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Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Beelink SER6 6900HX poursuit une déjà longue lignée de machines puisque la marque lançait le premier SER6 en 2022. Un premier modèle sous Ryzen 7 6800H qui a évolué en 2023 avec le SER6 Pro+ et le SER6 Max. A court de superlatifs, le constructeur a décidé de moins employer les « Pro » ou « Max » mais se contente plus logiquement d’ajouter le modèle de puce à son produit.

Ce nouveau modèle SER6 6900HX proposera donc la puce 8 cœurs et 16 Threads sur une architecture Zen3+ avec des fréquences de 3.3 à 4.9 GHz et un TDP de 45 watts. Une puce qui embarque un circuit graphique Radeon 680M RDNA2 avec 12 cœurs fonctionnant à 2.4 GHz. Le processeur est refroidi par une solution de ventilation classique et un double caloduc. La marque promet des températures et une nuisance sonore très basses même dans des usages assez lourds.

Ce processeur sera épaulé par 32 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur deux slots SODIMM et un double port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour embarquer deux SSD. Par défaut, le SER6 6900HX embarque 500 Go  de stockage NVMe. Ces éléments seront également refroidis par une ventilation spécifique destinée à les maintenir à une température maitrisée.

La connectique en façade est simple et  Beelink a peut être été un peu chiche avec les ports USB Type-A. On retrouve ici un unique port USB 3.2 Gen 1, il est secondé par un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage classique.

Sur la partie arrière, on note un port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 2.0 et un USB 3.2 Gen1, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, un port USB4, un second jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation. On s’aperçoit au passage de la hauteur importante des ailettes de refroidissement du dispositif situées au dessus des câbles de la connectique. Le recours à un dock USB semble être la meilleure solution pour profiter de cette machine, soit sur son port USB 3.2 Gen1  arrière, soit sur son USB4. De manière à retrouver une plus large connectique.

L’ensemble mesure 12.6 cm de large comme de profondeur avec une coque en plastique entourée d’ouïes d’aération métalliques. L’épaisseur est de 4.46 cm mais ne laisse pas la place à l’ajout d’une solution 2.5″. Le SER6 6900HX embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 classique et propose des fonctions de démarrage réseau (WOL) et de démarrage programmé.

L’engin vient d’apparaitre sur la boutique de Beelink en version 32 Go / 500 Go, il est listé à 429€ HT . La version 32 Go / 1 To est à 629€ mais bénéficie d’un code promo SER6-80 qui baisse sa note de 80€ pour un total de 549€ HT au final. 

Le Beelink SER6 Max

A noter que le modèle SER6 Max de Beelink a évolué également vers le Ryzen 9 6900HX et qu’il est depuis peu disponible sur Amazon France à 769€ dans une version 32 Go / 1 To. Cet engin a une architecture très similaire au Beelink SER6 6900HX (double DDR5, double SSD NVMe) mais sa connectique comme son format sont très sensiblement différents.

Beelink SER6 6900HX : un MiniPC qui dompte le Ryzen 9 © MiniMachines.net. 2024.

Beelink fait évoluer son MiniPC SEi12 vers les Core 12650H

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En septembre de l’année dernière, Beelink annonçait un MiniPC SEi12 sous Core i5-1235U, la marque conserve exactement la même appellation mais a décidé de basculer vers des puces plus musclées avec le Core i5-12450H et le Core i7-12650H.

Les nouveaux Beelink SEi12 sont donc désormais plus puissants avec un équilibrage différents des cœurs embarqués. Le 1235U proposait 2 cœurs P et 8 cœurs E pour un total de 10 cœurs et 12 Threads. Le 12450H propose 8 cœurs et toujours 12 Threads mais avec 4 cœurs P et 4 cœurs E. Le 12650H propose 10 cœurs avec 6 P et 4 E pour 16 Threads au total. 

  Cœurs Fréquences Cache GPU TDP
Core i5-12235U 2P/8E – 12T 3.3/4.4 GHz 12 Mo Iris Xe / 1.2 Ghz / 80 UE 15-55W
Core i5-12450H 4P/4E – 12T 3.3/4.4  GHz 12 Mo UHD 12e / 1.2 GHz / 48 UE 45-85W
Core i7-12650H 6P/4E – 16T 3.5/4.7 GHz 24 Mo UHD 12e / 1.4 GHz / 64 UE 45-115W

La dépense énergétique augmente en conséquence mais évidemment les modèles gagnent en performances. Depuis quelques générations de MiniPC, la marque semble avoir accumulé une certaine expérience avec ses modèles et se permet de proposer des engins de plus en plus rapides en jouant sur leurs capacités. Certains MiniPC sont ainsi développés en proposant des fréquences allant au delà de leur exploitation normale. Pour ces nouveaux SEi12, il s’agit simplement de proposer des puces plus rapides que le modèle lancé en 2022 en se basant sur des processeurs aux TDP naturellement plus élevés. 

Pour y parvenir, Beelink emploie un dissipateur et des caloducs qui vont conduire la chaleur vers des petites ailettes. Un ventilateur fera ensuite circuler de l’air en provenance de l’extérieur, via des ouïes sur les côtés, et le repoussera vers l’arrière. Une solution très classique mais que la marque semble très bien maitriser désormais. Le reste de ces machines est très convenu. On retrouve ainsi deux slots de mémoire vive en DDR4-3200 pour un total maximum de 64 Go à bord. Un stockage confié à une solution M.2 2280  NVMe PCIe 4.0 (généralement la marque emploie des SSD Kingston) et une baie d’extension 2.5″ SATA3. De quoi monter deux unités de stockage rapides en interne assez facilement. A noter que le SSD comme la mémoire vive bénéficient de la présence d’un second ventilateur piloté qui va permettre de ne pas augmenter la température du châssis.

La connectique est habituelle et ne change pas du précédent modèle avec, en façade, un double port USB 3.2 Type-A, un USB 3.0 Type-C qui ne donne malheureusement qu’accès aux données sans DisplayPort ni Power Delivery et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage de l’engin.

A l’arrière, on découvre un port Ethernet Gigabit, deux USB 2.0, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0. L’alimentation est assurée par un port jack classique en 19V et 5.26A. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est présent à bord avec des antennes internes sous le capot en ABS de la machine. Le SEi12 mesure 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Il est livré avec un support VESA pour se fixer facilement derrière un écran. Les deux nouvelles versions sont livrées avec une licence de Windows 11 préinstallée et conservent leurs fonctions particulières de Wake On Lan et de démarrage programmable dans le BIOS.

Le modèle SEi12 12450H est déjà en vente sur Amazon et sur le site Bee-Link.com. La version 12650H est tout juste annoncée et n’apparait pas encore sur le site du constructeur. Comptez sur un prix de 469€ avec une case à cocher de 50€ sur Amazon pour le SEi12 12450H en 16/500 Go. Le même modèle est proposé à 439€ avec 60€ de réduction en plus soit 379€ sur le site du constructeur en importation grâce au code 1245060. La version 16 Go / 1 To est à 30€de plus. Un prix très intéressant pour ce modèle même si je n’ai pour le moment pas d’idée du tarif demandé pour la version Core i7-12650H à venir.

Beelink fait évoluer son MiniPC SEi12 vers les Core 12650H © MiniMachines.net. 2023.

Le Beelink SER7 7840HS en promo pour le BlackFriday

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Le Beelink SER7 7840HS est un MiniPC complet qui vise à remplacer une machine de travail productive tout en proposant un niveau de confort et d’évolutivité assez élevé. Ce modèle profite du BlackFriday pour baisser son tarif de manière significative.


Ce SER7 7840HS emploie le Ryzen 7 du même nom, une puce 8 cœurs et 16 Threads Zen4 qui embarque un circuit graphique Radeon 780M avec 12 coeurs RDNA3. Ici associé à deux slots de mémoire vive SoDIMM DDR5-5600 en double canal et profitant de deux emplacements M.2 2280 NVMe PCie 4.0, c’est un engin très convainquant niveau performances. Mais également assez gourmand en énergie. Le processeur fonctionnant de 35 à 54 Watts il faut le dissiper activement et Beelink propose un système classique mais bien dimensionné pour le faire.

Une « Vapor Chamber » est ainsi placée sur le processeur, elle conduit la chaleur vers des caloducs qui sont eux même reliés à des ailettes fines en cuivre. Tout le principe employé ici est de jouer sur le changement d’état du liquide embarqué dans ces différents éléments. La circulation du liquide vaporisé qui se condense à nouveau au contact du froid crée un mouvement qui transporte efficacement la chaleur jusqu’aux ailettes. Un ventilateur repousse ensuite de l’air frais au travers de ces ailettes ce qui permet la condensation et évacue la chaleur vers l’extérieur.

Un second ventilateur est proposé sous la machine, c’est lui qui dissipera la chaleur émise par la mémoire vive et le stockage. A noter qu’un dissipateur viendra également coiffer un des SSD pour aider à le refroidir.

La connectique est également très complète avec, en façade, un port jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C et un USB 3.2 Type-A en plus du bouton de démarrage.

La partie arrière montre les ailettes du système de dissipation avec en dessous un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 2.0, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0. Deux ports USB4 sont présents ainsi qu’un second port jack audio combo 3.5 mm. Pas d’entrée d’alimentation ? 

