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Aujourd’hui — 28 mars 2024Korben

Toolong – Un excellent outil pour gérer vos fichiers de log

Par : Korben

Non, Toolong n’est pas ce qu’a dit votre correspondante américaine la première fois qu’elle vous a vu en maillot de bain. C’est plutôt (le chien) un outil vachement pratique qui s’utilise ne ligne de commande et qui permet d’afficher, suivre en temps réel, fusionner les fichiers de log et d’y rechercher tout ce que vous voulez.

L’outil est capable d’appliquer une petite coloration syntaxique sur les formats de journalisation classique comme ceux d’un serveur web par exemple. Il est également capable d’ouvrir très rapidement de gros fichiers même s’ils font plusieurs gigas.

Si vous travaillez avec des fichiers JSONL, Toolong les affichera également au format pretty print. Il prend également en charge l’ouverture des fichiers .bz et .bz2.

De quoi arriver à vos fins beaucoup plus facilement qu’en jouant avec tail, less, ou encore grep.

Toolong est compatible avec Linux, macOS et Windows et pour l’installer Toolong, la meilleure solution actuelle consiste à utiliser pipx :

pipx install toolong

Vous pouvez également l’installer avec Pip :

pip install toolong

Note : Si vous utilisez Pip, il est recommandé de créer un environnement virtuel pour éviter les conflits de dépendances potentiels.

Une fois Toolong installé, la commande tl sera ajoutée à votre PATH. Pour ouvrir un fichier avec Toolong, ajoutez les noms de fichiers en arguments de la commande :

tl fichierdelog.log

Si vous ajoutez plusieurs noms de fichiers, ils s’ouvriront dans des onglets. Ajoutez l’option --merge pour ouvrir plusieurs fichiers et les combiner en une seule vue :

tl access.log* --merge

Voilà, l’essayer, c’est l’adopter. Si vous manipulez de gros logs, Toolong pourra vous faire gagner un max de temps !

Merci à Lorenper

Hier — 27 mars 2024Korben

Le premier cobaye Neuralink s’éclate sur Civilization VI

Par : Korben

Vous vous souvenez sûrement de Neuralink, la startup fondée par Elon Musk qui veut révolutionner les interfaces cerveau-machine ? Eh bien, figurez-vous que leur premier cobaye humain, un certain Noland Arbaugh, s’est amusé comme un petit fou avec son nouveau gadget greffé dans le ciboulot !

Ce cher Noland, un jeune homme de 29 ans paralysé des épaules jusqu’aux pieds suite à un accident de plongée, a eu l’immense privilège de recevoir l’implant Neuralink N1 en janvier dernier. Et croyez-moi, il n’a pas perdu de temps pour tester son joujou high-tech !

Lors d’un livestream sur X (l’ex-Twitter, vous suivez ?), notre cher patient a fait une démonstration époustouflante en jouant aux échecs sur ordi rien qu’avec la force de son esprit. Tel un Jedi de la stratégie, il a déplacé les pièces sur l’échiquier virtuel en un clin d’œil, laissant les spectateurs bouche bée.

Mais ce n’est pas tout ! Noland nous a confié qu’il avait déjà passé une nuit blanche à s’éclater sur Civilization VI, le célèbre jeu de stratégie. Avant son opération, il devait compter sur un pote pour l’aider à jouer, ce qui était loin d’être idéal pour enchaîner les parties jusqu’au bout de la nuit.

Maintenant, grâce à son implant miracle, il peut s’adonner à sa passion sans limites ! Enfin, presque… La seule contrainte, c’est d’attendre que son gadget se recharge quand il a épuisé toute la batterie. Mais bon, c’est un détail quand on peut à nouveau profiter des joies du gaming de manière autonome, non ?

Et ce n’est pas fini ! Notre champion a aussi réussi l’exploit de terminer deuxième à Mario Kart 8 Deluxe en affrontant son père et un ami. Pas mal pour un débutant qui pilote son kart à la force de la pensée !

Bien sûr, comme le souligne Noland, tout n’est pas encore parfait avec cette technologie. Il reste du chemin à parcourir pour que Neuralink tienne toutes ses promesses. Mais avouez que c’est quand même un sacré bond en avant pour redonner de l’autonomie et des loisirs aux personnes paralysées. Bravo Elon 🙂

D’ailleurs, le grand gourou de la tech, ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là. Son objectif ultime ? Utiliser les implants pour « shunter » les signaux du cortex moteur directement vers les membres paralysés, histoire de contourner les lésions de la moelle épinière. Carrément !

Mais avant d’en arriver là, Neuralink va devoir convaincre les autorités américaines que ses expériences sont éthiques et sans danger, car la startup a déjà fait polémique avec ses tests sur les animaux, accusée d’avoir provoqué des souffrances inutiles sur des singes, des cochons et probablement Bruno Le Maire si on en croit la dernière annonce du déficit français.

Espérons que cette success story avec Noland ouvre la voie à des essais cliniques plus larges, histoire de transformer la vie d’autres personnes dans sa situation. En attendant, on peut toujours rêver au jour où on pourra tous s’affronter sur Civilization ou Mario Kart par la simple force de notre cerveau !

Perso, si Neuralink me permet de débrancher à la demande le son de mes oreilles quand j’ai les enfants dans les pattes, je me le fait implanter tout de suite !

Source

VLC dévoile les sombres dessous de la signature d’apps Android

Par : Korben

Astuces VLC

La sécurité sur Android et plus particulièrement la signature des applications c’est loin d’être tout beau tout rose. Vous le savez peut-être, notre bon vieux VLC, a quelques soucis pour mettre à jour son app Android sur le Play Store ces derniers temps.

Alors pourquoi ce blocage ? Eh bien tout simplement parce que Google a décidé de rendre obligatoire l’utilisation des App Bundles pour toutes les applications proposant des fonctionnalités TV. Jusque-là, pas de problème me direz-vous. Sauf que ce nouveau format nécessite de fournir sa clé de signature privée à Google. Et ça, c’est juste im-po-ssible pour l’équipe de VLC !

Fournir sa clé privée à un tiers, c’est comme donner les clés de son appartement à son voisin. C’est la base de la sécurité : ce qui est privé doit le rester. Sinon autant laisser sa porte grande ouverte avec un panneau « Servez-vous » ! 😅

Depuis les débuts d’Android, chaque app doit être installée via un fichier APK. Ce fichier contient tout le nécessaire : le code, les ressources, les données… Et pour vérifier qu’un APK est authentique, il doit être signé avec une clé privée générée par le développeur. N’importe qui peut alors vérifier la clé publique utilisée pour signer le fichier.

L’avantage de ce système est de garantir l’intégrité de l’app. Si le développeur perd sa clé privée ou son mot de passe, impossible de publier des mises à jour car la nouvelle signature ne correspondra pas. Et s’il file sa clé à quelqu’un d’autre, cette personne pourra signer ses propres versions qui seront considérées comme légitimes. Vous voyez le problème maintenant ?

Avec les App Bundles, on passe à un système de double signature où une clé de téléchargement (upload key) permet au Play Store de vérifier que celui qui envoie le fichier est légitime. Jusque-là, ça va. Mais où clé de signature (release key), doit être détenue par Google ! Autrement dit, le Play Store signe l’app à la place du développeur. C’est donc cette clé privée que Google réclame aujourd’hui à VLC.

Google a bien tenté de mettre en place des mesures pour atténuer le problème, comme le dual release qui permet sur les appareils récents (Android 11+) d’installer une mise à jour signée différemment si une preuve de rotation de clé est fournie. Mais pour les apps comme VLC qui supportent aussi les vieux appareils et la TV, ça ne fonctionne pas.

Du coup, l’équipe de VLC se retrouve face à un choix cornélien :

  1. Donner sa clé privée à Google et continuer à publier normalement. Bénéfice : aucun. Risque : Google a le contrôle total sur les mises à jour et la sécurité de l’app. Autant dire que pour eux c’est non.
  2. Virer le support TV des APK publiés sur le Play Store. Avantage : pas besoin de donner sa clé privée pour les appareils récents. Inconvénient : plus de support TV pour les vieux appareils sous Android 10 et moins. Pas top.
  3. Passer full App Bundles. Avantage : aucun. Inconvénient : ça rendrait l’app incompatible avec 30% des utilisateurs actuels. Même pas en rêve !

Bref, vous l’aurez compris, l’équipe de VLC est dans une impasse et c’est pour ça qu’aucune mise à jour n’a été publiée ces derniers mois sur le Play Store.

Et ce n’est pas qu’une question de principe. Le Play Store n’est pas le seul store sur Android. VLC est aussi disponible sur le site officiel, l’Amazon AppStore, le Huawei AppGallery… Donc donner sa clé à Google compromettrait toute la chaîne de publication.

Malheureusement, sans modification de la part de Google sur ces nouvelles exigences, il n’y a pas de solution miracle pour continuer à proposer le support TV sur les vieux appareils Android via le Play Store.

C’est rageant pour les développeurs qui se retrouvent pieds et poings liés, mais c’est aussi inquiétant pour nous utilisateurs. Quand le plus gros store d’apps au monde se met à réclamer les clés privées des développeurs, on peut légitimement se poser des questions sur sa conception de la sécurité et de la vie privée.

Espérons que Google entendra les critiques et fera machine arrière sur ce point. En attendant, la seule chose à faire est de soutenir les développeurs comme VLC qui résistent encore et toujours à l’envahisseur et continuent à privilégier la sécurité de leurs utilisateurs avant tout.

Si ça vous interesse, vous pouvez suivre toute l’affaire en détail sur cet article passionnant (si si, je vous jure) : VLC for Android updates on the Play Store

Danswer – Posez des questions à vos documents directement dans Slack et compagnie

Par : Korben

Je pense qu’après tous les articles que j’ai écrit au sujet de l’IA, vous commencez à connaitre le concept de RAG (retrieval augmented generation), vous savez qu’il est possible de donner à bouffer à une IA, tout un tas de documents pour ensuite discuter avec celle-ci en utilisant le contenu comme base de connaissance.

Cela permet de poser des questions en langage naturel sur la documentation fournie. Y’a plein d’outils qui permettent de faire ça, et dernièrement, je vous ai présenté PDFToChat ou Reor qui font ça.

Et aujourd’hui, j’aimerais vous faire découvrir une solution open source de recherche unifiée nommée Danswer. Cet outil intègre plusieurs fonctionnalités essentielles, dont la recherche de documents et les réponses basées sur l’IA à partir des requêtes en langage naturel. Il se connecte également à tous les outils de travail courants, tels que Google Drive, Confluence, Github, Notion, Slack et bien d’autres. Il offre aussi une prise en charge de la discussion comme un ChatGPT qui aurait accès à vos ressources de connaissances privées. Vous pouvez même créer des assistants IA personnalisables avec différents prompts et jeux de données.

Cela permet de couvrir tout un tas de cas d’usages tels quel : accélération du support client et réduction des délais d’escalade, amélioration de l’efficacité de l’ingénierie grâce à une documentation et des historiques de code faciles à trouver, préparation des équipes de vente pour des appels plus efficaces, suivi des demandes et priorités des clients pour les équipes produit, et facilitation de la résolution autonome des problèmes liés aux services informatiques, à l’intégration et aux ressources humaines. #BurnoLeMaireLoveZeCapitalizme

Voici ce que ça donne une fois installé :

Vous pouvez même le connecter au modèle de langage LLM de votre choix (en local ou non) pour une solution entièrement cloisonnée. Il se déploie facilement avec une seule commande Docker Compose et peut être hébergé n’importe où. Vous pouvez également l’exécuter avec Kubernetes.

Pour l’installer rien de plus simple, il vous faut d’abord cloner le dépôt de Danswer :

git clone https://github.com/danswer-ai/danswer.git

ensuite, placez vous dans le dossier contenant le fichier de description du docker compose :

cd danswer/deployment/docker_compose

Puis y’a plus qu’à lancer le bousin :

docker compose -f docker-compose.dev.yml -p danswer-stack up -d --pull always --force-recreate

Ça peut prendre un quart d’heure, voire plus, selon votre connexion puisque Danswer a besoin de télécharger des modèles pour fonctionner.

Ensuite, y’a plus qu’à lancer un navigateur vers http://localhost:3000.

Ensuite pour apprendre à l’utiliser et le customiser, toute la documentation est là.

Merci à Lorenper

L’Atari 400 Mini débarque

Par : Korben

Si vous aimez le rétro-gaming qui sent bon le neuf, je tiens à vous présenter aujourd’hui l’Atari 400 Mini ! C’est le dernier joujou rétro qui déboule tout droit des années 80, mais avec un bon coup de boost côté fonctionnalités modernes.

Atari et Retro Games se sont dit « Et si on faisait renaître l’Atari 400 de 1979, mais en version mini ?« . Je me demande bien où ils ont été pêché cette idée (coucou Sega et Nintendo). Bref, ni une ni deux, les voilà qui nous sortent ce petit Atari 400 pile poil pour fêter les 45 ans de la bête.

Niveau look, c’est du pur vintage puisqu’on retrouve le design si distinctif de l’Atari 400, mais réduit de moitié. Ça a de la gueule, faut l’avouer ! Et ils ont aussi recréé à la perfection le mythique joystick Atari CX-40, rebaptisé pour l’occasion THECXSTICK avec un câble long de 1,8 m. Il y a également 5 ports USB qui vous permettront de brancher des manettes et des claviers supplémentaires.

Mais la vraie claque, c’est ce qui se cache sous le capot puisque cette mini console est capable d’émuler toute la gamme 8 bits d’Atari, des séries 400/800 aux XL/XE, en passant par la 5200. Et pour les jeux, la bonne nouvelle c’est qu’il y en a 25 préinstallés, dont des classiques indémodables comme Berzerk, Millipede, Miner 2049er, M.U.L.E. ou encore Star Raiders II. De quoi vous scotcher devant votre écran pendant des heures !

Côté image, ce sera du 720p (HD) avec connecteur HDMI et ils ont également pensé à des fonctionnalités bien pratiques, comme la possibilité de sauvegarder et reprendre sa partie à tout moment, ou même de rembobiner jusqu’à 30 secondes en arrière dans le jeu. Et plutôt que d’attendre qu’elle soit crackée et qu’on puissent y mettre n’importe quelle ROM, ils ont préféré prendre les devant en nous permettant de jouer à nos propres jeux directement depuis une clé USB. Va falloir allumer le RomStation.

Si ça vous chauffe, l’Atari 400 Mini sera disponible dès le 28 mars 2024 à un prix plus qu’abordable. Et si vous êtes pressés, vous pouvez même la précommander dès maintenant sur Amazon en passant par ce lien affilié.

Amusez-vous bien !

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Infinite Mac – Mac et NeXT dans votre navigateur

Par : Korben

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un truc qui va vous faire voyager dans le temps façon Retour vers le Futur : Infinite Mac. Il s’agit d’un projet imaginé par le génial Mihai Parparita, qui permet de faire tourner d’anciens systèmes Mac et NeXT directement dans votre navigateur web.

Mihai a utilisé WebAssembly pour porter tout un tas d’émulateurs comme Mini vMac, Basilisk II, SheepShaver, DingusPPC et même Previous. Un sacré défi qui lui a demandé pas mal de bidouilles pour que tout soit compatible. Avec ça, vous allez pouvoir revivre les grandes heures de Mac OS, de System 6 jusqu’à Mac OS 9 en passant par System 7 et Mac OS 8. Et pour les fans de Steve Jobs, y a même du NeXTStep de la 0.8 de 1988 jusqu’à OPENSTEP 4.2 sorti en 1997 !

Le truc chouette, c’est que c’est hyper simple à utiliser. Vous allez sur le site infinitemac.org, vous choisissez votre version préférée (ou custom) et hop, vous voilà propulsé 20 ou 30 ans en arrière, à l’époque où les ordis avaient encore des disquettes et où on surfait avec Netscape Navigator.

