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MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Comme je vous l’expliquais à nouveau début février, la marque AceMagic n’est pas un fabricant mais un distributeur qui achète ses MiniPC sur catalogue à un constructeur chinois qui reste dans l’ombre : Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. Ce constructeur fourni plein de marques différentes pourvu qu’il soit payé en conséquence. N’importe qui peut lui commander des MiniPC en optant pour diverses options et notamment un logo sur l’engin, sur la boite, sur la doc ou sur l’étiquette. Un logo au démarrage est également possible ainsi que l’ajout d’un système.

Shenzhen Shanminheng Tech fabrique donc à la demande des machines 100% identiques. Le fabricant s’adapte juste aux désidératas de son client d’un point de vue processeur, mémoire, stockage et « enrobage ». Problème, lorsque AceMagic annonce que ses machines sont infectées et cela même si elles n’utilisent pas les mêmes images systèmes que les autres constructeurs, toute la galaxie des marques qui emploient ces designs s’en trouvent affectées. Les clients ont peur, à juste titre, d’acheter ces MiniPC. Si la solution pour ne pas se faire  contaminer est simple et si de nombreuses marques n’ont pas eu ce problème, certaines ont décidé de prendre les devants comme nous le montre Ouvis.

Divers scans des machines par des antivirus sont présentés par Ouvis

La marque annonce une mise à jour globale de tous ces MiniPC en une version « 2024 » absolument identique aux précédents modèles mais garantie sans virus. Si j’ai bien compris le mouvement effectué, Shenzhen Shanminheng Tech a revu de fond en comble son processus d’injection de système et garantit que toutes les images injectées de Windows ne contiennent plus d’éléments « indésirables ». Pour Ouvis qui n’a plus de « vieux » stock de minimachines, ces versions sont donc absolument saines. 

On retrouve donc pas moins de 4 modèles estampillés « 2024 » avec la même promesse : « Our current stock exclusively comprises upgraded models from 2024, ensuring they are devoid of any viruses, spyware, malware, or backdoor software. Your purchase is guaranteed to be worry-free!« . Soit l’assurance par la marque d’avoir fait le ménage dans son offre.

Je ne serais pas surpris de voir que les autres marques proposent à leur tour le même genre de « mise à jour » pour rassurer leurs clients. Ouvis est le premier mais les AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, NiPoGi et T-Bao devraient faire de même. Je pense qu’il s’agit d’un service qui leur est offert par le fabricant qui a tout intérêt à assurer la « propreté » de ses machines si il ne veut pas voir son carnet de commandes fondre à très court terme.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour © MiniMachines.net. 2024.

Une Console PC faite maison sur une base de Framework

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Avec une carte mère de Framework, TommyB a construit sa propre console PC maison. Un engin imprimé en 3D avec un filament ABS+, dessiné sous Fusion 360 et qui intègre tout ce qu’il faut pour jouer.

Le MOD a été construit autour d’une carte mère Core i7-1165G7 connecté à un écran 8 pouces de chez Waveshare. La liaison entre le portable et l’écran est faite via un adaptateur Type-C vers HDMI. La partie « boutons et joysticks » a été confiée à des solutions classiques qui sont connectée au PC via un microcontrôleur RP2040 avec le firmware GP2040-CE pour que l’ensemble soit détecté comme une manette Microsoft XBox 360 standard. Je ne connaissais pas du tout ce projet qui semble très intéressant pour ce type d’usage. La communauté autour de ce firmware est active et la documentation est complète

Les éléments d’intégration de la partie contrôleur sont très intéressants dans la vidéo de présentation. Ils solutionnent beaucoup de problèmes et proposent une approche efficace pour ce genre de problème.

L’alimentation de l’engin est assurée par une batterie classique de portable Framework qui est intégrée à l’ensemble. Cela facilite évidemment l’intégration. 

Le projet n’est pas encore terminé mais il vaut le coup d’oeil pendant votre pause déjeuner si vous avez envie de vous bricoler un truc du genre rien que pour la partie contrôleur avec les mini joysticks et la solution de switchs employés, cette vidéo est à mettre dans vos favoris de moddeur.

Vous pouvez donc aller voir la chaine de TommtyB et vous y abonner.

Framework : un portable aux composants facilement remplaçables

Une Console PC faite maison sur une base de Framework © MiniMachines.net. 2024.

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur

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Plus musclée que le précédent modèle sorti en 2022, la InkNote X Color est une liseuse ressemblant fortement à une tablette Android classique mais qui exploite de l’encre numérique couleur.

Cette nouvelle version de 1.3 pouces embarque un SoC ARM Mediatek Dimensity 900. Une puce qui développe 8 cœurs composés de 2 ARM Cortex-A78 à 2.4 GHz et 6 Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G68 MP4. Le précédent modèle de cette solution, lancé il y a deux ans, employait un Helio P35 beaucoup moins puissant. Je ne sais pas si la performance globale est l’argument majeur pour ce type d’appareil. Son écran Kaleido 3 ne lui offrira pas vraiment une interface de rêve pour le jeu vidéo. Mais c’est une assurance d’un peu de pérennité d’un point de vue matériel, surtout pour un engin livré sous Android 13.

Pour le reste, c’est un copié collé du précédent modèle, la InkNote X Color propose toujours 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base, extensibles avec un lecteur de cartes MicroSDXC. On retrouve deux cameras en 8 MP au dos et 5 MP en frontal, un lecteur d’empreintes digitales et un port USB Type-C qui servira à transférer des données et recharger la batterie 4000 mAh.

La dalle Kaleido 3 proposera une densité plus importante avec 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleur. Quelques 4096 coloris seront disponibles avec un rafraichissement plus élevé que la liseuse de base mais encore insuffisant pour des usages ludiques ou vidéo dans de bonnes conditions. Un support de stylet actif sera également proposé. 

La campagne de promotion du précédent modèle

On ne sait pas encore si cette InkNote X Color sera proposée en Europe. La précédente était passée par la case du financement participatif. Le nouveau modèle est en tout cas annoncé en chine à partir de 4799 Yuans soit environ 613€ HT.

Bigme inkNote Color : une liseuse Android et couleur

Source : Notebookcheck

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur © MiniMachines.net. 2024.

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2

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Rien ne change d’un point de vue format, le MeLE PCG02 Pro de 2024 est identique au modèle de 2022. Simplement la puce embarquée n’est plus la même et le nouveau modèle profite des avancées d’Intel proposées par la gamme de processeurs Alder Lake N.

On reste sur une des minimachines les plus compactes du marché malgré la présence d’une dissipation purement passive. Le MeLE PCG02 Pro mesure toujours 14.6 cm de long pour 6.1 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format de poche et facilement escamotable pour être intégré dans tout type de de dispositif. Ce qui change, c’est donc la gamme de puces avec un Intel N100 plus performant et une mémoire plus rapide. Le nouveau modèle embarque de 8 à 16 Go de LPDDR4x-4266 quand les précédents étaient au mieux en LPDDR4-2933. Le stockage fait toujours appel à un eMMC 5.1 livré en 128 ou 256 Go. Pas des capacités folles, donc, mais l’objectif premier de ce genre de machine est une intégration pour des usages assez simples et notamment par des pros. Malheureusement pour ce nouveau modèle, il ne sera plus possible d’ajouter un SSD à l’intérieur. Le port M.2 2280 NVMe PCIe compatible SATA 3.0 présent dans la précédente référence a tout simplement disparu !

La connectique ne bouge pas avec toujours la ribambelle de ports : deux sorties HDMI 2.0, deux USB 3.2 Type-A, un Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Antivol type Kensington Lock et une alimentation via un port USB Type-C en 12V/2A. Le module Wi-Fi évolue passant d’une solution 5.0 et Bluetooth 4.2 à une solution Bluetooth 5.0.

La marque propose toujours un boitier en plastique et non pas en métal. Ce qui est très bien pour le module sans fil mais très étonnant pour la partie fanless. Le processeur est simplement en contact en interne avec un petit dissipateur en métal et le tout enfermé dans un boitier en plastique ajouré. Je suppose que l’objectif de MeLE ici est vraiment de contenter uniquement des usages basiques : affichage de films ou de pages web, bureautique basique… Le stockage en eMMC est tout de même un frein majeur dans les usages possibles de ces machines.

La disparition du SSD M.2 étant à mon avis plus lié à des soucis de chaleur qu’a des problèmes d’encombrement. Le choix de MeLE est donc de poursuivre avec un châssis en plastique parce que c’est suffisant pour ce type de processeur mais ce n’est pas vraiment un choix glorieux. Avec un boitier en métal, il aurait probablement été possible de proposer un stockage amovible mais cela aurait également augmenté le tarif de l’engin.

Dernier point, si le système est toujours livré sous Windows 11 Pro, MeLE ne précise plus la compatibilité avec Ubuntu et Debian. Pour le moment, l’engin n’est pas dispo en France, sur Amazon, seul le modèle sous Celeron N5105 est listé. Mais il devrait bientôt y apparaitre, je suppose.

Le modèle Intel N100 est bien disponible et lancé à 299.99€ chez nous en vbersion 8/256 Go.

MeLE PCG02 Pro : Plus gros mais compatible M.2 2280 NVMe (MAJ)

Source : Fanlesstech

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2 © MiniMachines.net. 2024.

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ?

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Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.

Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.

Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.

Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.

Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.

Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie. 

Source VideoCardz

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible

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La distribution OpenMediaVault  acte son passage vers Debian 12 et se lance sur le marché des systèmes OpenSource dédiés à un pilotage de NAS et autres serveurs de sauvegarde. Disponible au téléchargement, elle apporte son lot de nouveautés et pourrait intéresser tous les acheteurs de minimachines particulières proposant des baies 3.5″.

Le MiniPC R3 Pro avec 2 emplacements M.2 et 2 baies 2.5/3.5″

On pense aux minimachines R1 et R3 Pro qui embarquent des processeurs Intel N100 ou AMD Ryzen 5700U et qui proposent des emplacements de stockage SATA3 de ce type mais également toutes les solutions classiques en MiniITX et autres montages permettant d’agglomérer des grappes de stockage. 

Pour ces machines OpenMediaVault 7 aka « Sandworm » en hommage à Frank Herbert et à la saga de Dune, représente un système adapté, libre et Open Source. Il est désormais basé sur Debian 12 et permet de stocker, sauvegarder et profiter de vos contenus de manière automatisée. Un nombre important de changements techniques a eu lieu et les développeurs en font le détail en suivant ce lien.

Le téléchargement du système se fait en suivant les informations de cette page. Une image du système à implanter sur une clé USB de manière classique est possible tout comme il est possible de le mettre à jour (pensez aux sauvegardes de vos données) ou de transformer une Debian 12.

Arthur, qui a acheté un R3 Pro donc, me dit le plus grand bien de cette distribution par email. N’hésitez donc pas à y jeter un coup d’oeil.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible © MiniMachines.net. 2024.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent

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Le Bosgame E1 est un MiniPC assez classique dans son équipement puisqu’il embarque un processeur Intel N100 accompagné de 16 Go de mémoire vive DDR4 sur un port SODIMM et 512 Go de stockage sur un port M.2 2280 NVMe PCIe et un emplacement 2.5″ SATA3.

Il pourra faire évoluer ces postes facilement pour accepter plus de mémoire vive (32 Go max) et un SSD M.2 2280 de 4 To maximum. Ce n’est donc pas son équipement qui le rend différent des autres offres du marché mais plutôt son design qui ressemble assez à une solution d’entreprise qui aurait pu être signée par Lenovo, HP ou Dell. Le logo enfermé dans un rond dessiné sur son capot fait d’ailleurs largement penser à ce dernier constructeur.

La façade avant, arrondie, propose deux port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB Type-C avec prise en charge du DisplayPort, des données et d’un Power Delivery 3.0. A l’arrière, on retrouve deux ports USB 3.2 Gen2 supplémentaires, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un duo de ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation. L’engin propose des fonctions de démarrage programmable, de réveil via le réseau Ethernet et de redémarrage après une coupure de courant. En interne, on retrouve une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Bref, tout ce qu’il faut pour un MiniPC classique qui offrira de très bonnes performances dans un usage d’entreprise comme chez des particuliers. Cette minimachine n’a rien de révolutionnaire mais propose un équipement adapté à de nombreux usages bureautique, multimédia et autres besoins créatifs basiques. Le fait de pouvoir piloter deux réseaux séparés, d’être pilotable à distance et de pouvoir afficher sur 3 écrans en font une solution assez souple pour de nombreux usages. Avec 13 cm de large pour 11 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur, il peut se fixer facilement à l’arrière d’un écran en VESA ou se positionner de manière très classique sur un bureau.

Le Bosgame E1 est proposé à 289€ sur Amazon avec une réduction immédiate de 50€ en cochant une case sur la page. Soit un total de 239€.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent © MiniMachines.net. 2024.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran

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Avec le Nbook Air, on a la confirmation que le marché des PC Portable Noname est devenu amoureux du principe du double écran. Un choix qui fait débat quand à la praticité, l’ergonomie et l’autonomie du dispositif.

Le NBook Air

Ce NBook Air ressemble trait pour trait au SBox DS15D que l’on découvrait en décembre dernier. On y retrouve un processeur Intel N100, 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et 512 Go de stockage SSD sur un slot M.2 non détaillé. Ni en format, il s’agit probablement d’un NVMe PCIe 4.0 comme pour l’autre modèle mais on ne sait pas quelle taille fait ce stockage. Il est probable qu’il s’agisse d’un M.2 2230 ou 2242.

Le SZBOX DS135D

Ici, il s’agit d’un engin fabriqué par une société tierce, comme souvent sur ce marché, et que SZBOX comme NBook ont repris à leur sauce. En décembre, le premier modèle devait juste sortir au catalogue du fabricant et a été mis en avant pour attirer les regards. Maintenant que sa réelle disponibilité approche, d’autres marques s’en emparent et le proposent. Je n’ai aucune idée du minimum de commandes nécessaires à l’achat de ce produit chez le constructeur mais je doute qu’il soit très élevé. Cela veut dire que plus de marques devraient débarquer avec ce type de design dans les semaines  à venir.

Pour le reste, pas de changement, vous pouvez relire le billet du SZBOX, c’est le même engin. Même connectique avec deux ports USB Type-C, même alimentation via un port jack séparé, même prise jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0… Petite différence tout de même, la machine est ici proposée à 547€ en 16/512 Go quand le précédent modèle était lancé à 797€ en 16/128 Go… Un changement de tarif important qui reflète surtout une disponibilité réelle à mon avis. 

Je ne sais toujours pas quoi penser de ce type d’engin. L’ergonomie du double écran tactile est mauvaise dans 90% des cas et seuls quelques usages pourraient y trouver avantage. Ici, le NBook Air est proposé sous Windows 111 et l’affichage est constitué de deux écrans de 13.5″ de diagonale en 2255 x 1504 pixels. De quoi afficher aussi bien une double page de documents que des partitions… Avec un clavier Bluetooth, on peut imaginer utiliser l’engin comme un double écran autonome. En mode portrait ou paysage, le dispositif peut avoir du sens pour certains métiers ou des utilisations spécifiques… Si on le combine avec une souris et un vrai clavier. Mais malgré la batterie « 9000 mAh » et « 69.3 Wh », je doute du côté pratique et autonome de l’engin dans la vraie vie.

A découvrir chez Banggood.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran © MiniMachines.net. 2024.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake

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Présenté comme un PC industriel pour l’affichage numérique, le Acer Chromebox Mini a tout le potentiel pour se positionner comme une machine d’accès publique à internet ou comme un PC éducatif.

 

Disponible au second trimestre de cette année, le Acer Chromebox Mini emploiera des processeurs Intel Jasper Lake aux performances basiques mais suffisantes pour l’exploitation demandée. Il ne s’agit clairement pas ici de remplacer un PC classique mais plutôt de piloter les trois sorties vidéo UltraHD de l’engin. Les puces permettront en outre tous les usages de surf, de travail sur la suite Google et de multimédia plus classique d’une machine sous ChromeOS.

Avec de 4 à 16 Go de mémoire vive au maximum et un stockage de 32 à 64 Go en eMMC et jusqu’à 128 Go en SSD, ces petites machines auront le gros avantage de fonctionner de manière totalement passive. Ce qui en feront des engins parfaits pour des usages variés. Outre l’affichage numérique de vidéos ou de données, on peut imaginer ce type d’engin robuste et inaudible coincé derrière un écran pour le transformer en borne d’accès numérique. Les utilisateurs pouvant surfer à loisir en ligne dans un lieu public. Les outils de gestion liés à ce système permettant de limiter les possibilités de navigation assez facilement.

Le Acer Chromebox Mini mesure 16.1 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3.4 cm d’épaisseur. La partie supérieure est largement aérée pour laisser l’air chaud s’évacuer par convection. La partie avant présente 3 USB 3.2 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

Le panneau arrière liste encore deux USB 3.2 Gan1 Type-A, un USB Type-C avec DisplayPort, deux HDMI 1.4b, un Ethernet Gigabit et un Antivol type Kensington Lock.

Pas d’information de tarif ou de disponibilité plus précise pour le moment.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake © MiniMachines.net. 2024.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

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Un Youtubeur US a découvert dans son MiniPC la présence de logiciels espions. Des Spywares assez classiques directement préinstallés sous Windows. Certains de ces logiciels permettant de récupérer des données utilisateurs, il s’agit de failles assez critiques. 

Deux familles de logiciels espions ont été identifiées : Bladabindi et Redline. Ces fichiers permettent des choses inquiétantes comme récupérer des mots de passe directement issus de navigateurs en ligne. Mais ils ciblent également certaines applications et en particulier les gestionnaires de monnaies virtuelles. Certains peuvent enregistrer tout ce que vous pianotez sur votre clavier et vont permettre d’identifier des suites de chiffres correspondant à un numéro de carte bleue par exemple. Ce sont des logiciels très dangereux qui peuvent aussi bien servir à récupérer vos accès à un service de streaming que copier votre identité, voler un compte de réseau social ou… vider votre compte en banque.

Le fait qu’ils soient intégrés par défaut à Windows lorsque l’on reçoit la machine est donc très inquiétant. Ce genre de problématique n’est cependant pas nouvelle. Cela est déjà arrivé par le passé, et pas forcément uniquement sur des machines noname. De nombreux constructeurs ont eu a faire face à ces problématiques qui sont en général assez vite repérées. Dans le cas présent, le lot infecté serait déjà identifié et l’image système employée aurait été rapidement remplacée par une nouvelle, libre de toute « infection » de ce type.

Un fabricant spécialisé dans le MiniPC fanless

Pour comprendre comment cela est possible, comment des MiniPC peuvent être infectés ainsi, il faut comprendre comment ce marché fonctionne. Je vous le répète souvent mais les machines livrées en provenance de marques noname sont issues de fournisseurs uniques. Avec des designs identiques, des équipements copiés collés d’une marque à l’autre, il n’est pas difficile de deviner que les constructeurs de certains MiniPC sont les mêmes. Ici il s’agit d’un gros poisson : « Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. » qui fabrique – entre autres – pour les marques AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi, T-Bao et bien d’autres marques que je qualifie souvent de « Noname« . 

Ces différentes marques font appel à ce constructeur pour fabriquer leurs machines de A à Z. Elles ne sont en rien responsables de la fabrication du produit et se contentent souvent de n’envoyer qu’un logo à l’usine en charge du marquage des différents éléments. Logo qui sera collé sur la machine, ajouté à l’étiquette, imprimé sur la « documentation » et éventuellement sur le carton du MiniPC. Parfois ce logo sera poussé sur la carte mère pour apparaitre au démarrage de l’engin mais ce n’est pas forcément le cas. 

Une fois la machine produite, le constructeur la charge dans un camion mandaté par la marque qui l’expédie sur les marchés de son choix. Chez des exportateurs, par exemple, mais également sur des places de marché comme Amazon en France. Là, les MiniPC sont distribués aux clients. Pour certaines de ces marques, le travail consiste donc à choisir sur catalogue les machines à vendre, à envoyer le logo de sa marque, à attendre que la commande soit construite, à gérer le transport du produit vers le revendeur et à assumer le SAV sur les produits. Ils ne vont jamais sur le terrain, ne conçoivent pas les produits, ne gèrent pas la partie logicielle et ne voient jamais un client. L’essentiel de leur activité consiste à répondre à des mails et à passer des coups de fil. Ils sont donc dépendants des usines qui fabriquent leurs produits. 

La force de ce système vient du nombre de machines produites. Si l’ensemble de ces marques se font évidemment concurrence, elles permettent également à l’usine qui les assemble d’amortir plus facilement sa production. En proposant un design unique pour de nombreuses marques « noname », le moule du MiniPC est plus facilement remboursé. Le design et la fabrication des cartes mères le sont tout autant. Et la capacité d’achat du véritable fabricant, avec un nombre important de produits, permet d’obtenir de meilleurs tarifs auprès des constructeurs de composants comme auprès  des revendeurs de mémoire vive, stockage, module Wi-Fi et processeurs. Bien meilleur que si chaque marque devait acheter ses propres puces, concevoir ses carte mères et usiner ses propre moules. C’est donc une sorte de symbiose qui est établie entre tous ces acteurs. Avec parfois de petits dramas et quelques anecdotes rigolotes comme des marques X dans des boites Y…

Le défaut de ce système c’est que tout repose sur un unique constructeur, ici Shenzhen Shanminheng Technology donc. Et que si un truc arrive à ce gros poisson, toute la chaine est affectée. Une série de SSD défectueux ? Des centaines de machines et plusieurs marques peuvent en pâtir. Un problème avec l’alimentation ? idem. Et pour le cas qui nous préoccupe, un Windows vérolé  et ce sont plusieurs marques et modèles qui sont livrés avec des logiciels espions. Un jeu de domino très classique.

Un duplicateur de SSD M.2 industriel

Un détail intéressant nous apprend que ces spywares sont présents sur le Windows installé mais également sur la partition de récupération du système. De telle sorte que si vous faites une réinstallation d’usine de votre Windows, il aura exactement le même souci. Il réinstallera les mêmes logiciels espions. Cela nous montre une chose. Qu’il ne s’agit pas d’une infection due au hasard du système maitre mais bien d’une volonté de propager ces outils dangereux. Volonté à accorder au crédit plus que probable d’une mafia locale. A l’usine, les machines ne sont pas allumées une par une pour préinstaller le système d’exploitation. Les unités de stockage sont préparées en amont et une image du système comme des partitions de récupération sont clonées d’une source maitre vers plusieurs SSD à la fois via un matériel spécialisé. Ainsi lorsque le SSD est installé sur le MiniPC, il est déjà prêt à l’emploi. Il « suffit » donc de modifier l’image présente dans la machine de clonage pour infecter rapidement des centaines ou des milliers de SSD.

En général les engins qui assurent le clonage des systèmes sont surveillés, c’est un point crucial de la sécurité de l’installation. Mais avec une belle somme à la clé, une mafia locale peut motiver un employé à changer cette image de base pour une autre, contenant les logiciels espions. Avec une simple clé USB, il est possible d’effectuer cette opération simplement et rapidement. Et c’est probablement ce qu’il s’est passé ici. Une personne a modifié l’image de base et des machines sont ainsi sorties de l’usine avec les logiciels vérolés.

C’est en tout cas le scénario qui a été identifié à chaque fois lors des infections de ce genre dans le monde informatique. Qu’il s’agisse de portables de marque ou d’autres engins contenant un système, le maillon faible vient toujours de cette opération de clonage. Shenzhen Shanminheng Technology a annoncé avoir repéré les logiciels espions rapidement et remis de l’ordre dans son image Windows. Il faut dire que ces spywares ne sont pas  discrets puisqu’ils sont détectés par Windows Defender lui même, ce qui fait que la première analyse de Windows au démarrage de la machine signale le problème. Les remontées client ont donc du être assez rapides.

Aujourd’hui tout serait rentré dans l’ordre et les machines produites ne seraient plus infectées. Il faut bien comprendre que l’ensemble des marques comme le constructeur original n’ont rien à gagner à livrer des engins infectés. Ils ont plutôt tout à perdre en terme d’image sur ce secteur aussi concurrentiel.

 

J’ai un MiniPC d’une de ces marques, que faire ?

Il est plus que probable que votre système soit sain. Dans le doute vous pouvez toujours lancer une analyse complète de Windows Defender et passer les fichiers détectés à la moulinette de Virus Total pour analyse. C’est le plus simple pour être rassuré.

Il n’empêche que, ce n’est pas forcément très prudent d’utiliser une image de Windows livrée avec ce type de PC. On pourrait d’ailleurs généraliser ce commentaire à l’ensemble des PC commercialisés avec un système. Avec une nuance toutefois, les portables de grandes marques bénéficient d’un contrôle qualité logiciel plus poussé lié au fait que leurs engins sont en général plus complexes à mettre en œuvre à cause de leurs pilotes. Mais dans le cas des MiniPC noname, le système est en général brut de décoffrage, ce qui est une excellente nouvelle car cela veut dire qu’il seront plus simple a remplacer.

