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Hier — 18 avril 2024Korben

TikTok Lite – l’UE exige des réponses sur la version rémunérée

Par : Korben

Aïe aïe aïe, on dirait bien que ce cher TikTok s’est encore fourré dans un sacré pétrin ! Figurez-vous que ces petits malins ont eu la riche idée de lancer en douce une nouvelle fonctionnalité dans leur app, sobrement intitulée « Task & Rewards« , dispo en France et en Espagne. Jusque-là, rien de bien méchant, me direz-vous sauf que voilà, cette version soi-disant « light » du réseau social cache en fait un système de récompenses qui paye les utilisateurs en échange de leur fidélité. Et ça, ça ne plaît pas du tout à l’Union Européenne !

En effet, la Commission Européenne vient de sortir l’artillerie lourde en exigeant des réponses de la part de TikTok dans un délai de 24 heures. Pourquoi tant de précipitation ? Eh bien figurez-vous que cette nouvelle fonctionnalité « Task & Rewards » qui rémunère les utilisateurs de plus de 18 ans à coup de bons d’achat ou de « coins » virtuels en échange de leur attention, inquiète.

Toute d’abord, on peut légitimement se poser la question de l’impact d’un tel système sur la santé mentale des utilisateurs, et en particulier des plus jeunes. Parce que bon, encourager les gens à scroller comme des zombies pour gratter trois cacahuètes, c’est quand même un peu limite… Surtout quand on sait à quel point les réseaux sociaux peuvent générer des comportements addictifs. La Commission s’inquiète notamment de l’efficacité de la vérification de l’âge des utilisateurs et de la gestion des plaintes par la plateforme.

Ensuite, il y a la question épineuse de la protection des données personnelles parce que pour distribuer ses récompenses, TikTok va forcément récolter encore plus d’infos sur nos habitudes, nos goûts, nos clics… Bref, de quoi remplir gentiment sa base de données, nourrir son algorithme et cibler toujours plus finement les utilisateurs.

Et là, l’UE ne rigole pas, elle veut des réponses, et vite !!!

TikTok a donc 24 heures chrono pour fournir son évaluation des risques liés à ce nouveau programme et s’il s’avère que la boîte chinoise a encore une fois voulu capturer toutes nos données sans prendre les précautions qui s’imposent, ça risque de chauffer pour son matricule ! La Commission a des pouvoirs qui pourraient potentiellement forcer TikTok à revoir entièrement, voire stopper son modèle économique si des impacts toxiques son relevés.

Bien sûr, TikTok assure qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires, genre limiter l’accès à la fonctionnalité « Task & Rewards » aux plus de 18 ans, plafonner les récompenses à environ 1€ par jour et limiter le temps passé quotidiennement sur l’app, pour gratter des points, à seulement une heure. Mais bon, on ne va pas se mentir, ça ressemble quand même furieusement à une stratégie pour garder les gens le plus longtemps possible sur la plateforme. Comme d’hab quoi.

Les associations de consommateurs en Europe avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’UX / UI de la plateforme, notamment l’utilisation de monnaie virtuelle pour créer des incitations à l’engagement. Mais à en juger par la surveillance exercée par la Commission sur l’approche de l’app chinoise en matière de conformité au Digital Services Act (DSA), celle-ci devra peut-être aller plus loin pour satisfaire les responsables de ce nouveau règlement européen.

Alors attention TikTok, l’UE a l’œil sur toi !

Un FestIn de roi pour vos Buckets S3

Par : Korben

Aujourd’hui on va parler d’un outil de ouf pour trouver des buckets S3 ouverts : FestIn !

C’est le genre d’outil dont raffolent les chercheurs en sécurité puisqu’il qui explore tous les recoins du web pour dénicher des trucs que vous n’auriez jamais trouvé.

FestIn c’est la grosse artillerie de l’énumération de buckets S3 puisqu’il a tellement d’options que les autres outils à côté c’est de la gnognotte. Attention, c’est bien sûr à utiliser uniquement sur vos propres noms de domaines ou dans le cadre de missions d’audit pour lesquelles vous avez toutes les autorisations.

Avec lui, vous allez pouvoir :

  • Utiliser différentes techniques pour trouver des buckets : crawling du DNS et des pages web, analyse des réponses S3
  • Faire vos requêtes en passant par un proxy, no stress 🕶
  • Vous passer des credentials AWS, puisque ça marche avec n’importe quel provider compatible S3
  • Configurer vos propres serveurs DNS, parce que vous êtes trop beau gosse.
  • Profiter d’un crawler HTTP de compétition qui va retourner le web pour vous
  • Faire des recherches récursives et avoir du feedback entre les différents modules pour un max d’efficacité
  • Faire tourner le schmilblick en mode « watch » pour choper les nouveaux domaines en temps réel, ce qui est assez ouf quand on y pense.
  • Sauvegarder tous les domaines découverts dans un fichier, pour faire joujou avec plus tard
  • Indexer direct le contenu des objets des buckets pour faire des recherches full text de la mort, mieux que Google ! 😎
  • Cibler votre recherche sur des domaines spécifiques si vous voulez pas vous éparpiller

Pour l’installer c’est fastoche, au choix :

pip install festin

Ou en mode Docker :

docker run --rm -it cr0hn/festin -h

C’est du brut, du bourrin, puisqu’on va envoyer des requêtes en masse et gratter un max d’infos. Attention cependant, on reste fair-play, on ne veut pas faire planter le serveur non plus.

Par défaut, FestIn prend un unique domaine en argument :

festin mon-super-site.com

Mais on peut aussi lui filer un fichier texte contenant une liste de domaines, histoire d’être plus productif :

  1. Crée un fichier domaines.txt avec tes domaines, un par ligne.
  2. Lance la commande :
cat domaines.txt | festin -f -

FestIn balance plusieurs tests en même temps pour aller plus vite. Par défaut, il en lance 5. Si vous êtes pressé et que votre machine encaisse, vous pouvez augmenter ce nombre avec l’option -c :

festin -c 10 mon-super-site.com

Attention cependant, ne balancez pas un truc de fou, ça risque de faire bugger le site ciblé. On est là pour glaner des infos, pas pour casser du serveur.

L’outil dispose également d’un petit bot intégré qui va scanner le site à la recherche de liens pouvant mener à des buckets S3. On peut le configurer avec plusieurs options :

  • Timeout (-T ou –http-timeout) : Si le site est lent, on augmente le timeout pour pas que le scan plante. Par défaut, c’est 5 secondes.
  • Récursion max (-H ou –http-max-recursion) : On limite la profondeur du scan pour éviter de partir en vadrouille sur tout le net. Par défaut, c’est 3 niveaux, genre site.com -> lien -> site2.com -> lien -> site3.com.
  • Limite de domaine (-dr ou –domain-regex) : On peut dire au robot de se focaliser uniquement sur les sous-domaines qui correspondent à une expression régulière.
  • Liste noire (-B) : Fich un fichier texte contenant des mots clés. Si un domaine contient un de ces mots, on l’ignore.
  • Liste blanche (-W) : Même principe, mais à l’envers. On scanne uniquement les domaines contenant des mots clés de la liste blanche.

Pour cela, vous devez créer un fichier blacklist.txt contenant « cdn » et « photos » (on ignore les liens vers des CDN et des images) puis lancer la commande :

festin -T 20 -M 8 -B blacklist.txt -dr .mondomaine\.com mon-super-site.com

Attention : l’option -dr attend une expression régulière valide au format POSIX. Par exemple, mondomaine.com est invalide, alors que \.mondomaine\.com est correct.

FestIn crache un paquet d’infos intéressantes, pas seulement sur les buckets S3, mais aussi sur d’autres éléments identifiés. Ces infos peuvent ensuite être utilisées avec d’autres outils comme nmap.

Pour récupérer les résultats, FestIn propose trois modes qu’on peut combiner :

  • Fichier de résultats FestIn (-rr ou –result-file) : Ce fichier contient une ligne JSON par bucket trouvé, avec le nom de domaine d’origine, le nom du bucket et la liste des objets qu’il contient.
  • Fichier de domaines découverts filtrés (-rd ou –discovered-domains) : Celui-là liste un domaine par ligne. Ce sont des domaines trouvés par le crawler, le DNS ou les tests S3, mais qui ont été filtrés selon les options définies.
  • Fichier brut de tous les domaines découverts (-ra ou –raw-discovered-domains) : Comme son nom l’indique, c’est la liste brute de tous les domaines identifiés par FestIn, sans aucun filtre. Idéal pour du post-traitement et de l’analyse.

récupérer les résultats dans trois fichiers distincts et enchaîner avec nmap :

festin -rr festin.results -rd domaines_filtres.txt -ra domaines_bruts.txt mon-super-site.com

festin -rd domaines_filtres.txt && nmap -Pn -A -iL domaines_filtres.txt -oN nmap-resultats.txt

FestIn peut utiliser Tor pour plus de discrétion. Il faut juste avoir un proxy Tor lancé en local sur le port 9050 (configuration par défaut). Activez-le avec l’option --tor :

tor & festin --tor mon-super-site.com

Et il peut aussi effectuer des recherches DNS. Voici les options dispo :

  • Désactiver la découverte DNS (-dn ou –no-dnsdiscover) : Si on a pas besoin de ce type de recherche.
  • Serveur DNS personnalisé (-ds ou –dns-resolver) : Pratique si on veut utiliser un serveur DNS différent de celui par défaut.

Comme ceci :

festin -ds 8.8.8.8 mon-super-site.com

Ce script ne se contente pas de dénicher les buckets S3 ouverts, il peut aussi télécharger leur contenu et l’indexer dans un moteur de recherche plein texte. Ça permet ensuite de lancer des recherches directement sur le contenu des buckets ! Pour activer l’indexation, FestIn utilise Redis Search, un projet Open Source.

Il faut deux options :

  • Activer l’indexation (–index) : Indispensable pour que le contenu soit stocké dans le moteur de recherche.
  • Configuration du serveur Redis Search (–index-server) : Uniquement si votre serveur Redis Search est sur une IP/port différent de localhost:6379 par défaut.

Lancez d’abord Redis Search en tâche de fond :

docker run --rm -p 6700:6379 redislabs/redisearch:latest -d

Puis lancez FestIn avec l’indexation et le serveur distant :

festin --index --index-server redis://127.0.0.1:6700 mon-super-site.com

Attention : l’option --index-server doit obligatoirement commencer par le préfixe redis://.

Bien sûr, on a pas forcément envie de relancer FestIn à chaque nouveau domaine à analyser. C’est pour ça qu’il existe le mode surveillance. FestIn se lance et attend l’ajout de nouveaux domaines dans un fichier qu’il surveille. Pratique pour l’utiliser avec d’autres outils comme dnsrecon.

Lancez FestIn en mode surveillance avec le fichier domaines.txt :

festin --watch -f domaines.txt

Dans un autre terminal, ajoutez des domaines à domaines.txt :

echo "encore-un-autre-site.com" >> domaines.txt

Dès qu’un nouveau domaine est ajouté au fichier, FestIn le scanne automatiquement à la recherche de buckets S3 ouverts. Pour aller plus loin, on peut combiner FestIn avec un outil de reconnaissance DNS comme DnsRecon. L’idée est de récupérer des sous-domaines potentiels liés au domaine principal et de les balancer ensuite à FestIn pour scanner d’éventuels buckets S3 cachés.

Etape 1 : Scruter le domaine cible avec DnsRecon

On va utiliser DnsRecon pour trouver des sous-domaines associés à cible.com. Sauvegardez la sortie dans un fichier CSV :

dnsrecon -d cible.com -t crt -c cible.com.csv

Etape 2 : Préparer le fichier pour FestIn

On isole les sous-domaines du fichier CSV pour les injecter dans FestIn (un domaine par ligne) :

tail -n +2 cible.com.csv | sort -u | cut -d "," -f 2 >> cible.com.domaines

Etape 3 : Lancer FestIn et récupérer les résultats

On balance le fichier de sous-domaines à FestIn en activant la recherche Tor, la concurrence à 5, un serveur DNS personnalisé et en sauvegardant les résultats dans des fichiers distincts :

festin -f cible.com.domaines -

Et pour automatiser tout ça sur plein de domaines à la chaîne, on a même un petit script loop.sh bien pratique dans les examples du repo GitHub.

Voilà les amis, vous avez toutes les clés pour utiliser FestIn comme un pro et aller secouer les buckets S3 qui traînent ! C’est quand même un outil hyper complet et puissant, pensez à l’utiliser avec un proxy ou Tor pour pas vous faire bloquer, et amusez vous bien mais toujours de manière éthique et responsable hein !

Atlas – Le robot humanoïde de Boston Dynamics passe en version sans fil

Par : Korben

Boston Dynamics, le célèbre fabricant américain de robots, va vous épater une fois de plus avec sa dernière prouesse technologique : Atlas, le robot humanoïde qui passe en mode « sans fil » si je puis dire ! Eh oui, ce grand gaillard mécanique qui nous avait déjà bluffé par ses prouesses physiques fait peau neuve et troque ses câbles encombrants contre une batterie bien pratique. Fini le régime « branché sur secteur », Atlas peut maintenant se la jouer nomade et partir à l’aventure sans sa laisse, en abandonnant son système hydraulique pour un système 100% électrique.

Vous l’aurez compris parce que vous êtes super malins, limite HPI je pense, l’idée c’est de le rendre plus autonome et plus mobile afin qu’il puisse se faufiler dans des endroits inaccessibles, intervenir sur des terrains accidentés, et même prêter main forte lors de missions de sauvetage.

Grâce à ses capteurs et ses algorithmes de pointe, il peut analyser son environnement en temps réel, esquiver les obstacles tel un ninja, et même se relever tout seul comme un grand s’il se prend une gamelle. Un vrai pro de la gymnastique quoiqu’un peu flippant ! Équipé de capteurs comme des caméras, du lidar, du sonar et de l’imagerie thermique, il est ainsi capable de collecter des données dans différents environnements industriels.

Mais le plus fort, c’est qu’Atlas apprend à une vitesse affolante. Ses créateurs lui font suivre un entraînement intensif digne des meilleurs athlètes : courses, sauts, pirouettes… leur robot est soumis à un vrai parcours du combattant et le résultat est là puisqu’à chaque nouvelle vidéo, on reste scotché devant les prouesses de ce prodige mécanique. Grâce à des techniques de vision par ordinateur et d’apprentissage automatique, il peut détecter des objets, reconnaître des formes et suivre des mouvements.

Boston Dynamics a aussi lancé son propre système d’exploitation pour robots, baptisé Orbit. C’est la tour de contrôle qui permet de gérer toute une flotte de robots, de créer des jumeaux numériques des sites, pour orchestrer une robotisation complète d’un entrepôt ou d’une usine par exemple. Pour l’instant, seul Spot y a droit, mais Atlas et Stretch devraient bientôt être de la partie.

Pour le plaisir, je vous remets aussi la vidéo très impressionnante de l’ancienne version d’Atlas qui lui est hydraulique :

Évidemment, tout ça soulève pas mal de questions sur l’avenir de nos amis les robots. Est-ce qu’un jour Atlas et ses copains remplaceront les humains sur les chantiers ou dans les usines ? Est-ce qu’ils viendront nous sauver des décombres tel Superman quand un bâtiment s’effondrera ? Une chose est sûre, Boston Dynamics ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’objectif c’est de l’intégrer avec les autres systèmes de l’entreprise comme des ERP pour améliorer encore un peu plus ses fonctionnalités et lui fournir des tas de données en temps réel.

Actuellement, la société américaine planche sur une version encore plus perfectionnée d’Atlas, avec une intelligence artificielle dernier cri et une autonomie rallongée et à terme, ce robot pourrait bien devenir le nouveau chouchou des industriels et des services de secours du monde entier même s’il faut garder à l’esprit qu’il ne peut pas encore tout faire car certaines zones confinées ou difficiles d’accès peuvent nécessiter d’autres méthodes d’inspection en complément.

Dommage, je l’aurais bien amené dans la forêt avec moi pour couper du bois. M’enfin, rassurez-vous, même avec toutes ces améliorations, Atlas n’est pas près de piquer le boulot de Terminator. Enfin, espérons-le ! En attendant, on ne peut que saluer le génie des ingénieurs de Boston Dynamics, qui repoussent sans cesse les limites de la robotique.

Et si vous voulez en savoir plus sur les dernières avancées d’Atlas, je vous invite à consulter le blog officiel de Boston Dynamics qui détaille les dessous de cette nouvelle version sur batterie.

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Peut être une solution pour réduire les acouphènes ?

Par : Korben

Ah les acouphènes, cette bande-son de l’enfer qui nous pourrit la vie ! Perso, j’ai parfois un sifflement strident qui me vrille les tympans et pas de bouton « mute » pour le stopper. Alors ça va, ça m’arrive assez rarement mais si vous faites partie des 8 millions de français à subir ce calvaire, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Figurez-vous que la FDA (l’équivalent américain de notre bon vieille ANSM) a donné son feu vert à un appareil révolutionnaire : le Lenire.

