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À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Viktor Orban félicite Vladimir Poutine pour sa réélection et se dit prêt à «renforcer la coopération bilatérale»

RT France. «Après les résultats officiels du scrutin, Viktor Orban a félicité Vladimir Poutine pour sa réélection», saluant le maintien du dialogue «même dans un contexte géopolitique difficile».

Simplifier pour blanchir. Comment l’AFP lave Biden de tout soupçon

Par : pauline

Depuis décembre, Joe Biden fait l’objet d’une procédure de destitution menée par les Républicains. En cause : des soupçons de corruption par l’intermédiaire du business de son fils Hunter Biden, […]

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La Hongrie cible de chantage par l’Union Européenne, par Finn Andreen

Par : Rédaction

L’Union européenne a décidé le 1er février 2024, par unanimité de tous ses états membres, de fournir encore 50 milliards d´euros d’aide financière à l’Ukraine. Or, la Hongrie y avait été opposée et cette unanimité a été obtenue par menace d’extorsion du gouvernement magyar.

D’abord il convient de préciser que cette somme sera prélevée sur le budget de l’UE et distribuée sur quatre ans à Kiev, où elle contribuera au budget ukrainien. Mais l’Ukraine a un déficit de 40 milliards d’euros juste pour 2024, donc cette aide ne comblera même pas ses besoins urgents.

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Bill Gates reçu en grande pompe par la macronie

C’est la nouvelle filouterie de Bill Gates, le nouveau champ de l’altruisme efficace, comme disent les protestants américains, qui permet de s’enrichir en faisant le bien. Cette fois, il ne s’agit pas de faire du bien aux gens avec des vaccins achetés à prix d’or par les Etats victimes d’épidémies en tous genres, il s’agit de faire du bien à la planète, en proposant des solutions qui permettent de supprimer les émissions de gaz à effet de serre. Un beau business en perspective… devant lequel toute la macronie commence ses salamaleks.

Bill Gates est en plein tour de lobbying à Bercy pour défendre son nouveau projet “Breakthrough Energy”, qui vise à financer des actions innovantes pour le climat. En langage gatsien, cette formulation généreuse signifie qu’il va, avec l’aide de quelques mécènes, financer des savants fous et désargentés qui proposent des inventions utiles en matière énergétique, pour pouvoir les revendre ensuite à prix d’or aux gouvernements soumis au Great Reset et à l’urgence de “sauver la planète”.

On a donc vu Bill Gates intervenir aux Rendez-Vous de Bercy, sur invitation de Bruno Le Maire, pour dire qu’il ne fallait pas pratiquer la décroissance, mais plutôt investir dans des solutions qui sauveraient la planète en supprimant les émissions de gaz à effet de serre. Bien entendu, il a apporté sa pierre à la doctrine du tout électrique qui doit rapporter des milliers de milliards aux industries chinoise et américaine.

« L’énergie est un marché très capitalistique. L’idée est d’avoir des financements philanthropiques pour des idées tellement nouvelles qu’elles ne peuvent pas être financées par les financements habituels »

Bill Gates

Ce mercredi, le même Gates expliquait la même chose à la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, dont la famille est elle-même occupée par des activités énergétiques.

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Le problème d’Israël, ce n’est pas TikTok

Les responsables israéliens sont mécontents. TikTok favoriserait trop les sentiments pro-palestiniens à leur goût, au détriment du soutien à Israël. Mais comme l’explique Catilin Johnstone, alors que des enfants sont massacrés […]

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Il faut interdire les déficits publics

Un article de l’IREF.

En 2022, pour alimenter un fonds pour le climat et la transformation énergétique  – KTF – de 212 milliards d’euros, le gouvernement allemand avait puisé à due concurrence dans les réserves non utilisées d’un autre compte, constitué en 2021 pour contribuer à l’amortissement de l’impact du coronavirus. Mais celui-ci avait bénéficié d’une suspension des règles du « frein à l’endettement », en raison de la pandémie. Ce qui ne pouvait plus être le cas du fonds KTF.

