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Hier — 18 avril 2024Analyses, perspectives

Près de 4,5 millions de salariés gagnent moins de 1.100€ nets par mois

C’est une information choc que la DARES vient de publier aujourd’hui : 16% des travailleurs, soit 4,5 millions de personnes, perçoivent une rémunération inférieure à 1.100€. Toute la question est de savoir pourquoi tant de millions de personnes en France vivent si mal de leur travail…

Il faut absolument lire l’étude de la DARES sur les travailleurs à bas revenus d’activité, qui montre qui, depuis la crise de 2008, encaisse les chocs de précarité les plus durs. Nous vous en donnons un résumé ici :

  • la situation des hommes s’est dégradée alors que celle des femmes s’est améliorée
  • ce sont les plus de 50 ans qui subissent le plus le choc des faibles revenus
  • les deux catégories socioprofessionnelles où les bas revenus progressent le plus sont celles des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (+ 4 points) et des ouvriers (+ 4 points également). Les employés ont vu leur situation s’améliorer
  • ce sont les plus diplômés qui subissent le choc le plus violent (+ 4 points) alors que la situation des sans diplômes s’est améliorée sensiblement
  • les personnes seules se sont précarisées (+ 4 points)
  • la proportion d’étrangers touchés par les bas revenus d’activité a doublé, quand celle des Français diminuait
  • le phénomène touche les urbains hors quartiers politique de la ville

Au total, le volume de personnes percevant des bas revenus d’activité a augmenté de 300.000.

On sent bien que ce mouvement de précarisation touche fortement les classes moyennes et produit des effets psychologiques désastreux.

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Can you Spot a Link: Leftist Ideology, No Kids?

By Ad Washbro DINKs may be all the rage on the trendsetting Chinese propaganda app TikTok, but have you heard about LINKs: Leftist Ideology, No...

Can you Spot a Link: Leftist Ideology, No Kids?

Le Courrier des Stratèges soutiendra le printemps de la liberté d’expression à Perpignan

La ville de Perpignan (bien connue pour être le centre du monde) organise un printemps de la liberté d’expression, du 3 au 5 mai, au palais des congrès local. Nous soutenons cet événement…

Cet événement en vaut la peine. Tous les auteurs invités ne sont pas forcément notre tasse de thé, mais il faut savoir s’unir pour avancer. Ce peut être l’occasion de nous rencontrer sur place…

Toutes les informations sur cet événement sont ici

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La «nouvelle équation» de l’Iran va bien au-delà du Moyen-Orient

par Pepe Escobar. Ce changement de donne aura une incidence directe sur la manière dont le système anglo-américain gérera sa conflagration simultanée avec la Russie, la Chine et l'Iran - trois des principaux membres des BRICS.

Doug Casey On The New American Dream: “You’ll Own Nothing and Be Happy”

Via InternationalMan.com, International Man: According to a recent study by Investopedia, the classic middle-class American Dream now costs over $3.4 million. That’s the estimated lifetime cost of...

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Des employés de Google arrêtés après avoir protesté contre un accord géant avec Israël

Press TV. Les manifestants ont exigé que Google abandonne le contrat de 1,2 milliard de dollars qui fournit à Israël des services de cloud et d’apprentissage automatique, connu sous le nom de Projet Nimbus.

Battage médiatique anti-Chine : les énergies vertes sont en jeu !

La Chine est accusée par l'administration états-unienne de « surcapacité » en matière de production d'énergie renouvelable. Début avril 2024, lors d'une entretien virtuel, le président américain Joe Biden a […]

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Suisse: référendum indirect sur les sanctions contre la Russie

L'initiative populaire pour l'inscription de la neutralité dans la Constitution a déposé les signatures requises

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De l’armée française à l’armée russe : Le soldat Sergei Munier appelle à l’unité franco-russe en Ukraine

Serge Munier révèle que des Français se battent à ses côtés, comprenant que la Russie lutte pour son existence et pour les valeurs européennes traditionnelles menacées en France. Il identifie les ennemis communs des peuples français et russe : les États-Unis, la Grande-Bretagne et les mondialistes, et appelle à l’unité dans cette lutte existentielle.

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Audience du sous-comité spécial COVID : les revues scientifiques accusées de connivence avec Washington sur les sujets COVID

Aux Etats-Unis, l’audience intitulée « Faute professionnelle académique : examen de la relation entre les revues scientifiques, le gouvernement et l’examen par les pairs » a été mise en place par le sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus. Elle a révélé l’influence potentielle exercée par le gouvernement fédéral sur les recherches et le processus d’évaluation par les pairs. Les Américains étaient témoins de tout cela, ce qui a détérioré leur confiance. Cette audience semble apporter la preuve que l’administration Biden avait tout fait pour diffuser la fable du pangolin et supprimer la thèse de plus en plus étayée d’une origine accidentelle de la diffusion du virus.

L’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, avec des théories divergentes concernant la transmission du virus à l’homme ou une possible fuite de laboratoire. L’audience du sous-comité spécial sur la pandémie de coronavirus a révélé des préoccupations quant à une éventuelle influence inappropriée du gouvernement fédéral sur les publications de recherche liées au COVID-19. Alors que certains rédacteurs en chef ont décliné l’invitation à témoigner, le rédacteur en chef de Science Magazine, M. Holden Thorp, a souligné les défis du processus d’évaluation par les pairs et l’importance de maintenir un débat scientifique ouvert et transparent. Voici les différents points qu’il faut retenir à l’issue de cette audience.

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Israel vs. Iran – a Trigger towards Armageddon?

Par : AHH

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Peter Koenig
17 April 2024

Israel’s Minister of War, Joav Galant, told his troops the Iranian attack was not successful; that of about hundred drones and rockets, Israel downed them all but four, thanks to our good preparation. This is a lie on many levels.

Both Netanyahu and Galant expressed their determination to retaliate, after a well-thought-out plan. Netanyahu qualified, it needs to be a “clever response”.

Likewise, army chief Halevi is crystal clear in his attempt of launching a response for Iran’s retaliation attack on Israel, but he does not want to cause a war.

The Israeli Cabinet is also “mulling” over what they call a “political offensive” – whatever that may mean.

Interesting though, is that both sides, Israel and Iran, do not seem to want war, or better a HOT WAR, where sable rattling could surreptitiously convert into a mushroom cloud. They know, when NATO gets involved, Russia and China may get involved – and then – the sky is open and Armageddon is on the table – or, rather, all over Mother Earth.

If indeed, Israel goes ahead with such a counter-attack, however benign or non-benign it may be, it is like giving Biden the finger. Because, according to the latest news, Biden backtracked from his earlier limitless commitment to support Israel and to always fight for Israel’s security. Biden’s “back-stoppers must have told him otherwise: “America is not going to war with Iran for Israel.” – Israel – you are on your own, so to speak.

That was a smart decision. Will they stick to it? The US is divided. There are the Zionists, who so far have called the shots in Washington and in the Pentagon. But the balance is gradually shifting in favor of the more level-headed thinkers, those who do not want to risk WWIII which could become nuclear – and global.

Similar messages of “caution” seem to emanate from British Prime Minister Rishi Sunak, a strong supporter of Zionism. He called Benjamin Netanyahu, suggesting prudence in any further action he may take. An escalation – that could spin out of control, is in nobody’s interest.

Nevertheless, PM Sunak assured Netanyahu of UK’s support to “guarantee Israel’s security”.


If this sounds like a game of words, probably it is a game of words. Maybe hiding a surprise – and perhaps during the days of “thinking about prudence”, something much bigger may be under preparation. Knowing the Israel-Zionist’s own supremacy concept, they will not let the Iranian attack, even if well justified, go unanswered.

Just to refresh memories, because they are systematically wiped out by the bought mainstream media: Iran launched a measured, but well calculated retaliation attack on Israeli military targets in the early morning hours of 14 April. The drone and ICBM missile assault of some 300 projectiles was a response for Israel’s unprovoked attack of 1 April on Iran’s Consulate in Damascus, leaving 7 people dead, including 2 high ranking Iranian military officers.

By the multitude of rockets Iran fired on Israel in sequence, first the drones than the missiles, Iran suppressed Israel’s and their allies air defense system that concentrated on intercepting drones and was unable to intercept the subsequently launched hypersonic missiles.

Tehran having entered a new stage of political and military stature beyond the Middle Eastern boundaries, had to react to Israel’s Damascus provocation of 1 April, in terms of a clear message, “Don’t mess with Iran – or else”.

Iran, now militarily speaking, one of the three key members of the newly ten BRICS nations, must assure the west that sanctions and threats and random unprovoked attacks will not cut it anymore.

The 14 April attack by Iran, was not just a retaliatory strike, but established a new order, depriving Israel of her absolute impunity, which until recently had been guaranteed by the US.

Important to note is, that Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) Commander-in-Chief, Hossein Salami, said that from now on, if Israel attacks the interests of Iran and Iranian citizens, Tehran will strike it again (RT – 16 April 2024).

This means, that if Israel now hits back, Iran will not just swallow whatever Israel does to harm Iran. And there is the danger – a real risk of escalation out of control.

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Let us not forget, whatever Zionist-Israel does in pursuit of her ultimate goal, the establishment of Greater Israel, is to control the Middle East’s inexhaustible energy resources.

Achieving Greater Israel depends very much on Israel conquering Iran, not only because Iran is literally in “command” of the oil and gas rich Middle East, but also, a Greater Israel needs control over the Strait of Hormuz, now controlled by Iran.

Currently about 30% or more of the world’s total oil and gas consumption is shipped through the Strait of Hormuz. See this

With a Greater Israel, the bulk of Middle Eastern hydrocarbons would be under Zionist-Israeli control — and, with the Strait of Hormuz under Israeli control, shipments of the energy resources, how much and to whom, would be under Zionist command.

Not to forget, Zionist-Israel is already in the process of appropriating the enormous gas reserves off-shore of Gaza – conservatively estimated already some 20 years ago at about a trillion cubic-feet, worth between 2 and 3 billion dollars, depending on the market price. And as we know, he, who controls the resource, decides its “market” price.

An updated assessment of the Gaza off-shore reserves may be exponentially higher. Of course, kept secret, given the current war and expropriation scenario by Zionist-Israel.

The huge port that is rumored to be planned just outside Gaza – maybe construction has already begun, has little to do with food delivery to Gaza (certainly not), or “exporting” the remaining Gazans to unknown destinations.

Much more likely will this be the port for handling the Gaza off-shore hydrocarbons through a yet to be built (but planned since 1971) Ben-Gurion Canal, all the way to the Red Sea. The new canal, would probably bankrupt the Suez Canal, possession of Egypt, an Arab state.

The Suez Canal is already suffering due to lack of transshipments of at least 20 European countries, who are afraid the Yemeni-Houthi attacks on US and Israeli controlled merchandise vessels could also target their ships.

’Twas the night afore Armageddon

This Big Picture vision speaks for Israel not letting go. From their point of view, they MUST conquer Iran. The Zionists may be so blinded by their delusion of “grandeur”, that they may not see the Mushroom Cloud that may wipe them out along with much of the rest of the world.

The reality is that Iran is no longer alone. Iran wants to make sure that their power and presence is accounted for by Israel, the US, its European vassals, and the west at large – because they are now a member of the new BRICS which is not just an economic association.