OK, le nom fait un peu penser à un Pokemon, mais ce truc au look tout droit d’un film de science-fiction des années 80 dispose d’un embout buccal bardé d’électrodes en acier inoxydable que vous placez dans votre bouche et qui va littéralement vous envoyer de l’électricité dans la langue !

Wow wow wow, on se calme, c’est pas la chaise électrique non plus hein ^^.

En fait, ça envoie des mini stimulations pour « chatouiller » votre langue, comme si une armée de petites fourmis faisait la fiesta sur votre muscle lingual. Pendant ce temps-là, vous avez un casque sur les oreilles qui diffuse des sons aussi apaisants que le ressac sur une plage de sable blanc et le combo fait que les acouphènes se réduisent. Dans une étude clinique portant sur 326 patients, 84% des participants ont constaté une amélioration significative après 12 semaines d’utilisation du Lenire. C’est quand même un sacré bond en avant quand on sait qu’avant, y avait pas grand chose pour soulager les gens.

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien en gros, votre cerveau, c’est comme un projecteur qui est toujours braqué sur ce qui est important. Quand vous avez des acouphènes, c’est comme si le projecteur était bloqué sur le bruit parasite en mode « alerte rouge, défcon 1, on va tous mourir !« . Du coup, impossible de penser à autre chose, ça vous pourrit le ciboulot. Eh ben figurez-vous que cet appareil, c’est le copain qui viendrait vous secouer en mode « hey, regarde plutôt ça, c’est carrément plus intéressant !« . En stimulant votre langue et vos oreilles simultanément, il force donc votre cerveau à changer de focus. Résultat, votre projecteur mental n’est plus obnubilé par les acouphènes !

Après, c’est pas donné… comptez dans les 4000 balles pour vous offrir cette petite merveille. Mais pour les gens qui ont les oreilles qui sifflent à longueur de journée, on est prêt à tout pour retrouver un peu de répit, même à vendre un rein au marché noir (non, je déconne, faites pas !). Après y’a surement moyen de faire un équivalent DIY avec une pile et un casque à réduction de bruit, j’sais pas…

Bref, y’a de l’espoir pour tous les acouphéniques en galère et c’est ce que je voulais partager avec vous aujourd’hui ;-).

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Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

Par : Korben

Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

Les charlatans débarquent sur MYM

Par : Korben

Je ne suis pas un utilisateur de la plateforme MYM ni du côté des créateurs de contenus ni du côté des « consommateurs », mais je sais à peu près qu’elle est leur proposition de valeur… En gros, c’est une plateforme où des gens peuvent vendre leurs vidéos, leur podcasts, des articles, des cours, même des show one-to-one et les utilisateurs payent pour voir ce que les créateurs proposent.

Mais c’est surtout utilisé par des créateurs et des créatrices qui aiment bien vendre des contenus où ils sont à poil. La plateforme a donc le vent en poupe comme vous pouvez vous en douter, et aujourd’hui ils s’ouvrent à quelque chose que je trouve plutôt problématique : les arts divinatoires.

Sous ce terme, ça regroupe plein de conneries comme l’astrologie, la cartomancie, la numérologie, la tarologie… et malheureusement, il y a de plus en plus d’adeptes de tout ça, notamment chez les 25-45 ans qui sont aussi la cible principale de MYM. Cela s’explique probablement parce que le niveau d’intelligence baisse, que l’époque est incertaine / anxiogène et que pendant des années, on a tous subi l’horoscope sur toutes les chaines de TV et de radio en mode normal comme la météo ou les infos. Les médias ont leur part de responsabilité et je n’ai jamais vu le moindre disclaimer avant ce genre de chose pour expliquer que c’est de la fiction pour gens désespérés.

Alors évidemment, tant que c’est pour le fun et que ça fait du bien au moral, pourquoi pas. Mais industrialiser tout ce bordel dans MYM (ou ailleurs), c’est ouvrir grand les portes du n’importe quoi divinatoire pour tondre les gogos qui pensent VRAIMENT qu’on peut prévoir l’avenir. Bref, je trouve ça hyper moyen.

La plateforme promet un accompagnement personnalisé pour les créateurs, mais je peine à croire que ça suffira à éviter les dérives puisque c’est leur cœur de « métier » qui est problématique. On va donc se retrouver comme sur les Live TikTok avec une armée de madame Irma 2.0, prêtes à vous soutirer votre pognon contre une prédiction foireuse sur votre vie amoureuse ou professionnelle. Et comme d’habitude, ce seront ceux qui sont les plus fragiles et les plus crédules, qui se feront vider les poches.

C’est moche et comme MYM ne s’embarrasse pas de scrupules quand il s’agit de faire du blé, ajouter l’astrologie et la voyance dans l’équation, c’est aussi naturel que de verser un grand verre d’eau dans une huile bouillante.

Regardez ça, on dirait le doctolib du paranormal :

Alors vous pensez peut-être que je dramatise parce que vous êtes Poisson ascendant Tête De Cul, mais en vrai, les « arts » divinatoires ça peut vite partir en vrille… Déjà, ça fait croire aux gens que tout est écrit, que leur vie dépend de leur signe, donc ça les incite pas trop à se sortir de leur merde. Ensuite, les prédictions sont par définition hyper vagues, en mode effet barnum et ça enfonce les personnes encore plus dans leurs délires. Il y a en effet des risques psychologiques pour les personnes vulnérables, qui pourraient tomber dans une dépendance à ces pratiques en espérant des réponses à leurs problèmes. Et cela peut aggraver des troubles anxieux ou dépressifs.

Sans parler des conseils moisis du charlatologue qui risquent de faire encore plus de dégâts dans la vie de leurs adeptes qui prendront des décisions irrationnelles sur des sujets importants qui concernent leur santé, leurs finances, mais également leurs relations. Et bien sûr, ça détourne totalement de la pensée rationnelle et de la science, à une époque où les idiocrates font déjà beaucoup de dégâts avec leur chemtrails, leurs reptiliens et autres théories Qanon sans imagination.

Bref, c’est une industrie, un business qui n’a d’autre but que d’arnaquer des gens qui n’ont pas besoin de ça et je trouve ça profondément regrettable que MYM s’embarque là-dedans, contribuant encore un peu plus à transformer ces croyances en un truc normal, répandu et réel. D’ailleurs ça m’étonne qu’il n’y ait pas de régulation et de contrôle sur ce secteur et ça m’étonne encore plus qu’en 2024, les médias donnent du crédit à ce genre de truc.

Bref, gros pouce vers le bas pour eux.

UPT – Le gestionnaire universel de paquets Linux

Par : Korben

Vous en avez marre de jongler avec une multitude d’outils de gestion de paquets sur vos différents systèmes Linux et Unix ? apt sur Debian, dnf sur Fedora, pacman sur Arch, emerge sur Gentoo, pkg sur FreeBSD… Et je ne parle même pas de Homebrew sur macOS ou Scoop sur Windows ! Bref, un vrai casse-tête pour s’y retrouver et se rappeler de toutes les commandes spécifiques à chaque plateforme.

Heureusement, y’a un p’tit dev malin qui a décidé de nous faciliter la vie. Un certain Sigoden a créé upt, pour Universal Package-management Tool. L’idée c’est d’avoir une interface unique pour gérer ses paquets, quelque soit le système utilisé. Sous le capot, upt se base sur le gestionnaire natif de chaque OS mais vous permet d’utiliser une syntaxe commune pour les opérations de base : rechercher, installer, mettre à jour ou supprimer un paquet.

Bon alors techniquement, c’est écrit en Rust donc faudra passer par l’installation de cargo et de quelques dépendances. Mais rassurez-vous, c’est assez simple et bien documenté sur le dépôt GitHub du projet. Une fois que c’est fait, vous pourrez utiliser la commande upt de la même façon sur tous vos systèmes. Voici quelques exemples :

upt update pour mettre à jour le gestionnaire
upt install package_name pour installer un paquet
upt upgrade package_name pour le mettre à jour
upt remove package_name pour le désinstaller
upt search keyword pour chercher un paquet

Plutôt cool non ?

Fini les prises de tête à se rappeler si c’est apt search ou dnf search, pacman -S ou emerge… Maintenant on fait tout pareil avec upt !

Et ça supporte tous les outils suivants sous Linux, macOS, Windows, BSD :

Bon, j’avoue qu’il y a quelques petites limitations. Déjà upt n’est qu’une surcouche, donc il faudra quand même connaître les noms exacts des paquets pour chaque distrib. Pas de nom universel type « python3-dev » qui fonctionnerait sur Ubuntu comme sur Fedora.

Ensuite, si un même paquet est dispo dans plusieurs formats (deb, snap, flatpak…), upt va suivre un ordre de priorité pour choisir lequel installer. Mais vous pouvez outrepasser ça en définissant la variable d’environnement UPT_TOOL avec le nom du gestionnaire souhaité.

Par exemple, pour forcer upt à utiliser les paquets snap pour VLC plutôt que apt ou autre :

export UPT_TOOL='snap'
upt install vlc

Dernier point, certaines commandes un peu plus avancées ne seront pas gérées directement par upt. Il faudra alors repasser par le gestionnaire natif. Mais pour une utilisation basique au quotidien, ce petit outil vous fera gagner pas mal de temps et de neurones.

Après, je dis pas que c’est la solution révolutionnaire qui va unifier une bonne fois pour toutes le monde des paquets sur Linux et Unix. Y’a encore du taf pour ça. Mais en attendant, upt est bien pratique pour ceux qui doivent régulièrement passer d’un système à l’autre.

Et puis soyons honnêtes, nous les linuxiens on est un peu maso sur les bords. On aime bien quand c’est compliqué et qu’il faut batailler pour faire un truc. Alors un outil qui simplifie les choses, ça va en rebuter plus d’un ! Mais je suis sûr que ça peut rendre service à pas mal de monde malgré tout.

En attendant, amusez-vous bien et n’oubliez pas : dans le doute, RTFM ! 😄

Source

À partir d’avant-hierKorben

Attention aux Deep ‘Cyprien’ Fakes !

Par : Korben

Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois, le célèbre Youtubeur Cyprien est au cœur d’une polémique malgré lui. En effet, son image a été utilisée dans des deepfakes pour faire la promotion de jeux mobiles plus que douteux.

C’est donc bien une IA (et des humains) qui est derrière ces vidéos détournant l’image de Cyprien pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit. On le voit notamment vanter les mérites d’une app soi-disant révolutionnaire pour gagner de l’argent facilement. Le souci, c’est que cette app sent l’arnaque à plein nez…

Résultat des courses, Cyprien s’est senti obligé de réagir pour démentir son implication dans ces pubs. À travers une vidéo mi-sérieuse mi-humoristique, il met en garde contre les dérives de l’IA et des deepfakes.

C’est quand même flippant de voir son image utilisée à son insu pour promouvoir des trucs plus que limite. Rien que le fait qu’il soit obligé de démentir montre à quel point un deepfake peut semer le doute dans l’esprit des gens, donc il fait bien de sonner l’alerte à travers sa vidéo.

Et c’est là qu’on se rend compte à quel point ces technologies peuvent être dangereuses si elles tombent entre de mauvaises mains. Aujourd’hui c’est Cyprien qui trinque, mais demain ça pourrait être n’importe qui d’entre nous. En attendant, méfiance quand vous voyez une vidéo d’une célébrité qui fait la promo d’un produit. Surtout si c’est pour une app ou un vpn (ah non, pas un vpn ^^). Y’a 9 chances sur 10 pour que ce soit un deepfake !

Perso, je l’ai trouvé au top cette vidéo, donc comme d’hab, je fais tourner.

Netflix crée la polémique avec de fausses photos IA dans un docu true crime

Par : Korben

Netflix a encore frappé, mais cette fois, ce n’est pas pour une nouvelle série addictive. Non, ils ont carrément utilisé des photos générées par IA dans leur dernier documentaire true crime « What Jennifer Did » (« Les Vérités de Jennifer », en français). Et autant vous dire que ça fait jaser sur la Toile !

Le docu retrace l’affaire sordide d’un meurtre commandité qui a eu lieu au Canada en 2010. Jennifer Pan, une ado en apparence sans histoires, a en fait orchestré l’assassinat de sa mère. Brrr, ça donne froid dans le dos ! Mais le plus fou, c’est que pour illustrer à quel point Jennifer était « pétillante, heureuse et pleine d’assurance » selon les mots d’une amie, Netflix a balancé des photos qui ont tous les codes des images générées par une IA. On parle de mains difformes, de visages déformés et même une dent de devant anormalement longue. Sympa le portrait !

Ça soulève pas mal de questions éthiques d’utiliser l’IA pour représenter une vraie personne, qui plus est dans une affaire criminelle. D’accord, Jennifer croupit en taule jusqu’en 2040 au moins, mais quand même, c’est glauque de tripatouiller la réalité comme ça. Surtout que bon, on n’est pas dans une fiction là, mais dans un fait divers bien réel et tragique.

On a déjà vu des séries utiliser l’IA pour générer des éléments de décor random, genre des affiches chelous dans True Detective. Mais là, on passe un cap en traficotant des photos d’une personne qui existe. Perso, ça me fait penser à ces deepfakes de célébrités qui pullulent sur internet alors si même les docs se mettent à nous enfumer avec de fausses images, où va-t-on ?

Netflix se défendent en disant que pour des raisons légales, ils ne pouvaient pas utiliser de vraies photos de Jennifer. Ok, mais ils auraient pu flouter son visage ou juste ne pas mettre de photos.

En tous cas, ça promet de sacrés débats sur l’utilisation de l’IA dans les médias. Jusqu’où peut-on aller pour illustrer une histoire vraie ? Est-ce qu’on a le droit de « créer » des images de personnes réelles dans ce contexte ? Autant de questions épineuses qui divisent.

La technologie utilisée par Netflix est probablement une forme de réseaux antagonistes génératifs (GAN) ou de deepfake. Ces technologies utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images ou vidéos réalistes en apprenant des motifs à partir de données existantes. Les GAN sont composés de deux réseaux de neurones : un générateur qui crée les images, et un discriminateur qui essaie de distinguer les images générées des vraies. Au fil du temps, le générateur s’améliore pour créer des images ultra-réalistes, indiscernables de photos authentiques.

Mais l’usage de ces technologies soulève d’importantes questions éthiques, car elles peuvent servir à manipuler la perception de la réalité. Et dans le cas des Vérités de Jennifer, cela pourrait induire les spectateurs en erreur.

On verra si ça se généralise ou si Netflix saura en tirer des leçons.

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La plateforme MEDIUM interdit le contenu généré par IA de son programme partenaire

Par : Korben

Ça va en faire des déçus chez les petits malins qui croyaient avoir trouvé la combine du siècle pour se faire du blé facile sur Medium en balançant des articles pondus par ChatGPT et compagnie ! La plateforme de blogs vient en effet de dégainer son bazooka anti-IA et de bannir purement et simplement le contenu généré artificiellement de son programme partenaire rémunéré. Eh oui, fini de laisser tourner GPT-4 à plein régime toute la nuit pour cracher des articles à la chaîne et les planquer derrière un paywall ! Medium a dit « Niet, c’est fini ça !« 

La sentence est tombée par mail dans la boîte des utilisateurs : à partir du 1er mai, c’est tolérance zéro pour les histoires 100% IA dans le programme de monétisation. Les récits conçus par une intelligence artificielle seront donc retirés des paywalls illico presto, et les comptes récidivistes pourront même se faire virer de la rémunération par Medium. Ça rigole plus !

Faut dire que la plateforme a une vision bien précise de son identité : un sanctuaire pour le storytelling humain, pas un repaire de scribouillards synthétiques.

Ok, ils sont ouverts à ce que l’IA file un coup de main pour peaufiner un texte ou aider à écrire dans la langue de Shakespeare quand on est rouillé en anglais. Mais que dalle pour les papiers écrits de A à Z par un algorithme, c’est no way !

« Medium, c’est fait pour les histoires humaines, pas pour les textes générés par l’IA« , martèle la plateforme dans son mail qui a dû faire l’effet d’une douche froide à plus d’un. En fait, si on y regardait de plus près, c’était déjà écrit noir sur blanc dans les guidelines de Medium : les histoires 100% IA, c’était déjà restreint à une diffusion limitée au petit cercle de l’auteur sur la plateforme. Pour utiliser l’IA en mode fair-play, faut jouer la transparence et le mentionner direct dans les 2 premiers paragraphes. Pareil pour les images générées par l’IA, qui doivent être identifiées et sourcées comme il faut.