La CDU/CSU, les conservateurs dans l’opposition, ont dénoncé un « tour de passe-passe » pour contourner le frein à l’endettement du pays, inscrit dans la Constitution allemande, qui limite le déficit budgétaire fédéral à un maximum de 0,35 % du PIB.

La Cour constitutionnelle de Karlsruhe leur a donné raison au motif qu’un recours exceptionnel à l’emprunt sans application de la règle du frein à l’endettement doit être « objectivement et précisément imputable » et que les fonds correspondants doivent être utilisés dans l’exercice pour lequel ils ont été prévus. À défaut, le détournement de la règle serait trop simple !

 

Le frein à l’endettement

Selon la Loi fondamentale (ou constitutionnelle) allemande de 1949, les recettes et les dépenses du budget de l’État doivent être équilibrées (article 110).

Elle dispose en outre que, sauf « perturbation de l’équilibre économique global », « le produit des emprunts ne doit pas dépasser le montant des crédits d’investissements inscrits au budget » (article 115). Cette règle d’or n’a pas toujours été respectée.

Mais après la réunification de l’Allemagne en 1989, et l’absorption dans les budgets publics de la RFA des dettes de la RDA, la dette publique allemande est passée de l’équivalent de 623 milliards d’euros en 1991 à 1040 milliards d’euros en 1995 (+ 67 %) et a poursuivi sa croissance. Pour stopper cette course en avant, sur proposition de la commission allemande du fédéralisme (Föderalismuskommission), la Loi fondamentale a été amendée le 1er août 2009. Selon les termes des articles modifiés (109 et 115) de la Constitution, au niveau fédéral comme au niveau des Länder, les dépenses publiques doivent être couvertes par des recettes publiques, un endettement public étant toléré dans les cas exceptionnels au niveau fédéral pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un déficit structurel supérieur à 0,35 % du PIB.

 

Le respect des règles budgétaires

Par sa décision du 14 novembre 2023, la Cour constitutionnelle allemande a rappelé qu’on ne badinait pas avec la Loi fondamentale. Ce frein à l’endettement est sans doute l’une des causes de la vigueur de l’économie du pays depuis quinze ans, même si elle est mise à mal en ce moment par les bêtises de Mme Merkel sur l’immigration et le nucléaire.

L’Europe a, elle aussi, édicté un frein à l’endettement. En effet, depuis 2013 au sein de l’Union, et sauf circonstances exceptionnelles selon le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance aussi appelé pacte budgétaire, « la situation budgétaire des administrations publiques doit être en équilibre ou en excédent » (article 3). Le problème est qu’elle ne sait pas faire respecter ce qu’elle a elle-même décidé. Sa règle d’or prévoit que le déficit public structurel, hors éléments conjoncturels, d’un pays ne doit pas dépasser 0,5 % de son PIB.

Le déficit structurel correspond au déficit public. Il concerne les dépenses courantes de l’État, des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale. Hélas, les tribunaux européens se montrent impuissants à faire appliquer la règle.

 

Et la France en profite pour s’endetter à tout-va

L’Agence France Trésor (AFT), la Direction du Trésor en charge des levées de dette publique sur le marché, annonce 285 milliards d’euros d’émission à moyen et court terme en 2024, un record historique après les 270 milliards de 2023, et les 260 milliards de 2022.

Sauf que le taux d’emprunt pour les obligations à dix ans est estimé à 3,4 %, alors qu’on était encore en territoire négatif il y a à peine plus de deux ans. La charge de la dette française montera à 52 milliards d’euros en 2024, 56 milliards en 2025, 61 milliards en 2026, et plus de 70 milliards en 2027. Le gouvernement prévoit que la dette passe de 111,8 % du PIB en 2022 à 108,1 % du PIB en 2027, un niveau très élevé en Europe. Mais les prévisions de l’État sont, d’un avis commun, très optimistes.

Lors de l’examen de la Loi de finances de la Sécurité sociale pour 2024, la commission des Affaires sociales du Sénat n’a pas caché ses doutes sur la sincérité de ce budget qui prévoit une croissance continue du déficit à 11,2 milliards en 2024, après 8,8 milliards en 2023.

