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À partir d’avant-hierLes Crises

« Un désastre climatique est en cours, mais il y a des lueurs d’espoir » – Robert Pollin

Nous devons nous saisir des évolutions positives afin de pouvoir en tirer parti efficacement, affirme l’économiste progressiste.

Source : Truthout, C.J. Polychroniou, Robert Pollin
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Portrait illustré de l’économiste Robert Pollin, le visage placé devant un globe tourbillonnant bleu et vert. Ayo Walker

La transition énergétique qui consiste à passer des systèmes de production et de consommation d’énergie d’origine fossile à des sources d’énergie renouvelables se fait lentement, et les nombreuses conférences mondiales sur le changement climatique organisées au cours des dernières décennies n’ont pas donné les résultats escomptés. Au vu de la situation, les combustibles fossiles sont encore là pour longtemps, alors même qu’il existe des preuves irréfutables montrant que l’humanité se dirige, comme le dit l’économiste Robert Pollin, « implacablement vers un abîme climatique ».

Mais en dépit de tout cela, le nouveau Pacte vert (Green New Deal) et le combat pour un futur plus durable sont loin d’être enterrés, défend Pollin, l’un des leaders mondiaux parmi les économistes progressistes. Dans l’interview exclusive pour Truthout ci-dessous, Pollin affirme qu’il y a eu beaucoup d’avancées positives ici aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, qui montrent que le combat contre le changement climatique n’est pas encore perdu. Pollin est un éminent professeur d’économie et co-directeur de l’Institut de recherche politique et économique (IRPE) à l’Université Amherst du Massachusetts. Il est l’auteur ou le co-auteur d’un grand nombre de livres et d’articles académiques, incluant Crise climatique et le nouveau Pacte vert mondial (avec Noam Chomsky et C.J. Polychroniou, 2020) maist aussi de grands projets de transition vers une économie verte destinés à plusieurs états américains (dont la Californie, le Maine, New-York, l’Ohio, la Pennsylvanie, le Colorado, Washington et la Virginie occidentale) et à différents États, dont les États-Unis, l’Inde, la Corée du Sud, l’Espagne, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Indonésie.

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Géopolitique américaine, Diplomatie, Sécurité nationale : Conversation entre Antony Blinken et Condoleezza Rice

SECRÉTAIRE MATTIS : Bonjour à tous et bienvenue à l’événement d’aujourd’hui, une causerie entre l’ancienne secrétaire d’État Condoleezza Rice et notre secrétaire d’État actuel Tony Blinken. À une époque où l’Amérique s’interroge sur son rôle dans un monde en mutation, l’entretien d’aujourd’hui, inscrit dans la plus pure tradition de la grande université où nous nous rencontrons, offre une occasion unique d’approfondir ces questions importantes.

La discussion d’aujourd’hui portera sur l’évolution et l’importance de la technologie, de la diplomatie et de la sécurité nationale – des sujets familiers ici dans la Silicon Valley et très pertinents dans notre pays et dans le monde entier. Vous venez de vivre une semaine assez importante, et je ne parle pas seulement de ce qui se passe dans le monde, mais aussi de la publication de la stratégie de sécurité nationale [La stratégie de sécurité nationale est un document préparé périodiquement par la branche exécutive des États-Unis qui énumère les problèmes de sécurité nationale et la manière dont l’administration prévoit d’y faire face. Le fondement juridique du document est énoncé dans la loi Goldwater-Nichols, NdT]. Et pour ceux qui ne suivent pas vraiment tout ça, je pense que la stratégie de sécurité nationale est une occasion pour le Président de demander vraiment à son équipe : Que devrions-nous faire maintenant pour nous préparer à un avenir meilleur ?

Mais vous commencez par parler des valeurs américaines mais aussi de la rivalité entre autocratie et démocratie. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la façon dont vous envisagez la situation ? Les États-Unis ont eu de nombreux adversaires tout au long de leur histoire, mais à ce moment précis, comment appréhendez-vous cette grande question ?

Source : U.S. Department of State
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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100 ans du Fascisme : La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la marche de Mussolini sur Rome

La prise de pouvoir de Benito Mussolini en Italie, en 1922, a été secrètement aidée par le gouvernement britannique, qui a parié sur le dictateur fasciste pour protéger ses intérêts en Méditerranée, affirme un nouveau livre.

En ce triste anniversaire des 100 ans du fascisme (28 octobre 1922 : les chemises noires marchent sur Rome), et alors que Giorgia Meloni, adepte de Mussolini, vient d’être officiellement nommée à la tête du gouvernement italien, retour sur un épisode historique encore trop méconnu…

Source : The Times, Tom Kington
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Noam Chomsky : « Le sort de l’humanité n’est pas scellé… si nous agissons maintenant »

Bien que le capitalisme soit plus déchaîné que jamais, il existe des moyens pour assurer la transition vers un avenir durable.