Their membership of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) – a strategic and economic Chinese agency – protects them from outside attacks, the same way NATO members are protected. Attack one NATO member you attack them all.

Attack One BRICS state, you attack them all.

Retaliation in the case of an attack on Iran can come from all or selected members of the ten BRICS countries, especially from Russia and China; which would pretty much mean WWIII.

This may be the reason for Iran’s relatively benign retaliation against Israel. It was a warning.

Iran does not want war. They may follow the Tao philosophy, as expressed by Sun Tzu in ancient times, “To fight 100 battles and win 100 battles is not the height of skill. The best way to win is not to fight at all.” This is Iran’s strategy. Its strike against Israel was not so much a military response as a grandmaster’s move in a big chess game. And the game is not over yet (RT, 16 April 2024).

May President Putin’s words resonate and be taken seriously, “I hope WWIII can be avoided” – meaning that an Israeli assault on Iran would not remain unanswered by Russia – which would bring in NATO – and WWIII could explode overnight.

————

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

Iran’s ‘New Equation’ Soars Beyond The Holy Land

Par : AHH

‘Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia.’ And after a millennium of playing catch-up, she now has the dominant military heft and osmotic alliance with Iran and China to help craft new civilizational calculations.

By Pepe Escobar at Sputnik International.

A Holy of the Holies was shattered in the Holy Land as Iran staged a quite measured, heavily choreographed response to the Israeli terror attack against its consulate/ambassador residence in Damascus, a de facto evisceration of the Vienna Convention on diplomatic immunity.

This game-changer will directly interfere on how the Anglo-American system manages its simultaneous conflagration with Russia, China and Iran – three top BRICS members.

The key problem is escalations are already built in – and will be hard to remove. The Total Cancel War against Russia; the genocide in Gaza – with its explicit policy masterfully decoded by Prof. Michael Hudson; and the decoupling/shaping the terrain against China won’t simply vanish – as all communication bridges with the Global Majority keep being torched.

Yet the Iranian message indeed establishes a “New Equation” – as Tehran christened it, and prefigures many other surprises to come from West Asia.

Iran wanted to – and did send – a clear message. New equation: if the biblical psychopathic entity keeps attacking Iranian interests, from henceforth it will be counter-attacked inside Israel. All that in a matter of “seconds” – as the Security Council in Tehran has already cleared all the procedures.

Escalation though seems inevitable. Former Israeli Prime Minister Ehud Barak: “Netanyahu is influenced by his [fundamentalist] political partners to go into an escalation so he can hold onto power and accelerate the coming of the Messiah.”

Compare it to Iranian President Raisi: “The smallest act against Tehran’s interests will be met with a massive, extensive, and painful response against all its operations.”

(L) July 2019: IRGC Aerospace Force General Amirali Hajizadeh in a meeting with his Russian counterpart General “Armageddon” Surovikin before the Russia-Ukraine war: ‘Help us build our aerospace command force, and I will help you build Russia’s drone command force’ [01] [02] ; (R) April 10, 2024: After Imam Khamenei said Israel must be punished, a subtle smile appeared on the face of General Hajizadeh. [03] ; April 17, 2024: [04]

Goodbye to Your ‘Invincible’ Defense Maze

For Tehran, regulating the intensity of the clash in West Asia between Israel and the Axis of Resistance while simultaneously establishing strategic deterrence to replace “strategic patience” was a matter of launching a triple wave: a drone swarm opening the path for cruise missiles and ballistic missiles.

The performance of the much-vaunted Iron Dome, Arrow-3 and David’s Sling – aided by F-35 fighter jets and the US and the UK naval force – was not exactly stellar. There’s no video of the “outer-layer” Arrow-3 system shooting down anything in space.

At least 9 ballistic missiles penetrated the dense Israeli defense network and hit the Nevatim and Ramon bases. Israel is absolutely mum on the fate of its Golan Heights intel installation – hit by cruise missiles.

Amidst classic fog of war, it’s irrelevant whether Tehran launched hundreds or dozens of drones and missiles. Regardless of NATOstan media hype, what’s proven beyond the shadow of a doubt is that the supposedly “invincible” Israeli defense maze – ranging from US-made AD/ABM systems to Israeli knockoffs – is helpless in real war against a technologically advanced adversary.

What was accomplished by a single operation did raise quite a few professional eyebrows. Iran forced Israel to furiously deplete its stock of interceptors and spend at least $1.35 billion – while having its escalatory dominance and deterrence strategy completely shattered.

The psychological blow was even fiercer.

What if Iran had unleashed a series of strikes without a generous previous warning lasting several days? What if US, UK, France and – traitorous – Jordan were not ready for coordinated defense? (The – startling – fact they were all directly dispensing firepower on Tel Aviv’s behalf was not analyzed at all). What if Iran had hit serious industrial and infrastructural targets?


Establishing an Equation Without Disturbing a Pivot

Predictably, there has been less than zero debate across NATOstan about the sudden collapse of the Fortress Israel Myth – which underpins the larger myth of Zionism offering Impregnable Security for those living in Israel. No more. This narrative spin is D.O.A.

Iran, for its part, could not care less about what NATOstan spins. The shift towards the New Equation in fact was generous enough to offer Tel Aviv a de-escalation escape route – which will not be taken, at Israel’s peril.

For Tel Aviv, everything that happened so far spells out Strategic Defeat across the spectrum: in Gaza, in Lebanon, with the economy tanking, totally losing legitimacy around the world, and now with the added painful loss of deterrence.

All eyes are now on what may happen next: will it finally become clear whether the Hegemon prevails or whether Israel runs the “wag the dog” show?

It’s essential to consider the Russia-China strategic partnership view. The consensus among Chinese scholars is that the Hegemon prefers not to commit too many resources to West Asia, as this would affect the – already collapsing – Project Ukraine and the strategic planning to counter China in the Asia-Pacific.

When it comes to Russia, President Raisi personally called President Putin and they discussed all relevant details over the phone. Cool, calm and collected.

Additionally, later this week Iranian Deputy Foreign Minister Ali Bagheri Kani – who said Iran will respond “within seconds” to any new Israeli attack – visits Moscow for the Conference on Nonproliferation and will also meet with the top echelons of the Russian Foreign Ministry.

It’s quite remarkable that Iran managed to establish the New Equation without disturbing its own pivot to Eurasia – after the collapse of the 2015 nuclear deal – while protecting the complex framework engaged in the defense of Palestine.

The Hegemon’s options are dire. They run from being eventually expelled from West Asia and the Persian Gulf to an unwinnable existential clash against three civilization-states – Russia, China, Iran.

What’s left as the number one feasible scenario is a carefully calculated retreat to an easily controlled backyard: Latin America, especially South America, manipulating new, convenient, sovereign-deprived asset Argentina.

And of course maintaining control over a de-industrialized and sovereignty-deprived Europe.

That does not change the fact that US power projection on the wane, globally, is the way the wind is blowing. The Straussian neocon psycho-dementia is unsustainable. The question is whether they can be progressively purged from the US power structure before they attempt to plunge the Global Majority into their irrational depths of doom.


And Don’t Forget the New BRICS Equation

By contrast, on the Global Majority front, over 40 nations want to join BRICS – and counting, according to the head of the Russian Council Committee on International Affairs, Grigory Karasin.

After a meeting of the chairmen of the international affairs committees of BRICS Parliaments last week in Moscow, Karasin noted how many BRICS member-nations understand that they should not rush to create a rigid charter, “seeing how counterproductive and even provocative the European Union is acting.” The name of the game is flexibility.

Alastair Crooke has touched on a key theme that runs through my new book, Eurasia v. NATOstan: “Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia. This is the unspoken insight that so infuriates the western elites. And it is also why, in part, BRICS states so evidently look to Russia for leadership.”

The New Equation established by Iran, a sovereign BRICS member, will do wonders to solidify this – multilateral, multicultural – state of cooperation as the Empire and its “aircraft carrier” in West Asia, except in the covert ops department, are increasingly reduced to the role of a paper tiger.

UBI: Red States Fight Urge To Give ‘Basic Income’ Cash To Residents

The Universal Basic Income (UBI) movement is global, being pushed straight from the top by the United Nations, which exists for Sustainable Development, aka Technocracy....

UBI: Red States Fight Urge To Give ‘Basic Income’ Cash To Residents

Les Gardiens de la circonvolution

Nous voici dans la troisième grande confrontation entre Israël et la République islamique d’Iran. Il y a eu d'abord l’épisode libanais où l’Iran a utilisé des organisations armées chiites locales – le Hezbollah en premier lieu – pour affronter les occupants israéliens de 1982 à 2000 et même un temps les puissances occidentales qui avaient osé défier Téhéran. Ce front a connu une résurgence dans la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, pour se calmer ensuite. Les affrontements se sont déplacés secrètement sur le sol iranien afin d’y freiner le programme nucléaire par des sabotages informatiques ou des assassinats d’ingénieurs puis plus ouvertement en Syrie par des raids aériens après l’intervention iranienne de 2013 en soutien du régime d’Assad. L’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas soutenu par l’Iran et ses alliés a ouvert une nouvelle phase dans cet affrontement sous le seuil de la guerre ouverte et générale. Il a d’abord pris la forme classique d’échanges de coups de la part et d’autres de la frontière israélienne avec le Liban et la Syrie, y compris jusqu’à Beyrouth et Damas, et puis des choses nouvelles sont arrivées.

Plus on en montre et moins on tue

L’art opérationnel sur la limite de la guerre consiste à obtenir des effets militaires sans provoquer une guerre ouverte. Pour cela on combine de manière inverse la violence et la démonstration. On assassine et parfois même on combat secrètement, on accroche brièvement et ponctuellement – comme en février 2018 à Koucham en Syrie entre Russes et Américains ou comme lorsque les Israéliens frappent le consulat iranien à Damas le 1er avril - mais on fait des tonnes de démonstration lorsqu’on ne veut pas vraiment tuer.  Dans ce dernier cas, on peut parader au loin, se déployer face à l’adversaire (plus risqué) et même l’attaquer mais sans intention de lui faire mal. On parlera alors de « pseudo-opération ». Le raid français du 17 novembre 1983 sur la caserne Cheikh Abdallah dans la plaine de la Bekaa en est un bon exemple. Il s’agissait de répondre à l’attaque terrible du 23 octobre précédent mais sans provoquer d’engrenage, autrement dit « faire semblant ». Ce jour-là Huit Super-Etendard de la Marine ont décollé du porte-avions Clemenceau pour larguer 34 bombes sur une zone où tout le monde avait été alerté auparavant, à l’exception d’un malheureux berger et ses moutons. L'opération lancée le 8 janvier 2020 en réponse à l’assassinat à Bagdad par les Américains du général Qassem Soleimani cinq jours plus tôt a procédé de la même logique.  Les Iraniens avaient alors lancé quinze missiles balistiques sur deux bases américaines en Irak, mais seulement après avoir averti les États-Unis via l’Irak. Dans les faits ces attaques n’ont provoqué aucun mort et seulement peu de dégâts, mais l’Iran a pu annoncer un bilan faux mais triomphant tandis que de son côté Donald Trump a pu minimiser l’affaire. La confrontation en est restée sur ce point d’équilibre.