Les recettes de l’État continuent d’augmenter et les prélèvements obligatoires se stabilisent, tout au plus, à près de 45 % du PIB. Selon les chiffres d’Eurostat, on serait même plutôt à 47 %, un record au sein de l’OCDE. Mais le gouvernement ne cesse de multiplier les dépenses nouvelles sans jamais en réduire d’autres, sinon à la marge. L’augmentation de la dette et des intérêts pèse aussi. Ainsi, le déficit public se maintient à un niveau de 4,4 % du PIB, très supérieur (de 2,4 %) à celui d’avant covid, malgré la fin de celui-ci. Le déficit, hors dépenses exceptionnelles de crise, augmente : de 72 milliards d’euros en 2022 à 118 milliards d’euros en 2024 !

Puisque les hommes politiques ne savent plus être raisonnables, il faut les forcer à le devenir comme les Allemands y sont parvenus.

Il faut insérer dans la Constitution française une règle d’or pour interdire les déficits publics. Il faut, sauf cas très exceptionnels, interdire tous les déficits, car il n’y a pas d’un côté les bons (déficits d’investissement), de l’autre les mauvais (déficits de fonctionnement) : sur la masse du budget d’un pays comme la France, l’investissement annuel peut trouver sa place sans avoir recours à l’emprunt qui pèse toujours sur les générations futures. Une telle obligation réduirait le poids de l’État et libèrerait l’initiative privée. La croissance en serait favorisée. L’État lui-même pourrait ainsi obtenir à terme de meilleures recettes. Gagnant/gagnant.

Sur le web.

Allemagne: la Cour constitutionnelle invalide l’usage des fonds COVID pour le climat

Mercredi, la Cour constitutionnelle allemande, la plus haute juridiction du pays, a annulé la décision du gouvernement de réaffecter les 60 milliards d’euros de crédits inutilisés liés à la pandémie du Covid-19 vers un fonds climatique. La Cour a jugé cette réaffectation inconstitutionnelle, créant un déficit dans le budget gouvernemental dédié à l’action climatique.

La Cour constitutionnelle allemande a récemment invalidé la décision du gouvernement de réaffecter 60 milliards d’euros de crédits non utilisés durant la crise covid à des mesures climatiques. Cette manœuvre budgétaire, mise en œuvre en 2021, visait à soutenir le fonds pour le climat. Cette décision pourrait avoir d’importantes implications sur la manière dont les gouvernements allemands financent leurs réponses aux crises futures.

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Hongrie : l’« American Octopus » prépare sa revanche, par Fondsk

Nous terminons aujourd’hui notre histoire sur le réseau mondial construit par le Département d’État et les services de renseignement américains, dont le centre et les ressources financières se trouvent aux États-Unis, et les tentacules de cette « pieuvre américaine ». Ainsi que l’écrit le journal hongrois Magyar Nemzet, cet octopus « se compose de politiciens et de députés hongrois de gauche ». Dans les parties précédentes de notre série d’articles, nous avons décrit comment fonctionne ce réseau et comment il tente d’assurer la mise en œuvre des intérêts américains en Hongrie . Nous avons découvert les connexions à l’étranger des hommes politiques hongrois qui sont les acteurs les plus importants des réseaux de renseignement américains. Cette fois, notre histoire n’est pas celle d’un homme politique professionnel, mais d’un homme d’affaires et sociologue, qui est pourtant une figure très importante des réseaux d’influence pro-américains.

Zoltan Somogyi a établi de bonnes relations avec les organisations Soros
Cet article initialement publié sur le site fondsk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

Zoltan Somogyi a débuté sa carrière au sein de l’écurie de l’ « Alliance des Démocrates Libres » (Szabad Demokraták Szövetsége – SZDSZ), où il a travaillé dans les années 90, participant aux campagnes électorales des libéraux hongrois, ainsi qu’à l’organisation de l’ « Académie libérale ». Puis, après avoir diffusé beaucoup d’idées libérales, il fonde en 2002, avec son associé Christian Szabados également du SZDSZ, la société « Political Capital », qui devient l’un des principaux groupes de réflexion de la gauche hongroise.