D’ailleurs, c’est marrant de voir à quel point NeXTStep était en avance sur son temps par rapport au Mac de la même époque. Genre en 1988, y’avait d’un côté System 6 qui faisait un peu pitié et de l’autre ce monstre de puissance et d’innovation qu’était le Cube de Next. Pas étonnant que notre Steve national ait fini par racheter la boîte pour créer Mac OS X par la suite.

Et vous saviez qu’à partir de NeXTStep 3.0, on pouvait lire et écrire sur les disques HFS des Mac ? Ça veut dire qu’en 2024, on peut s’échanger des fichiers entre les machines NeXT et Mac d’Infinite Mac sans aucun souci. C’est beau.

Bref, un chouette projet à explorer, surtout si vous n’avez pas connu cette époque ou si vous cherchez à retrouver les sensations de votre jeunesse d’informaticien. Infinite Mac c’est par ici !

Source de l’image + Source

À partir d’avant-hierKorben

Black – Pour formater votre code Python rapidement et sans douleur

Par : Korben

Si vous codez avec vos gros doigts boudinés toute la journée, notamment en Python, il se peut que comme 99% des codeurs, vous ne vous encombriez pas avec le formatage de votre code. Pas le temps, et l’IDE fait le minimum syndical donc ça vaaaaa.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose d’aller plus loin grâce à Black, un outil qui automatise la mise en forme de votre code Python pour qu’il soit cohérent, lisible et conforme aux normes établies notamment de PEP 8.

Pour l’installer :

pip install git+https://github.com/psf/black

Il nettoie vos merdes, mets des retours à la ligne dans vos tableaux, les fonctions, les définitions…etc., vous permet de gérer la longueur de vos lignes de code, enlève les retours à la ligne ou les points-virgules en trop, ou encore remplace les single quotes (‘) par des double quotes (« )… Et il y a encore plein d’autres petites améliorations dont vous pourrez consulter la liste ici.

black script.py

Un mode expérimental est également dispo, ce qui vous permettra de voir comment votre code sera formaté dans les prochaines versions.

black --preview script.py

Parmi les prochaines améliorations notables, on peut citer la gestion améliorée des chaînes multilignes dans les appels de fonction, où Black est désormais plus « intelligent » pour éviter d’introduire des sauts de ligne supplémentaires. En effet, avec cette nouvelle fonctionnalité, Black examine le contexte autour de la chaîne multiligne pour décider si elle doit être en ligne ou divisée en plusieurs lignes. Par exemple, lorsqu’une chaîne multiligne est passée à une fonction, Black ne divise la chaîne multiligne que si une ligne est trop longue ou si plusieurs arguments sont passés.

Il est également intéressant de noter les améliorations apportées à la gestion des parenthèses dans les dictionnaires. Désormais, pour dictionnaires avec de longues valeurs, elles sont enveloppées de parenthèses, et les parenthèses inutiles sont supprimées.

Black s’utilise donc en ligne de commande, peut aussi tourner dans un Docker et peut surtout être intégré dans vos process CI/CD pour « corriger » et formater automatiquement tout ce que vous récupérez dans les push sur le Git. Notez qu’une mesure de sécurité ralentit un peu le traitement, puisque Black vérifiera que le code reformaté produit toujours un AST (Abstract Syntax Tree) valide qui est effectivement équivalent à l’original. Si vous vous sentez en mode grosse confiance, vous pouvez utiliser le paramètre --fast pour aller encore plus vite.

Bref, c’est un excellent formateur de code qui s’intègre aussi bien dans Vim que dans Visual Studio Code ou utilisable en ligne de commande à l’ancienne comme on aime.

À découvrir ici.

Merci à Lorenper

CHEFREE M500 – Le robot pâtissier multifonction pour les geeks gourmands

Par : Korben

— Article en partenariat avec Chefree —

Comme tous les geeks, j’adore les gadgets high-tech qui me simplifient la vie. Et quand il s’agit de cuisine, quoi de mieux qu’un robot pâtissier multifonction ultra-performant pour laisser libre cours à sa créativité culinaire sans y passer des heures ?

C’est exactement ce que propose le CHEFREE M500, un concentré de technologie au service de nos papilles ^^.

Avec son imposant bol en inox de 7 litres, ce robot permet de préparer de généreuses quantités, que ce soit pour régaler toute la famille ou préparer le buffet d’une soirée entre amis. Il est entièrement en métal, ce qui lui confère une robustesse à toute épreuve. Vous pouvez enchaîner les préparations sans crainte, il ne bougera pas d’un iota grâce à ses pieds ventouses (Moi aussi j’aimerai avoir des pieds ventouses, je suis jaloux un peu).

Mais la vraie force du M500, c’est son moteur surpuissant de 1800W couplé à un ingénieux système de mélange planétaire. Rigolez pas, c’est comme ça qu’on dit. C’est pas pour mélanger des planètes mais plutôt pour faire des mélanges homogènes. Il vient à bout des pâtes les plus denses en un rien de temps et le résultat est au top ! Ses 10 vitesses s’adaptent à tous les besoins, de simples mélanges aux pétrissages intensifs et grâce au mode pétrissage intelligent, il gère seul le niveau et la durée pour obtenir une pâte nickel, prête à être travaillée.

Livré avec trois accessoires indispensables (batteur, fouet et crochet pétrisseur) en acier inoxydable, il se transforme tour à tour en robot pâtissier, en batteur-mixeur et en pétrisseur surpuissant. De quoi réaliser une multitude de recettes et donner vie à toutes vos envies sucrées ou salées : brioches ultra-moelleuses, mousses au chocolat tellement aériennes que je les ai inscrites au Salon du Bourget de l’année prochaine, pâte à pizza encore plus croustillantes que celles de Mister V… Les possibilités sont infinies !

L’autre jour, j’ai réalisé une délicieuse tarte flambée alsacienne pour ma petite famille (la recette est ici). Un jeu d’enfant avec le M500 ! Pendant qu’il s’occupait de pétrir la pâte en mode intelligent, j’ai eu tout le temps de préparer la garniture en pleurant (oui il s’agit principalement d’oignons). En 15 minutes, tout était prêt à être enfourné. Les mioches ont adoré !

Mon prochain défi, ce sera de faire des croissants avec. Ça a l’air bien long à faire quand même mais je vous mettrais ça sur mes réseaux sociaux, vous vous en doutez. Et visiblement y’a possibilité d’ajouter des accessoires dessus pour fabriquer ses propres pasta ou hacher sa viande…etc Mais rien d’annoncer officiellement donc ne vous enflammez pas trop la dessus.

L’écran tactile est aussi un vrai plus. Tout se contrôle du bout des doigts et le grand plus pour les geeks de la flemme que nous sommes tous, c’est qu’il se nettoie super facilement puisque tous les accessoires passent au lave-vaisselle, un vrai bonheur !

En résumé, le robot pâtissier CHEFREE M500 c’est la nouvelle Ferrari qui trône dans ma cuisine. Rapide, puissante, rouge (!!) et beaucoup plus utile. Le prix pour ce petit bijou est normalement de 300 euros, mais il y a -14% en ce moment sur Amazon, donc ça fait tomber le prix à un peu plus de 257 euros. Si vous faites beaucoup de patisserie, de pizzas maison (ou genre 7 litres de mayonnaises, bloups !), ça vaut le coup ;-).

MM1 – L’IA multimodale d’Apple qui « pense » différemment

Par : Korben

Vous pensiez qu’Apple se contentait de suivre les autres géants de la tech en matière d’intelligence artificielle ? Détrompez-vous ! La firme de Cupertino vient de dévoiler les secrets de son nouveau modèle d’IA baptisé MM1, et croyez-moi, ça décoiffe grave !

Alors que Google mise sur son modèle Gemini pour booster les fonctionnalités IA d’iOS 18, Apple a décidé de tracer sa propre route avec MM1. L’idée de génie ? Utiliser un dataset diversifié qui mélange allègrement du texte et des images pour entraîner cette IA nouvelle génération.

Résultat, MM1 est capable de générer des légendes pour des images de manière hyper précises, de répondre à des questions posées sur des images et même d’inférer du langage naturel à partir d’indices linguistiques et visuels. Une vraie bête de compétition !

En combinant différentes méthodes d’entraînement issues d’autres IA avec ses propres techniques maison, Apple espère ainsi rattraper son retard sur des mastodontes comme Google ou OpenAI. Et vu le niveau de performances annoncé, y a de quoi être optimiste !

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien si vous montrez une photo de votre chat à MM1, non seulement il sera capable de le reconnaître et de le décrire avec une précision redoutable, mais il pourra aussi répondre à des questions du genre « De quelle couleur est son collier ? » ou « A-t-il l’air joueur ou paresseux sur cette image ?« .

Dans l’exemple réel ci-dessous, on lui demande combien il devra payer pour les bières (photo 1) d’après le menu (photo 2). Et c’est le seul à répondre correctement, et précisemment.

Bluffant, non ?

Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Apple étant Apple, on peut s’attendre à ce que MM1 révolutionne notre façon d’interagir avec nos devices. Pourquoi pas imaginer une app qui génère automatiquement la description textulle d’une scène que vous auriez photographié ? Ou un mode « sous-titres » universel qui retranscrirait en temps réel tout ce que votre iPhone voit et entend ? Les possibilités sont infinies dès que l’IA est embarquée !

Bien sûr, tout cela n’est encore qu’à l’état de recherche pour le moment. Mais connaissant Apple, on peut parier que la firme mettra rapidement en application les promesses de MM1 dans ses futurs produits et services. iOS 19 propulsé par une IA multimodale surpuissante, ça envoie du rêve, je ne vous le cache pas.

Avec MM1, Apple prouve une fois de plus sa capacité à innover. Pendant que les autres géants de la Silicon Valley se contentent d’améliorer leurs modèles existants, la marque à la pomme préfère partir d’une feuille blanche pour inventer l’IA de demain. Comme dirait l’autre, « think different », ça a du bon ! 😎

Alors, vous en pensez quoi de ce MM1 ? Hâte de voir ce qu’Apple nous réserve pour la suite.

Perso, j’ai déjà hâte de discuter avec mon iPhone comme s’il était mon meilleur pote. Au moins, j’aurais un pote ^^.

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Najat Vallaud-Belkacem veut rationner Internet comme ta daronne !

Par : Korben

Vous avez entendu la dernière de Najat Vallaud-Belkacem ? Figurez-vous que notre ancienne ministre de l’Éducation nationale a chié une tribune dans Le Figaro pour nous dire que nous, le gueux, on allait devoir rationner notre Internet !

Si si, je vous jure, c’est pas une blague.

D’après elle, on serait tous devenus des gros accros aux écrans et en particulier au « porno Ultra HD« , incapables de décrocher de nos smartphones et de nos réseaux sociaux. On est vraiment trop des cons, j’vous raconte pas. Bon, c’est vrai que l’addiction aux écrans, c’est un vrai problème mais quand même, de là à vouloir nous couper Internet au bout de 3 Go par semaine, faut pas pousser mémé dans les orties !

Concrètement, sa brillante idée ce serait de nous filer un nombre limité de gigas à utiliser par jour. Comme ça, au bout de 3 vidéos YouTube et 2 stories Insta, bim, t’es déconnecté de force jusqu’au lendemain ! Merci qui ? Merci Najat !

Elle nous explique que c’est pour notre bien, que ça va nous permettre de nous « libérer » de tous les maux d’Internet : le cyberharcèlement, la désinformation, la dépendance, les dérives de l’IA… Rien que ça ! Avec des arguments pareils, on n’ose plus rien dire. Même Raël il avait pas osé !

Ah oui, elle a dit aussi, je cite : « On peut même, toute personne s’y connaissant un tant soit peu en programmation vous le dira, coder sans ordinateur, avec un crayon et un papier.« 

Bah ouais, et pour compiler le programme, on a qu’à chiffonner la feuille très très fort avant de l’insérer dans le port USB de notre ordinateur. T’es au top, Najat !

Sauf que bon, entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin que l’État vienne jouer à la nounou avec notre conso Internet ? Perso, j’ai passé l’âge. Et puis si on commence à accepter ça, où est-ce que ça s’arrête ? Bientôt ils vont aussi vouloir nous rationner l’oxygène pour lutter contre la pollution de l’air ?

Mince, je vais encore leur donner des idées.

Après, je dis pas, y a sûrement des trucs à faire pour que note usage du numérique parte moins en vrille. Mais de là à sortir l’artillerie lourde et nous imposer une cure de désintox forcée comme si on était tous des gosses, je trouve ça un poil extrême. Nous, avec Internet, on bosse, madame. Nous, on se divertit, on socialise, plus tout un tas de trucs auquel t’as pas songé. On n’a pas tous la chance d’avoir un larbin qui rédige et envoie nos emails à notre place pendant qu’on se fait un petit tour à cheval ou qu’on se boit un thé avec les keupines.

Cela dit, si jamais son délire de rationnement devient réalité, je propose qu’on commence par tester ça sur nos politiques. Juste pour voir leurs têtes au bout de 24h sans pouvoir lâcher un communiqué foireux dans Le Figaro ou un petit post Instagram genre on ça s’ambiance avec des people . Ça nous fera des vacances !

Najat, la prochaine fois, si t’as d’autres idées « progressistes » de ce genre, n’hésite pas à les garder pour toi. Nous on est très bien avec notre Internet, même si on en abuse un peu parfois.

C’est ça aussi la Liberté.

Allez, garde la pêche Najat !

Image d’illustration : Une femme random générée par IA, qui n’a rien à voir avec Najat

PiBoy DMGX – Le Raspberry Pi 5 transformé en console de jeu portable rétro !

Par : Korben

Préparez-vous à replonger dans la nostalgie du gaming avec le PiBoy DMGX, un kit révolutionnaire qui transforme votre Raspberry Pi 5 en une véritable console de jeu portable old-school ! Vous allez voir, ce bijou rétro-futuriste va vous faire vibrer avec ses performances et son look inspiré de la mythique GameBoy.

PiBoy DMGX c’est la puissance brute du Raspberry Pi 5 concentrée dans un boîtier compact et ergonomique, avec un écran haute résolution qui claque et des contrôles ultra-précis. Ainsi, le PiBoy DMGX repousse les limites de l’émulation en vous permettant de jouer à vos jeux N64, PSP, Wii, GameCube, Dreamcast et plus encore…

Voici une vidéo de l’ancienne version qui tournait sur un Rpi4

Oubliez les lags et les ralentissements, le PiBoy DMGX saura faire tourner vos jeux préférés à une fluidité incroyable pouvant atteindre les 60 fps.

Résultat ?

Une expérience gaming portable d’une qualité jamais vue, digne des meilleures consoles modernes. Fini le temps où il fallait se trimballer une valise pour jouer à Pokémon ou Mario Kart, maintenant tout tient dans la poche ! Mais le PiBoy DMGX ce n’est pas qu’une question de performances, c’est aussi un concentré de nostalgie qui va vous faire retomber en enfance.

Son design unique reprend les codes de la GameBoy originale avec sa croix directionnelle hyper précise, ses boutons A,B,X,Y (+ Z et C en cadeau) ultra-réactifs et même les indispensables Start et Select et d’autres petits plus comme un stick analogique ou encore une prise HDMI mini. La prise en main est intuitive et le confort de jeu optimal, même pendant vos plus longues sessions de gaming.

Le PiBoy DMGX est surtout conçu pour évoluer avec son temps grâce à une architecture modulaire et sa compatibilité avec les futures générations de Raspberry Pi, comme ça, vous pourrez toujours profiter des dernières avancées technologiques. Ajoutez à ça des fonctionnalités comme le refroidissement actif, l’extinction sécurisée et les menus de calibration intégrés, et vous obtenez une console portable taillée pour le modding et le bidouillage.