On savait – et les Israéliens les premiers - que de la même façon que l’Iran répliquerait forcément à l’attaque du 1er avril à Damas, où son consulat, et donc son territoire, avait été frappé par un raid aérien provoquant la mort de personnalités importantes de la force al-Qods. Ces personnalités, en particulier les généraux Zahedi et Rahimi qui coordonnaient l’action des organisations arabes alliées de l’Iran dans la région, constituaient sans doute des cibles trop tentantes pour les Israéliens qui ont donc tenté une « pointe » de violence au-delà du seuil de la guerre sans la revendiquer. Aucun État ne peut laisser attaquer son ambassade sans réagir. La réponse iranienne était inévitable, seule sa forme posait question.

Cette réplique ponctuelle pouvait jouer sur tout le spectre de l’action violente sous le seuil de la guerre ouverte, depuis l’attentat terroriste non revendiqué, comme celui de 1992 contre l’ambassade d’Israël en Argentine (29 morts et 242 blessés) jusqu’au lancement affiché de salves de roquettes, drones ou missiles. Ces attaques aériennes de quelques dizaines à quelques centaines de projectiles peuvent viser des objectifs périphériques, comme celles des 15 et 16 janvier à Idlib en Syrie, au Baloutchistan pakistanais et à Erbil contre une base supposée du Mossad après l’attentat du 3 janvier par l’État islamique, ou directement le territoire israélien. L’Iran pouvait utiliser ses alliés pour cela ou le faire directement et ouvertement. Les Iraniens ont choisi cette option maximale, rompant ainsi les habitudes de dizaines d’années de confrontation. Quand on rompt des habitudes, on surprend et les surprises doivent toujours être étudiées avec soin car elles indiquent peut-être des phénomènes nouveaux.

La salve a été massive avec plus de 300 engins sans pilotes à bord, peut-être un record historique, emportant environ 70 tonnes d’explosif au total. La majorité de ces projectiles – 185 – était composée de drones Shahed volants bas et lent. Ils sont mis plusieurs heures à atteindre Israël, ce qui a contribué à la mise en alerte de tous les systèmes de défense aérienne (SDA) de la région, sans espoir de faire beaucoup de dégâts mais espérant au moins de saturer en partie la défense. Dans cette orchestration, les drones ont été rejoints sur l’objectif par 36 missiles de croisière plus rapides et lancés plus tard, et enfin par sans doute la vraie force de frappe de 110 missiles balistiques venant directement d’Iran mais aussi marginalement depuis l’Irak, le Yémen et le Liban, accompagnés par plusieurs dizaines de roquettes à courte portée sur la frontière israélienne. Les objectifs visés étaient, semble-t-il, uniquement militaires, en particulier les bases aériennes d’où avaient décollé les avions qui ont bombardé le consulat d’Iran à Damas.

D’un point de vue tactique, l’attaque a servi de test, à la fois de la capacité d’attaque iranienne – organisation, fiabilité et précision des équipements utilisés, estimation des résultats – et du SDA israélien et éventuellement des alliés. De ce point de vue, les résultats de ce bref affrontement entre un des plus puissants arsenaux de frappe sol-sol et un des SDA les plus denses et performants au monde sont ambivalents. Les autorités israéliennes affirment, avec l’aide d’alliés de circonstances, avoir abattu « 99 % » de ces projectiles et qu’il n’y eu que des dégâts insignifiants. Il semble cependant que plusieurs missiles balistiques, entre 7 et 15 selon les versions, aient quand même réussi à percer le SDA et infliger quelques dégâts sur les bases aériennes de Nevatim et de Ramon dans le Néguev ainsi qu’un site sur de surveillance sur les hauteurs du Golan, tandis qu’une enfant a été blessée dans la bataille.

L’Iran dispose peut-être encore de la capacité de lancer vingt salves de même volume, ou moins nombreuses mais plus puissantes afin de mieux saturer le SDA israélien. Sur la durée, on ne sait pas bien si les Israéliens disposent d’une réserve de coûteux missiles d’interception suffisante pour faire face à toutes ces salves. Si rien ne change par ailleurs, l’Iran pourrait donc frapper le sol israélien d’un ordre de grandeur de 200 missiles. C’est à la fois peu en soi, à peine 100 à 150 tonnes d’explosif soit très largement moins que ce que l’armée de l’Air israélienne a lancé sur Gaza, mais alors que les 36 missiles Scud lancés par l’Irak sur Israël en 1991 avaient traumatisé la société, on peut imaginer ce que provoquerait ces 200 missiles modernes sur Tel-Aviv ou Haïfa. Il est probable cependant qu’Israël et sans doute ses alliés ne laisseraient pas à l’Iran la possibilité de lancer impunément toutes ces salves.

À plus long terme, l’Iran dispose donc d’une capacité statistique de percer le SDA en jouant de la masse, mais pas de la capacité à coup sûr nécessaire pour une éventuelle capacité nucléaire de seconde frappe. Il lui faut pour cela disposer d’abord de points de départ suffisamment diversifiés et durcis pour résister à une attaque, y compris nucléaire, puis de vecteurs presque invulnérables - ce qui passe probablement par l’acquisition de technologie hypervéloce – et bien sûr un nombre minimal de têtes nucléaires. Trois seraient actuellement en préparation. Avec peut-être une aide de la Russie, proche de celle qu’elle offre à la Corée du Nord, l’Iran peut espérer une capacité nucléaire fragile dans les deux ans qui viennent et une capacité de seconde frappe à l’horizon 2030.

L’art opérationnel sur la limite

En avertissant tout le monde avant du déclenchement de cette opération, que l’on savait n’obtenir que de faibles effets matériels, puis en expliquant ensuite que pour eux l’affaire était « soldée », les Iraniens ont choisi de rester dans le cadre d’une pseudo-opération, peut-être la plus importante de l’histoire, destinée à sauver la face tout en offrant aux Israéliens le bénéfice d’une victoire défensive et le moins possible de raisons de répliquer à leur tour. Elle a permis aux Israéliens de sortir au momentanément de leur isolement diplomatique, en obligeant les Occidentaux mais aussi certains États arabes comme la Jordanie et l’Arabie saoudite à se placer militairement à leur côté - une première depuis 1956 - et donc aussi en porte-à-faux vis-à-vis d’une grande partie de leur opinion publique.

Le plus intéressant est peut-être que l’Iran n’a pas été dissuadé de se lancer dans une opération qui représente une rupture symbolique forte. L’invincibilité militaire israélienne a été la pierre angulaire de la politique de la région pendant des générations. Cette invincibilité a été mise à mal une première fois le 7 octobre 2023 par la percée de la barrière défensive, mais aussi partiellement à partir de janvier 2024 par l’essoufflement de l’opération offensive Épées de fer à Gaza. On constate maintenant que l’Iran n’a pas hésité à son tour à attaquer le territoire israélien depuis le sien, ce qu’il s’était refusé de faire. Israël peut donc prendre des coups et sa fureur ne fait plus aussi peur. On est vraiment dissuadé de faire quelque chose que si on est persuadé que la riposte ennemie sera plus désavantageuse pour soi que sa propre attaque ne l’est pour lui. L’Iran n’a donc pas craint, du moins pas craint suffisamment, la riposte israélienne pour l’empêcher d’agir.

Peut-être pense-t-il que le résultat gagnant-gagnant de son opération empêche Israël rationnellement de riposter et de gâcher ses gains. Notons au passage, ce paradoxe qui veut que toujours dans cet art de la guerre sous le seuil ou à la limite que l’existence d’un bouclier a tendance à inciter l’adversaire à attaquer car il sait que cette attaque ne suscitera pas l’indignation accompagnant le spectacle des destructions et des dizaines voire des centaines de corps d’innocents meurtris. Les pseudo-opérations sont des opérations propres. Peut-être l’Iran estime-t-il à son tour ne pas craindre matériellement une attaque sur son propre sol car les capacités de frappe à distance des Israéliens ne sont pas jugées très importantes et en tout cas que les cibles potentielles sont bien protégées par leur propre SDA, peut-être renforcé par la Russie, et surtout leur durcissement et enfouissement. Peut-être enfin qu’en conservant une grande partie de sa force de frappe balistique, l’Iran peut estimer pouvoir encore faire très mal en « riposte à la riposte » israélienne » par une riposte encore plus massive et sans avertissement cette fois. L’attaque « propre » du 13 avril pourrait ainsi apparaître comme un ultime avertissement prouvant sa détermination à aller vers quelque chose de beaucoup plus grave.

En résumé, le pouvoir iranien, qui doit faire face à une contestation intérieure forte, a estimé que les gains espérés d’un franchissement ponctuel seuil de la guerre - sauver la face, jouer de la menace extérieure pour retrouver une légitimité interne, se placer en vrai ennemi d’Israël et défenseur de la cause palestinienne - surpassaient les risques, y compris sur le précieux programme nucléaire.

Dilemmes de la fureur

Le problème pour l’Iran est que le pouvoir israélien, quoique divisé, est sensiblement dans les mêmes dispositions. Si l’Iran voit son attaque comme une riposte légitime et suffisante, Israël la perçoit comme une agression directe et inédite de son territoire qui impliquerait normalement une réponse. En temps normal, cette réponse israélienne aurait été immédiate et de même nature en jouant également de la force de frappe aérienne.

Depuis l’opération Opera en 1981 contre l’usine Osirak jusqu’au raid au Soudan en 2009 contre un convoi d’armement iranien en passant par le raid de 1985 sur le QG de l’OLP à Tunis (2 300 km) ou sur le réacteur graphite-gaz dans la province syrienne de Deir ez-Zor en 2007, l’armée de l’Air israélienne a montré depuis longtemps sa capacité à mener des raids à grande distance. Avec sa combinaison F-35A furtifs pour ouvrir le passage et escorter et de F15I avec 10 tonnes d’emport de charge dont des missiles Delilah à 250 km de portée, les Israéliens peuvent lancer des attaques à plusieurs dizaines de tonnes d’explosif (17 tonnes lors de l’opération Orchard en Syrie) avec cependant deux limitations fortes : une capacité de ravitaillement en vol réduite à 4 avions KC-46 Pegasus et le manque (apparent) de projectiles à très forte pénétration, ce qui réduit forcément l’impact sur des installations durcies iraniennes. Israël peut aussi utiliser conventionnellement sa force de missiles Jéricho II ou III, normalement destinée à sa force de frappe nucléaire. Techniquement Israël peut donc lancer à son tour des attaques contre l’Iran, et, quoique limitées par la distance, plus puissantes au bilan que celles de l’Iran.

Toute l’histoire israélienne annonce un ou plusieurs raids aériens contre l’Iran, la retenue de 1991 face à l’Irak de Saddam Hussein constituant l’exception. Le frein principal est sans doute constitué par l’existence d’une autre guerre en cours depuis six mois contre le Hamas et qui est loin d’être terminée. La sagesse consisterait à ne pas multiplier les ennemis, comme en 2006 lorsque les opérations militaires commencées contre le Hamas à Gaza avaient dérivé en guerre contre le Hezbollah et le Liban (pour que son gouvernement agisse contre le Hezbollah) avec même la tentation à l’époque de s’attaquer aussi en même temps à la Syrie. Le résultat de cette hubris n’avait pas, pour le moins, été probant. Mais d’un autre côté, en se lançant dans le raid contre le consulat iranien à Damas, le gouvernement israélien actuel savait pertinemment qu’il se trouverait devant ce dilemme. Il peut considérer qu’une guerre parallèle contre l’Iran à coup de raids réciproques serait gérable, et d’autant plus que l’efficacité du bouclier défensif la rendrait relativement sûre. On retrouverait ainsi le schéma de guerre à distance qui a prévalu à plus petite échelle mais fréquemment entre le Hamas ou le Jihad islamique à Gaza et Israël de 2006 à 2021. Cela permettrait même à Netanyahu d'avoir in extremis une place d'honneur dans l’histoire en détruisant ou au moins en entravant un programme nucléaire iranien qui fait peur à beaucoup de monde. La sacro-sainte capacité de dissuasion israélienne s’en trouverait également renforcée.

