 2019). 

Pour qui ? Pour ceux dotés d’une aisance relationnelle et d’un sens de l’écoute hors norme. Qui ont aussi l’âme commerciale et n’ont pas peur de décrocher leur téléphone ou de réseauter. Aussi pour les diplomates et les fin psychologues, qui manient les relations avec doigté. Et ceux qui ont le sens de l’organisation, sont inventifs et persévérants. 

Perspectives de carrière : directeur de la communication ou parfois responsable mécénat ou partenariats stratégiques, si l’on se dirige plus vers des fonctions commerciales. 

Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé responsable RP, chargé de relations publiques, public relations officer, press relations manager… 

Responsable mécénat 

Quoi ? Sa mission : souvent au sein d’ONG ou d’institutions culturelles, il signe des partenariats stratégiques nécessaires à la santé financière de l’organisation. C’est un job au croisement entre plusieurs fonctions : responsable RP, communication, événementiel. Il a une composante commerciale et de communication. 

Où ? Au sein d’institutions culturelles, d’ONG ou de fondations d’entreprises, mais aussi dans le monde du sport.
Salaire : Cadre confirmé : 35 à 65K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui veulent un emploi au croisement de missions commerciales, de communication, d’événementiel et de service client.

Perspectives de carrière : Directeur grands donateurs, directeur du développement des ressources, responsable grands comptes, directeur des partenariats stratégiques… 

Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé responsable partenariats stratégiques.

Chargé de communication interne 

Quoi ? Sa mission : établir la transparence et faire circuler les principales informations au sein de l’entreprise. Selon les entreprises, cette communication inclura aussi la communication marque-employeur. 

Où ? Plutôt au sein de grands groupes.
Salaire : Jeune cadre : 27 à 35K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui ont veulent être au cœur de la vie de l’entreprise, pour y établir un dialogue fluide et transparent entre la direction et entre les services. Et qui ont un excellent relationnel et une organisation au poil, ce sont les deux indispensables à ce métier.

Perspectives de carrière : responsable communication, responsable ressources humaines. 

Synonymes : Dans la jungle des jobs, celui-ci est aussi appelé chargé de communication interne et intranet, chargé de communication ressources humaines, internal communications officer… 

Planneur stratégique 

Quoi ? Sa mission : flairer les tendances pour apporter à ses clients les coups d’avance qui vaudront le buzz à leurs campagnes de communication. Un job au croisement entre la communication, la veille stratégique, le conseil et la pub.

Où ? En agence de communication.
Salaire : Jeune cadre : 19 à 30K (source : Cidj, 2019). 

Pour qui ? Pour ceux qui veulent un job polyvalent, au cœur des tendances, pour plusieurs clients très différents. Et qui peuvent résister à un environnement stressant et une charge de travail dense et exigeante (clients oblige !). 

Perspectives de carrière : planneur stratégique senior, directeur de la communication chez l’annonceur.

Synonymes : Aucun ! C’est une chasse gardée très spécifique des agences de comm. 

Responsable CRM

Quoi ? Sa mission : à la fois d’acquérir de nouveaux clients, et d’assurer la satisfaction et fidélisation des plus anciens. Il gère la relation clientèle via des outils tels que les e-mails, SMS ou appels et crée des scenarii en fonction des personas ou des parcours clients afin de générer des ventes.

Où ? Plutôt dans les entreprises où le département marketing est déjà formé, a fortiori dans les grands groupes.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Apec, 2017). 

Pour qui ? Pour ceux qui veulent avoir un impact direct sur la fidélisation client et être au contact avec eux. Et qui ont un appétit indiscutable pour l’écriture, le numérique et la tech, car le job évolue de plus en plus vers du développement. 

Perspectives de carrière : directeur marketing, directeur du service client, directeur CRM et fidélisation.

Synonymes : responsable marketing relationnel, responsable campagnes CRM, responsable fidélisation, customer relationship manager, marketing automation officer… 

Responsable SEO

Quoi ? Sa mission : mettre en place des visites qualifiées (des potentiels clients) afin d’augmenter le taux de conversion d’un site (soit le nombre de prospects transformés). 

Où ? Plutôt dans les entreprises de taille moyenne ou les grands groupes ou en agence marketing.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Orientation.com, 2019). 

Pour qui ? Pour ceux qui aiment la tech, la data et l’analyse. 

Perspectives de carrière : transversales (responsable acquisition, growth hacker) ou verticales vers le poste de CMO. 

Chargé d’études marketing

Quoi ? Sa mission : réaliser des études marketing qualitatives et quantitatives pour faire des recommandations marketing à ses clients. Pour ce faire, il a recours aux focus groupes (quali) et aux études via formulaires (quanti). 

Où ? Au sein de cabinets d’études marketing ou attaché à la direction marketing d’un grand groupe, notamment dans la grande distribution.
Salaire : Jeune cadre : 30 à 38K 

Pour qui ? Pour ceux qui ont des qualités relationnelles, de synthèse, en pédagogie ; sont analytiques, rigoureux, curieux intellectuellement, et à l’aise avec les chiffres ainsi qu’avec le fonctionnement en mode projet (qui peuvent parfois tirer en longueur : la résilience est de mise !). Et qui veulent travailler pour des clients différents sur un bon nombre de problématiques.

Perspectives de carrière : chef de produit marketing, directeur clientèle. 

Chef de produit marketing

Quoi ? Sa mission : penser, développer et diffuser un produit. En amont, veiller les tendances pour recueillir les désirs des consommateurs. En phase de développement, être en contact avec les équipes R&D, merchandising et communication pour piloter la communication et le lancement produit. En aval, mettre en place les évolutions produit. 

Où ? Plutôt dans les grands groupes, notamment dans les secteurs des cosmétiques et de la mode.
Salaire : Jeune cadre : 35 à 45K (source : Glassdoor, 2019). 

Pour qui ? Pour ceux qui veulent être au cœur de la stratégie et du développement produit de l’entreprise et la plaque tournante entre de nombreuses équipes.

Perspectives de carrière : directeur marketing. 

L’article Quels métiers exercer après des études  en communication et marketing ? est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Témoignage : Mes débuts en tant que CM, par Kévin

Hello les futurs CM !

Sur la demande de ma mentor Jessica, je vous fais un retour d’expérience (pas de raison qu’il n’y ait que les étudiants de Jess qui en profitent).

J’ai commencé la formation Community manager chez OpenClassrooms en mars 2018, tout timide. Et puis la confiance est venue.

Mes études chez OpenClassrooms

J’ai eu des moments de panique, notamment lors de la veille de la première soutenance. J’avais peur d’oublier plein de choses. J’ai appelé Jessica pour qu’elle m’aide à 22h à finir ma présentation du lendemain. Finalement, tout s’est bien passé.

J’ai enchaîné les projets les uns après les autres avec fierté et envie. Le point culminant était la réalisation sur place de la campagne de crowdfunding. J’ai eu la chance de pouvoir vivre ce sur quoi j’ai bossé. Ce projet consistait en financer le déplacement de 2 enfants malades nantais pour aller voir un entraînement de l’équipe de France de foot en octobre 2018 avec l’association 1 maillot pour la vie. J’ai eu la chance d’accompagner les enfants sur place et de moi aussi rencontrer l’équipe de France. Un rêve accompli pour les enfants et pour moi aussi qui suis fan de foot.

J’ai pu prendre une photo avec Grizou et les enfants avec les joueurs. Ils avaient des étoiles dans les yeux. C’était une sacrément belle récompense ! Peu d’étudiants ont cette chance, je pense.

Pour le dernier projet, j’avais envie de me lancer un défi, de bosser sur une marque que peu d’étudiants choisissent. J’ai donc voulu une marque originale. Le Slip Français est devenu un peu mon porte étendard. C’est une marque que j’affectionne beaucoup. Non, j’ai toujours pas d’actions chez eux – haha.

Le raté de mon premier boulot

Me voilà donc diplômé en Janvier dernier. S’est ensuivie une période de recherche d’emploi. Ça a été une grosse période de doute. Aucune de mes candidatures n’était retenue. En revanche, grâce au bouche à oreille, j’ai pu avoir un premier job dans une agence de com’ à Nantes. 1er contrat. Première période d’essai. Et là, une catastrophe !

Bon, j’ai eu aussi des soucis personnels qui ont beaucoup joué sur la qualité de mon travail. Mais j’allais au bureau la boule au ventre. Pourquoi ?