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Quand Tiktok fait tendance les « robots-vivants » : des utilisateurs, y compris mineurs, livrés à un processus de réification

Né en 2012, TikTok permet à l'origine de diffuser de courts clips de chant et de danse, pour s'amuser. Une dizaine d'années plus tard, le réseau social est devenu un mastodonte du monde numérique, valorisé à 200 milliards de dollars. Des entreprises commerciales y investissent des sommes colossales, avec en ligne de mire la prédation des données personnelles. Au milieu de ce grand barnum, qui n'a plus grand-chose d'innocent, certains utilisateurs sont tentés d'adopter des comportements dégradants ou extrêmes pour faire de l'audience et gagner de l'argent. Comme par exemple se transformer en un "robot-vivant".

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Echapper à l’inflation : des cryptos et de l’or

Par : h16

La période estivale se rapproche, et elle est généralement propice à la lecture. Cela tombe bien : voici un solide ouvrage qui, en plus de vous occuper pendant vos séances de bronzette à la plage, vous donnera un excellent aperçu de la situation financière actuelle et propose quelques pistes de réflexion pour l’avenir.

Dans “Echapper à l’inflation : des cryptos et de l’or”, qu’on pourra trouver aisément sur Amazon (en version Kindle) à un prix réellement abordable, Ronny Ktorza brosse un état des lieux des raisons qui ont amené les monnaies fiat et les banques centrales à complètement saboter le système financier international. Il explique aussi les avantages de l’or, pourquoi il n’a rien d’une relique barbare surtout pour se protéger de la vague inflationniste qui a déjà commencé et promet de grossir encore, et, enfin, comment les cryptomonnaies peuvent constituer, outre un investissement sage, une porte de sortie fiable pour un avenir financier raisonnable.

Pour l’auteur, il apparaît en effet que le système monétaire international s’est grandement complexifié ces cinquante dernières années, en multipliant les garde-fous, les agences de régulations et autres législations plus ou moins intrusives, et ce afin d’éviter les instabilités. Or – et on ne pourra être que d’accord vu ce qui se passe actuellement – malgré cette augmentation palpable de l’agitation législative autour des systèmes financiers, en dépit de ces règles prudentielles renforcées, l’instabilité est toujours là et elle apparaît même croissante, voire chronique…

Depuis les années 2000, tout semble même s’accélérer : crise des DotCom suivie par celle des subprimes, effondrement rapide lié à la pandémie, décalage de plus en plus criant entre l’économie dite réelle et la finance pure, et maintenant, des banques jadis puissantes qui font faillite en quelques jours malgré la publication de résultats financiers très positifs, entraînant potentiellement avec elles des pans entiers d’économies de pays pourtant riches.

Devant ces événements, ceux qui conservent pourtant leur foi dans les systèmes en place devraient s’interroger un peu plus sur leur solidité réelle : ce qui tenait pour une évidence il y a encore quelques années (à commencer par l’usage du dollar à l’international) est largement remis en question avec une telle rapidité ces dernières semaines qu’on peut se demander si un retour aux anciennes recettes ne serait pas approprié.

Or, dans ces recettes anciennes, on trouve notamment le système d’étalon-or, d’autant plus rangé aux oubliettes depuis quelques décennies qu’il ne permet pas le délire inflationniste qu’on a pu observer ces 20 ou 30 dernières années et qui a permis aux économies occidentales d’éviter krach et remise en question pourtant nécessaire…

Dans son livre, Ronny entend donc expliquer les avantages de cet étalon-or et pourquoi revenir à cette méthode antique serait en réalité une excellente nouvelle, une opportunité pour les consommateurs et les contribuables des pays concernés.

En outre, comme Bitcoin est souvent présenté comme de l’or numérique, l’auteur en profite pour explorer ses avantages et inconvénients dans ce cadre. Plus largement, il s’interroge aussi sur l’usage des cryptomonnaies et se demande aussi s’ils peuvent supplanter durablement le métal précieux ancestral.

Bref, un livre qui apparaît fort utile en ces temps financiers turbulents et à mesure que plusieurs dénouements (dédollarisation, mouvements géopolitiques importants, …) prennent place dans le monde.

