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Hier — 18 avril 2024Analyses, perspectives

Is the Swamp Drainable?

By Bill Rice Jeffrey Tucker, perhaps America’s most prominent “adult in the room,” penned another mature and wise column at Brownstone today. In this essay,...

Is the Swamp Drainable?

VIDEO N°83 AVEC HISTORY LEGENDS

LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT LE CONFLIT MONDIAL, VIDÉO N°83 Régis de Castelnau & Alexandre Robert Alexandre Robert est l’auteur et animateur de la chaîne « HISTORY LEGENDS »     SOMMAIRE : Introduction   I)         Regard sur l’état de l’armée… Lire la suite

L’euro numérique : pourquoi notre argent liquide est sous pression, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

Le monde entier observe une véritable course à l’introduction de monnaies numériques de banque centrale. L’idée de remplacer l’argent liquide par des jetons numériques est plus que séduisante. Mais que se passe-t-il en cas de panne d’électricité ? C’est pour cette raison que la banque centrale suédoise vient de demander au Parlement de créer le cadre juridique d’un mélange de moyens de paiement analogiques et numériques. Mais notre argent liquide n’est pas seulement menacé par l’euro numérique. Les institutions bruxelloises et les banques travaillent d’arrache-pied, de différents côtés, pour restreindre considérablement la disponibilité et les possibilités d’utilisation de l’argent liquide.

Lorsqu’il est question d’argent numérique, une question préoccupe les gens : l’argent liquide va-t-il disparaître ? La BCE souligne que ce ne sera pas le cas et renvoie à la proposition législative ainsi qu’au rapport actuel sur la phase exploratoire. Cela ne permet toutefois pas de dissiper les inquiétudes des entrepreneurs et des citoyens, car l’argent liquide perd son utilité lorsqu’on ne peut plus l’utiliser. Rappelons-le : le plafond unique de 10.000 euros pour les paiements en espèces dans l’Union européenne verra le jour. La raison officielle est de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

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Autorité à l’école : Attal et son deux poids deux mesures pour les plus riches

Gabriel Attal rêve de pouvoir voler de ses propres ailes, après une série d’humiliations, notamment sur les questions budgétaires, infligées à la fois par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire. Il vient de prononcer un discours tonitruant sur le retour de l’autorité à l’école, sujet sur lequel on pourrait l’approuver. Problème : ses idées sont à rebours des principes dont il a bénéficié au sein de la très élitiste Ecole Alsacienne, “école inclusive” paraît-il, qui se goberge de principes bienveillants. Le Premier Ministre incarne à merveille ce fils à papa pistonné et servile, qui entend bien ne pas partager le gâteau qu’il avale goulument depuis sa plus tendre enfance.

Ah c’est marrant comme les gens des beaux quartiers qui grandissent avec une petite cuillère d’argent dans la bouche adorent se mettre en scène dans un monde idyllique, fait de bienveillance et de principes généreux, dont le bénéfice est évidemment réservé aux membres de la caste… Pour les autres, c’est “poigner vilains”, le bâton, le rappel à l’ordre, les sanctions et les bruits de botte dans les couloirs.

Nous savons que Gabriel Attal, à l’issue de sa scolarité dans la très sélective Ecole Alsacienne (dont je rappelle ci-dessus quelques-uns des principes dégoulinants de bonne conscience bourgeoise parfaitement pharisienne), a directement commencé à ramper dans les couloirs des cabinets ministériels pour faire carrière, sans même avoir la patience de décrocher un diplôme prouvant qu’il était capable de travailler sans l’aide de papa, de maman, et des mignons qui lui ont donné de réguliers coups de piston.

Face au problème de l’autorité à l’école, il aurait pu se souvenir des principes dont il est au fond l’héritier : l’inclusion, l’entraide, tout ça tout ça. Mais non, dans son discours du jour, destiné aux écoles publiques, il préfère manier la grosse voix et annoncer des mesures contraignantes, comme l’éloignement des perturbateurs dans des internats loin de chez eux.

En soi, l’idée de ramener l’ordre dans les classes est plutôt bonne. Simplement… on ne pouvait mieux avouer l’existence d’une école à deux vitesses en France : celle des carottes des beaux quartiers, et celle des bâtons pour le reste du pays.

Rappelons nos propositions :

  • tous les parents doivent pouvoir avoir accès à l’école privée de leur choix, comme Gabriel Attal, grâce à la mise en place d’un chèque scolaire
  • les établissements doivent devenir autonomes et chaque parent doit pouvoir choisir, pour ses enfants, le projet pédagogique dans lequel il croit le plus
  • il faut en finir avec le mythe des écoles égales et interchangeables
  • il faut redonner la liberté d’enseigner aux enseignants
  • la fin du statut de la fonction publique pour les enseignants doit permettre le licenciement des moins efficaces

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7209 militaires israéliens ont suivi une rééducation physique et mentale depuis le 7 octobre

Selon le ministère, quelque 30% des personnes traitées pendant la guerre souffrent de «traumatismes crâniens», de trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres troubles psychologiques.

L’armée israélienne ouvre le feu sur des milliers de personnes qui tentent de rentrer chez elles dans le nord de Gaza

Après avoir laissé un nombre limité de femmes, d’enfants et de personnes âgées rentrer dans le nord de Gaza, l’armée israélienne a ouvert le feu sur des milliers de réfugiés qui tentaient de faire de même.

ESG Puppeteers

By Paul Mueller The Environmental, Social, and Governance (ESG) framework allows a small group of corporate executives, financiers, government officials, and other elites, the ESG...

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Des employés de Google arrêtés après avoir protesté contre un accord géant avec Israël

Press TV. Les manifestants ont exigé que Google abandonne le contrat de 1,2 milliard de dollars qui fournit à Israël des services de cloud et d’apprentissage automatique, connu sous le nom de Projet Nimbus.

The Purpose Of War According To George Orwell (1984)

By Tyler Durden Some food for thought from George Orwell’s ‘1984’… Does anything really ever change? (emphasis ours) The primary aim of modern warfare is...

The Purpose Of War According To George Orwell (1984)

Israel vs. Iran – a Trigger towards Armageddon?

Par : AHH

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Peter Koenig
17 April 2024

Israel’s Minister of War, Joav Galant, told his troops the Iranian attack was not successful; that of about hundred drones and rockets, Israel downed them all but four, thanks to our good preparation. This is a lie on many levels.

Both Netanyahu and Galant expressed their determination to retaliate, after a well-thought-out plan. Netanyahu qualified, it needs to be a “clever response”.

Likewise, army chief Halevi is crystal clear in his attempt of launching a response for Iran’s retaliation attack on Israel, but he does not want to cause a war.

The Israeli Cabinet is also “mulling” over what they call a “political offensive” – whatever that may mean.

Interesting though, is that both sides, Israel and Iran, do not seem to want war, or better a HOT WAR, where sable rattling could surreptitiously convert into a mushroom cloud. They know, when NATO gets involved, Russia and China may get involved – and then – the sky is open and Armageddon is on the table – or, rather, all over Mother Earth.

If indeed, Israel goes ahead with such a counter-attack, however benign or non-benign it may be, it is like giving Biden the finger. Because, according to the latest news, Biden backtracked from his earlier limitless commitment to support Israel and to always fight for Israel’s security. Biden’s “back-stoppers must have told him otherwise: “America is not going to war with Iran for Israel.” – Israel – you are on your own, so to speak.

That was a smart decision. Will they stick to it? The US is divided. There are the Zionists, who so far have called the shots in Washington and in the Pentagon. But the balance is gradually shifting in favor of the more level-headed thinkers, those who do not want to risk WWIII which could become nuclear – and global.

Similar messages of “caution” seem to emanate from British Prime Minister Rishi Sunak, a strong supporter of Zionism. He called Benjamin Netanyahu, suggesting prudence in any further action he may take. An escalation – that could spin out of control, is in nobody’s interest.

Nevertheless, PM Sunak assured Netanyahu of UK’s support to “guarantee Israel’s security”.


If this sounds like a game of words, probably it is a game of words. Maybe hiding a surprise – and perhaps during the days of “thinking about prudence”, something much bigger may be under preparation. Knowing the Israel-Zionist’s own supremacy concept, they will not let the Iranian attack, even if well justified, go unanswered.

Just to refresh memories, because they are systematically wiped out by the bought mainstream media: Iran launched a measured, but well calculated retaliation attack on Israeli military targets in the early morning hours of 14 April. The drone and ICBM missile assault of some 300 projectiles was a response for Israel’s unprovoked attack of 1 April on Iran’s Consulate in Damascus, leaving 7 people dead, including 2 high ranking Iranian military officers.

By the multitude of rockets Iran fired on Israel in sequence, first the drones than the missiles, Iran suppressed Israel’s and their allies air defense system that concentrated on intercepting drones and was unable to intercept the subsequently launched hypersonic missiles.

Tehran having entered a new stage of political and military stature beyond the Middle Eastern boundaries, had to react to Israel’s Damascus provocation of 1 April, in terms of a clear message, “Don’t mess with Iran – or else”.

Iran, now militarily speaking, one of the three key members of the newly ten BRICS nations, must assure the west that sanctions and threats and random unprovoked attacks will not cut it anymore.

The 14 April attack by Iran, was not just a retaliatory strike, but established a new order, depriving Israel of her absolute impunity, which until recently had been guaranteed by the US.

Important to note is, that Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) Commander-in-Chief, Hossein Salami, said that from now on, if Israel attacks the interests of Iran and Iranian citizens, Tehran will strike it again (RT – 16 April 2024).

This means, that if Israel now hits back, Iran will not just swallow whatever Israel does to harm Iran. And there is the danger – a real risk of escalation out of control.

One might ask, was this “out-of-control” situation planned and prepared by the Zionist-dominated west?

Let us not forget, whatever Zionist-Israel does in pursuit of her ultimate goal, the establishment of Greater Israel, is to control the Middle East’s inexhaustible energy resources.

Achieving Greater Israel depends very much on Israel conquering Iran, not only because Iran is literally in “command” of the oil and gas rich Middle East, but also, a Greater Israel needs control over the Strait of Hormuz, now controlled by Iran.

Currently about 30% or more of the world’s total oil and gas consumption is shipped through the Strait of Hormuz. See this

With a Greater Israel, the bulk of Middle Eastern hydrocarbons would be under Zionist-Israeli control — and, with the Strait of Hormuz under Israeli control, shipments of the energy resources, how much and to whom, would be under Zionist command.

Not to forget, Zionist-Israel is already in the process of appropriating the enormous gas reserves off-shore of Gaza – conservatively estimated already some 20 years ago at about a trillion cubic-feet, worth between 2 and 3 billion dollars, depending on the market price. And as we know, he, who controls the resource, decides its “market” price.

An updated assessment of the Gaza off-shore reserves may be exponentially higher. Of course, kept secret, given the current war and expropriation scenario by Zionist-Israel.

The huge port that is rumored to be planned just outside Gaza – maybe construction has already begun, has little to do with food delivery to Gaza (certainly not), or “exporting” the remaining Gazans to unknown destinations.

Much more likely will this be the port for handling the Gaza off-shore hydrocarbons through a yet to be built (but planned since 1971) Ben-Gurion Canal, all the way to the Red Sea. The new canal, would probably bankrupt the Suez Canal, possession of Egypt, an Arab state.