Pression, rapidité, stress, plus mon état personnel du moment. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en agence, vous n’avez pas le temps de réfléchir, il faut agir de suite. On voulait que je sois autonome en 2 mois. En effet, les agences, ce n’est pas fait pour tout le monde. C’est un travail dans la rapidité, une organisation extrême car nous avons plusieurs clients exigeants. Il faut que ça envoie sans pause, et j’ai trouvé ça épuisant et stressant. Ce n’était pas pour moi. 

Le dernier matin avant qu’on m’annonce que je ne serais pas gardé, je me sentais tellement mal que j’ai été obligé de sortir du bâtiment pour fondre en larmes. Trop de pression, trop d’anxiété, plus mes problèmes personnels à gérer.

C’était trop pour moi, j’ai explosé. Et le soir, on m’annonce que je ne suis pas gardé. Un mal pour un bien…  mais sur le coup, ça m’a fait comme un coup de massue derrière la tête. Un coup de plus. Celui qui me fait flancher. Au sortir de cet entretien, mon corps accusait le coup : j’ai été obligé de m’allonger en pleine rue car mes jambes ne me portaient plus.

Enfin, ça a été un soulagement, car je n’aurai pas tenu longtemps. À ce moment-là, je me suis dit que j’étais nul, incompétent, pas fait pour ce métier. Mais finalement, ce n’était juste pas le bon endroit pour moi. Avec une bonne nuit de sommeil, que j’ai vu que c’était une bonne chose.

Comment j’ai rebondi

Avec le recul, j’ai compris que je n’avais jamais subi autant de stress et d’anxiété d’un coup. Mes problèmes personnels et professionnels s’étaient mélangés et c’est pour cela que ça a été dur. Après un mois de repos forcé, quoique peu reposant à cause de l’anxiété qui ne m’avait toujours pas lâché, j’ai retrouvé un emploi.

Pour me remettre d’aplomb, j’ai parlé à mes amis, ma famille, j’ai même été voir une psychologue parce que je n’étais pas bien du tout. Le stress et l’anxiété ont diminué. Parler et me sentir soutenu m’a fait beaucoup de bien. Ne restez pas seul et parlez si vous vous retrouver dans une situation pareille. 

Cette fois ci, chez l’annonceur. Le patron du garage où je travaille voulait m’embaucher car c’est une connaissance. Donc cela a été rapide de retrouver un emploi. J’ai juste eu à lui envoyer un texto. Le réseau est très important, à ne jamais négliger ! 

Je suis donc CM pour les garages Skoda, Seat, Audi et Volkswagen à Nantes depuis mercredi 15 mai. Le patron que je ne connaissais me voulait pour être son CM. C’était gratifiant d’entendre de la bouche de sa fille qu’il était déçu que j’aie trouvé un emploi avant. 

Je pars au boulot avec plaisir malgré 1h de bouchon le matin et le soir. Je ne ressens aucune pression, aucun stress. On prend le temps de réfléchir et de faire les choses. C’est fortement appréciable !

L’ambiance au travail est détendue. On rigole, on ne stresse pas. Ça le change la vie : j’y vais avec le sourire ! Je suis le seul CM, donc je suis libre de mes actions. J’ai dû mettre en place tous les documents utiles au CM car tout était encore à faire, ce qui est très intéressant et gratifiant.

Voilà mon retour sur expérience, si vous avez des questions à me poser, n’hésitez pas à laisser des commentaires !

Allez, courage les futurs CM 😘

Kévin Féviteau, dilplômé de la formation Community manager.

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Les ingrédients d’une plateforme de marque réussie

La plateforme de marque est un ensemble d’outils à la fois stratégiques et opérationnels qui assurent la cohérence de l’image et du discours d’une marque, d’un produit, ou d’une entreprise.

En interne, elle permet d’obtenir l’adhésion des collaborateurs et de créer une culture d’entreprise autour de valeurs communes. Auprès des consommateurs, elle est responsable de leur perception du ou des produits. Généralement, la plateforme de marque repose sur 4 éléments : 

  • L’identité : qui sommes-nous ? 
  • La mission : qu’est-ce-qui nous anime ? 
  • Les valeurs : qu’est-ce-que nous défendons ? 
  • La promesse : quelle est notre valeur ajoutée ? 

En définissant ses caractéristiques, sa personnalité et son positionnement, la marque devient alors plus attractive pour répondre aux besoins de sa cible. Tour d’horizon et conseils avisés. 

[À découvrir : la formation expert en stratégies marketing et communication de notre école en ligne].

La cohérence, pierre angulaire d’une bonne plateforme de marque 

Pour Kenza Keller, directrice communication et marketing de la maison de luxe suédoise Byredo, le point de départ de toute bonne plateforme de marque passe par des entretiens qualitatifs avec l’ensemble des décideurs de l’entreprise.

“Au-delà de la méthodologie qui est très importante, il faut absolument analyser l’univers de marque à travers l’humain”.

Une façon de s’assurer que tous les collaborateurs qui agissent de près ou de loin sur le développement de la marque sont sur la même longueur d’onde. La cohérence de marque intervient donc bien avant d’envisager toute action marketing. 

Une fois la plateforme de marque définie, elle sert de point de référence permanent lorsqu’il s’agit de communiquer sur la marque. Elle est partout : dans l’identité visuelle, le site web, le ton et le vocabulaire de la communication, les activations commerciales voire même les actions de RSE.

Pour formaliser toute la réflexion, on crée des documents de référence, à commencer par le livre de marque.

Puis on développe la charte éditoriale qui détaille les éléments de langage, et enfin la charte graphique qui précise les règles d’utilisation du logo, ses déclinaisons, mais aussi les codes couleurs, typographies et autres éléments visuels de la marque. 

« C’est un véritable fil rouge qui permet également à une marque de grandir, de se développer et d’étendre son champ d’activité tout en restant fidèle à sa mission première ».

Auprès des consommateurs, une marque ayant une plateforme cohérente est perçue comme forte, originale et digne de confiance. Elle peut même devenir “top of mind”, soit la première référence à laquelle on pense pour un produit donné, comme lorsqu’on parle de Kleenex pour désigner des mouchoirs en papier. 

Mais attention, notre experte affirme qu’il faut être vigilant à “ne pas s’enfermer dans une plateforme de marque rigide, au risque de finir par limiter la vision initiale”. Comprendre que ce sont les outils marketing qui doivent servir la vision et la mission de la marque, et pas l’inverse.

L’enjeu de la différenciation sur un marché de plus en plus saturé 

Dans un monde de plus en plus globalisé, où la concurrence selon les secteurs est souvent féroce, la plateforme de marque permet également de se différencier et d’adapter son discours en fonction de ses différentes cibles. En procurant des émotions aux consommateurs, ainsi qu’un sentiment d’appartenance à travers des expériences sensorielles, elle est le prolongement de la marque.

La fonctionnalité du produit ne suffit plus à faire vendre. En effet, aujourd’hui, les marques vendent à la fois un produit ou service et le style de vie qui va avec. Ce dernier est d’autant plus important pour les consommateurs qu’il leur offre un certain positionnement social. D’ailleurs dès le départ en 2006, Byredo s’est positionné en vendant des histoires olfactives, et non pas de simples parfums.  

L’une des premières entreprises globales à avoir adopté cette approche est sûrement Apple. Avec son sens de l’esthétique et du design très prononcé, ses marqueurs reconnaissables iconiques (couleur blanche, la pomme, le “i”), son vocabulaire dédié, et des codes repris par sa communauté d’“Apple maniacs”, Apple est la première entreprise de hardware à avoir mis sur pied un “univers de marque” cohérent, jusqu’à faire passer au second plan l’aspect technique et fonctionnel de ses produits. C’est sans conteste sa stratégie de marque qui lui a permis d’assurer sa place de leader sur le marché, et ce, sur la durée. 

Dans ce contexte, certaines entreprises choisissent l’ultra-spécialisation en proposant un mono-produit ou des produits dits de “niche”.

D’autres à l’inverse, cherchent à se diversifier. C’est justement le cas de Byredo qui à l’origine maison de parfums , aujourd’hui propose non seulement des produits dérivés (bougies parfumées, parfums d’intérieur, lotions corporelles), mais aussi des accessoires mode ou design . L’été dernier, l’enseigne est même allée jusqu’à collaborer avec Wild & The Moon, une chaîne de restauration santé et branchée parisienne, pour créer une boisson en série limitée.

L’objectif ? “Permettre à la marque d’aller plus loin que son territoire de marque auparavant défini” explique Kenza Keller.

