Nous rappelerons ici l’intervention d’Edouard Husson sur le même sujet.
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Plus que jamais, sans doute, en tout cas plus que depuis bien longtemps, le monde a besoin d’espérance en cette fête de la Nativité qui est d’abord, pour certains, la fête du renouveau de la Lumière.
Tout semble sombre, en effet : la guerre fait rage un peu partout, et les rumeurs de généralisation s’amplifient. Comme le disait Thierry Meyssan dans sa dernière interview, la situation peut déraper à tout instant, et nul ne sait jusqu’où le combat de l'”Occident judéo-chrétien” contre l’Islam peut nous emmener. Mais que dire des perspectives économiques qui ne sont pas meilleures, et qui nous promettent des mois de plus en plus difficiles ?
Dans cet ensemble lugubre, il nous faut de l’espérance, donc mais aussi de la solidarité avec ceux qui payent un prix élevé à la folie meurtrière.
Bien entendu, le Courrier s’associe aux Chrétiens de Palestine, opprimés et contraints à ne pas célébrer la Nativité du Christ à Bethléem.
Pour notre part, nous réduirons le rythme de nos publications jusqu’au 3 janvier…
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L’Assemblée Nationale a donc adopté une résolution sur l’avenir de l’Europe que nous avions déjà évoquée, dont la lecture n’est pas inutile. Nous la reproduisons intégralement ci-dessus.
Dans la pratique, le texte propose effectivement une évolution des traités permettant de passer à la majorité qualifiée plutôt que l’unanimité actuelle. Cette évolution est fondamentale dans le fonctionnement de l’Union. Elle permettrait à un groupe de pays (en l’espèce les plus grands) d’imposer leurs vues aux plus petits.
En revanche, l’Assemblée Nationale propose de soumettre au référendum tout transfert de souveraineté à l’Union, et elle n’intègre pas la position évoquée hier, de “raidissement” du rôle de la Commission.
Dans tous les cas, on retiendra que le calendrier est fixé : après les élections européennes de juin 2024, le débat sur le fédéralisme européen devrait s’ouvrir. Et il y a lieu de penser qu’il s’agira du débat de tous les dangers pour l’Union elle-même : existe-t-il aujourd’hui une majorité d’Européens favorables à plus de verticalité bureaucratique ?
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit le Covid long comme la persistance des symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes trois mois après la première infection au Covid-19. La maladie peut durer deux mois ou plus. On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… D’après une récente étude parue dans la revue Cell, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont observé une diminution significative du neurotransmetteur sérotonine chez les individus souffrant de Covid-19 long.
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Après tout, c’est le mainstream mondialiste davosien (modèle que le RN singe) qui nous a appris qu’en paradigme biopolitique, l’Etat ne s’occupait plus des frontières, de la défense et des rapports entre classes sociales, mais de la grippe et des punaises de lit.
Pompeusement rebaptisées « endométriose », les règles douloureuses, c’est déjà presque un petit SARS-COV. Le RN a donc cherché à légiférer en la matière (« prise en charge », etc.) – pour finalement s’entendre répondre (par le covidiste de compétition Aurélien Rousseau !) qu’il ne faudrait pas confondre acte législatif et prescription médicale.
De « la France aux Français » aux règles douloureuses : une évolution cocasse, mais, en même temps, parfaitement logique. Pour que la France reste sous contrôle des Français, il faudrait d’abord que les Français eux-mêmes souhaitent se perpétuer dans l’être – et donc guérir du féminisme.
C’est ici qu’intervient l’adroit tour de passe-passe qui a débouché sur le remplacement du rejet de l’immigration de masse par un discours assimilationniste centré sur la dénonciation d’une religion : l’Islam – diabolisé non pas en raison de caractéristiques anti-chrétiennes (comme la négation de la divinité du Christ) qui rendraient sa présence en France effectivement problématique si le catholicisme n’était pas une religion-zombie, mais de son incompatibilité supposée avec le dogme féministe.
C’est ainsi que – via l’être de raison nommé laïcité – la défense de l’autochtonie, de l’égoïsme collectif légitime des Français de chair, est subrepticement devenue une croisade islamophobe de la femme émancipée et de l’homme-soja qui lui tient lieu de faire-valoir (et, de plus en plus, de copine).
Et ça a tellement bien marché que le RN est désormais le premier parti de France. Ce qui fait que le moment est venu pour lui, soit d’avouer qu’il ne veut pas du pouvoir, soit d’y arriver – et donc de dévoiler illico sa triste réalité de Macronie en pire. Ces règles douloureuses annoncent par conséquent la fin d’un cycle – voire la ménopause.
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Avec une certaine perfidie, Bercy a donc détaillé de façon très éloquente l’explosion des dépenses de l’Assemblée Nationale depuis l’arrivée de Yaël Braun-Pivet, l’arrogante, la morigénante, la médiocre Yaël Braun-Pivet, qui ne semble pas éprouver beaucoup de vergogne à manger la laine sur le dos du contribuable. Le graphique présenté ci-dessus parle tout seul : la dotation de l’État (c’est-à-dire de Bercy) à l’Assemblée Nationale, qui a historiquement stagné autour de 515 millions depuis 2012, va s’élever à 610 millions en 2024. Soit une hausse de 95 millions, proche de 20%, chiffre très supérieur à l’inflation.
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L’idée d’une réforme de l’ONU est de plus en plus entendue, tant dans les hautes tribunes que dans les discussions d’experts. Cependant, comment ne pas se souvenir de l’écrivain russe de fables, Ivan Andreyevich Krylov, lorsqu’il écrivait : « Quand il n’y a pas d’accord entre camarades, les choses ne se passeront pas bien pour eux, et rien n’en sortira, seulement du tourment ».
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