Pour autant, les mêmes qui seraient effectivement satisfaits de l’arrêt du programme nucléaire iranien s’inquiètent aussi beaucoup des moyens qui seraient utilisés par les Israéliens pour l’obtenir. Les effets d’une guerre irano-israélienne ne seraient pas limités aux deux protagonistes mais affecteraient toute la région mais aussi le monde ne serait-ce que par la grave perturbation du trafic commercial, en particulier pétrolier, comme dans les années 1980. Ils poussent tous à la retenue israélienne, ou au moins à une forme d’attaque plus discrète. Reste à savoir dans quelle mesure, ils seront écoutés.

Un autre problème majeur est l’existence de cet ennemi proche pour Israël constitué par le Hezbollah et dont la capacité de frappe est également considérable. De fait, depuis le début de la nouvelle guerre contre le Hamas la tentation est forte du côté israélien de profiter de l’occasion pour mettre également fin à la menace du Hezbollah en détruisant sa force de frappe et en le repoussant au nord du fleuve Litani. D’un autre côté, le Hezbollah lui-même fait le minimum pour montrer sa solidarité avec le combat du Hamas et répondre aux attaques israéliennes mais, malgré les centaines de morts qu’il a subis, sans franchir le seuil de la guerre ouverte. Le Hezbollah n’a participé que de manière marginale à l’attaque du 13 avril. Une guerre d’Israël contre l’Iran pourrait l’obliger à surmonter ces réticences et utiliser sa propre force de frappe contre le territoire israélien avec peut-être même la possibilité de lancer des raids terrestres.

D’un autre côté, les Israéliens peuvent aussi déclencher une grande campagne aérienne contre le Hezbollah comme en 2006, mais cela provoquerait en retour une pluie de missiles, drones et surtout roquettes sur Israël. Israël peut faire l’impasse, considérant qu’il a, comme face à l’Iran, les moyens permettant de s’en protéger, mais le problème de cette campagne réciproque de frappes est surtout qu’elle ne produirait pas de résultat stratégique. Le Hezbollah aussi peut résister matériellement à une campagne de frappes et même politiquement au Liban où on considérerait que cette nouvelle guerre serait de la responsabilité d’Israël. Ce ne sont pas en tout cas les missiles et bombes guidées israéliens qui repousseront le Hezbollah jusqu’au Litani, pour cela il faudrait lancer une opération terrestre qui serait problématique alors que celle contre le Hamas, un adversaire plus faible, n’est pas terminée et que cela fait six mois que les réservistes ont été mobilisés, sans doute un record dans l’histoire israélienne.

Bref, on se trouve au bord d’une nouvelle guerre ouverte. En regardant le passé tout y pousse, en regardant l’avenir possible tout la freine.

Pourquoi la présence de troupes françaises en Ukraine est peu probable

Hier, nous avons incité à la prudence concernant les informations sur la présence – et l’élimination – d’une centaine de soldats français en Ukraine – à Slaviansk. Il nous semblait, en effet, que cette information relevait plus de la guerre psychologique menée par la Russie que de la réalité. Après vérification, il est peu probable que l’unité de la Légion Etrangère mentionnée dans les articles russes soit impliquée.

Rappelons d’abord de quoi il s’agit. Selon certains médias russes!

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Polling Shows How Massively Unpopular Scotland’s ‘Hate Crime’ Law Is

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Supercharged Spying Provision Buried In “Terrifying” FISA 702 Reauthorization

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The West begs Iran for a Face-saver

Par : AHH

Israel is now vowing to respond to Iran’s retaliatory attack, and while the Biden regime claims to have told Netanyahoo that the U.S. won’t aid in any offensive action, they are still promising to provide air defense… just like they did when Tehran retaliated for Israel’s deadly attack on the Iranian consulate in Syria.