Pour elle, Byredo a aujourd’hui “un champ d’action infini.” Et d’ajouter : “avec l’avènement de directeurs artistiques hyper polyvalents et innovants comme Virgil Abloh, qui est à la fois architecte de formation, artiste, dj, fondateur de la marque Off-White et directeur artistique de Louis Vuitton Homme, nous sommes est en train de repousser les limites de ce qu’une marque peut faire.” C’est-à-dire que les secteurs et les genres ne sont plus cloisonnés : on peut aujourd’hui aisément mélanger mode et design par exemple, ou encore intégrer de l’art urbain dans des collection de luxe à l’instar de la collaboration de Louis Vuitton et du graffeur tunisien El Seed. 

Pour autant, en associant son image de marque à celle d’une autre entreprise, il ne s’agit pas non plus d’être opportuniste. “Chez Byredo, la collaboration est inscrite dans l’ADN de la marque” développe Kenza Keller. En effet, depuis ses débuts, Ben Gorham, fondateur de la marque, s’est toujours entouré d’amis artistes, designers, photographes, pour jouer la carte de la synergie créative.

« Se diversifier en ligne avec sa mission et ses valeurs, c’est le secret d’une augmentation réussie du spectre d’une marque ».

L’authencité, clé de la longévité 

L’écueil principal à éviter ? Appliquer des recettes toutes faites, utiliser des leviers galvaudés ou trop impersonnels pour créer une image dans l’air du temps à tout prix. “Nos choix de sont pas des choix marketing mais des choix du cœur”, insiste Kenza Keller. Le storytelling de Byredo repose sur ces rencontres artistiques et sur les choix très personnels de Ben Gorham. En terme de communication, c’est une fenêtre ouverte sur les coulisses de la maison, qui créé auprès des clients ce sentiment précieux d’appartenance. 

Un dernier conseil de l’experte : “mettre le client au cœur du business model comme le font les marques nées sur internet comme Glossier en cosmétique, ou Sézane en mode, et qui cassent les codes de leur marché”.

Leur puissance repose sur la force de leur communautés numériques où chaque client acquis devient un ambassadeur car il adhère à leurs valeurs.

Pour Kenza, la personnalisation de la relation client, renforcée par une utilisation intelligente de la data est un élément central du développement marketing. Et puis, il reste tout ce qui n’est pas destiné à la vente : contenus additionnels gratuits, goodies, ou dans le cas de Byredo, le “Gallery space” de leur nouvelle boutique londonienne. Cet espace expose des œuvres d’artistes contemporains et les collaborations de la marque. De quoi offrir une expérience client inédite en matérialisant l’univers de marque de la maison. Tout cela participe de la création du lien émotionnel avec les consommateurs et de la constitution d’une communauté fidèle et engagée. 

Pour aller plus loin…

Cours gratuit construisez et pilotez une marque dans le temps

Charte éditoriale : comment la réussir ?

Dans la bibliothèque d’un responsable communication : 12 livres incontournables

 

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Un stage décisif pour faire évoluer la carrière de Carole

Carole Dacquay s’est spécialisée dans le droit public pendant 5 ans avant de découvrir à 33 ans toute l’ampleur de ses compétences en gestion de projet multimédia. Aujourd’hui, elle est designer et cheffe de projet à Nice. Portrait.

[À découvrir : notre formation chef de projet digital en ligne].

Des affinités avec l’informatique

C’est hors caméra que Carole nous détaille une carrière déjà solide comme juriste experte dans les marchés publics. Impossible alors de ne pas s’interroger : d’où venait ce soudain besoin de reconversion professionnelle avec OpenClassrooms ? Carole nous raconte comment elle a pris goût à la gestion de contenus numériques au sein de son ancienne entreprise : “Je préférais booster les supports digitaux, réaliser des films promotionnels et imaginer des stratégies innovantes plutôt que de manier le code de la commande publique.” 

Forte d’une passion pour les gadgets informatiques, elle s’était d’ailleurs déjà formée à distance pour obtenir un permis dédié au pilotage de drones.

Carole se lance donc dans une formation en ligne en gestion de projet. La qualité de ses livrables sur des exercices pratiques laisse pantois tous ses mentors. Après 8 mois de formation (et donc en avance de 4 mois sur la durée moyenne de cette formation), cette diplômée en master Immobilier & Urbanisme (bac +5) maîtrise désormais sur le bout des doigts l’ergonomie web et la suite Adobe. 

De juriste à designer

“Je me suis d’abord inscrite sur OpenClassrooms pour valoriser mes compétences transverses : rédaction et animation, notamment. C’est ensuite la lecture d’un article en ligne sur les parcours diplômants qui m’a motivé à consulter différentes offres d’emploi, puis à suivre le cours d’initiation à la gestion de projet agile”.

Carole décide tout d’abord de s’inscrire sur OpenClassrooms pour valoriser ses compétences transverses (rédaction et animation, notamment). C’est la lecture d’un article en ligne sur les parcours diplômants qui la motive à consulter différentes offres d’emploi, puis à se renseigner sur la gestion de projet agile avec le cours initiez-vous à la gestion de projet agile. “Dès lors, je ne me voyais plus faire marche arrière !” Carole profite d’une suppression de poste dans son entreprise pour négocier une rupture de contrat à l’amiable. Elle tente enfin une dernière expérience dans le secteur juridique pour se résoudre une bonne fois pour toute à changer d’environnement professionnel.

Difficile pourtant de s’asseoir à nouveau sur les bancs de l’université pendant 3 ans. Alors que son agence Pôle emploi ne finance pas les cursus distanciels, Carole trouve tout de même le moyen de conserver ses indemnités en actualisant chaque mois un statut de demandeuse en formation. Son instinct l’oriente vers le parcours Expert en stratégie marketing et communication d’OpenClassrooms… Elle se décide néanmoins pour une formation en design, car “seul un parcours en design pouvait satisfaire [sa] fibre créative et [sa] curiosité pour les langages du web (HTML/CSS) !” 

Lors de sa première visioconférence, Carole rencontre son mentor Cédric Law-Dune. Il lui propose de modifier l’ordre des projets afin de bien personnaliser son accompagnement. Ils vont aussi faire preuve de patience afin de profiter de la convention de stage proposée par OpenClassrooms à partir de la validation de son troisième projet. Finalement, les mentors validateurs confirment à l’unanimité les 6 étapes de son parcours.

Une expérience professionnelle décisive

Le stage réalisé par Carole la conforte vite dans son choix. Suite à un premier entretien pour un poste de designer, elle relance le Centre d’Innovation et d’Usages en Santé (CIUS) cofondé par le CHU et l’Université de Nice. En tant que chargée de communication, elle utilise les acquis de ses cours et de ses projets afin de piloter la refonte intégrale d’un site Internet. C’est cette nouvelle expérience qui lui donne l’occasion d’asseoir la qualité de ses recommandations et de ses infographies (Adobe Capture & Illustrator). Sa présentation des différents livrables au comité de direction du CIUS est couronnée de succès. Carole signe sans hésiter un CDD d’un an renouvelable aux missions ambitieuses débloqué grâce au financement d’une nouvelle campagne anti-tabac. 

Des parcours comme celui de Carole, il y en a probablement des milliers chaque jour dans le monde. En tant que mentor OpenClassrooms, je dois dire que c’est ce genre de réussite qui me pousse à être moi aussi au top, à chaque entretien. Car si la motivation des élèves est le premier facteur de réussite, je crois (et j’espère) que les échanges professionnels y participent beaucoup. “Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous” (Paul Eluard). À mon échelle, je tente d’y contribuer. Et cela m’enrichit indéniablement jour après jour.

L’article Un stage décisif pour faire évoluer la carrière de Carole est apparu en premier sur OpenClassrooms : le blog.

Du web design au développement, la reconversion d’Émilie

Maman célibataire d’un petit garçon de 6 ans, Emilie Sabathier vient tout juste de valider sa formation développeur web. Après 13 ans de webdesign dans une agence, elle nous raconte sa reconversion professionnelle, de la prise de risque, à la découverte d’une communauté virtuelle, au-delà même de sa formation.

Parle-nous un peu de ton parcours…

J’ai été webdesigner pendant 13 ans dans une agence digitale. On réalisait des campagnes mobiles, des bannières, des landing pages. Au début, mon travail consistait essentiellement à faire de l’intégration, mais j’ai évolué et commencé à toucher à la partie graphique également. Puis, j’ai commencé à gérer le planning créa, qui supposait notamment d’être en charge de la répartition des tâches,  du respect des délais, et du suivi hebdomadaire des statistiques.

À la fin, j’étais très polyvalente. Cependant, je stagnais et, je ne m’y retrouvais plus trop en terme d’objectifs. Alors, j’ai fini par quitter ce poste d’un commun accord avec mon employeur.