Mais là, en virant le contenu IA de son programme de monétisation, Medium serre sérieusement la vis. Et si jamais vous tombez sur un de ces récits bricolés par un bot et que ça vous gonfle, pas de souci ! Il suffit de cliquer sur « Voir moins de contenu similaire » pour dire à Medium « Merci mais non merci, très peu pour moi ! » et ainsi limiter la propagation de ces histoires synthétiques. A voir comment ils comptent faire techniquement maintenant…

Après soyons honnêtes, le contenu généré par l’IA, c’est souvent mal fait et on se retrouve avec une belle bouillie insipide qui manque de saveur. Étant abonné payant à Medium, je trouve que c’est pas une mauvaise nouvelle et j’imagine que bon nombre de plateformes vont leur emboiter le pas.

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Le Recovery Kit V2 – Le cyberdeck pour les aventuriers du net

Par : Korben

Vous avez vu le Recovery Kit Version 2 ?

En gros, c’est un cyberdeck de compète qui renferme un Raspberry Pi dans une valise Pelican Case. Le genre de bidule qui vous donne envie de partir à l’aventure numérique façon Mad Max.

Alors pour faire simple, un cyberdeck, c’est un ordi portable custom taillé pour les baroudeurs du net. Un truc compact, autonome et qui en a dans le ventre pour pirater la NASA depuis un bunker en plein désert (enfin, façon de parler hein, on est pas là pour finir en taule).

Ce Recovery Kit V2, c’est une version améliorée du premier modèle conçu par Jay Doscher en 2019. À l’époque, le concept avait fait un petit buzz dans la commu des makers et des nerds. Faut dire que l’idée de fourrer un Raspberry Pi dans une mallette antichoc, c’est quand même stylé.

Mais alors, qu’est-ce qui change avec cette V2 ? Déjà, on a droit à un Raspberry Pi 5 qui envoie du gros. Ça va vous permettre de faire tourner des trucs costauds sans avoir l’impression d’être revenu au temps du Minitel. Ensuite, y a une batterie de 25 600 mAh pour tenir la distance (4 à 5h d’autonomie), un écran tactile 7 pouces, un clavier ortholinéaire et même un disque SSD NVMe pour le stockage. De quoi vous concocter une config de guerrier nomade.

La valise Pelican 1300 utilisée pour le boitier offre une protection optimale contre la poussière, l’eau et autres dangers environnementaux, histoire de garder votre matos bien au sec.

Au niveau des composants, la liste est plutôt complète mais il manque quelques détails techniques qui pourraient être utiles, genre un schéma du montage pour voir comment tout se branche car le tuto de montage complet est réservé aux membres premium.

En parlant de switches, les célèbres Cherry MX sont un classique mais pour un kit nomade, des switches low profile type Kailh ou Outemu seraient plus adaptés je trouve. Niveau look, comme vous le voyez, on reste dans un style assez brut de décoffrage qui respire la robustesse. La valise Pelican noire avec ses coins renforcés, ça envoie du lourd. On est clairement pas sur un truc fragile à trimballer avec des gants blancs.

Bon après, faut pas se leurrer, c’est pas non plus le machin le plus ergonomique du monde. Le clavier ortholinéaire, c’est un poil déroutant au début et faut aimer taper sur des touches de la taille d’un timbre poste. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un truc compact qui rentre dans une valise.

Côté connectique, on est plutôt bien servi avec de l’Ethernet, de l’USB-C, un port GPIO pour brancher des modules et même un switch réseau pour partager la connexion. Par contre, va falloir vous coltiner un adaptateur secteur, parce que la recharge se fait via un port barrel. Un poil old school mais bon, on va pas chipoter.

Pour ce qui est de la config logicielle, Jay propose une image toute prête avec Raspberry Pi OS, mais vous pouvez aussi installer votre distro préférée. Perso, je verrai bien un petit Kali Linux pour partir en mode h@ck3r dans la matrice, mais rassurez-vous, un Windows c’est possible aussi. 😎

En vrai, ce Recovery Kit V2, c’est clairement pas un truc pour madame Michu qui veut surfer sur Facebook. C’est plutôt une machine pour les passionnés de bidouille qui kiffent l’idée d’avoir un ordi portable custom qui sort de l’ordinaire. Et puis faudra quand même mettre la main au portefeuille parce qu’entre la valise Pelican, le matos électronique et les accessoires, vous allez vite dépasser les 500 balles. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un cyberdeck qui en jette.

En attendant, si vous voulez en savoir plus sur ce projet, je vous invite à checker le site de Jay Doscher. Vous y trouverez plein de photos et des détails sur les composants utilisés.

Un film de science-fiction tourné entièrement dans un appartement !

Par : Korben

Vous pensez que pour faire un film de science-fiction dans l’espace, il faut absolument un budget de dingue avec des effets spéciaux de fou ? Eh ben détrompez-vous ! La réalisatrice Caroline Klidonas vient de prouver qu’on peut faire un truc génial sans quitter son appart.

Son court-métrage « I made a SPACE MOVIE 🚀 without leaving my apartment » nous embarque dans une mission spatiale qui tourne mal, le tout filmé intégralement entre les quatre murs de son appartement. Pas de décors grandioses, pas d’images de synthèse ultra-sophistiquées, que dalle ! Juste la débrouille, la créativité et une bonne dose de kiff.

Pour réaliser ce film sans quitter son appart, Caroline a utilisé de vrais objets et décors pour créer les visuels, plutôt que de compter sur des images générées par ordinateur, ce qui donne un effet « comique » et contraste avec le sérieux du scénario.

Franchement, quand j’ai vu ça, j’étais sur le cul. Comment elle a réussi à nous faire croire qu’on était dans un vaisseau spatial avec trois fois rien ? C’est dingue ce qu’on peut faire avec un peu d’imagination et de bidouille. Les effets spéciaux à l’ancienne, les trucages bien sentis, ça a un charme fou je trouve.

Donc voilà, je voulais partager ça avec vous parce que je trouve ça cool. Ça me donne presque envie de ressortir mon vieux caméscope et de tourner un bon gros nanar à la maison…. Mais bon, j’ai pas le temps 🙂

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Porter .NET sur Windows 95 ? Défi technique relevé !

Par : Korben

Aujourd’hui, j’aimerai vous parler d’un truc qui va en faire rêver plus d’un parmi vous : Faire tourner des applis .NET modernes sur ce bon vieux Windows 95 ! Impossible vous dites ? Et bah non, figurez-vous qu’un développeur un peu barré a réussi cet exploit !

Ce génie du code s’appelle Matt et il a même partagé son projet dingue sur GitHub. Son objectif était simple : Backporter .NET 2.0 à 3.5 sur Windows 95. À la base, même le support de Windows XP n’était pas prévu pour ces versions de .NET, alors Windows 95, n’en parlons pas !

Mais ça n’a pas découragé notre bidouilleur qui s’est retroussé les manches. Déjà, il a fallu installer Internet Explorer 5.01 et le Microsoft USB Supplement sur une version de Windows 95 OSR 2. Pas le choix, c’est nécessaire pour que .NET puisse fonctionner.

Ensuite, le plus gros du boulot a consisté à implémenter toutes les APIs Windows manquantes que .NET utilise sur les versions plus récentes de l’OS. Un vrai travail de titan et Matt a dû recoder des trucs dans tous les sens, intercepter des appels système, bref, il a mis les mains dans le cambouis et vous savez quoi ?

Ça marche !

Bon, c’est sûr que tout n’est pas parfait, il y a encore quelques bugs et incompatibilités par ci par là, mais on peut déjà faire tourner pas mal d’applications .NET sur Windows 95 grâce à son projet. La classe non ?

Franchement, chapeau bas. C’est ce genre de projets fous qui font qu’on kiffe toujours autant l’informatique. Bon par contre, je ne suis pas sûr que ce soit très utile dans la vraie vie, mais qu’importe, l’idée c’est de repousser les limites !

Je vous laisse avec ses explications. C’est un vrai film, vous allez voir !

En tout cas, si vous voulez vous amuser à installer des applis .NET sur votre Windows 95 (ou dans une VM hein, on n’est pas des sauvages), n’hésitez pas à tester son projet. Vous pourrez ensuite mettre ça sur votre profil Tinder et frimer en montrant à votre futures conquêtes une capture écran de Paint.NET qui tourne comme par magie sur votre vieux coucou ! (Je plaisante, NE FAITES PAS ÇA !!)

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Le Problème à Trois Corps de Netflix divise les fans et serait moins bon que la version chinoise

Par : Korben

Si vous êtes passionnés de science-fiction, laissez-moi vous parler de la dernière sensation qui agite la toile : l’adaptation par Netflix du monument de la SF chinoise, Le Problème à Trois Corps de Liu Cixin.

Autant vous dire que ça fait des vagues, surtout en Chine où les fans sont en ébullition !

Bon, déjà, petit rappel pour ceux qui vivraient dans une grotte (ou qui n’auraient pas encore eu la chance de découvrir cette pépite) : Le Problème à Trois Corps, c’est LE roman de hard SF qui a propulsé Liu Cixin au rang de légende vivante. Il s’agit d’une fresque épique qui nous embarque dans une histoire de premier contact avec une civilisation extraterrestre, le tout saupoudré de physique quantique, de sociologie et de réflexions sur la nature humaine. Bref, du lourd comme j’aime.

Donc forcément, quand Netflix a annoncé qu’ils allaient adapter ce mastodonte en série, il y a eu de l’excitation dans l’air. Sauf que voilà, en Chine, Netflix n’est pas vraiment le bienvenu. Mais vous croyez que ça arrête les fans ? Que nenni ! VPN, sites de streaming illégaux… ils ont plus d’un tour dans leur sac pour mettre la main sur les épisodes. Et là, c’est le drame…

Déjà, il faut savoir que les Chinois vouent un culte quasi religieux à l’œuvre de Liu Cixin. Chaque détail, chaque virgule est sacré. Alors forcément, quand ils ont vu que Netflix avait pris quelques libertés avec l’œuvre originale, ça a fait des étincelles ! Changements dans l’intrigue, personnages modifiés, voire carrément remplacés… Pour certains puristes, c’est un scandale, une hérésie, un crime de lèse-majesté !

Mais en même temps, il y a aussi pas mal de fans qui sont ravis de voir leur roman fétiche adapté par une grosse machine hollywoodienne et propulsé sur le devant de la scène internationale. Faut dire que les adaptations chinoises précédentes, bien que plus fidèles, n’avaient pas vraiment le même impact.

Et puis il y a ceux qui s’interrogent sur la façon dont la Chine est représentée dans la série. Parce que mine de rien, Le Problème à Trois Corps a une sacrée portée politique et historique. Ça parle de la Révolution Culturelle, des relations sino-américaines, de la place de la science dans la société… Pas vraiment des sujets anodins. Alors quand ils voient que les gentils sont joués par des acteurs occidentaux et les méchants par des chinois, certains crient au complot et à la propagande anti-chinoise. Faut les comprendre aussi…

Mais pour moi, l’essentiel est ailleurs.

OK, la série de Netflix n’est pas une adaptation littérale du bouquin. Mais est-ce vraiment un problème ? L’important, c’est que ça permet à un public encore plus large de découvrir l’univers fascinant de Liu Cixin et les questionnements vertigineux qu’il soulève sur notre place dans le cosmos. Et ça, c’est quand même sacrément excitant !

Après, je ne vais pas vous mentir, je viens de découvrir la version chinoise sortie l’année dernière et à ce qu’il parait, elle est incroyablement fidèle au bouquin. D’ailleurs, je ne remercierai jamais assez P5Lawrence de m’avoir fait découvrir cette pépite ! Figurez-vous que tous les épisodes sont dispos gratuitement sur Viki, la plateforme de streaming de Rakuten, avec des sous-titres en français s’il vous plaît.

Donc je vais faire confiance à mes followers Twitter et stopper immédiatement mon visionnage sur Netflix et je vais basculer sur cette version. Ensuite, on verra, mais je pense que je me ferais quand même celle de Netflix juste pour pouvoir comparer.

Allez, je vous laisse, j’ai un rendez-vous ce marathon de SF chinoise (30 épisodes quand même…).

Et n’oubliez pas de toujours garder un œil sur le ciel, on ne sait jamais qui pourrait nous rendre visite ! D’ailleurs, je crois que c’est prévu pour cette année ^^.

Un client IRC fonctionnel intégré dans un BIOS

Par : Korben

La news de ce dimanche, c’est que Phillip Tennen, un de ces génies du clavier a réussi l’impensable : faire tourner un client IRC directement dans le BIOS de sa carte mère, sans même avoir besoin d’un système d’exploitation !

Alors, pour faire simple, le BIOS (ou l’UEFI maintenant), c’est comme le cerveau reptilien de votre ordinateur. C’est le premier truc qui se lance quand vous appuyez sur le bouton « ON », avant même que Windows, Linux ou MacOS ne pointe le bout de son nez. Normalement, ce bidule sert juste à vérifier que tout est en ordre et à passer la main au système d’exploitation. Mais voilà certains se lèvent un matin et décident que ce serait cool d’y coller un client IRC.

Alors concrètement, à quoi ça ressemble ? Eh bien ça a une vraie interface graphique, avec des polices TrueType et tout le toutim et notre bonhomme a même implémenté quelques commandes IRC de base, histoire de pouvoir tailler une bavette avec les copains sans même avoir à démarrer Windows. Pratique pour les soirées LAN où on a la flemme d’attendre que l’OS se lance ! (Quoi ça existe plus les soirées LAN ?? ouinnn)

Ça montre qu’avec un peu (beaucoup) d’huile de coude et une bonne dose de créativité, y’a pas de limites à ce qu’on peut faire avec nos bécanes même si dans 99% des cas, ça sert à rien, faut bien l’avouer.

Mais bon, je sais que parmi vous, y’a plein de bidouilleurs de génie qui rêvent déjà de faire tourner leur propre truc dans le BIOS, alors si vous voulez vous lancer, je vous conseille d’aller jeter un œil au code source et aux explications concernant ce fameux client IRC pour UEFI. C’est bourré de commentaires et d’explications, de quoi vous donner des idées pour vos propres projets délirants. Perso, si y’en a qui sont chaud, je vous commande un browser, une version offline de Korben.info et un client Twitter pour BIOS.

Bref, ça ne va pas révolutionner nos vies mais ça reste une sacrée prouesse technique !

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La Quête Fantastique – Un jeu de piste magique en plein air

Par : Korben

Oyez, oyez, gentes dames et damoiseaux ! Si vous êtes en quête d’une aventure fantastique en famille ou entre amis, où vous serez plongés dans un univers médiéval fantastique, arpentant les rues de votre ville à la recherche d’indices pour résoudre une mystérieuse énigme, j’ai ce qu’il vous faut.

Cela s’appelle La Quête FantastiqueLe Secret de l’Alchimiste, et c’est un tout nouveau concept de jeu de piste géant en plein air que j’ai eu la chance d’expérimenter pas plus tard que ce matin lors de la première session à Montpeyroux.

Attention, il ne s’agit pas d’une simple chasse au trésor. Voyez plutôt cela comme une expérience immersive où vous incarnerez des héros dans un monde peuplé de dragons, de magiciens et autres créatures extraordinaires. Votre mission, si vous l’acceptez, sera donc de déjouer un plan machiavélique qui menace le Village Fantastique et ses habitants hauts en couleur.

Et pour avoir passé 3h dessus ce matin (j’ai fait mes 10 000 pars ^^), je peux vous assurer que le jeu tient toutes ses promesses. Le charme du village de Montpeyroux participe évidemment à cette ambiance médiévale et les énigmes et codes à déchiffrer sont suffisamment corsés pour titiller les méninges sans être frustrants.

Pour mener à bien votre quête, vous devrez donc faire preuve de logique, d’observation et d’esprit d’équipe. C’est comme un escape game grandeur nature où la quête vous entraînera dans les recoins les plus insolites de la ville, transformée pour l’occasion en un vaste terrain de jeu, avec sa galerie de personnages loufoques, comme l’Éleveuse de dragons, le Barde ou encore l’Alchimiste.

Rassurez-vous, pas besoin d’être un expert en heroic fantasy comme tous mes copains des Geek Faeries ou un grand sportif comme mes copains… ah non, j’ai pas de copains sportifs ^^… pour profiter de l’aventure. C’est accessible dès 8 ans et il y a deux niveaux de difficulté (expert et famille) avec une durée moyenne de 3 heures. Bref, c’est l’activité idéale pour occuper une grosse demi-journée avec toute votre petite famille.

C’est vrai que le concept, né d’un projet Ulule, a rapidement séduit les foules (et moi et moi et moi…). Et après cette première édition à Montpeyroux que j’estime couronnée de succès, cette Quête Fantastique va essaimer dans près de 90 villes en France : de Lille à Marseille en passant par Paris, Nantes ou encore Strasbourg, sur des dates qui s’égrèneront d’avril à octobre 2024. Et ça c’est super, parce que forcément, ça passe pas loin de chez vous.

Bref, j’ai adoré ce moment avec mes enfants, et je vous recommande vivement cette expérience qui change un peu de ce qu’on a l’habitude de faire.