Le chargeur est en réalité connecté sous l’engin. Un choix qui me parait toujours un peu étrange car je ne vois pas l’avantage technique. Beelink indique avoir fait ce choix pour libérer de l’espace pour la connectique mais au vu de la partie arrière il restait suffisamment de place pour ajouter un jack d’alimentation supplémentaire ou un port USB Type-C dédié. Toujours est-il que ce port de charge est fixé magnétiquement sous la machine… Le MiniPC propose évidemment une paire d’antennes internes pour du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

Le Beelink SER7 7840HS promet des performances en jeu assez importante avec un bruit généré relativement faible même sur de longues périodes au maximum des capacités du processeur soit 65 Watts de TDP une fois débridé. On note par exemple que le maximum atteint par le processeur Ryzen est 84°C en 65 Watts pour un bruit mesuré de 38 dB. Pour une puce prévue pour encaisser 100°C c’est très raisonnable. Les 38 Db exigeront par contre de faire quelques modifications de son poste de travail. Cela correspond au bruit d’un bureau classique mais cela peut être usant à terme. En déplaçant la minimachine sous un plateau ou derrière un écran on pourra éviter cette nuisance. Tout comme il sera possible de mettre un casque pour la couvrir en mode jeu. L’engin sera beaucoup plus doux avec vos oreilles en utilisation plus sobre évidemment.

A noter que Beelink indique que son sER7 7840HS se stabilise à 85°C et 39 dB au bout de 120 minutes d’usage à 65 watts. Ce qui semble indiquer qu’il arrive alors à son maximum de température et de bruit. 

Bref, un engin qui permettra de travailler, de surfer, de lire des vidéos  de tout type mais également d’effectuer des calculs assez lourds et de jouer. Pas forcément aux jeux les plus récents tous détails à fond mais sans trop de problèmes sur les titres les plus grand public. Les outils de création 2D, 3D et de montage vidéo pourront également être exploités avec la machine. Si ce MiniPC n’a pas vocation à remplacer une station de travail, cela reste un engin équipé d’une des puces les plus performantes du marché mobile chez AMD.

Avec des dimensions compactes de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.9 cm d’épaisseur, c’est un modèle  qui remplacera très avantageusement une tour encombrante qui accuse son âge.

L’engin est proposé à 759€ en version 32 Go / 1 To avec Windows 11 chez Beelink mais bénéficie du code promo SER7840HSBLACKDAY110 pour le Black Friday.

Un code qui baisse son tarif de 110€. Soit un total de 649€ beaucoup plus raisonnable. Attention, des taxes supplémentaires peuvent être appliquées sur votre achat suivant son canal d’acheminement ainsi que des frais de dédouanement générés par le transporteur…

Le Beelink SER7 7840HS en promo pour le BlackFriday © MiniMachines.net. 2023.

Beelink SER5 MAX : le MiniPC Ryzen 7 5800H 16/500 Go à 311€

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Mise à jour: Après le SER6 Max, voici le tour du SER5 Max d’être en promo sur Amazon. Le MiniPC sous Ryzen 7 5800H avec 16 Go de mémoire vive DDR4 et 500Go de stockage NVMe au format M.2 2280 est disponible à 311€. Un MiniPC performant et presque complet. Il vous restera en effet à lui installer le système d’exploitation de votre choix.

Voir l’offre sur Amazon

Le Beelink SER5 MAX est de sortie, c’est à priori le même modèle que le précédent mais la puce qui l’équipe a été poussée plus loin dans ses retranchements.


C’est la nouvelle marotte de la marque, Beelink qui emploie des châssis exploités par d’autres constructeurs comme Trigkey, semble vouloir proposer des machines plus performantes. Pour se faire, ses MiniPC emploient les mêmes processeurs mais au maximum de leurs performances. 

On l’a vu avec le SER 6 MAX  qui emploie un Ryzen 7 7735HS, c’est au tour du modèle en dessous de reprendre la recette. Lancé en 2022, le SER 5 est d’abord apparu sous Ryzen 5 5600H avant d’être basculé sous Ryzen 7 5800H en mai dernier sous la référence SER 5 Plus. Aujourd’hui, le Beelink SER5 MAX conserve le même processeur mais le fait évoluer vers un TDP de 54 Watts. Le précédent modèle était limité à 45 Watts de TDP.

 

Pour le reste rien ne change, même connectique, même fonctionnalités, toujours la possibilité de modifier la mémoire vive avec deux slots SoDIMM de DDR4 3200, un M.2 2280 NVMe PCIe et une baie d’extension SATA 3. Le module réseau est sur un M.2 également et il est livré en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2.

Je ne sais pas si je suis très fan de cette nouvelle tendance. Les TDP élevés sont censés être disponibles pour des périodes limitées et je ne sais toujours pas si ces modèles Beelink SER5 MAX et Beelink SER6 MAX les débloquent véritablement pour de longues périodes ou si le « bonus » de cette hausse reste limité à un usage très court. Si tel est le  cas, l’avantage mis en avant serait alors très faible au quotidien.

Deuxième questionnement, cette consommation s’accompagne évidemment d’une hausse de la température du processeur et mécaniquement d’une augmentation de la vitesse de rotation du ventilateur. Si ces 54 Watts sont la source de plus de nuisances sonores, je ne suis pas sûr d’adhérer à cette nouvelle forme de course à la puissance dans ce genre de MiniPC. Enfin, cela permet à Beelink de conserver une ligne de tarifs élevés, chose que je peux comprendre puisque le recours à un nouveau type de ventilation à évidemment un coût.

Je ne sais pas encore exactement comment ces nouveaux modèles fonctionnent aussi je réserve mon avis. Mais pour ma part, j’aurais tendance à voir cette machine d’une autre façon que Beelink. Si la marque vante la possibilité de pousser son processeur à 54 Watts au lieu de 45 auparavant grâce à un nouveau dissipateur, j’ai plus tendance à imaginer un Beelink SER5 MAX restant à 45 watts, ou moins, mais ne faisant quasiment plus de bruit grâce à ce système de gestion de la chaleur optimisé.

A la vue des chiffres ci-dessus, on peut se demander si le jeu en vaut la chandelle ? 

En effet, cette évolution de consommation ne permet pas à l’engin de changer de braquet niveau usages, tout juste de permettre des opérations un petit peu plus rapides. On lancera une tâche qui sera effectuée un poil plus rapidement avec ce processeur à 54 watts qu’avec le même à 45 watts mais cela ne permettra pas d’atteindre un niveau de performances suffisant pour proposer plus d’usages. 

Beelink SER6 Max : Le Ryzen 7 7735HS boosté à 65 watts de TDP (MAJ)

Beelink SER5 MAX : le MiniPC Ryzen 7 5800H 16/500 Go à 311€ © MiniMachines.net. 2023.

Linux présent sur 3% des PC après trente années de lutte

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Gratuit, performant, personnalisable et peu gourmand, Linux est un système d’exploitation qui a tout pour plaire. Pourtant, les chiffres relevés par StatCounter révèlent que seuls 3% des PC de bureau connectés à Internet sont installés sous Linux.

Windows est comme toujours le grand vainqueur de cette course avec plus de 68% du marché. MacOS est au dessus de 21%. ChromeOS est à 4.15% et Linux reste juste au dessus de la ligne des 3%. On note que 3.23% des machines n’arrivent pas à être identifiées par StatCounter et apparaissent comme pilotées par des systèmes inconnus. On note également que ces systèmes inconnus ont des mouvements de hausse et de baisse symétriques aux mouvements de Windows, ce qui me laisse croire qu’il s’agit surtout d’un problème d’identification de la part du système suite à une probable mise à jour.

Linux Mint : complet et parfait pour des usages classiques

La présence d’un ChromeOS à 4.15% sur ce tableau vous aura probablement mis la puce à l’oreille. Ce que StatCounter appelle « Desktop PC » et que j’ai maladroitement traduit par « PC de bureau » ne veut pas dire « machine fixe ». Cela veut dire machine différente des serveurs mais englobe à la fois les portables et les tours de toutes les tailles. C’est plutôt ce que Personal Computer veut dire de manière classique, à savoir ordinateur personnel. Au contraire des solutions serveurs qui, si elles étaient intégrées au graphique, augmenteraient largement le pourcentage pour les machines Linux. Si on mettait la masse des ordinateurs dans la statistiques, des machines à bord de véhicules en passant par l’IoT, les machines embarquées et autres, le graphique aurait une toute autre tête.

Q4OS : une distribution intéressante et légère dérivée de Debian

Ce constat des 3% en 30 ans1 peut être vu sous un angle assez pessimiste car malgré tous les efforts de la communauté Linux, malgré les immenses qualités des systèmes développés, la situation est d’une stabilité étonnante. La progression de Linux existe, le pourcentage a doublé depuis 2015, mais cela reste toujours largement minoritaire. 

DietPi : un système très léger pour faire revire vos minimachines

Pour le reste la recette est toujours la même, Windows étant vendu avec la grande majorité des machines commerciales et le système de Microsoft étant suffisamment efficace, il conserve toujours une large part de marché. MacOS est tout de même en progression, avec une courbe qui a tendance à grimper ces derniers temps. Sur un an, c’est une hausse très sensible, probablement portée par les nouvelles machines de la marque que l’on a vu en progression également. 

ElementaryOS, un très beau système dérivé d’Ubuntu, parfait pour débuter

Microsoft vend désormais fort peu cher ses licences aux OEM. On peut le voir assez facilement avec le marché des MiniPC noname. Livrés avec une licence Windows tout à fait valide pour une dizaine d’euros de plus que sans. Cette mainmise sur les machines neuves, fraichement installées en sortie d’usine, verrouille effectivement le secteur. Chez Apple, c’est la même logique avec un enfermement encore plus contraint puisqu’il est difficile d’utiliser un autre système que MacOS sur les ordinateurs équipés des puces fabriquées par Apple.