Pour éviter toute infection par des logiciels espions, le plus simple est donc de ne pas employer l’installation de base mais d’effectuer une installation propre. Vous pouvez partir sur un système Linux de votre choix en suivant les instructions fournies par les différentes distributions : Debian, Mint, Ubuntu ou autre. Si vous voulez rester sous Windows, il faudra partir d’une image Windows livrée directement par Microsoft. Cela ne demande que peu de compétences et vous assure un système sans virus ou même aucun logiciel publicitaire. Rares sont les MiniPC à nécessiter des outils logiciels spécifiques. Il y ‘en a quelques uns qui proposent des fonctions supplémentaires comme un écran intégré ou des réglages RGB. Mais on peut en général trouver et copier ces éléments logiciels facilement.

La licence de Windows nécessaire à la réinstallation du système est en règle générale « tatouée » sur le BIOS du système. Et lorsque vous installerez votre nouveau Windows ce dernier identifiera automatiquement votre machine comme détentrice d’une licence OEM. Mais si vous voulez récupérer votre clé Windows avant la réinstallation, la méthode est assez simple.

Lancez votre MiniPC sur le système reçu et appuyez sur la touche Windows de votre clavier. Pianotez ensuite les trois lettres CMD et la touche entrée pour lancer l’invite de commande. Vous obtiendrez l’interface très sobre de l’invite de commande.

Pianotez alors (ou copiez collez) la commande suivante : wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey

Cela vous indiquera l’ensemble de cinq groupes de cinq chiffres et lettres qui constituent la clé de votre machine. Notez la soigneusement ou prenez la en photo (Mais pensez à ne pas la partager ou à l’effacer ensuite…). C’est cette clé qui servira lors d’une éventuelle réinstallation.

Il ne vous reste plus qu’à préparer une clé USB avec l’image de Windows installée dessus. Pour Windows 10, il faut aller sur cette page et pour Windows 11 sur celle-ci. Vous choisirez « Création d’un support d’installation de Windows » et cliquerez sur « télécharger ».  Un outil de préparation de clé est alors téléchargé, il pèse moins de 10 Mo.

Il vous faut ensuite une clé USB vierge1 de 8 Go ou plus pour pouvoir commencer l’opération. Attention, il sera nécessaire d’avoir un PC connecté pour préparer la clé. Insérez la clé USB dans votre port USB et lancez l’utilitaire tout juste téléchargé. Il vous demandera au préalable d’accepter le contrat de licence.

Il vous demandera ensuite de choisir votre langue et votre édition. Pensez à décocher la case « utilisez les options recommandées pour ce PC » si vous n’effectuez pas la préparation de la clé depuis le MiniPC noname que vous suspectez d’être infecté. Ce qui n’est évidemment pas conseillé. Cliquez ensuite sur suivant.

Sélectionnez « Disque mémoire flash USB » pour utiliser votre clé USB. Cliquez sur Suivant.

Choisissez la clé USB sur votre machine (vérifiez bien d’avoir sélectionné le bon lecteur pour éviter tout accident, vous pouvez utiliser l’explorateur de fichier pour cela.). Cliquez sur Suivant.

L’opération débute et l’outil télécharge l’image du système sur votre clé tout en préparant celle-ci pour accepter un démarrage direct. Pendant ce temps là, vous pouvez chercher comment ouvrir le BIOS de la machine que vous voulez réinstaller. En général une recherche avec la référence de votre machine et les mots « bios key » donnent de bons résultats. Une fois cette touche identifiée (F1, F2, F10, F11, F12 ou Echap sont communément employés mais également encore parfois la touche « Suppr ») vous pouvez essayer celle-ci sur votre PC à réinstaller en la pressant frénétiquement au démarrage.

Une fois dans le BIOS – qui est parfois très touffu – rendez vous dans l’onglet « Boot » et cherchez « Device order » pour sélectionner comme premier élément de démarrage le périphérique USB. Si votre clé est insérée  depuis le démarrage de l’engin, son nom devrait apparaitre dans la liste. Sauvegardez vos réglages et redémarrez la machine avec la clé USB en place. Il ne reste plus qu’a suivre les instructions à l’écran pour installer Windows. Si cette installation réclame votre N° de série, vous, pourrez indiquer celui récupéré. Il y a cependant de grandes chances que celui-ci ne soit pas nécessaire.

A la fin de l’opération, vous aurez un système parfaitement « propre ». Cela peu paraitre long et fastidieux mais cela reste la solution la plus sure pour profiter d’un Windows sans logiciels espion, virus ou autre bloatwares…

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ? © MiniMachines.net. 2024.

Rasti Computer : une réinterprétation du GRiD Compass par Penk

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Le Rasti Computer est un montage type « Cyberdeck » conçu autour d’une carte mère de Framework 13. Il reprend en grande partie le design du GRiD Compass Computer, un ordinateur portable considéré comme un des ancêtres des portables actuels et construit pour la NASA afin d’équiper d’une informatique mobile les missions de la navette Shuttle.

Le GRiD Compass de première génération en 1982

Le Rasti Computer de 2024

Le Rasti Computer reprend le format de cette machine sous Intel 8086 et le remet d’actualité avec un matériel beaucoup plus récent. La carte mère embarquée emploie un processeur Intel Core de 11e génération, peut accueillir 64 Go de mémoire vive et propose deux slots M.2 de stockage. L’affichage est un 10.4″ OLED tactile en 1600 x 720 pixels de Waveshare, loin également de l’écran 320 x 240 pixels du GRiD Compass. Un affichage iconique avec une électroluminescence orange très caractéristique.

Penk Chen met en avant son travail au travers d’une publication sur Github qui permettra de construire soi-même l’engin avec une carte mère de Framework. Il y détaille les différentes étapes de construction de la machine, les divers éléments employés et quelques pièces récupérées à droite et à gauche comme les charnières d’un vieux MacBook Pro. Je ne suis pas  certain que tout le monde ait envie d’une machine de ce type mais cela peut donner des pistes pour construire son propre Cyberdexk. Il manque pour le moment le détail des étapes de construction mais elles devraient apparaitre à l’avenir.

La partie qui concernera le clavier, développé par Penk, sera intéressante à suivre. Il s’agit d’un montage sur un PCB maison dont les fichiers sont disponibles avec un châssis imprimé en 3D et des mécanismes mécaniques signés par la marque Kailh. Une solution qui dialogue avec un Raspberry Pi Pico et qui pourra servir de base de travail pour beaucoup d’autres projets de ce type ou pour intégrer des claviers dans divers montages. Si vous voulez voir le clavier en action, un petit tour sur le compte Twitter de Penk est possible.

Pour plus d’infos : https://github.com/penk/rasti.computer

L’astronaute John O. Creighton pose avec le GRiD Compass dans la navette Shuttle Discovery en 1985 – ©NASA via Wikipedia

En 1982, le design particulier du GRiD était novateur. C’est le premier ordinateur avec une approche dite « Clamshell » ou on retrouve une charnière arrière qui s’ouvre avec, sur la partie haute, l’affichage et sur la partie basse un clavier. Ce design particulier était auparavant impossible à obtenir du fait de l’emploi d’écrans cathodiques dans les machines portables. Il fallait garder l’espace nécessaire pour le tube de l’affichage. L’arrivée de cette dalle électroluminescente plate a permis de s’affranchir de cette problématique. Et si l’engin reste profond au delà de la charnière du fait de la faible miniaturisation des composants de l’époque, cela reste une véritable évolution.

GRiD signifie Graphical Retrieval Information Display et permet d’afficher 25 lignes de 128 charactères. C’est peu par apport aux technologies d’aujourd’hui mais c’est le compromis de l’époque pour répondre au  cahier des charges de la NASA alors. Le fait que cette technologie permette un affichage très net, très contrasté et lisible aussi bien dans un environnement très lumineux que très sombre mais également sous tous les angles est un point clé de cette technologie.

Le premier vrai « portable » de Compaq

La machine est également très légère pour l’époque, elle pèse un peu plus de 4.5 Kg, ce qui n’est pas vraiment un soucis dans l’espace mais reste un énorme pas en avant par rapport aux monstres que sont les ordinateurs portables alors. Les machines signée Osborne ou les Compaq à écrans cathodiques dépassent les 12 Kg et ont plus l’allure d’une valise de soute que d’un bagage à main. Ce changement de format sera apprécié à sa juste valeur par les autres constructeurs qui s’en inspireront largement pour concevoir toute l’informatique portable jusqu’à aujourd’hui.

Le GRiD évolue rapidement avec des écrans plus larges

A l’intérieur du GRiD, on retrouvait de 256 à 384 ko de mémoire non volatile sur un stockage magnétique particulier. Baptisé « bubble memory », ce système était un très loin ancêtre des mémoires flash actuelles. La NASA voulait éviter l’emploi de solutions mécaniques et de pièces mobiles pouvant amener à des pannes et diverses problématiques dans l’espace. La résistance de ce dispositif aux chocs et aux accélérations faisait également partie du cahier des charges de l’agence spatiale Américaine. Cette technologie a été rapidement abandonnée suite à l’invention de solutions moins problématiques et plus évolutives en quantité de mémoire.

Autre innovation de l’époque, le châssis du GRiD est construit en alliage aluminium / magnésium et sert de dissipation aux composants. Le processeur Intel 8086 16 Bits n’est pas un monstre en terme de consommation avec moins de 2 watts pour 5 MHz. C’est la fameuse « Bubble Memory » qui a tendance à chauffer et qui nécessite ce dispositif de refroidissement particulier. L’ordinateur proposait de 256 à 512 Ko de mémoire vive et pouvait accepter des disques durs comme des lecteurs de disquettes comme accessoires externes.

Vendu à partir de 8000$ de l’époque soit environ 24400$ aujourd’hui (Hors Taxes), Le GRiD Computer a été rapidement commercialisé comme un engin ultraportable et ultra résistant. Avec la petite publicité offerte par la NASA, il a trouvé une certaine place sur le marché informatique. L’engin était réservé aux entreprises et son système propriétaire GRiD-OS développé pour les besoins du gouvernement a été rapidement remplacé par un MS-DOS plus classique.

Dernière innovation intéressante du dispositif ? L’invention d’un magasin d’applications en ligne. L’engin proposait un modem 1200 bauds interne qui permettait de télécharger de nouvelles applications. Livré avec un éditeur de texte, un tableur, une base de données et un terminal, entre autres logiciels, il pouvait se connecter au siège de GRiD en Californie pour ajouter de nouveaux logiciels en téléchargement.

Rasti Computer : une réinterprétation du GRiD Compass par Penk © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Asus Chromebox CF40 : un Celeron N4500 jusqu’en 2034 ?

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Avec un Celeron N4500 à bord en 2024, le nouvel Asus Fanless Chromebox CF40 n’a pas que des avantages. La puce Jasper Lake a largement eu le temps d’accuser son âge maintenant que les processurs Alder Lake-N sont sortis.

Cela reste néanmoins un engin intéressant pour certains usages comme ceux que peuvent trouver des professionnels pour les Chromebox et leur exploitation en flotte. Avec un fonctionnement totalement passif grâce à un châssis en aluminium, le Chromebox CF40 se présente comme un engin compact et sur lequel on pourra compter pendant très, très longtemps.

Google assurera en effet des mises à jour pendant 10 ans pour cette machine. Jusqu’en 2034 donc. Une durée de vie qui se conjuguera avec un usage qui devrait rester peu ambitieux. L’engin sera parfait pour de l’utilisation de sites Internet et extranet, du pilotage d’outils internes ou de l’affichage média, par exemple. Avec une connectique assez complète et des capacités qui sont dès le départ limitées à des usages pro, c’est un engin qui saura s’adapter à des conditions variées.

Typiquement ? Monté derrière un écran pour de l’affichage de données ou multimédia. Comme point d’accès à un serveur local ou en ligne, comme poste de navigation via des outils google ou comme porte d’entrée pour du partage de données. Le Celeron N4500 ne sera pas un foudre de guerre mais l’idée générale avec ce type d’outil est bien de proposer un usage adapté à ce type de machine. On ne conçoit pas un outil de gestion de stock pour en changer tous les 3 ans. Pas plus qu’on ne choisira d’implanter un outil d’affichage dans 50 succursales et d’en varier tous les quatre matins. Ce genre de machine est choisi et adapté pour coller avec des plans dans la durée. L’idée est de pouvoir mettre à jour et administrer facilement des centaines d’appareils avec le minimum de problématiques matérielles et logicielles. C’est en tout cas comme cela que l’engin est mis en avant par Asus.

La connectique est assez large avec un USB 3.1 Gen1 Type-C qui offrira du DsiplayPort et du PowerDelivery, deux HDMI CEC supplémentaires pour piloter au total trois écrans, pas moins de 5 USB 3.2 Typ-A, un port Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera aussi intégré pour un déploiement facilité.

Pas de prix ni de disponibilité, l’Asus Fanless Chromebox CF40 reste un engin de catalogue pour des usages pros.

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Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ?

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C’est un MiniPC qui aurait logiquement bien du mal à avoir une couverture internationale même de la presse spécialisée. Le HA-4 est un engin noname qui va être distribué par les marques habituelles comme SZBox ou Peladn et que l’on a découvert en novembre 2023. Lors de sa première présentation, il n’avait pas encore de tarif.

Le grand jeu de ces marques et de leurs boutiques sur AliExpress c’est de se payer une publicité à peu de frais. On envoie l’info de l’existence du produit à quelques sites et en parallèle on le rend disponible pour un petit prix. Le nombre d’exemplaires à ce tarif est limité et, au bout de quelques commandes, le prix revient à la « normale » dans le sens où il s’aligne avec la concurrence par rapport à l’équipement embarqué. Bilan de l’opération, une dizaine de machine vendues  à prix « sacrifié » : 300$ HT au lieu de 400$ HT soit 1000$ d’investissement publicitaire pour une campagne qui touchera une dizaine de sites web… Cela fait souvent un article complet par site touché parce qu’un MiniPC Ryzen 7 7840HS à 300$ HT c’est une bonne affaire même si cela ne dure pas vraiment et c’est donc une magnifique publicité pour vraiment pas cher.

Aujourd’hui, le MiniPC HA-4 est proposé à 480€/490€ TTC. Ce n’est plus la même histoire et, comme souvent, c’est un pic tarifaire. Dans quelques semaines le prix va dévisser et l’engin se retrouvera un peu partout, notamment sur des places de marché ou des exportateurs, pour bien moins cher. Bref. 

Deux modèles de puces sont disponibles pour le moment et cet engin qui emploie un format de châssis que l’on a déjà croisé. On retrouve ici le Ryzen  7 7735HS de génération Rembrandt-R ou le Ryzen 7 7840HS qui est un modèle « Phoenix ». Leur mémoire vive est confiée à un double SODIMM pour 64 Go au maximum en DDR5-4800 ou DDR5-5600 suivant les modèles.  La partie stockage comprend une baie 2.5″ SATA de 7 mm d’épaisseur et un slot M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Les machines peuvent être achetées en format barebone et jusqu’à 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage interne. Aucune mention d’un système d’exploitation n’est faite, ce qui laisse entendre que les engins seront livrés sans licence de Windows.

La connectique est sobre mais assez complète. On retrouve un USB Type-C non détaillé en façade accompagné par deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière deux ports HDMI  non détaillés non plus, deux USB 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit. La partie sans fil est montée sur un port M.2 2230 et propose une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Un format complet, donc, mais sans grande ambition. A noter que la présentation de Peladn de novembre détaillait mieux les connecteurs qu’aujourd’hui.

Le boitier mesure 13.6 cm de large pour 12.8 cm de profondeur et 5.2 cm d’épaisseur. Il propose des petites bandes RGB sur ses angles que l’on peut piloter avec un bête bouton à l’arrière de l’engin. On pourra les rendre fixes ou les faires varier de couleur avant de les éteindre complètement.

La proposition n’est pas super novatrice mais le produit pourrait être intéressant avec un prix plus abordable. A 490€ en version Barebone, ce produit n’a pas beaucoup intérêt. En version 16/512 Go sans Windows il est proposé à 578€, soit plus cher qu’un T-Bao MN78 16/512 Go avec Windows 11 Pro vendu à 529€… 

Peladn HA-4 : un MiniPC Ryzen 7 7840HS au design très travaillé

Peladn HA-4 : 300$ pour un MiniPC Ryzen 7840HS ? vraiment ? © MiniMachines.net. 2024.

CW-ADLN-NAS : une carte mère Alder Lake-N orientée NAS avec 6 SATA et 2 ports M2

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Sous ce joli nom de CW-ADLN-NAS, on découvre une carte mère très originale qui propose tout ce qu’il faut pour construire un MiniPC au format ITTX paré pour piloter de multiples stockages. Il s’agit d’une solution OEM classique, revendue sous les différentes marques du marché comme SZBox, Topton et consorts. Il est donc fort possible qu’une concurrence pousse les différents revendeurs à baisser leur tarifs.

La base de cette CW-ADLN-NAS est une solution Alder Lake-N qui va de l’Intel N97 à l’Intel i3- N305. Pour le moment, seules les version N100 et N305 semblent être disponibles. Les puces sont soudées sur la carte et cachées sous un bloc de cuivre. Ce bloc est entouré d’un système d’accroche compatible Intel LGA115X et pourra donc recevoir de nombreux système de dissipation. Des solutions passives ou actives alimentées directement par la carte mère. Les vendeurs proposent des solutions de refroidissement compatibles en option.

Un seul slot SODIMM DDR5-4800 est présent, les puces Alder Lake-N sont monocanal, et il pourra accepter jusqu’à 32 Go de mémoire vive DDR5-5600. Le stockage est, par contre, beaucoup plus large avec de nombreuses possibilités embarquées. Par défaut, la carte propose un port M.2 PCIe 3.0 X1 pour un SSD NVMe. Pas le mode le plus rapide et des débits qui seront limités mais l’objectif ici n’est pas de proposer des performances délirantes en terme de débit. Un second port M.2 2280 PCIe 3.0 X1 est également disponible mais il faudra le partager avec le slot PCIe de la carte mère. Le nombre de lignes PCIe étant limité, la carte oblige à faire ce choix.

Un ensemble de 6 ports SATA3 pilotés par un chipset JMicron JMB585 et la solution système permettront d’ajouter de nombreux stockages supplémentaires. L’idée est de piloter de multiples unités de stockage dans différentes configurations. Pour éviter toute surchauffe, le chipset est coincé sous un dissipateur passif en aluminium. Le premier port SATA piloter par la solution Intel est natif, les 5 autres seront pris en charge par le chipset secondaire et permettront différentes solutions de stockage. Aucune mention de gestion de modes RAID ou autres fonctions de ce type mais la carte est censée être compatible avec des solutions système variées. De Windows 11 à pfSense en passant par OpenWrt, Proxmox ou CentOS.

Pour connecter cette carte mère à un réseau, le constructeur a intégré pas moins de quatre ports Ethernet 2.5 Gigabit grâce à un chipset Intel I226-V. On pourra donc l’utiliser pour piloter différents réseaux mais également amalgamer des entrées Ethernet comme par exemple des caméras IP. Le reste de la connectique est très complet avec deux ports USB 2.0, un USB 3.0, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm, un HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4b sur le panneau arrière.

Des broches USB 2.0 mais également des ports USB 2.0 sont également présentes en interne. Ce dernier poste, assez rare, permet de brancher des solutions comme des clés Wi-Fi ou 4G mais également des solutions de sécurité spécifiques. Un brochage pour panneau avant est également disponible ainsi que les alimentations nécessaires à des ventilateurs pour le processeur et le châssis. Un brochage TPM est également visible.

La carte est actuellement vendue par différentes marques comme SZBox ou Topton. Je suppose que la porte est ouverte à tout type de revendeur et j’ai déjà demandé si des entreprises comme T-Bao, Aoostar et autres seraient susceptibles de proposer ce produit à l’avenir. Le modèle le moins cher est pour le moment la version Intel N100 de Topton vendue 215€ TTC sans frais de port sur AliExpress… La version I3-N305 est proposée quand à elle à 330€.

Chez SZBox la même carte est disponible à 248€ TTC en mode N100 mais le modèle N305 est aux abonnés absents pour le moment. D’autres revendeurs proposent la carte mère nue pour moins cher mais n’acceptent pas vraiment de livraison dans l’hexagone… Ce qui veut généralement dire qu’ils ne l’ont pas vraiment en stock.

Les tarifs de cette CW-ADLN-NAS sont encore très instables et on ne connait pas vraiment le fonctionnement de l’ensemble. Je suppose que le plus sage est de laisser quelques tests explorer les possibilités de la carte avant de craquer.

CW-ADLN-NAS : une carte mère Alder Lake-N orientée NAS avec 6 SATA et 2 ports M2 © MiniMachines.net. 2024.

Déjà ? Mechrevo Imini Pro, un premier MiniPC sous Meteor Lake

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Il y a encore quelques années chez Intel on ne pouvait pas trouver les toutes dernières générations de processeurs dans les différents MiniPC du marché. Même les NUC sortaient avec un décalage prononcé par rapport aux solutions portables. Ce temps semble définitivement révolu avec la Gen 13 qui a vu apparaitre très rapidement des solutions mobiles dans des petits boitiers sédentaires. Et peut être encore plus avec la Gen14 puisque ce Mechrevo Imini Pro embarque un processeur Intel Ultra 5 125H. Un Meteor Lake tout juste annoncé la semaine dernière.

Pas Sur La Moquette !

La minimachine embarque donc cette puce qui constitue l’entrée de gamme Meteor Lake-H. Le Core Ultra 5 125H est un processeurs déployant 14 cœurs physiques pour 18 Threads. 4 Cœurs P, 8 Cœurs E et 2 cœurs LPE proposant 18 Mo de cache et surtout un circuit graphique Intel ARC 7 cœurs Xe. Une puce très complète qui propose également 2 cœurs Intel Gen 3 comme NPU pour des calculs d’IA. La puce est pensée pour une intégration dans deux modes.

Soit en 28/64 Watts de TDP afin d’être intégrée dans des portables très fins. Soit en 32/115 Watts lorsque les machines peuvent encaisser cette consommation d’un point de vue chauffe et autonomie. Il semblerait que le Mechrevo Imini Pro soit configuré dans le premier mode avec un TDP indiqué de 65 Watts et la présence d' »une solide solution de ventilation.

Deux slots SoDIMM de DDR5 semblent intégrés pour pouvoir embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive et deux ports M.2 2280 en NVMe PCIe Gen4 sont également disponibles. L’engin proposerait également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique suit très logiquement les préconisations d’Intel pour la gamme mobile. On retrouve par exemple un port ThunderBolt4, une sortie vidéo HDMI et une autre en DisplayPort mais également des ports USB 3.2 Gen2 Type-A, Type-C et un USB 2.0. On retrouve également un antivol type Kensington Lock et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. L’alimentation se fait par un jack dédié. L’engin devrait être mis en vente en Chine dès ce mois de Janvier avec un prix annoncé Hors Taxes de 4499 Yuans. Soit 692€ environ avec 20% de TVA.

La disposition particulière de la connectique sur l’arrière et le côté avec un bouton sur une face nue ainsi que la présence d’un support VESA laisse entendre une utilisation très orientée pour un usage au dos d’un écran. Dans cette disposition, la connectique la plus épaisse en câbles (Ethernet et vidéo) partirait vers le bas du moniteur tandis que la connectique USB serait accessible sur la droite de l’affichage. Le bouton de démarrage serait quant à lui disponible par le dessus, à droite de l’écran.

Sources : IT Home et Mechrevo via NotebookCheck 

Déjà ? Mechrevo Imini Pro, un premier MiniPC sous Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX DS135D : un portable double écran 13.5″ sous Intel N100

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Sur le papier le SZBOX DS135D est intéressant mais autant vous le dire tout de suite, je n’encourage personne a investir dans cet engin. D’abord parce que le concept global n’est pas forcément le meilleur choix possible à mon sens, mais également parce que je ne suis pas certain de la qualité de fabrication globale de cette machine.

Quand Lenovo annonce le Yoga Book 9i en janvier par exemple, je ne suis pas en phase avec le produit mais je sais que la construction de l’engin sera globalement de bonne facture. Il y aura du contrôle qualité, il y a une ingénierie conséquente et surtout la marque vend le produit assez cher – 2000€ – pour s’assurer de son bon fonctionnement global. Je ne dis pas que tous les engins à 2000€ sont parfaits mais que le niveau de surveillance de production et de conception est plus élevé qu’un produit moins cher à la vente. C’est également un engin cohérent, fourni avec un clavier Bluetooth pour des usages complets.