Bref, que vous soyez un geek hardcore, un retrogamer nostalgique ou juste un passionné de technologie, le PiBoy DMGX c’est le jouet qu’il vous faut surtout que c’est pas si cher. Environ 150$ le kit (sans le Rpi 5 bien sûr). Facile à assembler même pour un débutant (pas besoin de sortir le fer à souder), et ensuite, vous serez partis pour des heures de jeu et de bidouille.

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Nvidia GB200 Blackwell – La nouvelle puce IA qui repousse les limites

Par : Korben

Vous en avez marre de voir votre GPU cracher ses poumons pour faire tourner les derniers modèles d’IA genre Mixtral ou Grok (qui fait tourner ce truc d’ailleurs ???) ? Pas de panique, Nvidia a pensé à vous avec sa nouvelle puce GB200 Blackwell !

Cette petite bête de course, attendue pour la fin d’année, va littéralement exploser les compteurs. On parle de 20 pétaflops de puissance brute pour l’IA, soit 5 fois plus que la génération précédente. De quoi faire tourner des modèles encore plus gigantesques et complexes.

Mais Nvidia ne s’arrête pas là. La firme propose aussi une nouvelle plateforme logicielle baptisée NIM (Nvidia Inference Microservice) pour faciliter le déploiement de l’IA. Fini le casse-tête pour faire tourner vos modèles sur des GPU plus anciens, NIM s’occupe de tout !

Le but ? Transformer Nvidia en véritable écosystème incontournable pour l’IA, du hardware jusqu’au software. Les géants du web comme Microsoft, Meta ou Amazon en salivent sûrement déjà d’avance…

Car la demande pour ces supercalculateurs dopés à l’IA ne faiblit pas. Tout le monde veut sa part du gâteau pour entraîner les IA géantes de demain. GPT-4 et ses 1700 milliards de paramètres ? Une broutille à côté de ce que promet la GB200, capable d’ingurgiter des monstres de 27 000 milliards de paramètres !

Évidemment, mieux vaut prévoir un budget conséquent.

Si la puce Hopper H100 actuelle coûte déjà entre 25 000 et 40 000$, on peut s’attendre à ce que sa grande sœur Blackwell atteigne des sommets. Les serveurs complets équipés de GB200 pourraient allègrement dépasser les 200 000$ pièce. Va falloir booster les contribution Patreon, les gars, si vous voulez que je m’en offre un !

Mais peu importe le prix, la course à l’IA la plus puissante ne fait que commencer et avec Blackwell, Nvidia compte bien rester dans le peloton de tête et continuer à régner sur ce marché en pleine explosion.

Bon et vous attendez quoi pour commander votre GB200, bande riches ? Ah oui c’est vrai, elle n’est pas encore dispo ^^.

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LocalAI – L’alternative open source puissante à OpenAI

Par : Korben

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter LocalAI, une alternative open source à OpenAI. En tout cas, c’est comme ça que le créateur du projet le présente. Il s’agit d’une solution idéale pour tous ceux qui cherchent une API REST compatible avec les spécifications de l’API OpenAI pour l’inférence locale.

Grâce à LocalAI, vous pouvez exécuter des modèles linguistiques, générer des images, de l’audio et bien d’autres choses encore, localement ou sur site avec du matériel grand public, et ce, sans avoir besoin d’un GPU ! Le projet a pour principal objectif de rendre l’IA accessible à tous.

Pour résumer, voici les principales caractéristiques de LocalAI :

  • Une API REST locale, alternative à OpenAI. Comme ça, vous gardez bien au chaud vos propres données.
  • Pas besoin de GPU. Pas besoin d’accès internet non plus. Toutefois, l’accélération GPU est possible en option.
  • Prise en charge de plusieurs modèles.
  • Dès qu’ils sont chargés une première fois, les modèles restent en mémoire pour une inférence plus rapide.
  • N’utilise pas de shell, mais des liaisons directes pour une inférence plus rapide et de meilleures performances.

En termes de fonctionnalités, LocalAI offre une large gamme d’options, parmi lesquelles :

  • La génération de texte avec les modèles GPT (comme llama.cpp ou gpt4all.cpp).
  • La conversion de texte en audio.
  • La transcription audio en texte avec whisper.cpp.
  • La génération d’images avec Stable Diffusion.
  • Les dernières fonctionnalités d’OpenAI récemment ajoutées comme l’API Vision par exemple.
  • La génération d’embeddings pour les bases de données vectorielles.
  • Les grammaires contraintes.
  • Le téléchargement de modèles directement à partir de Huggingface.

LocalAI est bien sûr un projet communautaire donc n’hésitez pas si vous souhaitez vous impliquer !

Pour commencer rapidement avec LocalAI, vous pouvez consulter leur guide Getting Started qui décrit les différentes méthodes d’installation et les exigences matérielles ou aller consulter les guides de la communauté. Je vous ferais aussi probablement un tutoriel prochainement si mon emploi du temps me le permet.

LocalAI est disponible sous forme d’image conteneur et de binaire, compatible avec divers moteurs de conteneurs tels que Docker, Podman et Kubernetes. Les images de conteneurs sont publiées sur quay.io et Docker Hub, et les binaires peuvent être téléchargés à partir de GitHub.

Concernant les exigences matérielles, ça varie en fonction de la taille du modèle et de la méthode de quantification utilisée mais pour choper quelques repères de performance avec différents backends, comme llama.cpp, vous pouvez consulter ce lien.

Maintenant pour en savoir plus, vous pouvez explorer le site localai.io. Vous y trouverez de nombreuses informations et des exemples d’utilisation pour vous aider à tirer le meilleur parti de LocalAI.

Merci à Lorenper

Sécurisez votre surface d’attaque avec cette fonctionnalité de Cloudflare

Par : Korben

Vous pensiez que votre infra était bien protégée ? Détrompez-vous les amis, les cyberattaques sont de plus en plus vicieuses et sophistiquées !

J’sais pas si vous utilisez Cloudflare pour sécuriser et optimiser votre site, mais si c’est le cas, vous allez être heureux puisqu’ils ont sorti un nouvel outil pour nous aider à garder nos sites en sécurité: Cloudflare Security Center.

Cette nouvelle fonctionnalité nous permet d’avoir une vision globale de notre surface d’attaque, c’est-à-dire tous les points d’entrée potentiels pour les hackers. On parle des serveurs, des applis, des APIs, bref, tout ce qui est exposé sur le web. Le Security Center scanne tout ça et nous alerte sur les failles de sécurité et les mauvaises configurations qui pourraient nous mettre dans la mouise.

Vous aurez donc besoin :

  • D’un compte Cloudflare (bah oui sinon ça marche pas)
  • Au moins un site web sous leur protection (logique)

Passons maintenant à l’activation de la fonctionnalité et le lancement du scan initial

  1. Rendez-vous sur le dashboard de Cloudflare et sélectionnez votre compte.
  2. Foncez ensuite dans « Security Center » > « Security Insights« .
  3. Sous « Enable Security Center scans« , vous avez un bouton magique « Start scan« . Et bien cliquez dessus !
  4. Et patientez… Zzzz.. Le premier scan peut prendre un peu de temps selon la taille de votre site.
  5. Une fois fini, la mention « Scan in Progress » disparaît et laisse place à la date et l’heure du dernier scan. Easy !

Vous verrez alors les problèmes détectés sur votre compte Cloudfalre ainsi que leur sévérité. De mon côté, rien de bien méchant.

Mais attention, c’est pas juste un simple scanner ! L’outil a aussi des fonctionnalités de gestion des risques. Il vous aide à prioriser les problèmes et vous guide pour les résoudre rapidement. Plus besoin de se prendre la tête pendant des heures, on clique sur quelques boutons et hop, c’est réglé !

Ensuite, vous n’aurez rien à gérer puisque Security Center fera des scans régulièrement en fonction de votre forfait. Plus vous avez un plan costaud, plus vos scans seront fréquents.

Ce centre de sécurité propose également un scan de votre infra pour voir tous vos sous-domaines et savoir s’ils sont correctement sécurisés. Et si y’a une adresse IP, un nom de domaine, une URL ou un AS sur laquelle vous avez un doute, vous pouvez même mener une petite enquête dessus

En plus, le Security Center surveille aussi les tentatives d’usurpation d’identité et de phishing. C’est encore en beta, donc j’ai pas pu tester, mais imaginez un peu que des petits malins qui essaient de se faire passer pour votre boîte pour piquer les données de vos clients… Et bien avec Cloudflare qui veille au grain, vous devriez vite les débusquer.

Bref, que vous ayez un petit site vitrine ou une grosse plateforme e-commerce, si vous utilisez Cloudflare, je vous invite à y faire un tour.

LLM4Decompile – Quand l’IA se met à décompiler du binaire

Par : Korben

Imaginez un monde merveilleux où les secrets enfermés dans les binaires compilés ne seraient plus inaccessibles aux simples mortels que nous sommes…

C’est exactement ce que LLM4Decompile, le premier LLM (Large Language Model) open-source dédié à la décompilation, promet de réaliser. Fruit d’un travail de recherche innovant mené par une équipe de chercheurs passionnés, ce modèle révolutionnaire ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine du reverse engineering.

Jusqu’à présent, la décompilation, c’est-à-dire le processus qui consiste à retrouver le code source à partir d’un exécutable compilé, restait un défi de taille. Les outils existants peinaient à produire un code lisible et compréhensible par les humains, ce qui est logique puisqu’il y a une grosse perte d’informations lors de la compilation. Mais ça, c’était avant l’arrivée de LLM4Decompile !

Entraîné sur un énorme dataset de 4 milliards de tokens de code C et d’assembleur x86, ce modèle de langage surpuissant a appris à décoder les secrets des binaires. Grâce à son architecture basée sur les Transformers et ses milliards de paramètres, il est donc capable de capturer les patterns et la sémantique du code à un niveau inédit.

Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là. Ils ont aussi développé le premier benchmark standardisé pour la décompilation baptisé Decompile-Eval. Basé sur des problèmes de programmation réels, il permet d’évaluer la capacité des modèles à regénérer un code recompilable et ré-exécutable. Exit les métriques de similarité de tokens, place à des critères solides et pertinents ! LLM4Decompile parvient à recompiler 90% des binaires décompilés (oui oui, je me suis pas trompé) !

Mieux encore, 21% du code re-généré réussit tous les tests unitaires, démontrant une préservation de la logique du programme. C’est 50% de plus que GPT-4, pourtant considéré comme l’état de l’art.

Cerise sur le gâteau, LLM4Decompile est entièrement open-source. Les modèles pré-entraînés de 1,3 à 33 milliards de paramètres sont disponibles sur Hugging Face, prêts à être utilisés et améliorés par la communauté. Le code, les données d’entraînement et le benchmark sont aussi accessibles sur GitHub.

Bien sûr, LLM4Decompile n’est qu’un premier pas vers la décompilation par l’IA. Il reste limité au langage C et à l’assembleur x86, et ne gère pour l’instant que des fonctions isolées. Mais les perspectives sont immenses ! On peut imaginer étendre son champ d’action à d’autres langages et architectures, voire carrément l’utiliser pour transpiler automatiquement du code entre différents langages.

Les applications potentielles sont nombreuses : reverse engineering de logiciels legacy (ça veut dire obsolète mais encore utilisé.. .argh !), analyse de malware, portage de vieux jeux vidéos, etc. Même les vieux binaires qui sentent la naphtaline n’auront bientôt plus de secrets pour nous !

GhostRace – Nouvelle attaque de type Spectre / Meltdown contre les processeurs

Par : Korben

Accrochez-vous bien à vos chaises (ou à vos hamacs, je ne juge pas 😉) car des chercheurs en sécurité nous ont encore pondu une nouvelle attaque qui devrait bien faire stresser sur la sécurité de vos CPU !

Oui je sais, on en a déjà vu des vertes et des pas mûres avec Spectre, Meltdown et toute la clique… Mais là, c’est tout aussi lourd. Ça s’appelle GhostRace et ça va vous hanter jusque dans vos cauchemars !

En gros, c’est une variante de Spectre qui arrive à contourner toutes les protections logicielles contre les race conditions. Les mecs de chez IBM et de l’université d’Amsterdam ont donc trouvé un moyen d’exploiter l’exécution spéculative des processeurs (le truc qui leur permet de deviner et d’exécuter les instructions à l’avance) pour court-circuiter les fameux mutex et autres spinlocks qui sont censés empêcher que plusieurs processus accèdent en même temps à une ressource partagée.

Résultat des courses: les attaquants peuvent provoquer des race conditions de manière spéculative et en profiter pour fouiner dans la mémoire et chopper des données sensibles ! C’est vicieux… En plus de ça, l’attaque fonctionne sur tous les processeurs connus (Intel, AMD, ARM, IBM) et sur n’importe quel OS ou hyperviseur qui utilise ce genre de primitives de synchronisation. Donc en gros, personne n’est à l’abri !

Les chercheurs ont même créé un scanner qui leur a permis de trouver plus de 1200 failles potentielles rien que dans le noyau Linux. Et leur PoC arrive à siphonner la mémoire utilisée par le kernel à la vitesse de 12 Ko/s. Bon après, faut quand même un accès local pour exploiter tout ça, mais quand même, ça la fout mal…

Bref, c’est la grosse panique chez les fabricants de CPU et les éditeurs de systèmes qui sont tous en train de se renvoyer la balle façon ping-pong. 🏓 Les premiers disent « mettez à jour vos OS« , les seconds répondent « patchez d’abord vos CPU !« . En attendant, c’est nous qui trinquons hein…

Mais y’a quand même une lueur d’espoir: les chercheurs ont aussi proposé une solution pour « mitiger » le problème. Ça consiste à ajouter des instructions de sérialisation dans toutes les primitives de synchronisation vulnérables. Bon ok, ça a un coût en perfs (5% sur LMBench quand même) mais au moins ça colmate les brèches. Reste plus qu’à convaincre Linus Torvalds et sa bande de l’implémenter maintenant… 😒

En attendant, je vous conseille de garder l’œil sur les mises à jour de sécurité de votre OS et de votre microcode, on sait jamais ! Et si vous voulez en savoir plus sur les dessous techniques de l’attaque, jetez un œil au white paper et au blog des chercheurs, c’est passionnant.

A la prochaine pour de nouvelles (més)aventures !

Le support des cartes AMD débarque sur Ollama

Par : Korben

Bonne nouvelle, Ollama vient tout juste d’annoncer un truc qui devrait vous faire plaisir : le support des cartes graphiques AMD en preview ! Cela signifie que toutes les fonctionnalités d’Ollama peuvent maintenant être accélérées par les cartes graphiques AMD, que ce soit sur Linux ou Windows.

Mais au fait, c’est quoi Ollama ? Pour les deux du fond qui suivent pas, je vous refais un topo vite fait. Ollama, c’est un outil hyper pratique qui permet de faire tourner des grands modèles de langage open-source directement sur votre machine locale. Genre Mistral, Llama 2 et toute la clique.

Alors, quelles sont les cartes AMD compatibles ?

Pas de panique, je vous ai préparé une petite liste bien détaillée. Dans la famille des Radeon RX, on retrouve les monstres comme les 7900 XTX, 7900 XT, 7800 XT, 6900 XT et compagnie. Pour les pros, la gamme Radeon PRO est aussi de la partie avec les W7900, W6800X Duo, Vega II… Bref, y a du beau monde au rendez-vous. Et si vous êtes un fan des cartes Instinct, pas de jaloux, les MI300X, MI250, MI100 et autres sont aussi supportées.

Ollama promet également que d’autres modèles de cartes graphiques suivront. Alors on croise les doigts et on surveille les annonces comme le lait sur le feu. En attendant, si vous voulez vous lancer dans l’aventure Ollama avec votre carte AMD, c’est simple comme bonjour.