Pop!_OS : un autre choix intéressant pour débuter

Mais il y a quand même des évolutions notables et positives pour le monde Linux dans l’ensemble, ne serait-ce que parce qu’on peut considérer que ChromeOS est un dérivé de Linux. Mais surtout, il est désormais possible d’utiliser les outils Linux sur la très grande majorité des systèmes. Pas sur tous les Windows mais depuis la version 10, il est assez facile d’en profiter. Même chose sous MacOS où il est facile d’installer une distribution complète. Et ChromeOS lui même peut être remplacé très facilement par un Linux libre et sans asservissement à Google.

Ces 3% sont donc bien faibles face à l’offre actuelle du marché. Mais pour un système libre et sans marketing, cela reste un assez joli résultat.

Source : Linuxiac

Linux présent sur 3% des PC après trente années de lutte © MiniMachines.net. 2023.

Beelink SER6 Max : Le Ryzen 7 7735HS boosté à 65 watts de TDP (MAJ)

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Le SER6 Max est en Promo Amazon aujourd’hui à 519€

En début d’année, le Beelink Ser6 Pro+ est annoncé avec un Ryzen 7 7735HS, une puce affichant un TDP oscillant entre 35 et 54 watts. Aujourd’hui, le Beelink SER6 Max reprend le même processeur mais le pousse dans ses retranchements avec une possibilité d’exploitation à 65 Watts grâce à un nouveau système de dissipation.

Le Beelink SER6 Max reprend le dispositif de « Vapor Chamber » du GTR7 de la marque. Il s’agit d’un système de caloducs assez large qui vient coiffer le processeur pour évacuer la chaleur vers une assez belle surface de cuivre.

Rien de très nouveau par rapport aux caloducs habituels mais un système constitué d’une solution unique et assez imposante. Je n’ai aucune idée de la performance globale de ce système par rapport aux solutions classiques. Mais ce type de dispositif est censé mieux encaisser la chaleur.

C’est en tout cas ce qui permet au Beelink SER6 Max de pousser son Ryzen 7 à 65 Watts de TDP maximum. La puce huit cœurs Zen3+ pour 16 Threads proposera une fréquence maximale de 4.75 GHz avec un circuit graphique Radeon 680M. Une solution d’architecture RDNA 2 comprenant 12 cœurs et qui fonctionnera à 2.2 GHz. Le résultat sera surement assez spectaculaire en terme de performances mais je ne sais pas comment se comportera le système de ventilation. Je ne suis pas sûr que pousser ce genre de puce dans ses retranchements soit la meilleure chose à faire dans un MiniPC. Bien entendu ce mode 65 Watts pourra être enclenché qu’en cas de besoin et le reste du temps la puce restera dans des limites d’utilisation plus sages.

La mémoire vive sera déclinée en 16 et 32 Go de DDR5-4800 grâce à deux slots So-DIMM. Le stockage sera confié à un SSD 500 go NVMe M.2 2280 PCIe X4. Un emplacement SATA 3 permettra également de monter une solution au format 2.5″.

Le reste est classique, avec un module sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. La connectique propose un port Ethernet 2.5 GbE, un port USB 4.0 Type-C avec Power Delibery 100 Watts, trois ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1 et un port jack audio combo. L’engin mesurera 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. 

Pas encore de prix ni de  date de disponibilité pour ce nouveau modèle.

Beelink SER6 Max : Le Ryzen 7 7735HS boosté à 65 watts de TDP (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

Beelink GTR7 : premières puces Ryzen « Phoenix » dans des MiniPC

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Mise à jour : Les Beelink GTR6 sont prévues pour une expédition dès le 6 juin et les machines sont enfin apparues à des prix plus raisonnables sur la boutique de la marque.

On trouve ainsi le Beelink GTR7 en Ryzen 7 7840HS avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage à 689€ grâce à un code promo GTR7100 à entrer lors du paiement.

Le modèle Beelink GTR7 Pro sous Ryzen 9 7940HS toujours en 32 Go de DDR5 / 1 To NVMe PCIe 4.0 est à 769 avec le code promo GTR7PRO100

Billet d’origine : Les puces « Phoenix » d’AMD vont commencer à débarquer sur le marché MiniPC. Les Beelink GTR7 et GTR7 Pro sont des minimachines très classiques pour la marque, qui reprennent le châssis de leurs prédécesseurs. Mais ce sont les premiers à embarquer un de ces nouveaux processeurs sous architecture Zen4 pour la partie calcul et RDNA3 pour le circuit graphique.

PHOENIX 7X40 Coeurs / Threads Fréquences Cache TDP GPU
Ryzen 9 7940HS 8 / 16 4 GHz / 5.2 GHz 40 Mo 35 – 45W Radeon 780M
(12 x RDNA 3)
Ryzen 7 7840HS 8 / 16 3.8 GHz / 5.1 GHz 40 Mo 35 – 45W Radeon 780M
(12 x RDNA 3)

Le Beelink GTR7 embarquera des processeurs Ryzen 7 7840HS tandis que le Beelink GTR7 Pro poussera jusqu’au Ryzen 9 7940HS. Deux puces haut de gamme délivrant des performances élevées. Malheureusement, les prix vont également grimper en flèche. Tellement que l’idée de commander une de ces minimachines parait pour le moment assez compliqué. Le modèle de base sous 7840HS démarre à 1452€ tandis que le Ryzen 9 7940HS est annoncé à 1787€… pour des versions barebone sans mémoire, stockage ni système. Des prix TTC trop élevés pour une commande en ligne sur AliExpress sans avoir tout de même une petite crainte quand à la lucidité de cet investissement.

Mais ce ne sont que les premiers modèles du genre et les précommandes comme ici ne sont jamais les meilleurs investissements. Il vaut toujours mieux attendre que d’autres constructeurs annoncent leurs produits pour voir leurs tarifs fondre rapidement. Cela permet également de laisser à certains autres impatients le temps d’essuyer les plâtres et de voir comment les composants choisis vont se comporter. 

Le boitier du Beelink GTR7 mesure 16.8 cm de large pour 12 cm de profondeur et 4.9 cm d’épaisseur. Il embarque donc des puces au TDP maximal de 54 Watts… mais la marque est assez confiante sur son dispositif pour surcadencer celles-ci juqu’à 65 watts. A mon avis, ce n’est pas une bonne idée dans un MiniPC que de jouer avec ces paramètres mais cela montre ici que Beelink est assez confiant dans son système de ventilation. Un système que la marque promet comme étant efficace et silencieux.

Deux éléments dont j’aimerais avoir une confirmation plus indépendante. Absorber 65 watts de TDP dnas un MiniPC c’est possible, des constructeurs comme Intel y arrivent sans soucis mais avec des trésors d’ingéniosité en terme de dissipation. 

Ici, ce sont plusieurs éléments qui sont juxtaposés pour arriver à encaisser cette chaleur : un boitier entièrement en métal et percé de nombreuses ouïes de ventilation pour commencer. Un gros ventilateur qui coiffe un système d’ailettes assez imposant pour occuper la quasi totalité du châssis ensuite.

Et enfin un second système de dissipateur et ventilateur pour prendre en charge la chaleur des autres composants. Beaucoup de ventilation donc et un MiniPC que le constructeur indique silencieux avec une définition bien à lui du silence.

En usage intensif, le Beelink GTR7 est mesuré entre 33 et 35 décibels exploité en 54 Watts de TDP, celui d’origine. Le processeur est mesuré à 65°C. A 65 Watts, une fois overclocké, la minimachine grimpe à 35-39 décibels pour une température de processeur relevée à 72°C. Pas réellement l’engin le plus discret qui soit. Le réglage du processeur à 65 watts, activable dans le BIOS de la machine, à donc des conséquences importantes à l’usage. Travailler à côté d’un engin de ce type, avec un ventilateur fin, atteignant 39 dB n’est pas de tout repos.

Le gain réel proposé par cette opération d’overclocking est d’ailleurs assez faible. Les chiffres annoncés par Beelink le montrent assez clairement. Seul Photoshop gagnerait 10% de « performances » en plus une fois basculé en 65 watts. Je préfère pour ma part 10% de performances en moins, ce qui représente quelques minutes de travail de plus sur la journée à attendre qu’un filtre mette 7 secondes à être calculé au lieu de 5, mais quelques décibels de moins. Sur un jeu comme Forza Horizon, le gain est encore plus faible avec 8% de performances en plus.

Les performances annoncées, ici pour le Ryzen 7 7840HS, sont excellentes au demeurant. Les températures restent très faibles avec jamais plus de 69°C. Mais l’usage de ce genre d’engin à 37 décibels peut vite être épuisant. Il faudra donc considérer l’usage de cette option 60 ou 65 Watts comme un recours très temporaire pour rester sur une machine confortable.

Pour le reste, on retrouve un double slot SoDIMM DDR5-5600 pouvant accepter jusqu’à 64 Go de mémoire vive. Ainsi que deux slots M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pouvant quant à eux accueillir jusqu’à 4 To chacun. Aucun espace pour un stockage 2.5 pouces ne semble prévu, la marque ne précise pas de limitation d’épaisseur pour les SSD M.2 2280. Le dispositif de refroidissement obligera par contre à ne pas choisir de modèle avec radiateur.