Source : Truthout, C.J. Polychroniou
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Nous vivons des temps extraordinairement dangereux. L’effondrement du climat est imminent, mais les États-nations et leurs dirigeants continuent de mener des politiques fondées sur la « sécurité nationale » et la poursuite d’objectifs géopolitiques. La transition vers un paysage énergétique mondial propre et durable est entravée à la fois par de puissants intérêts liés à l’économie des combustibles fossiles et par le manque de coopération internationale. En fait, la guerre en Ukraine, qui repose entièrement sur les combustibles fossiles, ne fait pas que retarder l’action en faveur du climat, de plus elle a accru la dépendance à l’égard des sources d’énergie qui sont à l’origine du réchauffement climatique et qui empoisonnent la planète. En fait, la guerre a été une aubaine pour l’industrie des combustibles fossiles. « Fore, mon chou, fore » revient en force, et les compagnies pétrolières et gazières engrangent des bénéfices inégalés, alors que les ménages, dans le monde entier sont aux prises avec la montée en flèche des coûts énergétiques.

Certes, comme le souligne avec force Noam Chomsky dans cet entretien exclusif avec l’économiste Robert Pollin, on a aujourd’hui libéré le « capitalisme sauvage » de manière encore plus destructrice que par le passé. Pourtant, comme le souligne Pollin avec beaucoup de perspicacité, il existe des moyens de maîtriser le réchauffement climatique et de réussir la transition vers un avenir durable fondé sur des systèmes énergétiques propres (qui n’incluent pas les centrales nucléaires ou les technologies dites à émissions négatives). En fait, Chomsky et Pollin s’accordent à dire que, dans une large mesure, c’est la volonté politique qui fait obstacle à la sauvegarde de l’avenir de l’humanité et de la planète. Comme le fait remarquer Chomsky, à l’époque du réchauffement climatique, la mission de l’éducation politique est comparable à celle de la philosophie telle que décrite par Ludwig Wittgenstein : « montrer à la mouche comment sortir du piège à mouches. »

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L’horrible campagne de Clinton en 2016 a aggravé nos relations avec la Russie

Des révélations récentes prouvent qu’Hillary Clinton a joué un rôle direct dans la diffusion des accusations, aujourd’hui discréditées, qui ont alimenté la frénésie du Russiagate – un épisode qui a rendu encore plus difficile la tâche déjà ardue de mener une politique rationnelle vis-à-vis de la Russie.

Source : Jacobin Mag, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Hillary Clinton s’adressant à une foule à Raleigh, en Caroline du Nord, lors de sa campagne présidentielle en 2016. Logan Cyrus / AFP via Getty Images)

Dans le système médiatique américain bipolaire d’aujourd’hui, les organes de presse les plus favorables aux Démocrates et aux Républicains, respectivement, ont tendance à se concentrer sur les scandales du parti opposé, ce qui signifie qu’une ou plusieurs parties du public passent constamment à côté des informations essentielles.

Prenez certaines des révélations qui ont été faites dans le cadre de l’enquête de l’avocat spécial John Durham, créée par l’ancien procureur général William Barr dans les derniers jours de l’administration de Donald Trump pour explorer les origines de l’enquête Trump-Russie qui a obsédé l’establishment pendant des années. Largement couverte par la sphère médiatique de droite, un nombre comparativement plus faible de consommateurs d’informations de gauche sont probablement au courant de leur existence. Ce qui signifie qu’ils ne sont pas non plus au courant des nouvelles informations sur le rôle direct d’Hillary Clinton dans la fomentation des terribles relations entre les États-Unis et la Russie qui nous ont maintenant rapprochés de manière alarmante du péril nucléaire.

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Hillary Clinton a approuvé un plan de désinformation Trump/Russie, selon son directeur de campagne

Son directeur de la campagne de 2016 déclare qu’elle a approuvé un plan pour diffuser auprès d’un journaliste une fausse information concernant la Russie.

Source : Wall Street Journal
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le récit de 2016 et au-delà de la collusion entre Trump et la Russie était le sale coup du siècle, et nous savons aujourd’hui qu’il venait du sommet – de la candidate Hillary Rodham Clinton. Voilà quel a été le témoignage vendredi du directeur de campagne de Clinton en 2016, Robby Mook, devant un tribunal fédéral.

Mook a témoigné lors du procès intenté par l’avocat spécial John Durham contre Michael Sussmann, l’avocat accusé d’avoir menti au FBI. En septembre 2016, Sussmann a déclaré au FBI que Trump avait une connexion secrète avec la banque russe Alfa Bank et a précisé qu’il n’agissait pas au nom d’un quelconque client. Les procureurs affirment qu’il travaillait pour la campagne Clinton.

Les procureurs ont présenté cette semaine des preuves montrant que Sussmann a travaillé avec des cyber-chercheurs et le cabinet de recherche de l’opposition Fusion GPS pour élaborer ces affirmations au nom de la campagne Clinton et les transmettre au FBI. Un agent du FBI a affirmé lors de son témoignage qu’une analyse du bureau a rapidement rejeté ces affirmations comme étant peu crédibles. (Sussmann a plaidé non coupable).

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