Le SZBOX DS135D reprend donc le même concept mais avec énormément de différences. L’engin n’est tout d’abord pas construit par cette marque qui ne fait que proposer des produits assemblés par d’autres. Outre le fait que nous allons probablement retrouver cet ordinateur double écran chez d’autres constructeurs, cela ne nous dit absolument rien sur la qualité globale de la construction de ce modèle. Je sais que SZBOX propose aussi des MiniPC1 et que je ne lève pas les mêmes garde-fous sur ceux-ci. Mais il y a d’énormes différence entre un MiniPC classique, somme toute assez facile à concevoir et à assembler, et un ordinateur portable. Encore plus si ce dernier propose deux écrans. Je suis donc franchement sur la réserve avec ce type de produit.

Le SZBOX DS135D propose deux écrans de 13.5″ tactiles, séparés par une charnière permettant une disposition à plat. Aucune image ne montre une éventuelle disposition en mode tente. Je ne suis donc franchement pas persuadé qu’il s’agisse d’une charnière sur 360°. On pourra s’en servir comme d’un ordinateur portable classique en positionnant un des écrans sur un support afin d’afficher un clavier tactile et pianoter dessus pendant que le second écran affichera vos données. Un autre usage consistera à positionner les deux écrans côte à côte, comme un livre, afin de travailler avec un clavier et une souris sans fil. Ce dernier usage me parait le plus pertinent notamment pour certains usages qui sauront profiter de ce double affichage : bureautique ou musique par exemple…

Chaque écran semble afficher en 2560 x 1440 pixels. Semble parce que la fiche proposée sur AliExpress pour ce modèle ne le précise pas vraiment mais se contente d’un « 2.5K HD » pour le décrire. Les deux dalles sont évidemment tactiles. Ce qui me permet de vous mettre en garde sur le tactile proposé. Pour avoir eu en main de nombreux engins tactiles « noname » en tablette ou en portables, je n’ai jamais retrouvé la qualité des productions de grande marque sur ce poste. Entre le verre qui colle plus qu’il ne glisse, les traces de doigt qui s’amoncellent et le tactile aux comportements erratiques, je suis très très réservé sur cet aspect de l’engin. Or sur cette machine, c’est un point capital de l’équation. Si le tactile n’opère pas de façons satisfaisante, l’usage de la machine sera forcément très limité.

A l’intérieur du SZBOX DS135D, on retrouve un processeur Intel N100 que l’on connait bien puisqu’il a envahit les MiniPC cette année. La puce prendra en charge sans soucis les deux affichages et permettra tous types d’usage bureautique, web et même multimédia. Point fort de ce processeur, des capacités satisfaisante en création 2D mais également aussi en jeu avec des possibilités limitées mais efficaces en 2D, émulation et même 3D tant que l’on reste sage sur la définition et les effets à afficher. La puce sera également parfaitement à son aise en lecture audio et vidéo qu’il s’agisse de matériel local ou de streaming.

Elle est accompagnée par 16 Go de mémoire vive LPDDR4 soudée à la carte mère et d’un stockage de 128 Go à 2 To en NVMe PCIe 4.0. Je ne sais pas si ce stockage est accessible ni même si il est évolutif à posteriori. La connectique se limite au strict minimum avec deux ports USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et une prise d’alimentation indépendante au format jack. Aucune information n’est disponible sur les possibilités des prises USB. Ni leur niveau de communication avec le protocole USB, ni leur possibilité de sortir un signal vidéo en DisplayPort ni même une éventuelle compatibilité de charge en PowerDelivery. Chose qui semble à oublier puisque le constructeur a ajouté un jack pour charger l’engin juste à côté.

Le tarif est élevé. Pour le moment, la page AliExpress de SZBox le propose à 797€ en version 16/128 Go. Le modèle le plus cher en 16 Go / 2 To est à 923€. C’est à mon avis un gros risque pour ce type d’engin même si la formule peut être très séduisante. Je pens à un musicien qui voudrait par exemple afficher des partitions côte à côte. Un relecteur ou un traducteur qui voudrait pouvoir afficher sa source d’un côté et son traitement de texte de l’autre. Mais il manque beaucoup trop de points clé pour avoir envie de craquer pour le moment : pas de poids annoncé, aucune mention de l’autonomie non plus. Et pourtant ce SZBOX DS135D avec ses deux écrans, doit avoir un impact assez fort sur la batterie embarquée. Pas d’informations sur une éventuelle prise en charge de stylet même pas de dimensions de produit à se mettre sous la dent. 

En plus de tous ces détails, de manque d’information sur la connectique, de mention des modules sans fils à bord, d’absence de certitude sur les postes clé comme le tactile, nous n’avons même pas le détail sur le déploiement du processeur embarqué. Dans quelles conditions il a été embarqué. Avec quel TDP ? La machine semble ventilée puisqu’on voit des ailettes sur un flanc et une large ouïe en dessous mais cela reste très flou pour le moment.

Vous l’aurez compris, je ne recommande pas le SZBOX DS135D à l’achat. C’est pour moi pour le moment plus un objet de curiosité qu’autre chose.

Source : AndroidTVBox.eu

SZBOX DS135D : un portable double écran 13.5″ sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2023.

Le MeLE Quieter4C propose enfin un Intel N100 fanless

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Le MeLE Quieter4C reprend le format du modèle précédent mais troque son Celeron 5105 par un processeur Intel N100 bien plus compétent.

Sur la forme donc, on retrouve la même recette d’un MiniPC fin, compact et absolument silencieux. Le N100 est ici embarqué dans le design classique de la marque. A savoir simplement coiffé d’un petit dissipateur métallique lui même coincé sous un châssis en plastique.

Un éclaté du précédent modèle, le Quieter3C

MeLE adore parler de son plastique comme d’un matériau quasi magique, un plastique spécial mis au point par leurs ingénieurs et ayant des propriétés thermiques différentes des autres plastiques. Bien sûr tout cela est du flan et le constructeur aurait de bien meilleurs résultats en utilisant un châssis en aluminium. Mais c’est plus difficile à mettre en œuvre, plus contraignant et évidemment bien moins rentable que le recours à un plastique thermo moulé à la chaîne. Et, puisque le principe fonctionne depuis des années avec du plastique pour des TDP parfois supérieurs, pourquoi se priver ?

Le boitier n’est d’ailleurs pas le seul élément à être recyclé sur ce modèle. MeLE fait peu d’efforts pour se tenir à la page sur certains postes. Autour du processeur N100, on découvre ainsi un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1 quand la majorité des concurrents sont passés en Wi-Fi6 ou 6E. Pas un gros souci à l’usage mais c’est tout de même un peu décevant pour cette fin d’année 2023 puisque le précédent modèle employait du Wi-Fi6… La mémoire vive est de la LPDDR4x qui pourra être intégrée à la carte mère en version 8 et 16 Go, quant au stockage il s’agit d’une solution eMMC de 256 à 512 Go. Aucune mention d’un SSD M.2 2280 n’est faite… C’était le cas du Quieter3C.

La connectique est quasiment la même que le 3C et on retrouve en façade avant un unique bouton de démarrage. A gauche, un port Antivol type Kensington Lock, à droite deux USB 3.2 Gen1 et un USB 2.0 tous au format Type-A. A l’arrière, une paire de ports USB Type-C. Le premier assurant l’ensemble des fonctions du format avec signal vidéo DisplayPort 1.4, Power Delivery 3.0 et transfert de données. Le  second étant là pour alimenter le MiniPC en 12V/2A.  On retrouve ensuite un jack audio combo 3.5 mm surmonté d’un lecteur de cartes MicroSDXC en USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.0 et un port Ethernet Gigabit. Le port Mini DisplayPort a donc disparu depuis le précédent modèle, tout comme le troisième port USB 3.0 Type-A remplacé par un plus décevant port USB 2.0.

La marque met en avant les avantages de sa solution pour un usage réseau 24H24 avec des fonctions de gestion spécifiques comme l’absence de mise en veille, le réveil automatique à heures programmables, le démarrage sur réseau ou sur USB, le réveil via réseau et autres fonctions. L’engin est également annoncé comme compatible avec diverses distributions Linux comme Ubuntu ou Debian. Le MeLE Quieter4C est livré sous Windows 11 mais n’est pas encore disponible à l’import chez nous. Le site de la marque ne le liste pas pour le moment et on le trouve uniquement en précommande sur la version russe d’AliExpress… La version 3C est toujours disponible sur Amazon.

Source : Fanlesstech

Le MeLE Quieter4C propose enfin un Intel N100 fanless © MiniMachines.net. 2023.

Framework Outlet : la boutique « refurb » et discount de la marque

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L’idée de Framework Outlet est de mettre plus facilement à la disposition de tous les composants et machines complètes proposées par la marque à de meilleurs tarifs. Il s’agira non pas forcément d’un modèle de type « refurb » mais également de la vente de produits neufs mais plus anciens.

Car contrairement à la majorité des constructeurs de machines aujourd’hui, le crédo de la marque est de les rendre accessibles et même évolutives et modulaires. On peut changer de carte mère sur un portable Framework et donc transformer une machine achetée sous un processeur Intel en une nouvelle sous AMD. Tout comme on pourra améliorer simplement ses composants.

A chaque mises à jour technique de sa gamme, quand les fabricants de puces changent de génération, le constructeur lance de nouveaux modèles alors qu’il lui reste des cartes mères plus anciennes en stock ou en production. L’idée de Framework Outlet est donc de les rendre disponibles à l’achat ainsi que des modèles de portables prémontés ou non et d’autres produits.

Pour ce lancement, on retrouve donc un kit d’évolution de la marque sous processeur Intel Core de 12 Gen. Mais  d’autres produits devraient apparaitre à terme. Des cartes mères sont également disponibles avec des Core i5-1135G7, Core i7-1165G7, u7-1185G7, i7-1260P et i7-1280P. Un modèle Core i7-1165G7 vous coutera 339€ par exemple. Ces cartes de 23.3 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 6.8 mm d’épaisseur permettront de concevoir vos propres minimachines ou de les intégrer dans des châssis de la marque. Il ne faudra que leur adjoindre de la mémoire vive SoDIMM et un stockage adapté au format M.2 2280 pour les rendre opérationnelles. Des composants essentiels comme les batteries ou les charnières d’écran des portables sont également visibles.

Ce Framework Outlet permettra également à la marque de proposer ses produits remis en état. A voir en ligne en suivant ce lien.

Framework Outlet : la boutique « refurb » et discount de la marque © MiniMachines.net. 2023.

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

JX2, un MiniPC Celeron N5105 avec écran 5.7″ intégré

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Ce MiniPC noname dont la référence constructeur semble être JX2, puisqu’on le trouve sous plusieurs marques avec, est vraiment particulier. Depuis l’arrivée des MiniPC Alder Lake-N, je vous indique qu’il est vraiment préférable de rester à l’écart des minimachines Intel qui ne sont pas équipées de ces puces. Les N95, N100 et versions supérieures sont vraiment plus intéressantes que les anciennes générations Gemini Lake, Apollo Lake et Jasper Lake. Et si je fais une exception sur certains modèles, c’est clairement lié à un élément spécifique de leur offre. C’est le cas de ce JX2.


On a connu quelques années en arrière des MiniPC Pipo et Gole qui proposaient un design original en intégrant un écran dans leur boitier de manière à proposer une interface tactile autonome. C’étaient des machines parfaites pour des usages spécifiques comme le pilotage de solutions audio, la gestion d’interfaces domotique et autres outils développés autour d’une interface tactile par dessus son système.

Le JX1

Le JX2 reprend cette même idée. En la mélangeant avec une autre minimachine intéressante apparue en Mai et qui porte la trace du même fabricant, le JX1. Un MiniPC tout en longueur propulsé par un Celeron N5105 et qui ne proposait des connecteurs que d’un côté de son châssis. Cet engin apparu à des tarifs très intéressant était parfaitement adapté à des usages spécifiques. Aujourd’hui le JX2 ressemble à une solution basée sur le JX1 dont elle reprend les composants interne mais sur lequel serait ajouté un petit écran tactile.

Le JX2 mesure 16 cm de large pour 8 cm de profondeur et 2 cm d’épaisseur. Soit quasiment l’équivalent du JX1. Il n’est pas bien difficile de voir la parenté entre les deux modèles au delà de leurs noms. La connectique est la même avec une intégration tout en longueur au dos du boitier. La face avant restant vierge de tout connecteur et proposant uniquement le bouton de démarrage de l’ensemble. Ce qui change vraiment, c’est donc l’écran tactile posé par dessus le châssis.

On retrouve ici un affichage de 5.7 pouces de diagonale en 1920 x 1080 pixels, tactile avec plusieurs niveaux de pression, qui se comportera comme l’affichage de base de l’engin. Les bordures latérales sont assez larges avec cette proposition mais je suppose qu’il aurait été trop cher de prendre un écran sur mesures pour l’adapter sur le MiniPC. Le constructeur a donc probablement choisi d’adapter un écran existant. On pourra profiter de cette interface comme d’une solution de base suffisante pour de nombreux usages tout en la connectant à un écran secondaire au besoin.

Piloter une ambiance sonore ou lancer des programmes domotiques sera possible sur le petit écran. Tout comme on pourra suivre des informations sur l’état d’un réseau ou un système de sauvegarde ou de téléchargement. L’intérêt ici du MiniPC n’st pas spécialement lié à sa puissance mais bien aux propositions de ce format particulier. Le Celeron N5105 et ses quatre cœurs oscillant de 2 à 2.9 GHz et son circuit graphique UHD avec 24 EU proposeront suffisamment de puissance pour ces usages.

Avec 8 Go de mémoire vive en LPDDR4 et de 128 Go à 256 de stockage de base, le MiniPC propose un équipement de base qui pourra évoluer grâce à deux slots M.2 2280 en NVMe et SATA pour le premier et SATA uniquement pour le second. C’est d’ailleurs une des rares nuances avec le JX1 puisque ce dernier proposait un M.2 228 et un M.2 2242.

L’ensemble des composants est refroidi activement. Le châssis métallique abrite un ventilateur qui extrait l’air réchauffé par le processeur sur le côté de l’engin. L’accès aux stockages n’est plus aussi aisé que pour le JX1 qui proposait une trappe sous la machine. Il faudra désormais retirer l’ensemble du panneau bas pour le modifier.

La connectique est identique au précédent modèle et on retrouve de gauche à droite un USB type-C servant à alimenter la machine en énergie. Un port Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, un second USB Type-C avec données, DisplayPort et PowerDelivery 30 Watts, une sortie HDMI et trois ports USB 3.0. Cette connectique assez sobre et orientée sur un seul côté sera parfaitement adaptée à des suages utilitaires. Il  est par exemple possible d’en profiter en fixant l’appareil au mur et en orientant les câbles vers le bas pour avoir un affichage visible. Pratique pour piloter des outils type imprimante 3D ou graveuse laser par exemple.

Il sera donc possible de piloter deux affichages supplémentaires en plus de l’écran de base de 5.7″ avec le HDMI et l’USB Type-C. Là encore l’engin peut devenir un accessoire intéressant avec un centre de contrôle autonome et la possibilité de basculer un écran ayant une double entrée vidéo d’un poste principal au JX2 au besoin. Enfin, le MiniPC proposera du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2 et pourra être alimenté par une batterie PowerDelivery. Ce qui pourra jouer un rôle d’onduleur intéressant pour certains usages.

Au final, ce MiniPC est très particulier. Si vous recherchez un engin pour une exploitation traditionnelle de Windows 11 ou de Linux, ce n’est pas la meilleure affaire qui soit. Il vaut mieux se tourner vers un engin sous Intel N100. Mais si vous avez des besoins particuliers pour lesquels un petit écran intégré aurait du sens alors c’est une des rares machines du marché à proposer ce type d’intégration. 

Le JX2 est disponible chez Geekbuying en version 8/128 Go à un peu moins de 200€. Je vais essayer d’avoir un code promo.

Le MiniPC JX1 sous Celeron N5105 8/256 Go à 129€

JX2, un MiniPC Celeron N5105 avec écran 5.7″ intégré © MiniMachines.net. 2023.

TopTon GM1 : ce MiniPC Fanless sous Core i7 13e Gen fonctionne sans bruit

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Nous découvrions hier une nouvelle gamme de machines sous Core i9-13900H. Trois MiniPC distincts avec une connectique spécifique dans un boitier compact. Aujourd’hui, c’est une autre machine, toujours équipée d’un processeur Intel de 13e Gen, ici des Raptor Lake-U, mais vraisemblablement avec la même carte mère.

 

Ce MiniPC TopTon GM1 devrait apparaitre sous diverses appellations, le boitier n’a rien de neuf et on le trouve sur ce secteur depuis pas mal de temps. Sa coque a été repensée pour coller aux besoins de ce nouveau modèle mais il s’agit bel et bien à 100% de la même connectique avant et arrière que le TopTon V700 présenté hier.

La connectique arrière du TopTon V700, retournez là de haut en bas et vous obtenez celle de ce nouveau MiniPC.

On retrouve les mêmes caractéristiques avec des spécifications originales et assez rares comme les deux port jack audio séparés en face avant. Les quatre ports USB 3.2 également assez rarement proposés de cette manière, l’USB Type-C du Thunderbolt 4 et le bouton de démarrage côte à côte séparés par deux LED témoins.

Sur la partie arrière c’est encore plus visible puisque ce nouveau venu propose exactement la même distribution comprenant deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226-V, deux sorties HDMI 2.0 espacées par deux ports USB 2.0 et un DisplayPort 1.4. Le nombre de ports, leur disposition, leur espacement tout coïncide parfaitement entre ces modèles. La seule nuance vient des ports antennes qui ont été percés en plus pour permettre au signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 de fonctionner. Le châssis totalement réalisé en aluminium épais étant un bouclier contre le sans fil.

A l’intérieur, on retrouve la même composition avec deux ports SoDIMM de DDR4-3200 en double canal pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Et trois solutions de stockage comprenant un M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4, un M2 2280 au format NVMe PCIe 3.0 X4 et SATA et une baie 2.5″ en SATA également. 

Cela veut dire qu’une nouvelle carte mère, compatible avec les puces Intel Core de 13e Gen est entrée dans l’arène et a été mise à disposition des fabricants noname. De nombreux MiniPC devraient donc s’en emparer sur ce segment et proposer rapidement diverses déclinaisons du même produit dans les mois à venir. Le châssis diffère évidemment en taille mais de peu avec 17 cm de large pour 12.6 cm de profondeur (contre 16.7 et 12.7 cm pour le V700) mais surtout 5.1 cm d’épaisseur contre 4.7 cm. La partie refroidissement avec ces petites ailettes en branches augmentant l’encombrement de la machine pour la rendre fonctionnelle sans ventilation active.

Disponible en deux versions, Core i5-1335U1 ou Core i7-1355U2, ce TopTon GM1 sera disponible en barebone mais aussi pré-équipé en mémoire vive et en stockage. On pourra l’obtenir avec 16 à 64 Go de DDR4 et embarquer un SSD de 2 To d’origine.

Les prix annoncés sont assez intéressants. Le modèle Core i5-1335U sans mémoire vive ni stockage est à 436€. La version Core i7-1365U est à 476€. Les modèles équipés de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage se retrouvent respectivement à 502 et 539€. Ces derniers comprennent une licence de Windows 11. Encore une fois, il serait plus judicieux de laisser les tarifs se décanter au fur et à mesure que la concurrence s’emparera de cette proposition de carte mère. On pourrait avoir de belles surprises avec elle.

Quoi qu’il en soit, ce genre de MiniPC performant et absolument silencieux3 pourrait être une excellente affaire. Cela permettrait de profiter d’un engin souple, évolutif et performant. Capable aussi bien de jouer un rôle sur un bureau que dans un salon ou de devenir un petit serveur personnel pouvant embarquer de multiples outils virtualisés. Le MiniPC embarque en effet un BIOS AMI qui lui offre des fonctions PXE, Wake On Lan et de démarrage programmé.

Source : Liliputing

TopTon GM1 : ce MiniPC Fanless sous Core i7 13e Gen fonctionne sans bruit © MiniMachines.net. 2023.

MeLE Overclock 4C : un MiniPC ultracompact sous Intel N95

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Le MeLE Overclock 4C est à la fois une nouveauté et un produit aux compétences déjà vues. C’est souvent le cas sur le marché du MiniPC qui se concentre sur des processeurs assez restreints mais pour le cas de MeLE c’est également assez intéressant à suivre.

Le MeLE Overclock 4C embarque donc un processeur Intel N95, une puce Alder Lake N sortie en tout début d’année et largement employée désormais par de nombreux acteurs du marché noname comme de grandes marques. C’est pourtant le premier MiniPC de la marque à embarquer ce type de puce. MeLE n’est pourtant pas un nouvel acteur sur ce terrain. Pourquoi un tel retard à l’allumage ?

Et bien c’est malheureusement la rançon d’un développement original de la part du constructeur. MeLE n’est pas une marque noname qui s’empare de designs établis par d’autres acteurs en n’y collant que leur étiquette. Non, MeLE conçoit et fabrique des produits maison. Ce qui peut être un énorme avantage face à une concurrence qui semble employer le même matériel encore et encore de génération en génération mais qui est également parfois un énorme problème.

MeLE a sorti de nouvelles gammes de MiniPC en septembre et novembre 2022. Des machines construites avec les puces disponibles à l’époque soit des Gemini Lake Refresh et des Jasper Lake. Problème, en janvier 2023 Intel annonce les Alder Lake-N est les lance dans la foulée. Au lieu d’avoir une mise à jour basique comme cela avait été le cas depuis quelques générations, la nouvelle offre Intel N100 et consorts change le niveau de performances de manière très marquée. Et c’est la tuile pour MeLE qui se retrouve avec une nouvelle gamme de produits originaux, assumée financièrement entièrement par elle seule et, d’un coup, très difficiles à vendre. Je vous avais parlé de ce « trou d’air » provoqué par l’arrivée des excellentes puces Alder Lake-N sur le marché des MiniPC. Les stocks des anciens Celeron et Pentium étant encore présents dans de nombreux MiniPC commercialisés, il était difficile pour certain de commencer à vendre des machines sous la  nouvelle génération de puces tant que leur stock d’anciennes n’étaient pas écoulés. Mais, au fil des mois et des promos, la majorité des stocks a fini par disparaitre et les marques ont pu s’emparer des nouveautés.

Pas MeLE. Parce que la marque propose son design, ses cartes mères et ses propres produits originaux. Design, carte mère et produits qui demandent de la recherche et développement en solo mais également un investissement important pour avoir des prix corrects. On ne peut pas produire 50 machines seulement pour obtenir un produit viable face aux concurrents. Il faut s’engager sur une quantité minimale plus importante. Et c’est comme cela qu’en tout début d’année, alors qu’Intel s’apprêtait à annoncer ses nouveaux processeurs, que MeLE s’est retrouvé avec un gros stock de produits de plus en plus difficiles à vendre sur le marché. Le gros de leur concurrence, qui se contente donc de coller une étiquette sur des MiniPC produits par d’autres, a juste eu à se débarrasser du lot en cours en cassant leurs tarifs pour bénéficier des nouvelles puces. 

Tout cela pour dire que si aujourd’hui le MeLE Overclock 4C apparait enfin comme le premier MiniPC Alder Lake N de la marque, ce n’est pas par manque de compétence ou de flair, c’est bien parce qu’avant de le sortir le constructeur devait liquider son stock d’autres minimachines sous Celeron et Pentium. Une étape indispensable pour survivre économiquement.

Ce nouvel engin propose un format assez intéressant. Avec 17.8 cm de large pour 9.4 cm de profondeur, il mesure 2.1 cm d’épaisseur et propose en plus d’un Intel N95, 16 Go de DDR4-3200 sur un slot SoDIMM et un duo de 512 Go de stockage grâce à un port M.2 2280 256 Go compatible aussi bien avec les solutions SATA et NVMe et un eMMC 5.1 de 256 Go préinstallé. L’engin fera donc apparaitre deux unités de stockage indépendantes sur votre système. La connectique proposera en plus un lecteur de cartes MicroSDXC pour ajouter un stockage supplémentaire. 

Le reste des connecteurs comprend un USB 3.2 Gen2 Type-C avec alimentation Power Delivery, DisplayPort 1.4 et données, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, deux sorties HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

L’alimentation sera assurée par un port USB Type-C avec une entrée de 12 à 23 volts et l’engin pourra être alimenté par une batterie externe de type Power Delivery 3.0. Ce qui permettra de construire une solution pour pallier à d’éventuelles coupures de courant assez facilement. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est également présent pour connecter l’engin sans fil.

On n’a pas encore de prix pour ce modèle en France, Amazon le liste déjà mais aucun stock n’est disponible pour le moment. Il est annoncé à 220$HT aux US dans sa version de base indique AndroidTVBox ce qui n’en fait pas le modèle de MiniPC le plus abordable du marché. Mais le MeLE Overclock 4C a des avantages indéniables de format, d’évolutivité et de support. La marque a pris son temps pour des raisons évidentes de marché mais elle propose des produits suivis dans le temps et généralement très bien conçus. Je ne serai pas surpris que les autres gammes de MiniPC actuellement toujours coincées sur des Celeron d’ancienne génération ne finissent pas par sortir dans des modèles réactualisés avec d’autres puces Alder Lake-N  chez le constructeur.