Après quelques mois à chercher du travail dans le webdesign, j’ai eu un petit souci de santé. J’ai profité de cette période pour me faire opérer et j’ai été arrêtée. J’ai mis à profit ce moment pour me poser et commencer à faire naître l’idée d’une reconversion.

De retour sur le marché de l’emploi en septembre dernier, je me suis vraiment posé la question de ce que je voulais faire, et de quel tournant je voulais donner à ma carrière.

Qu’est-ce qui t’a décidée à suivre cette formation chez OpenClassrooms ?

J’avais entendu parler de l’école en ligne OpenClassrooms et je voulais me défier, tenter quelque chose de nouveau. C’est là que je me suis dit que le développement web pouvait être assez complémentaire avec mon parcours précédent, étant donné que je faisais déjà de l’intégration CSS. Le côté plus technique du front et du back-end m’intéressait, mais j’avais toujours eu peur de me lancer là-dedans. 

J’avais sollicité des formations dans mon ancienne entreprise et tenté d’apprendre par moi-même, mais ce n’était pas évident.

Prendre la décision de me lancer n’était pas facile, d’autant que je suis maman et qu’il fallait que je trouve un organisme à distance qui me permette de m’occuper de mon fils, tout en travaillant à fond sur une formation.

C’est pour cela que mon choix s’est orienté vers OpenClassrooms, sur lequel j’avais aussi eu de bons échos avant.

Comment as-tu vécu l’expérience de la formation ?

La formation a duré 8 mois. J’ai pris mon temps pour acquérir de bonnes bases et pratiques, notamment sur la partie programmation. Je travaillais environ 7/8h par jour sur les cours, projets et présentations pour les soutenances. Je voulais faire plus que ce qui était demandé sur les projets. 

Workplace [le forum communautaire privé d’OpenClassrooms] m’a beaucoup aidée au début. J’aimais particulièrement les topics et les groupes variés, et j’étais assez étonnée de voir le niveau de réactivité de la communauté. Entre les groupes spécifiques et la conversation messenger en direct, il y a un vrai soutien qui permet de tenir le coup. Ce n’est pas toujours facile de gérer une formation à distance, en totale autonomie, et ce malgré la présence des mentors. Donc la communauté est un vrai plus quand on a des questions au quotidien, ou simplement besoin de soutien.

Cette formation apprend vraiment l’autonomie, et à aller chercher ses propres réponses sur divers supports.

J’ai eu deux mentors au cours de ma formation. Sur les deux premiers projets, j’avais déjà des connaissances sur WordPress et pour monter des maquettes en responsive. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que mon premier mentor a réussi à me lancer des défis  et à me tirer vers le haut, pour monter en compétences dès le début et apprendre des choses en plus de ce que je maîtrisais déjà. On est donc allés plus loin que ce que demande la formation. Sur les trois derniers projets, mon deuxième mentor m’a accompagnée sur la compréhension de la programmation.

Etant donné que je viens du design, j’avais besoin qu’on m’explique les choses de manière concrète et imagée et elle a vraiment su s’adapter à ces contraintes. Notre travail commun a été vraiment bénéfique.

Comment s’est passé l’après-formation ?

Mon objectif était de trouver un CDI dans l’Essonne ou à Paris. La logique aurait voulu que je continue dans le front mais je ne me refusais aucune opportunité, même en back, car les deux approches sont complémentaires et intéressantes à apprendre. Dans l’absolu pour moi, tout dépend de l’offre, de la structure, des objectifs, et du discours du recruteur.

J’ai d’abord été suivie par une coach d’OpenClassrooms et elle était vraiment extra ! Hyper positive, elle me rassurait beaucoup dans mes démarches parce que malgré mes 13 ans d’expérience, je me retrouvais junior en développement, et le soutien moral est l’un des aspects les plus importants.

D’ailleurs je suis épatée qu’OpenClassrooms propose ces services. Même si ce n’est que pour deux mois, c’est génial car cela te donne les clés pour pouvoir te débrouiller tout seul par la suite. D’autant que c’est un univers qui évolue tellement qu’il faut absolument rester à la page et continuer d’apprendre.

J’avais prévu de réaliser quelques projets en parallèle de ma recherche d’emploi, pour étoffer mon portfolio et rester active. Mais tout s’est passé assez vite. Après l’obtention de mon diplôme mi-juillet, j’ai fait un post sur LinkedIn et j’ai tout de suite été contactée par de nombreuses ESN (entreprises de services numériques). J’ai rencontré différents recruteurs mais je suis allée vers la société qui n’avait pas peur de miser sur mon potentiel et de poursuivre ma formation en interne.

Le 9 septembre dernier, j’ai donc pris mes nouvelles fonctions de développeuse junior. Aujourd’hui, je travaille en front et en back pour réaliser des sites vitrines sur Symfony 4 et l’objectif est de pouvoir monter en compétences pour aller sur du full stack, faire du e-commerce, gérer des clients. Depuis une semaine, je pilote un projet en totale autonomie et j’ai à la fois le sentiment d’apprendre beaucoup de choses mais aussi de mettre à profit les acquis de ma formation. 

Tes conseils pour ceux qui hésitent encore à se lancer ?

Mon but avec cette formation était vraiment de sortir de ma zone de confort et de montrer à mon fils que j’étais une battante. Je voulais aussi me prouver que je pouvais dépasser mes limites et apprendre des choses plus techniques.

On pense parfois que le développement, c’est inaccessible. Alors oui, c’est difficile, mais la progression vient quand on n’abandonne pas. Il faut continuer de travailler, demander des conseils aux mentors, aller sur Workplace, demander de l’aide, et ne pas rester seul. 

Et puis, il ne faut pas trop se stresser avec le temps. Il faut au contraire prendre le temps nécessaire pour acquérir de bonnes bases, c’est très important. Sans s’en rendre compte, on avance tous les jours, et quand on prend un peu de recul, on ressent  une immense satisfaction et beaucoup de fierté.

Et aujourd’hui que je suis en poste, je peux assurer que la formation prépare vraiment au métier. Mes connaissances ont rassuré mon recruteur et mes acquis m’ont donné le sentiment d’être prête, et ça, c’est capital ! 

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Rétrospective : la Pitch Battle commerciale

Par : Nora Leon

Le Ventil’hacheur va-t-il provoquer la faillite de Cooking Chef ? Grave question… Sur laquelle les spectateurs en délire de la Pitch Battle d’OpenClassrooms le 7 novembre dernier ont à présent un avis… Plutôt tranché. 

À l’occasion de la sortie de la formation Commercial – Chargé d’affaires, quatre commerciaux chevronnés se sont affrontés avec fougue sur deux exercices ardus voire impossibles : 

  • la transformation d’un objet du quotidien pour le vendre
  • et des argumentaires délicats à soutenir, sauf pour l’avocat du diable. 

Convaincre un lion de devenir vegan, mission impossible ? Pas pour Elliot Nakache, Business Developer chez LemonTri, qui a bravement relevé ce défi. De même, Adrien Gaucher de chez Spendesk nous a convaincus que le dernier métier d’un monde post-apocalyptique serait celui de commercial ; Camille Sampoux de Toucan Toco qu’il valait mieux se carapater sur Mars, et Samia Arfaoui d’OpenClassrooms est parvenue à nous faire avaler qu’un régime riche en burgers était excellent pour la santé. 

Leurs performances ont été évaluées par un jury attentif et impartial : Sarah Azan de Babbler, Pierre-Michel Couturier de Dreamcatcher Sales, et Jenny Tordjman de Goodeed. Ces professionnels nous ont fait l’honneur et le plaisir de rendre cette compétition… Encore plus féroce.

Vous brûlez de voir ou revoir les moments forts de cette soirée haute en couleur (du violet, évidemment) ? Et de découvrir QUI remporté le Prix du Public et le Grand Prix ? Suivez le guide !

Leurs performances vous ont convaincu et vous souhaitez aussi apprendre le métier de chargé d’affaires ? Rendez-vous sur la page de la formation commercial pour vous inscrire.

Encore des questions sur nos formations diplômantes avec l’emploi garanti ? Les conseillers pédagogiques seront ravis de vous répondre.

Envie d’en lire plus sur ce métier ? Par ici :

10 bonnes raisons de devenir commercial

Commercial, un métier polyvalent

Coup d’œil par-dessus l’épaule d’une chargée d’affaires B2B

 

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Commercial, un métier polyvalent

À la recherche d’un métier très recherché par les recruteurs ? Le deuxième le plus recherché juste après les artisans qualifiés selon LinkedIn, est celui de Commercial, encore appelé Attaché Commercial, Chargé d’Affaires ou Business Developer en anglais. C’est aussi le premier emploi à avoir été le plus recherché mi-2020 après le premier confinement en France.