Plus d’infos ici !

Modrinth – La plateforme Minecraft open-source redevient indépendante

Par : Korben

Modrinth, la plateforme open-source dédiée aux mods Minecraft, vient de prendre une décision aussi inattendue que courageuse : rendre l’argent à ses investisseurs pour redevenir indépendante ! Ça c’est ce que j’appelle avoir des couilles en vibranium !

Figurez-vous qu’il y a un an et demi, Modrinth avait levé 1,2 million de dollars auprès d’investisseurs. Ça leur a permis d’embaucher des développeurs à plein temps, de lancer plein de nouvelles fonctionnalités comme la monétisation pour les créateurs, l’authentification, les analytics, les collections… Bref, de faire grimper le nombre d’utilisateurs de manière exponentielle !

Mais voilà, cette croissance à tout prix a fini par leur faire perdre de vue l’essentiel. Les bugs se sont accumulés, la modération a pris du retard… Et surtout, ils ont réalisé que le modèle des startups financées par des investisseurs n’était pas compatible avec leurs valeurs. Parce que les investisseurs, aussi sympas soient-ils, attendent forcément un retour sur investissement. Et ça pousse à prioriser le profit et la croissance plutôt que la communauté et les créateurs.

Alors Modrinth a décidé de prendre son destin en main. Ils ont rendu 800 000 dollars aux investisseurs, et ont réduit drastiquement la taille de l’équipe pour revenir à un rythme de développement plus durable. Ça n’a pas été facile, ils ont dû se séparer de plusieurs personnes qui avaient beaucoup apporté au projet, mais c’était nécessaire pour rester fidèles à leurs principes.

Maintenant, Modrinth est de nouveau entre les mains de la communauté. Ils peuvent se concentrer sur ce qui compte vraiment : offrir la meilleure expérience possible aux joueurs et aux créateurs de mods, sans pression pour faire du chiffre à tout prix. Bien sûr, il faut quand même que le projet soit viable économiquement, mais ça, ils savent faire. L’hébergement est déjà rentable, et ils travaillent à rendre le développement durable aussi.

Pour ça, ils misent sur une meilleure infrastructure de modération (avec de l’automatisation et des outils pour les modos), plus de transparence sur l’avancement du projet, et plus de facilité pour contribuer au code. Le but, c’est que la communauté puisse vraiment s’approprier Modrinth, et que ça devienne un bien commun géré collectivement.

Et là, moi je dis chapeau bas ! Dans un monde où la plupart des boîtes ne jurent que par la croissance, quitte à vendre leur âme au diable, ce genre de prise de position fait un bien fou. Ça prouve qu’on peut faire des choses géniales sans se compromettre, en restant fidèle à ses valeurs et à sa communauté.

Alors si vous êtes un joueur Minecraft, un créateur de mods, ou juste quelqu’un qui croit à l’importance de l’open-source et des projets communautaires, je vous invite à soutenir Modrinth dans cette nouvelle étape de sa vie.

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World Sim – Le simulateur IA pour explorer tous les possibles (et un accès gratuit à Claude 3)

Par : Korben

Figurez-vous que je viens de tester World Sim, le nouveau simulateur d’univers de Nous Research, et c’est une tuerie !

Je pose le contexte : Vous vous retrouvez propulsé au cœur de la création de l’univers, depuis le Big Bang jusqu’à l’apparition de la vie, aux premières loges pour assister à la naissance des étoiles et des galaxies. Et coup de bol, vous pouvez interagir avec cet environnement virtuel grâce à l’IA ultra-pointue de World Sim (merci Claude 3 Opus !).

Vous pouvez alors influer sur le cours des événements cosmiques, voir ce qui se passerait si la conscience n’existait pas, jouer les apprentis sorciers en créant vos propres entités (humains, aliens, chats lasers psychopathes…etc)…Ce que vous voulez, y’a pas de problème, World Sim vous laisse carte blanche.

Le simulateur vous permet aussi de zoomer sur notre bon vieux caillou bleu et de visualiser son évolution en détail. C’est l’occasion parfaite pour explorer des scénarios « et si » complètement fous. Genre, qu’est-ce qui se passerait si les dinosaures n’avaient jamais disparu ? Ou si l’humanité avait pris n’avait pas découvert le pétrole ou avait perdu telle ou telle guerre ? Avec World Sim, vous avez un bac à sable géant pour laisser libre cours à votre imagination !

En plus, l’interface est super intuitive puisque ça se présente comme un ancien terminal dans lequel vous pouvez interagir avec la simulation grâce à tout un tas de commandes, et même créer des scénarios détaillés sur Terre. C’est comme une machine à remonter le temps ou un bon livre de science fiction infini pour explorer le futur.

J’ai passé pas mal de temps à jouer avec ce truc, j’ai même simulé une invasion extraterrestre, juste pour voir. Et vous savez quoi ? En cherchant à récupérer leur prompt initial (ce que je n’ai pas réussi), je suis parvenu à « hacker » le système (enfin, façon de parler) et à me retrouver root sur la fausse machine. C’était complètement délirant même si je sais bien que c’est l’IA qui me répond et pas un vrai shell.

Vous pouvez évidemment détourner le jeu pour lui demander ce que vous voulez, puisque c’est un accès à Claude 3 Opus sans limite. Donc vous pouvez l’utiliser de manière classique pour rédiger du texte, faire des calculs, lui demander des choses…etc. Mais ça chuut, gardez le pour vous, parce que ça casse un peu la magie de ce simulateur.

Bref, si vous êtes un passionné d’astronomie, de science, de politique, de technologie et j’en passe, World Sim est fait pour vous. C’est une expérience immersive qui vous transporte littéralement au cœur de l’univers. Et même si vous n’y connaissez rien, le simulateur reste super accessible et ludique.

Puis comme c’est l’IA qui fait ce qu’elle veut, vous pouvez même lui demander de switcher en français si ça vous saoule de jouer en anglais.

Franchement, je ne peux que vous encourager à tester World Sim. C’est le genre de jeu qui nous fait réaliser à quel point notre univers et notre histoire sont vastes, fragiles, complexes et fascinants. Et puis, c’est toujours fun de jouer les apprentis démiurges de temps en temps !

World Sim c’est par ici.

Voyager 1 – La NASA identifie la cause du problème et travaille sur une solution

Par : Korben

Voyager 1, cette vénérable sonde exploratrice de l’espace lointain cause à la NASA, depuis novembre dernier, quelques sueurs froides en envoyant des données incompréhensibles à la Terre. Mais pas de panique, les ingénieurs de la NASA ont retroussé leurs manches et se sont mis au boulot pour comprendre ce qui clochait !

Et figurez-vous que le problème viendrait d’une petite portion de mémoire corrompue dans l’un des ordinateurs de bord de Voyager 1, appelé le « flight data subsystem » (FDS). C’est ce petit composant qui est chargé de rassembler les données scientifiques et techniques avant de les transmettre à la Terre via le module de modulation de télémétrie (TMU) et l’émetteur radio.

Les ingénieurs ont réussi à confirmer qu’environ 3% de la mémoire du FDS était corrompue, empêchant l’ordinateur de fonctionner normalement. Plus précisément, ils soupçonnent qu’une puce responsable du stockage d’une partie de cette mémoire ait rendu l’âme, soit à cause d’une particule énergétique venue de l’espace, soit tout simplement à cause de l’usure après 46 ans de bons et loyaux services.

Mais pas question de baisser les bras ! Les ingénieurs sont optimistes et pensent pouvoir trouver un moyen de faire fonctionner le FDS normalement, même sans cette portion de mémoire défectueuse. Cela permettrait à Voyager 1 de recommencer à transmettre ses précieuses données scientifiques et techniques.

Pour rappel, lancées en 1977, les sondes jumelles Voyager ont visité Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune avant de s’aventurer dans l’espace interstellaire, en dehors de la « bulle » de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil, appelée l’héliosphère. Voyager 2 continue de fonctionner normalement, mais c’est Voyager 1 qui détient le record de l’objet humain le plus éloigné de la Terre !

En attendant, croisons les doigts pour que les ingénieurs de la NASA trouvent rapidement une solution et que Voyager 1 puisse continuer à nous envoyer des nouvelles de son périple aux confins de l’espace, parce que mine de rien, on s’y attache à cette petite sonde…

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Cloudflare Calls – La plateforme WebRTC serverless pour vos apps temps réel

Par : Korben

Cloudflare nous sort encore un truc marrant : Cloudflare Calls ! Il s’agit d’une plateforme WebRTC serverless qui vous permet de créer des applications temps réel que ce soit de l’audio, de la vidéo ou même de la data. Le tout, sans vous prendre la tête avec l’infrastructure. Ça peut servir d’unité SFU (selective forwarding unit) pour router intelligemment les flux, ou même de système de diffusion pour broadcaster du contenu. Bref, les possibilités sont énormes !

Le gros avantage, c’est que ça tourne sur le réseau mondial de Cloudflare, présent dans des centaines de villes. Donc niveau latence et qualité, vous êtes aux petits oignons et pas besoin de vous soucier de la scalabilité ou des régions, puisque c’est géré.

Pour commencer à bidouiller avec Cloudflare Calls, rien de plus simple. Vous créez une app dans le dashboard, vous récupérez les identifiants, et hop, vous pouvez commencer à coder votre propre app WebRTC. Il y a même un exemple complet sur GitHub, l’app de démo « Orange Meets – room Korben ^^ ». (Non, ça n’a rien à voir avec l’opérateur du même nom, même si c’est de la téléphonie…)

Après, faut quand même mettre les mains dans le cambouis hein. Mais si vous êtes à l’aise avec WebRTC, vous allez vous éclater. Sinon, c’est l’occasion d’apprendre ! Et puis la doc est plutôt bien foutue, avec des tutos pas à pas. Ça ouvre un paquet de possibilités pour créer des apps temps réel fun ou utiles comme un outil de collaboration en ligne, avec un tableau blanc partagé et de la visio. Ou même un petit jeu multijoueur. Avec Cloudflare Calls, vous pouvez prototyper ça rapidement sans vous soucier de l’infrastructure.

Après, attention quand même, c’est encore en beta. Donc à utiliser en prod avec précaution. Mais pour tester et apprendre, c’est parfait. Et puis connaissant Cloudflare, le produit final sera sûrement béton.

Bref, je vous invite à aller jeter un œil à Cloudflare Calls, à tester la démo « Orange Meets », et pourquoi pas, à vous lancer dans le développement de votre propre app WebRTC serverless.

FFmpeg vs Microsoft – Le choc

Par : Korben

Figurez-vous que le géant Microsoft, oui oui, le monstre de Redmond, se retrouve à genoux devant la communauté open source de FFmpeg.

Et pourquoi donc ? Parce que ces satanés codecs multimédias leur donnent du fil à retordre !

Mais attention, ne croyez pas que Microsoft va gentiment demander de l’aide comme tout le monde. Non non non, eux ils exigent, ils ordonnent, ils veulent que les petites mains de FFmpeg réparent illico presto les bugs de leur précieux produit Teams. Bah oui, faut pas déconner, c’est pour un lancement imminent et les clients râlent !

Sauf que voilà, les gars de FFmpeg ils ont pas trop apprécié le ton. Ils sont là, tranquilles, à développer leur truc open source pour le bien de l’humanité, et là Microsoft débarque en mode « Eho les mecs, faudrait voir à bosser un peu plus vite là, on a besoin de vous là, maintenant, tout de suite ». Super l’ambiance.

Alors ok, Microsoft a daigné proposer quelques milliers de dollars pour les dédommager. Mais bon, les développeurs FFmpeg ont un peu de fierté quand même et souhaitent un vrai contrat de support sur le long terme, pas une aumône ponctuelle balancée comme on jette un os à un chien.

Et là, c’est le choc des cultures mes amis ! D’un côté Microsoft, habitué à régner en maître sur son petit monde propriétaire, à traiter les développeurs comme de la chair à code. De l’autre, la communauté open source, des passionnés qui bouffent du codec matin midi et soir, qui ont la vidéo dans le sang et le streaming dans les veines.

Microsoft fait moins le malin maintenant puisqu’ils réalisent que leur précieux Teams, ça marche pas terrible sans FFmpeg et que leurs armées de développeurs maison, n’y connaissent pas grand chose en codecs multimédia. Et surtout que la communauté open source, bah elle a pas trop envie de se faire exploiter comme ça.

Moralité de l’histoire : faut pas prendre les gars de FFmpeg pour des poires. Ils ont beau être « open », ils ont leur dignité et Microsoft va devoir apprendre à respecter ça, à collaborer d’égal à égal, à lâcher des billets et des contrats de support au lieu de jouer au petit chef.

Parce que sinon, Teams risque de sonner un peu creux sans codecs qui fonctionnent. Et là, ça va être dur d’expliquer aux clients que la visio ça sera en version mime, parce que Microsoft a pas voulu mettre la main au portefeuille pour avoir de l’audio qui marchent.

Et, si vous voulez en savoir plus sur ce choc des titans, foncez sur https://sopuli.xyz/post/11143769 , vous n’allez pas être déçu du voyage !

Jpegli – La lib JPEG nouvelle génération de Google

Par : Korben

Google vient de publier en open source une nouvelle bibliothèque de codage JPEG appelée Jpegli qui permet de compresser vos images 35% plus efficacement qu’avec les codecs JPEG traditionnels, tout en conservant une qualité d’image supérieure.

Non seulement Jpegli est rétrocompatible avec le standard JPEG original, mais en plus il offre des fonctionnalités intéressantes comme le support des composantes 10 bits et plus, ce qui permet d’éliminer les vilains artefacts dans les dégradés pour avoir un rendu beaucoup plus ultra-smooth ^^.

Pour cela, Jpegli utilise de la quantification adaptative et une sélection améliorée des matrices de quantification. En gros, ça réduit le bruit, améliore la qualité d’image, et ça fait des miracles sur la taille des fichiers.

De plus, Jpegli reste aussi rapide que les solutions de codage actuelles, donc vous pouvez intégrer cette merveille dans vos workflows sans sacrifier les performances. Alors voilà, si vous voulez donner un coup de boost à vos sites web et offrir de meilleures images plus belles et plus légères, allez jeter un œil à Jpegli ! Pour le moment, y’a pas encore d’outils de conversion mais les sources sont dispo sur le Github, alors y’a plus qu’à attendre que le monde se l’approprie.

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Certains gamers perçoivent plus de FPS que les autres

Par : Korben

Vous êtes-vous déjà demandé comment certains pro gamers étaient aussi bons ?

Bien sûr, il y a les heures d’apprentissage, de grinding, la compétition…etc mais il se pourrait bien aussi qu’ils aient tout simplement de meilleurs globes oculaires !

Selon une nouvelle étude menée à Dublin et repérée par The Guardian, les chercheurs ont étudié une caractéristique humaine appelée la résolution temporelle, qui mesure notre capacité à distinguer différents signaux visuels et qui influence notre vitesse de réaction aux changements dans notre environnement.

L’étude a révélé que certaines personnes, lorsqu’on leur présentait une lumière qui clignotait environ 35 fois par seconde (35 fps), la voyaient comme constamment allumée – en d’autres termes, elles ne pouvaient pas percevoir les clignotements – tandis que d’autres pouvaient voir la lumière clignoter, même lorsque la fréquence des clignotements était supérieure à 60 fps. De la même manière que les jeux vidéo peuvent tourner à 30 ou 60 fps, cette recherche suggère que les yeux de certaines personnes peuvent voir les signaux visuels à 30 ou 60 frames par seconde (fps).

Et cela a un impact spécifique sur les athlètes et les joueurs, comme l’a déclaré Clinton Haarlem, doctorant au Trinity College de Dublin puisque les personnes qui ont une résolution temporelle visuelle supérieure à la moyenne « ont accès à un peu plus d’informations visuelles par unité de temps » que les autres. Haarlem et ses collègues ont mené leurs tests de résolution temporelle visuelle sur 80 hommes et femmes âgés de 18 à 35 ans, et ont constaté peu de différence dans les résultats entre les sexes. Il existe cependant des preuves que votre résolution temporelle diminue avec l’âge.

C’est peut-être pour cela que les joueurs d’esports et les athlètes professionnels prennent parfois leur retraite si jeunes. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle votre jeune cousin vous explose sur des jeux comme Fortnite ou Valorent. Ils ont comme un GPU dans le cerveau qui est capable de traiter plus de FPS que le commun des mortels. C’est trop injuuuuste, et ça ressemble à un cheat pour moi ^^ !

Alors la prochaine fois que vous vous demanderez comment certains gamers peuvent être aussi bons, c’est peut-être tout simplement parce qu’il ont cet avantage biologique. Mais rassurez-vous, avec suffisamment de pratique (et peut-être quelques implants cybernétiques d’Elon), vous aussi, vous pourrez un jour atteindre le statut de légende de l’esport battre votre neveu à Mario Kart.