Journalist and Editor-in-Chief of The Cradle, Sharmine Narwani, reported that an Iranian military security official revealed exclusively to The Cradle that the U.S. reached out and asked Iran to allow Israel “a symbolic strike to save face,” which was “outright rejected” and met with warnings that any attack from Israel targeting Iran will be met with immediate action.

~~~~~

Choreographed retaliations impacting Iran proper, or its interests anywhere else, as during the mild and lawful Round One Iranian barrage, were rejected by Iran for Round Two.

Iran warned ANY support of Zion’s aggression by the deranged West (such as needed aerial refueling and air defense) will bring retaliation on their bases throughout the region, and closing Hormuz, perhaps selectively a la Houthis?!

Zion is committed to regaining permanently lost deterrence. F-UKUS is committed to Zion. The circle is about to be squared

« L’Italie sous occupation militaire américaine »

Souveraine et libre l’Italie ? comme de nombreux pays européen, l’Italie se voit toujours largement sous la botte de l’occupation militaire par les troupes américaines. C’est ce que montre cette communication de camarades communiste transalpin. Rappelons que la France est, tout particulièrement en raison de l’action des communistes français dans la suite de leurs actions dans la résistance, l’un des rares pays européens à ne pas comprendre de base américaine sur son sol. Toutefois notre armée reste sous le joug du commandement intégré de l’OTAN

L’article « L’Italie sous occupation militaire américaine » est apparu en premier sur Strategika.

Bardella et Attal sont-ils assez “épais” pour faire face à la tempête économique qui arrive ?

Jordan Bardella est interrogé aujourd’hui par des syndicats patronaux sur des questions économiques. Il l’avait déjà été il y a trois semaines par Croissance Plus et la CPME. Lors de ses deux premières prestations, il avait exprimé un point de vue très théorique, éloigné des problématiques réelles des entrepreneurs (notamment sur le besoin de main d’oeuvre, sur la dette ou sur les réformes de structure à mener pour défendre la compétitivité de notre économie). De ce point de vue, Bardella a le même problème qu’Attal : une connaissance purement théorique du monde du travail, et une obsession de la communication. Face à la tempête qui arrive, leur absence d’expérience professionnelle va-t-elle nous jouer un mauvais tour ?

La France entre dans une zone de turbulences : les agences de notation pourraient avoir la tentation de dégrader la note de la France. Dans tous les cas, l’été sera “chaud”, car des mesures d’économie doivent être prises, et personne ne semble décider à expliquer à l’opinion qu’elles sont inévitables… et qu’elles seront douloureuses. Face à ce Cap-Horn qui arrive, les personnalités de Bardella et d’Attal pourraient poser problème :

  • la “mode” consiste à mettre en avant des jeunes gens à l’aise dans l’exercice d’avachissement collectif, c’est-à-dire de communication lénifiante où l’on explique qu’on rasera gratis et que la dette financera l’immobilisme français
  • Attal et Bardella sont, de ce point de vue, des “créatures communicationnelles” parfaites
  • ni l’un ni l’autre n’ont la moindre expérience de l’entreprise et de l’économie réelle, tous deux ont enchaîné des postes politiques
  • l’un et l’autre sont donc coupés de la réalité d’un chiffre d’affaires, d’un bénéfice, d’une stratégie commerciale en situation réelle, et des règles propres à la conduite d’une entreprise
  • l’un et l’autre ont été formés à l’école de la dépense publique
  • l’un et l’autre sont convaincus (comme Macron) que la meilleure manière de rembourser la dette est de créer de la croissance économique
  • or les perspectives de croissance semblent lointaines et incertaines, et la maîtrise de la dette supposera soit des économies, soit des hausses d’impôt
  • la caste est convaincue que rien ne presse et que le navire France est insubmersible
  • ni Attal ni Bardella, machines de communication inventées pour dire aux Français ce qu’ils ont envie d’entendre, semblent bien frêles si la tempête devait arriver…

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Ukraine-Russie : La Grande-Bretagne, un acteur silencieux mais puissant.

Russie – Ukraine : entre les lignes de la diplomatie et les champs de bataille, la Grande-Bretagne tisse sa toile géopolitique. Entretien avec Etienne Bommier, ancien pilote de l'armée de l'air, professeur de l'Ecole de Guerre.

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La partie d’échec de l’Iran : le rôle des BRICS et de la présidence russe

par Danielle Bleitrach. Il ne faut pas oublier que l’Iran est membre des BRICS. Notons également que c’est l’année de la présidence de la Russie qui se montre très active sur le plan diplomatique.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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« Les déplacés veulent rentrer chez eux »

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Cet espace lui est dédié.

Mardi 16 avril 2024.

Tout le monde a vu les images de ces milliers de personnes déplacées au sud, qui ont voulu dimanche dernier rentrer chez elles, dans le nord de la bande de Gaza. Elles ont été brutalement refoulées par l'armée israélienne.

La rumeur a commencé à monter le dimanche matin. Comme les autres journalistes, j'ai été un des premiers à avoir l'info. J'ai dit à Sabah, ma femme : « Pour le moment, c'est une rumeur, mais on doit se tenir prêts ». On a préparé deux sacs à dos, les mêmes qu'on avait pris quand on a quitté la ville de Gaza. Dans l'un, on a mis les médicaments de Walid et de quoi le changer, dans l'autre tout le nécessaire pour nous, pour les enfants de Sabah et tous nos papiers. On a commencé à dire au revoir aux amis et à tout l'entourage, parce qu'on pouvait partir à n'importe quel moment. J'attendais confirmation des collègues qui étaient dans la zone de Wadi Gaza, la rivière qui traverse Gaza d'Est en Ouest.

Entre temps, j'ai reçu des dizaines d'appels téléphoniques, vu que je suis toujours considéré comme le « grand journaliste qui connaît tout » et qui est « en contact avec les Israéliens ». Tous mes amis et toute ma belle-famille m'ont appelé. Ils pensaient que je pouvais leur dire s'il fallait partir ou pas. Je leur ai dit que c'était une rumeur, qu'il fallait attendre. J'avais aussi des amis de l'autre côté, notamment le frère de Sabah qui était à côté du rond-point de Naboulsi. Pouvait-il nous dire si des gens étaient passés ? Je voulais absolument rentrer, mais je voulais être sûr que c'était possible avant de prendre le risque. Quatre heures après environ, le porte-parole en arabe de l'armée israélienne a publié un communiqué disant que les infos de retour vers le nord n'étaient que des rumeurs, que cette région était toujours une zone militaire fermée et qu'il était dangereux de tenter d'y accéder.

Le strict nécessaire

Mais des milliers de gens étaient déjà partis vers le nord. La majorité étaient à pied. Certains étaient sur des charrettes ou en voiture, mais ils ont dû laisser leurs véhicules à Wadi Gaza. Ce n'était pas comme à l'aller, quand l'armée israélienne avait ordonné à tout le monde d'aller au sud. Beaucoup de gens avaient pu alors venir en voiture, sur des charrettes et même dans des bus. Ils apportaient des matelas, des couettes et même des ustensiles de cuisine.

Aujourd'hui, c'est très différent. On ne peut plus franchir le checkpoint qu'à pied. Les Israéliens ont installé des cabines équipées de caméras pour identifier les gens, où ces derniers passent un par un. Les déplacés n'ont le droit de porter que de petits sacs à dos, avec le strict nécessaire.

Il n'y a pas de hasard dans l'armée israélienne

Les gens ont voulu rentrer alors qu'ils ne savaient même pas si leur maison ou leur appartement était toujours debout, que ce soit à Gaza ville, Beit Lahya, à Beit Hanoun, à Jabaliya, ou dans toutes les zones frontalières sur lesquelles on n'a pas d'information.

Des cousins et des cousines de Sabah ont tenté leur chance. Malheureusement, ils sont arrivés trop tard. Les Israéliens avaient déjà commencé à bombarder et à tirer sur les gens en leur demandant de reculer. L'armée a utilisé tous les moyens dont elle disposait : les chars, les canons à eau, les F-16 qui sont passés pour effrayer les gens. Il y a eu un mort et plusieurs blessés. On ne sait pas ce qui s'est passé exactement : y a-t-il eu des messages de l'armée disant aux gens qu'ils pouvaient rentrer au nord ? Et si oui, qui les a envoyés ? Plusieurs rumeurs circulent. On dit que samedi, des déplacés installés dans une école auraient reçu des appels téléphoniques et des SMS de l'armée israélienne, leur disant que le lendemain, les femmes et les enfants de moins de quatorze ans pourraient rentrer. La deuxième version, c'est que les gens ont cru que les Israéliens s'étaient retirés de la bande de Gaza pour se redéployer ailleurs, afin de se défendre contre les tirs de missiles iraniens.

Bien sûr, pour quelqu'un qui vit en Europe, la première hypothèse peut paraître ridicules. Mais comme je l'ai déjà dit, quand on vit à Gaza et quand on connaît les méthodes des Israéliens, on peut croire aux théories du complot. Il n'y a pas de hasard dans l'armée israélienne.

Il est possible qu'il s'agisse de militaires israéliens mécontents. Quelqu'un de l'armée aurait pu vouloir marquer des points en disant : nous nous sommes retirés de Khan Younès, et voilà ce qui arrive, tout le monde est en train de revenir. Ou alors ce serait un ballon d'essai, pour voir la réaction des gens si on annonçait que les femmes et les enfants pouvaient rentrer, au cas où Israël prendrait une telle décision de manière unilatérale, sans passer par les négociations. De notre côté, on ne sait pas où se trouvait l'armée quand des milliers de personnes sont parties vers le nord. Au début, il n'y avait pas de chars, il n'y avait rien du tout ; c'est pour cela que les gens ont eu le courage de continuer leur chemin.

Cette terre nous appartient

Si les Israéliens voulaient une réponse, ils l'ont eue : les déplacés veulent rentrer chez eux, même s'ils savent qu'il n'y a plus de vie au nord. Lundi matin, quelques personnes ont encore essayé. Les Israéliens ont tiré et ont tué une fillette.

Les gens veulent en finir avec cette vie d'humiliation dans des camps de fortune où nous nous entassons les uns sur les autres. Ils préfèrent planter une tente sur les décombres de leur maison plutôt que de rester à Rafah. Moi, j'ai de la chance. Je sais que mon appartement qui se trouve au neuvième étage d'un immeuble de la ville de Gaza est encore habitable. Les vitres ont explosé, mais c'est bientôt l'été et on peut vivre sans vitres. Les meubles ont été endommagés, il n'y a pas d'électricité, pas de groupe électrogène pour pomper l'eau, mais c'est chez moi. Nous avions quitté Gaza-ville parce qu'il y avait un char qui braquait son canon sur nous. Nous voulons rentrer, c'est notre façon de résister, qui n'a rien à voir avec la résistance militaire. Je sais que dans le nord, il y a aussi de l'humiliation avec les parachutages d'aide alimentaire, même si le nombre de camions qui arrivent a un peu augmenté. Mais cette terre nous appartient. Même s'il n'y a rien, on peut tout reconstruire. On va reconstruire les écoles, on va reconstruire les universités, on va reconstruire les infrastructures. C'est vrai que les Israéliens ont tout détruit, même l'histoire de la bande de Gaza. Ils ont détruit les sites archéologiques, les musées, ils ont même détruit un hammam qui datait de près de mille ans, et dont la gestion s'est transmise de père en fils au sein de la famille Al-Wazir.

Les Israéliens veulent détruire jusqu'au nom de cette terre. Ils veulent effacer notre histoire, mais notre histoire est toujours là. Et nous allons continuer à l'écrire.

Les livraisons d'armes à Israël font voir rouge à Marseille

Une enquête des médias indépendants Marsactu et Disclose a révélé qu'une entreprise française de Marseille, Eurolinks, a fourni des maillons militaires à Israël en octobre 2023. Sur place, l'opposition à ce commerce mortifère a entraîné une convergence inédite d'acteurs associatifs et de syndicats contre les ventes de munitions.

« Il n'y a que grâce aux salariés que l'on pourra savoir quelles entreprises envoient des armes à Israël ». Drapeaux palestiniens en main et keffiehs au cou, ce lundi 1er avril 2024, plusieurs centaines de manifestants descendent des bus et investissent le Technopôle Marseille-Provence à Château-Gombert. Devant l'usine Eurolinks, une dizaine de policiers bloquent l'accès au site. Le 26 mars dernier, une enquête de Disclose1 et Marsactu2 révélait que 100 000 pièces de cartouches pour fusils mitrailleurs de l'entreprise marseillaise avaient été envoyées en Israël à IMI Systems fin octobre 2023. Filiale du groupe d'armement israélien Elbit, IMI Systems est le fournisseur exclusif de l'armée israélienne en munitions de petit calibre. Ces maillons liant les munitions entre elles permettent aux mitrailleuses de tirer en rafale.

Ce 1er avril, pour la première fois, une manifestation d'ampleur en soutien à la Palestine se tient devant l'usine d'un fabricant d'armes en France. Selma, membre du comité local des Soulèvements de la Terre 13, souligne le caractère inédit de l'action :

La force de notre appel, c'est qu'on a réussi à réunir des collectifs d'écologie radicale tels que des syndicats de l'enseignement public ou encore des organisations qui se battent pour la Palestine comme Marseille Gaza Palestine en passant par des collectifs antiracistes.