La connectique est classique avec quelques postes originaux. En façade, on retrouve un USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C et un Jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. La marque continue d’écrire des phrases en anglais qui n’ont pas grand sens. Un choix étrange qui persiste malgré un effort de couleurs sur les châssis. Les modèles colorés sont en effet assez sympathiques et suffisaient d’un point de vue esthétique. Le côté « phrase inspirante de Linkedin » sur le châssis n’est franchement pas nécessaire.

Sur la partie arrière, on retrouve une très belle collection de connecteurs. Deux USB 2.0 Type-A, deux USB 3.2 Type-A, deux ports USB4 avec Power Delivery 3.0 100 Watts et DisplayPort 1.4, une sortie HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel i225-V et un second port Jack audio combo 3.5 mm. Les Beelink GTR7 pourront donc piloter jusqu’à 4 affichages en parallèle. A noter que l’alimentation profite d’un dispositif magnétique qui n’a pas grand intérêt. Il permet de positionner facilement un port qu’on ne débranchera à priori pas très souvent…

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est intégré et le châssis conserve son détecteur d’empreintes digitales sur le dessus pour piloter Windows Hello1

La promesse de ces puces Phoenix est grande, le marché du MiniPC a donc raison de s’en emparer mais je ne suis pas sur que Beelink prenne ici le meilleur départ. Il aurait été à mon sens plus logique de faire exactement l’inverse de ce qui est proposé. D’offrir une possibilité de sous cadencer le processeur via une opération matérielle ou logicielle, indépendante d’un recours au BIOS me semble plus opportun. Ou, comme les MiniPC Ace Magician AMR5, d’intégrer un système permettant de faire varier facilement le processeur sur trois TDP différents. Un mode « silence » qui basculerait les puces à 35 watts pour un usage classique de PC de bureau, un mode 54 Watts pour obtenir le maximum recommandé par le constructeur et une possibilité de piloter un mode overclocké à 65 Watts en cas de réel besoin.

  Beelink GTR7  Beelink GTR7 Pro
Processeur

AMD Ryzen 7 7840HS

8 cœurs / 16 threads 
3.8 GHz / 5.1 GHz 

AMD Ryzen 9 7940HS

8 cœurs / 16 threads 
4 GHz / 5.2 GHz 

Chipset graphique Radeon 780M
12 x RDNA 3 CU à 2.7 GHz
Radeon 780M
12 x RDNA 3 CU à 2.8 GHz
mémoire vive 2 slots SODIMM DDR5-5600 max 64 Go
Stockage 2 ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4
Connectique 2 x UBS4 
1 x USB 3.2 Type-C
3 x USB 3.2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
1 x DisplayPort 1.4
2 x Jack audio combo 3.5 mm
1 x port d’alimentation
réseaux

Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2

2 ports Ethernet 2.5 Gigabit

Dimensions 168 x 120 x 49mm

L’idée de sortir du format « GTR » classique aurait également été une bonne idée pour Beelink. Avec un châssis un poil plus haut, un peu plus profond, il y aurait eu moyen de proposer une dissipation plus efficace sans pour autant augmenter trop drastiquement le format. Quand on parle de minimachines, je reste persuadé qu’on parle d’un « tout ». Un ensemble de postes tous aussi importants les uns que les autres. Et si un encombrement réduit reste primordial, il ne faut pas que l’espace économisé physiquement par le produit soit rempli par un espace sonore trop perturbant. Je préfère 100 fois un engin un tout petit peu moins compact mais permettant d’intégrer un ventilateur plus large, nécessitant une rotation plus faible pour le même débit d’air. Des ailettes plus hautes proposant une meilleure surface d’échange. En gagnant 1 ou 2 cm d’épaisseur, passant de 4.6 à 6 ou 7 cm de haut, l’engin serait sans doute plus imposants mais n’aurait rien d’insurmontable esthétiquement parlant. Le profil de nuisance sonore serait par contre réellement différent.

Mais Beelink n’est pas un constructeur, la marque assemble dans la grande majorité des cas des boitiers d’une usine en marque blanche. Il est donc possible que l’on découvre rapidement des MiniPC plus élaborés que ce GTR7 avec ces puces Phoenix. Ce qui devrait également avoir tendance à faire baisser les tarifs.

Beelink GTR7 : premières puces Ryzen « Phoenix » dans des MiniPC © MiniMachines.net. 2023.

ADlink Pocket AI : un circuit Nvidia RTX A500 dans la poche

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Décidemment la marque ADlink est dans une période très productive, après la solution MXM proposée autour des puces Intel ARC, c’est au tour des produits Nvidia d’être mis en avant avec Pocket AI.

Ce produit n’est clairement pas grand public, il s’agit d’un petit boitier de 7.2 cm de large pour 10.6 cm de profondeur et et 2.5 cm d’épaisseur qui fonctionne en Thunderbolt 3.0. Le Pocket AI est d’abord construit pour proposer aux systèmes professionnels des capacités de calcul dédiées à l’IA. 

A son bord, un circuit Nvidia RTX A500, une sorte d’équivalent professionnel d’une GeForce RTX 3050. On retrouve la puce NVIDIA GA107 avec 2048 cœurs CUDA, 64 Tensor Cores et 16 cœurs dédiés au RayTracing. La ADlink Pocket AI embarque 4 Go de mémoire GDDR6 dédiée et fonctionne dans un TGP assez faible de 25 Watts. Le tout offre cela dit, de manière  surprenante d’ailleurs, une performance de calcul assez faible de 6.54 TFLOPs. Beaucoup moins que ce que proposent des solutions comme les Nvidia Jetson Orin NX qui proposent entre 20 et… 275 TOPS !

Cela dit, le Pocket AI offre pas mal d’avantages pour certains usages. Si l’on souhaite, par exemple, avoir un portable très mobile et profiter, de temps en temps de fonctions avancées proposées par Nvidia. Les fonctions du Nvidia Broadcast par exemple. La correction audio en temps réel pour l’enregistrement ou les fonctions de studio virtuel pour la vidéo. L’encodage pourra également être pris en charge par la solution NVENC disponible grâce au boitier.

Les fonctions CUDA dédiées aux calculs matériels de certains fonctions seront également activables pour des rendus plus rapides ou des effets en temps réel lors de vos montages de vidéo. Mais le principal projet de ADlink est de rendre certains calculs d’IA portables. Par exemple, la détection d’objets ou de véhicules avec un simple portable et avec une vitesse d’images par seconde élevée.

Les particuliers pourront également exploiter le petit boitier comme un accélérateur graphique pour leurs jeux… Avec, je suppose, une accélération limitée. Ce sera plus comme une rustine graphique pour lancer des titres qui refusent certains matériels que comme une solution haut de gamme. On pourra sans doute proposer mieux que des engins avec un circuit graphique dédié, notamment en exploitant le DLSS de Nvidia, mais sans aucun rapport avec une carte graphique montée sur secteur. A noter que pour des usages intensifs, il sera nécessaire d’alimenter le Pocket Ai avec une batterie ou une alimentation PowerDelivery externe.

On ne connait pas le tarif de cette solution pour le moment, la marque indique une disponibilité pour le mois de juin 2023. Les réservations seront ouvertes dès ce mois d’avril. J’ai du mal à voir la clientèle spécifiquement visée par cette proposition.

Source : ADlink

ADlink Pocket AI : un circuit Nvidia RTX A500 dans la poche © MiniMachines.net. 2023.

Beelink GT-R : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 5 R3550H

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MAJ : Le Beelink GT-R est en stock chez Banggood en version 16 Go DDR4 + 512 Go SSD pour 387.53€ avec le code BGca8b4c. C’est probablement la fin de vie de ce produit.

Billet original : A la mi Juin 2020, je vous expliquais qu’une nouvelle génération de MiniPC abordables et capables de remplacer une tour classique, allait débarquer. Qu’une révolution était en train de débuter. L’annonce du Minisforum Deskmini DMAF5 était un signe annonciateur de cette nouvelle génération de machines. Aujourd’hui, cette nouvelle gamme de solutions se confirme avec l’annonce du Beelink GT-R. 

On retrouve sur le Beelink GT-R un élément commun avec la machine de Minisforum, le Ryzen 5 R3550H. Un processeur signé AMD qui déploie quatre coeurs et huit threads. Le tout cadencé de 2.1 à 3.7 GHz et associé à un chipset Radeon Vega 8 à 1.2 GHz. Une solution robuste qui permet d’exécuter tous les programmes classiques d’un PC familial : bureautique, multimédia, retouche d’image, montage léger, conception et impression 3D et même jeu 2D et 3D. Ce Ryzen 5 n’est pas un monstre de performances mais il est largement suffisant pour de nombreux usages et pourra, par exemple, réaliser des montages vidéos FullHD et lancer des jeux 3D récents peu détaillés.

Beelink GT-R

Dans le Beelink GT-R, cette puce sera bien entourée. La marque va vendre son MiniPC sous plusieurs formats allant du barebone nu, sans mémoire ni stockage, jusqu’à des versions pré-équipées. L’engin proposera deux slots de mémoire vive DDR4, ce qui devrait lui permettre de piloter au moins 32 Go de mémoire vive. On pourra également profiter de deux slots au format M.2 2280. Le premier sera compatible PCIe NVMe et le second limité au SATA 3.0. Enfin, un emplacement 2.5 pouces pour un stockage SATA 3.0 supplémentaire sera également disponible. On pourra donc piloter 3 solutions de stockage différentes avec cet engin. 