Téléchargez Ollama pour Linux ou Windows, installez le bouzin et hop, vous voilà parés pour faire chauffer votre GPU AMD ! C’est pas beau la vie ? Je vous ai même fait un tutoriel ici !

Allez, je vous laisse, j’ai un rendez-vous urgent avec mon Llama2 uncensored qui me fait de l’œil.

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Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Il y avait des failles critiques dans ChatGPT et ses plugins

Par : Korben

Vous avez entendu parler de ces vulnérabilités dans ChatGPT et ses plugins ?

Ça n’a rien à voir avec l’article précédent, car cette fois c’est Salt Labs qui a découvert le pot aux roses et publié ça dans un article de blog où ils explique comment des affreux pouvaient accéder aux conversations privées des utilisateurs et même à leurs comptes GitHub perso, juste en exploitant des failles dans l’implémentation d’OAuth.

Bon déjà, c’est quoi OAuth ?

C’est un protocole qui permet à une appli d’accéder à vos données sur un autre site sans que vous n’ayez à filer vos identifiants. Hyper pratique mais faut pas se louper dans le code sinon ça part en sucette… Et devinez quoi ? Bah c’est exactement ce qui s’est passé avec certains plugins de ChatGPT !

Salt Labs a trouvé notamment une faille bien vicieuse dans PluginLab, un framework que plein de devs utilisent pour concevoir des plugins. En gros, un attaquant pouvait s’infiltrer dans le compte GitHub d’un utilisateur à son insu grâce au plugin AskTheCode. Comment ? Tout simplement en bidouillant la requête OAuth envoyée par le plugin pour injecter l’ID d’un autre utilisateur au lieu du sien. Vu que PluginLab ne vérifiait pas l’origine des demandes, c’était open bar !

Le pire c’est que cet ID utilisateur, c’était juste le hash SHA-1 de son email. Donc si le hacker connaissait l’email de sa victime, c’était gagné d’avance. Et comme si ça suffisait pas, y’avait carrément un endpoint de l’API PluginLab qui balançait les ID quand on lui envoyait une requête avec une adresse email. Un boulevard pour les cybercriminels !

Une fois qu’il avait chopé le précieux sésame OAuth en se faisant passer pour sa victime, l’attaquant pouvait alors se servir de ChatGPT pour fouiner dans les repos privés GitHub de sa cible. Au menu : liste des projets secrets et accès en lecture aux fichiers confidentiels, le jackpot pour voler du code proprio, des clés d’API ou d’autres données sensibles.

Mais attendez, c’est pas fini ! Salt Labs a déniché deux autres failles bien creepy. La première dans ChatGPT lui-même : un attaquant pouvait créer son propre plugin pourri et le faire valider par ChatGPT sans que l’utilisateur ait son mot à dire. Ensuite en envoyant un lien piégé il installait direct son plugin à la victime qui cliquait dessus. Ni vu ni connu le plugin malveillant aspirait alors les conversations privées sur ChatGPT.

L’autre faille concernait des plugins comme Charts by Kesem AI qui ne vérifiaient pas la destination des tokens OAuth. Du coup un hacker pouvait intercepter le lien d’authentification, mettre son propre domaine dedans et envoyer ça à sa proie. Et bam, quand le pigeon cliquait, le token OAuth partait direct dans la poche du méchant qui pouvait ensuite se servir dans le compte lié sur ChatGPT ! Un vol d’identité en 2 clics…

Bon OK, OpenAI et les dévs ont colmaté les brèches rapidos une fois prévenu par les gentils chercheurs en sécu. Mais ça calme… 😰

Salt Labs compte d’ailleurs balancer bientôt d’autres résultats de recherche flippants sur les failles dans les plugins ChatGPT. Sans parler des menaces encore plus perverses comme le vol de prompts, la manipulation des IA ou la création de malwares et de phishing à la chaîne…

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Suyu – le nouvel émulateur Switch open source qui ose défier Nintendo après la mort de Yuzu

Par : Korben

Vous avez entendu parler de Suyu ? C’est le nouvel émulateur Nintendo Switch open source qui fait pas mal parler de lui en ce moment. Faut dire qu’après la descente en flammes de son prédécesseur Yuzu, qui s’est pris un méchant procès de Nintendo et a dû mettre la clé sous la porte, les fans d’émulation se demandaient bien qui allait prendre le relais.

Bah c’est Suyu qui s’y colle, avec une équipe de développeurs passionnés qui ont repris le code source de Yuzu pour continuer à faire évoluer l’émulation Switch. Mais attention, les gars ont retenu la leçon et font super gaffe à pas se mettre Nintendo à dos comme Yuzu ! Déjà, fini la monétisation du projet, Suyu c’est 100% bénévole. Ils l’annoncent clairement sur leur page GitLab, zéro profit, que dalle, nada. Normal, vu que c’était un des points qui avaient bien énervé Nintendo dans le procès contre Yuzu.

Pareil pour les guides pas à pas pour expliquer comment jouer à des jeux piratés, c’est terminé. Les mecs veulent pas entendre parler de warez, au point que c’est devenu le sujet tabou numéro 1 sur leur Discord. Suyu joue la carte de la prudence à fond et refuse d’être associé de près ou de loin au piratage. Sachant que c’était un autre gros point de crispation de Nintendo contre Yuzu, ça me parait logique.

Après est-ce que ça suffira à éviter les foudres des avocats de Big N, ça c’est une autre histoire. Car même en jouant profil bas, Suyu n’en reste pas moins un émulateur Switch, avec tout ce que ça implique légalement, notamment le fait de devoir extraire la clé de sécurité d’une Switch pour pouvoir jouer aux jeux, ce qui ne plait pas non plus à la firme japonaise. D’ailleurs, les dévs le disent eux-mêmes, ils évoluent pour l’instant dans une « zone grise », le temps de trouver une solution pour en sortir. Wait and see comme on dit.

Mais en attendant, force est de constater que Suyu fait du bon boulot. Enfin un émulateur Switch puissant, open source et qui en plus est plutôt user-friendly. De quoi donner envie d’y jeter un œil et pourquoi pas de filer un coup de main si vous vous y connaissez un peu en dev. Le code est dispo sur le GitLab, avis aux amateurs ! Je vous ferait pas de tuto, hein ^^.

Bon après, bien que l’émulation soit LÉGALE, n’empêche que c’est quand même un peu couillu comme projet. Rien que le nom, Suyu, qui se prononce comme « sue you » (traduisez « attaquez-moi en justice » pour les anglophobes), ça montre bien que les mecs ont de l’humour et qu’ils sont conscients de jouer avec le feu. On peut pas leur enlever ça.

Et puis c’est cool de voir que malgré les menaces, la communauté de l’émulation continue de faire vivre ce hobby de passionnés. Avec tous les projets qui se sont fait dégommer ces derniers temps, on aurait pu croire le milieu complètement plombé. Mais heureusement, y a encore des irréductibles pour prendre la relève et faire perdurer la tradition, même si ça devient de plus en plus tendu.

Donc voilà, un petit coup de projecteur sur Suyu qui le mérite bien. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à faire un tour sur leur site, y a toutes les infos nécessaires. Et n’hésitez pas non plus à rejoindre leur serveur Discord pour suivre l’actu du projet et échanger avec les dévs et la communauté.

Sur ce, je retourne jouer à Zelda BOTW sur mon PC, vu que maintenant c’est possible grâce à Suyu 😉 J’déconne, j’déconne… Quoique !

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The Legend of Zelda Orchestra Concert – Une odyssée musicale à travers les époques et la légende de Zelda

Par : Korben

Si vous êtes fan des jeux Nintendo, et notamment de Zelda, ça ne vous aura surement pas échappé. Mais pour les autres, qui comme moi, sont passé totalement à côté, et bien petite séance de rattrapage aujourd’hui pour ce concert qui sort de l’ordinaire.

Ça s’est passé pendant le Nintendo Live 2024 et durant 30 min, l’orchestre a interprété les titres phares de Zelda. Et c’est magnifique !

De quoi faire chauffer YouTube DL pour mettre ensuite tout ça dans une playlist.

On y retrouve les morceaux suivants :

00:00 – Tears of the Kingdom: Main Theme (Reprise)

Le thème principal de « Tears of the Kingdom » résonne comme une invitation audacieuse à l’aventure, encapsulant parfaitement l’essence de l’exploration et de l’innovation que promet ce titre. Sa reprise en ouverture du concert évoque immédiatement l’excitation et l’anticipation qui entourent ce nouveau chapitre de la saga Zelda. La composition reflète la continuité et l’évolution de la franchise, tissant des éléments familiers avec de nouvelles harmonies pour capturer l’esprit d’une aventure encore inexplorée. C’est un hommage vibrant à l’avenir de la série, promettant aux fans de nouvelles énigmes, territoires, et légendes dans le riche univers de Hyrule.

03:55 – The Ballad of the Goddess

« The Ballad of the Goddess » est emblématique de « The Legend of Zelda: Skyward Sword », jeu qui explore les origines de la Master Sword et la relation profonde entre Link et Zelda. Ce morceau, avec ses mélodies célestes, évoque le courage et l’espoir, thèmes centraux du jeu. Intéressant fait, la mélodie de cette ballade est en réalité le thème de Zelda joué à l’envers, révélant l’ingéniosité et la profondeur de la composition musicale de la série. Sa performance lors du concert rend hommage à l’une des histoires fondatrices de la mythologie de Zelda, célébrant le début d’un destin héroïque.

06:11 – Zelda’s Lullaby

« Zelda’s Lullaby » est peut-être l’un des thèmes les plus emblématiques et affectueux de toute la franchise Zelda, symbolisant la douceur et la résilience de la Princesse Zelda. Présent dès les premiers jeux de la série, ce morceau a été revisité à travers les générations, servant de leitmotiv pour représenter Zelda elle-même. Sa présence dans le concert souligne l’importance de Zelda non seulement comme personnage mais aussi comme cœur battant de la série, rappelant des moments de tendresse et de réconfort au milieu des tumultes d’Hyrule.

09:00 – Link’s Awakening Medley 2024

Le « Link’s Awakening Medley 2024 » célèbre la charmante aventure de Link sur l’île mystérieuse de Koholint. Ce jeu, initialement sorti pour la Game Boy et plus tard remastérisé pour la Nintendo Switch, est remarquable pour son ton mélancolique et ses thèmes de rêve et de réalité. L’inclusion de ce medley dans le concert offre une exploration musicale de l’un des titres les plus uniques de la série, avec des compositions qui évoquent à la fois l’aventure insulaire de Link et la quête profondément personnelle pour découvrir la vérité derrière l’île.

13:26 – Breath of the Wild: Main Theme

Le thème principal de « Breath of the Wild » capture l’essence de la liberté et de l’exploration qui définissent ce jeu révolutionnaire. Avec ses vastes paysages ouverts et son approche non linéaire de l’aventure, « Breath of the Wild » a marqué un tournant dans la série. La musique joue un rôle crucial dans l’immersion du joueur, avec des thèmes qui évoluent de manière dynamique en fonction des actions et de l’environnement. L’exécution de ce thème lors du concert est un rappel puissant de la grandeur de Hyrule et de l’appel incessant à l’aventure.

15:35 – Hyrule Castle

Le thème « Hyrule Castle » est l’un des morceaux les plus dramatiques et épiques de « Breath of the Wild », représentant la lutte désespérée contre le mal qui se cache en son cœur. Sa composition riche et puissante évoque à la fois le danger imminent et l’espoir d’une victoire contre Ganon. Joué lors du concert, il rappelle les moments les plus intenses de l’aventure de Link, soulignant la bravoure nécessaire pour affronter les ténèbres.

17:43 – Breath of the Wild: 2017 Nintendo Switch Presentation Trailer

Ce morceau, originaire du trailer de présentation de « Breath of the Wild » pour la Nintendo Switch en 2017, a capturé l’imagination de millions de fans, symbolisant le renouveau de la franchise Zelda. Sa performance au concert évoque la magie de la première découverte du jeu, une composition qui mélange curiosité, excitation et l’immense potentiel d’aventure, reflétant parfaitement l’esprit d’innovation de « Breath of the Wild ».

21:15 – Ocarina of Time: Kakariko Village

« Kakariko Village » de « Ocarina of Time » est une mélodie qui incarne la tranquillité et la paix d’un des lieux les plus emblématiques de Hyrule. Son inclusion dans le concert rappelle les racines profondes de la série Zelda, transportant l’auditeur dans un espace de nostalgie et de sérénité. C’est un hommage à la simplicité et à la beauté des moments de repos et de répit dans les aventures de Link.

24:18 – The Legend of Zelda Main Theme

Le thème principal de « The Legend of Zelda » est sans doute le morceau le plus iconique de toute la franchise, immédiatement reconnaissable par des générations de joueurs. Son interprétation en clôture du concert sert de rappel puissant et émouvant de l’aventure et de l’exploration qui sont au cœur de Zelda depuis plus de trois décennies. C’est une célébration de l’esprit indomptable de la série, invitant les fans à se remémorer leurs propres voyages à travers Hyrule et au-delà.

Bonne écoute à tous.

Merci à Lorenper

Geppetto – ChatGPT et Dall-e dans votre Slack

Par : Korben

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet innovant qui vaut le détour. Il s’agit de Geppetto, qui n’a rien à voir avec l’autre naze de Pinocchio, mais qui est un bot avancé utilisant la technologie d’OpenAI pour amener une touche d’intelligence dans votre Slack.

Geppetto intègre ChatGPT-4 et DALL-E-3, ce qui permet d’avoir de la production d’écrits, mais également de la génération d’images. Une fois déployé, Geppetto s’intègre à votre espace de travail Slack et améliore la communication au sein de vos équipes en ajoutant des salutations automatisées, des réponses cohérentes et, bien sûr, ces fameuses visualisations créatives. Comme ça, plus besoin de perdre du temps à chercher les mots justes ou les images parfaites, Geppetto s’en charge pour vous.

En gros, si vous avez un truc urgent à dire à votre équipe sur Slack, mais vous ne trouvez pas les mots pour la formuler de manière claire et concise, plutôt que de perdre du temps à chercher comment exprimer maladroitement votre pensée, vous pouvez simplement demander à Geppetto de vous aider à formuler par exemple une question ou à y répondre. Tout ça dans la limite des connaissances du bot évidemment.

La génération d’image peut également vous aider à illustrer un concept complexe ou simplement pour ajouter un peu de fun à la conversation.

Alors, elle n’est pas belle la vie avec un bot comme Geppetto ? C’est vachement plus pratique qu’un pantin en bois trop con.

Si ce projet vous intrigue et que vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à consulter le dépôt GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/Deeptechia/geppetto.

Merci à Lorenper

OpenHue CLI – Contrôlez vos Philips Hue depuis votre terminal

Par : Korben

Y’a pas très longtemps, je vous ai présenté le projet libre OpenHue pour contrôler vos ampoules Philips Hue via une API REST. Et bien Thibault, le développeur du projet m’a contacté pour me présenter OpenHue CLI

Comme son nom l’indique, il s’agit d’interface en ligne de commande, conçue pour interagir avec vos ampoules Philips Hue, directement depuis votre terminal.

Avec OpenHue CLI, vous pourrez vous connecter sans effort aux bridges Philips Hue, détecter l’ensemble de vos ampoules et vérifier leur état actuel. Bien sûr, vous pourrez les allumer ou les éteindre, ajuster leur luminosité et modifier les couleurs, le tout avec de simples commandes à entrer dans le terminal.

OpenHue CLI fonctionne sous macOS, Linux et Windows et si ça vous dit d’essayer, vous aurez besoin de Homebrew ou de Docker.