MeLE Overclock 4C : un MiniPC ultracompact sous Intel N95 © MiniMachines.net. 2023.

SZBOX S100 : Le dernier Rubik’s Cube PC du marché

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Le SZBOX S100 n’est pas le moins cher ni le plus évolutif des MiniPC du genre mais il a un certain charme et sort des designs classiques du genre.

Avec un boitier hyper compact de 7.1 cm de côté pour 4.5 cm de haut, l’engin propose une formule qui commence à devenir quasi universelle sur ce marché des toutes petites machines. Une combinaison Intel N100 associée à de la mémoire vive soudée en monocanal et un stockage confié à un port M.2 2242 au format SATA. Pour la mémoire, le constructeur propose par défaut 16 Go de LPDDR5-4800, ce qui conviendra parfaitement à l’ensemble des usages que vise ce type d’engin. Le stockage pourra évoluer selon vos goût en achetant une machine dénuée de tout SSD ou en ajoutant de 256 Go à 1 To de stockage dès l’achat. A noter que si la fiche produit indique que l’engin est « silencieux », il n’est pas du tout exempt de ventilation et que le silence est une notion très subjective chez certains vendeurs.

Ce trio est suffisant pour beaucoup de choses. On pourra l’utiliser dans un cadre bureautique classique avec un très bon confort. L’approche multimédia est également parfaitement exploitable avec de très bonnes performance en lecture vidéo même en UltraHD. Les usages créatifs sont possibles à condition de ne pas se prendre pur un réalisateur de film ambitieux mais se contenter de petits formats en définition raisonnable. Le jeu sera également de la partie dans des limites techniques assez claires : pas de 3D trop haut de gamme, un réglage  720P sur moyen ou bas pour les détails et peu d’espoirs de dépasser des 30 images par seconde sur les titres les plus gourmands de ces dernières années.

Comme MiniPC à usage plus spécialisé, l’engin ne déméritera pas non plus avec des possibilités assez larges d’usages qui vont du serveur domotique à la minimachine de stream : pour du jeu ou de la vidéo sous la télé en reprenant des titres locaux ou dans les nuages. On pourra également en faire un petit serveur maison à grands coup de Linux spécialisés. Si tout cela est vrai avec à peu près toutes les minimachines sous Intel N100, le SZBOX S100 à pour lui de proposer une approche connectique très complète et un petit look un peu vintage pas désagréable.

L’engin propose en façade un gros bouton rond de démarrage et deux ports USB 3.2. Sur la partie arrière, on retrouve deux ports HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, un troisième port USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation se fait par un port USB Type-C – ce qui fera plaisir à certains ici – avec un connecteur dédié uniquement à cet usage et qui ne transmettra pas d’autres informations. Enfin, le MiniPC embarque une solution Intel AX200 qui proposera du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 au travers de deux petites antennes amovibles externes.

Le SZBOX S100 est proposé aujourd’hui à 214€ en version 16 Go de mémoire sans stockage ni système. 240€ en 16/256 Go et jusqu’à 280 en 16 Go / 1 To. Et, à ces prix, il ne faut pas l’acheter. Pourquoi ne pas céder ? Parce que c’est cher, trop cher et de manière injustifiée. Parce que la marque n’existe pas plus qu’une autre dans l’étrange marigot des MiniPC noname. On a déjà croisé une minimachine signée SZBOX vendue à un prix assez élevé avant que le même design soit repris et distribué par d’autres fabricant. C’est le cas du SZBOX N100, par exemple, bien vite proposé par T-Bao ensuite pour bien moins cher avec une promotion.

La page AliExpress qui propose ce SZBOX S100 le présente en image avec un autre nom tiré au hasard d’une réunion où un type s’est assis malencontreusement sur son clavier. « SIMODEWA », une marque encore inconnue au bataillon qui ressemble à toutes celles qui apparaissent comme des étoiles filantes sur les pages des places de marché. Je ne serais donc vraiment pas surpris de voir ce SZBOX S100 apparaitre sous un autre nom, moins cher et mieux équipé, dans les semaines qui viennent.

Bref si le look blanc-orange vous intéresse… Soyez patient. Si c’est la combinaison de processeur Intel N100 / 16 Go et stockage qui vous plait, il y a plein d’autres produits moins chers et/ou plus évolutifs sur le marché.

Source : AndroidPC.es

SZBOX S100 : Le dernier Rubik’s Cube PC du marché © MiniMachines.net. 2023.

3 nouveaux Chromebook Plus pour Lenovo à partir de 549€

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Les trois premiers Chromebook Plus de Lenovo sont annoncés en France sur trois segments distincts. On retrouve deux 14 pouces qui visent un usage classique mais avec une approche différente. Et un 16 pouces orienté vers le jeu.

Le Lenovo IdeaPad Slim 3i Chromebook Plus est un 14 pouces FullHD IPS avec une garantie de luminosité de 300 nits. Il proposera une puce Intel Core i3-N305 épaulé par 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage eMMC UGS-II en 128 ou 256 Go de stockage. Ticket d’entrée pour ce modèle, 549€ pour sa version non tactile. L’écran capacitif étant une option évidemment payante.

On note à son bord une webcam 1080P accompagnée d’un œilleton de sécurité, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.1, un USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un HDMI bizarrement à la norme 1.4b à quelques mois de 2024. Des enceintes stéréo 2 watts sont intégrées. Il mesure 32.4 cm de large pour 21.6 cm de profondeur et 19 mm d’épaisseur pour un poids de 1.5 kg.

Le Lenovo IdeaPad Flex 5i Chromebook Plus reprend le même concept de base mais son nom indique la flexibilité de son écran pour un usage en mode tablette. La dalle capacitive est intégrée par défaut et la seule option ici est un stylet qu’il faudra ajouter en plus malgré un tarif en hausse à 649€. Pour ce prix, on retrouvera à bord un Core i3-1315U ou un Core i5-1334U, 8 Go de LPDDR4x et 128 Go de eMMC UFS-II de base qui pourra évoluer pour 256 ou 512 Go de SSD non détaillé (probablement un M.2 2242 NVMe). 

On retrouve beaucoup d’éléments communs avec le précédent modèle. Comme l’écran IPS FullHD, la webcam, le Wi-Fi6E cette fois-ci accompagnés par un module Bluetooth 5.0 et une connectique assez variée. Un port USB 3.2 Gen2 Type-C, un second port USB 3.2 Gen1 Type-C et un port USB 3.2 Gen1 Type-A en plus du jack audio combo 3.5 mm traditionnel. La marque fait l’impasse sur le HDMI en proposant une sortie vidéo DisplayPort via le port USB Type-C.

Ce 14 pouces est légèrement plus lourd avec 1.62 Kg. Il mesure 31.6 cm de large pour 22.9 cm de profondeur et 20 mm d’épaisseur. Un capteur d’empreintes est directement  intégré au châssis à droite du large pavé tactile. On note également la présence d’enceintes sur le dessus de la machine et qui se retrouveront d’ailleurs derrière celle-ci lorsqu’on l’utilisera en mode « tente ».

Enfin, le Lenovo IdeaPad Gaming Chromebook Plus est annoncé à partir de 599€. Ce prix reflète surtout l’ajout d’un écran de 16 pouces qui proposera une dalle IPS 120 Hz en 2560 x 1600 pixels. Lenovo indique une luminosité maximale de 350 nits. La marque n’évoque pas du tout, sur aucun de ces trois modèles, la moindre autonomie.

Orienté jeu, ce 16 pouces n’est pas pour autant un foudre de guerre. On retrouvera ici des Intel Core i3-1215U et Core i5-1235U qui ne sont pas vraiment estampillées « Gaming » sur le marché mais plutôt calibrés pour proposer une bonne autonomie à des portables classiques. La mémoire vive de base sera de 8 Go mais pourra grimper à 16 et jusqu’à 32 Go de LPDDR4X. Comme pour les autres modèles, il s’agira de bien choisir au moment de l’achat puisque tous les modules de ces engins sont directement soudés sur les cartes mères.

On retrouve sur cette version 16″ un clavier RGB qui explique sans doute cette appellation « Gaming » et deux paires d’enceintes stéréo. Le stockage est confié à 128 Go eMMC ou un module M.2 2242 NVMe PCie en 256 ou 512 Go. La connectique comprend deux USB 3.2 Type-C avec charge Power Delivery et DisplayPort pour chacun d’eux. Ainsi que deux USB 3.2 Type-A et un lecteur de cartes MicroSDXC. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.0 sera intégré et un port Antivol type Kensington Lock est visible.

J’imagine la tête du gamin qui demande un portable « Gaming » pour Noël et qui reçoit cet engin en version Core i3-1215U avec 8/128Go sous son sapin. Un sacrifice de 599€ de la part de ses parents qui ont voulu lui faire plaisir et qui ont vu cette bonne affaire « Gaming » en rayon de supermarché. Il va y avoir des drames sous les guirlandes.

Google lance la gamme Chromebook Plus…

3 nouveaux Chromebook Plus pour Lenovo à partir de 549€ © MiniMachines.net. 2023.

Google lance la gamme Chromebook Plus…

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 Google a persuadé les plus gros acteurs du marché portable pour lancer ses Chromebook Plus. La nouvelle appellation désigne des machines plus « haut de gamme » qui répondront à un cahier des charges minimal. En échange de cette catégorisation et des efforts menés par les constructeurs, de nouvelles fonctionnalités seront embarquées d’office.

Et c’est une vision assez amusante qu’a Google avec ces Chromebooks Plus. Parce que le G de GAFAM le voit comme une possibilité d’obtenir une meilleure machine facilement en « offrant » des spécifications en hausse. En oubliant au passage que le ticket d’entrée est également en hausse. Dans toute cette offre « premium », il n’y a aucun cadeau puisque les tarifs vont crescendo avec l’évolution matérielle. Le « Plus » est juste un label pour orienter l’achat mais en aucun cas une offre plus généreuse de la part de qui que ce soit. En réalité, cela fait un petit moment que les Chromebooks Plus existent, ils ne s’appelaient juste pas de cette manière. Aujourd’hui, Google explique que les prix de ces machines devraient débuter à 399$, un tarif déjà proposé par de nombreux acteurs sur cette gamme de produits.

Ce que promet l’appellation, ici, ce sont donc des spécifications minimales. On parle d’un écran IPS au minimum, affichant au moins en Full-HD. Mais il me semble que le temps des machines TN en 1024 x 768 est déjà loin derrière nous. Le processeur embarqué devra être un Core i3 de 12e Gen ou un Ryzen 3 7000. Des éléments qui correspondent à une gamme assez large de produits. La mémoire vive grimpera à 8 Go et le stockage à 128 Go. Les Chromebooks Plus ont besoin de plus d’espace pour fonctionner que les premiers engins de ce type avant tout pensés pour le web. Dernier point obligatoire pour passer le contrôle technique : une webcam FullHD avec la possibilité d’exploiter à la volée une réduction du bruit généré par l’image.

Si les constructeurs se plient à ce cahier des charges, ils auront droit à la dénomination Chromebook Plus de la part de Google. Ce qui leur ouvrira la porte vers de nouveaux usages « offerts » par Google. Le système proposera en effet des fonctionnalités très orientées vers l’Intelligence Artificielle. Ce qui devrait tirer la sonnette d’alarme chez tout le monde. On retrouvera des fonctions de vidéo conférence enrichies à l’IA. Des effets d’amélioration de l’image avec une meilleure lumière, une réduction du bruit visuel ou un effet de flou en arrière plan pendant qu’on discutera en ligne. Une « Gomme Magique » sera également disponible dans Google Photo pour faire disparaitre des éléments d’un cliché automatiquement. Un service de synchronisation de fichiers sera également intégré pour que les données de votre stockage se retrouvent en ligne sans que vous ayez à y penser. Enfin, des offres d’essai vers des partenaires seront proposées : Adobe Photoshop et Adobe Express en ligne ainsi qu’une offre de jeu GeForce Now seront ouverts pendant 3 mois après l’activation de votre machine.

Google veut pousser à fond sur la pédale de l’IA pour offrir à ces engins plus de possibilités. Je n’ose pas imaginer le CLUF1 de ces offres. Dans quelle mesure vos photos et vos vidéos serviront à entrainer les modèles de Google encore plus qu’elle ne le font déjà. Mais le moteur de recherche veut aller plus loin en promettant de la génération d’image, par exemple. En proposant des fonds d’écrans personnalisés à partir de simples phrases écrites. Mais aussi et surtout vous aider à améliorer vos textes à la volée. Une IA qui lirait donc tout ce que vous écrivez, du message perso au mail pro, afin de corriger votre style et votre grammaire. Ces évolutions ne seraient évidemment pas réservées aux nouvelles machines et une mise à jour est prévue pour ce mois d’octobre pour de nombreuses autres machines qui respectent déjà ces éléments techniques. 

Mon sens d’araignée irradie dans mon cervelet, comme si il voulait me prévenir de quelque chose. Est-ce que les Chromebooks avec 4 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage se vendent encore ? Est-ce qu’ils correspondent aujourd’hui aux appétits des utilisateurs ? Est-ce que ces nouveaux appareils plus musclés ne correspondent t-ils pas surtout aux besoins de… Google ? J’ai comme l’impression que ces versions « Plus » sont une manière de remettre ces dispositifs sur le devant de la scène en essayant de retrouver un regard neuf. Surtout pour le grand public Européen. On a passé depuis quelques temps le moment charnière où beaucoup d’utilisateurs se rendent compte des limitations d’un système pensé uniquement pour le web. Les faibles capacités de stockage ne correspondant désormais plus vraiment avec les nouveaux usages de ces engins, notamment depuis leur ouverture vers Android. Google n’a en fait pas vraiment d’autre choix que de proposer de revisiter son concept. Il le fait avec la promesse de plus de performances minimales…

Mais où est l’avantage pour l’utilisateur final ? Celui de voir sa vie passée au crible des algorithmes de Google ? Photo, vidéo, audio et texte seraient scannés et analysés en permanence ? Il ne faut pas perdre de vue que ces versions « Plus » ne garantissent pas forcément un énorme bond en avant d’un point de vue calcul. Si on suit les préconisations de Google, un Core i3-N305 Alder Lake-N ou un AMD Mendocino type Ryzen 3 7320C, des puces performantes au demeurant, peuvent suffire à coller aux minimums demandés pour faire partie du club.

Si je résume cette offre, j’ai un portable mieux équipé pour plus cher, ce qui est somme toute assez logique, lié à un service en ligne qui utilisera des IA pour faciliter la vie des utilisateurs en échange d’un regard sur leur vie privée. C’est moi ou tout cela à un fort goût de déjà-vu ?

Google lance la gamme Chromebook Plus… © MiniMachines.net. 2023.

Acemagic S1 : un MiniPC original mais peut être un peu trop cher

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Le MiniPC Acemagic S1 n’a rien de particulier en interne, c’est sur sa coque qu’a misé la marque. Proposant habituellement des minimachines déjà vues et revues, il y a ici un peu d’originalité.

Le Acemagic S1 est construit autour d’un processeur Intel Alder Lake-N N95 entouré de 16 Go de mémoire vive non détaillée et donc probablement 16 Go de LPDDR4 soudée à la carte mère. Le stockage est confié à ne solution SSD de 512 à 1 To de stockage. Là encore, la « fiche technique » ne précise pas le détail de la solution embarquée. On peut juste deviner sur une image que le châssis abrite deux port M.2 2280 et on peut lire que le MiniPC serait compatible à la fois NVMe et SATA ce qui ne nous renseigne pas du tout sur le SSD embarqué par défaut. Le châssis est facilement accessible avec un panneau de côté accroché magnétiquement.

La ventilation est classique avec un ventilateur qui repousse de l’air frais vers des ailettes en aluminium elles mêmes chargées de la chaleur dégagée par le processeur. L’Intel N95 est en effet bien moins sage en TDP qie le N100. Avec 15 watts contre 6, il fait plus que doubler sa consommation. 

La connectique est assez intéressante avec une distribution originale. On retrouve ainsi sur la partie arrière une entrée d’alimentation type jack, un double HDMI (non détaillé), un jack audio combo 3.5 mm et deux ports réseau Ethernet Gigabit en plus d’un Antivol type Kensington Lock. On distingue au passage que la partie supérieure du châssis laisse circuler de l’air qui sera aspiré par le ventilateur interne.

Sur le dessus – ou le côté – de l’engin on retrouve quatre ports USB Type-A, une paire en USB 2.0 et une autre en USB 3.0, très proches les uns des autres. Inutile de dire que la présentation debout sera un peu moins esthétique une fois les ports USB utilisé. Avoir un MiniPC « coiffé » de quelques câbles USB ne sera pas aussi sympathique que ce que nous montrent ces images. On retrouve également une ouïe d’aération au travers laquelle on devine les ailettes du système de dissipation. Enfin, un bouton de démarrage se situera sur l’avant de la machine. A l’intérieur, on retrouvera également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sans le détail de leur intégration.

Tout l’intérêt de cet engin vient  de sa face avant qui propose un petit écran LCD qui est piloté par le système. Cet écran indique la consommation de la machine mais également l’heure, la date, la  température du processeur, la mémoire employée par le système, la charge du processeur et la vitesse de rotation du ventilateur. Aucune idée de comment ces informations arrivent jusqu’à cet écran. Si il s’agit d’une application spécifique ou si l’écran va piocher dans le BIOS du Acemagic S1 pour proposer cet affichage. La marque précise que l’orientation de l’écran peut être faite à l’horizontale ou à la verticale pour s’adapter au positionnement du MiniPC mais on ne sait pas comment cet écran communique.

C’est l’équivalent de ce petit écran LCD qui permet de récupérer ce même type d’info sur n’importe quel PC via une application Windows et un port USB. Le problème, ici, c’est que ce genre d’engin peut être utile pour une exploitation d’outils Linux. 

Et ce n’est pas forcément qu’un détail puisque l’engin est livré par défaut sous Windows 11 Pro. Si l’obtention des informations du panneau LCD ne se fait au travers que d’une application Windows, l’usage préconisé de l’engin comme solution réseau sous des solutions Linux OpenWrt ou pfSense tombe un peu à l’eau. Cela paraitrait idiot de proposer ce type de solution mais ce ne serait pas la première fis que des éléments soient ainsi agglomérés sans réfléchir à leurs usages complets.

Et cela d’autant plus qu’une interface semble permettre de piloter l’écran LCD de manière assez fine… Ce qui suggère l’emploi d’un logiciel résident qui s’exécutera dans un système d’exploitation. Ce serait vraiment dommage car le seul intérêt de cet engin réside dans son écran. Si on doit s’en passer parce qu’on veut s’en servir sous Linux, cela lui enlèverait beaucoup de son charme.

Si je résume le Acemagic S1 dans ces grandes lignes, on retrouve d’abord une petite marque qui n’a pour le moment proposé que des boitiers classiques, employé par une demie douzaine d’autres marques du même genre. Une page de présentation assez floue qui ne liste jamais totalement les caractéristiques de l’engin de manière précise. Une offre matérielle surtout basée sur un écran LCD qui ne semble pas compatible Linux et des composants qui suggèrent une exploitation sous Linux.

Enfin, et c’est peut être le problème de base de ce MiniPC, le prix n’est pas des plus pertinent. L’engin en 16/512 Go est à 269$ directement dans la boutique de la marque soit environ 250€. C’est plus que ce que demandent la plupart des fabricants avec un matériel équivalent ou supérieur. D’autant que le stock est situé en Asie et que la marque ne semble pas avoir de numéro d’IOSS. Cela veut dire que non seulement ce prix exclut la TVA mais que le transporteur se fera une joie de vous faire payer le dédouanement avec de forts juteux frais de dossier. Rendant l’engin probablement bien plus cher que les solutions sous Core i7 actuellement présentées sur MisterMatos.

Si le châssis vous intéresse, je vous encourage grandement à patienter et voir si d’autres marques s’en emparent. Avec une fiche technique mieux décrite, plus de détails sur son usage et un prix plus doux, l’engin gagnera peut être en intérêt.

Source : AndroidTVBox

 

Acemagic S1 : un MiniPC original mais peut être un peu trop cher © MiniMachines.net. 2023.

ZX05 : un nouveau minuscule PC noname sous Intel N100

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Le MiniPC ZX05 est une production noname pure et dure, proposée à un tarif élevé, c’est le genre d’engin qui devrait être mis en vente par d’autres marques dans le futur. C’est une solution plus intéressante de par son format particulier que grâce à ses fonctionnalités.

Le ZX05 embarque en effet un processeur Alder Lake-N, un Intel N100 des plus classiques désormais entouré ici d’une solution mémoire soudée de 12 Go de LPDDR5. La partie stockage est confiée à un module M.2 NVMe. Un ensemble classique donc dont on trouve de multiples clones aujourd’hui mais qui se démarque par son encombrement. Le boitier mesure en effet 14.5 cm de long pour 6.2 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format très compact qui conviendra à des intégrations très poussées.

Le ZX05 est très compact mais propose tout de même une belle interface connectique. On retrouve d’abord trois ports USB 3.0 sur une des tranches à côté du bouton d’allumage. Au bout de la coque d’un côté on découvre un port jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit (RTL8111H) et une alimentation en USB Type-C 12 volts et 3 ampères. De l’autre, une double sortie HDMI 2.0. De l’autre côté en longueur, on ne devine que des évents d’aération et un port Antivol type Kensington Lock.

Le refroidissement du processeur est confié à une solution classique constituée d’un bloc de cuivre et d’un caloduc transportant la chaleur vers des ailettes traversées par l’air frais repoussé par un petit ventilateur. 

De l’autre côté du boitier, on peut apercevoir le port M.2 2280 à équiper d’un stockage NVMe. Il sera bien entendu plus raisonnable d’utiliser un SSD moderne avec des composants qui chauffent peu dans ce genre de châssis. On distingue également le module Wi-fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX201 directement soudé sur le PCB. Deux prises d’antennes sont visibles et peuvent être remplacées par des solutions externes.

 

Annoncé comme compatible avec Windows 11, c’est un engin qui ne devrait pas poser de difficultés à des solutions Linux. Ses composants ne semblent pas spécialement exotiques et l’engin devrait accepter de nombreuses distributions. Avec 146 grammes seulement, c’est typiquement le genre de minimachine qui peut facilement transformer un écran classique en une solution de travail complète. Un format probablement assez simple à débarrasser de toute ventilation et une solution parfaite pour une intégration aussi bien mobile que fixe.

Reste que son prix n’est pour le moment pas des plus intéressants. Le ZX05 est vendu sans stockage, avec 12 Go de mémoire vive soudée à 187.55€ sur AliExpress et 225€ en version 12/512 Go. Pas vraiment le meilleur tarif qui soit si on considère le MiniPC T-Bao T8 Plus proposé à 159€ avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go sous Windows 11 avec le même processeur. Mais c’est un format à surveiller pour des intégrations poussées. On devrait probablement le voir débarquer chez d’autres constructeurs avec des prix à la baisse.

Source : AndroidPC.es

ZX05 : un nouveau minuscule PC noname sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2023.

Google prolonge le support de certains Chromebooks à 10 ans

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Certains Chromebooks proposés depuis 2021 seront donc couverts par 10 ans de support logiciel de la part de Google. C’est suite à une recommandation d’une ONG américaine, le Public Interest Research Group Education Fund, qui expliquait que passer son support de 8 à 10 ans sur ces machines pourrait avoir un impact significatif d’un point de vue économique et écologique.

Google a donc, semble t-il, pris en compte ces remarques et pousse donc son suivi logiciel plus loin. Certains Chromebooks lancés à partir de 2021 auront donc droit à 10 ans de support logiciel. Ce qui assurera leur bonne santé pour une très longue période de temps. Certaines machines seulement, le détail est un peu flou, auront droit au même traitement de 10 ans de support même si elles ont été achetées avant. Il faudra que leur administrateur l’active. Le détail de cette évolution n’est pas encore très clair. On ne sait pas si il s’agit d’un support global ou si il ne concernera que les machines vendues à des entités comme  des écoles ou des grands groupes. Et cela même si les machines sont identiques…

Pour rappel, la petite nuance entre cette durée de support et la durée de vie de ces engins vient du fait que Google prend en compte non pas la date de vente du produit comme pour une garantie légale. Mais la date de création du Chromebook par son fabricant. Autrement dit, si vous achetez un de ces engins neufs en 2024 alors qu’il a été lancé en 2022, votre durée de support démarrera en 2022 et la date de fin de ce support terminera donc en 2032 et non pas de 2034. Pour le gros de ces machines, la durée du support varie de 5 à 8 ans suivant les modèles.

Mais dans un autre temps…

The Verge indiquait en mai dernier que certaines écoles US commençaient à regretter un petit peu leur choix d’investir dans ces machines. Parce que les modèles choisis en 2020 avaient beau avoir de 5 à 8 ans de support logiciel, c’est matériellement qu’elle ne tenaient pas le coup. Chose amusante, c’est le même Public Interest Research Group Education Fund qui faisait la remarque de cette problématique.

