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À partir d’avant-hierLe courrier des stratèges

Myard : “Sur l’Ukraine, Attal a servi du salmigondis pour chat”

Nous avons interrogé Jacques Myard sur le débat à l’Assemblée Nationale concernant l’accord bilatéral de coopération militaire avec l’Ukraine. Il relève le mauvais discours de Gabriel Attal, et les prises de position confondantes des groupes de l’Assemblée. En dehors du groupe communiste et du groupe LFI, la parole propre à la politique étrangère française traditionnelle semble s’être perdue.

Nous rappelerons ici l’intervention d’Edouard Husson sur le même sujet.

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Joyeux Noël et croisons les doigts pour la paix

Bien entendu, nous souhaitons un Joyeux Noël à toutes et tous, et une heureuse Nativité pour tous les croyant(e)s. C’est l’occasion de se retrouver en famille, et de souhaiter la paix, voire de prier pour elle pour ceux qui ajoutent foi à ce moment. Plus que jamais, le monde semble au bord de l’explosion : souhaitons que les ardeurs guerrières refroidissent. Et, bien entendu, nous sommes de tout coeur avec les Chrétiens de Bethléem où la Nativité a un goût particulièrement amer cette année : les festivités y ont été annulées en solidarité avec Gaza

Plus que jamais, sans doute, en tout cas plus que depuis bien longtemps, le monde a besoin d’espérance en cette fête de la Nativité qui est d’abord, pour certains, la fête du renouveau de la Lumière.

Tout semble sombre, en effet : la guerre fait rage un peu partout, et les rumeurs de généralisation s’amplifient. Comme le disait Thierry Meyssan dans sa dernière interview, la situation peut déraper à tout instant, et nul ne sait jusqu’où le combat de l'”Occident judéo-chrétien” contre l’Islam peut nous emmener. Mais que dire des perspectives économiques qui ne sont pas meilleures, et qui nous promettent des mois de plus en plus difficiles ?

Dans cet ensemble lugubre, il nous faut de l’espérance, donc mais aussi de la solidarité avec ceux qui payent un prix élevé à la folie meurtrière.

Bien entendu, le Courrier s’associe aux Chrétiens de Palestine, opprimés et contraints à ne pas célébrer la Nativité du Christ à Bethléem.

Pour notre part, nous réduirons le rythme de nos publications jusqu’au 3 janvier…

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La fédération européenne sera débattue fin 2024

Nous avons rappelé hier les propositions du Parlement européen pour faire évoluer les traités. Ces propositions maximalistes visent à transformer la Commission Européenne en gouvernement fédéral. L’Assemblée Nationale vient de publier le texte de sa propre résolution sur le même sujet. Il annonce un débat sur le fédéralisme européen après les élections de juin. Et il met de l’eau dans le vin du projet fédéral exprimé par le Parlement de Bruxelles.

L’Assemblée Nationale a donc adopté une résolution sur l’avenir de l’Europe que nous avions déjà évoquée, dont la lecture n’est pas inutile. Nous la reproduisons intégralement ci-dessus.

Dans la pratique, le texte propose effectivement une évolution des traités permettant de passer à la majorité qualifiée plutôt que l’unanimité actuelle. Cette évolution est fondamentale dans le fonctionnement de l’Union. Elle permettrait à un groupe de pays (en l’espèce les plus grands) d’imposer leurs vues aux plus petits.

En revanche, l’Assemblée Nationale propose de soumettre au référendum tout transfert de souveraineté à l’Union, et elle n’intègre pas la position évoquée hier, de “raidissement” du rôle de la Commission.

Dans tous les cas, on retiendra que le calendrier est fixé : après les élections européennes de juin 2024, le débat sur le fédéralisme européen devrait s’ouvrir. Et il y a lieu de penser qu’il s’agira du débat de tous les dangers pour l’Union elle-même : existe-t-il aujourd’hui une majorité d’Européens favorables à plus de verticalité bureaucratique ?

Une équipe de recherche pourrait avoir identifié la cause du Covid long

Une étude menée par les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie a mis en avant l’implication de la sérotonine, connue comme “l’hormone du bonheur”, dans le développement des symptômes du Covid long qui touche de nombreuses personnes aux Etats-Unis. Publiée dans la revue Cell, cette recherche devrait être approfondie et ce, pour de nombreuses raisons.

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit le Covid long comme la persistance des symptômes ou l’apparition de nouveaux symptômes trois mois après la première infection au Covid-19. La maladie peut durer deux mois ou plus. On parle de Covid long, un terme générique qui désigne une infection prolongée au Covid. Même si le virus n’est plus détectable dans l’organisme, le corps continue à présenter différents symptômes tels que la fatigue, l’épuisement, des difficultés respiratoires et de concentration, des maux de tête, la dépression, de la fièvre récurrente… D’après une récente étude parue dans la revue Cell, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont observé une diminution significative du neurotransmetteur sérotonine chez les individus souffrant de Covid-19 long.

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Règles douloureuses : la descente d’organes du RN, par Modeste Schwartz

Par : ModesteS

Dès avant son agenouillement de Saint-Denis, le RN était devenu virtuellement impossible à distinguer de Renaissance – que ce soit en matière de covidisme, « d’Ukraine » ou, à présent, de Palestine. Dans ces conditions, comment maintenir une illusion d’activité du côté de son encombrante représentation parlementaire ? Après l’épineuse question des sportifs trans, le RN devient le parti des règles douloureuses.