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Chrome met en place une nouvelle sécurité contre le vol de cookies avec DBSC

Par : Korben

Imaginez un monde où vos précieux cookies d’authentification, ces petits fichiers qui vous permettent de rester connecté à vos sites préférés, seraient à l’abri des vilains pirates informatiques. Et bien, mes chers amis geeks, ce monde est sur le point de devenir réalité grâce à notre cher Google et sa nouvelle fonctionnalité révolutionnaire pour Chrome : Device Bound Session Credentials (DBSC) !

Fini le temps où ces satanés cybercriminels pouvaient subtiliser nos cookies et prendre le contrôle de nos comptes en un clin d’œil. Avec cette nouvelle fonctionnalité qui arrive dans Chrome et qui s’appelle Device Bound Session Credentials (DBSC), vos cookies seront liés cryptographiquement à votre appareil, rendant leur vol aussi utile qu’un sabre laser sans piles.

Lors d’un processus d’authentification, une paire de clés publique/privée unique est générée en utilisant la puce TPM (Trusted Platform Module) de votre appareil. Ainsi, la clé privée reste bien au chaud dans votre machine, impossible à exfiltrer, tandis que la clé publique est partagée avec le serveur. Comme ça, même si un hacker met la main sur vos cookies, sans la clé privée associée, il ne pourra pas accéder à vos comptes.

Bien sûr, DBSC ne sera pas parfait dès le départ et les chercheurs en sécurité tenteront sûrement de trouver un moyen de contourner cette protection comme à chaque fois, mais Google est confiant.

Kristian Monsen, ingénieur de l’équipe Chrome Counter Abuse, affirme que DBSC devrait « considérablement réduire le taux de réussite des malwares voleurs de cookies« . Les attaquants seront donc obligés d’agir localement sur l’appareil, ce qui rendra la détection et le nettoyage plus efficaces. En gros, ça va leur mettre des bâtons dans les roues comme jamais !

Selon leur calendrier prévisionnel, DBSC devrait être pris en charge, fin 2024, par environ la moitié des appareils Desktop équipés de Chrome. En attendant le grand jour, vous pouvez déjà tester DBSC en allant dans chrome://flags/ et en activant le flag « enable-bound-session-credentials » sur Windows, Linux et macOS.

Bonne nouvelle non ?

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StickerBaker – Créez des stickers IA personnalisés en quelques clics

Par : Korben

Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.

Onionpipe – Créez des tunnels réseau virtuels inarrêtables

Par : Korben

Y’a un nouveau soft qui vient de sortir et qui va vous permettre de créer des tunnels réseau virtuellement inarrêtables, où que vous soyez dans le monde. Ça s’appelle onionpipe et ça utilise les adresses Onion de Tor pour faire transiter vos données de manière sécurisée et privée.

Imaginez un peu le truc : vous avez un service perso que vous voulez héberger chez vous mais votre FAI bloque les connexions entrantes ? Ou alors vous avez des clients qui sont derrière des pare-feu restrictifs type WiFi public ? Pas de souci, avec onionpipe votre service n’a pas besoin d’une IP publique pour être accessible ! Vous pouvez publier votre service avec une adresse onion unique et persistante, et donner l’accès de manière sécurisée seulement aux personnes de votre choix.

Le plus cool c’est que vous n’avez pas besoin de faire confiance et de filer vos données persos à des services payants type Tailscale ou ZeroTier. Avec onionpipe, vous gardez le contrôle total !

Concrètement, onionpipe c’est un peu comme socat mais pour les réseaux Tor. Ça met en place des tunnels de transfert de paquets pour faire des redirections de ports. Par exemple vous pouvez exposer le port local 8000 vers une adresse onion temporaire :

onionpipe 8000

Ou alors vers le port 80 d’une adresse onion temporaire en utilisant ~ comme raccourci :

onionpipe 8000~80

Vous pouvez même créer une adresse onion persistante avec un petit nom pour vous y retrouver :

onionpipe 8000~80@my-app

Et réutiliser ce nom dans plusieurs redirections pour faire référence à la même adresse onion. Tiens par exemple on pourrait monter un petit forum web pour un serveur Minecraft :

onionpipe 8000~80@minecraft 25565@minecraft

Toutes les redirections sans nom utilisent la même adresse onion temporaire :

onionpipe 192.168.1.100:8000~80,8080,9000 9090

Vous pouvez aussi exposer un socket Unix vers une adresse onion :

onionpipe /run/server.sock~80

Ou sacrifier un peu la confidentialité réseau contre une latence réduite en publiant un service onion non-anonyme :

onionpipe --anonymous=false 8000

Dans l’autre sens, vous pouvez rediriger le port 80 d’une adresse onion distante vers le port local 80 :

onionpipe xxx.onion:80

Ou vers le port 80 en écoute sur toutes les interfaces, pour exposer publiquement l’accès au service onion :

onionpipe xxx.onion:80~0.0.0.0:80

Pour aller plus loin dans la sécurisation de vos services persos, onionpipe gère aussi l’authentification client. En gros ça permet de n’autoriser l’accès qu’à une liste de clés publiques de votre choix.

Voilà comment ça marche :

Alice génère une nouvelle paire de clés d’authentification client

onionpipe client new alice

Puis Alice partage cette clé publique avec Bob, qui transmet un service en oignon qu’elle seule peut utiliser.

onionpipe --require-auth CLEPUBLIQUEALICE 8000~80@test

Alice utilise alors sa clé privée pour se connecter au service onion de Bob et le rediriger en local

onionpipe --auth alice ADRESSEONIONBOB:80~7000

Et voilà, un canal de communication privé et sécurisé entre Alice et Bob, sans passer par un serveur central 😉

Cerise sur le gâteau, ça s’intègre super facilement avec Docker ! Seule subtilité, comme c’est le conteneur qui fait la redirection, faut ajuster les adresses locales en conséquence. Pour rediriger le port 80 de l’hôte Docker :

docker run --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main host.docker.internal:80

Avec Podman vous pouvez carrément exposer le réseau de l’hôte local :

podman run --network=host --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main 8000

Et comme les adresses de redirection locales sont résolues par DNS, c’est ultra simple de publier des services onion depuis Docker Compose ou Kubernetes. Jetez un œil à cet exemple avec Nextcloud, c’est assez génial !

Merci à Lorenper

Rust chez Google – Une productivité doublée et du code plus fiable

Par : Korben

Ça y est, la vague Rust déferle sur la Silicon Valley et même le géant Google n’y échappe pas ! Le langage de programmation qui monte, qui monte, s’installe peu à peu dans les couloirs de la firme de Mountain View et visiblement, il fait des ravages… mais dans le bon sens du terme !

Lors de la récente conférence Rust Nation UK, Lars Bergstrom, directeur de l’ingénierie chez Google, a lâché une petite bombe : les équipes de dev qui sont passées à Rust ont vu leur productivité doubler par rapport à celles qui utilisent encore C++ !

On savait déjà que Rust était prometteur, avec sa gestion de la mémoire ultra safe et son système de « ownership » qui évite les erreurs de segmentation. Mais de là à imaginer des gains de productivité pareils, personne n’osait en rêver !

Et pourtant, c’est bien réel puisque quand une équipe Google migre un projet C++ vers Rust, elle divise par deux le temps nécessaire pour le développer et le maintenir. C’est énorme ! Surtout quand on sait à quel point le développement en C++ peut être chronophage et complexe. Mais alors comment expliquer un tel boost de performance ?

D’après Lars Bergstrom, c’est très simple : Rust inspire confiance. Les développeurs se sentent plus sereins quand ils codent en Rust, car ils savent que le compilateur va les aider à éviter toute une classe de bugs vicieux liés à la gestion de la mémoire. Résultat, ils passent moins de temps à débugger et plus de temps à ajouter des fonctionnalités. Et ça, c’est bon pour le moral des troupes et pour la vélocité des projets !

Autre avantage de Rust : sa courbe d’apprentissage. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les développeurs Google ne mettent pas des mois à être opérationnels en Rust. En moyenne, il leur faut environ 2 mois pour se sentir à l’aise et 4 mois pour retrouver leur niveau de productivité C++.

C’est sûr, Rust n’est pas le langage le plus simple à prendre en main, avec ses concepts de ownership et de borrowing qui peuvent paraître abstraits au début. Mais une fois franchie cette étape, on découvre un langage puissant, expressif et fiable. Et puis, il faut bien l’avouer, il y a un petit côté « hype » à coder en Rust en ce moment. C’est un langage qui a le vent en poupe et tout le monde en parle !

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Smartphone Xiaomi – Dites adieu à cette option que vous adorez

Par : Korben

— Poisson d’avril ! —

Dans une annonce surprenante, le géant chinois Xiaomi a décidé de supprimer la fonctionnalité « Appel » de ses smartphones, affirmant que cette option n’est plus utilisée par la majorité de ses clients. Cette décision radicale a suscité de nombreuses réactions parmi les utilisateurs de la marque.

Xiaomi affirme que les appels passent désormais par les messageries instantanées

Selon un communiqué officiel de Xiaomi, la fonctionnalité « Appel » sera progressivement retirée de tous les modèles de smartphones de la marque à partir de la prochaine mise à jour. L’entreprise justifie cette décision en expliquant que la plupart des utilisateurs préfèrent désormais passer leurs appels via des applications de messagerie instantanée telles que WhatsApp, Facebook Messenger ou encore WeChat.

« Nos études montrent que moins de 5% de nos clients utilisent encore la fonction d’appel classique via le réseau de l’opérateur« , indique le porte-parole de Xiaomi. « Il nous a donc semblé logique de supprimer cette option devenue obsolète afin d’optimiser les performances de nos appareils. »

Des avantages et des inconvénients pour les utilisateurs

Si cette décision peut sembler radicale, Xiaomi met en avant plusieurs avantages pour ses clients. Tout d’abord, la suppression de la fonctionnalité « Appel » permettra de libérer de l’espace de stockage sur les smartphones, offrant ainsi plus de place pour les photos, vidéos et applications. De plus, l’entreprise promet une amélioration significative de l’autonomie de la batterie, les appels via les messageries consommant moins d’énergie que les appels traditionnels.

Cependant, certains utilisateurs s’inquiètent des conséquences de cette décision. En effet, les appels via les messageries nécessitent une connexion internet stable, ce qui n’est pas toujours le cas dans certaines zones géographiques. De plus, les personnes âgées ou moins à l’aise avec la technologie pourraient se retrouver dans l’incapacité de passer des appels depuis leur smartphone Xiaomi.

Vers une suppression de l’application SMS ?

Suite à cette annonce, des rumeurs circulent quant à une possible suppression de l’application SMS dans un futur proche. En effet, Xiaomi aurait également constaté une baisse significative de l’utilisation des SMS au profit des messageries instantanées.

Si cette information venait à se confirmer, cela marquerait un tournant majeur dans l’histoire de la téléphonie mobile. Les smartphones deviendraient alors de véritables « appareils de messagerie », délaissant progressivement les fonctions de communication traditionnelles.

Quoi qu’il en soit, cette annonce a eu l’effet d’une bombe dans le monde de la tech, suscitant de nombreux débats sur l’avenir de la téléphonie mobile et une fool en colère. Reste à voir si d’autres fabricants emboîteront le pas à Xiaomi dans cette « pêche » aux fonctionnalités obsolètes.

The Nicest Place on the Internet – Un réconfort virtuel plein d’humanité

Par : Korben

Laissez-moi vous parler d’un petit coin de paradis sur la toile qui réchauffe le cœur et l’âme comme un chocolat chaud par un soir d’hiver glacial. Bienvenue sur The Nicest Place on the Internet, le site où la bienveillance et la douceur règnent en maîtres !

Si vous avez passé une journée pourrie, que tout part en cacahuète, que vous êtes au bout du rouleau, ce site vous tend les bras avec une ribambelle de vidéos de parfaits inconnus qui vous font des câlins virtuels. Bon, faudra pas trop vous emballer non plus hein, je n’y suis pas encore, mais y’a un petit côté réconfortant et attachant.

On y trouve des gens de tous horizons : des jeunes, des moins jeunes, des geeks, des mamies, des zombies, des astronautes… Une joyeuse farandole d’humanité qui vous serre dans ses bras numériques avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Et vous savez quoi ? Vous aussi vous pouvez participer à cette grande chaîne de l’amour ! Il vous suffit d’enregistrer votre propre vidéo de câlin, de la poster sur YouTube et de l’envoyer au site. Vos bras réconfortants iront alors apporter un peu de chaleur et de réconfort à quelqu’un qui en a bien besoin quelque part sur cette planète.

Alors certes, les grincheux et les rabat-joie diront que tout ça est bien niais et cucul la praline. Mais dans un monde où les réseaux sociaux virent souvent au pugilat généralisé (coucou Twitter !!) et où la bienveillance se fait rare, ce genre d’initiative ne peut pas faire de mal. Au contraire, elle nous rappelle que derrière chaque écran, chaque pseudo, il y a un être humain avec ses hauts, ses bas, et son besoin de connexion et de réconfort.

Donc la prochaine fois que vous avez une petite baisse d’énergie, que les trolls et les haters vous minent le moral, faites un petit détour par The Nicest Place on the Internet et laissez cette vague de douceur et d’humanité vous submerger.

SecretPixel – Un excellent petit outil de stéganographie pour planquer vos données

Par : Korben

Vous en avez marre des logiciels de stéganographie qui ne tiennent pas vraiment leurs promesses en matière de sécurité et de furtivité ?

Ne cherchez plus, voici SecretPixel, un excellent outil pour planquer vos données sensibles dans des images afin de pouvoir ensuite les transmettre en toute discrétion.

Alors qu’est-ce qui fait de SecretPixel un outil si balèze comparé aux autres ? Déjà, il combine un chiffrement AES-256 de ouf pour vos données, avec une clé de session elle-même chiffrée avec RSA. Rien que ça, ça veut dire que seul le détenteur de la clé privée RSA pourra déchiffrer vos infos cachées. Niveau sécurité, on est donc au top.

Mais ce n’est pas tout ! Avant d’être chiffrées, vos données sont compressées avec zlib, ce qui réduit leur taille et minimise les schémas détectables par les outils de stéganalyse (oui c’est comme ça qu’on dit). Et pour vraiment brouiller les pistes, SecretPixel utilise un générateur de nombres pseudo-aléatoires pour déterminer les pixels qui vont accueillir vos bits cachés. Vos données sont ainsi éparpillées dans toute l’image, rendant leur détection quasi impossible, même avec des outils comme zsteg.

Le processus de chiffrement garantit que les données cachées restent confidentielles, tandis que la compression et la distribution aléatoire des données rendent extrêmement difficile pour les outils de stéganalyse de détecter la présence d’informations intégrées. L’utilisation d’un générateur de nombres aléatoires avec amorçage ajoute une couche de sécurité supplémentaire, car le schéma des données intégrées ne peut pas être prédit sans connaître l’amorce.

En prime, SecretPixel stocke aussi le nom original de votre fichier caché dans l’image. Comme ça, quand vous l’extrairez, il aura toujours son petit nom. Pratique non ?

Et vu qu’il est écrit en Python, vous pouvez l’utiliser sur n’importe quel système, tant que vous avez Python d’installé.

SecretPixel est conçu pour fonctionner avec une variété de formats de fichiers image : PNG, BMP, TGA et TIFF. Il est important de noter que le format d’image hôte choisi peut avoir un impact sur l’efficacité du processus de stéganographie. Les formats sans perte comme PNG et TIFF sont préférables pour garantir qu’aucune donnée n’est perdue pendant le processus d’intégration.

Maintenant, pour mettre la main sur ce petit bijou, rien de plus simple. Clonez le dépôt GitHub ou téléchargez le code source. Assurez-vous d’avoir Python 3 et les packages requis, et c’est parti !

git clone https://github.com/x011/SecretPixel.git

cd SecretPixel

pip install -r requirements.txt

Avant de jouer à cache-cache avec vos données, vous allez avoir besoin d’une paire de clés RSA – une clé privée et une clé publique. Pas de panique, les dev ont pensé à tout avec un script Python pour vous faciliter la tâche. Lancez donc generate_keys.py qui va vous générer une paire de clés RSA de 4096 bits en un clin d’oeil.

python generate_keys.py

Choisissez une phrase de passe bien corsée pour votre clé privée. Elle sera chiffrée avec AES-256 pour une protection maximale. Une fois le script terminé, vous aurez deux fichiers tout beaux tout chauds : myprivatekey.pem (votre clé privée chiffrée) et mypublickey.pem (votre clé publique, à partager sans modération).

Maintenant, passons aux choses sérieuses. Pour planquer un fichier dans une image, lancez cette commande :

python secret_pixel.py hide host.png secret.txt mypublickey.pem output.png

Avant d’intégrer des données, l’image hôte ne doit pas contenir de contenu stéganographique antérieur ou de métadonnées sensibles qui pourraient entrer en conflit avec les nouvelles données ou révéler leur présence. En sélectionnant et en préparant soigneusement l’image hôte, vous améliorerez considérablement la sécurité et l’indétectabilité des données intégrées dans l’image.