Enfin, signalons en toute transparence que j’ai directement aidé Ronny Ktorza sur la partie décrivant le fonctionnement des cryptomonnaies.

Bonne lecture !

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8
 

Prime Minister Viktor Orbán’s “State of the Nation” address

Par : The Saker
Good afternoon. Former Presidents Áder and Schmitt and your Dear Wives, Mister Speaker, Leaders of Hungarian communities from beyond our borders, Ladies and Gentlemen, As you are certainly aware, around

Une analyse du rapprochement entre Israel et la Russie

Alors que les relations israélo-saoudiennes ont un impact sur la sécurité régionale, les relations d’Israël avec la Russie auront des conséquences considérables pour la sécurité d’Israël.

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EDF in Gefahr wegen EU-Ansprüche

Par : pierre

Die Mobilisierung der EDF-Mitarbeiter hat seit Monaten keineswegs nachgelassen und zeigt sich in hoher Bereitschaft zu Streiks und auch Streikbeteiligung. Ihr Ziel ist es, das Projekt « Herkules » zu stoppen.

Denn dieses Projekt würde eine grundlegende Umstrukturierung des Unternehmens Électricité de France (EDF) bedeuten. Die Gewerkschaften fürchten, dass es auf eine Demontage von EDF und die Privatisierung der profitabelsten Teile des Unternehmens hinauslaufen wird.

Herkules wurde Mitte 2019 von der Geschäftsführung des bisher staatlichen Konzerns ausgearbeitet und basierte damals auf der geplanten Aufteilung in zwei Einheiten, die jeweils « EDF bleu » (blau) und « EDF vert » (grün) heißen sollen. Die blaue Sparte soll die Kernkraftwerke (ca. 70 Prozent der gesamten Stromproduktion Frankreichs) und das Netz der Hochspannungsleitungen umfassen; die grüne Sparte bündelt den Vertrieb, die dezentrale Verteilung (durch die Netze der Mittel- und Niederspannungsleitungen), Dienstleistungen und die sogenannten erneuerbaren Energien (Wind, Solar etc.) umfassen. Nun ist neuerdings noch die Rede von einer dritten Einheit, « EDF azur », die für die Wasserkraft zuständig sein soll (also Staudämme, die ca. 11 Prozent der Energiebereitstellung leisten).Einzig EDF bleu soll künftig ausschließlich im Besitz der öffentlichen Hand belassen werden. Aber die grüne EDF wäre offen für privates Kapital, während sie bis zu 70 Prozent eine Tochtergesellschaft der blauen EDF bliebe.

Um diesen Umbruch zu verstehen, muss man bis ins Jahr 1996 zurückgehen, zum Datum des ersten « Energiepakets », das für die ganze Europäische Union (EU) ausgeheckt wurde von der Europäischen Kommission und dann von den EU-Mitgliedsstaaten brav verabschiedet wurde. Und zwar versehen mit den Schlagworten: « Deregulierung » und « Einführung von Wettbewerb ». Dies bedeutet jedoch zugleich, dass künftig den integrierten nationalen staatlichen Monopolen für die Bereitstellung, den Transport und die Verteilung von Energie ein Ende gesetzt werden musste.

Weitere « Pakete » der EU haben dieses Ziel bestätigt und konsolidiert, so etwa 2003 und 2009. In Frankreich hatte die Regierung Jospin (aus Sozialisten, Kommunisten und Grünen) bereits 1999 gehorsam den Markt für die größten Kunden liberalisiert. Der « Wettbewerb » wurde danach schrittweise noch ausgeweitet und ist seit 2007 komplett auch für kleine Unternehmen geöffnet, und letztendlich sogar auch für die Privatkunden. Letztere können jedoch immer noch einen von EDF vorgeschlagenen « staatlich regulierten » Versorgungstarif wählen.

