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À partir d’avant-hierLes Crises

Italie : la crise politique résulte d’une offensive néolibérale vieille de plusieurs décennies

Les élections italiennes de cet automne ont vu les électeurs punir une fois de plus les partis de gouvernement en place. Mais derrière le bouleversement du système des partis se cache un rétrécissement du choix politique réel, les intérêts de la classe ouvrière luttant pour trouver une représentation électorale.

Source : Jacobin Mag, Stefano Palombarini
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Matteo Salvini de la Lega, Silvio Berlusconi de Forza Italia, Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia et Maurizio Lupi de Noi Moderati lors d’un rassemblement politique sur la Piazza del Popolo à Rome, en Italie, le 22 septembre 2022. (Valeria Ferraro / SOPA Images / LightRocket via Getty Images)

Au cours des trois dernières décennies, les Italiens ont été appelés aux urnes à neuf reprises pour élire un nouveau Parlement. Et neuf fois, les partis soutenant le gouvernement sortant ont été battus. La victoire de Fratelli d’Italia, la seule grande force d’opposition au gouvernement technocratique de Mario Draghi, n’était donc guère imattendue. De même, ce n’est pas une surprise si, lors des élections générales du 25 septembre, le taux de participation, qui était déjà en baisse constante, a atteint le niveau le plus bas de l’après-guerre : à peine plus de trois Italiens sur cinq votent aujourd’hui (près de neuf sur dix le faisaient en 1992).

Ces simples chiffres nous indiquent que la crise qui a débuté avec la dissolution des principaux partis de la « Première République », comme les Italiens appellent l’ordre politique qui a régné de 1946 à 1992, n’est toujours pas résolue. Mais on peut voir le résultat de septembre comme un pas en avant peut-être décisif dans la restructuration du paysage politique italien. Le tableau actuel est tout à fait cohérent avec la domination absolue de l’idéologie néolibérale, qui s’est imposée dans le pays entre les années 1980 et 1990, et qui a largement contribué à produire la crise politique qui dure depuis maintenant trois décennies.

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Italie : Avec les élections, les migrants font face à une recrudescence d’hostilité

À Vintimille, la vie de ceux qui espèrent passer en France est devenue de plus en plus difficile.

Source : The Guardian, Angela Giuffrida
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Delia Bonuomo, devant le Bar Hobbit, qui a fermé en décembre de l’année dernière (Photographie : Delia Bonuomo).

Pour la famille kurde épuisée et les jeunes gens originaires d’Érythrée, du Mali et de Côte d’Ivoire qui se trouvent devant la gare de Vintimille, la vie ressemble à un jour sans fin, une routine invariablement composée de tentatives répétées pour passer la frontière française, de batailles pour trouver de la nourriture et un endroit où dormir.

La ville côtière du nord de l’Italie, populaire auprès des touristes pour son marché du vendredi, est une salle d’attente permanente pour les migrants depuis plus d’une décennie, dont la plupart ont fait le périlleux voyage vers l’Europe en bateau, atterrissant dans le sud de l’Italie avant de se diriger vers le nord.

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Finance : Les fonds spéculatifs parient massivement contre la dette italienne

Les fonds spéculatifs ont lancé le plus important pari contre les obligations des autorités italiennes depuis la catastrophe monétaire internationale, en raison de considérations croissantes sur les troubles politiques à Rome et la dépendance du pays aux importations de combustible russe.

Source : News NCR, Shehnaz Ali
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La valeur totale des obligations italiennes empruntées par les acheteurs pour parier sur une baisse des cours a atteint ce mois-ci son niveau le plus élevé depuis janvier 2008, à plus de 39 milliards d’euros, selon les données de S&P Global Market Intelligence.

L’empressement des acheteurs à parier contre l’Italie s’explique par le fait que le pays est confronté à des difficultés financières croissantes dues à la flambée des prix des carburants en Europe, provoquée par les réductions des approvisionnements de la Russie, et à un climat politique tendu avec les élections qui se profilent en septembre.

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Les géants de la Big Tech s’apprêtent à dégrader davantage notre système de santé

« C’est comme Uber, mais pour les infirmières. » Cela vous effraie ? Ça devrait. Les hôpitaux privés conjuguent de plus en plus leurs forces avec la Silicon Valley afin de rendre le système de santé américain encore plus opportuniste.

Source : Jacobin Mag, Akil Vicks
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

CareRev et des start up du même acabit veulent introduire le modèle de la gig-economy [L’économie à la tâche On la désigne aussi sous le nom d’économie à la demande ou économie des petits boulots. C’est un système basé sur des emplois flexibles, temporaires ou indépendants, NdT] dans le domaine de la santé publique, autorisant les hôpitaux à se procurer du personnel intérimaire localement pour bien moins que ce qu’ils payent leur infirmières soit à temps plein, soit de suppléance. (SJ Objio / Unsplash)

Le système de santé américain est en crise. Alors que les personnels de santé de premières lignes abandonnent le terrain à un rythme alarmant, les hôpitaux ont du mal à pourvoir à leurs besoins en personnel, et les patients en pâtissent. Mais Craig Allan Ahrens, vice président senior [SVP: poste de direction qui est typique des entreprises américaines, tous les vice-présidents relèvent du SVP, qui à son tour relève du président de l’organisation, NdT] de la stratégie et la croissance d’une start-up du nom de CareRev, a une solution « innovante » tant pour les hôpitaux en sous-effectif que pour leur personnel de santé en burn-out:

La solution n’est pas excessivement compliquée. C’est un retour à la loi de l’offre et de la demande. En créant une réserve de travailleurs qualifiés prêts à l’emploi à la place des seuls temps pleins, le système de santé peut profiter de professionnels demandeurs d’emploi afin de pallier à des besoins fluctuants.

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