Beelink GT-R

Le tout sera ventilé activement par une solution assez complète comprenant un système de caloduc en cuivre et un double ventilateur en extraction. Un système complet et assez classique qui pousse de l’air frais sur des ailettes vers lesquelles la chaleur a été transportée. On n’aura donc pas un engin fanless mais il est possible que les moyens employés par la marque permettent de profiter d’un engin relativement discret en terme de nuisances sonores. On note au passage que le système de refroidissement est placé au dessus du châssis et non pas en dessous de la carte mère, un point positif pour l’ensemble de la ventilation globale qui permettra de garder un processeur plus facilement au frais malgré ses 35 watts de TDP. 

Beelink GT-R

Le boitier du Beelink GT-R lui même participera à la dissipation de la  chaleur. Avec une coque en aluminium, il protégera bien l’ensemble de la machine tout en proposant une option originale pour un MiniPC de ce type. Au dessus du châssis, on retrouve un lecteur d’empreintes digitales qui pourra piloter un système d’authentification et de chiffrement. 

Beelink GT-R

La connectique est bonne avec en façade deux ports USB 3.0 type-A, un USB Type-C, un port jack audio combinant casque et micro, un double micro pour piloter une solution d’assistant personnel. Et, en plus du bouton de démarrage, un bouton reset. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une bonne solution de placer ce bouton qui ré-démarrera la machine à cet endroit. J’imagine que des erreurs de manipulation pourraient être faites et un placement à l’arrière pourrait être plus sécurisant que de placer ce type de bouton entre les ports USB et le bouton de démarrage. On pourra sans doute débrancher le connecteur de ce bouton assez facilement pour éviter tout ça.

Beelink GT-R
Sur la partie arrière du Beelink GT-R, on découvre de très belles choses avec une alimentation jack classique, deux ports réseau Ethernet Gigabit ce qui est une excellente nouvelle pour piloter deux réseaux distincts avec ce type d’engin, une double sortie vidéo HDMI2.0 et un Displayport 1.4. Les trois ports permettront d’afficher des contenus en UltraHD à 60 images par seconde et en HDR.

Beelink GT-R

Le port USB Type-C de façade étant également compatible DisplayPort, il sera possible de piloter quatre écrans en simultané avec l’engin. Un point qui pourrait intéresser certains métiers.

Enfin, quatre autres ports USB 3.0 sont présents pour un total de 6 au global. Parfait encore une fois pour remplacer une tour classique avec l’ensemble des accessoires traditionnels : De la webcam au clavier en passant par une imprimante et des manettes. Il manque peut être pour pinailler un lecteur de cartes mémoire SDXC qui n’aurait pas été désagréable mais on pourra en connecter un en USB 3.0 facilement. Le MiniPC propose évidemment un Wifi5 ainsi qu’un module Bluetooth 4.1 pour piloter des systèmes sans fil.

Beelink GT-R

Le Beelink GT-R fait tenir tout cela dans un châssis un peu plus grand que d’habitude avec 16.8 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Cela reste très très compact et comme l’engin propose une fixation de type VESA, il sera possible de le fixer sur un meuble ou derrière un écran facilement. 

Le Beelink GT-R est annoncé comme 100% compatible Linux et Windows et si on ne connait pas encore sa date de commercialisation ni les prix demandés par la marque, je suis persuadé que ce type de machine va bouleverser le marché. Plus complète et plus efficace, elle ne remplacera pas un PC Expert spécialisé dans un usage mais sera parfaite pour un usage familial avec très peu de choses inaccessibles dans cette optique.

Voilà également pourquoi il ne faut pas se précipiter sur des offres comme celle du Minisforum Deskmini DMAF5 en financement participatif. Il est possible que cet engin soit une meilleure affaire au final et profite d’une commercialisation traditionnelle. Comme il est possible que d’autres constructeurs de ce type lancent leur propre version d’un MiniPC sous Ryzen 5 et fassent jouer la concurrence et les prix.

Source : Beelink

Beelink GT-R : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 5 R3550H © MiniMachines.net. 2023.

Beelink EQ12 et EQ12 Pro : deux autres MiniPC Alder Lake-N

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Le Beelink EQ12 emploie le même processeur que le Beelink Mini S12 annoncé par la marque en février. On retrouve une puce Alder Lake-N Intel N100 dans les deux machines mais avec quelques subtiles nuances.

Par exemple, la mémoire vive passe de 8 Go de DDR4 pour le S12 à 16 Go de DDR5-4800 pour le Beelink EQ12. Le stockage est identique puisqu’on retrouve un slot M.2 2280 NVMe PCIe et un emplacement 2.5″ SATA III.

Ce qui va faire le plus de différence sera au niveau de la connectique de ce nouvel engin. En particulier l’apparition d’un double port Ethernet 2.5 Gbps quand le précédent modèle proposait un unique port Gigabit classique. 

Pour le reste, peu de différence : deux sorties HDMI 2.0, trois USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 3.2 Gen2 Type-C avec DisplayPort, un Jack audio combo 3.5 mm et une prise d’alimentation.  Le MiniPC propose un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et l’ensemble est ventilé activement avec un système particulier. Un premier ventilateur refroidit le processeur tandis qu’un second ventile le système. Cela peut être une bonne comme une assez mauvaise idée suivant la qualité des composants choisis. Si la double ventilation permet de ne pas avoir besoin de monter les vitesses de rotations trop haut, ce sera au final une solution assez intéressante. Sinon cela peut être une solution très bruyante à terme. A noter que le boitier est un peu plus imposant que celui du Beelink S12 avec 12.4 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 3.85 cm d’épaisseur.

Le châssis sera disponible en quatre coloris, blanc, gris clair, gris foncé ainsi que bleu foncé. Des teintes texturées pour résister aux traces de doigts. 

C’est le Beelink EQ12 Pro qui se démarque donc avec un processeur plus performant : le Intel Core-N305. Celui-ci propose 8 cœurs Gracemont avec une fréquence maximale de 3.8 GHz, 6 Mo de mémoire cache et 32 Unités d’Execution pour le circuit Intel UHD embarqué (contre 24 pour le N100). Il est équipé des mêmes composants et ne se démarque que par son processeur. 

La ventilation ne change pas non plus malgré la différence importante de TDP entre les deux modèles. Le Beelink EQ12 propose 6 watts de TDP avec son N100 quand le EQ12 Pro grimpe à 15 Watts avec le Core-N305. 

Pas d’informations sur le prix et la date de sortie de ces engins. Je ne serais pas surpris qu’ils ne soient pas déjà en train de voyager vers des entrepôts Européens.

Beelink Mini S12 : passage aux puces Alder Lake-N

Beelink EQ12 et EQ12 Pro : deux autres MiniPC Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2023.

Adlink MXM-AXe : un circuit graphique Intel ARC MXM 3.1

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La marque ADlink saisit la balle au bond et fait suite à l’annonce de janvier d’Intel de vouloir investir le champ délaissé des solutions MXM. Sa carte MXM-AXe devrait apporter des fonctionnalités bienvenues aux machines équipées de cette interface.

Minimachines-03-2023  

La ADlink MXM-AXe est une carte au format MXM 3.1 Type A construite autour d’un circuit graphique Intel Arc. Elle proposera 8 cœurs de RayTracing Xe,  128 unités d’execution, 4 Go de mémoire GDDR6 dédiée et une bande passante de 112 GB/s. Elle prendra en charge 8x PCIe Gen4 et pourra piloter 4 affichages UltraHD.

Contrairement au modèle entrevu en janvier à base de A380, on découvre ici des A350M et A370M. Ce qui laisse entendre une totale ouverture de ses circuits ARC de la part d’Intel à ce marché.

La carte MXM-AXe d’ADLink proposera un traitement matériel du Ray Tracing, des fonctions d’accélération d’Intelligence Artificielle et l’encodage du format AV1. Cela en fait non seulement une solution très complète pour un équipement neuf dont pourraient s’emparer différents acteurs Mais également une opportunité pour les possesseurs de solutions disposant d’un port MXM à ce format de faire évoluer leurs matériels.

Minimachines-03-2023

La page de la marque nous renseigne sur la volonté d’ADlink de proposer cette carte MXM-AXe sur différents segments. Autant sur un marché grand public que sur des solutions industrielles plus spécialisées. Si le marché principalement visé sera surtout orienté vers des  solutions professionnelles avec l’exploitation des capacités vidéo et d’IA de la carte, elle pourrait également devenir un outil de référence pour maintenir en place des machines vieillissantes disposant de ce type de port.

En janvier, je soulignais l’absence de suivi de nombreux constructeurs sur ce segment. Après avoir promis des portables évolutifs grâce au MXM, beaucoup n’ont finalement jamais proposé de solutions capables de prendre le relais.

Arc A380 MXM : Intel propose ses circuits pour machines mobiles

Adlink MXM-AXe : un circuit graphique Intel ARC MXM 3.1 © MiniMachines.net. 2023.

LibreELEC 11 dispo, passage à KODI 20 et retour des SoC Amlogic

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A la mi janvier, KODI est passé à la version 20 en apportant du changement dans ses capacités. Très logiquement, LibreELEC 11 bascule vers cette nouvelle version de KODI pour suivre son rythme.

Mais la distribution ne fait pas que cela, elle apporte également des changements techniques importants. L’idée générale de LibreELEC 11 est de vous permettre de transformer une machine en lecteur multimédia complet avec de belles possibilités de décompression audio et vidéo. Un service qui offre la possibilité de recycler divers appareils en jukebox numérique ou de créer une machine juste pour cet emploi. Avec l’arrivée du codec AV1 dans KODI 20, la mise à jour de la distribution pousse encore plus loin ses possibilités. Cela ne veut pas dire que tous les appareils seront aptes à piloter ce nouveau codec pour autant. Si votre matériel ne le prend pas en charge matériellement, il y a peu de chance que les efforts de décompression logicielle soient au même niveau.