Der EU-Kommission reichte das aber noch nicht: « Alternativen » Anbietern müssten sämtliche schönen Möglichkeiten offenstehen. So wurde 2010 das als « Neue Organisation des Strommarktes » (NOME, Nouvelle organisation du marché de l’électricité) bekannte Gesetz verabschiedet, das insbesondere eine besonders merkwürdige Festlegung enthält: Der « historische » Betreiber EDF wird gezwungen, ein Viertel seiner Atomstromproduktion an seine Konkurrenten zu verkaufen, damit diese von billigem Strom profitieren, den sie dann an ihre Kunden weiterverkaufen werden. Dieser Zwangsverkauf wird « Regulierter Zugang zum Atomstrom » genannt (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique, ARENH).Für die privaten Energieunternehmen ist es wie das sagenumwobene Füllhorn: Sie tragen nicht die Last schwerer Produktionsinvestitionen (Kraftwerke usw.), die jahrzehntelang von der Gesellschaft finanziert wurden; und es steht ihnen überdies frei, Preise anzubieten, die unter dem staatlich regulierten Tarif liegen, indem sie vor allem die Löhne und Arbeitsbedingungen ihrer Beschäftigten drücken. Ein besonders aggressiver kommerzieller Ansatz tut sein Übriges und führt bei EDF zu einem Verlust von mehr als 100.000 Abonnenten pro Monat, obwohl das Unternehmen immer noch fast 25 Millionen treue Kunden hat.

Für die „alternativen“ Anbieter ist das System unglaublich vorteilhaft: der Tarif, zu dem sie Strom von der EDF kaufen, wurde 2012 auf 42 Euro pro Megawattstunde (MWh) festgelegt, ein Preis, der sehr niedrig angesetzt ist. Und kein Indexierungsmechanismus wurde vereinbart. Wenn die Marktpreise hoch sind (sie steigen derzeit stetig an), bleibt EDF dennoch gezwungen, zu den einmal festgelegten niedrigen Preisen zu verkaufen, was selbstverständlich zu großen Einnahmeverlusten führt.

Darüber hinaus kaufen private Anbieter, wenn sie mehr als das von EDF für sie reservierte Viertel erwerben wollen, ihre Lieferungen auf den Märkten ein, oft zu einem höheren Preis. Das macht es für sie eigentlich schwieriger, besonders « wettbewerbsfähig » zu sein. Doch in diesem Fall ist auch das kein Problem: Die Energieregulierungskommission (CRE, Commission de régulation de l’énergie), ein von Brüssel durchgesetztes nationales Gremium, hebt den regulierten Tarif für Privatkunden sogleich an, mit dem erklärten Ziel, Privatunternehmen wieder wettbewerbsfähig zu machen. Das ist so grotesk, dass sogar die Wettbewerbsdirektion in Wirtschaftsministerium gemault hat. Aber die CRE ist nun einmal – « unabhängig ».Die Einführung des Wettbewerbs, der angeblich den Verbrauchern zugutekommen sollte, hat also im Endeffekt doch zu höheren Preisen geführt. Die durchschnittliche Stromrechnung eines Haushalts ist damit von jährlich 319 Euro noch im Jahre 2006 auf mittlerweile jährlich 501 Euro im Jahr 2019 angestiegen (zugegebenermaßen sind darin auch noch die Umlagen der hohen Subventionen für erneuerbare Energien enthalten).

Pfänder für Brüssel

Das NOME-Gesetz soll 2025 auslaufen. In diesem Zusammenhang kommt nun das eingangs erwähnte Herkules-Projekt ins Spiel. Niemand kann sich vorstellen, dass die Kommission ihren Druck zur Aufrechterhaltung oder gar Ausweitung der Liberalisierung lockern wird. Es scheint also, dass die EDF-Geschäftsführung Brüssel im Gegenzug für den Verzicht auf ARENH im Voraus Zusagen machen wollte.

Die skizzierte Aufteilung nach dem Herkules-Prinzip sollte der Europäischen Kommission durchaus gefallen: Auf der einen Seite eine Sparte – die Atomkraft –, die teure und langfristige Investitionen erfordert, also genau das, was privates Kapital nicht gern schultert; auf der anderen Seite eine Sparte, die viel attraktiver ist, weil sie gesicherte Einnahmen verspricht (die Kunden) sowie eine sehr attraktive Rentabilität in die « neuen Energien », die sowohl sehr modisch als auch hoch subventioniert sind.