The Suez Canal is already suffering due to lack of transshipments of at least 20 European countries, who are afraid the Yemeni-Houthi attacks on US and Israeli controlled merchandise vessels could also target their ships.

’Twas the night afore Armageddon

This Big Picture vision speaks for Israel not letting go. From their point of view, they MUST conquer Iran. The Zionists may be so blinded by their delusion of “grandeur”, that they may not see the Mushroom Cloud that may wipe them out along with much of the rest of the world.

The reality is that Iran is no longer alone. Iran wants to make sure that their power and presence is accounted for by Israel, the US, its European vassals, and the west at large – because they are now a member of the new BRICS which is not just an economic association.

Their membership of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) – a strategic and economic Chinese agency – protects them from outside attacks, the same way NATO members are protected. Attack one NATO member you attack them all.

Attack One BRICS state, you attack them all.

Retaliation in the case of an attack on Iran can come from all or selected members of the ten BRICS countries, especially from Russia and China; which would pretty much mean WWIII.

This may be the reason for Iran’s relatively benign retaliation against Israel. It was a warning.

Iran does not want war. They may follow the Tao philosophy, as expressed by Sun Tzu in ancient times, “To fight 100 battles and win 100 battles is not the height of skill. The best way to win is not to fight at all.” This is Iran’s strategy. Its strike against Israel was not so much a military response as a grandmaster’s move in a big chess game. And the game is not over yet (RT, 16 April 2024).

May President Putin’s words resonate and be taken seriously, “I hope WWIII can be avoided” – meaning that an Israeli assault on Iran would not remain unanswered by Russia – which would bring in NATO – and WWIII could explode overnight.

————

Peter Koenig is a geopolitical analyst and a former Senior Economist at the World Bank and the World Health Organization (WHO), where he worked for over 30 years around the world. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; and  co-author of Cynthia McKinney’s book “When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis” (Clarity Press – November 1, 2020)

Peter is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG).
He is also a non-resident Senior Fellow of the Chongyang Institute of Renmin University, Beijing.

L'avenir incertain des Druzes d'Israël

Dès les premiers bombardements à Gaza, les Druzes d'Israël ont apporté leur soutien au gouvernement et à l'armée. C'est la seule minorité du pays à effectuer le service militaire obligatoire. Son allégeance à l'État est historique. Mais l'accaparement de ses terres et la loi de 2018 définissant Israël comme un « État juif » ont entrainé un fort mécontentement et parfois même une rébellion.

La présence druze en Palestine remonte au XVIIe siècle, lorsque la communauté s'installe en Galilée, en provenance du Mont-Liban. Au début du mandat britannique, elle compte environ sept mille membres, établis dans 18 villages au nord du pays. Aujourd'hui, les Druzes d'Israël comptent environ 150 000 personnes, soit 1,6 % de la population totale. Intégrée, cette minorité jouit d'une certaine autonomie et se démarque des autres par la participation des hommes à l'appareil militaire israélien.

Lors du déclenchement de l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », les Druzes ont ouvertement pris parti pour l'armée israélienne, confirmant ainsi leur allégeance à Tel-Aviv. Considérés depuis longtemps comme ayant trahi la cause palestinienne, ils demeurent mal compris par les Arabes, même par leurs coreligionnaires du Liban et de Syrie. Quelle est donc leur place dans un État qui exige la reconnaissance de son caractère juif ? Et comment allient-ils intégration et préservation de leur identité ?

Un soutien à l'armée

Au lendemain du 7 octobre, les Druzes se mobilisent en faveur de leurs compatriotes israéliens déplacés, mettant à leur disposition nourriture et hébergements d'urgence. Leur représentant officiel, le cheikh Mowafaq Tarif, s'empresse d'exprimer son soutien à l'armée face à ce qu'il qualifie d'« attaque terroriste ». Les Druzes sont près de 2 500 à servir dans ses rangs. Certains ont été tués au combat ou pris en otage par le Hamas - au total sept soldats et quarante civils depuis le 7 octobre 20231. Mais Tarif cherche ainsi surtout à obtenir gain de cause sur le dossier fort épineux et même vital pour sa communauté, celui des expropriations et des sanctions liées aux constructions illégales.

En raison des politiques israéliennes, les Druzes ont en effet perdu près des deux tiers de leurs terres au cours des six dernières décennies. En 1950, une population d'environ 15 000 personnes possédait 325 000 dounams (32 500 hectares) de terre. En 2008, 100 000 n'en détenaient plus que 116 000 dounams (11 600 hectares)2.

Des ordres de démolition en série

Face à l'obligation de quitter leurs terres, qualifiées de « terres mortes » ou pour lesquelles les propriétaires n'avaient pas les documents appropriés, les habitants de certains villages touchés par les expropriations, tels que Yarka et Kisra, multiplient les pressions sur le gouvernement. Les affrontements prennent une tournure plus violente à Beit Jan. Dans la région du mont Méron, les Druzes voient leur territoire transformé en réserve naturelle. Puis en 2004, les forces armées sont déployées dans le village d'Isfiya pour y confisquer des terrains. En 2009, sept nouveaux projets reliant Israël du nord au sud prévoient de traverser des villages druzes. Et en 2010, des heurts éclatent à nouveau avec la police.

Certaines terres acquises par l'État sont ensuite louées aux Druzes qui ont servi dans l'armée à un coût très élevé, rendant impossible la construction de maisons dans leurs propres villages. Au cours des deux dernières décennies, certains ont choisi de s'installer dans des villes juives, tandis que d'autres ont opté pour des constructions illégales. En 2017, l'amendement de la loi Kaminitz sur l'urbanisme légalise les ordres de démolitions, touchant même les familles de soldats tombés au combat. Les sanctions prévoient également de lourdes amendes et des emprisonnements. Cette loi peut être exécutée dans des délais très brefs par de simples inspecteurs en bâtiment, sans tenir compte des circonstances personnelles qui ont entrainé l'infraction. En réaction, cheikh Tarif multiplie ses appels au gouvernement et menace de prendre « des mesures sans précédent » si la loi est maintenue. Et bien qu'il ait renouvelé l'allégeance de la communauté envers Israël après le 7 octobre, il n'hésite pas pour autant à réitérer ses exigences.

« Des privilèges plutôt que des droits »

Son insistance ne vise pas seulement à épargner aux siens des démolitions, des amendes et autres sanctions. Il s'agit de veiller à la cohésion du groupe et à sa perpétuation en empêchant que les jeunes n'aillent s'installer dans des localités juives et ne s'y intègrent.

D'autant plus qu'avec l'adoption de la loi sur « l'État-nation du peuple juif » en 2018, les Druzes prennent conscience qu'ils jouissent de « privilèges, plutôt que de droits »3, et qu'ils subissent une discrimination les excluant de la nation israélienne. Plusieurs dizaines de milliers de personnes défilent dans le centre de Tel-Aviv pour réclamer l'égalité. Il parait alors légitime de dire que les Druzes à l'instar d'autres minorités « peuvent considérer la citoyenneté non pas comme une forme d'attachement à l'État, mais plutôt un cadre qui leur donne le pouvoir légal de contester les politiques de l'État »4.

Une stratégie d'accommodement

Au regard de ces réalités, quelle place occupent-ils au sein de l'État israélien ? C'est vers la fin des années 1920 que les sionistes s'intéressent à la communauté druze de Palestine, en tant qu'allié potentiel au projet d'État juif5. Ils restent éloignés des émeutes de 1929, ce qui affaiblit la résistance palestinienne. Les Druzes optent alors pour une stratégie d'accommodement et de cohésion afin de survivre dans un environnement qui s'annonce pour le moins hostile.

Contrairement aux Arabes des zones urbaines, ce sont à l'origine des paysans habitant essentiellement au Mont Carmel et en Galilée. Ils manquent d'institutions organisées, de moyens économiques et d'interactions politiques avec les autres groupes. Ils n'ont pas pris part au débat national et à la campagne antisioniste menée par les mouvements arabes de l'époque. L'immigration juive n'est alors pas perçue comme une menace mais plutôt comme une opportunité permettant d'amorcer un progrès économique, social et politique dans leurs villages.

Les marchés juifs constituent une nouvelle voie pour leurs produits agricoles, vendus pour la première fois en dehors des limites locales. Les colonies leur facilitent l'accès aux soins de santé, grâce aux médecins venus d'Europe. L'alliance entre les Juifs et les Druzes se forge ainsi sur une base d'intérêts communs, qui semblent justifier leur neutralité dominante lors de la révolte arabe en Palestine mandataire de 1936-1939.

Une identité spécifique et reconnue

Après la création de l'État d'Israël, une identité druze israélienne distincte de l'identité arabe se forme. Elle passe par l'établissement d'un conseil religieux en 1957, puis celle de tribunaux communautaires en 1962. La mention « Druze » remplace celle d'« Arabe » sous la rubrique nationalité. Dans les années 1950, des membres de la communauté participent à la Knesset, avant d'accéder à d'autres postes politiques et diplomatiques importants. Faute d'avoir fondé leur propre parti, les Druzes ont rejoint les organisations traditionnelles tels que le parti travailliste ou le Likoud mais aussi, plus récemment, Kadima et Yisrael Beiteinu. Élu à plusieurs reprises sur les listes de Yisrael Beiteinu, le député Hamad Amar revendique même l'égalité avec les Juifs. Il est à l'origine de la loi votée en 2018, faisant du 1er mars la journée nationale pour la contribution de la communauté druze.

Cette loyauté envers Israël vient en outre du programme scolaire spécifique aux Druzes qui leur inculque depuis 1977 une conscience identitaire particulière, l'allégeance à l'État d'Israël et la langue hébraïque6. Bilingues, ils deviennent rapidement les interprètes des tribunaux militaires et sont tenus à la neutralité.

Service militaire obligatoire

Ils ont d'ailleurs été incorporés dans l'armée dès la fondation d'Israël. À partir de 1956, ils doivent obligatoirement faire leur service militaire, à la différence des autres Palestiniens d'Israël– chrétiens et musulmans –, qui en sont exemptés. À part la petite communauté circassienne, les Druzes sont les seuls non-juifs à être ainsi enrôlés. Ils accèdent de surcroit à des avantages économiques considérables, faisant de l'armée à la fois une source de sécurité financière et un marqueur du particularisme communautaire.

Les soldats druzes sont très souvent placés en premières lignes, et les pertes qu'ils subissent sont lourdes, proportionnellement à leur nombre. C'est pourquoi cette loi est perçue par certains intellectuels de la communauté comme un acte de colonisation qui, de plus, empêche les jeunes de poursuivre leurs études. La part des diplômés du supérieur y est la plus faible de toutes les minorités. Aussi, en 2014, la campagne « Refuse, ton peuple te protègera » encourage-t-elle les jeunes à refuser le service militaire. Le mouvement vise à sensibiliser les Druzes à leur histoire arabe, et à leur faire prendre conscience des manipulations israéliennes. L'opposition druze critique par ailleurs l'écart de développement de ses territoires avec les colonies juives voisines, bénéficiant d'infrastructures modernes et de services publics avancés.