Cela reste cependant un bon moyen de recyclage de diverses minimachines, d’autant que la procédure d’installation est assez simple. Un outil Windows permet de créer une clé USB ou une carte SD pour ensuite l’installer sur la machine de votre choix en démarrant dessus. On peut également aller piocher les images de son choix pour installer LibreELEC 11 directement sur diverses plateformes. Sur Raspberry Pi par exemple mais aussi sur des TV-Box équipées de différents SoC.

A ce propos, si l’équipe avait mis au ban les SoC Amlogic avec la version 10 de la distribution, cette gamme de puces très populaires sont a nouveau en partie supportées. Les anciennes puces sont à nouveau prises en charge. On retrouvera donc la distribution exploitable sur des engins sous Amlogic S905 et S912 ainsi que certaines de leurs variantes. Par contre les nouvelles puces Amlogic ne sont toujours pas supportées. Si votre TV-Box fonctionne a partir d’un SoC Amlogic S905X2/D2/Y2, S905X3, S922X ou A311D, vous ne pourrez pas profiter de LibreELEC 11. Les puces les plus anciennes rejoignent ainsi des solutions de NXP, de Allwinner (A64, H3, H5, H6 et R40), Rockchip (RK3288, RK3328 et RK3399) et tous les processeurs compatibles x86 d’AMD et Intel. Les puces Broadcom des Raspberry Pi demanderont parfois de petits ajustements techniques pour certains codecs.

A noter que si vous avez une version 10 de la distribution, une mise à jour manuelle vers LibreELEC 11 est proposée. Si vous avec une version antérieure, il faudra malheureusement procéder à une installation complète. Comme d’habitude, il est conseillé de faire une sauvegarde avant toute mise à jour.

Kodi 20.0 « Nexus » est disponible

LibreELEC 11 dispo, passage à KODI 20 et retour des SoC Amlogic © MiniMachines.net. 2023.

HP Dev One : HP jette l’éponge mais assurera un support

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Ceux qui avaient l’espoir de voir HP investir plus avant dans le monde Linux en seront pour leurs frais. Le constructeur a annoncé la fin de son HP Dev One, un portable proposé sous Linux avec le système Pop!_OS.

La fin de la commercialisation du Dev One a eu lieu en janvier dernier et elle sonne le glas de cette gamme chez HP. Aucun portable de remplacement n’est prévu pour y donner suite. HP promet toutefois d’assurer le support des machines pendant trois ans après le dernier achat ce qui devrait nous amener a un suivi jusqu’en 2026.

La raison de l’arrêt de cette commercialisation n’est pas indiquée mais il semble assez clair que cela soit lié aux mauvaises ventes du produit et aux baisses des ventes de la catégorie portable accusée en 2022. L’euphorie des ventes au début du Covid a donné des envies à différents constructeurs qui ne se sont pas concrétisées ensuite par un renouvellement aussi massif qu’espéré. Beaucoup de projets sont tombés à l’eau et les plus « exotiques » en sont pour leurs frais.

Je pense également que les constructeurs ont une politique assez étrange vis à vis de Linux. En cantonnant le système à des machines très spécifiques au lieu de l’ouvrir plus avant dans leurs gammes. Je ne pense pas que l’utilisateur soit ravi de se retrouver canalisé vers un engin spécifique quand il cherche un système alors qu’il voit bien l’étendue du choix proposé sous Windows. La solution la plus logique serait d’assurer une compatibilité minimale avec la majorité des engins plutôt que de proposer une solution particulière. Le HP Dev One était une excellente proposition, pertinente et moderne avec un équipement efficace. Reste qu’elle ne convenait sans doute pas à tout le monde et que certains utilisateurs s’en sont détournés. Préférant acheter un engin classique sous Windows pour faire basculer leur système vers le Linux de leur choix.

On ne peut que saluer la volonté d’HP d’essayer ce genre de proposition et d’assurer le suivi du système pour les trois ans à venir. La marque a probablement mis en place un partenariat avec System76 qui développe le système pour tenir cet engagement. Mais il faudrait faire en sorte de voir Linux comme un système normal, adaptable à l’ensemble de son catalogue et pas comme une exception particulière.

HP Dev One : un portable sous Pop!_OS en approche

Source Phoronix via Liliputing

HP Dev One : HP jette l’éponge mais assurera un support © MiniMachines.net. 2023.

Beelink Mini S12 Pro : Intel N100 16/500 Go à 185€ (MAJ)

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Mise à jour : Le Beelink S12 Pro sous Intel N100 en version 16 Go / 500 Go est disponible aujourd’hui à 185€. Un bon prix pour ce modèle.

Un engin simple et sobre, bien fini avec une évolutivité de stockage grâce à un slot M.2 2280 et une baie d’extension SATA3 2.5″.

Voir l’offre sur Amazon

Billet d’origine : Avec les Beelink Mini S12, la marque rejoint les nombreux constructeurs à avoir déjà présenté leurs solutions sous Alder Lake-N. Ces puces qui doivent remplacer les actuels Celeron et Pentium à terme font une apparition remarquée dans de nombreuses minimachines.

La 12e génération de processeurs N95 et N100 équipera donc ces nouveaux venus très fortement inspirés de ses machines plus anciennes. Le Beelink Mini S12 et sa déclinaison Pro seront disponibles sous Windows 11  avec un niveau de performances qui devrait être supérieur à ce que proposent les solutions Celeron et Pentium aujourd’hui, notamment en terme de capacités vidéo. Une première prise en main de l’Intel N100 avait annoncé des capacités assez larges pour un usage multimédia complet. 

Le format est très classique avec un châssis de 11.5 cm de large pour 10.2 cm de profondeur et 39 mm d’épaisseur. A l’intérieur, on retrouve un slot de mémoire vive unique en DDR4 qui pourra monter en 16 Go maximum. Un emplacement de stockage M.2 2280 NVMe PCIe et une baie de stockage 2.5″ SATA 3.0. Pas de double canal donc pour ce MiniPC comme ce sera la règle pour toutes ces machines sous Intel N95, N100 et N200 puisque le processeur ne prend en charge qu’un seul canal mémoire.

La connectique est classique avec un Ethernet Gigabit, deux ports HDMI 2.0, quatre ports USB 3.2 Gen2, un jack combinant sortie casque et entrée micro et une alimentation propriétaire pour un bloc secteur 12V / 3A. Un port antivol est également présent et la connexion sans fil se compose d’un Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2. Rien d’extravagant donc mais une solution entrée de gamme pratique avec quelques fonctions intéressantes pour des usages détournés comme le démarrage Wake On LAN ou la remise en route automatique après une coupure de courant. Des détails qui peuvent intéresser des utilisateurs à la recherche de petites solutions serveur.

Cette solution n’est pas passive et bénéficie d’un système de ventilation refroidissant des ailettes métalliques, un usage 24H/24 restera donc problématique. Mais en le considérant comme un MiniPC d’appoint ou comme une machine familiale en usage très classique mêlant bureautique, multimédia et web, cela peut être une solution intéressante a suivre.

Beelink Mini S12 Pro : Intel N100 16/500 Go à 185€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2023.

Beelink SER5 Plus, le MiniPC Ryzen 7 5800H 32/500 à 419.51€

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Mise à jour  de prix avec une excellente remise puisqu’on retrouve cet engin sous les 420€ en promo : Voir en fin de billet.

Billet d’origine : On reprend le même, on change de puce et on recommence. Le Beelink SER5 Plus emploie désormais un Ryzen 7 5800H mais il s’agit en réalité d’une copie conforme du Beelink SER5 tout court annoncé en juillet 2022.

Même format de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Le Beelink SER5 Plus troque le 5600H du modèle précédent pour un Ryzen 7 5800H plus puissant. Beelink est ici fidèle à sa tradition puisque rien ne change dans son boitier depuis qu’il a sorti le SER3 Ryzen 3750H il y a quelques années. Les composants évoluent de loin en loin mais la formule reste inchangée.

Le nouveau venu proposera deux emplacements SoDIMM en DDR4 avec des versions barebone mais aussi des modèles en 16 et 32 Go de mémoire vive. Le stockage est comme toujours confié à une double solution M.2 2280 NVMe PCIe accompagnée par une baie de stockage 2.5 pouces SATA 3.0. On retrouve du Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2 et une connectique classique. La façade propose deux ports USB 3.2 Gen2, un USB Type-C offrant données et DisplayPort ainsi qu’un port jack audio combo. Sur l’arrière, deux ports USB Type-A en USB 2.0 et un autre USB 3.2 Gen2. Un port Ethernet Gigabit, deux sorties HDMI 2.0 et un port jack d’alimentation externe 19V. La ventilation est également identique et l’engin est refroidi activement par un trio dissipateur, ventilateur et ailettes. Des évolutions de formats puisqu’on passe de l’USB 3.2 Gen1 à de l’USB 3.2 Gen2 mais rien de vraiment nouveau.

Cet engin est sorti à un prix délirant mais est désormais disponible en promo à un très bon tarif en France sur Amazon ou la version 32/500 Go sous Windows 10 est proposée à 419.51€ avec une promotion de 40€. Sachant que le Barebone était au départ proposé à presque 700€, c’est une belle baisse.

Beelink SER5 Plus, le MiniPC Ryzen 7 5800H 32/500 à 419.51€ © MiniMachines.net. 2023.