Die Aufspaltung der EDF würde also dazu führen – so hoffen die Bosse –, dass Brüssel seine Forderungen nach Liberalisierung mäßigt und auf ein starres System à la ARENH verzichtet, was eine erhebliche finanzielle Erleichterung bedeuten würde.All dies steht derzeit im Mittelpunkt der aktuellen Verhandlungen zwischen Brüssel und dem französischen Wirtschaftsministerium, und zwar in einem Kontext, in dem Emmanuel Macron noch nie als großer Verteidiger dieses staatlichen Konzerns aufgetreten ist. Der Élysée-Meister ist sich aber wahrscheinlich des möglichen Aufschreis im ganzen Lande durchaus bewusst. Dieser Unmut würde aus einer totalen Unterwerfung unter die « Liberalisierung » durch die EU resultieren und zeichnet sich mittlerweile bereits unter den Parlamentariern aller Parteien (einschließlich innerhalb der regierenden Koalition) ab.

Die aktuellen Verhandlungen werfen eine Vielzahl von Fragen auf: Wie wird der rechtliche Status von EDF Bleu sein? Wird diese Einheit die gesamten Schulden tragen? Man kann darauf vertrauen, dass die Kommission alles ahnden wird, was einer Gruppe, die in öffentlicher Hand verblieben ist, noch irgendwelche Vorteile verschaffen könnte; diese öffentliche Sparte würde es Frankreich nämlich erlauben, als Hauptlieferant des mit dem freien Wettbewerb unvereinbaren Atomstroms dazustehen – was in Brüssel ziemlich verpönt ist. Derzeit kann also niemand sicher sein, dass überhaupt ein Kompromiss gefunden wird.

Vorausgesetzt, dass doch noch ein Kompromiss zustande kommt, der Rückendeckung aus Brüssel findet, müsste der auch noch vom Parlament verabschiedet werden. Ein Gesetzentwurf müsste dann bis zum Ende dieses Frühjahrs vorgelegt werden, bevor nämlich der Präsidentschaftswahlkampf beginnt. Das Zeitfenster ist also eng, und die Schlacht hat gerade erst begonnen.

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Auf beiden Seiten des Rheins äußern die Bauern ihren Ärger und ihre Not

Par : pierre

Schlag auf Schlag demonstrierten in Berlin und in Paris Zehntausende von Landwirten gegen die in Brüssel verhängten Verbote und Vorschriften, die ihre Zukunft auf dem Altar der Umwelt opfern, sowie gegen  die von der EU abgeschlossenen Freihandelsabkommen.

Am Dienstag, dem 26. und am Mittwoch, dem 27. November erhoben deutsche und französische Bauern nacheinander ihre Stimme auf der Strasse. Auf beiden Seiten des Rheins sind Erbitterung, Verzweiflung, und die daraus resultierenden Forderungen sehr ähnlich. Zumal in vielen Fällen die Ursachen für die Entscheidungen auf der Ebene der Europäischen Union liegen.

Ist der Bauer ruiniert, wird dein Essen importiert

In Berlin trafen sich 40 000 Bauern – so die Polizei – auf dem Potsdamer Platz. Diese kamen, um ihrem Ärger Ausdruck zu verleihen und dem Gefühl, dass ihnen ihre Zukunft gestohlen wird. Zu ihren Slogans gehörten: „Ist der Bauer ruiniert, wird dein Essen importiert“ sowie „Gemeinsam statt gegeneinander“. Die in Brüssel beschlossenen neuen Beschränkungen, Regeln und Verbote bedrohen einen Sektor, dessen Hauptaufgabe darin besteht, die Bevölkerung zu ernähren. Es sei denn, man akzeptiert, dass die Zukunft in einer ständig zunehmenden Globalisierung liegt: dem Import von Äpfeln aus Chile bis hin von Rindfleisch aus Argentinien.

Deutsche Landwirte hatten in jüngster Zeit bereits zweimal demonstriert: Die Ankündigung des « Insektenschutzplans » der Bundesregierung, der die Beschränkung oder Beseitigung von Chemikalien (Herbizide, Insektizide, Düngemittel…) vorsieht, hatte wie der Funken, der das Feuer entzündet, gewirkt: Ausserdem stellt der freie Warenverkehr die Landwirte des Landes jedoch in Konkurrenz zu Staaten, in denen es diese Art von Beschränkungen nicht gibt.