En somme, la loyauté des Druzes d'Israël s'explique par un ensemble de conjonctures historiques, géographiques et même religieuses (tel que le principe de la taqiya, ou dissimulation) qui leur sont propres. Ils agissent par pragmatisme et tentent de sauver leurs intérêts. Certes, une minorité d'entre eux réitère son refus de mener « la bataille d'un gouvernement fasciste », comme le souligne la page « Refuse, ton peuple te protègera » sur les réseaux sociaux le 15 octobre 2023. Néanmoins, ils ne peuvent pas refuser la nationalité israélienne, comme l'ont fait leurs coreligionnaires du Golan, animés d'un fort sentiment d'appartenance nationale envers la Syrie. Malgré leurs divergences, ces deux communautés druzes conservent une certaine solidarité. Le cheikh Tarif n'hésite pas à mettre en lumière leurs revendications, notamment au sujet du projet d'éoliennes que le gouvernement israélien entend développer sur leurs terres agricoles.

L'avenir des Druzes dépendra de l'issue de la guerre actuelle d'Israël contre les Palestiniens. Le pouvoir, déjà confronté à une profonde fracture interne, reverra-t-il ses politiques discriminatoires à l'égard d'une minorité qui combat dans les rangs de son armée ? Quel serait leur sort dans l'hypothèse d'une redistribution des cartes au profit des Palestiniens, voire même d'une avancée du Hezbollah sur leurs territoires situés à quelques kilomètres seulement de la frontière libanaise ?


1Jessica Trisko Darden, « Israel is a Jewish nation, but its population is far from a monolith », The Conversation, 9 février 2024.

2« Local Arab Municipalities and Towns in Israel », The Arab center for Alternative Planinng, octobre 2008.

3Interview de Selim Brik par Pascale Zonszain, « Les Druzes ont des privilèges plutôt que des droits », in Pardès, Paris, vol.1-2, n°64-65, 2019.

4Amal Jamal, « Strategies of Minority Struggle for Equality in Ethnic States : Arab Politics in Israel », Citizenship Studies, vol.11, no.3, juillet 2007.

5Lisa Hajjar, « Israel's interventions among the Druze », Middle East Report 200, 1996.

6Jihan Farhouda, « The Druze minority in the education system in Israel » in Education, Reflection, Development, vol.41, Babes-Bolyai University, juillet 2017.

Meyssan : “Il existe un axe tacite entre Israël et l’Iran, que Netanyahu pourrait rompre”

Dans cette interview quinzomadaire de Thierry Meyssan, nous faisons le point sur la riposte iranienne à l’attaque de son ambassade à Damas par Israël. Dans la pratique, cette réponse iranienne est à la fois mesurée et réussie, dans la mesure où des missiles hypersoniques ont atteint leur cible sans possibilité d’interception occidentale, comme Edouard Husson le rappelait en début de semaine. Toute la question est désormais de savoir si, derrière ces apparences hostiles, Israël va rompre le vieil équilibre régional avec l’Iran… Thierry Meyssan nous donne les clés de cet axe secret qui pourrait voler en éclat.

Cette interview “historique” dans tous les sens du terme est importante car elle éclaire des points majeurs sur les relations entre Israël et l’Iran :

  • historiquement, une relation tacite, pour ne pas dire un “axe” existe entre l’Iran et Israël, du fait même de l’intervention américaine dans la région, durant les années 50
  • au sein du pouvoir iranien, une aile “conservatrice” perpétue ce rôle, savamment tu en Israël
  • la question est aujourd’hui de savoir si Netanyahu est prêt à faire voler cet accord historique en éclat
  • rationnellement, la situation ne devrait pas déboucher sur une escalade
  • l’extrémisme du régime de Netanyahu pourrait remettre en cause cette rationalité
  • les prochains jours seront cruciaux

Une interview indispensable pour comprendre le jeu entre Israël et l’Iran, devenu vital pour la paix dans le monde.

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De moins en moins de Français paient l’impôt sur le revenu, mais ils paient de plus en plus…

C’est bien connu : l’impôt direct en France (à commencer par l’impôt sur le revenu, mais pas que) est extrêmement injuste : il repose sur des taux d’imposition élevés, mais concernent toujours peu de gens. Les chiffres qui viennent d’être publiés par Bercy le rappellent : moins d’un ménage sur deux, désormais, est assujetti à l’impôt sur le revenu… mais les montants payés sont de plus en plus élevés. Curieusement, alors que les finances publiques vacillent, personne ne se sent obligé de rappeler que les contributeurs aux dépenses publiques se font de plus en plus rares.

Nous l’avions rappelé il y a peu : les prélèvements obligatoires directs sur les ménages ne cessent d’augmenter depuis qu’ Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir. Ce qu’on ne savait pas encore, c’est que, si l’impôt sur le venu rapportait 73 milliards en 2017, et s’il en a rapporté près de 89 Milliards en 2023, de moins de moins de ménages y participent

En conséquence, le nombre de foyers redevables de l’impôt sur le revenu a diminué de 0,4 % l’an dernier, à 18,2 millions de foyers fiscaux sur un total de 40,7 millions de foyers. Ils ont payé en moyenne 4.663 euros d’impôt sur le revenu. A l’inverse le nombre de foyers non-redevables de l’impôt sur le revenu a progressé de 2,6 %, s’établissant à 22,5 millions l’an dernier. « Parmi eux, 3,5 millions ont perçu grâce aux crédits d’impôt un montant moyen de 861 euros », souligne la DGFIP.

Les Echos

Bref, de moins en moins de gens paient de plus en plus d’impôts. Au nom de la “protection” sans doute…

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Iran’s ‘New Equation’ Soars Beyond The Holy Land

Par : AHH

‘Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia.’ And after a millennium of playing catch-up, she now has the dominant military heft and osmotic alliance with Iran and China to help craft new civilizational calculations.

By Pepe Escobar at Sputnik International.

A Holy of the Holies was shattered in the Holy Land as Iran staged a quite measured, heavily choreographed response to the Israeli terror attack against its consulate/ambassador residence in Damascus, a de facto evisceration of the Vienna Convention on diplomatic immunity.

This game-changer will directly interfere on how the Anglo-American system manages its simultaneous conflagration with Russia, China and Iran – three top BRICS members.

The key problem is escalations are already built in – and will be hard to remove. The Total Cancel War against Russia; the genocide in Gaza – with its explicit policy masterfully decoded by Prof. Michael Hudson; and the decoupling/shaping the terrain against China won’t simply vanish – as all communication bridges with the Global Majority keep being torched.

Yet the Iranian message indeed establishes a “New Equation” – as Tehran christened it, and prefigures many other surprises to come from West Asia.

Iran wanted to – and did send – a clear message. New equation: if the biblical psychopathic entity keeps attacking Iranian interests, from henceforth it will be counter-attacked inside Israel. All that in a matter of “seconds” – as the Security Council in Tehran has already cleared all the procedures.

Escalation though seems inevitable. Former Israeli Prime Minister Ehud Barak: “Netanyahu is influenced by his [fundamentalist] political partners to go into an escalation so he can hold onto power and accelerate the coming of the Messiah.”

Compare it to Iranian President Raisi: “The smallest act against Tehran’s interests will be met with a massive, extensive, and painful response against all its operations.”

(L) July 2019: IRGC Aerospace Force General Amirali Hajizadeh in a meeting with his Russian counterpart General “Armageddon” Surovikin before the Russia-Ukraine war: ‘Help us build our aerospace command force, and I will help you build Russia’s drone command force’ [01] [02] ; (R) April 10, 2024: After Imam Khamenei said Israel must be punished, a subtle smile appeared on the face of General Hajizadeh. [03] ; April 17, 2024: [04]

Goodbye to Your ‘Invincible’ Defense Maze

For Tehran, regulating the intensity of the clash in West Asia between Israel and the Axis of Resistance while simultaneously establishing strategic deterrence to replace “strategic patience” was a matter of launching a triple wave: a drone swarm opening the path for cruise missiles and ballistic missiles.

The performance of the much-vaunted Iron Dome, Arrow-3 and David’s Sling – aided by F-35 fighter jets and the US and the UK naval force – was not exactly stellar. There’s no video of the “outer-layer” Arrow-3 system shooting down anything in space.

At least 9 ballistic missiles penetrated the dense Israeli defense network and hit the Nevatim and Ramon bases. Israel is absolutely mum on the fate of its Golan Heights intel installation – hit by cruise missiles.

Amidst classic fog of war, it’s irrelevant whether Tehran launched hundreds or dozens of drones and missiles. Regardless of NATOstan media hype, what’s proven beyond the shadow of a doubt is that the supposedly “invincible” Israeli defense maze – ranging from US-made AD/ABM systems to Israeli knockoffs – is helpless in real war against a technologically advanced adversary.

What was accomplished by a single operation did raise quite a few professional eyebrows. Iran forced Israel to furiously deplete its stock of interceptors and spend at least $1.35 billion – while having its escalatory dominance and deterrence strategy completely shattered.

The psychological blow was even fiercer.

What if Iran had unleashed a series of strikes without a generous previous warning lasting several days? What if US, UK, France and – traitorous – Jordan were not ready for coordinated defense? (The – startling – fact they were all directly dispensing firepower on Tel Aviv’s behalf was not analyzed at all). What if Iran had hit serious industrial and infrastructural targets?


Establishing an Equation Without Disturbing a Pivot

Predictably, there has been less than zero debate across NATOstan about the sudden collapse of the Fortress Israel Myth – which underpins the larger myth of Zionism offering Impregnable Security for those living in Israel. No more. This narrative spin is D.O.A.

Iran, for its part, could not care less about what NATOstan spins. The shift towards the New Equation in fact was generous enough to offer Tel Aviv a de-escalation escape route – which will not be taken, at Israel’s peril.

For Tel Aviv, everything that happened so far spells out Strategic Defeat across the spectrum: in Gaza, in Lebanon, with the economy tanking, totally losing legitimacy around the world, and now with the added painful loss of deterrence.

All eyes are now on what may happen next: will it finally become clear whether the Hegemon prevails or whether Israel runs the “wag the dog” show?

It’s essential to consider the Russia-China strategic partnership view. The consensus among Chinese scholars is that the Hegemon prefers not to commit too many resources to West Asia, as this would affect the – already collapsing – Project Ukraine and the strategic planning to counter China in the Asia-Pacific.

When it comes to Russia, President Raisi personally called President Putin and they discussed all relevant details over the phone. Cool, calm and collected.

Additionally, later this week Iranian Deputy Foreign Minister Ali Bagheri Kani – who said Iran will respond “within seconds” to any new Israeli attack – visits Moscow for the Conference on Nonproliferation and will also meet with the top echelons of the Russian Foreign Ministry.

It’s quite remarkable that Iran managed to establish the New Equation without disturbing its own pivot to Eurasia – after the collapse of the 2015 nuclear deal – while protecting the complex framework engaged in the defense of Palestine.

The Hegemon’s options are dire. They run from being eventually expelled from West Asia and the Persian Gulf to an unwinnable existential clash against three civilization-states – Russia, China, Iran.

What’s left as the number one feasible scenario is a carefully calculated retreat to an easily controlled backyard: Latin America, especially South America, manipulating new, convenient, sovereign-deprived asset Argentina.