Ainsi pour l’installer sous macOS :

brew tap openhue/cli
brew install openhue-cli

Puis lancez la commande setup pour découvrir le bridge openhue :

openhue setup

Et si c’est via Docker :

docker pull openhue/cli
docker run -v "${HOME}/.openhue:/.openhue" --rm --name=openhue -it openhue/cli setup -b 192.168.1.x -k xxxxx

Vous pourrez ensuite lister les ampoules disponibles comme ceci :

docker run -v "${HOME}/.openhue:/.openhue" --rm --name=openhue -it openhue/cli lights list 

Bref, que vous soyez un développeur cherchant à intégrer l’éclairage Philips Hue dans ses projets ou un passionné de domotique souhaitant améliorer son installation, OpenHue CLI est l’outil qu’il vous faut.

OpenHue CLI est disponible sur GitHub à l’adresse suivante : https://github.com/openhue/openhue-cli

Merci à Lorenper

Prison Breakaway

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Imaginez-vous participer à une audition, pour faire le spectacle le plus impressionnant de la planète ! Sauf que votre Yo-Yo mange le costume de l’empereur Eddie, qui se retrouve en calebut’ devant toute la cour… Et lance à vos trousses une armée de manchots ! Bon ok c’est dur à imaginer. 😁 C’est pourtant ce qui arrive à la pétillante Penny dans son tout premier jeu, par les créateurs de l’excellent Sonic Mania : Penny’s Big Breakaway !

Ok disons-le tout de suite : les premières images font peur. C’est ULTRA coloré, ça bouge super vite, le design de Penny et de son Yo-Yo/chien sont très bizarres, pour ne pas dire moches, l’histoire n’a aucun sens… Mais accrochez-vous quelques minutes. On s’habitue assez vite, on prend doucement le personnage en main, on apprécie progressivement le gameplay avant de tomber carrément sous le charme de ce platformer 3D bourré d’idées et de challenge.

Concrètement, on dirige Penny, que l’on contrôle à la manière d’un Mario depuis qu’il a découvert la troisième dimension. Mais aussi son Yo-Yo ! Soit avec le stick droit (le mode « pro ») soit avec les boutons (mode « simple »). Grâce au yo-yo, on peut se balancer dans les airs, foncer droit devant, s’accrocher, ou carrément l’utiliser comme une roue, ce qui permet de garder notre vitesse comme Sonic quand il se met en boule !

Plein d’option à notre disposition, on s’amuse à faire des acrobaties pour passer de plateforme en plateforme, éviter les pièges, trouver son chemin, aider les personnages qui peuplent les niveaux… D’ailleurs, tous les PNJ ont une petite phrase à dire, c’est super marrant. 🙂 Parfois ils nous filent un objectif à accomplir. Il y a aussi des objets secrets à trouver qui peuvent être très bien planqués, ou difficiles d’accès, afin d’atteindre le fameux 100%.

Techniquement, c’est plutôt une réussite. Qu’on aime ou pas la patte graphique (finalement : j’adore), c’est ultra fluide, très bien animé, la manette est SUPER réactive… Un vrai plaisir ! OK j’ai eu 4 ou 5 bugs de collision (genre je traverse un mur) sur l’entièreté du jeu. Mais rien de grave, on recommence immédiatement et hop. D’ailleurs les devs ont déjà posté des correctifs et continuent. Les musiques sont vraiment géniales, c’est Tee Lopes, le même compositeur que Sonic Mania. 💙

Au-delà du plaisir de jeu, j’apprécie le fait qu’on peut appréhender les mondes comme bon nous semble : soit en mode exploration, à fouiller les niveaux pour tout découvrir (et tomber par hasard sur un bonhomme paumé en haut d’une montagne), soit en mode scoring, à prendre les chemins les plus périlleux et tenter des acrobaties folles en faisant un max de combos, soit carrément en mode speedrun, à foncer tête baissée, à chercher les meilleurs raccourcis en conservant sa vitesse !

Y en a pour tous les goûts… Enfin, à partir du moment où vous aimez les jeux de plateformes bien sûr. 🙂 Voir la fin du jeu ne m’a pas semblé particulièrement difficile, même si certains passages étaient corsés. En revanche, c’est une autre paire de manche que de viser le 100%, de faire les niveaux bonus (à débloquer dans le menu, d’ailleurs y aussi des petits bonus temporaires qu’on peut acheter dans le menu, entre les niveaux), bref si vous voulez du défi, vous allez être servis. La communauté speedrun est déjà à fond, c’est beau à voir !

Bref, ce Penny’s Big Breakaway SEMBLE moche et confus, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement riche, très riche, dès le début du jeu, TOUT plein de choses nous assaillent. Y a pas mal de boutons, d’acrobaties, des couleurs qui pètent de partout, les manchots qui nous pourchassent, des objectifs secondaires… Les développeurs tiennent à ce que les gamers exigeants y trouvent leur compte, à base de speedrun, de combos infinis, de raccourcis dans tous les sens… Mais vous pouvez très bien vous contenter des mouvements de base, explorer tranquillement, profiter de l’excellente construction des niveaux, et kiffer ce monde complètement délirant !

C’est un gameplay millimétré comme on aime, agréable et précis, un univers bien débile et fun, une OST fraîche, une bonne durée de vie (j’ai mis presque 9h à voir la fin sans viser le 100%, et la rejouabilité est énorme), une fluidité à toute épreuve, c’est un très très bon 🪀🪀🪀🪀/5

Acheter Penny’s Big Breakaway sur PC (Steam)SwitchPS5Xbox

FormatLab – Pour convertir tous les formats audio / vidéo sous Linux

Par : Korben

Si vous êtes sous Linux et que vous cherchez un moyen simple de convertir de l’audio ou de la vidéo dans d’autres formats, sans apprendre à utiliser FFMPEG ou Handbrake, je vous présente FormatLab.

Il s’agit d’un logiciel puissant, mais hyper simple à utiliser qui s’installe très facilement via Snap ou Flatpak :

flatpak install flathub com.warlordsoftwares.formatlab

snap install formatlab

Et qui une fois lancé, supporte quasiment tous les formats et les codecs tels que le mp4, mov, wmv, avi, flv, f4v, mkv, webm, mpeg, m2ts, mpg, asf, swf, etc. Et pour l’audio, le mp3, m4a, wav, wma, aac, ogg, pcm, aiff, flac, etc.

Au-delà de la conversion, il permet également d’avoir de la compression sans pertes, de l’extraction audio depuis une vidéo, de la conversion par lots (très pratique !!) ou encore de la modification du nombre de FPS de vos vidéos.

Et pour suivre vos conversions, y’a même une section « Monitoring » pour visualisation la conso de RAM, de CPU et de bande passante en temps réel.

Voilà, si ça vous dit, vous trouverez plus d’infos ici.

Wiki TUI – Wikipedia directement dans votre terminal

Par : Korben

Je n’aime jamais trop quitter mon terminal. On y est tellement bien.

Et encore moins pour ouvrir un navigateur et aller chercher de l’info sur Wikipédia. Ouin !

Heureusement, il existe Wiki Tui, un client TUI (Text User Inteface si vous ne saviez pas encore), écrit en Rust (donc rapideeee) qui va vous permettre de faire des recherches et de parcourir Wikipédia directement depuis votre terminal.

Le bonheur ! Ça fonctionne avec les mêmes touches que Vim, ce qui vous évitera de trop bousculer vos petites habitudes, parce qu’arrivé à un certain âge… Bref, je m’égare. Vous aurez alors accès à la table des matières de la page Wikipédia pour vous rendre directement à la partie du sujet qui vous intéresse.$

Wiki TUI dispose également de différents thèmes pour faire plaisir à vos petits yeux.

Pour l’installer sous mac:

sudo port install wiki-tui

Ou avec Rust :

cargo install wiki-tui

Bref, c’est minimaliste et super pratique pour ne pas vous laisser distraire dans votre navigateur.

À découvrir ici.

Lumos – Le copilote IA de vos séances de surf

Par : Korben

Allez, aujourd’hui, on va faire un peu d’IA. J’sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelque temps, je vous avais fait une jolie démo de Ollama permettant de faire tourner des LLM (modèles de langage comme ChatGPT) en local avec des modèles ouvert comme Mistral ou Vigogne.

Sauf que voilà, c’est pas forcément pratique à utiliser ailleurs que dans vos propres scripts. Mais c’était sans compter sur Lumos, une extension Chrome propulsée par Ollama qui permet d’avoir sous la main, votre LLM durant vos séances de surf. Ainsi, vous pourrez lui demander des résumés de longs posts de forums, de vous expliquer le dernier rapport de bug d’un projet Github, de résumer les articles trop longs à lire de korben.info ^^ ou encore lui poser des questions par rapport à de la documentation technique ou des fiches produits que vous consulteriez en ligne.

Bref, c’est génial ! Vous devrez bien évidemment avoir un Ollama fonctionnel sur votre machine… Voici d’ailleurs ma vidéo à ce sujet :

Installez ensuite l’extension sous Chrome.

Puis lancez le serveur à l’aide de cette commande :

OLLAMA_ORIGINS=chrome-extension://* ollama serve

Ou comme ceci si vous utilisez Docker:

docker run -e OLLAMA_ORIGINS="chrome-extension://*" -d -v ollama:/root/.ollama -p 11434:11434 --name ollama ollama/ollama

Et vous pourrez ensuite profiter de la puissance du LLM de votre choix directement dans votre navigateur au travers d’une fenêtre de chat.

Si vous voulez plus d’infos, c’est par ici que ça se passe.

Kalker – La calculatrice scientifique de votre terminal

Par : Korben

Quand j’étais plus jeune, on me répétait souvent : « Mais tu dois être tellement fort en maths vu ce que tu sais faire avec un ordinateur« .

Mais non, aucun rapport les anciens. Je suis mauvais en maths, c’est un fait ! Mais ça ne doit pas m’empêcher aujourd’hui de vous parler de Kalker, une calculatrice scientifique qui s’utilise dans le terminal, et qui supporte la syntaxe mathématique et la possibilité d’utiliser des variables et des fonctions de votre choix ainsi que la différentiation, l’intégration et les nombres complexes.

Avec Kalker, vous pourrez jongler avec les opérateurs les plus basiques +, -, *, /, aux opérateurs plus spécialisés comme ! pour les factorielles ou % pour les pourcentages. Vous pouvez également manipuler des groupes avec des parenthèses (), des crochets [], mais aussi utiliser des fonctions de plafond ⌈ceil⌉ et de plancher ⌊floor⌋. Sans oublier les vecteurs (x, y, z, ...) et des matrices [x, y, z; a, b, c; ...] ? La plupart de ces trucs sont du chinois pour moi, mais si vous kiffez ça, ça va vous permettre de manipuler ces structures avec la même facilité que si vous manipuliez de simples nombres sur votre calculatrice Windows.

Car oui, c’est dispo sous Windows, mais également sous Linux et macOS. Et bien sûr en ligne, car vous pouvez tester ça directement depuis votre navigateur en cliquant ici.

L’intérêt de Kalker c’est qu’il peut s’adapter à vos besoins spécifiques. Vous pouvez définir vos propres fonctions et variables, pour par exemple stocker une formule compliquée dans une fonction personnalisée et l’utiliser aussi simplement que f(x).

Maintenant je m’arrête là pour ne pas vous dire plus de bêtises, mais sachez que si vous voulez l’installer, c’est par ici que ça se passe.

Et dans le même style, mais avec le support des unités plus physiques (vitesse, monnaie, fréquence, voltage…etc. y’en a pour tous les goûts), il y a également Numbat que vous pouvez découvrir ici.

Promenade : un genre de squid game

Par : Remouk

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Un enfant qui tombe dans l’eau, un poulpe qui le sauve, voilà le début d’une grande amitié… Et d’une grande aventure ! 🚀 Dans Promenade (sur Switch, PC, Xbox ou PlayStation), on incarne le jeune Nemo et son pote poulpe, qui parcourent un monde imaginaire, à la croisée des rêves, dans le but de réparer « le grand ascenseur » et découvrir ce qu’il y a, tout là haut !

Disclaimer : je connais personnellement Maxence (designer du jeu et un de deux développeurs) ainsi que Manon (animatrice 2D). Donc mon avis sera biaisé, mais (spoiler) j’ai très sincèrement passé un excellent moment à finir cette aventure, je trouve qu’ils ont fait un taff de zinzin, c’est bien foutu sur tous les plans alors que c’est leur 1er jeu, donc ça mérite un petit coup de projecteur !

Promenade se présente comme un jeu de plateforme/exploration « ouvert », à la manière d’un Mario Odyssey mais en 2D, avec un hub dans lequel on se balade à notre guise, où l’on remplit les objectifs que l’on veut, dans l’ordre que l’on veut. Certains accès (portes, trous…) nous amènent dans des donjons à énigme, ou face à des petits challenges, voire nous transportent vers des niveaux bien plus complets, ce sont d’autres univers carrément, bref y a pas mal de choses à faire et à découvrir. 😁

Le monde se dévoile progressivement, soit en réparant « le grand ascenseur », soit en débloquant de nouveaux pouvoirs pour notre poulpe adoré, ce qui nous permet d’aller dans des endroits auparavant inaccessibles. L’idée initiale du gameplay, plutôt originale, c’est d’attraper ennemis et objets à distance en lançant le poulpe dessus, puis de s’en servir pour faire un double saut… Voire triple ou quadruple saut si on récupère quelque chose alors qu’on est encore en l’air !

Il y a aussi une roulade à la Donkey Kong Country, des jumps « allongés », et peut-être même quelques surprises. 🤫 Les contrôles sont réactifs et l’inspiration Nintendo, dans la manière dont est conçu le jeu, est évidente. Le level design nous fait comprendre instinctivement les différentes mécaniques, et profite de tous les mouvements à disposition, c’est souvent malin et astucieux, perso c’est toujours un chouette sentiment de satisfaction quand on comprend quoi faire, comment le faire, et qu’on y arrive. 🙂

Dans la même veine, l’aspect exploration est composé de petites énigmes calées un peu partout, il faut un bon sens de l’observation et faire preuve de logique (y a des trucs bien planqués). De mémoire, rien ne m’a semblé être tiré par les cheveux, et je crois qu’il n’y a aucun dialogue ou énigme basée sur du texte, tout est fait à partir de pictogrammes, et ça fonctionne bien ! Cool pour les plus jeunes.

J’ai terminé l’aventure en une douzaine d’heures (pas loin du 100%), et si voir la fin me semble accessible de 7 à 77 ans, y a quelques passages qui vont demander un esprit affuté ou une certaine dextérité (ou les deux). Les gamers aguerris pourront chercher le 100%, voire s’adonner au time-attack pour un challenge + relevé. Ah mais j’ai pas dit : les musiques, même si elles manquent parfois un peu d’ampleur, sont ultra jolies et nous mettent grave dans l’ambiance, et est-ce que j’ai dit que les animations de Manon sont incroyables ? Parce qu’elles le sont. 😁 C’est trop choupi, on croirait du dessin animé, ça rend tous ces mondes et créatures super vivants.

Conflit d’intérêt oblige, je ne vais pas mettre de note, mais je vous invite au moins à tester la démo qui est dispo sur toutes les plateformes du moment. Ça c’est gratuit. Ensuite si ça vous plaît, sachez que Promenade est dispo entre 20€ et 35€ selon les plateformes et la version souhaitée (physique ou dématérialisée). 💰

Acheter Promenade en physique sur SwitchPS4PS5
En démat sur SteamSwitchPlayStationXbox

De4Py – Le toolkit idéal pour faire de l’analyse de programmes Python (malwares ou autre)

Par : Korben

A tous les fondus d’analyse de code, aujourd’hui, j’aimerais vous présenter De4Py, un déobfuscateur Python avancé qui s’est donné pour mission de révolutionner le domaine pour les analystes de malwares et les experts en reverse engineering.