De plus, l’image hôte servant de support pour les données cachées, afin de maintenir l’intégrité du processus de stéganographie et éviter la détection, il est crucial que l’image hôte soit suffisamment grande pour accueillir le fichier caché. En règle générale, l’image hôte doit avoir une capacité (en octets) au moins trois fois supérieure à la taille du fichier à cacher pour garantir que les modifications sont subtiles et largement dispersées.

Et hop, votre secret.txt est incrusté incognito dans host.png en utilisant votre clé publique mypublickey.pem. L’image résultante output.png a l’air innocente, mais elle cache bien son jeu !

Pour exfiltrer votre fichier caché d’une image, c’est tout aussi simple :

python secret_pixel.py extract carrier.png myprivatekey.pem [extracted.txt]

Votre fichier caché ressort de carrier.png grâce à votre clé privée myprivate.pem. Si vous ne fournissez pas de nom de fichier pour le .txt se sortie (extracted.txt), l’outil utilisera le nom du fichier qu’il aura conservé.

Bonne carrière d’agent secret à tous !

Merci à Lorenper

The Elevator – Un court-métrage Star Wars très fun

Par : Korben

Imaginez-vous un instant dans la peau d’un Stormtrooper, ces soldats de l’Empire galactique reconnaissables entre mille avec leur armure blanche immaculée. Votre nom est TK-FNG, et aujourd’hui ce n’est vraiment pas votre jour de chance puisque vous vous retrouvez coincé dans un ascenseur en compagnie de votre supérieur hiérarchique, le grand, l’unique, le terrifiant Dark Vador en personne.

Déjà que la situation n’est pas des plus confortables, voilà que le Seigneur Sith se met à faire quelque chose de très surprenant. Mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse le regarder…

Ça a été réalisé par le talentueux Peter Haynes et ce dernier n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il est également le créateur de la série web AFK qui suit les mésaventures d’un groupe de gamers propulsés dans l’univers de leur jeu vidéo préféré.

Pour info, le rendu graphique de ce court métrage, chaque détail, des reflets sur l’armure du stormtrooper à la fluidité des mouvements de Dark Vador a été entièrement réalisé grâce à Unreal Engine 5.1 et Iclone.

Chouette non ?

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Hiddify – La solution tout-en-un pour contourner tous types de censures sur le net

Par : Korben

En France nous avons la chance d’avoir un Internet qui n’est pas censuré, hormis quelques sites web bloqués de manière très peu efficaces via DNS. Évidemment, comme dans toutes les grandes démocraties, on doit quand même être un petit peu surveillé. Toutefois, si vous vous trouvez dans un endroit où vous avez besoin de contourner du filtrage, du blocage et de sécuriser vos connexions, je vous présente aujourd’hui Hiddify qui va vous faire zizir.

Le projet Hiddy se compose d’un client, mais surtout d’un serveur baptisé Hiddify-Manager qui vous permet de créer votre propre serveur VPN et d’en fournir les accès à vos amis ou collègues. L’outil prend en charge plus de 20 protocoles, dont Reality et Telegram proxy, pour contourner le filtrage, ce qui en fait une solution totalement optimisée pour le contournement de la censure dans des pays un peu chauds sur le sujet comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

L’outil est vraiment chouette, en plus il est multiplateforme (codé avec Flutter), il est décentralisé, et surtout totalement open source et gratuit.

Parmi les principaux atouts de Hiddify-Manager, on peut citer son installation flash éclair les doigts dans le nez, la prise en charge de Xray et Sing-box, la mise à jour et la sauvegarde automatique, ainsi que la connexion à Cloudflare via l’API de ce dernier. Comme je le disais plus haut, Hiddify-Manager intègre également un proxy Telegram, du DNS over HTTPS (DoH), de la gestion des utilisateurs à l’aide d’un bot Telegram et un WARP dédié pour contourner certaines restrictions.

Il est également possible de l’utiliser avec plusieurs noms de domaines, de configurer automatiquement les adresses IP de vos CDN et donc de gérer plusieurs configurations actives.

Grâce à Hiddify-Manager, vous pourrez aussi mettre une limite de temps et de trafic (QoS) pour chaque utilisateur, leur afficher des pages dédiées pour qu’ils puissent visualiser leur conso data, mais également leur proposer les fichiers de config et les clients dédiés nécessaires pour rejoindre votre réseau.

Hiddify Manager est surtout conçu pour résister à la détection des organismes en charge de filtrer le net tout en évitant les attaques habituelles sur le serveur. Mais bien que les possibilités de détections soient réduites au max, n’oubliez pas quand même de désactiver tous les ports, sauf le 22, 80 et 443.

Côté client, disponible sur Google Play, mais également sous macOS et Windows, Hiddify-Next vous permettra de vous connecter facilement au réseau Hiddify que vous aurez monté, en utilisant une variété de protocoles comme Vless, Vmess, Reality, TUIC, Hysteria, SSH…etc. Notez qu’il est possible de s’y connecter avec d’autres clients VPN comme Sing-box, Streisand, ShadowRocket et bien d’autres.

Voilà y’a plus qu’à déployer ça sur n’importe quel serveur Ubuntu ou directement dans le cloud chez Oracle, OVH, Azure et j’en passe !

Pour vous lancer, tous les tutos sont ici. Amusez-vous bien !

Merci à Lorenper

L’outrage en ligne – Une nouvelle connerie qui menace notre liberté d’expression

Par : Korben

Tremblez, chers lecteurs, Big Brother arrive et il n’a pas le sens de l’humour !

Figurez-vous que nos honorables députés s’apprêtent, le 10 avril prochain, à adopter définitivement une loi qui risque de transformer le web français en cimetière de la liberté d’expression. Le projet de loi « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique« , aussi rassurant que le sourire d’un crocodile, nous promet en effet une toute nouvelle terreur juridique : le délit de, je cite, « outrage en ligne« .

Ainsi, si jamais vous osez publier un contenu créant une « situation intimidante, hostile ou offensante » envers un quidam (mais surtout envers une personne de pouvoir, j’imagine), vous voilà bon pour un an de vacances à l’ombre et 3750 euros d’amende ! Et quand on vous dit « en ligne« , c’est large : réseaux sociaux, forums, et même les groupes WhatsApp privés, tout y passe ! À ce tarif, autant fermer Twitter.

Par contre, pas de panique si vos propos relèvent déjà d’infractions comme le harcèlement, les menaces ou les injures raciales. Ce nouveau délit exclut bizarrement ces cas-là… Cherchez l’erreur.

À l’origine de ce chef-d’œuvre, on retrouve donc notre champion Loïc Hervé, sénateur centriste autoproclamé grand pourfendeur du cyberharcèlement.

mdrrrrr…. il a l’air de kiffer Wikipédia en tout cas.

Et son idée géniale c’est de s’inspirer de l’outrage sexiste, déjà en vigueur, mais en retirant allègrement le côté sexuel. Résultat, un propos isolé un peu taquin ou un trait d’humour acide pourra vous valoir de goûter au régime des prisons françaises. Vive la proportionnalité et la bouffe de merde !

Mais le pire, c’est que la notion d’outrage en ligne est tellement vague et subjective qu’elle pourrait s’appliquer à peu près à tout et n’importe quoi. Et « Situation intimidante, hostile ou offensante« , ça vous parle ? Non ?

Normal, c’est du grand n’importe quoi juridique, comme le soulignent les avocats Tewfik Bouzenoune et Arié Alimi. Ce dernier qualifie d’ailleurs cette loi de « nouvel outil extrêmement lourd de restriction de la liberté d’expression« .

Et pour couronner le tout, sachez que les flics pourront vous mettre direct une prune de 300 euros, façon amende forfaitaire, sans passer par la case tribunal. La team Police / Politique de Twitter va kiffer. Plus besoin d’aller chouiner dans les jupes d’Elon dès qu’ils sont vexés. Un petit signalement et hop !

Super pratique pour embastiller les emmerdeurs sans s’embarrasser de la présomption d’innocence. La Défenseure des droits elle-même, Claire Hédon, s’alarme de ce « pouvoir considérable » confié aux forces de l’ordre et des risques « d’arbitraire » et « d’erreurs ». Mais bon, comme dit Robert, « pas vu, pas pris » !

Le plus savoureux dans tout ça ?

C’est que les députés avaient déjà courageusement supprimé ce délit liberticide lors de l’examen du texte. Mais c’était sans compter sur les sénateurs qui l’ont réintroduit en force en Commission mixte paritaire tel un zombie législatif. Internet, ça leur fait tellement peur ^^, faut les comprendre.

Alors oui, certains diront qu’il faut bien lutter contre les trolls et autres harceleurs du web. C’est certain, mais fallait-il vraiment pour cela pondre un texte aussi mal fichu et potentiellement ravageur pour la liberté d’expression ? Fallait-il sacrifier notre liberté de ton, notre droit à l’humour même acide ? J’ai comme un doute.

Toutefois, une petite lueur d’espoir subsiste : le Conseil constitutionnel pourrait bien censurer cet article 5 bis mal embouché, et ce pour deux raisons. D’abord parce qu’il porte une atteinte disproportionnée à notre droit fondamental de dire ce qu’on pense. Ensuite parce que ces fameuses « amendes forfaitaires » sont normalement réservées aux délits « aisément constatables ». Autant dire qu’avec une infraction aussi nébuleuse et piégeuse, ça risque de coincer sévère.

En attendant, si ce texte indigne devait entrer en vigueur en l’état, je vous parie que l’autocensure deviendra la règle sur les réseaux sociaux français. Plus personne n’osera égratigner le moindre puissant de peur de finir au trou. Formidable victoire de la liberté sur l’obscurantisme, n’est-ce pas ?

Merci en tout cas à Mediapart pour son article et espérons que cela contribuera à faire reculer nos élus avant qu’il ne soit trop tard. La démocratie s’accommode toujours très mal de ce genre de lois scélérates même quand elles sont maquillées en croisade vertueuse.

RCS sur iPhone – Apple va enfin adopter le standard de messagerie universel !

Par : Korben

Ça y est les amis, on y est ! Apple va enfin adopter le standard RCS sur iPhone à partir de fin 2024 ! C’est une excellente nouvelle qui va changer la donne dans le petit monde de la messagerie mobile. Il sera bientôt fini le temps où envoyer un message à un ami sous Android c’était l’enfer, avec une qualité dégueu des photos, des fonctionnalités limitées et zéro sécurité.

Maintenant, grâce à RCS, on va enfin pouvoir tchatcher avec tout le monde de la même façon, que ce soit sur iOS ou Android.

Alors c’est quoi RCS ? En gros c’est un protocole de messagerie nouvelle génération qui offre plein d’avantages par rapport aux bons vieux SMS/MMS d’il y a 20 ans. Déjà, ça permet d’envoyer des photos et vidéos en haute définition sans compression dégueulasse. Ensuite, y’as des trucs cools comme les indicateurs de frappe, les accusés de lecture, les messages via le WiFi, et surtout le chiffrement de bout en bout pour protéger vos conversations. En fait c’est un peu comme iMessage, mais en version universelle et interopérable.

Depuis des années, Google et les autres acteurs poussaient comme des malades pour que RCS devienne le nouveau standard sur Android. Mais il manquait toujours le dernier morceau du puzzle : Qu’Apple daigne enfin l’adopter sur iPhone ! Les mecs ont résisté longtemps, soi-disant pour garder leur avantage compétitif avec iMessage et continuer d’enfermer les gens dans leur écosystème. Résultat, quand on textait un pote sur Android depuis un iPhone, on était obligé de passer par ce bon vieux SMS tout pourri. La loose…

Mais sous la pression des régulateurs européens (ou chinois – Merci à Guillaume) qui exigent l’interopérabilité des messageries, Apple a fini par céder. Comme l’a subtilement révélé Google sur son site, la firme de Cupertino prévoit donc bien d’intégrer RCS dans une future mise à jour d’iOS, probablement iOS 18 en septembre 2024. Autant dire que c’est une sacrée bonne nouvelle pour nous, les utilisateurs !

Déjà, ça va permettre de communiquer de façon fluide avec tous nos contacts, quelle que soit leur religion (euh pardon leur smartphone). Photos, vidéos, réactions, indicateurs de frappe… On aura enfin droit aux mêmes fonctionnalités sympa et ergonomiques pour tchatcher avec tout le monde. Ensuite, on n’aura plus à se soucier de la sécurité et confidentialité de nos échanges. Avec le chiffrement de bout en bout de RCS, nos messages seront protégés des regards indiscrets, exactement comme sur iMessage ou WhatsApp. Et ça c’est crucial à l’heure où les scandales de surveillance de masse et de fuite de données s’enchaînent !

Après attention, connaissant Apple, faut pas s’attendre non plus à une implémentation parfaite de RCS qui effacerait complètement les frontières avec iMessage. Ils vont sûrement trouver des moyens de garder une petite spécificité à leur bébé, genre en conservant les bulles vertes, qui stigmatisent les pauvres, pour bien différencier les conversations Android. Ou alors en bridant certaines fonctionnalités un peu trop hypes d’iMessage dans les chats RCS. Mais bon, l’essentiel c’est qu’on puisse enfin s’envoyer des messages riches, sécurisés et fiables entre iPhone et Android. C’est déjà un énorme pas en avant !

Rendez-vous en septembre de cette année pour voir si ce rêve se réalise !

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Lapce – L’IDE codé en Rust qui dépote

Par : Korben

Si vous êtes un développeur à la recherche d’un nouvel éditeur de code, vous allez être content avec Lapce dispo pour Windows, Linux et macOS. Encore en version pré-alpha, Lapce n’a d’autres ambitions que de venir chatouiller les orteils de Visual Studio Code.

Pour le moment, on en est loin, mais cet éditeur a quand même quelques atouts dans sa manche. Tout d’abord, son interface graphique et ses performances sont au top du top de l’optimisation grâce au langage dans lequel il est codé, à savoir Rust.

En effet, grâce à l’accélération GPU intégrée à l’interface graphique native, les lags au lancement de l’éditeur et lors de la saisie sont totalement éliminés. Pour les développeurs de Lapce, tout ralentissement lors de la frappe est considéré comme un bug et sera donc résolu.

L’une des fonctionnalités les plus intéressantes de Lapce est la possibilité de se connecter à une machine distante en toute transparence via SSH, pour bénéficier d’une expérience « locale ». Cela vous permet de profiter d’un environnement identique à votre serveur de production ou d’exploiter toutes les performances de la machine distante. Idéal pour les développeurs travaillant en équipe ou en télétravail.

Côté mise en forme du code, Lapce utilise Tree-sitter pour la coloration syntaxique, ce qui est une solution bien plus rapide et efficace que les techniques à l’ancienne basées sur les expressions régulières (regex). De plus, la prise en charge intégrée du protocole LSP (Language Server Protocol) permet à Lapce de proposer de la complétion de code, des diagnostics ainsi que des actions éventuelles sur le code analysé en temps réel.

Si vous êtes un utilisateur de Vim, bah déjà bon courage. Mais surtout, ne vous inquiétez pas, Lapce intègre nativement une expérience d’édition similaire à Vim, sans avoir besoin d’installer de plugin. Vous n’avez qu’à activer l’option d’édition modale dans les paramètres de l’IDE et vous pourrez utiliser tous vos raccourcis Vim comme un bon tröll velu.

Pour encore plus de personnalisation, vous pouvez aussi écrire vos propres plugins pour Lapce en utilisant n’importe quel langage de programmation capable d’être compilé pour produire du WASI (WebAssembly System Interface). Ainsi, vous pouvez choisir un langage de programmation que vous aimez pour créer des plugins rapidement sans apprendre un truc spécifique.

Enfin, Lapce vous permet de lancer un terminal directement dans le répertoire de votre espace de travail, sans quitter l’éditeur. Cette fonction simplifie la gestion des fichiers et des dossiers, rendant votre workflow encore plus fluide.

Bref, bien que Lapce soit encore en phase pré-alpha, et loiiiin d’égaler Visual Studio Code, cet éditeur open source écrit en Rust, est promis à un bel avenir chez tous ceux pour qui les perfs sont très importantes (tout le monde quoi…).

Rendez-vous sur lapce.dev pour en savoir plus ! Et la doc est ici.

Merci à Lorenper

Un VPN public & gratuit pour un Internet libre – Merci la FDN

Par : Korben

La FDN (French Data Network), cette association de héros du Net qui défend nos libertés numériques propose un VPN public en accès libre ! Oui, un accès VPN gratuit et accessible à tous, pour surfer sur la Toile en mode ninja.