And of course maintaining control over a de-industrialized and sovereignty-deprived Europe.

That does not change the fact that US power projection on the wane, globally, is the way the wind is blowing. The Straussian neocon psycho-dementia is unsustainable. The question is whether they can be progressively purged from the US power structure before they attempt to plunge the Global Majority into their irrational depths of doom.


And Don’t Forget the New BRICS Equation

By contrast, on the Global Majority front, over 40 nations want to join BRICS – and counting, according to the head of the Russian Council Committee on International Affairs, Grigory Karasin.

After a meeting of the chairmen of the international affairs committees of BRICS Parliaments last week in Moscow, Karasin noted how many BRICS member-nations understand that they should not rush to create a rigid charter, “seeing how counterproductive and even provocative the European Union is acting.” The name of the game is flexibility.

Alastair Crooke has touched on a key theme that runs through my new book, Eurasia v. NATOstan: “Anything that was good and true about Western civilization is preserved and thriving in Russia. This is the unspoken insight that so infuriates the western elites. And it is also why, in part, BRICS states so evidently look to Russia for leadership.”

The New Equation established by Iran, a sovereign BRICS member, will do wonders to solidify this – multilateral, multicultural – state of cooperation as the Empire and its “aircraft carrier” in West Asia, except in the covert ops department, are increasingly reduced to the role of a paper tiger.

Le chef de l’AIEA dit sa crainte d’un nouvel accident nucléaire en Ukraine

Rafael Grossi, chef de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique vient de pousser un cri d’alarme. Les tirs (ukrainiens ) sur la centrale de Zaporojie ont repris. Vladimir Zelensky est-il tenté de reprendre le chantage à l’accident nucléaire à la centrale de Zaporojie pour repousser l’inéluctable avancée de l’armée russe? L’armée ukrainienne a de plus en plus de mal à résister aux coups de boutoirs de l’armée russe. Celle-ci s’en prend de plus en durement aux infrastructures électriques ukrainiennes. Alors, ces derniers jours, on a vu les frappes ukrainiennes sur la centrale de Zaporojie reprendre. Il s’agit de jouer avec la politique du pire.

Il s’agit d’une communication tout à fait officielle, sur le site de l’ONU:

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True Blue: Holding The FBI Accountable

By Neenah Payne Stephen Friend has a BS accounting degree from Notre Dame University. Friend is a married father of two sons. He is an opinion...

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The West begs Iran for a Face-saver

Par : AHH

Israel is now vowing to respond to Iran’s retaliatory attack, and while the Biden regime claims to have told Netanyahoo that the U.S. won’t aid in any offensive action, they are still promising to provide air defense… just like they did when Tehran retaliated for Israel’s deadly attack on the Iranian consulate in Syria.