Développé par le duo Fadi002 et AdvDebug, cet outil se distingue non seulement par son interface conviviale, mais aussi par un ensemble de fonctionnalités avancées conçues pour, entre autres, déchiffrer les fichiers Python.

Ce toolkit prend en charge toute une gamme d’obfuscateurs populaires, incluant Jawbreaker, BlankOBF, PlusOBF, Wodx, Hyperion et l’obfuscateur de pyobfuscate.com. Cette polyvalence vous assure de pouvoir décoder un large éventail de fichiers obfusqués avec une grande facilité.

L’une des fonctionnalités phares de l’outil est sa capacité d’exécution de code. Cela permet aux utilisateurs d’exécuter du code Python au sein de l’outil. Par exemple, ils expliquent sur le Github, que grâce à ça, si un programme demande une licence pour fonctionner dans son intégralité, De4py permet d’accéder directement aux fonctionnalités principales de l’outil, et par conséquent de contourner les restrictions liées à la licence.

La fonction de Dump de chaînes de caractères est un autre atout crucial. Elle facilite l’extraction de textes du processus Python et les sauvegarde dans un fichier, rendant plus aisée l’extraction de données de la mémoire, y compris des informations sensibles comme les webhooks. Il est capable également d’identifier les chaines de caractères « interessantes » comme les IP, les sites web et les mots-clés liés à des informations sensibles.

De4py aborde également le défi que représentent ces programmes Python qui tentent de s’auto-terminer lorsqu’ils détectent un débogueur ou une machine virtuelle. En supprimant la fonction de sortie, il vous permettra de ne plus galérer avec des sorties de programme surprises. De4py dispose aussi d’une fonctionnalité qui permet de récupérer et d’accéder à toutes les fonctions se trouvant dans le processus, ce qui est pratique si on veut modifier certaines fonctions en mémoire de manière plus précise.

Il y a également un analyseur de fichiers pour détecter si un programme Python est « packé ». Il tente alors d’extraire les programmes qui s’y trouvent en utilisant pyinstaller. Enfin, De4Py est capable de surveiller le comportement du programme sur votre système à savoir tout ce qui est manipulations de fichiers, activités de processus, interactions avec la mémoire, et même les communications via socket, avec détail de la taille des données transmises / reçues et des adresses IP. Cette fonctionnalité permet également l’extraction du contenu des sockets et le déchiffrement du contenu chiffré OpenSSL directement dans un fichier.

Bref, que ce soit via son interface graphique ou en mode terminal, De4Py est un super outil pour tous les amateurs de reverse engineering qui font notamment de l’analyse de malware.

Vous en saurez plus ici sur leur Github et le site officiel est ici.

Wallace – L’analyseur CSS qui vous juge et vous conseille

Par : Korben

Écrire de la CSS, c’est comme frotter ses doigts sur une râpe à fromage. C’est délicat.

Et quand notre feuille de style est finie, on est content de nous, on s’ouvre une bière et on se dit qu’on a vraiment fait du bon boulot et que finalement, y’avait pas besoin de payer cet intégrateur freelance.

GRAVE ERREUR ! Car en soumettant votre site à l’analyse de Wallace, vous verrez toutes les boulettes que vous avez commises dans votre CSS. En effet, Wallace est ce genre de petit outil en ligne bien pratique qui à partir d’une simple URL de site web, analyse en profondeur l’ensemble de votre feuille de style pour vous fournir des stats d’abord, mais également des critiques (constructives, rassure-vous) sur la qualité de votre code.

Vous pouvez même cliquer sur les éléments mis en avant par Wallace et celui-ci vous les montrera directement dans votre CSS.

Ainsi, en suivant ses recommandations, vous saurez ce qu’il vous reste à faire pour optimiser encore un peu plus votre CSS et la faire ressembler à une oeuvre d’art plutôt qu’à la version papier de France Souar.

Comme ça, vous pourrez même tenter d’améliorer les notes de maintenabilité, de complexité et de performances qu’il vous donne. Voici celles de mon site, sans n’avoir rien changé. Paaaas maaaal. :

Voilà, c’est un excellent outil d’analyse de CSS qui non seulement permet d’augmenter les performances de chargement de votre site, mais surtout vous aider à alléger la complexité de celle-ci pour en faciliter la maintenance. Et pour les plus fifous qui aiment passer par le terminal ou automatiser ce genre d’analyse, il existe même un projet Wallace en ligne de commande ici.

Merci à Maitre Tofu pour l’info !

Hack – La police conçue pour le code source

Par : Korben

Y’a pas si longtemps, je vous ai présenté la police de caractères Luciole qui permet de donner beaucoup de lisibilités aux personnes mal voyantes.

Et bien dans le même esprit, je vous fais découvrir aujourd’hui Hack. Cette police de caractère libre au nom dénué d’originalité a été conçue pour soulager les petits neuneuils des développeurs qui aiment coder jusqu’au bout de la nuit. Hack intègre des versions gras, italique, regular…etc. avec un support de toutes les langues et tous les glyphes possibles y compris le cyrillique, le grec…etc.

Son design améliore la lisibilité du code, avec du contraste, une bonne hauteur des lettres, un zéro rempli pour ne pas le confondre avec le 0 majuscule, un bon espacement…etc. Tout est dans la subtilité, ça se touche beaucoup la nouille typographique, mais vous devriez quand même l’essayer, car ça ne peut être que plus confortable que ce bon vieil Arial que vous collez partout.

Vous pouvez la télécharger ici et même la tester dans le playground ici selon votre langage de dev préféré et le style de votre IDE (mode sombre, clair…etc.)

Un tutoriel pour mettre en place Syncthing

Par : Korben

Si vous me suivez depuis longtemps, vous connaissez forcément Syncthing puisque j’en ai déjà parlé un bon paquet de fois. Mais ça faisait longtemps et dans le cadre de mon Patreon Privé Premium++ Rotomoulage Sélectif qui permet à l’élite de la crème de la nation d’avoir des contenus originaux merveilleux de moi-même sur des canaux exclusivement exclusifs, j’ai réalisé une vidéo tutoriel sur le sujet.

Synchting, c’est le Dropbox du pauvre libriste et ça permet très facilement de mettre en place sur toutes vos machines Linux, Windows, macOS et plus, de la synchronisation chiffrée dans les deux sens ou en sens unique, de vos fichiers. Ça repose sur du protocole P2P, donc c’est super rapide, ça passe partout, même à travers vos firewalls et c’est vraiment un game changer pour ceux qui aiment avoir leurs documents sous la main, peu importe l’appareil qu’ils utilisent ou l’endroit où ils se trouvent.

Voilà, j’espère que ça vous plaira. N’oubliez pas de nous rejoindre sur Patreon, et le cas échéant, de vous abonner à ma chaine YouTube.

Revivez wipEout ’95 sur plateformes modernes avec wipEout Rewrite

Par : Korben

Ah, les années 90 ! Qu’est-ce que c’était cool quand même ! Chaque nouveau jeu qui sortait, c’était une révolution et c’est d’ailleurs cette époque a donné naissance à de nombreux classiques, dont l’un des plus célèbres jeux de course futuristes : wipEout, sorti en 1995 sur PlayStation 1.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une réimplémentation de ce jeu génial nommée wipEout Rewrite. Grâce au code source d’origine divulgué en 2022, le dev à l’origine de cette réécriture a réussi à adapter le jeu pour qu’il fonctionne sur les plateformes SDL2 et Sokol, avec une prise en charge des contrôleurs de jeu. Cette réécriture est disponible pour Linux et divers systèmes d’exploitation Unix, notamment FreeBSD, OpenBSD et bien sûr macOS.

Pour Windows c’est possible, mais un peu plus complexe à compiler. Le mieux reste donc encore de tester ce jeu mythique directement en ligne en cliquant ici. Les touches sont X pour accélérer, Z pour tirer, C/V pour freiner et A pour changer de vue.

Au-delà de la simple réécriture, le développeur a également ajouté des améliorations et des fonctionnalités non implémentées dans le jeu original. Parmi elles figurent des améliorations dans les collisions, l’éclairage et le champ de vision.

Malgré le fait discutable que wipEout Rewrite existe grâce à un vol de code source, cette réécriture nous offre un aperçu fascinant du développement de jeux vidéo dans les années 90. Les développeurs originaux ont dû surmonter de nombreux défis liés au matériel et à la 3D. Par exemple, la gestion du rendu dans wipEout était basée sur une bibliothèque appelée LIBGPU, qui gérait les calculs de perspective sur un coprocesseur de la PSX. Pour réussir cette réécriture en 2023, il a fallu non seulement comprendre comment fonctionnait LIBGPU, mais aussi la réimplémenter pour les plateformes modernes.

Bref, dans l’ensemble, le projet wipEout Rewrite est un excellent exemple de ce qui est possible avec un peu de passion et de détermination. Si ça vous branche de jeter un oeil aux sources ou tout simplement de jouer au jeu, c’est sur Github que ça se passe.

Ah et dans le même esprit, il existe également WipeOut Phantom.

Revenir vers l’ancien Twitter, c’est possible avec Old Twitter Layout

Par : Korben

Il y a des jours où on se réveille avec une certaine nostalgie pour les choses du passé. Rappelez-vous les années 2010, lorsque Twitter était encore ce petit oiseau bleu en pleine croissance, sans trop de haine, avec que des gens du web qui discutaient de manière courtoise ?

Eh bien, mes amis, il semblerait que ce jour soit de retour pour moi (enfin presque) grâce à l’extension Chrome / Firefox / Opera / Edge : Old Twitter Layout 2023.

Ce plugin une fois installé va vous ramener à la version tant appréciée de 2015, avec quelques fonctionnalités intéressantes à la clé !

Vous retrouverez ainsi l’apparence de Twitter de 2015 en 2024, sans couche CSS supplémentaire. Et ce qui est génial, c’est qu’elle est personnalisable avec une classement chronologique par défaut, un mode sombre, la suppression de publicités, et même le téléchargement de vidéos et GIFs. Cerise sur le gâteau, le code source est disponible sur GitHub. Et en plus, ça booste la rapidité de l’interface.

Et bien sûr, vous aurez toujours la possibilité d’éditer manuellement la CSS du site si vous souhaitez apporter vos propres customisations.

Pour installer l’extension Old Twitter, il suffit de vous rendre sur ce lien.

En plus de tout cela, l’extension propose des raccourcis clavier pour naviguer facilement sur Twitter, notamment pour faire des recherches, poster un message, ouvrir des menus et interagir avec les tweets. Certains raccourcis sont dédiés aux réponses, aux citations (Les RT quoi) et la lecture des médias. Pour les polyglottes, l’extension est disponible en plusieurs langues, dont le français, le portugais, l’espagnol et le grec.

Bref, si vous êtes comme moi et que vous ressentez la nostalgie de l’ancien Twitter, avant que ça ne s’appelle X et que ça devienne moche, ne perdez plus une seconde et installez Old Twitter Layout 2023.

Petit retour d’expérience sur la batterie Anker 737

Par : Korben

— Contient des liens Amazon affiliés sataniques —

Dans le cadre de mon boulot, il arrive que je me déplace un peu partout. J’ai donc besoin de recharger mon ordinateur et mon smartphone assez souvent et depuis n’importe où. Et comme j’habite du côté de Clermont-Ferrand, il arrive aussi parfois que je reste plus longtemps que prévu dans un train sans électricité. (heureusement, j’ai esquivé cette panne-là…)

Mais malheureusement, y’a pas tout le temps de prise de courant à dispo pour voler « emprunter » un peu d’électricité. J’avais donc besoin d’une bonne batterie externe.

Un petit tour sur Internet pour regarder les comparatifs et j’ai fini par trouvé mon bonheur : La batterie Anker 737 (PowerCore 24K). Après quelques semaines d’utilisation, je suis conquis. Tout d’abord, cette batterie affiche une capacité de 24 000 mAh. Elle peut donc prendre l’avion en cabine et permet de recharger entièrement environ 4 ou 5 fois n’importe quel smartphone ou 1,5 / 2 fois n’importe quel ordinateur portable.

Son design compact (15.6 x 5.5 x 5 cm) change un peu des batteries plus plates et allongées auxquelles Anker nous a habitués. On aime ou on n’aime pas et ça dépend comment vous la transportez ou si vous voulez la lancer sur quelqu’un dans une situation d’autodéfense, mais en termes de volume, je dirais que ça prend la même place que mon ancienne Anker PowerCore Speed. Par contre, elle est vachement plus puissante et embarque un peu plus d’électronique, donc fatalement, elle pèse un peu plus lourd. Vous vous en doutez, ce qui n’est pas un souci pour moi puisque je vais plus souvent à la salle que Tibo.

Avec la techno Anker Power Delivery 3.1, elle offre donc une charge rapide de 140 W. En gros en 40 min, elle peut recharger de 50% votre Macbook Pro.

Et niveau recharge sur le courant, c’est la même. Suffit de la brancher sur le secteur et elle se remplie à 100% en un peu plus de 50 minutes. C’est 7 fois plus rapide qu’avec les anciens modèles de batterie que j’avais et ça c’est très appréciable. Sur la 737, il y a 2 ports USB C et un port USB A, donc rien d’exotique et ça vous permettra d’y brancher jusqu’à 3 appareils.

Maintenant, le côté « geek » de cette batterie, c’est son écran qui affiche la quantité de jus disponible, mais également la puissance diffusée en entrée comme en sortie. En effet, la batterie contrôle en temps réel la puissance délivrée et la chaleur produite pour éviter de faire surchauffer ou abimer vos appareils ou la batterie elle-même. Elle est donc beaucoup plus protectrice et « intelligente » que n’importe quelle autre batterie ou qu’un sugar daddy complotiste.

J’ai également des panneaux solaires à la maison, donc je m’en sers pour stocker un peu d’énergie solaire en journée, que je réutilise ensuite quand cette feignasse de soleil est couchée. Puis comme j’ai souvent la flemme de brancher l’ordinateur sur une rallonge ou que ça me saoule de me poser obligatoirement sur la table de salon parce qu’y’a que là que je peux choper une prise pas trop loin, cette batterie est également super pratique pour continuer à m’installer un peu partout pour bosser chez moi quand y’a plus de jus dans l’ordinateur.

Voilà pour moi c’est validé, surtout que Anker est pour moi l’une des meilleures marque en matière d’adaptateur et de batteries externes, même si j’aurais apprécié que ce soit un peu moins lourd.

À découvrir ici.

NetBird – Créez un réseau privé sécurisé hyper facilement

Par : Korben

Après vous avoir présenté WirePiUS ou encore Netmaker qui permettent de créer facilement des réseaux VPN basés sur Wireguard, je tiens aujourd’hui à vous présenter NetBird.

Ce logiciel libre qui s’installe sur un serveur en moins de 5 min, va vous permettre de créer un réseau privé sécurisé pour votre organisation ou simplement votre petit chez vous.

L’idée, vous l’aurez compris, c’est de pouvoir connecter plusieurs sites éloignés ou simplement partager des fichiers volumineux et confidentiels avec vos collègues en toute sécurité. Ainsi, la plateforme Netbird combine un VPN Wireguard sans configuration, un système de contrôle d’accès centralisé et utilise WebRTC ICE, STUN et TURN pour établir des connexions entre machines.

Bien sûr, la double authentification est de la partie comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous :

Pour installer NetBird, il vous faudra Docker avec docker-compose et jq + curl installés.