Au total, plus d'une trentaine de collectifs, partis et syndicats se sont réunis à l'occasion de la manifestation. Cette convergence est née d'une solidarité partagée envers la cause palestinienne et d'une demande commune de stopper toute livraison de composant militaire à Israël. « Nous nous battons contre l'accaparement des terres des Palestiniens, ce qui semble évident dès lors qu'on promeut une écologie décoloniale », explique Selma.

À l'image de la participation d'autres collectifs de gauche comme Marseille contre la loi Darmanin ou Extinction Rébellion, les Soulèvements de la Terre appellent à la rencontre des mobilisations contre les « dynamiques impérialistes ».

La manifestation du 1er avril fait suite aux mobilisations de Stop Arming Israel devant les sièges des grandes entreprises qui développent des liens avec Israël. « On est généralement une dizaine à discuter avec les travailleurs. On tracte, et puis les employeurs nous envoient des voitures de police ou les renseignements territoriaux », rappelle Loïc, porte-parole du collectif. Le 11 mars dernier, des militants ont réussi à bloquer l'entrée du siège de Safran Electronics & Defense à Malakoff près de Paris pendant quelques heures pour appeler à cesser « toute collaboration et livraison d'armes, de technologie militaire et de pièces détachées à Israël ».

1er avril 2024. Lors de la manifestation devant l'usine Eurolinks à Marseille, une militante dénonce par un graffiti au mur la vente de maillons militaires à Israël.
Sophie Boutière-Damahi

Une semaine d'action contre les livraisons d'armes

La pression sur les partenaires de l'armement d'Israël grandit. En Angleterre, les blocages se multiplient : ce 8 avril, des militants pro-palestiniens ont bloqué l'entrée d'UAV Engines à Shenstone, où sont fabriqués les moteurs des drones israéliens Hermes 450.

Le 15 octobre 2023, une coalition de syndicats palestiniens appelait leurs homologues du monde entier à se mobiliser pour saboter les livraisons d'armes à Israël. Une semaine mondiale d'action est par ailleurs organisée par Stop Arming Israel du 15 au 21 avril avec le soutien de syndicats comme l'Union syndicale Solidaires (SUD pour « solidaires, unitaires, démocratiques »). Solidaires Industrie a d'ailleurs adressé un communiqué aux travailleurs du secteur de l'armement début novembre indiquant : « Préparons-nous à nous donner le pouvoir de décider ce que nous produisons ».

Car aux dires du gouvernement français, Israël serait un pays en guerre dont les fabricants d'armes, partenaires de la base industrielle et technologique de défense (BITD) française, revendent à l'étranger les maillons achetés. Le 26 mars, le ministre des armées Sébastien Lecornu avançait que les composants vendus par Eurolinks à son client israélien sont réservés à la réexportation vers d'autres pays clients, la licence délivrée par l'État français ne « donnant pas droit à l'armée israélienne de les utiliser ». Le gouvernement assurait jusqu'alors ne fournir directement de matériel à Israël qu'à destination de son système défensif comme le Dôme de fer qui intercepte notamment des roquettes du Hamas.

Pour Selma, l'argument selon lequel les livraisons militaires seraient réservées à la défense d'Israël brouille encore la position de la France dans le conflit :

La notion de défense est très malléable. Parce que finalement qu'est-ce que ça veut dire de se défendre, pour une armée coloniale qui massacre, tue et vole les Palestiniens depuis 75 ans ?

Si d'aucuns s'inquiètent de voir le gouvernement changer aussi vite son fusil d'épaule et admettre des livraisons militaires en dehors du champ de la défense, lui plaide plutôt pour la bonne foi des clients israéliens de la BITD française. Et la sienne en passant, se dédouanant de la destination de sa production. « La globalisation de la production de l'armement offre aux vendeurs une plus grande possibilité de se défausser de leurs responsabilités en affirmant ne pas pouvoir contrôler l'utilisation finale de tels ou tels éléments vendus à une entreprise basée dans un autre pays », affirme Patrice Bouveret, co-fondateur et directeur de l'Observatoire des armements, un centre indépendant d'expertise et de documentation de la politique d'armement française.

Mais pour le ministre des armées, pas de principe de précaution qui tienne malgré les massacres à répétition documentés depuis l'offensive israélienne sur Gaza. « La France n'a absolument rien à se reprocher », appuyait-il encore dans sa déclaration en réaction à l'enquête de Disclose et Marsactu. Une position qui ne fait pourtant pas l'unanimité chez ses partenaires de l'OTAN. En février, le gouvernement de Wallonie en Belgique interdisait les livraisons de poudres d'explosif vers Israël, alors qu'elles aussi étaient destinées à la réexportation. Puis, ce 19 mars, c'était au tour du Canada d'annoncer l'arrêt de l'envoi d'armes à Israël, deux semaines après qu'une coalition d'avocats et de citoyens d'origine palestinienne ait déposé une plainte contre le gouvernement de Justin Trudeau. Cette plainte invoquait un risque sérieux que les armes exportées servent à commettre ou faciliter des violations graves du droit international ou humanitaire. Depuis décembre 2014, date de son entrée en vigueur, le Traité sur le commerce des armes des Nations unies prévoit l'interdiction des exportations lorsque des clients sont soupçonnés de crimes de guerre, et la révision des autorisations.

Si une partie de ces maillons sont peut-être réexportés, le gouvernement n'est pas en mesure d'affirmer que de quelconques détournements soient opérés au profit de l'armée israélienne. Car sur place, aucun contrôle n'est réalisé. « On nous dit qu'on vend seulement des armes défensives. Et maintenant que l'enquête est sortie et prouve le contraire, on nous promet la main sur le cœur qu'Israël n'utilise pas les composants militaires », avance Loïc, porte-parole de Stop Arming Israel en France.

L'année dernière, le rapport présenté au Parlement sur les exportations d'armement de la France mentionnait un montant de 15 millions d'euros de ventes autorisées par des licences codées sous le classement européen du matériel de guerre. Cependant, la nature précise et la quantité des armes livrées restent, elles, confidentielles.

Crime et complicités

« 15 millions d'euros, soit 0,2 % de l'exportation globale (de la BITD française, NDLR), ce n'est rien », objecte quant à lui Sébastien Lecornu, reprenant le dernier montant connu. Qu'en est-il du montant actuel ? « La somme de 2023 n'est pas encore complètement stabilisée, ajoute-t-il, parce que ce sont les commandes réellement exécutées dont je vous parle ». Comprendre : des entreprises françaises continuent de vendre leur production à Israël grâce aux licences d'exportation directement délivrées par le gouvernement. Un pan de l'industrie auquel il faut ajouter les biens à double usage, dont Patrice Bouveret souligne les exportations chaque année :

Lecornu feint aussi d'oublier le montant des composants à double usage, civil et militaire, qui était de 159 millions d'euros en 2021, soit six fois plus important, et de 34 millions d'euros en 2022. La dangerosité d'un élément militaire n'est pas proportionnelle à son coût.

La plainte de la famille Shuheibar illustre ce propos. En 2014, alors qu'Israël lance son opération Bordure protectrice sur Gaza, un missile s'abat sur la maison de la famille Shuheibar et tue trois enfants : Jihad (10 ans), Wassim (9 ans) et Afnan (8 ans). Parmi les débris, les survivants retrouvent un capteur de position d'Eurofarad (renommée Exxilia) fabriqué en France. La famille porte plainte contre l'entreprise française pour « complicité de crime de guerre » et « homicide involontaire ».

Début 2018, une information judiciaire est ouverte. Exxelia réplique que son exportation avait reçu le feu vert des autorités françaises. La première plainte donne lieu à une enquête préliminaire classée sans suite par le parquet de Paris. Exxelia fait également valoir sa position de maillon dans la chaîne des fabricants de la guerre : l'entreprise exporte ses produits vers Israël par l'intermédiaire du revendeur israélien Relcom qui compte parmi ses clients Elbit Systems, Israel Aerospace Industries (IAI), le ministère de la défense israélien et la société Rafael Advanced Defense Systems.

Après une nouvelle plainte, la famille Shuheibar est entendue le 18 juillet 2023 par une juge d'instruction au tribunal de Paris. L'enquête toujours en cours pourrait marquer un précédent en matière de responsabilité pénale des marchands d'armes de l'industrie française et « créer une brèche dans le système français actuel où les entreprises s'abritent derrière l'autorisation reçue du gouvernement sans s'interroger sur leur propre responsabilité », avance Patrice Bouveret. Ce 12 mars, un collectif d'ONG annonçait poursuivre en justice le Danemark afin qu'il suspende ses exportations d'armes vers Israël. Une plainte déposée à l'encontre de la police nationale et du ministère des affaires étrangères, s'inscrivant dans la continuité d'un tribunal néerlandais qui a ordonné mi-février aux Pays-Bas d'arrêter l'exportation de pièces de F-35 à destination d'Israël.

Le nerf des affaires

« Techniquement, avoir massacré et testé des armes pendant des mois sur les Palestiniens, c'est un coup de force pour Israël. Et les boîtes françaises du secteur de l'armement vont être en demande de cette expérience », atteste Loïc de Stop Arming Israel. Ce printemps, les clients de l'industrie israélienne de l'armement n'auront pas à se rendre à Gaza pour la voir à l'œuvre. Du 13 au 17 juin prochain, c'est au Parc des expositions de Villepinte que les fournisseurs de l'armée israélienne tiendront leurs stands au salon Eurosatory.

Au total, ils seront 71 fabricants dont Elbit Systems et IAI, leaders mondiaux ancrés via leurs partenariats dans le complexe militaro-industriel français. « Certes, il n'existe pas de tanks fabriqués en France et envoyés en Israël, mais il existe des pièces détachées comme celles fabriquées par Thalès en co-entreprise (UAV Tactical Systems) avec Elbit Systems pour la conception du drone Watchkeeper », soutient Loïc.

Les collaborations de Dassault avec Elbit Systems font partie intégrante de la politique du géant français qui se targue aussi de ses nombreux investissements dans plusieurs fonds israéliens comme Pitango Venture Capital, le plus grand fonds capital-risque israélien de près de 3 milliards de dollars sous gestion.

Parmi les clients de la pointe israélienne, on retrouve en outre les institutions européennes. Jusqu'à son crash en mer en 2020, l'agence de gardes-frontières Frontex utilisait le drone Hermes 900 d'Elbit Systems pour surveiller les flux de migrants en mer Méditerranée, réduisant drastiquement les patrouilles physiques qui pouvaient encore secourir les embarcations naufragées. Plus récemment, en novembre 2023, Disclose a révélé que la police française utilise un logiciel de reconnaissance faciale de la société israélienne Briefcam depuis 2015 en toute illégalité. Selon l'ONG Who Profits, ce dernier serait utilisé dans les zones de Jérusalem-Est occupées par les colons israéliens. En France, ce système est déployé au niveau national par le ministère de l'intérieur en dehors du cadre légal prévu par les directives européennes et la loi française Informatique et Libertés.

La guerre, droit et pratique

« Chaque fois qu'un conflit se déclenche, le gouvernement commence par pratiquer le silence sur les exportations d'armement et attend d'être interpellé (...) pour affirmer qu'il surveille et a pris toutes les précautions afin que le matériel français ne soit pas utilisé à des fins répressives », rappelle Patrice Bouveret. Une pression médiatique ponctuelle que devrait pourtant canaliser une nouvelle disposition dans l'arsenal législatif : depuis août 2023, une délégation parlementaire d'évaluation des exportations d'armement est prévue par la loi de programmation militaire (LPM) qui fixe la stratégie budgétaire des armées jusqu'en 2030.

En novembre dernier, à l'image des dockers grévistes de la CGT qui avaient refusé de charger le matériel militaire durant la guerre d'Indochine en 1949 à Marseille et Oran, des dockers de Barcelone ont tenté de bloquer les navires d'armements destinés à Israël. Pour Loïc de Stop Arming Israel, les révélations en lien avec Eurolinks pourraient marquer une nouvelle phase dans la mobilisation pour la Palestine, car « beaucoup de salariés finissent par comprendre qu'ils sont un des maillons de cette grande chaîne meurtrière ».


1Mathias Destal, Ariane Lavrilleux, Pierre Leibovici, et Nina Hubinet, « Livraison à Israël d'équipements pour mitrailleuses : la France entretient l'opacité », Disclose, 28 mars 2024

2Ariane Lavrilleux et Nina Hubinet, « Une entreprise marseillaise expédie des composants pour fusils mitrailleurs vers Israël », Marsactu, 26 mars 2024

This Is The Weapon That Is Being Used To Destroy America’s Middle Class

By Michael Snyder The middle class in the United States has been steadily shrinking, and the gap between the ultra-wealthy and the rest of us...

This Is The Weapon That Is Being Used To Destroy America’s Middle Class

Iran Strikes Israel

Par : AHH

Garland Nixon interviews Laith Marouf — West Asia update — on a seismic week which changed our world. Le roi est mort, vive le roi!

🔹Iran’s retaliation is historic for Palestine, the region, our world. Zio-USUK suffered a strategic defeat, on top of moral defeat of Gaza
🔹the regional war has moved from non-state actors to state-on-state [with the implications of aligned alliances a la 1914]
🔹Iran forced Anglo-Zionist-NATO alliance to reveal their air defenses (AD), including radars, locations, capabilities, occult allies (GCC), tactics, etc.  It made clear Franco-Brits are vassals; the combined West is a totalitarian Empire under a single diktat, for those oblivious the last six months of Genocide…