Journalist and Editor-in-Chief of The Cradle, Sharmine Narwani, reported that an Iranian military security official revealed exclusively to The Cradle that the U.S. reached out and asked Iran to allow Israel “a symbolic strike to save face,” which was “outright rejected” and met with warnings that any attack from Israel targeting Iran will be met with immediate action.

~~~~~

Choreographed retaliations impacting Iran proper, or its interests anywhere else, as during the mild and lawful Round One Iranian barrage, were rejected by Iran for Round Two.

Iran warned ANY support of Zion’s aggression by the deranged West (such as needed aerial refueling and air defense) will bring retaliation on their bases throughout the region, and closing Hormuz, perhaps selectively a la Houthis?!

Zion is committed to regaining permanently lost deterrence. F-UKUS is committed to Zion. The circle is about to be squared

Bardella et Attal sont-ils assez “épais” pour faire face à la tempête économique qui arrive ?

Jordan Bardella est interrogé aujourd’hui par des syndicats patronaux sur des questions économiques. Il l’avait déjà été il y a trois semaines par Croissance Plus et la CPME. Lors de ses deux premières prestations, il avait exprimé un point de vue très théorique, éloigné des problématiques réelles des entrepreneurs (notamment sur le besoin de main d’oeuvre, sur la dette ou sur les réformes de structure à mener pour défendre la compétitivité de notre économie). De ce point de vue, Bardella a le même problème qu’Attal : une connaissance purement théorique du monde du travail, et une obsession de la communication. Face à la tempête qui arrive, leur absence d’expérience professionnelle va-t-elle nous jouer un mauvais tour ?

La France entre dans une zone de turbulences : les agences de notation pourraient avoir la tentation de dégrader la note de la France. Dans tous les cas, l’été sera “chaud”, car des mesures d’économie doivent être prises, et personne ne semble décider à expliquer à l’opinion qu’elles sont inévitables… et qu’elles seront douloureuses. Face à ce Cap-Horn qui arrive, les personnalités de Bardella et d’Attal pourraient poser problème :

  • la “mode” consiste à mettre en avant des jeunes gens à l’aise dans l’exercice d’avachissement collectif, c’est-à-dire de communication lénifiante où l’on explique qu’on rasera gratis et que la dette financera l’immobilisme français
  • Attal et Bardella sont, de ce point de vue, des “créatures communicationnelles” parfaites
  • ni l’un ni l’autre n’ont la moindre expérience de l’entreprise et de l’économie réelle, tous deux ont enchaîné des postes politiques
  • l’un et l’autre sont donc coupés de la réalité d’un chiffre d’affaires, d’un bénéfice, d’une stratégie commerciale en situation réelle, et des règles propres à la conduite d’une entreprise
  • l’un et l’autre ont été formés à l’école de la dépense publique
  • l’un et l’autre sont convaincus (comme Macron) que la meilleure manière de rembourser la dette est de créer de la croissance économique
  • or les perspectives de croissance semblent lointaines et incertaines, et la maîtrise de la dette supposera soit des économies, soit des hausses d’impôt
  • la caste est convaincue que rien ne presse et que le navire France est insubmersible
  • ni Attal ni Bardella, machines de communication inventées pour dire aux Français ce qu’ils ont envie d’entendre, semblent bien frêles si la tempête devait arriver…

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Gaza vibre en solidarité avec les prisonniers palestiniens

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Un soldat franco-israélien visé par une première plainte pour «actes de torture» à l’encontre de Palestiniens

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La crainte de l'expulsion grandit dans les bidonvilles du quartier Doulon, à l'est de Nantes. Les 350 habitants issus de la communauté Rom qui y vivent ont reçu la visite des forces de l'ordre, leur intimant de plier bagage.
Nantes (Loire-Atlantique), reportage
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Comment contrer la propagande d’Israël

Salt Cube Analytics. Deuxième partie de notre discussion avec le rabbin émérite Yaakov Shapiro sur la manière dont la propagande d'Israël peut être contrée à un niveau fondamental et structurel.

La stratégie de dissuasion nucléaire (SDN). Un pense-bête

La France est un des pays dotés de l'arme nucléaire mais la stratégie de la dissuasion nucléaire (SDN) reste relativement peu expliquée sur la place publique. François Géré fait œuvre de pédagogue avec ce document qui en explique les cinq grands principes.

- Transversaux / , , , , , , , ,

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos

Par : h16

Les semaines se suivent et se ressemblent en République du Bisounoursland : alors que la violence à l’école devient difficile à camoufler, celle dans la société française ne fait plus de doute.

Ainsi apprend-on, juste après les tragiques incidents de Montpellier dont le fond religieux est évident, qu’une adolescente vient d’être agressée à Achenheim dans le Bas-Rhin pour, là encore, des motifs religieux : ses quatre agresseurs lui aurait reproché de ne pas respecter le ramadan.

Ainsi apprend-on que le gérant d’un Geox (magasin de chaussures) de Strasbourg est à présent menacé de mort (après les habituelles insultes) pour avoir refusé de laisser son employée travailler en portant un voile, le règlement de travail de l’entreprise étant pourtant clair. On ne s’étonnera que modérément du profil de la vendeuse par qui le scandale arrive. En attendant, le gérant est obligé de composer avec ce nouveau vivrensemble à base de vigiles et de patrouilles policières.

Ainsi Bordeaux aura une nouvelle fois profité de l’enrichissement religieux et des enquiquinantes dérives de lames folles qui l’accompagnent parfois alors qu’un individu d’origine afghane a attaqué plusieurs personnes et tué l’une d’elles à coups de couteau, l’agresseur reprochant à ses victimes de boire de l’alcool alors que le ramadan n’est pas fini.

Ainsi un adolescent homosexuel de 15 ans a-t-il été violemment agressé par un groupe de jeunes à Grenoble, en raison de cette homosexualité, directement reprochée par l’un de ses cousins. Rassurez-vous : bien qu’ayant réalisé un enlèvement, une séquestration et des violences avec actes de barbarie, les agresseurs étant mineurs ont été relâchés. Gageons que les suites judiciaires seront exemplaires et que les associations de lutte contre l’homophobie seront présentes, n’est-ce pas.

On pourra noter de façon intéressante l’augmentation du nombre de ces actes reportés par la presse et commentés partout. On peut raisonnablement imaginer qu’en réalité, tout ceci arrive sur une base pluriquotidienne, mais que le nombre considérable d’incidents apporte une certaine lassitude du public.

De la même façon, on notera que la violence présente dans ces quartiers perdus de la République, et qui s’exprimait de façon sporadique contre la classe moyenne précisément absente de ces quartiers, se retourne maintenant progressivement contre ceux qui en sont issus et qui auraient le malheur de vouloir s’en extraire, de s’affranchir de leurs pratiques courantes, ou, pire encore, de composer pacifiquement avec le reste de la société française.

Devant ce qui apparaît pour une augmentation de ces faits, la République se défend farouchement : rapidement, les petits soldats du vivrensemble rappellent leurs évidences (tout ceci est très ponctuel, la violence est tout à fait limitée, mais non il n’y a aucun communautarisme, etc.) et n’en parlons plus.

Malheureusement, les chiffres, même torturés par les politiciens et les médias, n’en finissent pas de pointer sur d’autres évidences, assez peu favorables à l’apaisement.

D’un côté, on observe que les homicides augmentent de façon alarmante, et les tentatives d’homicides, avec 5072 en 2023 contre 2069 en 2011, sont au plus haut depuis 50 ans…

Certains ont de surcroît l’impudence de noter la sur-représentation des étrangers dans les violences commises en France : alors que ces derniers ne représentent que 7,8% de la population totale, on en retrouve 14% mis en cause pour viols hors cadre familial et 19% dans le cadre conjugal.

Pire : certains en viennent à demander que les OQTF soient appliquées et que ceux qui ont violé ou tué en France en soient expulsés, alors qu’au contraire le vivrensemble imposerait (?) plutôt de les accueillir et de les choyer. Là encore, rassurez-vous puisque les autorités ont rapidement placé en garde-à-vue les ultra-fascistes suppôts de Poutine qui osent demander de telles choses.

De cette violence, on peut en faire un problème religieux mais ceci occulte deux causes.

C’est tout d’abord l’illustration que le combat contre la religion séculaire en France (le christianisme) ne s’est pas traduit par une société plus ouverte ou tolérante, au contraire.

En lieu et place de gens qui ne croient plus en Dieu, on a surtout des gens qui croient un n’importe quoi où tout se vaut et où par conséquent, plus rien n’a de valeur. Et lorsque ce blob devient trop mou, tous ceux qui, nombreux, ont besoin d’une colonne vertébrale ou une structure solide sont un terrain fertile pour toute construction sociale répondant exactement à ces demandes.

Dans ce cadre, l’islam est d’autant plus séduisant que, d’une part, le catholicisme français officiel s’est fait un devoir d’être chaque jour plus en phase avec les “fameuses valeurs de la République”, donc toujours plus mou, plus accommodant de toutes les dernières modes niaises poussées par le politiquement correct, et que, d’autre part, cet islam est même chéri par toute une partie de la gauche, au contraire du christianisme farouchement combattu, soupe électorale oblige. Pas étonnant, dès lors, que cette religion naturellement très prosélyte gagne en “parts de marché” des religions en France.

L’autre cause, c’est surtout l’abandon du régalien par l’État, dilué dans le social et un culte à la laïcité complètement stérile. L’État ne fait plus son travail et a même abandonné avec délice toute velléité de le faire.

Au-delà de l’éventuel discours un peu martial d’un préfet ou d’un ministre de l’Intérieur lorsqu’une occasion (attentat, émeutes, etc) le commande, personne n’a rien à faire de l’insécurité en France, de la dégradation complète de l’ambiance générale dans le pays.

En réalité, on sait bien comment juguler ces “incivilités” (qui, pour la plupart, sont des délits voire des crimes) et on sait bien comment garantir la paix et la sécurité dans un pays, mais cela nécessite une police et une justice efficaces dont le gros défaut est de considérer tous les justiciables sur le même plan, ce qui, au pays de l’égalitarisme et des petits aplatissements, passe mal.

Oui, il y a en France tout l’arsenal nécessaire de lois et de police pour revenir à un réel état de droit dans le pays. Mais il n’y a aucune volonté de l’utiliser : il n’y a aucune volonté politique de construire les prisons qui manquent cruellement, il n’y a aucune volonté politique de faire appliquer réellement les lois et les peines existantes, il n’y a aucune volonté politique d’écarter de la société ses éléments les plus dangereux, notamment parce qu’ils contiennent en eux les ferments de peur qui ont permis de tenir fermement la classe moyenne jusqu’à présent.

Cependant, avec la véritable déroute économique actuelle, la classe moyenne est en train de s’évaporer très vite et ce précédent calcul (de très court terme) des dirigeants est en train de jouer contre eux : à mesure que l’insécurité et l’appauvrissement général gagnent, le baratin des politiciens ne suffit plus.

Le vivrensemble est en train de se luxer le dos.

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Daily Chronicles … OT April 17

Par : AHH

The Russia-Iran Strategic Partnership Edition.
A Poem..
Duma Deputy Chairman Piotr Tolstoy, on top of his competence and gallantly carrying THAT name, is also fluent in French:

His poem, in English:

“In the garden of friendship blooms the noble cause,
Hand in hand, the hearts in osmosis.
Every gesture, every word sows hope,
Illuminates the shadows, removes darkness.
United, our dreams weave a sweeter tomorrow.”

Added translation: Russia supporting Iran – way beyond BRICS+ and SCO ties – mirroring Israel’s position on country 404.


April 18

Russia calls for UN sanctions against the apartheid state ! The legal game advances 

@sputnik_africa:
UN Security Council must consider sanctions against Israel “without delay,” Russian envoy to UN says.
🔸The Jewish state has ignored a Security Council resolution calling for a ceasefire in the Gaza Strip during the holy month of Ramadan, Russia’s Permanent Representative to the UN, Vasily Nebenzya, said.
🔸”We would like to remind you that non-compliance with binding Security Council resolutions should lead to the imposition of sanctions against violators,” he pointed out.

@DDGeopolitics: The West condemns only one of those…

💠@Sputnik Africa: 
⭕ 🪖Anguish at the pump? Why sanctions or military action against Iran could backfire on US and allies
🔸Market observers caution that if the most recent spat between Iran and Israel escalates into a larger regional confrontation, oil prices may rise. Prices may rise further if the Biden administration imposes additional sanctions on Iran’s oil exports, according to experts.
🔸On the eve of Iran’s retaliatory strike on Israel, oil prices spiked, but slightly backtracked in the aftermath of Tehran’s attack. On Monday, Brent retreated 0.9%, while West Texas Intermediate (WTI) was down 0.8%.
🔸”The impact of Iran’s attack on oil prices was hardly noticeable for the simple reason that the flow of oil from the Gulf region hasn’t been disrupted,” Dr. Mamdouh G. Salameh, an international oil economist and a global energy expert, explained to Sputnik.

⭕ ❗Brazil considers it possible to use national currencies for trade within BRICS and is actively discussing this issue, the Minister of Finance said


⭕ 🍼🇨🇭 Tasting inequality from the cradle: Nestle adds sugar to baby food sold in low-income countries