Beelink SER6 Pro+ : un Ryzen 7 7735HS moins gourmand à bord

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La principale différence entre le Beelink SER6 Pro+ et le Beelink SER6 Pro vient du processeur employé. La nouvelle formule embarque un Ryzen 7 7735HS tandis que la précédente était livrée avec un Ryzen 7 6800H.

Grosse révolution entre le Ryzen 7 7735HS et son prédécesseur ? Pas vraiment. Les bases des deux puces sont identiques avec 8 coeurs et 16 Threads autour d’une architecture Zen 3+ gravée en 6 nanomètres. Le cache est le même avec 20 Mo pour chaque puce et le circuit graphique est parfaitement symétrique également. Un chipset Radeon 680M composé de 12 coeurs RDNA 2 cadencé à 2.2 GHz. Ce passage du Ryzen 7 6800H au Ryzen  7 7735HS ne serait donc que cosmétique ? Presque car il subsiste quelques nuances.

Le Ryzen 7 7735HS fonctionne de 3.2 à 4.75 GHz et peut employer de la mémoire DDR5 et LPDDR5 quand le Ryzen 7 6800H fonctionne de 3.2 à 4.7 GHz et n’accepte que la DDR5. C’est donc un gain de fréquence de 0.05 GHz pour le nouveau processeur. Dernier détail qui a toute son importance, le Ryzen 7 7735HS tourne entre 35 et 54 watts quand le 6800H à un TDP de 45 Watts.

En clair les puces sont identiques à un poil près en fréquence mais la nouvelle venue peut être cantonnée à un TDP plus bas en cas de besoin ou directement par le fabriquant. C’est cette  seconde option qui a dû être choisie par Beelink pour ce nouveau modèle en tout point identique au premier. Le SER6 Pro+ a certainement un processeur mieux maitrisé question consommation et donc chaleur. Ce qui peut éviter une montée dans les tours de la ventilation et donc du bruit généré par la petite machine. Le site MinixPC indique que cette version sous Ryzen 7 7735HS est bien là pour baisser la surchauffe du MiniPC. Un problème fréquent qui se résout facilement quand on peut jouer sur la fréquence de son processeur. En le baissant à 35 watts par exemple, la machine aura moins de chaleur a dissiper. A contrepartie étant qu’elle ne sera plus aussi performante.

C’est un peu le piège des appellations assez illisibles des puces AMD. Ce passage d’un processeur Ryzen 7 6xxx à un processeur Ryzen 7 7xxx laisse entrevoir  une logique grosse évolution technique mais il n’en est finalement rien.

Pour le reste de la machine, le Beelink SER6 Pro+ est strictement identique au Beelink SER6 Pro de base. On retrouve deux slots de mémoire vive DDR5, un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un espace pour un stockage 2.5″ au format SATA 3.0. 

La connectique est toujours aussi complète avec du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pour la partie sans fil. Et une belle série de connecteurs pour le reste. Question réseau on retrouve un port Ethernet 2.5 GbE, un port USB 4.0 Type-C , trois ports USB 3.2 Gen2 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0 et un port jack audio combo. L’engin mesure 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. 

Le Beelink SER6 Pro+ est annoncé à partir de 464€ en version barebone. Un modèle en 32 Go de DDR4 et 500 Go de SSD est annoncé à 604€. Il s’agit de précommandes et, comme d’habitude, je ne vous encourage pas a avancer vos sous pour ce genre de modèle. J’ai beau être affilié chez MlinixPC, je ne suis pas sûr que de vous encourager a précommander des trucs annoncés pour la fin février soit la bonne méthode.

Pour rappel, Beelink ne fabrique pas cet engin, il est construit par une entreprise tierce qui le commercialise à l’identique chez d’autres marques comme TrigKey. Il est fort possible que le constructeur propose la carte mère sous d’autres formats également. Commander cette machine à l’avance alors qu’on ne sait rien d’elle, de son comportement et de ses performances est donc prendre un risque inutile. Si en plus la concurrence débarque à un meilleur prix pour une machine identique ou mieux conçue et vous serez doublement perdant.

 

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Sources : Liliputing et MinixPC

Beelink SER6 Pro+ : un Ryzen 7 7735HS moins gourmand à bord © MiniMachines.net. 2023.

Sabrez les bouteilles, Wine 8.0 est dispo !

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Wine 8.0 est là, il pousse vers la sortie une version 7.0 qui fête à peine ses un an. Le célèbre outil qui permet de lancer des applications Windows dans d’autres univers logiciels évolue.

Toujours Open Source, toujours pas un émulateur, Wine 8.0 promet de nouvelles fonctionnalités intéressantes comme un format « PE » qui permet de lancer des applications Windows avec une solution de protection contre la copie mais aussi et surtout de lancer des applications issues d’autres architectures.

Par exemple, si votre machine Linux est équipée d’une puce 64 bits, vous pourrez dorénavant lancer des applications Windows 32 bits au travers de Wine 8.0. Dans le même esprit, si votre machine emploie un SoC ARM, il sera possible de lancer un programme Windows compilé pour du x86. Cela ne veut pas dire que le rendu sera très performant mais c’est le genre de souplesse qui peut largement vous sauver la mise en déplacement ou ne pas vous obliger à ressortir d’un placard un portable Windows uniquement pour ces cas là. Un travail qui porte ses fruits après quatre années d’un développement spécifique. Il reste des élément à améliorer et des mises à jour futures devraient peaufiner cette fonction importante.

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Wine 8.0 en profite pour se mettre à jour sur des postes secondaires importants comme les pilotes graphiques Vulkan 1.3.237, une meilleure gestion Direct3D et la prise en charge à la volée de contrôleurs de jeu. Volants et manettes pourront être branchés et débranchés sans avoir à se soucier de problèmes d’invisibilité et sans avoir à rebooter sa machine. Il ne faut pas perdre de vue que c’est ce développement qui est une des briques les plus importantes de Proton, l’outil employé par Valve pour permettre aux Steam Deck sous SteamOS de lancer des jeux Windows. On comprend ainsi pourquoi le support de périphériques de jeu a été amélioré. Plus SteamOS avance, plus Linux devient une plateforme confortable pour jouer à des titres développés sous Windows et plus Wine devrait être en capacité de proposer le même genre de services.

Enormément d’autres éléments ont été mis à jour et vous en trouverez la liste ici.

Pour télécharger Wine 8.0 : suivez ce lien.

Sabrez les bouteilles, Wine 8.0 est dispo ! © MiniMachines.net. 2023.

Windows 8 ne passera pas l’hiver (et Microsoft Edge non plus)

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Les mises à jour de sécurité des systèmes d’exploitation permettent à nos machines de résister aux attaques informatiques de toutes sortes. Elles sont indispensables que l’on soit un particulier ou une entreprise à partir du moment où sa machine est connectée à Internet. Microsoft a annoncé depuis un assez long moment la fin de ces mises à jour à la mi janvier 2023 pour ses systèmes Windows 7 et 8.

A cette date les machines équipées de ces solutions ne recevront plus de mises à jour de sécurité, ce qui veut dire que si une faille technique est repérée après cette date dans ces systèmes, ou qu’une faille déjà repérée n’a été ni exploitée ni corrigée, il sera possible de percer les défenses de votre système. Cela peut aller du parasitage de votre PC avec un virus à la paralysie de celui-ci en mettant en place un ransomware pour vous demander de l’argent en échange de vos données. Et cela peut commencer très vite si une faille est restée cachée…

Le navigateur Microsoft Edge ne recevra plus de mises à jour sur ces systèmes, ce qui veut dire que les nouvelles méthodes d’attaque effectuées lors de vos sessions de surf ne seront plus bloquées. Faisant de ce vecteur une large source d’infection possible. A minima, il sera possible de remplacer Microsoft Edge par un autre navigateur comme Firefox ou Chrome pour éviter ce souci. Mais dans l’absolu une évolution vers Windows 10 ou une distribution Linux semble indispensable. Les mises à jour de Windows 7 sont officiellement déjà terminées depuis 2020 pour les particuliers mais Microsoft a poussé de nombreux patchs de sécurité pour les entreprises ayant opté pour un abonnement supplémentaire vers ces mises à jour. Dès le mois de janvier, ce support étendu cessera également.

Pourtant, je croise encore régulièrement des postes sous Windows 7, connectés au réseau. Garages, restaurants, assistantes médicales, PC de caisses, autant de métiers qui dans mon entourage utilisent des machines équipées de systèmes qui sont dés aujourd’hui des passoires puisqu’ils n’ont pas payé pour les mises à jour de sécurité depuis 2020. Ce sont probablement des centaines de milliers de postes qui sont encore employés sans filet et qui peuvent devenir inexploitables du jour au lendemain. La majorité de ces postes ne disposant évidemment d’aucune sorte de sauvegarde de leurs données, un parasitage un peu violent ou une attaque chiffrant les données embarquées peuvent mettre à mal une société qui perdra d’un coup sa comptabilité, ses fichiers clients, ses bases de données ou les trois à la fois…

L’investissement dans un nouveau système, une mise à jour vers un nouveau Windows, peut paraitre couteux mais face au risque d’une panne générale de son entreprise, il reste finalement très abordable. Contacter une entreprise indépendante de conseil ou de dépannage informatique pour basculer vers Windows 10 ne vous coutera qu’un peu de main d’œuvre et le prix d’une licence. Dans le pire des cas, vous aurez à remplacer le PC par un autre et la licence de votre système sera fournie.