Le scénario a été assez simple. Pendant le confinement US de 2020 lié au COVID, les école se ont jetées sur les Chromebooks pour pouvoir assurer des cours à distance avec leurs élèves. A 200$ pièce, ces engins semblaient parfait pour assurer un maximum de suivi scolaire au maximum d’élèves. Manque de bol, trois ans après, ces engins tombent en miette. Claviers qui ne répondent plus, charnières cassées et autres soucis techniques. Des aléas qui arrivent également aux machines « classiques » sous d’autres OS mais avec une différence notable. Le prix de revient des pièces détachées est énorme face au prix global de la machine. Un clavier neuf de Chromebook Acer à 200$ est ainsi proposé à 89.99$ seul. Soit quasiment 50% du prix total de l’engin. Le fabricant répond que les partenaires ayant acheté des machines via leurs services dédiés Education bénéficient d’une bonne couverture avec un minimum de 4 années de fourniture de pièces détachées et des prix bien moins élevés puisque le clavier mentionné serait alors à moins de 25$…

Proposer 10 ans de support est excellent, cela assurera à l’engin une grande durée de vie. Mais pour que cela ait du sens, il faut absolument que le matériel suive et qu’il soit réparable. La garantie d’avoir la  possibilité d’acheter des pièces détachées étant limitée à 4 années, cette longue période de mise à jour est par essence difficile à atteindre. Si l’on ne peut pas assurer le bon fonctionnement matériel de l’engin, le suivi logiciel n’a que peu de sens.

Lenovo Ideapad Duet 5 Chromebook

Une évolution plus simple vers Linux

Pour finir, le Public Interest Research Group Education Fund indiquait un point très important dans toute cette équation. La possibilité de libérer les machines de ChromeOS doit être prise en compte. En « fin de support » logiciel, les machines doivent pouvoir être basculées vers d’autres systèmes. En fin de support, lorsque les machines n’ont plus le droit à leurs mises à jour de sécurité, les écoles ne peuvent plus s’en servir. Si le matériel fonctionne toujours, cela fait des milliers de portables fonctionnels qui se retrouvent à prendre la poussière. 

L’ONG invite donc les constructeurs à penser à la possibilité de migrer les machines simplement vers des systèmes alternatifs. Un choix qui permettrait de proposer ces engins à des élèves ou de monter des classes sous système Linux à long terme. Un autre appel du pied fait à Google concernant la possibilité d’extraire simplement les engins des listings de machines contrôlées par l’administration scolaire. De manière, là encore, à pouvoir sortir un Chromebook du système et le transformer en machine classique, administrable facilement par un particulier.

Google prolonge le support de certains Chromebooks à 10 ans © MiniMachines.net. 2023.

Qu’est-ce que l’audace ? Un MiniPC à 1499€ de la marque TOPGRO

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Tout le monde connait l’histoire mythique de la copie du BAC rendue quasi vierge à la question « Qu’est-ce que l’audace ? ». Ce mythe qui a fait briller les yeux de tant de lycéens est bien entendu une légende urbaine mais je  crois que je viens de trouver son parangon informatique. Parce que lancer un MiniPC noname sous la marque TOPGRO en France, avec un prix d’appel de 1499€, c’est de l’audace à n’en point douter.

Le MiniPC TOPGRO n’est pas inintéressant au demeurant, c’est juste que je pense que le distributeur a mal calculé son coup pour la France et aurait du choisir un autre nom de marque pour ce modèle. On pourrait retrouver ce modèle chez d’autres marques plus habituelles à terme et ce serait peut être plus facile de craquer. Enfin, à condition d’accepter d’investir plus de 1000€ dans une minimachine qui n’a pas de vraie marque derrière.

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Le schéma de ventilation est inversé…

Le TOPGRO est un MiniPC au format original qui propose donc un Core i9-12900H. Une puce performante, très performante, qui fonctionne de 45 à 115 Watts et qui est ici associée à un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 3050Ti avec 8 Go de mémoire dédiée GDDR6. Autour de cet excellent duo, on retrouve 32 Go de DDR4 en double canal et 1 To de stockage NVMe PCIe 3.0. Un second emplacement M.2 2280 PCIe 3.0 est libre et une baie 2.5″ SATA pour un stockage de 7 mm est également disponible.

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Le schéma de ventilation est faux…

La gestion de la chaleur est confiée à un vaste système de caloducs et de ventilateurs avec une aspiration par le dessus de la machine et une extraction vers le dessous. L’accès aux composants semble facile même si on ne voit pas l’emplacement 2.5″. Il est collé sur la plaque qui ferme le châssis. 

La connectique est assez complète avec un port Ethernet 2.5 GbE en plus du module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 piloté par une puce Intel AX210. On retrouve également deux ports HDMI 2.0, un port USB Type-C avec DisplayPort, deux USB 2.0, quatre USB 3.0 et deux ports jack audio 3.5 mm séparés.

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La façade avant propose une bande LED RGB sans que l’on sache si elle sera modifiable logiciellement. On retrouve assez vite ce design sous diverses références et à des prix variables. La tentative TOPGRO est juste mal tombée en France mais la marque distribue son MiniPC sous toutes les latitudes via la place de marché offerte par Amazon. En France, TOPGRO propose une réduction de 200€ via un coupon sur la page. Pas assez pour rassurer quand à la pérennité de la marque.

Qu’est-ce que l’audace ? Un MiniPC à 1499€ de la marque TOPGRO © MiniMachines.net. 2023.

N-one NBook Fly : le noname se met au double écran à la Asus

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Le N-one NBook Fly propose un premier écran IPS De 16 pouces de diagonale en 1920 x 1200 pixels et une luminosité annoncée à 300 nits. Le second écran est un 1920 x 550 pixels de 14″ qui peut s’incliner sur 12° pour venir se positionner juste sous le premier affichage et faire disparaitre la charnière.

Le tout est piloté par un processeur Intel de 10e Gen, un Core i7-10750H qui propose 6 cœurs et 12 Threads avec un TDP de 45 watts. Une puce gravée en 14 nanomètres qui peut atteindre les 5 GHz et qui commence à avoir un peu de bouteille malgré tout. Son circuit graphique Intel UHD est assez bon mais restera cantonné à des exploitations classiques sans tâter de 3D en temps réel, par exemple. On retrouve à ses côtés 16 Go de mémoire vive DDR4 en double canal soudée à la carte mère et un stockage SSD PCIe de 1 To.

La connectique est assez comblète avec trois ports USB, deux en USB 2.0 et un en USB 3.0, un port jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit, un HDMI 2.0 plein format et un USB 3.1 Type-C. L’alimentation est assurée par un port jack dédié. Le module sans fil propose un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2. Une webcam 1 MP est présente avec micro.

C’est Mélodie qui me demande mon avis sur cet engin et j’avoue, je ne suis pas fan de ce design double écran. Je n’en suis pas fan chez Asus et je n’en suis pas plus fan sur ce portable noname. La proposition est certes alléchante sur le papier mais je n’ai jamais réussi à y trouver des avantages assez marqués pour justifier le surcout et la baisse d’autonomie proposée. Pour ce N-one NBook Fly, le prix est plus facile à avaler, l’engin est bien moins cher que les solutions Vivobook mais il a évidemment d’autres défauts. A commencer par sa marque qui n’en est pas une. Le portable est probablement fabriqué par une usine tierce et repris sous ce nom pour être commercialisé ensuite. Cela permet certes d’être moins cher mais c’est généralement également synonyme de nombreuses concessions. En terme de garantie d’abord mais aussi de support et de suivi. Ne comptez pas trop sur un site web où vous pourrez trouver des pilotes mis à jour ou un nouveau Bios.

C’est ensuite la peur de découvrir une autonomie pas formidable. L’impact du double écran est assez fort sur ces solutions. La marque indique une batterie de 51 Wh pour 6 heures d’autonomie. Ce qui est en général assez optimiste. Surtout sur un 16″ avec un second écran. Le poids grimpe à 2.5 Kg et les dimensions sont assez imposantes avec 35.6 cm de large pour 24.7 cm de profondeur et de 0.8 à 2.8cm d’épaisseur… Le clavier est de type chiclet, rétro éclairé mais en QWERTY et l’engin propose un pavé tactile déployé à droite avec le même système de rétroéclairage à LED permettant de le transformer en pseudo pavé numérique que les Asus.

Bref, même à 699€ avec le code promo NNNONEBFL annoncé chez Geekbuying, j’avoue que je ne mettrais pas un centime dans cette machine. Pour plein de raisons personnelles mais aussi et surtout pour des raisons techniques. Si l’appareil vous intéresse et que vous craquez, je ne suis pas contre un retour sur la finition et les performances de l’engin. Moi, je passe mon tour sans trop de peine.

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TJD Meteorish T101 : une console de jeu PC au format 10.1″ !?

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La société TJD annonce le lancement d’une Console PC Meteorish aux proportions étranges. Avec un écran de 10.1″ IPS en 1920 x 1200 pixels, elle ressemble plus à une tablette sur laquelle on aurait greffé des accessoires de jeux qu’à une Nintendo Switch ou une Steam Deck de Valve. Elle devrait être mise en vente via… Indiegogo.

La TJD Meteorish T101 est une console PC aux composants assez haut de gamme. On y retrouve le Ryzen 7 7040U, avec une déclinaison en Ryzen 5 7640U, et un équipement accessoires très complet. La mémoire vive est de type LPDDR5x avec des variantes de 16 et 32 Go. Le stockage utilise un port M.2 2280 NVM PCIe 4.0 allant de 512 Go à 2 To.

Bref, un engin très performant présenté par une société que l’on connait pour… ses tablettes Android bas de gamme. La console PC est mise en avant sur un site web créé pour l’occasion. C’est la magie du financement participatif sur Indiegogo, où tout le monde peut se présenter avec des images de synthèse et proposer aux gens de soutenir leur campagne en se basant sur du vent. Je ne dis pas que la TJD Meteorish T101 n’existera jamais, juste que pour le moment, il ne s’agit que de promesses prévues opportunément pour une campagne débutant entre la fin aout et le début septembre. Campagne qui n’engagera sans doute à aucun résultat son organisateur…

Où est Charlish ?

La Console-PC promet donc énormément et le moteur embarqué comme l’affichage ne sont que les parties émergées de cette offre. Le reste de la fiche technique est tout aussi prometteur. On retrouve une batterie 60 Wh par exemple, avec une charge 100 Watts. La connectique est très complète également, avec un lecteur  de cartes MicroSDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux USB4 Type-C et un USB 3.2 Gen 2 Type-A. Le module sans fil promet du Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2 et le dispositif propose deux paires d’enceintes stéréo en deux watts.

Difficile de proposer un design plus enfantin en terme de couleurs.

On retrouve également les dispositifs de jeu classiques avec deux mini-Joysticks, une croix directionnelle, des boutons XYAB et des gâchettes. Un capteur d’empreintes est également intégré au bouton de démarrage pour piloter l’authentification depuis le Windows 11 livré.

A l’arrière de l’engin, on retrouve un système d’aspiration d’air frais pour dissiper correctement la chaleur des processeurs embarqués mais pas de bouton ni de gâchette supplémentaire. Le poids de la TJD Meteorish T101 grimpe à 890 grammes, ce qui peut paraitre peu mais qui correspond à mon sens à une estimation plus qu’à autre chose. C’est également un poids qui cache un léger détail, celui du confort d’un écran plus haut que la console elle même. L’équilibrage de l’ensemble va être délicat et je suppose que les poignets vont fatiguer plus vite avec ce type de design qu’avec une solution comme un Steam Deck. Le poids de l’écran, déporté vers l’arrière de la  console aura tendance à forcer sur les muscles plus rapidement. Les dimensions annoncées sont de 34.3 cm de large pour 15.5 cm de haut et 2 cm d’épaisseur.

D’un point de vue tarif, la promesse de Meteorish est un prix de base de 599$. Un prix qui comprendrait un équipement de base performant avec le Ryzen 57640U, 16 Go de LPDDR5 et 1 To de stockage très rapide. Difficile de savoir si il s’agit d’un prix d’appel pendant le financement participatif ou du prix de commercialisation de l’engin. La version Ryzen 7 7840U avec 32 Go de mémoire vive et 2 To de stockage est annoncée à 999$. Des prix Hors Taxes et hors port et dédouanement mais des prix assez intéressants en théorie.

Reste le problème classique de ce genre d’annonces. la TJD Meteorish T101 reste pour le moment qu’un ensemble de promesses qui n’engagent que ceux qui veulent y croire. Il faut rester très prudent face à ce genre d’annonce, non seulement l’ensemble du dispositif est organisé de manière à n’avoir aucun compte à rendre à personne. Mais même si le produit existait un jour, il n’y a aucune espèce d’assurance de qualité ou de garantie à attendre. Meteorish n’existait tout simplement pas dans votre esprit une seconde avant de cliquer sur ce billet pour le lire. La marque pourrait retomber dans les limbes une seconde après la clôture du financement participatif sur Indiegogo et ne plus jamais donner de nouvelles.

Après tout, c’est comme cela que l’on croise un météore…

Source : Liliputing

TJD Meteorish T101 : une console de jeu PC au format 10.1″ !? © MiniMachines.net. 2023.

Meenhong P8 : Le netbook 8″ sous Intel N100 chez Geekbuying

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Le Meenhong P8 est un netbook de 8 pouces de diagonale qui embarque un processeur Intel N100 très bien entouré par 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage de 256 Go évolutif.

Les plus assidus auront reconnu en ce modèle la minimachine 8 pouces que nous avions découvert en mai. Un netbook sous Intel N100 bien accompagné en mémoire vive et en stockage qui a éveillé pas mal d’intérêt avant de… nous décevoir. La machine reçue par un des premiers acheteurs était en effet une version pas du tout aboutie de cet engin. Le processeur n’était pas le bon avec un N95 au lieu d’un N100, la finition logicielle et matérielle était vraiment minable et l’usage final salement limité par ces éléments.

D’autres ont reçu depuis leur engin et le constructeur semble avoir corrigé ces principaux défauts. Mais, surtout, la mise à disposition de cette machine auprès d’autres boutiques permet de retrouver une offre plus solide. Chez Geekbuying, on découvre une version plus intéressante de cet engin.

Le processeur embarqué est un Intel N100, une puce performante en quadruple cœur capable de grimper à 3.4 Ghz avec 24 EU graphiques fonctionnant dans un TDP très léger de 6 petits watts. Ici accompagné par 12 Go de mémoire vive, ce processeur permettra un usage très large d’applications variées. Avec 256 Go de stockage sur un port M.2 2242 SATA3, la machine pourra embarquer de nombreuses applications et sera surtout taillée suffisamment largement pour les piloter sans trop de contraintes.

Pour le reste pas de changements notable. La dalle 8 pouces IPS du Meenhong P8 propose du 1920 x 1200 pixels avec une couche tactile capacitive et une prise en charge des stylets sur 2048 niveaux de pression. Suffisant pour la prise de notes et le croquis comme pour des retouches rapides de photos. L’écran est toujours rabattable sur le clavier pour pouvoir être utilisé en mode tablette facilement. Dans ce mode, il cachera les touches QWERTY du dispositif qui occupe quasiment tout l’espace disponible. Un simple petit pointeur optique permet de piloter la souris.

L’engin mesure 19.8 cm de large pour 13.8 cm de profondeur et 19.4 mm d’épaisseur. Sa batterie est différente du modèle précédent qui proposait une solution 3200 mAh. Ici il s’agit d’une 9600 mAh avec une recharge Power Delivery 30 watts sur USB Type-C. Une bonne solution qui permettra de connecter la minimachine à une alimentation externe.

La connectique semble être la même que pour le modèle précédent. On retrouve donc un port HDMI pour piloter un écran externe, un USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort et alimentation. Un port Ethernet Gigabit (estampillé tristement câble interface)  en plus du module Wi-Fi6 et Bluetooth 5 et un jack audio combo 3.5 mm pour  brancher un casque. Si l’engin est parfaitement identique, on retrouvera également un port infrarouge et une webcam 1600 x 1200 pixels en plus d’une paire d’enceintes stéréo. 

J’attends des confirmations techniques sur cet engin et j’ai demandé plus d’informations sur le produit puisque les déconvenues du précédent modèle m’ont assez largement refroidi. Je devrais avoir le détail demain. En attendant, le Meenhong P8  est déjà en promo à 389.54€ en importation chez Geekbuying grâce au code NNNFRMH1256. Je vais sagement attendre d’avoir toutes les infos pour donner un avis définitif sur ce produit. 

Meenhong P8 : Le netbook 8″ sous Intel N100 chez Geekbuying © MiniMachines.net. 2023.

MeLE Overclock3C : le MiniPC encore coincé sous Celeron N5095

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Hier je vous parlais justement de la marque MeLE et du fait que ce constructeur reste encore fidèle aux Celeron N5095. Aujourd’hui le MeLE Overclock3C est annoncé avec… cette puce à bord.

C’est un étrange paradoxe car tout le pari de le marque est de proposer des MiniPC extrêmement compacts dont certains sont construits pour fonctionner sans ventilation de manière totalement passive. Pourtant le choix du Celeron N5095 n’a ici techniquement aucun sens, le MeLE Overclock3C l’emploie dans une configuration étrange. Le nom du produit indique la manœuvre opérée par la marque. Il s’agit de pousser le processeur dans ses retranchement pour tenter d’augmenter ses capacités. Ici le Celeron est donc poussé à 18 Watts de TDP au lieu de ses 15 watts habituels. Un moyen d’obtenir de meilleures performances de calcul.

Un choix qui ne s’explique que par un soucis d’inventaire car l’opération est finalement techniquement catastrophique. Cela augmentera la chaleur dégagée par la puce et forcera donc le micro ventilateur 5500 tours/minute a entrer en utilisation constante. Il est plus que probable que la marque se retrouve exactement dans la problématique expliquée hier. Ses étagères sont pleines de puces Celeron N5095 dont elle ne sait pas quoi faire et elle tente donc de les écouler en comblant le gap de performances posé par les Intel N100.

Car les nouvelles puces Alder Lake-N d’Intel, sont bien plus rapides et moins gourmandes que les Celeron. Suivant les tests et les usages, un N100 est entre 20 à 30% plus rapide qu’un Celeron N5095. Tout en ne consommant que 6 petits watts contre 15 pour le Celeron N5095. Le choix de recourir à cette puce d’ancienne génération n’a donc que des désavantages pour l’utilisateur. 

Son seul point fort aurait été d’avoir accès à un double slots So-DIMM de DDR4 pour activer le double canal que le Celeron supporte. Mais le MeLE Overclock3C ne propose qu’un seul port So-DIMM pour un maximum de 32 Go de mémoire vive. Il est a accompagné ici d’un slot M.2 2280 NVMe PCIe 3.0, d’un module eMMC et d’un lecteur de cartes mémoire MicroSDXC.

Des choix qui me laissent penser que ce MeLE Overclock3C est une construction qui n’a pas d’autre but que de se débarrasser des Celeron avant de basculer vers des puces Alder Lake-N. La présence d’un seul slot de mémoire, les choix de construction de l’engin, semblent indiquer une probable évolution vers un modèle sous N100 et autres à terme. Cela permettrait de se débarrasser du ventilateur et de conserver un engin passif très intéressant à l’usage.

Car sur tous les autres aspects le MiniPC a bien des atouts. On retrouve un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 mais aussi une connectique complète avec deux sorties HDMI 2.0, trois ports USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Gen 1 Type-C avec DisplayPort 1.4, Power Delivery et données. Un port Ethernet Gigabit est présent ainsi que le traditionnel jack audio combo 3.5 mm et le lecteur de cartes. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible. L’alimentation est assurée part un port USB Type-C dédié. A noter que l’engin peut être alimenté apr une batterie PowerDelivery 3.0 et que certains modèles peuvent donc se comporter comme des onduleurs pour ce type de Minimachine.

Le tout entre dans un châssis de 17.8 cm de large pour 9.4 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur. Le MiniPC ne pèse que 320 grammes. Des dimensions et un poids qui lui donnent un avantage d’intégration indéniable qui pourrait être encore plus pertinent dans une configuration fanless.

Alors que penser de ce MeLE Overclock3C ? La machine à l’intérêt de sa taille et de son excellente connectique. Les constructions de la marque sont originales et en général assez qualitatives. Le produit est donc probablement d’excellente facture… Mais le choix de recourir à une puce comme le Celeron N5095 gâche clairement le tableau si on met le produit face au prix qu’il propose.

Les tarifs annoncés font part d’un tarif de base de 230$ HT pour un modèle en 4/128 Go.  Il faudra ajouter 10$ de plus pour une version 8/256 Go1 et un modèle 16/512 Go sera proposé à 300$. A noter que pour le modèle « 512 Go » il s’agira de l’addition de 256 Go de stockage M.2 et de 256 Go de eMMC ensemble. Chaque modèle proposera une licence de Windows 11.

Trou d’air : les marques de MiniPC ont mal géré la fin des Celeron

Source : Liliputing

MeLE Overclock3C : le MiniPC encore coincé sous Celeron N5095 © MiniMachines.net. 2023.

Un retour sur le Netbook 8″ sous Intel N100 (ou presque)

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C’est un étrange objet qui n’a toujours ni nom, ni marque. Ce netbook sous Intel N100, avec son écran rotatif de 8 pouces, promet une utilisation ultra nomade, pratique et performante. La réalité de son usage n’est, hélas, pas si belle.

L’engin est plein de mauvaises surprises et le site Gadgetonomie en a fait l’amère expérience. Nate Hoffelder, auteur du site, a craqué. Et presque quatre cent euros plus tard, il a fini par recevoir son joujou. L’idée est de retrouver un engin ultra nomade, la diagonale le permet puisque l’écran de 8 pouces propose un encombrement vraiment minimal.

L’idée est donc de remplacer une combinaison iPad et clavier Bluetooth comme lecteur d’ebooks, pour regarder des vidéos mais également pour écrire des emails ou des documents bureautique classiques. Enfin, ce n’est pas vraiment un besoin mais comme beaucoup de monde, la pulsion d’achat a été la plus forte. Nate a craqué.

Mal lui en a pris. Le netbook est bien arrivé mais comme d’autres avaient remarqué dans les commentaires du précédent billet au sujet de cet engin, la machine n’est finalement pas livrée avec un processeur Intel N100 mais avec un Intel N95. Sur le papier, la différence ne semble pas flagrante mais ce ne  sont pas vraiment les mêmes puces. Le N100 est un 4 cœurs cadencés à 3.4 GHz avec 6Mo de cache et un circuit graphique comprenant 24 EU à 750 MHz pour un TDP de 6 Watts. Le N95 est presque semblable avec le même nombre de cœurs, la même fréquence de fonctionnement, le même cache et même un circuit graphique plus rapide avec 1.2 GHz… mais 16 EU seulement. Grosse nuance entre les deux processeurs ? Le TDP du N95 est de 15 watts et non plus 6 comme sur le N100. Un détail qui impacte directement l’autonomie d’une machine mobile comme ce netbook.

Résultat des courses, la machine ne tient que 2 à 3 heures tout au mieux, ce qui est évidemment bien faible pour un engin que l’on veut nomade. L’impact du N95 a du être assez sévère sur l’autonomie maximale de l’engin. On aurait pu espérer 4 à 5 heures avec ce type de matériel. Le constructeur indiquait… 6 heures d’autonomie. Mais surtout, si la machine est livrée avec Windows 10, c’est avec une copie sans licence du système d’exploitation. Pire que cela, aucun travail d’optimisation n’a été fait sur l’objet. Et cela se traduit par un usage fort peu confortable.

Un exemple ? Le fait de rabattre l’écran sur le clavier pour retrouver un format tablette ne déclenche rien logiciellement. Cela veut dire que le clavier est certes caché mais toujours actif et surtout que le mode tablette de Windows 10 ne s’enclenche absolument pas. Ce qui n’est pas illogique puisqu’il s’est avéré très difficile de faire fonctionner l’écran tactile… faute de pilotes livrés. Il aura fallu des heures de tâtonnement pour y arriver et découvrir un clavier résistif. D’où la compatibilité avec les stylets… Cela veut dire également qu’aucun gyroscope ne basculera l’écran en portrait ou paysage.

La liste des écueils relevés est assez impressionnante : processeur différent, faible autonomie, installation de Windows problématique, écran tactile non fonctionnel au déballage, port USB Type-C sans gestion de charge, bloc d’alim au jack propriétaire, clavier désagréable, bugs logiciels (l’auteur ne semble pas avoir réinstallé Windows 10 et gardé celui livré, ce qu’il ne faut pas faire.) qui changent le fuseau horaire de l’engin sans raison…

C’est vraiment dommage car je pense qu’il y a un marché pour ce type d’appareil. Un netbook sous N100 aurait beaucoup de sens dans cette gamme de diagonale 8-10″. Mais il faudrait qu’un constructeur sérieux s’attelle à son développement. Pas un assembleur noname qui décide de tenter sa chance en adaptant la puce sur un châssis existant sans aucune considération logicielle.