🔸Switzerland’s Nestle, the world’s largest food producer, includes sugar and honey in their infant milk and cereal products sold in many economically disadvantaged nations, which goes against international standards that are designed to avoid obesity and chronic diseases, the research found.
🔸Public Eye, a Swiss investigative organization, examined 115 products sold in Nestle’s main markets in Africa, Asia and Latin America and at least 108 of them (94%) contained added sugar in the form of sucrose or honey.
🔸However, in Nestle’s primary European markets, formulas for babies between six months and one year do not contain any added sugar.
🔸Moreover, in 2022, the World Health Organization advocated for a prohibition on added sugars and sweeteners in food products for kids under the age of three, urging industry to “be proactive” and “support public health goals” by reformulating baby products. However, Nestle appears to be ignoring these appeals.


💠Russian MFA:
⭕ 🇷🇺🇺🇸 [Russia’s Washington] Ambassador Anatoly Antonov’s answer to a media question

❓: Dear Ambassador Antonov, how could you comment on the U.S.-Philippines military exercises Salaknib 24 taking place these days? According to statements made by the U.S. Army, as part of the exercises, elements of the Typhon intermediate-range missile system were airlifted from State of Washington, USA to Luzon?

💬 Anatoly Antonov: The Pentagon’s public demonstration of its capabilities in the Asia-Pacific region for the rapid deployment of missile weapons previously banned under the INF Treaty raises deep concern. The U.S. side is bringing an entire class of destabilizing weapons out of the shadows to ensure its military superiority over opponents.

👉 Such steps represent another powerful blow to strategic stability. Asia has already accumulated a lot of «hot» material, and the region is rapidly militarizing. The United States is purposefully escalating the level of military confrontation and fueling hotbeds of tension. They are creating new closed groupings and military-political alliances in the Asia-Pacific region. Thus, Washington is trying to return the world to the darkest times of the Cold War and balancing on the brink of a nuclear conflict.

❗The deployment of intermediate-range missiles by the Pentagon will be a dark day for international security. Let me remind you that the unilateral moratorium on the deployment of INF, declared by Russia, has clear conditions: we will not deploy such systems until similar U.S.-made systems appear in any region of the world.

☝ We urge the United States not to open Pandora’s Box and follow our country’s example by taking all necessary steps to ensure global stability and predictability. Otherwise, all responsibility for a new surge of tension in the world will fall on Washington.


April 17

Ali Bagheri Kani meeting Qassem Soleimani

🔸Tomorrow, the same Iranian deputy foreign minister who two days ago said, “Iran will respond within seconds in case of a new attack by Israel,” will be in Moscow. Meanwhile, much vain huffing and puffing in the media, as Anglo-Zionists figure out the best way to commit an emphatic, ostentatious suicide — befitting their Exceptional station.

💠 @Sputnik Africa:
🇮🇷🇷🇺 Iran Deputy Foreign Minister to visit Moscow on April 18-20, Russian Foreign Ministry says

“On April 18-20, Iranian Deputy Foreign Minister Ali Bagheri Kani will be in Moscow on a visit to participate in the Moscow Conference on Nonproliferation,” the ministry told Sputnik.

Iran’s Deputy Foreign Minister is expected to hold several meetings with the leadership of the Russian Foreign Ministry in Moscow, the ministry added.

@Middle East Spectator: Engrained in history, Arab traitors.

💠 @DDGeopolitics:
⭕ There is currently a fire at the US Army’s ammunition plant in Scranton Pennsylvania.
ℹ This is where much of the United States’ conventional artillery ammunition is manufactured.
🐻 Before anyone says ‘Russian sabotage’ just remember the state of the plant per the picture in this post.
[An already aging MIC workforce, and inadequate capacity to the overstretched ambition, now loses precious factory space…]

⭕❗A family from Russian Saratov found their grandmother in Avdeevka – they’d lost contact with her back in 2014!
The granddaughter saw her grandmother Lyudmila in the footage from the liberated town, and the volunteers helped organize their reunion. |video|

💠 @Sputnik Africa:
⭕ 🌍Three more African countries withdraw J&J baby syrup after toxicity reports
🔸Drug regulators in Zimbabwe, Rwanda and Tanzania have announced the recall of a shipment of Benylin baby syrup made by the US-based Johnson & Johnson unit Kenvue, following similar actions by South Africa and Nigeria over alleged toxicity.
🔸Nigeria’s health authority found dangerously high levels of diethylene glycol in children’s cough syrup last week, a toxic substance that can cause severe symptoms including abdominal pain, vomiting, and kidney injury, potentially leading to death.
🔸Johnson & Johnson has previously faced scrutiny in Africa for the alleged harmful effects of its products. Last year, Rwanda’s FDA recalled the company’s baby powder over cancer risk concerns.

L'image lugubre d'Israël : la terreur bleue et la décadence morale -- Omar CHAALAL

Enfin, la vérité de La Palice sort de bouche de António Guterres. Ne possédant aucune force d'action pour sanctionner les criminels de guerre, il plaide pour un cessez-le-feu urgent. En faisant ainsi, son rôle se limite à un rabbin lamentateur, un imam inopérant ou un prêtre impuissant qui implore Dieu durant ses prières pour arrêter ce génocide. Monsieur António Guterres, il est temps de fermer votre club de complaisances. Mes respect Monsieur Guerres ! Je m'excuse ce n'est pas lapsus ou une faute de (...)

Nos lecteurs proposent / , , ,

Tsahal protège les exactions des colons israéliens en Cisjordanie

Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël.

Source : Truthout, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas. » Bauer décrit comment « la ligne de séparation entre les colons et l’armée a pratiquement disparu après le 7 octobre », alors que les membres du cabinet israélien d’extrême droite font pression pour « une officialisation de l’apartheid » en Cisjordanie.

Amy Goodman : Ici Democracy Now. Je suis Amy Goodman. L’administration Biden a imposé la semaine dernière des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour leur implication dans l’agression, le harcèlement et les menaces envers des Palestiniens, et l’expulsion par la violence de nombre d’entre eux de leurs terres. Les sanctions du département d’État américain visent Moshe Sharvit, propriétaire des avant-postes de Moshe’s Farm, Zvi Bar Yosef, fondateur de Zvi’s Farm, et Neria Ben-Pazi.

Au cours des cinq derniers mois, la violence des colons israéliens s’est intensifiée en Cisjordanie, les groupes de défense des droits humains accusant le gouvernement israélien d’encourager les attaques contre les Palestiniens. Selon les autorités de santé, plus de quatre cents Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par Tsahal et les colons depuis le 7 octobre.

Lire la suite

« Les déplacés veulent rentrer chez eux »

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Cet espace lui est dédié.

Mardi 16 avril 2024.

Tout le monde a vu les images de ces milliers de personnes déplacées au sud, qui ont voulu dimanche dernier rentrer chez elles, dans le nord de la bande de Gaza. Elles ont été brutalement refoulées par l'armée israélienne.

La rumeur a commencé à monter le dimanche matin. Comme les autres journalistes, j'ai été un des premiers à avoir l'info. J'ai dit à Sabah, ma femme : « Pour le moment, c'est une rumeur, mais on doit se tenir prêts ». On a préparé deux sacs à dos, les mêmes qu'on avait pris quand on a quitté la ville de Gaza. Dans l'un, on a mis les médicaments de Walid et de quoi le changer, dans l'autre tout le nécessaire pour nous, pour les enfants de Sabah et tous nos papiers. On a commencé à dire au revoir aux amis et à tout l'entourage, parce qu'on pouvait partir à n'importe quel moment. J'attendais confirmation des collègues qui étaient dans la zone de Wadi Gaza, la rivière qui traverse Gaza d'Est en Ouest.

Entre temps, j'ai reçu des dizaines d'appels téléphoniques, vu que je suis toujours considéré comme le « grand journaliste qui connaît tout » et qui est « en contact avec les Israéliens ». Tous mes amis et toute ma belle-famille m'ont appelé. Ils pensaient que je pouvais leur dire s'il fallait partir ou pas. Je leur ai dit que c'était une rumeur, qu'il fallait attendre. J'avais aussi des amis de l'autre côté, notamment le frère de Sabah qui était à côté du rond-point de Naboulsi. Pouvait-il nous dire si des gens étaient passés ? Je voulais absolument rentrer, mais je voulais être sûr que c'était possible avant de prendre le risque. Quatre heures après environ, le porte-parole en arabe de l'armée israélienne a publié un communiqué disant que les infos de retour vers le nord n'étaient que des rumeurs, que cette région était toujours une zone militaire fermée et qu'il était dangereux de tenter d'y accéder.

Le strict nécessaire

Mais des milliers de gens étaient déjà partis vers le nord. La majorité étaient à pied. Certains étaient sur des charrettes ou en voiture, mais ils ont dû laisser leurs véhicules à Wadi Gaza. Ce n'était pas comme à l'aller, quand l'armée israélienne avait ordonné à tout le monde d'aller au sud. Beaucoup de gens avaient pu alors venir en voiture, sur des charrettes et même dans des bus. Ils apportaient des matelas, des couettes et même des ustensiles de cuisine.

Aujourd'hui, c'est très différent. On ne peut plus franchir le checkpoint qu'à pied. Les Israéliens ont installé des cabines équipées de caméras pour identifier les gens, où ces derniers passent un par un. Les déplacés n'ont le droit de porter que de petits sacs à dos, avec le strict nécessaire.

Il n'y a pas de hasard dans l'armée israélienne

Les gens ont voulu rentrer alors qu'ils ne savaient même pas si leur maison ou leur appartement était toujours debout, que ce soit à Gaza ville, Beit Lahya, à Beit Hanoun, à Jabaliya, ou dans toutes les zones frontalières sur lesquelles on n'a pas d'information.

Des cousins et des cousines de Sabah ont tenté leur chance. Malheureusement, ils sont arrivés trop tard. Les Israéliens avaient déjà commencé à bombarder et à tirer sur les gens en leur demandant de reculer. L'armée a utilisé tous les moyens dont elle disposait : les chars, les canons à eau, les F-16 qui sont passés pour effrayer les gens. Il y a eu un mort et plusieurs blessés. On ne sait pas ce qui s'est passé exactement : y a-t-il eu des messages de l'armée disant aux gens qu'ils pouvaient rentrer au nord ? Et si oui, qui les a envoyés ? Plusieurs rumeurs circulent. On dit que samedi, des déplacés installés dans une école auraient reçu des appels téléphoniques et des SMS de l'armée israélienne, leur disant que le lendemain, les femmes et les enfants de moins de quatorze ans pourraient rentrer. La deuxième version, c'est que les gens ont cru que les Israéliens s'étaient retirés de la bande de Gaza pour se redéployer ailleurs, afin de se défendre contre les tirs de missiles iraniens.

Bien sûr, pour quelqu'un qui vit en Europe, la première hypothèse peut paraître ridicules. Mais comme je l'ai déjà dit, quand on vit à Gaza et quand on connaît les méthodes des Israéliens, on peut croire aux théories du complot. Il n'y a pas de hasard dans l'armée israélienne.

Il est possible qu'il s'agisse de militaires israéliens mécontents. Quelqu'un de l'armée aurait pu vouloir marquer des points en disant : nous nous sommes retirés de Khan Younès, et voilà ce qui arrive, tout le monde est en train de revenir. Ou alors ce serait un ballon d'essai, pour voir la réaction des gens si on annonçait que les femmes et les enfants pouvaient rentrer, au cas où Israël prendrait une telle décision de manière unilatérale, sans passer par les négociations. De notre côté, on ne sait pas où se trouvait l'armée quand des milliers de personnes sont parties vers le nord. Au début, il n'y avait pas de chars, il n'y avait rien du tout ; c'est pour cela que les gens ont eu le courage de continuer leur chemin.

Cette terre nous appartient

Si les Israéliens voulaient une réponse, ils l'ont eue : les déplacés veulent rentrer chez eux, même s'ils savent qu'il n'y a plus de vie au nord. Lundi matin, quelques personnes ont encore essayé. Les Israéliens ont tiré et ont tué une fillette.

Les gens veulent en finir avec cette vie d'humiliation dans des camps de fortune où nous nous entassons les uns sur les autres. Ils préfèrent planter une tente sur les décombres de leur maison plutôt que de rester à Rafah. Moi, j'ai de la chance. Je sais que mon appartement qui se trouve au neuvième étage d'un immeuble de la ville de Gaza est encore habitable. Les vitres ont explosé, mais c'est bientôt l'été et on peut vivre sans vitres. Les meubles ont été endommagés, il n'y a pas d'électricité, pas de groupe électrogène pour pomper l'eau, mais c'est chez moi. Nous avions quitté Gaza-ville parce qu'il y avait un char qui braquait son canon sur nous. Nous voulons rentrer, c'est notre façon de résister, qui n'a rien à voir avec la résistance militaire. Je sais que dans le nord, il y a aussi de l'humiliation avec les parachutages d'aide alimentaire, même si le nombre de camions qui arrivent a un peu augmenté. Mais cette terre nous appartient. Même s'il n'y a rien, on peut tout reconstruire. On va reconstruire les écoles, on va reconstruire les universités, on va reconstruire les infrastructures. C'est vrai que les Israéliens ont tout détruit, même l'histoire de la bande de Gaza. Ils ont détruit les sites archéologiques, les musées, ils ont même détruit un hammam qui datait de près de mille ans, et dont la gestion s'est transmise de père en fils au sein de la famille Al-Wazir.

Les Israéliens veulent détruire jusqu'au nom de cette terre. Ils veulent effacer notre histoire, mais notre histoire est toujours là. Et nous allons continuer à l'écrire.

Les livraisons d'armes à Israël font voir rouge à Marseille