Qu’est-ce qu’un commercial ?

Son visage a énormément évolué avec l’avènement du numérique. Aujourd’hui, tous les commerciaux font l’usage quotidien des outils tels que les réseaux sociaux ou encore les CRM (les logiciels faits pour suivre la relation avec un client). D’où un métier proche de l’innovation et du numérique.

Malgré cela, cette fonction reste fondamentalement humaine : le nerf de la guerre lorsqu’on vend reste d’écouter son client pour résoudre ses problématiques au mieux. C’est de cette manière que les meilleures relations commerciales se tissent et que les clients deviennent fidèles et ambassadeurs d’une marque.

Attaché commercial

[À lire : 10 bonnes raisons de devenir commercial]

Comment exercer ce métier ?

Envie d’en savoir plus sur ce métier ? L’école en ligne OpenClassrooms propose la formation Attaché commercial en 6 mois. 

Elle est disponible 100% en ligne, et elle s’effectue sur des projets concrets pour apprendre le métier par la pratique.

Chaque étudiant est suivi individuellement par un mentor qui exerce déjà un métier commercial depuis plusieurs années, qui l’aide à mener à bien ses projet pratiques.

Vous trouvez un emploi, garanti ou remboursé ! Vous pouvez même trouver un emploi dès le premier jour en choisissant la formation en alternance.

Si vous souhaitez en discuter avec un conseiller pédagogique, écrivez-nous.

Podcast Joboscope, attaché commercial

Envie d’en écouter plus sur ce métier ?

Écoutez le podcast « Le Joboscope » qui passe la fonction commerciale au microscope, sur Ausha, Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Podcast français et les autres plateformes d’écoute.

Vous y entendrez trois professionnels vous raconter leur métier, depuis des entreprises très différentes.

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Coup d’œil par-dessus l’épaule d’une chargée d’affaires B2B

Par : Nora Leon

Vendre un produit en soi ne m’intéresse pas. Ce que j’aime, c’est l’aspect psychologique et la connexion aux autres. Cela me fascine de voir comment l’écoute active et la recherche de solutions pour un client peut transformer un non en franc oui.

Commercial. Les clichés sont nombreux et tenaces au sujet de ce métier. On  s’imagine un VRP engoncé dans son costume, avec une petite mallette et des chaussures usées à force d’arpenter les couloirs de ses clients. Vous le voyez ? Julien appelons-le ainsi est itinérant. Son job, c’est l’enfer : vendre  son produit à des gens qui n’en ont pas besoin. Et il rame, il rame… Effectivement, vu comme cela, être commercial c’est pas funky.

Mais non ! La réalité de ce métier est tout autre. Ces clichés appartiennent à un autre temps, et aujourd’hui, les commerciaux sont le plus souvent amenés à vendre un produit passionnant. Ils exercent un métier polyvalent (il est difficile de s’y ennuyer), au contact avec l’humain (qui enrichit beaucoup), avec des surprises liées aux particularités de chaque client. Samia, qui suite à des études littéraires et plusieurs formations commerciales, évolue dans la vente depuis près de vingt ans, nous invite à faire un scan de son poste.

Une semaine type avec Samia

Samia est Senior enterprise sales au sein de l’école en ligne OpenClassrooms, soit commerciale B2B expérimentée. Lorsqu’on lui demande à quoi elle occupe son quotidien, elle nous dépeint un emploi multi facettes, dans lequel il paraît difficile de s’ennuyer.

Ma mission consiste à faire de la prospection auprès de grands comptes. Une fois les contrats signés, je fidélise nos clients et m’occupe de ce qu’on appelle l’upselling, c’est-à-dire leur proposer des services complémentaires”.

Pour Samia, pas de journée type. Sur une semaine, elle est environ 50 à 60% à l’extérieur, en rendez-vous client. Dans un monde idéal, elle a un rendez-vous par jour. Ce mois-ci, elle en a décroché 22. Sur son temps au bureau, elle se réunit avec les équipes pour s’assurer de la correspondance entre les besoins clients et l’offre.

Et elle prospecte aussi et répond à des appels d’offres. “La prospection prend pas mal de temps : c’est un travail d’investigation comme le ferait un enquêteur. Il faut se concentrer pour parvenir à un tir chirurgical, c’est-à-dire cibler le bon interlocuteur au bon moment. Mieux on le définit, plus on gagne de temps pour la suite du processus”, assure Samia.

Enfin, elle alloue toujours un temps pour répertorier ses prises de contact dans le CRM (Customer Relationship Manager, le logiciel pour suivre la relation avec les prospects). Grâce à cela, elle conserve l’historique des échanges. “Nous devons garder l’historique pour élaborer des propositions pertinentes. Ces notes sont précieuses car elles permettent de faire un suivi des opportunités”.

Passons la porte d’un rendez-vous  

Que se passe-t-il en rendez-vous d’affaires ? Samia nous y invite. 

Plusieurs types de rendez-vous existent. Il s’agit soit d’un rendez-vous de découverte des besoins, soit d’un rendez-vous de suivi pour rendre la proposition ou pour l’affiner. Je propose systématiquement un ordre du jour au prospect. Cela permet de cadrer le rendez-vous et de gagner en efficacité. Lorsqu’il s’agit d’un premier rendez vous, la personne parle d’abord de son entreprise, de son rôle et de ses besoins. Plus j’en sais, mieux je peux adapter ma présentation de l’offre. Cela requiert d’être vif et de s’adapter en temps réel. À la fin du rendez-vous, je récapitule les points sur lesquels je dois revenir vers lui, et nous convenons des prochaines étapes”. 

En ce moment, Samia travaille sur un contrat pour un grand  groupe du luxe. Elle nous explique le processus. “Nous avons des entrées dans différents départements. Cela implique à chaque fois de ressortir son bâton de pèlerin pour convaincre de nouveaux interlocuteurs… mais cela rend le dossier intéressant et dynamique…”

Je sais que si une porte se ferme, je vais pouvoir rentrer par la fenêtre.

Cette expression allume peut-être une loupiote dans votre tête, cher lecteur. Les commerciaux sont-ils des harceleurs ? Ce n’est pas le tableau que nous dépeint Samia.

Pour moi, il faut vraiment en finir avec l’image des commerciaux hargneux et bourrins. Au contraire, si les compétences techniques sont faciles à acquérir, les qualités humaines qui font de vous un bon vendeur sont subtiles.

« Il faut faire preuve d’empathie, avoir une grande capacité d’écoute et d’adaptation, et savoir gérer les silences. Un bon commercial qui se perd dans un long monologue sans écouter son client n’a aucune chance de signer. En revanche, celui avec une intelligence émotionnelle forte et qui instaure une discussion franche et pérenne transformera des “non” en “oui”. Enfin, l’intuition est une précieuse alliée. Cela m’arrive souvent de sentir que mon client n’est pas allé au bout de son idée, de creuser avec une question et de me retrouver devant un océan de possibles liés à son besoin, où je peux proposer des solutions adaptées.

C’est ça qui est grisant dans ce métier : c’est en étant vraiment tourné vers l’autre qu’on signe.

Au cœur des montagnes russes

De fil en aiguille, Samia nous décrit un métier fait de contrastes. Bureau ou extérieur, des clients aux personnalités et aux enjeux divers, des comptes sur des secteurs opposés, des périodes d’échecs répétés et des succès éclatants.

La posture du chargé d’affaires doit être celle d’un consultant, explique-t-elle. Au-delà d’apporter du revenu, on accompagne des clients dans leurs défis, leurs enjeux. On leur apporte de véritables solutions.  II faut savoir être créatif et force de proposition : c’est passionnant”. 

L’envers de la médaille, c’est que ces métiers de vente exigent d’être persévérant. Samia nous mentionne trois freins et les solutions pour réussir : 

  • Maintenir le mental.Prospecter suppose de se confronter à beaucoup plus de refus que de signatures. Pour autant, il faut garder sa force psychologique pour aller de l’avant. On peut s’impliquer des mois sur un dossier avant de le voir capoter. Il  faut se relever, car l’état d’esprit positif fait partie des qualités d’un bon commercial. Je crois au principe de la loi de l’attraction. Quand on visualise le succès, il finit par se présenter.
  • Accepter de n’avoir aucune prise sur les processus de décision des entreprises. “Parfois, une signature prend tant de temps que toute l’équipe a changé et qu’il faut repartir de zéro. Là, l’important est de ne pas se décourager et de continuer à construire pour signer sur le moyen voire le long-terme”.
  • Ne pas se laisser déstabiliser ni manquer de respect. “Parfois les prospects utilisent des techniques afin de mettre les commerciaux mal à l’aise. Une fois, un directeur des achats a dit d’un ton condescendant alors que j’étais juste à côté : “alors elle, elle va sortir d’ici…”. J’ai répondu avec un grand sourire que j’étais ravie de son accueil chaleureux.  Il ne s’attendait pas à ma réaction et est redescendu tout seul. En tant que chargé d’affaires, il faut garder son calme, avoir du leadership afin de recadrer son interlocuteur. Il est capital d’asseoir sa légitimité de manière assertive. Plus on maîtrise son discours, plus on peut s’appuyer sur son expertise métier”.