Un grand merci à Nate d’avoir servi de cobaye.

Source : Liliputing.

Un retour sur le Netbook 8″ sous Intel N100 (ou presque) © MiniMachines.net. 2023.

Un premier Netbook 8 pouces sous Intel N100 apparait en chine

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

Avec un écran 8 pouces IPS à la fois tactile et compatible avec les stylets actifs, ce netbook 8 pouces propose une architecture très moderne tout en rappelant des machines beaucoup plus anciennes. On ne connait pas la définition de l’écran mais elle est indiquée comme 16:10 avec une luminosité de 300 nits. Je suppose qu’i s’agit d’un FullHD classique.

L’écran est séparé du clavier par une charnière rotative tournant sur un axe central. Une solution qui existait déjà du temps des netbooks mais qui est ici intégrée dans un format beaucoup moins épais. Cela permet un usage triple. D’abord de piloter l’engin comme un format de portable classique avec l’écran affiché au dessus du clavier.

Ensuite en mode tablette en reposant le dos de l’écran par dessus le clavier. Enfin en mode « affichage » avec l’écran tournant le dos au clavier ou en mode « tente » pour diffuser des films sans distraction. L’écran peut également être ouvert sur 180°.

Le LifeBook U820

En considérant l’aspect tactile du dispositif, et en particulier son mode tablette qu’on utilisera en portrait ou en paysage, le recours au stylet avec 1024 niveaux de pression peut ici être très pratique. En 2008-2009 des marques comme Fujitsu avaient proposé des designs de ce type dans des formats de poche. Mais leur équipement était très basique : Atom Z530, 1 Go de mémoire vive et un stockage mécanique de 120 Go qui rendaient ces solutions lentes et peu agréables.

Le nouveau venu propose un équipement interne autrement plus convaincant. Avec un Intel N100, 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée en monocanal et de 128 Go à 2 To de stockage. Ce modèle propose le même équipement que de nombreux MiniPC du marché. Une solution efficace et performante qui fonctionne dans un TDP de 6 watts seulement. Avec son circuit graphique Intel UHD disposant de 24 Unités d’Execution, le N100 se révèle même être un assez bon compagnon de jeu léger et de gestion de formats vidéos complexes.

La présence de cette puce assurera aussi des fonctions annexes au niveau. Comme par exemple un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.x pour des débits rapides.  Un HDMI pour piloter un écran externe, un USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C mais aussi un port Ethernet – non documenté – et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un port infrarouge, une webcam 1600 x 1200 pixels et une paire d’enceintes stéréo. Le tout dans une enveloppe de 19.8 cm de large pour 13.8 cm de profondeur et 19.4 mm d’épaisseur.

La batterie clame une autonomie de 6 heures en usage idéo local et une recharge rapide en 30 Watts via le port USB Power Delivery. L’estimation d’autonomie est probablement peu réaliste, la batterie 3200 mAh étant à priori incapable de proposer une telle durée d’usage.

Mais la compatibilité avec le Power Delivery autorisera le recours à des batteries externes pour épauler l’engin. L’engin avec sa coque en aluminium pèse 780 grammes dans ce format. En lui ajoutant une batterie externe de 20 000 mAh on arrivera juste au dessus du kilo.

Le clavier est basique, de type chiclet et semble tenir tout l’espace disponible. L’engin n’est par contre pas équipé d’un pavé tactile mais d’un petit pointeur optique entouré de boutons. 

L’engin est livré sous Windows 11 et il sera probablement également compatible avec diverses distribution Linux. Les applications Android peuvent également tourner sous l’environnement de Microsoft.

Ce mini portable est proposé à partir de 400€ sur AliExpress en 12/128Go. 411€ en 12/256 Go, 431€ en 12/512 Go et jusqu’à des solution en 1 et 2 To moins intéressantes. Un prix qui semble correspondre à ce que l’on peut attendre sur ce marché particulier. Il s’agit d’un produit 100% OEM, aucune vraie marque n’est présente sur ce modèle. Ce qui veut dire que l’on va sans aucun doute retrouver ce portable 8 pouces à toutes les sauces. Des marques plus connues devraient s’en emparer et le faire apparaitre dans des places de marché en France. Avec un bon prix lors d’une promo, cela fera peut être des heureux… Mais surtout cela indique que certains constructeurs se sont penchés sur cette offre.

Les puces Intel N100 sont parfaites pour ce type de machine. Avec 6 watts de TDP et des performances très convaincantes pour un usage classique, pouvant accueillir 16 Go de mémoire vive et capable de piloter des stockages haute capacité, elles sont un renouveau très intéressant pour  ce type de solution. Si une marque ayant un peu d’expérience en Recherche et Développement comprend leur intérêt dans un modèle plus simple de type netbook 8 ou 10 pouces moderne,  il y a là tout un marché à prendre. Un engin simple, efficace, pas forcément d’une finesse exceptionnelle mais laissant un accès à sa mémoire vive et son stockage. Avec un écran de bonne qualité sans être aussi sophistiqué que ce modèle, il y a surement moyen de venir se rapprocher des 300-350€.

Un retour d’un format ultraportable mais sans les limitations du passé. Avec un N100 et 8 Go de mémoire vive, ce type d’engin peut venir à bout de toutes les tâches bureautiques et web confortablement. Pour peu qu’on lui propose 12 ou 16 Go de RAM et il peut vraiment devenir un compagnon du quotidien.

Intel Alder Lake N100 : un premier test de performances en jeu

Source : Liliputing.

Un premier Netbook 8 pouces sous Intel N100 apparait en chine © MiniMachines.net. 2023.

Qu’est ce qui n’a pas marché avec les AMD Mendocino ?

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Sur le papier, les AMD Mendocino avaient tout pour plaire et ce nouveau Chromebook CM34 Flip présenté par Asus est un bon exemple de ce que ces processeurs proposent. Pourtant, on peut facilement compter les modèles de machines sorties équipées de ces processeurs sur les doigts de ses deux mains. Lancées en septembre 2022, les puces entrée de gamme d’AMD ne semble pas avoir convaincu les constructeurs.

L’Asus Chromebook CM34 Flip est une machine assez complète, pouvant offrir des compétences de calcul avancées avec l’emploi d’un Ryzen 5 7520C. Un processeur quadruple cœur Zen 2 délivrant huit Threads avec 6 Mo de mémoire cache et fonctionnant de 2.8 à 4.3 GHz. Une puce qui propose dans une enveloppe thermique réduite de 15 petits watts un circuit Radeon 640M à 1.9 GHz. Un processeur graphique d’architecture RDNA2 performant en 2D, en 3D et en vidéo. Autour de cette puce, on retrouve 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et un stockage de 512 Go NVMe PCIe.

La particularité de ce Chromebook CM34 Flip est une charnière qui s’ouvre sur 360° pour s’utiliser en format tablette. L’écran 14 pouces est proposé en 16:10, Asus emploie une dalle IPS en 1920 x 1200 pixels et lui rajoute une surcouche tactile. A noter que le châssis abrite également un stylet actif qu’on pourra facilement libérer pour prendre des notes ou dessiner à l’écran. 

L’engin proposerait jusqu’à 13 heures d’autonomie avec une fonction intéressante de recharge flash qui permettrait de retrouver 45 minutes d’autonomie en laissant la machine branchée 15 petites secondes sur son bloc secteur. Je demande à voir mais l’idée est séduisante et m’aurait sauvé la mise plus d’une fois en déplacement. Pour le reste, c’est un bon classique avec un programme solide : Wi-Fi6, le Bluetooth n’est pas détaillé mais on doit être sur un 5.x. 

On retrouve également une connectique intelligente avec deux ports USB 3.2 Gen2 Type -C situés de part et d’autre du châssis. tout deux permettant de recharger le Chromebook CM34 Flip ou de brancher un affichage DisplayPort. Un port USB 3.2 Gen 2 Type-A est également présent tout comme un HDMI 2.1, un lecteur de cartes MicroSDXC et un jack audio combo 3.5 mm. Un bouton de volume et un autre de démarrage permettront un usage facile en mode tablette.

Pour le reste, on retrouve une paire d’enceintes stéréo signées Harman Kardon, un clavier de type chiclet avec une course de touches de 1.4 mm et un rétro éclairage. Une webcam FullHD offrira au Chromebook CM34 Flip la vidéo conférence dans de bonnes conditions. Un œilleton de confidentialité permettra de l’obstruer quand vous ne vous en servirez pas. Asus n’a pas communiqué de prix ni de disponibilité pour cet engin. La disponibilité annoncée de sa puce est prévue pour le mois de juin prochain, on peut donc s’attendre à avoir plus de nouvelles bientôt.

Mendocino U pour portables classiques

  Coeurs / Threads Fréquences Cache TDP GPU
Ryzen 5 7520U 4 / 8 2.8 GHz / 4.3 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Ryzen 3 7320U 4 / 8 2.4 GHz / 4.1 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Gold 7220U 2 / 4 2.4 GHz / 3.7 GHz 5 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Silver 7120U 2 / 2 2.4 GHz / 3.5 GHz 3 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 

Mendocino C pour Chromebooks

  Coeurs / Threads Fréquences Cache TDP GPU
Ryzen 5 7520C 4 / 8 2.8 GHz / 4.3 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Ryzen 3 7320C 4 / 8 2.4 GHz / 4.1 GHz 6 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Gold 7220C 2 / 4 2.4 GHz / 3.7 GHz 5 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 
Athlon Silver 7120C 2 / 2 2.4 GHz / 3.5 GHz 3 Mo 15W Radeon 610M à 1.9 GHz 

Mais au delà de cette machine particulière, je me  demande vraiment où sont les AMD Mendocino. Le Ryzen 5 7520C n’est pas à proprement parler une puce de septembre 2022. Il s’agissait alors d’une gamme estampillée « 7020U ». En réalité ces nouvelles puces sont des clones pur et simple des puces annoncées à l’époque et tout juste relancées par AMD à destination des Chromebooks avec cette estampille « C »
Les deux gammes « C » et « U » sont absolument identiques. On retrouve des Athlon Silver et Gold « C » comme les Ryzen 3 7320C et les Ryzen 5 7520C avec les mêmes fréquences, les mêmes cœurs, une mémoire cache identique et le même TDP que les « U ». Un seul détail semble les séparer. AMD a intégré dans ces puces des fonctions liées à la sécurité des Chromebooks. En sortie d’usine, AMD destine certaines de ces puces sur le marché classique sous Windows avec une lettre « U » et les mêmes d’un point de vue performances à destination des Chromebooks avec une lettre « C ». C’est également un bon moyen d’étanchéifier les puces entre elles et de proposer des modèles à des tarifications différentes suivant les destinations.

Au final, Mendocino ressemble à un pari raté pour AMD. Pour le moment, je n’ai relevé que quelques portables équipés de ces processeurs. La gamme U n’a pas fait mouche et en dehors des rares machines annoncées lors de la sortie des puces en 2022, peu d’autres portables sont apparus sur le marché. Du côté des futures puces Mendocino U, c’est un peu le même scénario pour le moment. Le Chromebook CM34 Flip est annoncé ainsi qu’un Dell Latitude 3445 construit de la même manière : un 14 pouces 1920 x 1200 pixels avec 16 Go de mémoire vive et un stockage NVMe ou eMMC associé au même Ryzen 5 7520C. Rien d’autre pour le moment. Un HP Elite c645 Chromebook Enterprise semble également être prévu pour ce marché.

AMD Mendocino : le RDNA 2 débarque sur les machines budget

Qu’est ce qui n’a pas marché avec les AMD Mendocino ? © MiniMachines.net. 2023.

Topton M6S, le N100 débarque dans un format déjà connu

Minimachines.net en partenariat avec IAMNUC.COM

7.2 cm de large comme de profondeur, 4.45 cm d’épaisseur. Le Topton M6S reprend un design vu et revu. Une des premières fois que l’on a croisé cet engin, c’était en février 2022 avec un modèle noname pur et dur. Mais si le design n’a pas bougé, les entrailles ont grandement évolué.

Le MiniPC noname de l’année dernière embarquait, comme beaucoup d’autres clones identiques après lui, un processeur Intel Celeron N5105. Le Topton M6S fait place, quant à lui, à un Intel N100 de la nouvelle gamme Alder Lake-N du fondeur. On passe donc d’une puce 10 watts à un processeur de génération plus récente, plus rapide et plus efficace qui fonctionne dans un TDP de 6 watts seulement. 

Une puce qui délivre des performances remarquables et qui offrira à ce MiniPC des possibilités assez larges pour un gabarit très réduit. Les quatre cœurs fonctionnent jusqu’à 3.4 GHz et le circuit graphique Intel UHD dispose de 24 EU pour afficher très correctement de la 2D, de la 3D et des contenus vidéo UltraHD. Ce ne sera pas un MiniPC de travail professionnel ou de jeu mais il sera à même de devenir un poste multimédia ou une machine familiale capable de lancer des titres 2D et 3D comme de faire de la bureautique ou du surf.

L’engin profite de 12 Go de mémoire vive LPDDR5 non évolutive. Un montant auquel on est peu habitué mais qui a du sens sur ce type de machine. Le circuit graphique vient en effet puiser dans cette mémoire système et proposer ce montant permet de lui donner de quoi respirer sans empiéter sur la mémoire dédiée au fonctionnement du système. Bien entendu 16 Go de mémoire auraient été plus performants mais la LPDDR5 reste assez chère et cela permet de rester dans une enveloppe de prix attractive.

Le stockage est confié à un SSD M.2 2242 au format SATA. Difficile de faire entrer un SSD 2.5″ ou un M.2 2280 dans un boitier de cette taille. Il sera évolutif donc et peut être livré en 128 Go comme en 2 To. Dernière solution d’évolution, la carte M.2 2230 Intel AC7265 qui propose un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2.

Pour le reste, la connectique propose en façade deux USB 3.2 Type-A, sur le côté droit un lecteur de cartes MicroSDXC, un port Kensington Lock et le reste sur la face arrière.

On retrouve deux ports HDMI 2.0, un USB Type-C qui ne servira qu’à l’alimentation de l’engin, un port Ethernet Gigabit, un Jack audio combo 3.5 mm et un troisième port USB 3.2 Type-A. De quoi monter un MiniPC double affichage complet ou se glisser derrière un téléviseur pour devenir un poste de contrôle multimédia facilement.

Le Topton M6S est proposé en importation sur AliExpress à partir de 184.99€ en version Barebone. Vous devrez lui ajouter un stockage. Mais il sera également possible pour quelques euros de plus de passer en 128 Go (194.57€), 256 Go (198.94€) ou 512 Go (213.67€) qui seront à mon avis plus intéressants. D’autant que ces modèles équipés d’un stockage seront livrés avec une version de Windows 10 ou 11 tatouée dans le BIOS. Vous n’aurez plus qu’à faire une installation propre à réception pour bénéficier du système… ou installer un Linux.

C’est le type de MiniPC que j’ai beaucoup conseillé pour faire de l’affichage en magasin, dans des bureaux ou pour équiper des lieux ouverts au public. Avec son petit gabarit, ses 150 grammes et son support VESA c’est un engin qui sera à même d’être piloté via un logiciel distant et pourra se cacher dans un faux plafond pour afficher sur un téléviseur accroché au mur. Planqué dans un meuble pour des écrans en vitrine. Posé dans un coin de bureau avec un petit écran pour faire un poste de collégien/lycéen ou la machine qui servira à toute la famille. Un MiniPC également adapté pour héberger un système autorisant l’accès à des services spécifiques sans pour autant s’exposer : campings, hôtels, services variés.

Mais c’est également le genre d’engin qui me donne envie de bidouiller. Avec une si petite carte mère et un processeur à si faible TDP, l’envie est grande d’intégrer la machine dans un autre boitier. Peut être un peu plus grand mais apte à dissiper passivement les 6 watts de son processeur.

Intel Alder Lake N100 : un premier test de performances en jeu

Topton M6S, le N100 débarque dans un format déjà connu © MiniMachines.net. 2023.

Venoen P01GM : un MiniPC Fanless sous Core de 12e Gen

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Avec un châssis en aluminium pourvu  de petites ailettes sur le dessus, le Venoen P01GM adopte le design classique des solutions fanless. Proposé tout équipé ou en format barebone, il permet de construire un engin calme et inaudible pour des usages très variés.

On retrouve ici un châssis de 17 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur. Si le Venoen P01GM est plus haut que les machines habituelles c’est à cause des ailettes en aluminium qui le coiffent. Le châssis tout  entier sert de dissipateur aux deux puces proposées. Celles-ci sont « collées » au métal et peuvent ainsi échanger avec lui la chaleur qu’elles dégagent. Avec des puces Alder Lake « U » à basse consommation au TDP de 15 watts seulement, ce genre d’usage est parfaitement possible. Ici deux processeurs sont proposés, un Core  i5-1235U et un Core i7-1255U. Deux processeurs promettant assez de performances pour de très nombreux usages et embarquant un circuit graphique Intel Xe aux assez larges capacités.

La carte mère embarquée propose deux emplacement de mémoire vive DDR4-3200 au format SoDIMM. On pourra donc intégrer jusqu’à 64 Go de mémoire sans soucis. Le stockage est composé de deux port s M.2 2280 aux capacités différentes. Le premier proposera à la fois un NVMe PCIe x4 Gen4 et du SATA 3.0 et un second en NVMe PCIe x4 Gen4 uniquement. Un troisième port M.2 2230 propose du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

La connectique du Venoen P01GM est très complète puisqu’on retrouve la majorité des éléments demandés aujourd’hui. En façade un port USB Type-C propose une liaison Thunderbolt 4 qui ouvre d’énormes perspectives en l’associant à un dock. Quatre ports USB 3.2 sont également disponibles ainsi que des ports casque et micro séparés au format jack 3.5 mm. Un jeu de deux LEDs servira de témoin d’activité, toujours indispensable sur ce type de machine qui ne signalent pas leur fonctionnement par un ronronnement de ventilateur quelconque. Une seconde LED servira de témoin d’accès au stockage embarqué. Enfin, un bouton de démarrage est également facilement accessible.

Sur la partie arrière, on note la présence de deux sorties vidéo HDMI 2.0 mais aussi un DisplayPort 1.4 pour piloter jusqu’à trois affichages en UltraHD. Deux ports USB 2.0 Type-A sont là pour accepter des périphériques n’ayant pas besoin de beaucoup de bande passante comme un duo clavier et souris. Deux ports réseau 2.5 Gigabit sont également disponibles, pilotés par un chipset Intel i225/i226. A noter que le Venoen P01GM est capable de se réveiller à heures fixes mais également sous l’impulsion du réseau via une fonction Wake On Lan et sait gérer le PXE. En général, ce type de machine dispose d’une fonction de remise en route automatique en cas de coupure de courant mais ce n’est pas spécifié explicitement sur la fiche technique.

L’alimentation est assurée par un boitier externe et l’engin pourra accepter aussi bien du 12 que du 19 Volts entre 65 et 90 Watts. On notera au passage le choix de proposer des supports d’antennes externes amovibles pour profiter d’un bon signal réseau. Le châssis métallique faisant barrage au signal de la carte interne et interdisant toute antenne directement dans le boitier. L’engin pèse 1.2 Kilo au total, ne craint ni la poussière ni les chocs et pourra fonctionner de 0 à 70°C d’après le constructeur.

Reste la question du prix. Le Venoen P01GM  s’importe depuis AliExpress à partir de 399.78€ en version Core i5-1235U et 443.86€ en version Core i7-1255U. Il s’agit là des tarifs de la version barebone de ces engins, sans mémoire ni stockage. Une solution intéressante si vous voulez profiter de matériel que vous avez en stock dans un tiroir issu d’une machine précédente. Les options avec mémoire et stockage ne sont pas forcément toujours judicieuses chez le marchand. Il vaut peut être mieux regarder du côté des bons plans classiques pour ajouter le montant de mémoire et de stockage qui vous seront utiles.

L’engin est annoncé compatible avec Windows 10 et 11 mais aussi Linux… sans plus de détails.

Source : AndroidPC.es

Venoen P01GM : un MiniPC Fanless sous Core de 12e Gen © MiniMachines.net. 2023.

Le Framework Laptop débarquera bientôt sous Ryzen 7040U

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Les AMD Ryzen 7040U a peine annoncés, la société Framework en fait l’écho en équipant les cartes mères de ses portables modulaires de ses puces. Une excellente nouvelle puisque la marque vend non seulement des machines complètes mais également des cartes nues.

Connue pour ses machines modulaires, documentées et évolutives, la société Framework s’intéresse très logiquement aux puces mobile Ryzen 7040U. Comme je l’écrivais il y a peu, ces puces sont parfaites pour des engins mobiles. Il est donc tout à fait normal de les voir débarquer sur ce type d’engin. 

Jusque là, les cartes mères de la marque étaient équipées de puces Intel. Ce n’est qu’au début de l’année que Framework a annoncé vouloir proposer des solutions de son concurrent historique. Désormais, les Framework Laptop 13 seront disponibles avec des options de processeurs Ryzen 5 7640U et Ryzen 7 7840U.

  Coeurs/Threads Fréquences  Circuit graphique Fréquence Cache L3  TDP XDNA
Ryzen 7 7840U 8/16 3.3 / 5.1 Radeon 780M (12CU) 2.7 GHz 16 Mo 15-30W Oui
Ryzen 5 7640U 6/12 3.5 / 4.9 Radeon 760M (8CU) 2.6 GHz 16 Mo 15-30W Oui

Des puces parfaitement adaptées aux besoins de ce type de portable et cela pour deux raisons majeures. D’abord parce qu’elles fonctionnent dans un TDP assez faible de 15 à 30 watts parfaitement adapté aux besoins de la marque. Mais également parce qu’ils prennent bien en charge une connectique USB4 indispensable au côté modulaire du concept. Sans connectique de ce type il était impossible à Framework de les intégrer dans ses machines.

Elles apporteront aux machines à la fois la robustesse de leurs cœurs Zen 4 mais également les possibilités graphiques avancées de leur puce RDNA 3 Radeon. De quoi composer des engins robustes et performants pour tous type de tâches.

Annoncés en précommande, ces engins sont donc proposés en parallèle des versions Intel déjà présentes sur le site. On retrouvera plusieurs modèles toujours basés sur le même principe. Le premier est un portable prêt à l’emploi, classiquement proposé sous Windows. Les ventes ont d’ores et déjà bien fonctionné car les deux premières séries de machines anticipées sont déjà toutes réservées. Il faudra compter sur le troisième lot mis en production pour pouvoir l’obtenir. La disponibilité est annoncée pour la fin de l’année. Les machines sont disponible en version « nue ». Un mot qui a du sens chez Framework puisque ces engins sont non seulement dépourvus de mémoire, de stockage et de système mais qu’il faut également les équiper de la connectique modulaire de son choix. 

De nombreux bidouilleurs se sont également emparés de ce format de carte mère spécifique pour construire des stations diverses et variées. Les performances de ces nouvelles versions et leurs capacités multimédia vont probablement les séduire. On se souvient du Framedeck, du Mainboard Terminal, du Penkesu Computer. Plus récemment Cooler Master a également proposé un boitier adapté à ces cartes spécifiques pour construire son propre MiniPC. Une solution parfaite pour intégrer une carte plus anciennes et proposer à son portable la dernière née de la marque.

Le Framework Laptop débarquera bientôt sous Ryzen 7040U © MiniMachines.net. 2023.

Mainboard Case : un boitier pour Framework signé Cooler Master

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On a vu que les cartes mères de la société Framework étaient prisées par les moddeurs pour intégrer des minimachines dans des formats particuliers. Au fil des mois, ce sont de multiples machines très originales qui sont apparues équipées de ces cartes : Le Framedeck, Le Mainboard Terminal, un MiniPC Tout en un ou le pseudo-netbook Penkesu Computer. On a même découvert une de ces cartes intégrée dans un format tablette.


L’idée de Cooler Master avec son châssis sobrement appelé « Mainboard Case », c’est de proposer un support prêt à l’emploi pour enfermer les cartes mères de portables que la société Framework vend en direct. Vous pourrez ainsi soit acheter une carte neuve pour un projet, soit en acheter une recyclée ou, enfin, directement exploiter une carte extraite de votre PC parce que vous l’avez remplacée par une nouvelle au lieu de la laisser trainer sur une étagère.

Annoncé à 39$, le petit boitier ultraplat est spécifiquement prévu pour le format particulier de cette carte. Il mesure 29.7 cm de large pour 13.3 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. De quoi glisser le MiniPC facilement sur un bureau de manière très discrète. Il est également pensé pour être fixé au dos d’un écran pour le voir carrément disparaitre de votre vue.