Petit point particulier pour les écoles, les mairies et les bibliothèques. De nombreux postes équipant ces entités sont toujours sous Windows 7 ou 8. Rien n’a été spécialement prévu pour ces machines et le jour J, elles seront soit toujours utilisées malgré les risques, soit mises au rebut. Entassées dans une cave où elles attendront quelques années avant de partir à la déchetterie parce que « trop vieilles ». Il existe un tour de passe passe magique qui permet de régler ce problème et de continuer à employer ces ordinateurs pendant de longues années : Linux.

Si cela sonne comme un gros mot ou que vous entendez le bruit pétillant d’un cachet d’aspirine effervescent plonger dans un verre d’eau à l’évocation de ce terme, il est temps de remettre vos pendules à l’heure. Installer un système Linux aujourd’hui n’est pas plus compliqué qu’installer un système Windows. La grande majorité des matériels standards sont parfaitement pris en charge par les grandes distributions aujourd’hui. Installer une distribution Ubuntu, une Manjaro ou une Debian est désormais enfantin. Essayer plusieurs distributions pour trouver la plus adaptée à vos besoins ne prendra pas forcément beaucoup de temps. Ce sera dans tous les cas plus rentable de payer quelques heures à un « technicien »1 pour trouver la bonne formule que de fermer une salle d’info par manque de machines alors que vous en entasserez des parfaitement exploitables dans une salle quelconque.

Linux permet aujourd’hui de faire énormément de choses allant de la programmation au traitement de texte en passant par l’emploi de tableurs, la publication papier et jusqu’au montage vidéo avec des programmes adaptés à de nombreuses tranches d’âge. Dans un souci de sécurité, l’abandon de Windows 7 et 8 est indispensable. Mais dans un souci économique et écologique, le passage à Linux pour ces engins l’est tout autant.

Windows 8 ne passera pas l’hiver (et Microsoft Edge non plus) © MiniMachines.net. 2022.

Beelink SER6 Pro : le Ryzen 7 6800H en conserve

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Le Beelink SER6 Pro va faire appel au Ryzen 7 6800H, une puce très performante intégrée à la gamme mobile d’AMD. Un processeur qui propose dans une enveloppe de 45 watts de TDP une combinaison de 8 coeurs et 16 Threads capables de monter à 4.7 GHz. Le tout dopé par un circuit graphique Radeon 680M 12 coeurs à 2.2 GHz.

Le Beelink SER6 Pro sera intégré dans un châssis de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Un boitier mélangeant métal et plastique avec une texture qui permettra à l’air de circuler. Le MiniPC proposera une assez belle capacité d’évolution : deux slots de mémoire vive pourront lui offrir jusqu’à 64 Go de mémoire vive DDR5-4800 et le stockage sera confié à un duo M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 et une baie de 2.5″ SATA 3.0 classique. On retrouve ici la version AMD des machines SEi de la marque qui tournent sous processeurs Intel.

Le déploiement interne est identique avec une double ventilation pour encaisser la chaleur dégagée par le stockage NVMe et une connectique quasi identique. On retrouve ainsi deux sorties vidéo en HDMI 2.0, une prise Ethernet 2.5 GbE en assistance au Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2, une prise USB 4, trois USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0. Un port jack audio 3.5 mm combinant casque et micro est également visible. La principale différence avec le Beelink SEi 12 Pro étant ici l’absence de Thunderbolt 4.0.

L’engin est attendu pour la fin Décembre mais sera plus vraisemblablement disponible au tout début 2023… Une version plus légère, baptisée Beelink SER6 aura exactement les mêmes composants mais devrait embarquer un Ryzen 5 6600H un peu moins rapide, pour un peu moins cher.

Pour rappel, la même marque distribue également un engin sous Ryzen 9 6900HX, encore plus puissant mais également un peu plus grand avec le Beelink GTR6.

Beelink GTR6 : un MiniPC sous AMD Ryzen 9 6900HX !

Beelink SER6 Pro : le Ryzen 7 6800H en conserve © MiniMachines.net. 2022.

LinkStar H68K : un MiniPC sous Rockchip RK3568 avec 4 Ethernet

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L’engin semble un mix entre un MiniPC et un routeur, le LinkStar H68K a été conçu pour faire tourner Ubuntu, Debian ou Android comme une minimachine classique mais également OpenWRT pour se transformer en routeur.

Proposé par Seeed Studio, le LinkStar H68K a été lancé au prix public de 99$ dans une version 4/32Go de base sous Android 11. L’objet peut alors se comporter comme un MiniPC de salon, une machine d’appoint ou proposer des services plus industriels pour de l’affichage numérique ou le pilotage d’outils.

Mais il peut également faire tourner d’autres distributions logicielles et apporter d’autres services. La présence de pas moins de quatre ports Ethernet, deux en 2.5 GbE et deux en plus traditionnel Gigabit permettant de le transformer en véritable routeur intelligent et programmable. Fonctionnant de manière totalement passive, pouvant accueillir des options de module Wi-Fi à 30$ pour un circuit Mediatek MT7921 Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. 

Avec une connectique assez riche, le LinkStar H68K ouvre pas mal de perspectives. Il propose deux ports USB 3.0 Type-A sont disponibles, un port USB 2.0 mais aussi un port USB 3.0 Type-C, une sortie HDMI 2.0, un jack audio combo et un lecteur de cartes MicroSDXC pour étayer l’offre eMMC interne. Un capteur infrarouge est également présent pour être commadnable à distance.

Le SoC interne n’est pas le plus rapide, le RK3568 a surtout été choisi pour piloter les circuits Ethernet, mais il s’agit tout de même d’une solution quadruple coeur ARM Cortex-A55 avec un circuit graphique Mali-G52 2EE et un circuit neuronal proposant 1 TOP en calcul. Le tout dans un boitier de 8 cm de large sur 6 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur. 

Le LinkStar H68K est déjà en rupture de stock mais Seeed Studio devrait le proposer à nouveau assez rapidement. Des tests ont déjà montré que cet engin était tout à fait capable de porter des projets comme Home Assistant.

LinkStar H68K : un MiniPC sous Rockchip RK3568 avec 4 Ethernet © MiniMachines.net. 2022.

Beelink SEi12 Pro : un passage au Core i7-1260P

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On connaissait le SEi12 « tout court » qui embarquait un processeur Core i5-1235U. Le nouveau venue est décliné dans une version Pro et embarque des puces plus musclées avec les i5-1240P et i7-1260P d’Intel.

Le Beelink SEi12 Pro reste toujours aussi compact avec un châssis de 12.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et une épaisseur de 4.3 cm. A l’intérieur de ce petit boitier on retrouvera donc deux puces 12 coeurs et 16 Threads fonctionnant sur une base de 3.3 GHz avec une fréquence Turbo de 4.4 GHz pour le Core i5 et 4.7 GHz pour le Core i7. Autres nuances entre les deux processeurs, un cache qui passe de 12 à 18 Mo et un nombre d’Unités d’Exécution graphique passant de 80 à 96 EU.

Ce qui ne change pas entre Beelink SEi12 Pro et le précédent modèle, c’est le nombre de Watts de TDP des puces intégrées. Beelink semble avoir limité les processeurs à 35 watts de TDP même si un Core i7-1260P peut en réalité monter à 64 Watts. Une volonté de limiter la chaleur dégagée pour arriver a la prendre en charge. Une bonne chose pour le bruit que la minimachine génèrera mais peut être un peu en dessous de ses véritables capacités. Un système de double ventilateur permettra d’absorber la chaleur dégagée par un stockage haut de gamme en NVMe.

Reste la question de la nuisance de ce système de ventilation. Est-ce que les deux ventilateurs auront un comportement plus discrets à bas régime qu’un seul et unique ventilateur devant tourner plus rapidement pour aérer convenablement cet engin ? Quelle durée de vie pour ce type de ventilo ? Comment l’engin se comportera dans la durée à plein régime ? Pas mal de questions autour de ce chois de la part du constructeur qui insiste beaucoup sur la qualité de sa dissipation.

La mémoire vive sera construite sur deux slots So-Dimm pour un maximum de 64 Go de DDR5-4800. La partie stockage sera composée d’un emplacement M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 et d’une baie 2.5″ SATA. Beelink proposera des variantes en 16/500Go ou 32/500Go ainsi qu’une version barebone pour faire vos propres choix.

Le boitier propose la connectique classique de Beelink avec deux ports HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 GbE, un port Thunderbolt 4.0, quatre ports USB 3.0 et un jack audio combo. Le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 ne change pas du précédent modèle et le Beelink SEi12 Pro proposera lui aussi une attache VESA pour le fixer à un écran. Comme d’habitude Beelink fournira deux câbles HDMI avec cet engin, un premier modèle très court pour connecter directement le MiniPC à l’écran en VESA afin d’éviter d’en voir trainer un sur votre bureau et un second plus long pour poser le MiniPC de manière plus classique.

Difficile de voir ce que cette machine ne pourra pas faire. Si son TDP est limité, ses performances pourraient également l’être en partie mais même dans un scénario de 35 watts de TDP l’engin aura de grandes capacités de calcul. Il saura prendre en charge des jeux récents avec son circuit graphique intégré, afficher des contenus 3D de manière convaincante, retoucher de l’image ou faire du montage vidéo et évidemment assurer les travaux classiques de bureautique et de surf. Question tarif, on devrait voir débarquer le Beelink SEi12 Pro est attendu à un prix public de 499$ en version i5-1240P barebone, 599$ en i7-1260P.

Beelink SEi12 Pro : un passage au Core i7-1260P © MiniMachines.net. 2022.

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