Pour Samia, ces défis font l’intérêt de son métier. C’est justement parce que réaliser une vente est un processus complet qu’elle l’aime. “J’adore vendre. Il faut être un stratège, un fin communicant, méthodologique et être capable de s’adapter aux individus. Je vois la phase de négociation comme un jeu et le closing comme celle où je gagne la partie. Le moment où je signe un énorme deal après des mois de négo vaut bien tous mes efforts”. 

J’aime le commerce car il s’agit aussi et souvent de victoires collectives. Lorsque j’étais manager d’une équipe hyper efficace de 10 personnes, nous avons signé 42 millions d’euros et avons ainsi doublé le chiffre d’affaires en un an. Un résultat tangible… ces fiertés-là n’ont pas de prix.

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10 bonnes raisons de devenir commercial

Par : Nora Leon

Vendez-moi ce stylo” : tout le monde a déjà été confronté à cette question en entretien d’embauche ; même le grand Leonardo DiCaprio dans le film le Loup de Wall Street. Et ce, pour un poste de commercial ou non. Et pour cause, savoir vendre requiert des qualités utiles dans bien des professions : une écoute hors norme, une bonne expression orale, une force d’argumentation, de la passion et une grande adaptabilité à son auditoire. 

Ces compétences sont recherchées par les recruteurs, mais ne vont pas de soi. D’ailleurs, peu de profils sont formés et disponibles pour prendre les postes commerciaux. C’est la raison pour laquelle devenir attaché commercial est une opportunité. Voici pourquoi.

1- Les recruteurs se les arrachent

Plus de 200 000. C’est le nombre de commerciaux qui manqueraient aujourd’hui en France. Selon une étude Manpower, la pénurie de profils qualifiés dans le métier n’aurait jamais été aussi criante depuis 12 ans. Les commerciaux étaient les profils les plus recherchés entre les deux confinements de 2020.

Quelle que soit la région ou même l’envie d’international du futur diplômé, pas de risque donc de peiner à trouver un emploi en tant que chargé de clientèle ou commercial.

2- Pas besoin de longues études

Contrairement à des emplois tout aussi techniques et bien payés (dans la data ou la cybersécurité par exemple), pas besoin de faire de longues études pour devenir commercial. 

À titre d’exemple, la formation attaché commercial d’OpenClassrooms dure en moyenne six mois. Pour la suivre, aucune formation préalable n’est demandée, pas même le Bac. Suite à cette formation, les étudiants sont titulaires d’un diplôme reconnu par l’État et ont acquis les compétences adéquates pour trouver un poste en tant que chargé de clientèle, d’affaires ou encore chef de ventes.

3- Des salaires attractifs, qu’importe l’expérience

Puisque le métier est en tension, les profils commerciaux sont aujourd’hui recherchés par les employeurs. Ces derniers les contactent régulièrement, pour leur proposer des postes polyvalents et au salaire avantageux, comprenant à la fois un variable souvent intéressant et des avantages en nature (mutuelle, CE, etc). 

À titre d’exemple, l’étude UpToo réalisée en 2019 sur plus de 50 000 commerciaux confirme que le salaire moyen d’un jeune diplômé est en France de plus de 34 600€, et que le salaire moyen des commerciaux en France est de 49 700€ comprenant 11 000€ de variable. 

En outre, les salaires de base des commerciaux sont assortis de rémunérations variables d’équipe ou individuelles qui permettent souvent d’accéder à des rémunérations importantes en cas de réussite des objectifs.

4- Une fonction très polyvalente 

Le métier de commercial est passionnant car aucune journée ne ressemble à une autre. 

Parmi les missions des professionnels du milieu, on retrouve de la stratégie (définir les messages clés pour vendre un produit ou un service, choisir les marques à démarcher…), de la prospection, la conduite de rendez-vous clients, de la négociation, de la fidélisation client et d’autres missions diverses.

5- Ne pas être assis sur une chaise toute la journée

Être en charge d’un portefeuille client signifie dans la plupart que le commercial lui rende visite. Le métier de chargé de clientèle comporte donc des déplacements, et le métier de chargé de secteur d’autant plus. Si une personne souhaite donc être souvent hors des bureaux, elle peut donc choisir un poste avec une composante forte de rendez-vous, voire même des déplacements professionnels fréquents.

6- Développer des qualités humaines précieuses

Pour exceller en tant que chargé d’affaires, certaines compétences comportementales sont utiles : 

  • La capacité à parler en public pour présenter une offre ou un service ; 
  • L’empathie et l’analyse psychologique fine de son interlocuteur ; 
  • La faculté de s’adapter à l’autre dans une discussion ; 
  • Savoir travailler en équipe 
  • La persévérance et la patience… 

Ces qualités sont nécessaires dans le domaine de la vente et également dans d’autres spécialités : le service client, la communication ou encore le marketing.

7- … Ainsi que des compétences recherchés 

Un bon commercial sait démarcher des clients, prendre contact, argumenter, négocier, établir et signer un contrat de vente, fidéliser une clientèle, a un excellent relationnel et la faculté à gérer plusieurs dossiers en même temps tout en sachant les prioriser.  

Là aussi, ces compétences peuvent être mises en avant auprès des recruteurs.

8- Voir directement l’impact de son travail

Selon Region Jobs, 90% des patrons estiment que la fonction commerciale est au cœur de l’entreprise. Car quoi de plus précieux pour elles que de démarcher, convaincre et fidéliser leurs clients ? 

Le résultat des commerciaux se répercute directement sur la santé de l’entreprise, ce qui peut être très motivant si l’on aime savoir comment on contribue à la bonne santé de l’entreprise au quotidien.

9- Avoir des perspectives d’évolution riches 

Après quelques années d’expérience, le nombre de clients s’élargit, tout comme les responsabilités. 

L’attaché commercial peut évoluer vers un poste de :

  • Business developer / Responsable de développement commercial 
  • Account Manager / Responsable Grands Comptes 
  • Spécialiste d’un secteur d’activité ou de l’international 
  • Et par la suite gérer une équipe de commerciaux en devenant Manager / Directeur commercial.

Les évolutions transversales sont aussi possibles. Ainsi, les postes en marketing, achats, service clients en France et à l’international sont des options après un début de carrière comme chargé d’affaires.

10 – Une école entrepreneuriale 

Tout projet entrepreneurial nécessite de définir un argumentaire de vente, de prospecter pour trouver des clients, de les convaincre et de les fidéliser. 

Avoir expérimenté le cycle de ventes dans une ou plusieurs structures est donc un fabuleux exercice pour celles et ceux qui rêvent de monter leur propre entreprise. À bon entendeur !

Envie de devenir commercial ? Découvrez notre formation diplômante attaché commercial avec l’emploi garanti.

Ce parcours est disponible aussi en alternance !

Attaché commercial

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Commercial, un métier polyvalent

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Je n’ai pas toutes les compétences pour le job : dois-je postuler ?

Cette offre de job vous intéresse mais… Vous n’avez pas exactement le profil recherché.

Je postule… Je postule pas… Je postule…

Mieux vaut postuler ! Dans la plupart des cas, les recruteurs recherchent un mouton à 17 pattes, et finissent par être ouverts à des profils légèrement décalés par rapport à l’offre initiale.

Alors, avec un peu de méthodologie et de créativité, il est possible de renforcer sa candidature et de bien préparer son entretien. Car si la technique s’acquiert, la motivation, l’esprit d’initiative ou encore l’adaptabilité sont autant de  qualités recherchées à mettre en avant. 

[À découvrir : les cours gratuits pour trouver un emploi de notre école en ligne]

Dans l’absolu, on peut toujours postuler dans la mesure où : 

  • le poste correspond à sa famille de métier (communication, IT, finance, …)
  • il correspond à sa réorientation professionnelle en cours 
  • on connaît très bien le secteur d’activité.