Le petit boitier a été pensé en collaboration avec Framework, il propose le même système de connecteurs amovibles sur mesure. Avec 4 emplacements de ce type, il permettra de positionner les ports dont vous avez besoin facilement et dans le sens que vous souhaitez. Le boitier offre toutes les aérations nécessaires  la ventilation embarquée et propose un espace suffisant pour l’ajout éventuel d’une carte Wi-Fi M.2 2230 de votre choix. 

Si je préfère l’ingéniosité et la créativité des moddeurs en terme de recyclage de ces cartes mères, il faut bien avouer que Cooler Master mâche ici grandement le travail pour un utilisateur qui ne voudrait pas spécialement passer le temps nécessaire à des créations plus poussées. Ainsi les propriétaires de Framework de première génération sous processeur Intel de 11e Gen pourront passer aux futures cartes de 13e Gen ou sous AMD Ryzen 7040 et recycler leur ancien matériel en quelques tours de vis.

Le travail  autour de ce Mainboard Case est évidemment intéressant. Parce que le fait qu’un constructeur de grande marque s’intéresse à ce type de produit est un très bon signal au marché. Pour rappel, rien n’interdit à un fabricant de carte mère de proposer dès demain des solutions compatibles avec le format proposé par Framework, au contraire. Un industriel pourrait très bien débarquer avec une carte compatible qui viendrait se glisser dans ces portables. Un autre pourrait proposer des batteries, des châssis ou des claviers amovibles. Le système modulaire a été pensé pour cela, créer un nouveau format plus ouvert permettant aux utilisateurs de maintenir plus facilement leur matériel.

Cooler Master est à applaudir pour cette initiative. La marque se montre assez curieuse en général avec ces nouveautés, elle n’a pas hésité à proposer sa vision d’un boitier de Raspberry Pi par exemple.

Mainboard Case : un boitier pour Framework signé Cooler Master © MiniMachines.net. 2023.

Framework Laptop 16 : un portable modulaire au format 16 pouces

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L’idée de Framework est de proposer des machines modulaires. Depuis 2021 la marque a mis sur le marché différentes machines qui proposent une connectique fonctionnant par assemblage de petits blocs mais également un système de composants internes accessibles et interchangeables.

Pour 2023, la marque a décidé de voir les choses en plus grand avec un format de 16 pouces. Le premier modèle de Framework était un  13.5 pouces et ce changement est donc assez intéressant. Le Framework Laptop 16 sera disponible un peu plus tard dans l’année et apporte quelques nouveautés supplémentaires en plus de sa plus grande diagonale. Il pourra par exemple accueillir un circuit graphique externe ou vous laisser choisir des extensions suivant vos besoins.

Le châssis métallique propose un espace assez large mais qui reste fin, l’engin profite de sa grande diagonale pour proposer six modules USB 4.0 qui viendront accueillir les éléments de votre choix. Le 13.5″ n’en proposait que quatre, la place dégagée par l’écran de plus grande taille a donc été optimisée.

Un module sur le Framework 13.5″

On retrouvera donc ces fameux modules qui se glissent sous la coque de l’appareil mais avec des options un peu différentes. On pourra ajouter des ports USB, du HDMI et du DisplayPort, des connecteurs audio et de l’Ethernet suivant ses besoins. Il existe même désormais une extension de ce type permettant d’ajouter un stockage SSD supplémentaire.

A noter, une autre différence technique entre les modèles de 13.5 pouces et le Framework Laptop 16, le port jack audio n’est plus en dur sur la machine mais bien présent uniquement en format modulaire. Ainsi, si vous n’utilisez plus de casque ou d’enceinte filaire mais uniquement du Bluetooth, vous pourrez vous passer de ce port. A l’inverse, si vous voulez avoir deux, trois ou même six ports jack pour un usage particulier – travail sur le son, cours de langue, prothésiste audio – vous aurez le loisir de configurer votre machine en ce sens.

Autre grosse nouveauté de ce modèle, une baie d’extension permettant d’ajouter un module graphique sur l’arrière de l’appareil. Là où les ancêtres des portables actuels avaient  l’habitude de positionner leur batterie. Cette extension optionnelle a été pensée pour le long terme. Avec un module pouvant être modifié en longueur comme en  épaisseur afin de s’adapter à différents besoins techniques. Seul le connecteur sera conservé pour proposer un raccordement à la machine. Ainsi, avec un module plus épais ou plus profond, il sera possible d’ajouter un circuit graphique externe même si celui-ci gagne en embonpoint dans le futur. La seule question qui me préoccupe est liée à la consommation de ces circuits qui va crescendo. On ne sait pas si le Framework Laptop 16 sera apte à fournir assez d’énergie aux circuits les plus gourmands.

L’idée générale est de poursuivre dans une vision d’un ordinateur exploitable à long terme, vision qui me pose quelques problèmes au demeurant parce que ce ne sont pas forcément les composants internes qui souffrent le plus du passage du temps aujourd’hui. Avec une carte mère intégrée qui peut être remplacée et un circuit graphique évolutif, la proposition peut effectivement sauter plusieurs générations de composants avant d’être mise à jour pour une formule plus actuelle. A noter que la marque propose des produits documentés et que si sa formule fonctionne, rien n’empêche des particuliers comme des professionnels de fabriquer des extensions compatibles. Si j’imagine assez mal un particulier proposer un boitier d’extension graphique externe, il est possible de voir débarquer des stations d’accueil à ce format dans le futur. 

Autre élément intéressant, le module externe peut fonctionner de manière indépendante du portable. Comme une solution – certes un peu bizarre – d’extension à un MiniPC, par exemple. En connectant le module à votre minimachine, vous pourrez ajouter ses capacités graphiques à votre PC de bureau. Mieux, la connectique PCIe X8 utilisée pour connecter le module gratuit n’est pas limitée à cet usage graphique. Vous pouvez imaginer beaucoup d’autres usages. Du stockage par exemple, chose qu’a fait Framework en proposant une interface SSD pour glisser deux format M.2 2280 dans une extension permettant d’ajouter jusqu’à 16 To au Framework Laptop 16 ! On peut imaginer d’autres formules comme des cartes son de studio, des modules de capture vidéo, des capteurs variés, des solutions de calcul dédié à l’IA, des lecteurs de cartes, des modules numériques pour des instruments de mesure électronique ou même, tout bêtement, une batterie supplémentaire. Le format comme la connectique sont ouverts à l’expérimentation.

La société ne s’est pas arrêtée là et il semble que le brainstorming fait autour de ce nouveau modèle ait été des plus complets. On retrouve ainsi une interface d’entrée tout aussi modulaire que le reste. Le clavier est modulaire et on pourra donc passer un Framework QWERTY en AZERTY ou même imaginer un modèle ortholinéaire1…  mais il est possible de choisir d’ajouter un pavé numérique et de retirer une des deux enceintes situées en façade. Il est également possible de positionner le pavé numérique de chaque côté du clavier. Mais le format de connexion étant également ouvert, on pourra également imaginer des interfaces de son choix. Un petit module de potentiomètres à glissières, des boutons programmables, des touches chiclets supplémentaires, tout est imaginable. Un module de signature sous la forme d’une petite tablette tactile ? Un écran supplémentaire ? Une interface métier ? Tout est envisageable tant que cela n’empêche pas le clavier de se fermer.

Il est même possible de remplacer le clavier par une palette graphique par exemple, tous les modules étant Open Source et bien documentés, il ne tient qu’aux constructeurs de se pencher vers le projet pour proposer leurs formules. Evidemment, cela a un côté utopique parce qu’on n’imagine pas forcément un géant du marché de la tablette graphique commercialiser une formule adaptée à un petit portable modulaire. Mais sait-on jamais ? Si un plus petit acteur voulait tenter l’aventure ? Tout dépendra du volume des ventes de la machine. Framework pour sa part proposera des claviers dans plusieurs langues avec des options de rétro éclairage classiques ou RGB. La marque se base sur un Raspberry Pi RP2040 pour piloter cet élément et documente précisément son firmware afin que particuliers comme professionnels puissent développer dessus. 

Le Framework Laptop 16 est attendu d’ici quelques mois à un tarif pour le moment encore inconnu

Pour en savoir plus sur  l’univers de la marque Framework.

Framework Laptop 16 : un portable modulaire au format 16 pouces © MiniMachines.net. 2023.

Avec Phoenix 2, AMD s’intéresserait aux processeurs hybrides

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ARM a lancé la technologie big.LITTLE sur ses SoC avec beaucoup de succès il y a plusieurs années. L’idée de mélanger des cœurs rapides et gourmands avec d’autres plus lents mais également beaucoup moins énergivores est évidemment géniale. Cela permet de proposer de bonnes performances tout en ménageant l’autonomie des systèmes. Cette idée a depuis été reprise par Intel qui a lancé depuis des processeurs avec une technologie équivalente. Avec Phoenix 2, elle serait en passe de débarquer chez AMD.

Un mélange de cœurs Performants et d’autres plus Efficients qui combinent en réalité des architectures différentes, au sein de la même puce grâce à la technologie Foveros. Ces solutions que l’on découvre depuis la 12e Gen d’Intel permet de proposer des processeurs pouvant alterner de belles performances et une consommation très faible suivant les moments et les usages.

Parce qu’elle est logique, cette idée de mélanger les cœurs semble commencer à intéresser AMD. La marque serait également en train de concevoir ce type de produits. Son approche est différente de celle d’Intel parce qu’AMD revient de loin. Si le concepteur de processeurs est en bonne forme aujourd’hui, la période d’avant Ryzen a été une longue traversée du désert. En 2020, AMD indiquait ne pas vouloir proposer de puces hybrides tout en estimant leur intérêt à leur juste valeur. Il fallait voir cette annonce comme une évolution logique. La reconquête en parts de marché pour AMD signifiait un appui immodéré sur les performances de ses puces, notamment sur le segment de bureau, peut être au détriment des solutions les plus économes en terme d’énergie. L’idée d’un mix de cœur n’avait pas forcément de sens dans cette optique alors.

Les choses ont changé depuis, AMD a regagné du terrain et notamment sur des segments intéressants comme le mobile et l’ultra mobilité. Une création sur mesure comme la puce qui équipe les Steam Deck montre que la marque sait adapter son offre à différents paysages informatiques. Et il est peut être temps de se plonger vers une solution hybride pour préparer le futur de sa gamme mobile.

Les dernières informations concernant un Phoenix 2 faisaient état de quatre cœurs Zen 4 classiques associés à un RDNA 3 sur 8 cœurs. Il est possible que la gamme soit un peu plus large que cela et qu’elle fasse éventuellement appel à une architecture hybride. Il est également possible que cette puce de laboratoire ne soit, pour le moment, rien d’autre qu’une expérimentation pour préparer une futur plus lointain.

C’est, si l’on en croit les investigations d’un certain  @InstLatX64 sur Twitter qui est allé farfouiller dans le contenu de la base de données de MilkyWay@Home et qui a découvert l’existence de puces de laboratoire signées AMD mélangeant deux architectures. Ce processeur, au nom de code Phoenix 2, proposerait deux cœurs Zen 4 à hautes performances et 4 cœurs Zen 4c moins rapides mais également moins énergivores. Un total de 12 cœurs logiques en multithreading et une possible exploitation d’une architecture du type big.LITTLE.

La puce Phoenix 2 est listée comme ayant 1 Mo de mémoire cache seulement, un chiffre peu réaliste qui suppose en réalité que l’application en ligne n’est pas parvenue à lire le montant exact de mémoire cache embarquée. Pas mal de rumeurs semblent circuler autour de ces puces hybrides chez AMD et ce Phoenix 2 semblerait donc proposer deux cœurs « Big » en Zen 4 classique avec 2 Mo de cache L2 et 4 Mo de cache L3 ainsi que quatre cœurs Zen 4c dans le rôle des « Little » avec 4 Mo de cache L2 et autant de L3. La partie graphique associée étant basée sur un circuit RDNA 3. L’ensemble piloterait de la mémoire vive de type DDR5 ou LPDDR5x.

Cela répondrait sans doute à pas mal de besoins et fournirait à AMD une solution pour lutter plus qu’efficacement contre les puces Alder Lake-N d’Intel tout en préparant une alternative à Mendocino. Difficile de voir le niveau de performances dégagée par ces processeurs tout comme il est impossible d’évaluer réellement leur TDP. Mais avec ce type de configuration Phoenix 2, AMD a les moyens de construire un processeur à la fois performant, capable de belles prouesses en travail graphique et pouvant proposer une belle autonomie aux utilisateurs.

Source : Tom’s Hardware

Avec Phoenix 2, AMD s’intéresserait aux processeurs hybrides © MiniMachines.net. 2023.

Ace Magician T8 Pro : Double Ethernet et triple HDMI (MAJ – de 140€)

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L’engin est à 139.74€ aujourd’hui en version 8/256 Go sous Windows 11 Pro sur Amazon.

Le Ace Magician T8 Pro a pour lui une connectique assez riche dans un encombrement très faible. L’engin propose un châssis de 8.94 cm de large sur autant de profondeur pour 4.35 cm d’épaisseur. 

Un espace très contenu mais suffisant pour proposer un processeur Intel Jasper Lake Celeron N5095. Une puce 4 cœurs capable de grimper à 2.9 GHz et disposant de 4 Mo de cache et d’un circuit graphique Intel UHD avec 16 EU. Une puce proposant un TDP de 15 watts refroidie activement avec un ventilateur placé au dessus du châssis.

La mémoire vive embarquée est soudée à la carte mère et ne pourra donc pas évoluer. Le Ace Magician T8 Pro propose 8 Go de DDR4. La partie stockage est, quant à elle, montée sur un M.2 2242 NVMe accessible, l’engin est livré par défaut avec 256 Go de capacité globale. Amputée des giga-octets nécessaires pour l’installation du Windows 11 Pro livré.

La connectique est assez intéressante puisque le MiniPC propose des éléments assez complets. En façade, trois ports USB 3.0 Type-A sont visibles tandis que  que sur le côté pas moins de trois sorties vidéo HDMI . De quoi piloter de multiples usages. Un poste de travail double écran, une solution d’affichage numérique ou une solution mixte proposant un affichage informatique et un écran de télévision et/ou un vidéo projecteur. Autre surprise, la présence d’un double port Ethernet à l’arrière de l’engin.

Deux ports en Gigabit qui rendent la machine compatible avec des usages réseau avancés. Avec des fonctions Wake-On-Lan, RTC et la possibilité de redémarrer automatiquement après une coupure de courant, les usages domotiques ou serveur de ce petit boitier sont assez larges également.  

On retrouve en plus un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 pour une connexion sans fil. Le reste de la connectique fait état d’une alimentation 12 volts, d’un Jack audio combo 3.5 mm et d’un Antivol type Kensington Lock.

Le Ace Magician T8 Pro est compatible avec une accroche VESA, il est livré avec un accessoire permettant cet usage ou peut se positionner de manière classique. De quoi construire une machine sans grande prétention de calcul lourd mais apte à remplir bien des tâches. Le MiniPC est proposé aujourd’hui à 139.74€ sur Amazon dans cette version 8/256 Go. Les lecteurs les plus assidus auront reconnu un clone du Gateway T8-Pro que je vous présentais en novembre 2022. A la différence que le Gateway était proposé alors à plus de 170€ en version 8/128 Go avec une importation depuis la Chine. 

Ace Magician T8 Pro : Double Ethernet et triple HDMI (MAJ – de 140€) © MiniMachines.net. 2023.

AceMagician AMR5 : Un MiniPC Ryzen 5 5600U déjà-vu

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Avec AceMagician AMR5, on retrouve un MiniPC que l’on connait déjà assez bien. Il  a été aperçu en mai 2022 sous la marque Chatreey et en juillet 2022 sous les couleurs de T-Bao. Depuis, aucun changement notable techniquement parlant. On retrouve exactement le même MiniPC avec les mêmes fonctionnalités.

Le AceMagician AMR5 reprend même le nom de modèle que le Chatreey et ne se distingue en rien de son jumeau si ce n’est par son tarif. Pas mal d’eau a coulé sous les ponts depuis la sortie de ce MiniPC l’année dernière et les prix ont donc évolué dans le bon sens. Si le Chatreey AMR5 était annoncé à 480€ dans sa version barebone en importation sur AliExpress en mai dernier. Le AceMagician AMR5 est aujourd’hui disponible sur Amazon à 398.55€ en version 16/512 Go.

Pour le reste c’est la même machine. On constate encore une fois que toute une galaxie de marques « noname » utilisent des designs identiques. Elles proposent parfois de subtiles nuances de mémoire vive ou de stockage et changent un peu leur manière de présenter les choses mais ne sont que des intermédiaires de constructeurs de PC en « marque blanche. » Ici le gros intérêt de l’engin vient donc de la distribution directe en France par Amazon et un prix en forte baisse depuis la première présentation de cet engin.

On retrouve donc un châssis identique avec la puce AMD  Zen3 sur 6 cœurs et 12 threads accompagnée par un circuit graphique Radeon Vega 7. Cette puce est « pilotée » par une molette située sur la face avant qui permet de régler sa fréquence sur trois modes. Une idée pas idiote qui permet d’agir directement sur le TDP de la machine afin de mieux la dompter. Un premier mode classique permet d’utiliser la machine avec une consommation moyenne et sera parfait pour les usages du quotidien. Cela génèrera une ventilation classique et fournira des performances suffisantes pour piloter tout type d’usages. Un mode plus silencieux sera parfait pour une exploitation légère comme le lecture de musique ou de film voir l’écriture de longs textes ou tout simplement relever ses emails. Ce mode baissera la consommation du processeur à son minimum. Enfin le mode performance poussera le TDP à son maximum pour pouvoir lancer des tâches plus lourdes ou pour jouer.

La puce d’AMD est prévue par défaut pour ces usages mais son fonctionnement est habituellement lié à l’alimentation de la machine. Construit pour des solutions mobiles, le processeur de ce AceMagician AMR5 va réagir en fonction de sa batterie. En usage normal, elle naviguera entre le mode économie d’énergie et le mode équilibre. Quand la batterie approchera de la fin elle basculera automatiquement sur le mode le moins gourmand. Et une fois connectée sur secteur, elle offrira la possibilité de pousser la puissance de la puce sur le mode performance. Ici le constructeur a donc remplacé ces évènements liés à l’autonomie de l’engin par un mécanisme lié à cette molette.

Le fait d’utiliser un processeur de ce type à son maximum de capacité ne veut pas dire pour autant que l’engin sera très bruyant. Les retours que j’ai eu concernant cette machine sont plutôt encourageants. L’engin est assez bien refroidi par un système de caloducs et une ventilation qui le traverse de sa base vers l’arrière. 

Le MiniPC est également assez bien épaulé en composants avec la présence de deux slots SoDIMM de mémoire vive DDR4 en double canal pour un maximum de 64 Go de RAM. La partie stockage est assurée par un SSD M.2 2280 NVMe PCIe X4 et un second port M.2 2280 NVMe libre est également accessible.

Le tout est directement remplaçable en ôtant le capot du MiniPC qui est accroché par simple magnétisme. Le AcerMagician AMR5 mesure 15.61 cm de haut et 13.92 cm de profondeur pour 7.18 cm de large à sa base.

On retrouve évidemment une connectique identique avec sur la face avant un Jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C proposant le support de la vidéo DisplayPort. Sur la partie arrière le MiniPC propose deux USB 3.0 Type-A, un DisplayPort, un HDMI et un Ethernet Gigabit. En tout l’engin peut donc contrôler trois affichages en exploitant le DisplayPort de sa prise USB Type-C. Un module interne propose à la fois du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.1. Des fonctions réseau avancées sont disponibles comme le boot PXE, le démarrage à heure fixe et le redémarrage automatique en cas de coupure de courant. Des réglages spécifiques sont disponibles dans le BIOS du MiniPC pour les exploiter.

L’engin conserve un design assez original avec cette proposition en hauteur et aura moins de possibilités de se cacher qu’un MiniPC plus traditionnel. La présence d’un ensemble de LEDs colorées sur le côté permettant de transformer votre bureau en boite de nuit. Un logiciel offre la possibilité de contrôler ces LEDs. Soit de les éteindre, soit de les faire réagir en fonctions de différents schémas actifs.

A 398.55€ et équipé de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage et fourni avec une licence de Windows 11 Pro, le AceMAgician est désormais plus séduisant que les premières versions que l’on a pu croiser de la même machine. La version Barebone du Chatreey a bien baissé cependant, de 480€ à son lancement elle a dégringolé à 370€ en importation aujourd’hui. Une solution qui peut être plus intéressante si vous avez de la mémoire vive et un stockage à recycler.

AceMagician AMR5 : Un MiniPC Ryzen 5 5600U déjà-vu © MiniMachines.net. 2023.

Topton propose un Intel N100 dans un nouveau MiniPC noname

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Topton n’est pas le premier à proposer un MiniPC sous Intel N100, un des nouveaux processeurs Alder Lake-N lancé par Intel au CES 2023 et censé remplacer les Celeron et Pentium. On a déjà pu apercevoir cette solution dans une minimachine signée Morefine dès le mois de janvier dernier.

Topton, pas plus que Morefine, ne fabrique ces machines. Ils achètent des solutions clé en main chez divers fabricants et collent leur logo dessus. La présence de ces MiniPC sous Intel N100 signifie donc que ces fabricants ont désormais au catalogue ces puces et que la production de ces modèles a ou va pouvoir commencer. Nous  devrions donc être envahis de solutions N100 noname (et probablement N50, N95, N97 et N200) dans les semaines ou les mois à venir.

Ce nouveau Topton est présenté comme une solution très abordable et c’est vrai que son prix de base de 182.78€ à l’heure où j’écris ces ligne en fait un produit particulièrement attrayant financièrement. Le Morefine M9 a été annoncé à plus de 220€ en version Barebone, sans mémoire, système ni stockage. Avec ses 8 Go de LPDDR5-4800, le Topton détient donc la palme du MiniPC de cette gamme le moins cher du moment.

Aparté : A noter d’ailleurs un élément important de la commercialisation de ce type de produit. Le pourquoi des constructeurs comme Morefine envoient très rapidement des machines aux vidéastes sur Youtube. Avant même d’avoir des exemplaires réellement en quantité et en stock. Le fait de proposer un engin en avance assure des ventes garanties avec un prix avantageux… pour eux. Même si le produit a une disponibilité plus ou moins hasardeuse derrière. Combien de ventes générées avec une simple vidéo de test sur un produit qui sera jugé comme beaucoup trop cher quelques semaines plus tard ? Passer de 220€ sans mémoire ni stockage le 10 février à 180€ avec 8 Go de mémoire vive LPDDR5 le 2 mars c’est une sacrée décote. A vrai dire, si on en juge par les tarifs demandés par Topton, son MiniPC N100 est disponible en version 8Go/512Go pour 219.28€. Le Morefine M9 est proposé à 205$ HT en version barebone. Ce qui nous fait 131€ TTC sans les éventuels frais liés au dédouanement… 8 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage pour 20€ moins cher donc. Vous comprenez tout l’intérêt pour Morefine d’être réactif avec son M9 ? La marque met la différence dans sa poche. Savoir attendre qu’un produit se répande chez la concurrence avant de réagir est indispensable pour bien acheter sur ce marché particulier…

Pour en revenir au MiniPC de Topton, c’est une solution très classique et très très noname. Pas de marque sur la coque, pas de logo ou de sticker Intel. Même pas de nom véritable. On est sur du produit en marque blanche sorti d’usine sans grand ménagement. C’est en général un signe d’une production assez courte dans la durée. Les marques préférant alors ne pas dépenser trop d’argent en « marketing » mais jouant sur le tarif. Cela vient souvent d’une volonté de contrefeu concurrentiel sur un segment, pour ne pas laisser une autre marque s’installer seule dans un segment et rafler la mise en attendant que son propre produit soit prêt. C’est également l’assurance d’une absence totale de suivi du produit que ce soit en terme de pilotes ou de conseils techniques. 

A son bord, on retrouve donc une puce Intel N100 épaulée par 8 Go de mémoire vive. Le fait que cela soit l’unique option disponible pour la RAM me laisse penser qu’ils s’agit d’un module soudé de LPDDR5-4800 de 8Go et qu’il ne sera pas possible de le faire évoluer. Pour rappel, les puces Intel Alder Lake-N ne prennent pas en charge la mémoire double canal. Aucune chance d’avoir un slot SoDIMM en plus de la mémoire présente sur la carte mère.

Le stockage st confié à un SSD M.2 2280 qui semble être en SATA 3.0 associé à un emplacement 2.5″ au même format. Il sera donc possible d’étendre facilement le stockage par défaut de la machine, voir de recycler un vieux SSD ou HDD de portable dans le châssis.