Une enquête des médias indépendants Marsactu et Disclose a révélé qu'une entreprise française de Marseille, Eurolinks, a fourni des maillons militaires à Israël en octobre 2023. Sur place, l'opposition à ce commerce mortifère a entraîné une convergence inédite d'acteurs associatifs et de syndicats contre les ventes de munitions.

« Il n'y a que grâce aux salariés que l'on pourra savoir quelles entreprises envoient des armes à Israël ». Drapeaux palestiniens en main et keffiehs au cou, ce lundi 1er avril 2024, plusieurs centaines de manifestants descendent des bus et investissent le Technopôle Marseille-Provence à Château-Gombert. Devant l'usine Eurolinks, une dizaine de policiers bloquent l'accès au site. Le 26 mars dernier, une enquête de Disclose1 et Marsactu2 révélait que 100 000 pièces de cartouches pour fusils mitrailleurs de l'entreprise marseillaise avaient été envoyées en Israël à IMI Systems fin octobre 2023. Filiale du groupe d'armement israélien Elbit, IMI Systems est le fournisseur exclusif de l'armée israélienne en munitions de petit calibre. Ces maillons liant les munitions entre elles permettent aux mitrailleuses de tirer en rafale.

Ce 1er avril, pour la première fois, une manifestation d'ampleur en soutien à la Palestine se tient devant l'usine d'un fabricant d'armes en France. Selma, membre du comité local des Soulèvements de la Terre 13, souligne le caractère inédit de l'action :

La force de notre appel, c'est qu'on a réussi à réunir des collectifs d'écologie radicale tels que des syndicats de l'enseignement public ou encore des organisations qui se battent pour la Palestine comme Marseille Gaza Palestine en passant par des collectifs antiracistes.

Au total, plus d'une trentaine de collectifs, partis et syndicats se sont réunis à l'occasion de la manifestation. Cette convergence est née d'une solidarité partagée envers la cause palestinienne et d'une demande commune de stopper toute livraison de composant militaire à Israël. « Nous nous battons contre l'accaparement des terres des Palestiniens, ce qui semble évident dès lors qu'on promeut une écologie décoloniale », explique Selma.

À l'image de la participation d'autres collectifs de gauche comme Marseille contre la loi Darmanin ou Extinction Rébellion, les Soulèvements de la Terre appellent à la rencontre des mobilisations contre les « dynamiques impérialistes ».

La manifestation du 1er avril fait suite aux mobilisations de Stop Arming Israel devant les sièges des grandes entreprises qui développent des liens avec Israël. « On est généralement une dizaine à discuter avec les travailleurs. On tracte, et puis les employeurs nous envoient des voitures de police ou les renseignements territoriaux », rappelle Loïc, porte-parole du collectif. Le 11 mars dernier, des militants ont réussi à bloquer l'entrée du siège de Safran Electronics & Defense à Malakoff près de Paris pendant quelques heures pour appeler à cesser « toute collaboration et livraison d'armes, de technologie militaire et de pièces détachées à Israël ».

1er avril 2024. Lors de la manifestation devant l'usine Eurolinks à Marseille, une militante dénonce par un graffiti au mur la vente de maillons militaires à Israël.
Sophie Boutière-Damahi

Une semaine d'action contre les livraisons d'armes

La pression sur les partenaires de l'armement d'Israël grandit. En Angleterre, les blocages se multiplient : ce 8 avril, des militants pro-palestiniens ont bloqué l'entrée d'UAV Engines à Shenstone, où sont fabriqués les moteurs des drones israéliens Hermes 450.

Le 15 octobre 2023, une coalition de syndicats palestiniens appelait leurs homologues du monde entier à se mobiliser pour saboter les livraisons d'armes à Israël. Une semaine mondiale d'action est par ailleurs organisée par Stop Arming Israel du 15 au 21 avril avec le soutien de syndicats comme l'Union syndicale Solidaires (SUD pour « solidaires, unitaires, démocratiques »). Solidaires Industrie a d'ailleurs adressé un communiqué aux travailleurs du secteur de l'armement début novembre indiquant : « Préparons-nous à nous donner le pouvoir de décider ce que nous produisons ».

Car aux dires du gouvernement français, Israël serait un pays en guerre dont les fabricants d'armes, partenaires de la base industrielle et technologique de défense (BITD) française, revendent à l'étranger les maillons achetés. Le 26 mars, le ministre des armées Sébastien Lecornu avançait que les composants vendus par Eurolinks à son client israélien sont réservés à la réexportation vers d'autres pays clients, la licence délivrée par l'État français ne « donnant pas droit à l'armée israélienne de les utiliser ». Le gouvernement assurait jusqu'alors ne fournir directement de matériel à Israël qu'à destination de son système défensif comme le Dôme de fer qui intercepte notamment des roquettes du Hamas.

Pour Selma, l'argument selon lequel les livraisons militaires seraient réservées à la défense d'Israël brouille encore la position de la France dans le conflit :

La notion de défense est très malléable. Parce que finalement qu'est-ce que ça veut dire de se défendre, pour une armée coloniale qui massacre, tue et vole les Palestiniens depuis 75 ans ?

Si d'aucuns s'inquiètent de voir le gouvernement changer aussi vite son fusil d'épaule et admettre des livraisons militaires en dehors du champ de la défense, lui plaide plutôt pour la bonne foi des clients israéliens de la BITD française. Et la sienne en passant, se dédouanant de la destination de sa production. « La globalisation de la production de l'armement offre aux vendeurs une plus grande possibilité de se défausser de leurs responsabilités en affirmant ne pas pouvoir contrôler l'utilisation finale de tels ou tels éléments vendus à une entreprise basée dans un autre pays », affirme Patrice Bouveret, co-fondateur et directeur de l'Observatoire des armements, un centre indépendant d'expertise et de documentation de la politique d'armement française.

Mais pour le ministre des armées, pas de principe de précaution qui tienne malgré les massacres à répétition documentés depuis l'offensive israélienne sur Gaza. « La France n'a absolument rien à se reprocher », appuyait-il encore dans sa déclaration en réaction à l'enquête de Disclose et Marsactu. Une position qui ne fait pourtant pas l'unanimité chez ses partenaires de l'OTAN. En février, le gouvernement de Wallonie en Belgique interdisait les livraisons de poudres d'explosif vers Israël, alors qu'elles aussi étaient destinées à la réexportation. Puis, ce 19 mars, c'était au tour du Canada d'annoncer l'arrêt de l'envoi d'armes à Israël, deux semaines après qu'une coalition d'avocats et de citoyens d'origine palestinienne ait déposé une plainte contre le gouvernement de Justin Trudeau. Cette plainte invoquait un risque sérieux que les armes exportées servent à commettre ou faciliter des violations graves du droit international ou humanitaire. Depuis décembre 2014, date de son entrée en vigueur, le Traité sur le commerce des armes des Nations unies prévoit l'interdiction des exportations lorsque des clients sont soupçonnés de crimes de guerre, et la révision des autorisations.

Si une partie de ces maillons sont peut-être réexportés, le gouvernement n'est pas en mesure d'affirmer que de quelconques détournements soient opérés au profit de l'armée israélienne. Car sur place, aucun contrôle n'est réalisé. « On nous dit qu'on vend seulement des armes défensives. Et maintenant que l'enquête est sortie et prouve le contraire, on nous promet la main sur le cœur qu'Israël n'utilise pas les composants militaires », avance Loïc, porte-parole de Stop Arming Israel en France.

L'année dernière, le rapport présenté au Parlement sur les exportations d'armement de la France mentionnait un montant de 15 millions d'euros de ventes autorisées par des licences codées sous le classement européen du matériel de guerre. Cependant, la nature précise et la quantité des armes livrées restent, elles, confidentielles.

Crime et complicités

« 15 millions d'euros, soit 0,2 % de l'exportation globale (de la BITD française, NDLR), ce n'est rien », objecte quant à lui Sébastien Lecornu, reprenant le dernier montant connu. Qu'en est-il du montant actuel ? « La somme de 2023 n'est pas encore complètement stabilisée, ajoute-t-il, parce que ce sont les commandes réellement exécutées dont je vous parle ». Comprendre : des entreprises françaises continuent de vendre leur production à Israël grâce aux licences d'exportation directement délivrées par le gouvernement. Un pan de l'industrie auquel il faut ajouter les biens à double usage, dont Patrice Bouveret souligne les exportations chaque année :

Lecornu feint aussi d'oublier le montant des composants à double usage, civil et militaire, qui était de 159 millions d'euros en 2021, soit six fois plus important, et de 34 millions d'euros en 2022. La dangerosité d'un élément militaire n'est pas proportionnelle à son coût.

La plainte de la famille Shuheibar illustre ce propos. En 2014, alors qu'Israël lance son opération Bordure protectrice sur Gaza, un missile s'abat sur la maison de la famille Shuheibar et tue trois enfants : Jihad (10 ans), Wassim (9 ans) et Afnan (8 ans). Parmi les débris, les survivants retrouvent un capteur de position d'Eurofarad (renommée Exxilia) fabriqué en France. La famille porte plainte contre l'entreprise française pour « complicité de crime de guerre » et « homicide involontaire ».

Début 2018, une information judiciaire est ouverte. Exxelia réplique que son exportation avait reçu le feu vert des autorités françaises. La première plainte donne lieu à une enquête préliminaire classée sans suite par le parquet de Paris. Exxelia fait également valoir sa position de maillon dans la chaîne des fabricants de la guerre : l'entreprise exporte ses produits vers Israël par l'intermédiaire du revendeur israélien Relcom qui compte parmi ses clients Elbit Systems, Israel Aerospace Industries (IAI), le ministère de la défense israélien et la société Rafael Advanced Defense Systems.

Après une nouvelle plainte, la famille Shuheibar est entendue le 18 juillet 2023 par une juge d'instruction au tribunal de Paris. L'enquête toujours en cours pourrait marquer un précédent en matière de responsabilité pénale des marchands d'armes de l'industrie française et « créer une brèche dans le système français actuel où les entreprises s'abritent derrière l'autorisation reçue du gouvernement sans s'interroger sur leur propre responsabilité », avance Patrice Bouveret. Ce 12 mars, un collectif d'ONG annonçait poursuivre en justice le Danemark afin qu'il suspende ses exportations d'armes vers Israël. Une plainte déposée à l'encontre de la police nationale et du ministère des affaires étrangères, s'inscrivant dans la continuité d'un tribunal néerlandais qui a ordonné mi-février aux Pays-Bas d'arrêter l'exportation de pièces de F-35 à destination d'Israël.

Le nerf des affaires

« Techniquement, avoir massacré et testé des armes pendant des mois sur les Palestiniens, c'est un coup de force pour Israël. Et les boîtes françaises du secteur de l'armement vont être en demande de cette expérience », atteste Loïc de Stop Arming Israel. Ce printemps, les clients de l'industrie israélienne de l'armement n'auront pas à se rendre à Gaza pour la voir à l'œuvre. Du 13 au 17 juin prochain, c'est au Parc des expositions de Villepinte que les fournisseurs de l'armée israélienne tiendront leurs stands au salon Eurosatory.

Au total, ils seront 71 fabricants dont Elbit Systems et IAI, leaders mondiaux ancrés via leurs partenariats dans le complexe militaro-industriel français. « Certes, il n'existe pas de tanks fabriqués en France et envoyés en Israël, mais il existe des pièces détachées comme celles fabriquées par Thalès en co-entreprise (UAV Tactical Systems) avec Elbit Systems pour la conception du drone Watchkeeper », soutient Loïc.

Les collaborations de Dassault avec Elbit Systems font partie intégrante de la politique du géant français qui se targue aussi de ses nombreux investissements dans plusieurs fonds israéliens comme Pitango Venture Capital, le plus grand fonds capital-risque israélien de près de 3 milliards de dollars sous gestion.

Parmi les clients de la pointe israélienne, on retrouve en outre les institutions européennes. Jusqu'à son crash en mer en 2020, l'agence de gardes-frontières Frontex utilisait le drone Hermes 900 d'Elbit Systems pour surveiller les flux de migrants en mer Méditerranée, réduisant drastiquement les patrouilles physiques qui pouvaient encore secourir les embarcations naufragées. Plus récemment, en novembre 2023, Disclose a révélé que la police française utilise un logiciel de reconnaissance faciale de la société israélienne Briefcam depuis 2015 en toute illégalité. Selon l'ONG Who Profits, ce dernier serait utilisé dans les zones de Jérusalem-Est occupées par les colons israéliens. En France, ce système est déployé au niveau national par le ministère de l'intérieur en dehors du cadre légal prévu par les directives européennes et la loi française Informatique et Libertés.

La guerre, droit et pratique

« Chaque fois qu'un conflit se déclenche, le gouvernement commence par pratiquer le silence sur les exportations d'armement et attend d'être interpellé (...) pour affirmer qu'il surveille et a pris toutes les précautions afin que le matériel français ne soit pas utilisé à des fins répressives », rappelle Patrice Bouveret. Une pression médiatique ponctuelle que devrait pourtant canaliser une nouvelle disposition dans l'arsenal législatif : depuis août 2023, une délégation parlementaire d'évaluation des exportations d'armement est prévue par la loi de programmation militaire (LPM) qui fixe la stratégie budgétaire des armées jusqu'en 2030.

En novembre dernier, à l'image des dockers grévistes de la CGT qui avaient refusé de charger le matériel militaire durant la guerre d'Indochine en 1949 à Marseille et Oran, des dockers de Barcelone ont tenté de bloquer les navires d'armements destinés à Israël. Pour Loïc de Stop Arming Israel, les révélations en lien avec Eurolinks pourraient marquer une nouvelle phase dans la mobilisation pour la Palestine, car « beaucoup de salariés finissent par comprendre qu'ils sont un des maillons de cette grande chaîne meurtrière ».