Avant de commencer, assurez-vous d’avoir les éléments suivants :

  • Une machine Linux avec au moins 1 CPU et 2 Go de RAM.
  • La machine doit être accessible publiquement sur les ports TCP 80 et 443 et UDP : 3478, 49152-65535.
  • Un nom de domaine public pointant vers la machine.
  • Docker installé sur la machine avec le plugin docker-compose (guide d’installation de Docker).
  • jq installé. jq est généralement disponible dans les dépôts officiels et peut être installé avec la commande
    sudo apt install jq 
    ou 
    sudo yum install jq
  • curl installé. curl est généralement disponible dans les dépôts officiels et peut être installé avec la commande 
    sudo apt install curl 
    ou
    sudo yum install curl

Téléchargez et exécutez le script d’installation :

export NETBIRD_DOMAIN=votre-domaine-public.com; curl -fsSL https://github.com/netbirdio/netbird/releases/latest/download/getting-started-with-zitadel.sh | bash

Ce script téléchargera et exécutera l’installation de NetBird sur votre machine. Il vous demandera de saisir le nom de domaine public que vous souhaitez utiliser pour NetBird.

Puis pour démarrer le service NetBird:

docker-compose up -d

Cette commande démarrera tous les conteneurs Docker nécessaires à l’exécution de NetBird.

Une fois l’installation terminée, vous pouvez gérer les ressources NetBird via docker-compose. Par exemple, pour redémarrer le service NetBird, vous pouvez exécuter la commande suivante :

docker-compose restart netbird

Vous pourrez alors accéder à l’interface utilisateur Web de NetBird via votre nom de domaine public.

Génial non ? Ça n’a jamais été aussi simple d’avoir son réseau privé virtuel et bien sûr hautement sécurisé. Suffit d’une petite box Linux et roule ma poule.

Vous aurez plus d’infos sur Netbird ici.

Un ordinateur 16-bits dans Excel

Par : Korben

Voici un projet vraiment original mené par le youtubeur Inkbox qui a tout simplement conçu un ordinateur entièrement dans Microsoft Excel. Le tout sans recourir à des scripts Visual Basic, des plugins, ou toute autre aide-externe.

Ce système 16-bits, fonctionnant sur une simple feuille de calcul, repose sur une architecture composée d’instruction personnalisée, comprenant 23 mnémoniques d’instruction et 26 opcodes.

C’est super ingénieux !

Le design principal du CPU se divise en plusieurs unités : une unité de récupération, une unité de contrôle, une unité logique arithmétique, un fichier registre, une unité PC, plusieurs multiplexeurs, une unité de contrôle de la mémoire, une table de RAM de 128KB, et un affichage de 128×128 en 16 couleurs.

Ce projet, disponible sur GitHub sous le nom « excelCPU« , inclut plusieurs fichiers principaux comme le CPU lui-même, une ROM, un ensemble d’instructions détaillées, un compilateur pour Excel-ASM16, et un dossier de programmes d’exemple.

Cette conception est non seulement un tour de force en matière de programmation, mais elle ouvre également de nouvelles perspectives sur les capacités d’Excel en tant qu’outil de développement. Pour vous dire à quel point c’est balèse, le CPU fonctionne à partir d’un simple signal d’horloge et peut être contrôlé en mode automatique ou manuel, avec diverses options pour réinitialiser la RAM, lire la ROM, et exécuter des programmes. Et bien sûr, les utilisateurs de cet « ordinateur » peuvent également écrire des programmes dans le langage Excel-ASM16 et les compiler sur la feuille de calcul ROM.xlsx.

Bref, on n’arrête pas la bidouille de l’extrême !

Palworld – Comment héberger votre jeu préféré sans dépenser un centime

Par : Korben

Cela n’aura échappé à aucun gamer du monde entier : Palworld est là !

Alors, vous le savez, je préfère travailler plutôt que jouer donc je n’ai pas encore eu l’occasion de tester, mais mes enfants sont déjà à fond dessus. Bon, comme vous pouvez le voir, y’a clairement plagiat inspiration de Pokemon, Zelda BOTW, Fortnite et j’en passe.

D’ailleurs, si vous voulez former vos enfants à devenir des petites raclures de bidet parfaitement adapté à la société dans laquelle nous sommes, à savoir de futurs manageurs toxiques, exploiteurs de la nature ou encore criminels, y’a tout ce qu’il faut dans ce jeu puisque l’idée c’est clairement d’exploiter ces animaux (les pals) de toutes les façons possibles comme vous pouvez le voir dans la description Steam.

Alors bien sûr, si je vous parle de Palworld, ce n’est pas pour exciter les défenseurs des animaux et les végans auxquels je m’associe évidemment.

Mais c’est plutôt pour vous dire que si vous souhaitez héberger votre propre serveur dédié Palworld sans vous galérer directement avec Steam, il y a une super intégration Docker disponible ici sur Github. Cela utilise toujours Steam, mais de manière « invisible » l’aide de SteamCMD.

Ensuite, le mieux c’est d’utiliser Docker Compose avec cette config :

version: '3.9'
services:
  palworld-dedicated-server:
    build: .
    container_name: palworld-dedicated-server
    image: jammsen/palworld-dedicated-server:latest
    restart: always
    network_mode: bridge
    ports:
      - target: 8211 # gamerserver port inside of the container
        published: 8211 # gamerserver port on your host
        protocol: udp
        mode: host
      - target: 25575 # rcon port inside of the container
        published: 25575 # rcon port on your host
        protocol: tcp
        mode: host
    environment:
      - ALWAYS_UPDATE_ON_START=true
      - MAX_PLAYERS=32
      - MULTITHREAD_ENABLED=true
      - COMMUNITY_SERVER=true
      - RCON_ENABLED=true
      - RCON_PORT=25575
      - PUBLIC_IP=10.0.0.5
      - PUBLIC_PORT=8211
      - SERVER_NAME=jammsen-docker-generated-###RANDOM###
      - SERVER_DESCRIPTION=Palworld-Dedicated-Server running in Docker by jammsen
      - SERVER_PASSWORD=serverPasswordHere
      - ADMIN_PASSWORD=adminPasswordHere
    volumes:
      - ./game:/palworld

Créez ensuite des sous-répertoires du jeu sur votre node Docker dans le répertoire de serveur de jeu (exemple: /srv/palworld) et donnez-lui des permissions complètes avec la commande suivante :

chmod 777 game

Ou faites tout simplement. :

chown -R 1000:1000 game/

Pensez à bien configurer le port-forwarding ou le NAT pour les ports affichés dans le fichier Docker Compose puis démarrez le serveur avec la commande :

docker-compose up -d

Après la première exécution, arrêtez le serveur, configurez-le en éditant le fichier suivant puis relancez-le quand vous avez terminé :

game/Pal/Saved/Config/LinuxServer/PalWorldSettings.ini

Voici les variables dispo au niveau de la conf docker :

Vous pouvez également générer un fichier de config très facilement avec des outils comme celui-ci.

En allant sur le Github ou sur le hub Docker, vous aurez toutes les infos avec encore plus de détails.

Et bien sûr, toute la documentation pour les administrateurs de serveurs Palworld est disponible ici. Vous y trouverez même un guide d’optimisation.

Au boulot maintenant !

ShortGPT – Pour automatiser la création de vidéos pour TikTok et Instagram

Par : Korben

Si vous trainez sur TikTok (pour les jeunes d’esprit) ou encore Instagram (pour les boomers d’esprit), vous êtes sans doute déjà tombé sur des vidéos avec des « facts », c’est à dire des faits historiques, scientifiques ou encore des trucs tirés tout droit de Reddit, qui vous ont captivé avec une petite musique de merde et un gameplay de jeu vidéo quelconque en fond.

Ce genre de format est calibré pour endormir ce qui vous reste de matière grise fondue et vous faire rester sur la vidéo. Là où ça devient drôle, c’est que vous allez pouvoir générer ce genre de format vidéo grâce à ShortGPT. Cet outil open source (décliné également en site payant) supporte de nombreuses langues et peu aller chercher automatiquement des « faits » random ou sur le sujet de votre choix, ainsi que des sujets sur Reddit et compiler tout ça dans une vidéo avec une voix OFF.

Vous pouvez lui demander autant de shorts que vous voulez. Il vous faudra juste une clé API OpenAI, Pexels (pour les images) et pour avoir une voix de qualité, vous pouvez aussi ajouter votre clé ElevenLabs (mais pas obligatoire puisque c’est payant).

Voici techniquement comment c’est gaulé :

Vous avez deux choix pour installer ShortGPT. Si vous êtes du genre à aimer avoir tout sur votre ordinateur, vous pouvez installer les pré-requis localement en suivant la doc du Github. Cependant, si vous êtes comme moi et que vous préférez ne pas vous embêter avec des installations interminables, vous pouvez utiliser Google Colab. C’est gratuit et sans installation.

Evidemment, y’a assez de contenu merdique sur Internet pour pas en rajouter, mais ça peut-être une bonne base de départ, de reprendre ce code, pour le modifier et en faire un outil de génération de vidéos un peu plus sympa et mieux adapté à votre public.

A découvrir ici.

ProcDump débarque sous Linux !

Par : Korben

Les plus barbus d’entre vous qui utilisent encore Linux connaissent bien cet outil de Sysinternals baptisé Procdump. Pour rappel, ProcDump est un outil de surveillance de processus et de débogage conçu pour permettre aux administrateurs système et aux développeurs de capturer des images de processus (des dumps) lorsqu’un processus atteint un certain critère, comme une utilisation élevée du CPU, une fuite de mémoire, ou une exception non gérée. Cela peut être utile pour identifier la cause profonde des pannes.

Et bien bonne nouvelle pour les Linuxiens, puisque Sysinternals a également sorti ProcDump pour Linux. Ca fait tout pareil que son grand frère sous Windows et c’est compatible avec des distraits comme CentOS, Ubuntu ou encore Fedora.

Utilisation de base

Alors, c’est simple comme bonjour. Vous voulez garder un œil sur un processus particulier ? Rien de plus facile avec ProcDump. Tapez cette commande magique :

sudo procdump [PID du processus]

Par exemple, pour espionner ce qui se passe dans le processus avec le PID 1234, lancez :

sudo procdump 1234

Et pouf ! Vous avez un joli vidage de mémoire à analyser. Mais attendez, il y a plus ! Vous voulez sauvegarder votre trésor ? Indiquez simplement un nom de fichier ou un répertoire :

sudo procdump 1234 mondump.dmp

Création de plusieurs vidages

On passe à la vitesse supérieure ! Avec l’option -n, vous pouvez créer une série de vidages. Imaginez, vous pourriez avoir non pas un, mais TROIS vidages, en tapant :

sudo procdump -n 3 1234

Et si vous êtes du genre impatient, réglez l’intervalle entre chaque vidage avec -s :

sudo procdump -n 3 -s 5 1234

Trois vidages, toutes les 5 secondes. C’est pas génial, ça ?

Surveillance de l’utilisation du processeur

Et pour les mordus de performances, ProcDump peut aussi surveiller l’utilisation du processeur. Vous voulez un rapport dès que ça dépasse 65 % ? Facile :

sudo procdump -c 65 1234

Ou pourquoi pas définir une plage ? Entre 10 % et 65 % par exemple :

sudo procdump -cl 10 -c 65 1234

Surveillance de l’utilisation de la mémoire

Enfin, pour les obsédés de la mémoire, il y a l’option -m. Vous serez alerté dès que le processus dépassera les 100 Mo :

sudo procdump -m 100 1234

Et pour les plus gourmands, spécifiez plusieurs seuils :

sudo procdump -m 100,200,300 1234

Allez, je ne vais pas vous faire l’article sur toutes les possibilités de cet outil de compét’, mais si vous êtes un Linuxien dans l’âme, c’est du caviar !

Pour installer ProcDump sous Linux, je vous renvoie à la documentation ici. Les binaires et le reste des explications est ici.

PR-Agent – Pour automatiser l’analyse des Pull Requests et bien d’autres choses sur vos projets Github, Gitlab…etc

Par : Korben

Si vous contribuez à des projets open source sur Github, Gitlab ou encore Bitbucket et que vous devez vous palucher tous les jours des tonnes d’issues, de questions et des pull requests, voici un outil propulsé avec de l’IA qui devrait bien vous rendre service.

Cet outil c’est PR-Agent et c’est développé par CodiumAI. Il s’agit d’un agent IA utilisant GPT-4 capable de vous soulager en générant des descriptions de pull request claires et concises de manière automatique, de faire de la revue automatique de code, ou tout simplement répondre aux questions que les gens posent et reposent sans cesse.

PR-Agent est également capable, un peu à la manière d’un Github Copilot, de faire des suggestions pour améliorer le code qui se trouve sur votre dépôt, et bien sûr d’écrire les commits si besoin.

Pour cela, une fois que PR-Agent est lancé, il suffit d’employer les commandes suivantes :

  • Description automatique (/describe) : Génère automatiquement une description du PR (Pull Request) – titre, type, résumé, description du code et étiquettes.
  • Auto Review (/review) : Feedback ajustable sur le thème principal du PR, son type, les tests pertinents, les problèmes de sécurité, le score, et diverses suggestions pour le contenu du PR.
  • Réponse aux questions (/ask …) : Réponse à des questions en texte libre sur le PR.
  • Suggestions de code (/improve) : Suggestions de code committable pour améliorer le PR.
  • Mise à jour du Changelog (/update_changelog) : Mise à jour automatique du fichier CHANGELOG.md avec les changements du PR.
  • Trouver un problème similaire (/similar_issue) : Récupère et présente automatiquement les problèmes similaires.
  • Ajouter de la documentation (/add_docs) : Ajoute automatiquement de la documentation aux fonctions/classes non documentées dans le PR.
  • Générer des étiquettes personnalisées (/generate_labels) : Suggère automatiquement des étiquettes personnalisées basées sur les changements de code du PR.

Bref, gros, gros gain de temps. Si vous voulez le tester avant de le déployer sur vos dépôts, c’est possible sur le dépôt public de Codium AI en appelant l’agent comme ceci : @CodiumAI-Agent /COMMAND

À vous de jouer maintenant !

PR Agent est disponible ici et ça peut s’installer directement via Docker.

Plane – Une bonne alternative à JIRA, Asana ou Linear pour mener vos projets à bien !

Par : Korben

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi tous vos projets partaient en couille ?

C’est probablement parce que vous n’avez pas encore trouvé le bon outil pour les planifier ! C’est pourquoi aujourd’hui, je tiens à vous présenter un projet open source à autohéberger qui s’appelle Plane !

Oui, comme l’avion. Bien qu’encore en développement, cet outil, est déjà suffisamment cool pour vous donner envie de l’utiliser afin de suivre vos tâches, vos sprints et autres feuilles de route.

L’interface est plutôt agréable et vous permettra d’afficher les projets, d’y ajouter des pièces jointes, de créer des workflows maison, mais également d’importer toutes les tâches directement depuis d’autres outils comme Github ou Jira. Et bien sûr recevoir des notifs dans Slack, Discord et vos propres outils puisqu’il y a même une API.

Vous pouvez également utiliser des cycles pour planifier des sprints, diviser les projets en modules et créer des filtres personnalisés pour trier les informations comme bon vous semble. Plane offre également la possibilité de faire de la documentation directement au fur et à mesure du développement de votre projet et tout s’intègre parfaitement à Github pour conserver à la fois votre code et vos issues synchronisées avec Plane.

Vous verrez, Plane est assez plaisant à prendre en main puisqu’il y a même Command K, un genre d’interface rapide à Spotlight pour chercher des tâches, créer de nouvelles actions….etc. sans oublier un petit bloc-notes propulsé à base de ChatGPT pour les grosses feignasses qui n’aiment pas écrire.

Si ça vous branche, il n’y a plus qu’à découvrir Plane et kiffer la vie de projets ! Pour apprendre à l’installer avec Docker, c’est par ici.

DietPi – Une Debian ultra légère pour Raspberry Pi, Odroid, PINE64…etc optimisée et personnalisable

Par : Korben

Si vous aimez les ordinateurs un peu légers, type Raspberry Pi, Odroid et j’en passe, alors DietPi est fait pour vous. Il s’agit d’un système d’exploitation basé sur une Debian allégée dans le but de consommer le moins de CPU et de RAM possible.