Pour rappel, un VPN (Virtual Private Network), c’est comme le tunnel magique d’El Chapo, sauf que ça chiffre toutes vos données quand vous vous baladez sur Internet. Vos échanges étant chiffrés de bout en bout, même les vilains FAI qui voudraient mettre leur nez dans vos petites affaires en ligne ne verront que du charabia incompréhensible. Avec le VPN de la FDN, vous allez pouvoir semer les mouchards, contourner la censure et naviguer en toute tranquillité, même sur les réseaux publics craignos.

Pour en profiter, c’est super simple. Il vous suffit d’installer le client OpenVPN sur votre ordi, votre smartphone ou votre tablette. Ensuite, vous téléchargez la configuration du VPN de la FDN, et hop, vous voilà paré.

Le VPN public de la FDN utilise les serveurs de l’asso, et s’engage à respecter votre vie privée et à ne pas logger vos données. Ça rend bien service donc et en plus, c’est l’occasion de soutenir la FDN qui se bat au quotidien pour nos droits et libertés sur Internet en leur faisant un petit don ou en rejoignant l’association si vous pouvez.

Personnellement, je dis un grand merci à toute l’équipe de la FDN pour cette initiative géniale. Ça fait du bien de voir qu’on peut encore compter sur des assos comme ça pour défendre l’intérêt général.

Pour essayer ce VPN, foncez sur https://vpn-public.fdn.fr.

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Toolong – Un excellent outil pour gérer vos fichiers de log

Par : Korben

Non, Toolong n’est pas ce qu’a dit votre correspondante américaine la première fois qu’elle vous a vu en maillot de bain. C’est plutôt (le chien) un outil vachement pratique qui s’utilise ne ligne de commande et qui permet d’afficher, suivre en temps réel, fusionner les fichiers de log et d’y rechercher tout ce que vous voulez.

L’outil est capable d’appliquer une petite coloration syntaxique sur les formats de journalisation classique comme ceux d’un serveur web par exemple. Il est également capable d’ouvrir très rapidement de gros fichiers même s’ils font plusieurs gigas.

Si vous travaillez avec des fichiers JSONL, Toolong les affichera également au format pretty print. Il prend également en charge l’ouverture des fichiers .bz et .bz2.

De quoi arriver à vos fins beaucoup plus facilement qu’en jouant avec tail, less, ou encore grep.

Toolong est compatible avec Linux, macOS et Windows et pour l’installer Toolong, la meilleure solution actuelle consiste à utiliser pipx :

pipx install toolong

Vous pouvez également l’installer avec Pip :

pip install toolong

Note : Si vous utilisez Pip, il est recommandé de créer un environnement virtuel pour éviter les conflits de dépendances potentiels.

Une fois Toolong installé, la commande tl sera ajoutée à votre PATH. Pour ouvrir un fichier avec Toolong, ajoutez les noms de fichiers en arguments de la commande :

tl fichierdelog.log

Si vous ajoutez plusieurs noms de fichiers, ils s’ouvriront dans des onglets. Ajoutez l’option --merge pour ouvrir plusieurs fichiers et les combiner en une seule vue :

tl access.log* --merge

Voilà, l’essayer, c’est l’adopter. Si vous manipulez de gros logs, Toolong pourra vous faire gagner un max de temps !

Merci à Lorenper

Projet Ghostbusters – Quand Meta espionnait Snapchat

Par : Korben

Figurez-vous que notre cher Meta (anciennement Facebook, alias Face2Bouc pour tonton Michel), s’est fait prendre la main dans le sac en train d’espionner son concurrent Snapchat ! Et attention, on ne parle pas d’un petit coup d’œil indiscret, non c’est carrément une opération d’espionnage digne des meilleurs films d’espionnage, au nom de code : « Projet Ghostbusters » !

Alors comment cette histoire a débuté ?

Eh bien tout simplement parce que Zucky et sa bande étaient jaloux de ne pas avoir accès aux précieuses données analytiques de Snapchat. Ils ont donc sorti l’artillerie lourde : Onavo, leur propre VPN censé protéger la vie privée des utilisateurs. Sauf qu’en fait, c’était tout l’inverse !

Grâce à Onavo, Meta a pu installer ses propres certificats SSL/TLS ce qui lui a permis d’intercepter le trafic de Snapchat et d’autres apps comme YouTube ou Amazon, pour les espionner en douce !

Une équipe de choc de 41 avocats et dirigeants avait même été mobilisée pour mener à bien cette mission top secrète.

Bon évidemment, quand l’affaire a éclaté en 2018, Meta a essayé de noyer le poisson en mode « circulez y a rien à voir ». Mais aujourd’hui les documents judiciaires ne mentent pas et montrent bien que Zuckerberg était au courant de tout ce bazar. Et le pire dans tout ça, c’est que cette opération pourrait bien être totalement illégale selon la loi américaine sur les écoutes électroniques !

En espionnant Snapchat, Meta voulait surtout avoir un avantage sur le marché publicitaire où la concurrence fait rage.

Bref c’est pas joli joli et Zuckerberg risque bien d’avoir des ennuis avec la justice américaine.

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La checklist ultime pour sécuriser du mieux possible votre vie numérique

Par : Korben

Êtes vous correctement sécurisé ?

Enfin, je parle de vous mais surtout de vos données et de votre vie privée.

Alors vous allez me dire « Oui, oui, t’inquiète, je t’ai pas attendu pour mettre un long mot de passe » mais en réalité, vous ignorez peut-être certaines mesures de sécurité qu’il seraient également bon de mettre en place.

Heureusement, l’outil Personal Security Checklist est là pour vous aider à sécuriser votre vie numérique. C’est un site que vous pourrez traduire et proposer pourquoi pas dans votre entreprise. Maintenant, pour le tester, le mieux c’est d’aller sur le site Digital Defense qui propose une version en ligne.

Vous pourrez y naviguer entre des listes thématiques et cocher les contre-mesures que vous avez adoptées. Cerise sur le gâteau, vous verrez de jolis graphiques qui vous motiveront pour progresser sur votre hygiène numérique.

Un autre point fort de cette initiative est la mise à disposition d’une API gratuite pour accéder à toutes les données de la liste de vérification. Comme ça vous pourrez intégrer cette liste dans vos outils.

La Personal Security Checklist est un projet collaboratif et il y a pas mal de documentations et de liens avec des bons petits outils comme je les aime tant.

Pour finir, la Personal Security Checklist est sous licence MIT. C’est un excellent point de départ pour renforcer la sécurité de votre vie numérique. A vous de voir si vous pouvez cocher toutes les cases !

Merci à Lorenper

Microsoft prépare une interface graphique pour WSL avec Dev Home

Par : Korben

Bonne nouvelle si vous utilisez WSL (Windows Subsystem for Linux), vous devriez bientôt échapper au bon vieux terminal puisque Microsoft travaille actuellement sur une interface qui nous permettra de gérer nos distros Linux adorées directement depuis Windows 11.

Les petits gars de chez Microsoft ont tout prévu puisqu’il y aura un onglet dédié dans Dev Home qui va permettre de voir vos VM, d’afficher leur conso, de les supprimer, de les mettra par défaut…etc. Bref, de tout gérer en mode click-o-drome comme d’hab chez krosoft.

Ils ont également pensé à un système pour y monter des disques formatés sous Linux, gérer les mises à jour et nous tenir au jus des dernières nouveautés. C’est pas beau ça ?

Le but pour Microsoft, c’est surtout de démocratiser WSL et de le rendre accessible au plus grand nombre. Bon, bien sûr pour le moment, tout n’est pas encore parfait et il y a encore du taf pour rendre l’intégration vraiment fluide et trouver le bon équilibre entre simplicité et fonctionnalités. Mais je leur fais confiance ^^.

Bref, surveillez bien les mises à jour de Dev Home dans les prochains mois, parce que ça va bouger ! Et si vous voulez suivre l’avancée du projet, n’hésitez pas à checker régulièrement le repo GitHub.

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Beetlejuice Beetlejuice – Le grand retour de Michael Keaton et Tim Burton

Par : Korben

Accrochez-vous à vos chapeaux à rayures, le bio-exorciste le plus déjanté du cinéma est de retour pour vous hanter ! 35 ans après avoir mis le feu aux salles obscures avec son humour macabre et son esthétique inimitable, Beetlejuice s’apprête à faire son grand come-back sur grand écran. Et pour ce retour très attendu, le réalisateur gothique Tim Burton a réuni un casting en or, avec en tête d’affiche le seul et unique Michael Keaton (a.k.a. Julien Lepers) dans le rôle-titre qui l’a révélé au monde entier. J’y croyais pas !

Beetlejuice, pour ceux qui auraient eu la malchance de passer à côté de ce classique absolu des années 80, c’est l’histoire complètement loufoque d’un couple de fantômes aussi gentils que coincés (Geena Davis et Alec Baldwin) qui font appel à un excentrique « bio-exorciste » (Michael Keaton) aux méthodes peu orthodoxes pour chasser de leur maison hantée une famille d’humains envahissants, les Deetz. Le tout orchestré par un Tim Burton.

Pour cette suite très attendue intitulée Beetlejuice Beetlejuice (Attention, une fois de plus et vous êtes mal !), le cinéaste aux influences gothiques remet le couvert avec Michael Keaton, qui n’a rien perdu de son énergie folle et communicative sous les traits du fantôme déluré. À leurs côtés, on retrouve également Winona Ryder qui reprendra son rôle de Lydia, l’ado délicieusement morbide et seule humaine capable de voir et d’interagir avec Beetlejuice.

Mais la vraie surprise du casting (non), c’est la présence de la jeune actrice prodige Jenna Ortega, révélée récemment dans la série à succès Mercredi (produite par Burton également), qui incarnera la fille de Lydia. Nul doute qu’entre Ortega et le duo Burton/Keaton, l’alchimie devrait être électrique à l’écran !

Beetlejuice Beetlejuice promet d’être une suite fidèle à l’esprit décalé et irrévérencieux de l’original, en y ajoutant une bonne dose de nostalgie et de clins d’œil aux fans de la première heure. Au menu : des effets spéciaux encore plus dingues, des répliques cultes à foison (« It’s showtime ! »), des créatures monstrueuses et loufoques qui n’ont pas peur d’en faire des tonnes, et bien sûr un humour noir assumé qui lorgne parfois vers le macabre. Bref, du pur Burton dans toute sa splendeur !

Côté intrigue, les détails restent encore assez mystérieux, mais on sait que l’histoire se déroulera plusieurs années après les événements du premier film. Lydia, désormais adulte, est de retour dans la maison hantée de son enfance avec sa propre fille, Astrid. Mais à l’instar de sa mère au même âge, l’ado rebelle ne tarde pas à invoquer Beetlejuice par inadvertance, libérant à nouveau le fantôme fou dans le monde des vivants. S’ensuivra un joyeux bordel paranormal et délirant comme Tim Burton en a le secret.

Espérons juste qu’il sera à la hauteur de nos souvenirs d’enfance émerveillés devant le premier film.

Ca sort début septembre 2024 au cinéma 🙂

Merci à Lorenper pour l’info !

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L’histoire méconnue de la boîte « Format » de Windows

Par : Korben

Vous connaissez sûrement la fameuse boîte de dialogue « Format » présente dans toutes les versions de Windows, des plus anciennes aux plus récentes. Mais si, cette grande fenêtre verticale pas sexy pour un clou avec toutes les options pour formater votre clé USB ou votre disque dur.

Je parle de ça :

Et bien, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi son apparence semble un peu beaucoup vintage aujourd’hui ? Et bien bizarrement, il s’agissait en réalité d’une solution temporaire qui dure maintenant depuis près de 30 ans !

L’histoire nous est offerte par Dave Plummer, vétéran de Microsoft qui a œuvré sur des fonctionnalités légendaires comme le Gestionnaire des tâches, le célébrissime jeu Pinball ou encore le support natif des fichiers ZIP. En 1994, Dave et ses collègues s’attelaient au portage des pelletées de lignes de code de Windows 95 vers NT, dont une refonte de l’interface de la boîte de dialogue Format.

Ni une ni deux, notre cher Dave attrape une feuille, y gribouille la liste des fonctions indispensables, puis se rue sur le Resource Editor de Visual C++ 2.0 pour concevoir rapidement un prototype tout en hauteur. L’idée était de pouvoir cocher toutes les cases dans le bon ordre pour formater vite fait bien fait. Loin d’être un canon de beauté, cette maquette devait juste faire l’affaire en attendant l’arrivée de la vraie interface promise probablement par un designer qui une fois encore, n’a pas su se lever à temps.

Sauf que voilà, presque 30 ans plus tard, les utilisateurs de Windows attendent toujours ladite UI ! La solution temporaire s’est donc enracinée au fil des décennies. Même les builds preview de Windows 11 continuent de l’arborer fièrement, comme vous arborez fièrement à +50 balai votre t-shirt Metallica.

Comme le souligne Dave avec humour : « Faites gaffe quand vous committez des solutions ‘temporaires’ !« . De plus, son choix arbitraire de la taille maximale des clusters ce fameux jeudi matin a également figé pour l’éternité la taille limite d’un volume FAT à 32 Go. Un effet de bord tenace qui nous colle encore aujourd’hui aux basques.

Alors comment se fait-il que cette relique des années 90 ait pu traverser les âges au sein du système d’exploitation le plus utilisé au monde ? Après tout, Windows a connu des évolutions majeures de son interface comme Aero ou encore Fluent.

La réponse se cache peut-être dans l’adage « On ne change pas une équipe qui gagne« . Malgré son look suranné, la boîte de dialogue Format remplit son office à merveille. Son côté brut de décoffrage lui confère un certain charme utilitaire, que j’adore, qui en fait une icône indémodable de l’univers Windows, au même titre que le mythique écran BSOD (qu’on regrette… ou pas.) ou encore le fidèle Solitaire sur lequel peuvent compter tous les fonctionnaires de la planète.

Bref, ce truc est une vraie pièce de musée numérique et j’espère que la prochaine fois que vous formaterez quelque chose, vous la regarderez d’un autre œil, avec peut-être une petite larme d’émotion.

Allez, à plus les amis, et n’oubliez pas, comme avec votre partenaire, parfois, le provisoire… ça dure.

Source (merci à Bisti et Lorenper)

Black – Pour formater votre code Python rapidement et sans douleur

Par : Korben

Si vous codez avec vos gros doigts boudinés toute la journée, notamment en Python, il se peut que comme 99% des codeurs, vous ne vous encombriez pas avec le formatage de votre code. Pas le temps, et l’IDE fait le minimum syndical donc ça vaaaaa.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose d’aller plus loin grâce à Black, un outil qui automatise la mise en forme de votre code Python pour qu’il soit cohérent, lisible et conforme aux normes établies notamment de PEP 8.

Pour l’installer :

pip install git+https://github.com/psf/black

Il nettoie vos merdes, mets des retours à la ligne dans vos tableaux, les fonctions, les définitions…etc., vous permet de gérer la longueur de vos lignes de code, enlève les retours à la ligne ou les points-virgules en trop, ou encore remplace les single quotes (‘) par des double quotes (« )… Et il y a encore plein d’autres petites améliorations dont vous pourrez consulter la liste ici.

black script.py

Un mode expérimental est également dispo, ce qui vous permettra de voir comment votre code sera formaté dans les prochaines versions.

black --preview script.py

Parmi les prochaines améliorations notables, on peut citer la gestion améliorée des chaînes multilignes dans les appels de fonction, où Black est désormais plus « intelligent » pour éviter d’introduire des sauts de ligne supplémentaires. En effet, avec cette nouvelle fonctionnalité, Black examine le contexte autour de la chaîne multiligne pour décider si elle doit être en ligne ou divisée en plusieurs lignes. Par exemple, lorsqu’une chaîne multiligne est passée à une fonction, Black ne divise la chaîne multiligne que si une ligne est trop longue ou si plusieurs arguments sont passés.

Il est également intéressant de noter les améliorations apportées à la gestion des parenthèses dans les dictionnaires. Désormais, pour dictionnaires avec de longues valeurs, elles sont enveloppées de parenthèses, et les parenthèses inutiles sont supprimées.

Black s’utilise donc en ligne de commande, peut aussi tourner dans un Docker et peut surtout être intégré dans vos process CI/CD pour « corriger » et formater automatiquement tout ce que vous récupérez dans les push sur le Git. Notez qu’une mesure de sécurité ralentit un peu le traitement, puisque Black vérifiera que le code reformaté produit toujours un AST (Abstract Syntax Tree) valide qui est effectivement équivalent à l’original. Si vous vous sentez en mode grosse confiance, vous pouvez utiliser le paramètre --fast pour aller encore plus vite.

Bref, c’est un excellent formateur de code qui s’intègre aussi bien dans Vim que dans Visual Studio Code ou utilisable en ligne de commande à l’ancienne comme on aime.

À découvrir ici.