1Mathias Destal, Ariane Lavrilleux, Pierre Leibovici, et Nina Hubinet, « Livraison à Israël d'équipements pour mitrailleuses : la France entretient l'opacité », Disclose, 28 mars 2024

2Ariane Lavrilleux et Nina Hubinet, « Une entreprise marseillaise expédie des composants pour fusils mitrailleurs vers Israël », Marsactu, 26 mars 2024

Iran Strikes Israel

Par : AHH

Garland Nixon interviews Laith Marouf — West Asia update — on a seismic week which changed our world. Le roi est mort, vive le roi!

🔹Iran’s retaliation is historic for Palestine, the region, our world. Zio-USUK suffered a strategic defeat, on top of moral defeat of Gaza
🔹the regional war has moved from non-state actors to state-on-state [with the implications of aligned alliances a la 1914]
🔹Iran forced Anglo-Zionist-NATO alliance to reveal their air defenses (AD), including radars, locations, capabilities, occult allies (GCC), tactics, etc.  It made clear Franco-Brits are vassals; the combined West is a totalitarian Empire under a single diktat, for those oblivious the last six months of Genocide…
🔹Iran has started bleeding both their budgets/treasure ($3+ BILLION cost in a few hours!) and air defense interceptors/warjets wear & tear/munitions through massive unprecedented swarm of cheap drones
🔹Iran demonstrated, in addition to precision of its older drones/missiles (! Thx Comrades BeiDou & GLONASS), significant deterrence
🔹Israel demonstrated its survival is dependent on combined West – demoted to abject vassal like Bahrain from its former optical strut
🔹even this western defense is proven worthless, as in 404. US funded and part-built air defenses were thoroughly exposed.
🔹as they proved they could take down western AD using older drones and Scuds, in real war they would rapidly degrade airbases and hardware required for the sole remaining advantage of Anglo-Zionists – air power; Hamas has exposed ground war inadequacy and Houthis the lost naval force projection.
🔹Everything in Israel today exists by Grace of Iran (!!!). It can be leveled
🔹Hezbollah today salted the wounded by blasting another “Iron” Dome AD complex in north occupied Palestine
🔹during the Iranian aerial slap, Netanyahoo hid in the Jerusalem bunker of the messianic Jewish billionaire funding the Red Heifer sacrifice, destruction of Al Aqsa Masjid and building of the Third Temple on its ruins. The crazed want Armageddon. The Danger remains
🔹A lesson learned by multipolar Global Majority during this measured & mild Iranian deterrence action: the US will need to bring all its forces for zionazi proxy to have a chance! Thus dominoes will quickly fall everywhere else, whether 404, Korea, etc.. [unfortunately, this INCREASES risk of total West Asian war.. all now have a vested interest in finishing off the Last Satanic Empire in such a distant and predictable weak theater, also given its tenuous logistics and abject emotional messianic devotion. iow, an emotional albatross]
🔹As Houthis have same weaponry as Iran, they are shown to have pulled their punches in Red Sea.. more proof of imperial lunacy to keep fighting a lost war, merely for optics
🔹if USUK persist, they will end up third world countries at the end of this mad devotion to Zion [AHH: actually, a best case scenario at this point]
🔹Jordanian compradore regime will soon cease to exist; its fate is linked to zionism now
🔹the Arab region now plans for the day after collapse of Zion, and eviction of USUK (provided we’re still alive); this is not merely Greater Syria but other natural agglomerations which used to exist prior to arrival of West or even Turks
🔹Garland: the strike on Israel was an Exclamation Point of the [arrival] of the Multipolar World

Politique industrielle de l’UE : Enrico Letta rêve d’une économie planifiée, par Ulrike Reisner

Par : Rédaction

La centralisation de l’UE s’aggrave. A partir de demain, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront à Bruxelles de l’opportunité de communautariser les investissements publics sous la forme d’un fonds d’investissement européen. Derrière cette idée se cache Enrico Letta, directeur de l’Institut Jacques Delors et possible futur commissaire européen. Ce fervent défenseur du marché unique ignore toutefois que les sanctions contre la Russie, les coûts élevés de l’énergie et la bureaucratie excessive de Bruxelles constituent les véritables obstacles à l’économie européenne.

La campagne électorale européenne s’accélère lentement. Lors du 9e Forum sur la cohésion qui s’est tenu la semaine dernière à Bruxelles, le marché unique a été invoqué dans l’esprit de Jacques Delors. L’un des défenseurs les plus véhéments de cette approche est Enrico Letta. Il a rédigé, à la demande de la Commission d’Ursula von der Leyen, un rapport sur la compétitivité de l’UE, qu’il présentera lors du sommet extraordinaire de demain.

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Berlin: la police lance une razzia contre une conférence s’opposant au génocide à Gaza et la disperse

Vendredi après-midi, la capitale allemande Berlin a été témoin de scènes rappelant l'époque du régime nazi. Des centaines de policiers ont terrorisé une conférence anti-guerre qui s’opposait au génocide israélien […]

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Pour la première fois, le porte-avions français placé sous commandement de l’OTAN

La France va placer pour la première fois le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de sa flotte, sous contrôle opérationnel de l’OTAN pour une mission de 15 jours en Méditerranée, a annoncé jeudi l'état-major des armées.

L’article Pour la première fois, le porte-avions français placé sous commandement de l’OTAN est apparu en premier sur Strategika.

Iran’s ‘Strategic Patience’ lifts to Serious Deterrence

Par : AHH

Iran’s retaliatory strikes against Israel were not conducted alone. Strategic partners Russia and China have Tehran’s back, and their role in West Asia’s conflict will only grow if the US doesn’t keep Israel in check.

By Pepe Escobar at The Cradle.

A little over 48 hours before Iran’s aerial message to Israel across the skies of West Asia, Russian Deputy Foreign Minister Sergey Ryabkov confirmed, on the record, what so far had been, at best, hush-hush diplomatic talk:

The Russian side keeps in contact with Iranian partners on the situation in the Middle East after the Israeli strike on the Iranian consulate in Syria.

Ryabkov added, “We stay in constant touch [with Iran]. New in-depth discussions on the whole range of issues related to the Middle East are also expected in the near future in BRICS.”

He then sketched The Big Picture:

Connivance with Israeli actions in the Middle East, which are at the core of Washington’s policy, is in many ways becoming the root cause of new tragedies.

Here, concisely, we had Russia’s top diplomatic coordinator with BRICS – in the year of the multipolar organization’s Russian presidency – indirectly messaging that Russia has Iran’s back. Iran, it should be noted, just became a full-fledged BRICS+ member in January.

Iran’s aerial message this weekend confirmed this in practice: their missile guidance systems used the Chinese Beidou satellite navigation system as well as the Russian GLONASS system.  

This is Russia–China intel leading from behind and a graphic example of BRICS+ on the move.

Ryabkov’s “we stay in constant touch” plus the satellite navigation intel confirms the deeply interlocked cooperation between the Russia–China strategic partnership and their mutual strategic partner Iran. Based on vast experience in Ukraine, Moscow knew that the biblical psychopathic genocidal entity would keep escalating if Iran only continued to exercise “strategic patience.”

The morphing of “strategic patience” into a new strategic balance had to take some time – including high-level exchanges with the Russian side. After all, the risk remained that the Israeli attack against the Iranian consulate/ambassador’s residence in Damascus could well prove to be the 2024 remix of the killing of Archduke Franz Ferdinand.

Marco Polo with elephants and camels arriving at Hormuz on the Gulf of Persia from India – Boucicaut Master

And don’t forget the Strait of Hormuz

Tehran did manage to upend the massive Western psychological operations aimed at pushing it into a strategic misstep.

Iran started with a misdirecting masterstroke. As US–Israeli fear porn went off the charts, fueled by dodgy western “intel,” the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) made a quick sideways move, seizing an Israeli-owned container ship near the Strait of Hormuz.

That was an eminently elegant manoeuvre – reminding the collective west of Tehran’s hold on the Strait of Hormuz, a fact immeasurably more dangerous to the whole western economic house of cards than any limited strike on their “aircraft carrier” in West Asia. That did happen anyway.

And once again, with a degree of elegance. Unlike that ‘moral’ army specialized in killing women, children, and the elderly and bombing hospitals, mosques, schools, universities, and humanitarian convoys, the Iranian attack targeted key Israeli military sites such as the Nevatim and Ramon airbases in the Negev and an intel center in the occupied Golan Heights – the three centers used by Tel Aviv in its strike on Iran’s Damascus consulate.

This was a highly choreographed show. Multiple early warning signs gifted Tel Aviv with plenty of time to profit from US intel and evacuate fighter jets and personnel, which was duly followed by a plethora of US military radars coordinating the defense strategy.

It was American firepower that smashed the bulk of what may have been a swarm of 185 Shahed-136 drones – using everything from ship-mounted air defense to fighter jets. The rest was shot down over Jordan by The Little King’s military – the Arab street will never forget his treachery – and then by dozens of Israeli jets.

Israel’s defenses were de facto saturated by the suicide drone-ballistic missile combo. On the ballistic missile front, several pierced the dense maze of Israel’s air defenses, with Israel officially claiming nine successful hits – interestingly enough, all of them hitting super relevant military targets.

The whole show had the budget of a mega blockbuster. For Israel – without even counting the price of US, UK, and Israeli jets – just the multi-layered interception system set it back at least $1.35 billion, according to an Israeli official. Iranian military sources tally the cost of their drone and missile salvos at only $35 million – 2.5 percent of Tel Aviv’s expenditure – made with full indigenous technology.

A mural in Palestine Square, Tehran, reads in Hebrew: “The next slap will be harsher”

A new West Asian chessboard

It took only a few hours for Iran to finally metastasize strategic patience into serious deterrence, sending an extremely powerful and multi-layered message to its adversaries and masterfully changing the game across the whole West Asian chessboard.

Were the biblical psychopaths to engage in a real Hot War against Iran, there’s no chance in hell Tel Aviv can intercept hundreds of Iranian missiles – the state-of-the-art ones excluded from the current show – without an early warning mechanism spread over several days. Without the Pentagon’s umbrella of weaponry and funds, Israeli defense is unsustainable.

It will be fascinating to see what lessons Moscow will glean from this profusion of lights in the West Asian sky, its sly eyes taking in the frantic Israeli, political, and military scene as the heat continues to rise on the slowly boiling – and now screaming – frog.

As for the US, a West Asian war – one it hasn’t scripted itself – does not suit its immediate interests, as an old-school Deep State stalwart confirmed by email:

That could permanently end the area as an oil-producing region and astronomically raise the oil price to levels that will crash the world financial structure. It is conceivable that the United States banking system could similarly collapse if the oil price rises to $900 a barrel should Middle East oil be cut off or destroyed.

It’s no wonder that the Biden combo, days before the Iranian response, was frantically begging Beijing, Riyadh, and Ankara, among others, to hold Tehran back. The Iranians might have even agreed – had the UN Security Council imposed a permanent ceasefire in Gaza to calm the regional storm. Washington was mute.

The question now is whether it will remain mute. Mohammad Bagheri, chief of the General Staff of the Iranian Armed Forces, went straight to the point:

We have conveyed a message to America through the Swiss Embassy that American bases will become a military target if they are used in future aggressive actions of the Zionist regime. We will consider this as aggression and will act accordingly.

The US dilemma is confirmed by former Pentagon analyst Michael Maloof:

We have got some 35 bases that surround Iran, and they thereby become vulnerable. They were meant to be a deterrence. Clearly, deterrence is no longer on the table here. Now they become the American’ Achilles heel’ because of their vulnerabilities to attack.

All bets are off on how the US–Israel combo will adapt to the new Iranian-crafted deterrence reality. What remains, for the historic moment, is the pregnant-with-meaning aerial show of Muslim Iran singlehandedly unleashing hundreds of drones and missiles on Israel, a feat feted all across the lands of Islam. And especially by the battered Arab street, subjugated by decrepit monarchies that keep doing business with Israel over the dead bodies of the Palestinians of Gaza.

Dans leur lutte, les Palestiniens ont davantage utilisé des moyens pacifiques que la violence

Par : Falasteen

L'un des arguments les plus constants des médias pro-impérialistes et pro-sionistes a été la violence "innée" et la tendance à la terreur de la part du peuple palestinien, les présentant […]

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La Russie frappe un aérodrome ukrainien qui doit recevoir des F-16

aerodrome f16

aerodrome f16L’armée russe a attaqué la zone de l’aérodrome des Forces armées ukrainiennes dans la banlieue de Starokonstantinov, dans la région

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