Petite remise en contexte : en 2019, le recrutement des cadres qualifiés est à la hausse pour la 5ème année consécutive avec une augmentation prévue de 2 à 10% selon l’Apec, portée par les secteurs des services et de l’industrie.

On observe également une évolution rapide des nouvelles compétences recherchées par les entreprises, notamment dans les métiers du marketing et du digital. D’après le World Economic Forum, il existera jusqu’à 27% de nouveaux métiers en plus en 2022. D’où la nécessité de continuer à se former et de rester alerte face aux changements et différentes tendances du marché. 

Pas de secret, la préparation, c’est la clé ! 

D’après Evelyne Ivorra, psychologue du travail et consultante en ressources humaines, une candidature de qualité prend au moins une journée de préparation.

Cela suppose d’abord de se renseigner sur l’annonceur.

Qui est l’entreprise et quel est le contexte dans lequel elle évolue ? Quelles sont ses valeurs et dans quelle mesure pense-t-on être en adéquation avec la mission qu’elle défend ?

Si cette première étape semble correspondre à vos motivations, il est alors temps de passer à l’annonce en elle-même et d’analyser ce que le recruteur recherche en fonction des éléments donnés.

Certaines fiches de postes sont plus ou moins détaillées, ce qui donnera des recruteurs plus ou moins souples dans l’évaluation des candidatures. S’il y a toujours un écart entre la description de l’offre et la réalité, il est tout de même nécessaire d’identifier ses points forts et ses points faibles avec lucidité. Les lacunes peuvent essentiellement reposer sur : une formation de base, la connaissance du secteur d’activité, ou encore le niveau d’expérience / de compétences attendues.

C’est là qu’il s’agit de travailler sa candidature afin d’adapter son cv et sa lettre de motivation en fonction de l’offre et en mettant en avant les expériences et compétences les plus pertinentes. 

Pour aller plus loin : 

Les bons réflexes pour répondre à une fiche de poste

Construire l’argumentaire imparable pour décrocher votre job

 

Anticiper et compenser ses lacunes 

Il est important de garder en tête qu’il est très rare qu’un profil corresponde à 100% aux attentes du recruteur.

D’ailleurs, un candidat trop à l’aise pour un poste risque de vite se lasser et d’avoir des opportunités d’évolution limitée, voire même de se retrouver à être surdimensionné, ce qui peut être source de frustration. 

Cela dit, il faut tout de même préparer ses réponses sur les compétences qu’il reste à développer pour ne pas être pris au dépourvu et réagir à l’objection. Il s’agit ici de jouer la carte de l’humilité, mais de rester assertif en apportant des concessions.

Il existe des phrases magiques du type « j’apprends vite, je travaille très bien en équipe, j’aime les défis » qui permettent de démontrer sa motivation et son envie d’apprendre et de monter en compétence.

C’est aussi l’occasion d’introduire subtilement des atouts qui viendraient équilibrer vos lacunes. Si par exemple vous n’avez pas d’expérience à un type de poste précis mais que vous connaissez très bien le secteur d’activité, c’est le moment de montrer que vous maîtrisez le vocabulaire, l’univers, ou encore d’autres aspects de la chaîne de valeur qui pourraient enrichir son approche. 

L’important  est de miser sur toutes les compétences qui peuvent nous différencier, même si elles ne sont pas directement liées à l’exercice de votre métier : maîtriser des langues étrangères peut être un atout dans un service commercial et être passionné de photographie un grand plus dans le domaine de la publicité par exemple. 

Tout miser sur les « soft skills » et storytelling 

Selon une étude menée par le cabinet de recrutement Michael Page au printemps 2019, l’écoute, l’autonomie, et les facultés à travailler en équipe sont les compétences interpersonnelles qui caractérisent le plus les cadres en entreprise. Dans certains métiers qui évoluent très vite, ces compétences interpersonnelles, ou “soft skills”, sont même placées au cœur du processus de recrutement. En effet, les entreprises les plus innovantes misent de plus en plus sur l’humain pour constituer une culture forte et porter leur vision et leurs valeurs. 

Qu’on soit à un tournant de sa carrière ou qu’on cherche simplement à changer de poste, il existe un grand nombre d’outils pour mieux se connaître et s’évaluer, au-delà de ses compétences techniques et académiques : coaching, bilan de compétences, etc… Avoir une meilleure appréhension de ses compétences interpersonnelles, à travers une approche plus neutre et scientifique, permet à la fois de prendre du recul, et de mieux savoir se vendre en entretien. 

À partir de là, il s’agit de construire son discours sur un storytelling fort, qui permet de raconter son parcours et comment chaque expérience nous a permis d’évoluer et d’avancer avec cohérence, tout en enrichissant sa personnalité. Attention à ne pas vouloir trop en dire d’un coup !

Il faut savoir partir d’un résumé très simple – ou elevator pitch – qui puisse répondre à trois question : 

  • Qui suis-je ? (profil et formation) 
  • Que sais-je ? (compétences et expériences)
  • Où vais-je ?  (ambitions)

Le reste, il faut savoir habilement le distiller au cours de l’entretien en fonction des questions du recruteur, en montrant qu’on est préparé, mais sans pour autant réciter avec rigidité. Souvenez-vous surtout que l’entretien est d’abord un échange, et que même si vous ne vous sentez pas en terrain conquis, il y a forcément des choses, aussi spécifiques soient-elles, que le recruteur ne maîtrise pas. L’une des meilleures manière de marquer son esprit et de se différencier reste certainement de lui apprendre une information, ou le résultat d’une observation issue de votre propre expérience. Soyez précis, honnête, et enthousiaste, et vous aurez le sentiment d’avoir tout donné ! 

Pour aller plus loin :

« Soft skills » ou qualités interpersonnelles : faites-en un atout en entretien !

Début d’entretien : comment se pitcher efficacement ?

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Le parcours de Julie : d’autodidacte à développeuse web en alternance

C’est après plusieurs expériences professionnelles variées qu’à 25 ans, Julie Pilarski décide de suivre enfin le chemin de sa passion : l’informatique et plus précisément le développement web. Elle démarre une formation au sein de l’école en ligne OpenClassrooms, qu’elle poursuit actuellement en alternance grâce à un contrat professionnel. Entre théorie, mise en pratique et apprentissage, voici le parcours riche de Julie.

Quand la passion ressurgit

Julie est passionnée d’informatique depuis très jeune. “Dès que j’ai eu mon premier ordinateur”, précise t-elle. “J’ai toujours appris en autodidacte les rudiments de l’informatique. J’ai pris l’habitude de rendre service autour de moi, dans ma famille, auprès de mes amis qui avaient besoin de résoudre un problème.” Après l’obtention de son bac, Julie démarre donc naturellement un BTS en informatique : “J’ai appris quelques bases pour la création de sites internet, j’ai été initiée à certains langages informatiques. Cela m’a vraiment plu. Malheureusement, les circonstances ont fait que je n’ai pas pu terminer cette formation.” Poussée par les événements de la vie comme elle le dit, Julie obtient son BAFA et devient finalement animatrice périscolaire et en centres de loisirs. Cette expérience dure quatre ans.

Pour autant, Julie ne perd pas de vue le domaine dans lequel elle souhaiterait toujours réellement évoluer : “C’est au cours d’un rendez-vous avec ma conseillère de la mission locale, que j’ai évoqué à nouveau la volonté de revenir à ma passion. Étant à l’aise dans le domaine, j’envisageais de me lancer en maintenance informatique. C’est à ce moment-là que l’on m’a parlé d’OpenClassrooms et la possibilité de se faire financer une formation par la région. Deux jours après, j’avais une réponse positive pour commencer un parcours diplômant. Comme j’attendais cela depuis longtemps, j’étais confiante de démarrer une formation où il fallait être relativement autonome et motivée.” Malgré tout, la formation nécessite de l’organisation : “Au-delà des langages informatiques, la formation m’a aussi permis de développer mon organisation. J’ai dû trouver mon rythme, apprendre à m’auto-gérer, me motiver sans m’écoeurer. C’est vraiment un équilibre à trouver.

Une vidéo originale pour trouver une alternance

Julie a donc démarré la formation de développeur web en octobre 2018. “J’ai commencé par un programme de trois mois intitulé OpenDeclic, puis je suis passée en contrat professionnel. Il a donc fallu trouver une entreprise pour poursuivre le financement de la formation un an de plus.” 