🔹Iran has started bleeding both their budgets/treasure ($3+ BILLION cost in a few hours!) and air defense interceptors/warjets wear & tear/munitions through massive unprecedented swarm of cheap drones
🔹Iran demonstrated, in addition to precision of its older drones/missiles (! Thx Comrades BeiDou & GLONASS), significant deterrence
🔹Israel demonstrated its survival is dependent on combined West – demoted to abject vassal like Bahrain from its former optical strut
🔹even this western defense is proven worthless, as in 404. US funded and part-built air defenses were thoroughly exposed.
🔹as they proved they could take down western AD using older drones and Scuds, in real war they would rapidly degrade airbases and hardware required for the sole remaining advantage of Anglo-Zionists – air power; Hamas has exposed ground war inadequacy and Houthis the lost naval force projection.
🔹Everything in Israel today exists by Grace of Iran (!!!). It can be leveled
🔹Hezbollah today salted the wounded by blasting another “Iron” Dome AD complex in north occupied Palestine
🔹during the Iranian aerial slap, Netanyahoo hid in the Jerusalem bunker of the messianic Jewish billionaire funding the Red Heifer sacrifice, destruction of Al Aqsa Masjid and building of the Third Temple on its ruins. The crazed want Armageddon. The Danger remains
🔹A lesson learned by multipolar Global Majority during this measured & mild Iranian deterrence action: the US will need to bring all its forces for zionazi proxy to have a chance! Thus dominoes will quickly fall everywhere else, whether 404, Korea, etc.. [unfortunately, this INCREASES risk of total West Asian war.. all now have a vested interest in finishing off the Last Satanic Empire in such a distant and predictable weak theater, also given its tenuous logistics and abject emotional messianic devotion. iow, an emotional albatross]
🔹As Houthis have same weaponry as Iran, they are shown to have pulled their punches in Red Sea.. more proof of imperial lunacy to keep fighting a lost war, merely for optics
🔹if USUK persist, they will end up third world countries at the end of this mad devotion to Zion [AHH: actually, a best case scenario at this point]
🔹Jordanian compradore regime will soon cease to exist; its fate is linked to zionism now
🔹the Arab region now plans for the day after collapse of Zion, and eviction of USUK (provided we’re still alive); this is not merely Greater Syria but other natural agglomerations which used to exist prior to arrival of West or even Turks
🔹Garland: the strike on Israel was an Exclamation Point of the [arrival] of the Multipolar World

Pour la première fois, le porte-avions français placé sous commandement de l’OTAN

La France va placer pour la première fois le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de sa flotte, sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour une mission de 15 jours en Méditerranée, a annoncé jeudi l'état-major des armées.

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Iran’s ‘Strategic Patience’ lifts to Serious Deterrence

Par : AHH

Iran’s retaliatory strikes against Israel were not conducted alone. Strategic partners Russia and China have Tehran’s back, and their role in West Asia’s conflict will only grow if the US doesn’t keep Israel in check.

By Pepe Escobar at The Cradle.

A little over 48 hours before Iran’s aerial message to Israel across the skies of West Asia, Russian Deputy Foreign Minister Sergey Ryabkov confirmed, on the record, what so far had been, at best, hush-hush diplomatic talk:

The Russian side keeps in contact with Iranian partners on the situation in the Middle East after the Israeli strike on the Iranian consulate in Syria.

Ryabkov added, “We stay in constant touch [with Iran]. New in-depth discussions on the whole range of issues related to the Middle East are also expected in the near future in BRICS.”

He then sketched The Big Picture:

Connivance with Israeli actions in the Middle East, which are at the core of Washington’s policy, is in many ways becoming the root cause of new tragedies.

Here, concisely, we had Russia’s top diplomatic coordinator with BRICS – in the year of the multipolar organization’s Russian presidency – indirectly messaging that Russia has Iran’s back. Iran, it should be noted, just became a full-fledged BRICS+ member in January.

Iran’s aerial message this weekend confirmed this in practice: their missile guidance systems used the Chinese Beidou satellite navigation system as well as the Russian GLONASS system.  

This is Russia–China intel leading from behind and a graphic example of BRICS+ on the move.

Ryabkov’s “we stay in constant touch” plus the satellite navigation intel confirms the deeply interlocked cooperation between the Russia–China strategic partnership and their mutual strategic partner Iran. Based on vast experience in Ukraine, Moscow knew that the biblical psychopathic genocidal entity would keep escalating if Iran only continued to exercise “strategic patience.”

The morphing of “strategic patience” into a new strategic balance had to take some time – including high-level exchanges with the Russian side. After all, the risk remained that the Israeli attack against the Iranian consulate/ambassador’s residence in Damascus could well prove to be the 2024 remix of the killing of Archduke Franz Ferdinand.

Marco Polo with elephants and camels arriving at Hormuz on the Gulf of Persia from India – Boucicaut Master

And don’t forget the Strait of Hormuz

Tehran did manage to upend the massive Western psychological operations aimed at pushing it into a strategic misstep.

Iran started with a misdirecting masterstroke. As US–Israeli fear porn went off the charts, fueled by dodgy western “intel,” the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) made a quick sideways move, seizing an Israeli-owned container ship near the Strait of Hormuz.

That was an eminently elegant manoeuvre – reminding the collective west of Tehran’s hold on the Strait of Hormuz, a fact immeasurably more dangerous to the whole western economic house of cards than any limited strike on their “aircraft carrier” in West Asia. That did happen anyway.

And once again, with a degree of elegance. Unlike that ‘moral’ army specialized in killing women, children, and the elderly and bombing hospitals, mosques, schools, universities, and humanitarian convoys, the Iranian attack targeted key Israeli military sites such as the Nevatim and Ramon airbases in the Negev and an intel center in the occupied Golan Heights – the three centers used by Tel Aviv in its strike on Iran’s Damascus consulate.

This was a highly choreographed show. Multiple early warning signs gifted Tel Aviv with plenty of time to profit from US intel and evacuate fighter jets and personnel, which was duly followed by a plethora of US military radars coordinating the defense strategy.

It was American firepower that smashed the bulk of what may have been a swarm of 185 Shahed-136 drones – using everything from ship-mounted air defense to fighter jets. The rest was shot down over Jordan by The Little King’s military – the Arab street will never forget his treachery – and then by dozens of Israeli jets.

Israel’s defenses were de facto saturated by the suicide drone-ballistic missile combo. On the ballistic missile front, several pierced the dense maze of Israel’s air defenses, with Israel officially claiming nine successful hits – interestingly enough, all of them hitting super relevant military targets.

The whole show had the budget of a mega blockbuster. For Israel – without even counting the price of US, UK, and Israeli jets – just the multi-layered interception system set it back at least $1.35 billion, according to an Israeli official. Iranian military sources tally the cost of their drone and missile salvos at only $35 million – 2.5 percent of Tel Aviv’s expenditure – made with full indigenous technology.

A mural in Palestine Square, Tehran, reads in Hebrew: “The next slap will be harsher”

A new West Asian chessboard

It took only a few hours for Iran to finally metastasize strategic patience into serious deterrence, sending an extremely powerful and multi-layered message to its adversaries and masterfully changing the game across the whole West Asian chessboard.

Were the biblical psychopaths to engage in a real Hot War against Iran, there’s no chance in hell Tel Aviv can intercept hundreds of Iranian missiles – the state-of-the-art ones excluded from the current show – without an early warning mechanism spread over several days. Without the Pentagon’s umbrella of weaponry and funds, Israeli defense is unsustainable.

It will be fascinating to see what lessons Moscow will glean from this profusion of lights in the West Asian sky, its sly eyes taking in the frantic Israeli, political, and military scene as the heat continues to rise on the slowly boiling – and now screaming – frog.

As for the US, a West Asian war – one it hasn’t scripted itself – does not suit its immediate interests, as an old-school Deep State stalwart confirmed by email:

That could permanently end the area as an oil-producing region and astronomically raise the oil price to levels that will crash the world financial structure. It is conceivable that the United States banking system could similarly collapse if the oil price rises to $900 a barrel should Middle East oil be cut off or destroyed.

It’s no wonder that the Biden combo, days before the Iranian response, was frantically begging Beijing, Riyadh, and Ankara, among others, to hold Tehran back. The Iranians might have even agreed – had the UN Security Council imposed a permanent ceasefire in Gaza to calm the regional storm. Washington was mute.

The question now is whether it will remain mute. Mohammad Bagheri, chief of the General Staff of the Iranian Armed Forces, went straight to the point:

We have conveyed a message to America through the Swiss Embassy that American bases will become a military target if they are used in future aggressive actions of the Zionist regime. We will consider this as aggression and will act accordingly.

The US dilemma is confirmed by former Pentagon analyst Michael Maloof:

We have got some 35 bases that surround Iran, and they thereby become vulnerable. They were meant to be a deterrence. Clearly, deterrence is no longer on the table here. Now they become the American’ Achilles heel’ because of their vulnerabilities to attack.

All bets are off on how the US–Israel combo will adapt to the new Iranian-crafted deterrence reality. What remains, for the historic moment, is the pregnant-with-meaning aerial show of Muslim Iran singlehandedly unleashing hundreds of drones and missiles on Israel, a feat feted all across the lands of Islam. And especially by the battered Arab street, subjugated by decrepit monarchies that keep doing business with Israel over the dead bodies of the Palestinians of Gaza.

La guerre des devises et l’avenir du dollar

 Dans la guerre entre l’alliance occidentale et l’axe asiatique, les médias se concentrent sur le champ de bataille ukrainien. La vraie guerre est celle des devises, avec une Russie capable de détruire le dollar.

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Iran’s Retaliation: Early Implications

Par : AHH

Iran’s Retaliation: Implications of the Attack on Israel | Syriana Analysis W/ Mohammad Marandi

Join us as we explore the recent unprecedented Iranian attack on Israel, which consisted of a wave of drones and missiles launched in retaliation for an attack on the Iranian consulate in Syria. Dr. Mohammad Marandi, a Professor at the University of Tehran, provides insights on the implications of this attack.

“The era of strategic patience is over.” As with Bears forced to awaken over Genocide in Novorossiya, it is active deterrence from now on.

Iran–Israël. Une escalade en forme de poker menteur

Par : Ziad Majed

L'attaque de l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril est venue en réponse au bombardement de son consulat à Damas le 1er avril qui a fait 16 morts, dont des officiers des Gardiens de la révolution. Cette opération soulève plusieurs questions sur la stratégie de Téhéran et de ses alliés dans la région, mais aussi de la Jordanie, ainsi que sur le degré d'autonomie d'Israël par rapport au parapluie américain.

En utilisant plus de 200 drones et une centaine de missiles pour attaquer Israël dans la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran envoie un message clair. Si les frappes israéliennes contre ses forces, ses centres militaires et ses sites d'approvisionnement en Syrie ne sont pas nouvelles, le ciblage de sa mission consulaire et diplomatique — protégée par les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 — constitue une ligne rouge. Cela explique sa réponse militaire et peut en appeler d'autres, plus élaborées si nécessaire, dirigées directement depuis la République islamique ou par l'intermédiaire d'alliés régionaux et de milices loyales en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.

En marge de cette même attaque, l'Iran a toutefois clairement indiqué qu'il tenait à éviter une guerre totale avec Israël, et bien sûr avec son allié américain. Annoncée en amont, sa riposte n'avait pas pour but d'infliger à Israël des dégâts considérables ni des pertes humaines qui justifieraient une nouvelle confrontation. Tel-Aviv, Washington et leurs alliés ont eu le temps d'abattre la plupart des 300 drones et missiles détectés sans surprise en provenance du territoire iranien. Après ces représailles, l'Iran tente donc de revenir aux règles d'engagement1 dont les termes ont été violés lors du bombardement contre le consulat. Il a répondu par une démonstration de force dans le ciel de la région, mais sans pertes israéliennes au sol.