Der im September angekündigte Plan wurde umgesetzt, nachdem die EU-Kommission ein zweites Vertragsverletzungsverfahren gegen Deutschland eingeleitet hatte: Berlin wurde aufgefordert, den Nitratgehalt im Grundwasser zu senken.

Grundsätzlich steigt der Druck der umweltpolitischen Lobbys, den « Naturschutz » zum höchsten Wert zu machen so weit, dass Bauern das Ziel von Anschuldigungen und Racheakten aus bestimmten Meinungsbereichen werden– oft aus den wohlhabenden Schichten in Großstädten (aber nicht aus den Arbeitervierteln).

Eine vergleichbare Situation in Frankreich

Vergleichbar ist die Lage in Frankreich, wo sich die Landwirte immer mehr wie Sündenböcke behandelt fühlen. In Wirklichkeit sind es aber die Mainstream-Medien, die immer wieder die Gesellschaften auf beiden Seiten des Rheins beschreiben, als befänden diese sich, wie von einer grünen Welle getragen, in einer höheren Sphäre. Nichts dürfte  dieser „grünen“ Stimmung entgegen gesetzt  werden – sowohl  aus ideologischen wie auch aus wahltaktischen Gründen.

Diese zunehmende Diskriminierung der Agrarwelt ist besonders schlimm in einer Zeit, in der Hunderttausende von kleinen französischen bäuerlichen Familienbetrieben vom Bankrott bedroht sind, und wo, von unlösbaren Schwierigkeiten getrieben, sich im Durchschnitt ein Bauer pro Tag, das Leben nimmt. Filme, die kürzlich in Frankreich herausgekommen sind, veranschaulichen diese dramatische Situation (Au nom de la terre, Petit paysan). Der populäre Erfolg dieser Werke deutet darauf hin, dass die Anklage gegen die Bauern bei weitem nicht einstimmig ist.

In diesem Kontext demonstrierten die französischen Bauern am 27. November in mehreren Städten. In Paris blockierten zwischen 800 und 900 Traktoren den „périphérique“ (Ring-Autobahn), dann die Champs-Elysées, und streuten sogar Heu vor das sehr vornehme Restaurant Le Fouquet’s.

In Paris wie in Berlin prangerten die Demonstranten die Ungerechtigkeit an: einerseits werden immer mehr Zwänge durchgesetzt, anderseits werden landwirtschaftliche Erzeugnisse massiv importiert. Insbesondere die von der Europäischen Union unterzeichneten jüngsten Freihandelsabkommen, (mit Kanada,  dem Mercosur…), wurden von den Protestierenden angegriffen.

Grundsätzlich haben die Bauern auf beiden Seiten des Rheins ein zentrales Anliegen: Sie wollen von ihrer Arbeit leben können.

Darüber hinaus hat ein zu Beginn des Jahres verabschiedetes Gesetz („Egalim“) zur Neugewichtung der Einkommen zwischen Produzenten, Lebensmittelindustrie und grossen Handelsketten bisher noch keine konkreten Ergebnisse gezeigt. Grundsätzlich haben die Bauern auf beiden Seiten des Rheins ein zentrales Anliegen: Sie wollen von ihrer Arbeit leben können.

Und sie wollen nicht als Sündenbock benutzt werden. Vor allem von denen nicht, die Petitionen zur « Rettung der Bienen » (wie in Bayern vor kurzem) in die Welt setzen, ein Slogan, der ihnen mehr am Herzen zu liegen scheint als die « Rettung der Bauern ».

Die gleiche Opposition entstand vor einigen Monaten in Frankreich, als die Regierung im Namen der Umwelt eine Kraftstoffsteuer einführen wollte. Dies hat zu einer Spaltung geführt zwischen denen, die sich um das « Ende der Welt » sorgen , und denen, die sich mehr um das « Ende des Monats » sorgen.

Und das war die Bewegung der Gelbwesten-..

 

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