Depuis plusieurs années, Julie anime la chaîne Youtube Ysoh autour de sa passion pour l’high tech, la 3D et les jeux vidéo. Elle poste régulièrement des vidéos à ses 1500 abonnées autour de ces thèmes. “Ma coach OpenClassrooms a vu que j’étais à l’aise devant la caméra et qu’il y avait un potentiel à exploiter. Elle m’a donc proposé de faire une vidéo de présentation pour trouver mon alternance. L’objectif était vraiment de rester moi-même et de faire ressortir ma personnalité. J’ai utilisé un fond vert pour recréer un style un peu futuriste. La vidéo a suscité beaucoup de partages sur LinkedIn avant même qu’elle ne soit publiée officiellement sur Youtube et c’est de cette façon que mon employeur actuel m’a contactée”, raconte Julie.

Une développeuse web en devenir

Depuis mai, Julie est en entreprise 4 jours par semaine et en formation le reste du temps. “J’ai été recrutée par le réseau d’entreprises Lab’Science. Ils sont spécialisés dans la réalisation de mobilier clés en main pour les laboratoires, les chambres froides, etc. Ils étaient à la recherche d’un community manager, qui aurait aussi des compétences en développement pour la création de sites Internet. Ils m’ont proposé le poste, en précisant que j’aurais donc également à gérer les réseaux sociaux de l’entreprise.” 

Julie fait figure d’experte et travaille donc en totale autonomie au sein de l’entreprise puisqu’elle est la seule à avoir des compétences poussées en informatique. “Mon responsable donne son avis en terme de communication et je me charge de la partie technique et de la création des outils. La partie réseaux sociaux est en plus, j’apprends sur le tas et c’est une dimension intéressante aussi, même si à terme c’est vraiment le développement web pur sur lequel je souhaite me concentrer.” L’entreprise pour laquelle Julie travaille envisage de la garder à l’issue de son diplôme. Même si elle ne fait pas que du développement, Julie apprécie son cadre de travail : “L’avantage, c’est qu’on ne m’impose pas de contrainte de temps, je peux donc travailler à mon rythme. C’est souple, je peux même être en télétravail. Et comme il y a plusieurs sièges partout en France, je pourrais aussi décider de changer de locaux, par exemple. Nous verrons donc où j’en serai dans un an.

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À terme, Julie aimerait faire ses armes dans des agences web, où elle pourrait trouver une émulation au sein d’une équipe de passionnés comme elle. Avant pourquoi pas de s’installer en freelance, une fois qu’elle aura un portfolio rempli de projets convaincants. Quoi qu’il arrive, elle est définitivement sur sa lancée.

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Un jour dans la peau d’un Community Manager

Modération de commentaires, animation de pages Facebook, rédaction de tweets, création des contenus pour un fil Instagram, pilotage d’une chaîne Twitter ou de listes Pinterest… A quoi ressemble la journée d’un Community manager ? 

Claire Abrieux Georges, 33 ans, community manager & Webmaster à la Bibliothèque nationale de France, nous plante le décor d’une journée typique dans son boulot.

9h – 10h

Dès mon arrivée au bureau, je commence par faire le tour des comptes dont je m’occupe : la page Facebook, le compte Twitter, le compte Instagram et la chaîne YouTube.

A la Bnf, la plupart de nos publications ont une longue traîne : elles enregistrent encore des visualisations et des réactions jusqu’à quinze jours après avoir été publiées. C’est assez rare, sachant que sur Facebook un post lambda a une durée de vie d’un jour ! Sur nos pages, les gens remontent le fil d’actualités.

Je réponds au fur et à mesure aux nouveaux commentaires. En plus de proposer du contenu, nos réseaux sociaux servent de relais au public de la bibliothèque : les internautes nous écrivent via Messenger et posent des questions d’ordre pratique sur les fiches Google. Leur répondre est une priorité et rentre dans ma routine quotidienne.

Après ce petit tour des réseaux, je vérifie et je mets à jour le calendrier éditorial.

Celui-ci est très mouvant, et des nouvelles publications peuvent s’y greffer au dernier moment. Je commence ensuite à préparer les tweets de la journée et je poste ce qui doit doit l’être.

Chaque réseau a son propre rythme de publication, avec des horaires et des fils conducteurs différents.

Nous publions sur Instagram tous les jours, selon un programme préparé le lundi pour toute la semaine. Je travaille avec une photographe professionnelle de la BnF pour les visuels, car nous essayons d’avoir une vision esthétique de nos collections.

Sur Facebook, nous publions une à deux fois par jour et nous faisons souvent des Lives. J’ai un stock de sujets préparés à l’avance et un fil conducteur, mais j’adapte aussi beaucoup en fonction de l’actualité. Sur Twitter, c’est plutôt en illimité et au jour le jour. Je prépare parfois des “threads”, soit des séries de tweets publiés à la suite pour développer une histoire. Sur notre chaîne YouTube, les publications sont plus espacées car elles dépendent de la production vidéo de la Bnf.

Ce qui compte aujourd’hui, c’est surtout la diffusion de l’information : pour qu’elle soit visible, il faut qu’elle soit reprise, relayée et commentée.

10h – 12h

Pendant le reste de ma matinée, je rédige ou réécris du contenu pour les réseaux.

C’est le moment idéal pour préparer les publications un peu plus compliquées, qui demandent de la recherche d’informations en interne notamment.

Il n’est pas rare que j’adapte des contenus fournis par nos experts. A la BnF, il existe de nombreuses collections d’ouvrages, auxquelles sont rattachés des services dédiés. Dans chaque service, un contributeur nous relaie des contenus à adapter pour les réseaux. Cela demande non seulement un travail de coordination mais aussi de “vulgarisation” de concepts parfois techniques.

Chaque communauté est différente. La nôtre est curieuse et pose souvent des questions pointues, qui concernent la conservation des ouvrages, par exemple.

Pour y répondre, je me mets en contact avec les spécialistes de la BnF. Notre public est passionné d’art et intrigué par la variété de ressources que nous mettons à disposition ; c’est pour cela que nous recevons très peu de commentaires violents ou haineux.

14h – 16h

Après le déjeuner, c’est le moment des réunions. Avec les membres de mon équipe, nous échangeons et nous répartissons les sujets à rédiger. Nous parlons aussi planning, débroussaillons les calendriers éditoriaux et proposons de nouveaux sujets susceptibles d’intéresser notre communauté.

Je travaille en équipe avec une autre Community Manager, un Webmaster, une photographe, et j’échange régulièrement avec les CM d’autres services de la BnF qui s’occupent des comptes Gallica (la bibliothèque numérique) et RetroNews (les archives presse).

Les réunions sont aussi l‘occasion de faire remonter certaines décisions à ma hiérarchie.

En tant que CM, je suis en lien direct avec le public et chaque réponse que je fournis sur les réseaux sociaux engage la responsabilité de l’établissement tout entier. La réputation de la BnF passe largement par le Community Management !

16h – 18h

En fin d’après-midi, je poursuis mes recherches d’informations et je fais de la veille pour relever les sujets d’actualité. Je programme également les posts qui seront publiés en dehors de mes horaires de bureau, le matin très tôt par exemple. En même temps, j’ai des tâches d’intégration à assurer sur le site Internet.

L’animation de nos comptes s’enrichit également de nombreuses collaborations, toutes passionnantes : nous préparons par exemple des posts croisés avec le Musée du Louvre, la British Library… Le foisonnement de sujets est tel qu’aucune de mes journées ne se ressemble.

Cela demande beaucoup de flexibilité : je jongle entre les échanges de contenus en interne, les partenariats et les réponses au public, sans compter les imprévus et les posts de dernière minute.

Mon travail est tout sauf monotone et j’adore ça.

Week-end et soirées

En général, je ne travaille pas en dehors de mes horaires de bureau. C’est une situation assez rare dans le monde du Community Management.

Si vous êtes freelance ou travaillez en entreprise, vous n’échapperez pas au travail en soirée et le week-end ! Mais je pense qu’il faut savoir “débrancher” de temps en temps pour prendre du recul sur ce qu’on fait.

Il m’arrive tout de même de couvrir un bon nombre d’événements organisés par la Bnf. En soirée, nous relatons sur les réseaux les séances des Trésors de Richelieu, pendant lesquelles un conservateur montre et explique au public un ouvrage exceptionnel. Lors des Journées du Patrimoine, je suis mobilisée tout le week-end : j’assure des visites guidées en direct avec une caméra, je fais des stories sur Instagram en direct de la bibliothèque…

Dans ces moments-là, on est 100% concentré à la fois sur ce qui se passe sur place et sur les retours de la communauté en ligne. J’essaie d’enrichir le débat, tout en relayant les questions posées par les internautes aux experts sur place. Un exercice incontournable pour un CM.

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