Prudence américaine

De son côté, Israël cherche à profiter de la situation pour détourner l'attention de sa guerre génocidaire en cours à Gaza et de ses crimes en Cisjordanie. Il espère aussi mobiliser un nouveau soutien occidental dont il a récemment perdu une partie, ou du moins l'unanimité. Il demeure qu'après cette attaque, Tel-Aviv risque de voir sa liberté de mouvement considérablement réduite dans la région — c'est-à-dire en dehors de la Palestine —, alors que les frappes militaires avaient jusque-là lieu sans crainte de représailles. Cette nouvelle donne devrait le pousser à renforcer sa coordination avec les Américains avant de lancer de nouvelles attaques contre Téhéran.

Ceci nous amène à une autre observation : les États-Unis, ne veulent pas d'une escalade régionale de grande ampleur pendant une année d'élection présidentielle et dans un contexte international très tendu. Ils ont montré qu'ils étaient prêts à défendre la « sécurité d'Israël » sur le terrain. Néanmoins, les annonces de Biden à Nétanyahou montrent que Washington ne souhaite pas participer à de futures opérations israéliennes. La Maison blanche préfère que Tel-Aviv s'abstienne de réagir et ne cherche pas à impliquer les États-Unis. Les recommandations américaines consistent à rester dans les limites de la confrontation qui ont précédé l'attaque du consulat, et à bien anticiper les conséquences de chacune des opérations à venir.

La situation actuelle met également le Hezbollah, principal allié de l'Iran, dans une position très délicate, alors que celui-ci mène une guerre contre Israël à la frontière sud du Liban, depuis le 8 octobre 2023. Tout comme son parrain, le parti chiite libanais ne veut pas d'une guerre totale. Il évite donc d'utiliser son artillerie lourde, uniquement destinée à défendre son existence et le programme nucléaire iranien — dont nul n'est menacé aujourd'hui —, afin de ne pas provoquer des réponses israéliennes dévastatrices. Car l'effondrement économique, les tensions et les divisions politiques internes font que ni le Liban, ni la base du « parti de Dieu » dans le sud ne peuvent assumer une nouvelle guerre contre Tel-Aviv à l'image de celle de 2006. Pourtant Israël augmente progressivement l'intensité de ses attaques. Cela risque d'éroder le pouvoir de dissuasion du Hezbollah, jusque-là garanti par ses missiles et par sa préparation au combat, et de faire glisser la milice vers une confrontation inéluctable.

Le choix de la Jordanie

La dernière observation concerne la Jordanie qui a vu un certain nombre de drones et de missiles iraniens traverser son espace aérien. Le royaume hachémite a participé avec les Américains — ainsi que les Français et les Britanniques — à leur interception. Indépendamment de l'indignation populaire qu'une telle action suscite dans la région, l'initiative jordanienne peut s'expliquer par la crainte d'assister à la transformation de son ciel en une zone ouverte à l'affrontement israélo-iranien. Surtout si l'Iran confie prochainement à des milices irakiennes la mission de lancer des drones depuis la frontière irako-jordanienne. Cette éventualité pourrait affecter la capacité d'Amman à maintenir une marge d'autonomie dans son rôle diplomatique régional, en tant qu'allié des occidentaux et « protecteur des lieux saints musulmans et chrétiens » à Jérusalem. Cela pourrait aussi menacer sa sécurité à un moment où la monarchie est préoccupée par ce qui se passe en Cisjordanie et par les projets de l'extrême droite israélienne de déporter des Palestiniens vers son territoire. En même temps, des doutes persistent — légitimement — sur la capacité et la volonté d'Amman d'attaquer les avions israéliens, si jamais ils pénètrent son espace aérien pour bombarder l'Iran ou ses alliés irakiens.

Les limites du respect par Israël des « recommandations » américaines dans les jours et les semaines à venir restent incertaines. Répondra-t-il à l'attaque iranienne en allant au-delà de ce qui est « acceptable » afin de reprendre l'initiative ? Comment l'Iran réagira-t-il dans ce cas ?

Les complexités s'accroissent et les objectifs des différentes parties s'opposent. D'une part, la droite suprémaciste du gouvernement de Nétanyahou veut étendre la portée de la guerre pour permettre à l'armée et aux colons de commettre davantage de crimes et d'expulsions contre les Palestiniens dans les territoires occupés. D'autre part, le premier ministre israélien voit dans la situation actuelle une opportunité d'affaiblir l'Iran et le Hezbollah. De son côté, Washington fait pression pour contenir la guerre et limiter les dégâts dans la région, mais pas dans la bande de Gaza. Enfin, Téhéran et ses alliés (principalement le Hezbollah) sont contraints de riposter aux frappes israéliennes lorsqu'elles dépassent une certaine limite, sans prendre le risque de transformer la situation en une guerre totale. Si l'on tient compte de tous ces éléments, le risque d'un embrasement sur le terrain dépassant les calculs et les réponses mesurées ne peut être exclu.

Ce qui est certain, c'est que nous sommes dans une phase où la violence et les affrontements — sous diverses formes — se poursuivront encore longtemps. Ils détermineront la suite des événements, que ce soit dans les pays directement concernés ou dans l'ensemble du Proche-Orient.


1NDLR.— Ensemble de directives provenant d'une autorité militaire désignée, adressées aux forces engagées dans une opération extérieure afin de définir les circonstances et les conditions dans lesquelles ces forces armées peuvent faire usage de la force.

À partir d’avant-hierAnalyses, perspectives

Baromètre Machabert : nos performances annuelles sont très supérieures à l’inflation, mais le CAC40 va-t-il plier ?

Dans cette capsule en deux volets, Machabert fait d’abord un point sur la construction des trois portefeuilles bâtis par Samarie & Cie pour le Courrier et dévoile à ceux qui n’auraient jamais acquis l’un des dossiers mensuels leurs performances annuelles moyennes depuis juin 2022… très (très) supérieures à l’inflation ! Pari tenu !

Machabert tente ensuite de répondre aux interrogations quant à la poursuite ou non du triple marché haussier des métaux précieux, des cryptos et des actions, en s’appesantissant notamment sur l’évolution des catalyseurs actuels des marchés boursiers, en particulier l’impact d’une possible/probable baisse des taux de la BCE (mais pas de la FED) mi-2024.

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Rep. Clay Higgins Reveals FBI Role As J6 Provocateurs

By Neenah Payne Representative Clay Higgins (Louisiana) discussed with Tucker Carlson in the video linked below the role of FBI provocateurs in setting up Americans...

Rep. Clay Higgins Reveals FBI Role As J6 Provocateurs

Where US Inflation Hit The Hardest In March 2024

By Tyler Durden The latest U.S. inflation figures were released in early April, revealing that the consumer price index (CPI) had risen by 3.5% in March 2024,...

Where US Inflation Hit The Hardest In March 2024

Two factions within the AKP

The results of the March 31 local elections have shaken things up within the Justice and Development Party (AKP). President Erdoğan’s criticism of the party’s senior levels during the Central Executive Board meeting, and the subsequent leaks to the press, are almost unprecedented. Here, Erdoğan is clearly addressing the grassroots of the Party.

Following the defeat in the election, some within the AKP, who had been quietly expanding their personal wealth, suddenly turned into critics and started speaking out. So did those who sided with the Democracy and Progress Party (DEM) affiliated with the PKK terrorist organization during and after the elections in city of Van…

L’article Two factions within the AKP est apparu en premier sur Strategika.

Belloubet continue l’oeuvre de grand déclassement des enseignants

Beaucoup attribuent le malaise enseignant à un problème de salaires. Nous pensons plutôt que le premier problème rencontré par nos hussards noirs, tient à leur perte progressive et continue d’autonomie dans leur pratique professionnelle… et à leur déclassement dans la grande oeuvre d’uniformisation, pour ne pas dire de robotisation de l’enseignement public. Et la ministre Belloubet continue consciencieusement ce projet séculaire avec la labellisation des manuels scolaires.

Nicole Belloubet, dont beaucoup s’interroge sur la place réelle qu’elle occupe dans le dispositif éducatif, continue fidèlement l’oeuvre de prolétarisation et de soumission dont les enseignants sont victimes depuis l’invention de la “massification” de l’enseignement et même sans doute bien avant. Ainsi, elle avance sur la voie de la labellisation des manuels scolaires, qui permettra à la bureaucratie de “conseiller” certains manuels plutôt que d’autres selon la technique du Nudge dont nous avons déjà parlé.

Concrètement, cette labellisation permettra de dire aux enseignants quels sont les “bons manuels” à recommander aux élèves.

L’opération est très bien résumée par le syndicat SNALC :

Les critères primordiaux ont à voir avec les valeurs républicaines, la conformité scientifique, par rapport aux programmes et à la didactique ainsi que la qualité de la langue employée. D’autres critères pédagogiques entrent en ligne de compte ensuite. (…)

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.

Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux soit parce qu’ils remettent en cause la liberté pédagogique, soit parce qu’ils semblent avoir pour objectif de donner du « prêt à enseigner » à des contractuels recrutés à la hâte en septembre.

Syndicat SNALC

Bref, l’uniformisation de la pédagogie est en cours, et de préférence par le bas. La bureaucratie éducative ne veut plus d’enseignants autonomes qui transmettent un savoir avec leur personnalité. Vive l’enseignant interchangeable, robotisé, soumis à des stéréotypes dont il a interdiction de sortir…

Les syndicats enseignants hurlent contre ce projet de passage collectif au rabot de la norme décidée d’en haut, dont nous avons encore montré ce week-end par quoi on pouvait la remplacer.

En attendant, c’est un peu le paradoxe enseignant : on veut la garantie de l’emploi, on veut être payé par le contribuable, mais on veut être libre, c’est-à-dire ne rendre de compte qu’à soi-même. Quand les chiens se rêvent en loups…

Rappelons que nous proposons :

  • la généralisation du chèque scolaire
  • l’autonomie des établissements
  • la fin du statut de fonctionnaires pour les enseignants

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Haut responsable yéménite : cette opération serait un prélude à une bataille d’une envergure encore plus grande

Press TV. «Les équations régionales ne sont plus dictées par les États-Unis, car cela a été évolué depuis le début de l’opération Tempête d’Al-Aqsa et l’implication du Yémen dans le soutien à Gaza».

Chronique de la résistance : l’Iran s’impose et change «la donne»

Le 13 avril 2024 est une date historique à retenir, puisque ce jour-là toute une nouvelle part de l’édifice de dissuasion israélien s’est écroulée. Tôt ou tard, cet état finira par devenir inutile et sans intérêt pour l’hégémonie occidentale.

Peur de l’insurrection : Attal renforce discrètement l’arsenal de l’infiltration policière

On le sait, et l’approche des Jeux Olympiques n’arrange rien, le gouvernement a peur d’une insurrection, tant l’écoeurement est fort devant les dérives du capitalisme de connivence et le dilettantisme cynique avec lequel Macron gère le pays. Depuis plusieurs années, le pouvoir ne cense de renforcer l’arsenal de la contre-insurrection qui lui permet de mettre les révoltes en échec. Discrètement, Gabriel Attal vient de prendre un arrêté pour renforcer le dispositif de surveillance des populations… au nom de la lutte contre les ingérences étrangères, bien sûr.

Les syndicats policiers, on le voit, s’en frotte les mains : le Premier Ministre a pris un arrêté pour renforcer la lutte contre-insurrectionnelle du gouvernement. Cet arrêté, pris en application d’une cascade de décret, prévoit ceci :

Autrement dit, les policiers auront désormais le droit d’agir sous une fausse identité ou sous une fausse qualité pour mieux passer inaperçus.

On comprend désormais que, après l’infiltration cognitive dont nous avons beaucoup parlé, c’est l’infiltration réelle, physique, qui se prépare à grande échelle pour mater toute tentative de rébellion en pratiquant du renseignement humain auprès des révoltés.

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Les thèses de l’OTAN font de nouveaux adeptes…

Par : pierre

Si la Russie attaque la Pologne, « nous avons un devoir d’assistance mutuelle, (…) nous devrons les aider à se défendre ». Dans le climat russophobe installé par les grands médias, cette déclaration, qui date du 3 avril, apparaît tristement banale. Elle reflète fidèlement le principal argument de l’UE : aider militairement l’Ukraine serait nécessaire pour dissuader Moscou d’avaler tout cru ses voisins. Jusqu’à l’Oder et au Danube. Et pourquoi pas jusqu’au Rhin, puis qui sait jusqu’à la pointe de la Bretagne ?

Ce qui aurait dû attirer l’attention sur la scène politique française est l’auteur de la phrase. C’est en effet Manon Aubry (photo), eurodéputée sortante et tête de liste pour les élections européennes de La France insoumise (LFI), qui rejoint ainsi un camp déjà bien fourni : celui des partisans de l’OTAN vue comme l’outil de défense collective de l’Occident menacé par les ambitions du Kremlin. Jusqu’à présent, le mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon, et qui revendique l’étiquette de « gauche radicale », s’était plutôt distingué par son opposition de principe à l’Alliance atlantique.

… La suite de l’article est réservée aux abonnés

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