La connectique est assez complète même si sa disposition n’est pas optimale à mon sens. En façade, un Jack audio combo 3.5 mm et pas moins de quatre ports USB Type-A et un seul en USB 3.0. C’est peu et c’est idiot niveau placement. Idiot parce que cela veut dire que la seule possibilité  de connecter une clé USB ou un appareil photo afin de profiter de débits rapides sera une seule et unique prise USB 3.0. Mais surtout cela veut dire que le clavier, la souris  et l’éventuelle webcam que vous voudrez laisser à demeure sur le MiniPC laisseront en permanence trainer des câbles en façade. A moins de fixer l’engin en VESA on n’échappera donc pas au classique effet « pieuvre » avec des connecteurs partant de chaque côté de l’engin. 

A l’arrière, on découvre les quatre autres bras du céphalopode avec deux sorties vidéos  en HDMI 2.0 et DisplayPort ainsi que deux connecteurs Ethernet Gigabit. Le fait de disposer ainsi les connecteurs permet de faire des économies en positionnant l’ensemble des ports sur un seul côté de la carte mère. Mais c’est assez peu pratique et esthétique à l’usage. A noter que bien qu’étant invisible sur les images, le Topton est censé embarquer un lecteur de cartes MicroSD. Il propose également un port Antivol type Kensington Lock.

A l’intérieur de l’engin, on retrouvera également un module Wi-Fi5 et et du Bluetooth 4.2. La marque promet que les 4 cœurs du N100 développant 6 watts de TDP seront refroidis de manière silencieuse par un ventilateur auto régulé. Ce n’est pas la tâche la plus difficile et je veux bien les croire sur ce poste.

Que conclure ? Pas grand chose si ce n’est que ce MiniPC est probablement encore en cours d’assemblage. La date de livraison estimée est au premier mai prochain, dans deux mois, si tout va bien. Cela veut dire que les engins ne sont pas encore entrés en production de masse. D’ici la fin de la production, Topton aura peut être un autre MiniPC à sa marque à vous proposer. Des concurrents seront probablement disponibles et des concurrents sous AMD Mendocino seront peut être apparus… Ne vous précipitez donc pas tête baissée sur ces nouveautés. Rappelez vous toujours que ceux qui vous conseillent ces machines sans le recul nécessaire de leur usage réel en insistant avant tout sur leur tarif « prometteur » ne sont pas ceux qui vont s’en servir au quotidien. Ce Topton est un cas d’école dans le genre. Il n’est pas disponible réellement, il sera probablement produit uniquement sur une courte période et on ne sait rien de ses capacités réelles. D’ici la réception du produit en mai il peut se passer tellement de choses que le conseiller à l’achat n’est pas une bonne idée.

Source : AndroidPC.es

Topton propose un Intel N100 dans un nouveau MiniPC noname © MiniMachines.net. 2023.

Dans les entrailles du MiniPC JX1 sous Celeron N5105 à 150€

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Ali a été un des acheteurs du MiniPC JX1 et, pour faire suite à ma demande d’information, il a publié des photos de la carte mère. De quoi répondre à plusieurs questions autour de son format particulier et de ses composants internes.

Pour résumer rapidement les caractéristiques de ce MiniPC JX1, il s’agit d’une solution construite autour d’un Celeron N5105 d’Intel associé à 8 Go de mémoire vive DDR4 soudée directement à la carte mère et un stockage allant de 128 Go à 256 Go suivant les modèles. Pour en savoir plus sur la machine, vous pouvez lire ce billet qui en fait le détail.

Le prix de ce MiniPC étant très bas, il faut quand même compter le processeur, la mémoire vive, le stockage, le module Wi-Fi et tout le reste de l’équipement dans l’équation plus l’alimentation, le bloc secteur et la licence de Windows 11. De nombreuses questions ont été posées sur le matériel embarqué. Une interrogation sur les possibilités de l’ensemble et en particulier sur la présence d’un ou deux ports M.2 2280 ont également été soulevées dès la publication du premier billet. Le MiniPC JX1 étant semblable à d’autres machines plus connues et plus chères, proposant des options non listées sur la page du vendeur. Les  photos d’Ali vont permettre de débroussailler pas mal de questions et d’émettre quelques hypothèses.

Premier constat à en juger pas la boite ci-dessus, il s’agit bien d’un produit noname pur et dur. Boite en carton blanc, sans marque ni indication. Quand on voit le tarif demandé par le vendeur, moins de 150€ le Mini complet, on est évidemment peu surpris de constater que peu d’efforts ont été faits dans ce sens. Ce n’est pas vraiment un souci d’ailleurs. Mais cela montre bien que le MiniPC JX1 n’est pas le travail d’une marque. Le design de ce MiniPC est disponible sur commande et peut être obtenu par tout un chacun auprès du fabricant qui collera le logo de votre choix dessus. Un revendeur lambda pourrait le proposer à son tour mais aurait sans doute envie de gonfler son tarif.

Toujours dans ce souci d’économie, on découvre un manuel d’utilisation en ligne. Le petit papier pointe vers une adresse qui détaille quelques informations autour de la machine. Un câble d’alimentation USB Type-C – bien épais est livré tandis que la machine est enfermée dans une protection en mousse classique.

On remarque au passage la grille métallique qui compose le dessus de la machine et qui laisse entrevoir sa ventilation.

Le chargeur est… compact. Il s’agit d’une solution USB classique capable de délivrer plusieurs tensions. 5V/3A, 9V/3A, 12V/2.5A, 15V/2A ou 20V/1.5A. L’électronique de ce petite chargeur s’adaptera aux besoins de la machine à alimenter comme le veut le protocole de chargement de l’USB Type-C. Cela en fait un bon chargeur de voyage et permet également d’alimenter le MiniPC JX1 avec un autre chargeur en cas de besoin. La machine a besoin de 12V/2.5A pour fonctionner.

Particularité de cette minimachine, sa face avant qui ne présente absolument aucune connectique mais juste un bouton de démarrage. On y reviendra plus bas.

Tous les ports se trouvent au dos de l’engin. C’est sobre mais suffisant pour un usage classique. Un port Ethernet Gigabit, un Jack audio combo 3.5 mm, un USB Type-C proposant une sortie vidéo DisplayPort, une sortie HDMI et trois ports USB 3.0 Type-A.

Sous le châssis, on remarque trois éléments. D’abord la trappe d’accès au stockage est très large, ce qui est de bon augure. Ensuite la présence de supports de VIS permettant une accroche de la machine à un système VESA. Enfin, l’absence de vis permettant l’ouverture de la machine. En réalité elles sont cachées sous les patins antidérapants que l’on voit aux quatre coins de l’engin.

Sous la trappe, on découvre le SSD de 256 Go SATA de cette version. A côté, un second port M.2 2280 SATA est disponible comme espéré. On pourra donc étendre les capacités de stockage de la machine en cas de besoin.

En ôtant le plastique du châssis, on découvre la carte mère très simple du dispositif. Plusieurs éléments notables comme la présence d’un connecteur « Speaker » non exploité sur le côté gauche de la machine qui doit délivrer un signal stéréo classique sur 4 broches. Un port de « Debug » en bas à gauche, la pile du BIOS et la présence d’un module réseau sans fil soudé directement à la carte mère. 

Il s’agit d’un module 61852BE de cdtech.cn. Une solution classique du monde noname qui fonctionne en WiFi6 et Bluetooth 5.2. Deux antennes partent de la carte vers le reste du châssis pour une meilleure distribution du signal. Il serait donc envisageable de les changer pour des solutions externes en cas de besoin.

Sur le dessus de la carte, on peut apercevoir un autre connecteur laissé à l’abandon. Il s’agit d’une connexion écran proposée directement par la carte mère. Un élément qui laisse à penser que la carte pouvait être destinée à une intégration dans un écran de type All-In-One. Cela expliquerait le choix d’une connectique orientée vers un seul côté, le dessous de l’engin, et l’accès aux SSD par une trappe arrière. Le connecteur vers des haut-parleurs intégrés à l’écran et, comme on ne le voit pas sur cette image, la présence d’un connecteur pour le bouton de démarrage monté sur l’autre côté de la carte.

En retirant la carte mère du châssis, on peut voir ce petit connecteur pour le bouton d’alimentation, les antennes Wi-Fi et le dispositif de refroidissement de la machine. On remarque également que la grille métallique visible sur le dessus de la machine est renforcée par du plastique. Les aérations visibles viennent coiffer les ouvertures nécessaires à la circulation d’air.

Les 10 watts de TDP dégagés par le Celeron N5105 sont activement refroidis par une solution mixte classique de portable. On retrouve un ventilateur ultra plat alimenté et piloté par 4 fils ce qui laisse supposer une gestion de sa vitesse de rotation suivant la chaleur dégagée par le processeur. On devine également la présence d’un dissipateur qui vient coiffer le processeur réalisé en cuivre au vu des attaches présentes sur la carte mère.

Par dessus on constate la présence d’une solution composée d’ailettes en aluminium assez fines qui vont augmenter la surface de dissipation de la chaleur. Surface qui sera ventilée activement pour les refroidir.

A bien y regarder on constate d’ailleurs que le châssis supérieur propose une ouverture adaptée à ce système puisqu’elle propose une redirection de la ventilation vers la grille en créant une sorte de cage entre la sortie des ailettes et le reste du boitier. L’idée est d’éviter que la chaleur ne se disperse dans le rester de la machine et ne la réchauffe inutilement.

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On découvre enfin des images du BIOS AMI du MiniPC JX1. Rien d’extravagant mais une solution assez détaillée et complète qui confirme la présence du Celeron N5105.

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Plus intéressant, ces écrans qui détaillent la gestion de la régulation thermique de l’engin. Les réglages semblent assez fins et on peut adapter plusieurs éléments suivant ses usages pour éviter de déployer toute la vitesse du ventilateur au moindre mouvement de souris.

Dans l’ensemble la construction de ce MiniPC JX1 n’a rien d’extraordinaire. Cela ressemble au recyclage d’une carte mère générique ou cela a peut être été construit pour pouvoir équiper divers appareils dès le départ. A moins de 150€ en version 8/128 Go cela me emble plutôt un bon plan. Pour qui cherche un MiniPC à tout faire. A moins de 180€ en version 8/256Go c’est également une solution assez complète. La machine peut aussi bien servir a piloter un système domotique qu’un serveur de fichiers, devenir un lecteur multimédia et saura sans problème se transformer en ordinateur familial.

MiniPC JX1 Celeron N5105 8/128 Go + Windows 11 à 148€ chez Geekbyuing avec le code NNNFRSOLDEJX1.

MiniPC JX1 Celeron N5105 8/256 Go + Windows 11 à 179€ chez Geekbyuing avec le code NNNFRSOLDEPC.

Encore un grand merci à Ali pour toutes ses photos !

Dans les entrailles du MiniPC JX1 sous Celeron N5105 à 150€ © MiniMachines.net. 2023.

MiniPC KC12 : les puces Alder Lake-P à la rencontre du noname

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Un plus large que d’habitude avec 15.8 cm, d’une profondeur plus standard en 12.5 cm et épais de 4.9 cm, le MiniPC KC12 n’est pas la minimachine la plus discrète qui soit. Ce qui en fait tout l’intérêt est son équipement technique avec, en particulier, l’emploi de puces Intel Core i5-1240P et Core i7-1260P.

Le KC12 de base est ainsi commercialisé en importation à 483€ en version Core i5 et 536€en version Core i7. Pour ces tarifs TTC et sans frais de port, vous aurez des modèles de type barebones vendus sans mémoire vive, stockage ni système. Des modèles sous Windows 11 Pro pouvant aller jusqu’en 64 Go de DDR4 et 2 To de SSD sont également disponibles. Un modèle Core i5-1240P en 16/500Go est ainsi proposé à 620€.

A bord de cet engin, on retrouve un vaste panel de possibilités. A commencer par un double slot SoDIMM acceptant de la DDDR4-3200 pour monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive. Mais également un port M.2 2280 NVMe PCIeGen4 pour un premier stockage complémenté par un M.2 2280 en format SATA 3.0 plus classique. Enfin une baie d’extension 2.5″ SATA 3.0 est également disponible. Un ensemble permettant de monter trois unités de stockage donc, pour des usages très complets.

La connectique est assez vaste avec deux sorties HDMI 2.0 et un DisplayPort. On retrouve également un USB 3.1 Type-C estampillé « Thunderbolt » et donc avec prise en charge d’un signal vidéo DisplayPort. De quoi piloter 4 écrans en parallèle donc.  Pour le reste on retrouve pas moins de 4 ports USB 3.1 Type-A et deux USB 2.0 Type-A sont également disponibles. Des prises Jack audio 3.5 mm pour une entrée micro et une sortie casque séparés sont présents ainsi qu’un double port Ethernet 2.5 Gigabit et enfin un port COM RS-232. L’alimentation est assurée par un bloc externe en 19V pour 4.7 A et  on retrouve un antivol type Kensington Lock. Le châssis en plastique embarque également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 grâce à un port M.2 2230. 

L’apparition de ces puces Alder Lak-P sur le segment du MiniPC noname est une bonne nouvelle car ces processeurs au TDP assez bas, de 20 à 64 Watts, se prêtent parfaitement à ce type d’intégration. Malgré tout, je ne suis pas sur qu’il s’agisse là d’un futur raz de marée de minimachines de ce type. Le fait que cet engin propose une sortie COM liée au domaine industriel me laisse à penser qu’il s’agit d’un habillage « MiniPC » d’une solution professionnelle et que la disponibilité de ces puces pour les différents acteurs du secteur n’est pas assurée.

J’ai demandé à plusieurs reprises à des fabricants si ils étaient intéressés par le développement de solutions autour de ces très bons processeurs, à chaque fois on m’a répondu par la négative en invoquant des soucis de disponibilités. Peut être que ce KC12 est une bonne nouvelle qui signifie l’arrivée de ces puces sur ce marché. Mais peut être qu’il s’agit également d’un moyen commode de se « débarrasser » de ses processeurs pour un industriel qui est passé à la 13e Gen ? J’ai posé des questions dans ce sens à plusieurs fabricants.

En attendant, je ne peux pas vous conseiller l’achat de ce KC12 en particulier. Il est peut être excellent ou alors s’avérer médiocre. On manque d’informations quand aux détails de sa fabrication et aucune piste pour juger du sérieux de son constructeur puisqu’il est, littéralement, sans marque. J’ai trouvé ce cliché de ses entrailles mais aucun détail sur son système de refroidissement. Ici on peut voir les deux supports M.2 2280 et le double slot So-DIMM mais guère plus. A noter la présence d’une prise d’alimentation en bas à gauche qui colle à l’idée d’une intégration au départ prévue pour une utilisation industrielle de la carte.

L’absence d’information sur son système de refroidissement me laisse méfiant. Il peut être trop faible et limiter l’engin ou alors trop bruyant pour l’utiliser sereinement. La boutique AliExpress qui le vend peut également disparaitre du jour au lendemain et aucun suivi logiciel apparaitre en cas de problème. Le prix peut être intéressant, surtout si vous avez de la DDR4 à recycler par exemple, mais il ne faut pas perdre de vue la vie complète du produit. Attention donc à tourner sept fois votre souris sur son tapis avant de cliquer sur le bouton commander.

Source : AndroidPC

MiniPC KC12 : les puces Alder Lake-P à la rencontre du noname © MiniMachines.net. 2023.

Intel N95 : un processeur inconnu dans un MiniPC noname

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Intel a annoncé plusieurs solutions Alder Lake-N lors du CES 2023 mais a omis de parler du Intel N95. Si les N100 et N200 ont eu droit à une présentation en règle par le fondeur, ce nouveau venu est resté sous les radars.

C’est donc dans un MiniPC noname qu’on entend pour la première fois parler de cet Intel N95, un processeur entrée de gamme intégré dans une solution… entrée de gamme. 

On retrouve dans la puce la même solution que dans les N100, soit quatre coeurs Gracemont – les coeurs Efficient des Core haut de gamme – avec des fréquences pouvant aller jusqu’à 3.4 GHz et proposant 6 Mo de mémoire cache.  Le circuit graphique reste une solution Intel UHD avec une fréquence de 750 MHz mais équipée de 16 Unités d’Execution. C’est la seule différence technique avec le N100 qui propose 24 EU.
Est-ce que cet Intel N95 est un N100 « dégradé » et ainsi écoulé en sortie d’usine sur des secteurs entrée de gamme ? C’est fort possible qu’il s’agisse de l’offre la plus accessible du nouveau catalogue de la marque et qu’il apparaisse donc très logiquement sur ce type de machine.

Quelle différence d’usage entre un Intel N100 et un Intel N95 ? Probablement pas grand chose pour un particulier, la destination globale des puces reste la même. En calcul les performances devraient être absolument identiques, la consommation pourrait éventuellement baisser un petit peu mais ce n’est pas certain. Passer des 6 watts de TDP du N100 à 5.5 watts ne changerait de toutes façons pas vraiment la donne. Les deux solutions peuvent s’envisager dans des ordinateurs passifs.

En terme de compétences graphiques, je ne suis pas sur que ce tronçonnage du nombre d’Unités d’Execution Intel UHD soit un vrai problème. Non pas que le processeur Intel N95 soit aussi compétent que le N100 mais il restera de toutes façons coincé dans un usage basique d’un point de vue graphique. On n’imagine pas l’un ou l’autre lancer des jeux gourmands ou proposer un support de travail graphique professionnel. La prise en charge des vidéos et la gestion 2D devraient rester identiques à très peu de choses près. Passer de l’un à l’autre ne changera pas vraiment la donne pour une utilisation bureautique et multimédia.

Intel N95 : un bon candidat pour des solutions vraiment abordables ?

Ce nouveau processeur n’a été aperçu que dans un seul MiniPC noname pour le moment et le moins que l’on puisse dire c’est que le constructeur de cette minimachine n’a pas mis les petits plats dans les grands. Beaucoup est à l’économie dans l’engin. Et c’est peut être cela qui pose problème. Si un constructeur choisit un processeur Intel N95 c’est probablement pour son tarif avant tout. Le fond du panier d’Intel n’est pas encore référencé sur son site et je suppose que sa distribution reste secondaire. Les constructeurs à l’affût de ce genre de puce ne vous promettent donc en général pas grand chose. Et cela se vérifie avec ce MiniPC.

On retrouve ici un seul slot de mémoire SoDIMM en DDR4 et donc sans gestion de mémoire vive en multicanal. Un gros point noir sur ce type de puce car cela limite grandement les échanges de données. Deux emplacements de stockage en M.2 2280 NVMe et M.2 2242 SATA 3.0 sont proposés . Une prise en charge de Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 et une connectique très classique comprenant des sorties HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 GbE, quatre ports USB 3.2 Type-A et un port jack audio 3.5 mm combo. On retrouve en gros le même corps que le Morefine M9 dont on parlait hier mais avec un N95 au lieu d’un N100 et sans le double slot de mémoire vive ni le Wi-Fi6. Rien de bien extravagant donc et un gros bémol sur la mémoire.

D’autant que le tarif demandé en importation n’est pas extraordinaire. Le MiniPC Intel N95 est annoncé entre 240 et 250€ en version barebone. C’est à dire sans mémoire vive, stockage ni système d’exploitation. Une modèle en 8/128 Go sous Windows 10 passe à plus de 280€. Il n’y a là rien de vraiment incroyable niveau tarif. Encore une fois, les offres actuelles en Celeron J4125 et autres puces plus récentes sont beaucoup moins chères en versions complètes. Comptez entre 160 et 170€ pour un appareil avec un processeur de génération précédente mais équipé de la même manière disponible en France.

La machine équipée d’un Intel N95 sera probablement plus puissante mais ne changera en aucun cas la destination de l’appareil. Le saut de performances entre les deux engins, leurs compétences réelles, ne seront pas très différentes au final. L’une comme l’autre seront cantonnées dans des usages basiques. Bureautique, surf, multimédia et éventuellement un peu de jeu léger.

L’encombrement n’est pas non plus un gros facteur de changement puisque la machine sous Intel N95 mesure 11.3 cm de large sur 10.6 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. La possibilité de le monter en VESA est également proposée. La ventilation est classique avec un système de caloduc et de ventilateur très traditionnel.

Bref, pour le moment ces MiniPC sous Intel N95 ressemblent plus à des tentatives de jouer sur le fait que la puce est nouvelle que sur un véritable effet de nouveauté. Si l’objet n’est pas inintéressant pour des usages basiques, il me semble positionné à un tarif bien trop élevé pour le moment. Il faudra peut être y revenir quand les revendeurs se seront calmés. Et cela devrait être assez rapide, de nombreux vendeurs AliExpress proposent déjà la machine à des tarifs différents. Avec des frais de port totalement délirants… Cela va de 88 à 7665€ pour faire venir le MiniPC en France depuis la Chine. Et certains de ces revendeurs ne sont pas du tout des spécialistes en informatique mais de ces boutiques de bazar qui proposent tout et n’importe quoi sur la plateforme… 

Espérant sans doute qu’une communication autour de cette nouvelle génération de processeurs attire le chaland et leur permette une marge confortable. Avec beaucoup d’offres et probablement peu de clients – du moins je l’espère pas chez mes lecteurs – les prix devraient rapidement se dégonfler et rendre ces MiniPC peut être un petit peu plus attrayants.

 

Alder Lake-N : une montée en performances du low-cost

Source : Liliputing

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XCY-X66 : un MiniPC sous Celeron N5105 avec 4 ports 2.5 GbE

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Un Celeron N5105 s’est constitué un petit nid douillet dans un châssis très compact. Le XCY-X66 ne mesure que 7.5 cm de côté pour 4.2 cm de haut et propose pourtant une connectique et des fonctionnalités très rares même sur les plus grosses machines.

Avec pas moins de quatre ports Ethernet 2.5 GbE pilotés par des chipsets Intel i225-V, le XCY-X66 pourra se transformer en solution réseau sur mesure en lui injectant un système d’exploitation dédié à cette tâche. On pense évidemment à des distributions comme pfsense pour devenir un firewall efficace mais d’autres systèmes sont également possibles. Son Celeron N5105  accompagné de 8 Go de mémoire vive LPDDR4 soudée à la carte mère et un SSD de 128 à 256 Go lui permettront de piloter aussi bien une distribution Linux dédiée qu’un Windows plus classique. Le stockage est monté sur un Slot M.2 2242 au format NVMe PCIe 3.0 et pourra être remplacé par l’utilisateur en cas de besoin.

Le processeur 4 coeurs , 4 Threads avec 24 EU graphiques dégageant 10 watts de TDP, il est refroidi activement par une solution classique de ventilateur soufflant au travers de petites ailettes situées sur le côté. La connectique arrière comporte, en plus des 4 ports Ethernet, une sortie HDMI 2.0 et un port USB Type-C ne servant qu’ à alimenter la machine en 12 V 2.5 A. Sur le côté gauche, on distingue un port USB 3.0 Type-C classique et un lecteur de cartes MicroSDXC. La face avant propose deux USB 3.0 Type-A et le bouton de démarrage. J’ai d’ailleurs assez peur qu’avec cette connectique sur trois côtés on aie un effet pieuvre assez prononcé.

Reste un souci pour cette minimachine, il n’est disponible qu’en importation à 307€ environ en 8/128 Go et 322€ en 8/256 Go. Ce n’est pas tant le prix qui me gène mais le fait qu’il ne va intéresser que des usages très spécialisés et orientés réseau avec un support inexistant et une garantie minimale d’une année. Autant pour un particulier ce n’est à mon avis pas un gros problème, autant pour la construction d’un réseau c’est beaucoup plus gênant. Je vois mal une structure intégrer un poste de ce type dans son système et prier pour ne souffrir d’aucune panne n’ayant comme résolution qu’un renvoi du produit et plusieurs semaines d’attente…

Les entrailles du iKoolCore

XYC n’est pas vraiment un constructeur mais plutôt un revendeur qui agglomère différents design que l’on voit chez de nombreux distributeurs et marques noname dans un catalogue parfois un peu foutraque. Ce produit a d’ailleurs déjà été présenté sur le site sous la marque iKoolcore en décembre dernier. Si le XCY-X66  vous intéresse pour développer une solution réseau, regardez peut être un équivalent distribué en France sur une place de marché avec une meilleure garantie.

On commence à trouver des solutions noname de ce type distribuées en France avec par exemple ce MiniPC HSIPC sous ce même processeur Celeron N5105 qui a l’avantage d’être dépourvu de ventilation et donc de ne pas faire de bruit, d’embarquer des slots SoDIMM, un port SSD M.2 2242 et de proposer toujours 4 ports Ethernet 2.5 GbE via les mêmes puces Intel i255-V. Une machine qui a été pensée pour le même type d’usage mais qui bénéficiera d’une livraison rapide mais aussi d’une meilleure garantie en étant distribuée via Amazon pour… 30€ de plus. Je ne sais pas si ce HSIPC est parfait, mais vous avez la possibilité de le commander, de le recevoir en quelques jours et… de le renvoyer si il ne vous convient pas.

Source : AndroidPC.es

XCY-X66 : un MiniPC sous Celeron N5105 avec 4 ports 2.5 GbE © MiniMachines.net. 2023.

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