Merci à Lorenper

La faille Bluetooth qui permet d’écouter à distance les gens et de leur jouer votre meilleure playlist

Par : Korben

Ça n’arrête plus ! Une faille de sécurité critique dans le protocole Bluetooth permettrait à un utilisateur tiers malveillant d’enregistrer l’audio capté par le microphone d’une enceinte Bluetooth se trouvant à proximité, même si celle-ci est déjà appairée et connectée à un autre appareil. Cette vulnérabilité peut malheureusement conduire à de l’espionnage de conversations privées que ce soit via une enceinte ou un casque. Tant que c’est bluetooth et qu’il y a un micro, ça fonctionne !

Et s’il n’y a pas de micro, cette faille permettrait également jouer ses propres fichiers audio sur vos enceintes sans votre consentement !

Ce problème de sécurité a été découvert et présenté la semaine dernière par Tarlogic lors de la conférence RootedCon 2024 avec en cadeau bonux un PoC (proof of concept) baptisé BlueSpy permettant d’exploiter la faille.

Ce script n’utilise pas de vulnérabilité non corrigée, non, non. Il exploite tout simplement la méthode d’appairage Bluetooth non sécurisée baptisée « Just Work« . C’est d’autant plus effrayant quand on considère le nombre d’enceintes ou de casques vulnérables qui traînent dans les zones résidentielles, les espaces de travail, les salles de réunion, les lieux publics, etc.

Pour sa démonstration, Tarlogic a utilisé un Raspberry Pi 4 sous Kali Linux, contrôlé par un smartphone. Notez que pour étendre la zone de couverture, il est également possible d’utiliser un adaptateur Bluetooth externe avec une antenne externe.

Mais alors, comment se protéger ? La clé de votre tranquilité et de votre sécurité réside dans la visibilité de votre appareil Bluetooth. Si votre enceinte ou casque est visible par d’autres appareils alors qu’il est déjà connecté à votre smartphone, il est vulnérable. Par contre, s’il n’est plus visible une fois appairé, vous êtes à l’abri.

Pour vérifier facilement si vos appareils audio Bluetooth sont vulnérables, vous pouvez utiliser l’application gratuite nRF Connect for Mobile sur un smartphone Android non rooté. Lancez un scan et si l’application détecte et permet de se connecter à votre appareil audio Bluetooth LE, c’est qu’il est probablement vulnérable. À l’inverse, si votre appareil n’apparaît pas dans les résultats du scan alors qu’il est allumé et connecté, vous pouvez souffler.

Malheureusement, si votre appareil autorise une telle connexion, il n’y a pas grand-chose à faire. Certains appareils émettent cependant une notification visuelle ou sonore lorsqu’un autre appareil se connecte, comme un bip, une vibration ou un changement de couleur des LED donc ouvrez l’œil et l’oreille ! Et surtout, éteignez vos appareils Bluetooth quand vous ne les utilisez pas.

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Créez vos propres jeux Game Boy avec GB Studio !

Par : Korben

Hier, je vous parlais de Sprite Fusion pour faire vos niveaux 2D mais peut-être que vous rêvez carrément de créer vos propres jeux vidéo pour Game Boy. Seulement, voilà, vous ne savez pas par où commencer ?

Ne cherchez pas plus loin ! GB Studio est là, et c’est une application très facile à prendre en main qui offre aux débutants comme aux experts de créer des jeux rétro pour votre console portable préférée. Disponible sur Windows, Mac et Linux, GB Studio offre ainsi une bonne expérience de création de jeux sans avoir besoin de connaissances en programmation.

Hé oui !

Avec son interface drag’n’drop (glisser-déposer) et son scripting visuel, GB Studio simplifie vraiment la création de jeux pour les personnes ayant peu ou pas d’expérience en programmation. Que vous souhaitiez créer un jeu d’aventure ou un jeu de plateforme, GB Studio prend en charge plusieurs genres de jeux pour vous donner la possibilité de créer votre chef-d’œuvre numérique.

L’un des aspects les plus intéressants de GB Studio est sa capacité à composer de la musique pour vos jeux. L’éditeur intégré permet une écriture musicale facile en offrant des modes de piano roll et de tracker pour créer vos propres mélodies pour accompagner l’action à l’écran.

Une fois votre jeu terminé, vous pouvez créer de véritables fichiers ROM pour les jouer sur n’importe quel émulateur Game Boy. En outre, GB Studio vous permet d’exporter votre jeu pour le web avec d’excellentes commandes mobiles. Il suffit de télécharger votre jeu sur Itch.io et de le partager avec le monde entier !

Pour ceux qui sont déjà familiarisés avec la programmation, GB Studio offre également des points d’accès pour les utilisateurs avancés afin d’accéder à la machine virtuelle (GBVM) du moteur de jeu et de modifier directement le code C et l’assemblage Z80 du moteur de jeu via des plugins.

Pour obtenir la dernière version de GB Studio, rendez-vous sur la page de téléchargement d’Itch.io, et pour les versions plus anciennes, consultez les archives sur GitHub. De plus, la documentation est également disponible en format PDF.

Puis une fois que vous aurez réalisé votre rêve, vous pourrez passer à l’étape supérieure en suivant ce tuto de HxC2001 qui vous expliquera comment le mettre sur une VRAIE cartouche comme à l’ancienne !

Elle est pas belle la vie ?

Merci à Lorenper

Code Scanning Autofix – GitHub lance la correction de vulnérabilités par IA

Par : Korben

Les failles de sécurité dans le code sont le cauchemar des développeurs et des équipes de sécurité et font surtout le régal des hackers. Alors pour y remédier, GitHub a décidé de sortir l’artillerie lourde avec Code Scanning Autofix ! Attention les yeux, cet outil mêle IA et analyse statique et nous fait la promesse de corriger les vulnérabilités en un clin d’œil pendant que vous codez.

Concrètement, Code Scanning Autofix (actuellement en bêta publique) est activé par défaut sur tous les dépôts privés des clients GitHub Advanced Security. Et devinez quoi ? Il gère déjà plus de 90% des types d’alertes pour JavaScript, TypeScript, Java et Python. De quoi mettre une sacrée claque à la dette de sécurité applicative !

En coulisse, cette magie opère grâce à deux technologies de pointe made in GitHub : Copilot pour l’IA et CodeQL pour l’analyse statique. Une fois Code Scanning Autofix activé, il vous propose des correctifs quasi tout cuits qui sont censés régler les deux tiers des vulnérabilités détectées, le tout sans trop d’efforts de votre part.

Voici un exemple de correctif proposé :

Pour chaque faille repérée dans un des langages pris en charge, vous obtenez une explication en langage naturel du correctif suggéré, avec un aperçu du bout de code à valider, modifier ou rejeter. Cela peut inclure des changements dans le fichier en cours, d’autres fichiers, voire des dépendances du projet. Bien entendu, vous gardez le contrôle et pouvez vérifier si le correctif résout bien le problème sans casser la fonctionnalité.

L’intérêt est donc de décharger les experts en sécurité de la fastidieuse traque aux vulnérabilités introduites pendant le développement. Ils pourront alors se concentrer sur la sécurité globale de leur projet.

GitHub promet d’étendre prochainement Code Scanning Autofix à d’autres langages, en commençant par C# et Go. Et pour en savoir plus, foncez sur la doc de GitHub !

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NES Hub – Le réveil du port d’extension oublié de la Nintendo

Par : Korben

Vous vous souvenez de la mythique Nintendo Entertainment System (NES) ? Cette bonne vieille console 8 bits qui a bercé l’enfance de toute une génération de gamers (la mienne en l’occurence) ? Et bien accrochez-vous, car un bidouilleur de génie vient de remettre au goût du jour un trésor caché dans ses entrailles !

Figurez-vous que la NES possède un mystérieux port d’extension 15 broches, resté inexploité durant des décennies car Nintendo n’a jamais sorti le moindre accessoire pour en tirer parti. C’est kro kro kriste. C’est donc un port fantôme condamné à l’oubli éternel. Enfin ça, c’était avant l’arrivée du NES Hub !

Ce petit device conçu par RetroTime, un hackeur de génie, se branche directement sur le port d’extension de la NES et là, c’est le feu d’artifice ! D’un seul coup, la vénérable console se transforme en bête de course gavée aux stéroïdes. Au menu des réjouissances :

  • Support pour 4 manettes sans fil (adieu les câbles qui s’emmêlent !)
  • Compatibilité avec les manettes SNES (pour un confort de jeu inégalé)
  • Prise en charge expérimentale des périphériques de la Famicom (la grande sœur japonaise de la NES)
  • Et le meilleur pour la fin : de l’audio étendu pour profiter de sons inédits dans certains jeux !

Cerise sur le gâteau, le NES Hub est ouvert aux add-ons tiers. Les possibilités sont quasi infinies ! On parle même d’un adaptateur pour lire les disquettes du Famicom Disk System. De quoi faire saliver les collectionneurs les plus acharnés.

Bon, pour l’instant, le NES Hub n’est encore qu’un prototype. Mais RetroTime compte bien le peaufiner et le commercialiser d’ici peu, notamment sur le site 8bitmods.

35 ans après, voir encore des trucs sortir sur la NES, ça me fait toujours autant triper !

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CHEFREE M500 – Le robot pâtissier multifonction pour les geeks gourmands

Par : Korben

— Article en partenariat avec Chefree —

Comme tous les geeks, j’adore les gadgets high-tech qui me simplifient la vie. Et quand il s’agit de cuisine, quoi de mieux qu’un robot pâtissier multifonction ultra-performant pour laisser libre cours à sa créativité culinaire sans y passer des heures ?

C’est exactement ce que propose le CHEFREE M500, un concentré de technologie au service de nos papilles ^^.

Avec son imposant bol en inox de 7 litres, ce robot permet de préparer de généreuses quantités, que ce soit pour régaler toute la famille ou préparer le buffet d’une soirée entre amis. Il est entièrement en métal, ce qui lui confère une robustesse à toute épreuve. Vous pouvez enchaîner les préparations sans crainte, il ne bougera pas d’un iota grâce à ses pieds ventouses (Moi aussi j’aimerai avoir des pieds ventouses, je suis jaloux un peu).

Mais la vraie force du M500, c’est son moteur surpuissant de 1800W couplé à un ingénieux système de mélange planétaire. Rigolez pas, c’est comme ça qu’on dit. C’est pas pour mélanger des planètes mais plutôt pour faire des mélanges homogènes. Il vient à bout des pâtes les plus denses en un rien de temps et le résultat est au top ! Ses 10 vitesses s’adaptent à tous les besoins, de simples mélanges aux pétrissages intensifs et grâce au mode pétrissage intelligent, il gère seul le niveau et la durée pour obtenir une pâte nickel, prête à être travaillée.

Livré avec trois accessoires indispensables (batteur, fouet et crochet pétrisseur) en acier inoxydable, il se transforme tour à tour en robot pâtissier, en batteur-mixeur et en pétrisseur surpuissant. De quoi réaliser une multitude de recettes et donner vie à toutes vos envies sucrées ou salées : brioches ultra-moelleuses, mousses au chocolat tellement aériennes que je les ai inscrites au Salon du Bourget de l’année prochaine, pâte à pizza encore plus croustillantes que celles de Mister V… Les possibilités sont infinies !

L’autre jour, j’ai réalisé une délicieuse tarte flambée alsacienne pour ma petite famille (la recette est ici). Un jeu d’enfant avec le M500 ! Pendant qu’il s’occupait de pétrir la pâte en mode intelligent, j’ai eu tout le temps de préparer la garniture en pleurant (oui il s’agit principalement d’oignons). En 15 minutes, tout était prêt à être enfourné. Les mioches ont adoré !

Mon prochain défi, ce sera de faire des croissants avec. Ça a l’air bien long à faire quand même mais je vous mettrais ça sur mes réseaux sociaux, vous vous en doutez. Et visiblement y’a possibilité d’ajouter des accessoires dessus pour fabriquer ses propres pasta ou hacher sa viande…etc Mais rien d’annoncer officiellement donc ne vous enflammez pas trop la dessus.

L’écran tactile est aussi un vrai plus. Tout se contrôle du bout des doigts et le grand plus pour les geeks de la flemme que nous sommes tous, c’est qu’il se nettoie super facilement puisque tous les accessoires passent au lave-vaisselle, un vrai bonheur !

En résumé, le robot pâtissier CHEFREE M500 c’est la nouvelle Ferrari qui trône dans ma cuisine. Rapide, puissante, rouge (!!) et beaucoup plus utile. Le prix pour ce petit bijou est normalement de 300 euros, mais il y a -14% en ce moment sur Amazon, donc ça fait tomber le prix à un peu plus de 257 euros. Si vous faites beaucoup de patisserie, de pizzas maison (ou genre 7 litres de mayonnaises, bloups !), ça vaut le coup ;-).

Sprite Fusion – Un éditeur de niveaux 2D pour vos jeux, utilisable directement dans le navigateur

Par : Korben

Mes amis, laissez-moi aujourd’hui vous parler de Sprite Fusion, un outil gratuit de conception de niveaux 2D qui vous permet de créer de magnifiques cartes de tuiles (les fameuses « tiles ») directement dans votre navigateur.

Grâce à cet éditeur vous allez pouvoir concevoir rapidement des niveaux pour vos propres jeux.

Pour commencer, il est très facile de charger vos ensembles de tuiles avec un simple glisser-déposer ou un copier-coller. Ensuite, avec l’éditeur de cartes de tuiles, vous pouvez créer vos niveaux en utilisant des sélections de tuiles uniques ou multiples.

Alors, qu’est-ce qu’une carte de tuiles, exactement ?

Et bien c’est une carte 2D composée de petites images répétées pour créer une carte. Les cartes de tuiles sont utilisées dans de nombreux types de jeux, comme des jeux de plateforme ou encore des RPG.

Avec Sprite Fusion, il est possible d’exporter directement votre carte en tant que Tilemap Unity native ou en tant que scène TileMap Godot. De plus, Sprite Fusion inclut un système automatique de tuiles facile à utiliser dès le départ pour une conception rapide du terrain. Vous n’avez pas besoin de code personnalisé, il vous suffit d’exporter votre carte de tuiles en tant que package Unity ou scène Godot et de la faire glisser et déposer dans votre moteur !

Pour ceux qui souhaitent partager leurs projets avec d’autres, Sprite Fusion permet également d’exporter vos projets au format JSON compact, facilitant ainsi le partage. Avec des exemples tels que Hazmat Pixel Art – Niveau 1, Mining Odyssey, Spritesheet Dashers et Tiled Map Retro Simulator, vous pouvez voir l’étendue des possibilités offertes par cet outil.

L’utilisation de cet éditeur est totalement gratuite et ne nécessite aucune création de compte. Il fonctionne avec les principaux navigateurs et vous pouvez l’utiliser sans aucune limitation pour un usage personnel ou commercial. Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur leur serveur Discord.

Spite Fusion prend également en charge les collisions, vous permettant de définir n’importe quelle couche en tant que collisionneur pour utiliser les collisions dans votre jeu. De plus, il propose une fonctionnalité d’auto-tiling, qui vous permet de placer automatiquement des tuiles en fonction de leurs voisines, facilitant ainsi la conception rapide de cartes de terrain.

A vous de tester maintenant !

Merci à Lorenper

Garnet – Le nouveau cache qui remplacera un jour Redis dans votre cœur

Par : Korben

J’sais pas si vous avez vu, mais l’un des plus grands contributeur au monde au logiciel libre nous a sorti un nouvel outil open source très cool baptisé Garnet. Et ce nouveau système de cache open source développé par Microsoft (oui, c’était une blague à retardement ^^) va surement faire trembler Redis et Memcached (ou pas, c’est encore trop tôt pour le savoir).

D’après les specs, Garnet est conçu pour la scalabilité et le débit poussés à fond les ballons. En gros, on peut gérer un max de requêtes sans faire sourciller votre infra et donc au final, faire des économies ! En plus, d’après le benchmark, les perfs sont juste assez dingues et les temps de latence côté client sont réduits à leur max. Comme souvent avec Microsoft, c’est visiblement du solide.

Garnet repose sur la dernière techno .NET, c’est multi plateforme et hyper extensible. Y’a une API blindée de fonctionnalités et avec le mode cluster, on peut même faire du sharding, de la réplication et de la migration dynamique de clés. Les chercheurs de Microsoft ont mis près d’une décennie à peaufiner cette technologie et c’est maintenant en place chez eux notamment dans les plateformes Windows & Web Experiences, Azure Resource Manager et Azure Resource Graph.

Microsoft a comparé Garnet aux autres solutions du marché et les résultats sont sans appel. Que ce soit en throughput ou en latence, Garnet explose tout le monde, même dans des conditions de charge de taré. Ce qui fait la différence avec Garnet, c’est surtout sa capacité à exploiter pleinement les capacités matérielles actuelles, comme les cœurs multiples, le stockage hiérarchisé et les réseaux rapides, tout en restant simple d’utilisation pour les développeurs d’applications.

Maintenant si vous voulez tester, faire des benchmark et éventuellement un jour remplacer votre Redis, Microsoft a rendu Garnet disponible sur GitHub.

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