Après tout, c’est le mainstream mondialiste davosien (modèle que le RN singe) qui nous a appris qu’en paradigme biopolitique, l’Etat ne s’occupait plus des frontières, de la défense et des rapports entre classes sociales, mais de la grippe et des punaises de lit.

Pompeusement rebaptisées « endométriose », les règles douloureuses, c’est déjà presque un petit SARS-COV. Le RN a donc cherché à légiférer en la matière (« prise en charge », etc.) – pour finalement s’entendre répondre (par le covidiste de compétition Aurélien Rousseau !) qu’il ne faudrait pas confondre acte législatif et prescription médicale.

De « la France aux Français » aux règles douloureuses : une évolution cocasse, mais, en même temps, parfaitement logique. Pour que la France reste sous contrôle des Français, il faudrait d’abord que les Français eux-mêmes souhaitent se perpétuer dans l’être – et donc guérir du féminisme.

Vous avez des ovaires ? Devenez une victime !

C’est ici qu’intervient l’adroit tour de passe-passe qui a débouché sur le remplacement du rejet de l’immigration de masse par un discours assimilationniste centré sur la dénonciation d’une religion : l’Islamdiabolisé non pas en raison de caractéristiques anti-chrétiennes (comme la négation de la divinité du Christ) qui rendraient sa présence en France effectivement problématique si le catholicisme n’était pas une religion-zombie, mais de son incompatibilité supposée avec le dogme féministe.

C’est ainsi que – via l’être de raison nommé laïcité – la défense de l’autochtonie, de l’égoïsme collectif légitime des Français de chair, est subrepticement devenue une croisade islamophobe de la femme émancipée et de l’homme-soja qui lui tient lieu de faire-valoir (et, de plus en plus, de copine).

Et ça a tellement bien marché que le RN est désormais le premier parti de France. Ce qui fait que le moment est venu pour lui, soit d’avouer qu’il ne veut pas du pouvoir, soit d’y arriver – et donc de dévoiler illico sa triste réalité de Macronie en pire. Ces règles douloureuses annoncent par conséquent la fin d’un cycle – voire la ménopause.

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+ 100 millions : Braun-Pivet explose les dépenses de l’Assemblée

La lecture des jaunes budgétaires pour 2024 est décidément riche d’enseignements. Nous avons souligné hier l’explosion des voyages présidentiels qui plument le contribuable. Mais la gabegie ne se limite pas à l’Élysée. On découvre que Yaël Braun-Pivet, l’arrogante et prétentieuse présidente de l’Assemblée Nationale, fait elle aussi exploser les compteurs. Alors que, traditionnellement, lors des années d’élections législatives, le budget de l’Assemblée connaît un pic suivi d’un retour à la raison, les règles du jeu ont complètement changé désormais… Le budget 2023 dépasse celui de 2022… et le budget 2024 dépassera le budget 2023. En trois ans, la dotation de l’Assemblée va augmenter de 100 millions €. Du jamais vu…

Avec une certaine perfidie, Bercy a donc détaillé de façon très éloquente l’explosion des dépenses de l’Assemblée Nationale depuis l’arrivée de Yaël Braun-Pivet, l’arrogante, la morigénante, la médiocre Yaël Braun-Pivet, qui ne semble pas éprouver beaucoup de vergogne à manger la laine sur le dos du contribuable. Le graphique présenté ci-dessus parle tout seul : la dotation de l’État (c’est-à-dire de Bercy) à l’Assemblée Nationale, qui a historiquement stagné autour de 515 millions depuis 2012, va s’élever à 610 millions en 2024. Soit une hausse de 95 millions, proche de 20%, chiffre très supérieur à l’inflation.

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Une véritable réforme de l’ONU est impossible sans une 3e Guerre mondiale, par Irina Gousseva

Au fil de nombreux évènements des décennies passées, il est devenu évident que le système de gouvernance internationale est clairement dépassé. De nombreux pays ont réclamé des réformes aux Nations unies, affirmant qu’il existe des inégalités en termes de représentation et des injustices structurelles, d’autant plus que seuls cinq pays disposent d’un droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies. Ainsi, l’Assemblée générale des Nations unies devrait être renforcée et le Conseil de sécurité transformé en une structure plus démocratique et sans veto. Il faut néanmoins se souvenir que les efforts de réforme de l’ONU ont commencé en 1993 avec la création d’un groupe de travail à participation ouverte au sein de l’Assemblée générale. Le groupe a été transformé en un format de négociation intergouvernementale en 2009. Mais rien ne semble bouger, tellement le poids des pays occidentaux est important. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui animent les membres des BRICS et les États qui souhaitent les rejoindre : changer la donne. Mais chaque pays a sa propre idée des changements nécessaires. 


Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru  n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.

L’idée d’une réforme de l’ONU est de plus en plus entendue, tant dans les hautes tribunes que dans les discussions d’experts. Cependant, comment ne pas se souvenir de l’écrivain russe de fables, Ivan Andreyevich Krylov, lorsqu’il écrivait : « Quand il n’y a pas d’accord entre camarades, les choses ne se passeront pas bien pour eux, et rien n’en sortira, seulement du tourment ».

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