Voici un tableau qui compare DietPi avec Raspberry Pi OS Lite (64 bits). On peut y voir que niveau RAM, on économise 58%, sur le CPU c’est 39% en moyenne et en matière d’espace disque, c’est plus léger de 41%. Évidemment, cela se ressent sur la rapidité du boot, puisque c’est plus rapide à démarrer de 73%.

Avec DietPi, vous bénéficiez de paramètres personnalisables pour configurer votre système selon vos besoins, et vous pouvez facilement gérer les priorités de vos logiciels. De plus, le système prend en charge les mises à jour automatiques et l’automatisation de l’installation grâce à un dietpi.txt dans lequel vous pouvez spécifier votre config (genre les accès wifi, l’activation du serveur ssh…etc).

DietPi est également livré avec un utilitaire de Backup ce qui vous permettra très facilement de sauvegarder et de restaurer votre installation.

Comme je le disais, DietPi est compatible avec une variété d’ordinateurs, notamment les modèles Raspberry Pi, Odroid, PINE A64 et bien d’autres.

Les machines virtuelles telles que Hyper-V, Virtualbox, Vmware, Parallels, UTM et Proxmox sont également prises en charge par DietPi, ce qui vous permet de l’utiliser lorsque les performances des micro-ordis sont insuffisantes. Ça peut même tourner sur un bon vieux PC x86/64.

Pour en savoir plus sur DietPi et comment l’utiliser, je vous invite à consulter le site officiel ici. Vous y trouverez des informations détaillées sur les différentes fonctionnalités offertes par DietPi, ainsi que des conseils pour bien démarrer avec ce système d’exploitation léger et optimisé.

En résumé, DietPi est un choix fantastique pour ceux qui souhaitent tirer le meilleur parti de leur matériel, tout en minimisant la consommation de ressources. Qu’il s’agisse de créer un serveur NAS, d’expérimenter avec des projets IoT ou simplement de vous familiariser avec le monde des SBC (Single Board Computer), DietPi vous permettra de vous lancer rapidement et en toute simplicité.

Du transferts de fichiers simplifiés avec Aim !

Par : Korben

Aim est un outil en ligne de commande qui vous permet de télécharger et d’uploader des fichiers tout en prenant en charge la reprise en cas de déconnexion ou d’échec du transfert.

Pour l’installer, ouvrez un terminal et entrez la commande suivante :

cargo install aim

Des binaires pour Linux et macOS sont également disponibles ici. Sinon, y’a toujours Docker pour ceux qui aiment mettre le moindre truc en conteneur. Il peut également se mettre à jour lui-même grâce à cette commande :

aim --update

L’outil est capable de télécharger n’importe quoi du moment que c’est diffusé en http, sftp, ftp, ssh et S3. Pour le lancer, il suffit simplement de lui donner l’url du fichier à récupérer :

aim https://domain.com/fichier.zip

Et pour uploader vers un endpoint c’est :

aim fichier.zip https://domain.com/destination

Aim prend en charge plusieurs formats de sortie et vous permet de configurer des indicateurs personnalisés pour les barres de progression. Vous pouvez partager facilement des fichiers entre différentes machines et les télécharger à l’aide d’un simple navigateur.

Vous pouvez par exemple partager un répertoire courant comme ceci :

aim .

Et à partir d’une seconde machine, accéder à ce partage :

aim http://ADRESSEIP:8080

Ou directement à un fichier précis :

aim http://ADRESSEIP:8080/fichier.zip

L’une des particularités d’Aim est sa capacité à utiliser différentes méthodes d’authentification, telles que les URL basiques, les fichiers .netrc, les clés SSH et les dossiers AWS. Cela rend l’accès aux fichiers plus sécurisé et fiable, en évitant les problèmes d’authentification courants.

Aim propose également un mode interactif avec l’option -i pour naviguer dans les fichiers dispo au bout d’une URL.

Voilà pour la petite présentation d’Aim. De quoi automatiser vos scripts de téléchargement ou d’upload très simplement.

Testez +400 distros Linux directement en ligne avec Distrosea

Par : Korben

Chaque année, certaines distribs Linux sortent du lot, attirant les curieux en quête d’innovation. Mais il y a un hic, c’est qu’il en existe tellement qu’il est difficile de toutes les essayer pour trouver celle qui vous convient le mieux.

Heureusement, j’ai une excellente nouvelle pour vous : DistroSea est là pour résoudre ce problème !

Pensez à toutes ces situations, où vous avez voulu essayer une distribution Linux différente, mais la flemme de télécharger l’ISO (d’ailleurs, quelle version prendre ?), et la flemme de préparer une machine ou une VM pour la faire tourner, même en version bootable.

C’est fini ça, grâce à DistroSea qui simplifie grandement ce processus en proposant plus de 400 versions de distributions Linux à essayer directement en ligne, sans rien installer sur votre machine !

Parmi les distributions populaires présentes sur la plateforme, on retrouve des classiques tels que Arch Linux, CentOS Stream, Debian, Fedora, Linux Mint, openSUSE, Ubuntu et Zorin OS. Et croyez-moi, il y en a pour tous les goûts et les besoins. Que vous soyez développeur, administrateur système, étudiant, passionné de rétro-gaming ou simplement à la recherche d’un système d’exploitation alternatif, vous trouverez forcément une distribution à votre image.

L’un des grands avantages de DistroSea, c’est qu’Internet est actif sur les distribs. Cela signifie que vous pourrez parcourir le web, tester des applications en ligne et même installer des logiciels directement depuis le navigateur. De quoi vous offrir une expérience utilisateur très proche de celle que vous auriez sur une machine physique.

Pour accéder à ce formidable outil, il vous suffit de vous rendre sur DistroSea.com et de vous inscrire gratuitement. Une fois connecté, vous pourrez sélectionner la distribution Linux de votre choix et la lancer directement dans votre navigateur. Aucune installation ni configuration n’est nécessaire, vous pouvez commencer à explorer et à tester les fonctionnalités de la distribution choisie en quelques secondes.

Eclatez-vous bien les Linuxiens et n’oubliez pas de prendre une douche après tout ça 😉

Lemmings revient sur Commodore Plus/4 – Nostalgie garantie !

Par : Korben

Imaginez que vous soyez fan de rétro-gaming, et que vous ayez grandi avec les classiques de l’Amiga, de l’Atari ST et du PC. Parmi ces classiques se trouve un jeu qui a marqué toute une génération : Lemmings.

Vous vous souvenez ?

Ce petit jeu de réflexion et de stratégie où vous deviez guider ces adorables créatures stupides à travers divers obstacles pour les mener à la sortie ?

Et bien, préparez-vous à sauter de joie, car ce jeu mythique est désormais disponible pour le Commodore Plus/4 !

Grâce au travail acharné de TCFS, Csabo et Unreal, il est maintenant possible de jouer à cette version de Lemmings sur votre bon vieux Commodore Plus/4. Cette version du jeu est même meilleure que celle du C64, car elle utilise l’écran au complet.

C’est une réalisation impressionnante qui a suscité des réactions extrêmement positives de la part des fans de rétro-gaming.

Dans cette version de Lemmings pour Commodore Plus/4, vous retrouverez toutes les fonctionnalités qui ont fait le succès du jeu original. Les niveaux sont fidèles à ceux que vous avez connus et aimés, et les graphismes sont tout aussi mignons que dans les versions Amiga, Atari ST et PC. Les commandes de jeu sont également très intuitives et faciles à prendre en main, même pour les débutants.

Les développeurs ont également inclus des astuces et des conseils pour vous aider à progresser dans le jeu. Ainsi, même si vous êtes un joueur occasionnel ou si vous n’avez jamais touché à un Commodore Plus/4 auparavant, vous pourrez profiter pleinement de cette expérience nostalgique.

Alors, comment jouer à Lemmings sur votre Commodore Plus/4 ?

  1. Tout d’abord, rendez-vous sur le site Plus4World pour télécharger l’image disque du jeu.
  2. Ensuite, transférez l’image disque sur une disquette compatible avec votre Commodore Plus/4.
  3. Insérez la disquette dans votre Commodore Plus/4 et allumez la machine.

Bien, ça peut se faire sur un émulateur voire carrément le tester sur cette version en ligne.

Et voilà ! Vous pourrez maintenant profiter de cette incroyable version de Lemmings sur votre Commodore Plus/4 et revivre vos souvenirs d’enfance.

Enfin une surveillance vidéo efficace à base d’intelligence artificielle grâce au combo Frigate + Home Assistant

Par : Korben

Nous sommes nombreux à avoir des caméras à la maison. L’idée étant bien sûr de pouvoir surveiller notre domicile en cas d’absence ou pourquoi pas, regarder la faune sauvage qui passe dans le jardin.

Mais tout ceci reste quand même plutôt basic. Alors que diriez-vous d’y intégrer un peu d’intelligence artificielle notamment avec OpenCV et Tensorflow pour détecter en temps réel tout ce qui passe dans le flux de vos caméras IP ?

L’outil s’appelle Frigate et c’est un enregistreur vidéo réseau (NVR) local, spécialement conçu pour Home Assistant. Concrètement, cela signifie que si quelque chose bouge devant votre caméra – que ce soit votre chat ou un voleur – Frigate le sait, le reconnait, et vous le savez aussi, instantanément.

L’intégration avec Home Assistant est tellement fluide qu’elle vous donnera l’impression que Frigate fait partie intégrante de votre install. Vous pouvez ainsi contrôler et consulter votre système de sécurité sans jamais quitter votre interface Home Assistant familière. Bien sûr, si vous êtes sur Raspberry Pi, soyez rassurés puisque Frigate est conçu pour être économe. Il sait quand être « attentif » mais aussi quand rester en veille, assurant ainsi une surveillance efficace sans gaspiller de ressources. Et si vous voulez passer à la vitesse supérieure, ajoutez un accélérateur Google Coral et vous verrez Frigate traiter les images encore plus vite !!

Ainsi, Frigate vous permettra de réduire les fausses alertes. Il est capable de faire la distinction entre les mouvements pertinents (personnes, voitures) et non pertinents (ombres, vent). L’utilisation de l’IA permet comme ça de filtrer uniquement les détections importantes et éviter de manquer les trucs importants.

La clé de la performance de Frigate réside dans sa capacité à faire plusieurs choses à la fois. Il divise les tâches tout en s’assurant que la détection d’objets ne ralentisse jamais le flux de vos vidéos. De plus, l’enregistrement est aussi intelligent que la détection puisque Frigate ne garde que ce qui compte, en se basant sur les objets qu’il identifie. Vous pourrez donc dire enfin adieu aux heures de vidéo enregistrées inutiles.

Frigate offre ainsi du suivi en temps réel des objets et des notifications précises lorsqu’une personne s’approche de votre porte ou qu’une voiture entre dans votre allée.

Et pour ceux qui veulent garder un œil sur leur maison sans compliquer les choses, Frigate offre une retransmission du flux vidéo via RTSP pour limiter le nombre de connexions directes à toutes vos caméras IP. De plus, la faible latence et la visualisation en direct signifient que vous pouvez voir ce qui se passe chez vous grâce au WebRTC & MSE, où que vous soyez, et tout cela en temps réel.

Frigate n’est pas seulement un outil qui fonctionne de manière isolée puisqu’il est également capable de communiquer via MQTT, ce qui signifie qu’il peut s’intégrer facilement dans un écosystème de maison intelligente plus large.

En bref, Frigate ne se contente pas de regarder ce qui se passe chez vous. Il comprend ce qui se passe chez vous et ça, ça vous permettra de faire toute la différence au niveau des scénarios de votre installation domotique.

À découvrir ici.

Planifiez l’envoi de vos e-mails avec l’extension Thunderbird « Send Later »

Par : Korben

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une extension Thunderbird super pratique qui vous permet de planifier l’envoi de vos emails comme un chef. Il s’agit de l’extension « Send Later » et elle est disponible gratuitement sur le site officiel de Thunderbird dans la section des addons.

Le principe de base est simple : vous rédigez votre email et au lieu de l’envoyer immédiatement, vous planifiez l’envoi pour un moment ultérieur stratégique parce que vous êtes super malin :).

Jusqu’ici, rien de nouveau sous les soleils de Tatouine… Toutefois ce qui fait la force de « Send Later », c’est la richesse des options de planification qu’elle offre.

Vous pouvez également définir des règles pour des envois réguliers et récurrents encore plus efficaces que les services de La Poste. En plus de programmer des envois à des moments précis, ‘Send Later’ vous permet également de choisir des options rapides comme ’15 minutes plus tard’, ’30 minutes plus tard’ ou ‘2 heures plus tard’. Vous pouvez même définir des raccourcis personnalisés pour plus de commodité.

Pour ajouter « Send Later » à votre Thunderbird, il vous suffit de télécharger l’extension sur le site officiel. Une fois installée, elle remplace la commande « Send Later » par une boîte de dialogue qui vous permet de spécifier le moment de l’envoi. Ce truc repose sur la puissante bibliothèque de parsing de dates d’Andrew Plummer, Sugar.js.

Pour ceux qui ont besoin d’envoyer des emails de manière récurrente, ‘Send Later’ offre la possibilité de programmer des envois répétitifs avec des règles simples (toutes les N heures, jours, etc.) ou des fonctions personnalisables, ce qui en fait un outil inestimable pour la gestion de la communication régulière.

Ainsi, si vous cherchez à mieux gérer vos emails en planifiant leur envoi, « Send Later » est l’extension qu’il vous faut. Le développement et la maintenance de cette extension sont assurés par Extended Thunder Inc., une organisation à but non lucratif dédiée au soutien des add-ons gratuits et open-source pour Thunderbird, donc n’hésitez pas à les soutenir.

Et n’oubliez pas de remettre au lendemain, les emails que vous pourriez écrire le jour même !

Revivez les sensations de vos premiers jeux Xbox avec l’émulateur Xemu

Par : Korben

Si vous êtes nostalgique de votre première Xbox originale et qu’elle vous manque grave, j’ai Xemu à vous proposer. Il s’agit d’un émulateur gratuit et open source qui va raviver vos souvenirs de bébé gamer en vous permettant de jouer à vos jeux Xbox préférés sur votre PC (Windows / Linux) ou Mac.

Xemu ne se contente pas de faire tourner les jeux Xbox, il émule également le matériel de la console d’origine de manière approfondie. Cela signifie que vous bénéficiez d’une compatibilité exceptionnelle avec les noyaux, les titres et les applications homebrew. Toutefois, une petite liste de jeux compatibles est quand même disponible sur le site de Xemu 😉 .

Vous serez également ravis de savoir que Xemu prend en charge une grande variété de manettes grâce à sa base SDL2 et que vous pourrez en connecter jusqu’à quatre en même temps, recréant ainsi l’expérience multijoueur de la Xbox d’origine. Xemu propose aussi une fonction de sauvegarde d’état, vous permettant de capturer l’état actuel de la machine à tout moment. Cela signifie que vous pouvez reprendre votre partie exactement là où vous l’avez laissée.

Pour les amateurs de graphismes, Xemu offre également la possibilité d’augmenter la résolution de vos jeux Xbox originaux. D’un simple clic, vous pouvez passer d’une résolution de 480p à une nette amélioration de 1080p. Ça change tout, vous verrez.

Et surtout, Xemu ne se limite pas à l’expérience Xbox en solo. Il vous permet de vous connecter à d’autres instances de Xemu ou même à de véritables consoles Xbox, que ce soit en local ou via Internet. Il prend également en charge le tunneling de services et est compatible avec les projets de recréation Xbox Live lancés par-ci, par là.

Si aç vous branche, le site officiel de Xemu est ici. Et la ROM Xbox tombée du camion dont vous aurez besoin pour faire fonctionner cet émulateur se trouve ici.

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